REpUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION GENERALE ...
REpUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIKIBUE
ET TECHNIQUE
PREMIERS RESULTATS CONCERNANT L'INOCULATION
DU SOJA AU SENEGAL
J. WEY
Chef du laboratoire de Rhizobiologio
N
Septembre 1978
Contre National de Recherches Agronomiques
de Bambey
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRIUOLES
(1. s. R. A*)

Un effort particuliar est actuellement porté sur ltinoculation du
soja, &lycine max, dans les rdgions subtropicales,
Le developpement de cctto culture reste cependant modeste en Afrique
du fait de nombreux problèmes, on particulier la spécificite du soja vis-à-vis
du J?hizobium japonicum.
Au Sénegai, la nodulation spontaneo est déficiente, L'inoculation
de Rhizobi,um specifique est n6cessaire pour induire une nodulation et unc
fixation de N2 capable de rbpondre aux besoins azotds du soja.
Les résultats de quatre ann6es d’exporimentation au champ confirment
l'intéret de l'inoculation du saja au SénBgal. Actuellement la meilleure toch-
nique d'inoculation serait :
- l’utilisation de la souche G3 (31-IB-13s BELTSWILLE).
- l'apport de l'inoculurn au sol.

INT?ODIJCTIDN
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Le soja, glycine max (L) I!ERILL,
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plante originaire d'Asie a
et& adaptee depuis 75 ans aux régions tempérées chaudes des Etats-Unis
et d'Europe moditerraneenne.Actuellement un nouvel effort de sélection
est en cours pour adapter cette plante aux régions subtropicales (Floride,
BrBsil, N i g e r i a , S é n é g a l , CBte d’ivoire... ). Un vaste programme de coope-
ration international pour le testage des varietes, l'ISVEX, a éte mis en
p l a c e p a r l ’ I n t e r n a t i o n a l Soybean Program (INTSDY) de l’Universit8 de
l'Illinois aux U.S.A., qui a permis de préciser les cultivars les plus
producteurs en zone intertropicale (kJHIGHA61 1975).
Au Sénégal par ailleurs 1'IRAT puis I'ISRA ont entrepris un
programme de sélection qui donne des résultats très encourageants
(DUEOVRAY, 1976).
Le developpement de la culture reste cependant modeste en
Afrique car de nombreux problèmes techniques restent ù résoudre; techni-
ques culturales, techniques de recolte, de conservation et d'utilisation
dans l'alimentation humaine.
L'un de ces problemes
rdside dans la spécificité du soja vis-
à-vis des Rhizobium japonicum et dans la nécessité d’inoculer des souches
de cette bactérie fixatrice d'azote. Au Sénégal, de meme qu’en Cote d’I-
v o i r e , au Zaïre (BDNNIEH 1960), ou B Madagascar (DCklAi;IE, 19613), le soja
seme sans inoculation porte souvent quelques nodosités mais en nombre
t o u j o u r s t r o p f a i b l e p o u r s a t i s f a i r e l e s b e s o i n s a z o t e s d e l a c u l t u r e .
L'inoculation est donc indispensable au développement de la
culture si l'on veut éviter l'utilisation des engrais azotés pour répon-
dre aux exigences de la culture, C e t a r t i c l e resume l e s t r a v a u x e n t r e p r i s
au Senégal depuis 1971 dans ce domaine par la recherche agronomique.

FRINCIPAIJX RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les
premiers tests d*inoculation ont été menes on 1971 dans las
zones centre-nord (Banbey) et contre-sud (Nioro-du-Rip), L'offet de lino-
culation a Qt6 trbs net (tabloau l), mais les varietes utilisees n'atant
pas adaptdcs aux conditions climatiques locales, le rendement n'a pu Btre
mosurd. Los essais de soja n'ont pas oto poursuivis dans cette zono
(pluviometrio annuelle do 650 B 900 mm) trop seche pour 10s varietes a~-
tuellenent disponibles.
A partir de i972, les essais de soja ont étd menos dans la re-
gion sud du Sénegal (pluwionétrie annuelle dc IIÛO & 1500 mm}, zone plus
adéquate pour cette culttire du point dc! vuo climatique, En 1972 et 1973,
l'inoculation a Bté effectuée par onrobogo des graines, depuis 'i975 par
pulvérisation d'un inoculum liquide sur le sol ut cnfouissomcnt par un
binagc.
Los expérimentations réalisé!:s en 1377 n'ont pas donne do re-
sultats intcrpretablos
du f a i t de l a s é c h e r o s s o .
Les rasultats
obtenus on 1972, 1973 ot 1975 sont rcportos dans
les tableaux n02,3 et 4; dans cas tableaux on peut remarquer que les coef-
ficients de v a r i a t i o n c o r r e s p o n d a n t a u x v a r i a b i o s nonbfe e t p o i d s cIo no-
dosi tés sont souvent très 6levds. Ceci peut Btro altribué au fait quo 1~
distribution statistique des donneos n'est pas normale
Dans lc cas Fr&-
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sont des ossais rie transfozrnation
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log (x+x0), or1
rclbve q u o les distributions peuvont suivro uno loi de Poisson ou une log
normalo q u i r e j o i n t 112s observations de ROCHER ot ai.( 977) concernant
l'actiwite
nitrogonasiquo.
En 1975, la pluwiometric oxcédentairc on debut de culture a ou
u n e f f e t d é p r e s s i f sur 10s rondomonts.
Cos trois ossais mottont on lurniérc :
- l’offot deprossif do l'inoculation par nnrobago dos grainos sur 10
taux de 1avEe du soja;
- l'effet positif de l'inoculation sur les rcndcments qui est d’ail-
l e u r s d'autant plus net quo ce problémc de fonts de semis est r&solu par
l ’ i n o c u l a t i o n d u sol;
- le rblc prgpondérant do la aatihre organique, CO qui correspond aux
îosultats obtenus par ailleurs sur arachide (WEY ot OBATON., 1978);
- le bon comportemont de la souche G3 (3.1.10 138) dans 10s conditions
pedoclimatiquos du Sénegal ou cllo s'avére plus efficiente que 10s sou-
rhos autochtones isolbes i?t multipliees par le laboratoire.

C e s premiers rdsultûts confirment l'intéret do l'inoculation
pour am8liorer la nutrition azot6a dc la plants et pour accroftro 10s
rondomonts.
La mcillcura
tochniquc d'inoculation semble reposor actuol-
?omont sur :
- l'utilisation de la souche G3 ou d'une souche similaire.
- l'apport d'un inoculum au sol de prBf6renco
2 l’enrobage des surncn-
CD~. Lette cxp6rimantation
m e t a u s s i on (Svidonce l’inportanca dss tochi
nlquos culturalcs
et des conditions climatiques pour la r6ussito dc la
culture du soja ot l'cfficacit6 de l'inoculation.
Les rochorches on COU~S visent d’ailleurs la r;iisc au point de
::US kechniqucs
culturales
et la dcfinition des zones favorables 2 la cul-
tcro d e s vari6tEs d2 soja créGes au SénAgal comme la 44-A-73.
REl'lERCIEMENTS
Cos 6tudes ont 6tQ rGalis&es d a n s lc cadre d u l a b o r a t o i r e de
Biochinio des sols du C.N,R,A dr! Bambey dirig6 par F. GANRY. Elles ont
6td suivies cn 1971 par D. rjLiL.IC ;t !:ri 1372 par G. CORRIEU, sous la

direction scientifique de M. OBATOFJ, Nailtro de rechercha do l'IM?A,
Franco.

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D 113 L 10 G R A P HI E
BûMrJIER ( c . ) , 1960.
Syrnbiosc Rhizobium-14gumineuse;
aspects particuliers aux r&gions
tropicales.
Ann.
Inst. Pasteur, -90, 537-55G.
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CGRRIEU (G.), 1973.
Synthese dos r6sultats
obtenus on 1972 par la section Rhizobium.
runfio. CPJi?A Bambey, Séncqal.
???? ?
DENARIE (J.), 1966.
Inoculation de légumineuses 2 Madagascar: résultats oxperinentaux
Ann. Agron. 19, (4), 473-1+96.
DUROVRAY (J.), 1976.
Resultats de huit annees do recherches sur le soja au Senéyal.
DO~.
rolJé0.
CMRA Bambey, Sdnhgal.
12 OI;E;:
(P.), REYNAUD (P.), DUCERF (P.), TRAORE (T.) RIMAUDO (G.),1377,
ilise en évidence de la distribution log normale de l’activit6
rdductricc d'acethylène in situ,
C a h i e r s ORSTflP1, s6rio Biol. v o l . X I I , 2, 1 3 3 - 1 3 9
OULIC (e.), 1 9 7 1 .
Synthèse des é t u d e s r@alisGes alu SsnBgal s u r l a syiilbioee
Rhizobium-legumineuse.
Dot. ronéo. CNRA de Bamboy, Sbnéyal,
Ir!EY (J.), OBATON (Me), 1370.
Incidence de quelques techniques culturalos s u r l’ûctivit6 fixatrice
d'azote et le rendement de l’arachide.
Agron. T r o p . , 1970, v o l . 3 3 , 2&
\\JtiIr,iiAM ( D . K . ) , 1 9 7 5 ,
International Soybean varioty exporiment.
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