UNIVERSITE CHE:IKH ANTA DIOP DE DAKAR INSTITUT...
UNIVERSITE CHE:IKH ANTA DIOP DE DAKAR
INSTITUT SENEGALAIS DE
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
RECHERCHES AGRICOLES
INSTITUT DES SCIENCES DE LA TERRE
N” d’ordre IST : 81
CARACTERISATION PEDOLOGIQUE DU
BASSIN VERSANT DE KOUTANGO
DANS LE SUD BASSIN ARACHIDIER
MEMOIRE
Présenté
Par MelIe Khady SOW
Pour obtenir le grade d’lNGENIEUR GEOLOGUE
Soutenu publiquement le 4 Décembre 1999
devant le jury composé de :
Messieurs:
DIA
Abdoulaye
Président
1.S.T
DIOME
Fary
Rapporteur
1.S.T
SENE
Modou
Rapporteur
ISRA
DIACK
Mateugue
Examinateur
ISRA
DAFFE
Mamadou
Examinateur
SENAGROSOL
DIOP
Seybatou
Examinateur
1.S.T
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REMERCIEAIENTS
Ce travail a 6.té realis2 avec la collaboration Je l’Institut Stk&tlais de Recherches
:kgicoles (lSR4). A son terme j’adresse mes sincir:s remerciements a11 :
:i: Docteur Dogo Seck. chercheur. chef du CKK-\\ de Bambey pour m’avoir permis
d’effectuer les analyses de soi au laboratoire central.
* Directeur de l’Institut des Sciences de la Txre. Directeur des Mines et de la
Gèologie. le Professeur Abdoulaye Dia. Vous reprkntez pour moi un mod2k de
rigueur et de persévérance. Tout au long de ma scolaritt2 vous avez une mine de
conseils. C’est pour moi un honneur de vous al.oir comme président de jury.
* Docteur Ingénieur Fary Diome, assistant Ii I’IST. Hier c’étaient vos qualit&
d’enseignant que j’admirais. aujourd’hui ce sont celles de chercheur qut’ i’apprkie. ç’oui:
avez suivi la progression de ce travail et apport2 à chaque étape corrections et
suggestions avec une rigueur et un esprit critique et ceci malgré vos nombreuses
charges. Trouvez ici la marque de ma profonde estime.
‘ic Docteur Agropédologle Mqdou Skne. chercheur il I’ISR4 de Brunbey. Durant 1~
stage. j’ai pu apprécier vos excellentes qualit& humaines. Vous avez et5 d’une patience
et d’une disponibilité sans faille à mon égard et n’avez ménagé aucun effort dans le suivi
de ce travail. Toute ma gratitude.
* Docteur Agropedologue Mateugue Dia&, chercheur ri 1’ISU de St-Louis. J?
\\:~US suis reconnaissante pour votre aide desintéresske.
vos encouragements et votre
disponibilité. Votre rigueur scientifique, vos conseils et l’attention portée à ce travail
m’ont étk d’un grand appui. C’est un grand plaisir de 1’0~1s compter parmi le jury.
+ Docteur Ingknieur Seybatou Diop, assistant j l’[ST pour votre disponibilit2.
votre aide précieuse dans le traitement statistique des données et pour avoir accepté de
juger ce travail.
* 6 Monsieur Mamadou Daffk Directeur de SENAGROSOL CONSULT pouf
aiioir accepté de juger ce trai,ail.
Je tiens également à remercier :
%‘&h ,) ‘Jefi
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* Uonsieur Meissa Fall de I’IST pour sa disponibilité et pour I’intkêt port2 à c:
travail.
‘k ?VI. Landing Mant! pour sa tiisponibilit2 et l’aide apport2 à l’étude statistique.
* Messieurs Ibrahima Di?dhiou. Alioune Fa11 et Abdou Ndialx du CNR-4 de
Bambe;;.
Mention Spéciale pour M. Honor6 Dacosta du d6partement de Geographie ainsi
qu’?~ l’équipe d’AMIBAI: pour I’intkèt accord& à ce travail ainsi que pour leur soutien
logistique.
Je remercie le personnel administratif et enseignant de I’IST.
.l’exprime ma gratitude et me:< remerciements 5 klme Bousso SL”ne et ti iclme Al-1
Diack qui. chacune en ce qui la concerne. a fait de chaque jour de mes longs skjours
chez elles une f2te.
Je remercie l’ensemble du personnel du laboratoire de biochimie des sols et du
laboratoire central du CNRA de Bambey particulièrement S. Faye. Y. Ndiaye. S. Bâ. S.
Cissé. M. KThiaw. LatJrr, Ndoye, Goudiaby, P. Lô. M. Cissokho.
Durant les travaux de terrain, j’ai eu à séjourner à l’es URR de Kaolack. je
remercie tous ceux qui m’ont aidées notamment P.S. Sarr. G. Skne. mais aussi A.
Gueye. S. ‘12’ade. Balley. D. Ka, A. Thiam.
IJn chapeau j Baye Yoro Diop et famille aux HLM Bon& 6 Kaolack.
J’exprime mes remerciements à MMoustapha Niass et famille qui m’ont ouh’ert
leur porte lors de mes sejours rkpétér à Keur Tapha et à Koutango.
Du côté de l’ISR4 de St-Louis. mes remerciements vont B Aly Cissokho pour
l’aide apporté à la confection des cartes mais aussi à S. Sali. Dieye, Wlme Sall. M. Faye.
Sonko, M. Wade,
Je remercie h4 Joseph Sarr pour son aide.
Je remercie le projet NRBAR pour son appui ü la formation.
Enfin. je remercie tous ceux qui de près ou de loin ont participé a la rklisation de ce
document.
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cv
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In Memorium v
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A ma mère Maîmouna Ndiaye Sow
A mon fière Moussa Sow
prématurément arrachés à notre affection.
Que la Terre leur soit légère. Amine
” ,--_. ~,. ,.-... ““.
- _ __..-____
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Je dÈdie ce travail :
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à mon père Mamadou Sow
E?temple de pi&. ru m’a inculqke les vertus de I’honn&etk du respect d’autrui.
de la patience et du courage dans 13 xie de tous lesjours ;
?
à mes fières Khassoum, Amidou el Djiby ; à mes soxrs Fatou. Aminara, Awa et Fama
pour leur soutien matkiel et moral durant toutes ces années d’études :
?
à mes nièces et neveux particulièrement à Maîmouna Diagne et mon homonyme Khad_c
Moussa Sow :
?
à mes belles sceurs Adiara. Penda. Diaw et Awa ;
?
à mes camarades de promotion Amy Edoye. Fatma Seck. Ndongo Fall Dkye. Mamoudou
Ka. Pape Sira Mbodj. Amadou Ndao ainsi ~LK Pierre Ndour. Adamo~i E-Iilifou. Ra~~il.
blaurice. Christian. Gervés et Joachim pour les années pas&es ensemble :
.
à mes amis Fatou Niang. Daouda Niang, Seydou Gueye. Ndeye Fatou Niang, Mamoudou
Diop et sa fille Khady Sow Diop.

Dans le Sud Bassin e&-acl~ifier (SBA). la baisse de la productik3t2 des terres ~‘5:
IiGe ti la dégradation de,s ~ZSSOLI’-ces naturelles. Face ti cc probkme. l’autosuf&w~c
1
alimentaire requiert la restauratio/~ de 13 fertilite des sols mais aussi la mise en !xleix
l
des zones de convergence des eaui de ruissellement telles les bas-fonds.
Dans cette perspecti~.e. le bris-fond de Koutango situé dans le secteur de Nioro a
tkit l’objet d’une caractérisation p6bologique.
Pour ce faire. quarante sis protils p6dologiques ont été creusPs sur doux
transects. Leur description a pernlis de faire une typologie des sols qui présentant cinq
unités pédologiquss : les sols peu ;2\\.ol&s d’apport et les sols hydromorphes ( 10 ‘?O). les
sols ferrugineux tropicaux faibler~xnt lessivks (2 1 OA), les sols ferrugincus tropizaus
lessivés (63 (5’6) et les sols d&elopipés sur cuirasse (6 %). Ces unités sont diffkentes Ics
unes des autres par leurs caractkristiques physiques et biochimiques. leur position
topographique, la morphologie de leur protil. leur extension, leurs caractéristiques
fonctionnelles et leur type d’utilisation. A partir des résultats, la carte d’utilisation des
sols. la carte du niL,eau de fertilité & la carte des unir& p6dologiques ont ét2 6laborPes.
~
L’étude statistique montre qqe la d&rioration de la structure. I’acidification et la
décomposition de la matik orgaliique constituent les processus dominants au sein du
bassin versant. L’analyse statistique montre Ggalcmrnt que les sols du bas-fond se
différencient des autres unit& pédo’logiques à partir de leur texture et de leur aciditk
Un plan de gestion des terres a été proposé pour le bassin versant sur la base des
résultats analytiques et des contraintes identifiées. Il propose des technologies de
dt:fense et restauration des sols à mettre en œuvre pour renverser le processus d’kosion
des sols de versant et restaurer leur ~fertilitk avant leur mise en valeur.
Mots clés : caractérisation kdologique. bassin versant, bas-fond, dégradation.
autosuffisance, mise en valeur agr cale. diagnostic. tkosystL;mes. bas-fond. Koutango.
:
profil. unités pédologiques. plan delgestion. Sud Bassin Arachidier, analyse multivariée.
analyse factorielle. facteur.
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2.2.2.3 Carbone total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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-.-.a. -i Azote total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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-.-.-.-5 Phosphore total.................................................................... 1,
2.2.2.6 Phosphore assimilable ............................................................ 1;
1 3 ?
L._._. 7 .Acidité totale et aluminium échangeable ......................................
1 Y
” 7 3 8 Complexe absorbant
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et capacit< d’échange cationique .....................
1 S
2.3 Analyse multivariée des données ................................................... 1 S
2.3.1 Introductio~~..........................................................................l
S
2.3.2 Concept de l’analyse factorielle ...................................................
1 Q
CHAPITRE III : RESLLTATS
1 ‘Typologie des sols du bassin versant de Koutanyo ................................. .?O
1.1 Sols peu évolués d’apport et sols hydromorplxs ................................. .Itl
1.2 Sols ferrugineus tropicaux faiblement 1essivPs ................................... .20
1.3 Sols ferrugineux tropicaux lessivés .................................................. . 1
1.4 Sols minéraux bruts .................................................................... . 1
2 Résultats des analyses de sol ........................................................... .? I
2.1 Analyses physiques ................................................................... .7 1
3.1.1 Grariulométrie .....................................................................
..7 1
’ 3
-.- Analyses cliimiques...................................................................~
.
2.2. I pE.1..
17
........... ...................................................................... ..- .
2.2.2 Conductivitg électrique.. .......................................................... .3
2.2.3 Matiére organique ...............................................................
..Z 5
2.2,,4 Azote total et rapport C/N ........................................................ .?7
2.2.5 Phosphore. ...........................................................................
3s
-,
2.2.6 Aluminium échangeable .......................................................... ..2 5
2.3.7 Complexe absorbant et la capacité d’khange cationique .................... ..2 9
.3 Résultats de l’analyse multivariée...................................................... 30
3.1 Résultats de l’analyse factorielle des horizons de surface ........................ . 1
3.2 Résultats de l’analyse factorielle des diffkents horizons ....................... .37
4 Diffk-entes cartes du basin versant .................................................. ..-C -F
-!. 1 Carte des sols ..........................................................................
.-k-i
4.2 Carte d’utilisation des sols ............................................................ -!6
4.3 Carte du niveau de fertilité. .......................................................... 47
4.4 Contraintes agronomiques du bassin versant ..................................... ..A 9
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CHAPITRE 1V:DISCUSSiONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
CHiiPITRE V:PROPOSITION D'UNPLAN DEGESTION DES TERRES . ..50
CONCLUSIONS GENERALES.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..."..
62
BIBLIOGRAPHIE... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .._............
65
PLANCHESPHOTOGR4PIQUES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
ANNEXES
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111

INTRODUCTION GENERALE
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Problématique
Au S&gal. on assiste: depuis le Gbut des mn&s 70 Ii une baisse continue dl-s
productions agricoles. Cette sit:Jation préjudiciable aux conditions de \\.ie cies
populations est actuellement très perceptible dans le Sud Bassin Arachidier (SB,4). L-2
systkme de culture dans cette région était traditionnellement basé sur la rotation:
arachidel’cériale suivie d’une longue période de jaclkre. Aujourd’hui. ce s>.jtéme .:
disparu ti cause du dPiicit pluviométrique qui affecte la zone depuis trois dPcennk~
d’une part. et d’autre part 3 cause d’une ferre pression démogaphique qui ikxxi-=
l’ostension rapide des terres de cultures. Il tn a résult2 une dkgadation de l’espar
agricole et une baisse générale de la productiviti des terres. Ces concliticxi
dctfavorables, dans un contexte socio-économique difficile ont
remis en cause 12
schéma d’intensification retenu pour cette zone, d’oit la nkessité de trou\\.er Jcs
SOlutiOnS
alternatives.
Pour réduire la pression esercie sur les terres de haut de toposéquence, plusieurs
solutions peuvent Ztre utilisées, parmi lesquelles l’aménagement et la mise en valeur des
bas-fonds. En effet, le milieu physique du SBA est caractérisé par l’existence de réseaux
hydrographiques fonctionnels (flewes Gambie et Saloum ainsi que leurs affluents) qui
ont favoris6 la présence de bas-fonds aux potentialités agricoles considérables. 1.Jr-x
analyse du fonctionnement de ces unités dans l’optique d’une mise en valeur optimale
s’avttre donc indispensable.
C’est pourquoi l’équipe d’AMIBAF (Aménagements et mise en valeur des bas-
fonds) en collaboration avec ses partenaires de I’ISRA, du CIR4D, et de I’IRD a mis a~
point un vaste programme de recherche/développement sur les bas-fonds. Ce
program.me se propose de mener, à l’échelle du bassin versant. des actions de recherche
bakes sur un diagnostic pluridisciplinaire qui s’appuie sur une caractkisation et une
analyse du fonctionnement du milieu. Sur le plan biophysique. la caractérisation est
nécessaire pour mieux évaluer les ressources en sol disponibles afin d‘en apprkier les
potentialiks agricoles existantes.
La présente étude marque une continuité des travaux de recherche entrepris dans
la :zone de Thyssé Kaymor au début des années SO et qui portent sur la régénération des
sols exonclés dégradés selon l’approche bassin versant.
1
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Objectifs
L’objectif général de ce travail est de faire une caractérisation pédoiogique dl;
bassin versant de Koutango en vue de la mise en valeur agricole de son bas-fond. Il
s’agit d’èvaluer les potentialités agricoles ofkr~es par CI~ bas-fond dans la perspectixb.e
A*une intensification et d’une diversification des productions.
Les objectifs spéciliques de cette itude consistent A dresser la carte de
classification des sols. la cxte d’utilisation des sols et la carte du niveau de fertilité des
sols du bassin versant. Ce qui permettra de proposer un plan de gestion des terres de I;I
vallée de Koutango qui intégre des donnks relatives à l’implantation d’une retenue
d’eau.
Pour atteindre ces objectifs. le plan de travail suivant a ét& adopti :
i) une revue bibliographique qui fait le point sur les études de caractérisation et
d’aménagement dS,jà réalikes dans la zone ;
ii) un exposé des aspects méthodologiques et une présentation des traits
biophysiques de la zone d’étude ;
iii) une prkentation des résultats suivie de leurs discussions ;
iv) une proposition d’un plan de gestion des terres du bassin
versant.
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CHAPITRE 1
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

Depuis les années 60. des structures Gtatiques et des organismes de recherche et
d’encadrement rural (ISR-4. SODEVA. PNVA etc.) si’ sont succédé pour mettre au
point et vulgariser des technologies aptes à dèvelopper la production agricole. A cela
s’ajoute une forte implication de la population active dans le secteur agicole. Malgc’
ces efforts. les productions ont connu UIIL" baisse significative ces trois dernikres
~Jécennies. On impute cette situation à une combinaison de facteurs défavorables
d’ordre climatique. pkdolosique et anthropique.
E.n effet. les actions combin2es de l’accroissement de la population. de la baisse
de fërtilitt; des sols et d’une longe pkiode de pluviom&rie dkficitaire constituent
tzncore les facteurs limitant a la production agricole (Stancioff et ~1.. 19%). La menace
se fait particulkkement sentir dans le Sud Bassin .k-achidier oil la forte pression SUT ie
capital foncier, liée à une pratique culturale inadaptée a fini par affecter les sols qui
subissent une dégradation gknéralisie.
Dégradation des sols dans le SBA
L,e terme dégradation varie selon le concept d’titude. Xous adoptons la definition
de Un (1994) cit& par Vincké ( 1995) selon qui la dkgadation des sols est (( une
dktérioration des conditions physico-chimiques et biologiques sous l’action de facteurs
climatiques et de pratiques culturales inadaptees H.
‘Toutes les formes de dkgradation sont reprkscnt2es dans le SBA et intéressent une
importante partie des superficies cultivées (B$ye.
1977). La premike cause de c\\s
phénomène est climatique. A cause de leur testure grossière. les sols de \\:ersams
prtkntent une macroporosité et une perméabilitk qui leur conftrent une faible capacit2
de rétention en eau qui est ainsi bien infiltrée dans le sol. Les pluies agressives de debut
de saison provoquent la formation d’une croute de battance et un tassement qui riduit la
porosité et détruit la structure de sols (Sarr, 198 1). Le ruissellement qui en résulte es[
favorisé par la concentration des eaux pluviales et aboutit a une tk-osion hydrique par
ravinement.
L’ampleur de l’érosion qui sivit dans le SBA tient aussi à la pauvret6 chimique
naturelle des sols qui est liée à la fii5le teneur en argiles et à sa nature kaolinique (Sarr.
1% 1). L’ltrosion est aggravée par l’absence de restitutions organiques et chimiques et
les pertes d’éléments minèraux. L’érosion est li l’origine de 20 fois plus de départ de
minéraux nutritifs que l’exportation par une bonne récolte (Ro~se, 1967:). Cela a ~OUI

conséquence une baisse de la fezilité des sols dont l’un des signes les plus marquants
est L’aciditïcation (Piki. 1976). Cette derniére résulte d’une baisse du taux de calcium
tchangeable cons&xtive à un lessilxze et aux pratiques culturales (B;ye. 1977).
L’action anthropiyuè se trailuit par une forte pression sur le capital foncier
I déforestation, dlrboisement. surpAurage. surexploitation des terres basge sur une
rotation arachide!céréale). Le bouleversement de l’équilibre phvsico-chimique L”I
biologique de l’espace agricole et pastoral dans le SBA est Aroitement li2 j son mode
de gestion (Ci&. 198 1 ). Ainsi. le ;1Pvcloppement de la culture dc l’arachide a Fworis?
la mécxmisation. et l’accroissement dèmographique aidant. il en a rksulté l’extension
progressive des surfaces cultit-ces au detriment des zones de parcours. De plus Irs
nutriments du sol esport& ne sont gas remplack car les seuls rkidus de mil laissk SUI
place sont p5turés par les animaux en divagation durant la saison skhe. A partir du
mois d’avril. la biomassc rkiduelle couvrant le sol est pratiquement nulle (Dugu2 et ~1..
1993). La conséquence est unt réduction de l’activitk biologique et donc une
çulntirabilit2 des sols ;1 I’t-rosion.
Le contexte physique du SBX. marquè par la raretk des cours d‘em ne favorise
pas les systémes de culture irriguée. L’alimentation en eau des plantes est ainsi
fortement tributaire de la pluviométrie qui a accusé une baisse de hauteur annuelle allant
de 999,9 mm à 417,5 mm entre 1969 et 1983 dans la zone de Nioro (annexe 1). Cz
dekïcit pluxiométrique. qui fait de l’eau le principal facteur limitant se traduit par une’
couverture végétale très partielle des sols, une baisse du taus de matière organique ainsi
que celle des rendements (Gaucher. 198 1).
Plusieurs travaux portant sur la défense et la restauration des sols ainsi que sur la
conservation des eaux et du sol ont ainsi été ment% (B&ye. 1977 ; Niang, 1979 ; Ci&.
198 1 ; Sène et cri.. 1992 ; Dancette. 1984 ; Ruellan et ~/..1990 ; Albergel. 1988. 1990.
109 1). Ces travaux ont permis une mise en place de techniques physiques et biologiques
dc lutte anti-érosive. Des dispositifs micaniques (gabions. digues filtrantes. cordons de
pierre...) associk à des mesures vPg&atives (haies vives. bandes d’arrêts herbacées) ont
alors été utilisés pour aménager des versants. Ces structures sont renforcées par des
pratiques culturales telles que les cultures en courbes de niveau. le reboisement. l’apport
de matiére organique et le travail du sol (binage. labour).
Des, travaux relatifs à la fertilisation ont également étk mer&. Ils concernent
l’utilisation d’engrais mink-aux. de matikre organique sous forme de compost. dc
fumure et de paille. de syskne agroforesticr (Pieri, 1975 : Ndiaye. 1979 : Dia&. 1998 :
-._
LIUIIII-
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S&e el: ~1.. 1999). Ces tralala ont montré une amèlioration de la fertilik chimique e:
des propri&és physiques de ces sois. Cependant. 1’accL:s des paysans aus engrais
minéraus reste limité par leur coUt 2levé alors que la quasi-totalit6 des résidus de r6cnltc
est export?e hors de la parcelie de i:uiture et utilisée par les paysans.
Malgré les amèliorations obtenues, la dkgadation des sols persiste et constitue
l’obstacle majeur à la pratique de l’agriculture sur les terres de versants. Dès lors. il
parait urgent d’envisager la mise ;i contribution des zones en bas de toposéquence qui
I.)ffrent des potentialitûs agricoles inttiressantes.
Problhatique des bas-f‘onds
L’utilisation des sols de la zone exondk n’ assurant plus une production optimale.
des mesures palliatives qui visent l’utilisation des bas-t0nds s’imposent. Ces derniers
ont été dt3inis par Raunet (1982) comme t?tant (x les fonds plats et concaves des vallons.
petites valks et axes d’écoulement déprimés. ne possédant pas un cours d’eau marquk
submergés pendant une ptkiode plus ou moins longue de l’anrke par une nappe d’eau i
koulement puis ressuyage lents O. Ces unités de paysage prisentent une grande
importance aux points de vue hydrique, pédologique et socio-économique.
Les bas-fonds constituent des lieux de convergence et d’tkoulement préférentiel
C!es txuic pluviales : ils ont un rigime hydrique avantageux qui tamponne les al&s
climatiques. L‘offre en eau. qui s’?. trouve amélior~è. favorise une utilisation prolong&
et décalé,e des saisons de culture traditionnelle (Raunet. 1982). Par ailleurs, la remontCr
d’eau capillaire (A partir de la nappe phréatique située à faible profondeur) offre de5
possibilités de culture de contre saison (Brouwers, 1987) qui permettrait aux paysans de
pallier les difficiles périodes de soudure et de se procurer des revenus monétaires.
L’importance pédologique des terres de bas-fonds tient A leurs caractéristiques
physico-chimiques et biologiques favorables (Bertrand. 197 1 : Raunet. 1987 :
Brouwers. 1987 ; Zeppenfeldt et Vlaar, 1990 ; Lamachère et cil.. 1991). Dans un
contexte de pluviosité limitée, les bas-fonds constituent des zones refuges potentielles
pour une agriculture intensive. diversifiée et skurisée.
La mise en valeur des bas-fonds a connu une évolution marqu2e par une extension
des superkies cultivées et un changement du type d’utilisation en rapport avec le
niveau de dégradation des sols de versant. Tant que l’équilibre écologique pouvait
supporter la pression anthropique. les bas-fonds constituaient des zones marginahées.
Le caractke hydromorphe des sols de bas-fond. le manque de main d’oeuvre et une plus

grande liberté de choi.x des sptkifications sur les terres hautes font que ces dernières
sont exploitées en priorit; (.Ubergsl et (II.. 1992).
Mais In baisse progressi\\,e des rendements agricoles des terres exond6es a susciti
.~n intti-rêt grandissant pour les bas-fonds qui ont kté l’objet d’une mise cn valeur de plus
en plus importante depuis le 19”’ sikle. Et on assiste aujourd’hui li une 10rte colonisation
des bas-fonds due à leur importance stratégique qui en fait l’objet d‘une con\\.oitise :
cela constitue d’ailleurs une source de tension sociale (Albergel et LI/.. 1393). Cette mise
~:n valeur porte essentiellement sur la riziculture pluviale et le maraichage de contre
saison (Zeppenfeldt et Vlaar. 1990).
Toutefois. par rapport ii leur potentiel existant, les bas-fonds sont sous exploités.
La contrainte majeure à leur mise en valeur agricole est la distribution spatiale et
temporelle du régime de l’eau qui est variable d’une année li l’autre, mais aussi le long
de l’axe d’écoulement du bas-fond et le long des versants. Ce régime hydrique est
essentiellement tributaire de la pluviorrktrie qui a fortement baiss2 ces derniéres ann&s.
En rapport avec cette contrainte hydrique, on peut noter que la submersion du lit
entraîne une asphyxie qui peut empêcher toute pratique culturale. Les alternances
d’engorgement et de ressuyage favorisent I’acidilication des sols ou encore leur
salinjsation (Albergel et CI/. . 199 1). Les crues provoquent un colluvionnement du lit qui
peut hypothkquer les chances d’installer un système rizicole durable (Perez. 199 1).
Toutes ces contraintes limitent les possibilités d’exploitation optimale des bas-
fonds qui constituent rkanmoins un dernier recours, car les sols de versant sont presque
totalement Epuisés. Les bas-fonds sont de ce fait des enjeus importants dans les
paysages soudano-saht!liens. D2.s lors, l’adoption de mesures permettant une
exploitation maximale des potentialités qu’ils offrent s’impose. Ces dernières passent
ntkessairement par la réalisation d’aménagements dont l’importance socio-économique
est certaine (Raunet. 1982 : Lamachke. 1991; Albergel et ~1.. 1992).
Un certain nombre d’aménagements hydroagricoles ont ktt2 réalis& dans les bas-
fonds. il s’agit d’installations de retenues d’eau et/ou de dispositifs anti-érosifs. Dans
certains endroits. ces aménagements ont créé un cadre favorable à une mise en valeu
agricole plus effïciente. comparée aux systèmes traditionnels d’utilisation des bas-fonds
(Zeppenfeldt et Vlaar, 1990) et ils ont permis de réhabiliter et de protiger les zones
rizicultiviies. Mais de façon générale., les aménagements réalisés dans la sous région ont
rarement atteint les objectifs de mise en valeur qui leur avaient été initialement fixés.
6
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p”u-w.m”“mm
------..-“---

L.es causes de ces lacunes sont soit L~X insur‘fisance de moyens. soit un manque ,k
p o l i t i q u e de s u i v i e t u n e m a u v a i s e g e s t i o n !Foule et (ri.. lW6 ; Thiero, 19SSj. soit
encore une sous exploitation de l’am&~agement.
Malgré les résultats encore insufkïsants et le contexte ac~usl de pluviosit2
déficitaire. les bas-fonds constituent des unit& qui peuvent contribuer à résoudre 1~
problème d’autosuffisance alimentaire. En effet. si l’utilisation des bas-fonds est encore
timide. leurs potentialitk n’en demeurent ;US moins considérables. Leur utilisation
:ationnt:lle ix CLLI dela d’une d’exploitation quantitative ; elle englobe une notion
qualitative qui inclue une bonne connaissanceL dès caractkistiques d&rminant leurs
potentialitki de mise rn valeur agricole. et celle des interactions entre le milieu et son
environnement socio-Pconomique.
?‘ous les bas-fonds ne fonctionnent pas de la meme
façon : une bonne connaissance de leurs caractkistiques est donc indispensable à L~X
mise en valeur agricole durable. Pour y parvenir. des ètudes de caractkisation
biophysique des bassins versants doivent Gtre mekes pour mieux connaîtrï:
I ‘environnement physique et humain de ces unit&.
C’est pourquoi nous proposons une caracterisation pt!dologique du bassin versant
de Koutango en vue de son am&~agement et sa mise en valeur agricole.

CHAPITRE II
MATERIEL ET METHODE
D’ETUDE
1_1

--WI
Beeawev---=-“..-

1 Matériel d’étude
1.1 Présentation du milieu physique
1.1.1 Situation géographique du bassin \\.ersant de Koutango
L’étude porte sur les sols du bassin versant de Koutango qui cowx-e une superficie
de 173.3 km2 (Mal011 et Lll.. 1995).
Le bassin versant de Koutango est localis2 dans la zone de Nioro du Rip, (region
cle Kaolack). Il est 21 cheval sur les sous préfectures de Paoskoto et de Wack Ngoum
I
fig.1). 11 est drainé par un affluent du Koular qui est lui-mîme un aMuent du !leuve
Gambie sur sa rive droite. Le bassin versant est situé entre IZS latitudes 13” 66 et 13” SZ
Nord et entre les longitudes 15” 91’ et 16” 09’ Ouest.
1.12 Climat
La zone du Sine Saloum se distingue par l’existence d’un climat de type nord-
soudanien qui caract&ise la zone soudano-sahélienne. Cc climat est mur& par
l’alternance d’une longue saison siche allant de Novembre j Mai et d’une saison
pluvieuse qui s’étale de Juin a Octobre.
Les précipitations connaissent une grande variabilité temporelle et spatiale. Les
cumuls pluviométriques des 30 dernières annies varient de 999.9 mm à 417.5 mm po1.i
la zone de Nioro (tableau1 ) annexe 1).
L’indice de dégradation du sol de Fournier calculé pour la station de Nioro est de
1730 t/km’/an. Ce qui rMle une forte agressiviti des pluies dans cette zone.
La température moyenne est de 28°C et le gradient thermique éleve dans
l’ensemble. Les maxima sont atteints en Avril (35°C) et les minima en D&embre-
Janvier (2O’C).
1.13 Vggétation
La végétation naturelle de la zone de Nioro est une forêt claire dégradée par
l’action de l’homme. L’anthropisation se manifeste par des défrichements en vue d’une
mise en culture. des pratiques répétées de feux brousse et un surpàturage important.
Actuellement, la zone se présente sous forme de parc à Co~~!yln pimntu a\\‘ec des
combrétacées (Combretran glrdinosa, C’ombretum nigricnrns. C’ombwtmn micrathm.
Guiera scnegdensis) et des Césalpiniacées (Piliostipu reticdatrws).
8

17
I
Lonaitude
I
-18
-17
-16
-15
-14
-13
-12
-11
..------- .--. -._-.--. ._..-----...-_.-.-.- .-_-- .--..- _._..--.- -
t
1
13.84
- 13.82
1 3 . 7 6
Bassin versant de
Koutango
Le 13.64 j
-16.15
-16.1
-16.05
-16
- 1 5 . 9 5
-1.5.9
-15x(5
/
Fig.1 : C!arte de localisation du bassin versant de Koutango
9
.Dm----
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--,-

1.1 .-l Milieu humain
Le bassin versant de Koutango abrite une vingtaine de villages dont la population
totale s’éléve à environ 4643 habitants (Sarr et L[/. 1998). Cetk population est
essentiellement jeune et est composee de divers groupes ethniques inégalement répartis
[wolof. peulh. sérére. bambara etc...). Les femmes font 50.1 de la pqulation et lei;
hommes 49.9 5’0. La population moyenne par village est de 273 habitants. L’agriculture
c-t l’èlevage sont les activitk dominantes du bassin versant.
Les cultures céréaiitkes et de rente sont pratiqkes sur le versant. Le bas-fond fait
l’objet d’âme mise en \\;aleur agricole encore timide bas6e sur le maraîchage et le
jardinage de contre saison. Durant la saison des pluies. id pêche au niL.eau du bas-fond
constitue une importante actikitk
1.1.5 Gkolo$e et gComorphologie
La zone d’&ude se distingue par une homogénéit2 du substratum géologique. Elle
est constituée des d&pots du Continental terminal mis en place au Pliockne. Le faci&
dominant est un grks hétèrométrique. argileux et barioli (Michel. 1973 1. Ces dépôts
contiennent localement des produits d’altération miocknes (Plan Xlirkral. 1984 1
constitués par des lentilles de sable, des bancs d’argile kaoiinique et des Pass&es de
gravillons ferruginew.
La région doit son mode16 li des processus rnorphogèn~tiqucs qui je sont dkoultis
de la fin du Tertiaire au Quaternaire. II s’agit d’une alternance de phases sèches et de
phases humides qui ont provoqur un démantèlement du relief et une mise en place de
manteau d’altération (Michel. 1973). Des phénomènes d’érosion ont par la suite
favorisé le transport et l’accumulation des materiaus dans les dipressions (Plan
Minéral, 1984).
Le paysage de la zone de Nioro offre quatre principales unités (Bertrand, 1972) :
?
un plateau avoisinant 40 m d’altitude ;
?
un glacis de raccordement entre le plateau et les terrasses ;
0
des niveaux terrassés et
0
un bas-fond.
1 0

1.1.6
Les sols
1.1.6.1 Cadres geologique 2~ pédologique
L.e conteste @ologique du bassin versant dc Koutango correspond ci celui du
‘2assin sédimentaire s~néLalo-maurita~~it-n d’sge m&3-knozoïque. Ce bassin couvre la
pIUS gr.ande partie du pal-s et repose en discordance sur les formations primaires
(Xlaignien. 1965).
L’étude géologique dc ce bassin (Michel. 1973 : Plan Minéral. 198-I ; Lappartienr.
i 995) r&Gle l’existence de formatii)ns marines et continentales dont la mise en place ~SI.
ii& ti des phGnoménes géod?namiques et morphoclimatiques.
Les donnees stratigraphiques montrent que le bassin abrite des ètages marins
afl-leurants ou subaffleurants qui ont &é form& du Maestrichien au Niocène. lors des
transgressions marines (Michel, 1973). L’émergence temporaire qui leur fait suite au
Pliocéne a favoris& le dPveloppement d’un faciès d’altération qui recouvre les
li3rmations marines sous-jacentes. Ce facitts correspond aus formations du Continwtal
krminal qui sont recouvertes en de nombreux endroits par une cuirasse latkitique
corrélative d’une période pluviale de la fin du Pliocène. La série stratigraphique se
termine par des sédiments continentaux et marins datés du Quaternaire. Leur mise c’n
place est attribuke a une skie de trans;ressions/régressions qui ont eu lieu parall~lem~nr
aux glaciations d’Europe (Stancioff et 01.. 1986).
Ce bassin sédimentaire a une grande importance sur la genèse des ,sols du SknGgal.
La plupart des formations sédimentaires affleurantes ou subaf~leurantes marquent
fortement la pédogenèse de nombreux sols contemporains. En effet. si le climat
constitue un fjcteur pt!dogén&ique (D’Hoore. 1964 : Maignien. 1965 : Gaucher. 19s 1 :
Duchaufcw. 1997). le matPriau originel intluznce primordialement l’individualisation
de certains types de sols et dGtermine quelques-unes de leurs caractéristiques physiques
et chimiques. Ainsi. les sols développés sur des sables argileux du Continental terminal
présentent des caractéristiques qu’ils ont héritées de ces matériaux (texture sableuse.
faible capacitk d’échange, absence de réserves minPrales. faible teneur en argile et en
limon. nature kaolinique de l’argile).
1Maignien (1965) a dressk un inventaire des sols du %négal et distingue 7 classes
(tableau 2. annexe 1). Ces formations montrent une hétérogénkitk et une diversitk lities
aussi aux processus climatiques notamment au principe de la zonalitk. La végétation. le
1 1

drainage et les influences anciennes ou récentes déterminent certaines caractéristiques
des sols du Sénégal.
La classification des sols utilisie par les pédologues français en milieu tropical
(.ktbent. 1965) a été adoptee. Au Senegal sept classes existent SUI les dis proposées par
la Commission de Pedologie et de Cartographie des Sols (CPCS) ; il s’agit :
* des sols mineraus bruts :
* des sols peu evolués :
?? des vertisols :
* des sols isohumiques :
?? des sols à sesquiosydes :
?? des sols halomorphes et
?? des sois hydromorphes.
Les trois autres classes. faiblement représentees au Sénégal sont constituées par
des sols calcimagnésiens, des sols bruns et des podzols.
1. I .6.2 Sols de la zone de Nioro
Parmi les sept classes énoncées ci-dessus, les sols à sesquioxydes. les sols
halomorphes et les sols hydromorphes sont les plus représentés dans la zone de Nioro
(Bertrand, 1972). Ils sont caracteris2s par un niveau de fertilité relativement bas. Leur
forte anthropisation et l’agressiviti des pluies se sont traduites par une évolution
défavorable de leurs propriétes physico-chimiques. Un examen des données d’analyses
physico-chimiques de ces sols ( D’Hoore, 1964 : Maignien, 1965 : Bertrand, 1971. 1972
; Brouwers1987 ; AGETIP. 1996 ) a montré une évolution vers une acidification. une
augmentation de la teneur en l’aluminium échangeable et une baisse du statut
organique.
2. Méthodes
2.1 Description des profils pédologiques et échantillonnages
La caractérisation pédologique du bassin versant de Koutango s’est faite par des
mesures de paramètres pédologiques et géomorphologiques. La méthode des transects a
Pté utilisée.
1 2

3.1.1 Choix des transects
Une prospection a d’abord été réalisée sur l’ensemble du bassin j’ersant pour une
reconnaissance des itat:j de surface. Ces derniers. notamment la physionomie de 1s
vég2tation qui est le reflet des conditions pèdologiques ont GtG utilisPs comrx
principaui< critkres pour la d2fïnition des transects. Douze transecxs ont A5 ainsi r+xtrti-
sur l’ensemble des deux versants li raison de sis transects par rix.e (fig. 1~. Les
‘orthophotocartes
au 1.‘3.000 ont servi de support de travail.
-Ib.li
-1t1.1
-16.C.s
-lb
-I’.‘)!
-15.9
-15.85
Fig.2 : Carte d’emplacement des transects
2.12 Description des profils pédologiques
Durant la campagne agricole 1998, des fosses pédologiques ont &é creukes sur
les diffërents transects en tenant compte des unit& morphopédologiques identifiées
dans ce bassin versant. ‘4~1 total, 46 profils pédologiques représentatifs des quatre unités
géomorphologiques (plateau. terrasse? glacis et bas-fond) ont étS décrits sur la base de la
méthode préconisée par Duchaufour (1997) (fig. 3). Les dimensions des fosses sont de
1.5 mktre de long ; 1 mktre de large et 3 mètres de profondeur.
~---
---mm
U--R
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Cependant. la caractérisation s’&mt déroulée durant la shon pluvieuse. qLlelclLlt‘;
contraintes liées au calendrier cultural des paysans nous ont amen2 à moditier dans
certains cas l’emplacement prévu des fosses pt!dologiques. Ainsi. sur la partie amont du
bassin versant, I-absence d’espace non culti\\2 n’a permis d’implanter les fosses que
dans le bas-fond.
2.1.3 Echantillonna~e
Les ichantillons de sols SO~I[ prélevis sur chaque horizon décri:. Vne tschnique
tl’echantillonnatt: composite a permis de prolever des échantillons représentatifs des
horizons concernks. Ils ont servi de support aus anal! ses de laboratoire.
I_in code Munsel. un p&ktromètre, un marteau. une boussole. ~11 GPS i Global
Position Svstem). des sachets plastiques, des pelles. des pics. une tari&. de l’ackk
chlorhydrique (O.SN) ont servi de matériel de terrain.
La carte de classification des sols, la carte du niveau de fertilité et la carte
d’utilisation des sols ont été klaborées par traitement informatique @ce au logiciel Map
Info.
La proposition d’un plan de gestion des terres a ti-té faite à partir des résultats
d’analyses. des cartes élaborées et de l’interprétation des données de prospection.
2.2 Analyses de sol
22.1 Analvses physiques
I
2.2.1.1 Préparation des khantillons de sol
Avant de procéder aux difierentes analyses, les échantillons de sol prélevks
subissent un conditionnement. Ce dernier permet d’avoir la terre tint: ayant servi aus
déterminations physico-chimiques. L,e conditionnement comprend :
* un séchage A l’air libre des échantillons de sol suivi dz leur tamisage avec un
tamis à maille de deux millimètres (2 mm) :
?? un premier passage de la terre fine ainsi recueillie au (( partitrur 1) (appareil de
qua-tage de sol) afin de réduire la quantité de l‘échantillon ;
un :second passage au (( partiteur D sépare l’échantillon en deus fi-actions : l’une
destinée ;aux analyses physiques ; l’autre fraction est passée au broyeur planétaire
pendant 10 minutes et a servi 6 effectuer des analyses chimiques.
15

2 2.12 Granulomktrie
Difftkentes particules composent la fraction minPrale d’un sol (argiles. limons.
iables). Ces particules SO~I ?rtkent:s dans le sol à des proportions variables d&erminPes
par l’analyse granulomt+que. C,:tte demi& ditkit la kpartition centésimale des
particules du sol et déterminz ainsi ieur texture.
t’analyse granulométrique \\5:5t effectuée sur 3Og de sol tamisé à Imm et dont la
matière organique a 6té détruite ;iL : ,rrèalable avec de l‘eau osygén2e (2(2 volumes).
La méthode Robinson utilisk consiste en une dispersion chimique des agr6gar.s
du soi par une solution ii’hesam~taphosphate d, sodium (40 g 1-l 1 : les particules
subissent une séparation mècanique par agitation ci l’agitateur rotatif Wagner. LE’s
ii-actions d’argiles et de limons sont d&erminèes par la loi de Stokes (vitesse de chute
<es particules dans l’eau c’n fonction de leurs dimensions). Les sables sont obtenus par
siphonage. Après slchage. leur s6paration s’effectue avec un tamiseur automatique.
2.22 Analyses chimiqws
TT?lLepH
-.-.-.
Le pH d’un sol exprime la concentration en ions hydronium libres qui existent
dans la solution du sol. La nkthode potentiométrique utilisk permet de mesurer deus
types de pH :
* le pH eau (pH H:O) qui donne la valeur de I’aciditi réelle ou active. Il se
mesure sur un extrait aqu~~~s selon un rapport 1U.5 (7Og de sol dans 50 ml d’eau ) ;
0 ie pH KCI qui exprime la quantité d’ions Fi’ échangeables fixés sur 1~
complexe absorbant et qui constituent une réserve actuellement non disponible. Sa
mesure se fait sur une solution saline obtenue par addition de 3,752 de KCl dans la
suspension ayant servi à la ditermination du pH eau. La valeur obtenue est inférieure ;i
celle donnée par la mesure du pH eau et exprime In capacité des ions K*- à se substituer
aux ions I-I-.
3 3 ?
-.-.-.- 7 Conductiviti 4ectrique
La conductivité d’une solution est par définition la conductivité d’une colonne de
solution comprise entre deus Jectrodes m&alliques de 1 cm’ de surface et distantes de
1 cm. Elle est fonction de la tempérarure.
1 6
_-
--“-.
---a

L.a conductir%i ilectrique d’un sol (esprimPe en dS/‘mi renseigne sur son degré ii?
salinit2. Elle est obtenue par mesxe de la quantiti de sels solubles existant dans une
suspension dans un ratio soi’eau bien d6fini. Dans Ic cas des SOI~S érudits. le ratio 1;‘5 2
tiré iitilis6.
2.2.2..? Carbone organique
Une gande proportion de carbone existant dans la pPdosph&re SC’ rrouve stocke i
l’état de carbone orgmique dans ie sol. Son dosage. par colorim2trie permet dz
dAxminer ici matiGre organique du sol en n~ultiplianr la valeur de carbone obtenue pz
la constante 1.72.
Le principe g&&xl de la mithode est obtenu par modification de ia m&hode de
Wakley-Black. Le carbone organique subit une oxydation par du bichromate de
potassiwn à froid (en prisence d’acide sulfurique. utilisè comme catalyseur) suivie
d’une réduction de l’excès de bichromate par du chlorure de baryum. La prise d’essai
est de 0.3 ou 1,O 6 de sol selon la teneur présumée en carbone. Le dosage s’effectue P;U
calorimétrie au spectrophotom&re
12 une longueur d’onde de 600 klrn.
2.3.2.4 Azote total
L a methode Kjeldalh utilis6e repose sur une min&alisation. par de l’acide
sulfurique concentri. et en P&ence de catalyseurs (constitutis par un mtilange de KJSC?:
et de Sélénium selon un rapport lOOO/l), de l’azote total contenu dans la marit;:<
organique du sol. La prise d’essai est de lg de sol et la minéralisation se fait 3 l’ai&
d’un bloc Digest de type Tecator. Aprés constitution du dispositif de dosage, le passa_ss
se fait à la chaîne calorimétrique par d&ermination de l’ion ammonium formé.
3 3 3 5
-.-.-._ Phosphore total
Le phosphore prisent dans le sol joue un r6le agronomique important car il
constitue un élément essentiel pour la nutrition des plantes. 11 est d2termin~e par 13
méthode de Dur:a1
basée sur la destruction du squelette siliceux en milieu
fluorhydrique à chaud. suivie d’une :;olubilisation du résidu en milieu chiorhydrique.
Son dosage se fait par calorimétrie 21 une longueur d’onde de 800 btm au
spectrophotomètre .Joim.
1 7
___
--UL
---

3 ? 9
-.-.-. 6 Phosphore assimilable
Le phosphore nssimilnbl e est la quantité de phosphore directement utilisable par
Ics plantes. Il a été dos6 par la nkrhode 0lsen modil’T&. Le principe général de la
nkthode est basé sur une extraction du phosphore par une solution de bicarbonate dct
sodium à p1-I 8.5 suivie de son dosage calorimétrique au spectrophotor-ktre Jouan i unt’
longueur d‘onde de 8 10 llrn.
7 7 3
-.-.-. 7 Acidité totale et aluminium échangeable
Dans les sois acides (pH I 5’2). l’aluminium peut exister lieus ia h-mi= ionique
,
echangeable AYT qui peut avoir I;I~: dfet toxique sur certaines plantes. Il est cktermine
par la méthode de Black qui permet t?galement de calculer l’acidité totale. Le principe
de mesure repose sur le traitement de I’tkhantillon de sol avec une solution de sel neutre
( KCl IN). suivi de dosages volum&riques à la soude (0.02 N) et i l’acide chlorhydrique
(0,02 I\\i).
3 7 3 S
-.-,.-. Complexe: absorbant et capacité d’échange cationique du sol
Le complexe absorbant d’un sol est dGni comme 6tant l’ensemble des coiloïdes.
dotés de charges négatives. susceptibles de retenir les cations sous la forme dire
échangeable. Ces cations échangk et fixés sur le site d’échange jouent un rôle
important car ils déterminent la fertilité d’un sol. Le compiexe absorbant se caractGx
par sa capacité d’échange cationique (CEC) et sa teneur en cations m6talliques
èchangeables. Ces derniers sont extraits par la méthode au Chlorure de
Cobaltihexamine. Après leur dilution avec une solution de Lanthane. ils sont dosés par
absorption atomique pour les cations métalliques (Ca et Mg) et les cations sodi-
potassiques (Na + et K‘j. Quant a la CEC. elle est déterminee par la méthode au
Cobalt.
2.3 Analyses multivariées des données
2.3.1 Introduction
Les analyses de sols ont porté sur un ensemble de 156 khantillons sur lesquels les
20 paramètres physico-chimiques suivants ont kté mesur& : le sable total (sable). la
teneur en argile (Arg.). la teneur en limon (limon). la teneur en phosphore assimilable
(Pass), la teneur en calcium (Ca). la teneur en sodium (Na), la teneur en magnésium
18

(Mg). la teneur en potassium (K). la teneur en carbone (0 la teneur en mntik
(organique (MO). la teneur en azote (Y), la capacite d’Èchan~e cationique (CEC). le taus
de saturation (Vj. la somme des bases échangeables (,S). le pH eau (pH H-0). le pH
KCI. l’acidité totale (i\\cto). I’acidittS due aux ions aluminium (.A?-). l’xidit6 propre aus
ions hydrogL;nes (H-) et la conductivité électrique (CE).
Compte tenu du nombre assez important des cionnties ü analyser. il a fallu
envisager l’utilisation d’une m&hode de traitement statistique multivarié pouvant
permettre de faire ressortir les relations entre les paramGtres mesurés et de dikïnir ainsi
Ies critéres ies plus dGterminants de l’organisation et/ou l’itolution spatiale des solj.
LLne des m&hodes les plus adaptées dans ce cas de figure est l’analyse factorielle. don;
le concept de base peut t3re résumé comme suit.
2.32 Concept de l’analyse factorielle
En génkal. on a besoin d’un certain nombre Je variables physico-chimiques pocr
caractériser un sol. Mais trés :souvent les variables considérées ne sont pas
indépendantes et montrent alors une certaine corrélation entre elles. Dans ce cas. une
analyse fxtorielle permet d’individualiser les variables qui corrèlent entre elles et clr les
xgrouper sous forme de nouvelles grandeurs math6matiques. c’est à dire de nouvelles
variables, appelées ~w-i~hl~s firctol-ièllcs ou~ficctews.
C’est dire donc que l’analyse ktorielle est une technique qui permet de réduire la
somme des variables de départ à un plus petit nombre de variables indépendantes ou
facteurs. capables de restituer l’information contenue dans les variables originales. Du
point de vue mathématique. les variables factorielles ou facteurs constituent de
nouvelles grandeurs au niveau desquelles l’influence de chaque variable originale est
quantSe en terme
de poids factoriel (factor weight). représentant le de& de
q corrélation entre variables et facteurs.
En introduisant des critères de différenciation li l’intérieur d’un ensemble de
données. l’analyse factorielle permet de distinguer des groupes d’individus différents
selon ces critkes.
Parmi les méthodes d’analyse multivariée, l’analyse factorielle en composantes
principales (AFCP) a été utilisée parce qu’ elle permet de mettre en évidence les
corrélations lirkaires entre les variables d’un jeu de données (Chamuss>. et ~1.. 1987).
1 9

Le traitement des données recueillies a kté fait a~w le logiciel
“STATGRAPHICS” (version 5.0: STSC - Ix.. 1991).
20
..rrr-ll).m.m-t--
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‘- - .” -2

CHAPITRE III
RESULTATS
---
---
I<IIIcelll-

1 Typologie des sols du bassin versant de Koutango
La prospection a permis de mettre en Evidence cinq unit& pGdolo$ques :
* les sols peu évoluis d’apport et les sols hydromorphes (sols de bas-fond) :
* les sols ferrugineux tropicaux faiblement lessivk (ou sols rouges) ;
?
les sols ferrugineux tropicaux lessivks (ou sols beiges) et
* les sols minéraux bruts d’apport et d’kosion (sols dgvsloppk sur cuirasse).
1.1 Les sols peu évolués d’apport alluvial et les sols hydromorphes
Ces sols sont circonscrits au bas-fond. Le profil des sols peu k~luk d’apport es:
caractérisé par la présence d’horizon A qui repose. avec ou sans transition. sur UI:
horizon C. La couleur des sols est variable (grise. sombre. brune, blanc!le ou noire) et SC’
situe dans la fourchette 10 YR-3.jYR du code l\\lunsell. Les couleurs grises et brunes
dominent. La structure des sols est essentiellement massive en surke et massive i
particulaire en profondeur. Cependant quelques sols prkentent une structure en agr~pa~
j leur surface. Les sols sont profonds, peu consistants. La charge gravillonnaire est
faible et l’activité biologique y est moyenne à forte.
Localement. le bas-fond présente des sols hydromorphes avec dès horizons plus
di.fférenciés. Ces derniers montrent des taches rouilles et jaunes (annexc 3’).
La quasi totalité des profils de bas-fond montrent ri leur surfxe un horizon
sableux, très peu humif&-e. à structure massive, parfois particulaire. peu coh&if qui
recouvre l’horizon organe-minéral (A). Cet horizon colluvionnaire d’6paisseur variabk
montre localement une alternance de lits sableux et de lits argileux.
L’affleurement de la nappe phréatique pour certains profils limite ;a profondeur il
moins de deux mitres.
1.2 Les sols ferrugineux tropicaux faiblement lessivés
Les sols ferrugineux tropicaux faiblement lessivés ou sols rouges se trouvent sur
le versant.. Le profil est homogène et présente un horizon humif&-e de 20 il 30 cm
d’épaisseur ; leur couleur est brune a grise avec des teintes qui se situent zntre 2.5YR et
IOYR. La structure est massive. Cet horizon repose avec ou sans transition sur un
horizon minkal plus clair de couleur brun jaunâtre à rouge jaunatre. Ii présente une
structure massive à faiblement sub-angulaire. La compacitg faible en surface augmente

&k-alement
z
en Lnrofondeur oil elle devient movcnne :I forte. L’acri\\ itt2 biologique CS;
moyenne : elle se manifeste par la présence de termitikres et de vers de terre (tubuies.
turricules). Localement, la profonàeur des sois est limitée par la cuirasse qui apparaît au
delc‘l d-un m2tre. Les sois montrent alors une importante charse gravilionnaire.
1.3 Les sols ferrugineux tropicaux lessivés (sols appauvris, sols
beiges)
Les sols beiges sont 2galement localisés sur le versant. Ils possklent un horizon
humifkre sableux brun a gris, ri structure massive reposant sur w horizon organe-
minéral.. sabla-argileux. appauvri en éléments lins (argile et humus). Cet horizon
organe-min&4 repose a son tour sur un horizon mirkrat (,testuraI) beige. sabla-argileux
r:1 argile-sabieu.u. à structure poly?drique sub-angulaire (annexe 3). La cohésion est
faible en surface mais elle augmente légèrement dans l’horizon
minéral qui présente localement des taches rouilles et des concrétions plus ou
moins indurées. Au delà de 1 m de profondeur, il repose sur une cuirasse.
1.4 Les sols minéraux bruts (sols développés sur cuirasse)
Ces sois se localisent dans la zone esondée. Leur profil prksente un horizon
superficiel rouge qui repose sans transition sur un horizon minéral rouge jaunke. Cc
dernier comporte une forte charge graviiionnaire et repose 5 N-50 cm de profondeur SU
une cuirasse latéritique.
2 Résultats des analyses de sol
2.1 Analyses physiques
21.1 Granulométrie
La composition granulométrique de l’ensemble des échantillons prélevés figure
dans les Mes analytiques. en annexe (annexe 3). La texture a éti déterminée en
utilisant le triangle des textures de la FAO (1979) (annexe 1).
Dans le bas-fond. ia texture des sois est essentiellement sableuse ax:ec des teneurs
en .sabie allant de 57 h 99 ‘36.
Les sols hydromorphes présentent une texture varkbie : sabla-argileuse, argilo-
sableuse, argileuse (sabio-limoneuse. limono-sableuse. iimono-argile-sableusej.
------mr
v-w--

fig. 6 : Variation du pH avec la profondeur
fig. 7 : Variation du pH avec la profondeur sur le
dans le bas-fond
versant
~-.~..---^~ .._ --._---
w
_--_-- .-..... ---. -.
to ct-rll El-l32 1i
.^I^ -__-_-. . . _ . _. -.
Fig. 8 :: Variation du pH le long de la surface des toposéquences. T= Transect ;
Pl=- Profils de bas-fond ; P2=Profils de la terrasse ; P3- Profils de glacis ; P4=
Profils de plateau
2 5

Fig.5 : Variation des teneurs en argile dans les sols beiges
2.2 Analyses chimiques
2.2.1 Le pH
Les sols du bas-fond sont acides (PH 4,2) à neutres (pH 7,4). Pour la majorité des
profils décrits le pH accuse une diminlution dans le second horizon avant d’augmenter
en profondeur (fig.6).
Sur le ‘versant, les sols rouges sont acides à légèrement acides (4,8 < pH I 6,7)
alors que les sols beiges sont acides (pH 4,5) à alcalins (pH 8). Le pH augmente en
profondeur sur la majorité des sols de versant. Cependant, il diminue avec la profondeur
pour quelquels profils (fig.7). Le long de la toposéquence les valeurs de pH ne sont pas
constantes dans les horizons superficiels (fig.8).
La diffiérence entre le pH eau et le pH KCI varie entre 0,4 et 1,6 dans le bas-fond ;
elle varie entre 0,6 et 1,4 pour les sols rouges, entre 0,7 et 1,4 pour les sols beiges enfin
entre 0,8 et 1,3 pour les sols développés sur cuirasse.
2 4

Les teneurs en limons varient entre moins de 1 % et 28 % ; celles en argiles entre
des traces et 28 %. Pour la majorité des sols, les teneurs en argile augmentent dans le
second horizon avant de diminuer en profondeur (fig.4).
Fig;.4 : Variation de la teneur en argile avec la profondeur dans le bas-fond
Sur le versant, les sols rouges apparaissent constamment sableux en surface et
sablo-argileux en profondeur. Les teneurs en argile varient entre 4 et 18 % ; les teneurs
en limons de moins 1 à 7 % et les teneurs en sables entre 75 et 94 %.
Pour les sols beiges, la texture est sableuse en surface et sabla-argileuse à argilo-
sableuse en profondeur (fïg.5) ; les teneurs varient entre 5 et 40 % pour l’argile ; 2 et 10
pour le limon ; et 54 et 92 pour les sables.
Quant aux sols développes sur cuirasse, les teneurs varient comme suit : argiles
entre 3 et 1EI % ; limons entre 4 et 7 % ; sables entre 75 et 93 %. La transition entre
horizons est toujours progressive. Les sables fïns occupent une importante proportion
dans les sols du bassin versant.
23

2.2.2 Conductivité électrique
La conductivité électrique déterminée sur les sols donne des valeurs allant de
0,008 à 0,69 dS/m. Les sols sont non salins ( CE 5 0,5 dS/m ) à légèrement salins
( 0,5 I. CE 2 1 ,O dS/m ) selon la classification du Mémento de 1’Agronome ( 1974). Dans
le bas-fonds, les sols non salins dominent largement (98 %) ; les autres SO~I: légèrement
salins. La conductivité électrique y varie entre 0,Ol et 0,69 dS/m. Les sols de versant
sont non salins ( 0,O 1 <CE< 0,44 dS/m pour les sols rouges, 0,O 1 5 CE zz 0,40 dS/m pour
les sols beiges et 0,Ol 2 CE 2 0,OS dS/m).
12.23 Matière organique du sol
Les teneurs en matière organique varient entre 0,3 et 43,3 g kg-’ dans le bas-fond
alors que sur le versant, elles varient entre 0,9 et 5,s g kg-’ dans les sols rouges, 1,s et
1 O,3 g, kg-’ dans les sols beiges et 2,3 et 9,5 g kg-’ dans les sols développés sur cuirasse.
Les plus importantes teneurs en matière organique se notent dans les sols
hydromorphes du bas-fond. En surface, l’évolution de la teneur en matière organique est
variable le long des toposéquences (fig.9).
Fig.9 : Variation de la teneur en matière organique dans les horizons de
surface et le long des toposéquences
2 6

L’évolution de la matière organique en fonction de la profondeur diffère d’une
unité géomorphologique à une autre. Si dans le versant, la teneur en matière organique
diminue avec, la profondeur (fig. 10), dans le bas-fond et pour la majorité des sols, elle
augmente d’abord dans le second horizon humifère ;
elle baisse ensuite
progressivement en profondeur (fig. 11).
--- -
matikre orpnip @/kg)
10.0
0.0
5.0
10.0
0 c
0
50
100
;
-2
8 150
E?
a
200
250
250
- -
i..
“_
. . ..[ -I
.-.--
Fig.10 : Variation de la teneur en matière organique en fonction de la profondeur
sur le versant
2 7

_=--m
matière organique @kg)
T
0.0
5.0
10.0 i
_.__ -..-.-l
_...
-- . . . ..-..__._. -- ..-_._ . ..-.---..- -----.
j --w--Em
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_ ____ -_ _I ..___ .__ I - ~_.l.....l._,.
- _ ..-.-...-..-
_..^.. I
Fig.11 : Variation de la teneur en matière organique en fonction de la profondeur
dans le bas-fond
2.2.4 Azote total et rapport CYN
Les teneurs en azote total sont faibles sur l’ensemble du bassin versant. Dans le
bas-fond, elles varient entre 0,03 et 1,50 g kg-r Sur le versant, elles varient entre 0,07
et 0,38 g kg-’ pour les sols rouges ; entre 0,lO et 0,53 g kg-’ pour les sols beiges et entre
0, 17 et 0,49 g kg-’ pour les sols développés sur cuirasse.
Sur le ,versant, la teneur en azote diminue avec la profondeur. Dans le bas-fond,
elle augmeme dans le second horizon :Pour diminuer en profondeur sur la plupart des
profils (fig. 12).
Le rapport CN (carbone sur azote) varie entre 6 et 19 dans le bas-fond. Sur le
versant, le rapport C/N varient entre 5 et 2 1 pour les sols rouges ; entre 4 et 16 pour les
sols beiges et entre 7 et 14 pour les sols développes sur cuirasse.
2 8

bas-fond
Versant
L
Fig.12 : Variation de la teneur en azote avec la profondeur dans les sols
2.2.5 Phosphore
Dans le bas-fond la teneur en phosphore assimilable est 2 à 0,170 g kg”. Sur le
versant, elle varie entre 0,003 et 0,112 g kg-’ dans les sols rouges, entre 0,003 et 0,143
g kg-’ dans les sols beiges et entre 0,009 et 0,OY g kg-’ pour les sols développés sur
cuirasse. Les plus importantes teneurs de phosphore assimilable sont notées dans les
sols de bas-fond.
Les teneurs en phosphore total sont faibles dans les échantillons de sol où il a été
déterminé (valeurs allant de 0,05 à 0,88 g kg-‘). Dans le bas-fond, les teneurs varient
entre O,O5 et 0,88 g kg-’ tandis que sur la versant elles vont de 0,123 a 0,406 g kg-’
pour les sols rouges et de 0,160 à 0,634 g kg“ pour les sols beiges.
2.2.6 Aluminium échangeable
Les sols du bas-fond sont pauvres en aluminium échangeable (de 0,Ol à 1,00
me/lOOg). Alors que les valeurs de l’aluminium des sols de bas-fond varient entre 0,04
et 1,OO me/100 g, sur le versant elles varient entre 0,Ol et 0,36 me/1 00 g pour les sols
rouges ; entre 0,02 et 1,OO me/ 100 g pour les sols beiges et entre 0,04 et 0,12 me/1 00 g
pour les sols développés sur cuirasse. Lorsqu’il est présent, l’aluminium représente
entre 1,l et 44,8 % du complexe absorbant (annexe 1).
2 9
p--1--
-.
I_<*n

2.2.7 Complexe absorbant et capacité d’échange cationique
Les sols du bassin versant ont des teneurs en bases échangeables faibles (S s 5
me/lOOg) à fortes (10 < S I 15 me/l.OOg)t. Dans le bas-fond, les teneurs varient entre 0,l
et 14,4 me/lOOg. Sur le versant, elles varient entre 0,4 et 5,s me/lOOg pour les sols
rouges; entre 0,6 et 4,6 me/lOOg pour les sols beiges et entre 0,74 et 2,88 me/lOOg pour
les sols développés sur cuirasse (fig. 13). Les proportions de calcium dominent
largement suivies de celles du magnésium, du potassium et du sodium.
La capacité d’échange cationique varie entre 0,l et 166 me/lOOg dans les sols de
bas-fond. Sur le versant, elle varie entre 0,s et 5,7 me/1 OOg pour les sols rouges ; entre
1,3 et 6,5
tne/lOOg pour les sols beiges et entre 1,5 et 4,4 me/1 00 g pour les sols développes
sur cuirasse. Les teneurs les plus élevees sont relevées dans les sols de bas-fond et
particulièrement dans les horizons riches en argiles et/ou en matières organiques (fig.
14).
Le taux de saturation varie entre 28,9 % et 99,5 % dans les sols de bas-fond. Sur
ceux de versant, il varie entre 35,5 et 85,2 % dans les sols rouges, entre 29,1 et 103,5 %
dans les sols beiges et entre 49,0 et 65,7 % dans les sols développés sur cuirasse.
. ~ I
- . - - - -
t
__ .----- ____.._.. - __..._ ..-_-_ .1/
bases échangeables (mdl OOg)
0.00
5.00
10.00
15.00
j
0
.Q-- .-.-.I.-. --...-i..-..
~
/
2.50
/
^____--., - .-_____-- --.--. __- -.--- -----.-. !
j-&d’LP, -r66pt
‘r?P,
4-Tw1’,
,
--*--TP P --&-‘t1tkP 1--rn*t --&---pi
/
-___ -.___ ^ .- _... I._.-
Bas-fond
Versant
/
__---
-----~
Fig. 13. : Variation de la somme des bases échangeables avec
la profondeur dans les sols
3 0

‘--r-
I
capacité d’échange cationique
capacitd d’échange calionique
/
(me/lOOg)
(me/1 OOg)
0.0
5.0
10.0
15.0
20.0
0.a
2.0
4.0
6.0
8.0 :
l
-_A-----L----J
0 c
1
I
I
i
50 -
250 -
Fig. 14. : Variation de la capacité d’échange cationique avec la profondeur dans
les sols
3 Résultats de l’analyse multivariée
Le traitement des données recueillies a permis d’obtenir :
- les matrices de l’analyse corrélatoire montrant le degré de corrélation entre les
variables mises en jeu lors de l’analyse (voir annexe 2) ;
- les « valeurs propres H (eigenvalues) et inerties de tous les facteurs (Tab. 1 et
armexe 2) ainsi que les « communality » des variables.
Remarqule : La « valeur propre » (eigenvalue) d’un facteur correspond à la part de l’information exprimée
par cc facteur par rapport à la variante de toutes Iles variables analysées ;
l’inertie d’un facteur correspond au
pourcentage relatif de l’information exprimée par celui-ci. La « communality F> d’une variable ccmespond à la
quantite: de la variante de cette variable qui se trouve exprimée par l’ensemble des facteurs considérés dans un
modèle interprétatif (voire ci-dessous), c’est à dire I:n qualité de la représentation de cette variable par l’ensemble de
ces facteurs.
31

Le traitement statistique a permis d’obtenir :
- les matrices factorielles simples qui montrent les corr&Xions existant entre
variables et facteurs, c’est à dire la contribution des lxiables j la formation des
difterents axes ou facteurs cTab.7 et annexe 3).
- les matrices factorieks aprlts rotation. selon le critt;re de variante maximale
(varimas-rotation). La rotation effectuée sur les matrices factorielles simples permet
kxkalement d’obtenir une structure matricielle simple, facile i interpréter (Tab. 3 et
annexe 2).
Quatre traitements statistiques ont &é faits avec l’ensembles des donnees :
-
un traitement des donnkes obtenues sur les horizons de surface ;
-
un traitement des donnkes obtenues sur les horizons mzdians :
-
WI traitement des données obtenues sur les horizons profonds et
-
un traitement des donnks obtenues sur tous les horizons.
Dans le texte. seuls les résultats du traitement des données des horizons de surface
et du traitement des domxks de tous les horizons (traitement global) sont présentés.
Pour ce qui est des horizons nkdians et profonds. les principaux résultats tigurent en
annexe (annexe 2).
3.1 Résultats de l’analyse factorielle en composantes principales
( AFCP) des horizons de surface
Les résultats de l’analyse factorielle en composantes principales (AFCP) dei;
données obtenues sur les 46 ichantillons prélevés sur les horizons de surface montrent
une prépondérance de 5 facteurs (Tab.1). Ce sont les facteurs dont la valeur propre est
supérieure ou égale A 1. Des lors, on peut considérer un modèle interprétatif à 5 facteurs
(facteurs Fl. F2. F;, F4 et F3) pour décrire l’information contenue dans les différents
paramètres mesurés sur les horizons de surface.
-- -w

Tab.1: (( Communality )) des variables, valeur propre et inertie des facteurs
(Horizons de surface).
Ces 5 facteurs totalisent 79.9 % de l’information contenue dans les données
trait<es. La perte d’information est ici égale à 20.1 ‘!Y). Ce qui veut dire que l’essentiel d<
l’ikformation peut être dkrit grke ;ILR plans tàctoriels obtenus en croisant deux à deus
les 5 axes factoriels.
Sur le tableau 2. on peut voir les corrélations qui existent entre les variables et les
facteurs considkés. Sur ce tableau. on constate ~LE certaines variables chargent de
manière substantielle sur plusieurs facteurs à la fois. Ce qui ne facilite pas leur
interprétation. Pour faire ressortir la structure la plus simple à interpréter, on a effectu2
une rotation de la matrice initiale (Tab. 3). On voit ainsi par exemple que la formation
du facteur Fl est essentiellement liée aux variables sable. ,4rg. Limon. Mg, MO. CEC. S
et Ca. Pour le facteur F2, ce sont les variables Acte, pH H-0. pH KCl. ‘413+ et H’ qui
sont prépondérantes.

Tab.2 : Matrice factorielle (Horizons de surface)
Tab.3 : Matrice factorielle après rotation (1-Iorizons de surface)
34

Sur la représentation graphique des facteurs F 1 et F2 (croisement des axes
factoriels FI et FZ), on voit que is facteur 1 (axe des abscisses) oppose les sables aux
argiles et limons (corrélation ntigative). Ce hcteur met Pgalement en relizf les Pltknenta
du complexe absorbant (Ca. IA@.
S. CEC et MO). Ce facteur qui repri-sente 35.9 ?/o de
l’inertie peut être considtk2 comme l’expression de la d2th%mltion
de 1’~ structrrrc de.~
.so 1s
L ‘axe factoriel vertical (as2 des ordonnPes) totalise 30.2 04 de l’inertie. 11
discrimine le pH H-0, le pH KCI 2t I’aciditi totale. l’acidit6 due aux ions H- et celle
propre ais ions Al”. Il peut &re considkP comme itant lit2 à 1 ‘midijiution des sois.
L’axe factoriel F? extrait 10.4 ‘36 de l’information. Il est défini par les variables C.
CE. N. Pass et MO et pourrait êtr, interprété comme exprimant la d&xmposition
de lu
matière oi-gmiqw ou IL1 jihlitti orgcmiqw
Avec une inertie de 8,-F ‘36. l’axe factoriel F-I met en évidence les variables Na.
CEC. et S. Cet axe pourrait correspondre au facteur d’accumulation des sels sadiques
(.Na).
L’axe 5 qui fait 5 o/o de l’inertie met en évidence les variables K. C et N. 11 pourrait
être défini comme I’me d’uccwzulation
hs sc1.v potmsigues (K). La corrélation
observée ici entre le potassium (KI. le carbone (C) et l’azote (N) semble relewx d’une
action anthropique (amendements potassiques. type de préparation du sol) qui
entraînerait une concentration du potassium.
L’examen de la figure 15~ montre une certaine distribution des points
représentatifs (individus).

Nuage des variables
I
Nuage des individus
Fig. 15 a : Nuages des variables et des individus dans le plan factoriel l-2
(Horizon de surface)
Certains individus du bas-fond s’e singularisent par leur texture sableuse et leur
faible acidité (cadran supérieur gauche) ; les autres sont caractérisés par leur texture
sabla-limoneuse et leurs teneurs en matière organique, en calcium et magnésium
(cadran supérieur droit). Sur le cadran inférieur on retrouve essentiellement les
individus du plateaux, certains individus du glacis et de la terrasse. Leur position est liée
a leur acidité moyenne et à leur teneur en aluminium échangeable.
Un individu du bas-fond (TlPl), caractérisé par son acidité extrême (pH 4,24) et
sa teneur particulière en aluminium échangeable (lme/lOOg) se distjngue des autres. Il
peut considéré comme un outsider.
3 6

Nuages des individus
Nuages des variables
L.-.---.---~--~~~
I
Fig.15 b : Nuages des variables et des individus dans le plan factoriel l-3
(Horizon de surface)
Dans le plan factoriel 1-3 (croisement facteur FI facteur F3), on observe une
tenda.nce de la majorité des individus du bas-fond et de certains individus de la terrasse
à se Gngulariser par leur texture sablo-limoneuse et leurs teneurs en matière organique,
en calcium et magnésium.
Nuages des individus
Nuages des variables
-----.----
_j
I
Fig.15 c : Nuages des variables et des individus dans le plan factoriel 1-S
(Horizons de surface)
37

Les rkultats de l’analyse factorielle en composantes principales des dom&
obtenues sur les horizons médians montrent que -C tkxurs sont ditrrminants (annexe
3). Sur le facteur F 1. ce sont les l-ariables S. Ca. N. C’EC. Mg. C. kg. Limon. Pass.
sabie et hI0 qui sont prkpondkmtes. Ce facteur correspondrait aus processus de la
tkd&-ioration de LLI striicttwe &s .YO/.T et de IL~ i(~L’oill~o.~itic)lE de ici rmrti&e osgmiqi~~
(ou de fertilité mintkale et organique). Le facteur FI regroupe les variables pH H?O. pH
KCI, V. Al’; et Acte. Il pourrait corrsspondre aU,j&‘:pw LJ’(IC’iLiiJicLltioll des ~O/S.
-4 la différence du facteur Fj identifié dans les horizons de surface. le facteur F3
montre ici une corrélation positive entre l’acidité induite par les ions l-If. I’aciditi totale.
I:e sodium (Ya’). le potassium (K-) et la mati&e organique (MO). Ce facteur pourrait
Gtre lié soit aux processus tl ‘crçcrm~dhm &.Y se1.v ( sadiques et potassiques.
Le lkteur F-I montre une fcjrte contribution du potassium et dc la conductivik
Glectrique. 11 pourrait &re interprétP comme,f~rclé,z~~~
LIC xilinistrtio~~.
Les rkultats de I’AFCP des données obtenues sur les 6-i échantillons prélevés au
niveau des horizons profonds montrent que 5 facteurs sont dgterminants (annexe 2). Sur
le facteur FI. ce sont les variables kg, CE. S, Mg. Ca, sable et N. Ce facteur pourrait
être défini comme jbtcur ch déte’rimrtion LIN /a strrrcture &s sols. Sur le facteur F3 on
retrouve les variables pH H20. Xcto. L\\l”. I-I-. V et Limon. Cet axe pourrait
correspondre au ,j&tew d’ucidijkrrrion &J .sol.s. Au niveau du facteur F3, ce sont les
variables Mo. C. Pass et N qui semblent déterminants. Ce facteur pourrait traduire un
processus de dhmpositio~~ de la mati&-e orgmiquc. Le facteur F-F montre une forte
contribution des variables CE et K. 11 pourrait btre difini comme,fi,x*r~rv dc sali~zisatiwz.
Quant au facteur F5. il pourrait traduire I’~~c~rrmzrlcrtic)n d~.s sels sodiqms.
3.2 Résultats de l’analyse factorielle en composantes principales des
différents d’horizons
Les résultats de 1’AFCP des données obtenues sur les 156 échantillons prélevés au
niveau des différents horizons montrent une prédominance de 5 facteurs (Tab. 4).

Inertie (% relatif)
'% cLHllLIIé !
2.1
~Lk.1
,
10.1
i-I.2
s.s
63
:
S.h
1
71.6
j
j.3
‘6.9
1.6
SI.5
4. I
SS.5
0.70343

3.5
s9
3
92
-.J
71
94.3
1.7
96.1
I.-i
97.5
N a
O.T.574
1;
0,304
1.3
95.7
CEC
0 963”7
.

-
14
0.13457
0.7
90.4
s
0.99ZJ
13
0.04745
0.3
99.6
V
0.439 13
16
0.02977
0.1
99.s
A 1-
0.95179
17
0.02366
0.1
99.9
Sable
1
IS
O,OljS?
0.1
100
E Acte H 0.90136 0.973u 2019 0.00066 0,oo 15s
0 0
100
Tah.4 : (( Communality )) ‘des variables. valeur propre et inertie des facteurs
(Traitement global).
On voit sur ce tableau que 5 facteurs sont dtkrminants et permettent de définir un
modèle interprétatif dans lequel 76.9 % de l’information contenue dans les données
traitées est expliquée.
La matrice factorielle est donnée par le tableau 5, la matrice de rotation par le
tableau 6. La représentation graphique dans le plan factoriel l-2 (croisement facteur F 1
et facteur F2) montre une forte cont.ribution des variables C. N. MO, Pass. Ca, Limon.
Mg, CEC et S sur le facteur 1. Ce facteur pourrait être d&tini comme axe qui met en
relief la ji>rtilité minhle et un processus de décomposition de 1~1 matikr org~rniqw.
L”axe factoriel vertical (axe des ordonnées) discrimine le pH H-0. le pH I(CI et
l’acidité totale, l’acidité due aux ions Al”‘. Il peut stre défini comme ,fimm*
d ‘u?difcution des sols.
On retrouve dans ce plan cette même tendance des individus du bas-fond Li se
singulariser : mais ici, cette individualisation se fait d’aprés leurs teneurs en matière
or,ganique. Ca et Mg mais aussi leur acidité.
39
_ _-_
._
“.“.__._

_-___,--

-
-..w
----

Tab. 5 : Matrice factorielle (traitement global)
I Sable
-0.36
0.33
)
-0,846 ( -0,036 ( -0,030
Tab.6 : Matrice hcrorielle aprés rotation (traitement global)

-
???????? ? ? ? ?
?
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?
?
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F&tfHl
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?
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? ???????? ????? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ???? ? ? ? ??????? ??
Nuage des variables
Nuage des individus
--_---
Fig.16 a : Nuages des variables et des individus dans le plan factoriel l-2
(traitement global).
- - - y - - - - - -
/
_-.lll ---._ -.----
Facteur 1
/
I
_ _ ___ .___- _-. ..____- -.-.-_-.-. . . ” --.---..
Nuage des individus
Nuage des variables
_-_----
Fig.16 b : Nuages des variables et des individus dans le plan factoriel l-3
(traitement global).
41

Dans le plan l-3. l’axe F3 oppose les argiles aux sables : il met également en relief
les variables Mg. CEC et S. Il pourrait être interprit comme un IW ck ditiriordon dti
1~1 structwè dw sols ( 011 us2 gl.Llnzilorn~t~iqtl~}.
Le nuage des individus monrre une tendance d’individualisation des sols de bas-
fond qui se fait essentiellement suiT.ant l’axe 13.
Dans le plan factoriel 1-d (annexe 2). l’axe F-C met en ividence les variables Na.
1-I’. .4cto. Cet axe pourrait &re défini comme fktcw LJ’LIL,L’LII’YIIIILI~~OY~
des sels sodiqur.v.
Dans le plan factoriel I-5 (annexe 2). l’axe F5 met en Evidence la conductivitP
cilectrique et correspondrait au jhctew de strlinisdon dei .sol.r.
L’analyse de l’agencement des variables et des individus sur les diffèrents plans
retenus permet de définir les critires de différenciation des unités de sols. Les unit&
pédologiques présentes dans le bassin versant ne se diffkencient pas de ktçon Gvidentc
ti partir des variables quantitatives (paramktres physico-chimiques).
Un traitement a étè effectut- en considkant en plus des variables quantitatives.
des variables qualitatives d’ordre topographique. Ces variables ont &6 codées et
l’analyse a concerné l’ensemble ‘des variables (quantitatives et qualitatives). Les
variables qualitatives ont été introduites pour voir si la position topographique pourrait
Ztre spécifique à une variable donnée. A l’exception de la variable taux de saturation qui
semble spéci-fique aux individus du bas-Fond, le résultat montre une individualisation
des sols li& 6 la leur position topographique (fig. 17 a. b, c).
42
%
II-

Facteur1
-.----_- _._______ .--
Nuages des individus
1
Nuages des variables
Fig. 17 a : Nuages des variables et des individus dans le plan factoriel 1-5
(traitement global)
Nuages des individus
Nuages des variables
Fig. 17 b : Nuages des variables et des individus dans le plan factoriel l-6
(traitement global)
43

Nuages des variables
Nuages des individus
Fig.17 c : Nuages des variables et des individus dans le plan factoriel l-7
(traitement global)
En conclusion, nous pouvons dire que les paramètres physico-chimiques prises
en compte lors de cette caractérisation pedologique ne permettent pas d’individualiser
de façon très nette les sols du bassin versant de Koutango. Seuls les sols hydromorphes
à pseudogley et les sols peu évolues d’apport montrent une ,tendance à une
différenciation liée notamment à leur texture, leur acidite, leurs teneurs en bases
échangeables et en matière organique. Quelques sols du bas-fond présentent les mêmes
caracttkistiques (texture, pH, teneurs en matière organique et en bases échangeables)
que les sols de versant. Ce qui explique leur recoupement (fig. 15a, 15b, 15c, 16a et
16b). Les sols rouges, les sols beiges et les sols à cuirasse présentent à peu près les
mêmes caractéristiques physico-chimiques.
La différenciation effective en unités pédologiques apparaît lorsqu’on considère
des variables qualitatives, en l’occurrence la position topographique.
L’analyse de l’agencement des variables et des individus sur les différents plans
retenus permet de définir les critères de différenciation des unités de sols. D’une
manière générale, la structure des matrices factorielles diffère d’un horizon A un autre.
.L,‘ordre d’importance des pr0cessu.s est le suivant :
‘- la détérioration de la structure des sols ;
4 4

- le deuxième facteur déterminant est l’acidification des sols ;
- la décomposition de la matière organique, la fixation des bases constituent le
troisième processus important dans ces sols.
- la salinisation, l’accumulation des sels sodiques et potassiques viennent en
dernier lieu.
Ainsi, l’analyse montre que les processus déterminants dans ce bassin versant sont
des facteurs défavorables à une mise en valeur agricole.
4 Diffbrentes cartes du bassin versant
4 1 Carte des sols
La carte interprétative des sols est représentée sur la figure 18.
-_
\\
3
1 rd1Sols fen-ugmeux tropicaux IéssiWs (sols bcrgesf
DIS développ& sur cuirrasse
Sols peu evolués d’app«rt alluvial et sols hydromorphes (sols de b
I Sols ferrugineux tropicaux peu Mssivés (sols rouges)
/--.-
--
l.. ._ .- _.._. __ .__ .___... ._ .~
-.- .____ .__ _... .---.
-. -
KUomPtrPs
Fig. 18 : Carte des sols du bassin versant de Koutango
4 5

Les différentes unités de sol occupent des proportions variables (fig. 19).
Fig. 19: Proportion des différentes unités de sol du bassin versant
La délimitation des unités sols a été faite à partir orthophotocartes et des travaux
de prospection. Les limites entre unités pédologiques n’ayant pas été observées sur le
terrain, elles sont représentées par des tiretets sur la carte.
Les applications de cette carte étant essentiellement agricoles la méthode de
représentation adoptée met en exergue les caractéristiques fonctionnelles des sols (fig.
20).
La couleur noire correspond aux sols de bas-fond, la couleur rouge représente les
sols rouges alors que la couleur jaune représente les sols beiges et la couleur marron
correspond aux sols développés sur cuirasse.
46

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LÉGENDE
Sols beiges: profonds a relativement profonds. charge gravillonnaire faible
à moyenne, aérés el faciles à lravailler
Sols d&eloppés sur cuirrasse: peu profonds, charge gravillonnaire importante
à moyenne, difficile a travailler, cuirasse affleurarue à peu profonde
P
/
Sols peu évolués d’apport alluvial: profonds, perméables, charge gravillonnaire
faible, faciles à travailler
Sols hydromorphes: profonds, lourds, diiciles à travailler, charge gravillonnaire
-- faible
2
Sols irouges: profonds. charge gravillonnaire faible, facile à travailler.
Fig. 20 : Carte des caractéristiques fonctionnelles des sols
4.2 Carte d’utilisation des sols
Les résultats de la prospection ont permis de déterminer la structuration du
paysage. Ainsi les secteurs cultivés sont différenciés des *jachères et des zones de
parcours et on a pu établir une carte qui illustre l’utilisation des sols (fig. 2 1).
Le terme utilisation des sols se réfère aux activités humaines associées à une
certaine surface (Lillesand et Kiefer, 1979 cité par Stancioff et ai., 986). Son
établissement a permis de vérifier la pression foncière mais aussi l’état de la couverture
végétale en relation avec les différentes unités du milieu.
Cette carte d’utilisation des sols montre que les jachères ont pratiquement disparu
et que les zones de parcours sont réduites au minimum. Mais l’augmentation de la
population impose l’utilisation de plus en plus importante des terres marginales.
47

K(
Fig. 21 : Carte d’utilisation des sols
Les cultures pluviales (cultures ceréalières et cultures d’arachide) occupent
l’essentiel du bassin versant. Des cultures maraîchères sont pratiquées dans les vergers
du bas-fond qui constitue par ailleurs l’essentiel de la zone de parcours.
Il est important de noter que certains vergers et zones de parcours n’ont pas pu
être représentés sur cette la carte à cause de leurs dimensions trop petites.
4.3 Carte du niveau. de fertilité: des sols
La fertilité d’un sol se définit par l’aptitude à produire d’un milieu dont on
apprécie les diverses caractéristiques (Pieri, 1989).
Les résultats des analyses nous permettent de situer le niveau de fertilité des
différentes unités de sols (fïg. 22) :
4~ les sols hydromorphes du bas-fond sont caractérisés par un pH acide à neutre,
avec des teneurs en matières organiques moyennes à élevées ; des teneurs en phosphore
assimilable faibles à moyennes. Les teneurs en azote, calcium et magnésium sont
moyennes, alors que celles en potassium sont faibles. La texture est sabla-argileux à
4 8

- -.---.LE-@NDE-. ..- ~-.
111 Niveau de fertilité faible
Niveau de fertilité moyen
_ &-trnètryi __
.- . _..--.._ _.~._.. ._~. .___ ..__ . .._ .-..
_
Fig. 22 : Carte du niveau de fertilité des sols
argileuse. Ces sols présentent un niveau de fertilité moyen ; les sols peu évolués
d’apport sont par contre peu fertiles ;
* les sols rouges sont acides avec de faibles teneurs en bases, en matières
organiques et en azote. Avec une texture sableuse à sablo-argileuse en surface, ces sols
ont un fàible niveau de fertilité que peut néanmoins compenser la profondeur
importante exploitable par les racines ;
* pour les sols beiges, la texture est sableuse en surface ; les teneurs en azote, en
potassium sont faibles, celles en matière organique et en phosphore assimilable sont
faïbles à moyennes ; ces sols sont acides dans leur grande majorité avec des teneurs en
bases échangeables faibles. Ces sols ont un niveau de fertilité faible ;
* les sols développés sur cuirasse sont également caractérisés par un faible
niveau de fertilité.

les sols développes sur cuirasse sont également caractérisk par un faible
??
niveau de fertilité.
4.4 Les contraintes agronomiques
Le bassin versant de Koutango recèle des potentialités agricoles considkables.
Cependant. diverses contraintes peuvent constituer des obstacles ti une mise en \\.aleur
aericole.
.
On distingue ainsi les contraintes intrinsiques et les contraintes externes que
1 ‘on peut subdiviser en contraintes physiques. contraintes chimiques et contraintes
biologiques.
i j Les contraintes physiques.
D’abord il y a la texture g-ossikre et la faible structuration des sols. Ces
contraintes les rendent susceptibles à l’érosion. Quant à la testurc fine, elle est lit% à de
bonnes caractéristiques chimiques mais peut induire une hydromorphie par colmatage
d.es pores.
Ensuite il y a la cuirasse qui est discontinue et dont la profondeur d’apparition est
variable. Elle limite la profondeur utile des sols et constitue un frein à l’enracinement
des cultures.
Enfin il y a l’érosion hydrique et dans une moindre mesure l’érosion éolienne.
Cette dernike appauvrit les sols par déflation des horizons superkiels humifkes.
L’érosion hydrique provoque un lessivage oblique qui entraîne les éléments fins (argiles.
li mens, humus) : elle crie kgalement des ravins qui endommagent les pistes et les
parcelles de culture.
ii> Les contraintes chimiques
Les contraintes chimiques sont essentiellement hies à l’acidité des sols. Cette
acidité peut induire des toxicités sunout aluminiques, un faible niveau de fertilité et une
intensification des processus d’oxyde-réduction. Cette intensification peut provoquer la
libération d’énormes quanti& de fer qui induiront alors une carence en phosphore.
iii) Les contraintes biologiques
Les contraintes biologiques se résument à la faible teneur en matières organiques
des sols surtout ceux du versant.
50
1*slllllll---
-*lgi<

CHAPITRE IV
DISCUSSION

Unités pédologiques
Les cinq classes de sols déGnis dans le bassin versant de Koutango sc
diffkncient par des paramitres physiques. chimiques et biologiques. Parmi cc:
paramètres. la couleur constitue un critkre esscnticl et immGdiat de difierenciation qui ;
,jervi à dèsigner les unités pédologiques. La couleur rouge des sols krrugineus pe::
!cssi.vés et des sols développés sur cuirasse est attribk a la prkence d’hématite et de
produits amorphes ferrugineux ; la couleur beige des sols ferrugineux lessivés est like i
la présence de la g61 thite (SGgalien. 1969 ; Pieri, 1975).
Sur le versant. les horizons superficiels sont de couleur sombres tandis que 1~
horizons profonds sont de couleur claire. Nous pensons. comme Dosso et Ruella~:
i 1993). que cela est dU i d’importantes teneurs en matitke organique à la surtace des
sols.
Dans le bas-fond. les couleurs sombres (brun. gris. noir) des horizons de surface
seraient lit!& à la présence de matières organiques mais aussi 5 une hydromorphie
temporaire induite par une nappe phréatique oscillante (Duchaufour. 1997). Dans les
bas-fonds du Salourn. les sols sont hydromorphes (Zeppenfeldt et Vlaar. 1990).
Cependant. dans les sols de bas-fond cartographiks, seuls quelques profils montrent des
horizons à pseudogley ; la plupart ne présentent pas de taches ni de pseudogley. Cet état
de fait est A lier à la nature de la nappe qui n’assure une rkduction qu’en hivernage.
lorsque les mux de crue sont assez abondantes pour crier une nappe d’inondation et une
remontée de la nappe phréatique. La vitesse de ressuyage
des eaux d’inondation
empkhe une hydromorphie permanente.
Texture
L’importante proportion de sables explique la texture grossière (sableuse) des sol:;
peu évolués d’apport (fïg.4). Cette texture serait liée aux processus d’alluvionnement er
de colluvionnement sur le lit mineur qui alternent avec des phases de calme relative. Les
aliernances de lits grossiers et de lits fins trou\\‘ent
leur explication dans cette
dynamique pédohydrique. En effet. le remblaiement colluvo-alluvial constitutif des bas-
fonds est aliment? latéralement par l’érosion des versants et longitudinalement par les
crues associées au ruissellement sur les interfluves (Raunet. 1952 : Zeppenfeldt et
Vlaar, 1990 : Albergel et nl., 1992 ; Duchaufour. 1997). Des niveaux sableux et des lits
de gravillons s’observent alors fréquemment dans le remblaiement ; des conditions
d’ennoyage lent avec décantation fine et tranquille peuvent alterner avec des apports

brutaux plus grossiers. Nos résultats montrent une domjnance des sabies sur les argiles
ct les limons dans les zones du bas-fond 6tudiks. Ce fait est liè i la n;m,lre du mat2riau
(originel, li l’ampleur du coiluGonnement et à la texture sableux des 2léments
xmsportés sur les versant ad.jacent:j. Le coliuvionnement. qui est en ktroite relation ave;
I;i faible structuration des sols de versant. et l’agressivite ciimatique de la zone
renforcent la texture sableuse du matériau grossier en place et entraîne CII
;:nrichissement en sable. C’est ce qui explique la présence d’horizons allogènes sableux.
it structure massive g particulaire qui recouvrent les horizons snblo-limoneux et argileus
du bas-fond (fig.4). Ces horizons altkent les qualit& agronomiques des sols de bas-
tolld.
Sur IL’ versant. la texture à dokxmte sableuse des sols rouges en surface est liée ‘:
un drainage oblique qui entraine les éléments fins (argiles. limons) l’ers le bas-fond.
Cette dvnamique latérale est certainement associée
d
Ii une autre dynamique verticale qui
explique l’accumulation des éléments argileux dans les horizons profonds des sols
développés sur cuirasse. Cette accumulation augmente dans les sols rouges pour
atteindre un maximum (40 ?/o) dan.5 les sols beiges. Dans ces derniers. une lisiviation
prononcée des éléments fins des horizons de surface vers des horizons profonds (ITg.4)
serait 1i l’origine de la texture sablo-argileuse à argile-sableuse des horizons B
(13ertrand. 1972 ; Brouwers. 1987 ; Zeppenfeldt et Vlaar. 1990 ; Albergel et a/.. 1992) :
ce qui confère à l’horizon A une texture c4orossik. Dans de telles conditions. lez
horizons superficiels sont appauvris en argiles. en limons et en sesquiosydes.
Structure
La pauvreté en argile (fg.4 et fig. 5) pourrait expliquer la structure à dominante
massive des sols de versant surtout à leur surface. Les sols rouges de bassins l’ersants
ont une structure massive quand ils sont sableux et une :structure massive poly6driqw
subangulaire lorsqu’ils sont sablo-argileux (Albergel et ~tl., 1992).
La structure polyédrique subangulaire des horizons B est liée à la présence
d’argiles et de sesquioxydes qui ont une action cohisive à l’égard des particules
sableuses et limoneuses. Dans le bas-fond. la structure polyédrique angulaire des sols
hydromorphes à pseudogley est liée à la présence de ces éléments. Quant aux sols peu
évolués d’apport, leur structure massive à particulaire trouve son explication dans les
processus de colluvionnement et d’alluvionnement.
_-...
---u
-III--
IIII1u-u”--

Matière organique
Sur le versant. les faibles teneurs en matière organique (ON9 et iO.3 g kg-‘) sont
Icertainement dues à la zone agrokologique mais aussi au défrichement préalable à !a
mise en culture des sols qui rkduit leur stock organique. En effet. la mise en cuiture des
:Sols en zone tropicale prot.oque des pertes considtkables par grosion er. notamment un<
baisse du taux de matke organique (Dabin. 1980 ; Pieri. 1975. 1989). La fkble
utilisation du bas-fond et la couverture végétale quasi permanente pourraient expliquer
les importantes teneurs en matikes organiques trouv2es ~plus de 20 g kg‘]) dans les sois
hydromorphes it pseudo~ley. Dans ces sols les teneurs sont Egalement dues à une baiw
de la minéralisation. En effet. l’activité biologique y est fortement moditïPe par I<
cMïcit en oxygène. La rapide consommation d’osygt’ne par les micro-organisnw
aérobies en début de saturation et son faible renouvellement dans le sol saturé ~‘L’XI
rendent le milieu anoxique (Vizier, 1989-l 990) donc très peu favorable au
dkloppement des bactkies. Sur le versant par contre la testure grossikre des horizonj
de surface favorise une &ration du milieu et une oxydation rapide de la matiGre
organique. La mise en culture accékre en effet la minéralisation de la matikre organique
(Feller, 1977 ; Dommergues. 1956 : Moreaus. 1965 : Fauck et (11.. 1969 cités par Pieri.
1989). L’évolution verticale de la teneur des composés humiques dans les sols de bas-
fond serait liée à des processus d’érosion hydrique qui dticapent les horizonj
superficiels des sols dz versant ; les Zl&~lents fins (argiles. limons. humus) sont aiors
entraînés pour être diposk dans le bas-fond. Ce matériau diposé est moins riche en
matière organique que les sols de bas-fond qu’il trouve sur place ; la ieneur observée
dans les horizons superficiels propres des sols du bas-fond est ainsi plus ilevée (kig. 1 1).
La baisse des teneurs en matikre organique avec la profondeur (,tig. 10 et fig. 1 1 )
trouve son explication dans sa présence et sa concentration en surface. Cette hypothk
est d’ailleurs corroborée par les valeurs de CN qui caractérise le degré de
minéralisation de la matière organique. Sur le versant. les valeurs indiquent une rapide
minéralisation (5 I UN 2 15 en général). Dans le bas-fond. certaines valeurs (Cfi >
15 j résulteraient soit de la qualité de la matière organique (matières fortement lignifïkes.
pauvres en azote). soit de l’existence de conditions pédoclimatiques défavorables ;I
l’activité microbienne (Vilain. 1987 : Duchaufour, 1997).
_-..
---ri.
II-v- --1-w--

Azote total
Nos risultats montrent que la teneur CII azote est faible (0.03 - 1.5 g kg-‘) si
;ju’elle est fonction de la teneur en matière organique (fig. 12). %nsi les plus importante5
‘teneurs en azote dans les sols de bas-fond sont dues li une plus imporlante prÈsence cie
matière organique,
Phosphore
Les teneurs en phosphore des sols ferrugineux tropicaux sont faibles (Laurent et
f3rossard. 199 1 : Smeck. 19S5 cité par Duchaufour. 1997) et la zone de Kourango ne
constitue pas une exception. Sur le versant. les tUlt?Llr!; moyennes seraient IiPes j 12
réaction acide des sols qui favorist2 une solubilita dès ions phosphates et augmente 12
part active du phosphore. La baisse des teneurs en phosphore assimilable avec 1::
profondeur tient à l’augmentation du pH mais aussi 1i la diminution de la teneur en
matikre organique. Contrairement aux autres paramétres analytiques tels que lès
sesquioxydes, la mobilit4 des ions POJ3- est faible (Vilain. 1987). Aussi pensons-nous
que les concentrations de phosphore dans les sols de bas-fond. comme d’ailleurs dans
CZLIX de versant. sont liés ;I la présence des cations Al’* et Fe’+ et non à des processus de
drainage.
Aciditi et aluminium échangeable
L’agressivité climatique qui appauvrit les sols (Coudray et Rouguerra. 1994) et le
drainage pourraient en partie expliquer l’acidité des sols de versant. En effet l’altkation
des sols faiblement structurés SOLE l’action des eaux pluviales entraîne la lixiviation des
éléments tels que le calcium (Pieri. 1989). Lzs faibles valeurs de capacité d’kchange
cationique pourraient également expliquer l’acidité des sols. Uexkull (1989) a signal;
qu’une capacité d’échange cationique d’au moins 4 me/lOOg est nécessaire pour
empêcher les pertes par lessivage d’une grande partie des cations. Dans le bas-fond. les
valeurs de (5 5 pH I 6) sont fiées aux quantités de matikre organique (inférieure li lg
kg-‘) et à la topographie qui favorise une accumulation d’Gments fins. Cependant, SOT:
Evolution en fonction de la profondeur serait liée à des processus hydrodynamiques qui
affectent ie lit mineur. En effet. dans le bas-fond. le colluvionnement se traduit par des
apports ipisodiques d’él&~ients sableux qui renferment des gléments colloidaus et
humiques. Ces Pkments apportés sont donc moins acides que les horizons de surface en
place dans le bas-fond jiïg.6). Nos résultats montrent que le pH est en général plus élevk
---.
---
.- ---,
.-“--
---.----

dans les sols du bas-fond que ceux du versant. Ce qui conforte en partie l’hypothèse de
drainage oblique (‘Ubergel et ~1.. 1992 ; Zeppenfeldt et Wlaar. i 990 : Bertrand. 1973).
La difftkence entre le pH eau et le pI-1 KCI montre une sensibilité des sols 3
l’aciditïcation. Sur le versant. l’augmentation du pH en profondeur pourrait s’expliquer
par un lessivage des él2mrsnts fins de la surface xws la profondwr : par contre la
(diminution du pH en profondeur serait lik il la présence d’ions ;U’- (Boyer. 1976 :
‘l’rinh, 1976 ; liexkull. 1989). En effet. quand l’aluminium passe dans lu solution du soi.
il entraîne une libkxtion constante d’ions H’ qui renforcent l’aeidik des sols et agi:
comme un tampon qui s’oppose Li tout rekvement du pi-I tant qu’il n‘esl pas
complétement élimik du complexe absorbant (Boyer. 1976).
Les faibles teneurs en aluminium (O,Oi-1.00 me/1 002) ainsi que leur Evolution
latérale et verticale pourraient s’expliquer par la réaction acide des sols. La teneur cn
aluminium présente une corklation négative trés signikative avec le pH (tab. 3. tab. 5.
tab. 6 et annexe 2). Certains auteurs pensent que l’aluminium échangeable n’existe que
dans les sols acides (S&alien. 1973 cité par Boyer. 1976). mais nos résultats montrent
la présence d‘aluminium tkhangeable dans des sols à pH supérieur à 5.5 voire supérieur
Li 6. A notre avis. c’est l’aluminium cristallisé. amorphe ou exprimi sous forme de
C<omplexes qui ressort dans nos analyses 21 ces valeurs de pH et non la forme
échangeable soluble et toxique. Ceci est d’autant plus probable que la méthode
d’extraction emplo~ér (percolation au sel neutre) soustrait en même temps que lu
fraction échangeable. les produits alumineus amorphes et cristallisée peu solubles
(‘Trinh, 1976). La toxicitk de l’aluminium se dt%eloppe pour des pH inférieurs à 5 : au
dessus de pH 5 l’ion Ai\\l’+ perd rapidement sa nocivité (Anderson et Brunet, 1993 cités
par Duchaufour. 1997). La faible proportion de sols (1 1 %) qui recélent des teneurs en
aluminium ;Changeable supkieures à la valeur seuil dkfinie par Boyer (1976) autorise
encore des espoirs quant aux possibilités de contrecarrer le phGnomt;ne de tosicitt;
aluminique sur le site d’étude (annexe 1).
Bases échangeables et complexe absorbant
Dans les sols du bas-fond les CEC les plus élevées (valeur 2 10) sont associées
aux horizons les plus riches en matikre organique et en a.rgiles. Cela est dû à la nature
colloidale de ces argiles qui dote les sols d’une capacité fixatrice de cations. Cependant.
les valeurs les plus él&es tiennent plus à la présence de matières organiques que
d’argiles. En effet. non seulement la matière organique a une capacité d’échange

cationique plus Glevée que les argiles. mais Ggalement elle d&Yloppe pIUS de charge5
nkgati\\-es (Legros. 1990). Sur le
versant. les plus faibles texurs sont donc probablement dues aus faibles teneurs
cn matière organique des sois : les capacitès d‘Pchange cationique plus &:Ses des
horizons B des sols IessisG seraient alors induites par la concentration d’argiles. Les
sols rouges sableux ainsi que les horizons sableux de la surfxe des sols jaunes doivent
leur capacité d‘échange cationiqus A la présence de matiGre organique.
Les faibles valeurs de capacité d’khange cationique (’ à 5 me!1 00 g) pourraient
‘2spliquer les faibles teneurs en bases Echangeables (< 5 me/1 OOgj. Aussi les variations
(de 1:eneurs entre les sols de bas-fond et ks sols de vers;mL y n-ouvent-elles lew
esplication. Les ions Ca“ et Mg’- préfkentiellement fis& sur 12 complexe absorbant
des argiles expliquent leurs proportions relatives dans les sols (teneurs en Ca et en Mg).
Les tàibles teneurs en bases tkhan~eables surtout en calcium et magntkium (fis. 13) son:
dues ti la nature du matériau originel. Les tau.s de saturation des sols dc versant seraient
ii& à leur aciditg (5 I pH 2 0 pour la majoritti des sols) et Li leur désaturation. Dans les
sols acides. ces taux s’expliquent par la présence d’ions H” et AI’- qui se fixent sur les
sites initialement occupés par les bases ; surtout lors des phPnomkne:j d’altération en
milieu acide où les ions Ca’+ passent en solution. Dans le bas-fond, les tans seraient liiis
aux proportions de bases comparativement ti la capacité d’échange cationique.
Salinité
Les sols du bassin \\.ersant sont très faiblement S~I~S comme le montrent Ics
valeurs de conductivité électrique qui sont infkrieure:; à 0.5 dS/m. Cependant. la
prksence d’espèces haloph~tes (T~umrix SCML’~&~S~S) laisse suggérer la présence de
sels dans la zone. Les faibles valeurs de conductiti,tè seraient donc liées à une
elimination des sels par le ressuyase.
Analyse statistique
Le traitement a permis d’identifier des processus et de les hiérarchiser dans leur
ordre d’importance. Ainsi, la d&érioration de la structure des sols est le processuj
dominant dans le bassin versant. L’acidification est un processus secondaire mai:;
&terminant qui précede la dkomposition de la matikre organique et la fertilité minérale
et organique. Quant à la salinisation. elle constitue un processus latent au niveau du
bassin versant.

Géomorphologie
Dans le paysage. la repartition des unit& de sols se Làil selon des criréres qui
intègrent des donrkes climatiques et géomorphologiques. Ainsi. des corr&tions
naturelles se dkgagent entre la gPomorpholo!$e
et la pPdologie qu’il est important de
saisir. La mkthode de cartosraphje basée sur un inventaire des sois existant en tant
qu’unitPs isolées est complexe et souvent difficile à rGaliser. Sur le trxrain. ces uni&
1:onstituent des séquences ordonnk mais qui peuvent Gtre modifiGes posttkieuremznt II
leur mise en place par des processus morphoclimatiques et pédogérktiques. Une Eyon
de remédier à cette situation est de chercher les relations entre les unit& de sols et les
unités cle paysage. Cette approche dite morphop6dologique présente une imporww
capitale qui explique de plus en plus son adoption dans des travaus & cartographie
divers. Généralement. les sols se dkeloppent dans des formations superficielles zt ils
présentent des différences d’5volution ou au moins des nuances selon kur position. La
morphologie prkente une grande importance dans la mesure oil elle propose une vision
originale concernant à la fois le temps et l’espace.
Dans le cadre d’une mise en valeur, cette approche permet de dcgager les unit&
les plus importantes pour le dkveloppemrnt agricole et les zones d’orientations
culturales.
Sur le terrain, cette rkpartition des sols en fonction tdu modelti a titi;3 observke et on
distingue (tig.23) :
-
le plateau qui est composé de sols rouges et de sols beiges profonds ; il
présente localement des sols il cuirasse:
-
le glacis qui est occupé par des sols peu th~olués d’kosion et d’apport sur
cuirasse. Cette derniére est soit affleurante, soit recouverte de sols d’6paisseur variable :
-
la terrasse qui est occupée par des sols ferrugineux tropicaux beiges profonds
dont certains sont cuiras& en profondeur ; on y distingue Egalement des sols rouges et
- le bas-fond qui présente des sols peu 6volués d’apport et des sols
hydromorphes sur alluvions.
Parmi ces unités &~morphologiques, seuls les sols de bas-fond (surtout les sols
hydromorphes) sont dot& de potentialités chimiques et A un moindre degré de
potentialités physiques assez satisfaisantes. Ils ont un niveau de fertilité intrins&+w
relativement appréciable qui autorise une exploitation à condition de restaurer et

d’entretenir les fertilités physique iet chimique. Quant aus sols de versant. ils sont plus
~JU moins dégradés et ils ont un niL.eau de fertilitP faible

‘A 2

CHA.PITRE V
PROPOSITION D’UN PLAN DE
GESTION DES TERRES
_-_.
--lup

Compte tenu des diverses contraintes que pr&xntc ic bassin versant pour la
?rocluction agricole il serait rkcessaire de mettre cn ~Aeur Ir: bas-fond. Sa mise tn
,i-aleur passe par son aménagement. Or. tout amt3iagcnit:nt de l’espace esige la prise en
compte des composantes du milieu que sont 1a géologie. le relief. le climat et les sols
qui constituent le milieu int6grateur de ces facteurs.
A l’échelie du bassin. ces ditErentes composantes sont définies par des relations
naturelles qui existent entre elles et qui font du bassin lxrsant l’unit6 d’exploitation par
escellence du terroir. La r6ussite de I’amGnagemrnt dGpend donc de I’importanc?
xcordée C?L~ versant. Ceci est d’autant plus vrai que la taille du bas-fond comparée A la
population qui exploite les terres n’autorise pas un abandon complet des sols de versan:
malgré leur de@ de dt;gradation.
En nous basant sur les résultats obtenus dans le bassin versant de Koutango. nous
retenons de cette carackrisation que les conditions pGdologiques des sols de versant ne
sont pas plus favorables que dans Xes autres régions. II s‘agit donc essentiellement de
tirer profit des conditions pPdologiques et hydriques du bas-fond ainsi que de la sous-
e.uploitation de cette zone pour mettre en place une infrastructure et utiliser des mojpens
qui permettent une exploitation plus diversitike et plus intensive des sols.
Ces derniers prkntent sur le versant des caractéristiques physiques (structure.
texture) qui les rendent susceptibles à l’érosion mais aussi des propriètk chimiques
dkfavorables (acidité. faible niveau de fertilité).
Compte tenu de l’ampleur de 1-kosion hydrique qui affecte les sols de versant.
l’.~nfrastructure doit comporter des dispositifs de lutte anti-kosive et des actions de
régénération des sols. Des ouvrages durables doivent être associés selon les cas à des
mesures végétatives et au travail du sol.
Des techniques disponibles en courbes de niveau pour traiter l’kosion en nappe
sont les haies vives, les cordons pierreux et les opkations culturales. Le traitement de
l’ciirosion linéaire en rigole consistera ri la mise en place de seuils en travers des ravine:,
(seuils de pierre sèche ou fascines pour petites ravines et seuils en gabions pour les
grosses ravines). Il faudra dans ce cadre rihabiliter et protè,ger les pistes endommagées.
Ces actions doivent être couplées à des apports :
0 d’amendements calciques pour relever le PI-I.
?
d’amendements phosphatés et potassiques pour corriger les carences.

0 d‘amendements organiqces pour relever le niveau de fertilit6 des sols &
‘~‘ZT!Xlllt .
Ces actions permettront une conservation des Caux et des sols ainsi qu’une
restauration de la qualit des sols. Ltv.ge d’une yzstion durable de l’espace agricole.
De même. la réintk~ration de la jachk dans les pratiques culturaks doit êrr=
envisagée. Elle serait facilitie par la conduite d’activitk agricoles au niveau du bns-
fond.
Ce dernier. du fait de sa position dans la toposéquence. est peu affxtP par
;
‘Grosion. Par contre. les apports massifs d’eau de ruissellement et sa charge solide
lorsque les pluies dépassent une certaine quantite rendent sa mise c:n valeur et son
aminagement difiiciles el co&xs.
Line fois 1s versant stabilisé. des conditions Pcologiques plus favorables pourront
rkgner en bas de pente.
Les orientations culturales différent en fonction des unités g~olnorphologiclL1es.
Ainsi :
?
le plateau pourrait Gtre destiné 6 la culture ;
?? le glacis dont la cuirasse limite la profondeur d‘enracinement, pourrait avoir
LUIT vocation pastorale et servir également à la production de bois :
?? les sols de la terrasse offrent des possibilitk agricoles considklbles : ils
pourraient Ctre affectés aus cultures de rente et aux cultures de ctkéules ;
?? malgré sa supertïcie limitée, le bas-fond reckle des potentialités édaphiques
favorables j une intensification et une diversifïcation agricoles moyennant quelques
amendements. Mais. du fait de l’inondation sporadique en saison des pluies, le bas-fond
n’a qu’un intérêt agricole local pour une éventuelle culture de riz de submersion et des
cultures maraichkres de contre saison ; il pourrait également jouer un rôle dans les
systèmes d’irrigation.
Pour ce faire. la contrainte hydrique doit être maitrisée ; l’implantation d’une
retenue devrait être envisagée. En effet, en l’absence d’aménagement. l’eau reste
lar~rment tributaire des alias climatiques. Une fois la contrainte hydrique levée. la
retenue pourra être utilisée li des tins agricoles (irrigation en saison sèche et irrigation
d‘appoint en saison des pluies) et pastorales. Des cultures maraîchères peuvent y être
pratiquées. De merne. des activités sociales (confection de briques). pourront y Stre
menées. Pour y panenir. des mesures conservat’oires des eaux et des sols doivent ?tre

prises pour assurer la liabilité des aménqemel?ts. De mPme. la maintenance de Ia
retenue del,ra &re faite.
Les populations rurales, principales bk-kficiaires des amhagements, doi\\.ent Ztr;
impliquées dans la réalisation de tels objectifs. En effet. I’amthgement du bas-fond.
rialisk dans un cadre plus global d’amPnagcment du terroir. pourrait non seulement
faciliter la \\.aEorisation de telles potentialitk grâce li une meilleure maitrise de I’e~u e:
du regime hydrique. mais aussi permettre la mise en valeur de plus grandes superGcies.
Il devra Prre un amhagement concerté pour bénikïcier de I’adhPsion des populations.
Ce qui pourrait se traduire par une baisse ‘de l’exode rural.

CONCLUSIONS GENERALES

La caractérisation du bassin versant de Koutango a permis de distinguer cinq
unit& de sols aux caractiristiques physiques et biochimiques difftkentes. En effet. les
anaI;y.ses ph‘xiques montrent que la texture des sols est sableuse sur les horizons ds
surface du versant et sur ceus des sols peu &olués d’apport du bas-fond, elle est sablo-
argileuse à argileuse sur Ies sols hydromorphes.
Ces rkuftats ont révP1k qu’une partie de la composante édaphique du bas-fond
recéle des potentialités agricoles meilleures que celles des sols de versants qui
présentent des contraintes physiques et biochimiques d8avorables à son dt2veloppemenr
agricole.
Les rkultats montrent que les teneurs en bases échangeables. en phosphore. en
azote. en matière organique et la capacité d’échange cationique sont faibles dans les sol.~
de L’ersant. Ces teneurs sont moyennes à fortes sur les sols hydromorphes.
Les sols se répartissent localement en fonction du modelé. Ainsi. le plateau est
constitué de sols rouges et beiges. le glacis est occupé par des sois ri cuirasse, la terrasse
est le domaine des sols beiges mais également des sols rouges profonds tandis que le
bas-fond est occupé de sols peu évolués d’apport et de sols hydromorphes profonds A
pseudogley.
Le traitement statistique a permis de définir les critères de différenciation des sols.
II montre que les sols de bas-fond se différencient des autres unités pédologiques selon
leur acidité et leur texture avec le drainage comme principal moteur de cette
différenciation. Cette acidité constitue d’ailleurs l’une des principales contraintes
chimiques des sols car elle est en itroite relation avec leur faible niveau de fertilit;
chimique et leur teneur en aluminium.
Comme autres contraintes, il y a la fragilité des sols qui ont de surcroît des teneurs
faibles en matière organique, l’érosion hydrique qui ravine. l’érosion t$olienne qui
entraîne une déflation et 1~ submersion du lit qui entraîne une asphyxie des sols de bas-
fond.
Malgré ces alternances d’engorgement et de ressuyage et la présence d’espèces
haiophytes. la conductivitk Plectrique mesurée révèle la présence d’une faible quantiti
de sels solubles. Une caractérisation complémentaire du bas-fond durant la saison sèche
serait nécessaire, lorsque les eaux de crue auront totalement disparu. En effet. la
caractérisation n’a pas couvert tout le bassin versant, parce que d‘une part. la
submersion du lit n’a pas permis de creuser des fosses dan.s le bas-fond (surtout du coté
_-.--
- -<1.
IIu*--*m~-1III-

~ml) (photos 1-A. lB, 3 et 3 ) : d’autre part, sur la partit2 amont. c’est surtout !c niveau
,& (iéveloppement des cultures et l’absence d’espaces réservés 5 ia jachère qui ont
empêché le creusage des fosses.
Lrt représentation des unit& de sol est à affiner. Une prospection systimatiqik
l’ultérieure pourra permettre de préciser certains détails qui concernent la répartition drs
dif‘férents types de sol. le tracé précis des limites pidologiques. De mkne. la densiti des
observations et des transects pourra &re augmentée. L’ipaisseur de la couche argileus?
mise en kidence par cette étude est faible. une caractérisation pidoiogiqw
i:omplémentaire doit être me&. Elle permettra
de connaitre
les proportion;
ruspectives des sols hydromorphes et des sols peu &wlués d’apport et de d&erminer
i’Gpaisseur de la couche argileuse au centre dti lit.
Enfn. la carte d’utilisation du bassin versant est une carte d’identitication des
activités agricoles élaborée ti partir d’une prospection effectuée sur le terrain. Seuls
quelques vergers sont représentk La carte d’occupation devra être élaborée à i’2cheli~
de la parcelle pour connaitre plus en détail l’utilisation du bas-fond.
La maîtrise de l’eau et I’k-osion hydrique constituent les principaux facteurs
limitant pour la mise en valeur du bas-fond.
Le schéma d’aménagement proposé pour ce bassin versant pourrait s’adapter aux
spécificités de la zone de Koutango. Une mise en valeur du bas-fond devrait tenir
c,ompte des grandes lignes de cette proposition. Elle devra avoir comme principale
priorité la protection des sols du bas-fond contre les processus de colluvionnement ; la
mise au point de dispositifs de defense et restauration des sols dégradés de versants
s’impose. D’une part parce que la réussite d’un aménagement dans le bas-fond dGpend
en partie d’une bonne qualité des sols et de la maîtrise de l’érosion sur les versants :
d”autre part, parce que l’aménagement du bas-fond pourrait non seulement servir de
cadre à une intensification et une diversification dtx cultures. mais elle permettrait de
réduire la pression anthropique, ne serait-ce que sur les terres marginale:; de versant. Ce
qui irait dans le sens de leur restauralion.
Compte tenu de la fiagilité de I’écosystème du SBA, la productivité agricole peut
Gtre soutenue par une gestion supervisée du sol, de l’eau et des ressources végétales au
sein du bassin versant. La maîtrise de l’eau par un aména_sement doit être envisagie.
Un aménagement ne saurait être réalisé sans produire des effets qu’il conxient de
cerner afin de développer des stratégies qui visent à atténuer leurs conséquences
néfastes. L’kquilibre écologique devra être cré& et maintenu dans la zone. Cet équilibre
64

passe par la mise au point de dispositifs destin& à contrecarrer les risques de
dSgradation des sols du bas-fond qui seraient induits par une forte concentration
humaine autour de celui-ci lors d’un aménagement.
Des etudes de faisabilit2 doivent être menées pour voir quels types
d’aménagement peuvent &re envisayés pour une gestion durable de l’espace agricole.

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_-.. -_.-.-- --
---S-U
--

PLANCHES PHOTOGRAPHIQUES

4”.
:
.
--
----
II‘--

Photos lA-IB .-. Vues d’ensemble du bas-fond
Photo 2 .-. Activité piscicole dans le bas-fond
-m* ..(.” ., .e . .,I-~U-._,-CI.--<--l_l*--*~I..-

.
.
>.
f
4B
Photos 4 A-4B: Images montrant l’occupation du bas-fond (parcours)

SB
Photos 5A-SB.-. Cultures sur les sols de versant (arachide/ mil)

Photo 6 : Ravin dans le bass,in versant
Photo 6 : Profil pédologique d’un sol ferrugineux tropical lessivé

LISTE DES FIGURES
FIGC.RES DAK!3 LE TEYTE
Figure 1 :
Carte de localisation du bassin versant de Koutango
Figure 2 :
Carte d’emplacement des transects
Figure 3 :
Localisation des profils pédologiques sur la toposéquence
Figure 4 :
Variation de la teneur en argile avec la profondeur
dans le bas-fond
33
Figure 5 :
Variation de la teneur en argile avec la profondeur
dans les sol:; beiges
Figure 6 : Variation du pH avec la profondeur dans le bas-fond
Figure 7 :
Variation du pH avec la profondeur sur le versant
Figure 8 : I:ariation du pH le long de la surface des toposéquences
F’iwre
22
9 : Variation de la teneur en matière organique dans les horizons de
1;1 surface et le long des toposéquences
Figure 10 : Variation de [a teneur en matikre organique en fonction de
profondeur sur le versant
26
Figure 11 : Variation de la teneur en matière organique en fonction de la
profondeur dans le bas-fond
27
Figure 12 : Variation de la teneur en azote avec la profondeur dans les sols
25
Figure 13 : Variation de la somme des bases échangeables
avec la profondeur dans les sols
29
Figure 14 : Variation de la capacité d’échange cationique
avec la profondeur dans les sols
30
Figure 15a : Nuage des variables et des individus dans le plan
factoriel l-2 (Horizon de surface)
Figure l5b : Nuage des variables et des individus dans le plan
factoriel I-3 (Horizon de surface)
26
F&yre 15~ : Nuage des variables et des individus dans le plan
factoriel 1-5 (Horizon de surface)
36
Figure 16a : Nuage des variables et des individus dans le plan
factoriel 1-2 (Traitement global)
40

Figure 16b : Nuage des variables et des individus dans le plan
factoriel l-3 (Traitement global)
40
Figure 17a : Nuage des variables et des individus dans le plan
factoriel 1-5 (Traitement global)
12
Figure 17b : Nuage des variables et des individus dans le plan
factoriel I-6 (Traitement global)
4 3
Figure 17~ : Nuage des variables et des individus dans le plan
factoriel 1-7 (Traitement global)
4;
Figure 18 : Carte des sols
Figure 19 : Proportions des différentes unités de sol du bassin versant
Figure 20 : Carte des caractéristiques fonctionnelles des sols
Figure 2 1 : Carte d’utilisation des sols
Figure 22 : Carte du niveau de fertilité
Figure 23 : Répartition des unités de sol en fonction du modelé
FIGURES ENANNEXE
‘4NNEXE 1
Figure : Triangle des textures
ANNEXE 2
Figure a : Nuage des variables et des individus dans le plan factoriel l-4
(Horizon de surface)
Figure 1 b : Nuage des variables et des individus dans le plan factoriel 2-3
(Horizon de surface)
Figure 2a : Nuage des variables et des individus dans le plan factoriel l-4
(Traitement global)
Figure 2b : Nuage des variables et des individus dans le plan factoriel l-
(Traitement global)
Figure 2c : Nuage des variables et des individus dans le plan factoriel 2-3
(Traitement global)

LISTE DES TABLEAIIX
Pages
l2 BL EA C:Y Dz4:VS LE TE.YTE
Tableau 1 : (( Communality Y) des variales, valeur propre et inertie
des tjcteurs (Horizon de surface)
Tableau 2 : Matrice factorielle (,Horizon de surface)
Tableau 3 : Matrice factorielle après rotation (Horizon de surface)
Tableau 1 : (( Communality )) des variales. valeur propre et inertie
des facteurs (Traitement global)
Tableau 5 : Matrice factorielle (Traitement global)
Tableau 6 : Matrice factorielle après rotation (Traitement global)
Tableau 1 : Données pluviométriques de la zone de Nioro
Tableau 2 : Classification des sols du Sénégal
Tableau 3 : Variation superficielle de la texture le long de
la toposéquence
Tableau 4 : Proportion d‘aluminium échangeable dans le
complexe absorbant des sols
ANNEXE II
Tableau la : Matrice de l’analyse corrélatoire (Horizon de surface)
Tableau 1 b : Matrice de l’analyse corrélatoire (Horizon médian)
Tableau 1 c : Matrice dz l’analyse corrélaroire (Horizon profond)
Tableau Id : Matrice de l’analyse corrélatoire (Traitement global)
Tableau 2a : (( Communality )) des variales, valeur propre et inertie
des facteurs (Horizon médian)
Tableau 2b : (( Communality )) des variales, valeur propre et inertie
des facteurs (Horizon profond)
‘Tableau ‘ia : Matrice factorielle (Horizon médian)
‘Tableau 3b : Matrice factorielle après rotation (Horizon médian)
Tableau 4a : Matrice factorielle (Horizon profond)
Tableau 4b : Matrice factorielle après rotation (Horizon profond)

ANNEXE 1
.--m-,--
-u-m--

1 Années i
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
0 0
10.5
T7O.X
3Ol.5
20 I .7
-I-v. t
0
0
999,9
_- ..-, _ _...._
_ . . --_ -_--.
-
--...-.-,
0
0.4
37.1
176.3
205
12-l.x
3l.S
0
0
595,7
0 0
77 4
177 1
296,X
20x.1
19.2
0
0
738,9
I--------- -,...
-. ---a------<
-c
~. --._
1 w.-l
l-M.0
2-1.7
0
0
493,8
--._--
-
1873
0
II
]
SO.')
! 26. !
21Y.4
! i-i.6
14.x
0
0
576,8
1974
I
0
I
I
215
I
l?O 1
.-
I
255 f-5
I
06
_ 7
-‘.
25.7
0
0
529,9
300.1
NO.7
527
0
0
974,8
1976
0
15.3
5-i
232.5
157.5
197.-k
100
0
4
760,7
1977
0
1
IX
6-l h
167 5
7-K ‘i
22
0
0
514.6
.l
23.5
5s
0
75714
I 1979
1980
l
00
I
10
0
I 21x.2
1
17 I 2x0.5
x1 ~3 I ~~~ -2w
7 1 6 5
Y0
l-t.5
0
6
828,2
.
._
181.6
21.s
3
523.1
t
1981
I
0
I
s.7
I
31.6
I
233
..-
1
-_.,._
271.7
174.6
66.6
0
0
786,2
1982
0
0.2 7
14X.X 220.5
101.3
6 i .0
ii
0
541,7
1983
0
x
64.X 1
-m.-t 72.1
109.9
22
0
0
417,5
1 1984
1 0
1
-1.2
I
182
l72.3
1 ~ 1m
125.3
0
t
1985
0
I 0.8
IIp 34.3
170.3
l.sZIG
132.9
12.')
21.8
0,10
1 RC)
540,7
531,6
I
1987
0
0
I
100
I
110.i> 1
34,l
290,X
1-l
0
0
489
335.5
208.8
117.7
0
0
901.7
110.1
I
,
1X3.1
I
I x.5
0
I
0
I
916
1
t
1 9 8 9
0
0
161 J
170 -4
1
298.-i
113.1
71.9
I
0
0
1
824.1
1
1996
1
0
1
o
Tab. 1: Données pluviom6triques de la zone de Nioro (Source: Sarr et Fall. Service Agrobioclimatologique. CNRA Bambey : 1998)

-
GROUPE
!
SOUS-GROCPE
FAMILLE
CLASSE
im Cuirasse fcrralitiqur: sur grL;s
-’
ja Cuirasse I‘irralitiquc sur marna-cctlcair;
/
J’irosion
lithiqucs
I

.
Cuimsx fcrralitiqw sur schisxss 3 gr?s
origine non
argileux
climaliqw
.
Cuirnïx ferrugixkx sur y& clr$kus
.
/
Eboulis ct cuira:;jcs ferrugineuses
-
-7 *
t
DLIWS vives sili&scs
J‘qlport
Miens. marins
*
Plages marines
d’2rosion
.
Sur colluvions sabir-nrgilcuxs
d’apport
A
hydromorphie
.
Sur I~~L&S snbl~us,:s
/
faiblemcn: saks
.
Sur Icv&x sablws<s marines
-
Î
h Iydromorphr j
.
Sur alluvions uqilixiscs
/
à p4ktoclimnt
s h surtke dz /
intcreradrs sols
c
tr2s humide
srructure
/

hydromorphss
t
I i
.
Sur diabnscs
/
IV
SI
.
Sur schistes et roches schisteuses
/
\\‘ER TISOLS
SI
basiques
à pédoclimat
-
:mporairw~cn
Il
m
Sur marnes -
t hum&
I
Sur mürnei L‘t marna-calcaire
1
Sur sables collu~~aus souvent calcaires-
:
sols à climat
‘in profondeur
v
chaud pendant
.
Sur alluvions snbkuscs
-
SOLS
une courte
-
- - - -
ISOHUWQI~ES
saison des
sol brun
pluies
rouw
c
-
-
!Sur sabla siliceux-.
-
Tableau 7 : Classification des sols du SCnégal (ivkhgnien. 1965)

T/
-.
CLASSE
CLASSE
IGROUPE SOUS-GKOlJPE I
FA.UILLE
-
sols
lixruginrus
1
tropiwu~
Iàiblement
tachett;s j .
Sur Icv~cs sableuses
I
-
- - -
l
.
j I
Sur grks sublo-ui~lcuu
I
:\\ taches et concrétions ?
Sur gris sable-ar~rlcus ct collusions
tcrrugineuscs
j
sablcuszs
I
i ’
Sur art:ncs yxnitiques
-
/
-
A concr2tions ct
/
.
Sur gks sabla-ar!jleux
/
cuirasses ferrugincus~s j ?
Sur schistes gr6ws
/
r\\ pseudogky et
i
.
S u r xhistcs -
concrtitions
lèrrupineuses
i
It-t
j
sois
-
- -
l’aibkmcnt
S o l s m o d a u x
Sur grés sable-a$Ïlcus
1.
:rralitiqurs
fcrrulitiqties
jm
Sur colluvions grkuxs
-
I
.
Sur alluvions argileuses
Structurc no11
h~dromorph~s
dégrndtk
sols salins
humileres
-
-
t
-
IntcrgradeT
.
:5ur alluvions nrgilcuscs
pseudogl~>
t--
-.
.
sols non
1% alluvions aryiltxses
.
Struclurs
lasi\\ 2s Ci
sol0ntcl1aks
liur aIlu\\ ions snbkuscs
dégradij-e
a l c a l i s
-
7------
s o l s
.
i 1noyennrnien
(ilcy de surtacc
Sur vases marinrs-
t organiques
miyues à
.
Sur argile de dtkant;uion
-
-
flL!\\
.
?jlsy de profondeur
Sur colluvion sableuses
I
3:
.
Alluvions diterwr
S O L S
Pseudogley
dr surlàce ’
l
.
Colluvions sableuses
f IYDRMORPHES
m
min6raus
Alluvions argileuses
r%ches ct concrétions 1 9 Sur colluvions snblo-argileuses
ferrugineuses
en
surface
l
-
-
Tableau 2 : Classilication d e s jols du Sénégal (hkgnien. 1965) (suite)

Tab. 3 : Variation superficielle de la texture le long de la toposéquence

ECHANTILE INS
I .413+ks+A13+ ~ECHANTILLONS
Tl P1 (O-22 cm)
Tl PI ( 12-52 c m )
I
3,51
IT4P4 (Z-56 cm 1
2 0 . 0 3
Tipl (52 +)
2 0 . 3
ITJP4EE-;30 cm’
1
7 Y-fi
l
_,. -
j;lp-10-2L
cm)
0
TlP4 : 30-200 crî
0
T! PZ (22-53 cm)
1592
T5P 1( 2-G cm i
I
0
T!?‘J 53-100 crnj
0
T5Pl (W-ZOO cm 1
1
Il
T: P3 ! O-31 cm)
1 6 . 2 1
T5P2 i ‘-?O
UL cm’>
I
\\--
‘--

-“’
m-v--
TZ?? ( O - 2 4 )
0
T6Pl i 2-2; cm1
0
lTiOP2 ( 42-78 cmj
6 7 2
I
,
.,. -
?Y2 (24-lC’7)
16,67
T6Pl ( z-105 en
0
lTlOP2 (78-156 cmt
I
2 2 3
,
I
ix? Il 07-I 851
2 11
TEP1 , ! r.51 E‘i ,-r-
.\\
--,-,
_,
0
ITI O P 2 f 156-202 cm\\
1
n
t
TZP3 ’ 185-200)
44 7 6
lT6~2 (c-3 cm)
0
I
lTlOP3 f \\-
O-20 cm\\ I
!
I
.-,..
13 17
I
T-P3 i O-26 c m )
4.31
1~6~2 ( -S-54 cm:
I
0
1TlOP3
I
/20-67
,--
cm\\
-...,
I
1
10?4
_,_.
T7P3 (26-96 cl n)
I
18,13
1~6~2 i S-150 CT
l
0
ITI O P 3 (/ 6 7 - 1 2 9 crnl
n
1
!
l
I

- ---
-.‘-’
I
iT3P3 i 96-l 75 cmj
0
(T6~3
( c-20 cm)
I
0
Tl O P 3 I, 1 2 9 - 2 0 0 cm)
16,56
‘TZP3 (175-200
c m )
1
0
lT6~3
ize-52 cm)
#
0
1TlOP4
I
10-28 crn~
I
7 ns
-.
‘- -- -.‘-’
,-_
‘T2P4
(O-l 7c:m)
1
20,86
T6P3
( 52-l 2 0 cm;
3.51
ITI O P 4 ( 28-80 cm)
8,74
I
k
T-P4 (17-X1 #cm)
l
0
1T6~3 l 3:0-183 cn-.
/
0
Tl O P 4 ( 8 0 - 2 0 0 c m )
0
TZP4 I70-200
cm)
1
0
IT6PJ
-.
, i _fLq4

-
rmJ
-.

,

,
0
TII PI ( O-32 cm)
0
I
T3Pl f O-28 cm)
I
0
ITfiPdC ?JSl rm1
-’
‘\\
-
l3 1 -PI (32-69 cm)
0
I
JTJPI (28-42 cm)
0,7
IT6P4(61-117cmj
3 5 . 4 3
1’ TllPl
I .- f 69-108 cm)
-- . . . .
fl
1
T3Pl (42-73 cm)
0
1T6P4 I 117-130 CK,
1
3 2 . 4 4
ITIIPI (IOB-153cml 1
0
1
1
\\.--

--_I
1
T3Pl (73-l 7 8 c :mi
1
2582
1T7Pl
( O-40 cmj
I
0
ITI 1 P I 1153-200 cm)
1.
I -- ---
-..”
I
35,56
T3Pl (118-154cm)
13,E 1 2
IT7Pi ( JO-72 cm)
7,26
ITIIF ‘1 (O-l 8 cm)
-~
T3Pl ( 154-200 cm)
0
IT7Pl (72-102 cmi
I
I
7 0 8
;-
ITIIF
iT1l;;Y;;;;;;,
T3P2 (O-33 cm)
1 0 . 0 3
IT7P2 i O-37 cm)
I
I
154
t
T3P? f : 3 3 - 7 0 c m )
I
3 . 8 6
lT7P2 i C-1 37 cm
88-l+&+&8 ii; i ‘-‘-
I
I
1 .~-
17?1
I
T3P2 (70-200 cm)
3 4 . 8 34
IT7P2 (137-200 cm;
116
Il -11 P3 (O-25 cm)
0
T3P3 (O-15 cm)
3 4 . 0 6
lT7P3 f O-69 cmj
I
0
Il -11 P3 (X5-41cm)
$18
T3P3 (15-64 cm)
$88
lT7P3 ( êS-127 cm)
r3P3 ( 64-I 62 cm)
0
IT7P3 ( 127-200 cm:
î
;
‘r3P3 (162-200
cm, 1
0
I~8pl CO-59 cm)
-
3,38
T8P2 ( O-37 cm)
\\ - I
, r3P4
(O-18 cmj,
I ,
2 9 . 2 6~
IT~PI
~~
(59-130, cm.1
,

i
R
-n- 33

‘T1;Pd;E
EP4 (18-62 cm)
2 4 . 4 2
ITBPI (130-200 cmi
I
--3P4 (62-200 cm)
.--lP 1 i O-75 cm)
t
0
T8P2 (37-34 cm)
1T12Pl (24-37 cm)
I
4 . 4 7
I
‘-4Pl ( 75-I 26 cm)
5,15
T8P2 ( 9-l-l 50 cm:
IT12Pl ( 37-70 cm)
3 3 . 0 9
‘*4Pl (126-200 cm)
0
T8P2 (150-196 cm,
ITI 2Pl (70-90 cm)
2 6 . 5 5
--4P2( O-34 cm)
0
T8P3 (O-25 cm)
-‘AP? (34-82 cm)
0
T8P3 ( 25-60 cm)
28,6f
ml
1:‘4P2 (82-200 cm)
1
3,98
T9Pl ( 3-51 CI
0
I
0
T9Pt ( -il-Xcl/
I
‘-’ \\-’ -- c m )
0- &%%?(0-32 cm) ’
0
IT9Pl (39-146 cm\\
0- ITI 2P3 f :32-58 cm\\
1) l
0
IT9Pl
(146-2OOcmi

I
o
1)
I
0
lTSP2 ( O-23 cm)
1
1 . 9 5
Tab.4 : Propor?:on d’alumir.dm
é c h a n g e a b l e d a n s l e c o m p l e x e a b s o r b a n t d e s s o l s
C atte f o r m u l e (A,l3+/S+ Al3+) a é t é d é f i n i e p a r B o y e r ( 1 9 7 6 ) . Salon l u i , l a toxicilé alumlnique
a p p a r a î t d a n s l e s
:,cls lorsque ce rapport dépasse 30 %.
el3+ t e n e u r e n a l u m i n i u m é c h a n g e a b l e d e s s o l s
5 somme des bases échangeables,

-CH---

-
*--
Limon (2 c: d ;: Si) $1
60
t L i m o n agieux
“-non
L”
qjteu~s
\\
fin
_
/
31) J
70
T ;mnn
\\
0
,
1
Fig. 1 : Triangle des textures

ANNEXE II

-l
nro
-0.114
r:: 13
0.26
iJ,M
n.sn
1 .lNl
(*a
g$o.4-)
-0,ss
0.39
0.51
-0: 14
0.22
0.32
0,SO
0,69
1:OO
WT
0.47
Cl,56
-O,62
Cl:19
0.33
-0:OG
0,25
0.32
0.46
0,69
0,80
1:oo
I
I
I
I i
0.12
0.02
-0.09
0.22
0.2 1
-Il.0 1
0.22
!!:X
0.24
$32
0.20
fQ>
1 .O!l
_-
-
N:I
-0.00
-0.24
0: 1 x
-0.04
-0.07
-0.14
-0.0 1
0.00
0.00
4 16
0.23
0.14
0.03
1:oo
CEC
0.40
KS3
-0.57
0.25
Q.3J
-0.1 s
0.17
0.2G
0.50
Il,59
0,92
0,X5
0.20
G
1 SJO
r
I
s
l&vJ
w
-0,Sh
o..lb
0.4 x
-0.15
0.23
0.33
&JJ
Il,70
039
0,X6
(1.27
0.27
0,Y-l
1 .oo
I
I
I
I
I
I
I
1
I
I
t
I
I
I
t
I
\\
-0.21
-0.22
0.26
0.35
_
0.43
-0.04
0.07
0.05
-0.02
0.00
0.10
-0.02
0.04
0.20
-0.07
0.10
1 .oo
‘ht0.
-0.02
-0.24
0.16
-0,69
-0.6%
0.22
0.1X
0.15
-0.23
-0.30
-0,sn
-0.52
-0.20
0.11
-0.44
-0,so
-OP26
1 :oo
Al”
-0.0 3
-0.2s
0.17
-0,67
Il,65
0.2.s
0.06
0,o 1
-0.23
-0.30
-0,Sl
-0.4x
-0.20
0,04
-0.45
-0,Sl
-0.25
ILY-
I .OiJ
rr
-0.09
-0.19
0.17
-n,sn
w
0.08
0>2 1
0724
-0.17
-0,22
-0.34
-0.40
-0.16
0:20
-0.30
-0.34
-0.13
0.69
n,s4
1 .orl
Tabla : Matrice de l’analyse corrélatoire (Horizon de surface)


I
!

!

!

l


BT
0.20
1l.90
-11.20 1 -0.12
0.14
O.YS
1 .rJO
hSS
0.07
0.27
0.02
0.02
-0.01
Ii.52
0.5~
1 .(IO
Rlo
0.1 5
ILS6
-0.1 2
-0.05
-0.03
Il.67
0.63
g&
I .orJ
t
,
1 -rJ.lrJ
1 -0.09
1 -rJ.l 1
0.49
lb,56
O,SO
0,70
0,9-l
0,X1
1.00 1
s
^-
0.49
0.0:
O.CJF
-0.10
Il.58
0,63
0.5-t
0,73
0,99
0,83
0.19
0.27
0,YS
1
[- v--- -0.18 -0.13 0.45 w 0.02 0.0X
1 .fJo
A
0.23
0.35
-U.hl
-0.5x
0.00
0.04
-0.3$
-lb,92
-0,56
0.)3
0.35
0.02
-0.23
0.20
0.25
0.73
-0,63
-O,%
-0.03
0.04
-0.36
0.1 5
0.16
-0.42
-0.34
-0.07
0.03
-0.19
Tab. 1 d : Matrice de l’analyse corrélatoire (Traitement global)

Variables CornmunAity
Fxteur
1 Valeur propre
Inertie (“6 rclallt1 1
“4
a1111ulC

i
Arg
1
1
1
8,93072
4-I.:
44.7
/
I

----Limon
1
2
J
424190
21.2
65.9
pH H-O
1 O.Y7OJO
3
1.92275
9.6
75 j
i
0.1715Y
r1.y
!Ns
fi
1),503 1s
13
1
0.11IS.i
II).(>
99.3
I
Na
0.5) lY20
1 :
I
o.os3-45
Ij.4
99.7
CEC
0.9957s
1-c
l
0.024Y2
0.1
9Y.Y
1
S
o.!Nss
15
0.01527
0.1
‘)<).Y
I
V
I O.XliiiS I
!ti 7
Al”’
O.!YWj
1 ’
0.003Y3
0
100
Sablc
1
1s
0.0007
0
100
I
Acte
I O.WYYS I
I!I -7
I
0
100
r 1-l
0.99997
31)
I
0.0000 0.0000 1
0
100
T;111.2;1 : “Co~nmunali~” des wk~bles. valeur propre ct incrtic des lktcurç (Horizon médian I
Variable 1 Communalit~
Fucteur
Valeur propre
Al-g
1
1
7.29875
1 Limon
(
O.!WNS
1
2
40737s
1
20.1
%.Y
1
().Y576
3
l,S5254
4.1
66.1
0.9326
4
1,49338
7.5
73.0
0.43746
5
1,02135
5.. 1
75.7
0.97682
(1
0.8955-I
4.3
s3 -l
.I
0.9206~
0.783 12
3 . !l
87.1
p:\\!jS
0.39476
s
O,h293 1
3.1
YO.
i
K-- I
().Y7217
I
Y
I
0.5llJY
1
CL1
0.YY-u~ 1
10
O,-El.i7
2,. i
Y5.1
Mg
().Y2033
!l
0.329?j;
1.0
Y6.S
5;
0,477s
13
CE,2723
l.-I
98.1
.a
0.01633
v
0.45702
16
O.OlYO3
Al+
O.YGlG~
1-
0.0 1487
0.0 1336
01
.
1
.4cto
0.97226
19
I
O.OO’j
Sable
l-r.
1
0.7S9h
1s
20
0
:+t--“’
Tab.2b : “Communalit~” des \\xi3bles, valeur propre ct inertie des f:lctcm:: itlorizonprofortd)
._-.-
--.
---m-*L-U---

Facteur 1
1
Facteur 2
Facteur i
Facteur 4
Xi-g
0,679
-0.22 1
0.107
0.3 17
Limon
0,855
0.027
0.760
-0.06;
pH H-0
-0.2QY
0,746
-0.j9’7
0,190
pHKc1
1
-0.224
1
0,709
1
-o.&i:i
0.210
1
Cl
1),912
0.2-U
hlg
0,330
0.176
K
0.292
-0.0 10
Y;1
o.-i03
-0.592
CEC
0,370
0.02 1
AP
0.075
-0,774
0.2-i 1
-0.056
Sable
-0,868
0.148
-0.193
-0.1 Y:
.Acto
0.271
-0,897
-0.127
0.090
H
0.340
-0,693
-0,523
0.176
Tab.3 :I : Mntrice Iàctoriellc (Horizon médian)
pHKc1
-0.110
I),SSl
-0,074
4.083
CE
-0.1)X
O.lW
-0.0 13
-0.76:
t
C
NT
0,)16 0,919
1).007 0.029
-0.174
-0.1-I’)
0.083
0.10-I
P:US
0,680
0,161
MO
0,732
0.0 l-i
Ca
0.354
0. I-c’3
%
0,333
0.056
0.117
0.082
Ii;
0.162
0.295
0.435
0,598
Na
0.1%
-0.147
0,592
0.152
CEC
0,923
O.OOY
0.3 17
0,012
S
(),Y55
0.13 1
0.182
O,OjY
I
v
I
0.327
t
0.712
1
-o.o-Nl
I
0.083
I
AP
-0.048
-0,770
0.269
Sable
0.037
-0,582
0,772
Acte
0.093
-0.237
0,914
H
I
-0,845
0.253
/
-0.2 12
0,164
Tab.3 1) : Matrice factorielle aprk rotation (Horizon nkdian)

Facteur I
Facteur 2
Facteur 3
Arg
O,G!Ll
0.1 10
-0,593
Limon
0.52-l
-0.3X6
0.335
pH H,O
-Il,50 1
0,710
0.255
-0.03;
0.169
1
pHKC1
-0,552
0,595
11.247
-0.01’)
1j.175
CE
-0.074
)
O.l)7i)
1
r).o-M
1 -0,833
1
r). 138
C
0,795
0.133
IMZG
N.,
0,900
0. I-w
0.2 17
p,\\ss
0.496
0.290
0.453
0.20;
-l).360
M O
0,792
0.176
0.514
-0.0 15
-0.050
C3
0,70 1
0.590
“0.08 1
-0.023
I
-I).142
4
Mg
0,635
O.-eI)
-0.30 1
0,033
0.056
K
0.26-i
-0.077
-0.04 1
-0.435
0.303
Nil
0.176
0,133
-0.032
0.670
0,515
CEC
0,855
0.347
-0.193
S
0.74 1
o.mi
-0.133
V
-0.330
0.469
0.232
Al’-
!
0,528
/
4.714
1
Snble
1
-0,815
1
0.052
Acte
0.300
1
-0.781
0.037
I
0 08-C
I
Tab.4 ;I : Matrice factorielle (Horkon prolbnd)
Facteur 1
Fxteur 2
Facteur 3
A r g
0,870
0.278
-0.07 1
Limon
-0.0 15
0.506
0.122
pH H:O
-0.205
-0,896
0.062
0,029
0.13 1
pH.KCl
-0.265
-O,Sl6
-im 1
0.042
0.1 14
CE
-0.057
-0.167
-0.012
0.718
-0.413
l
N a
0.185
t
6
1 -0.206
1
0.828
1 CEC
I
0,84-l
/ 0.1 17
l 0.420 l 0.009 l 4.063 I
S
0,537
-0.161
V
-0.163
-0,600
AliL
-0.089
0.830
Sable
1
-0.10x
1
0,883
1
0.211
.4ctn
. __.-
l
-0 0x0
-0.002
I
.
.
l
0.778
.,. .-
I
I
__
I
H
1
.
-__
-0,701
1
-o..+-+o
1
-0.102
Tab.4 b : M~tricc factorielle après rotation (Horizon profond!

ANNEXE III

?
Facteur 1
Facteur 1
Fig. lrc : ,Yuage des variables et des individus dans le plan factoriel l-4 (Horizon de surface)
4
?
??? ????
?
?
? ?
?
???
?
Facteur 2
Facteur 2
--.. - _... --_.. -. _ . .--. ..-... .--.
.~
-
Fig. Ib : Nuage des variables et des individus dans Le plan factoriel 2-3 (Horizon de surface)

Facteur 1
Facteur 1
Fig.2a : Nuages des variables et des individus sur le plan factoriel l-4 (Traitement global)
a @#
--------. --- ..-.---.-
?
.---
Facteur ‘i
Facteur 1
L.-..-_yI_-_._-
.-_-..
--_---_
..-.
-.
-.-..- .
..-
.-....
_
_._ __.._._._ - .=-~-‘---- - - --.Y-
Fig.Zb : Nuages des vaables et des indlv us dans le plan factoriel l-5 (Traitement global)
Facteur 2
Facteur 2
.___I _..___ ~_.. .-__- . .._ - - - - ..--...
. ..-..-
- - .-.---- - -
Fig3c : Nuages des variables et des individus dans le plan factoriel 2-3 (Traitement global)

DESCRIPTION PEDOLOGIQUE
TiPi :ième transect, ième profil
TiPl
Date d’observation :
Août OS
Localisation :
bas-fond
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental termiRa
Classification :
sol hydromorphe
Descritxion
O-22cm A :
(horizon colluvionnaire) : gris orange (7,5YR 6~2). sableux, structure massive. trc’s
peu cohésif, peu compact (0,75k;icm’), peu de racines, activité biologique faible, très peu de
gravillons, pas de taches ;
Passage progressif à
22-52cm
AB: (horizon 6 pseudosley),
gris très sombre (1OYR 3/1), argile limoneux, structure
polyédrique subangulaire,
peu cohésif, peu compact (2,5kg/cm’), radicelles
abondantes, activité biologique moyenne, pas de taches, peu de gravillons rouges ;
.52cm-i présence de nappe phréatique.
TlP2
Date d’observation :
A o û t 9s
Localisation :
terrasse
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Descriotion
O-22cm Al :
gris sombre (7,5YR 3/2), sable, structure massive, peu cohésif, beaucoup de radicelles.
activité biologique moyenne, compacité faible (1 kg! cm’),pas de taches, très peu de gravillons :
Passage progressif à
22-53cm
Az: rouge jaunâtre (5YR 4/4), sable limoneux, structure massive, porosité faible, assez
de radicelles, peu compact (1,5kg,/ cm2), pas de ta.ches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
53-200cm
AB : brun prononcé (7,5,YR 5/6;1,
sable argileux, structure massive. compacite
moyenne (2,5kg/ cm”), assez de radicelles, pas de taches, peu de gravillons rouges.

TlP3
Date d’observation :
Août 9s
Localisation :
glacis
Pente :
assez accusée
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Description
o-3 lcm :
Al : brun jaunatre sombre (1OYR 414). sable. structure massive, beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (2.5kg1 cm’), , pas de
taches, très peu de gravillons ;
passage progressif à
I!l-jlcm:
A2 : brun (7,5YR 5/4), sable limoneux, structure massive, beaucoup de radicelles, tres
activité biologique moyenne, compacité moyenns (2kg/cm’), pas de taches, très peu
de gravillons ;
Passage progressif à
.5 I-2OOcm
AB : rouge (2JYR 5/6), sable argileeux, structure massive, peu de radicelles, activite
biologique très faible, compacité moyenne (2,5kgIcm’), pas de taches, très peu de
gravillons.
TIPJ
Date d’observation :
A o û t 9s
Localisation :
plateau
Pente:
très faible
Occupation de l’espace :
parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Descriotion
0-33cm:
Ap : brun sombre (IOYR 3/3), sable, structure massive, beaucoup de
radicelles, faible activité biologique, compacité moyenne (1 ,Skg/cm”). pas de taches.
très peu de gravillons ;
Passage progressif à
33-60cm
A, : rouge jaunâtre (5YR 4/6), sable limoneux, structure massive. assez de radicelles,
compacité moyenne (l,S-2,5kg/cm’), pas de taches,, très peu de grawllons ;
passage progressif à
60-200cm
AB : rouge jaunàtre (5YR 5/S), sablz argileux, structure massive subangulaire, assez
de radicelles, horizon assez compact à compact (2,5-3,0-3,2kg/cm’), pas de taches.
très peu de gravillons.

Date d’observation :
Août 38
Localisation :
bas-fond
Pente:
faible
Occupation de l’espace :
verger
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu 6volué d’apport alluvial
Descriotion
0-70cm
A, (horizon colluvionnaire!
: brun gris sombre (IOYR 32), sable, structure
massive, beaucoup de radicelles, activité biologique moyenne, peu compaciti (1.5
kg!cm’), quelques taches grises (5YR 5/1). très peu de gravillons ;
Passage progressif à
70- 11 Scm
A:: brun sombre (1lOYR 3/3), sable limoneux, structure massive, peu coh&il-
beaucoup de radicelles, activité biologique
moyenne, compacité moyenne (2,5
kg/cm’), quelques taches gis sombres (5YR -I/l), très peu de gravillons ;
Passage progressif
118-165cm
AC : gris clair (IOYR 6/1), sable, structure massive, très peu cohésif, très peu de
radicelles, compacité faible (<l,O kg/cm’), quellques taches rouge jaunâtres (5YR
4/6), très peu de gravillons, pas de calcaire ;
165cm-+
nappe phréatique affleurante
Date d’observation :
Août 98
Localisation :
terrasse
Pente:
assez faible
Occupation de l’espace
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessive
Descriotion :
0-24cm
A, : gris orange .,c,ombre (7,5YR 6/2), sable, structure massive,
beaucoup de radicelles, faible activité biologique, compacitk faible (1,5 kg/cm’), pas
de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
f.4 107cm :
Ap : brun foncé (7,5YR 5/6), sable, structure massive, peu cohksif, peu de radicelles,
faible activité biologique, compaciti: moyenne (1.8 kg!cm’), quelques taches brunes
(7.5 YR 5/4), très peu de gravillons ;
Passage progressif à
107-185cm :
A?: rouge jaunâtre (5YR 4/8), sableux, structure massive, peu cohésif, trés peu de
radicelles, compacité moyenne (2,5 kg/cm’), pas dl: taches, trL:s peu de gravillons ;
Passage progressif à

1 SS-2OOcm :
AB : jaune rougeâtre (5YR 6/6), sable argileux, structure massivlr. assez cohésif. tris
peu de radicelles, compacité moyenne (2,O kgicm’), trés peu de taches, très ptx de
gravillons.
T2 E’3
Date d’observation :
Août 9S
Localisation :
glacis
Pente:
faible
Occupation de l’espace
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Descriotion :
0-26cm :
Ao ( horizon colluvionnaire) : brun jaune sombre (10YR 4/4), sable, structure massit el.
beaucoup de radicelles. activité biologique moyenne, compacitG moyenne (2.3
kg/cm”), pas de taches, tri:s peu de gravillons ;
Passage progressif à
76-96cm :
Al : rouge brun (2,5YR 5/4), sable limoneux. structure massive, peu coh&.if. assez de
radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (7,0-2,5 kgxm?.
quelques taches brunes (7,5 YR 5/4), très peu de gravillons ;
Passage progressif à
96- 175cm :
AZ :rouge jaunâtre (5YR 4/5), s,able argileux, structure massive. peu
de radicelles, compacité moyenne (2,0-2,5 kg/cm’ ),pas de taches, très de peu
de gravillons ;
Passage progressif à
I75-200cm :
AB : rouge (2,jYR 5/6), sable argileux, structure massive subangulaire,
assez cohCsif.
très peu de radicelles, très compacité (3,O kg;/cm”), pas de taches, tr&s peu de
gravillons.
T2P-I
Date d’observation :
Août 98
Localisation :
plateau
Pente:
faible
Occupation de l’espace
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Descriurion :
O-17cm :
Al : brun sombre (IOYR 3/4), sable, structure massive, peu
cohésif, beaucoup de radicelles, faible activité biologique, peu compacite ( 1 ,O- I .5
kg/cm2), pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
17-70cm :
A2 : brun rougeâtre (5YR 4/4), sable, structure massive, assez cohdsif,
beaucoup
d e
radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (l,S-2,5 kgjcm’), pas de
taches, très peu de gravillons ;

Passage progressif à
70-200cm :
AB : rouge jaunàtre (5YR 4/6), sable argileux, :structure massive subangulaire.
assez
cohésif, peu de radicelles. peu compacitg (3,O kg’cm’). pas de taches. très peu de
gravillons.
T3F’I
Date d’observation :
Aolit 9s
Localisation :
bas fond
Pente:
assez faible
Occupation de l’espace
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport alluvial faiblement hydromorphe
Qscriotion
0-7Scm :
AI (horizon ;olluvionnaire)
: gris jaunatre (7,WR 6/2), sable. structure en agcgat,
peu cohésif, assez de radicelles, activité biologique moyenne. peu compact (1,s
kg/cm’), pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
2S42cm :
AZ : noire (2,jYR 2/0). sable limoneux, peu coh&,if, structure en agrégat (particulaire),
assez de radicelles, activité biologique moyenne, compaciti moyenne (2.S kg/cm’).
pas de taches. très peu de gravillons ;
Passage progressif à
42-73cm :
A; : brun gis sombre (10 YR 3/2), sable limoneus, structure massive, peu coh&if,
assez de radicelles, activité biologique moyenne, trés compacité (3,5 kgcm’),
beaucoup de taches grises (7,jYR 5/0), très peu de gravillons ;
Passage progressif à
7% I I scm:
AB: noir cï.jYR 21’0). sable argileux. structure polyédrique subangufaire
. assez
coh&if, peu de radicelles, activité biologique trL;s faible, trés compact (3.5 kgicm’).
pas de taches. très peu de gravillons ;
Passage progressif à
1 lS-154cm :
BC: gris (3,5YR 6/0), sable limoneux , structure massive i? tendance polyédrique, peu
cohCsif, très peu de radicelles, très faible activité biologique, compacité moyenne (15
2,0 kg/cm’), pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
1%200cm :
C : blanc (3.5Y SiO” ), sable, structure particulaire, non coh6sif. trtis peu de radicelles.
activité biologique trés faible, non compact, pas de taches, très peu de gravillons, pas
de calcaire.
T3P7
Date d’observation :
AoUt 9s
Localisation :
terrasse
Pente:
faible
Occupation de l’espace
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé

DescriWion
o-33cm :
Ap : brun rougeâtre (SYR 4/;), sable, structure rnussiktl. peu cohttsif, beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compacit& mo>-enne (I .5 -3.0 k$cm’), pas de
taches, tres peu de gravillons ;
Passage progressif à
33-70cm :
Al : brun rougeâtre (SYR 4/4), sable, structure massive, peu coh&il; beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compac it2 mo>wine (1 .S-2,O kg/cm’). pas (de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
70-200cm :
Al brun (7JYR 5/6), sable, structure massi\\?. assez C&&if, rrL;s peu de radicelle:s.
très faible activité biologique, peu compact (cl.0 kg!cm’), pas de taches, tris peu de
gravillons.
T3P3
Date d’observation :
Aoilt 9S
Localisation :
glacis
Pente:
faible
Occupation de l’espace :
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical Faiblement lessivé
DescriptioQ
O-15 cm:
Al : brun jaunâtre sombre (10YR 4/4), sable, structure massive, peu cohesif. beaucoup
de radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (1 .Y-2,O kg/cm’), pas
de taches, trés peu de gravillons ;
Passage progressif à
I5-64cm :
A?,brun rougeâtre (5YR 4/4), sable, structure massive, peu cohésif, beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compacitg moyenne (1 J-2,0 kg’cm’).
quelques taches brunes (7:5YR 5/2), très peu de gavillons ;
Passage progressif à
64- 102cm :
AB, : rouge (2?5YR 4/6), sable argileux, structure massive, peu cohésif, assez peu de
radicelles, peu compacité (O,S-1,5 k:;!cm’) , trés peu de gravillons ;
Passage progressif à
103200cm :
ABZ : rouge jaunâtre (5YR 5/8), Sa;ble argileux, :structure massive. assez cohésif: très
peu de radicelles, moyen à très compact (2,5-3,O kg/cm’), pas de taches, tris peu de
gravillons.
T3P-I
Date d’observation :
A o û t 9s
Localisation :
plateau
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
jachère
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faible~ment lessivé

Description
0-1Scm :
Al : brun jaunatre sombre (10YR -!:J), sabir, structure massive, pc’u cohesif beaucoup
de radicelles. activité biologique moyenne, compacite moyenne (1 ,S-I!.Ok;/cm”).
pas
de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
18-63x :
Al : brun (7,5YR 5,;l). sable, structure massive, peu cohésif. beaucoup d; radic2lItx.
faible activite biologique. peu compact t l.O-l,.,kg/cm’), pas de taches. très peu ‘de
gravillons ;
Passage progressif à
62-700cm :
AB : rouge (2,5YR 4/6), sable argileux, structure massive subangulaire.
assez cohisif.
peu de radicelles, trés faiblt: activité biologique, cornpacite moyenne a ferre (3-3.0
k;!cn?), quelques taches brunes (7.5YR 5:-I), très peu de gravillons.
Date d’observation :
Août 9s
Localisation :
Bas-fond
Pente:
faible
Occupation de l’espace
zone de parcours.
ivlatériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport alluvial
Descriotion
0-75cm :
A (horizon colluvionnaire) : gris sombre (10YR 4/1), sable, structure massive, peu
cohésif, activité biologique moyenne, compacité moyenne (7.5-Z,Skg!cn?), quelques
taches rouges (2,5YR 4/6), quelques gravillons rouge fer ;
Passage progressif à
75- 126cm :
AC : brun gris sombre (IOYR IV?), sable limoneux. structure massive, assez cohésif,
peu de radicelles, faible activité biologique,tre. “s compact (4,0-4,5kg!cm’), quelques
taches , beaucoup de gravillons rouges (2,5YR 41’6) ;
Passage progressif à
176-200cm :
C : blanc (2,5Y S/2), sable, structure massive à particulaire. très peu cohé:if, tr2s peu
de radicelles, faible activité biologique, peu à trés compact (15”3,Okg’cm -), quelques
taches noires (2,5YR 4’0), très peu de gravillons, pas de calcaire.
Date d’observation :
AoiSt 9s
Localisation :
terrasse
Pente:
assez faible
Occupation de l’espace :
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical lessivé

Description
0-34cm :
A, : gris sombre (IOYWI), sable, structure massive. peu cohésif, trL;s peu *de
radicelles, faible activiti biologique. P~LI compact (1 .O- 1,5 k;icm’), pas de taches, très
peu de gravillons ;
Passage progressif à
34-S2cm :
A? : brun gris (3,5Y5,3). sable. structure massive. peu cohésif, beaucoup de radicelles,
activité biologique moyenne, compacité moyenne (2,0-2,5k;lcm‘). quelques taches
brunes (IOYR 5/3), très peu de gravillons ;
Passage progressif à
Y?-7OOcm :
AB : brun rougeâtre clair (5YR 5/3), argile sableux, structure’ polyédrique. JSSU
cohésif, trks peu de rsdiceHes. trés compact (3.0kg,‘cm2), quelques taches noires, trés
peu de gravillons.
T-If’3
Date d’observation :
A o û t 9s
Localisation :
glacis
Pente :
assez faible
Occupation de l’espace :
jachke
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical lessivt
Description
0-2Scm :
A, : brun gris sombre (1 OYR K?), sable, massive. peu cohCsif, beaucoup de radicelles,
activité biologique mol.renne, compacité moyenne (I,5k~/cm’). pas de taches, quelques
gravillons rouges ;
Passage progressif à
2S-6Ocm :
A2 : brun jauxître sombre (lOYR4/4), sable limoneux, structure massive, assez
cohésif, beaucoup de radicelles, compncit2 moyenne à forte (2,5-3-5 k$cm’), quelques
taches brunes, quelques gravillons rouges ;
Passage progressif à
60-145cm :
AB : brun (7,5YR 5/‘4): sable argileux, structure massive subangulaire
, assez cohésif.
peu de radicelles, très compact (4,0-4,5kg/ cm’), lpas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
145-200cm :
B : beige clair (ocre)(jYR 6/3), argile sableux, structure polyédrique, assez collésif.
très peu de radicelles, très compact (>4,5k;! cm’), pas de taches. trL;s peu de
gravillons.

Date d’observation :
Août 98
Localisation :
plateau
Pente :
assez faible
Occupation de l’espace :
jachère
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblcmeut lessivé
Description
0-Zcm :
A, : brun rouge5tre (jYRJ/3), sable, structure massive, peu cohésif. beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (I,O!i;/ cm’), PilS de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif h
22-S6cm :
A?: brun sombre (7,5YRW), sable, structure massive, peu cohisif, beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (7,Skgl cm’), pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif a
56-l 30cm :
AB : rouge jaunatre (5YR. 5/6), sable argileux, structure massive, ,xsez coh&if. assez
peu de radicelles, compacité moyenne (3.5kg/ cm’), tr?s P~LI de taches. trks peu Je
gravillons ;
Passage progressif à
130-200cm :
Bw : rouge (2,.5YR MS), sable argileux, structure massive. assez cohésif, assez peu de
radicelles, trtts compact (3,5kd cm’), pas de taches, très peu de gravillons.
T5P1
Date d’observation :
Août 98
Localisation :
bas-fond
Pente :
assez faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport alluvial
Description
0-@cm :
A : rouge jaunatre (5YR 4/6), sable, structure massive. peu cohisif, beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (1 .O- I .5kg cm’), pas de taches.
très peu de gravillons ;
Passage progressifà
64200cm :
C : gris (5Y6/1), sable, structure particulaire,
non cohésif, peu de radicelles, très peu
compact (CO,5 kg/ cm’), très peu de taches, très peu de gravillons, pas de présence de
calcaire.

Date d’observation :
AoGt 98
Localisation :
terrasse
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Descriotion
O-20cm :
A, :
gris rougeâtre (5YR 5/2), sable, structure massive , peu cohesif, peu de
radicelles, faible activité biologique, très compact (3,O kg!cm’ ), pas de taches, très
peu de gravillons ;
Passage progressif à
20-39cm :
A,: brun rougeâtre clair (5YR 5/;), sable, structure massive, peu cohisif.
peu de
radicelles. compacité moyenne (l,S-2,O kg/cm.‘), quelques taches brunes, peu de
gravillons rouges ;
Passage progressif à
49- 122cm :
B I: brun rougeâtre (5YR 5/3), argile sableux, :structure massive, assez cohésilT très
peu de radicelles, très compact (3,O kg/cm’), pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
122-167cm :
B2 : brun clair (7,5YR 6,/4), sable argileux, strwture massive, assez cohésif, tris peu
de radicelles, compacité moyenne (2,8kg/cm’), pas de taches, très peu de gravillons.
T5P3
Date d’observation :
Août 98
Localisation :
glacis
Pente :
assez faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical lessivé à cuirasse
Descrintion
O-26cm :
A, : brun sombre (IOYR 4/3), sable, structure massive, peu cohCsif3 beaucoup de
radicelles, activité biologique biologique, compacité moyenne (l,Okg/cm2), pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
26-68cm :
A? : brun paie (lOYR6/3), sable, structure massive, assez cohrS-sif, assez peu de
radicelles, compacité moyenne (î,Okg/cm?), quelques taches brunes, très peu de
gravillons ;
Passage progressif à
68-IlOcm :
B : beige (IOYR 6i4), argile sableux, structure polyédrique. très compact (<,O
kg’cm2), trés peu de radicelles, pas de taches, beaucoup de concrétions rouges fer ;
Passage assez net à
1 lOcm-+ :
Cuirasse.

Date d’observation :
Aoùt Y Y
Localisation :
plateau
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol fm-ugineux tropical lessivé à cuirasse
Description
0-32cm :
Ap : rouge sombre (2.5YR 316) sable, massiw, radicelles assez abondantes, peu j
moyennement compact ( 1,5-2,5 kg, cm2 j, pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
3?-12Ocm:
B : rouge (2,5YR -Wj. .x;ile sableus. structure polyedrique,
assez cohisif peu Je
radicelles, tres compact (-I,O kg/cmZ), pas de taches, très peu de gavillons :
Passage assez net à
12Ocm-+ :
Cuirasse.
Date d’observation :
Aoùt 98
Localisation :
bas-fond
Pente:
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport alluvi~al sur cuirasse
Descriution
o-27cm :
A, (horizon colluvionnaire) : beige (7,5YR ), sable, massive, peu cohesif, tres peu de
radicelles, activité biologique très faible, très peu compact (<0,5k;/cm2), pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à :
37- 107cm :
A, : horizon marqué par une alternance de lits noirs (7,5YR 2:(j) et de lits gris (5k’R
6 /l), sable, massive, peu cohésif, très peu de radicelles, très compact (?.O-
3,5k&m2), quelques taches rouges fer (2,5YR 516), peu de gravillons ;
Passage progressif à
107-160cm :
C : gris (5YR 5/1), sable, structure massive, assez cohésif, très peu de radicelles. tr’is
compact (>4,5kg/cm2), quelques taches rouges fer (25YR 5/6), beaucoup de
gravillons, pas de calcaire ;
Passage assez net à
160cm-+ :
Cuirasse.

Date d’observation :
Août 9s
Localisation :
terrasse
Pente:
faible
Occupation de l’espace :
culture pluviale
iMat&-iau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport alluvial sur cuirmse
Description
O-29cm :
Ap : gris sombre (1OYR 4/1), sable, structure: massive, peu cohesif> betucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (1.5..Z.ùkgi cm-). pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
29-54 cm :
AK : brun rougeatre (5YR U), sable, structure massive, très peu coh&if. assez peu
de radicelles. peu compact (<l,Okg’cm’), pas de taches. quelques gravillons :
Passage progressif à
54-150 cm :
C : blanc (5YR S/I), sable, structurz massive, trt;s peu cohésif, peu de radicelles. peu
compact (<:l,Ok;/cm’), pas de taches, très peu de gravillons, pas de calcaire;
150cm-+ :
Cuirasse.
T6P3
Date d’observation :
Août 98
Localisation :
glacis
Pente :
faible
Occupation de l’espace
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical lessivé à cuirasse
Description
O-20 cm :
Ap : brun Sombre(10 YR 4/2), sable, structure massive, assez cohésif, peu de
radicelles, faible activité biologique, très à moyennement compact (2,5-j,O k~‘cm’),
pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
20- 52 cm :
AB : jaune brunâtre (1OYR 5/?), sable argileux, structure massive subangulaire,
cohésif, peu de radicelles, faible activité biologique, très compact i3,O k;/cm’). pas de
taches, quelques gravillons ;
Passage progressif à
52- 120 cm :
Bt (horizon à pseudogley) : brun clair (7,5 YR 6i-I). argile sableux. structure
polyédrique, cohésif, très peu de radicelles, tri!s compact (>4,5 kgi>cm’), pas dc
taches, quelques gravillons ;
Passage progressif à
120-153 cm:
BS : brun clair (7,5 YR 6/4), argile sableux, Struc:ture polyédrique. cohCsif; très peu de
radicelles, très compact (>4,.5 k$cm’), beaucoup de taches rouges (2.5YR -US).
quelques gravillons ;
I S3cm-r :
Cuirasse.

Date d’observation :
Aoïit 98
Localisation :
plateau
Pente:
très faible
Occupation de l’espace :
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical lessivé ;i cuirasse
Descri-
o-24 cm :
Ap : brun gris (IOYR -!,3), sable. structure massive. peu cohésif, peu de radicelles.
faible activiti biologique. compacité moyenne (:!.5 kg/cm’). pas de taches, très peu de
gravillons ;
Passage progressif à
34-6 1 cm :
AB : brun (IOYR jij). sable argileux, structure massive, assez cohésif. peu $
radicelles, faible activiti biologique, très i moyennement compact (7,5-3,0kg’cm-).
pas de taches, quelques gravillons,
Passage progressif &
Cil-117 cm:
Bt : beige (5YR 5/S), argile sableux, structure polyédrique subar.gulaire.
très peu de
radicelles, trés faible activité biologique, compaciti- moyenne forte (2,8-3.0kg/cm?
pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
117-120 cm :
BS : beige ocre (7,50YR 6/4), argile sableux, structure polyédrique subangulaire, très
peu de radicelles, très faible activité biologique, compacité moyenne (2,0-2,5k~‘cm’).
quelques taches rouges. beaucoup de gravillons ;
Passage assez net à
1 JOcm-+
Cuirasse.
T7E’l
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
bas-fond
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport alluvial, Oiblement hydromorphe
Description
O-40cm :
A, : brun gris (IOYR 5/2), sable argileux, structure (particulairej, peu cohésif, assez
de radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (l,O-1,5 k&n’), pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
40-72cm :
A?: brun gris (10YR 5/3), sable ,xgileus. structure massive, pmcu cohésif, peu de
radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (1.25-I kg,‘cm-), beaucoup de
taches grises (IOYR 5/1), quelques taches noires ((Mn) :
Passage progressif ê

77- 102cm :
AK : blanc (3.5Y S:O), sable argileux. structure massive. peu cohésif, trés peu de
radicelles, compacité faible (l.O-1,25-1,5 kg/cm’). beaucoup de taches brun jaun9tres ( IOYR
52X), pas de calcaire.
T7Pl’
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
bas-fond
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
soi peu évolué d’apport alluvial. faiblement hydromorphe
Description
O-67cm :
Ao : brun gris sombre (10 YR 312) sable argileus. structure en agrégat. assez cohesif.
assez de radicelles, activité biologique moyenne, compacitÈ faible ( 1.25- 1.5 kg cm“).
pas de taches, très peu de gravillons, ;
Passage progressif à
67-l37cm :
A, : gris (10 YR 5il), argile limoneus, structure en agrégat, peu cohesîf. peu de
radicehes, faible activité biologique, peu compact (0,5- i,O-1,5 kg/cm’). beaucoup de taches
rouges (1 OR 4/6), trés peu de gravillons ;
Passage progressif h
I37-200cm :
A, : brun (IOYR 5/3), sable argiieux, structure massive, peu cohesif, tres peu de
radicelles, compacité moyenne (2,0-2,5-2,75 kg/cm’), pas de taches, très peu de gravillons.
T7Pl”
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
bas-fond
Pente :
très faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport alluvial, faiblement hydromorphe
Description
O-69cm :
Ao : noir (SYR 2/1), sable argileux, structure en agrégat, peu cohésif, beaucoup dc
radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (l,O- 1,25- 1,5 kg/cm’). pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
69-127cm :
Ai : gris sombre (5YR 4/1), argile sableux. structure polyédrique subanguleuse, assez
de radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (2,25-1,75 kg/cm’), pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
127-200cm :
A? . gris rougeâtre (5YR 5/2), argile sableux, structure polyédrique subanguleuse.
cohési$ très peu de radicelles, activité biologique très faible, très compact (>a,5
kg/cm-) , pas de taches, très peu de gravillons ;

TSF>1
Date d’observation :
Septembre 9s
Localisation :
bas-fond
Pente :
très faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport alluvial
Description
O-59cm :
A (horizon colluvionnaire)
: gris orange (7.5YR 6/3), sable. strxture nassive. PW
cohisif, peu de radicelles, activitti biologique moyenne, très peu compact (*:0.25
kg/cm’), pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
59-l?Ocm :
AC : brun gris sombre (10YR 3;3), sable, structure massive. peu cohtsif. P~LI de
radicelles, faible activiti biologique, peu compact (0,X-03 1 .O kgicm’), pas de
taches, trés peu de gravillons ;
Passage progressif ti
130-200cm :
C : gris clair (7.5YR 7/0), sable, structure particulaire,
très peu de radicelles. trLis peu
compact ( <0,X kg/cm’), pas de taches, très peu de gravillons, pas de calcaire.
TSP2
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
glacis
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux lessivé h cuirasse
Description
O-37cm :
Ap : gris sombre (5YR 4/1), sable, structure massive, peu cohisif, beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (2.0-2.5 kg’cm’), pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
37-94cm :
AB : brun rougeâtre clair (5YR 6i.3), sable argileux. structure massive. peu cohésif.
assez de radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (1 .:E-1,5-QJ kg/cm’ ).
quelques taches gris sombres (5YR -I/l), peu de gravillons ;
Passage progressif à
94-150cm :
Bt : jaune rougeâtre (7,jYR 6/6), argile sableux, structure pol>idrique subangulaire,
assez cohésif, peu de radicelles, activité biologique trks faible. compaciti moyenne
(2,0-2,5 kg!cm’), quelques taches vers le bas de l”horizon, assez de gravillons ;
Passage progressif à
ISO-196~~1:
BS (horizon à sesquioxydes de fer) : gris jaunâtre (7,5YR 7 7). argile sableux,
structure polyédrique subangulaire, cohésif, très pelé de radicelles. compacité moyenne
(2,0-2,25-23 kg/cm’), beaucoup de taches rouges (1 OR -V6), beaucoup de gravillons :,
196cm-+ :
Cuirasse.

TSP3
Date d’observation :
Septembre 9s
Localisation :
plateau
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical lessivé LI cuirasse
Descriotiou
O-25cm :
A, : gris rougeâtre (5YR 5/2), sable, strwture massive, peu coh&iL assez dr
radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (l,O- 1,5 k$cm’), pas de tachts.
très peu de gravillons ;
Passage progressif à
25-60cm :
A1 : brun jaunatre clair (IOYR 6,11), sable, structure massive, peu de radicelles, peu
compact (0,25-0,5-1,0 kg/cm’), pas de taches, peu de gravillons :
Passage assez net à
60cm-+ :
Cuirasse.
T9Pl
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
lit majeur
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol hydromorphe sur alluvions récentes
Descriotiorl
O-51cm :
A, (horizon colluvionnaire, caractérisé par une alternance de lits brun rougeâtres (5YR
structure massive, peu cohésif, assez de radicelles, activité biologique moyenne,
compacité moyenne dans l’ensemble (1,5-1,75 kg/cm’), pas de taches, quelques
gravillons de couleur rouges (2,5YR4/6) ;
Passage progressif à
5 l-S9cm
AZ : noir (2,5YR 2/03, sable, structure en agréga.t, peu cohésif, peu compact (1,25-I .5
kg/cm’), assez peu de radicelles, activité biologique moyenne, beaucoup de taches
rouges fer, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
S9- 146cm :
Bgs, : gris sombre (2,5YR 4/0), argile sableux, structure polyédriquepeu de radicelles,
activité biologique trés faible, très peu à peu compact (0,5- 1,25- 1 ,:j kg/cm’), beaucoup
de taches rouge clair (1 OR 5/2) et de concrétions ;
Passage progressif à
146-200cm :
Bgsz : gris très sombre (7,5YR J/O), argile sableux, structure polyCdrique, coh&if. trés
peu de radicelles, peu compact (0,5-l ,0-l ,75 ks’cm’), beaucoup de taches brun
rougeâtre (gley) (2,5YR 3/4) et de concrétions, assez de gravillons.

T9P2
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
versant
Pente:
faibie
Occupation de l’espace :
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Description
0-2Ocm :
Ao : brun sombre (7,jYR 3/2), sable, structure massive. peu cohésif. beaucoup de
radicelles, faible activité biologique, compacité faible (0.5-1.0 kg:cm’), pas de taches.
très peu de gravillons :
Passage progressif à
X-66cm :
-4: : brun (7.5YR S,-!), sable argileux structure massive. pe:i coh&if. assez de
,
radicelles. activité biologique moyenne. peu compact (0,5-1.0” 1.5 kgicrn-j. quelques
taches brunes, trés peu de gravillons ;
Passage progressif à
66-133cm :
A; : rouge (5YR 4/Sj, sable argileux, structurz massive, peu de radicelles. faible
activité biologique, peu compact (0,5-1,O kdcm’). très peu de taches. quelques
gravillons rouges ;
Passage progressif a
133-200cm :
AB : brun rougeatre (5YR 4/4), sable argileux, structure massive subanguiaire, peu de
radicelles, faible activité biologique, compacité moyenne (1,3-1,75-2.0 kg&m’j.
beaucoup de taches blanches (5YR 8/1), beaucoup de gravilions rouges.
T9Pl’
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
bas-fond
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol hydromorphe sur alluvions récentes
Descrintioq
O-40cm :
A (horizon colluvionnaire) : alternance de 2 lits clairs et de 2 lits sombres :
O-18cm :
gris sombre (5YR 4/13,
1%23cm :
gris sombre (1 OYR 4/1)
23-34cm :
brun gris sombre (2,5Y 312)
34-40cm :
gris sombre (5Y 3/1)
sable argile-limoneux, structure massive, peu c:ohésif, assez de radicelles, activiti
biologique moyenne, peu compact (0,5-0.75-l, kg/cm’), pas de taches, très peu de
gravillons ;
Passage progressif à
,40-SScm :
Bg : gris sombre ( 7,5YR 2/0), argile litnoneu?<-!;abléus,
structure polyédrique, assez
cohésif, assez peu de radicelles, faible activité biologique, très peu compact (x0,5
kgIcm’), peu de taches grises, peu de gravillons ;
Passage progressif à :
.“.-‘-s-
- - -

S5-t6Scm :
Bgs : gis (3,5Y S/O), argile sableux, structure polyédrique. peu cohésif, ?eu de
radicelles, activité biologique très faible, compacité moyenne ( 1 ,O- 1,5- 1.75 kg’crn“).
beaucoup de taches et de concrétions rouge jaun3res (5YR 516) (pseudoglcy)
:
Passage progressif à
16&3OOcm :
C : blanc jaunâtre (5Yl2 SE), sable. structure particulaire.
pas coht;sif, très peu dc
radicelles, très peu compact (~0,5 k;/cm’). beaucoup de taches rouges, &ès peu de
gravillons , pas de calcaire.
Date d’observation :
Septembre 9S
Localisation :
glacis
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical lessivé h cuirasse
Description
0-39cm :
Ap : gris (5YR 5/1), sable argileux. structure massive, peu cohesif, beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (0,5- l,O- 1,5 kg/cm’). pas de
taches, quelques gravillons rouges :
Passage progressif à
39-71cm :
AB : gris rougeâtre (5YR SE), argile sableux. structure polyédrique subangulaire.
assez cohésif, peu de radicelles, faible activité biologique, peu compact (0.3-0.5
kg/cm’), pas de taches, assez de gravillons ;
Passage progressif
71-140cm :
BS : beige (IOYR 6/4), argiIe sableux, structure polyédrique subangulaire.
assez
cohésif, très peu de radicelles, peu à moyennement compact (1,75-1,5-$0 kgcm’i.
beaucoup de taches blanches (1OYR S/I) et de taches rouge clair (10R 6’6) ;
Passage assez net à
140cm-+ :
Cuirasse.
TlOPl
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
bas-fond
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matiriau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport
Descriotion
O-24cm :
A, (horizon colluvionnaire) : gris sombre (5YR J/l), sable, structure massive. peu
cohésif, assez de radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (1.5-
1,75 k&m’), pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
34-45cm :
AZ : gris (5YR 6/1), sable, structure massive, très peu cohésif. peu de radicelles. faible
activité biolo;ique,très peu compact (CO,5 k&cm’), pas de taches. trL:s peu de
gravillons ;
Passage progressif à

4.5 1 OOcm :
AC : gris (5YR 5/1). sable, strucrure massiw. peu cohésif. peu de radicelles, peu
compact (1 .O- 1,X-l .5 kl5;cm’). pas de taches, tris peu de gravillons ;
Passage progressif à
1 OO-3OOcm :
C : blanc (2.5Y S/l), sable, structure massive, t:r& peu de radical les. trés compact (3,O
kdcm’), pas de taches. très peu de gravillons
TlOP2
Date d’observation :
Srptembre 9s
Localisation :
terrassr
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zon2 32 parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Description
O-32cm :
A,: gris rougentre sombre (SYR JE), sable:. structure en agrégat, peu cohésif.
beaucoup de radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (0.75-I .O kgicm‘).
pas de taches. très peu de gravillons ;
Passage progressif à
47-7Scm :
AZ : brun (7,jYR 5/‘6). sable, structure massive. peu coh&it: assez de radicelles.
activité biologique moyenne, très peu Li peu compact (0.75-0.5-1.5 kglcm’), pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
7S-156cm :
AB : rouge jaunâtre (5YR 5/6), sable argileux, structure massive subangulnire,
assez
cohésif, peu de radicelles, compacité moyenne (1,5-3,O k$cm”, pas de taches, très peu de
gravillons ;
Passage progressifa
i56-3OOcm :
B: rouge jaunatre (5YR X3), sable argileux, structure massive. ausez cohesif, trt% peu
de radicelles, compacite moyenne (1,5-1,75-:!,O kg/cm’), pas de taches, peu de
gravillons.
TlOP3
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
glacis :
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Descrigtion
O-2Ocm :
Al : gris rougeâtre sombre (5YR 4/3), sable, structure massive. peu cohésif, beaucoup
de radicelles. activité biologique moyenne, peu compact (1,X-1.55 kg/cm’), pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
20-67cm :
A? : rouge jaunâtre (5YR 4/8), sable. structure massive. peu cohésif, assez de
radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (0,5-0,75- !,O kg/cm’), pas de
taches, trés peu de gravillons ;
Passage progressif a
_. .-s-w-
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67-129cm :
AB : rouge jaun&-e (z.jYR 4!6), sable argileux, structure massive. peu cohc%if, peu
de radicelles, faible activité biologique, peu compact (0.5-l,O- 1.5 kgicm-). pas de
taches, très peu de gravillons :
Passage progressif à
129-700cm :
B : rouge jaunâtre (3,5’YR 5*6), sable argileux. structure massive. peu coh&if. peu de
radicelles. faible activité biologique. peu compact (0,5-ll,O-1,5 kg/cm’), pas de taches. très peu
de gravillons.
T1QP-i
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
plateau
Pente:
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours;
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
Description
0-2Scm :
A, : rouge clair (2,5YR 4/2), sable, structure massive, peu cohisif. beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (0,75- 1 .I5- 1,5 kg/cm’).
pas de taches, peu de gravillons ;
Passage progressif à
28-80cm :
AZ : rouge jaunâtre (5YR 4/6), sable, structure massive. peu coht;sif. assez peu de
radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (0,5-I ,O kg/cm’), pas de taches,
très peu de gravillons ;
Passage progressif à
SO-200cm :
AB : rouge jaunâtre (2,SYR 4/6), sable argileux, structure massive. peu cohésjf, trL:s
peu de radicelles, faible activité biologique, peu compact (0,5-I ,O-1,35 kg/cm-), pas
de taches, peu de gravillons.
TlIPI
Date d’observation :
Septembre 9s
Localisation :
bas-fond
Pente:
faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol peu évolué d’apport alluvial, Faiblement hydromorphe
Descriotion
O-32cm :
Al ( horizon colluvionnaire) : rouge sombre (:!,5 YR XI, sable, structure massive.
peu cohésif, beaucoup de radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (0,5-
1.0-1,2S kg/cm”), quelques taches brun sombre l( IOYR 4131, quelques gravillons brun
rougeâtres(2,jYR 214) ;
Passage progressif à
32-69 cm :
AZ (horizon colluvionnaire) : brun gris sombre (IOYR 32). sable, structure massive.
peu cohésif, beaucoup de radicelles, activité bi8010gique moyenne, peu compact (0,5-
1,25 kgicm’), pas de taches , quelques gravillons brun rougedtres(3,5YR 3i4 ) ;
Passage progressif ?I

69-l 08 cm :
A;: gris (1OYR .5/1), sable, struc:ure massive, peu cohési£ peu de radicelles, activiti
biologique moyenne: très peu compact (0.?5-025 !@Cm’), quelques taches rouge
jaunâtres (5YR 4/8), trés peu de gravillons :
Passage progressif à
108-153 cm :
,AC :gris clair (IOYR 7/2), sable, massive. peu cohesif, très peu de radicelles. tr?s
faible activité biologique, peu compact ( 1 .O- 1,25 kgicm”). quelques taches rouge
jaunatres (5YR J/S). très peu de gravillons ;
Passage progressif à
153-200 cm :
C : gris (7,5YR S/O>, sable argilew, structure massive à particulaire,
peu cohisif, tr&
peu de radicelles, activité biologique tr&s faible, très peu compact (0,25-0,25 k;/cm’!.
très peu de taches, très peu de gravillons.
TlIP?
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
terrasse
Topographie :
pente faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical lessivé à cuirasse
Description
O-18 cm :
Ap : brun gris sombre (IOYR 4/2): sable, structure massive, peu cohésif, beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, compacité moyenne (1,8-2,2 kglcm’), pas de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à :
18-47cm :
AB : brun (7,5YR 5/2)> sable argileux, structure massive subangulaire,
assez de
radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (1.0”1.5), pas de taches,
quelques gravillons rouge Sombres(&5 YR 3i6 kg/cm’) ;
Passage progressif à
47-73 :
B : brun (7,5YR 5/4), argile sableux structure massive, assez cohésif, peu de
radicelles. activité biologique très faible, très peu j peu compact (0,25- 1,O k;!cm’j,
pas de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
73-78cm :
BS : horizon gravillonnaire à matrice brun gris Sombre( 10YR 41’2), à gravillons rouge
clairs
(10R 6/8), argile sableux, structure massive, assez cohésif, très peu de
radicelles, activité biologique très faible, trés peu compact (0,25-0,25 kg/cm’). très
peu de taches, beaucoup de gravillons de type pisolithique (50%) ;
Passage assez net à
78crn--t :
Cuirasse.
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Tl lP3
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
glacis
Topographie :
pente faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux tropical lessivé à cuirasse
pescriration
O-25cm :
Ap : gris sombre (IOYR 4/1), :,&le argilo-limoneux, structure en agr@t. asst’~
cohésif, assez de radicelles, activité biologique moyenne, tr?s peu à peu compact
(0,X-0,5-0,715 kg/cm’), pas de taches, peu de gravillons ;
Passage progressif à
25-4 Icm :
AB : brun gris sombre (,lOYR 4/2), sable argileux, structure massive. assez cohésif.
peu de radicelles, activité biologique faible, très peu à peu compact (0.50.5- 1 .O)très
peu de taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif à
41-100cm:
B : gris brun clair (10YR 6/2), ar;ileuss, structure polyédrique subangulaire. assez
cohésif, très peu de radicelles, activité biologique très faible, compacité moyenne t 1.5-
1,.5 kg/cm’), quelques concrétions, tres peu de gravillons ;
Passage progressif à
IOO-123cm :
BS : gris jaunâtre (7,jYR 7/2), argileux, structure ferrugineux tropical lessivé, cohésif,
très peu de radicelles, activité biologique très faible, compacite moyenne (2.0-2,X
kg/cm’), beaucoup de concrétions, beaucoup de gravillons ;
Passage assez net à
123cm-+ :
présence de cuirasse.
TI1F-t
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
plateau
Topographie :
pente faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol ferrugineux trepical lessivé i cuirasse
Description
O-27cm :
A,: gris sombre (SYR 4/1), sable, structure mass,ive. peu cohésif, assez de radicelles,
activité biologique moyenne, peu compact (0,5-Cl,75 k&m’), pas de taches, très peu
de gravillons ;
Passage progressif à
27-80cm :
Aa : gris rougeâtre (5YR 5/2), sable argileux, structure massive, peu cohésif, peu de
radicelles, activité biologique très faible, peu compact (0,25-0,75-l-0 ks,cm’). très peu
de taches, peu de gravillons ;
Passage progressif à
80-I 8Ocm :
BS : brun clair (7,5YR 6/4), argileux, structure polyédrique subanguleuse, assez
cohésif, très peu de radicelles, activité biologique très faible. compacité moyenne
(1,X-2,0-2,23 kdcm’), beaucoup de concrétions rouges de type carapace ;
Passage assez net à
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Ram---

180cm-+ :
Cuirasse.
T12Pl
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
bas-fond
Pente :
faible
Occupation de l’espace :
verger
Materiau originel :
Continental terminal
Classification :
sol hydromorphe sur alluvions récentes
Descriotion
O-Ncm :
A, : gris sombre (WR 4/1), sable limoneux, structure massive, peu cohésif, assez de
radicelles. activité biologique moyenne, peu à moyennement compact (1.5-1.75-7.5
kg/cm’), très peu de taches, quelques gravillons ;
Passage progressif à
24-37cm :
AZ : brun gris sombre (IOYR 3/2), sable limoneux, srructure massive, peu cohésif, peu
de radicelles, faible activité biologique, compacite moyenne ( 1 ,O- 1,25 kg/cm”!.
quelques taches rouge fer, quelques gravillons ;
Passage progressif à
37-70cm :
AB, : brun gris sombre (1 OYR 4/2), limon sableux, structure massive, très peu cohésif.
peu de radicelles, très faible activité biologique, peu compact (0,25-0,s kg!cm’).
beaucoup de taches brun rouges (2,5YR 4/4), quelques gravillons ;
Passage progressif à
70-90cm :
AB2 : gris clair (10YR 7/2), sable argilo-limoneux, structure massive, très peu
cohésif, très peu de radicelles, activité biologique très faible, trés peu compact (<0,75
kg/cm’), beaucoup de taches rouges (2,.5YR 4/6), quelques gravillons rouges ;
90cm-+ :
présence de nappe phréatique.
T12P2
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
terrasse
Topographie :
pente faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol minéral brut
O-l 6cm :
A, : rouge clair (2,5YR 4/2), sable , structure massive, peu cohésif, beaucoup (de
radicelles, activité biologique moyenne, peu à moyennement compact (1,25-l ,5-2,j
kg/cm’), pas de taches, quelques gravillons rouges (2,5YR 5/6) ;
Passage progressif à
16-33cm :
AZ : rouge jaunâtre (5YR 4/8), sable argileux, structure massive, peu cohésif, assez de
radicelles, activité biologique moyenne, peu compact (0,25-0,50-l :OO kg/cm’), pas de
taches, beaucoup de gravillons rouges (2,5YR 4/6) ;
33cm-+ :
Cuirasse.

Tl?P3
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
glacis
Topographie :
pente faible
Occupation de l’espace :
zone de parcours
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol minéral brut
Description
0-32cm :
Ap : rouge clair (2,jYR -l/2), sabir, structure massive. peu cohesif. assez de radicelles.
activité biologique moyenne, peu compact (1,X-1.50 kg,‘cm’!. très peu de iachrs.
quelques gravillons rouges p,5m 5/6) :
Passage progressif j
3?-55cm :
AB : rouge jaunâtre (5YR 4/8), sable. structure massive, assez peu de rad$eiles.
activité biologique moyenne, très peu à peu compact (0,X-0.50,-1,00 kg/cm-), très
peu de taches, beaucoup de gravillons rouges (2,5YR 416) ;
Passage assez net à
%Cm-+- :
cuirasse.
Date d’observation :
Septembre 98
Localisation :
plateau
Topographie :
pente faible
Occupation de l’espace :
culture pluviale
Matériau originel :
Continental terminal
Classification :
sol minéral brut
Descriotion
O-13cm :
A : gris rougeâtre (4YR 5/2), sable, structure massive, assez cohésif. beaucoup de
radicelles, activité biologique moyenne, très compact (4,0-4,s kg/cm’), très peu de
taches, très peu de gravillons ;
Passage progressif a
12-47cm :
AB : rouge jaunâtre (5YR 4/8), argile sableux, structure massive subangulaire.
assez
cohésif, assez de radicelles, activité biologique moyenne, peu à moyennement
compact (0,75-1,75kgicm’), très peu de taches, assez de gravillons rouge jaunâtre
(5YR 4/8).
Passage assez net à
47cm-+ :
Cuirasse.

ANNEXE I-V

RESULTAT DES ANALYSES

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