bJOTE SUR LES FERMENTEURS FiETI-IAPJOGEhES AU SENEGAL...
bJOTE SUR LES FERMENTEURS FiETI-IAPJOGEhES AU SENEGAL
,,
Y-
par
Y. BERTI-IEAU
Division :!o Biochimie des sols
-,..w.,L.w~......
Le ronchérissonent dos produits pgtroliers depuis quelques années
a inci ‘.:d de nombreux pays à devcloppor zu redécouvrir les "5nergics 2onouwc-
lablci“:
F?rmi c e l l e s - c i i l e s t à r e m a r q u e r l a f o r t e p r o g r e s s i o n deo dtudes
sur la fermentation mJthanogène+ intarcssante pour :
- la production d'6nergi.e bon rnhrci~2, disponible sur place couvrant les
besoins en Cnergie domestiqua c!'cU un moyen de lutte contra la ddforss-
tation.
- l a v a l o r i s a t i o n d e s dgchets agricolss et l a p r o d u c t i o n d’un coiipoot
utilisé comme amendement ozganiquc.
I . SITUATION ACTUELLE RU SENEGAL
l- Dispositifs on place
Si le nombre d*installations rrrétRanog6nos est tres important en Inde.
(JO OCO digestours) ou en Chine (plusieurs millions)(Z), tel n'est pas 10
cas dans les pays de la rcgion saudano-sahelienne (l)..C'ost ainsi qu'on ne
*trouve actucllcmcnt que 2 formenteuzs (type indice CI chargement continu) au
Sdnd,>al (installés par CARITRS-SenGgal & Nianing e,I Ndioukk Fissel). Deux au-
<;rcc; p r o j e t s sont h 1'5tude pour 1~: p r o d u c t i o n d ’ é l e c t r i c i t é h p a r t i r d o grou-
pes 6lectrogènes alimentes en bio-gaz (Département do Louga)(3).
D'uls manière genérale on ne connait que 114 unités en fonctionnement
pour tout le rontinent africain (1) réparties dans 10 pays (100 de ces 114 uni-
tés Otant installées au Kenya), ,unit<s
d'exporimentation uu de prévulgarisation,
C,; :.éel effort reste donc :; faire pour, leur extension et leur vulya-
r i s a t i o n .
7 - ACQUIS DE LA !:ZCHERCHE SENEGALAXSE,-
L’importance des amendemonts organiques dans le maintien
d o la
*_
fertilite des sols est reconnue depuis longtemps et r0sulte d’améliorations (4) :
- je l a m a c r o s t r u c t u r e
- des capacités
. d e r é t e n t i o n d e lIeau
. d'Qchange dos cations.
. ..--y
.- ;
'%
+* Fezmontation anaérobie produisant un mfilange gazeux (bio-g,Fz) riche on
rnéthane.
les études au champ ayant d2;:îantré
la ndcossito d'un compostage avant
apport (5) (C/N élevé et composes Phytotoxiques pouvant occasionner do:: effets
depressifs sur les cultures).
a) Enquete; en milieu rural
L
Celles-ci menbos dans 1~s ;:.dgions de Louga~5, Thi&s-Diourbel, Sinr-Sûlcun
.CnsaîimhfY,.:”
(G-7) i;ip.;nt zh GviC.:ncs :
- les quantites disponibles cn Poi.ll:::,fancs d'arachide, herbe de j:;chùro
- 12urs utilisations ovcntueil2o..
Si les pailles (et l'hcrbo de jachhrc) sont entièrement collcctees
dans la rdgion Nord du bassin arachidior par sontre leur collscte est faible
voire nulle en Casamance et dans 1~ rZgion/8! bassin arûchidier,
Les contraintes socio-econoniques et pédoclimatiques CICgayoos lors
de ces cnquetes se joignent
aux raisons prtic&demmcnt énoncges p~"r prdconi-
sor un apport diffdr0 de la matier:! orgoniquc.
Parmi les techniques de conpostago vulgarisnbles, la fosmcntntion
wtithanngène presente l'avantage d'une production immédiato d'énergie,, plus-
value pouvant inciter les agrikultrurs a une bonne conduite du compostago.
Travail on laboratoire
Un des risques inhérents a l*ctilisnti.on des dfichcts agricslcs (vSgS-
taux et animaux) rgside dans La prZs~ncc de germes pathogenes et de nombreuses
graines d'adventices indesicablos,
jours
Une preformentation awrobio dc 10/(e) est donc prdconisGc, 12s
tcmp&ratures 6lcvoes atteintes lors do catto préfermentation ainsi que les
:!0icrcsrgcniomcs impliques pcrmcttcnt j
- une ncilleura preparation du ZoiciPost (Elévation de pH avant la phas:?
acidifiiU7t.o
I:;.! 13 fermentation anaGrobic),
- une meilleure dégradation dos zcriposés polymerises (en particulier de
la lignine),
- une ‘.?.Fn- nution importante do la vinbilit6 dos graines d'adventices (9)
et dos germes pathogènes.
Pourtant la profermentatinn a&robie occasionnz des pertes d'azote
par ammonification et .:olatilisation, l'inoculation du compost par dos bacts-
ries fixatrices d'azote atmosphérique dc type Enterobactor ou Beijerinckia
permet de compenser, voire dlaméliorc!r le statut azote de l'arnendernent (Cl).
Enfin la séchage du compost apr&s cette phase est proconisb tant
Pour des fecilitgs de transport que Pour Cwiter d'éventuellos pertes ult6-
rieuras d'azote.
I
-_
.
c) Etude en milieu réel
C o l l e s - c i ont 6th menoce sur lo fermonteur de Ndioukh-Fisse1 (3), do
* p1us
grande capacite que celui de NianinC,
Ce formenteur d'une capaci t< de 27 m3 ct d’un coQt do 2.000.OUO F CFA
.'n.jcossite des apports quotidiens do 1 =1 2 charrettes de feces animaux (37 kg
de mati$rc sache par jour) pour uno ;: ,oddction journaliere
theorique do 10 à
15 m3 cia bio-gaz (50 a 70% de méthane).
Peur une durée th6orique de retention
::;ale h 50 jours cotte production ~conoM.i.~~i~Lait annuollemnnt 15 ?i 20 tonnes de
bois.
L'étude de ce fcrncnteur ~1 permis de souligner :
- la bon rcndement de llinstallntion (volume de gaz Produit/quantit6 de ma-
tière secho i n t r o d u i t e ) ;
- la bonne qualité du compost yesultant (augmentations en poids c!e grains
do 32,G$ pour le mil et 15,7$ pou: l'ai;~achide)..
Il faut toutofois souliSnsr :
- son manque d'inoortion sn milieu paysan d'ou sa sous-utilisation (1 char-
retto de fucès/mois,
durGc C]c rLl;ention de 4 ans, Production journalière
t.1. 0
i ..,
,23 iï13 1;
- s o n cofit p r o h i b i t i f e t s o n inadaPtation & une technologie villageoise
on raison du manque drune inirastrucrure
d’encadrement.
Ces dernières raisons ont donc conduit à rochercher un systbI,ic uti-
sablu tant pour l’cxp6rimcntation
quo pour la diffusion en milieu rural.
III - ORIENTATION ACTUELLE DES PROGZATMS DE RECHERCHE ET DE VULGARISATION
l- Proqrammcs de recherche
Les fermenteurs
actuello::ant en construction au CNRA de Bar:]be;/ sont
dBriv&s du modèle zayrois (ID). Dc. faible coût (21.000 F CFA, 2 h 3 semaines
tla montage
3-r 1 personne) et de tc:zihnologi.e simplifieo (fats d,-, 200 litres de
recupérati~n uücoup6s e t s o u d e s ) ces îor;nrzntaurs d e v r a i o n t porncttrc lrutude :
a) des differ
Its parametres
d e l a fermentation
- dureo optimale ds pr6f::ri,i-.,-ni;.cti~n.~ RUrubio)
- evolution . uu p H
. de la tcmparnturc
. de la matisre organique
. des populations microbionnas
- effet de l'inoculation de diffursntcs
souches bactériennes et iongi-
ques (cellulolytiqucs, li~ninolytiques diazotrophss, mGthaneg$,nes).
0) dos possibilittis
d'utilisations do divers substrats
- fbcès d'an,,reux et humains
- paille de mil, sorgho, riz
- CZQ~Y:JC de canne à sucre
- coque d’arachide
seuls ou on melange,
c) des poss i b i lités d'utilisat ion du bio-gaz
Le mulanqe gazeux obtenu est utilisable
- pour l'&clairagn et le chauffage
(w3chaud.s)
- comme carburant des moteurs 12 combustion interne.
Le coût des lampes, impo::tdcs jusqu'a pr$sent d'in de, a pu eb:c rame-
.nQ de 6CCO à 1000 E CFA gr9ce à la fabrication locale.
L'Qtude de l'optimisation technique des formonteurs L'.I; de l'adapta-
tion des moteurs actuellement existants (motopompes, broyeurs, groupes dlcctro-
gend;, est monéc par la Division dc! llachinisme et Gdnie Rural, CNRA de tiambay .'
L1enscnble de ces Btudcv ayant pour finalite la vulgarisetion, cello-
ci soîa moncc tant pûr lus service: de L'I!?RA que par d'autres organisil:cs au
SGnCgnl.
%- Froqranmcs de vulqarisation
P o u r L o s mêmes raisons qun 2~211~s
ayant présidd à n o t r e chci::
d i v e r s orgû-
nismes tcntcnt actuellcrncnt au Sunegel 10 dBvcloppcmant et la diffusion
de for-
;;:cnteurs ~ZaïrOiS
C'est ainsi que l'AFVF"I,
on collaboration avec la SûDIZII+I(, et CARI-
T'AS-Seriegal poursuivent l'etude dc ces installations en vue do :
- leur optimisation t:>u!7nologiquo
- leur diffusion (formation d’wtiaans villageois et des CER*,:‘>)
- connn!2tro las contraintos tec:iiniqu;~e ct socio-6ccnomiqucs roncontrr5es
en nilieu paysan. Cc dernier point 3c:rai.t plus particulierement 5tudiC par 10
~~~~~;+lc~ dont 1 f &quipc,
bi.sa int5g>:c:;: I:n milieu paysan, diffuse actuelieinont
la technique de compostago semi-onÉ:,1!:obie
en fosse.
III - FINANCEMENT
Si le financement des iwtellations ne pose actuellcncnt que peu di:
problèmes, leur developpoment ultr2riet.r: éant au CNRA qu'en milieu rural n6ccs-
siterant un financement extariaur.
':s projets pourraiant dcnc Mrc s o u m i s à
- la FAO
- 1"AIDR (Ass
iation Inturnatienz.lc
do Dcveloppcment fiural, Bru::~!ll.os,
Belgique)
- 1'I.D.R.C.
(International Dcvolc;3hcnt Rcsaarch Centez, Ottawa, Canado;.
- le FED (Fonds Europeon do Dovcloppcment).
- la SociCté FIAT qui a devclapp5 ot diffuse un moteur aliment& pc?+ le bio-
qaz ,.
- V.I..T. A , (Voluntecrs In tecI-lnical 3ssistance, Mont Rainier, USA) qui
dr>veloppo avec 1'USAID (US Agency fr;:: International Dowclopment) un programme
sur lcr é n e r g i e s à f a i b l e co0t.
Infin une collaboration pourrait fi?c:ii rnvisagoc avsc l*IUT do Dakar.
ir
j,j--Vi.a
: Association FranGaisc di$s Volontaires de Progrès
,?_,< :,. . .
SODIZI: Societ6 de devalcppome nt I n d u s t r i e l ds Z i g u i n c h o r
.;$ fi .;>
CE!7 : ‘2entrs d ' Expansion 3uru3c
A-x-;(-g G A R E : Ccntrc d'Animatours Huraux dc Badiatto (pr6s dc Ziguinchor).
*
.
:
Le developpomont de cas installations ditos de "Technologie appro-
pï.i&g"
devrait peîmcttre, gr$cc eus r:on tacts pris entre nrganismcs travC.ll.ant
* au Scn5gal,
10 d6velopponent pour CC~ pnys, d'une filièrr! de producticn dt6nor-
gic; et d’engrais organique disponihio dans chaque village.
Si la biomasse industric7lcTtont
d isoonible devrait pcrmcttrc do ~6
ï 0 d r, plus .-:& 10% (11) les importaCons petroiièrcs du SGnkgal,
importantes de rdsidus agricoles abandonncs en milieu rural devraient pouvoir
!:ontribuar considdrablomcnt l~ind~~cnda~~cc GnergCtique de cc pays.
Lc dWweloppomcnt de CU tygo i!c fermenteurs, ci l'hzuro où le;~ prix
rios produits pQtroliers ot cles engrais ne cessent d’augmenter, dev;Ct en
cutrz linitcr la d6forostation si dangereuse dans 13 région soudano-sahCli.enneV
---.-~ -- -
_..
.
_^ -. ---
.
'l- Environnement africain - SupplSmcnt Hovembzo 1978,
P. LANGLEY.
2- China: Azolla propagation and sr&.l-scnle niogas technology - 1378
FAC - Soils bulletin no 41
3- Bio-gaz au SencGgal - Bilan d'un an de fonctionnemont 1379, il. SEZE.
D0c.
roneo.
CNRA do Bambey, Div? Bioch.solsr
4- Drganic rnateTials as fertilizcra. Report of the FAO/SIDR. Expert Consul-
tation - Rome 1974. Soi:s bulletin no 27 pp. 394.
t-
.I- A propos de i'cnfouissemcnt de pailles dans Les sols sabluux tropicaux du
S6n&yal, 197E.
F. GANRY, P.R. ROGER, Y. DOMMERGUES, CR.Rcad.Rgric.;;ars=rrl:5
4.54,
6- Elbmcnts p o u r une btucle d o s a p p o r t s dc mati&rc o r g a n i q u e a u x sols dans lc
bassin arocnidier du Sonegal, 197C.
J.J. DREVON - Doc. rondo. CNRA de Bamboy - Div. Bioch. Sols.
7 - Enquete sur lus disponibilitss !;:n I!:atiercs
organiquos ot leurs modos do
restitutions
aux sols dans la ::C:ion du Sino-Saloum, 1979.
0. SEZE. Doc. rondo, CNRA do Banbcy - Div. 3ioc!,. Sols.
f.3 - Etude du compostage dos rtJsidus :!Y ?Gcolta, de leur va1~u-r zgrsnomiquc
avant et après compostage, cl,: ~CUIT valorisation possible par fixation de
ML?. 1970.
F. GUEYE. Dot. rondo, CMRA de Banbc;y. Div. Bioch. SOLS.
9- Bio-gaz
: Production do m6thane paz fsrnentation anobrobic de la biomasse.
1378.
A.D. FT"':' ? Dot . roneo.
CNRA de Razbey. Div. Bioch.. Sols.
lD- Un digesteur h flux continu. 1379, F. PLUM ct N. MBARILA. Universiti: Idatio-
na1 ciu Z a ï r e . “entre de Recherches Uniuaïsitaircs du Kivu (CERUKI) n03,
ll- Potentialitbs de 1.3 biomass;: du SGnJJal 1973.. F. MOLLE. C.R. Flicsion
(C.>J.E.E.?I.A.)
,,
Y-
par
Y. BERTI-IEAU
Division :!o Biochimie des sols
-,..w.,L.w~......
Le ronchérissonent dos produits pgtroliers depuis quelques années
a inci ‘.:d de nombreux pays à devcloppor zu redécouvrir les "5nergics 2onouwc-
lablci“:
F?rmi c e l l e s - c i i l e s t à r e m a r q u e r l a f o r t e p r o g r e s s i o n deo dtudes
sur la fermentation mJthanogène+ intarcssante pour :
- la production d'6nergi.e bon rnhrci~2, disponible sur place couvrant les
besoins en Cnergie domestiqua c!'cU un moyen de lutte contra la ddforss-
tation.
- l a v a l o r i s a t i o n d e s dgchets agricolss et l a p r o d u c t i o n d’un coiipoot
utilisé comme amendement ozganiquc.
I . SITUATION ACTUELLE RU SENEGAL
l- Dispositifs on place
Si le nombre d*installations rrrétRanog6nos est tres important en Inde.
(JO OCO digestours) ou en Chine (plusieurs millions)(Z), tel n'est pas 10
cas dans les pays de la rcgion saudano-sahelienne (l)..C'ost ainsi qu'on ne
*trouve actucllcmcnt que 2 formenteuzs (type indice CI chargement continu) au
Sdnd,>al (installés par CARITRS-SenGgal & Nianing e,I Ndioukk Fissel). Deux au-
<;rcc; p r o j e t s sont h 1'5tude pour 1~: p r o d u c t i o n d ’ é l e c t r i c i t é h p a r t i r d o grou-
pes 6lectrogènes alimentes en bio-gaz (Département do Louga)(3).
D'uls manière genérale on ne connait que 114 unités en fonctionnement
pour tout le rontinent africain (1) réparties dans 10 pays (100 de ces 114 uni-
tés Otant installées au Kenya), ,unit<s
d'exporimentation uu de prévulgarisation,
C,; :.éel effort reste donc :; faire pour, leur extension et leur vulya-
r i s a t i o n .
7 - ACQUIS DE LA !:ZCHERCHE SENEGALAXSE,-
L’importance des amendemonts organiques dans le maintien
d o la
*_
fertilite des sols est reconnue depuis longtemps et r0sulte d’améliorations (4) :
- je l a m a c r o s t r u c t u r e
- des capacités
. d e r é t e n t i o n d e lIeau
. d'Qchange dos cations.
. ..--y
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'%
+* Fezmontation anaérobie produisant un mfilange gazeux (bio-g,Fz) riche on
rnéthane.
les études au champ ayant d2;:îantré
la ndcossito d'un compostage avant
apport (5) (C/N élevé et composes Phytotoxiques pouvant occasionner do:: effets
depressifs sur les cultures).
a) Enquete; en milieu rural
L
Celles-ci menbos dans 1~s ;:.dgions de Louga~5, Thi&s-Diourbel, Sinr-Sûlcun
.CnsaîimhfY,.:”
(G-7) i;ip.;nt zh GviC.:ncs :
- les quantites disponibles cn Poi.ll:::,fancs d'arachide, herbe de j:;chùro
- 12urs utilisations ovcntueil2o..
Si les pailles (et l'hcrbo de jachhrc) sont entièrement collcctees
dans la rdgion Nord du bassin arachidior par sontre leur collscte est faible
voire nulle en Casamance et dans 1~ rZgion/8! bassin arûchidier,
Les contraintes socio-econoniques et pédoclimatiques CICgayoos lors
de ces cnquetes se joignent
aux raisons prtic&demmcnt énoncges p~"r prdconi-
sor un apport diffdr0 de la matier:! orgoniquc.
Parmi les techniques de conpostago vulgarisnbles, la fosmcntntion
wtithanngène presente l'avantage d'une production immédiato d'énergie,, plus-
value pouvant inciter les agrikultrurs a une bonne conduite du compostago.
Travail on laboratoire
Un des risques inhérents a l*ctilisnti.on des dfichcts agricslcs (vSgS-
taux et animaux) rgside dans La prZs~ncc de germes pathogenes et de nombreuses
graines d'adventices indesicablos,
jours
Une preformentation awrobio dc 10/(e) est donc prdconisGc, 12s
tcmp&ratures 6lcvoes atteintes lors do catto préfermentation ainsi que les
:!0icrcsrgcniomcs impliques pcrmcttcnt j
- une ncilleura preparation du ZoiciPost (Elévation de pH avant la phas:?
acidifiiU7t.o
I:;.! 13 fermentation anaGrobic),
- une meilleure dégradation dos zcriposés polymerises (en particulier de
la lignine),
- une ‘.?.Fn- nution importante do la vinbilit6 dos graines d'adventices (9)
et dos germes pathogènes.
Pourtant la profermentatinn a&robie occasionnz des pertes d'azote
par ammonification et .:olatilisation, l'inoculation du compost par dos bacts-
ries fixatrices d'azote atmosphérique dc type Enterobactor ou Beijerinckia
permet de compenser, voire dlaméliorc!r le statut azote de l'arnendernent (Cl).
Enfin la séchage du compost apr&s cette phase est proconisb tant
Pour des fecilitgs de transport que Pour Cwiter d'éventuellos pertes ult6-
rieuras d'azote.
I
-_
.
c) Etude en milieu réel
C o l l e s - c i ont 6th menoce sur lo fermonteur de Ndioukh-Fisse1 (3), do
* p1us
grande capacite que celui de NianinC,
Ce formenteur d'une capaci t< de 27 m3 ct d’un coQt do 2.000.OUO F CFA
.'n.jcossite des apports quotidiens do 1 =1 2 charrettes de feces animaux (37 kg
de mati$rc sache par jour) pour uno ;: ,oddction journaliere
theorique do 10 à
15 m3 cia bio-gaz (50 a 70% de méthane).
Peur une durée th6orique de retention
::;ale h 50 jours cotte production ~conoM.i.~~i~Lait annuollemnnt 15 ?i 20 tonnes de
bois.
L'étude de ce fcrncnteur ~1 permis de souligner :
- la bon rcndement de llinstallntion (volume de gaz Produit/quantit6 de ma-
tière secho i n t r o d u i t e ) ;
- la bonne qualité du compost yesultant (augmentations en poids c!e grains
do 32,G$ pour le mil et 15,7$ pou: l'ai;~achide)..
Il faut toutofois souliSnsr :
- son manque d'inoortion sn milieu paysan d'ou sa sous-utilisation (1 char-
retto de fucès/mois,
durGc C]c rLl;ention de 4 ans, Production journalière
t.1. 0
i ..,
,23 iï13 1;
- s o n cofit p r o h i b i t i f e t s o n inadaPtation & une technologie villageoise
on raison du manque drune inirastrucrure
d’encadrement.
Ces dernières raisons ont donc conduit à rochercher un systbI,ic uti-
sablu tant pour l’cxp6rimcntation
quo pour la diffusion en milieu rural.
III - ORIENTATION ACTUELLE DES PROGZATMS DE RECHERCHE ET DE VULGARISATION
l- Proqrammcs de recherche
Les fermenteurs
actuello::ant en construction au CNRA de Bar:]be;/ sont
dBriv&s du modèle zayrois (ID). Dc. faible coût (21.000 F CFA, 2 h 3 semaines
tla montage
3-r 1 personne) et de tc:zihnologi.e simplifieo (fats d,-, 200 litres de
recupérati~n uücoup6s e t s o u d e s ) ces îor;nrzntaurs d e v r a i o n t porncttrc lrutude :
a) des differ
Its parametres
d e l a fermentation
- dureo optimale ds pr6f::ri,i-.,-ni;.cti~n.~ RUrubio)
- evolution . uu p H
. de la tcmparnturc
. de la matisre organique
. des populations microbionnas
- effet de l'inoculation de diffursntcs
souches bactériennes et iongi-
ques (cellulolytiqucs, li~ninolytiques diazotrophss, mGthaneg$,nes).
0) dos possibilittis
d'utilisations do divers substrats
- fbcès d'an,,reux et humains
- paille de mil, sorgho, riz
- CZQ~Y:JC de canne à sucre
- coque d’arachide
seuls ou on melange,
c) des poss i b i lités d'utilisat ion du bio-gaz
Le mulanqe gazeux obtenu est utilisable
- pour l'&clairagn et le chauffage
(w3chaud.s)
- comme carburant des moteurs 12 combustion interne.
Le coût des lampes, impo::tdcs jusqu'a pr$sent d'in de, a pu eb:c rame-
.nQ de 6CCO à 1000 E CFA gr9ce à la fabrication locale.
L'Qtude de l'optimisation technique des formonteurs L'.I; de l'adapta-
tion des moteurs actuellement existants (motopompes, broyeurs, groupes dlcctro-
gend;, est monéc par la Division dc! llachinisme et Gdnie Rural, CNRA de tiambay .'
L1enscnble de ces Btudcv ayant pour finalite la vulgarisetion, cello-
ci soîa moncc tant pûr lus service: de L'I!?RA que par d'autres organisil:cs au
SGnCgnl.
%- Froqranmcs de vulqarisation
P o u r L o s mêmes raisons qun 2~211~s
ayant présidd à n o t r e chci::
d i v e r s orgû-
nismes tcntcnt actuellcrncnt au Sunegel 10 dBvcloppcmant et la diffusion
de for-
;;:cnteurs ~ZaïrOiS
C'est ainsi que l'AFVF"I,
on collaboration avec la SûDIZII+I(, et CARI-
T'AS-Seriegal poursuivent l'etude dc ces installations en vue do :
- leur optimisation t:>u!7nologiquo
- leur diffusion (formation d’wtiaans villageois et des CER*,:‘>)
- connn!2tro las contraintos tec:iiniqu;~e ct socio-6ccnomiqucs roncontrr5es
en nilieu paysan. Cc dernier point 3c:rai.t plus particulierement 5tudiC par 10
~~~~~;+lc~ dont 1 f &quipc,
bi.sa int5g>:c:;: I:n milieu paysan, diffuse actuelieinont
la technique de compostago semi-onÉ:,1!:obie
en fosse.
III - FINANCEMENT
Si le financement des iwtellations ne pose actuellcncnt que peu di:
problèmes, leur developpoment ultr2riet.r: éant au CNRA qu'en milieu rural n6ccs-
siterant un financement extariaur.
':s projets pourraiant dcnc Mrc s o u m i s à
- la FAO
- 1"AIDR (Ass
iation Inturnatienz.lc
do Dcveloppcment fiural, Bru::~!ll.os,
Belgique)
- 1'I.D.R.C.
(International Dcvolc;3hcnt Rcsaarch Centez, Ottawa, Canado;.
- le FED (Fonds Europeon do Dovcloppcment).
- la SociCté FIAT qui a devclapp5 ot diffuse un moteur aliment& pc?+ le bio-
qaz ,.
- V.I..T. A , (Voluntecrs In tecI-lnical 3ssistance, Mont Rainier, USA) qui
dr>veloppo avec 1'USAID (US Agency fr;:: International Dowclopment) un programme
sur lcr é n e r g i e s à f a i b l e co0t.
Infin une collaboration pourrait fi?c:ii rnvisagoc avsc l*IUT do Dakar.
ir
j,j--Vi.a
: Association FranGaisc di$s Volontaires de Progrès
,?_,< :,. . .
SODIZI: Societ6 de devalcppome nt I n d u s t r i e l ds Z i g u i n c h o r
.;$ fi .;>
CE!7 : ‘2entrs d ' Expansion 3uru3c
A-x-;(-g G A R E : Ccntrc d'Animatours Huraux dc Badiatto (pr6s dc Ziguinchor).
*
.
:
Le developpomont de cas installations ditos de "Technologie appro-
pï.i&g"
devrait peîmcttre, gr$cc eus r:on tacts pris entre nrganismcs travC.ll.ant
* au Scn5gal,
10 d6velopponent pour CC~ pnys, d'une filièrr! de producticn dt6nor-
gic; et d’engrais organique disponihio dans chaque village.
Si la biomasse industric7lcTtont
d isoonible devrait pcrmcttrc do ~6
ï 0 d r, plus .-:& 10% (11) les importaCons petroiièrcs du SGnkgal,
importantes de rdsidus agricoles abandonncs en milieu rural devraient pouvoir
!:ontribuar considdrablomcnt l~ind~~cnda~~cc GnergCtique de cc pays.
Lc dWweloppomcnt de CU tygo i!c fermenteurs, ci l'hzuro où le;~ prix
rios produits pQtroliers ot cles engrais ne cessent d’augmenter, dev;Ct en
cutrz linitcr la d6forostation si dangereuse dans 13 région soudano-sahCli.enneV
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