Pi/ / RODALE INTERNATIONAL mSTITUT SENEGALAIS DE...
Pi// RODALE INTERNATIONAL
mSTITUT SENEGALAIS DE
Centre des Ressources
RECHERCHES AGRICOLES
d’Agriculture RCgCnh-atrice
ISRA
.
.
. .
._ :..:::.: :
. .
.

.
._ :..:::.: :
.

.
,. ‘.‘;. .,:
,.
‘.‘;.
‘,..
:

.:
:

.:
1
1
. .
.

.
. .
. .
.,. :. :
.

.
.:
.
.
.j:.
.,. :. :
,::::Y.! .:. ., ,. i
.:
.j:.
,::::Y.!

.:.
.,
,.
;
<
. . . :
< . . .
:
. . . .
.
. . .
SmlmmmE-PMSAN
spf
:
. . . .
.
. :
*%a G&tion des.
des, &@so~F~.@
&@so~~G F?Wrdles
F?Ftwrdles pour
pour lq
@ Conservation
.& la *esta*t@$.?&geq* ~,n, Sén6gd”
.& la Resta*t@$.?&geq* ~,n,
:.
:
. .

:
.., . . . .
,I :, .::,.
.;:,. -y,
-y, ‘y..:,;
. . .
. . . .
_. ::!;,:.
y, ::.
:::
‘.,. ..f:‘.,:: .,.,....
: . . . .
: . . . . :::.:...;;... . . . . .
;<.-
. . .,..., > ~” ‘. .

.:
~~.~..‘:...:+::‘: _
.._:: .: <,.,,.
.:
‘.,.
:. :y.,:.:; :j:: ‘y:,‘,
: ,.: .: q:... :q:...
. . ;:‘-:y.
>.‘:.:.;.;< ;:‘-:y._,: :
,, :.
.:
_
,j
:
_:..
.,::,_ :. :y.,:.:; :j:: ‘y:,‘,
.:,,. ..: 1, ., -:,.:::, : ,. .: . . >::.:.;.:c ii ::,
. . . . ;’ ,j
:
27’au 29,Qct&$@l au,.&mm de tiUT’
.’
/
* ‘. . . ;:&;,ay ,,$~$$+& : .,#j$~..

-: ,.j,: -“y ,: .;. $u:‘~~@
.:‘,..;
de ,,@UT
.’
‘.. ,.:. .Y... ,... . . . . ..Y._
..-“~::i;~:‘;:~:: . ..‘.:: “, .: : : ::::,.,., .:;..Y .:::: y: -.‘.‘.>‘.
:...

L. . .
~!$y~;;~:.. { . .
;.. ::,.:i:.... ,. ..-.
;., ~ ‘.“““<.
,,_ :‘:::,::; j
;:; :‘;!
..:.. .:
:(i::l;=,:-:~~~.. :.. : : ,.. ::
.:
:
I
: . . .
‘.
J.::.
: ..”
: ‘.,: i ;:; :‘;!
. . i .._ . . . .:i.
: ..”
.,_.
.._. . . . . . .,

. .
.”
: ,: . . . . . .,
.”
: .: i. $ -_
. . ._. :.
!
:.
RODALE I N T E R N A T I O N A L
B.P. A237 l Thi&s, SENEGAL
TEL. 51. 10. 28 Fax : 51.16.70

SEMINAIRE-PAYSAN RODALE INTERNATIONAL/ISRA
“Gestion des Ressources NaturelIer pour la Conservation
et la Restauration des Sols nu S&&g&t”
DU 28 au 29 Octobre 1991, s’est tenu à Pout dans les locaux du CETAD un
séminaire-paysan, à l’initiative de Rodale International et de l’Institut !3énégalais
de Recherches Agricoles grke au financement de I’USAID à travers son projet ARR/
MSU-ISRA
Cette rencontre a regroupe Vingt paysans venant d’assocfations ou de
groupements de zones écologiques et geographiques différentes : neuf organisa-
tions non gouvernementales, deux soci&és de développement, des chercheurs de
I’ISRA, des représentants de IWSAID et du CONGAD (Conseil des Organisations
Non-Gouvernementales d’Appti au IXveloppement). A signaler une bonne re-
présentation des organes de presse du Sénégal fRadio et Presse Ecrite).
Elle a permis aux paysans de se prononcer sur les différentes pratiques de
maintien et d’amélioration de la fertilité des sols, la protection de l’environnement,
et les rapports qui doivent exister entre les populations, les ONG et les chercheurs.

SENINAIRE -PAYSAN RODALE INTERNATIONAL/ISRA
DU27~29Octobarel.991
&UCIETADdepouT
W&ion des R.esso- NatureRw pur la Conservation et la
Restauration des SO4 au Sénégal”
Les pays sahéliens sont confrontis A des problèmes de baisse de fertilité des sols, et de
d&radation du couvert v&&al qui ont pour consbquence la baisse de production des cultures
vivrières et la réduction des disponibilitis fourragères.
Le S&i~gal est un pays essentiellement agricole, les cultures principales sont
l’arachide, le mil, le sorgho, le ni6bé et le riz cependant avec la nouvelle politique de
diversification des cultures, le mals, le manioc et le coton prennent une place
pr&ond&ante.
Le Bassin arachidier couvre une superficie de 40000 km* et, fournit 60 % de la
production agricole. Cette zone comprend les régions administratives de Thiés, Kaolack,
Fatick, Diourbel et Louga. Il est caratiris~ par des systémes agricoles pluviaux & hauts
risques du fait de la variabilité et de l’irr&ularité des pluies ainsi que de l’état de
dégradation des sols, cons&utive & une monoculture intensive de l’arachide.
Les agriculteurs de cette zone sont souvent confrontée B divers problèmes de fertiiiti
des sols avec comme corollaire la diminution du rendement des cultures.
IA plupart dqs
sols sont caract&isés par une texture 8ablOnneu8e,
une faible teneur en matihres
organiques. Il8 sont par cons&uent fragiles, peu fertiles et & dominante acides. IA.!~ aléas
climatiques, la pression demographique et l’utilisation abusive de8 ressources naturelles
ont fortement contribué B la diminution du couvert vGg&al, exposant ainsi les sols B
l’brosion aussi bien hydrique qu’éolienne. Cette situation est d’autant moins tolérable si
l’on tient compte des faibles moyens dont dispose le paysan moyen. Alors que faire ?
Au niveau de8 stations de recherche, il existe de8 acquis valables aptes A répondre
aux préoccupations des populations. Mais force est de reconnaftre qu’un travail énorme reste
B faire au niveau de l’adaptation et de la vulgarisation de ces acquis afin qu’ils soient
b6néfiques pour les populations. Le Centre de Ressources pour une Agriculture
IUg&&atrice (CM-Rodale International) s’est donc positionné comme structure de
liaison entre ce8 deux intervenant&
Rodale International (RI), ONG amhicaine sp6cialishe dans l’agriculture
régén&atrice est en train de mettre en pratique dif@rentes techniques (lutte an&érosive,
fertilisation organique, culture8 asso&es, etc...) tout en favorisant une participation active
de8 populations de base aussi bien dan8 l’identification de8 problhmes que dan8 la recherche
des solutions. Ces techniques sont essentiellement issues de la recherche et d’exp&iences
vécues par des agriculteur8 de la sous r6gion.
1

En collaboration avec I’ISRA (Institut Senegalais de Recherches Agricoles) / CNRA
Bambey et le CDH Cambérène, Rodale International mene un programme de recherche
appliquée en station et en milieu paysan, Btant convaincu que les solutions ne sont pas
seulement d’ordre technologique, mais aussi d’ordre socio-économique et organisationnel.
L’autre point qu’il est utile de souligner, c’est que dans la sous-région, le Sénegal est,
de nos jours, consideré comme le parent pauvre en matiere de techniques de gestion des
ressources naturelles. Il etait donc n&céssaire de montrer ce qui est entrain d’être fait sur ce
sujet.
Pour toutes ces raisons, Rodale International s’est proposé d’organiser en
collaboration avec ISRA-Bambey, un Séminaire-Paysan qui regrouperait des representants
de paysans de toutes les régions du Sbn@l, des soci6t4s de développement, des ONG, et la
Recherche.
Il devait donc s’agir durant ces assises d’examiner le travail fait, mais aussi et
surtout de reunir et de donner la parole B des paysans pour qu’& leur tour ils abordent les
questions de recherche scientifique et de gestion des ressources naturelles. Ceci a 6~ une
grande innovation.
2

Deux journbes ont ét.4 propo&es :
l une joum4e de visite des programmes du CRAR (RODALE)
et de 1’IM.A.
l une journhe de discussiqns sur le th&me g6nfkal sur le thême: “Gestion des
Ressources Naturelles pour la Conservation et la Resburation des sols”.
ArrivBe des participants au soir
LilIlcii28-œ-91
-M.at&k:E(h -1Oh30
l Expo& sur buts et objectifs du &nina.ire
l Msentation des participants
- localisation
- activit..A du groupement
- expériences et probl&mee rencorttr&s
-1Oh30-13h30
Visite Station ISRA (CNRA de Bambey)
Visite Essai RODALE-ISRA B Ndiamsil
-Apr&-midi:lSh-18h30
Visite BUT le terrain : TatAne
- lutte antiko8ive

s embouche et actions d’accompagnement
- Soir4e :
-21hOO
Film vid6o sur la conservation ds,g sols
D4batl5
- Jourllee :
Discussions, Echanges d’exp&iencw
Sous-thBme8 :- Intigration Elevage-Agriculture
- Fertilisation organique
- Lutte anb’ Brwive
Visite marafchage biologique : protection naturrIle des cultures (RI B Pout)
Evaluations et Clbture du s8minaire
3

VISITEDUcNRADEM=
1. Visite du Centre National de Recherches Agronomiques - CNRA
A la suite, d’une part, des travaux d’etudes du milieu, et d’estimation des
disponibilitis en matieres organiques d’origine animale menés en 1989 dans le terroir de
NDiamsil, et, d’autre part, des r&dtats obtenus sur le même site en 1990 sur les effets de
faibles apports de fumier (Zt/ha/Z ans) combinés a l’application de phosphate naturel
(phosphate de Taiba) sur les rendements du mil et de l’arachide, il s’est degage la nécessiti
de conduire un essai en milieu controlé, c’est 8 dire en station au CNRA de Bambey, en plus
du site de N’diamsil. Cet essai a pour but de permettre une meilleure appréciation des effets
des traitements sur les paramêtres du sol et de la plante qui sont d&erminants pour
l’obtention de bons rendements.
Dans un dispositif en blocs aléatoires avec 5 rdphtitions, deux séries sont
simultanément mises en place ; une cultivée en mil et l’autre en arachide.
Les traitements sont :
1. Tgmoin absolu
2. Fumier (2tiaI2 ans)
3. Pumicr (2V’ha/2 ans) + P205 (30 Kgs/ha sous forme de phosphate de Taïba)
4. Fumier (4tIhak2 ans)
6. Témoin absolu + 1/3 paille de mil laiss6 sur la parcelle apr8s la récolte du
mil.
6. Fumure min&ale semi-intensive vulgarisée
7. Témoin absolu + légumineuses en relais
8. Pumure minérale lbg&e.
Dans les discussions, en plus de l’historiqus des essais, des dispositifs et des
traitements appliqut%, l’accent a et.4 mis sur les objectifs dont le principal est
l’accroissement des rendements du mil et de l’arachide B moindre coût en valorisant des
ressources naturelles disponibles en milieu paysan, ou facilement accessrbles.
D’une façon génerale, le pourquoi de l’utilisation de chaque ressource naturelle a eti
demande par les paysans. Par le biais de question-réponse de paysan B paysan ou de paysan
a chercheur, les visiteurs ont Btabli toute une gamme de techniques simples ou moins
onéreuses susceptibles de contribuer B la restauration et B la conservation des sols.
La nudit.& du sol surtout en saison skhe a été reconnu comme une des facteurs de sa
dégradation.
A propos du type d’engrais vert utilisable, les paysans se sont beaucoup int&t%sés aux
esprkes, aux porta, et aux densit& de semis recommandes.
La paille de mil laiss6e sur le champ comme source de matiere organique et comme
facteur de protection du sol constitue aussi un &ment comp&itif par rapport aux besoins
alimentaires des animaux, ou B son utilisation domestique (cases, clotures, etc...). L’accent
a Bt4 cependant mis sur la pkiode de “paillage” et sur sa dur6e.
Le souhait genbral exprim4 a BU la comparaison des rendements des diffërents
traitements.

2. L’unité Transpaille - fabrication de biogaz
Cette visite visait 8 mettre l’accent sur une autre technique de valorisation des
ressources naturelles (pailles, fumier) par l’utilisatiwr d’un fermentateur. Les resultats
sont les suivants :
- Production d’énergie pour .divers usages (irrigation, moulins...)
- Production de compost
Les participants Se sont rendus au village de Ndiamsil (Mg-ion de Diourbel) où un
programme de recherche sur 18 gestion et l’utilisation de la matibre organique est en cours
depuis deux ans.
En matiére de v8lorisation des ressources, NDiamsil abrite divers essais :
a) Effets de faibles apports de fumier sur les rendements des cultures (mil et
arachide).
Ces essais &Gent & leur deuxième année ; ils ont montre d&s la premibre, une
amelioration, en terme d’accroissement des rendements, qu’un complement en phosphore,
appliqué 80~s forme de phosphate naturel, induit.
Les traitements utilisés sont :
1 .
Tbmoin
2.
Fumier (2#h8!2 ans)
3 .
F’umier (2tAd2 ans) + P205 (3Okg/ha/2 ans sous forme de phosphate de
Taiba)
4 .
Fumier (c ou > 8 2tha)
6.
Fumier (!Mi& en une seule application.
b) Essais aateUit.es (mil et arachide)
Ces essais sont 8 leur Premiere annee. A partir des resultats 8) il s’est dégagé
l’intir& de conduire ces essais pour élargir le dispositif d’étude initial et mieux prendre en
compte la variabiliti spatiale du milieu physique et Ses effets eventuels sur les traitements
mis en place.
c) Réponse du mil et de l’arachide 8 differentes doses de composffimier
Le compost fabriqué par les paysans 8y8nt mene les essais 8) 8 Bté Bpandu sur les
parcelles de mil ou de l’arachide. Les traitements sont les suivants :
1 .
TBmoin
2 .
F+umier 2thfd2 ans
3 .
Fumier 4thL? 8n0
4 .
Compost 2tAM2 ans
0 .
Compost 4t/ha/2 ans
Signalons que seuls les essais a) et c) ont fait l’objet d’une visite

Au prealable, les s&ninsristes, après la présentation genérale des activités menées a
N’Diamsil, ont visiti une des fosses compostières. Le propriétaire de la fosse a été interpellé
sur divers aspects :
- dimension et localisation de la fosse
- composants organiques utilise% et proportions
- rbgularit.6 des arrosages .
- compléments mineraux utilises
- duree du murissement de la fosse
- mode d’épandage du compost
- mode de conservation du compost
- superficie compostée
- volume de la fosse
- techniques et finitions, etc...
Sur le terrain les séminaristes ont note avec satisfaction les effets residuels du
traitement fumier + P205 sur mil, qui, m8me en deuxieme ann4e, sont caract&is& par des
tiges de grande taille et de gros épis. A propos des phosphates, il a été émis le
souhait d’en
disposer en milieu paysan B faible prix par rapport 3 l’engrais. Des tkmoignages ont étk
Bmis par des paysans sur les divers avantages du fumier par rapport aux engrais
chimiques. Mais la grosse curiositi exprimée concerne le mélange fknier + P205 :
- proportions
- date d’application
- epandage en surface ou non
- pkiodicit.4 de l’application
L’essai compos#fumier sur l‘arachide a egalement fait l‘objet d’une visite de
terrain. Contrairement au mil, l’état v6gkatif des divers traitements ne montrait aucun
signe de différences que donc seuls les rendements gousses pouvaient produire .
L’accent a aussi &! mis sur l’utilisation du compost par rapport au fumier
7
.
VISITE DE TATENE
.
.
de m
L’expérience de Tatkne (Région de ThiBs) a pour but de lutter contre 1’6rosion
hydrique, de maintenir et d’am(rliorer la fertilité des sols. Pour ce faire, des diguettes en
pierres ont i)té mis en place et rènforc&s par des esptke3 v&&ales.
L’expod fait par un paysan de la locaht4 a suscit.4 beaucoup de discussions axees sur
l’approche ayant permis de mettre en place ce programme, l’o
anisation du travail, les
contraintes et difficultis relatives aux travaux, les r&ult.ats ddj& o% tenus et les perspectives
d’avenir. De façon générale, les questions tiurnaient autour des axes suivants:
- La participation des populations, la mCTthodo!ogie, l’approche utilisée (discussions,
sensiblisation, exkution, suivi, évaluation).
- Les contraintes et les alternatives envisagees pour pallier B la raret4 croissante des
pierres sur le site.
- La lutte biologique avec la mise en place d’espèces ligneuses
suivant les courbes de niveau.
- La protection du site contre la divagation des timaux.
- La question fonciére sur les terres déjh am&mgeea ou en voie de Ntre.
Des critiques et des suggestions allant dans le riens de l‘amt’lioration du travail et de
la consolidation des acquis n’ont pas manque d’alimenter les débats tout au long de cette
visite riche d’enseignements.
6

Les seminaristes ont eu B s’entretenir awc le groupement villageois sur le
programme d’embouche bovine et les activités annexes : prophylaxie du bétail,
alimentation, gestion du fumier, commercialisation, système de crédit pour l’acquisition
des bêtes, gestion des fonds, cultures fourrageres... Un expose sur la technique de fenaison
suivi déchanges d’idées et d’expkiences dans ce domaine a mis fin B cette visite.
Dans la soirbe, une cassette vidéo de RITA-OXPAM / IIED intitulee “Conservation
des eaux et du sols en Afrique sub-saharienne a éti projetie B l’intention des paysans et des
techniciens d’ONG. Produite en français, des traductions simultanees en wolof ont et4 faites
afin de permettre aux paysans d’en saisir le contenu. Les participants ont été sensibles aux
experiences du Burkina Paso, dont les populations des zones concernées m&nent un combat
permanent pour assurer leur sécurit4 alimentaire.
A la fm de la skance , des remarques et critiques sont ressorties :
- L’opportunit4 d’un tel support pour le monde rural où géneralement les populations
ne disposent ni de postes de tilévision, ni de vidéos, ni d’6lectriciti.
Y % -
- les personnes cibl6es par les producteurs de la cassette.
- Sa courte dur&
- Les contraintes et difficultis dans l’exkution des programmes
- Les aspects sociaux, les aspects économiques et culturels
- le volet recherche, etc...
Pendant cette journée, trois Wmes ont et4 introduits par des paysans et discutis :
- Lutte anti-&osive
- Fertilisation organique
- Int&ration agricultur&levage
Les participants ont ensuite visite les essais en matike de protection naturelle de
cultures maraichbres que Rodale International m4ne au niveau du CETAD.
Le th8me int4gration AgricultureJ Elevage a Mnéfïcié d’une contribution de BALDE,
paysan de Kolda : I’ensiIage. Techniquement du point de vue superposition des couches, on
est proche du compostage améliore. Au fond de la fosse on a :
- une couche de sel
- une l.iti?se
- une couche de paille/herbe
Le tout est fortement presd et I’ojkation est renouvellt5e (paille/herbe + sel) jusqu’au
remplissage de la fosse.
7

Au sujet de l’embouche, les paysans des differentes regions ont dtkrit la manibre
dont sont effectuhes leurs opérations d’embouche. Tous ont not6 que le choix de l’animal B
l’achat 6tait tres important dans le processus. Beaucoup d’entre eux ont reçu l’appui dune
ONG et/ou celui du service regional de l’élevage. D’une maniére g&&ale, il est ressorti
des discussions qu’une bonne opération d’embouche ne devrait pas d6passer 6 mois de
stabulation ; Il faut cependant noter que certains paysans ont pu vendre leur animal aprbs 3
mois : la duree de l’embouche est aussi fonction des opportunitis de vente.
L’une des contraintes majeures Èi l’embouche est la difficultk B disposer d’aliments
suEsants pendant la saison séche. Le reprkentant de Gae, qui pense que l’alimentation de
bétail ne devrait pas être un probleme dans la region de St-Louis (g-race aux résidus de
recoltes), souhaiterait voir les groupements de cette region davantage encadr& pour des
op&ations d’embouche et de compostage.
Le thême “fertilisation organique” a Bti introduit par Mamadou DIARRA, paysan de
Maka FALL
Les étapes du compostage améliore furent d&rits, ainsi que la technique de
compostage a trois fosse8
Beaucoup de paysans, comme Diarra de la région de Louga, ont apprkié la technique
du compostage améliorc( vulgarise par Rodale. Cet agriculteur a d’ailleurs déclar6 : “Nous
avons toujours fabrique du compost B notre manke, mais nous avons beaucoup apprkié la
mêthode de Rodale et moi-même j’ai, B mon tour, organise des sessions de formation pour
deux villages dans le département de Kébbmer (...) avec une parcelle Compost&e de 1Om x
2Om, j’ai eu grace au compost un revenu net en tomate de 45.000 fis cfa”.
Durant les débats autour du theme, les paysans ont abord6 :
- Les avantage du compost
- mode d’utihsation du compost
- dose & appliquer
- superficie & composter en fonction des dimentions de la fosse
- conservation du compost
- makkiaux pouvant Qtre compost& en fonction des disponibilités
s comparaison entre le compo8t et le fumier.
- fréquence de l’application du compost
- quelles alternatives lorsque les phosphates ne sont pas disponibles
- doses optimales de compost /fumier.
Le theme ‘lutte antidrosive” a éti introduit par Abdou FAYEl et Demba NDIAYE,
paysans de TaUne. L’accent a Bt4 mis sur :
- le cadre du probleme
- les motivation8
- les action8 pr&iminaires avant la mise en place des ouvrages (visite,
formation)
- les actions de lutte proprement dites
- le8 contraintes’
- le8 148dtab et le.8 perepectiver
8

Au sujet de l’embouche, les paysans des diffé:entes régions ont décrit la maniére
dont sont effectuées leurs opérations d’embouche. Tous ont noté que le choix de l’animal A
l’achat était tres important dans le processus. Beaucoup d’entre eux ont reçu l’appui d’une
ONG etlou celui du service regional de 1’6levage. DIt.ne maniére générale, il est ressorti
des discussions qu’une bonne opCration d’embouche ne devrait pas dépasser 6 mois de
stabulation ; Il faut cependant noter que certains paysans ont pu vendre leur animal apr&s 3
mois : la durde de l’embouche est aussi fonction des oppwtunitks de vente.
L’une des contraintes majeures B l’embouche est la difficulti & disposer d’aliments
sufflsanb pendant la saison s&he. Le représentant de Gae, qui pense que l’alimentation de
bétail ne devrait pas être un probléme dans la region de St-Louis (grace aux r&idus de
récoltes), souhaiterait voir les groupements de cette r&-ion davantage encadrés pour des
op&ations d’embouche et de compostage.
Le thême “fertilisation organique” a Bti introduit par Mamadou DIAWARA, paysan
de Maka FALL
Les Btapes du compostage am6lior6 furent décrits, ainsi que la technique de
compostage a trois fosses
Beaucoup de paysans, comme Diawara de 111 rCgion de Louga, ont appr&ie la
technique du compostage améliore vulgaris6 par Rodale. Cet agriculteur a d’ailleurs
déclare! : “Nous avons toujours fabriqub du compost à notre maniére, mais nous avons
beaucoup apprécié la mêthode de Rodale et moi-même ;i’ai, B mon tour, organisb des sessions
de formation pour deux villages dans le ddpartement de Kébémer (...) avec une parcelle
compostie de 10m x 20m, j’ai eu grace au compost un reT?enu net en tomate de 45.ooO fis cfa”.
Durant les d&ate autour du thême, les paysans ont abord6 :
- Les avantage du compost
- mode d’utilisation du compost
- dose h appliquer
- superficie 8 composter en fonction des dimentions de la fosse
* conservation du compost
- matiriaux pouvant être compost& en fonction des disponlilitis
- comparaison entre le compost et le fumier.
- fr&uence de l’application du compost
*
w quelles alternatives lorsque les phosph:&s ne sont pas disponibles
- doses optimales de compost Fumier.
b th&me ‘lutte anti&osive” a étt! introduit par .Ibdou FAYE et Demba NDLUE,
paysans de Taténe. L’accent a && mis sur :
- le cadre du probléme
- les motivations
- les actions pr&minaires avant la mist! en place des ouvrages (visite,
formation)
- les actions de lutte proprement dites
- les contraintea
- les rksultata et les perspective8
8

Les deux orateurs ont d’abord et6 interpellés sur le plan organisationnel des
groupements, avant et pendant le deroulement des travaux, puis les séminaristes se sont
beaucoup appesantis sur des aspects techniques :
- choix de la technique de lutte
- choix des outils et leur maniement
- construction des outils
- détermination des courbes de niveau
- d&erm.ination des espaces inter-cordons
- entretien de diguettes
- mesure de l’efficacitcs des diguettes
Des tkmoignages ont ensuite été émis sur d’autres techniques de lutte an&érosives
utilis6es :
- semis en ligne perpendiculaire B la plus forte pente.
- plantation en demi-lune
- construction de muret de pierres,etc...
Au milieu de cette journ6e du mardi 29 octobre 1991, les participants ont visite le
jardin expériment.4 de Rodale International B Pout (CETAD) où sont testees différentes
méthodes de protection naturelle des cultures maraîcbkes.
Les visiteurs ont surtout noté le bon comportement v6g4tatif du chou et du gombo
(protiges ici par des produits extraits de piment, de tomate et de neem). Ils se sont aussi
intér&s& B la méthodologie en posant plusieurs questions dont :
- Comment obtenir les extraits
_.. _
--.---...---- .-.. -. .-.-. ^. . _.._ ._ .
- Quelle est la composition des solutions utilis6ee (quantité de poudre de neem, --%-
quantiti de piment et quantit4 de tiges de tomate B melanger dans un litre ).
- les diRerentes doses d’application :
En leur répondant, le technicien horticole de Rodale a fait un bref expose sur l’objectif
de l’essai et les contraintes li8s B l’utilisation des produits chimiques. Il s’est ensuite
appesanti sur :
- Comment extraire ce8 diff&ents produit8
- Comment préparer les diff&entes solutions
- Les doses utilisées (Neem :1 boîte d’allumette et l/p litre d’eau; Piment 12 fruits -
environ 100 g - dans 1 litre ; 1 pied de tomate pour 1 litre d’eau, etc... (phase
experimentale).
En conclusion les participants ont surtout appreci6 l’aspect Economique de cette
experience : Bconomie de temps, dieponibilite du produit surtout avec l’exemple du bloc de
tomate qui Btait, en bordure de l’essai et qui servait aux traitements.
Ils ont enfin souhaiti que ces produits puissent Atre testés en milieu paysan. II a 6ti
remarque que les planches traitées avec les solutions de poudre de neem semblaient mieux
se comporter.
La contribution de I’ASPAE! fut un listing de plantes intiressantes : neem, gombo,
tabac, pomme cannelle, basilic, nguer, tomate, ail, eucalyptus et citronnelle.
9

- La collaboration entre les individus et organisations ayant chacun des
expbriences, des intérêts, et des méthodes de travail differentes pourrait avoir
plusieurs avantages.
- Les paysans qui ont découvert les effets du compost ont declaré être favorables 8 son
amélioration pour ne plus avoir recours aux engrais chimiques. Ils sont convaincus
de l’effet résiduel du compost sur le sol.
- Toutes les discussions, les échanges dïdties et d’expériences ont et.4 centres sur des
technologies appropri6es B moindre coût et a la portke des paysans.
- La participation effective remarquée des paysans aux discussions a étt$ un atout
majeur dans la demarche p6dagogique du seminaire
- L’esprit de la rencontre est contraire B l’ancienne pratique ce qui a permis aux
paysans de se sentir comme des interlocuteurs valables face B des partenaires
(ONG, SociMs de developpement, Recherche).
- Les rencontres de ce genre sont une occasion pour la formation de chaque
participant et doivent être multipliees
- Le compost est g6neralement préfer B l’engrais minerai. Il est nécessaire de
publier une brochure en langues nationales.
- Au del8 de l’aspect diagnostic des différentes pratiques agricoles rég&rératrices et
des khanges d’expériences, le séminaire a t%k un cadre privil&i6 de dialogue et de
concertation entre les paysans, les ONG et la recherche.
- La recherche doit davantage promouvoir les essais en milieu paysan
- La recherche pourrait avoir une id6e plus précise des moyens qui permettraient #I
leurs travaux de mieux correspondre aux besoins des populations en intégrant ces
demikres au processus de recherche. De ce fait elle s’offrirait de meilleurs canaux
pour la dissemination des rbsultats.
* Les chercheurs pourraient aider les ONG B obtenir de plus amples informations,
un meilleur soutien technique en menant avec elles des petits programmes de
recherche participative et des programmes de formation B l’instar de ce qui se fait
entre Rodale et I’ISRA.
- Les participants ont en outre émis le voeu de voir des paysans s&-&alais effectuer
une visite d’études dans les autres pays de la sous-région où sont implantees des
projets de gestion des ressources naturelles afin de s’imprégner des realités
concrétes sur le terrain , de mesurer le degré de motivation et de participation des
populations, de voir Iïmpact de ces programmes sur le plan Bconomique et social.
- Le bulletin “Entre Nous” est un excellent outil de formation et d’information, et
devra &re transcrit en langues nationales
- Rodale international doit élargir son programme d’agriculture regbnératrice
(toucher toutes les régions du SBnegal), asseoir un veritable programme
d’agroforesterie (y compris les techniques de construction des foyers améliorés).
10

- Le dialogue doit être maintenu au niveau de toutes les étapes (pas seulement au
moment de la diffusion) entre la recherche, la vulgarisation et le monde paysan.
- Considérant que RI. a demontre qu’on peut faire quelque chose de valable en 2 - 3
ans en matiére de protection de l’environnement, la collaboration entre ONG
devrait être intensifiée pour une plus grande diffusion des techniques développées.
- La durée de la rencontre est insuffisante.
- La participation des populations rurales dans la recherche est a encourager, a
l’exemple de Rodale, et doit être renforcée par des sessions de formation.
- Il faudrait éliminer la barrière qui existe entre la recherche et les ONG, et les
communautis rurales, car les résultats obtenus dans des programmes où ont
participe des populations rurales ont beaucoup plus de chance d’être adoptés.
- Les participants souhaitent que des rencontres similaires soient souvent
organisees.
- Les femmes se félicitent d’&re associées et souhaiteraient que de telles rencontres
se multiplient, qu’elles soient mieux representées.
- Le reboisement devra être int4gré aux actions de developpement.
* Les participants se doivent de diffuser et mettre en pratique les informations
reçues et experiences V&ues durant ces deux jours.
- La manike dont R.I. applique l’approche participative est a encourager.
- La collaboration entre structures est B encourager mais aussi entre Associations
villageoises.
- Les actions menees en collaboration entre RI. et ISRA devront se demultiplier sur
le terrain.
- La collaboration RJSODEVA a et4 tres Mnefique; d’autres actions doivent se
d&elopper et les populations non-encadrés par la SODEVA doivent pouvoir en
Mnéfîcier.
De telles rencontres sont B encourager et Rodale International devrait prendre
e
l’attache de OXFAIWRITA qui est d’ailleurs disposee B participer B l’organisation
de telles rencontres.
11

. Meilleure collaboration entre ONG souhaitee
l Echange de techniques de.paysan-a-paysan
a encourager
l Etendre les actions de Bodale a d’autres zone8
0 Collaborer avec Tostan dans le domaine de l’alphabtrtisation
9
.
on Mondla\\e
l Courte duree du s6minaire
l Felicitation
a Bodale pour l’initiative, les autres ONG doivent prendre le relais
pour ce genre d’actions
l Ce séminaire offre une occasion pour une meilleure prise en consideration des
connaissances paysannes. Le paysan est ainsi rehabiliti en temps que partenaire
dans la recherche.
l Bonne representation des intervenants.
l paysans intkessés B tester les techniques expos6es durant le seminaire
l Bodale devra prendre en consideration
la lutte contre le sel dans ses futures
actions. publier ses documents en langues nationale8.
l les actions dans le domaine de l’économie en eau doivent etre renforcees.
6. Economiste Agricole, ISBA St. Louis
Perception des agriculteurs sur le8 differente theme8 :
l Biogas : utile mais co0t.s prohibitifs
*Fertilisation organique : tr&s positif sur les rendements, mais probléme d’eau pour
les paysan8 suivis, et problémes de financement pour ceux qui ne font pas partie de
l’échantillon (solution souhaitée : intkgrer le dispositif de suivi pour béneficier des
financement8 Rodale).
*Conservation des sols : nette amelioration du patrimoine foncier cultive.
Apprkiation tri% positive par l’ensemble du village de Tatine de l’arrbt des effet8
6rosifs des écoulements et de la. recuperation des sols. IUgén&ation du tapis herbace
et gain en alimentation du bétail.
Remarque8 :
Deux constante8 :
l Adoption des technologies propodes par tous ;
l Incapacit4 des agriculteur8 B quantifier les coût8 et avantages issus de ces
innovations.

VILIAGES PARTWWRES DE RCDALE INT’EXNATIONAL
Village de ‘IW&ne s&&e Wgion de ‘II&&
Participant: Abdou Faye
Activitis: embouche bovine, lutte anti érosive, maraîchage reboisement.
Vii de Tatène ‘Ibdeur (E&ion de ‘Ibib)
Adama Diakhat.4 et Demba Ndiaye
Activites: embouche bovine, lutte anti erosive, maraichage, fenaison, compostage, jardin
fourrager, formation en techniques de production de semences, reboisement.
ViBagedeMBouftaWgionde’I%iW
Moustapha Ndiour
Activités: embouche bovine, compostage, fenaison valorisation du fumier, recherche
participative sur des varit%& améliorees d’arachide et pur l’effet de differentes doses de
compost sur les rendements des cultures ( mil-arachide).
Vii de Ngombel Wgion de’I%iW
MBarick Diéye
Activit&: embouche bovine, compostage, valorisation du fumier, recherche participative sur
les effets du compost BUT les rendements (mil -arachide).
viidelUDiamd CB&ion de DiourheD
Ibrahima Fall
&ivit.h~: compostage, valorisation du fumier, recherche participative BUT les effets du
compost et l’utilisation du phosphate naturel.
Village de Gah Wgion de SGLouW
Mamadou Fall
Activ%es: compostage, riziculture, maraîchage.
Village de Shthiane @@ion de ‘I%i&0
Mamadou Camara et Oumar Hann
compostage, valorisation du fumier, reboisement, recherche participative en maraichage,
introduction de variét& amelior+es de legumes du CDH.
VilbgedeB&udcB&ionde2%ib~
Jacques Faye
Cultures associees, production de semences, embouche bovine, recherche participative sur
vari&& améliorees d’arachide.
Wlage de Mbomboye @I&on de ‘I%i?&
Assane Ndione
Cultures associees, production de semences, embouche bovine, fenaison, compostage,
recherche participative, association mihiébd.
13

Association villageoise de Koumpentoum CRégion de Tambacounda)
Moussa Doumbouya
Agroforesterie (cultures en couloirs), compostage, maraîchage, reboisement, Recherche
participative et criblage de légumineuses arbustives.
cEcypRoJETNL4YEs
Baïdi Ba
Aménagement de puits pour les paysans en remplacement des ceanes ou puits traditionnels.
Amélioration et introduction des nouvelles variétés de pommes de terre dans les Niayes.
Production de bulbilles. Compostage. Protection des cuvettes maraîchéres contre l’avancee
erosive des dunes de sables maritimes. Epargne Cr&%i., vente de tissus, de céréales, moulin
a mil, cases de sant6, formation des Matrones, aIphabtJtisation fonctionnelle.
Association villagede de Seguel CR&ion de Thiès)
(E-IK!awparlecEcD
Mor N’Doye Thioune,
Vente de mil, vente de tissus, maraîchage Biologique, compostage.
ASPAB.
Aboubacry Dia
Objectifs : Aider a promouvoir des pratiques elcologiques en agriculture; a favoriser une
approche écologique des projets de developpement;
amener les agriculteurs et jardiniers a
éviter les dangers lies aux pesticides; B rehabiliter les techniques traditionnelles
d’agriculture et de protection naturelle des cultures reconnues efficaces; a regénérer les sols
epuis~s par les monocultures en utilisant les pratiques de compostage et autres pratiques
Bcologiques; B oeuvrer avec les autres organisations nationales et internationales pour le
developpement
de I’agrobiologie en tant que base scientifique dune agriculture alternative;
B favoriser les échanges d’expériences entre pays et enzre paysans.
Plantation d’arbres fruitiers et forestiers, Elevage de caprins par les femmes.
FONGS
Union des gtwqements paysans de Mec3ré ORégion de ‘Ibi&s)
N d i a k h a k F a l l
La r&$nération des sols, le compostage, le maraîchage, le reboisement, l’embouche bovine,
l’alphabetisation, la gestion des secco-semences, l’bpargne-crédit,
la formation.
Union des groupenxnt~ de Diego Wgk de ‘IWs)
Bassirou Fall
La x$gen&ation des sols, le maraîchage, le reboisement, l’blevage, l’alphabetisation
fonctionnelle, les activit6s femininee, la pkhe, Yepargne-credit, la protection de
l’environnement.
SODEZ’ITEX
Vélingara: Ndila Balde
Kolda: Fadia Sabaly
Cultures de coton, de ceréales, du fourrage, ensilage, Btables fumieres, magasins de sécuritk
alimentaire.
14

VISION MONDIALE
Amadou Dia
Hydraulique villageoise, Agriculture, Education , Formation, Sant.6.
Village de Maka FaIl (Région de Lw#
(~n~ad1-6 par vision Mondiale)
Mamadou Diawara
PLAN INTERNATIONAL
Mamadou Sambou
Embouche bovine et ovine, Formation des auxiliares vetérinaires, Maraîchage,
Reboisement, bois de village communautaires, Foyers ameliores, Banque de semences,
Hydraulique villageoise, Installation moulin B mil et batteuse. Formation des matrones,
Installation des comités de salubrite, Construction de latrines. Construction de salles de
classe, equipement scolaire et volet alphabetisation fonctionnelle.
VLuaqe de Mbom (Région de “J%iW
(Enca~parPlanIn~tiollal~
Ibra Thiaw
TOSTAN
Participant Bol14 Mbaye
Alphalktisation
CONGAD
El Hadj Ras&,
Le Conseil des ONG d’appui au Developpement, regroupe 70 ONG nationales,
internationales et étrangi?res travaillant au SBnegal.
SOIEVA
So&$t.6 de Dbvelopppement et de Vulgarisaton Agricole dans le Bassin Arachidier. Elle
collabore avec Rodale International dans les villages de Ta&ie et de Mboufka en matière de
regéneration des sols, compostage, valorisation du fumier , lutte antiérosive, etc..
SODEVAlDUgation
R&ional de Thiés
Seydou Diém4 et Bssane Gueye
SODEVAKetad
Malamine Savane
MINISTEREDELAFEMME,DEL’ENFANTETDEIAFAMILLF:
Mr Ndiaye, Chef du Service R&ional, quartier 1Oe THIES
Rkseau International des Terres Arides.
Maïmouna Datt
Echanges d’experiences par le biais de livrets, cassettes videos et bulletin de liaison
“BAOBAB”
PRAAP/IEtED/ Dakar
Fade1 Diame / Soukeyna Diop
IsRAsthuia
Moustapha Gaye
15

ISIU K&ack
Modou Séne, Patrick DuguC
IEXk’i BAMJ3EX
Moussa NDoye et Francis Bouytes
MSUITSRA
Chris Siebert, Anne Sidibé
USAlD/DAKAR
Daouda Diop
Rodale Instiktte CTJSA.)
Katie Carruth et Kris Siessmayer
RodalePresscusA)
Anthony Rodale
Staffde Rodale Idernatio~GAL
16