i’ ‘- REPUULIQUE DU SENEGAL _---a-- ...
i’ ‘-
REPUULIQUE DU SENEGAL
_---a--
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL ET DE L'HYDRAULIQUE
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
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v ,I ..,.<.,.._, <.
. .< /...L *.,".,/ I . .,.., . . /,,a ,.a ..,< _".,,.
DIRECTION DE REC(HERCHES
SUR LES PRODUCTIONS ET
LA SANTE ANIMALES
CENTRE DE RECHERCHES
AGRICOLES DE SAINT-LOUIS
RESTAURATION DE JACHTZRE ET DE
PARCOURS DANS LA VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
Ambroise
DIATTA
Yoro
DIAW
Alioune Niang MBAYE
REF. No 50/C.F./FLEUVE
MAI 1991

T A B L E
DES
M A T I E R E S
) Y.’ P-4
T,
0
/“
AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...'
1
1. INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
II. CONDITIONS DE REALISATION ..................................
l
3
II.l. Conditions du milieu ....................................
:
3
11.1.1. Choix des sites ........................................
3
H-1.2. Pluviosité .............................................
5
IP.2. Itinéraire technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..a......
13
1.1.2.3.. Aménagements............................................
13
I' :Ii -2.1.1. Site 1 "Glacis" de Diaoudoum..........................
13
1 1. -2.1.2. Site 2 :
Lampsar Khant...............................
13
ll.Z.1.3. Site 3 : Diéri a la Station ISRA de Ndiol.............
17
iI.%.l,4. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village
de Ndiol Peulh ,.,.,........*...*.............
17
II.2.1.5. Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh...
17
11.2.1.6. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh.
17
II.2.2. Modes d'implantation ...................................
17
II.2.2.1. Pretraitements des semences ...........................
22
11.2.2.2. Semis en pépinière ....................................
22
II.2.2.3. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum ........................
22
II.2.2.4. Si-te 2 : Lampsar Khant>...............................
24
11.2.2.5. SIte 3 : Diéri à la Station ISRA de Ndiol.............
25
111.2.2.6. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village
de Ndiol Peuhl................................
26
II.2.2.7. Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh...
26
~~2.2.8. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh.
26
III. RESULTATS ET COMMENTAIRES .................................
27
III.l. Résultats de la campagne 1989
...........................
28
III.2. Résultats des travaux eïfectués.en.l990..................
30
3X1.2.1. Pluviosité .............................................
30
III.2.2. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum .........................
3 1
III.2.3. Site 2 : Lampsar Khant .................................
31
. . ./ . . .

PII.2.4. Site 3 : Diéri à la.Station ISRA de Ndiol..........;..
:
33 ,/ ‘
r
~11.2.5.
*
. . . .
Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du
,,,. .,/, ,.X.u,il..+&. 0,,‘.‘ l.ll,*.~.,l."*,.l,.ll ".l.'~<. * ": .._., ha,." ..,, *rcl,L.ii, ,
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village de Ndiol Peulh................,:~:;~.;.
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111.2.6. Site 5 : Bordure de drain du village de Ndiol Peulh...
34
111.2.7. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh: '
34
A II<
. . .
?:;I
IV. CONCLUSION ET PERSPECTIVES ,..................*............
40
BIBLIOGRAPHIE...............
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..d
42
PHOTOGRAPHIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
43

A V A N T - P R O P O S
En 1988, des essais orientatiîs de restauration de jachères et de S;:i;
parcours sahéliens ont eté réalisés dans le delta du Fleuve Sénégal (1 ; 2)
en préliminaire du projet de recherche intitulé
"SEMI-INTENSIIFICATION
DE LA
PRODUCTION FOURRAGERE PAR RESTAURATION DES JACHERES ET DE PARCOURS EN VALLEE
DU SENEGAL", qui était en bonne voie d'être conclu entre la CEE d'une part,
l'%.S.R.A. (Sénégal), le CIRAD-LEMVT (France) et
l'Université de Tuscia de
Viterbe (Italie) d'autre part. Ce Projet de Recherche comprend les volets :
- restauration de jachères et de parcours dégradés et/ou à faibles
potentialites fourragères ;
- culture de plantes fourragères ;
- physiologie de la résistance à la sécheresse et à la salinité de
plantes fourragères ;
- prévulgarisation des résultats ;
- formation post-uriiverlsitairlc
du Chercheur sénégalais, Coordonnateur
du projet.
Avec l'aboutissemet du projet par signature au début de l'année 1989
(le 13 Février 1989 par la CEE), les travaux de recherche sur la restauration
ont démarre dès l'hivernage 1989 et un rapport a été produit (3).
En 1990, les travaux sur ce volet se sont poursuivis par le suivi des
résultats de la lere année s!wtout pendant la saison sèche et par la
réalisation d'autres travaux de restauration Le bilan du suivi, les travaux
réalises en 1990 et les résultats obtenus font l'objet de ce rapport.

.
1:. INTRODUCTION :
ti6veloppement des cultures irriguées et la baisse de la pluviosité de ces
dernières
ont
entraîné
une
réduction notable des ressour'es
fourragères
natur~elles :
\\
- diminution des pâturages de décrue exploités en saison cèche ;
- baisse de la productivité des pâturages de diéri exploités en
hivernage.
l?our maintenir une activité pastorale dans la zone devant cette
ll(JuvClle

Situation,
un concensus général s'est dégagé quant à la composante
ni imcntation dans les productions animales : la valorisation par l'élevage
clcs sous-produits agricoles: et agro-industriels générés par les
cultures'
ir*riguées et le développement des. fourrages.
Le developpement des fourrages
s'entend la culture de plantes
l'ourragères en irrigue et la mise ou remise en valeur à des fins pastorales
des terrains non concernes par les cultures irriguées et qui pour l'heure
demeurent improductifs pour le bétail.
La restauration de parcours et de jachères englobe ce second volet
du developpement des fourrages et concerne différents types de terrains :
- terrain non exploités en cul.tures irriguées du fait par exemples
de la topographie, de la salinité, de l'eloignement par rapport à
la source d'eau ;
- diéri dégradé et à fai.bles potentialités fourragères ;
- bordures des canaux d'irrigation et de drains ;
- zones
de drainage où
l e s
cypéracées e t
typhacées dominent
généralement.
. . ./ . . .

- 2 -
L a r e s t a u r a t i o n d e s j a c h è r e s e t p a r c o u r s à d e s f i n s p a s t o r a l e s
commence par le diagnostic des causes qui sont à l’origine de l’absence ou de
.
.<
I) ..<
. . . I. ,.. ,...,,” . . . . . ,.... , <.
l ’ i n s u f f i s a n c e d ’ u n c o u v e r t v é g é t a l p â t u r a b l e . L a m u l t i p l i c i t é d e s cau6es qui”
p a r a i l l e u r s p e u v e n t v a r i e r d ’ u n t e r r a i n a u n a u t r e e x p l i q u e l a d i v e r s i t é
dos techniques de restauration.
Dans le cas de la vallée du Fleuve Sénégal, les recherches en cours
ont pour objectifs la conception de techniques de restauration de jachères et
d e p o u r c o u r s a s s o c i a n t l e s p r i n c i p e s d e m i s e h o r s p â t u r e , d e c o l l e c t e d e s
e a u x d e r u i s s e l l e m e n t e t d ’ a m é l i o r a t i o n d e l e u r i n f i l t r a t i o n d a n s l e s o l , d e
l u t t e c o n t r e l e s a d v e n t i c e s , d ’ enrichissement floristique en graminées et en
légumineuses ainsi qu’ en ligneux fourragers.
Les dif f‘eren ts
e s s a i s e f f e c t u é s e n 1990 1 ‘ont éte sur des sites
identifies p o u r l a p l u p a r t e n 1987 e t d o n t c e r t a i n s o n t a b r i t é l e s e s s a i s
orientatifs de 1988 et les travaux de 1989. A différents niveaux d’exécu’tion
d e c e u x d e 1990, d e s m o d i f i c a t i o n s o n t é t é a p p o r t é e s p o u r t e n i r c o m p t e d e s
r é s u l t a t s d e s e s s a i s
de 1988 et 1989. Comme en 1989, l’utilisation de
1 ‘appareil
d e sursemis a u s t r a l i e n ,
l e Came1 P i t t e r
dans
l e s
travaux
d ’ i m p l a n t a t i o n d e c e r t a i n e s especes, s ’ e s t p o u r s u i v i e .
Dans ce rapport, seront présentés :
- bilan du suivi des resultats de la lère année ;
- les conditions de réalisation des travaux 1990 ;’
- Les résultats et commentaires ;
- u n e c o n c l u s i o n e t d e s p e r s p e c t i v e s ;
- u n e l i s t e bibliogral)~li(~ue ;
- des illustrations photographiques .

-3-
-1: I . CONDITIONS Dl3 11ICAIJSA’l’I O N :
-HI
II.1. Conditions du milieu
X.1.1. Choix des sites :
------~---_----
Tous les sites sont situés dans le delta entre Saint-Louis et Ndiol,
de part et d’autre de l’axe routier Saint-Louis - Ross-Bethio (Figure 1).
Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum
- -
Situé sur la r*ive droi.tc du Ngalam, défluen
du Lampsar , c e s i t e e s t
constitué par une pénéplaine salée, 5 microcuvettes dénudées et nombreuses
buttes de piégeage aux pieds de Salsola baryosma et Zygophyllum fontanesii.
Dans les microcuvettes à sol compacté et colmatée en surface, les eaux de
pluies stagnent ou ruissellent en cas de pente.
Site 2 : Lampsar Khant
Situé sur le Khant, diverticule du Ngalam, ce s i t e r e lativement
salé,
e s t p a r s e m é d e p l a g e s d e végctation h e r b a c é e 5 D.lplachne
-
fusca et
Cypérus,
de quelques pieds epars de Sporobolus robustus et de plages
dénudées. En hivernage (saison des pluies), le sol argileux se transforme en
:
boue avant l’éventuelle inondation du Khant.
f
E n b o r d u r e , l e g l a c i s s a b l e u x e s t parsemé de quelques Tamarix
senegalensis,
Salvadora persica,
avec de nombreuses
souches
mortes de
Sporobolus robustus et quelques individus de Rlutaparon vermiculare (syn :
Philoxerus), Cressa cretica et Sueda fruticosa.
Site 3 : Diéri à la Station I.S.R.A. de Ndiol
C e s i t e s a b l o n n e u x e s t l o c a l i s é d a n s l a p a r t i e e x t e n s i o n d e l a
Station I.S.R.A.
de Ndiol et est entièrement clôturé. La végétation herbacée
est dense avec Dactyloctenium aegyptium, Cenchrus biflorus, quelques Aristida
-
longiflora,
Latipes senegalensis. On y observe également par endroits des
zones dépressionnaires colonisées ‘pal?
des
touffes d'Andropogon gayanus.
Le couvert ligneux est representé par Sclerocarya birrea, Acacia senegal et
surtout Euphorbia balsamifera.
. . ./ . . .

\\
I:igure 1 : Delta du Fleuve Sénégal : carle de situation
Fleuve Sénégal
Kosso
R. Tell
\\//2/ Khant
Echelle
., .
Route
Marigo La
Fleuve Snégal
1, 2, 3, 4, 5, 6 sites.

-5-
Sites 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh
C'est un champ d'environ un hectare, entouré d'une haie vive à
, ,.
"
. *
..<. s ,....,,.. "~2 .
Euphorbia balsamifera non entretenue. Il est localisé en Piémont de'diéri; à
sable f'in dont le
centre dépresonnaire est colonisé par des touffes
d'Andropogon gayanus et l'ensemble de la parcelle par un couvert lâche à
Aristida mutabilis, Schoenefeldia gracilis et parsemé de plages nues. Le
L
couvert
ligneux est représenté par un Parkia biglobosz, un Combretum
glutinosum et quelques rares Acacia raddiana.
Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh.
\\
Ce site est situé sur Walo, limono-argileux (Fondé ), inondable,
quadrillé de diguettes artisanales(terroir familial d'Abdou Biressy SOW). La
partie basse inondable de plus
de 25 cm est une typhaie dense à Typha
australis exploité pour la confection de nattes. La partie voisine qui peut
être recouverte par une hauteur d'eau de 5 à 15 cm, est colonisée par un
couvert herbacé
dense à Cyperus alopecuroides, Cyperus rotundus, Pycreus
macrostachyos et Scirpus maritimus. Lu partie amont exondée est une ancienne
parcelle maraîchère envahie par Spermacoce verticillata (syn : Borreria) et
Ipomaea asarifolia.
Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh
Ce site sur diéri est situé juste derrière le village de Ndiol
Peulh en Piémont de 2 dunes dont la lère abrite & son sommet le village de
Ndiol
Peulh et la seconde un peuplement 1.
La
végétation herbacée du site est représentée par Dactyloctenium aegyptium
alors que le couvert ligneux est représenté par Acacia raddiana et Balanites
aegyptiaca. Ce site est très fréquenté par les petits ruminants et les veaux
du village.
II.l.2. Pluviosité
----------
L'hivernage 1990 dans le delta du Fleuve Sén6gal se caracterise par
une pluviosité faible, 182, II el: 173,9 mm à l'ASECNA/Saint-Louis
et la Station
I.S.R.A. de Ndiol et surtout par une mauvaise répartitition des pluies dans
le temp; (tableau 1). A Ndiol, sur les 9 dernières années, seules les années
1983 et 198[+ ont été moins pluvieuses que 1990 et à l'ASECNA/Saint-Louis
par
contre ce sont les années 1982, 1983, 1984 et 1986 quil'ont été ; les années
1983 et 1984 ayant été particulièrement sèches (tableau 2 et figure 2).
. . ./ . . .

- 6 -
1
Tableau 1 : Pluviosités
1990 (mm) à
l'ASECNA/Saint-Louis et à la
Station
ISRA/Ndiol.
-.
-
JUIN
JUILLET
AOUT
OCTOBRE
ASECNI
ISRA
RSECN/'
ISRA
SENP
ISRA
ASECNf
ISRA
\\SECN/
ISRA
1
695
Tr
3
4
1,c
0,;
11,8
3 ç
7,
2,L
1,C
2,z
4,c
2
173’1
17,5
7
8
16,6
22,5
198
3,;
9
3 ,Y
1 0
.
1 - 10
28,4
--
26,C
10,:
17 ,fI
2l,5
1 1
4,8
2,5
1 2
4 ,o
175
13
14
15
3 4 > 5
5290
192
16
17
O,l
38,7
18,5
1 8
197
1 9
0,9
0,7
20
0 7
1 1 - 20
3’+,6
4,7
40,6
18,5
_-
9,7
1.7
2 1
14,l
0,:
22
2 ,‘i
10,c
23
2 4
3,z
25
26
27
2,e
9 > 11
1,L:
28
29
1,:
8,C
;Y
2 1 - 30 - 31
16,7
14,l
10,2
.----
9,4
3,c
1 0 T A L
51,3
76,O
52,2
QO,V
61,5
31,a
-_
17,4
23,2
C U M U L
5l,3
76,o
LO3,5
116,~
182,4
-I_
165~1
14837
171,9

rr
)I'ableau 2 : Pluviosités 1981 - 1990 (mm) à l'ASECNA/Saint-Louis
et à la Station
ISRA/Ndiol.
/
_.-_--
MOIS
JUIN
AOUT
SEPTEMBRE
*
\\
9f
4-
42
il
JUILLET
ANN INS
T
1
TP
4SECNA
CSRA
4SECNA
ISRA
9SECNf
ISRA
DECADES
1
1 GECNA
ISRA
RSECNA ISRA
..I. .-..- \\ L-
1
100,6
79,5
40,l
56,9
2
171
53,9
32,o
l,l
3
15,3
575
‘19,2
131,l
68,l
33,5
TOTAL
15,3
5,5
L19,2
131,l 16877
114,l
94,0
88,9
CIIMUL
15,3
5,5
64,5
136,6 13312
250,7 327,2
339,6
328::
339,6
1
072
4 , 2
235
10,o
27,6
2
27,1
Go,1
22,5
27,9
3 ,'I
135
237
033
3
5’+,8
79,o
74,3
0 ,4
I'OTAL
82,l
139,1
26,7
104,7
3,8
1,5
12,7
27,9
CUMUL
82,l
139,l 108,8
243,8 112,U
2 4 5 , 3
125,3
273,2
1
799
1+2,6
032
2
20,5
079
290
7,3
10,o
1983
3
51,2
31,7
7,2
098
TOTAL
20,5
60,o
76,3
14,5
11 ,o
CUMUL
20,5
80,5
91,o
95,o
102,o
95,0
102,o
_--
1
019
3,J
SI ,G
18,3
0,5
26,2
27,0
2
072
51,3
2’1,5
1.(384
3
5,c
13,2
TOTAL
191
3 =
,A
11,6
18,3
65,O
24,5
26,2
27,O
CUMUL
1,l
3 K
9,
B:f
17,7
32,3
@,‘ï’
56,8
lO8,9
83,8
1
l7,O
12,0
46,3
25,5
2
l9,C
29,5
86,1
67,0
35,6
43 ,o
1985
3
42
11,2
7,e
34,o
26,5
TOTAL
4,~
30,i
37,: 137,1
lO5,5
87’;
73’5
CUMUL
4 ,2
3 4 , 1-I
37,3 171,5
142,8 25819
21613
258,9
2l6,3
1
28,3
25,C
46,5
l30,3
4 ,2
16,8
0,5
172
2
5,2
4,5
32,6
49,7
0,4
1986
3
297
38,4
l4,9
035
TOTAL
28,3
51 ,7
137,5
75,2
81,4
1,o
136
CUMUL
28,3
80,o
167,5 155 12
248,9
l56,2
250,5
1
16,1
21,6 162,5
45,8
8,8
2
0,8
073
20,9
3u,9
4 ,o
074
3
0,7
O,l
18,4
2,5
l5,5
22,l
928
120,8
I'OTAL
175
0 > 4
39,3
4 1 , 4
3l,6
43,7 ‘yo: 3
170,6
972
CUMUL
175
0,4
40,8
41,8
72 , 4
85,5 M,ï
256,l
342,7
265,3
.L-

-8-
‘l’a1,1 ca11 2 :
Pluviosités 1981 - 1990 (II~) à l'ASECNA/Saint-Louis
et à la Station
ISRA/Ndiol (suite).
1 JUIN T JUILLET AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE
SSECNA
ISRA ASECNA ISRA ASECNA1 CSRA
ASECNA ISRA 19SECNA
ISRA
1
19,5
27,5
72,8
44 , 1
2
7,6
l,5
8l,2
l27,6
l7,O
2l,7
3
15 ) 4
12,0
38,5
35,v
45,v
32,5
TOTAL
l5,4
12,0
139,2
l9l ,o
l35,7
98,3
CUMUL
15,4
12,0
l63,3
204,5
299 ,O
302,8
299,O 302,8
,
1
1,o
3,o
2 ,l+
4 ,6
22,V
17,9
3,5
2
IV,0
25,3
18,7
55,3
76,3
53,o
336
095
3
l8,5
11,8
8,o
65,‘~
44,2
3,7
190
TOTAL
37,5
37,1
27,7
58,3
14 4 , 1
101,8
30,2
19,‘+
335
CUMUL
37,5
37,1
65,2
95,4
209,3
l97,2
239,5
216,6
239,5 220,l
1
28,4
26,O
ll,5
lO,3
17,4
2l,5
2
34,6
52,O
977
4 ,7
40,6
18,5
177
3
l6,7
24,o
14,l
10,2
9 ,'I-
330
TOTAL
51,3
76,o
52,2
40,9
61,5
3l,8
l7,4
23,2
CUMUL
51,3
76,O
lO3,5
ll6,9
165,o
148,7
182,4 l7l,9
-
-

- 9 -
11’ i gure 2 : PIuviosités 1981 - 1990 - ASECNA/Saint-Louis et Station ISRA/Ndiol
120 t
328 mm
8 0 -
60
60-
40-
20-
I
,
I
I
J
0
140 -
1982
ASECNA/St-Louis
"" 1982
ISRA/Ndiol
120 -
125
120
mm
273 ml
i
t
80 -
Go-
40 -
20 -
-
I I II
I
J
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0
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-
1
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I
r
1
I
I
1
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I
I


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140 -
140
1983
ASECNA/Saint-Loui
S
ISRA/Ndiol
120 I
120
100 -
80 -
8 0
60 ;
60
4 0

- 10 -
* I'iguLw 2 : Pluviosités 1981 - 1990 - ASECNA/St-Louis et Station ISRA/Ndiol (suite)
--_--
I '( ilun 1
Il I II II 11 11 "1
P(mm)' ' ' ' J ' ' ' ' ' ' ' ' ' '
140 -
140-
1984
ASECNA/St-Louis
1984
ISRA/Ndiol
120 -
108 mm
120-
83 mm
. . . . ,.
I.< ,....) .< .<... ,.," sl., ". . . ~,",..~r.r",.b.
100 -
3.00 -
80 -
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40 -
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140 -
1985
ASECNA/St-LOUIS
120 -
258 mm
1 tJ0 -
6 0
JI 0
4 0
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-
,
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I
1 I
P(mm) , , , , , , , , , I , I I ,
1’10 -
140 -
1986
ASECNA/St-Louis
1986
ISRA/Ndiol
250 mm
80
6 0

b'igwe : pLuvioait$a 1981 -.1990 - ASL(CNA/St-Louis t3f: Station ISRA/Ndiol (suite)
.._ ..---
160
I
ASECNA/St-Louis
140
342 mm
1 ;,‘o -
I 00 -
10
1hl -
8
GO -
40 -
20..
I
I
I
I
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mm)
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I
,
P(mm)- , ,
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l”O - 1988
ASECNA/St-Louis
140 -
1988
ISRA/Ndiol
1 20 -
299 mm
12O
1
8 0
60
40
J
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A
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0
l'(mnl) * , , , , , , , , , 1 1 , , ,
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140 ”
1989
ASECNASt-Louis
140
I
1989
ISRA/Ndiol
120 -
239 mm
120
220 mm
100 -
100
80
. 60

- 12 -
i
le i gurc: 2
: Pluviosités 1981 - 1990 - ASIXNA/Saint-Louis
et Station ISRA/Ndiol (suite)
- .--
140
ASECNA/Saint-Louis
120
100
80
GO
,:i
4 0
‘0
20
J
J
A
S
0
J
J
A
S
0

- 13 -
11.2. Itinéraire technique
11.2.1. Aménagements
Quatre sites ont fait l'objet d'aménagements motorisés (sites 1, 2,
3 et 4) ;
sur le site 6, aucune intervention n'a précktié
le sursemis au
Came1 I'itter et le site 5 n'a f'ait l'objet que d'un suivi tout au long de
~
l'année 1990.
LI.2.1.1. SIte 1 : "Glacis" de Diaoudoum
Sur site aménagé en 1989 (Figure 3), 11 bandes ont été travail lées
au milieu des 11 impluviums de 1989 (Figure 4 ) :
- 5 bandes h 2 r*aies sous-solées continues chacune (impluviums 1,
II, V, VIII et XI) ;
- 3 bandes à 1 raie sous-salée continue chacune (impluviums IV, VII
et X) ;
-3bandesj 2 complexes sillons-billons latéraux et 1 raie sous-solée
centrale continus chacune (impluviums III, VI et IX).
Cet aménagement a été efîectzué les 24 et 25 Juillet 1990 grâce à la
location d'une charrue monosoc et d'un tracteur de 100 CV à la Société de
Conserves Alimentaires au SénCgal (SOCAS) et l'utilisation de la sous-soleuse
GARD.
II.2.1.2. Site 2 : Lampsar Khant
Ce site amenagé les 24 et 25 Juillet 1990, se compose de 3 sous-
sites aménagés différemment (Figure 5) :
- En haut de glacis, le sous-site 2A comprend 4 bandes travaillées à
2 raies de sous-solage continue chacune ; ce sous-site aménagé
fait environ 100 m x 40 m ;
- dans le Khant;,
sur une plage dénudée,
le sous-site 2B comprend 7
bandes travaillées à 3 raies sous-solées continues chacune ; ce
sous-site amenagé peut en.trer dans une forme carrée d'environ 80 m
x 80 m.
*.. / ..a

- 14 -
lr i glwe 11 : Schéma d'aménagement du Site 1, "Glacis" de Diaoudoum, nn 1989.
C”
c
C’
XI
t
-paie de sous soulage
./,.,
x
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-Bande sous-solée
IX
VIII
<
-1mpluvium
Ii’
vu
- B”
1;
B
VI
II”
- B’
V
III
II
'b
a
1
/ Ruissellement
3.50 III
.es de sous-solage
m ----.-,
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I
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-
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-

.
I
' Sous-solage
I
Coupe de 1' am6nagernen t
"bande travaillée"

- 15 -
L’i.gurc 4 : Schéma d'aménagement du site 1, "Glacis de Diaoudoum, en 1990.
d
150 m
J
111
.b
a
I I
b
a
Ruissellement
f
*
150 III
Légende :
Bande travaillée à 2 raies sous-salées
Bande tr?availlée B 1 ra.ie sous-sol.60
Bande travaillée & 2 complexes silons-bilions luléraux et 1 raie sous-
sol&2 centrale.

- 16 -
Vigo- 5 : Schéma d'aménagement du site 2, Lampsar Khant, en 1990.
--
2
c b
1
a
2 B
3
2
b
1
a
2A
LQende
- :
Bande travaillée à 3 raies sous-solées.
Bande travaillée à 2 raies sous-solées
wq Bande travail.lée 0 2 ni.ll.ons l.atéraux et un billon central.

- 1'7 -
- dans le Khant et sur une plage dénudée, le sous site 2 C comprend 7
b a n d e s travaill.,ées à 2 s i l l o n s l a t é r a u x e t u n b i l l o n c e n t r a l
chacune ; ce sous-site aménagé peut egalement entrer dans une forme
.
,.
I .
,, , I.<.. *.,/ * . ..., ,, ,...
carrée d’environ 80 m x 80 m.
i.
11.2.1.3. Site 3 : Diéri à la Station ISRA de Ndiol
Ce site aménagé les 2)+ e.t 2 5 J u i l l e t 1990, c e compose de 2 sous-sites
1
aménagés différemment (Figures 6 e t ‘/) :
- e n b a s d u s i t e , l e s o u s - s i t e 3A c o m p r e n d 5 b a n d e s t r a v a i l l é e s à 2
r a i e s s o u s - s a l é e s continuies c h a c u n e ;
c e s o u s - s i t e a m é n a g é f a i t
environ 100 m x 80 m ;
- en haut du si-te, une parcelle de 32 m x 14 m a été nettoyée ,
pr*i:ptli-ho [)rrI* 10 ~~~Irliirl~-;c~ 1111 l(111c! cY:,,,,,,,0,* C!I: Il I v o l
C!A IIIIX f%l.OI\\I,X
(sous-site 3B) ; c e s o u s - s i t e c o m p r e n d 1 0 b l o c s e t c h a q u e b l o c 2
lignes d’implantation longues chacune de 10 m.
11.2.1.4. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh.
Ce site aménagé se compose de 5 bandes travaillees h 2 raies sous-
s o l é e s
continues
chacune
et placées
dans
les impluviums de 1
à
V
de
l’aménagement de 1989 (Figures 8 et 9) ; l ’ a m é n a g e m e n t a é t é r é a l i s é l e 2 4
Juillet 1990.
f.i.2.1.5. Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh.
C e s i t e n ’ a p a s f a i t l ’ o b j e t
df intervention en 1990 ; nous
reprenons le schéma du site après l’intervention de 1989 car il sera encore
q u e s t i o n d e c e s i t e
lors de la présentation du bilan du suivi des
itlterventions de 1989 pendant la saion sèche 1990 (Figure 10).
1.1.2.1.6. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndio Peulh.
Aucun aménagement n’a été effectué sur ce site.
Ll.2.2. Modes d'implantation
Toutes les implantations ont été réalisées soit manuellement (semis,
bouturage, repiquage, plantation), soit mécaniquement (sursemis au Came1
Pitter).
Les
implantations
s u r l e s
d i f f é r e n t s
s i t e s
ont
cependant
é t é
. . ./ . . .

Figure 6 : Schéma d'aménagement du sous-site 3 A en 1990.
5
3
b
1
a
3A
lkgentie :
Bande travail .ée ii 2 raies sous-üolées.
FigllI’e 7 : Schéma d'aménagement du sous-site 3 B en 1990.
- -
1
2
21 12 1 2 2 1
12 1 2 1 2
21 1 2
Blocs
1
2
3
4
5.
6
7
8
9
1 0
3B
I
i
%III

- 19 -
i I ;‘I!I’c 11 :
Schéma d'aménagement du site 4 ; champ d'Abdou Biressy SOW du village de
.
Ndiol Peulh, en 1988.
,.
“S
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.
.
, 1 ..L ._. ., ,. “.. . ..‘. .._. I. ._, ._,,,
1
7
.,T
Complexe
VI
6
+--Sillon-billon
R
i
a i e d e
5
sous-solage
IV
III
Impluvium
> +------Bande
II
travaillée
1
Ruissellement
A
B
C
D
E
G
Ii
Raies de sous-solage '-jy----1 \\,mo;>l
Rui
--s--c
--
--.-----

-
-
---
-----
iSoU8-s&ige/
1 Labour
I
I
I monosoc I
\\
Coupe de I'aménaganent "bande travaillée"

- 20 -
L’igurc: y : Schéma de l'aroénngernent
du site '1, champ d'Abdou Biressy SOW du village
de Ndiol. Peulh en 1990.
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I
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:

.,.
,,
b
23
Ruissellement
Légende :
Bande travaillée à 2 raies sous-solées.

.
- 21 -
a
I:iw 10 : SchCma du site 5 : lhrdure d e d r a i n a u v i l l a g e d e N d i o l Pculh a p r è s
-
l’irltervention d e 1989.
Drain
.,/ , %.....
I<..
..I , ,. _ .<, .< .
.,,..,,,,... <, .“., _..,
- - -
P a r t i e à Typha
Points de
austral.is
passage de
-
1’ eau
L ‘,
Dïgustte
,‘/
J
Partie Cypcrus
alopecuroïdes,
Digue t te -3
Cyperus rotundus
Pycreus macrosta-
chyos,
S c i r p u s
maritimus
1 imî te de
1 il %011C
tl ’ i riri0ndati.m
_-----------
-
P a r t i e exondée à
Spermacoce verti.-
cillata, Ipomaea
a
- s a r- i f o l i a .

- 22 -
précédées
plat-
des
semis
en
pépinières de
certaines
espèces et de
pr@traitements de certaines semences également avant leur semis en pépinière
. <‘
,,...
. . . / ,.
.,* -,. ._,. <" .,<.. <.I
ou leur sursemis sur les sites au Came1 Pitter.
,.
1l'.2.2.1. Prétraitements des semences
__--------~~--~~---~~--~~~-
Différents prétraitements ont été appliqués à de.: smemences en vue ":'
d'accélérer les germinations (2). Les semences prétraitées, les prétraitements
et leur définition sont résumés dans le tableau 3.
11.2.2.2. Semis en pépinières
-_-~-__---_~---~---
Douze espèces ont été semées en pépinières au Centre de Saint-Louis
au début de la lère décade de Juilet en nombres variables dans des sachets
plastiques remplis de terreau : Acacia raddiana (100 sachets), Parkinsonia
aculeata (lOO), Prosopis juliflora (100), Combretum aculeatum (1471, Atriplex
polycarpa (lOO), Atriplex halimus (75), Atriplex amnicola (751, Atriplex semi-
baccata (751, Atriplex nummularia (75), Atriplex canescens (50), Atriplex
çlauca (50) et Atriplex undulata (50).
Le ler Août, de jeunes plants de P. juliflora et de P. aculeata
arraches les ler des alentours du Centre de Saint-Louis et les seconds de la
Station de Ndiol, ont été plantés
dans les sachets manquants en vue de
compléter les effectifs.
II.2.2.3. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum
Sur les schémas d'amenagement,
des chiffres et des lettres ont été
utilisés pour les identifications.
Sur ce site 1, di.ff6renI.s modes tl ' implanta L;ion ont 6 I;i! util.isEs :
semis t repiquage et plantation manuels (Fig. 4).
Semis à la volée
Semis à la volée en Chloris gayana sur les raies doubles et les
f'lancs des complexes sillons-billons (Ib,
IIb, IIIb, Vb, VIb, VIIIb, IXb, et
XIb) et en Cenchrus ciliaris écotype local enrobé également sur les raies
sous-salées
doubles et les flancs des complexes sillons-billons (Ia, IIa,
IIIa, Va, Via, VIIIa, IXa, et XIa). Ce semis a été réalisé le 27/07/1990.
. . ./ . . .

- 23 -
Tableau 3 : Prétraitements des semences.
.--
E S P E C E S
‘RETRAITEMENTL
DEFINITIONS
Ccnchrus ciliaris
Enrobage
?nrobage par brassage dans une cale basse
:’
les épillets avec de la boue argileuse
écotypc local
jusqu’à obtention de granulés comparables
i ceux de la bouillie traditionnelle.
léchage
des granulés au soleil.
Pr~osopis juliflora
Zbouillantage
le l’eau portée à ébullition est versée
;ur les graines qui restent immergées
jusqu!& refroidissement.
..-
/\\c;lcia raddiana
karification
:upture du tégument externe de la graine
L dil’f’érents points par frottage des
l’arlcinsonia aculea ta
graines sur du papier sable.
_-
extraction des graines
Comore tum aculeatum
xtraction
(amandes) à la
iain en tirant sur 2 ValVeSi opposées.
Atri.plex semi-baccata
cxtration des graines des valves
Atr*il)‘l.cx nummularia
kuctifères à l’aide de lames de rasoir.
A I.ri.plex undulata
:\\I I’ i p I cx amnicola
i\\ 1 t-i 1) l cx halimus
!i t.r’i pl ex polycarpa
ii i.r+.pl ex canescens
A t ripl.ex glauca

- 24 -
Plantation
Plantation de P,juliflora,
P. aculeata et A:, raddiana tous -..le,s ,7.,rn',,;-..'.. ". "
sur les 3 raies sous-salées simples (IV,
VII et X1, sur les 3 raies sous-
salées doubles et en quinconce entre les 2 raies (II, V et VIII) et sur les 3
Inaies sous-solées simples et centrales bordées des complexes sillons-billons
Iat6r~aux (III, VI et IX).
I
Repiquage
Repiquage de Sporobolus robustus tous les 5 m, sur les raies sous-
-
-
salées doubles (1, II, V, VIII, XI) el; les sillons des complexes sillons-
bilions (IPIa, IIIb, Via, VIb, IXaet IXb) et en quinconce entre les 2 raies
ou sillons et enfin surles raies simples (IV, VII, et X).
Sur les raies recevant les ligneux et la grami.née,aux multiples de 5
et; '7 par exemple 35,
la graminée est; laissée à l'endroit indiqué par le
multiple et le ligneux est déplacé latéralement d'un mètre sur la raie. La
plantation et le repiquage ont été effectués le 21/09/90.
11.2.2.11. Site 2 : Lampsar Khant-
Sur ce site le semis à la volée, le repiquage et le bouturage ont été
utilisés (Fig. 5)
Semis à la volée
Semis à la volée en C. 'gayana sur les raies lb, 2b, 3b et 4b et en
c.
ciliaris enrobé sur les raies
la,
2a, 3a,
et Lla du sous-site 2A, le
27/07/90.
nepiquage et bouturage
S. robustus et Oiplachne fusca ont été repiqués et Paspalum vaginatum
bouturé sur les 2 sous-sites 2B et 2C et S. robustus seulement sur le sous-
s i t e 2A.
Sur le sous-site 2A, S. robustus a été repiqué sur les raies, tous
1~:s 5 m et en quinconce d'une raie à l'autre.
. . ./ . . .

- 25 -
Sur
le sous-site 2B, les 3 graminées ont été ia:)lantées sur les
raies également, tous les 5 m et en quinconce entre les raies extérieures et
<.
_". ..,, .,.. . ~ _."'_..., .,, . .
la raie centrale.
\\
Sur le sous-site 2C, les 3 graminées ont été également mises en place
dans les 2 sillons séparés par le billon central, tous les 5 m et en
quinconce d'un sillon par rapport a l'autre.
Sur les 2 sous-sites 2B et 2C, les 3 graminées ont été implantées par
:;éI:ie de 3 c'est-à-dire tous les 10 m, on dénombrait une fois chaque espèce.
Ces repiquages et bouturages ont été réalisés le 20/09/90.
11.2.2.5. Site 3 : Diéri à la Station ISRA de Ndiol
Sur ce site, le repiquage, le bouturage, la plantation et le sursemis
ont été utilisés (Pie. 6 et 7).
Sursemis au Came1 Pitter
Le sursemis au Came1 Pitter a été réalisé le 27/07/90, sur les raies
sous-solées
avec
les
espèces C.
ciliaris
enrobé,
Stylosanthes hamata,
Macroptilium atropurpureum et Pueraria phaeseoloides (trémie gauche) et
C.gayana,
Stylosanthes scabra, Macroptilium lathyroîdes et Clitoria ternatea
(trémie droite).
Dans chaque trémie, les semences sont mélangées avec du son de riz
afin de diminuer la densité de semis.
Plantation
Le Combretum aculeatum a été planté sur les raies de sous-solage tous
les 10 m et en quinconce entre les 2 raies et le restant
entre les bandes
travaillées (19/09/90).
Repiquage
Le 19/09/90, Andropogon gayanus et Panicum maximum Cl, C. ciliaris
écotypc local et Panicum maximum T58 ont été repiqués respectivement sur les
L*aies la, 2a, 3a, '1, et 5a et lb, 2b, 3b, IIb, et 5b. Entre 2 plants de C.
-
aculeatum distants de 10 m, 2 éclats de souche de 2 graminées sont repiqués
. . / . . .

- 26 -
au milieu de l'interva.lle ma is à 2 m l'un de l'autre ; ainsi, chaque éclat de
souche se trouve à 4 m du C. aculeatum le plus proche.
.1 <, .,.. .
,,..l.t ,s. ". ".. "...I.. .,,." <... . . . . . * . . . . .
'I
Bouturage
Le sous-site 3B est une parcelle subdivisée en 10 blocs, chaque bloc
comprenant 2 lignes de bouturage longues chacune de 10 m. Des raquettes de
:.,
cactus de 2 provenances ont Gté bouturées, tous les 1 m sur les lignes elles
mêmes distantes de 1 m,
le 09/08/90 après cicatrisation (Fig. 7). Les
raquettes ont été réparties de manière al&atoire entre lignes au sein de
chaque bloc et ind~pelltiarflrrler1L;
d'un bloc à un autre. Ces rtiqucI:tcs ont: été
numérotées comme suit :
1 : raquettes provenant de l'TSRA/CDfI, Km 15 Route de Rufisque.
2 : raquettes provenant de l'ISRA/LNERV, Sangalkam.
1~2.2.6. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh.
Sur ce champ,du sursemis et du repiquage ont été effectués (Fig. 8et9).
Sursemis au Came1 Pitter
Le sursemi,s a été réalisé le 27/07/90 sur les raies sous-solées et
avec les mêmese/~?e~elles utilisées sur le sous-site 3A ; des semences de
niébé
(Vigna
unguiculata)
variété
58-74
e.t 66-35 ont été rajoutées
respectivement dans les trémies gauche et droite.
Repiquage
Le 19/09/90, A. gayanus et P. maximum Cl, C. ciliairis et P. maximum T58
ont été respectivement repiqués sur les raies Ia, IIa, IIIa, IVa, et Va et
Ib, IIb, IIIb, IVb, et Vb, en quinconce entre les 2 raies. i
.rc.2.2.7. Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh
Aucune implantation n'a été réalisée en 1990 sur ce site.
~1.2.2.8. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh
-~ -
-
-
Un seul sursemis au Came1 Pitter a été réalisé le 27/07/90 avec les
mêmes semences que celles utilisées pour le site 4, en 10 aller - retours du
tracteur traînant le Came1 Pitter.
. . ./ . . .

- 27 -
Le matériel végetal utilisé dans ces essais de restauration provient :
._.,,_ .,.. ‘
._, . II ,/ ,i.I,L.. ._.,,, ,.,,.., :.*.....,. _.
- C. ciliaris, P. maximum Cl et T58 : ”
pepinière installée sur le
diéri de la Station ISRA/Ndiol ;
- P.
vaginatum :
pépinière du casier
rizicole de la Station y.
8. :
ISRA/Ndiol ;
- s. robustus : pépinière du casier rizicole (ISRA/Ndiol) et du
milieu naturel près de l'Université de Saint-Louis,
- D. fusca : parcelles du caiser rizicole (ISRA/Ndiol) où il pousse
comme adventice des la mise on eau des parcelles ;
- A. gayanus : zones dépressionnaires du site 3 ;
- Atriplex glauca, A. halimus, A. canescens et A. polycarpa :
Ministère de l'Agriculture de la Tunisie ;
- A. nummularia : 1;' A O/Rome ; Italie ;
- A. amnicola, A. undulata et A. semi-baccata : IEMVT, France.
- S. hamata, S. scabra, P. phaseoloides,
-
-
M. atropurpureum et C.
-
gayana : Australie ;
- M. lathyroides : Kaédi, Mauritanie ;
- Niébé var. 58-74 et 66-35 et C. ternatea : production locale.
III. RESULTATS ET COMMENTAIRES
Le suivi des essais h travers les différents sites a été mené
parallèlement à terrains travaux d'implantation, de récolte d'autres essais
répartis entre le delta et la moyenne vallée (Station ISRA/Fanaye). Il se
résume en un suivi des différentes espèces introduites de l'implantation en
bilan (levée, reprise, comportement) en relation avec la pluviosité et les
sauteriaux particulièrement abondants en cet hivernage 1990.
. . ./ . . .

- 28 -
1X.1. Résultats de la campagne 1989
Les travaux réalisés et les résultats obtenus,. avaient fait...l lobjet,..:..,....,,...
,.
(l'un rapport (3) et le suivi des diîi'érents essais s'est poursuivi au courant
de I'annee 1990. La tournée de bilan
a été effectuée le 13/10/1990.
Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum
Sur les 579 plants de Prosopis juliflora implantes le 25/08/89 sur
raie sous-salée en limite du site, 312 subsistaient le lO/ll/89 (bilan) et
100 le 13/10/90 soit des taux de survie de 53 % entre le 25/08/89 et le
SO/11/89, de 32 % entre le 10/11/89 et 13/10/90 et de 17 % entre 25/08/89 et
13/10/90.
Pour le Sporobolus robustus, 276 éclats de souche ont été repriqués
sur raies le 26/O8/89, aux 10/11./89 et 13/10/90 subsistaient respectivement
216 et 153, soit des taux de survie de 78 % entre les 26/08/89 et 10/11/89,
de 70 % entre les IO/lI/89 et 13/10/90 et de 55 % entre les 26/08/89 et
13/10/90.
Hors raie, des 40 éclats de souche de S. robustus implantés le
26/08/89, 12 et
4 subsistaient respectivement aux 10/11/09 et13/10/90. Sur
impluvium
et pour la même espèce,
des 188 éclats de souche repiqués le
26/08/89, 57 et 8 subsistaient aux IO/I1/89 et 13/10/90 respectivement.
Pour l'Acacia raddiana, 93 plants ont plantés sur raies sous-solées
le 25/08/89 et à la date du 10/11/89, 30 subsistaient, soit 32 %. Les 13 et
14 Décembre 1989, h A. raddiana des survivants ont été protégés chacun par un
muret
à claire-voie en parpaings de terre argileux ; ces murets ont attiré
les jeunes bergers qui ont d'abord démoli certains murets avant d'arracher
les jeunes Acacia et cela avant L'hivernage 1990. AU 13/10/90, il ne
subsistait sur raie qu'un seul A. raddiana.
Pour 1'Atriplex semi-baccata, des 91 plants plantés sur raies le
25/08/89,
52 et 1 subsistaient
respectivement
les 10/11/89 et 13/10/90.
Tous les P. juliflora, S. robustus et 1'A. semi-baccata qui ont
subsisté sur raies jusqu'en début d'hivernage 1990, se sont bien développés
en hivernage et se distinguaient facilement et même de l.oin. /

- 29 -
Site 2 : Lampsar Khant
Sur les 660 kclats de souche de S. robustus repiqués le-04/09/89;~~ 56,,.,***"-'
ct 22 subsistaient respectivement les 09/11/89 et 13/10/90. Pour Ic P--c
vaginatum,
des 638 boutures implantées le 04/09/89, 173 et 20 subsistaient
respectivement les 09/11/89 et 13/10/90. Tous les subsistants se sont
maintenus sans réellement se développer.
,.
Site 3 : Diéri à la Station ISRA de Ndiol
Pour les 115 raquettes mères de cactus de l'ISRA/LNERV - Sangalkam,
bouturées le O2/Oq/89, le bilan s'établit comme suit :
- 18 raquettes mères ont rejeté 27 jeunes raquettes au Oq/11/89 ;
- 7 raquettes mères mortes et 90 raquettes mères en vie et sans
rejet au O9/11/89 ;
- 17 raquettes mères mortes et 12 en vie mais sans rejet au 13/10/90 ;
- 86 raquettes
mères ont rejeté 155 raquettes
dont 146 au lère étage
et 9 au 2è étage au 13/10/90 ;
Pour les 47 raquettes mères de cactus de l'ISRA/CLII - Km 15, Route
de Rufisque, bouturées le 02/09/89, le bilan s'établit comme suit :
- 6 raquettes mères ont rejeté 10 jeunes raquettes au 09/11/89 ;
- 3 raquettes mères mortes et 38 raquettes mères en vie mais sans
rejet au 09/11/89 ;
- 26 raquettes mères mortes et 10 en vie mais sans rejet au 13/10/90 ;
- 11 raquettes mères ont rejeté 16 raquettes au 13/10/90 ;
Site 4 :
.-
Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh
Sur site, quelques levées de M. atropurpureum issues certainement du
:1'G sursemis au Came1 Pitter,
ont été observées au cours de l'hivernage 90.
I,cs semences se sont donc conservées du 2è sursemis du 07/09/89 à l'hivernage
30 car en 1989, aucune levée n'avait été observée. Ce M. atropurpureum s'est
bien développé, a fructifié et au moment du bilan (13/10/90), quelques pieds
broutés mais en vie étaient encore bien présents sur le site.
. . ./ . . .

i
- 30 -
Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh
Sur ce site, aucune intervention n'a été réalisée en 1990. Le
l'j/10/90, les 3 graminées implantées se distinguaient .facilement,.après.avoir.-..O....Vw..~
connu un
réel
développement
pendant
l'hivernage et
cela'
malgré
l'intensité de broutage dont elles ont fait l'objet durant toute la saison
sèche 1990. Le 13/10/90, le Brachiaria mutica qui occupe de plus en plus de
surf ace , etait en pleine épiaison. En ce mois d'octobre 90, la présence des
;
animaux sur cette parcelle s'est encore intensifiée, contrairement sur les
autres parcelles avoisinantes où dominent les cypéracées et les typhacées.
J,'introduction de B. mutica, Echinochloa stagnina et Vossia cuspidata sur ce
site constitute un éclatant succès.
Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh
-
Aucune levée des espèces introduites par sursemis en 1989, n'a été
observée au courant de l'hivernage 90.
Sur l'ensemble des sites où un sursemis au Came.
Pitter a été
effectué en 1989 (sites 1, 3, 4 et 61, on a observé un bon développement de
la végétation naturelle pendant l'hivernage 1990, dans les jsillons ouverts
par le Came1 Pitter ; des semences et des poussières y ont 'été piégées. Sur
le site 1, de nombreuses levées de Salsola baryosma ont été observées sur les
raies de sous-solage ; ainsi les bandess travaillées à 3 raies de sous-solage
SC distinguent de loin grâce
au développement de cette plante qui est
malheureusement peu broutée.
I 1 “I’.
,lj6sultats des travaux effectués en 1990
111.2.1.. Pluviosité
__-----_--
La pluviosité 1990 se singularise par sa faiblesse, 171,9 et 182,4 mm
respectivement pour la Station ISRA/Ndiol et l'ASECA/Saint-Louis
mais sur-
tout par sa mauvaise répartition dans le temps (tableau 1). A Ndiol, les
quantités de pluies enregistrées pour chacun des mois d'Août (40,9 mm)
Septembre (31,8 mm) et Octobre (23,Z mm) sont inférieures à la quantité d'eau
de pluie enregistrée à la même Station le 15 Juillet, jour de la lère pluie
avec 52,0 mm ; au cours de ce mois de Juillet, on an enregistré h Ndiol entre
les 15 et 30, 76, 0 mm; ce mois fut donc pour l'hivernage 1990, le mois le
plus pluvieux à Ndiol.
. . ./ . . .

- 31 -
Cette pluviositi: 1990,par sa faiblesse et sa mauvaise répartition
clans le temps,a nettement compromis les résultats escomptés.
l.J.I.2.2. Site 1 : "Glacis de Diaoudoum
Après le semis à la volée de C. ciliaris écotype, local et de C.
-
gayana le 27/07/90, les lères levées de C. ciliaris ont été observées lors de
,.
la tournée du 10/08/90 sur le flanc du complexe sillon-billon IXb (Fig. 4)
mais lors de la tournée du 03/08/90 qui a précédé, aucune levée n'a été
observée.
Le 25/08/90, les 2 graminées sont observées surtout sur les flancs
tics complexes sillons-billons. Ces plantules sont réobservées le 04/09/90 et
les 13/10/90 et l2/l2/9O des touffes des 2 graminées sont observées et
(luelques unes de C. ciliaris en épiaison.
Les résultats obtenus avec les différentes espèces plantées et
repiquées sont consignés dans le tableau 4.
IIU.2.3. SIte 2 : Lampsar Khant
Après le semis
à la volée de C. ciliaris et de C. gayana le
27/07/90 > les lères levees de ces 2 graminées sont été observées dès le
03/08/90 > en nombre plus élevé pour le C. ciliaris que
pour le C. gayana et
cn particulier, en bordure de petites ravines (Fig. 5, sous-site 2 A). Les 10
et 25/08/90,
les plantules de ces 2 graminées sont encore observées mais
celles de C. ciliaris présentaient un meilleur développement. Le 04/09/90,
une touffe de C. ciliaris en épiaison est observée. Le 13/10/90, aucun plant
de C. gayana n'a été observé contrairement au C. ciliaris qui continuait son
développement mais uniquement sur la raie la (sous site 2A). Le 12/12/90, on
a dénombré sur cette lère
raie 29 petites touffes de C. ciliaris, toutes en
epiaison.
Sur ce sous-site 2A,
des 1611 éclats de souches de S. robustus
repiqués
le 20/09/90,
subsistaient 12 et 13 les 13/10/90 et l2/l2/9O
respectivement.
Des 13 survivants observés en Décembre, 5 étaient au bordure
de ravines.
Sur le sous-site 2B,
ont été implantés le 20/09/90, 114 et 125
éclats de souches de S.
robustus et de D. fusca respectivement et 125
boutures de P. vaginatum. Le 13/10/90, on a observé encore en vie 7 de

- 32 -
“l’at,.lcou II : Evolution des plants el; éc
.-~
ats de souches implantés SUY raies des sous-solage
et dans les sillons du site 1 : "Glacis" de Diaoudoum.
-
--____ -_-- ..,- - .___ -
DATES
IMPLANTATION : 21/09/90
SUIVI : 13/10/90
SUIVI (BILAN):12/12/90
S.rob. P.ju.A.r*ad. P.acl S.rob. P.jul.A.rad. P.ac
;.rob. P.juli. Arad. P.acu
%a
23
21
17
Ib
27
24
2 2
IIa
2 6
6
5
7
1.7
4
4
3
11
1
3
LIb
2 8
1
11
6
17
1
a
3
15
1
5
l..LIa
27
18
1’7
III
28
7
6
3
8
2
2
1
2
0
1
L:L.Ib
28
20
17
IV
25
7
8
6
17
5
5
15
1,
2
5
V a
26
6
6
7
1.5
3
7
11
3
4
Vb
25
6
7
6
13
5
4
6
3
5
VIa
2 8
18
13
VI
27
6
7
6
6
6
4
3
5
3
2
VLb
28
22
19
VI c
27
6
6
6
23
4
4
21
5
4
\\! I I 1 il
26
6
.6
6
3.5
4
3
11
4
4
VI 1 I t,
26
6
7
6
13
5
4
10
3
3
I xa
26
19
21
I X
26
6
6
6
11
4
1
7
2
3
I Xb
26
21
2 0
x
26
7
5
5
13
4
1
11
3
4
XIa
26
11
10
XIb
25
11
10
.
580 70 81 70
153
4 4
5 2 3 g
91 30
‘13
22

- 33 -
S. robustus, aucun de D. fusca et 1 de P. vaginatum.
S u r l e s o u s - s i t e 2C, on a implanté le 20/09/90 ,“. 61 et 45..éclats..,de ..,., <.... ,
s o u c h e s d e S . robustus et; de D. fusca respectivement et 50 boukres dé 'P. -'
-
vaginatum.
Le 13/10/90, on a recense encore en vie 45 de S. robustus, 20 de D.
-
fusca et 14 de P. vaginatum et 12/12/90, 39 de S. robustus, 10 de D. fusca et
1.
9 de P. vaginatum.
..,< , '
lII.2.4. Site 3 : Diéri à la Station ISRA de Ndiol
A p r è s l e sursemis a u Came1 P i t t e r r é a l i s é l e 27/07/90 s u r l e s r a i e s d u
s o u s - s i t e 3A, l e s lères levées de M. atropupureum, M. lathyroides, S. hamata,
C. gayana et C. ciliaris ont été observées le 03/08/gO. Le 10/08/90, des plan-
tul.cs d e
C. ternatea sont aussi observées en même temps d’ailleurs que les
a t t a q u e s d e s a u t e r i a u x s u r l e s l.égumineuses i n t r o d u i t e s . L e 25/08/90, l e s
III&IIOS e s p è c e s sont ol~~orvdc:s taais dbj h M.
- lathyroides , M.
-
atropurpureum ,
C.
ternatea et C.
ciliaris
s e d i s t i n g u e n t p a r l e u r d é v e l o p p e m e n t a s s e z
s a t i s f a i s a n t malgré 1 ‘i nsuf’fisance
d e s pl.ui.es e t l a p r é s e n c e d e s s a u t e r i a u x
particulièrement abondants. A cette période également, M. atropurpureum semble
l e m o i n s s o u f f r i r d e l a s é c h e r e s s e r e l a t i v e q u e l e s a u t r e s l é g u m i n e u s e s . L e
04/09/90, on retrouve I-es mêmes espèces mais en nombre moindre par rapport aux
dates
a n t é r i e u r e s e t
l e s
sau teriaux
s ’ a t t a q u a n t p a r t i c u l i è r e m e n t a u x 2
Macroptilium ; on observe également un plant de C. ciliaris en épiaison. Les
13/10/90 c t 12/12/90, ce s o n t l e s 2 Macroptilium q u ’ o n r e t r o u v e b i e n
d é v e l o p p é s à c ô t é d e v i e i l l e s termiti.ères a r r a s é e s ; a i l l e u r s l e s d i f f é r e n t e s
cspéces
e n c o r e e n
v i e
é t a i e n t
s o i t
s a n s f e u i l l e s o i t d a n s u n é t a t d e
tlesséchement très avancé.
Sur les 100 plants de C. aculeatum plantés le 19/09/90 sur les raies
de
s o u s - s o l a g e , 6 3 e t
2 s u b s i s t a i e n t e n c o r e
l e s
13/10/90 e
t
12/12/90
ïespec tivernent ; s u r les 2 , s u b s i s t a n t e n d é c e m b r e , l ’ u n é t a i t à p r o x i m i t é
tf’une t e r m i t i è r e arrasée. S u r d e s p a r t i e s n o n t r a v a i l l é e s l o c a l i s é e s e n t r e l e s
bandes travaillées, des 24 C. aculeatum plantés, 2 1 subsista;ent le 13/1090 e t
aucun le 12/12/90.
T o u j o u r s s u r l e s r a i e s d e s o u s - s o l a g e , d è s 94 éclats\\,de s o u c h e s d e
C. ciliaris et P. maximum T58 dont 47 de chacun’ et des 88 de A. gayanus et
1' . maximu Cl dont l+j+ de chacun, on a recensé encore en vie le 13/10/90, 1 de
. . /. . . .

- 34 -
C. ciliaris, 3 de P.maximum T 50, 1 de 1'A. gayanus et aucun de P. maximum
Cl. Le l2/l2/9O, aucun survivant n’a été observé.
-
I I*., ,-a ,. Y., ..,.,....' ..!. ‘. ,.... :, .,. <, ,
Sur le sous-site 3B :ibri.tant I.e cactus (Fig. I<
$'j';' i'e suivi a consisté à
dénombrer le nombre de raquettes mères ayant rejeté par ligne de bouturage et
le jour du bilan) cl1 p1 118 des r-clquc L Los nldFes h r*e j e 1;,4 , I.c 110~ll)rc d e j e u n e s
raquettes. Les résultats obtenus sont repris dans le tableau 5.
.<
111.2.5. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh.
Après le sursemis au Came1 Pitter réalisé le 27/07/90 sur les raies de
sous-solage,
les lèreslevée de M. atropurpureum, M. lathyroides, S. hamata,
C.
ciliaris, C. gayana,
et des
ni.ébés variétés 58-74 et 66-35 ont été
observées le 03/08/9O et le 10/08/90, le C. ternatea a été également observé
en plus des lères levées. A cette période les attaques des sauteriaux et des
c h e n i l l e s s e s o n t p r é c i s é e s ; ces dernières s’attaquant préférentiellement au
niébé . Le 25/08/90, les mêmes espèces sont observées, chacune essyant de se
développer dans des conditions très difficiles de manque d’eau, de présence
de sauteriaux et aussi. des animaux du village. Le 04/09/90, les niébés sont
très broutés par les animaux et les Macroptilium très attaqués par les saute-
riaux. Le 13/10/90, on retrouve toutes les légumineuses
ayant levé
e t l e
C. ciliaris mais les lères tol;ps déchiquetées et le l2/l2/9O on retrouve
surtout S. hamata, dont un pied/fleurs, les 2 Macroptilium I t un C. ciliaris.
Les graminées repiquées sur 1-e site 3 précdent , l’,,ont été également
S U I c e s i t e e t ‘ s u r l e s r a i e s d e s o u s - s o l a g e , l e 19/09/90 :
51 éclats de
souches de
C. ciliaria, 54 de P. maximum T 58, 53 d'A. gayanus et 50 de P.
-
P. maximum Cl. Le 13/10/90, subsistaient 1 éclat de P. maximum T58 et 3
d'A. gayanus e t l e 12/12/90, a u c u n é c l a t e n v i e n ’ a é t é o b s e r v é p o u r
1’ ensemble des 4 grami.nées .
1l.I.2.6. Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh
Aucune n’intervention n’y a été réalisée en 1990.
~1.2.7. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh
Le sursernis au Came1 Pitter a été réalisé le 27/07/90 avec les mêmes
semences
que
c e l l e s util.isées sur le site ‘+,
e n 1 0 a l l e r - r e t o u r s . L e
03/08/9O, les levées observées sur le site 4 sont également observées surce site.
Le 10/08/90, on observe les plantules de C. ternatea alors que sur les
lères
levées, les attaques des chenilles et des sauteriaux se
précisent
e t l e s
. . ./ . . .

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Wl
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I
--

- 36 -
les niébés déjà sévèrement broutés par les animaux du village. Le 25/08/90, le
flétrissement des 2 Macroptilium, du S. hamata, du C. ternatea est noté alors
. ,,., r.L.,.ll_,, _.<
que la plupart des pieds de niébé sont sans feuilles':& fait de"leÜr'broÛtage
continu.
Le 04/09/90,
toutes les plantules étaient déjà desséchées et les
13/10 et l2/l2/9O, aucune plantule même desséchée n'a été retrouvée.
Les résultats obtenus en 1990 sur les différents sites ont dbne
manière ou d'une autre été influencés par certains problèmes rencontrés dans
l'exécution des essais et surtout par 4 facteurs : la pluviosité (faiblesse
et r6partition),
les :l.rtscc tes I’uvUgeLlI’B (suuterluux ( cllerll.l:lc8
) * Lc r-c IAlPti
dans l'exécution des travaux d'aménagement
et les moyens de déplacement
(véhicule et motos).
Ces différents facteurs et problèmes sont pris
,en
compte dans le
commentaire des résultats.
Les
travaux
d'aménagement qui devraient être réalisés avec la
charrue commandée et la sous-soleuse acquise en 1988 n'ont pu se faire à
temps en saison sèche car la charrue était restée trop longtemps bloquée au
port de Dakar pour des problèmles d'exonération. Ce n'est qu'en Octobre 1990,
qu'elle a été enfin livrée à Saint-Louis. Cette attente vaine explique donc le
retard dans l'exécution des travaux d'aménagement (24 et 25 Juillet 1990).
Le manque de moyens
de déplacement pour l'équipe en charge
d'exécuter ce projet C.E.E. a fortement perturber l'exécution correcte des
travaux.
En effet l'équipe composée
d'un Chercheur et de 2 Techniciens ne
disposait que d'un véhicule honda acquis par 1'ISRA depuis 1984 et qui
devrait en principe être réformé ; en 1989, ce véhicule a coûté près d'un
Million en pièces de rechanges et frais de réparation. Les
fréquentes pannes
et le partage à 3 personnes de ce.
véhicule n'ont pas perm-s d'effectuer le
travail comme souhaité. Cependant, dés le démarrage du projet sur le terrain
en 1989,
la procédure d'achat d'un véhicule l+ x 4 et 2\\motos 125 a été
également engagée ;
malheureusement jusqu'en ce mois de' Mai 1991, ni le
véhicule,
ni les motos ne sont acquis.
La faiblesse de la pluviosité a également compromis les résultats des
différentes implantations réalisées. Les levées des sursemis au Came1 Pitter
et des semis à la volée n'ont pas bénéficié d'une pluviosité correcte pour se
développer normalement. De plus la mauvaise répart ition des pluies dans
. . ./ . . .

- 37 -
le temps et surtout leur faiblesse, ont retardé
jusqu'en septembre les
opérations de repiquage, de plantation et de bouturage.
1.. ,. " II -
., ", ,,, ,.4 . . . . . .~< .;
Les insectes ravageurs
(chenilles et sauteriaux) ont davantage
compromis les résultats car toutes les levées de légumineuses ont été
attaquees par ces insectes. Sans ces attaques, des legumineuses comme les 2
Macroptilium
auraient
pu se
développer
assez
correctement
jusqu'à
fructification et cela malgré la faiblesse de la pluviosité 90 et sa mauvaise
répartition temporelle.
Au niveau de La pépinière réalisée à Saint-Louis, seuls des plants
de P. juliflora, A. raddiana, P. aculeata et C. aczleatum, ont été obtenus et
plantés sur les sites 1 et 3. Pour les Rtriplex,
la levée a été nulle pour la
plupart et très mauvaise pour ti*ès peu d'entre eux. Les quelques plantules
obtenues sont mortes de pourriture du collet et cela malgré l'épandage sur
l e s s a c h e t s
du Furadan (fongicide). Ainsi aucune plantation
d'Atriplex n'a pu être réalisée en 1990. On peut tenter d'expliquer cet échec
par la qualité des semences (très faibles taux de germination des graines
d'Atriplex en boîtes de pétri obtenus lors des tests de germination réalisés
avant les semis en pépinière) et la non maîtrise de la technique de semis de
ces Atriplex.
Concernant le sursemis des semences barbues de C ciliaris avec le
-L-
Came1 Pitter, la technique de l'enrobage des semences a permis de contourner
le problème du bourrage des trous des trémies. Dans une calebasse, on prépare
une bouillie de terre argileuse à laquelle on incorpore
les semences. Le
mélange est malaxé jusqu'à obtention des petites boulettes comparables à
celles de la bouillie traditionnelle à base de farine de mil ou de
sorgho.
Ces boulettes sont ensuite séchées
au soleil et prêtes à être utilisées sans
aucune difficulté avec le Came1 Pitter. Avec
.cet appareil, il subsiste
cependant le problème de la densité de semis qui reste toujours élevée dans
les sillons ouverts par les disques du Came1 Pitter. En principe, la vitesse
du tracteur doit permettre aux graines qui tombent dans le sillon ouvert par
le disque de s'éparpiller sur toute la longueur du sillon. Pour l'heure, une
vitesse adaptée n'est pas encore trouvée et les levées qu'on obtient jusqu'à
présent sont toujours groupées et denses et cela malgré l'ajout de son de
riz.
. . ./ . . .

- 38 -
Le prétraitement humide (ébouillantage) de certaines semences de
légumineuses n'a pas été réalisé cette année du fait que le son de riz
.<,,
<,. .,.. .,,.. ,...I. . . , .t I. '
/. .,I I. ,_
absorbe l'humidité des semences prétraitées et provaque le bourrage des trous
des trémies.
Sur le site 1, "Glacis" de Diaoudoum, le résultat mitigé du semis à
la volée de C. ciliaris et C. gayana est lié à la pluviosité.
Pour les
espèces plantées et repiquées,
les taux de survie entre l'implantation
il/0990 et le bilan (l2/l2/9O, soit après 63 jours sont les suivants :
S. robustus = 50 %
A. raddiana = 53 %
P. juliflora = 42 %
P. aculeata = 31 %
En 1989, les taux de survie ci-aprés ont été obtenus sur le même site
entre les 25 et 26/08/89 et 10/11/89 (3) :
S. robustus = 78 % ; P. juliflora = 53 % ; A. raddiana = 32 %. Les
taux de survie de 1990 sont inférieurs à ceux de 1989 pour S. robustus et P.
-
juliflora mais par contre pour A. raddiana, celui de 1990 est supérieur à
celui
de 1989.
Les dates d'implantation,
les périodes du suivi et les
pluviosités
des
2 années
peuvent
être
avancées
pour
expliquer
ces
différences.
Pour 1990; si on exclut les résultats des 2 raies doubles I et XI, on
obtient pour les 3 répétitions de 2 raies doubles, 1 raie simple encadrée de
2 complexes sillons-billons et 1 raie simple (II, III et IV, V, VI et VII et
VII et VIII, IX et X), les taux de survie ci-après entre l'implantation
(21/09/90) et le bilan 512/12/90):
- sur raies uniques simples (IV, VII et X> :
S. robustus
= 6 0 % ;
P. juliflora
= 5 0 % ;
A. raddiana
=.65 %;
P. aculeata
= 4'7 ,% ;
. . ./ . . .

- 39 -
- sur raies doubles (II, V et VIII) :
S. robusutus = 40 % ;
P. juliflora = 48 % ;
A. raddiana
=55%;
P. aculeata
=28%;
- sur raies uniques encadrées par des sillons-billons (III, VI et
IX) :
S. robustus
=17 %;
P. juliflora = 26 X ;
A. raddiana
=31%;
P. aculeata
=20%;
- sur sillons latéraux (III, VI et IX) : S. robustus = 65 %.
Au vue de ces résultats, les raies uniques simples semblent plus
intéressantes que les raies doubles, elles mêmes plus intéressantes que les
raies uniques encadrées. Pour le S. robustus, les sillons ont été les plus
intéressants.
L'humidité du sol est peut-être à l'origine de ces différences.
A Lampsar Khant (site 21, sur le sous-site 2A, le C. ciliaris et le
S. robustus retrouvés le jour du bilan, ne l'ont été qu'à
proximité des
ravines. Le C. ciliaris notamment s'y est réellement développé.
En 1988,
le Khant était inondé pendant l'hivernage et jusqu'en
octobre, il était toujours sous inondation. En 1983 et 1990, cette situaition
exceptionnelle ne
s'est pas
renouvelée.
Ainsi sur le sous-site 2B, le
résultat est presque nul en décembre 1990 alors que sur le sous-site 2C et à
la même période, des résultats nettement meilleurs sont obtenus avec les
mêmes graminées mais implantées dans les sillons.
Les taux de survie le
12/12/90 sont : 63 %, 22 %, et 18 % respectivement pour S. robustus, D. fusca
et P. vaginatum.
Sur le diéri de la Station ISRA de Ndiol (site 3), la faiblesse de
la pluviosité et le repiquage assez tardif des graminées n'ont pas permis à
ces dernières de reprendre.
Le résultat est donc nul avec ces graminées
repiquées qui sont C. ciliaris, P. maximum T58, A. gayannus at P. maximum Cl.
Le C. aculeatum n'a pu subsister malgré un début prometteur car en décembre
\\. . /. .,.

- 40 -
I1LlCUIl
survivant des
124 plantés n'a été
observé.
Les 2 Macroptilium
atropurpureum et lathyroides sont les 2 espèces à mieux se comporter sur ce
site mais cela uniquement a côté des vieilles termitleres"'arraseë~'~ .,.$** ..I. ,, ,.....: "".,.". I ..,.< <
ur.ce ', ,! ,.,
site comme sur les sites 4 et 6, aucune levée de S. scabra et P. Phaseoloides
n'a été observée.
Sur le
sous-site
3 B,
I.CS
raquettes
mères de
cactus de
%'ISRA/Sangalkam ont nettement emis plus de jeunes raquettes que celles de
E'ISRA/CDH, 255 contre 117 (tableau 5).
Au 12/12/90, seulement 3 raquettes
mères de celles de l'ISRA/Sangalkam n'ont pas rejeté contre 26 à celles de
l'ISRA/CDH.
Sur le champ d'Abdou Biressy SOW,
le résultat concernant les
graminées repiquées est le même que celui du sous-site 3A. Pour les espèces
sursemées,
c'est sur un seul plant de S. hamata que des fleurs ont été
observées le 12/12/90. Les 2 Macroptilium et un C. ciliaris ont été également
observés mais dans un état peu enviable du fait de la sécheresse, des
sauteriaux et du broutage par les animaux du village.
Sur la bordure de drain (site 51, les interventions de 1988 et 1989
sont un succès
éclatant car les graminées implantées s'y étaient bien
comportées en 1990 alors qu'aucune intervention par exemple de lutte contre
les adventices n'a été réalisée. Ce site est exploité préférentiellement aux
parcelles voisines. Ces graminées implantées sont B. mutic?, E. stagnina et
V. cuspidata (Fig. 10).
Sur le site 6, plissement dunaire, le résultat en décembre est nul ;
les levées observées ont disparu sous les effets conjoints de la sécheresse,
des sauteriaux et du broutage intense par les animaux du village.
IV. CONCLUSION ET PERSPECTIVES
D'une manière générale, il ressort après 3 années d'essais de
racstauration, 1988, 1989 et 1990, que les résultats de tels travaux sont très
I ies a la qualité de l'hivernage
; plus l'hivernage est pluvieux et les
[~Ir.lir:s bien réparties dans le temps, plus on obtient de meilleurs résultats.
Après 3 années d'essais, il ressort que les insectes ravageurs sont
Loujours présents en hivernage ; criquets pélerins en 1988, sauteriaux et
. . ./ . . .

- 41 -
chenilles en 1989 et 1990. Ces ravageurs marquent toujours négativement les
résultats.
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Sur des sites comme le site 1, le sous-solage permet d’obtenir les
meilleurs
r é s u l t a t s e t a u n i v e a u e s p è c e s , o n p e u t c i t e r 3 e s p è c e s avec
lesquelles on obtient les meilleurs résultats : S. robustus , P. juliflora et
. ,...
A. raddiana. Avec ces 2 ligneux, de très bons résultats seraient obtenus en
cas de protection contre lo broutage surtout pendant les 2 premières années.
Pour le S.
roùustus l’absence de broutage permet à la plante de bien
s’implanter dès la première année. En saison sèche, brouté, il se maintient
avec une faible
évapotranspiration
e - t d è s l e p r o c h a i n h i v e r n a g e , i l s e
rédevcloppe davantage. Du S. robustus de 1988 est encore présent e,n vie sur ce
s i t e 1 .
Pour la poursuite des essais, il apparaît nécessaire :
- d’apporter des améliorations sur la répartition des semences dans
les sillons ouverts par les disques du Came1 Pitter (vitesse du
tracteur) ;
- de varier Les techniques d’aménagement afin de trouver un éventail
de techniques pouvant être adaptées en fonction des situations de
terrain présentes ;
- de continuer à essayer différentes espèces fourragères comme par
exemple le D. fusca sur la bordure de drain, locales ou exotiques
-
en vue de trouver un nombre suffisant d’espèces pouvant convenir à
tel ou tel awtre milieu.
- d e s ’ a t t e l e r à l ’ é c h e l l e n a t i o n a l e à l a p r o d u c t i o n d e s e m e n c e s
d’espèces fourragères jugées intéressantes à leur conditionnement
et leur conservation.

- ‘12 -
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