. . REPUBLIQUE' DU SENEGAL SECRETARIAT...
.
.
REPUBLIQUE' DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
I?IINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ET TECHNIQUE.
METHODE PRATIQUE D,'ESTIMATION
DES BESOINS EN EAU DES PRINCIPALES CULTURES PLUVIALES
AU SENEGAL
Par
.. .
i
c.
L)ANCETTE
Ingénieur Agronome (INi'iA-IRAT) mis h la disposition de 1lISRA
:.
.
i:)&c:em'brc 1980
Centre National de Recherches Agronomiques
de BAMEEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGilICOLES
(1. S. R. A:)

Ce travail a ét6 réalise, gr3cc! $. la particiyation du
personnel de la division de bioclimatologie agricole du CNRA de
Bambey. Il c o n v i e n t d e c i t e r c n p a r t i c u l i e r :
M. Çitor NDOL;iI
Y Jbscrvat;:ur b i o c l i m a t o l o g u e p r i n c i p a l ,
respon-
x
sabla de la conduite des essais, manipulateur de
l'humidimotre 51 neutrons et calculateur.
I”i , Ndonqo MGCM
: Observateur agrom6tEorologuo, manipulateur do
la sondo à neutrons et calculateur,
we FAYE : Observateur bioclimatologue, maniklulateur d 'humi-
rnatre à n e u t r o n s e t calculatour
f:me îJdèye Ndiaye FAYE noe MC1CDJ
o’ 3t6nodactylogra~he e t
secretaire du
Gl?Otrp2
"IJtil.isation rationnelle des zesssurces
en eau",
FJOUS n’oublierons par les dessinateurs::
PIM : (MB GADIAGR et P .M SECK)
C?t les im[Jri.meurs
d
u Service de documentation,
SOUS
la direction de Bara DIOP.

Le but poursuivi ;3ar l’auteur est de fournir 3~ lecteur une
mC thode relativement sim;Jlc et suff!-samment grtJc! se, ilOlJr déter-
miner à toute fin utile, les besoins en eau dei; :_Linci;,al~:; cultu-
res sénegalaises, dans leurs diverses localisations gGogra;,hiques.
Lus éta+es essentielles de ccttn dtitermlnation sont les suivantes :
- cnract6risat.ion d o ia demande 6vaporative (cl ‘ordre climati-
que) dans le tarn;ls e'C dans l'os;~ûce~ peur chaque,loualite titudiee ;
cette demande est represcnt@c
par l'evaporation d7une nap;:u d'vnu
l i b r e e n bac normalis c l a s s e n.
Besoins CII eau
- choix des coefficients de végétation I:l = --
-
-
E V
11 B;~c i i
lesquels sont variab.Les solon 10s espèces et selon les var::Gtes,
et tout au long du cycle vr.Zgétatif.
- calcul des besoins O;I oau par p6riodos de Ici juurs,
COU-
vrant touto la durée de ia culture.
les csp8ces&mx$es sont le mil, (3 variQMs), l'u+achidc
(3 varietes), l e niGM, lr r i z p l u v i a l , l e s o j a , l e maïs, .Lc sor-
clho le coton et la *jachtire d'herbe.
9
Quelques ai~,21ication3 rela-
tives à la connaissance des besoins en eau sont eilSUjetc énumlÉrGt>s
raoidemu,it, '10 but ultime Gtant do parvenir ?CI Qtablir un k.'.lan rh'y-
drjque complot, faisant Lntervonir le climat, le sol et la ;3lanto,
on vue d'une meilleurs 6conom~~u de l'eau.

blets cl6 :
Demande évaporativc,
Gvapotrans!:jiration, beso:-ns e n
eau, ;:;liiviomr.?trie,
bilan hydriquc,
simulation, ada;,ta-
tion.

S Ci 11 /L A 1 i? E
-..mm-...------e--
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AVERTISSEMENT AU LECTEiJ;:
5
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II - METHODE D '55TIPlATII!TJ DLS~iLEi!.;IiiS EM EALI
7
------------_---I”--__I_
- a ” - - - - - - - - - - - - . . . . . ...*...
II-I - Préciser 10s conciiltj.ons de demande
hmporativc
II-2 - EstFRier 1s~ coef-f-icicnts dt: vsrj&ta-
t.ioil d e C;haqu[e CU t:iure, tout EIU l o n g
de son cycle
II-3 - Exemple tic calcul / dos besoins en eau
III - QUELOUES AppLICA~Ig;J!‘; ;&)Jj: ;;Lxs
----=---,,,,,,,,,,,,,,,..,,,,,,,
. . . . ..*..........*.
Ii
III-1
- S u i v i al)rOijl~‘~.i_or~lli-:trj.q~.~ dè l a cam-
p a g n e a g r i c o l e j
III-2
- Chancesde r5uss..xc! dzs culture:;
III-3 - Simulation du f;7-M::an hydriquo 40s
cultures ct i':oncj::-usion
/
1 v - GIBLIOG~;AFHIE..
21
----s,.-------,..
.*...Y...4~6,...O..O.*...~...........*.
IV-1 - Agroclimatolûgi c -
;iluU:i.oiJltitriO
t
IV-2 - Demande 6vaporsti\\ e, bcsoiris o,-I uau e*L
adaptati;;r; des
I V - 3 - S o l s - extraction / raciriai.rû D

5
I - A VE RT 1 S 5 CÎ4E It T A U L 1: CTE U !;
-.a--,- -
Ce document est vtidiyc à l*intention des nombreux agronemù::
d e l a Zocherche e t du DéVeI.oi,~~~!~~l~~i; CIUF sont int6resscs par Une
estimation sir;:ple ut ::a:-II do
,.' --
.des besuj-ns en oau des i;rinci.1,>ales cul-
turas ;JlUVialeS 36négiIlaj.SfJC ~ C o t t e ~0n1~8i.s~ance
pourra Btrt2 utili-
.
s2e h IJ 1 U û .i. 0 u 1‘ S f j, 11 s ‘;; a 112 :; r, 1.1 i:! :
- Le contrble tout LIU long do la saison des pluies, de
l'alimentation hydrique dos cultures soumises auxaléas pluviorne-
triques, 9 des fins d;2 compr6hensFon et d'evaluation des randemcnts;
- La satisfaction des besoins en eau de chaque culture
lors-
7
qu'il est poscible de pratiquer l’irrigation en complt5mcnt des iiluies
(d o s e s et frdquc?rlcIz
d e s
a;!;Jcjrts)
;
- Les choix concernant l'adaptation aux conditions ,~édocli-
matiques dec diverses zones s~ntigûlaiscs, des pYinC~p??llCS esp8ces
0-t varj&es cré.scs
loc:aI.an:tint U:J irtrodui t e s 9 e;~ v u e de 1 ‘Elabora-
tion de cartes Ou r6:J~~ïtï.tI.~3tl varietalo.
11 n e suffît /I as, :.,our ûiGn appréhender les modali tC!s d "sli-
mentation hy:iriqus ~jes. cultures, de SE baser c;ur ia seule pl.uviomS-
trie et sur 13 connais’sance des besoins on eau, mais il faut aussi
f a i r e i n t e r v e n i r 1~3 caract6ristiqueu d u rcservoir-sol
, il est nB--
cassaire
d ‘avoir uno iti&r-2 cu~‘rcictc p a r sxc~nplc dz l a c3gacité cl2
rétention (prat:!quomcnL, la quo:-~,I;Ftri: 13 )uau en mm qui ;:~out etrc
stoc-
kéc rlans une tranche de ~~31 d ‘G;zai.sscur donne2, et uti.lisG:: avec /.;rc-
f i t par l a c u l t u r e ) , L a Frofondaur d u “réservair ut.ile:’ [‘JOUL 10s
plantes est sous la depcndancc 60 la dynamique de l’~,-Iracinzment,
mai 3 ce dernier ;:out par ailleurs etra limite ;;ar csrt;aines contrai.ri-
tes de sol, On sait ainsi qu’ur; mil peut utiliser lseau du sol sur
UiIC profondeur a l l a n t jusqu ‘$1 ?OO c m :zt 3. ;arachidc
sur une \\.jroFcn-
dcur pouvant atteindre 125 cm. La quantite dceau utile pour 10s cul-
turcs, s u r une Cpaisscur cie s o l d’u.1 rnètrv, est vu&,,, do 2
. ./ . .

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- 45 à 60 mm, pour les SO ‘i trbét sableux (d iCri d e IJDIûL
et sables dunaircs tic LI ,lCp)
- 70 à 1212 mm, pour des SO. ; a l l a n t d o s diors a u x decks,
un /3eu plus de 120 mm, II:;Ouf C]es sols beige ou rouge dc
plateau casamnnGai3.
Lorsque la pluviométrie 0x(:c:do brutalemet-L ces c a p a c i t é ; cic
stockage,
i l y a Gercolaticn profc!r-rde, s i
lc S~Iost pcrmr2abl~ (sols
trGs sableux) ou ruisscllcment 101?‘S .que la permcabilitb est faible
(sols plus argileux ou memes sabli !U :: ma .j- s :.2 sables Fin:: très doml-
i?al;tQ) :
cette eau est alors rjerdlJjC ,!our l a c u l t u r e bien qu'on puis-
SC la retrouver dans les couches 1Jr :lI‘cndes (al;Imentakion hydriqus
dos arbres) ~ dans les nappes OlJ L.ia ns les d&presSions, ce qui n'est
pas sans interet, au contraire.
Ces quelques remarques btar
faites,
notre but n'est pas de
c!Gtailler
les problemes d 'alimentr ion hydrique: nous renvoyons les
lecteurs intercssés A l a liste b i t iographique ci-jointe. En cffut,
c e t t e n o t e si? veut concise, facil : utiliser et difrusable à url
grand nombre d ‘exemplaires. Il oor1 :L 9 Il t 3 chacun de 1 ladapter avec
bon SOllS
2 ses pr5occupations 7art zuli&res.
.

II-I - précis:2r 12s conditions do demande evaporatiwo
- m s . - - - - -
La demande évaporatlvu traduit 1 'onsemble du:; factOuLY
climatiques
qu.+. influent sur 12s ,:urtes d {eau par iSvaporo-Elori
au niveau du sol ou d'une na;.lpo d'eau libre et ,‘i a r ?- .,
L L a n s !.I i .ï a -
tion au niveau de:; ijlantes.
'jn peut l’ap?rGhender iii ;tartir
des calculs ou des mesures d 'ETP (~vaI-!otransi3i.ratIon pctt)nkiel.-
le d'un couvert vdgGta1 homugenr et dunse, de type hcrbacti,
bien approvisionné en eau et soumis aux s e u l e s c o n t r a i n t e s
d i:7rdre climatique regional). Plusieurs 2roc&dés do mesu;-2
d ‘evaporation
iIeuvt:nt donner aussi une idee de cette demands
é v a p o r a t i v e , e n s’affranch.~~~~ant, des contraintes de sol ot de
materle végGta1 I CitOn e n t r e a u t r e s , l e s filesurc:~ d '$v?\\}Jij-
raticn Picile, d’eva:7oration ci'oau libre en bacs t bac normalis
classe ‘jA”, bac enkcrre, bac flattant etc.., Pour diversos
raisons nous avons retenu au Senogal, la mesure de liQvapora-
tion d'eau libre en bac normalisé classe ;IA'; install; sur un
sol n u n o n arrosg, D e s corrtilations s i m p l e s o u multiples p e u -
v e n t êtr3 é t a b l i e s ;-,ciur c a l c u l e r c e t t e Q v a p o r a t i o n bac’: cian;l;
les postes ou ellu ï-i :ëst !.)as d i r e c t e m e n t mesurGe, m a i s 01-i 1’c:11
dispose des d:)nnYos cl:I.irratiques essentielles : pluviometri.C-3,
insolation nu. rayai-incl0ent,
vitesse du vent, tem,.:Grature, hum---
dlté relatiwo etc., .
Le lecteur pour plus do prricisions, peut se reporter au::
ducuments .do synthk+
parus ..dans l a revws de 1 F.Ag;~on’omis lqrti,;.:V-
cal:3 (ref, bibl. ri',3 js, 22, 36) .
La demande eva,Jorative
varie dcnc dans un m9me lieu, on
fonction du tcr,l/ls : varlatinns on cours d'annde et d'unc anncI?
sur l’autre ; elle Var-‘.>: üyssi avec les zones climatiques9
d'uno

station ü~l"aut'rc.
La carte ‘du graiJhiqUe i4’c :[ traduit
le gradient dccro.issant Nord-Sud de demande Gvaporativs ciuo
l'on obsorvo au L;i;nGgal (1 ‘Svaporation en bac ncrmalise clac;-
s e F, e s t Chiffr$e 2 p a r t i r . d o correlation a v e c l a r~luvionx$-
t r i e , ;pendant l~hi.vernage),
.
C e g r a d i e n t c~:~t e x p r i m é p o u r chaque station 6tudi5a, oar
un coefficient sac rapiiortan-t à la station agronomique certïai7
de Damboy. A Insi 1 ,I!. ti Pndor veut dire que 1 ‘évaporation indyon-

par r ,bi.
i/J
marquée.
On s y apr~.-G. t a;nsi que
;'bac'l sont, & latitude Egale, en
E;U~ la cifjto qu '$1 lgjent&::ieur de5

exemple trEs
b i e n C~C l a zonpara?
et 92 Sangalkârn ou CûmbGrkne sur
'le n?inc!
travail dans la rf.5gion ci
gra.dient de contincntal~t~ entre Saint louis et les stations
de ;11us en ;:IL]S
;i!lij:IgnJes de ..L 'C: :$*an : i3ar cJxemylo ;IDIOL,
3OSS-BETHIO, i1ICHA;iD-TI!LL, F/'iJAY
,, PODUi-<, G;JIZDE etc... Ce
travail est an +::ojet, mais j'!our
colà il faudra:; t i n s t a l l e r
un bac normalisé 2 Saint Louis,
n at t c n d an t i nou s i: w o :! :; r 6 -
duit d e 20 ;,:,? 1’6vaporation (;>t
t3 c 0 e f f :i c i e il t d 0 nc ) d c s s ta-
tien; c8tiàrcs cnmmc Saint Louis
D a ix a r e t FI 3 ou r ( ta b 1 c au n P 1: I
et graphique !!" I)?
p a ï r a P ;I 0 *‘ t
1 :intGrisur.
Les besoi/Ts en O~U UC:; d
l e y 1 u s sou v c n t mec u r U :; i! :.j a iri 21s y
pendancu de co gradient do dc?l+lail tl
L a p r c m i i? r e 6 t a ;.: 3 c o n s i. E:
l a première plu.io utile, jjour de
;; ostimer l'~2vaporation en bac: n
bleau no 1 indique cctto Gvapora
ne d&cadaire sur 11 ans) 2, 3zi,lbo
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Dans la seconde ~~hase, l'évaporation est chiffrée pour chn-
quti localité gar lTEI.pj3OIYt ti DariliIcy,
il partir des cocfficionts indi-
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dans le tableau no II,
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au ccurs de la saison dos.-

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1 ‘1
Il convient de ,3rsciser que lû demande Gvaporative oeut varier
d'une année sur l;autro.
~'zxpériencc montre qu'au i\\ford du j?ays (ti
Richard-Tell et à GutidG), dans 10 Cerltre (9 Bambey ou à fdioro 0~ hip),
au Sud du Pays (ü Sefa ou B DjibGlor),
l'Gvai3osation en bac norirali-
SU classe A, ne dBj3asse pratiquement jamais plus ou moins 12 )i par
ra;-);?ort aux valours m o y e n n e s d e s s t a t i o n s . Le tableau no 111 d o n n e
une id6e dos variations ccnstat6~s au cours des dernières annBus
dans 3 stations échclonn5os du fJor3 au Sud du Séngyal ; pour dos tra-
vaux fins, on qeut utiliser J-Û dc:;nando evai:orativa de l'année mBme

que. l'on veut étudier, mais qour 0,~ travaux plus g&ngraux, on peut
se baser sur uny demande moyenne, sachant que l'on risque de s'en
Scartor quelque peu
(4 '10 1,;) selon les annees,
Il on sera donc de
rn93v en cc qui concerne les besoins en eau des cultures que nous al-
lsn:; maintenant essayer de determiner ~
.
.

.-
-.y--
u--m---
-
j-----
1
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-s-s--ey-_-
1 9 7 1
1973;
1974; 1'375 1 1 9 7 6 1 1 9 7 7 i 197G ;Iloyennci
i
------ ------ --.....-- - - L - - - * - 3 - - - -
i
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;i
2 .
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9.41 ! 03
I !9.2 9.3
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+i.OO)i (',.O&L92)i (o.96): (o.97)i (I.oo)!
I
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---mm-
!
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!
!-I----i
!
! i3arnbey I 7.2 i 6.3 ! 7.2 ! 7.3 !
7.3 ! 7.5 i
6.7 ! 7.1 !
j (1sm)
-m-I-- M-1119
Tableau no III
gvaporati-on en bac ~lrnalis6 closso A, en mm/,jour B Guédé
-w.-I
I-m
a aambey et à ÇBfa $Vs
- 19Cd
s u r les valeurs moyennas d'hivurnaqe
juin ~2 o c t o b r e compri
.
-
s>
L’idéal serait certes de di-iturminer chaque année .l::'Gvapora-
tien bac", mais les donn6es Soilt raru:llent disljonibles à tornils et:,
:;cJur
les besoins i.ntnadiats des util.isatcurs,des
moyennes peuvcnt suf-
1" ( 1‘ g *

1.:
II -2
Estimer les cocffici;?nt:; do vegetation de chaque culture.
I-r
Le cocffj.cj.cnt
de i]écJétation I(l d'une CultUrF ost 13OUZ
nous le rapport entre 11::; besoins t-217 eau mcsurUe ‘:au cham;!”
et l'6vai~oration en bac normalisé classe A pendant la nenc
oeriode (la decade on l'uccurence). on pourrait tout aussi b~.oil
se railporter ?A 1 'ET[] (coefficients I< = besoins en eau sur
ETP),
sachant CI~ fa~ :;ontigal, 1'LTp mesurée sur gazon est eil)ûle
c:* r.70 f o i s 1’L,,vaporati[;n on bac normalisé classe A, pendant
la saison des
11luies
(c!bl>tro 0.~5 rjendant la saison se~he...)
r6f.
bibl*o. Ïlo 22.
L e s b e s o i n s e i-1 ceii sont maintenant assez bien connus
au Seneyal sur mil, arachide, niébe, r;.z pluvial, gazon et
jachère d'herbe. (ngs 21,, 27, 31, 35 ot 36). Pour 12 n!axS,
l e s o r g h o , l e c o t o n , 10 .;oja e t c . . . 11 r e s t e uncore beaucou;-;
à f a i r e c a r i l f a u d r a i t . your cvs dernieros cultures, u n d.:Is-
positif'de

mesure de3 b?;oitis en eau,
situ dans 1~ F;ine
Saloum,
dans :
~LL!S conditLons de sol et de climat favsra-
bles.
Pour les cultures quo nous connaissons mal, nous avons
retenu l e s rBsultat2 oi) snus au Niger (nos 19 et 25) en ,-/ ,y 7% _
, LA-
ticulier dans la
exptirimentale d f hydraulique agrC:olz
(SEHA) dv Tarna,
PIaradi, dans des concjitions climati-
ques assez proches
d u Samboy.
Nous n ‘avons pas
x3ulu u t i l i s e r l e s rcsultats obtenu?
1
par-D. Gijks, d a n s la v 118~ du Fleuve Stnagal., a Gukdfi ,.~lus
precisément (n'J 2 9 ) .
P
Cc; r&sul.tats d e grande valkur~koncer-
nent la zone climatiqu:; sahtilienne, l3our ne p&s dirc?héme,
au vu des 72 dernières
ln&cs , l a
b
z o n e suS-saharicnnc ; I l
s e r a i t risqu6 d’ctendro l e s c o o f f i c i o n t s 1~) 5 t o u t e l a zone
*
situtie a u 3ud de l a 7roltlore ,
sér_iarant l u SénGgal et l a
Mauritanie (zones sahelionnos F)our la qartic I;ioTd du P”UY:;,
mais sou dan i c n n e s 7,; o :r d zt jud pour le rcs’e du Sonégal, sans
o u b l i e r l a p a r t i e cOtilzr2 sous influence canaricnnoj. AinSl,
,.Jendant
les hivernages
1972 ot de 1973, à Guéde, les hau-
tours de plui.:
nullos (respectivement ;6 barri oL
12 k mm) lorsque les
de besoins en e a u o n t cté fnuiC.ec
sur mais,
les conditions d’aridit6 Gtaient
donc
avec une demande Gvaporativo

1’
pour le ca5 particulier du Ficuvo Benegal, et surtout pour
1 os hivernages c,xception.ncllomcnt secs, le le,ctEuz aura intur@t .&
s’appuyer sur lea travaux de D. Rijks, ctlutfit qu'à notre Etude,
En fin de comnte,
nous rutiendrcns pour les 2oefFicicnts
K’ z besoins en eau de la culture (ou encore évapotranspiration *
EV bac normÛ_lisé classe Ei
maximalo ETN )
Le tableau suivant (tableau ne IV). Les coefficients :(' y figurcni
pour toutes les decades du cycle habituel de chaque culture mention-
née,

du semis à la r6coltc 7
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!3Jcade i
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i RIZ !
rd I L
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;dra sc-;SaniqÇ sun~GFi?l ~B-2C~57-@2~%437; 75 j
!moycnix?IS
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:iIliS-r6-;l2Qj; 9Cj; 75j;~20aj;l~5j; 9fJji
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II-I
Ew bac
!O,‘$GE
a u c o u r s d u c y c l e , p o u r d i v e r s e s c u l t u r e s p r a - !%V32!
c-e
tiquées a
u
SCnégal
:lB’l- Il y a. eu pour le soj;3, une seule annee de mesure a IDjibelor (+rBs
d e Z i g u i n c h o r ) ; les valeurs donnbos n&cessiteraïent une co lfirmation.
yj 0;; I Les mesures sur riz p.Luvial furont effectuees à DjibGlor, sur V. 63-U?,
.
II(P;'302'%; -14489;de 7373'à'l976.
;jB:;- Fou2 le. -maTs e t l e c,iton, n o u s a v o n s r e t e n u les resultats o b t e n u s
par T,El. DUC & la fsrmc irrigubc de Bambey en hivernage, 1'1 faudrait
confirmer ces resultats s u r s o l p l u s a r g i l e u x , .au S i n e Saloun o u a u
Sénégal rJricnta1,
;.j 3 L! - !,our le sorgho, nous avons retenu 10s resultats du ;JIGER (TA;rJF\\)
ljS?- Pour la jachère d’herbe, except6 en debut et fin do cycle, 1: ' est su-
yérieur à I(' = -TP gazon dJ;qitaria
- - -
Ew Bac

':,lanL C!I Imesurc do pouvoir dctoraino?
.; retenues, les besoins en eau appas-
13 do selnis en humide, ou d'ur;u dat,,
dans 1~ cas d'un semis en sec,
J=
. t 1-c cas d$une araciii.dé de 135 jours,
;.i naba lc g Août 'jg3g :
précis6nont 1 z6vaporat
du 9 Août donc:. Pour c
Bambcy,
le cocfficicnt
no I I
21) On-connaik 1E coefficient
., .- c.
,..
‘T l;arachicie d e ‘II?5 J o u r s (tableau i1"I‘i.I
1;) 11 e s t a l o r s
;2cile d;r; chiffrer l e s be$oins e n eau
en mm/j
et en mm ,.iour
haque dccadc ou pdriode considCr2c.
L”E!S di?fGicntcs 6tapoc
d u c a 1 c CI 1 s o n t )r6sontces, d a n s l e ta’-
bleau nC V.
;0*20/3 jSl-3l/I3jl-lU/9 ;11-2c//3j
PCZIODE .!13 j ; 11 j 1 IC j ; 10 ,j ;
-..,v-----.m-e-m--

---w-e

--w--m-1--s....
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‘rablcau no V : &c2soins en eau do l'a
57-422 à Tt-III--Piii:BA en

15
III - QUELQUES i\\PPLICATIOPJS P0SSIBLtZ
III-1 - huivi aqro-pluvio:~étriquc do la campüqn2 ecjricolc
,-,
33. l'an veut
cr!rr;prendre mieux les mécanismes do
pruduction, o u e::ti,m(?r les c h a n c e s dc roussit0 d s~~nc spiz-
culûtion agricoli~)
il est intGreù::ant d ‘ a s s u r e r u n Luivi.,
Entre autres facteurs, Lies conditions d'alimentation hy-
drique

des cultures. Pour col,%, dans un /premier stade,
i l suffira de confronter les besoins en eau de la culture
retenue,

;i la distribution d.zs pluies dr? la saison. Le
plLl2
siiwle est d'ex~>rimer les pr6cipitation.s sous f o r m e
graphique,
ET! CUFllUl CiUCJtiCi~CTl
a\\J C3lJi‘S d l J t;lZifiD3 1 CCCi
donne une bonne idli:e des jours de pluie (da-tes de semis
et do dornikre i~luic entre autres), de 1 iin-portance quan-
titative de chacune,

3e leur rGpaiti.tion (les periodes de
sucheresse îessoI+a;it trbs Ui:,n sous forme de palier,. , >,
de la durGe de la sa:.son, du toLa1 atteint etc.,, Lus be-
soins en eau sont 'rie m@icc cumul6s ü p a r t i r d e l a d a t e d e
semis
~'1-i humide ou de départ do la culture (quand cette
derni%rz
a v a i t é t é se,mBz cil s e c ) k un niveau optimal (1Li:jj:
des besoins) ou B [un niveau do repêchage (tiI3$ des besoins);
on constate en eff'zt que les rendements d'une culture ~IX chu-
ter-.b pratiquement pas, tant que les besoins en oau sont
satisfaits
ü un t;alJx compris entre LO et lOO>;. Enfin, il
est toujours recommandé de faire figurer sur le graphique
la ;3luviométric mo'ycnno de la station (graphique nOIIj,
iJn ~1’0s yrogrb$ cwisistcrait d (ailleurs & donner non plus
la pluviometrie rwjenno, mais celle quo l'on pourrait 3~(31>-
r c r a t t e i n d r e o u dkpa- sscr un nombre d 'années ruf Fisant
i3c‘lur

r
garantir une certaine r;ucuri.té a g r i c o l e , a u moins
d 1 u n p o i n t de vu e h y d r i. qu ~2 : on retient souvent les souils
de '75;; ou UC;: des annCes (r6f. biblio. nos '13, 27, 37..,)
I:[I-2 -Chances de r.'u:J:;i.& des cultures
La connaissance des besgiris en eau cl lune culture
permet donc, au main:; global zment et quantitativc.~ent, d F2~2
estimer les chsnce:; de satisfaction, au vu
de la pluvio-
mCtrie (Ilos 25, 21, 32.. .). C ’ e s t pourqiioi, à t i t r e indi.-
catif,
nous donnons dans les grayhiques III et Iij, 10s plu-
viomé tries moyennes e t c e l l e s q u e l ' o n :3eut rsycrar attoin- -
dre ou dépasser d a n s a~i>,l des Cas. O n sgapercoit alors ~L!T

.
SATIS~ACTIDN DES BESOINS EN EAU IIE L'ARACHIDE IIE15 J-OURS (\\I 57422 1 A T~ABA
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CEAN
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raisonner sur cies quantitQs de pluie moyennes est trompeur et
que
retenir un seuil de 2~) $ de chances incite ;1 6tre beaucoup
plus prudent. Sachant qu'une arachide de 11-15 jours a en general
besoin de plus de 5C;g mm d'eau dans les régions de Thies e.t de
Diourbel,
on voit sur la carte que le seuil que l'on peut at-
teindre ou dépasser dans $Cj ;; des années, se situe plutût autour
de
458 mm. Ceci vsut dire que l'on aura des, difficultés d'ali-
mentation hydrique dans ;>~US de 211 ;il des cas, e t d ’ a u t a n t ;J~US
que, sur la quantitd de pluie indiqueo, une part non négligea-
ble peut soit ruisseler, soit percoler plua bas que la limite
d'extraction racinaire de la culture. Très souvent, en effet,
toute la pluviométric reçue n'est pas entierornent stockée dans
le sol,
ni utilisable avec profit par la culture, Inverse-
ment,
pour une variéto d'arachide de YC! jours, dont les besoins
sont limites à 4ClU mm, si 10 seuil de 450 mm dans ~;CI $ des an-
,
nues assure une bonne sécurito hydrique, il Ï~C faut pas oublier
quo9
dans i3c) )5 des annees,
on benéficiera de plus de 450 mm :
il y aura donc des risques non negligoablos de lessivage, de
récolte sous pluie, de moisissure des fanes d!arachidc, de gar-
mination des semences non dormantes etc .,.
III-3 - Simulation du bilsan hydrique des cultures et conclusion
Nous a v o n s v u p a r l e s e x e m p l e s p r é c é d e n t s q u e s ’ i l e x i s t e
des orocedes p l u s rationnels que par la passé, pour micu:: appr&-
h a n d o r l e s problkmos d'alimentation h y d r i q u o d e s cult.urw, CO
n'est pas cncoro la panacec, loin de la. C’est pourquoi,
nous
nous acheminons vers la simulation complbtc du bilan hydriquo
des cultures, & partir dos connaissances dc milieu suivantes z
pluviomotrie, d e m a n d e évafjorative e t b o s o i n s en oau des plantzs,
caractstristiques hidrodynamiqucs d!infiltration, du rcssuyaoe
2 9
e t p e r c o l a t i o n , de rétention de 1 ‘eau, d ‘Evaporation at d ‘ut.i-
lisation de
1 ‘QDU
(modalites cl ‘enracinement et
extraction
hydrique) pour les principaux typas de sol du SQnegal, (nos I;Z
a 5 5 ) . Sans vouloir detailler trop la methode de simulation
utilisée (réf, nos 23, 36, 33 , . . ), et qui pourra faire l’objet
prochainement d 'une [JUblicatifJn, nous pouvot-ts d ‘ores et ciQj51
prgciser les p o i n t s s u i v a n t s :
. . / . .

Par l'analyse diun grand nOmbro de stations s&négalaiscs, sur
30 (3 40 annezs au minimum, en 'û::msant intervenir donC la plu-
viomGtri.e, le stncl: d'eau
~I;i12 on fonction du typa do sol,
les besoins en eau do la cultu.:o, la consommation rBduita en
cas de
stress, on pourra dodui::(2 : 1~ taux de satisfaction des
besoins (do 5 jours en 5 jours,
tout au long du cycle de vggé-
tation) et donc les $~rj.r:dci; ci? déi?ic:!..t Ou d'exc&dcnt hydriyua
( l e s q u e l s seront chiffrés avc;c: yr6cisicn), l e d r a i n a g e e n dos-
YOU 6 d’une p r o f o n d e u r donn:is c!t les durees t o t a l e s d'alimen-
tation hydriqua bonne ou defoctueuse.

Cette analyse est dc 13 ~~~US grands importance pour
ddterminer s u r un g r a n d nombre: ziiann&esj9 les ;~robabi.lit~Js dz
réussite
des diverses varj.StZs, en tenant com;.ltc non Seli-
loment de l’aspect quantitatif Lies besoins, mais encore dzs
durSes de cycle cOmpa~~;~loe - wec les durges d)alimentation
hydrique correcte cntrg la date de semis et la fin do l'uti-
lisation par la Plante d e ; :r&slervos
hydriqucs du sol.
Ce travail Ost bien sûr grandemont facili.t& gar l’u-
tilisation d'en ordinateur lcrflormant - type IBki 360. Il Oxiste
actuellement un projet Portant sur l'adaptation de di.verses
variGt6s d'arachide aux conditi.,ons p~doclimatiqucs (sur-i;~ut
pluviométriques) du S6noga1, en
collaboration entre 1 'ISRR
et le GEdDRT (IXAT Montpellicr- divisl.on d't-lydraulique figricole);
l%tude,
qlJi p o u r r a i t ‘@trz entrellrisc a u s s i p o u r d e nomoreu-
ses autres espèces cultivces, pourra conduire 21 des choix rit
variétés et de dates d ‘j~fI’L6?rvt~l~tj~~Jn culturalc Plus rationnels
et notamment k l'esquisse Qc cartes d'adal?tabiljSte des [jrinci.-
p a l e s v a r i é t é s disl~onibles,
Les applications de la s:i.mulation du bilan hydriquo
sont très nombreuses ? tarit dal-s
l e d o m a i n e d e l ’ a g r i c u l t u r e
pluviale stricte : exglicatioi- du rendement, chances de rCuL;-
site et cartes d'adaptation culturale etc..., que dans celui
de llagri.culture irriguoe en tctal:itQ ou en com~lSment des
[Jluies s modali t2s d’irrigatic r, doses ot frgquences, mise au
Point de systémes de culture etc..
Cependant,
la simulation du bilan zst un travail long et
m;nutisux qui demande des moy[?ris assez conséquents pour la com-
pilation des donnscs, leur trai.tement
informatique et surtout
1 ‘interprétatiûn e t l a valcjr:l.,L
c*Slti.Ori de5 rGsultats, SOUS une for-

21
IV -- CIGLIOGRAPHIE
1: v - 1 - Agroclimatoloqiel_ pluvioniétrie
2- AMLN,?GEMENT DU TEi:RI TDIRE
-e--.-s
i'Queiyues donnees agropluviome-
triques de 16 stations du SQn6gal. pdriode 1932-*1965;
Ministers du plan et du Developpcment. Dakar-Avril 1-907.
3 - SECK Ml
"Lvs orages dans la region occidentale de ltAfriqucki,
These Facultu de sciences de l'Url.ive::,jitQ de par-LE; -
Octobre 1765
4 - SECK M.
"Etude des Principaux facteurs agrométéorolcgrqucs
au Sénégal" Met60 Nationale - TP.U.T Sénégal -
AGRO. TiiUP. Va1 XXV r-103 - Mars 197~
5 -EIJKS D .
." Donnees m;teerologiquus recueillies h ;:icharri-
toll,, Guéde, Sari&
Kaedi-FAO-OMl;S DHKAR-railports
annuels 19'qo à 1975.
6 - WILLIOT P.
iiQuclyues rusultats
sur l a ;pluviométr~.e Ues sta-
tions de VGlinyara,
Kolda et Sedhiou-Séfa. Ap;~lLca.t:.an
à 1 ‘agriculture:’
- Ii?AT Senégal-CNRA de Oanhey - I?~I.
7 _ RIJKS D.
“Etudes portant sur l'analyse de la regula:rit&
des pluies, dans le bassin du Fleuve Senegal"
FAO-OMVS - Mars 1972.
2 -SIRIE
- HABAS J,
et DANCETTE C,
“ P r o j e t d"etudes Pluviometrl-
quus aFpliqu6es & l ’ a g r i c u l t u r e senegalaise
t
Fi- Analyse f r6quenticlle des Piuios
Em A s7 p 1 L c a -t .I a n p o s s i b 1 e : s ta t :i o n d ' z:. ver t i s s em e n t :s a g 2 Û -
mét~orologiclucu:’ - IRAT S6negal-CNRA Rambcy-Avril 1473
9 - De LANXDY
"Donn&es niGt6orologiques recueil,lics a u Centre
pour le Developpenent de l'horticulture 5 Cariij$SrL;t7e:z
CDH-DGpA-MDR pui:: ISBA - rapports anruels de 1973 ;! 1977.
10 - CGRîIJET A.
"DonnQes météorologiques dans les différente Points
d'dtude" - Documents techniques C3f\\ST@l-DaI:ar rapports
annuels de 19’75 a 1373.

19 - DANCETTE C. SC!,?: C.S .- “Ana.lysz a g r o c l i m a t i q u e d e l a s a i s o n d e s
p l u i e s e n v u e d e facilLt,er l e s c h o i x d e l a rechercha et
du developpement agricolas. Le cas de r,!ioro du RiP" -
CNRA Bambcy - ISRA Soptanbrs 19’76.
12 - MADAME SAGNA,
née BASSE 4
"Lv bilan dos pluies au Serk?gal de
? ? ? ? ? ? ? ??
1 9 44 ti 1973’l Univers.‘~~
.A?; 3e Dakar-FacultÉ d e s lettres t?t
sciences humaines - Département do géographie Dakar -
Cctobra 1976,
,13 _ ISRA - Météo Nût,
iriJoi _ nks sur la ;Jluvio&trie
et la campagne
a g r i c o l e a u Sf2nbgal” - Iivors rai:jports r o n é o t y p é s , 3n
COUL’S
de CamQagnc et a[~r>r, la campagne - ISRA - DMN. de
1977 ?i IYSO.
14 - î4éteoroloqie N a t i o n a l e (Diruc tien do) :iliaî~port s u r l a campagna
des plu i c s provoquées a~ Sen6gal~' l?inistirre d e l'Equipe-
meni-Dakar 1978
iv-2 - pemandc Gvaooratie
bc:;ui 3 en eau et adaptation_
-'
a
'
- - -
d e s c u l t u r e s a u S6néqaj,
15 - IRAT SENEGAL
2apport d;activite 1965 - iiComparaison de quel-
ques formules (~‘iiva~~otr~ls~ri~
ation ;:lotant,clle au Senégal:'
b i o c l i m a t o l o g i e CNR,? BAilZEY - par PG. SCHCICI-I 1966
16 - COCHLME J. s F;1A:JQUI $1 P
- - -2”. ;'L.! IlF? ‘Studc d ‘agroclimatologie
de
1’Afriquc
s8che au-Sud ~I;J Saharo en Afrique Cccidentalc"
FAO-UNESCO \\iaMC Ronc '1967
17 - BERNARD E.A.
;lLa detcrminati~~ des i,crtas d 'oau Par 6vapo-
transpiration dans les _3icu jets d'aménagcmont intégre du
Fleuve i;unégal.i l?appoi't; ;-le mission Avril 1967.
IC - SCHOCH P.G.9 DAIJCETTL C.
':Ut i.lisation do 1 ‘Uvaporometro Fichz
p o u r 10 calcul dk.2 11~5va-tr-iti‘ans~j;ration pctcnticllc;’ -
AGRU. TR3p.
No 9 Scj~tci;l .I:Ic 1968
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