,p930 WL WZJ ~~UclINSTITUT SENEGALAIS DE ...
,p930 WL
WZJ
~~UclINSTITUT SENEGALAIS DE
PROJET INTEGRE DE CONSERVATION
RECHERCHES AGRICOLES
ET DE GESTION DES RESSOURCES
: ISRA )
NATURELLES ( PICOGERNA )
PROGRAMME DE RECHERCHE DEVELOPPEMEN!T ISRA/PICOGERNA
RAPPORT D'ACTIVITES 1991
Amélioration des systhnes de production et gestion
des ressources naturelles
Patrick DUGUE
Agronome ISRA/CIRAD-SAR
avec la collaboration de Djibril DIOUF
Technicien ISRA
ISRA -SECTEUR CENTRE SUD -KAOLACK - AVRIL 1992
p.---e
---.---

--

RESUME
-m--w-
L'amélioration de la gestion des ressources naturelles par les
populations rurales est l'un des objectifs majeurs du Projet
Integre de Conservation et de Gestion des Ressources Naturel-
les(PICOGERNA).Le programme de recherche développement entrepris
par 1'ISRA en collaboration avec le PICOGERNA vise a expérimenter
avec
les populations de quelques villages
(département de
Kaffrine )des solutions visant à améliorer la productivité de
leur systéme de production en valorisant au mieux les ressources
naturelles disponibles.
Ce programme entrepris durant l'année 1991 comprend 3 volets:
-1'amelioration des systèmes de culture centrée principalement
sur une meilleure gestion de la fumure organique
-1'etude des relations entre les principales composantes des
systémes de production :l'agriculture,l'élevage et les ressources
primaires (parcours,bois . ..)ainsi que l'experimentation de
quelques techniques amélioratrices (haie-vive,régénération du
parc arboré champêtre...)
-le diagnostic sur l'utilisation des ressources naturelles dans
deux terroirs villageois marque comme dans tout le Sine Saloum
par la prédominance des productions végétales.
Les resultats obtenus permettent d'émettre des propositions
concernant les activités du projet concernant trois domaines
d'intervention :
-le conseil technique aux exploitations agricoles.
-les possibilités d'aménager le terroir ou une portion de
terroir(quelques dizaines d'hectares dans un premier temps).
-l'organisation des paysans afin de répondre a des problemes
concre,ts qu'ils ont identifies en vue d'amorcer une dynamique
locale de developpement .
MOTSCLES
-
-
- :Gestion,Ressourcesnaturelles,Intensification,Système
de culture,Association agriculture élevage,Mil,Arachide,Agrofo-
resterie,Terroir villageois,Sine Saloum,Sénégal.

SOMMAIRE
Introduction
l.Méthodologie d'intervention
1.1 Le niveau d'intervention
2
, 1.2 Ob,jectifs du volet R/D et collaboration avec
les villageois
4
1.3 Les principaux axes d'intervention en 1991
5
2.Les caractkristiques de la campagne agricole 1991
2.1 Pluviométrie
7
2.2 L'environnement économique
9
,,2.3 Les différences entre les deux zones d'intervention 9
3.Les résultats des tests agronomiques.
3.1 Test de fumures économiques du mil
10
3.2 Test d'enfouissement de la fumure organique et de
travail du sol en sec.
16
3.3 Test de comparaison de l'effet de la fumure
minérale sur 3 céréales (mil,maïs,sorgho)
24
3.4 Test d'amélioration de la densité et de la production
d'arachide
30
3.5 Test d'association mil-niébé fourrager
34
4.Amélio:ration de la production de fumure organique
4.1 Problématique et hypothèses
39
4.2 Le compostage des pailles de céréale
40
4.3 L'étable fumiére bovine
45
5.L'utilisation des ligneux et des herba&es p&rennes
5.1 La problématique
47
5.2 Les haies-vives périmétales
48
2.3 Les tests de repiquage de graminées
50
5.4 L'aménagement d'une parcelle de culture érodée
53
'5.5 L,a régération du parc arboré dans les zones
de culture
55

6.La gestion des ressources naturelles au niveau du terroir
villageois:diagnostic et hypothbes pour une intervention
"Ipestion de terroir".
~5.1 Les aspects méthodologiques :de l'exploitation agricole
,3u terroir villageois
58
5.2 Lies terroirs villageois de Daga Balla et Baïla Ndour
61
7. Conclusion:Propositions pour valoriser les résultats duvolet
Recherche-Développement.
7.1 R:appels des objectifs et méthodologie d'intervention
68
7.2 Les innovation techniques intéressant les exploitations
agricoles
69
7.3 Les possibilités d'aménagement
70
'7.4 L'émergence d'une dynamique locale prenant en compte
1.a gestion des ressources naturelles
71

L'amelioration de la gestion des ressources naturelles par les
populations rurales constitue l'objectif central du Projet Integre
de
Conservation et de
Gestion
des
Ressources
Naturelles
(PICOGERNA).
La composante regionale de ce projet intervient dans
trois départements couvrant différentes situations agroecologiques
: l'Est du bassin arachidier avec le département de Kaffrine, lc
Nord du
Sénégal
Oriental a
dominante
pastorale
avec
les
departements de Tambacounda et Bakel.
L'Équipe ISRA du Secteur Centre Sud (Kaolack) a engage depuis
Janvier 1991 une collaboration avec le PICOGERNA concernant le
Secteur 1 du Projet
(le département de Kaffrine), localisée dans
deux petites regions agricoles situées ci l'ouest du departement :
les zones de Mabo et de Touba Mbella (figure 1). Ce rapport
d'activités présente les resultats obtenus par l'équipe ISRA dans
ces localites depuis la mise en place des observateurs-enqueteurs
en Avril 1991.

Figure 1 : Situation du département de Kaffrine dans
la région de Kaolack et des UASP de Mabo
et Touba M'bella.
l.UASP de Mabo
2.UASP de Touba M'bella

Une des premiéres taches
du PICOGERNA a éte de definir
l'échelle
d'intervention. A
priori et
dans un
objectif
d'amélioration de la
gestion
des
ressources
naturelles, le
PICOGERNA a
envisage da
travailler
avec
les
populations de
plusieurs
villages
constituant
une
unit4
agro-sylvo-pastorale
(UASP).
Cette orientation methodologique avait éte prise a,vant le
démarrage effectif du projet (Juillet 90) en concertation avec: Les
bailleurs de fonds ; elle reposait sur l'expérience acquise par le
PDESO(1) dans le departement de Tambacounda.
Une des taches de l'équipe ISRA a et& d'apporter un appui au
projet pour la constitution des UASP du secteur de Kaffrine. Neuf
UASP ont t-te ainsi identifiees et deux ont et& retenues par 1"ISRA
comme cadre de sa collaboration avec le PICOGERNA (figure 2) : les
UASF' de Mabo et Touhn Mbella. Ces UASP regroupent respectivement
3. 6 et 10 villages
(Tableau 1) et ont fait l'objet d'un premier
diaginostic
réalisé de Janvier h Avril 1991 a partir des enquêtes
realisées par les agents techniques polyvalents (ATP) du projet,
des entretiens avec les populations (responsables de groupement,
notables. . . ) et des tournees de terrain avec photoaériennes au
1/25 .GOO&me (D%UE, DIOUF, 1991).
,
.
. <
I ,
, .
(1) Projet de D&veloppement de lIElevage du Senégal Oriental.

Figure 2 :Situation des 9 zones enquêtées en vue de la
délimitation des UASP du secteur de Kaffrine
El Zone d'snquête
1 Touba Mbela
2 Boule1
3 Xabo
4 NDiao Bambali
s Santhie Gal NGone
6 Diokhoul
7 Malem Hoddar
8 Keur Serigne Diebel
9 Touba Aly NBenda
FC.Forêts classées intéres-
sées par les enquêtes
-- - Limite de C.R
XXX Limite zone d'enquête

3
.T.2.BI,~,2~~ ,,,,<.. L : Quelques caracteristiques des unites agro-sylvo-
pastorales de Mabo et Touba Mbella
-
Nomb're de villages
16
10
Superficie estimée
90 km*
77 km*
Population (densité)
5885 (65 hab./km2)
4300 (59 hab./km*)
Forêt classée
Nt-ant
FC de Birkelane
(23 l'ouest)
FC de Kassas (Est)
Ethnie
Wolof 85 %
Wolof 75 %
'Peu1 10 %
Peu1 20 %
Divers 5 %
Divers 5 %
Organisation locale
pas d'organisation
village maraboutique
intervillageoise
de Touba Mbella
importance des
groupements de
notables (prêts
l'Entente de
sur gage.,.)
Birkelane dans 5
villages
Nombre de villages
3
4
où 1'ISRA est
Kassas,
Baïla Ndour,
intervenu en 1993.
Daga Balla
Bossolel Peu1
Sinthiou Thiakho
Bossolel Wolof
Tivaouane Levé
-. --
_--_------_-----e-e
La taille relativement grande des deux zones d'intervention a
pose très tist des problemes de localisation de nos opérations de
recherche-developpement.
Fallait-il
intervenir
dans
tous les
villages 011
au niveau du village-centre (Mabo, Touba Mbella) et
envisager ensuite un systeme de diffusion des résultats ?
11 s'avére que 1 e 1*.~..l..l.,~..9,.~,.~,,~,.~..~,~,.~,,~.
correspond genéralement
au
plus
gros
village de
1'UASP
ou
sont,
concentrees
les
infrastructures (école, dispensaire, forage, marchb..,). Il peut
correspondre
à un chef-lieu de communaute rurale (Mabo) oh à un
village qui se distingue par sa taille ou sa situation sociale :
village marahoutique de Touba Mbella par exemple. Le poids social,
politique, et economique du village-centre est indéniable mais la
mobilisation de sa population pour des actions de développement ou
de recherche-développement n'est pas toujours effective.

4
Par ailleurs le village-centre est caracterisé par une forte
population et une pression foncière plus importante que dans les
vi 11 ages
environnants.
Les
paysans du
village-centre
sont:
g&neralement
obligés
d'emprunter
des
terres
3UX
villages
péripheriques.
Pour
(3 e s
deux
raisons
nous
avons
choisi
d'intervenir dans quelques villages des UASP (3 autour de Mabo, 4
autour de Toubn Mbella) rkputés pour leur dynamisme : présence de
groupements actifs, collaboration fructueuse avec le PARCE.
En Avril 1991, une réunion associant les populations,
les
techniciens de 1'ISRA et 1'ATP du PICOGERNA a permis de presenter
les résultats du diagnostic et de degager les principaux axes
d'intervention du volet recherche-développement pour la campagne
agricole. Nous avons aussi expliqué aux populations les objectifs
et les specificites du volet recherche-developpement par rapport a
ceux du projet lui-même :
- la recherche-développement, plus particuliérement l'ISRA,
apporte un appui au projet PICOGERNA en experimentant dans
quelques villages e,t avec les paysans des innovations
techniques et organisationnelles prometteuses ;
- les actions de recherche-développement sont inscrites dans
le programme de collaboration qui associe les villageois et le
projet. Elles se rhalisent en concertation avec l'agent de
terrain du PICOGERNA et l'équipe du secteur de Kaffrine ;
- afin d'obtenir des résultats chiffrés, des mesures et des
&Valuations précises seront entreprises pour chaque action et
seront recueillies par l'observateur-enquêteur ;
- les actions d'experimentation sont realisees par les
paysans, sans remunération, sur la base du volontariat. Le
mat&rie1 necessaire .?i certains tests pouvant être fourni
gratuitement aux paysans si ce matériel ne fait pas partie de
son equipement et des moyens habituels de travail (semence,
petit matériel, grillage de protection).

5
Le diagnostic préalable avait mis en évidence dans les deux
zones d'étude
unr: désequilibre
important
entre
la demande et
l'offrIe en ressources naturelles (terre, parcours, bois...) d'oh
une surexploitation de celles-ci se traduisant par :
- une faible fertilité des sols cultivés ;
- une rarefaction d,u bois de feu et du bois d'oeuvre ;
- des zones de parcours surexploitees et degradees surtout
dans 1'UASP de Mabo qui ne dispose pas de forêts classees.
L'amelioration de la fertilité des sols en vue d'accroître la
product: i-on
agricole,
l'appui
économique
aux
structures
de
p~oclucI,ir~n (cr&iL, . . . 1 et la diversification des productions
(maraîchage, manioc...) constituaient lors des réunions d'Avri1
les axes principaux que les paysans souhaitaient voir aborder.
Concernant le volet recherche-développement nous nous sommes
interesses,
principalement,
aux
aspects
techniques
de
l'amelioration de la production agricole en essayant de prendre en
compte les relations entri? les trois composantes : les cultures,
l'elevage,
les
arbres.
Les
aspects
organisationnelles
de la
gestion des ressources naturelles ont kte peu abord6s dans la
mesure ou le PICOGERNA definissait durant le premier trimestre 91
sa méthodologie d'intervention. Dans ce domaine nous avons surtout
priJv contact avec
les groupements existants et initiés quelques
operations-tests.
Concernant ce
premier
volet,
les
tests
d'innovations
techniques seront menés a petite échelle en Premiere annee avec un
objectif de validation
CIeS
resultats
obtenus
ailleurs
et
de
d(2rnonstration .
I,EtS
t E! c; t s
directement
liés a
la gestion
des
ressour<:es naturelles concernent les thémes suivants :
- le maintien de la fertilité du sol : test de compostage de
paille de mil associe ou non avec du phosphate naturel de
Taïba et des feuilles d'arbustes, maintien de deux étables
fumieres en saison des pluies, test de fumures économiques sur
mil, tests d'enfouissement de fumier sur mil et arachide ;
- l'aménagement d'une parcelle erodee demonstrative ci Kassas
(Mabo)
: mise en place des techniques expérimentees % Thyssé
Kaymor ;

6
- le test de revegetalisation de parcours dégrades à Baïla
Ndour (Touba Mbella)
: mise en place de deux parcelles de 1000
m2 chacune sur plaine et en.bordure de bas-fond ;
- la mise en place et la gestion des haies vives de cl6ture de
parcelles a base d'arbustes épineux.
Ces innovations ne concernent pas directement la gestion de
ressources
-.
naturelles
mais
peuvent
ameliorer l a
production
agricole et donc le revenu des exploitations agricoles :
- l'amelioration de la densité de l'arachide (UASP de Touba
Mbella) ;
- l'introduction de niebé fourrager (UASP de Touba Mbella)
- la comparaison de trois (3) ceréales (mil, maïs, sorgho)
cultivees avec ou sans engrais (UASP de Mabo).
Pour la premiere année d'intervention ces operations sont t:res
limitées.
Elles pourront s'etendre l'année. prochaine lorsque la
mbthodologie
d'intervention du PICOGERNA en sera a la phase des
contrats
avec
les
villageois,
Pour
cette
année
le
t.FtPme
f'r i. 0 r i t: a i 1-e
c s t
l'amelioration de la production et du stockage des
5 em e n c e 5 d'arachide au niveau de quelques villages (Daga Balla,
Baïla Ndour,
Tivaouane Leve).
A ce theme s'ajoute l'installation
d'un champ collectif de production dc boutures de manioc à Kassas
(UASP de Mabo).
Ces deux operations ont un caractere experimental et sont limitées
en surface et par le nombre de groupements int8resse.s.

7
----.--------. ___________
----------- --------------
------- -,----
J 11 i I 1 et-.
Tot a 1
An né 61
_--__------_-.
---em
-----
----

-MI
UASE' Mabo (1
i
104 9
Poste de Ma.bc
113
582
-- - - --
--------. -----
Simbara
801 10
90
524
- - - - --
-----
Touba Mbella
10 1
7 120
01
62 ; 82
120 1
96:
3
47 1 10
T. Leve
37
144
219.
57
457
---_--------- --A----L--- L -,A--,-.----- L -,-,-,-,a---- L -,-i-,-
-----
.
Simhara se situe 21 3 km de Daga Balla et 6 km de Sinthiou
Thiakho.
* Mabo se s.i t.ue & 4 km de Kassas.
.
les ITillagcs de Baïla Ndour, Bossolel Peul, Bossolel ~olof
ne disposent pas d'un pluviomhtre et sont situhs à 4 km à
1 ' Ouest; de Tiavouane ‘Levé.
( 1. ) Rel.evés effectués par la NOVASEN (Arachide de Bouche)

REPRRTITION DECADRIRE DE LR PLUVIOSITE
1991 A TIVROUANE LEVE (TOUBR MBELLR >
v'lil LLET
AOUT
SEPT.
REPARTITION DECADAIRE DE Lfl PLUVIOSITE
1991 R MREO
en mm
1401
JUILLET
AOUT
SEPT.
OCT.
i

8
Dur&e de la période utile pour 1 es cultures
_-__------
--.-------a
------ __-_-------------
--mm--------
Culture
Date d,e
Date de
Dur&e
Période
semis ou
derniére pkr.'
sécheresse
resserrjis
pluie
utile
t11
utile
(l-2)
(2)
_--------
---e--e
-----
_-----------_---
------m-e
Y,3 lx:
Arachide
ICI/07
9 oct.
91 j
Une :
(73-331
( 1 "pluiie)
22/07 au
21./07
9 oct.
80 j
13/08 (22 j>
(2"semis)
Mil local
21io7,
9 oct.
80 j
(ressdmis)
_-_------
_--- -*---
---m--e
-e-m-
_-a--a--_---.-e-m
Tivaouane
Arachide
22/07
9 oct.
79 j
Trois :
Levfz
(73-33)
(l"serkis)
ll-21/7 (1Oj)
~T.IUIRe:1.lZi
13/08
9 oct.
57 j
23/7-13/8 (2:Lj)
(2"semis)
Mil local
13/08
9 oct.
57 j
21/9-6/10 (16j)
(ressemis)
_-__------ --------Mm ---e-i --em---.----e--e
--m-,-e
_---------------
Le
cumul
pluviometrique
annuel
depasse
dans
toutes
lE!S
situations 450 mm mais la rhpartition pluviometrique a été très
maurraise : 69 % 23 53 3; de la pluviométrie annuelle sont tombes
entre le Ier septembre et le 10 octobre. La :faible pluviosité de
j 1.1 i 1. 1 et-. e t de la premierei decade d'août a entrainé d'importants
r e t. d rd s
C3U
yern i. 5
(Touba
!!lbella)
ou un arrêt du développement
v4gtSl:af :i.f cl11 r7-ii 1 ef: de l'arachide (Maho) (Annexe 1 et 2).
A v c: c
t. r 0 i. s
périr.)des s&ches
d'au moins 10 jours durant
1. d
j.16 r 1.0de ut j. 1 e , I'UASP dc: Touba Mbella a enregistré cette: annee des
reéoltes tres
faibles
en
mil
et quasiment
nulles en
arachide
(variété 73-33 cycle 105 jours). T:rie bonne partie des parcelles
d'arachide ont ét& semées & partir du 13 aoQt, et les resemis dc
mil se sont poursuivis jusqu'a cette date. Outre la réduction des
rendements,
la mauvaise
répartition des pluies a entrain6 une
fd ible production de hiornasse fourraggre : fane d'arachide, paille
de mil et dans une moindre mesure herbacges.
Vu la rbpartition inégale des pluies dans l'espace,
il est
important pour
la suite du projet de disposer d'un pluviométre
dans chaque village.

9
L'annfSe 1992 n'a pas Co;nnu de boulversement dans ce domaine s1
ce n'est l'augmentation du prix d'achat de l'arachide d'huilerie
(de 70 3 80 fr/kg).
Dans 1'UASP de Mabo, la societé prive NOVASEN
remplace
le projet
arachide de bouche mais
les
conditions
d'oc!troi
des credits de C~ampagne
(engrais,
semence)
n'ont
pas
changees.
L'organisation paysanne
l'Entente de Birkelane <a pu
fournir a ses membres des semences d'arachide à crédit (villages
d e Baïla N d o u r ,
Tivaouane Levé), Le GIE de Daga Balla creé à
l'initiative de la SODEVA en 1987 n'a pas eu d'activité de crédit
- mais continue à gérer avec riqueur'sa banque de céréale. C'est
dans ce cadre qu'une operation "banque de semences d'arachide" a
tsté initie-e en 1991.
C'est ainsi que la plupart des paysans achète au comptant leur
semence d'arachide lorsque leur stock personnel ne suffit pas. La
consommation d'engrais - excepté l'engrais arachide de bouche -
est pratiquement nulle dans les deux UASP.
2 . 3 I,
Les* di.fft-rentes
.' ,.,. <.. ,, entre
,.,,,. ..<., ,<,<. ..< .<<<< ,.....,..
/ les deux zones d'intervention
,,.,..,,,.,,,,,,<,,,,,,,,.,.,.,..,,.,.,,,...,,.....,,,.,,,,,,,,,.,,,,,,,,,,,,,,.,,,,,,,,,,,,.,,.,,,,,,,,,.,,,.....,,,,,..,..,,,,,.,....,,..,.....,,,,,.,..~,~~.,.......,~..
Les différences entre les deux UASP, exposées dans le document
de diagnostic,
concernent
principalement
lE?S
conditions
agro-
écologiques et economiques de la production :
- pluviometrie superieure B Mabo (de 50 à 100 mm selon
l'année) ;
- production arachidiere plus developpee Ci Mabo avec la
présence de la NOVASEN (arachide de bouche) ;
- traction bovine quasi absente dans 1'UASP de Touba Mbella
par contre l'élevage bovin y est relativement developpé du
fait de la présence de villages Peu1 et des deux forêts
classées (Birkelane et,Kassas) ;
- possihili.t:e de diversification plus importante dans le sud
( Mabo ) : tomate cerise, manioc, sylviculture B base
t3'El~ca.lyptl,w, miïs, sr3rghcI ;
- apparition de phenomenes d'erosion hydrique dans I'UASP de
Mabo (villages de Diampfara, Kassas, Daqa Balla).
~lr:.c diffgrences ont orienté le choix des thèmes d'expérimentation
: ainsi le test comparant le mil, le sorgho et le maïs n'a et4
entrepris qu'a Mabo ; inversement le test niébé fourrager devait
surtout intéresser les payslans de la zone nord (Touba Mbella) qui
connaissent une p4nurie ch 'onigue de fane d'arachide en fin de
saison séche.
7

10
Les
tests
agronomique's
ont
4té réalises
par les paysans
~0 1 ont ;I i .Y:-' c; 911~ de peti.t.cs parcelles (parcelle unitaire (: 200 m2).
ce test est commun aux deux UASP, il est constitue d'une
t-epetition par paysan, de 14 r&pétitions pour 1'UASP de Mabo et de
12 repetitions pour 1'UASP de Touba Mbella.
L'objectif
est de
comparer
différents
types de
fumures
minerales et organiques utilisées B faible ou moyenne dose sur Ie
mil,,
---_-------,-------------
.-- A-------w----m ---a--------------------
Traitements
Dose
coût (1) Observations
k$/ha
fr/ha
---_-----N------------w
-*-me
-------
----mm--_----------------
1 . Tdmo in
3
-. Engrais NPK (14-7-7)
l$O
13500
Epandage des engrais et
fumier sur la ligne (15
-jours aprés levée, avant
sarclage)
3. Engrais NPK (14-7-7)
75
6750
VI
II
II
4 . Phosph . STP (O-46-0)
SC?
5045
11
tt
II
5. l?um.ier tradit:j.onnel
de cheval
5;t/ha
mps
6. Fumier bovin
d't-tabl. fumiéres (2)
5t/ha
pour 4 tests sur II.2 A
mis
Touba Mbella.
---.- --_--_-------- ------ c.-- +--- --m--------
----.-^------------------
Du fait de l'installation tardive des étables fumier-es et du
nombre restreint,
il n'a pa et4 possible de fournir a tous les
payans de Touba Mbella du fumier d'étable fumier-e.
ack.
lees par les ATP du PICOGERNA

11
Les résultats détail
S
sont présentes en annexes 3.
Nous
presentons ici les rendeme
.s en grain et l'évaluation économique
du test.
Pour 1 'UASP de Mabo I
s conditions d'expgrimentation ont 4th
relativement
satisfaisant
et les
écarts
pour
les
dates
d'intervention sont les su
ints :
- semis en sec : vers
3 15 juin (pas de ressemis) ;
- premier sarclage : 1
juillet au 23 juillet ;
- épandage de la furnul
: 23 juillet au 13-15 août.
?l.~.~,.l.,~..~,Q ,..<..., 4 : Resultats du tc
; m i l - UASP de Mabo, 1991
Rendement en gj
in et rapport valeur/coat (v/c)
,-----------------
e----------------,-
Kassas
Daga Balla
Sinthiou
Thiakho
Tests semés
7
7
3
Tests recolt4-s 6
6
1
_-_---------- -e------s- -,-.
e--e-, ---------. -----------------..
Traitements
kg/ha G/Tl
T
kg/ha
G/Tl V/C
kg/ha
G/Tl V/C
--_-.-------- ----
----
-----
---- ---.
----- ---- -----
Témoin
603~
508d
578
NPKI50 kg/ha
1382~ 779
i
1152a
644 3,3
1225
647 3,3
NPK 75 kg/ha
932b 329
839b
331
3,4
1102
524 5,4
SPT 50 kg/ha
963b 360
I
92717
419
5 , 8
1119
541 7,5
Fumier 5t/ha
836b 233
(
661c
153 0
948
370 0
Fumîer étab .
781b 178
(
703c
195 0
1050
472 0
----
----
-----L---e-------
F
HS
HS
1 répétition
CV
1 9 %.
13%
------------.--L---,- L-----‘-.
c.-----. --
-----------------
G/T1 = gain en kg/ha de mi:
,ar rapport au temoin.
Les resultats concetrni
; le rendement en mil sont équivalents
pour les 3 villages. Pour
Sinthiou Thiakho,
on ne dispose a la
rGcolte que d'une seule r&
itition, ces résultats pour ce village
ne sont presentés qu'a titi
indicatif.

l
12
.L...~ e.f.C2.t . . . . fie.5 hm.ax.; rn.~.~,_,.~,_.~.._,.~ e s t t. r h s s i 53 n i f i c a t i f . Le s ga i n s
moyens de rendement sont de l'ordre de 6 B 7 quintaux/ha pour la
dose 150 kg/ha de NPK (14-/7-7) C(I qui correspond ,3 un rendement
double du temoin ; d'environ 3 quintaux/ha pour la dose d'engrais
NPK de 75 kg/ha ; et de l'o~rdre de 4 quintaux/ha pour la fumure de
phosphate
supertriple
util~isée B la dose de 5O kg/ha
(soit 23
unites de phosphore). Le probleme de la faible fertilit& chimique
des sols et plus particulierement dc phosphore est une fois de
plus mis en relief.
La rentabilite des tr 'is types de fumure minérale est colevee,
le gain obtenu, si l'on cc lsidére le prix du mil à 70 frs/kg, est
au moins 3 fois superieur
au coût de l'engrais. Du fait de son
prix relativement faible,
le phosphate supertriple est une fumure
trés rentable (V/C superie re ou egal & 5).
L'effet de la fumure
. . . . . . ..I. .,l.,.,.l,,~~, ,,,,., .,,.,.. 75 ..,Ies..,I rs.sisme A 5 t/ha sur le mil en Premiere
année est inférieur à ce ii des trois types de fumure minérale
testes :
le gain de mil t
l'hectare est d'environ 2 quintauxiha.
L'analyse statistique ne p rmet pas de différencier les 2 types de
fumure organique (Annexe 3 .
pour .l...i..~,A3.R ....,.,,, d.c ,,,..,. l!22s.b.s . . bzLL3 I une Premiere analyse a regroupe
l'ensemble des 12
tests
tous
villages
confondus et
les 5
traitements communs,
3st mil - Touba Mbella (12 répétitions)
end .ement
Gain
en %
V/C
rain kg/ha
kg/ha
-------^--
---Me
----
--a-
Témoin
338 d
Engrais NPK 150
863 a
525
155
2,7
Engrais NPK 75
625 bc
287
85
3
Engrais NPK 50
697 b
359
106
5
Fumier traditionnel
505 c
167
49
0
-_-----------------
--A--------
F
1
c.v
_____-__------------------.
IJne deuxieme analyse
3 distingué les résultats obtenus dans
les 4 villages : 4 répetit ons à Bossolel Peul, 3 a Baïla Ndour, 3
% Tivaouane Leve, 2 CI 'Boss Ile1 Ouolof. Malgrli le faible nombre de
répetitions, les résultats sont statistiquement significatifs sauf
pour Bossolel Ouolof.

l
1 3
Tableau 5b
,<.,,.,,,,,,<,..,...,,, ..,.. .<...,<.,,<,..<... .I.. .,......
: Résultats du test mil pour les 3 villages de 1'UASP
de Touba MBellal
_____-_-------
-_ ---------------------------------
,---------.----1---
Village
Baila Ndour
Bossolel Peu1
Tivaouane
Leve
3 ,
4
3
--e------,---i--
- - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - -
kg/ha Gain V/C
kg/ha Gain V/C
kg/ha Gain V/C
kg/'ha ~
kg/ha
kg/ha
-_--- -_--- a-...
----- ----- --,e
----- ---- -.w---
-_--._-_------
~
Témoin
197
b
- (-
3364
-
-
527~
-
-
Engr. NPK 150
780
0, 583
3
933 a 597 3
1050a 523 2,7
Engr. NPK 75
558
9 361
&7
536bc 200 2
722bc 195 2
Engr. SPT 50
666
Q 469
0
603 b 267
3,7
933b 406 5,6
Fumier trad.
5 2 5 x 3 2 8
544
bC 208 0
488~ -39 0
-----^---c---
q
- - - - - - - - - - *--
- - - - - w--e- -.w.-
- - - - - - - - - - - - - -
F
HS
HS
HS
c . r7
2 2 00
(
20%
21%
%
----------'mT-"- --m--------------.-
-----------^-----
---w.-------w--
Le regroupement des 12 tests permet de diminuer les effets
négatifs des tests hétérogénes. .L'analyse s,tatistique
(test de
Newman Keul.s B 5 %J met en $vidence des différences significatives
pour le rendement en grains
entre le temoin 338 kg/ha, le fumier
traditionnel (505 kg/ha) eit les engrais NPK dose 75 kg/ha (625
kg/ha), ensuite l'engrais STP (697 kg/ha) et en dernier lieu la
dose 150 kg/ha d'engrais NPK (863 kg/ha)
Du fait des alt-as climatiques
(semis et ressemis tardif,
sécheresse en
Août et Septembre), le niveau des rendements du
témoin
est
nettement
inférieur à
celui
obtenu
a Mabo (3
yuintaux/ha contre 6 quintaux/ha). Malgré ces aléas, les effets
d e s
fumures
minérales eût
organiques
sont
significatifs
et.
comparables a ceux obtenus dans 1'UASP de Mabo :
- 5 quintaux/ha pour le traitement le plus onéreux (engrais
NPK 150).
- 3 a 4 quintaux/ha pour le traitement le plus économique
(engrais STP 50).
- 2 à 3 quintaux/ha pour le traitement intermediaire engrais
(NPK 75).
l
- 1,5 quintaux/ha en moyenne pour la fumure organique
traditionnelle. ~

l
14
'L)es differences entre lies 3 villages concernant les differents
traitements sont faibles ce qui permet de valider les resultats
présentés dans le tableau $capitulatif des 12 tests. Par contre,
concernant l'effet de la fumure organique traditionnelle,
il est
plus difficile de conclure.~ L'effet du fumier est assez important
à Baïla Ndour (+328 kg/ha, différence significative avec le témoin
qui lui est particuliérement faible 197 kg/ha), et a Bossolel Peu1
(+208 kg/ha, difference significative avec le temoin) ; par contre
a Tivaouane Leve,
le fumieir traditionnel d'Aquin a eu un faible
effet dépressif sur le rendement en grain (- 39 kg/ha) et sur le
rendement en cpi seul Ie poids de paille est légerement superieur
a celui obtenu par le temoiti (1 138 kg/ha contre 994 kg/ha).
La
rentabilité
économique
des
fumures
minérales
est
satisfaisante dans
tous
‘S
cas (rapport V/C > 2). Elle est
comparable pour les deux
ses d'engrais NPK (rapport V/C compris
entre 2 et 3) ilrais nett
ent
supkrieure pour la fumure simple
phosphatee (6 ( V/ C C 5)
3es résultats confirment ceux obtenus a
Mabo,
bien que dans cette
localité la pluviotietrie est nettement
3. 1.1 6,
satisfaisante.
L"effet du fumier d'l
able fumiere bovine (traitement 6) n'a
pu être mesuré que sur Z
tests faute de produit disponible. Le
regroupement de ces 3 tesi
donne l'analyse suivante qui n'est pas
statistiquement significat
e.
Taki'leau.
,,,,.,.,,,.,,, .I ..,....
. ..6
. . . . . . . : Effet du fumie r, d'ettable, test Mil-Touba Mbella
(3 répetitions
.---------
Grain
Gain/temoin
Valeur;
kg/ha
kg/ha
en %
coût
-----
-----
--em
-------
Témloin
219
Engrais NPK 150
694
475
216%
2,4
Engrais NPK 75
458
239
109%
2r.5
Engrais SPT 50
633
414
189%
5,7
Fumier traditionnel
394
175
80%
Fumier bovin d'etahle
341
122
56%
NS
,----s--e

~
15
Le niveau moyen du témoin pour les 3 tests est trés faible (2
quintaux/ha) . Les effets des fumures minérales sont comparables à
ceux obtenus par ailleurs.~ Par contre, l'apport des fumiers n'a
pas entraîné de gain de rendement important (+175 kg/ha pour le
fumier traditionnel,
+I22 kg/ha pour
le fumier d'tjtable). Vu
l'imprécision de cette analyse,
il est difficile de conclure sur
cette derniere difference. ~
Juste
apres l a
récolte du
test,
l'opinion du
paysan
expérimentateur a eté recueilli (fiche d'&aluation en Annexe 4).
Le classement des traitements effectues par les paysans est le
suivant.
T..a.h..1 i.. e,_L! <<<<<.<. 7. : Classement des 5 traitements commun aux 12 tests
Touba Mbella ~
.d.m.-__---__--_-----------
---
~--------------------------------------
Classement 1 2
3 4 5 Traitement retenu
---e.-----e - - -
---
-.+-
--- ---
--_-__________________
Tl
5
~
7
T 2 9 3
6 8
T3 1 5
1'4 2 4
y
4
7~5
7 5
l
---~-----------------------t-l----'--"'----
----__-________I______
Tableau 8 :
., , , , , ,
Classement des 6 traitements et traitement retenu
par les 13 paysans de Mabo
---~-----------------------I--------------------~-------------------
Classement
1
2
3~
4
5
6
Traitement retenu
l
(Nb de paysans)
-----_---__
_--
---
--_,
---
---
---
--_______________I
Tl
13
T2
8
5
4
T3
1
7
4
1
T4
5 7
1
9
T5
2
6
4
T 6
2
8
-- _.____ -__l-__-___-___- ---- .____3__-_______--__..__________----------

Le classement des paysans correspond bien a celui obtenu aprés
pesee des recoltes et ana~lyse des rgsultats des rendements en
grain: T2 :a T4 > T3 > T5-T6~ > Tl. Un intérêt particulier se porte
sur la fumure a base de supertriple qui du fait de son faible coût
(50 kg/ha = 5 945 frs) et de son efficacité a et.6 retenue par 9
paysans sur 13 dans la zone de Mabo et 4 paysans sur 12 dans la
zone de Touba Mbella. Si les paysans reconnaissent l'interêt de la
fumure minérale,
leur consommation d'engrais est quasiment nulle
(excepte l'engrais fourni a crédit par la NOVASEN ou la SODEFITEX
dans la zone de Mabo).
Dans tous les cas, leur souhait serait de
pouvo i t acheter de l'engrhis
a credit (mais cet achat serait
conditionné dans 9 cas sur 1,3 a Touba Mbella par une baisse des
prix.
l
La fumure organique ne: retient guere l'attention des paysans
experimentateurs :
- son effet (5 t/ha) sur les rendements est juge faible et
presque toujours inférieur à celui des doses d'engrais
retenues dans ce test. Ceci confirme les résultats chiffres.
- malgré son coût monetaire nul, ces traitements n'ont pas été
retenus par les paysans pour une action a grande echelle.
Ce test a et& realise dans 1'UASP de Mabo ofi la traction
bovine
est
assez
répandLe.
Les
équipements
utilises
pour
l'enfouissement du fumier sont la dent de travail du sol en sec
(modèle CEEMAT) ,
le microbutteur pour le mil et la houe-sine pouf
le radou-baling dc l'arachide (Annexe 5). L'objectif du test est
de Icomparer
l'effet dc différentes techniques de travail du sol
avec ou sans apport de fumier traditionnel sur les cultures de mil
et d'arachide.
Le travail du sol en s c est surtout efficace en sol deck car
il permet d'écl.ater les 1$ premiers centimetres de sol sur une
largeur va.riant de 20 à 3~0 cm. Les sites d'essai retenus sont
localisés sur les sols deck'ou deck dior.


18
,T.,9.b..l.e.a.‘x ,,<<,., 2. : Résultats du Te t travail du sol et enfouissement du
fumier sur mil
!labo) 1991 (3 repetitions sur le même
.site, par villa e)
,_--_----- ____-____
------m--m.-
Ka sas
Daga Balla
----me--
-m-----v------.
_---_-- -e--e----
r
Traitements
Poids Pa
Grain
Gain
Grain
Gain du
kg/ha
kg/ha
fumier
kg/ha
fumier
----w--w
----- ---em-
----- I ---------
476
-
1291 1 1 63b
_ 1833/--
743.
+275
-
2105
441
-
243
2 OOa
2894 I
911
+470
506
+263
- - -
1422
441
-
187
1 61b
2300 'i
-
-
680
+239 - 506
+319
977 -
505
-
231
1 41b
1311 i
816
+311
431
+200
-
~-.-.
1450a
463a
220a
2083b
788b
+325
49ob
t-270
--i
CV%
1 6 %
23%
____------------------- -_--- ____ _-__ --_---a--,-.
SF = sans fumure organique, FO = fumure organique 5 t/ha
Du fait des resemis ta difs (18 et 20 Juillet), de la relative
pauvrete des sols surtout a Daga Balla
(sol peu profond, deck
dior) et des difficultes
'installation de la culture en début
Août, le niveau de rendem nt du traitement témoin non fertilise
est trt-s bas (2 quintaux ha a Daga Balla,
4,5 quintaux/ha a
Kassas).

l
19
Le travail du sol en
ec avant semis et le micro-buttage du
mois d'Août n'on pas eu d'e fet sur la production de grain. Il n'y
a qu'c1 Kassas que l'on obse ve des differences significatives pour "
le poids de paille dûes au facteur "Travail du sol" (Annexe 6).
Dans ce cas,
le travail d
sol en sec à la dent a entraîné un
accroissement de la product'on de paille de 60 % (+963 kg/ha) par
rapport au témoin. L'effet ldu travail du sol en sec est beaucoup
plus faible par le poids
(+19 SO) ou le poids de grain
(+12%) ; ces differences
le témoin sont non significatives.
L'effet du travail
d 1 sol a pu être ~,&,&,Sn&, du fait des
conditions particulières de4 la campagne agricole 1991 :
- le travail du sol en
rbalisé debut J'uin a reçu une
première pluie violent
le 11/07 superieure a 60 mm qui a
entrainé un tassement
t une désagregation des mottes. Le 18
et: 20 Juillet, le r-c-se
n'a pas dû profiter de l'effet
"travail du sol à la d
comme cela avait été le cas pour le
semis initial du 11107
a été détruit par les iules.
- le micro huttage a été effectué tardivement
L'apport de 5
,,,,,,.<,,,,,,.,., ,, ..,..,,,,,,.....,..,.,,.. *.<,..,..,,.,,l<,.,,,,,,

, ..,<.,.,..,..t/ha
, <.,....,. ,.,,,..... .,,
a eu dans tous les
cas un effet significatif
ur le rendement et des composantes. Lc
gain moyen de rendement
de 325 kg/ha à Kassas et 270 kg/ha B
Daga Balla.
Cet effet est
peu plus QlevG que celui obtenu dans
le test fumure économique
deux villages (233 kg/ha et
153 kg/ha). Les technique! 'd'enfouissement permettent peut-être de
mieux valoriser la fumure TlIrganique mais ce n"est qu'une hypothése
car on
n'a pas pu mett r : en évidence l'interaction entre les
facteurs "travail du sol" 9
e t "fumure organique". (au seuil de 5%).
Quelque soit la méthc e d'apport, le gain de production dû au
fumier est toujours assez blevé et varie de 2 à 4,7 quintaux/ha.
L'effet
fumure
est donc
nettement
plus
important que
l'effet
travail du sol, ceci est (-7 rtainement lié B la faible fertilité du
sol des deux sites d'essai-1
.

20
,,,.... SI!
Les traitements :
______---_---_-_----------
-4, __-_------------------~----~-----~~~~-~
Travail du sol
Fumure organique 5 t/ha
___-_---------------------- - w----e--
-----------------------~---
1 . Semi.s direct (sans tra'v a ' 1 du sol A : sans fumure
autre que les sarcla-'bi a
n 1
ges 1
B : fumier epandu en
surface au semis
_____--_--------------------------
--------------------___L___
2. Travail du sol a la den t, en sec
A : sans fumure
juin, un passage tous 1e rl 50 cm
B : fumier epandu dans les
passages de la dent (juin)
________-__--------------- ----em--
-------_-------------------
3, Semis direct, puis rado -1
u 1baling
A : sans fumure
B : fumier enfoui par le
radou baling.
--------------------___________l_____l
3s
2 tests, Daga Balla 1 test)
. Travail du sol en SI
(T2)
debut Juin
. Semi.s
13/07,
11./07, 14/07
. Radou haling IT3)
13/07,
12/07,
15/07
. Radou simple (TI, T
13/07,
12/07,
15/07
. ler sarclage mecanic
2
28/07,
01/08,
11/08
Sarclage manuel
13/08,
28/08,
20/08
1 2é sarclage m&caniqi
13/08,
neant,
17/09
Comme pour le mil, le
.ravail du sol en sec a éte réalise en
traction bovine avec une
snt installée sur une houe sine.
Les
semis ont et6 réalisés api
3 la Premiere pluie ainsi que le radou
baling. Toute la fumure I
Janique a donc
été apportke avant ou
juste apres le semis.
Le travail % la dent
s t effectuée tous les 50 cm, l'arachide
est semé entre deux passag ",
e
de la dent,

21
Trois paysans ont real.iscS le test qui comportait 2 répetitions
contigues par paysan. Du fa't: des fortes variations des conditions
d'experimentation (sol, di.ffc orence de pluviosité entre Kassas et
Daga Balla),
l'analyse sta,t s#tique a été réalis& pour chaque site;
le regroupement des 3 si1 I
t s soit' 6 répetitions
n'apportent pas
plus d'informations.
rJik&lkati <<.,.. 1.Q : Test Travail cid sol arachide 1991 (rendement gousses
Kassas (Aliorx SC?k
Kassas (B. CISSE)
Daga Balla
-_--------------- -
o-------------I---
-------------
Gousse
Gai i â
Gousse
Gain
Gousse Fane
kg/ha
kg/ha
kg/ha
kg/ha kg/ha
___-_------ ---
- - ----m--s
-*.---
------ -----
---_--w-e-
-1
Semis
direct
SF
2025
142 \\
1062
14ooc
2o81b -
212b -
-_-- FO
--. -_..-..
2137
282
1240
2110ab
Travail
-A---
sol en
sec SF
2200
380
1107
1867b
2425a
t31
440a
+228
FO
-L 2650
500
1275
2lOOab
Radou
baling
SF
1975
380.
785
2240
2218ab +l:
340a
+120
FO
2465 1
300
1052
2372a
-~
NS
S.inter
-.-.-.~-
Moyenne
SF
2067a
300
985
1835a
FO
2417b
t3E
360, NS
NS
1189
2194h
--.-....--
HS
c .v
18%,
,-^-----------lll-----
.,L% ,<,,,,<, t&,~.t: ,,,,,,, d,..!,. ALi.,G.G . . .E&CX . . . .i
a.,s,,s,,a,,s a et& realisé dans d' excellentes
conditions de pluviosite e
3e sol (deck).
Le niveau de rendement
en gousses du témoin est
2s elevé - plus de 2 tonnes/ha - et
correspond a une tres bor
densité sur l'ensemble du test, en
moyenne 130.000 pieds/ha.
s effets des facteurs Travail du sol
et fumure organique sont s
iificatifs pour le rendement en gousse

22
et le
poids de
gousse pa
pied (Annexe 7). On n'observe pas
d'interaction entre
ces de x facteurs.
L'apport
de fumier à la
dose de 5 tonnes/ha entrai e un gain moyen de rendement de 350
kg/ha .de gousse. Ce gain es
plus elevé avec le travail du sol en
sec (t450 kg/ha) et le rado ‘baling (+490 kg/ha). L'effet "Travail
du sol"
est plus faible. C
observe une diffbrence significative
de 344 kg/ha entre
le t6 Loin (2.081 kq/ha)
et le traitement
travail du sol en sec (2 125 kg/ha).
Cg gain correspond ;i un
surplus
de
revenu de
27 520 fr/ha.
La différence entre
le
rendement temoin et le rade baling n'est pas significative, e llc:
est de l'ordre de 1 quintal, la.
En fait, on observe as sz peu de difftSrence dans le mode16 dU
sol aprés un radou simple
>ratique généralisée lorsque l'arrivée
des pluies
est tardive et
aléatoire)
et un
radou baling.
Par
contre,
le
radou
balir
devrait
permettre un
meilleur
enfouissement du fumier.
3E ,j Kassas a
été réalisé dans une
,,,, <,.,...<..<.<.<...,.... <,,..... ~.ll,l . . .".<,.L<.<
t beaucoup d'eau de ruissellement (et
peut être des éléments fe tilisants).
Malgrk une faible densité
due aux
attaques de
c
iul-s a la levée
(60.000 pieds/ha),
la
production de
fane
a
et& particulierement hlevée
(moyenne 5,4
tonnes/ha) ce qui a
Il
entrai h, une trés faible production de gousse
(moyenne du test 330 kg/h ~).
Ce ph&nombne peut être imputé a un
apport
important
d'éleme ts
fertilisants
par
les
pluies
dr:
ruissellement
et/ou a une stagnation de l'eau en surface. La
Premiere hypothese concorderait avec le faible effet du fumier sur
le rendement en gousse
( oire un effet depressif sur T3). Par
con,tre,
l'effet travail
1
du sol est significatif pour le rendement
en fane, le rendement en gousse, le poids de gousse par pied et la
densité de pieds recolt&sl Le travail du sol en sec est plus
efficace (gain do rendemen
par rapport au témoin de ~228 kg/ha
gousse,
t2.535 kg/ha dc
ane)
que le radou haling C+l28 kg/ha
gousse, +1.172 kg/hn de fa e). Ceci confirme les resultats obtenus
dans le test prcScédent concernant l'interêt du travail du sol en
sec pour l'arachide.
:
plus séches (forte
et sur un sol deck
des 2 tests précédents. galgré cette
phase très peu pluvieuse
du 14 Juillet a survecu et la
densité à la récolte est
(moyenne 100.300 pieds/ha,
Annexe 7).
significatif que pour le
poids de fanes et le poids

23
Le radou baling favor'se la production de fane,
de maniére
significative
(+551 kg/ha, 1+33. %) et le travail. du sol en sec
d'une faSon moindre (+228
g/ha,
+13 %), Mais seul le travail du
sol en sec entraine une au mentation du poids de gousse par pied
(difference non significati e avec le témoin).
L'effet fumure organique n'est significatif que pour la
production de fane (+359 k /ha, +20 %), bien que le rendement en
gousse soit aussi plus important pour les traitements avec fumier
( +204 kg /ha, mais différent
non significative),
Concernant
la production de fane,
l'interaction entre le
facteur "fumure organique" I et le facteur "travail du sol" est
significative et
négative
ce
qui
est % priori
paradoxal :
l'accroissement de producti n dû au fumier est supérieur lorsqu'il
est epandu en surface 071
kg/ha) que lorsqu"i1 est enfoui ET2 =
223 kg/ha, T3 = +132 kg/ha) 4
Malgré
l'imprécision
de ce
test
dae en
partie
aux
hétérogenéités de densité, les tendances que l'on peut en de-gager
rejoignent les conclusions 1 recedentes,
A noter le bon niveau du rendement en gousse du témoin non
fertilisé (de l'ordre d'une tonne/ha) malgré les aleas climatiques
ce rendement est nettement superieur au t6moi.n non fertilisé des
tests mil préchdent
réalises dans le même village (5 quintaux/ha
et 2 quintaux/ha).
Selon les 5 paysans experimentateurs, le traitement le plus
performant correspond au tr vail du sol en sec a la dent, mais ils
ont constate que cette
0 eration culturale necessite pour P,tre
mise en
oeuvre
sur de
y andes surfaces une force de traction
:
ele,vée et une endurance des paires dc beoufs. En Juin, il est r-arr:
que les paires de boeuf.
soient
en bon État du fait d'une
raréfaction des ressources d fourragères. La réalisation du travail
du sol en sec quelques moi 1
plutôt serait possible mais du fait du
tassement des mottes par
es troupeaux divagants et du colmatage
des zones travaillees pa
les apports eoliens,
son efficacité
serait moindre voire nulle

I
24
La dent de travail du sol en sec a étt5 trés peu utilisée en
dehors des essais alors que l'on avait encouragé les paysans ‘3 la
tester sur de grandes surfaqes.
La diffusion de ce theme implique
de choisir les zones oh SO
impact sera le plus important : sol
deck,
décape par
i
l'érosion ou zone dc pente & fort ruissellement
avec
une priorité a la culture de l'arachide qui valorise bien
cette operation culturale. ,
Dans la zone Sud Sine baloum et plus particuliérement dans la
zone de Mabo la diversifie tion des productions vegétales avec le
maïs principalement. avait
/onnu dans le passé un certain succes
(SODEVA). Plus t-ecemment,
la
Soci&té SENCHIM avait accordé des
oredits
pour la
1
culture du
sorgho
très
intensifiee
(semence
hybride,
forte fumure, épaindage d'insecticide furadan...), cette
opération a connu un
très relatif en 1990 du fait d'une:
faible pluviometrie
faible taux de remboursement des
crédits.
Un
des
objectifs dl1
PICOGERNA
est la
promotion
d'un
niveau du village qui repose en partie
.lageois.
Une des activites de ces GIE
pourrait être
nnement en
engrais a credit.
Face a
cette hypothése,
:eft-rable d'utiliser l'engrais minéral
sur le mil <a forte dose
50 kg/ha ou a faible dose 75 kg/ha) ou
sur des céréales & priori
>~US productives : le maïs et le sorgho
de ce test
:st d'apporter des éléments de réponse
it "engrais minerai".
Pour chaguo culture,
la parcelle unitaire est Subdivis&e en
deux sous parcelles
II- e c c,t rant
des fumures différentes.
Chaque
paysan ne
cultivait qu' '1Ane
seule
répetition o u
bloc.
Ces
repétitions etaient disper'E ;ées dans trois villages de 1'UAÇP de
MABO : 6 a Daga Balla, 7 a Kassas, 3 a Sinthiou Thiakho. Les deux
facteurs étudiés sont donc illeffet variéte et la fertilisation.

25
Les traitements :
____-_-___----_-_-------~--
___--____-_-_-_----_____________l____l
Culture
Variete
Fumure
aible
Fumure forte
ou pas
e fumure
_------
_------
---s--s -----
_-------------------------
Mil
Local
sans fu, ure
150 kg/ha NPK 14-7-7
au premier sarclage
Sorgho
Loca I
sans fu ure
150 kg/ha NPK 14-7-7
au premier sarclage
Sorgho
F2-20
sans fu ure
150 kg/ha NPK 14-7-7
au premier sarclage
Maïs
Synth.C
NPK 150 kg/ha
200 kg/ha NPK au premier
a-la-27 au
sarclage +200 kg/ha urée
premier sarclage
au 40&me jour
___---__--_-_-_-----___________I______
- L’ensemble des tests a eté sem6 en humide apres la Premiere
pluie du 11 juillet.
- Du fait d'attaques ii portantes de iules, 7 tests ont dû être
ressemes entre le 20 et 30 Juillet dans de mauvaises condi-
tions hydriques (plu e de semis < 10 mm), dont 4 a Kassas.
T,ct ~,C~I-IJ]I~T 16-k 1 (: w.r i's qc211"i beauc(311-p plus sensibles au stress
hydt- iq"e en dr:bllt: de crycle que l e m i l .
é échelonne sur plus de 3 semaines :
assas
- du 12/08 au 151'08 B
aga Balla (absence totale de
pluie > 5 mm du 26/0
au lO/O8)
- le 02/08 à Sinthiou
biakho
- la fin de cycle a et
marque par des attaques de chenilles
sur mil, de Perroquets~ sur sorgho local, de termites sur maïs
et des moisissures du ,brai.n en fin de maturation sur sorgho
F2-20.
l

26
L'annexe
présente l'ar alyse de 15 répétitions du test de
l'ensemble de 1'UASP. Du fa t d'un comportement tres différent du
maïs dans le village de Kas ;as par rapport Cz ceux des tests Daga
balla et Sinthiou Thiakho,
les resultats seront presentés selon
ces deux regroupements (Anne :e 8).
T,a,.~.,l e.m.au . LA. : Rgsultats du te ;t comparaison de trois céréales
LJASP de MABO - (1.991
--_----.--- I-.-_--------mm
,__-_-_-_ ------------.----
Kassas (7 4 ip&titions)
Daga Balla (5 répéti-
tions) + S. Thiakho (3)
----
m-<-e
--e--e
--a-
----
-------
--e-e
--e--w
i
Traitements
PtiS/
Epis
aille Grain
pts/ Epis Paille Grain
E i
m2
pl./ +'ha
kg/ha
m2
pl./ t/ha
kg/ha
m2
m2
-_-m.---------e
---- ----
-e--s -m--w
---- ---- ---s-e --a.----
Mil sans engr.
1,8
4,3
d
677 d
1,4
3,3
1,6 c.
503 bcd
Mil + NPK 150
1,9
5,8
,7 cd 1228 b
lr4
5,3
3,2 b
3.138 a
i
-
-
Sorgho local
sans engrais
1,8
3,7
,9 bc 678 '54 lr5
2,9
2,5 bc
328 cd
Sorgho local -t
NPK 150 kg/ha
1,6
4,g
$.3 a
1016 'x 1,55 4,4
5,4 CL
753 b
- - -
- - -
Sorgho F2-20
sans engrais
1,3
2,2
,3 d
461 -4
1,2
1,3
169 d
Sorgho F2-20 +
NPK 150 kg/ha
If5
3,2
869 'id 1,05 1,45 3,7 b
306 cd
-
-
Maïs + NPK 150
4,1
2,5
1352cc4
2,8
or9
1,3c ~ 354 cd
Maïs + NPK 200/
Uree 200
3,6
2,4
1730a
2,3
1,4 c
537 bc
1I
F
HS
L
c.v
Y5 %
l 32 % ,: 37 %
_-_--_-e-m---^--

27
.T..s._.I..e.2.% ,,...,, 22 : Analyse économi ue,
"
rapport valeur/coût et
b&n&fice/ha
--------_------__---- __-._- - ^---------I
---I---_--_-__----____I_
t
Kassas (7 rkp&titions)
Il-Daga Balla (5 répétit..)
+ s. Thiakho (3 &pétJ
---w--
-e-e
. ..--me Il
n----e
l-
--1-1 1---1-
---.-.“-
Traitements
Grain
lUain
v/c
B&né.
Grain
Gain
Béné,
kg/ha
kg/hJa1
fr/ha
kg/ha
kg/ha
fr/'ha
--------e---e-
-----
m---m ---
-----
----m
-----
------
Mil sans engr.
677
503
Mil + NPK
150 kg,'ha
1228
551
2,9
25070
1138
635
30950
---e.-e.-.-------
-----
----
----w
------
---
-m-e-
m-w--
l -
Sorgho local
sans. engrais
678
328
Sorgho local +
NPK 150 kg/ha
1016
33
1,75 10160
753
425 2‘2
16:250
----m----------
-_---
----
-----
Mm-

-
--e-e
----- ---
------
1
Sorgho F2-20
sans engrais
)
461
169
l
Sorgho F2-20 +
NPK 150 kg/ha
869
2,1
15060
306
137
‘0, 7
3910
---.*----------
-----
----
-a---
-...----
-m--m.
-----
--I
Maïs +
NPK 150 kg/ha
1352
6 5
3,5
33750
354
-149
(0
-23930
( )
(1)
Maïs + NPK 200
UrÉte 200
1730
10 3
2,o
37710
537
34 (0
-33620
( )
(1)
--__-_--_------
---w--s -.-- -- ---- w--w-.
l
.----------
-----.
---a--
Cette comparaison nc:
Jmprend pas le maïs qui a dans tous les
cas requ de la fumure miné i1e.
Le mi.1
est la CUltzL e la plus r&guli&re sans fumure avec
respectivement 677 kg/h;7 E
503 kg/ha pour les deux situations. Le
sorgho local a Kassas dr~r e un rendement gquivalent au mil
(678
ky/ha), Mais dans les a~ res
cas,
les deux variktés de sorgho
(local. et F2-20) dont moin
productives que le mil.
(1) En prenant le mil sans
ngrais comme témoin du maïs.

IA c o m p a r a i s o n porte
testées. A Kassas, le
mil et le maïs donnent
(12 quintaux/ha
et 13,5 quintaux/ha),
local
(10
quintaux/ha) e
sélectionné F2-20 (8,6
Thiakho,
le majs et le
résultats
CJtr3St rophiques
levée et un
faible
developpement des plants
,5 et 3 quintaux/ha). Le sorgho local
le mil même avec la fumure NPK (8,5
a v e c o u
comporte bien même en
situation difficile
Kassas).
Le maïs cultivé en
une forte dose d'engrais
(200 kg/ha de NPK
donne un résultat
interessant a Kassas
potentiel de production
gai.n de production obtenu
d'engrais (=
+50 kg/ha de NPK et 200
relativement faible +378
kg/'ha et rentabilise a
cet investissement (v/c 2 = 1,.5). A
Daga
Balla
e-k
d'engrais, le
résultats très mcldiocres (5
quintaux/ha) qui ne
du tout l'investissement en
engrais.
L'échec relatif du
et du maïs est dû principalement ci
la mauvaise levee et ,?I la
aihle densite de poquets a la recolte :
.- pour les 2 varietes de sorgho, la densité B la récolte est
comprise entre 10.500 et 18.000 poqueta B l'hectare, alors
que la densite optimale est varie entre 30,000 et 40,000
poquets/ha avec 3 pieds/poquets, Cette faible densite
explique le peu d'é;3is pleins recoltés.
- pour le maïs, la densité de poquets est satisfaisante 2
Kassas mais trop faible dans les autre villages (optimum
équivalent a celui du sorgho). Mais le nombre d'epis pleins
récoltés est tr&s faible dans tous les cas et inférieurs aux
nombre de paquets. 2eei correspond d'une part CI une mauvaise
fecondation, d'autre part & un faible nombre de pieds par
poquet.

29
Il est difficile de
diversification vu les
cette année (attaques
de
vuli
reste la
culture
rentabilisant le mieux
en engrais sauf dans un
seul cas
: a Kassas avec
maïs cultivé avec 150 kg/ha de NPK.
Les gains de production en
sont équivalents
du mil. Globalement,
de 150 kg/ha de
6 à 12 quintaux/ha).
Afin de sécuriser la p oduction dc sorgho local et de maï.s et
donc de
rentabiliser
l'app rt
en engrais qui est indispensable
pour le maïs hors champs
c case,
il est indispensable que le
producteur apporte tous les soins n&essaires à ces cultures plus
exigeantes que le mil :
i
- protection des semis lsi des attaques de iules se manifestent
- choix de terrains
fertiles et appropriés & ces
cultures (sol deck o
deck dior pour le sorgho)
- contrôle de la densi f- par un semis dense et ensuite un
demariage (disque 8 ? rous pour le sorgho, pour le maïs)
- sarcla-binages regul'ers.
i
Dans ces conditions,
hectare de sorgho ou de maïs est plus
exigeant en travail qu'un
Outre le gain probable
de production de grain
ces 2 cultures, l'accroissement
de la production de paill
,n'est pas B négliger. La paille de
maïs constitue un bon
les bovins de trait, la paille
de sorgho peut servir
de palissade ou de compost
(rendement en paille
pour le sorgho local).
13 paysans
questionnaire d'evaluation qui
tests
sur le
classement
des
et le traitement retenu pour une
extension
de la parcelle. L'evaluation n
de la
culture,
l'intérêt
de
les paysans.

l
30
Cultures testées
ssement des cultures
Cultures
2 3 4 retenues
___-_----_-------
e-e ---
-se ---------
Mil
6 2 2 6
Sorgho local
4 3 1 1
Sorgho F2-20
5 5
Maïs synth<-tic C
2" 3 5 5
_-_---------------------.--- ---------------------------------- .-m-v
Concernant le
avis
des
paysans-
expérimentateurs
partagés ce
qui
correspond <+
l'h@!térogenéité des
obtenus par le maïs (trés bons sur
certains tests a Kassas et
dans d'autres ,tests à Daga Balla).
Le mil
et le sorgho
en tste
comme
pour
lf?S
résultats chiffrés.
L e m i l e t l e m a ï s s o n t les deux cultures retenue par la grande
rnajorite des paysans :
1. pour sa rusticité et le maïs pour sa
productivite. Les paysans
zone connaissent bien cette
culture qu'ils pratiquent
un peu en plein champs surtout B
Kassas.
r.,f?
sorgho
1. 0 ca 1
est
surtout
apprecie pour sa capacité ?i
valoriser les reserves en e u du sol en Novembre, il est donc bien
adapte au semis tardif. SO
grain peu apprécié est souvent vendu
en début de saison séche,
L-i farine de sorgho/F2-20 a et& très peu
appréciee par les paysans. n
Ilne des causes de la
auvaise production de l'arachide est la
faible densite de pied a
dûe CI une mauvaise lever‘ ou B
un depérissement des jeune
Ces accidents en début de
cycle sont generalement
a une mauvaise qualité des
graines, soit
protection des semis
L'objectif de ce test est d'rivaluer
l'intérêt
traitement
correcte
des
semences au GRANOX t3 la
1200 g/ha ou 200 g/6O
l'utilisation de
semences
contrôlees

31
L& test ne
la 73-33 (cycle 105 jours)
recommandée par
semencier. Les
semences
proviennent
d'une part du
d'autre part du stock du paysan
qu'il utilisera
parcelles. Dans les 2 cas, apr&s
dbcorticage,
LE: traitement
a ét& réalisé juste avant le semis
d ' une part a.12 GRANOX à
dose de 4 gr par kilo de graines,
d'autrf~ part., par le paysa
selon sa pratique habituelle : faible
dose de fongici.de
au secco ou acheté sur le march&
hebdomadaire.
Deux facteurs sont
étudihs : la provenance des semences
(Fl.) et le traitement
au semis (F2). Les 7 paysans
disposent chacun
vec 2 r&pétitions, soit un total de 14
r&p&titions pour
Les traitements :
l
____-I___________________I______________------~-------------------
Fl
/
F2
___-_--___________--I___________________--~--------
1
Semence paysan
+
Traitement traditionnel
2
Semence paysan
+
Granox
___-_------_-_-----_----------------------.---------
3
Semence secco
+
Traitement traditionnel
4
Semence secco
+
Granox
------------_----------- --- r------------------~-------------------
Date des travaux
.< ,,, .<<< <.,<. ..< << ,< r., .., ., <.
.< ,<, ,.
- datf: d
e

sc~alis
:
ont pu semer sur une pluie
estimée 3 3.5 mm 21
Ndour le 11/07. Cette pluie a 4th
plus faible dans
sites (10 mm a Tivaouane Levci).
Les autres semis
entre le 23/07 ($7 mm zi
Tivaouane Levé) et
- premier sarclage : entre le 27/07 et le 31/07
- deuxi&me sarclage
: entre le 19/08 et le 07/09
- troisihme sarclage : entre le 06/09 et le 04/10 (pour 4
paysans).
A noter que seulement deux paysans sur 7 ont effectué un radou
apr&s
pluviométriques, cette opération etait
tr&s b&n&fique
Ce constat correspond il &
un manque

DU
fait du
retard a 1
semis et
du faible développement
vegétatif jusqu'au 13 AoUt,
la recolte a et& trés tardive entre le
18 et le 20 Novembre.
;t amelioration de la densité de
>a Mbella, 1991
------_
-------------------.----
Premier
analyse =
Deuxième analyse =
14 repg
itions
7 rkpét.>300 kg/ha (1)
--b-w--
-----.----
_--d-e
--w--w
pieds/
Yanes
pieds/ Fanes
Gouss.
Gouss.
m2
:g /ha
kg/ha
m 2
kg/ha
kg/ha
- - - - -
-----
--a--
---------
----------w-w-----.
Semenr-e
.?d du paysan
+ traitement trad.
-872
446
8,758
1903
530
Semence du paysan
.+ Granox
!069
9*5
1915
574
Semence secco +
trait, tradit.
7
-642
7,9
1642
505
Semence secco
f Granox
9,s
'067
480
10,2
1877
645
___I--.m---_--------
_------
_-_-__ ----a-
---.----------
_--------
Moy. trait. trad.
7,25zi
.757a
412a
8,3a
1773
518a
Moy. G.ranox
9,25b
!068b
469b
9,9b
1896
610b
_------w------m----
--v-w-- m----v ------
--------------
_--------
C*V
l6 %
27 %
21 %
13 "k NS
17 %
_------e----------e
---e,---
_----- ---em-
-..,-.------e-e-
_--------
Nous avons retenu de
Iresenter deux analyses :
la Premiere
regroupant
l'ensemble
de:
14
répetitions
réco1tc5es
dont
les
rendements moyens en gousse
varient de 1520 kg à 98 kg/ha (Annexe
91,
l 3
deux it-mc:
a n a l y s e
LE!
concerne
que
les
tests
dont le
rendement moyen
e s t
super
:ur
A 200 kg/ha.
On elimine dans le
deuxieme cas les sites où
1 a tres mal plu (Bossolel Wolof par
exemple).
: les repétitions > 300 kg/ha gousse.

33
Les conclusions des deuh analyses sont équivalentes :
- 'L'utilisation du Gran x a dose recommandee augmente de fagon
significative
la densité de la culture : +27 % pour la Premiere
analyse et +19 % pour la se onde. La densité moyenne des parcelles
semées
EIVEC
le traitement
"traditionnel" est
particuliérement
faible 70.000 a 75.000 pieds/ha. L'utilisation du Granox a eté
benefique (90 à‘95.000 pied./ha) mais ces densités restent en deça
de
l'optimum
conseille
( 20.000
pieds/ha),
ceci
est
dû aux
sécheresses de d&-but de cy le et au faible volume des pluies de
semis ( 15 mm et 3.7 mm) .
/
- Du fait
des di.ffi/ultes rencontrées par la culture de
l'arachide pour finir son c clr? dans cette zone, l'augmentation dc
1.a densiti- dûe au Granox
ntraîne un accroissement relativement,/
faible de l.a production de fanes (+18 %) et de gousses (+14 % et
+18 %). Le gain moyen en gousse est de 57 kg/ha pour l'ensemble
des tests et de 92 kg/ha po r les 7 meilleures répétitions. Malgré
ces faibles gains, le prix
u traitement au Granox (1 600 frs/'ha -
20 kg gousses) est bien
s
renabilisé (2,8 < V/C < 4,6).
- On ne note aucun
du facteur "provenance de semences".
Ceci
dénote
sont de
qualité
equivalente a
des deux
provenances.
Nous n'avons
des semences
en fin de stockage et
- Ce test a permis de
en évidence le faible niveau des
rendements d'arachide
dans 1'UASP de Touba Mbella. Dn seul
%est cultivé sur champ
(arriére-effet fumure organique) et.
semé A
la premihre pl.1Xi.e
du 11 Juillet a donné un rendement
0, upé r ie u r
Les rendements fanes sont par
contre assez
a 2 tonnes/ha selon les
t-i.-s it ement s ) pre1.lve fquC!
d'eau en fin de cycle
qui a ete prejudiciable a
La pluviosite d'octobre n'a
eté que de 57 mm compare
mm reçus a Mabo.
La plupart des paysans expérimentateurs ont considéré que les
semences
venant du secco semencier n'etaient pas de meilleure
qualite que
leurs propres semences. ?Le traitement au Granox est
reconnu par tous comme le ~1~s efficace mais le produit n'est pas
toujours disponible sur les marches ou alors de mauvaise qualité
(vieux
stock).
Les paysans
manquent souvent de tresorerie au
moment des semis pour l.'acnat de cet intrant'(1.600 frs/ha contre
J.O.000 a 12.000 frs/ha pour les semences) et préfèrent acheter des
produits moins onéreux du type Spisem (600 frs/ha) ou utiliser le
Granox a 50 % de la dose recommandee.
Une
operation
"Crédit
Granox" couplée ?I un stockage
collectif de semences d'arachide
pourrait engendrer des yains de production substantielle et avoir
un taux de rentahj.litb e-leve (valeur/coût supérieure a 4).

FIGURE 3 : Variation des rendements
moyens des tests arachide 1991
URSP Touba Mbella C 2 blocs par test >
1600Poids de wsses Kp'ha
4

34
"
La pénurie drl-
chronique en fin de saison séche et
entraine d'une part. une
alimentation et donc une mauvaise
prkparation des
d'autre
part une
depense
financière
fane h un prix tres eleve
(25 à 40
2es paysans achètent leurs
semences.
Accroître le
correspond :
- à reduire les frais
'achat de fanes donc a amtiliorer le
revenu du paysan
- a améliorer 1'Gtat d
animaux de trait
- à accroître le reven
des exploitations soit en d&veloppant
l'embouche ovine et
ovine, soit en commercialisant directe-
ment le fourrage.
Y
Les cultures
bien que prévulgaris&es a plusieurs
reprises par les
de developpement ne se sont jamais
d6veloppees dans
Du point de vue de l'assole,ment,
les
légumineuses
rentrent en
concurrence
avec
1"arachide qui
fournit de
r&gulière et A peu de frais un
fourrage de qualité
de l'ordre de 1 à 2 t/ha).
Face à cette conc
au manque de terre pour
d'&ventuelJ.es
cultures
testés
avec
quelques
paysans de 1
l'int&rêt de
l'association
mil/ni&b&
de pouvoir
produire sur la même pa
fane de niébé de
l'ordre de 1 h 2 tonnes
aintenant le
niveau de
rendement
complémentarités
entre
legumineuse et céréale, c
objectif est possible si la parcelle
est réguli&rement désherbé
et si les rgserves en eau du sol sont
a un niveau satisfaisant
sensible du mil (20
Août - 15 Septembre).

35
C!e
test n'a
offertes par la NOVASEN pour
l'arachide de bouche,
importante en
moindre et
la fane qui
est exportée vers
les
_-----.-.-----------
------
_-------------------___^_____________I
Les traitements
Densité recherchee et géomktrie
de semis
_------_----___---------
____-_----_l_-_--l-_--------------,----
Tl
Nil-b& fourrager
- 100.000 pieds/ha (10 m2)
culture pure
- 1 pied par poquet
- semis en ligne en humide
0.50 x 0.20 m disque 4 cueillbres
___---------------------
^-_--------l------l---------------,----
T2
Mil culture pure
- 15.000 a 12,000 poquets/ha
- demariage 3 piedç/poquet
- semis en sec 0.80 x 0.80 m
2i 0.90 x 0.90 m
--------------------_____1______1___11
------1-----_-_-_-----e-
T3 Mil associe au niébé
- Mil :
15.000 a 12.000 poquets/ha,
fourrager
3 pieds/poquet
1 ligne tous les 1.80 m
1 poquet tous les 0.45 m
- Niebe : 62500 pieds/ha
2 lignes intercalaires,
tous les 0.60 m entre le mil
1 pied tous les 20 cm
variétés utilisees : mi.1 1.01 al, niébtz fourrager 58-74
(origine CNRA de BAMBEY).
La varietk de Niébé 5 8 -74 a et& retenue pour son port érige
gene pas le passa k e de la houe-sine. Son potentiel dn
~~~du%ion est élevé (2 & q tonnes rn.s/ha) et son cycle précoce de
l'ordre de 80 jours (MANDRE
, Labo d'Elevage, 2989).
~.~,.r.a~.l.emeat . ...,<, !i!x .,,,,,, l2xm3n a
- Le mil est semé en
c aux ecartements recommandes 0,90 m
pour T2, 1,80 m pour T3). La levee du mil a eu lieu après la
faible pluie du Il J illet (10 a 15 mm).

- Deux tests sur quat,r e ont été sarcles durant la troisieme
decade de Juillet a~Jai nt le semis du niebé réalisé avec un
".disque-cueil lere" !3U r l'ensemble des tests le 25 Juillet.
Le décalage entre Xa
evee du mil vers le 15 Juillet et le
semis
du niébe permet aLU mil d'être en phase de floraison-
remplissage avant que le rii Sbe ne le concurrence trop du point de
vue de I'alimentation hydr i
i' ue.
Apres la récolte du m' 1 sur la parcelle d'association (T3),
les tiges de mil sont rarnas asees et endainees afin de laisser le
niébe se développer en va11 3 : isant l'eau residuelle.
L e s
quatre
tests
0 ,It
été
récoltés
maigre l e
faible
dtl:veloppement du nieh(! sur 1 es deux tests situés sur des parcelles
de brous se non f e 1-t i 1. i se e s . :
CI~ drstinguern
les c
IX situations, parcelle de case (Toi
IrcrUr 1 ,
(2 tests), parce13.
de brousse (2 tests). Les resultats
detailles sont presentés ei Annexe 10.
t Ek st assoc .ation mil-.ni.ebe fourrager
(1991)
.-------------------
--m--m.-----e----m----
--_------------^I---_I
Mil
Nieb&
-_--_---------
--_-------------------
--e-e-.
Densitc 4:’ Grain
Paille
Densite
Fane
Fane
--_--------------
p/m2
kg/ha kg/ha
p/m2
------.
-----
--b-e-
----Mm--
.c h,.a.mg.3 ..I de ..I... c..a SP,
(moy. 2 tests)
72 1
Niébé pur
5,31
2712
137
T 2
Mi. 1 pur
1,4
$45
2745
T 3
Mi 1. / N ie b I?
1,3
557
2418
3 ,o
18f.O
:14 5
-.--- -_-__--_------- ----.--. -c -.---e--e-------- --.-----------_--_-----
!xhx!~.S. .,.< !k ..<,.,,, b,.r.Q.iJ..s,‘L5.:::
(moy . 2 tests)
T 1
Nirlbé pur
-
5 * 6
975
48
T2
Mil pur
1 7
305
1076
T 3
Mil/Ni&bé
1:;5
265
1058
33
398
31
--_---m---e--------
------.
----------d---e ---------------u--e--

37
Dans les
dC?UX
situations,
les
s e m i s s e
sont
déroul4-s
conformement au protocole :
- La densite de mil est satisfaisante même pour le semis du
traitement 3 (1,80 x 0,45 m, disque 8 trous).
- La densité du niébé est comparable dans les deux situations
et environ moitié de .la densite recommandee ceci étant dû
aux mauvaises lev&es.
Le niébt- a été semk le 25 Juillet
aprés une peti-te pluie 5 mm et n'a pas reçu de pluie jusqtc'
au 13 Août.
Le rendement en mil est logiquement superieur sur les deux
tests en champ de case : 8 quintaux/ha contre 3 quintaux/ha pour
le mil sur Tol diatty.
Le mil seme a 1,8O x 0,451 et associe au
nieh& a donne une productio
inférieure 21 celle du mil en culture
pure. La baisse de rendemen rcompriseentre.I5%et50%
t-120
kg/ha pour les champs de br usse et - 288 kg/ha pour les champs de
case). Cette baisse de rend ment peut être imputable d'une part a
l'effet dépressif de l'asso iation lorsque les reserves hydri.ques
du sol sont limitantes et d'autre part ci la moindre densite de mil
dans le cas
de
l'associat on
et de semis B 1,80 sur 0,45 m.
L'effet dépressif
est d'au ant plus important que le niébe est
bien dtSveloppé comme c’est le cas sur les champs de case.
La production de fane de niébe est presque insignifiante dans
Se cas de l'association mil/niébe sur
champs de brousse (398
kg/ha), en culture pur-c! le rendement en fane
(975 kg/ha) reste
inf&rieure au
rendement
moyen
en fane d'arachide observé dans
cette zone cette annee (voir test arachide, 1,6 a 2 t/ha de m.s).
Par contre sur champs dc case, le Niébe fourrager s'est tres
bien developpé durant le mois de Septembre pour donner en Novembre
des productions de matiGre sechc significatives : 2,7 t/ha pour la
culture pure, 1,8 t/ha pou!: le niébé associe. En culture pure la
production de
fane de
niébé
est
comparable
aux
meilleurs
rendements en fane d'arachide obtenus dans la zone. La production
de fane de nieh& obtenue d ns l'association est inferieure CI ce1l.e
obtenue pour la culture
ure,
ceci est principalement dQ a la
moindre densite de semis I ans le premier cas : 3 pieds/m2 contre
5,1 pieds/m* (-70 %). En J Lit les productions linéaires exprimées
en grammes dc fane par m&t -e sont comparables pour les deux types
de culture, ce qui corresE jnd au même développement vegétati:f des
plants dans les deux cas.
- - -
- .___--

l
38
L"objectif de départ n'est pas donc totalement atteint :
- en parcelle de brousse sur champs très peu fertile,
l'association mil/niébe fourrager a peu d'interêt car la
varieté de niébe retenu pour ce test 58-74 se développe tres
peu dans ces conditions.
- en parcelle de case, l'alimentation hydrique a dû être
limitante pour la production de grain de mil dans le cas de
l'association ce qui 3 entraîne une baisse significative de
rendement en mil. Les parcelles de case sont tr&s appr6ciees
des p3ysan5 pour leur potentiel de production en mil OU maïs
et il est peu pr0babl.e qu'ils y cultivent une culture
'
fourragére si elle en.zraîne une baisse du rendement en
ckréales.
On a pu observer toutefois que les paysans ont adoptk assez
l
facilement la technique d association qui remet en cause
les
g&om&tries d e semis
qu’ils1 pratiquent habituellement. Mais pour
$tre
efficace
et
non
réjudiciable a u
mil,
la
parcelle
d'association doit être par iculièrement bien sarclée, De mGme le
niébé ne SC developpant bien,
en fin de cycle que si apres la
recolte du mil,
ses tiges
sont rapidement Coup&es
et endainées
entre les lignes de niébe.
i
A partir de ces premiers rtlsultats et en gardant l'objectif de
depart, i l
est
souhai able
de
poursuivre
les
travaux
d'experimentation en introd .iisant d'autres variétés de nikbe :
- la variete 58-74 est productive qu'en terrain fertile et son
cyc le ne permet pa s
e fournir des graines pour le semis de
l'annec sui vante
4
- des variktbts mixtes
rain/fourrage, peu exigeante du point
de vue de l'alimenta % ion minérale seraient A rechercher.
Les avis des paysans
xpérimentateurs concernant le choix du
type de culture de niebe di
- 2 paysans prkfèrent
'association a la culture pure dans la
mesure où elle perme
d'obtenir deux productions sans
accroître la
- 2 paysans preferent
a culture pure de niébé et de mil
avanqant
1
le fait que le mil en association avec la
legumineuae produit moins qu'en culture pure.

39
TV. AMELIORATION
;::::::::::::::::::::::::::::::::::,~:::;~~::::::::::::::::::::::::::::,,:::,::
. .
_,,, :,:,: ,.,,,,,
..P~~.~,~.~~,~,~~,,,,,,~~.~...~~~.ERG
::: <,,.,, :: ,,<., :.:.,:.:.,::" .<.,....,<........" . . . . . . . . . . . . . . 1..".111..1<,., *.I,".,:"*" ,.,. :...: ..,....
..aRGANI$$'~
:::.:.::..:..,.:.,: . ..., l.:.."..:l: .<*a. ::. ,::l&..,
La consommation d'cng ais minera1
est actuellement presque
insignifiante en dehors dt ; cultures de coton et d'arachide de
bouche (UASP de Mabo). UI 3 enquête portant
sur l'ensemble des
exploitations agricoles drs
3aïla NDOUR et de Daga BALLA (les deux
villages
terroirs-tests dc 3 deux
UASP concernées)
réalisée en
decembre
1991
donne
E?S
résultats
suivants
concernant
l'utilisation de l'engrais
ur le mil et l'arachide d'huilerie.
T..9,k..1..e..9.M .I....< L..5. : Fréquence d'ut lis<3tion de l'engrais minéral par les
exploitations
gricoles de Daga Balla et Baïla Ndour
-------- ------ ---------------------~---------------
Total
Nnmb e d'exploitations
Exploitations
exploi-
ut i 1 sant de l'engrais
cultivant de
tations
SI1 r
l'arachide de
bouche
-_----
----------m--e-
_---------w--e
.--...-m
Mil
Arach.
Mil +
Total
(huil 1
ara
-----
_-_---
--a---
--m-m
---------------
6
1
2
48
9
(9 %)
(1 %)
(2 %)
(13 %L,)
(73 %)
------ _-_---w-e-----
.--II--- --_-_--------.--
1
1
2
Hors zone
(2 %)
(2 %)
( 4 "0)
-------- ---me- _-_-_---------
.------
L'engrais utilisé sur 1 'arachide de bouche de Daga BALLA a un
arrière effet encore impor, Inant sur le mil l'année suivante. Ceci
est facilement observable E nL Août/septembre mais cet arrib-re effet
n'a pas éte quantifié,
S'il n'est pas exclu
de relancer la consommation d'engrais
minéra 1 par des mesurfss
zonomiques locales
(création de Gie,
po 1 it i-que
de
crédit)
0 1 1
nationales
(subvention)
l'utilisation
0p-k i r n a l e e t
rat ioneJ le de
3 .~,,~,~,~,,~,,~,,,,,,,,,~,,~,g,~,~,~,,~,~,~
reste une pr ior it é .
L'ensemble
des
tests agro orniques
a bien montre que la faible
fertilite des
sols
est
devenue la
contrainte
majeure
de
l'agriculture de ces Petite(s régions.

l
40
Accroître et améliorer l'utilisation de la fumure organique
correspond & plusieurs types d'intervention :
- c-n 14.mit:,3nk
les petrtc;i (balayage systematique des feces) ;
- en transformant les p .illes de cereale en fumier et en
compost ;
P
- en augmentant le nombre d'animaux stabulds après stockage
des fourrages necessaires a cette charge supplémentaire ;
- en réintroduisant le parcage d'hivernage sur des jacheres
proches des zones de parcours.
- en limitant les pert s d'azote en couvrant le fumier
produit;
- en adjoignant 21 l a
des éléments minéraux contenus
dans le phosphate
les cendres de cuisine.
- f.) n
FI mk ‘1 i (-1 r,:r n t
1 a h e c: n ique de parc a g e de sa i son s éch e
( mf: j 1 J. I: u ri:> r 4 pa r t: i. .k i n de s f & & s ) ;
En 19Cll nous avons deb té dans quelques villages des deux VASP
II
un
travail
concernant
principalement 10
compostage des
La technique
aerobie consiste & transformer les
pailles de mil en
11) . Au lieu d'être brulees en
sant ratissées et entassees dans
couches de
fumier
traditionnel
de paille permettent de déclencher
la décomposition.
surtout active en saison des pluies
la saison slèche suivante si la
recouvrement par des tiges de rnil et
de la ter-r-c? en
pour obtenir un produit
de qua1 ité.
---
l

l
41
Des pesées
d e p a i l l e d e m i l
ont étt- r&alisées sur les
diffl-rents types de champs
dans les deux UASP durant le mois
d'Avri.1 1991 avant le netto age des parcelles. Chaque observation
correspond
2i une pesée
de
la biomasse compostable
(pailles +
adventices) sur une placette de 40 m* (Tableaux 16 et 17).
!
Tabl~a~
.,,,.,<..,,<<....~,<,,,, ,ii: 16
,,,..<,<,<.<,,<..<.,...,....,,.
* Evaluation de 1
biomasse disponible compostable
en Avril 1991, PASP de Mabo
______
-----.--w-v.
_____-------w----
--------_-----v---
t
Kassas
Daga Balla
Santhie Thiakho
______ -_---._---
__--_-------B-w
-----------m-e---
Type de
Nbrc P o i d s
CG
Nbre Poids
-g
Nbre
Poids __ .s
parcelle
abs.
kg/ha k g / a
obs. kg/ha kg/ha
obs.
kg/ha kg/ha
-_---e-.--v--
- - - -
_---- - - !l
- - ---- ---e- -----
----
s---- -.----
.XGl,,,.,,., Ke.L?,x
Fumier
3
3091
894
3
2058 453
3
3441 9'76
Parcage
3
4575 86
3
3892 387
2
3562 265
Non fert.
7
1978 609
6
1567 293
7
2139 845
4
1969 599
1
-
-
1
3000
-
4
2618
5 1.1
3
1667
381
3
2008
302
3
1758 14
3
1382
343
7
1468
615
-s-----e------ ! -- -----------...---.s-
__-__--...---------
T,,&LS..c!.G .I.,,< Lx
:
Evaluation de
a biomasse compostable disponible
en Avril 1991, UASP de Touba MBella
______-_---__---------
____________
_-_________.-
-_--
___-s.-.
-----,m---
Type de parrel.lcs
Nombre
Paille en
Ecart type(c)
obser.
kg/ha
kg/hai
____________----__-_---~-----
---w-m
-e.--e---- -------.-w-m
Toi Keur mil/mil
1853
563
Tol Keur mil/arachide
5
1890
428
TO.~ Keur ou Toi Diatti parqué
6
2079
935
Tol Diatti non fumé
10
1445
41 5
Toi Gor non fume
7
1128
3 6 6
_-------------------__1____1____1_
--------------------_________^_
Les variations de
entre les 2 UASP, d'une
part et
les
diffërents
part
sont
importantes.
- A Touba MBella, la
de paille compostable varie
entre 1 t/ha et 2
3 t/ha sur les
champs de case

42
- J,a biomasse disponibl
est nettement plus importante apr&s
une culture de mil
a été fumt-e par un parcage de saison
skche : 3,5 3. 4,5
à Maho,
2 t/ha ZI l[!ouba MBella. Mais
ce type de parcelle
pr&sente une faible surface 21
l'échelle du terroir
illageois.
- la majeure partie de
biomasse qui pourrait être compostée
provient des Tol
y ou Tol gor. L'effet de la fumure
minérale ou organique est encore visible en Avril sur le
poids de paille qui
ste à terre. (1,6 t/ha a 3 t/ha a
Mabo). Sur les parce1 es non fertilisees (plus de 70 % du
total) on peut
les fourchettes suivantes 1,5 a 2
t/ha dans
1 à 1,5 t/ha dans I'UASP de Touba
Mbella.
Cette évaluation montr
qu'il existe en Avril un disponible
assez important
sans qu'aucune action de stockage et de mise en
dgfens de la paille ne so't entreprise. Les 2 tonnes de paille
d'un hectare peuvent être
ompostée avec 500 kg d'un mélange de
fumier + ordures ménagPres
+ cendre pour fournir un an plus tard
1. ,5 tonnes
de compost
( .ati&re
sèche)
qui.
v o n t
assurer la
fertilisation de 0,3 ha de
il a la dose de 5 tonnes/ha. Ceci peut
paraître
i n s i y n if i a n t
pa r
r-apport
aux
besoins en
fumure
IkS
paysans, mais ccat- 1-r-h surF,+ce correspond dans bien des cas a la
capacit+f2
actuelli?
cif2
fer ilisation
organique
des
paysans
en
traction kquine.
i
Cette
&Valuation a
l-parcours ne
peut
donner
que
des
indications sur
réalisés par les paysans depuis Mai
1991 par rapport au
de travail qui leur a bté proposé.
L'&valuation des quantitas
compost produites ne sera possible
qu'en juin 1992 au
vidange des compostiéres. (Tableau
18)

43
:
Evaluation de
'opération compostière en Janvier 1992
(en nombre de
ompostieres)
-_-__.---
_-_---...---
--
-_--_-------
_----------a
Locali
Adjonction
Couverture
Arrosage
sat ion
de
compostiere
-----<-se
--------e--e -----------
--e-m-.----
Village
Nbre
Toi 'Brc
Fhos. Cendre Avant Apres
Juin
Déc *
I
camp . Keur sse
phate
15/11
------------ ----
---- M-w
----- ------
--WL
----
!J.A,S.,P ,,,...<. !k..,.,,,. E&s?
Kassas
9
6 3
3
1
2
7
3
0
0
D. Balla
6
2
4
2
1
7'
0
0
S.Thiak.
3
0
3
1
0
0
0
0
--a-
--e- ---
-e--e -B---w
-w-- ----
-M-w-
----...
Total
18
8
10
6 2
12
0
0
6
-----------------.e
--------
- - - - - - - - - - - -
----------
---e.--------
UASP
,,<<,. ,,,..,. ,,<,. ..I. T.MBella
,,... .,,..l.,....,..............,.....~.....,
8. NDour
8
7
1
1
0
0
8
5
4
T. Levc-
6
2
4
2
0
3
3
1
1
B . Peu1
3
3
0
1
0
2
1
0
1
3
1
0
0
1
3
0
2
---- w-e
- - - - - - - - - - - --e.-B --e-e
---a - - - -
Total
----
B. Wolof
4
J2 3. 1. 5 6 4 0 6 15 6 8
__-_-------- --w-e _---_.---
- - w - - - - s - - - - ---.---------
-_----.----
Total 2 UASP 39
23
16
1.0
2
12 27
6
8
____-------- ----- L ---.--e.---
------.----
c _-_---------
I
Trente neuf (39) compc
tigres ont été creusées durant le mois
de Mai par des paysans vt ontaires.
La Phas#e de remplissage ne
pose de probl&me b priori
si. l e s p a y s a n s
la réalisent avant que
toutes les pailles soient
rûlees.
Le protocole de travail a éte
suivi normalement, les proC its de base etant la paille de mi.1, le
fumier de cheval et les r; 'les de mil au fond de la fosse. Deux
paysans seulement ont appoi é des cendres de cuisine, le phosphate
naturel a
et& fourni gra uitement
a titre experimental a dix
paysans aux doses de 50 kg
t 25 kg par fosse.
Six paysans de 1’UASI
de Touba MBELLA ont arrosés le compost
avant la
saison
des
luies e n
juin/juillet.
Ceci
permet
d'accroître la duree de 1; phase de décomposition. Apres la saison
des pluies il avait ete ( >nseille aux paysans de 1'UASP de Touba
MBEILLA d'arroser le compc t du fait que la pluviosite avai.t éte
faible dans cette zone (4 0 m m ) . On considere qu'un volume de 600
mm
e s t:
suffisant
3 la ( $composition
totale des pailles si le
compost est recouvert de 1 -rre après la derniere pl.uies. 8 paysans
sur 21 ont trouve les mo ens necessaires
(fût) et le temps pour
.r&a 1 iser ce t ravd i.J .
La couvf~rll.lt.-fz du COIr\\~ )st par une couche de paille et de terre
a t-tf$ realise par les 39 paysans ,+ une date variant entre, le 15
Octobre et debut Janvier.

44
La localisation de la
postière correspond en fait a deux
types de fabrication de CO
t un peu diff4rents :
- à côte des habitati
sur les Tol keur$ la compostiere
valorise les pailles
xcédentaires restAes au sol mais aussi
les ordures menagè!res
les coques d'arachides, les vieux
toits et palissades.
ette biomasse est facilement transpor-
table en charrettes o
- dans les Toi diatty
les ressources en paille
sont plus dispersse
limitantes et la fabrication
du compost sur place
ermettra de fertiliser des parcelles
qui ne reqoivent pr
de fumure. Dans ce cas les
transports depuis le
habitations se limitent en fumier (de
1 à 3 charrettes par
Compararés 23 d'autr
s oh cette technique a été
prevulgarisée, les resultat
obtenus à Maho et Touba Mbella sont
encourageants.
Un paysan
Kassas
qui avait dBj& creusé deux
compostieres en
creuser
deux
autres
supplementaires en
à une période où. le sol é-tait
encore meuble.
do compost,
si les fosses sont bien
remplies,
avoisinera en
tonnes et lui permettra de
fertiliser 1 hectare. Sans
rientation de notre part, ce paysan a
rapidement compris que c'e
a ce niveau de production que cette
technique aura un impact au
iveau de son exploitation.
Malgré ces resultats
certains points méritent
d'être repris a
- le mélange paille +
mier doit depasser d'au moins 70 cm le
niveau du sol au des
s de la fosse et doit être bien tasse
au pied sinon la pro
ction de compost sera largement en
deqa de la tonne de
tiere seche par fosse.
- en cas d
600 mm)
l'arrosage du
- le recouvrement de 1
fosse par une couche de paille et de
des pluies ou juste après
iomasse residuelle < 1
t/ha), il
n kté envisage
de la mélanger
a des bouts de tiges
d'arbustes feuillus comme
,~,,~,~,.~.cru..l.,a.t.,~, f "guiguis': 1 et
1 e G1;3ia3 .s.~.n.~.s.a;..l,,~..~..~.,~.,~. ( “1
Les brlndllles et les feuilles
devraient se décomposer er même temps que la paille si le m&lange
est
tassé
et humide. Tr lis
compostiéres
de ce
type
sont en
expérjmentation A Daga 13al a et Kassas.
--

45
Dans
1'UASP de Mabo,
les paires de boeufs et de vaches
reprgsentent 26% du total
.es attelages, et plus de 30% pour les
villages de
Daga
Balle,
Sinthiou
Thiaklo, et
Kassas. Le
recensement de décembre 19 1 B. Daga Balla montre l'importance de
(-*PS
..e -* animaux stabules pour la traction et aussi la production de
fumier. Pour 66 exploitatio s agricoles on dénombre :
i
- 21 paires de boeufs ( 14 96)
soit 42 bovins mâles
x l
UBT = 42
UBT I 30 %)
- 12 paires de vaches ( 8 %)
soit 24 bovins femelles
x 0,84 UBT =
12,2 UBT ( 14 %)
- 44 chevaux
( 31 %) x 0,75 UBT =
33
UBT ( 24 %)
- 48 juments
( 33 "0) x 0,75 UBT =
36
UBT ( 26 %)
- 21 ânes
( 14 %) x O,4
UBT =
8,,4 UBT (
6 %1
Total 146 attelages
(1.00 j+.,
= 138,6 UBT (100 %)
Si l'on considère qu'une partie des juments et des ânes
restent en divagation dura t la saison skche, les bovins de trait
constituent le premier che tel stabulé la nuit pour la production
de
fumier,
D' où
l'in éret
d'ameliorer
cette
production
qualitativement et quantita ivement.
A l'initiative de 1'A P du PICOGERNA,, trois étables fumières
ont 6th construites selon la fiche technique ISRA (Annexe 12) en
Avril 1991 et ont
foncti nnées jusqu'a la mi-juin.
Pour ces 2
mois,
la production de fu ier a été évaluée par les paysans B 6
charrettes, a Diamafara, 4 charrettes +700 kg a Daga Balla et 1550
kg de fumier humide a ka sas (soit environ 250 kg'a 300 kg de
fumier par
charrette
équ ne).
Vu ce
court
laps de temps la
decomposition des
paili s
:
etait
partielle
dans la
moitié
supérieure du tas de fumie . Ce premier test est trés encourageant
si l'on considere qu'une
aire de boeufs stabul8s produit en 60
jours 840 kg de fecès po ds frais. Si. l'on tient compte de la
dessication des produits d rant cette période, on peut considdrer
que 1'6table fumi&re
pc-r et
de doubler (voire de tripler) In
production de fumier.
:

46
en saison des pluies la fabrication
:
- les bords en terre d s loges des boeufs s'effondrent avec
4
les pluies ;
- les paysans préfèren
laisser les animaux sur des endro,its
où l'eau ne stagne p
- les stocks de paille
tr&s limités 21 cette pgriode.
Il serait
la rentabilité du modéle
d'r5tahle Vulgaris&e par
necessite la construction
de murets
pour un investissement de l'ordre
de 48.000
+

L'amélioration de
1
production
agricole
n'implique,
pas
seulement une meilleure u tlisation des techniques, des intrants
et des sols cultivés. Il
st aussi nécessaire pour atteindre cet
objectif de
s'intéresser
aux
relations
entre
l'agriculture,
I'elevage et les préléveme
ts directs par l'homme (bois, produits
de
cueillette).
Les pl ltes
pérennes
ligneuses
(arbres et
arbustes) et
herbacees
f du
type
Andropogonnacee)
restent
productives même en année
a faible pluviométrie. Les principaux
produits
que
l'on en
retire
interessent
directement
les
populations
(bois de fc
bois
d'oeuvre,
toiture,
produits
comestibles ou de pharmact ke) vu indirectement apres prelévement
par le bétail (fourrages a bores et herbacés).
Le maintien de ces
plantes
contribue au
maintien de la
fertilité des sols et lim :e les effets de l.'érosion hydrique et
eolienne. On
peut
abori
r
le
probleme du
maintien et du
renouvellement de la str; e arborée et herbacée sous plusieurs
angles :
- en améliorant l'exp.
itation du potentiel existant par des
règles d'utilisatio:
et de gest_ion respectees par l'ensemble
de la population tm: e en défens, technique appropriée
d'emondage, preserv,
.ion des repousses d'arbres) ;
- en enrichissant les
ormations pérennes par des plantations
.
ou des semis dans 11
zones sylvopastorales non cultivees ou
dans les parcelles I
culture (haie vive, brise-vent,
r&gén&ration des pa
s . ..).
Les actions
de prot 2tion
et d'enrichissement en plantes
pÇ:irennes se sont liraitt-es
:n 1991 à quatres opérations réalisees
avec les paysans :
- l'installation de hC
e-vives perimetales (9 paysans, environ
3 .OOC) 3ri1ustes plan ,s) ;
- des tests sur de Fe' -i tes surfaces de repiquage du Pan
39 on gai-anus
(graminees pfZrennf2s1,
comnics
-:rs de parcours ou de délimitation dc
parcs arborées en zone de culture, a
i.oll <xi d'une protection des jeunes
u t i l e s .

48
L'objectif de ces pl ntations
est de clôturer des parcelles
cultivées (0,5 a 1 ha)
a ec
des arbustes gpineux empêchant les
ruminants d'y pgnetrer que que soit la saison dans ces champs.
Le souhait des paysan
qui ont participé à cette operation est
d'y cultiver du manioc, La haie vive, si elle est bien entretenue
(taille rtzgulière, regarn'ssage), permet aux paysans de ne plus
avoir c1 reconstruire cha ue
année une haie vive en branches
épineuses (Ziziphus maurit iana g6néralement.I
Les 6
d'arbustes
sélectionnées
ont
des
caracteristiques un
(tableau 19). Elles ont été
produites dans les
par le PICOGERNA (Baïla
Ndour,
Daga Balla,
pas difficiles c1 élever
sulfurique concentré
des graines. La pépiniere
de Baïla Ndour a
d'énormes difficultés du fait d'un
exc&s de
sel. dans l'eau
u forage de Touba Mbella. Ceci nous a
oblig6 A produire
au sel) qui
n'est pas a priori un bo
sensible au
broutage.
.
t

49
Tableau
1
9 :
-
Caractéristiq es des
4
espkes d'arbustes utilisées
pour les haie4 vives
_--------- ---------.--------___-_------.----
Production ------
Vitesse SIensibil. Efficacitk de
en pgpinié e
crois. alu brout
la cloture
-------m-e -----
---me-
3"
,-------- ___-_-----e.--e-
-_-_-e----e----
A. nilotica
facile si
2So4
+++
+
bonne
(var.adansonii)
trés épineuse
Ziziphus
difficile
+
+++
bonne
mauritiana
(decortica-le)
tr&s épineuse
A. mellifera
facile, achat
++
+
Trés bonne
semence.ob..ig.(l)
trés 6pineuse
Acacia lesta
facile,
idem (1)
i-i
+
trés bonne
très épineuse
B. rufescens
facile si -j2SO4
++
if
faible
(peu épineuse)
P. juliflora
facile, mais
+++
+ + +
moyenne
semence ra:re
--.-------------
-_-_------w------ ------- c,--------. ----- -_---.-----
b) Résultats et
_~ _--,_ l"--."."," .-,_,,." .._,,. "" .,,,.,.évalu
<,_,,_,,__" tion en Janvier
,..--.b. . . . ".",.."..""..‘........

,."


-.-..--.."*"".."l-"--,-",-",, 1<3$&?
xx-
Des mesures et
en septembre 1991 et janvier 1992,
permettent d&jà
les différentes espèces utilisées
(tableau 20, Annexe
A Mabo l'ensemble des haies vives se
comporte bien.
remarquables
ont &t&
obtenues dans des
Diop) ou lorsque les
précocement
(champs de
GAYE). Une seule haie
dans certains cas des
la casse par piétinement
Cette haie a été implantbe sur
un champ de case
la sortie des animaux du
village. Il semble que c
le piktinement des animaux
des d&gats aux arbustes cjt~e le broutage.
élevc>s pour l'Acacia
nilotica et le Bauhinia
et 99 %). Le Ziziphus est
le plus
appete
par
le:
ljmitée).
L'Acacia mellif
formerlt. déjh de p-t i.?.n tu
sont prottlg$es et ne le 5
tester la rustjrit.6 d(?c; 5
,. (1) Espi‘ces exotiques,
t des semences CNRF/ISRA : 3 frs/gr-a.iI\\rL
environ.

50
_T_a_b_leau_20
: Evaluation dl :
haies vives périmétables ; taux de
reprise des ;
bustes en Janvier 1992
----_---___-_----__-_____< ,_____--_____--_____)_________
____-_----
Sites
Especes et
Taux de
nombres plantés
reprise
(en %)
-_-_--__-_--_-----_------
__-_-.--
6 haies vives confondues
A. nilotica adansonii 1004
96 %
1206 metres, 2419 arbres
Ziziphus mauritiana
242
90 %
Moyenne/haie = 201m
Acacia mellifera
208
92 %
Maximum
= 266m
Acacia lesta
114
93 %
Minimum
= 130m
Bauhinia rufescens .
851
99 %
3 Haies vives confondues
A. nilotica adansonii
104
78 %
749 m, 1498 arbres
Ziziphus mauritiana
36
30 %
Moyenne/haie = 249 m
Acacia mellifera
300
89 %
Maximum
= 290 m
Acacia leata
265
88 %
Minimum
= 218 m
Bauhinia rufescens
40
82 SC
Prosopis juliflora
753
75 a
____--------------_---------
w---e-----
Dans 1'USAP de Tou L Bella,
le Proposis -juliflora a éte
utulise en haie vive du : it des faibles disponibilités en plants
d'autres espèces. Les ta c de survie sont plus faibles dans la
zone de Touba Mbella (30
89 %) du fait d'une pression plus forte
des petits ruminants due
t une plus forte proportion de chévres.
Le
Ziziphus donne des
ésultats très médiocres, le
Prosopis
jaliflora se comporte ass c bien (75 %) mais actuellement seule la
tige
principale
reste
verte,
les
arbres
étant
totalement
(JhfFuillOs.
11 faudra at :ndre le mois de Juillet 92 pour avoir
!,*/<s {:\\.a .l II;I~ j on reellement
,ign.ificative.
Lc Panicum maximum e t une graminee perenne exotique qui 4 If-s
m@rnFas caracteristiques ph siologiques qur: l'~ndropog»n cjayanus q111-
l'on rencontre assez
:
souv nt dans le Sine. Salo~n :
- reprise
feuilles et des

1
51
Le Panicum maximum peu
jouer un double r61e, d'une part comme
plante fourragere pâturée
pour la production de foin d'autre
part comme plante anti-éro
dans les zones % fort ruisellement
le sol en saison s&che (erosion
eolienne).
connait pas bien les
cette graminee
inhabituelles
au climat guinéen.
Le Panicum a été
partir de boutures produites dans les
A Tivaouane, une par elle près du village a e-té entiérement
limitée par des plants d
Panicum maximum,
d'Andropogon gayanus
repiques tous les metres. 1 LIAndropogon a étb prélevé directement
sur des peuplements
dans ce village. L'objectif du
paysan est de bien
les limites de son champ d'une
façon pérenne.
-_---___________--__--~--- ____-----_----------------~-------~.~~
Panicum
Andropogon
maximum
gayanus
t
--a--___--
----------
Nombre de boutures
279
51
Taux de survie au 15.03..91
83 %
96 %
-------_--_-_____-_------- L-_---___--______-__------------ --e-s
L'Andropogon gayanus
un bon taux de survie alors que dans
biendes situations cette
pose des problèmes de reprise
après repiquage.
reprend trés bien mais il est
i-rs!s
bien appété par le
divagants qui le broutent et
i< j t-.ii~~lf.:rII
les talIes.
broutage s'il n'est pas trop répété
entraine un bon tallage
la plante et une bonne implantation en.
terre. En fin
toujours vertes.
Les tests menées
1991 à Baïla Ndour n'occupent
q 11 c il frf
petites surfaces.
if est d'une part de t ester difEc';r-(-hnI.es
especes
arbustives
herbacées
capables de
réyén&l-er
(111
d'ameliorer les
d'autre part de demontrer aux
paysans qu' il est possibl
de les restaurer.

52
Deux unités de paysa e ont eté retenues dans le terroir de
Baïla Ndour :
- le bas-fond et ses
erges ; zone non cultivée réservée au
parcours et au pass ge des troupeaux ; hydromorphe dans la
partie basse ; bois e (Piliostigma reticulata) et envahie a
la saison des pluie
de Cassia tora.
- la zone de parcours des petits ruminants, située à 500 m du
village sur un terr in plat ; deck-dior portant une vtlgeta-
tion herbacée clair emée et tres peu d'arbres ou d'arbustes
(Guïera senegalensi 1
le protocole est ider .ique pour les deux unités retenues, les
travaux d'implantation, d' fntretien et de clôture ont été réalises
par les villageois. Le te ,t comprend deux parcelles de 1.000 m2,
l'une protégee par une c ôture de 5 fils barbeles, l'autre non
protégée.
Pour chaque parcelle 5 lignes d'arbustes ont et& implantées
durant la deuxiéme quinza: le d'Août avec des espèces arbustives a
un écartement de 5 m x

3 m.
Entre
les lignes d'arbustes, des
lignes de Panicum maximum lnt été repiquées.
(une bouture tous les
mètres).
L'entretien a eté réa isé trois fois de septembre à novembre,
sur l'ensemble de la surf .ce de la parcelle protegee (désherbage
total),
sur
les lignes
de plantations
sur
les parcelles non
protegées.
T..2bl,c”&G-.2_1. : Test de régén ration de parcours - évaluation
en Janvier 1992
.
--------_--_-------B-w
-.---
-_----_-------------__I____
Taux de survie en % et
nombre total repiqué entre

parenthèses
Si.tes
Espéces
-------.----w-v-
------.-----
.-
zone protégee
zone non
protégee
--.------

----------------- ---------
---_-------~-
-------~---
Bas-fond
Panicum maximum
herbacee)
84
(142)
parcelle
Vetivera nigrita a (herb.)
9
( 33)
abandonné<>
Acacia nilotica
ar adans.
95
( 44)
Bauhinia rufesce s
87
( 65)
-
-
--.-
P3St;f:aU
Panicum maximum
h e rb . )
96
(200)
88
( 1 5 (7 )
Acacia nilotica
ar adans.
100
(
9)
100
(
3)
Bauhinj a rufesce S
91
( 12)
62
( 24)
Acacia lesta
100
( 25)
88
( 1.7)
Acacia mellifera
100
( 29)
92
( 26,
------_----~_~~ L --_---_----

53
La parcelle non prote ée en bas-fond a été envahie par les
adventices et
en particu !er
le Cassia tora. Le sarclage en
couronne autour des plants n'a pas été suffisant et vu le faible
développement végétatif et
e mauvais taux de reprise, les paysans
ont abandonné la parcelle E
octobre.
Dans les autres situa: .ons les taux de survie sont bons sauf
pour le Vétiver en bas-f nd.
Ceci est surtout imputable B la
mauvaise qualite des boutu ?s prélevées trop tôt dans un bas-fond
a côté de Passy (départeme] . de Foundiougne). Comme pour les haies
vives le Bauhinia est 1' spece
la moins rustique et le plus
souvent broute.
Le suivï' I 2s trois parcelles restantes permettra
de conclure en fin 1992 sl ' l'intérêt de ces plantations pour la
regéneration des parcours
Il
sera
intéressant de suivre la
repousse du Panicum qui s' st trés bien comporté en bas-fond non
inondable et d'évaluer si
rusticité
sur le plateau après une
saison sèche avec ou sans E otection contre les animaux.
celle de culture
..,,.-.., ".,_~"..----_".--^l_~.~~"-."---."".-"-"-, &:rodée
--.. "1-1."
de Kassas)
relativement peu developpée dans les
la plupart des situations
zones cuirassées).
ça et là des affleurements cuirassés
qui dominent les
Le ruissellement qui prend
na-issance
s'accroit en volume ensuite
sur
les pentes cultivees,
y,. , c_ !' ~'J11'1701~:;--11e.
d'une parcelle dggradée
objectif principale de
au point par 1'ISRA a
Thyssée Kaymor et ainsi
de demonstration B
l'intention des paysans
Sl1it.p 3
1,3 rennion
concertation d'Avri1 1991, un paysan de
I;ass~~ci souhaitait
une de ces parcelles. Lc champ se si.tue
sur la pente Nord de
Premiere zone cuirassée qui. domine le
dior peu profond recouvre une zone
lh sous la forme de gros blocs d,*
1 at f': t- -i t C' . Quatre ravines
(Tigilre 4).
Ces ravines
‘-ivt-r: des

I
Figure 4 : Schéma de
aménagement d'une parcelle de
culture ér' Iée à Kassas (surface 3,5 ha )
0
v
a
4
.

54
niveau en bois (type niveau A). Au milieu et sur les bords des
ravines et rigoles, la couche superficielle dle sol a été emportée
laissant apparaître un horizon compact inculte. Afin de remettre
en culture ces zones décapées, un travail du sol à la dent (cf
test travail du sol a la dent) a permis d'éclater le sol sur
quelques
centimetres
de profondeur.
Du fumier d'équins a et&
epandu sur ces zones travaillées.
Sur deux courbes de niveau des arbustes ont été plantés durant
la deuxiéme décade d'Août tous les 50 cm, associds a des boutures
de Panicum maximum et d'Andropogon gayanus
repiquees à la même
ptçriode en amont des arbustes.
Sur les deux courbes restantes,
seul le Panicum a bté repiqué. Les haies d'arbustes et de Panicum
devront créer dans une ou deux annees une barriere pérenne
ralentissant le ruissellement.
La parcelle Cultiv&e en arachide a 6th récoltée en Novembre
avec soin afin de laisser sur place les arbustes et les touffes de
Panicum maximum.
Suite aux deux premières pluies, (63 et 18 mm) des sédiments
et surtout du sable se sont accumulés devant les seuils en pierre
et en sacs. Enfin de saison des pluies les ravines sont presque
totalement bouchees et leur remise en culture peut être estimée à
80% de la surface inculte en 1990. Des rigoles subsistent en amont
de la première
courbe de niveau.
Les
seuils en
pierre
ont
parfaitement fonctionné et la technique d'alignement de sacs en
pi-opyl&ne s'est avérée performante. Les sacs sont relativement peu
couteux (100 frs/unite soit 500 CI 800 frs pour un seuil) mais sont
f?Ptruits par
le soleil durant la premiére campagne agricole. 11
f.llIl
d 0 n c:
s’assurer que le seuil
en terre
sera fixé par des
plantes que l'on aura repiquées et plantées en aval et en amont
des sacs.
Cette végétalisation rendra pérenne
le dispositif et
fsvitera que la ravine se reforme l'année suivante.
L'installation
des
arbustes
et
du
Panicum
maximum
SreSt
effectu6e dans de mauvaises conditions. Toute la parcelle a et-4
semee en arachide et- la largeur du couloir non cultive et réserv&
pour les plantations n’a pas et& respectée (au mieux SO cm au lieu
d'un mètre). Les arbustes et surtout le Panicum ont et& envahi par
les .iraC:hj.dt?s et ont souffert (JC: cette concurrence. Apres
récolte
d c
l'arachide
1CS
arbustes
(5 t,
1 cl? s
llerbac&?s
se
sont
hic:1
d&veloppGs sauf 1'Andropogon qui a très mal repris (8% de taux de
surv i.f: f-‘ II Lj,-lri\\-i I~L-) .
Li.; yar\\i c:ur:i d Ot 4, dès l a mise e n di\\-sgat i:,n

55
des troupeaux, brouté par les chévres principalement. Ceci a peu
d'inconvénient si la plante est robuste car elle trmet de nouvelles
feuilles *
mais si
la touffe
est peu développ&e
les ch&vres
l'arracheni de terre. Au 15 janvier, près du tiers des pieds de
panicum atfait
déja disparu (tableau 22). Il a &té demandé au
proprigtaire du champ de protéger au moins deux lignes de Panicum
avec des branches d'épineux. A cette même date les arbustes et
même le Bauhinia rufescens
étaient encore en plein développement
et n'étaient pas broutgs.
Le taux de survie des arbustes varie de
77 % B 98 % selon les espkes en Janvier 92.
3Skkm-._L ' : Evaluation des plantations réalisées en courbe de
niveau sur la parcelle de démonstration DRS à Kassas
----------
-_-me------_--------------------e--------
-----------a-
S i t u a t i o n
Espèces
Taux de
Nombre de
survie
plants
(%)
--e---s
------e----e-
-_----_----_--_-

---e-m---------
Courbe amont 1
Panicum maximum
64
437
Courbe 2
Panicum maximum
70
393
-
Acacia nilotica
92
268
Acacia lesta
96
70
Courbe 3
Panicum maximum
62
280
Vetiver
32
63 -
Courbe aval 4
Panicum maximum
80
181
Andropogon gayanus
8
192
Acacia leata
82
44
Bauhinia rufescens
98
175
I
Acacia nilotica
95
45
Ziziphus mauritiana
77
39
---_----_-a--_-_-------------------------
_-_-,-_---- ----------m-e
'~'otal plantés et repiqués : herhacees 1545 boutures,
arbustes
641 plants.
Le principe de la r-éghnér-ation assitée d'arbres utiles pour
les'champs cultivés est bien connu surtout dans les régions où lc!
parc à Faidherbia
albida
ICad)
domine.
Mais dans
notre
zone
(l'intervention les cad sont peu prdsents sauf autour des \\-illages
18 où les troupeaux parquent, particuli&rement à Bossolel PPU~.
L'objectif de cette? 0pGration est de sensibiliser les paysans 2 la
protection des repousses d'arbres qui leur paraissent utiles. C?~I
suivi rigoureux de ces repousses après étiquetage permettra (3~3 les
suivre dans le temps.

56
Même si les paysans reconnaissent les effets bénefiques du
parc a Cad ou a Dimb (surtout pour son interêt en alimentation
humaine),
leurs habitudes confortees par les mots d'ordre de la
SODEVA (*) dans les années 70-80 ne facilitent pas l'extension des
pratiques .de régenération assistée. Pour que cette operation soit
efficace, le paysan doit investir du temps :
- au moment des nettoyages des parcelles {operage,
étiquetage...) ;
- durant des travaux culturaux mécanisés (semis, sarclage,
soulevage), il faut prendre garde à ne pas sectionner les
repousses avec les outils ;
- après les récoltes en reajustant les piquets de protection,
en nettoyant autour du jeune arbre et éventuellement en le
protégeant de la dent du bétail ;
- durant la saison seche en procédant à la taille des branches
basses.
Le choix des espèces et des sujets à préserver est du ressort
du paysan qui reçoit une étiquette en plastique pour chaque arbre.
Le repérage a été réalisé en Mai en moment
du nettoyage des
parcelles. Le balisage des jeunes pousses avec un piquet de bois
n'a pas
été systématique.
Dans ce
cas l'étiquette
est fixée
directement sur le jeune arbre.
Chaque arbre a été mesure et numeroté en juin.
Durant 1a
sa'ison des cultures iI n'est pas envisageable d'effectuer un suivi
du fait de la végétation cultivee et des adventices.
...<...
<........... ..<....
<.....
f * ) D(‘c.S,::IJ(_l-lcl’j(~

57
.__._.16-__.,“2_3 : Espéces prot&g&es et taux de survie en Janvier 92
Mabo
Touba MBella
-----------------
------e-----w------
E.Sp”CeS
Nombre
% survie
Nombre
% survie
-----_----___-_-____----- ---_--
--------
_-----
_-__----
Faidherbia albida
207
87 %
107
95 %
Ziziphus mauritiane
54
87 %
51
83 qj
c. glutinosum (Ratt)
54
87 %
B. aegyptica (Soump)
7
100 %
-. .
Cordyla pinnata (Dimb)
8
100 %
8
75 %
Sclerocaria birrea (Bétel
15
87 %
Autres espèces (*J
31
87 %
1 (Ven) 100 Cc.
-----------------------A-
------
--------
__-----_ --__----
Total
376
88 %
167
91 %#
_______________-____----------------------------------------------
(*) pour Mabo
: Bombax costatum, Calotropis ;
pour Touba MBella : Pterocarpus erinaceus
PrXs de 400 jeunes arbres ont et.6 repkrés dans la zone de plabo
(Kassas 225, Sinthinu Thiakho 82, Daga Balla 69) avec une majorit&
de Faidherbia albida
(55 %).
Le taux de survie est toujours
sup&-rieur à 87 % quelque soit l'espèce. Les causes de disparition
sont le
plus
souvent : la
coupe
involontaire
(passage
d e s
machines) ou volontaire, le piétinement par les animaux. Un nombre
limité d'arbres avaient perdus leur étiquette (7 %) et n'ont pu
être suivis au deuxihme passage.
Dans 1'UASP de Touba MBella, le suivi a 4th plus délicat du
fait de la perte de nombreuses étiquettes et piquets. Les esp&ces
prptégées sont le Cad localisé principalement dans le village dc
Bossolel Peu1 et le Ljujubier (Zizuphus mauritiana) dispers dans
tous les villages. Le taux de survie mol-c?n est satisfaisant (95 %)
4

'
1
I..
sT'ri!
il 1: :,;:.a 1 .a C~C-, J,n,ier 2 celui observé a Mabo. Il est
L?j C>!jc;'l.;j C' Ciij ' d'> T0üfj,3 IlFlc 1 J-3 du fait dc la forte pénurie de fourr-age
(3~ fir, de saj.son S&~I~C',
les jeunes arbres souffrent beaucoup plus
~1~1 la dent du b&t3;. 1 yuc <JCUX protGg&s dans 1 ' L'ASP de Plabo.

Durant
l'ann&e
1 9 9 1 , l a
methodologie
d'intervention du
PICOGERNA dans
le département
de Kaffrine
s'est
a d a p t é e a u
contexte
particulier
des
zones
à f o r t e e t m o y e n n e
pression
fonciére du bassin arachidier.
Les &udes-diagnostics menges dans
les unités agrosylvopastorales de Mabo et Touba MBella ont montré
que "chaque village disposait d'un terroir bien délimité, en grande
partie cultivée.
Les relations entre villages voisins concernent
principalement :
- les prêts de terre ;
- la gestion et l'utilisation communes d'équipement comme les
forages et les mares temporaires ;
- l'utilisation commune de parcours, bien que ceux ci soient
le plus souvent des passages de troupeux vers des zones de
paturages plus vastes situées hors UASP (forêt classee).
Les relations intervillageoises intéressent le plus souvent un
petit groupe de 4 a 5 villages alors que les UASP comptent entre
10 et 15 villages (figure 5).
Par ailleurs le concept de village-
centre bien que correspondant a une réalité sociale et économique
Il'allp~rait pas tres operationnel pour une action de developpement:

- les villages periphériques ne souhaitent pas être sous la
tutelle du village-centre qui, dans bien des cas, centralise
déjà des infrastructures et les pouvoirs de décision (Conseil

rural) ;
- la communaute rurale correspond à un espace beaucoup plus
vaste que 1'UASP ;
- la population du village-centre est plus difficilement
mobilisable que celle des villages de moindre importance, C::I~
dans le premier cas des activitt-s extra-agricoles
principalement le commerce et l'artisanat y
sont développ6cs.

59
Initier un programme de gestion des ressources naturelles a
partir du village-centre et miser ensuite sur une diffusion des
resultats
vers
les
villages
péripheriques
paraissaient
donc
prometteur..
Le PICOGERNA a donc
recentré ses .activités sur un
terroir villageois test par
UASP avec possibilité d'étendre la
zone d'intervention lorsque des résultats seraient obtenus dans ce
village et lorsque le besoin s'en ferait sentir.
Les terroirs villageois tests ont été choisis par le PICOGERNA
en
août
1991 aprés
consultation des agents de terrain.
Les
villages les plus dynamiques et dont la cohésion sociale est forte
ont été retenus : pa3 de conflit marqué entre quartiers, présence
de groupements,
participation active
au projet de foresterie
rurale (PARCE). Pour 1'UASP de Mabo le village de Daga Balla a &té
retenu, pour 1'UASP de Touba Mbella le choix s'est porté sur Baïla
Ndour.
b) Les différents niveaux d'intervention
.""..""---.~....-...-..."....".
.-.%...- "..".""*.."--
Le PICOGERNA a pour objectif de promouvoir de nouvelles regles
de gestion des ressources naturelles permettant d'assurer leur
reproductibilite et d'accroître la production agricole. Face % cet
objectif il est indispensable d'intervenir a plusieurs échelles,
d'une part au niveau de la collectivité, d'autre part au niveau
des exploitations agricoles. Des niveaux
intermédiaires peuvent
être retenus pour des actions spkcifiques avec des groupements
spécialisés (1).
Les actions de recherche-développement initiées en 1991 ont
surtout
concernées le
test
des
innovations
techniques
qui
pourraient être intégrées ci un programme de gestion des ressources
naturelles.
Ces
innovations
intéressent principalement
le chef
.d'ruploitation et sa
famille,
mais si un
grand
nombre de
;Il :.lc~llc:i: eul-s les adoptent, elles auraient un impact sur l'état des
ressources naturelles.
Par exemple,
le compostage des pailles de
mil et
la valorisation optimale de la fumure organique produite
dans le village r&soudraient en partie le probléme de la baisse de
fertilite des sols. Une campagnes de protection des "cads" (Acacia
Albi.da) entrepris par une majorité de paysans, aurait un impact
dans le long terme sur la fertilite des sols et le bilan fourrager
du
village.
Mais
ces
actions
entreprises au
niveau
des
exploitations agricoles auront d'autant plus de chances de succès
que si
certaines
regles de
bonne
conduite
sont
admises
et
J-PS~IJ~X~:&.
par tous :
le gardiennage des troupeaux dans les zones
où il y a reboisement et protection des jeunes pousses... Dans ce
but,
les populations
des terroirs-villageois tests ont &-lu un
c?r-)rr,:i !.c:i de gestion du terroir qui
devra proposer certaines régies
spri?s consultation des villageois et s'assurer de leur respect.
(1) Voir en annexe 14 les innovations organisationnelles testées
en 1991 dans le cadre du volet Recherche-Développement.

60
Les différentes rencontres que l'on a pu avoir avec les
populations de ces villages ont mis en evidence leurs inquiétudes
concernant la dégradation de leur environnement et principalement
la baisse de la fertilité des sols cultivés. 11 est donc tout 2
fait judicieux de s'intéresser en tant que structure d'appui aux

producteurs,
a
l'amélioration de la
gestion
des
ressources
naturelles. 'Toutefois,
les populations
doivent d'abord résoudre
leurs problémes quotidiens : nourri-c soigner et habiller leur
famille, avoir suffisament d'eau pour les besoins domestiques et
pour les animaux...On comprendra aisément qu'une action sur les
parcours
surtout utilises par les animaux des proprietaires de
bovins a du mal CL mobiliser l'ensemble des villageois.
Ainsi la gestion des ressources naturelles ne constitue qu'un
des volets du programme de développement villageois. 11 parait
donc logique de ne pas s'interesser uniquement a ce domaine qui
dans

les
meilleurs
des
cas
n ' a b o u t i r a A
des
resultats
significatifs qu'a moyen terme.
L'appui que le PICOGERNA pourrait apporter aux populations
d'un village pourrait comprendre trois volets :
- I.'_~"~~,~"..,-~-c~stigu_e a pour objectif de rbsoudre les problèmes
," -'-""-'
les plus urgents
et de mettre en route des actions gerées
collectivement (approvisionnement en eau, équipement moulin à
,mil,

magasin
de stockage...).
Ce volet a dej& et4 programmé
par le projet en
decembre 1991 en concertation avec les
populations mais &te remis en question par les bailleurs de
m
,fonds du projet en Fevrier 1992.
- .l.~.a~1s~.~.,......~.~cl.a~.l..~,~~.~~~.~.~~,
permettra aux populations de gérer
correctement
ICS
investissements
réalisés dans le village
(moulin), de
résoudre
des
problémes
d'approvisionnement
(banques de semence et de ceréale, GIE crédit intrant...) et
d'organiser des services villageois (centre d'alphabétisation,
case de santé, pharmacie veterinaire). Dans un deuxième temps
les populations
devraient proposer de nouvelles règles de
gestion des ressources acceptées par tous : zone de mise en
defens pour la reconstitution du couvert arbore de Combretum
glutinosum
( "Ratt" 1 ,
délimitation
des
zones
de
parcours
(bornage).
La désignation par les villageois d'un comité de
gestion (311
t e r r o i r
est dej3 un premier pas réalisé avec
l'appui du PICOGERNA.
- i,,iG.E!PU i- techninur
,,,<,<<.,,._...,,.<,...,.,,.....,,,,~.,.......,,,,,......

2 «,,,..
x... <_,.et/ou
K
formation.
,....,.<....,.,,..,,,....,..,.,,........,,,,,,..,...
.<..,,<<,....., ^,.," ...<.
Cet appui s'adresse d'une
part aux paysans au niveau dc leurs exploitations agricoles
(amélioration de la
fertilite
des
sols,
des
techniques
culturales et d'élevage...), d'autre part à l'ensemble des
villageois pour des opérations collectives (amenagement de DRS
et agroforesterie, vaccinati.on).

61
Dans tous les cas il est indispensable que les populations
soient responsabilisées et puissent gérer de façon autonome
les
différentes opérations d'appui a la production ou de gestion des
ressources naturelles même après l'arrêt du projet. La création
d'un ou de"plusieurs GIE villageois est a promouvoir, il en est de
même pour la formation des auxiliaires vet~&rinaires.
Le diagnostic réalise & l'echelle des UASP de Mabo et de Touba
Mbella a
permis de
dégager
les
principaux
problémes
des
populations de ces régions. Le diagnostic doit être affiné et
précisé pour les deux terroirs villageois tests afin qu'il soit
opérationnel a ce niveau d'intervention. Dans ce but le PICOGERNA
a tenu plusieurs réunions durant le quatrième trimestre 91 dans
les villages afin d'elaborer avec les populations et le comité de
gestion du terroir un programme d'appui et d'investissement pour
1992
Nous avons de no'tre part parcouru l'ensemble des terroirs
?
afin d'établir une carte d'occupation de l'espace au l/lO.OOOéme.
Un
recensement
exhaustif de
la populatïon
et des principales
caracteristiques des exploitations agricoles a été realisé en
decembre 1991.
L'occupation de l'espace dans
le terroir de Daga Balla
correspond
a la situation la plus courante au Sud-Saloum. Les
terres de culture se situent tout autour du village
(habitat
groupg Wolof) et un reseau de pistes permet aux paysans d'accéder
aux champs de brousse et aux villages voisins (figure 6). La zone
de
parcours
est
reduite
a u x
sols
incultes
peu
profonds ou
g~.-~~vi llonnai.res. Cet te zone !.‘r.jrlprend
les passages de troupeau de
faible largeur (50 a 100 ml et le parcours proprement dit. A Daga
Balla le parcours débute au Sud-Est du village vers Allagory. La
planimétrie de la
carte
d'occupation de
l'espace
donne
les
estimations de surface suivantes :
T è r r 0
. . . . . . . . . . ..<.......” i r
.<.<...........<. d.e.
...<. <.. .._.. !k~g.~ ,.,,,.. E!.cd.1~~
.
zone de culture
71.5 h<l
(76 Pol
. zone non cul t iv4e
36 ha
( 4 %)
(non inclue dans un p3I-cOUrs)
.
zone de parcours
179 ha
(19 P,)
. habitations
Fi ha
( 1 %)
------
935 ha

Figure 5 : Situation des villages de 1'UASP de Mabo et de
Touba M'bella.
-3 fil30
(c vus .B;rfi&+& a4
f ueA-5 k* I-Le
k
ff
'.
??Tivacwme
CL~&- -

Figure 6 : Carte Simplifi&e d'occupation des sols
du terroir de DAGA BALLA.
,---
,p k
&-IA
FARA +------
.

-
-

62
Le terroir du petit village de Ndiayène 177 ha) est inclus
dans le terroir de Daga Balla mais
reste
administrativement
independant
de ce dernier.
Le fondateur de Ndiayene était le
premier occupant .de la zone,
bien avant la fondation de Daga
Balla. Poùr‘ une raison inconnue, il a abandonné ce site pour créer
un deuxieme village ailleurs,
ses descendants
sont
revenus 3
Ndiayene et ont revendiqué ce terroir auprès des habitants de Daga
Balla.
La totalité des
terres
cultivables
est
cultivée,
aucune
défriche n'est envisageable. La surface déclarée en jachère en 91
couvre environ 5 hectares soit moins de 1 % de la zone cultivée.
Du fait de la presence de la NOVASEN (arachide de bouche), la
surface totale en arachide
(56
%) dépasse celle cultivée en
oeréale (43 % de la zone cultivable).
Le village compte une population de 728 habitants dont 262
adultes
(15 a 60
ans) e t
254
actifs
(normes
ISRA). L a
disponibilité en terre de culture correspond à près d'un hectare
par habitant,
2,7 ha par adulte et 2,8 ha/actif. La pression
foncière est moyenne et se situe entre celle du Sine
(0,66
ha/habitant, communauté rurale de Niakhar) et celle de l'Est du
département de Kaffrine (plus de 2 ha/habitant). Les systemes de
culture sont extensifs et ceci est dû en partie a la mécanisation,
bien qu'a l'heure actuelle on observe une penurie de matériel. En
moyenne une unite de traction animale cultive 5,25 ha et l'on
compte seulement un semoir pour 7,4 ha. Le ratio d'un semoir pour
5 ha correspond a. l'optimum technico-economique.
Le nombre de jeunes de moins de 15 ans s'éleve à 410 soit 56 %
de la population et l'on dénombre 74 enfants de moins de deux ans
non sevrés. Ainsi le village compte 654 consommateurs et l'on peut
estimer les besoins en céréale à environ 144 tonnes/an.
Afin
d'atteindre l'autosuffisance vivriere le rendement moyen du mil à
Daga Balla doit se situer autour de 465 kg/ha (465 kg/ha x 310
habitants =
144 tonnes),
ce qui
reste un
objectif
facile 3
atteindre si la contrainte pluviométrique n'est pas trop forte.

63
La saison agricole 1991 a été jugée très mediacre par les
paysans. Seulement 8 chefs1 d'exploitation sur 66 estiment qu'ils
seront autosuffisants en ceréale, 12 évaluent leur déficit à moins
de 300 kg de mil. Le déficit total du village obtenu apres la
somme
des
déficits
evalués
par
chaque
chef
d'exploitation
s'elèverait à 35 tonnes, il est probable que ce chiffre soit
quelque peu surévalué. Si l'on s'en tient =i cette estimation le
rendement moyen en mil du village serait de 350 kg/ha. Dans les
tests fertilisation du mil le rendement du témoin sans fumure
varie de 333 a 805 kg/ha (moyenne 508 kg/ha, 6 répétitions).
Durant la saison des pluies, une interview des bergers a
permis d'etablir la carte de mouvement des troupeaux du village
pour
cette
période
(figure 7). On
compte
quatre
principaux
. propriktaires de troupeaux bovins et ,trois gestionnaires. Le
cheptel bovin du village
environ 110 têtes) est donc réparti.en
trois troupeaux dont un
eu1 réalise un parcage d'hivernage
4
sur
une parcelle
laissee en
jachere à proximité de la
zone de
parcours. Les deux autres troupeaux stationnent la nuit sur une
zone cuirassée. En début de saison des pluies ces troupeaux bovins
sont obligés de Parcourir~
une dizaine de kilométres vers l'Est
pour pouvoir se nourrir.
ils se rapprochent du village et
s'abreuvent
temporaires de Pété et Kodiolel. Ces
mares
sont
les
troupeaux
des
villages
environnants.
Les parcours sont tres pauvres et envahis par le Cassia tora,
la zone la plus propice aux pâturage se situe <au Sud-Est du village
vers Allagory. Des zones de passage permettent aux troupeaux de se
deplacer vers Simbara B 1 Ouest et vers Diamafara au Sud-Ouest et
,3insj
!
rejoindre la mare d. Fare proche de ce village qui ne tarit
.i::".:.
5 .i. ii
dc~c~~?nbre.
L'&tiroitesse de ces zones de passage est
remarquable au
niveau des
zones de parcage nocturne
et l'on
observe
une
réduction dei la zone de pâturage au Sud par des
defrichements en plein coeur du parcours. Dés la recolte du mil,
I.es t.roupeaux pâturent: les résidus de culture autour du village.
*
Tous, les
petits
ru 'inants
(environ
400)
du village
sont
7
conduits durant la saisonIdes pluies par un Yberger (Sardi) sur la
zone de parcours de 1311 a 18h. Le matin ils sont regroupés dans un
enclos situe au centre du1 village, Un passage temporaire délimite
F!A 1-
une haie morte
d'é ineux
permet
aux petits
ruminants
d.e
1-c.: j 0 .i Il(3 rc‘
l a
zone
c u i r a 4. sée
s i t UC< f$
3U
Nord du village.
P<i11 t-
permettre
l'exploitation du
passage,
1 e !-i
paysans
déplacent
annuel I.ement la sortie Desh petits ruminants.
-
---..
- .-~---
~._---_-_- ...___...__-
-.-.

Figure 7 : Situation des troupeaux à DAGA BALLA en 1991
.
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I
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ch
f-l
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0.
.

.

64
.T,~_.~._.re_.~_s_u.~c~.~-~~~~-.~~~~,,~ : nous ne disposons pas actuel lement de
données precises sur les ressources ligneuses du village qui sont,
comme dans toute l'UASP, très dégrade-c-s. Une partie du bois de feu
provient des bords du Baobolong situé a 20 km au Sud du village.
Cet aspect a éte abordé par C. T. KANE, stagiaire de I'ENGREF
(Montpellier) qui a aussi étudie la place des pépinieres et des
plantations d'Eucalyptus dans les systèmes de production de la
zone de Mabo (C. T. KANE, 1991).
La proximité de la f0 rêt classée de Birkelane, limitrophe du
terroir villageois, permel _- aux paysans de ce village (100 % Wolof)
de rcsserver
le maximum
ide place aux cultures,
les troupeaux
pouvant exploiter les pa.rc:Ours de la forêt classée. En plus de
cette forêt, le terroir v.i llageois est limite par les passages de
troupeaux qui permettent aux bergers des villages environnants
d'accéder CI. la forêt (1:i gure 8).
La planimétrie de la carte
rt-alisée au l/lO.OOOème à partir de la photo aérienne de 1978
donne les évaluations sui\\ra ntes :
. surface cultivable
544 ha
(76 %)
. zone basse non culti -Vable (deck)
28 ha
( 4 %)
. habitation
8 ha
( 1 %)
parcours petits rumi-n ants
17 ha
( 2 %)
?
. passage de troupeau
117 ha
(17 %)
.
_-_---
Total
714 ha
La répartition des di.f fer-entes unités du terroir est quasiment
identique à celle de Dag a Balla, mais Balla Ndour dispose d'une
très grande surface de f‘0 rêt classée (810 hectares) exploitable
par les troupeaux, bien E11~s grande que les zones de parcours
situkcs 2 l'Est de Daga BEII la.

65
Il n'a pas été possible d'évaluer
la surface en jachere qui
est certainement beaucoup plus importante qu'à Daga Balla. Lors de
l'établissement de la carte d'occupation des sols, on a pu, de
visuI
évaluer la superficie en jachére entre! 10 et 20 % de la
surface totale cultivable. Ceci est à relier avec l'importance des
achats de semence d'arachide.
La
pression
sur le
foncier
cultivable
est a peu pres
é q u i v a l e n t e a
celle
o b s e r v é e a
Daga
Balla
:
0,90 ha
cultivable/habitant (contre 1 ha a Daga Balla), 2,6 ha/adulte (2,7
ha) et 2,7 ha/actif (2,8 ha). La population du village s'élève à
601 personnes

dont 551 consommateurs de plus de deux ans. Les
besoins céréaliers du village peuvent être estimes CI 121 tonnes
(220 kg de céreale/consommateur).
La surface en mil ayant éte estimée en 1991 & 330 hectares, le
rendement moyen en mil du village devra s'élever à 366 kg/ha pour
atteindre l'autosuffisance cérealiere globale.
Les rendements du
témoin
non
fertilisé se' situe
& 200 kg//ha
(moyenne
des 3
repétitions de Baïla Ndour et 337 kg/ha pour l'ensemble des tests
de 1'IJASP).

On peut d'ore et déja conclure que le village ne sera
pas autosuffisant en céreale cette année, le déficit a éte evalue
par les paysans à 89 tonnes (59 tonnes de mil et 30 tonnes de riz)
ce

qui
est
largement
surévalué.
Des
enquêtes
plus
précises
permettraient d'aboutir
B une meilleure estimation des besoins
(avec un rendement moyen de 200 kg/ha, hypothese basse, le déficit
serait d'environ 60 tonnes de céréale).
La place des
.-._-..- ." -.---._-
troupxz-+m$
""".._-_l."__,"_._-..,"....-.-".-
Le village de Baïla Ndour ne compte pas de gestionnaire de
troupeau,
les bovins sont confiés aux Peuls du village voisin de
Ndioundia. Le cheptel s'elève a environ 80 têtes réparties entre 5
propriétaires (pour 54 chefs d'exploitation) dont .un possède plus
de 40 têtes.
IR confiage, du cheptel aux Peuls expli.que que le
par-cage est
tr-Ps peu répandu A Baïla Ndour- (3 chsnps parqut-s en
1990/91).

66
Les petits ruminants 'reviennent chaque soir au village de
Baïla Ndour sauf certains qui restent avec les troupeaux bovins.
Le **sardi"
de Baila Ndour conduit 350 têtes environ durant 7 mois,
le départ du troupeau se situe vers 10h le matin.
Il peut soit
rester non' loin du village au sud,
dans une zone qui lui. est
réservé,
soit
rejoindre la forêt classhe. En saison s&che les
petits ruminants sont touj:ours gardes par un berger du fait des
vols toujours frequents (50 francs/tête/mois).
.LLJ~asz~."Qd
qui
limite
le terroir
CIU
village à
l'Est
represente une faible surface
(une dizaine d'hectares). Il est
utilisé comme zone de parcours et de passage de troupeaux. Plus au
nord les paysans de Bossolel wolof l'ont totalement défriche pour
la culture du mil et du sorgho. Les troupeaux de ce village
empruntent un passage sur une zone inculte comportant beaucoup de
termitieres.
Les ressources
:-l-.."..-l"-",-,""""-"-
ligneu'ses n'ont pas fait l'objet d'une étude
particuliére. Une pzie?uxois provient de la forêt classée de
Birk'elane qui est très dégrade-e et qui constitue plutôt une savane
herbacee.
Le bas-fond, un peu plus boisé, ne peut pas fournir tout
le bois nécessaire aux populations et le bois d'oeuvre est en
partie achete à l'extérieur.
Bien que le village de Baïla Ndour dispose d'une grande zone
de parcours liée 24 la présence de la forêt classée, l'élevage n'y
est pas plus développé qu'a Daqa Balla,
s
Du point de vue phykique,
les affleurements cuirassés sont
nombreux a Daqa Balla (présence de nombreuses "poches" de terre
inculte,
environ 36 bec% ares)
alors qu'ils
sont
inexistants .S
!
'.: J I i '- f
,c.! lIIId .
Cecj explique que l'erosion hydrique commence à faire
des
deyats
B
Daga
Bal la
maigre les
très
faibles
pentes,
difficillement observables . A Baïla Ndour 1'4rosion hydrique est
limitee 2 une grosse ravine au Sud du village qui
remonte depuis
le bas-fond (ërosion régre ssive)
et-. qui mériterait d'etre traitee.
Pa 1- C‘ CI (1 t.: 1~ e 1 ' 6 I.-O s ion eoli enne (3 (3 i t St re
i ripc;I't.3nt i" t-l 1.1 f;4 ; !-
i!':ir
~.‘~ll,J~‘t;‘J’t
3rl)o1-é très peu de nse.
----1

6 7
“T.a.kl.ecru.-.“24; : Quelques caractéristiques des deux villages
____________________--------------------------~--------------
--em-
Daga Balla
Baïla Ndour
_-_-----_-
_-_-----v-v
Population
728
601
Actifs
2 5 4
201
Population/actif
2,86
2,99
Surface cultivable
715
5 4 4
Hectare/habitant
0,9a
or9
Hectare/actif
23
2,7
---_--____--__-----------
- - - - - w - - w -
_ - _ - - - _ - - - -
Cultive en mil %
4 3
5 4
Hectare/semoir
784
612
Hectare/unite traction
5,2
5,6
UBT (total)
295
2 1 0
UBT/habitant
~
O r 4
or35
Paires de bovins de trait ~
33
6
---_-_-_-_---_-------------~-------~---- -------___----__-.----------
Les
différents
criteres de
comparaison
retenus
dans ce
tableau, ne montrent pas ,de grandes différences entre les deux
villages. La surface culti_vée par habitant est un peu plus faible
à Baj:la Ndour qu'à Daga balla. Les principales diffërences entre
ces deux villages sont :
- la presence de la traction bovine assez bien developpée à
Daga Balla (1 paire de boeufs pour 2 chefs d'exploitations) ;
- la possibilité offerte aux paysans de Daga Balla de cultiver
de l'arachide de bouche (en moyenne 1,4 ha/exploitationI ;
-
- la pluviométrie est genéralement plus faible et plus
irrégulière à Balla Ndour, situé a 50 km au nord de Daga
Balla.
Les paysans
de Baïla Ndour bénéficient de l'assistance de
l'Entente de
Birkelane
(embouche
bovine et
ovine,
crédits
s e m e n c e s . . . 1.
Cett.C-2
activité
d'embouche
bovine à
permis
le
d&ma:rrage de quelques
étables fumières dans le village en 1992.
Alors que le GIF dr-L Ddgd @alla a pour- seule activit:ri
la cf'!Sf i(!11 dP
la hanquc de c&réslr L]U~ fdst trPs bien réalis&e.
--

60
7 . 1 . ,&mxl s.....d~~.~~~~.~~i._~.~.~f.s
et
<,,_<,.<..,.,.,.,,,,,.. m~thodolwie..
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..-.-.,-.....
Le volet recherche-développement a un double
.,,.,,l..,l """,,_"
objVe,&,~f
. . . . . . . . . . .
. . . . . "_
:
- preciser le diagnostic initial sur les terroirs-test afin de
miëùx définir les axes d'intervention pour le développement
local.
- émettre des recommandations pour le choix et la diffusion
d'innovations techniques appropriées aux situations agri-
coles retenues. Ces innovations peuvent intéresser les
exploitations agricoles (amélioration des systèmes de
production) ou un ensemble plus large de producteurs
regroupés pour une actions collective (amenagement).
Problématique
..«<<..,,.,.........~ "..".<" <.-. "".<.I .<... I."..
locale et choix des innovations
."".".<"," . . . . . . ..-........" ..." ..,.-. ~ . ..-.--..._.,,, *,.,....." .,............." .<......<...........~...-......."
.,..........<.......-..~ "." . . . . . ._...,._ ."_.1..
Il ne sert à rien de chercher CI Vulgaris(er un grand nombre de
thémes, il
est préferable
tout d'abord d'identifier les thèmes
repondant bien aux problèmes poses par les populations. Inutile de
s'attarder
sur des travaux de DRS, si l'erosion hydrique est
limitée dans le village. Afin que l'innovation technique ait un
impact au niveau du village,
il est nécessaire d'intervenir avec
le plus grand nombre possible de paysans : un travail sur l'étable
,fumiere devrait être precedé d'un inventaire des proprietaires de
boeufs de trait.
L !-ci] L-cirtme
df2X~1-A
e t re
discute au
prealable
avec
les
populations et
pourrait être
scindé en
deux
sous-programmes
complémentaires : l'un concernant la saison sèche (Decembre-Mai),
l'autre la saison agricolk (Juin-Novembre). La mise en oeuvre de
ces activités implique :
- que 1'ATP maîtrise bien les techniques et comprenne
l'intérêt des innovations proposées ;
- que quelques paysans choisis par les village:)iS puissent
seconder 1 'ATP dans' son travail de vulgarisation et surlc~~li
pour le suivi des activitt-s.

69
A partir des rksultats présentés précédemment on peut retenir
les innovations
suivantes
correspondant
à des
problémes
bien
jdent--ifii-s par les populations.
.- Gestion optimale--de la fumure organique animale : fumier des
cheveaux et
petits
ruminants
balayé
réguli&rement
et stocké à
l'ombre en tas ou en fosse, étable fumiére lorsqu'il y a traction
et embouche bovine.
~
<-
Fabrication de compost aérobie
(si possible enrichi de
cendre et de phosphate naturel).
- L'utilisation de l'engrais minéral est recommandée pour la
moiti4 sud du département ,lorsque
les deux points préc&dent sont
acquis.
L'acquisition d'erigrais implique la crbation d'un GIE et
un prêt CNCAS. Les tests 911 permettent d'orienter l'utilisation de
l'engrais CL des doses ébonomiques
(75 kg/ha à 150 kg/ha) en
accordant une priorité au mil.
Nous n'aborderons pas les probl&mes sanitaires bien maîtrisés
par les ATP depuis un an et pris en compte dans la programmation
avec l'installation de pharmacies vétérinaires villageoises et la
formation d'auxiliaires d'élevage.
- Gestion
optimale des ressources fourragéres
locales. Il
13arsi.t dans un premier temps beaucoup plus judicieux de valoriser
les
fourrages
locaux
b~ien
connus
des
agropasteurs
que
de
3.: 11 1 I;I (.i I- i s c r des culture9 fourragères dux résu tats hypot h4t iquos .
lin pl 31i
a i‘
stockage
et de rationnement des fourrages doit être
naît ris6 par
les paysans (et donc par‘ les ATP) . Outre la fane
13 ' s 1:cj c: h j. de ,
i 1
e s t:
nhcessaire
de sensibil iser
les paysans 311
:,i~.~~~kdgr: d ’ h e r b e t3~ hI-ollsse, d e fI-ui.ts t3r “Kad” ct. 1312171e df% paille
II(> ri1 i 3
c ls+ p-i i 1 1 C-L
t3 r: p-i. 1 I hacher? pc-!II~- m??rm<-~ Gt 1‘~’ utilisGe pdr l e s
!;, ii‘
!,
,,.‘,
,,’
C,:.l
t.::,,:
1 ! 7%. , i ,-,-> <TII i n-,511 i 1 1 ;s‘
J 99J ) surtout pou; la moi&& nord du d&ba:-ternelIt .

70
- L'amélioration de lb productivitb des systèmes de culture
implique une bonne utilisation de la traction animale : entretien
et suivi des paires de boeufs et de vaches surtout pour la moitié
sud du département. Des nouveaux matériels adaptés au corps de la
houe sine' comme la dent de travail du sol en sec ou le micro-
butteur
peuvent
être
irjtéressants
pour
enfouir
1 a
fumure
organique. En sol dégradé, Jcompacté et plutôt argileux, le travail
du sol en sec a un effet makqué sur le rendement de l'arachide.
La culture de l'arachide reste la principale source de revenu
des paysans
du département de Kaffrine et aussi
la premiére
culture fourragère qui permet l'entretien du cheptel dc? trait. La
rggression de cette culture au niveau de 1'e:xploitation agricole
correspond le
plus
soyvent
début
d'un
processus de
paupérisation (ventes d'animaux etaude matériel).
Dans
les villages où
la NOVASEN propose des contrats de
production de d'arachide de bouche,
la production arachidi&re se
maintient malgré les al&as climatiques. Quelque que soient les
situations, il
serait
intéressant de veiller CL une meilleure
valorisation du potentiel; semencier disponible au niveau des
villages.
Des
gains
de :production
importants
pourraient
être
réalisks en travaillant d'une part la qualit& de la conservation
des stocks semenciers et d'autre part la qualit du traitement des
semences au semis. Des opérations de stockage collectif pourraient
être tentées (voire innova$ions organisationnelles)
- ,t, !iinsycrient
s
1 uttant contre l'flrosion éolienne et hydrique
visent à
régenérer et à,
améliorer
les
zones
de culture, de
parcours ou sylvicole. Mêwe si l'on vise à résoudre les problémes
de d&gradation sur des es~paces significatifs 120 ha, 100 ha, lc:
t:ei-1-0 i r
villageois...),
'il
faut
comprendre
l'aménagement
dr:
t:pt-JC I,
(Y(-): i:‘i;-'
un processus progi-ess i.f
Ç? t:
i-s i cs 0 n n 4
2 mol;en
0 II
J C Il t-i
!- rr >-r:;(- .
Les premiers travaux auront un caract&re démonstratif c:l:
concerneront
de petites
surfaces
(quelques hectares).
On
peut:
rPterli1: les th&mes suivant) :
PV
_-__

---

71
- Les travaux de DRS Jourront concerner dans un premier temps
les parcelles Cultiv&es ériodées
(présence de ravines OU rigoles,
sol décap&...).
La techni
e
des cordons pierreux est simple à
mettre
en
oeuvre et
n&essite
qu'un
appui
technique.
L'installation de haies
anti-érosives
implique de disposer
du mat&riel v&g&tal
(arb
graminges...), d'oh le probl&me de
rémungration du
pépini
ou au moins
l'achat des graines
(l'installation de haie
de grandes longueurs nécessite des
milliers d'arbustes :
2.000 arbres).
Les
aménagements
peuvent être associés à
avail du sol en sec (plus fumier), là
oh il y a de la traction
vine (Sud).
- La-technique de ha
vive p&rimPtale est bien connu des ATP.
Le choix des espPces do
sur celles qui résistent le
mieux au broutage (arb
neux comlme Ac_a_c-& a~*!Xz9Q.&~,
*A.Ga.G..&,a. me.l..'.i.,~.,~,,~.a, I !!lG.&G~~~~~.
L'objectif est de fournir une
clôture efficace et perma
permettant de protéger les cultures
de la dent du bétail (p&
maraîchage, manioc, pastèque...).
Pour être efficace la h
vive doit être r&uli&rement taillée &
1 5 m de hauteur et les
us bouch&s.
- La mise en dhfens
rrespondant 3 un interdiction de coupe
de bois peut s'avérer suf
sant pour restaurer un couvert arborg B
base de
.!3zd?.X.~.2,~K
certains
villages 4
l'initiativedes paysans,
s parcelles de quelques hectares sont
ainsi prot6gées.
*
La. première
a &té proposée par le PICOGERNA et
consiste en
l'klection
G"Q.G.i.t.,e.." ,,..,...<~ &... -<.,,. 9.e..s.,c"i.Q.E.... ..<....... b!2 ..-_.... . .
..k~r-KQ-i..K
x-i 1 J;*ryfmj s
T'
la population. Cc comité constitue
II< I" 1 ,,t
r:t le Projet ,
On
peut
toutefois
se
demander
s i
toutes
les
actions
collectives doivent être
ér&es
par ce cornil et si l'on ne peut
pas ,3ussi 6~ppuyer des gro pements d'effectifs plus rgduits (10-15
pays<ins) t;ui souhaitent. s
spécialiser dans une production ou une
a c t i 1.7 i t 6
p L-éc i. se .
P~I- ailleurs il existe dcSj3, dans 1s plupart des
villages
retenus,
des g oupements
plus ou moins fonctionnels,
regl-oupani- tout ou une pa "
tie de la population, associée ou non à
u n e ONT;.
-.~-.__-_
-----. ..- ---.-
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---mm
----m

7 2
- La
constitution
d'un
.?&cK.k ..." . . 32 . ~" . ..I.. ~.~"~._.~..~"~._..." . . "dc -....--- Seme_n_ces
d'arachide au niveau
I.I__._ -....,......1.... .* . . . . . . ^_I.. ,<...
vil1 .geois pourrait permettre de pallier en
partie
au déficit chroniq .e de semences qui est un des facteurs
limitant cette production
La réduction des surfaces en arachide
entraîne une baisse de re Jenu et aussi une réduction notable du
stock fourrager. Le stock collectif ou "banque de semence" pourra
être alimenté par un cham ) collectif (2 à 3 hectares minimum)
et
des cotisations des membr :s (20 à 50 kg).
Si le stock est bien
g&ré et les remboursement 3
effectifs,
le stock de semence peut
dépasser 4 A 5 tonnes apr' s quelques années. Sur le même principe
on peut constituer un &-t-q. -A.!% .<.. c.e..Le.a..l.c..2 -
-._
- Un systéme analogue de prêt en nature peut être propos4 pour
la diffusion de la culte re du manioc. Le paysan emprunte des
boutures qu'il rembourser L l'année suivante avec un interêt en
nature de 10% par exemple
Pour amorcer le systèle le groupement
doit se procurer les bout (res pour le premier champ. La rgussite
de l'opération est surtout
liée à une bonne protection contre les
animaux divagants en sais0 n s&che.
Pour évaluer l’impact de ces innovations organisationnelles il
est necessaire
i:
de raisonr -r
sur trois à quatre annkes minimum.
Leur succés
d&pend essent ,1.ellement du sérieux de la gestion, du
taux de remboursement et aussi des conditions de la production
agricole
(s&zheresse, s a lteriaux...).
C'est
pourquoi il
faut
v
s assurer premièrement ql e
l'innovation
proposge
est
vraiment
utile au
village,
et de ,xièmement que la cohgsion sociale et
l'entente dans le village
ont réelles.
De telles actions intc ressant la collectivit6 permettent d'une
p a r t d e
rassembler
1. es
paysans
et
les
paysannes
autour de
réalisations
concr&tes e : d'autre
part d'amorcer un
travail
beaucoup plus difficile s+r
la gestion des ressources naturelles.
Dans
ce domaine
les proIblèmes qu'il est possible d'aborder à
1'6chPI le d'un terroir vil'lageois sont :
- I.a délimitation des zones de parcours (accPs aux pâturages,
aux mares.. . ) . Y a-t-il problème ? Cela concerne-t-il le
village,
une Partie~ ou plusieurs villages ?

'BIBLIOGRAPHIE
1..._ ..... ...“. ........ ..<.............”
.. ..- .... I._ .._ ................
C"...."_-.._"-" _- ..."..-.....-."-......-- ...
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Quelques observations 'sur la delimitation des UASP du
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ENGREF/ENSAA/ISRA.

ISRA’
FICHE PLUVIOMETRIQUE
FICHE PLUVIOMETRIQUE
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Nom:
f‘lo~A.SEhl..
Comm”na: M 449.. . . . . Camoaana lSS.l.-1992
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ANNEXE 5 : Schémas des matériels utilisés pour le test
enfouisseinent du fumier adaptés à la houe sine
Dent de travail du sol en sec
CARRE DE 20 mm x 40 M
p o w flxatlon dent su
les bâtis
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RANCON : c - 35 cm
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I - 6 cm
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1.A FAHHICATION DlJ (‘OMPOS'I
_______ --__-------__ - ----
3.1. &-produits nécessaires
Cette
version
do la
fiche
technique
83 le
compostage"
est
provisoire.
Elle permet d'avoir un protocole de travail assez
précis pour les opérations de prévulgarisation en milieu paysan.
Le remplissage de la compostière s'effectuera au moment du
nettoyage des parcelles de mil. Les débris de paille et d'herbes
seront apportés à côté de la fosse ainsi que le fumier de cheval
1. Les prias.es._de~.Ie
ou de bovin.
La paille de mil, l'herbe de jachère, les résidus de battage du
Le volume de poudrette peut varier selon les disponibilités des
mil et les coques d'arachide sont susceptibles d'être tranformés
paysans et l'éloignement de
la compostière par rapport a la
en compost
utilisable par l'agriculteur pour fertiliser ses
maison. On peut aussi
ramasser des fécés des bovins sur le
champs.
parcage qui sont brûlés.
Cette transformationou décomposition nécessitent deux conditions
Pour une compostiére de 3 m x 3 m :
__-__-~~--__~____-----~~~~~~~~~~~
A.Xü..4.5 tonnes de paille ( 8 140 charrettes) et 10 8 de
1)
une humidité dans la compostière durant une période
z.... -- -_:L JC- 1_- II -L ---^ cc,., ^..
,n & (je e.lminr r-j+
assez longue de 6 à 9 mois :
IU1IIItzL >"IL rlJ" "y (I LIICILLCiCLcz, "Y L"
LUIIIALCI .sVI L
300 kg (2 charrettes).
2)
la présence de micro-organismes et des éléments
Pour une compostière de 5 m x 3 m :
nutritifs qui sont necessaires à leur développement.
______-__________-----------------
Ceci explique de l'on mélange généralement aux pailles
lL~1.5 to nnes de paille (IJ-Gcharrettes)
et 10 8 de fumier
un peu de déjections animales (bouses de bovins,
crottins de cheval ou de petits ruminants).
soit 250 kg (2 charrettes) ou 20 % de fumier soit
5-06 kg
(4 charrettes).
On peut aussi envisager l'apport de phosphate naturel, de cendres
et de poudres d'os qui améliore la qualité du compost et donc son
Il est inutile d'apporter plus de 20 8 de fumier. L'objectif du
effet sur les cultures.
compostage est de transformer les pailles de mil
en fumure
organique afin d'enrichir les sols en humus.
2. La construction de la fosse compostière
Il est conseillé d'apporter les cendres de la maison qui seront
Il est important de respecter la profondeur de la fosse (au moins
stockées durant toute la saison sèche.
1 m) afin que le mélange paille plus fumier ne se dessèche pas
trop vite. Une couche peu épaisse se dessèche très rapidement
3.2. & remplissage de la fosse compostiére
alors la décomposotion de la paille s'arrête.
La terre de déblai peut être disposée tout au tour de la fosse,
mais pas trop prés de façon à éviter que la terre retombe dans
le compost
A partir de fin
Avril le remplissage se fait par couches
successives : paille/fumier/paille/fumier... La paille devra ëtre
hachée ou sous forme de débris pas trop longs ; les pailles de
La largeur et la longueur de la compostiére sont fonction du
mil piétinees par les troupeaux durant toute la saison séche se
volume de paille disponible sur le champ. On peut retenir les
décomposent genéralement bien.
dimensions suivantes :
On commencera au fond de la fosse par disposer une couche de 10
-3mx3m:
compostiére de 9 m', production maximale
a 15 cm de rafles de mil (Khetakh en wolof, nax en serer). On
d'une tonne de compost ;
poursuivra le remplissage par une couche de paille de mil sur une
épaisseur de 25-35 cm et ensuite une couche de fumier de 5 cm.
-5mx3m:
compostière de grand volume (15 m'), pour
Il est nécessaire de bien tasser la paille en sautant à plusieurs
les grandes parcelles ou il y a beaucoup de
sur le tas. Lorsque la fosse sera à moitié remplie on l'arrosera
paille. La profondeur sera toujours d'un
avec un fut d'eau (200 litres) ce qui permettra de bien tasser
mètre.
le mélange.
Le remplissage se poursuit par couches successives jusqu'à ce que
La fosse sera installée en bordure de parcelle pour ne pas gëner
le tas de oaille dépasse au moins de 70 cm le niveau du sol (soit
le:- . - _ . -. . ..--2 --,--
----1L, - _-A-
-^-^ --L.-
-ravciun "y"c"Lci,
ci si p"iz,l"Lr piea û'üne L"‘ltz "Kt"LagPe
1.7 m au ‘dessus du fond de la fosse)
On arrosera
(SC ii.; un
arbre)
afin de
limiter
les
pertes en
eau
Par
alors
la compostière d'un deuxième fut-d'eau afin que la
év;:'*lration.
décomposition de la paille debute.

t LA FABRICAT
DU COMPOST
1
Durant le mois de .JUIII et. jusqu’h 1 ‘arr-iv& drs pluies, i 1 est
bon
d'arroser l<+ c:ompostiiix-e.
Ceci pr'rmet d'une part de bien
tasser le mélangea paille + fum1~:1 el donc de bien rempli r la
fosse,
et d'autre p<>rt de dknarrcl la dGcomposition de la paille.
L'apport de 5 buts dc 200 litres ~>our une compostièrc de 3 m x
3 m, durant un mois correspond à peu près à une pluviometrie de
100 mm. Cet arrosage pr6coce permet d'obtenir ensuite une bonne
décomposition et IlmIte ou supprime
les arrosages de fin de
saison des pluies (Octobre, Novembre).
creusage de la fosse en Mars
début du remplissage
3.4. Le suivi durant la saison-deS..p'uies et la couverture
(si possible Sm x 301 )
ge .J.&._x?
Après les premières pluies,
le mélange paille plus fumier va se
tasser considérablement pour atteindre assez rapidement le niveau
du sol. A cette période (début Août) on doit retourner la parJLe
-- ---~~
superficielle du compost qui est mal
--.~
d&omposée. Ensuite on peut
compléter la fosse avec les herbes vertes qui se trouvent aux
alentours.
A la fin de la saison des pluies le contenu de la compostière
doit être bien humide ; afin de limiter les pertes en eau on
recouvrira la fosse d'abord d'une couche de protection constituée
de paille ou de branches d'arbres (Neem,
Nguer) et ensuite d'une
couche de terre. La couche de terre ne doit pas dépasser 5 cm
d'épaisseur
début du remplissage en fin Avril
arroser avant les pluies et
(bien tasser en arrosant )
.
4. Q-s produits dmposables autresoueles
poursuivre le remplissage (Juin :
Pailles
de céréale
-~
Si la compostière n'est pas trop loin des lieux d'habitation, il
est possible d'apporter dans la fosse les ordures ménagères et
les- résidus de battage et d'égoussage. De même les vieilles
palissades pourront être compostées au lieu d'être brûlées. Mais
il ne faut pas ajouter plus d'une charrette de coques d'arachide
par fosse car ce produit se décompose mal. Mais dans tous les cas
la paille de mil (ou de sorgho!
reste le produit de base du
compost.
5 . _-. .~
Les resultats escomptés et les interëts pour le paysan
Les résidus de récolte et les déchets de paille des maisons sont
généralement brûlés, ce qui constitue des pertes importantes en
matiére organique et en matière minérale (l’azote et le soufre
sont perdus par
volatilisation et
la matière organique est
saison des pluies
Compost bien décomposé (Novembre)
totalement détruite sous l'action du feu).
Le <.i<'usage de la fosse est un travail pénible mais il n'est
réalisé que la première année. Ensuite un simple entretien de la
fos’:,, rtn début de remplissage est suffisant. l’organisation d’un
“sai:‘.:né” peut fac-iliter le creusage de la compostière.
Ld
:.l.irlti ti? de
CYXTlp”ST
prOùUli
correspond ci
60-70
Z de :a
, qua, ' !t@ du mé:~nqc~ paille plus fumier mis en fosse. Pour trois
tant.. de m&l;Inge f>aille plus fumier au départ, le paysan peUt
espt (‘:
obtenir environ deux tonnes de compost. Cette quanti té
peu + y<‘.rmettrc dir fe,rtil iser au moins 0.4 ha de mil. Ainsi
le
Day
rani ichi 5011 sol , augmente sa production de mil et réali se
un,’ i~rro::ii~~ CI’,*! ,I6slit- ffn
1 imi t dnt ses
achats d’engrais et oc
Ci?l.
I.‘i.

2. GESTION DE L’ETABLE FUMIERE
PROJET DE FICHE TECHNIQUE : ETABLE FUMIERE -
La litière est le matériau de base pour la production de fumier de
STABULA T/ON DES BOVINS
qualité. Dans le sud du Sine-Saloum son approvisionnement ne doit pas poser
de problème jusqu’à la période des nettoyages des parcelles (Avril]. Ensuite
il faut pr.4voir un stock 0 coté de /‘étable (Mai à Septembre).
Le terme étable fumiera concerne ui;,yuemsnt les bovins en stabulatiorl
On préfèrera la paille des c4réales (mil, sorgho, mais1 0 la paille de
permanente ou semi permanente (la nuit + une partie de la iourntiel :
brousse trop fine et donc apportant moins de matiére organique. On peut
très bien recycler dans la fosse,
les vieilles palissades au lieu de /es brûler.
- /es boeufs de trait ;
- /es vaches de trait ;
La litière de paille sera étalt?e dans le fond de la fosse tous les 70 ou 75
- /es bovins 0 l’embouche ;
jours. II faut apporter une dizaine de kilos de paille par boeuf tous /es 70
- / e s vx!725 Icitières.
jours. II est préférable d’apporter plus souvent de la paille en petite quantité,
qu’une grosse quanti&+ une fois par mais. La paille doit être totalement
piétinée et mélangée aux déjections.

7. CONSTRUCTION DE L’ETABLE FUMIERE
Les fosses seront vidées en fin Mai. Le haut des fosses constitué de
L’étable fumière est constituée d’un abri léger en matériaux locaux et
poilles non décomposées sero mis de c6té. Le reste, bien décomposé, sero
d’une fosse par animal (cf. plan1 :
apporte aux champs. La partie non décomposée sera remise en fosse.
- La fosse doit étre suffisamment grande pour que l’animal puisse 5’)
La période de production maximale de fumier est lo saison sèche, période
reposer sons toucher les bords.
durant /aque//e on trouve facilement /es pailles de céréale. En faisant un
- Des bois limiteront /es dfplcccn;cn:s dr i’an!mal s u r /es c&tss a f i n
stock de -tiges da mif fa-production dan fumier peut se puursuivremjusque~
fin
<7O’i/ :,‘c//oIldrc pas /es IJOf~dS dc Id io53e.
iuillét.
- D o n s t o u s /es Cû5 il futrl /llr;il?/. JC maximum ics cI:ules de terre 0017s
3. f<ESULTATS ENVISAGES ET INTERETS POUR LES PAYSANS
i? fumier, afin d’ai,oir- /e mfilieur- produit possible :
/‘anima/ r e n t r e r a t o u j o u r s par le m6mc c6t6 (I’orritre ou /e devant
DOUBLER LA PRODUCTION DE FUMIER
de la fosse) que /‘on amt5na<:cïa en ,?lan incliné ;
La prodction annuelle de déjections d’un boeuf varie entre 7, 7 t et
Ic :L’r,‘c’ dc rcmbl‘;; SL’,‘” sa,‘I,c loin C!C I’etuble ;
7,j t (matitirc sèche). L’étable fumière permet de doubler cette production.
On considere q u ’ u n b o e u f adulte (~XI$] p e u t p r o d u i r e 5 tonnes de fumier
par an (6 45 % de matière sèche) soit 2,25 t en matière sèche (dont 7, 7 t de
fécGs desséchés).

Donc pour une poire de boeufs, la production de fumure organique devra
nnCcPP
rl-“-. de 2,? t/afl 6 4,s tonnes n’e fi-,.n?i@ ,g?&$“e sèche (ou 70 &mne5!an
. .
mati>re humide). Cette production permet de fertiliser au moins 2 ha de mi/.
,

OBTENIR UN PRODUIT DE QUALITE
La poudrette traditionnelle est pauvre en matière organique et son effet
sur le sol est peu durable. Par ailleurs ce produit traditionnel est riche en
ozote soluble et peut avoir un effet néfaste sur /es cultures en cas de sèche-
resse (le mil “brûle”). Le fumier des &ob/cs est un produit bien équilibré,
riche en matiére organique et moins risqué en cas de si’chcrL’~$e.

2
PROJ1 / DL / /CI/L 7 LC/IN/OLi : L A /O5SL f Udi/L-/<t
Le rapport en volume à respecter est de :
- 50 8 de déjections onimofes ;
- 50 % de paille (débris) ou déchets de battage, coques d’arachide.. .).
L a f o s s e fum;L:re /~srmct d’uméliurer yuantitotivement
ef qualitativement
,a p r o d u c t i o n d e f u m i e r a u n i v e a u d u c a r r é .
Méme si la fosse fumikre permet
S’il n’y a pas assez de débris de paille (ou vieille clôture), on pourra apporte/
de valoriser des pailles et divcrscs ordures ménagères, elle II<.’ doit pas étre
plus dc 50 % de déjections.
c o n f o n d u e a v e c lu /ossc compostwrc.
On disposera au fond de la fasse une mince couche de paille (10 cm]
La fosse fumière fonctiane Q partir des déjections des chevaux et
puis une couche de fumier 15-20 cm, puis une couche de paille de 70-75 cm,
p e t i t s r u m i n a n t s . O n r é s e r v e r a I’étahle f u m i è r e a u x b o v i n s .
a/,qsi de suite. Lo nr‘2midre
r, _ .,. -. - fnccp
, -- - - doit ptre nleine a v a n t / e s p’uies. Il fouf
r---‘---
remplir la fosse bien au-dessus des bords car le mélange déjections + paille
1. LA CONSTRUCTION
va se tasser avec /es pluies. La décomposition du mélange paille + fécès
commence après /es premières pluies. Le fumier sera prêt pour 10 compagne
La fasse sera creusée dans le sol, à coté des enclos des animaux
agricole suivante.
( c h e v a u x , o v i n s , c a p r i n s ) . Si /a distance entre /a fosse et /es animaux est
II e s t i m p o r t a n t :
i
importante (plus de 25 m), /e paysan abandonnera très vite le remplissage
- de ne pas jeter n’importe quoi dans /a fosse, surtout /es grosses
régulier de /a f a s s e .
tiges de mil non dkhiquetées ou coupées (ne pas mellre des
Pour ~IIC bonrie d&ampositiun, i l e s t impGruti/ que lo /os-s<: s o i t 0sscI
débris de P;i//e de plus de 50 cm de long) ;
profonde, au minimum J m de profondeur. Ceci permet de garder une certaine
- de nettoyer /es enclos et remplir /a fosse tous /es 15 jours ;
humidité indispensable
6 /a décomposition.
- de bien tasser après chaque remplissage (sauter dessus 0 plusieurs,
Les remblais de terre seront étales ossez ioin de la fosse afin que /a
un ,éger arrosage fücilite-le tassement).
terre ne redescende pas et pollue /c fumier, deux solutions sont envisageables :
On commencera le remp/issoge de /a deuxième fosse, ainsi de suite. Le
- d é g a g e r i a t e r r e CII d e h o r s d u car& e t construir-c in mtiret de deux
nombre de fosses et leurs tailles (3 m x 2 m ou 3 m x 7 m) depelde !t du
briques de hauteur autour de /a fasse :
nombre d’animaux stobulés au carré.
- dis/,ost,r /a ter-ro <icrloi~,‘ iic la f o s s e ,
0 20-31) cm ~/II Oord afin de
faciirc ~OC diyuctlc 1~1 uutour 1c.f. /~yiirc~ 2 cl JIi.
3. RESULTATS ENVISAGES ET INTERETS POUR LE PAYSAN
2. LE REMPLISSAGE
- Doubler /a p r o d u c t i o n d e fumure o r g a n i q u e :
La décomposition des debris cellulosiques disponibles dans le carré
.
Apres lu construction de /a fosse,
on nettoyera totalement /es enclos
(paille,
coque . . .) permet de doubler /a production de fumier provenant des
d<as animaux, la poudrette (fumier sec constitué des déjections1 sera trans-
chevaux, des ânes et des petits ruminants.
porr~!e telle queile sur /es parcelle5 en mars 1990. Ensuite on nettoyera
- AmGliarer l a q u a l i t é d u p r o d u i t
r~~i;u/ièremen/ /cs enclos tous / e s 1.7 j o u r s , les d6jrctions seront stockées dons
li: !,‘FF<’ <IV<?< liii mL!/0r1i;e dc plli//~ e!/a:i d ’ o r d u r e s m&Jogtir~~s.
Le fumier de fosse, bien dGcompa;é,
e s t u n p r o d u i t r i c h e e t é q u i l i b r é
(tous /es cléments minéraux sont présents]. Son utilisation ne peut pas être
néfaste aux cultures même en cas de skheressc.
Un fumier bien décompost;
rt~titv~f hirri l’cuu d a n s /es s o l s s a b l e u x atri s e dcssklierit vile.
,,‘.

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ann
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ANNEXE 14 : Les innovations organisationnelles
Z.
LA PRODUCTION DE SEMENCES D’ARACHIDE AU
V I L L A G E E T C O N S T I T U T I O N D ’ U N S T O C K S E M E N C I E R
___--------
1.,, LE PROBLEME A RESOUDRE
,
L'acquisition des semences d'arachide en début de saison agricole
pose d'énormes problèmes, maux paysans les plus démunis. Certains sont
contraints d'abandonner cette culture faute de moyen financier et
donc de semence, d'autres s'endettent et ont du mal à rembourser leur
credit à la récolte lorsque l'année n'a pas (Sté bonne. Le peu
d'epargne disponible au niveau des paysans est consacr)C & l'achat de
semences au détriment des autres intrants ; granox, engrais, aliments
du bétail en fin de saison sèche...
2. OBJECTIFS :
L'opération expérimentale de production de semences d'arachide CIU
niveau du village ou du groupement a pour objectifs :
- de faire produire par le groupement des semences de bonne qualité
récoltées à bonne date et bien conservées (année 1)
- de constituer un stock de semences, conservé au village et gére
*
par le groupement.
- de fournir à créditdes semences aux paysans membres du
i-
'-v,oupement , remboursables CI; 11âturc 5 lc rGcolte (annge 2)
Ainsi le groupement disposera d'un capital sernencier qu'il gérera
lui-même et qui pourra faire face,en partie,ii la demande des paysans
mem~ies .
3. L'CRGANISATION DE LA PRODUCTICX ET LES RE::Z:,TATS ATTE?;DZS
Le groupement décide de la superficie du cha:,qs
"1
sernencier (t?Iil:L’d :i t-L
3 ha). Selon ses disponibilites firlailcieL>ez :L? fournit 1;~ se~:.~‘:; ~$'
( 3.20 Kg coque/ha) ou la $tructure d 'appui 1-t.. 1. iivL>e L1 v:~c'c~$'~.
:
semences nécessaire. Les'semences seront remboursées en nature a la
récolte avec un intérêt de 10% (120 Kg/112 -+ 132 Kg r>cmbourss:;).

Le groupement s'engag$
.
__- --- ----------
.
- à trouver un terrain favorable a l'arachide
- à cultiver l'arachide dans les meilleures conditions
possibles
fi semis à bonne date sur les premières pluies
utiles
; pour ce faire les paysans mobiliseront plusieurs
semoirs pour réaliser le semis en une seule journée.
* récolte à bonne date, et utilisation d'iIic;ccticide lors
de la mise en meule
2 battage précoce pour éviter les attaques d'insectes
- à stocker les semences en vrac dans un local désinfecté.
- à gérer le stock selon les modalités qu'il aura fixées en
assemblée générale (taux d'intérêt)
- a
poursuivre la production de semence les années suivantes
jusqu'à la constitution d'un stock suffisant pour le village.
La structure d'appui s'engage :
---.--------_---- -a----- me-
- à apporter les conseils techniques pour la culture et la
conservation des semences, le choix des variétés se fera en
concertation.
- à fournir à crédit des semences d'arachide de bonne qualité si
le groupement ne pas faire face à la dépense (intérêt lO%,
remboursement en nature).
-
- à fournir à crédit les pro,,~
riT.' ts de traitemeI1.t ( -I‘UJIOX 1600 Fo/ha
pour Ic culture qui seront -en.bourses en espèces (sans intzrer)
i 12
'2 ^-
:-6z,:llte. ?jne partie 1e 1a production sera vendu pour faire
face 2 ce rembourssement et pour acheter les produits de
conse-\\.ation.
. LAa ferti1Fsation nLi:érale 1ti -^;mr)s semencier es:: recomrr,andSe,
----"'f
l'engrais
-_
etant à la charge I.: groupement (pas d..: c:-:?Eiit>
. y,?S péSU1TàLS atter,i_:as ]]e'JYbJ~~.~ Gil?t~ .~V~i.~L:>;
ii:-! ,~+c~r:i~~ 5-::,..;:. 3 1 _.
I](jU“
de 2 ha EV~C 2 hypothèses Ce L ~ :-: '~ ‘~ r-, e ii t -y j ,; i~,T‘ i'i1.c. 1 ! / 1 .a . . . '.i ;
semences de la première annet. sont fournie3 A credi: (intérêt -5-1
1-e groupement préte
les semences aux paysans d3s ia 2O annse
(:i~-t~s~?S& 20%) ; pour 1 tonne de semence stockée il faut prévoir
l6OO Frs de granox -t 2000 Fr de poudre pour la conservation soit
la vente 45 Kg de coque à 80 E/kg. Le groupement conserve chaque
année 240 Kg+-w $ ~+.ehce~ d^&p, WL;-.

Stock
disponible
~bw.5
6
5
4
-. *
3
2
c-700 Kg/ha pour les 4
4 années.
1
+H 1 t/ha
II
II
L-
,> A.nnée
I
I
I
I
tiécolte A2
A3 A4
année 1
La progression de la qua tité disponible est très rapide et au bout de
quelques années le probl me du local
de stockage va se poser. Lorsqut
l'objectif est atteint 1
groupement peut diminuer ou supprimer le
taux d'intérêt, et effet uer des ventes de semences au comptant à des
paysans non membres du g oupement.
Ces estimations ne pren,n nt pas en compte les non remboursements
*éventuels et les récolte
catastrophiques (< 700 Kg/ha). Il est
probable que ûu fait (de
i f f é 17 cl 1-1 t s ilsGs l;i ppoppé5c,i;-,Il sc;iy -;u:;
ii-:::;te que prevue. C'est
e ,J y ; 'J i: ; or1 rtcommânderâ eu groupement de
cultiver chaque année un cham? semencier col.Lectif garant d'une
production de semences û
cua;it+.
A
-. Les semences prêtées
en nature a la récol-
autre groupement dem!;
protocole de travail

‘ft. LA PRODUCT O N D E B O U T U R E S D E
MAN10
A U V I L L A G E
---_--
l- LE PROBLEME A RESOUDRE
L'augmentation du nombre d
petits ruminants dans les villages rend
de plus en plus difficile
a culture de manioc! qu i reste en terre
durant 12 'à 18 mois. Cette culture très rémuneratrice a presque
disparu dans certaines zon s et il est difficile actuellement de se
procurer des boutures (pri
élevés des boutures, transport coûteux...)
En ~:LUS de l'approvisionne ent en bouture, il faudrait résoudre le
problème de clôture : une
lôture efficace durant toute la saison
sec91e .
'2. OBJECTIFS :
-
A titre expérimental, on p opose que le groupement prenne en charge
un petit champs de manioc
ui sera bien protégé et -reconduit chaque
année. Ce champs collectif permettra :
- de fournir chaque ann e aux paysans des boutures de manioc
. - de procurer au groupe ent un petit revenu après 1~: vente des
tubercules.
L i ce champs est bien prot gé et reconduit chaque année le village
tiisp'osera d'une quantité c nstante de boutures de manioc: qui permettra
j&it à petit de développe
cette CU1 turIe.
:i .
L'ORGANISATION DE LA PR
1
,r? Isystème proposé repose
ssen-l:iel.le~r~erit :;III' la cdpac:.i tc; iii-! rl~;l\\;;lil
et la.mobilisation du grou ernent, condition indispensal.l*z pour'
realiser une bonne clôture et une surveillanc8e quasi permanente.
l,c! groukernent s'engage :
--- --- -------e-w - -
- à trouver un terrain favorab le (sol argilosableux, 1)
profond)
- à cultiver le manioc dans les meilleures conditions 1~1~:;s i1,:I.c::~ :
k un labour préalable
ic une 1 Ilmure de fond minimale à base de furl\\:i c:r-1 500Kg 2

800Kg pou r l 000 m2 (3 à 4 charrettes environ)
k une plant ati'on assez précoce (:juillet) dès fourniture
des boutu.rès
e des sarcl olqi nages réguliers
- à installer autour du cham 6; et à l'intérieur de la haie d'épines
une haie-vive en Août. (àr bustes ou euphorbes).
- à assurer un gardiennag;e ,m inimum du champs e:n sai son sèche
(réparation de clôture.
- A zembourser à la 29 a1
I en nature les boutures fournies
par la structure d'appl
Ifin qu'elles puissent servir à
l'installation d'un ch<
"semencieri" dans! un autre village
ou un autre groupement
-à répartir entre les pays ans intéressés la 2O année 1 es boutures
produites
- a poursuivre cette prod UC-t ion les années suivantes afir~ de disposer
en permanence de boutur es lau village, selon une rotation Manioc/
céréale.
.-- - . - -
.
-
L..W
--
c
-
-
c
_
2
.
.
:
.
.
.
.
.
.
.
:
.
.
..
Mani
( Manioc :
.
anné
année 2 I -I
.--- . -.
clôture
le 1 clôture année 2
1~ groupement décidera de
1:. :.mbres et d'un système dS
ci :multiplication de l'act
l'année 2 devra les rembo:
attribuant à un nouveau pc

La structure d'appui s'enga
---------------- -cm-s-e--
- à apporter les conseils t zhniques pour la culture du manioc et
l'installation des haies- ives
- à fournir la l" année les loutures de manioc (1000 pour‘ 1000m21
(ce-&+ en .r!Jd~ (xd%w?AaCRe p,2°c(m& I
LI. RESULTATS ATTENDUS
. A-~94 33 mois, le manioc pourra ê, te recoltd si le repiquage d
l"année précedente.
- 1000 m2 de manioc peuvent
ournir 5000 à 7000 bouturé:; (variable
selon le developpement ve:
tatif de la plante), ce qui permettra
de repiquer 0,s à 0,7/ha.\\
UV b-k SC/wjT& <;uh CLbd )
- 500 a 1000 Kg de racines : eilement commercialisable au prix de
100 I'rs/Kg soit 50.000 à : O.OOOCde revenu pour le groupement.
.
_____..
-__--.-