REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’AGRICULTURE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
Centre d’Etude Régional pour I’Am6lioration de
Centre National de Recherches Agronomiques
I’Adaptation B la Sécheresse
(CNW
(CERAAS)
SUIVI AGROCLIMATIQUE DE LA CAMPAGNE
AGRICOLE ET ESTIMATION PRECOCE DES
RENDEMENTS DES CULTURES PLUVIALES AU
SENEGAL
Dr Benoît SARR
Bioclimatologue CERAAS/CORAF/ISRA (Thiès)
M. Moustapha FALL
Assistant de Recherches ISRAKNRA (Bambey)
Octobre 1999
Les auteurs expriment leurs vifs remerciements au Dr. Dogo Seck chef du Centre
National de Recherche Agronomique (CNW Bambey) et Harold Roy#acauley,
Directeur du Centre d’Etude Régional pour I’Am6lioration de l’adaptation à la
sécheresse (CERAASI Thibs) pour les moyens logistiques et financiers dép@&
pour la réalisation de ce document. Nous remercions vivement la Direction de la
MéfeOrologie nationale, les inspecteurs kgionaux les chefs de secteur agricote du
Sérkgal pour leur bonne collaboration.
Setvice Agrobiilimatokgie. ISFW-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
PG?21:871fB50!3i54 Fax~Ztt~9738052-CodeNINEA:M20212
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS .~........,.....................,.....................................................................................................
31
AVANT PROPOS ..J.....................................................................,..................................................................
3
INTRODUCTION.U..........................~.............................................................~.....................~.........................
4
1. SITUATION METEOROLOGIQUE ET PHYTOSANITAIRE
..............................................................
‘i
c
1.1 SR-UATIONMIMOROLOGIQTJEET
CLTMATQ~ ..........................................................................................
5
1.2. h'ERÇUSURLASlTUATIONPHYTOsANITAIRE
...........................................................................................
5;
2, MATÉRIELS ET MÉTHODES ................................................................................................................
7
2.1. DoNNId.. ............................................................................................................................................
7
2.2. 1MÉTHODoLoGIES ...................................................................................................................................
7
2.3. RENDEMENTSESPÉBÉSPAYSANS................................................................................................~
............. 8
2.4. E!~HANTILONNAGEETSYNTH~~EDEL'INFORMATION
...............................................................................
9
3. UNE PLUVIOMETRIE EXCEDENTAIRE COMPAREE A LA NORMALE SECHE 1%1995.. ... JO
3.1.
SITUATIONPLWIO~~Q~ .................................................................................................................
10
3.2. PLLJVIOMÉTRIE DÉiXDAIRE ....................................................................................................................
10
4. SITUATION AGROCLIMATIQUE AU COURS DE LA CAMPAGNE AGRICOLE .......................... 14
4.1. L’INSTALLATIONDES CULTURES ......... ....................................................................................................
14
4.2.
DES CONDITIONSD'ALTMENTATIONHFAVORABLESAUXCULTURES.............................................l
4
4.3. TAUX MO~ENT~DESATI~FA~;TONDE!SBEWN~ENEA~~~RL~~Y~LE(T~LT~RAL .......................................
18
5. ESTIMATION DES RENDEMENTS EN GRAINS DU MIL .................................................................
22
6. CONCLUSION.*..........................................................................*...................................,................*........
25
. . . . . . . ..*..................*...*.............*.....*........*.........................................................................................
26
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*................................................................................*............*........
30
2
Ser&e Agrobiilirnatologie,
ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique S.P. 53 Bambey
PC?2l)973805Ot51154 Fax(iTZ119736052-CodeNINEA:Ma)212
AVANT PROPOS
Ce bulletin sur le suivi agroolimatique de la campagne agricole au Sénégal,
constitue une oontribution majeure du CNRA et du CERAAS au Système Mondial
d’Information et d’Alerte Rapide sur I’Alimentation et l’Agriculture (SMIAR) et en
particulier au Systsme de Preventions des Crises Alimentaires au Sahel crele à la
demande de la FAO.
Ce bulletin est le fruit des résultats de recherches obtenus par des equipes de
recherches de I’ISWCNRA, du CIRA0 et du CERAASICORAFIISRA. II paraît tous
les ans (of. San B., Fall M. 1997, 1998) dès la fin de la saison des pluies ou
hivernage.
Les m4thodologies utilisées s’appuient sur des données de terrain (climat, sol,
données agrophénologiques des cultures), de données simulées du bilan hydrique
et des processus de croissance et de productivité des cultures. Elles permettent
l’analyse de la situation climatique et de l’état des cultures, l’estimation prkoce des
rendements agricoles en vue du rep&age des zones sujettes à des situations
d’inskzurité ou à d’excédent alimentaire.
L’analyse, l’interpolation et la représentation cartographique des résultats puis fa
synthese des informations par l’intermédiaire d’un Systdme d’tnformation
Géographique (SIG) sont des étapes fondamentales de cette démarche.
Le couplage de donnees de terrain et de donnees simulées aveo un SIG constitue
ainsi un otil d’aide à la dkision essentiel pour la connaissance et la reconstitution
des ressouroes alimentaires du Sénégal.
Cette démarche permet de fournir aux dhcideurs, aux organismes d’aide at aux
partenaires au d8veloppement des informations et des anaiyses sur la situation
agricole et alimentaire. Elle trouve plusieurs applications dans la planification et
I’ex6oution de la politique agricole, alimentaire et économique du Sen&gal.
Service Agwbiociimatologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 E?amtxy
P(22llQ73ai!?SEMi4
Fax(~)Q7360SZ-CodeNINEA:Oiaû212
INTRODUCTION
Ce bulletin fait l’analyse illustrée de la saison des pluies 1999. Il présente dans un
premier temps un bref aperçu sur :
o la situation météorcrlogique et climatique au cours de l’hivernage ;
* la situation phytosanitaire.
Dans un second temps, il fait une analyse de l’incidence des cunditions
pluviométriques et des facteurs agroclimatiques sur :
?
l’installation et le déroulement des activités agricoles ;
* le d&eioppemient et la croissance des cultures pluviales (mil, arachide, niébé,
maïs) en fonction de leur alimentation hydrique ;
* les rendements espérés en grains du mil.
Serke Agrobicclimatologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 f3ambey
4(22l)973Bo58)51154
Fax(221)9736052-CodeNINEA:Ola)212
--
--
_.._ -.-
1 a SITUATION METEOROLOGIQUE ET PHYTOSANITAIRE
1.1 Situation m&kwologique et climatique
L’Hivernage 1999 est caractérisée de façon générafe dans le Sahel Occidental (y
compris le Sén6gai) par une forte activité de la mousson tiée au renforcement de
l’anticyclone de Ste H&ène en relatiin avec i’affaib~issement des alis&
continentaux de l’hémisphère Nord. La poussée de ta mousson a souvent maintenu
le FiT au-delà du Sén&at, à 20 - 21” Nord, sur Ia Mauritanie. Cette situation a
souvent provoqué: Ia mise en place d’un temps perturbe. Des manifestations pfuvio-
orageuses, très intenses par moment et par endroits ont intéressé une bonne partie
du Sénégal no~mment la façade atlantique (Sud ouest, Sud de Ia Petite Côte, îfe du
Saloum), le Sud est et 1”EST du Sénégal. La fin de i’hivernage est marqu6e par un
maintien sur la moitié Nord du S&&gal du FIT. Cefie situation a été par moment
favorable à fa poursuite des pluies durant la phase de maturité et 1 ou de récolte du
mil et de /‘arachide.
1.2. Aperçu sur la situation phytosanitaire
En relation awec fes conditions thermo-hygrométriques et de la dynamique des
vents, tes mois de juin et de juitlet ont été marqués par une pr6wafence du criquet
(sénégalais et puant), une éclosion et des infestations de sauteriaux en juillet dans
la région de Saint Louis, dans le bassin arachidier (région de Louga, Diourbef,
Kaolack et Fatick). D’invasions de cheniftes défoliatrices (spodaptera SP.) ont bté
également notées dans le sud et le sud ouest. Des d6gâts modérés à séw&es de
ses insectes selon les zones ont été observés sur /es ptantules de mit, maïs, etc. Au
cours de la phase reproductiwe, des dégâts liés aux pucerons ont été obserwés sur
Is niébé et l’arachide en certains endroits dans le bassin arachidier nord et centre.
Les épis de mil ont été également fortement attaqués par endroits (bassin arachidier
nord et centre) par ies chenitles mineuses des épis. La précocité et la réguiarit6 des
pfuies dans tes régions méridionales ont par endroits réduit fe temps de travail des
paysans et est à l’origine de t’enherbement des parcelles et du retard observé sur le
développement des cultures.
5
Senke Agrobioclimatologie, ISRAGNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 5û Bambey
4(22l)97Sôo!33?3,54
Fax(224)9738052-CodeNINEA:0120212
La présence du stnga en certains zones du bassin arachidier nord et centre a
également an6anti les capacités de production du mil.
Pour ce qui suit, il n’est pas tenu compte des ces facteurs biotiques.
6
Service Agrobiilimatofogie, ISRA-CNRA, Centre National de la Rechwche Agronomique B.P. 53 Bambey
4@211973603&5164
Faxf221)97360~-C8deNINEA:OlpT12
2. MATERIELS ET METHODES
2.1. Données
La synthkse de la situation climatique est faite à partir de données de plus de cent
cinquante st&ions pluviom&iqu%s des kseaux de la Direction de la MetéarOlOgie
nationale (D.M.N.), de l‘tnstitut Sénégalais de Recherches Agricoles (kS.R.A.), de fa
Direction de l’Agriculture (D.A.) compil6Qs en l6ger diff&é (par téléphone, par
tél&fansmission et par fax) par le service d’agrobioclimatologie du CNRA de
BambQy. L’%au 6tant le paramètre te plus déterminant pour les cultures, une large
placé a &é accordée à la collecte ds la pk.NiOmébiQ.
2.2. Méthodologies
L% bilan hydriqu% êtt la productivit6 des cultures ont 6té simulés LI partir de mod&es
s%mi-d&erministes utilisant des méthOdOlOgiQS qui valorisent la ressource en eau
(Annerose D.J.M., Diagns M., 1994).
De nombreux mod&es de simulation peuvent être utilisés tels que : Arachide Bifan
HydriquQ AraBHy), Diagnostic hycfrique des cultures (DHC), Syst6mQs d’Analyses
R6gionales des Risques Agroclimatiques (SARRA).. . Ces modèle de simulation
permettent de contrôler l’ensemble dQS Variables et des parQm6trQs d’entrée du
bilan hydrique d’une culture (Girad X., Baron C., Cartier B. 1993 ; AnnerOse D.J. M.
ig96 ; Baron C Pet-z% P. Maraux F, 1996).
On peut distinguer les :
e variables liées 5 la culture :
= date d% s%mis, dure% du cycle de la vari& (sQmis=maturité) ;
- vitesse de croissance racinaire ;
- coefficients culturaux (Kc) ;
- indice de surface foliaire.
e variables E%s à la parcelle :
- environnement climatique : pluviométrie journalière (P), &apotranspiration
potentielle ;
- profondeur maximal% d’enracinement ;
7
I
Seka Agrobiaclimatolugie, ISRA-CNRA, Centre Netionel de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bembey
PG2l,973605061154
Fax(~)973âO~-CodeNINEA:OlX)212
- caractéristiques hydrodynamiques du sol (point de flétrissement permanent,
capacité au champ), profondeur et reserve utile du sol (RU) ;
- ruissellement (R) et drainage (Dr).
L’évapotranspiration réelle (ETR) de la culture est obtenue par l’équation générale :
ETR = P + DS c R + Dr, avec Ds = variations de stock d’eau du sol.
2.3. Rendements espérés paysans
Les travaux en milieu paysan du projet « Evaluation et suivi de la production agricole
en fonction du climat et de l’environnement (Vaksmann M. Traoré S., 1991) ont
permis d’estimer les niveaux de rendements espérés du mil dans les zones
sahéliennes.
La méthodologie utilisée comprend le suivi agrophénologique, la mesure du
rendement final sur des sites représentatifs des différentes zones agro-écologiques.
Puis la mise en évidence de corrélation entre les indicateurs de bilan hydrique et
paramètres de rendement pour des situations paysannes avec un faible niveau
d’intensification et à l’exclusion de toutes attaques de prédateurs.
RDT es@& mil (kgha) = 70.9 * IRESPI (%) + 52.7.
L’indice de réponse à l’eau (IRESP) est un indicateur hydrique lié à la productivité
des cultures. Il permet dès la fin du cycle de donner une estimation des niveaux de
rendements que les conditions d’alimentation en eau permettent d’espérer. Pour les
principales céréales cultivées au Sénégal (mil, maïs, sorgho) on a :
IRESP7 (%) = TSAT (c) * TSAT (pc).
Le TSAT ( c ) ou taux de satisfaction des besoins en eau durant le cycle, exprime le
taux de confort hydrique déterminant la production de matière sèche totale ;
Le TSAT (pc ) ou taux de satisfaction des besoins en eau durant la phase critique,
caractérise l’état hydrique de la plante au moment de la floraison - formation
laiteuse des grains (mil sorgho, ou de la fécondation - remplissage de l’épi (maïs).
TSAT (%) = ETRLETM
ETM correspond aux besoins theoriques en eau des cultures.
8
service Agrobioclimatoiogie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
P(22l)9736050/51154
Fax(m)QT3ôO52-CodeNiNEA:0120212
2.4. Échantillonnage et synthèse de l’information
Au niveau de l’échantillonnage, plusieurs niveaux sont pris en compte :
khelle agroclimatique (synoptique) correspondant à la repartition des stations
dont les donnees suivantes existent : pluviometrie journalière et
évapotranspiration potentielle (donnees mesurées ou interpolées) ;
l’échelle départementale sur laquelle les statistiques agricoles sont établies au
Sénégal ; I’echelle de la communauté rurale a été également prise en compte
pour des raisons de conformité avec la décentralisation.
Le passage de l’échelle synoptique à l’échelle départementale s’est fait selon la marche
décrite ci-dessus (Boggio D, Sarr B. Roy Macauley H. 1999) :
utilisation de la méthode géostatistique du krigeage pour avoir une représentation
continue de la variable étudiée ;
à partir des données vraies observées (environ cent cinquante postes
pluviométriques), création par interpolation géographique de milliers de points
fictifs sur l’ensemble du territoire sénégalais (fichier Grid) ; à l’aide du logiciel de
cartographie Surfer (Golden Software) ;
exportation du fichier Grid vers une représentation vectorielle gkcodées des
départements ou des communautés rurales du Sénégal sous Maplnfo (logiciel de
Système d’Information geographique ou SIG) ;
calcul à partir des points fictiis de moyennes ou d’indices à I’&zhelle du
département ou de la communauté rurale.
service Agrobicdimatologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique S.P. 53 Bambey
P(221)973805or51~ Fax(m)9736052-C~NINEA:01~0212
3. UNE PLUVIOMETRIE EXCEDENTAIRE COMPAREE A LA
NORMALE SECHE 19664995.
3.1 e Situation pluviométrique
La saison des pluies 1999 se caractérise globalement par une forte pluviosité. A la
fin de la première décade d’octobre (situation jusqu’au 8 octobre), les cumuls
pluviométriques saisonniers au Sénégal oscillent entre des valeurs autour de 250
300 mm à l’extrémité Nord-ouest à plus de 1700 mm dans le département de
Ziguinchor (fig. 1). De façon générale, ses totaux pluviométriques annuels sont
compris entre 300 -600 mm dans la zone sahélienne, 600 - 1200 mm dans la zone
soudanienne et 1300 à plus de 1700 mm dans la zone sub-guinéenne.
Comparativement à la normale seche 1966-1995 (Diagne M., Fall M. et N’WM,
-l996), les cumuls pluviométriques de cette année enregistrent des excédents
remarquables pouvant atteindre 60 % (fig.2) dans le Département de Kébémer, de
Tivaouane, dans l’extrémité de la partie orientale du département de Bakel, dans la
région de Kaolack et de Ziguinchor. Seule la partie centrale du pays sur une ligne
allant de Podor à Vélingara en passant par le Ferlo central et le département de
Tambacounda présent8 une situation pluviométrique normal8 à excédentaire. Les
excédents sont compris entre 10 et 20 %.
3.2. Pluviométrie décadaire
La figure 3 présente l’évolution spatio-temporelle des précipitations et de
l’alimentation hydriqu8 des cultures au cours du cycl8 cultural. El18 montre qU8 les
premières pluies utiles ont d’abord intéressé le Sénégal oriental et la riegion ds
Kolda dès la deuxième décade du mois de mai. Les trois décades de juin marque la
généralisation progressive des pluies sur la parti8 méridional8 du pays. Des cumuls
décadaires allant de 30 à plus de 50 mm sont enregistrés sur les principaux postes
(Kédougou, Ziguinchor, Kolda, Tambacounda, Bakel). Le mois de juillet est
caractérisé par l’extension des pluies à l’échelle du territoire national.. Des totaux
d8cadaires assez importants 5 à 50 mm dans les zones sahéliennes, de l’ordre de
60 mm dans le Sud de la région de Kaolack, de plus de 100 mm dans le Kolda et de
1 0
service Agrobioclimatologie, ISRA-CNRA, Cerrtre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
8?(22l~W3~SCEA64
FaxE2l~W36052-CodeNfNEA:Ol20212
-.-
.
150 à ZOO mm dans te département de Ziguinchor sont enregistr&. Les mois d’août
ainsi que fes deux premi6res d6cades de septembre ont 6% g+t&afem+M
caract&is&s par une b0nne pfuviosit& De fortes p&@tatiC3ns de pfus de 100 mm
dans Ces r6gions de, Des cumufs d6cadaires de plus de 200 mm enragistr6s au
cœur de f’hivemage à Kaofack ant &rS a f’origine des inondations observées dans
cette tiite. Zigufnchor d&ient wpertdant le record avec wi cumtif de f’srdr@ de 450
mm au cours de la deuxième d-de d’août. Sur f’extr~mit& Nord du pays les pluies
restent toutefois mod&és.
Gfobafement, fa situation pluviom&ique de cet hivernage présente des e;onditions
favorables pour te d&eioppement et la pmductivité des cultures.
.
Service Agrobiociimatofctgi6, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique BP. 53 Etambey
fE2l~Bï’360Wl~ Fax(~)Q73BQ~-CodeNINEA:OlM212
-
1800
1700
1600
1500
1400
1300
lzJ0
15.00.
1100
1000
SO0
14.00
8 0 0
7 0 0
600
5 0 0
13.00
4oa
3 0 0
100
c
12.00
-~
-1’ à.(
I
-13.00
-12.00
30
Figure 1. : Répartition des cumuls pluviomébiques annuels (en mm)
au Sénégal
17-W +
1 6 . W
L
15.00
14.w
13.00
c
1200
-113.cxl
-17.00
-16.00
-15.00
-14.00
-13.00
-1200
-1 ,iW
Figure 2. : Répartition des écarts pluviométriques à la fin de l’hivernage
par rapport à la mediane 1966-1995. (en bas )
Service Agrobioclimetologie. ISRA-CNRA. Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
:
4. SITUATION AGROCLIMATIQUE AU COURS DE LA CAMPAGNE
AGRICOLE
4.1. L’installation des cultures
L’hivernage 1999 se caractérise par un étalement des dates de semis utiles (en
humide) du mois de mai à la deuxième décade de juillet. L’observation de la
répartition des vagues de semis au Sénégal (fig. 4) montre qu’à partir de la mi-mai,
les pluies ont &é satisfaisantes pour occasionner l’installation des premiers semis
dans le pays. Entre le 10 et le 30 juin, les semis se sont étendus dans le Sud Ouest,
l’Est dans le département de Bakel, les régions de Fatick et de Kaolack et quelques
secteurs dans le Nord de la région de Thies. Les precipitations de la Premiere
décade de juillet, notamment la pluie du 7 juillet a été propice à l’extension des
semis sur la quasi totalité du reste du territoire national.
Par rapport aux dates optimales’ de semis calculées sur la période 1961-1990,
l’installation des cultures au cours de cette année peut être qualifiée de: (figure 5) :
e
très pr&oce, avec 20 à 30 jours d’avance dans le Sud Ouest, le Nord Ouest et
I’extreme Nord ;
?
précoce de i0 jours environ dans le reste du pays.
Cette situation laisse présager une durée utile de la saison des pluies en conformite
avec la durée du cycle cultural des principales spéculations.
4.2. Des conditions d’alimentation hydrique favorables aux cultures
Le cycle végetatif des cultures pluviales (céréales et légumineuses) a été découpé
en quatre grands stades phénologiques. IDVI correspond au début de la croissance
végétative (levée), lDV2 à la phase pleine croissance jusqu’au début de la formation
des organes reproducteurs, FL1 et FL2 correspondent respectivement à la période
’ La date optimale de semis correspond à la date de semis réussi si dans les 20 jours qui suivent une
pluie supkieure ou égale à 20 mm, on enregistre moins de dix jours de stress hydrique sévère?
(ETR/ETM inférieur ou égal à 30 %)
14
seMc8 Agrobioclimatologi8, I-WA-CNRA, Centre National de la Rechwcho Agronomique B.P. 53 Bambey
I
I
l
16.Cb
l
I
!
1 4 . d
13.y
.- -10
/
/
l2oc+--m
- - - -t
-18.00 -17.00 -16.00
-&Xl
-1ho
-13.00
-1200 -11.00
Figure 4 : Répartition des dates de semis paysans (en nombre de jour
Aprik le l-juin, -10 indique le 20 mai) au cours de l’hivernage 1999
17.00 +
t
16.00
ECKI
14.00
13.ocF
12a.k
_
I
1
I
-----+
-1t
0
-17.00
-16.00
-15.CXl
-14.00
-13.00 -12.00 -11.00
Figure 5 : Répartition des écarts entre la date de semis paysans de I hivernage 1999 et
fa date de semis optimale calculées sur la période normale 1961-1990
16
80
%@
Bambey
40
20
Bakel
0
IDVI ;jDV2 FL0
MAT
..c.-
.:’
..:
/._... ..“”
IDVI IDV2
FL0 M A T
,<_<...”
Kaolack
TarWacounda
“‘~“~““““.~.............~~.~.~~.~.~...
. . . . . . ...<...........<<<.<,,,,,,,,,,,,
100
/,..’
80
/...”
x
. ..i
. ..’
% ca
._.’
40
,..’ . ..’. .
‘..Y,,
20
.<.._‘....
0
‘..“X.,
IDVI IDW FL0 M4T
‘..,.Y.
Kolda
‘...”‘...
Ziguinchor “.::,
-“-- .._.^_ ll-_--_l-ll._ ._- _.._- -
100
80
100
%6o
80
40
20
Oh 00
40
0
20
0
I D V I IDW FL0 M A T
Fig 6 : Evolution en fonction du stade phénologique des taux de satisfaction des besoins en eau du mil au Sénégal
(hivernage,4 999)
17
4.3. Taux moyens de satisfaction des besoins en eau sur le cycle cultural
Les travaux de recherches de I’ISRA, DU CIRAD et du CERAAS sur le bilan
hydrique et la productivité des principales cultures vivrières ont permis de montrer
que le mil et l’arachide sont en situation de debut de deficit hydrique pour des TSAT
< 70 %, < 65 - 70 % pour le niébé et < 75 % pour le maïs.
Sur cette base, on considère que l’état des besoins moyens en eau du mil 90 jours
(figure 7a) sur le cycle cultural peut &tre qualifié par :
e
un bon confort hydrique (TSAT > 80 %) sur l’ensemble du cycle au sud d’une
ligne Dakar, Diourbel Bakel ;
* de conditions d’alimentation hydrique bonnes à légèrement d&ficitaires au Nord
de cet axe jusqu’à la lisière entre le Ferlo septentrional et la vallée du fleuve
Sénégal TSAT compris en 60 -70 %.
Globalement, les zones de cultures pluviales au Sénégal n’ont pas subi des
périodes de stress hydriques sévères (TSAT compris entre 30 et 60 %) à très
sévères (TSAT c 30%).
Pour l’arachide (figure 7b), la zone de confort hydrique à une position l&gèrement
plus septentrionale que celle du mil. Les TSAT moyens sur le cycle compris entre 90
à et 70 % environ ont été favorables au développement de l’arachide dans le bassin
arachidier.
Le niébé est principalement cultivé dans les zones Nord du Sénégal (région de
Louga, Thiès Diourbel). Dans ces contrées, il trouve des conditions hydriques
optimales (TSAT compris autour de 60 à 80 %) pour sa croissance et sa productivite
(tableau 1).
18
Servi~? Agrobicciimatooiogie.
I S R A - C N R A , C e n t r e N a t i o n a l d e l a R e c h e r c h e A g r o n o m i q u e B . P . 5 3 Elambey
17.00 I
1
16.00-:
15.9
14.ocb
13.ocb
‘Y---.‘* -
-
Ziguinchor
~‘
..,/ _, .-_I_-~---- _-- ___.~ _
‘-4.-J ,--A+/~
ISFWCERAAS
~~jJf-J’---~-..-7~.---- ~~-.----.---..-l -‘----.-..--~- --.-- -.--.- --A..
-18.00
-17.00
-1&o
-f§.oo
-14.00
-13.00
-12.00
-11.t
Figure 7a. : Répartition des niveaux moyens de satisfaction des
besoins en eau (%) du mil au cours du cycle cultural, hivernage 1999
17.00
16.00
15.00
14.00
/
,--- - .
‘,
---- ----
.I,
--_ ..^_
Y*’
,Y
>
,--;L....-.-,/
I S F W C E R A A S :--;--,x_.,
“i.
L-r-d’
>,‘“~ .\\_-,-- --.:
/
12.&- _. _-_---
--1-
7 --------7
-18.00
-Ii.00
-16.00
-15.00
-14.00
-13.00
-1i.00
-11.00
Figure 7b: Répartition des niveaux moyens de satisfaction des besoins
en eau (Oh) de l’arachide au cours du cycle cultural, hivernage 1999
19
Service Agrobioclimatologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
-
-
TSAT moyens en (Oh) Département
TSAT moyens en (%)!
sur le cycle (indice
sur le cycle (indice
départemental)
départemental)
Louga
Thiès
Kébbmer
Bambey
80
Linguère
M’Backé
75
Tivaouane
Diourbei
Tableau 1 : Niveaux moyens de satisfaction des besoins en eau (%) du niébe
au cours du cycle cultural, (Zone Nord, hivernage 1999)
Département
sur le cycle (indice
sur le cycle (indice
cake1
~---
Ï%undiougne
Kaoiack
Kaffrine
Nioro-du-rip
-~-.-.
Velingara
Tableau 2 : Niveaux moyens de satisfaction des besoins en eau (%) du ma’& au
cours du cycle cultural, (Zone sud, hivernage 1999)
Au Sénégal, fe maïs est cultivé essentiellement en conditions pluviales au sud de
I’isohyète 600 - 700 mm. Au cours de cet hivernage, ii a béneficié d’excellentes
conditions hydrlques favorables à son développement (TSAT 2 80- 90 94, tableau 2).
Dans le cas de cet hivernage où fa pluviométrie est abondante dans le Sud ouest et
les TSAT r@uli&ement élev&, I’exc& d’eau au cours de phase de floraison a eu
probablement un &et dépressif sur le maïs. Sa productivité dans cas zones peut
être réduite, en effet, par I’impottance de la profondeur du drainage.
Dans l’ensemble, le niveau d’alimentation hydrique des cultures augure de bonnes
récaltes sur une majeure partie du pays.
20
Service Agrobicclimatoiogie,
ISRA-CNRA, C e n t r e N a t i o n a l d e l a R e c h e r c h e A g r o n o m i q u e B . P . 53 B a m b e y
1050
16.00-j
1m
I
900
800
15.00-:
700
600
'14..oo
13.00
1 500
400
300
250
--i
l-i 200
t----J150
12.00-c
-18.00
-17.00
-16.00
-15.00
-14.ocl
-13.00
-12.00
-1
lo
Figure 8a. : Répartition à l’échelle stationnelle des rendements en grains espérés du
mil (Kg/ha).au cours de l’hivernage 1999.
21
5. ESTIMATION DES RENDEMENTS EN GRAINS DU MIL
Les rendements espérés’ du mil (fig. 8a, 8b, 8c et annexe) sont < 300 kg/ha dans
l’extrême Nord du pays, là où la culture pluviale est devenue une activité marginale
au profit des cultures irriguées (Basse et Moyenne vallée du fleuve Sénégal). Ces
rendements sont compris entre 400 et 600 kg/ha dans les départements de Louga,
Linguère, Matam. Ils sont compris entre 700 et 800 kg/ha dans le bassin arachidier
centre et dans les départements de Tambacounda et de Bakel. Le département de
Foudiougne, l’extrême sud du bassin arachidier (Sud département de Nioro, de
Kaffrine),le Sud et le Sud Ouest enregistrent des rendements compris entre 900 et
1000 kg/ha.
Comparés aux rendements espérés de l’an passé, ces rendements sont supérieurs
dans la quasi totalité du Sénégal (tableau 3) avec une hausse de plus de 100 kg
dans les régions de Louga, Thiès, Diourbel. Celle ci atteint plus de 200 kg/ha dans le
département de Tivaouane. Seuls la frange septentrionale du pays (département de
Podor) et le Nord Est (département de Matam ) enregistrent des rendements
inférieurs à 100 kg /ha environ.
’ Ces rendements espérés peuvent être revus à la haisse pour des raisons phytosanitaires déjà évoqués ou à la
hausse (en conditions de bonne fertilité des sols, ou d’apport d’engrais de fonds les anu43 prkédentes dans le
cadre du Programme & Phosphatage des sols initié par le gouvernement du Sénégal.
22
236 -53 1
531-712
7 1 2 - 8 4 0
Figure 8b. : Répartition à l’échelle départementale
des rendements en gralns espérés du mil (Kglha).
au cours de l’hivernage 1999
197 -432
432 -641
- 754
- 967
-1043
Figure 8c. : Répartition à l’échelle de la communauté
rurale des rendements en grains espérés du mil
(Kg/ha) au cours de l’hivernage 1999
23
24
_..
..--““_ -1-1_
Tableau 3 : Rendements en grains espérés du mil au cours de l’hivernage 1999
(en Kglha) pour les 30 départements du Sénégal et comparaison avec l’année
i998
REGION - DEPARTEMENT
Rendement en
Rendement en -rEcart entre 1
grains es@&&
grains esP&és
1999st
du mil paysan
du mil paysan
1998 en
en 1999 (en
en 1998 (en
kg(ha
kgIha
kg/ha
-
Dakar
Dakar
-
647
11
-
Dakar
Pikine
669
39
-
Dakar
Rufisque
690
625
65
Diourbel
E3ambey
708
108 -
-
Diourbel
Diourbel
738
-
133
-
Diourbel -
-. Mbacké
740
607
-
133
Fatick
Fatick
852
726
-
126
Fatick
- Foundiougne
920
835
85
_---_
Fatick
-. GOS!BS
777
690
87
-
Kaolack
Kaffrine
862
736
-
126
Kaolack
KaoIack
856
784
-
72
----
Kaolack
Niorodu-Rip
932
852
- 80
Koida
- Kolda
967
913
54
Kddâ
Sédhiou
955
44
Kolda
-
-72
-. Vélingara
945
873
-~-
Lwga
Khmer
-
642
176
Louga
-. Linguère
-
489
Louga
Louga
531
362
--~
Saint-Louis
Dagana
375
275
- 100
Saint-Louis
Matam
441
-123
-
Saint-Louis
Podot-
237
342
-705
-44
Tambacounda
Bakel
730
774
---
- -4%
Tambacwnda
Kédougou
840
885
Tambacounda
Tambacounda
855
785
71
---
38
rhiès
- Wbour
734
696
rhiès
~ rhiès
751
623
128
-
!
rhiès
rivaouane
727
525
202
Ziguinchor
.- 3 i g n o n a -
1007
959
- 48 -1
7iguinchor
3ussouye
1025
977
48
--~
Ziguinchor
-
- Ziguinchor
1040
980
60 --il
--~
24
Service Agrobioclimatoiogie,
ISRA-CNRA, C e n t r e N a t i o n a l d e l a R e c h e r c h e A g r o n o m i q u e B . P . 53 Eambey
6. CONCLUSION
L’hivernage 1999 à la date du 08 octobre se caracterise par :
?? des cumuls pluviométriques saisonniers globalement excedentaires à très
excédentaires comparativement à la normale &che 1996 -1995 ;
*
une installation très précoce à precoce des pluies utiles sur la majeure partie du
pays par rapport à ces trois dernières d6cennies ;
* des conditions d’alimentation hydrique confortables à bonnes au cours des
diffhrentes phases phénologiques des cultures, hormis quelques cas de stress
hydriques au cours des premiers stades de développement dans l’extrême Nord
et le Nord Est.
Au vu de la configuration générale de cet hivernage, la précociié des semis, la
régularité des pluies et la consistance des stocks hydriques du sol, etc. constituent
des conditions agroclimatiques favorables au développement et à la productivité des
cultures.
25
k3erk-e Agrobioclimetologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. !Xl Bsmbey
ANNEXE
Rendements en grains espérb du mil (k@ha) par communauté rurale au cours
de l’hivernage 1999.
3
7
4
5
1
4
0
1
8
5
8
4
4
3
8
9
7
0
0
8
8
4
7
7
2
3
9
2
3
1
9
4
0
2
6
3
5
2
9
26
I
Service Agrobicclimatologie,
ISRA-CNRA, Centre Netiial d e la R e c h e r c h e A g r o n o m i q u e B . P . 53 Bembey
J
M A L I C O U N D A
695 NDANGALMA
751
MAMPATIM
954 NDANKH SENE
MANGAGUULACK
1024 NDIAFFATE
847
MBADAKHOUNE
742 NDIAGANIAO
836
Mf3ADIANE
653 NDIAGNE
577
MBANE
285 NDIAGO
719
787 NMAMACOUTA
989
p!k%Ë-
695 NDIASS
552
27
Service AgroMxlimatoiogie,
ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Sambey
669 THIAKHAR
771
570 THIAMENE
570
988 THIAMENE
629
915 THIARE
875
SALI ESCALE
929 THIARGNY
704
2 8
I
Service Agrobioclimatoiogie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
ISALIKEGNE
1
9941THIEL
I
7421
@AM YABAL
‘SAMINE ESCALE
1005 613 THIEPPE THIENABA
67C
832
,SANDlARA
786 THlLMAKHA
67C
;SANSAMBA
1013 THILOGNE
261
SANTIABA MANJACK
t
1031 THIOLOM FALL
642
SARAYA
786 TOCKY GARE
627
SARE BIDJI
948 TOMBORONKOTO
851
SARE COLI SALLE-
940 TOUBA FALL
664
SEMME
618 TOUBA MBOUL
79E
SIMBANDI BRASSOU
1002 TOUBA MERINA
64x
SINDIAN
1007 TOUBA MOSQUEE
771
SINTHIANG KOUNDARA
929 TOUBA TOUL
735
SINTHIOU BAMAMBE
522 TOUBACOUTA
897
SINTHIOU MALEME
910 TOURE MBONDE
774
SUELLE
1005 VELINGARA
672
SYERE
I
3721WAcK NGOUNA
I
918
I
I
I
TAIBA MOLITAPHA
I
7411
I
TAIBA NDIAYE
702
TAIBA NIASSENE
914
ITAIF
804
1
2 9
E%?r&e Agrobioclimatoiogie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
.~--.
------_
_--__.
Annerose D.J. M. 1996. Modélisation et application pour le développement agricole.
Atelier Base Centre Arachide - CORAF/ISRA/CERAAS, CNBA Bambey, 17 - 20 Déc.
Annerose D.J.M., Diagne M., 1994. Les modèles de cultures : des outils de la
recherche et du d&eloppement agricole. Arachide Infos, no 5 - septembre, pp. 5-I 1.
Baron C. Perze P. Maraux F. SARRA, 1996 ; Système d’Analyses regionales des
Risques Agroclimatiques. Trois modules, Sarramet, Sarrabil, Sarrazon. Dot. CIRAD-
CA, DR Gestion de l’Eau, Montpellier.
Boggio D, Sarr B. Roy Macauley H. 1999. Outils et méthodologies pour le suivi des
cultures et la prévision agricole au Sénégal : ouvrage de synthèse de travaux de
1995-1997. Publié avec l’appui du CTA, 36 p.
Diagne M., Fall M. et N’GOM, N. 1996. Suivi de la campagne agricole au Sénégal
Situation au 10 juillet 1996 », ISRA/URA/CNBA, 10~.
Girad X., Baron C., Cot%er B. 1993. DHC4, Diagnostic Hydrique des cultures. Dot.
Agrhymet, 37 p”
Sarr B., Fall M. 1997 Suivi agroclimatique des cultures pluviales au Sénega
(Hivernage 197). Situation au 20 août. Rapport d’activités, ISRA/CERAAS, 18 p.
Sarr B., Fall M. 1998. Suivi agroclimatique des cultures pour l’estimation des
rendements des cultures pluviales au Sénégal). Rapport d’activités,
ISWCERAASICORAF, 18 p.
Vaksmann M. Traoré S., 1991. La prévision des rendements du mil au Mali :: bilan de
trois années de suivi ESPACE. Atelier ESPACE R3S/PFl f Cap Vert, 5-Q mars 1991 I
23 p.
30
Service Agrobbclimetologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bembey
- ^ --__
-
-
_ -
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
Centre d’Etude Régional pour I’Am6lioration de
Centre National de Recherches Agronomiques
I’Adaptation B la Sécheresse
(CNW
(CERAAS)
SUIVI AGROCLIMATIQUE DE LA CAMPAGNE
AGRICOLE ET ESTIMATION PRECOCE DES
RENDEMENTS DES CULTURES PLUVIALES AU
SENEGAL
Dr Benoît SARR
Bioclimatologue CERAAS/CORAF/ISRA (Thiès)
M. Moustapha FALL
Assistant de Recherches ISRAKNRA (Bambey)
Octobre 1999
Les auteurs expriment leurs vifs remerciements au Dr. Dogo Seck chef du Centre
National de Recherche Agronomique (CNW Bambey) et Harold Roy#acauley,
Directeur du Centre d’Etude Régional pour I’Am6lioration de l’adaptation à la
sécheresse (CERAASI Thibs) pour les moyens logistiques et financiers dép@&
pour la réalisation de ce document. Nous remercions vivement la Direction de la
MéfeOrologie nationale, les inspecteurs kgionaux les chefs de secteur agricote du
Sérkgal pour leur bonne collaboration.
Setvice Agrobiilimatokgie. ISFW-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
PG?21:871fB50!3i54 Fax~Ztt~9738052-CodeNINEA:M20212
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS .~........,.....................,.....................................................................................................
31
AVANT PROPOS ..J.....................................................................,..................................................................
3
INTRODUCTION.U..........................~.............................................................~.....................~.........................
4
1. SITUATION METEOROLOGIQUE ET PHYTOSANITAIRE
..............................................................
‘i
c
1.1 SR-UATIONMIMOROLOGIQTJEET
CLTMATQ~ ..........................................................................................
5
1.2. h'ERÇUSURLASlTUATIONPHYTOsANITAIRE
...........................................................................................
5;
2, MATÉRIELS ET MÉTHODES ................................................................................................................
7
2.1. DoNNId.. ............................................................................................................................................
7
2.2. 1MÉTHODoLoGIES ...................................................................................................................................
7
2.3. RENDEMENTSESPÉBÉSPAYSANS................................................................................................~
............. 8
2.4. E!~HANTILONNAGEETSYNTH~~EDEL'INFORMATION
...............................................................................
9
3. UNE PLUVIOMETRIE EXCEDENTAIRE COMPAREE A LA NORMALE SECHE 1%1995.. ... JO
3.1.
SITUATIONPLWIO~~Q~ .................................................................................................................
10
3.2. PLLJVIOMÉTRIE DÉiXDAIRE ....................................................................................................................
10
4. SITUATION AGROCLIMATIQUE AU COURS DE LA CAMPAGNE AGRICOLE .......................... 14
4.1. L’INSTALLATIONDES CULTURES ......... ....................................................................................................
14
4.2.
DES CONDITIONSD'ALTMENTATIONHFAVORABLESAUXCULTURES.............................................l
4
4.3. TAUX MO~ENT~DESATI~FA~;TONDE!SBEWN~ENEA~~~RL~~Y~LE(T~LT~RAL .......................................
18
5. ESTIMATION DES RENDEMENTS EN GRAINS DU MIL .................................................................
22
6. CONCLUSION.*..........................................................................*...................................,................*........
25
. . . . . . . ..*..................*...*.............*.....*........*.........................................................................................
26
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*................................................................................*............*........
30
2
Ser&e Agrobiilirnatologie,
ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique S.P. 53 Bambey
PC?2l)973805Ot51154 Fax(iTZ119736052-CodeNINEA:Ma)212
AVANT PROPOS
Ce bulletin sur le suivi agroolimatique de la campagne agricole au Sénégal,
constitue une oontribution majeure du CNRA et du CERAAS au Système Mondial
d’Information et d’Alerte Rapide sur I’Alimentation et l’Agriculture (SMIAR) et en
particulier au Systsme de Preventions des Crises Alimentaires au Sahel crele à la
demande de la FAO.
Ce bulletin est le fruit des résultats de recherches obtenus par des equipes de
recherches de I’ISWCNRA, du CIRA0 et du CERAASICORAFIISRA. II paraît tous
les ans (of. San B., Fall M. 1997, 1998) dès la fin de la saison des pluies ou
hivernage.
Les m4thodologies utilisées s’appuient sur des données de terrain (climat, sol,
données agrophénologiques des cultures), de données simulées du bilan hydrique
et des processus de croissance et de productivité des cultures. Elles permettent
l’analyse de la situation climatique et de l’état des cultures, l’estimation prkoce des
rendements agricoles en vue du rep&age des zones sujettes à des situations
d’inskzurité ou à d’excédent alimentaire.
L’analyse, l’interpolation et la représentation cartographique des résultats puis fa
synthese des informations par l’intermédiaire d’un Systdme d’tnformation
Géographique (SIG) sont des étapes fondamentales de cette démarche.
Le couplage de donnees de terrain et de donnees simulées aveo un SIG constitue
ainsi un otil d’aide à la dkision essentiel pour la connaissance et la reconstitution
des ressouroes alimentaires du Sénégal.
Cette démarche permet de fournir aux dhcideurs, aux organismes d’aide at aux
partenaires au d8veloppement des informations et des anaiyses sur la situation
agricole et alimentaire. Elle trouve plusieurs applications dans la planification et
I’ex6oution de la politique agricole, alimentaire et économique du Sen&gal.
Service Agwbiociimatologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 E?amtxy
P(22llQ73ai!?SEMi4
Fax(~)Q7360SZ-CodeNINEA:Oiaû212
INTRODUCTION
Ce bulletin fait l’analyse illustrée de la saison des pluies 1999. Il présente dans un
premier temps un bref aperçu sur :
o la situation météorcrlogique et climatique au cours de l’hivernage ;
* la situation phytosanitaire.
Dans un second temps, il fait une analyse de l’incidence des cunditions
pluviométriques et des facteurs agroclimatiques sur :
?
l’installation et le déroulement des activités agricoles ;
* le d&eioppemient et la croissance des cultures pluviales (mil, arachide, niébé,
maïs) en fonction de leur alimentation hydrique ;
* les rendements espérés en grains du mil.
Serke Agrobicclimatologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 f3ambey
4(22l)973Bo58)51154
Fax(221)9736052-CodeNINEA:Ola)212
--
--
_.._ -.-
1 a SITUATION METEOROLOGIQUE ET PHYTOSANITAIRE
1.1 Situation m&kwologique et climatique
L’Hivernage 1999 est caractérisée de façon générafe dans le Sahel Occidental (y
compris le Sén6gai) par une forte activité de la mousson tiée au renforcement de
l’anticyclone de Ste H&ène en relatiin avec i’affaib~issement des alis&
continentaux de l’hémisphère Nord. La poussée de ta mousson a souvent maintenu
le FiT au-delà du Sén&at, à 20 - 21” Nord, sur Ia Mauritanie. Cette situation a
souvent provoqué: Ia mise en place d’un temps perturbe. Des manifestations pfuvio-
orageuses, très intenses par moment et par endroits ont intéressé une bonne partie
du Sénégal no~mment la façade atlantique (Sud ouest, Sud de Ia Petite Côte, îfe du
Saloum), le Sud est et 1”EST du Sénégal. La fin de i’hivernage est marqu6e par un
maintien sur la moitié Nord du S&&gal du FIT. Cefie situation a été par moment
favorable à fa poursuite des pluies durant la phase de maturité et 1 ou de récolte du
mil et de /‘arachide.
1.2. Aperçu sur la situation phytosanitaire
En relation awec fes conditions thermo-hygrométriques et de la dynamique des
vents, tes mois de juin et de juitlet ont été marqués par une pr6wafence du criquet
(sénégalais et puant), une éclosion et des infestations de sauteriaux en juillet dans
la région de Saint Louis, dans le bassin arachidier (région de Louga, Diourbef,
Kaolack et Fatick). D’invasions de cheniftes défoliatrices (spodaptera SP.) ont bté
également notées dans le sud et le sud ouest. Des d6gâts modérés à séw&es de
ses insectes selon les zones ont été observés sur /es ptantules de mit, maïs, etc. Au
cours de la phase reproductiwe, des dégâts liés aux pucerons ont été obserwés sur
Is niébé et l’arachide en certains endroits dans le bassin arachidier nord et centre.
Les épis de mil ont été également fortement attaqués par endroits (bassin arachidier
nord et centre) par ies chenitles mineuses des épis. La précocité et la réguiarit6 des
pfuies dans tes régions méridionales ont par endroits réduit fe temps de travail des
paysans et est à l’origine de t’enherbement des parcelles et du retard observé sur le
développement des cultures.
5
Senke Agrobioclimatologie, ISRAGNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 5û Bambey
4(22l)97Sôo!33?3,54
Fax(224)9738052-CodeNINEA:0120212
La présence du stnga en certains zones du bassin arachidier nord et centre a
également an6anti les capacités de production du mil.
Pour ce qui suit, il n’est pas tenu compte des ces facteurs biotiques.
6
Service Agrobiilimatofogie, ISRA-CNRA, Centre National de la Rechwche Agronomique B.P. 53 Bambey
4@211973603&5164
Faxf221)97360~-C8deNINEA:OlpT12
2. MATERIELS ET METHODES
2.1. Données
La synthkse de la situation climatique est faite à partir de données de plus de cent
cinquante st&ions pluviom&iqu%s des kseaux de la Direction de la MetéarOlOgie
nationale (D.M.N.), de l‘tnstitut Sénégalais de Recherches Agricoles (kS.R.A.), de fa
Direction de l’Agriculture (D.A.) compil6Qs en l6ger diff&é (par téléphone, par
tél&fansmission et par fax) par le service d’agrobioclimatologie du CNRA de
BambQy. L’%au 6tant le paramètre te plus déterminant pour les cultures, une large
placé a &é accordée à la collecte ds la pk.NiOmébiQ.
2.2. Méthodologies
L% bilan hydriqu% êtt la productivit6 des cultures ont 6té simulés LI partir de mod&es
s%mi-d&erministes utilisant des méthOdOlOgiQS qui valorisent la ressource en eau
(Annerose D.J.M., Diagns M., 1994).
De nombreux mod&es de simulation peuvent être utilisés tels que : Arachide Bifan
HydriquQ AraBHy), Diagnostic hycfrique des cultures (DHC), Syst6mQs d’Analyses
R6gionales des Risques Agroclimatiques (SARRA).. . Ces modèle de simulation
permettent de contrôler l’ensemble dQS Variables et des parQm6trQs d’entrée du
bilan hydrique d’une culture (Girad X., Baron C., Cartier B. 1993 ; AnnerOse D.J. M.
ig96 ; Baron C Pet-z% P. Maraux F, 1996).
On peut distinguer les :
e variables liées 5 la culture :
= date d% s%mis, dure% du cycle de la vari& (sQmis=maturité) ;
- vitesse de croissance racinaire ;
- coefficients culturaux (Kc) ;
- indice de surface foliaire.
e variables E%s à la parcelle :
- environnement climatique : pluviométrie journalière (P), &apotranspiration
potentielle ;
- profondeur maximal% d’enracinement ;
7
I
Seka Agrobiaclimatolugie, ISRA-CNRA, Centre Netionel de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bembey
PG2l,973605061154
Fax(~)973âO~-CodeNINEA:OlX)212
- caractéristiques hydrodynamiques du sol (point de flétrissement permanent,
capacité au champ), profondeur et reserve utile du sol (RU) ;
- ruissellement (R) et drainage (Dr).
L’évapotranspiration réelle (ETR) de la culture est obtenue par l’équation générale :
ETR = P + DS c R + Dr, avec Ds = variations de stock d’eau du sol.
2.3. Rendements espérés paysans
Les travaux en milieu paysan du projet « Evaluation et suivi de la production agricole
en fonction du climat et de l’environnement (Vaksmann M. Traoré S., 1991) ont
permis d’estimer les niveaux de rendements espérés du mil dans les zones
sahéliennes.
La méthodologie utilisée comprend le suivi agrophénologique, la mesure du
rendement final sur des sites représentatifs des différentes zones agro-écologiques.
Puis la mise en évidence de corrélation entre les indicateurs de bilan hydrique et
paramètres de rendement pour des situations paysannes avec un faible niveau
d’intensification et à l’exclusion de toutes attaques de prédateurs.
RDT es@& mil (kgha) = 70.9 * IRESPI (%) + 52.7.
L’indice de réponse à l’eau (IRESP) est un indicateur hydrique lié à la productivité
des cultures. Il permet dès la fin du cycle de donner une estimation des niveaux de
rendements que les conditions d’alimentation en eau permettent d’espérer. Pour les
principales céréales cultivées au Sénégal (mil, maïs, sorgho) on a :
IRESP7 (%) = TSAT (c) * TSAT (pc).
Le TSAT ( c ) ou taux de satisfaction des besoins en eau durant le cycle, exprime le
taux de confort hydrique déterminant la production de matière sèche totale ;
Le TSAT (pc ) ou taux de satisfaction des besoins en eau durant la phase critique,
caractérise l’état hydrique de la plante au moment de la floraison - formation
laiteuse des grains (mil sorgho, ou de la fécondation - remplissage de l’épi (maïs).
TSAT (%) = ETRLETM
ETM correspond aux besoins theoriques en eau des cultures.
8
service Agrobioclimatoiogie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
P(22l)9736050/51154
Fax(m)QT3ôO52-CodeNiNEA:0120212
2.4. Échantillonnage et synthèse de l’information
Au niveau de l’échantillonnage, plusieurs niveaux sont pris en compte :
khelle agroclimatique (synoptique) correspondant à la repartition des stations
dont les donnees suivantes existent : pluviometrie journalière et
évapotranspiration potentielle (donnees mesurées ou interpolées) ;
l’échelle départementale sur laquelle les statistiques agricoles sont établies au
Sénégal ; I’echelle de la communauté rurale a été également prise en compte
pour des raisons de conformité avec la décentralisation.
Le passage de l’échelle synoptique à l’échelle départementale s’est fait selon la marche
décrite ci-dessus (Boggio D, Sarr B. Roy Macauley H. 1999) :
utilisation de la méthode géostatistique du krigeage pour avoir une représentation
continue de la variable étudiée ;
à partir des données vraies observées (environ cent cinquante postes
pluviométriques), création par interpolation géographique de milliers de points
fictifs sur l’ensemble du territoire sénégalais (fichier Grid) ; à l’aide du logiciel de
cartographie Surfer (Golden Software) ;
exportation du fichier Grid vers une représentation vectorielle gkcodées des
départements ou des communautés rurales du Sénégal sous Maplnfo (logiciel de
Système d’Information geographique ou SIG) ;
calcul à partir des points fictiis de moyennes ou d’indices à I’&zhelle du
département ou de la communauté rurale.
service Agrobicdimatologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique S.P. 53 Bambey
P(221)973805or51~ Fax(m)9736052-C~NINEA:01~0212
3. UNE PLUVIOMETRIE EXCEDENTAIRE COMPAREE A LA
NORMALE SECHE 19664995.
3.1 e Situation pluviométrique
La saison des pluies 1999 se caractérise globalement par une forte pluviosité. A la
fin de la première décade d’octobre (situation jusqu’au 8 octobre), les cumuls
pluviométriques saisonniers au Sénégal oscillent entre des valeurs autour de 250
300 mm à l’extrémité Nord-ouest à plus de 1700 mm dans le département de
Ziguinchor (fig. 1). De façon générale, ses totaux pluviométriques annuels sont
compris entre 300 -600 mm dans la zone sahélienne, 600 - 1200 mm dans la zone
soudanienne et 1300 à plus de 1700 mm dans la zone sub-guinéenne.
Comparativement à la normale seche 1966-1995 (Diagne M., Fall M. et N’WM,
-l996), les cumuls pluviométriques de cette année enregistrent des excédents
remarquables pouvant atteindre 60 % (fig.2) dans le Département de Kébémer, de
Tivaouane, dans l’extrémité de la partie orientale du département de Bakel, dans la
région de Kaolack et de Ziguinchor. Seule la partie centrale du pays sur une ligne
allant de Podor à Vélingara en passant par le Ferlo central et le département de
Tambacounda présent8 une situation pluviométrique normal8 à excédentaire. Les
excédents sont compris entre 10 et 20 %.
3.2. Pluviométrie décadaire
La figure 3 présente l’évolution spatio-temporelle des précipitations et de
l’alimentation hydriqu8 des cultures au cours du cycl8 cultural. El18 montre qU8 les
premières pluies utiles ont d’abord intéressé le Sénégal oriental et la riegion ds
Kolda dès la deuxième décade du mois de mai. Les trois décades de juin marque la
généralisation progressive des pluies sur la parti8 méridional8 du pays. Des cumuls
décadaires allant de 30 à plus de 50 mm sont enregistrés sur les principaux postes
(Kédougou, Ziguinchor, Kolda, Tambacounda, Bakel). Le mois de juillet est
caractérisé par l’extension des pluies à l’échelle du territoire national.. Des totaux
d8cadaires assez importants 5 à 50 mm dans les zones sahéliennes, de l’ordre de
60 mm dans le Sud de la région de Kaolack, de plus de 100 mm dans le Kolda et de
1 0
service Agrobioclimatologie, ISRA-CNRA, Cerrtre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
8?(22l~W3~SCEA64
FaxE2l~W36052-CodeNfNEA:Ol20212
-.-
.
150 à ZOO mm dans te département de Ziguinchor sont enregistr&. Les mois d’août
ainsi que fes deux premi6res d6cades de septembre ont 6% g+t&afem+M
caract&is&s par une b0nne pfuviosit& De fortes p&@tatiC3ns de pfus de 100 mm
dans Ces r6gions de, Des cumufs d6cadaires de plus de 200 mm enragistr6s au
cœur de f’hivemage à Kaofack ant &rS a f’origine des inondations observées dans
cette tiite. Zigufnchor d&ient wpertdant le record avec wi cumtif de f’srdr@ de 450
mm au cours de la deuxième d-de d’août. Sur f’extr~mit& Nord du pays les pluies
restent toutefois mod&és.
Gfobafement, fa situation pluviom&ique de cet hivernage présente des e;onditions
favorables pour te d&eioppement et la pmductivité des cultures.
.
Service Agrobiociimatofctgi6, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique BP. 53 Etambey
fE2l~Bï’360Wl~ Fax(~)Q73BQ~-CodeNINEA:OlM212
-
1800
1700
1600
1500
1400
1300
lzJ0
15.00.
1100
1000
SO0
14.00
8 0 0
7 0 0
600
5 0 0
13.00
4oa
3 0 0
100
c
12.00
-~
-1’ à.(
I
-13.00
-12.00
30
Figure 1. : Répartition des cumuls pluviomébiques annuels (en mm)
au Sénégal
17-W +
1 6 . W
L
15.00
14.w
13.00
c
1200
-113.cxl
-17.00
-16.00
-15.00
-14.00
-13.00
-1200
-1 ,iW
Figure 2. : Répartition des écarts pluviométriques à la fin de l’hivernage
par rapport à la mediane 1966-1995. (en bas )
Service Agrobioclimetologie. ISRA-CNRA. Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
:
4. SITUATION AGROCLIMATIQUE AU COURS DE LA CAMPAGNE
AGRICOLE
4.1. L’installation des cultures
L’hivernage 1999 se caractérise par un étalement des dates de semis utiles (en
humide) du mois de mai à la deuxième décade de juillet. L’observation de la
répartition des vagues de semis au Sénégal (fig. 4) montre qu’à partir de la mi-mai,
les pluies ont &é satisfaisantes pour occasionner l’installation des premiers semis
dans le pays. Entre le 10 et le 30 juin, les semis se sont étendus dans le Sud Ouest,
l’Est dans le département de Bakel, les régions de Fatick et de Kaolack et quelques
secteurs dans le Nord de la région de Thies. Les precipitations de la Premiere
décade de juillet, notamment la pluie du 7 juillet a été propice à l’extension des
semis sur la quasi totalité du reste du territoire national.
Par rapport aux dates optimales’ de semis calculées sur la période 1961-1990,
l’installation des cultures au cours de cette année peut être qualifiée de: (figure 5) :
e
très pr&oce, avec 20 à 30 jours d’avance dans le Sud Ouest, le Nord Ouest et
I’extreme Nord ;
?
précoce de i0 jours environ dans le reste du pays.
Cette situation laisse présager une durée utile de la saison des pluies en conformite
avec la durée du cycle cultural des principales spéculations.
4.2. Des conditions d’alimentation hydrique favorables aux cultures
Le cycle végetatif des cultures pluviales (céréales et légumineuses) a été découpé
en quatre grands stades phénologiques. IDVI correspond au début de la croissance
végétative (levée), lDV2 à la phase pleine croissance jusqu’au début de la formation
des organes reproducteurs, FL1 et FL2 correspondent respectivement à la période
’ La date optimale de semis correspond à la date de semis réussi si dans les 20 jours qui suivent une
pluie supkieure ou égale à 20 mm, on enregistre moins de dix jours de stress hydrique sévère?
(ETR/ETM inférieur ou égal à 30 %)
14
seMc8 Agrobioclimatologi8, I-WA-CNRA, Centre National de la Rechwcho Agronomique B.P. 53 Bambey
I
I
l
16.Cb
l
I
!
1 4 . d
13.y
.- -10
/
/
l2oc+--m
- - - -t
-18.00 -17.00 -16.00
-&Xl
-1ho
-13.00
-1200 -11.00
Figure 4 : Répartition des dates de semis paysans (en nombre de jour
Aprik le l-juin, -10 indique le 20 mai) au cours de l’hivernage 1999
17.00 +
t
16.00
ECKI
14.00
13.ocF
12a.k
_
I
1
I
-----+
-1t
0
-17.00
-16.00
-15.CXl
-14.00
-13.00 -12.00 -11.00
Figure 5 : Répartition des écarts entre la date de semis paysans de I hivernage 1999 et
fa date de semis optimale calculées sur la période normale 1961-1990
16
80
%@
Bambey
40
20
Bakel
0
IDVI ;jDV2 FL0
MAT
..c.-
.:’
..:
/._... ..“”
IDVI IDV2
FL0 M A T
,<_<...”
Kaolack
TarWacounda
“‘~“~““““.~.............~~.~.~~.~.~...
. . . . . . ...<...........<<<.<,,,,,,,,,,,,
100
/,..’
80
/...”
x
. ..i
. ..’
% ca
._.’
40
,..’ . ..’. .
‘..Y,,
20
.<.._‘....
0
‘..“X.,
IDVI IDW FL0 M4T
‘..,.Y.
Kolda
‘...”‘...
Ziguinchor “.::,
-“-- .._.^_ ll-_--_l-ll._ ._- _.._- -
100
80
100
%6o
80
40
20
Oh 00
40
0
20
0
I D V I IDW FL0 M A T
Fig 6 : Evolution en fonction du stade phénologique des taux de satisfaction des besoins en eau du mil au Sénégal
(hivernage,4 999)
17
4.3. Taux moyens de satisfaction des besoins en eau sur le cycle cultural
Les travaux de recherches de I’ISRA, DU CIRAD et du CERAAS sur le bilan
hydrique et la productivité des principales cultures vivrières ont permis de montrer
que le mil et l’arachide sont en situation de debut de deficit hydrique pour des TSAT
< 70 %, < 65 - 70 % pour le niébé et < 75 % pour le maïs.
Sur cette base, on considère que l’état des besoins moyens en eau du mil 90 jours
(figure 7a) sur le cycle cultural peut &tre qualifié par :
e
un bon confort hydrique (TSAT > 80 %) sur l’ensemble du cycle au sud d’une
ligne Dakar, Diourbel Bakel ;
* de conditions d’alimentation hydrique bonnes à légèrement d&ficitaires au Nord
de cet axe jusqu’à la lisière entre le Ferlo septentrional et la vallée du fleuve
Sénégal TSAT compris en 60 -70 %.
Globalement, les zones de cultures pluviales au Sénégal n’ont pas subi des
périodes de stress hydriques sévères (TSAT compris entre 30 et 60 %) à très
sévères (TSAT c 30%).
Pour l’arachide (figure 7b), la zone de confort hydrique à une position l&gèrement
plus septentrionale que celle du mil. Les TSAT moyens sur le cycle compris entre 90
à et 70 % environ ont été favorables au développement de l’arachide dans le bassin
arachidier.
Le niébé est principalement cultivé dans les zones Nord du Sénégal (région de
Louga, Thiès Diourbel). Dans ces contrées, il trouve des conditions hydriques
optimales (TSAT compris autour de 60 à 80 %) pour sa croissance et sa productivite
(tableau 1).
18
Servi~? Agrobicciimatooiogie.
I S R A - C N R A , C e n t r e N a t i o n a l d e l a R e c h e r c h e A g r o n o m i q u e B . P . 5 3 Elambey
17.00 I
1
16.00-:
15.9
14.ocb
13.ocb
‘Y---.‘* -
-
Ziguinchor
~‘
..,/ _, .-_I_-~---- _-- ___.~ _
‘-4.-J ,--A+/~
ISFWCERAAS
~~jJf-J’---~-..-7~.---- ~~-.----.---..-l -‘----.-..--~- --.-- -.--.- --A..
-18.00
-17.00
-1&o
-f§.oo
-14.00
-13.00
-12.00
-11.t
Figure 7a. : Répartition des niveaux moyens de satisfaction des
besoins en eau (%) du mil au cours du cycle cultural, hivernage 1999
17.00
16.00
15.00
14.00
/
,--- - .
‘,
---- ----
.I,
--_ ..^_
Y*’
,Y
>
,--;L....-.-,/
I S F W C E R A A S :--;--,x_.,
“i.
L-r-d’
>,‘“~ .\\_-,-- --.:
/
12.&- _. _-_---
--1-
7 --------7
-18.00
-Ii.00
-16.00
-15.00
-14.00
-13.00
-1i.00
-11.00
Figure 7b: Répartition des niveaux moyens de satisfaction des besoins
en eau (Oh) de l’arachide au cours du cycle cultural, hivernage 1999
19
Service Agrobioclimatologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
-
-
TSAT moyens en (Oh) Département
TSAT moyens en (%)!
sur le cycle (indice
sur le cycle (indice
départemental)
départemental)
Louga
Thiès
Kébbmer
Bambey
80
Linguère
M’Backé
75
Tivaouane
Diourbei
Tableau 1 : Niveaux moyens de satisfaction des besoins en eau (%) du niébe
au cours du cycle cultural, (Zone Nord, hivernage 1999)
Département
sur le cycle (indice
sur le cycle (indice
cake1
~---
Ï%undiougne
Kaoiack
Kaffrine
Nioro-du-rip
-~-.-.
Velingara
Tableau 2 : Niveaux moyens de satisfaction des besoins en eau (%) du ma’& au
cours du cycle cultural, (Zone sud, hivernage 1999)
Au Sénégal, fe maïs est cultivé essentiellement en conditions pluviales au sud de
I’isohyète 600 - 700 mm. Au cours de cet hivernage, ii a béneficié d’excellentes
conditions hydrlques favorables à son développement (TSAT 2 80- 90 94, tableau 2).
Dans le cas de cet hivernage où fa pluviométrie est abondante dans le Sud ouest et
les TSAT r@uli&ement élev&, I’exc& d’eau au cours de phase de floraison a eu
probablement un &et dépressif sur le maïs. Sa productivité dans cas zones peut
être réduite, en effet, par I’impottance de la profondeur du drainage.
Dans l’ensemble, le niveau d’alimentation hydrique des cultures augure de bonnes
récaltes sur une majeure partie du pays.
20
Service Agrobicclimatoiogie,
ISRA-CNRA, C e n t r e N a t i o n a l d e l a R e c h e r c h e A g r o n o m i q u e B . P . 53 B a m b e y
1050
16.00-j
1m
I
900
800
15.00-:
700
600
'14..oo
13.00
1 500
400
300
250
--i
l-i 200
t----J150
12.00-c
-18.00
-17.00
-16.00
-15.00
-14.ocl
-13.00
-12.00
-1
lo
Figure 8a. : Répartition à l’échelle stationnelle des rendements en grains espérés du
mil (Kg/ha).au cours de l’hivernage 1999.
21
5. ESTIMATION DES RENDEMENTS EN GRAINS DU MIL
Les rendements espérés’ du mil (fig. 8a, 8b, 8c et annexe) sont < 300 kg/ha dans
l’extrême Nord du pays, là où la culture pluviale est devenue une activité marginale
au profit des cultures irriguées (Basse et Moyenne vallée du fleuve Sénégal). Ces
rendements sont compris entre 400 et 600 kg/ha dans les départements de Louga,
Linguère, Matam. Ils sont compris entre 700 et 800 kg/ha dans le bassin arachidier
centre et dans les départements de Tambacounda et de Bakel. Le département de
Foudiougne, l’extrême sud du bassin arachidier (Sud département de Nioro, de
Kaffrine),le Sud et le Sud Ouest enregistrent des rendements compris entre 900 et
1000 kg/ha.
Comparés aux rendements espérés de l’an passé, ces rendements sont supérieurs
dans la quasi totalité du Sénégal (tableau 3) avec une hausse de plus de 100 kg
dans les régions de Louga, Thiès, Diourbel. Celle ci atteint plus de 200 kg/ha dans le
département de Tivaouane. Seuls la frange septentrionale du pays (département de
Podor) et le Nord Est (département de Matam ) enregistrent des rendements
inférieurs à 100 kg /ha environ.
’ Ces rendements espérés peuvent être revus à la haisse pour des raisons phytosanitaires déjà évoqués ou à la
hausse (en conditions de bonne fertilité des sols, ou d’apport d’engrais de fonds les anu43 prkédentes dans le
cadre du Programme & Phosphatage des sols initié par le gouvernement du Sénégal.
22
236 -53 1
531-712
7 1 2 - 8 4 0
Figure 8b. : Répartition à l’échelle départementale
des rendements en gralns espérés du mil (Kglha).
au cours de l’hivernage 1999
197 -432
432 -641
- 754
- 967
-1043
Figure 8c. : Répartition à l’échelle de la communauté
rurale des rendements en grains espérés du mil
(Kg/ha) au cours de l’hivernage 1999
23
24
_..
..--““_ -1-1_
Tableau 3 : Rendements en grains espérés du mil au cours de l’hivernage 1999
(en Kglha) pour les 30 départements du Sénégal et comparaison avec l’année
i998
REGION - DEPARTEMENT
Rendement en
Rendement en -rEcart entre 1
grains es@&&
grains esP&és
1999st
du mil paysan
du mil paysan
1998 en
en 1999 (en
en 1998 (en
kg(ha
kgIha
kg/ha
-
Dakar
Dakar
-
647
11
-
Dakar
Pikine
669
39
-
Dakar
Rufisque
690
625
65
Diourbel
E3ambey
708
108 -
-
Diourbel
Diourbel
738
-
133
-
Diourbel -
-. Mbacké
740
607
-
133
Fatick
Fatick
852
726
-
126
Fatick
- Foundiougne
920
835
85
_---_
Fatick
-. GOS!BS
777
690
87
-
Kaolack
Kaffrine
862
736
-
126
Kaolack
KaoIack
856
784
-
72
----
Kaolack
Niorodu-Rip
932
852
- 80
Koida
- Kolda
967
913
54
Kddâ
Sédhiou
955
44
Kolda
-
-72
-. Vélingara
945
873
-~-
Lwga
Khmer
-
642
176
Louga
-. Linguère
-
489
Louga
Louga
531
362
--~
Saint-Louis
Dagana
375
275
- 100
Saint-Louis
Matam
441
-123
-
Saint-Louis
Podot-
237
342
-705
-44
Tambacounda
Bakel
730
774
---
- -4%
Tambacwnda
Kédougou
840
885
Tambacounda
Tambacounda
855
785
71
---
38
rhiès
- Wbour
734
696
rhiès
~ rhiès
751
623
128
-
!
rhiès
rivaouane
727
525
202
Ziguinchor
.- 3 i g n o n a -
1007
959
- 48 -1
7iguinchor
3ussouye
1025
977
48
--~
Ziguinchor
-
- Ziguinchor
1040
980
60 --il
--~
24
Service Agrobioclimatoiogie,
ISRA-CNRA, C e n t r e N a t i o n a l d e l a R e c h e r c h e A g r o n o m i q u e B . P . 53 Eambey
6. CONCLUSION
L’hivernage 1999 à la date du 08 octobre se caracterise par :
?? des cumuls pluviométriques saisonniers globalement excedentaires à très
excédentaires comparativement à la normale &che 1996 -1995 ;
*
une installation très précoce à precoce des pluies utiles sur la majeure partie du
pays par rapport à ces trois dernières d6cennies ;
* des conditions d’alimentation hydrique confortables à bonnes au cours des
diffhrentes phases phénologiques des cultures, hormis quelques cas de stress
hydriques au cours des premiers stades de développement dans l’extrême Nord
et le Nord Est.
Au vu de la configuration générale de cet hivernage, la précociié des semis, la
régularité des pluies et la consistance des stocks hydriques du sol, etc. constituent
des conditions agroclimatiques favorables au développement et à la productivité des
cultures.
25
k3erk-e Agrobioclimetologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. !Xl Bsmbey
ANNEXE
Rendements en grains espérb du mil (k@ha) par communauté rurale au cours
de l’hivernage 1999.
3
7
4
5
1
4
0
1
8
5
8
4
4
3
8
9
7
0
0
8
8
4
7
7
2
3
9
2
3
1
9
4
0
2
6
3
5
2
9
26
I
Service Agrobicclimatologie,
ISRA-CNRA, Centre Netiial d e la R e c h e r c h e A g r o n o m i q u e B . P . 53 Bembey
J
M A L I C O U N D A
695 NDANGALMA
751
MAMPATIM
954 NDANKH SENE
MANGAGUULACK
1024 NDIAFFATE
847
MBADAKHOUNE
742 NDIAGANIAO
836
Mf3ADIANE
653 NDIAGNE
577
MBANE
285 NDIAGO
719
787 NMAMACOUTA
989
p!k%Ë-
695 NDIASS
552
27
Service AgroMxlimatoiogie,
ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Sambey
669 THIAKHAR
771
570 THIAMENE
570
988 THIAMENE
629
915 THIARE
875
SALI ESCALE
929 THIARGNY
704
2 8
I
Service Agrobioclimatoiogie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
ISALIKEGNE
1
9941THIEL
I
7421
@AM YABAL
‘SAMINE ESCALE
1005 613 THIEPPE THIENABA
67C
832
,SANDlARA
786 THlLMAKHA
67C
;SANSAMBA
1013 THILOGNE
261
SANTIABA MANJACK
t
1031 THIOLOM FALL
642
SARAYA
786 TOCKY GARE
627
SARE BIDJI
948 TOMBORONKOTO
851
SARE COLI SALLE-
940 TOUBA FALL
664
SEMME
618 TOUBA MBOUL
79E
SIMBANDI BRASSOU
1002 TOUBA MERINA
64x
SINDIAN
1007 TOUBA MOSQUEE
771
SINTHIANG KOUNDARA
929 TOUBA TOUL
735
SINTHIOU BAMAMBE
522 TOUBACOUTA
897
SINTHIOU MALEME
910 TOURE MBONDE
774
SUELLE
1005 VELINGARA
672
SYERE
I
3721WAcK NGOUNA
I
918
I
I
I
TAIBA MOLITAPHA
I
7411
I
TAIBA NDIAYE
702
TAIBA NIASSENE
914
ITAIF
804
1
2 9
E%?r&e Agrobioclimatoiogie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bambey
.~--.
------_
_--__.
Annerose D.J. M. 1996. Modélisation et application pour le développement agricole.
Atelier Base Centre Arachide - CORAF/ISRA/CERAAS, CNBA Bambey, 17 - 20 Déc.
Annerose D.J.M., Diagne M., 1994. Les modèles de cultures : des outils de la
recherche et du d&eloppement agricole. Arachide Infos, no 5 - septembre, pp. 5-I 1.
Baron C. Perze P. Maraux F. SARRA, 1996 ; Système d’Analyses regionales des
Risques Agroclimatiques. Trois modules, Sarramet, Sarrabil, Sarrazon. Dot. CIRAD-
CA, DR Gestion de l’Eau, Montpellier.
Boggio D, Sarr B. Roy Macauley H. 1999. Outils et méthodologies pour le suivi des
cultures et la prévision agricole au Sénégal : ouvrage de synthèse de travaux de
1995-1997. Publié avec l’appui du CTA, 36 p.
Diagne M., Fall M. et N’GOM, N. 1996. Suivi de la campagne agricole au Sénégal
Situation au 10 juillet 1996 », ISRA/URA/CNBA, 10~.
Girad X., Baron C., Cot%er B. 1993. DHC4, Diagnostic Hydrique des cultures. Dot.
Agrhymet, 37 p”
Sarr B., Fall M. 1997 Suivi agroclimatique des cultures pluviales au Sénega
(Hivernage 197). Situation au 20 août. Rapport d’activités, ISRA/CERAAS, 18 p.
Sarr B., Fall M. 1998. Suivi agroclimatique des cultures pour l’estimation des
rendements des cultures pluviales au Sénégal). Rapport d’activités,
ISWCERAASICORAF, 18 p.
Vaksmann M. Traoré S., 1991. La prévision des rendements du mil au Mali :: bilan de
trois années de suivi ESPACE. Atelier ESPACE R3S/PFl f Cap Vert, 5-Q mars 1991 I
23 p.
30
Service Agrobbclimetologie, ISRA-CNRA, Centre National de la Recherche Agronomique B.P. 53 Bembey
- ^ --__
-
-
_ -