REPUBLIQUE DU SENEGA >lINISTERE DU DEVELOPPENENT...
REPUBLIQUE DU SENEGA
>lINISTERE DU DEVELOPPENENT RlJR:IL
DEPARTEMENT DE RECHERCIIES
ET DE L'HYDRAULIQUE
SUR LES CULTURES ET SYSTE!fES
PLUVIAUX
IXSTITUT SESEGALAIS :
(DRCSP)
DE RECHERCHES ,1GRICOL..S
(ISRA)
f
B R E F
E T A T DELti C O N N A I :
3ANCES S U R L E S A C Q U I S
CHE E N M A T I E R E D E
ILISATION
Clh l.imi-uc

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t

..lmenclements)
CENTRE NATIOSAL DE RE
'ERCHES AGRONOXIQUES DE BAXBES

l
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:
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Cette
note
suc inte ne
4
représente
qu'une
infi&m.@,
:,pa~$ie dés Etats des
des recherches en matière
de fertilisation.
Elle d été faite
d'une manière la plus
simplifiée pour pouvoir 1ntreprendre des actions d'étude en
.Milieu réel (paysan) dans; le Nord,
Centre et Sud du Bassin
Arachidier, en \\-ue dq
des résultats de la recherche,
grâce à la collaboration I RA-WINROCK International.

>
. .
.’ 3
ETUDE DU MILIEU
La situation a-1 3pédologique du Sénégal est largement
influencée par le climat, les sols et l'action anthropigue.
A - Climat
On peut distingc ?r 5 zones climatiques au Sénégal :
- Une zone sahél .enne au Nord ;
- Une zone souc snienne
divisée en 2 parties : une
'partie Nord et une partie Sud ;
- Une zone subc narienne le long du littoral Saint-
Louis-Dakar ;
- Une zone subgu néenne au littoral Sud.
La pluviométrie 8ugmente du Nord au Sud et d'Ouest en
Est. Au Sud du pays, la p .uviométrie au--mente d'Est en Ouest.
Sur l'ensemble du territoi %e National + ! on compte deux saisons
tranchées : Une saison de7 pluies de Juin à Octobre en moyenne
avec un allongement du
Sud et une saison sèche de
Novembre à Juin.
zone Nord,
la sécheresse est un
phénomène endcmique.
F! - I-es sols
l
Dans la classifi ation francaise, les sols du Sénégal
se répartissent en 7 class s et 16 groupes.
I
classe 1: Sols ailuviaux lithomorphes et hydromorphes
classe 2: Sols ldthomorphes sur marnes ou schistes
classe 3 : Sols ksohumigues bruns subarides ou bruns
rouges,sur sables colluviaux ou alluviaux
classe 4 : Sols )minéraux bruts et peu évolués! CUi-
rassés~

classe 5: Sols
errugineux tropicaux faiblement les-
sivés!1 lessives en fer sur sables siliceux
à 1 'Oulest et g ré .s argile-sableux à l'Est.
l
classe 6 :
a )
ferrugineux tropicaux lessivés
sans
ni concretions ferrugineuses
au NC d? avec tâches et concretions ferru-
ginei ;es
\\-ers le Sud sur sables ou grés
sabl
-argileux!
cuirassé
pouvant
affleu-
rer.
bl
301s ferrugineux tropicaux lessivés
avec
tâches et concrétions ferrugineuses
et
parfois
pseudogley?
sur
shistes
grésc 1s ou
grés)
cuirassés
pouvant
af-
fleur t- .
S
classe 7 : SC
ferrallitiques sur grés sablo-
argil LX.
3.3
La répartition I
sols est conforme au principe de
zonalité.
En effet la zo e sahélienne se caractérise
par la
présence de sols subaride ! la zone soudanienne par des sols
ferrugineux tropicaux! 1 a zone guineenne par des sols ferral-
1 it.iques.
La
r&partit
1 Il
des
sols
montre
l'action
~.~l-i:pOJlfiéri3n
te
du
c I i ma t
c t
de
1. Cl
lrégétation
sur le
d&\\-rloppement des 7 classe
de sols.
Il con\\-icnt de
noter
que
malgré la
très
grande
diversité des sols Sénégal
is, la production agricole provient
essentiellement des sols
ferrugineux tropicaus peu ou Das
lessivés, des sols ferrud ieus
tronicaus lessi\\res sans tâches
où à tâches et concrétion
; et des sols faiblement ferralli-
tiaues..

:
.
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E T A T D E S
C O N N A I S S A ICES
A C Q U I S E S
A C E
J O U R
SUK
:LA
FERTILISATIOfi
D E S
C U L T U R E S A U
S E N E G A L
En matière de
ertilisation,
il est nécessaire
de
parler de conception
qui
ont guidé les travaux de recherche
réalisés dans ce domajne.
*
La
p r e m i è r e
conception
est
basée
sur
des
considérations
économique:
et n'envisage
qu'une amélioration
partielle et à court tern 3 de la fertilité du sol. Il semble
que cette conception ait
uidé les travaux des recherches qui
ont
abouti à
des
recor mandations de
formules de
fumure
minérale légére actuelleme Lt vulgarisées.
t
La deuxième
?st
dictée
par des
considérations
d'ordre
technique et mi: 3
à
une
amélioration
complète et
durable de la fertilité d 1 sol. Cette conception a guidé les
,,ï-,~r~~,~~~~e recherches qui ont abouti .aux recommandatibk de
formules de fumure forte.
La mise en oeuvre pratique de cette
Conce!ption
repose
sur
principe
selon
lequel on peut
réaliser une amélioration (foncière durable du sol dans le cas
l
de certains éléments :
Le! phosphore par exemple : tandis que
dans le cas d'autres éléments tel que l'azote par exemple cela
n'est pas possible.
En ce qui concedne
l'établjssement des, fumures, une
zonation avait ét& effec‘tufe depuis très lol~gtemps.
zone A :
Sine Salloum,
Sénégal Oriental et Casamance
zone B : Sud Thids. Diourbel
zone C : Tivaouane! Thiénaba et Forbfite
zone D : Louga, t-@khé.
Les
zones
A et~
B constituent
une
région
assez
homog&ne où les réponses
aux engrais sont surtout importants
pour le phosphore. Les effets du sulfate d'ammoniaque et de la
potasse
sont
moindres,
~Ce
sont
des
zones
caractérisées
respectivement comme deszones ti forte et à faible pluviosité.

,
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‘.
La zone C est dite de la "tâche de Thiès" (Gossas
était inclus dans cette zope ainsi que Thilmakha) relativement
riche en phosphore! l'application d'une fumure phosphatée est
généralement dépressive!
lks besoins en phosphore étaient nul
quand on avait
au depart des teneurs d,u sol en PzO5
total
supérieur à 140 ppm.
La
zone D :
Dpns
cette
zone,
les
ré-onses
aus
différents engrais appliqués n'étaient pas très fortes. Seul
l'azote et
le
phosphore
procuraient
des
augmentations de
rendements.
L'augmentation, de rendement occasionnée par lq
potasse pouvait être considérée comme nulle.
1 - Amendement
Nous avons
jugé nécessaire de traiter ce sujet 8
part y compte tenu de l"i.mpbrtance que l'on s'accorde, à donner
~~~~au~~~~~mendernents
(organiquk et chimique) pour la r&génkration
/' de la :fertilité (au sens large c'est-à-dire fertilité physique
et
biologique
des
sols) et
pour
la
lutte
contre
l'acidification des sols, ~
a) Amendements or;Ganisues
La possibilité de régénerer la fertilité des sols par
la jachère naturelle a été gtudiée. Malgré les résultats très
intéressants
obtenus
avec1
cette
pratique!
l'on
s'est
\\-ite
rendu
compte des limites 'de cette forme de rékénération eu
égard à
1. 8
disparition' des
.jachères
de
l.ongue
durée
consécutive à
la poussée démographique. Il est donc ap-aru
nécessaire d'intervenir par des apports artificiels de matière
organique
: fumier, compost, engrais vert, Les techniques de
fabrication de compost orit kté systématiquement étudiés et
l'action bénefique du compost tant sur la fertilité du sol que
sur les
rendements
des
cultures a
été
amplement
mise en
évidence dans de nombreux essais.

b) Amendements chimiques
- Phosr>hates 'naturels
Il est gknéraleyent admis que la majorité des sols
C
senégalais
accusent
une carence en phosphore!
tout au moins
sur sa
forme dite "as&imilable".
Les
résultats de nombreus
essais
a2ronomisues
avec les phosphates de Taïba, Baylifos?
phosphal et
Schlamn ont mis en évidence l'efficacité de ces
phosphates
finement broyés dans les sols acides (pH 5,5) et
dans les régions à pluviosité suffisante (800 mm).
Une dose de 400 kg/ha de phosphate de Taïba a été
préconise
par
application
en
une
seule
année
(sous
forme
d'investissement
fumure). I l
semble
cependant,
que la
promotion du phosphatage de fond se limite à un certain nombre
de problèmes (pulvérulence).
c) Emploi des amendements calcIques
L'utilisation des amendements calciques dans les sols
exondés a eu un effet favorable tant sur le pH du sol que sur
les rendements. L'utilisation du phosphatage de fond à forte
dose
sur
sol
ferrugineux
peu
lessivés a
démontré
une
correction du pH.
A la suite d, nombreux travaux?
la.d&finition des
besoins
cn
chaux
était en
fonction
des
terieurs en Al
échangeable.
De&
amendements
plus
massifs
n'étaient
pas à
conseiller dans ces sols 'peu tamponnés.
La localisation des
zones acides est présentée #dans la carte.
Une certaine
classification des
301s acides a été
instituée :
pHeau .supérieur à 5,5 ; sols non acides
pHeau comprise entre 5 et 5,5 : Sols acides
pHeau inf6rieur à 5 : Sols très acides

PERSPECTIVES
EnquGtes 5
effectuer
dans
les
diverses
zones
d'intervention.
Fumure orhanisue
- Identification
.
Disponibilite e n
mat ière
or-an ique
d'origine
végétale et animale ;
. Evaluation du cheptel de trait présent dans la zone
d'études ;
*
Intérêt pour chaque type de culture : céréales ou
légumineuses.
.*. ;.J:’
- Amendement calcique et phosphate :
.
Evaluation
rapide des zones' à forte acidité et
expression des besoins en phosphatage de fond ;
.
Le pH sera un critère, mais avec des analyses des
zones choisies (pH!
Passimilable et P Total, granulométrie et
taur de
matièi:e
organique).
L'acidité
d'échange
sera un
meilleur critère d'éualuatian du degré d'acidité de ces sols.
Par ailleurs le critère pH doit être modulé, compte
tenu d'eventuelles perturbations du complexe colloïdal du sol
(argile
+ Ifo)
dont
la dégradation entraine
une
perte
d u
pouvoir tampon du sol, une diminution de la capacité d'échange
cationique! sans que le pH en soit pour autant trés, modifié.
Du point de vue matériel de terrain? un pH mètre de
terrain sera excellent 23 pouvoir.

PLAN GENERAL
1) - Identification des zones à l'étude
2) - Enquêtes : résidus pailleux
.Acidité et nécessit6 de chaulage
3) - Proposition des régénérations de sol :
.
Fumier
* Compost
. Phosphatage de fond.

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