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I

~.~JNUI %2/07. 1)i:eci;on des Systèmes Agrairds i%RA, LNERV, Dakar Hann
!
P&serttatior4 &-hale &3 :“opé.ation par les res~rwsubles lSRA/!RAT.
i
. Visite de i’in-;tnilaWw~ !‘rtir ;Paille à la sole C, et dt.5 anc i41;res
inslal J at i on?,
de productinn de bio$w . fe pneriteurs zaïrois ::t chinois.
. 3ésentation et discussions
es trors premieres :Mes de reswiats : ; j Résidus
:3e récoîte. Intégration de
I”élnvage. 4utonornie alimentaire rt bnerqétiquf,.
2’: Ferformaf-ces titi hxmnt ‘ür
Trz:spai ! le- Prod~.!rt i on de b I oqal ut composât ,
Yj Performanc:es de la rncitori ation hiogadgas-oi 1.
Qréwntation ei discussions/r:
compost. Effet de t’irriga~io/ P
ia fertilité, 5) Eléments d’z&x”oche économique
?rRsr:ntation succinte d’a~lications d e k3 technologie Trantspail!f2 tir) 6011ri.;
(opération de démonstration
la zone des NIayes) et en persnecfive f&otiratior,
et production d’éinergie sur
de la %%AS).

,
Au total, 9 personnes ont participé au prog)amme de travail, soit en permanence, soit tempordirement,
!
Les 3 membres de l’équipe lSR4/1RAT re
onsable de l’opération et 4 membres de ta mission
d’évaluation ont suivi la totalité du progrea i-e dernier membre de la mission (CCCX), pris
par d’autres tâches, n’a pu assister qu’&x réunions de présentation et de svnthèse. Enfin,
le délégué CIRAD (MR. G. POCTHIER) a été\\ invité fi la réunion de synthese.
MM. P-L, SARR, Directeur de ta DRSAE/A et coordonnateur du programme national Biogaz.
P. C$WMER, VSN chargé du suivi! des Transpailles du CNRA de Bambey et des Niayes
J.L . FARINET, responsable du s#ivi des applications de ia technologie Transpaille
à I’IRAT/CIRAD i
LES MEMBRES DE LA MISSION
..-
NIM. 35. COUSIN, spécialiste de I’énedgie a I$AFME, en poste à Montpellier
IV. SALL, spécialiste de I’energie bu CERER/ENSUT à Dakar
I.AMIABLE, VSN en poste à la CC
A. ÇAYF, zootechnicien WA. en #oste au CRZ de Kolda
M. HAYARU, machiniste agricole I #A 1, en poste à I’ISRA de Saint-Louis
RESUME DES TijRMES DE REFERENCES
-
-
l
---
!
Qwant no\\/embre.
tes différents wzmbres iJe la mission d’évaluation ont recu une :Totc su:
Ire termes de reférences (cf annexes) que! i’cm peut résumer wnx! f’..Analvse de: ré:-uitats
1
fer! de i’innovation technique Transpai Ile”. I
i
Malheureusement. cette note n’était pal.~ ri compajjnee des princrpaux rapports techniques, si
4
b!ien que ;a plupart des membres de la misiion d’8valuation n’ont pas pu approfondir !,nhftisam.-
1
ment leur réflexion sur les rosultat5 de I’of+i?rat ion. Nous le regrettons et rtous csp&on\\ qu’à
l’avenir PLI effort sera fourni pour trwnsrneftrd :ìl !‘avance les résultats au> . évaluateurs.

SOMMAIRE-
1. INTRODUCTiON :
1--
SITUATION DE L’OPERATION A I MOMENT DE L ‘EVALUATION
-
-
1 .l. HISTORIQUE DE I’OPERATION
1.7. I A SITUATION DE L’OPERATION ‘IN 1987

2-I. ANALYSE CRITIQUE DES RESU ,TATS PRESENTES
2
2.1. FICHE 2 : “RESIDUS DE RECOLT
INTEGRATION DE L’ELEVAGE.
AUTONOMIE ALIMENl ~IRE ET ENERGETIQUE”.
7.2. FICHE 3 : “PERFORMANCES DU I ERMENTEUR TRANSPAILL E.
PRODUCTION DE BIO ;AZ ET COMPOST”.
2.3. FICHE 4 : “PERFORMANCES DE I 1 MOTORISATION BIOGAZ/GASOlL”..
3.4. FICHE. 5 : “VALEUR AGRONOMIC IE DU COMPOST. EFFET DE L’IRRIGATION DE

COMPLEMENT. ECON( MIE D’ENGRA:S. KIINTIEN DL LA FERTILITE”.
2.5. FICHE 6 : “ELEMENTS D’APPROC )E ECONOMIQUE”.
L-L L. CONCLUSIONS
-
-
t-
IV, RECOMMANDATIONS
4.1. 1-E MAINTIEN DE BAMBEY
4.2. 1.6 PERSPECTIVES DE TRANSFERI EN MILIEU REEL
Jh’NEXES
LL
-
. TJ?JES DE REFERENCES : EVALUAT1
DE L’OPERATION ISRA/IFWT-CIRA!3 ‘!983/19#I7
“Productio pde bioyaz pour la petite motorisation rurale”
!
. !WJ’OR-TS ET PUBLICATICHVS
DE L’OPERATION
FICHFS 1 A 8 DISCUTEES PENDANT I’EVALUATION :
. -_L-
. Fiche 1 :
---+----
Présentation de I operation
F i c h e s 2 à 6 : P r i n c i p a u x
ultats d e I.!op&aîion d e flambey
F i c h e s / e t 8 . u n i t é d e
ratios; des Niayes et
perpect iv
l’abattoir de Thies
!

i. TNlRODUCTlON : SITUATIQN
- DE L’OPERA
-
jl AU MOMENT DE L
-,--
‘EVALIJAT ION
v
-
s
-
-
!
J
i-ors de la préparation de cette evaluatic n , les membres de l’équipe ISRA/IRAT ont redigo
8 fiches de synthèse, dont 6 sur les résL Itats de l’opération et 2 sur les transferts en cours
et envisagés. Elles ont servi de documer ts de base aux discussions (vous les trouverez en
annexes). Pour cette Premiere partie, nous pous renvoyons à la fiche 1. résumée ci-après.
11
1,1 HISTORIQUE DE L’WERA-T IQN
4u Sénégal. la mise sur pied (d’un progra!bme national Biogaz découle des travaux de ia re-
cnerchc agronomique sur le maintien de la /fertilité des sols. Les résultats mettent en évidence
i’intérêt de la fertilisation, en particulier ( rganique, combinée à des techniques culturales adé-
:;uates comme l’enfouissement. Dans ce!te
,rptique, la valorisation des résidus de récolte, le
plus souvent brûlés au champ, par te biogatjl doit accroître l’interêt des. paysans pour le compost
tage de ces résidus.
/
Des 1978. un certain nombre d’actions ont t é ‘nitiées :
.t des enquêtes sur les disponibilitésé1, en résidus de récolte qui ont montré une disnon’*
bilité quasi-nulle dans la rogion Cç tre Nord;
.. des tests de fermenteurs (zaïrois ç $ chinois) sur plusieurs types de su2>slra;s, 3on: 3~:;
résultats médiocres (contraintes de 1 stockage et de production du zaïrois, rl’étanr:héi:é
4 tj’inadaptation
du chinois aux SI strats semi-sol ides) ont condamné ces expkriencc+;;
‘_ le suivi d’un fermentei’r indien de (p;ARITAS (mesure des apports et de la productionj.
/
i3ûns je même temps, les travaux de I ‘IR, $T au Burkina et ùu Niger montraient des contrtii;‘tes
de temps de travaux à î’utilisation de 1;4 production discontinue da biogaz et rnetfaient en
ev i derrce des performances énerg@ i ques méc
.i partir de ces constats d’échecs et avf
La mise au point du procédé de fermer’tation 1~r-1
oont inu !ranspaille breveté en 1!%2, le prir
ipe d’une implantation en zone tropicale était envi -
:jagé zn 1983 avec le soutien financier de +
IJ’AFME:.
1.2. CA SITUATION DE L‘OP’ERATION F
-.
-
-
-
::n 1933, I’IRAT et I’ISRA se sont aswc’é !ii sur une opération de recherche ’ Isant $j imp~‘rtni~r
w CNRA de Bambey, donc en “:iJieu cent ôlé. ;.rnc: exploitation type i~3tcgrti-‘t !‘éle*jwge, i’jr-
rigation et ia iechnologie rransriaiiie assu !f iée à Ta petite motor’sation ;:our !X ~‘odwiii?n 3’4.
nergie et de compost. Cette expioitation i 4 utili4 les oonnées rucueillLcs 31 Srrigation sur Ii3
terme irriguée du CNRA entre 1975 et 19;
sur la traciior) bov%f: en liaison W:C
les iechniques d’enfouissement .je m3tGre C
dans une nplique ~~‘,nt~l~ifii;ati:;r,. ! z
’ Y 1 E:
I‘ -l
“j été retenue à cause lju pu;i:;.

3
Les montants totaux attribues à I ‘opérati
entre 1983 et 1987 sont de 41.750.000 fcfa, dont
32 millions (19.5 Bambey et 12,!5 Niayes)
I’AFME, 6 millions du FAC: pour les Niayes et 3.75
millions des exploitants des Niayes. En a
ant à ces sommes, les estimations des contributions
IRA1 et ISRA en personnel et m
7.05 millions et 9.3 millions,
on arrive à un coût global pour
Les résultats ont été consignes dans un ’ ertain nombre de rapports d’activités et valorisés
par des publications, dont vous trouverez I
liste en &annexes.
f
tnfin, bien que l’installation des Niayes gienne tout juste de démarrer, les financements sont
clos depuis décembre 1987 et le protocole/ liant I’ISRA et la SOSEDRAA, qui précisait le role
de chacun dans cette opération de
est arrivé à échéance le 31 décembre 1987.
II est indéniable que soit, au plus
cet accord, qui devra notamment préciser tes
modalites d’un suivi technico-éc’onomique
d cette operation sur deux ans.
i_‘état d’avancement de cette opération nous/ permet de dire que l’évaluation, telle que présent&
aurait dûe avoir lieu 2 ans
sur le compost n’aurait été disponible.
jf manque néanmoins une
devrait être rédigée assez rapidement
après cette évaluation.
tf. ANALYSE CRITIQUE DES RtSULTATS
-
- PR; ENTES
-1-
- - f
4prés la présentation générale de l’opéraiion et du fonctionnement du procédé Transpaille,
l’équipe responsable nous a proposé de fravailler sur 5 fiches synthétiques des principaux
!dsultats du module. Cette methode de tra’ ail présente quelques avantages : 1) une meilleure
&ficacité des discussions qui sont restreint s aux thèmes abordés, 2) une tentative de synthèse
de l’opération qui bénéficiera de la repris$ de ces fiches, mais aussi quelques inconvénients,
en particulier de ne discuter que sur fa ynthese des résultats (à mettre en relation avec ie
manque de temps pour lire tous les rapport- d’activites disponibles le premier jour de I’évalua-
%
tion pour la majorité des membres de la mi sion).
4
IVearrmoins, cet effort de présenltation des f résultats, comme nous Te verrons tout au iong de
la mission, a certainement amélioré !‘effic cité
4
du travail et cette méthodologie est à retenir
pour de futures évaluations.
21 FICHEZ:
L..’
“RESIDUS Dl:RECOLTE.! iNTEGl?ATlON Dt L’ELEVAGE.
--..__
AUTONOMIE. ALIMENTAIRE ET ENERGETIQUE?--
_I .--~
1 c système de production de !‘exploitation !mise en place a ia sole C a retenu une superficie
-j’un peu plus de 3 ha, superficie trequentel dans la zone (entre 2 et 10 ha). Mais par !a suite,
les resultats présentés montrent que
on est centré sur celui
--~~
$u module Transpai 1 le en
combin&%Ïrene
t
en matière pour le fer-
~..-
ii~enteur, I irrigation et la product
ptimisation du fonctionne
&nt du module. car les résulta
r est surdimensionné pocr
I’uti lisation qui en est faite.
1; est nature! de viser I’optimisatror~ dt:
iontionnement du module, mais i
rarement atteints dans les exploit;rtions.

3
d’introduction en milieu rural.. C’est l’in
énient majeur de [‘étude de systèmes de production
en mi lieu contrôlé, car ils ne sont j a
s exactement reproductibles en milieu réel. L’IRA[
et i’ISRA en ont déjà fait l’expérience
ec les systèmes d’exploitation en traction animale
de J. MONNIER et ceux en motorisation
ivis par la Division du Mac:hinisme Agricole du CNRA
de Bambey.
!
!
i
Des remarques ont été formulées sur ce ains pornts :
ri
la mëthodologie des enquêtes ,sur le
disponible en résiaus pour ie iermenteur, [‘intégratiwr de t’&levagc, 10, prise en crmpte du site
particulier choisi pour I’expërim~entation et /les besoins en main d’oeuvre.
1
i)‘aprés les enquêtes réalisées par le
e. le disponible en résidus serait, pour la zone
Centre Nord, ce qui reste sur les par
fin de saison sèche, c’est-à-dire ce qui n’est
pas prélevé pour les besoins domest
et par les animaux en divagation. Cette mëthode
abouti à une estimation quasi-nulle d
idus. II y a lieu de compléter ce travail, car les
résidus, en particulier les pailles de cër
s, sont ramassées et stockées près des vi I lages
pour l’alimentation animale. Lors de la c
mation de ces pailles, il reste une certaine quan-
tité de déchets (à estimer) qui pourraien
jr à l’alimentation du fermenteur. De plus, dans
cette ;rone Centre Nord, la pratique de I
ge au carré (embouche ou autre) est assez fré-
quente aujourd’hui. Ces deux facteurs fa
es ne se retrouvent pas au Sud du pays où les
residus disponibles sont à collecter et 1’
age au carré à Sttmuler.
LIans ce système d’exploitation il faut prëiiser que l’intégration de l’élevage n’est pas limitée
h la traction bovine, mais peut intéresser 4‘autres pratiques courantes dans la region (embouche
bovine, élevage équin pour la traction
doit être présenté comme une ouverture du
rystème aux réati tés spécifiques des
régions. Pour appuyer cette idée, on peut
Ggnaler le fait que la traction bovine e
asi-inexistante
dans las régions au-dessus de
jtaolack, malgré une pression d’encadr
plus de 20 ans. Malgré tout, la traction bovine
demeure un objectif dans le Ca#dre d’
de la fertilité des sols par des technjques
culturales d’enfouissement de rnatière organ
e, en p%iculier du compost produit par te fermen-
teur. qui permettent la meiileure valorisat
de la furnure, & moins de prouver que d’autres
:~Itematives existent : enfouissement réduitj avec de.,c outils à dents, ou aver de:; charrues
8 (3 8 pouces adaptées à la traction équi e.
Ij reste à tester ces ajtematigas en utilisant
!cs acquis disponibles (travaux de F. @IN Y et P.L. SARR) et en particulier les pertes de 50%
ij’aLote avec l’épandage en surface. Pour 1inir, une exploitation de 3 ha avec une sriana ne
valorise pas une paire de boeufs,, car I’optirhum se situe entre 5 et 30 na.
j
i e fait we !e site {sole C) choisi pour tyi
d e î’exploitation ëtair d?n jachére oepuis
10 ans doit nuancer les conclusions sur
performances ien particurier le peu d’effet 41
compost)
1 nfin, bien que les aesoins en n3in d’oeuvri (1 h/‘j) sont limités, la rréc:Assite ile i’infcrventrc~n
.;ï,joticfrer‘ine doit être envisagée comme une i::ontrainte
dans âme Pane od l’activité agricole zst
~:oncentrée sur 3 à 4 rnois dans l’année.
i
!.ri résume cette fiche ooit ëlre
_.-- d------.-
L:.rltut-es.
_I. - - A . - résidus, féces,...)
.-.--.._-.------.-

4
?.2. FICHE 3 : “PERFORMANCES DL1 F/ERMENTE”R FRANSPAILLE.
PRODUCTION DE B IO$AZ ET DE COMPOST”.
I-e bilan global du fermenteur, sur 4 ans,
onne une production de ($53. m3 biogaz/m3 fermenteur/
jour, pour une charge de $1
9
kg de matièr sèche/& fermenteur/jow. Cette performance, assez
moyenne, est principalement dûe à la tait)le charge du digesteur (3.1 kg au lieu des 5 kg/m3
de charge applicables à ce digesteur) et
une moindre mesure au déficit de temp&ature
constate (25 à 35 “C, au lieu d’une temuér
idéale consta$e de 36°C).
Sur la période d’un mois, la plus favorabjd (octobre 1964), le niveau de production atteint 170 I
de biogaz/m3 de fermenteur/jour
pour une !Charge de 4,6 kg (plus proche de l’optimum annoncé
par Agriforce : 950 I de biogazlti de fe&nteur/jour pour une charge de 5 kg et une tempéra-
ture de 35°C).
!
Pour en atiliorer les performances, et not
ment atteindre une production de ZOO I de biogaz/kg
*
de M.S. actuellement obtenus, Agriforce p opose l’adaptation d’un système de réchauffage du
iermenteur, utilisant l’eau de refroidissemen)
du moteur dual fuel/biogaz.
Cette option peut effectivement être reten& lorsqu’il paraît impossible, compte tenu du climar
d’un site donné, d’approcher, par les seu s apports solaires,
la température de ferrwïtat ir;r;
requise, II faut cependant souligner les c ttratntes liées à ce système (nécéssité d’un con-
trôle de température intérieure, régulation,: etc . ..) et bien peser, dans chaque cas, !‘intéret,
de l’amélioration de rendement obtenue. et Iles risques de pannes, de surcoût liés à cette SQ-
phistication.
I
Lorsque, comme à Bambey, le niveau de pioduction par kg de MS. atteint 85 a 99% de l’ob-
jectif initialement fixé, il semble préférabje de maintenir le niveau de simplicité actuel du
-
-
système, et d’assurer une mei Ileure charge r$u digesteut-. A Bambey, cette charge peut être arr&-
I iorée de 50 à 66%.
Ces remarques étant faites, on peut dire $ue, sur 4 ans, les résultats sont bons, qu’il n’y
a notamment eu aucun problème mécanique Fjarticujier, que le substrat utilisé. est bien Jalorisé.
La bonne performance constatée tient plus à !ja bonne adaptation du syst&me concu au traitement
de substrats à fort taux de matière sèche: en continu, ce qui est tr&s
---.-
difficile à réaliser,
qu’au niveau de performance atteint qui, biy que correct, n’est pas exceptionne!..
Pour ce qui concerne la présentation de lb fiche, les remarques portent sur la temperature,
les cowbes, la modèlisation,
les caractéristi’ es du compost, et î’entretien du module.
F
En 1984, la courbe des pertormances presebte certaine anomalie en juin ti urr?
augmeniatian
de charge, sans modification de la tO, se trjaduit par une baisse de production. I a manipulation
dc moyennes sur de longues périodes doit ê re accompagnée de commenteires sur les anoma! t vs
qui s’expliquent peut-être par des variation1 importantes des. t” journalieres. En juin, quelques
pluies sont tombées, moelle a été leur inci
c e sur la ty. du fermenteur sur de courtes périodes ‘i
Enfin, Rtant *donné le décalage entre
$
I’intr duction d’une charge et la production de :)a,! cie
cette charqé. ii serait utile de refaire
‘135 krbes de performances avec la chwge modè)isoe
pour mieux faire correspondre production :wett Tharge moyenne.
ii propos de la modèlisation de ia chargr.. iétant donne le fort coefficfant de variation,
il k
?i
iieu de refaire les mesures pour chaque s$bstrat
il faut donc préciser que cette modélisation
ne peut être appliquée qu’au module de
Pour la ;Uite à donner à Cette mJti&liSatiOn, ce
wri-1 ine question : est-i: possible
(0~ qéneraliser) j’extens~on 3e cc& Rtude ‘?

5
Sur les caractéristiques du compost, en de+s de quelques remarques sur les chiffres présentés,
i I serait bon de comparer ce compost av
ceux obtenus d’une autre mani&re (directement en
fosse, en tas,..,) tant du point (de vue de Ta perte de M-S. que de la composition en différents
éléments. C.es hypothèses formulées sur la! dynamique des éléments minéraux (en particulier
sur la perte de K et l’augmentation de

) doivent être plus nuancées et surtout vérifiées
(revoir I’échanti I lonnage de préiévements
po
les mesures de K).
/
A partir des données sur i’dntretiefi du mod&l”U de Bambey pendant 4 ans (tuyauterie, peinture,...),
on estime l’entretien annuel à 2% du prix! d’achat. Quant à la fabrication de ce module, les
atudes déjà en cours sur divers; pays m trent qu’il faut tenir compte des coûts en vigueur

localement pour les divers types de matéri 4x susceptibles d’être utilisés. La tendance au “tout
en tôle” n’est pas justifiée partout. Pour ides problèmes de fabrication locale et d’entretien,
ii n’est pas envisagé à court terme d’introduire des fermenteurs en polyester. Au stade actuel,
la fabrication locale concerne la cuve en\\ tôie, le *;ystème hydraulique de fonctionnement du

piston est importé ainsi que les ballons dei stockage. Pour ces ballons, on ne peut encorecerner
aujourd’hui la durée de vie exacte car le /modèle de Bambey est un prototype qui n’est plus

utilisé, mais au bout de 4 ans on enregistrb environ 20% de fuites de gaz au niveau du ballon.
Malgré tout, on pense aujourd’hui, avec id modèle dë bâche utilisé dans les Niayes, qu’une
durée de vie de 5 ans est raisonnable

Îe ballon du soleil avec un
toit en paille). D’un point de vue coût,
AI ballon pour absorber les pointes
de production de gaz sur quelques jours da
l’année doit Btre justifié.
cn résumé. cette fiche doit être reprise, en bomparant les performances de ce module à d’autres.
On peut citer les cas que I’AFfblE a signalé au cours de cette mission, soit sur le fumier de
bovin en discontinu (moyenne de O,3 à 0,41 m3 pour un maxi de 0,86 m3/m3 fermentew/jour).
soit en continu sur iizier de porc (de 0,61 à 1,3 m3,/m3 fermenteur/jour) et de bovins (0.3 à

1,8 m3/rn3 fermenteur/jour).
Ces chiffres neisont donnés qu’à titre indicatif, car ii est évident
qu’une comparaison détaillée, prenant en c&pte tous les facteurs spécifiques à chaque module
et substrat, n’est pas le but recherché ici. i

2.3. FICHE 4 : “PERFORMANCES DE LA ~MOTORISATION BiOGAZ/GASOILi’
.-
q----L
Bien que ce soit sous-entendu clans la fic$e, mais il faut le faire apparaître pius clairement,
les performances nous intéressent du point Cie vue énergétique pour le moteur dual fuel/biogaz

et du point de vue de l’utilisation de la pui$sance utile disponible au moteur.
-
-
.4insi,
la différence entre les performance4 donnbs par le constructew et celles mesurées
est expliquée par la charge du moteur qui h’est jamais à son optimum. Pour un moteur diesel
p:jr, on polmai! faire les mêmes I’emarques

:! augmentation de la consammation/ puissance rée!le
utilisée quand cette dernière est inférieure 4 la puissance optimale disponible au moteur. Pour
Jes chiffres présentés. ii y a donc lieu de
réciser sur queiles puissances utilisées au moteur
sonr calculées les consommations, pour
,p
p iuvOir compqer des consommations mesurée? dans
le5 mêmes conditions.
6
I<i puissance réelle produite a(~ moteut
pe1.r I etre vaiorisée directement r;motopompe. nwiin,.. ;
üu par l’intermédiaire d’un alternateur igroup ’ électrogène:),
3ans la fiche, la secowle alternative
+pparaii défavorisée par le calcul du rendem t qui est proposé i? faut iilors mettre en bvidence
!cs critères qui justifient !‘utilisation de 1’
tricité nvw ies pertes de rendement w,casior&es.
Fr; première approche, à ia suite de cette m
on, i’&iectricité presente les avantages suivants :
(11 ii isat ion pour plusieurs fonctions Simul?a
ent ou de façons indépendantes (exemple I pompe
~:t recharge de batterie. moulin, %clairaq
déplacer ia ~eliule motrice ce qui est

6
1.
ce qui est beaucoup plus difficile en util lisant directement ta puissarce du moteur (on pourrait
aussi passer par des transmissions mécar1 iques qui réduiraient le rendement et qui sont plus
délicates d’utilisation). L’inconvénient le f plus important de la transformation en électricité
est le surdimensionnement nécessité par I
puissance de démarrage des moteurs électriques,
inconvénient qui peut être réduit par I’util Isation
du montage étoile,/triangte qui permet de ré-
duire la puissance de démarrage et/ou ceIl
du groupe électrogène.
Ce moteur qui peut fonctiofwcr entre 15 et j 100% de gasoil n’a pas suai de modrfications
fonda-
mentales par rapport à un motleur diesel iclassique. D’un point de vue entretien, on retrouve
les recommandations classiques des motet r s diesel, tout au moins en l’absence de H2S (très
corrosif) dans le gaz. Pour les applicatio I s en milieu rural, on retombe dans les contraintes
connues relatives à l’introduction de la r6
! torisation, c’est-à-dire le manque de formation à
l’entretien des moteurs. Les 2.350 heures ! de fonctionnement du moteur de Bambey en 4 ans,
sans incidents techniques graves, montrent /yue ce système est parfaitement fiable.
2.4. FICHE 5 : “VALEUR AGRONOM I Q1
DE C0MPLEMENT.m
-
-
i
9ans ce domaine des essais agronomiques ide longue durée, il est certain, qu’après 4 années.
il est difficile de mesurer avec précision I i;effet du compost, on peut sjmplement mettre en évi.-
w--e
dence des tendances. Ceci apparaît clairerv
dans la fiche, OU on met en avant ta durée trop
kourte des essais et la nécessite de les pc
uivre.
l
On peut toutefois formuler quelques remarq
sur ies résultats présent&, tant sur le c~mpos!
qiue sur les analyses de sols et l’irrigation .!
II est certain qu’avec le niveau initial de ’ rtil ité des sols et la faiblesse des doses de fumure
(minérale et organique) employée! les effet:
ne peuvent être que limités sur une aussi courte
période. II faut faire attention à la prés6 ? tation des tableaux, car ieur interprétation
pçtut
prêter à confusion : on pense aux résultat!t
ii d’analyses de sols, où l’on constate que I’enrws-
sement de compost se traduit par I’amélic
du sol, mais combiné à une
GJmure minérale croissante, on constate un
en azote (fumure minérale bon ijqui.,
librée). On en conclue qu’avec un tel ap(
de compost (T4 avec compost?, un sera obligé
d’augmenter les doses de fumrnss minéral1
Dans ce tabieau, i I L’ a donc I ieu de Présenter
les résultats d’analyse de sols des traitemc
intermédiaires (T2 et T3) pour confirmer O\\J onfi!‘-,
mer cette conclusion.
A propos des analyses de sols, i! faudrai’ t: les étendre ~iux parcelles i:riguéer et maraîchéreo;
iwr f:wnaitre la YaloriSat10n du compost bur ces parcelles qui devraient voir leur exterisk3n
‘-I~X une kventuelle diffusion du Transpai!lc :; L’irrigation et le maraiahagr: permettent de ijaloriser
!‘énergk produite. Bien entendu, ii faut pre d r e en compte les tranfertc c!e ferti i ité d’un w;tPmc~
P i’autre ipfuvial vers irrigué et/Nou vers mi:i aîchage, . I ).
11
3; complément, oit9i Si3it.f resa.ûïtir l’effet repar~‘tw:,
!Cette :;oncIusior: ressor! de:, t a b l e a u x 1 ~3 7
in;; ’ ,s
clone, i’,iugmentatior~ des ;er:dsments due a !‘irriya*ion
rie
i 3mme facteur iinrit3rit
’ ltl prodrJction Pgr;olT:.

Au stade actuel, ii y a lieu d&rofondi
dans deux optiques :
!) la première agronomique, c’ëst-à-dire
- en tenant compte des
différentes remarques formulées et 2) la sc
fication du Transpaille. c’est-à-dire en COI
ou du fumier nécessaire à la falbrication (
difficile à enfouir que le compost).
2.5. FICHE 6 : “ELMKN IS D’HPPRCKX
-
-
Cette fiche étant ia moins consistante, elllp méritera, par ia suite, une attention toute parl‘i-
culière car elle conditionne, en partie,
il
e$ possibilités de transfert de l’innovation dans fe
milieu. C’est encore plus vrai aujourd’hui
-
-
vec la NPA. II est certain que le coüt (jsinvestis-
sement élevé (320.000 fcfa/m3) est un frei
--em-
I
I
- n! important pour les exploitations agricoles. Sachant
que oour assurer un minimum pour une fami - J - - r - - -
II e, II ,aut environ 3 m3, ii &Ut compter uX investis-
sement minimum de 1 million. En compara1 riil ce chiffre aux 70.000 .3 100.000 fcfa nécessaires
pour le matériel de culture attelée qu6 It$4 paysans trouvent kIevés, on voit que le -%emin
à parcourir est important.
A ce niveau, les études économiquti’sur CIe/moduie doivent trouver leur justification à différen-
&s échelles (coût de l’énergie produite/uti
. gaz, fuel; intéret des-économies d’énergies
fE)ur le pays; estimations économilques des
: lutte contre la déforestation fumure’
-
-
-- - - - - yII-‘--:I
D”ur~ point de vue énergétique, on trouve qt
e biogar revient à 92.3 fcfa/m3 (plus avantageux
+Je le butane à 110 fcfa/m3 équivalent bio
), ce qui donne, pour le :onct ionnement du moteur
dual fuel. 80,9 fcfa/kwh en gasoil seul et
1 fcfa/kwh en gasoiljbiogaz. Les ordres de gan-
deur sont identiques, mais, dans chacun (&js cas, certaines charges ne sont pas rt$nunérées
et elles augmentent Indirectement les coût
ia main d’oeuvre pour charger le fermenteur, les
frais de déplacement pour aller chercher le‘@ane ou !c? gasoil I les ht&*& des emprunts poi~r
acquérir le fermenteur.
1 ‘analyse strictement énergét i«Ue ci-dessus + donne pas une ir~~ge complète de l’intér6t é~o-
namique de la méthanisation.. Au-delà d’unie j stricte CO~éWaiSOn biogaz-butane ‘XI biogar-fuel.
I! cortv~endrait de prendre en compte i’inté rêi économique de ICI production d’un compost visan’
.4 maintenir la fertilité des sols. Mais ir!ter vi nt, à ce niveau, tr>ute les difficul%s que rencon-
irent les agronomes à chiffrer IÛ valeur fi n Icibe d ’ u n e pratiaue culturaie, pour I’agricuiteur
favorisant la conservation de la fertilité des *OIS.
f
! es études éCOnmiqUes des différente5 dCt@?S ValOrlS2nt
i’énergie disponjbie, aussi DIW
avec ?e butane, que le gasoil, que !s biog
ontrent que l’irrigation de complément sur çér&
:II~-; n’est pac rentable. !I faut, uoIjr ren
biser la motorisation, chercher dec activit& {GL
rjroductions) 5 forte valeur ajoutée (marai.
mouture ‘7, _.. j
r-es appiications :;ociale- <ion:
0ossihle5; (&lairage, . ..). mair r)n iW? pe’rl
1 r de rentabi!Ité i?canomiqu*!. sensu .>tfiCtCJ.
.:\\u ftiveai~ régionai ou national. Letri: .<pi-
t ditlf!ret .‘:oiityl&emer\\i : queiie économie
--e-m.---je
iji-lys réalise en devises ? quel produit a!
._ ..__ pm-P--.L-- ---.I
mei I leure vaieur ajoutée nationaie ?. comriia?!
.--~- - .----
.:hiffrer les effets de la technologie sur
.--.lll_-
- - - - -
en de la iertiiiié des #sols, la Me contre !H
Morestat ion la réduction des nuisances
-_.. .-d. - - - -
----.-_-_-
ii-~KToY~S~-’
_--- --...
--.- :.
; 6’:; C:léments de réponse nous manquent,
sur ces points est à entreprendre
--... -
--.--.-1-.--. .- __l--._ .
ii ii’échelle nationale dans le cadre du pï
--“----.- .---.. --I_. -._-- s.-w..- ..- -

III. CONCLUSIONS
Au bout de 4 années de fonct ior
ormances du “module (9 m3)” Installé à Bambey
sont connues (référentiel techni
et un certain nombre d’applications ont été
l&tudiées (motorisation dual fuel
mais certaines restent
Iencore à préciser (effet agronomi
.
D’un point de vue économique, si on exclue l’intérêt financier résultant de la prodmtion .du
compost, les premières estimations montre
que l’énergie produite est du même ordre de gran-
deur de prix que le butane (comparaison
sson) et que te gasoil (for&ionnement des moteurs),
mais le coût de l’investissement est un fr$in important à la diffusion d’un tel procédé. II y a
donc lieu de réduire le plus possible I’invdstissement (et le coût de fonctionnement) en optimi-
pratiquement de 1/3 la taille du module, c* il a produit en moyenne 0,5 m3 biogaz/mZ fermen-
teur/jour alors qu’il peut produire plus de 0 8 m3 biogarJm3 fermenteur/jour.
i
Par ailleurs, lorsqu’on dispose d’un
fuel/biogaz, il n’est pas nécéssaire de dimen-
sionner le digesteur en vue de
énergétiques à partir du module de méthani-
sation, Tes besoins de pointe
t couverts par un recours épisodique au carburant
fuel, en appoint. On pourra
les dimensions du digestew.
ii est indispensable de valoriser les résultats qui nous ont été présentés, en les diffusant
de façon à toucher différents interlocuteurs,j
et en proposant des formations sur la technologie
Transpaille. L’information pourre se faire d plusieurs manières : diffusion d’une synthèse et
<1L” fichas techniques à une large échelle 8ationale. rencontre des structures travaillant dans
le domaine du biogaz et intervenant dans Ile milieu, en particulier la FONG (Fédération des
0NG du Sénégal), .,.. La formation présenter4 un intérêt, autant à une échelle nationale qu’in-
ternationr car le Transpaille est la Seul$ technologie qui permet de transformer les déchetsj
solides et semi-solides en fermentation mé hanique
t
(excepté ie principe VALORGA utilisé en
wlieu industriel sur les ordures r&nagères). ;
TV RECOMMANDATIONS
-A.
s
i
<
i
i Ires pürient, en premier lieu, sur I’intérer
maintenir le module de Barnbey en fonctionnement
pt sur j es poss ibi I i tés de transf’ert en mi
u réel (exploitations agricoles. industries agro-
d;,mentawes, . ..) 6 partir des expertences en /cours et prévues.
1
5. I
Lt MAINTIEN DE BATWJ
1
1
: (~5 yeux. II est justifié pour a’1 moins 7 +i5ons :
i es essais agronomiques sur re camp st produit :~e *iont pas termrnes, et ii sera11 vrw-~
ment dommage de les arrêterfiprés .1 -innées d’etfol% sans en tirer de conclusions dé-
- - - +
finitives. Aujourd’hui, à I”ISPA, Toc: essais piwnnes sont rares et pourtant i Is sont
reconnus partout comme trirs rat i !er
pliés dans ;t? ca- de maintien de la fertilité
des sols).

_ Le transformer en Centre-A-
de forma ron sur le module franspai Ile. Pour un nombre i imité
de stagiaires (environ ‘15). les c ipacités d’hébergement existent à Bambey. Avec le
moteur et les animaux de trait,
b compièterait cette formation par une formation en
1
machinisme agricole. II est prévu, { ans le cadre de i ‘ISRA, de renforcer le volet forma-
tien en machinisme agricole du CN( IA (actuellement, il existe des formations à la carte
en culture attelée : ENCR et 1NDR.I 1 et en technologie post-récolte : INDR et meuniers).
On voit immédiatement l’intérêt de c le module dans la formation en machinisme agricole.
Naturellement, il faut estimer les moyens 1
qui n’a plus de financement depuis d6cem
fournir ce budget de fonctionnement en per!
et fournitures diverses. Enfin, ii faudrait main-
tenir le poste de VSN, qui suivrait en pl
l’installation des Niayes (nous y reviendrons par
la suite).
Avec ie maintien du module, ii sera possi
de diversifier tes activités d’élevage en y intQ-
gant l’embouche bovine et/ou la traction él
4.2. LES PERSPECTIVES DE TRANSFERl Ii EN MILIEU REEL
Comme nous !‘avons signalé dans la prem
partie, le décalage de 2 ans (retard) de cette
:nission fait que c.ertaines prowsitions for
s ici sont déjà au stade de réalisation ou en
projet (voir fiches 7 et 8) autant au Séni
que dans d’autres pays (voir les awlications
actuelles dans ia fiche 1).
!d partir de la taille des modules retenus, (es applications et les objectifs d’impianMion seront
différents. On distingue 3 cas principaux.
!,E MODUl,E “SOCIAL” DE PETITE D
(MOINS VE 10 m3)
-,-
Le niveau de production de biogaz restreint 1 I
ii utilisation de i’énergie à la cuisson et, éventuet-
Ïement, aux besoins d’éclairage., Aujourd’t
dans la plupart des situations en milieu rural,
Ïa cuissonest réalisée au bois ou au ch
toujours disponible à proximité) et l’éclaira‘In de bois (matière première gratuite, mais pas
I e, quand ii existe, est le fait de iampe à pétrole
(coût très réduit). D’un point de vue éconor
le module n’est pas concurrentiei aujourd’hui.
Mais. i! faut justifier son implantation pa
des condititms sanitaires er, milieu
rwai et péri-urbain, la lutte contre la dé&rtification par l’économie de bois permise. II en
résuite, à f’écheile du pays, la mise en a&wre de mesures favorisant ces installations, sous
r;+erve qu’elles soient retenues-par rapport $ d’autres techniques de lut& contre la déforestati-
ut d’ûméiioration
sanitaire en milieu rural,. P
.-_
$US ne disposons pas des éléments de comparaison,
mais la rkfiexion est lancée.
LE MCJUULE
“AGRlCOLE” V E
ON
-.---.----
e -
DIYMENS
- m -
MOYENNE fD& 'Ii'10 in.3 a
l-.-ll-lll-.---.------- 30/'40

m3/
_--~.
l a
. niveau de production de gaz
..-----
doii perr nbttre de diversitler ies activités, 13 en parikuiier
le fonctionnement de la..petite motorisation buraIe. 1 ‘utilisation de la motorisation ne se justifie
-
-
-
ZjGZrGüZ~ue +oour des activités (ou produ tiens)
les iwesti~sements). On 5 ‘of iente donc vl-
à rarteu valeurs ajout& (i I tabt rentabiliser
e s Aes typez !3articulkrs d’exploitations agrkoies,,
tel leol fes exploitations maraîchéres !bonnt : : valorisation de i’irrigation et intérêt du compost?
012 lartiéres (Intbêt de l’énergie produite (0zbl s le stockage du lait, , ..>.. D’ai !leurs, I ‘opératron
de di‘monstration dans les Niayes (fiche ‘j n’;t installke stw une exoloitation mrxte (maraîchage,
I

élevage iaitier intensif). Malheureusement, [a production de gaz, pour diverses raisons logistiques,
n’a démarré qu’il y a 3 mois. pratiquement au moment où le financement nécessaire au suivi
est terminé. La visite du site nous a CO vaincu de l’intérêt de maintenir un suivi rapproche
sur cette installation, mais de ne pas le? ;restreindre 4 l’activité liée au Transpaille, mais à
l’étendre à l’ensemble de l’exploitation. Cbci suppose que les autres directions de recherches
de I’ISRA soient partie prenante de ce s$vi, ce qui est déja le cas de ZOOVETO (suivi de
,Pélevage laitier-l. De plus, cette exploitat
(la SOSEDfWA) est redevable de la SONAGA qui
participe 4 l’élaboration des plans de ca
Pour le suivi lié au Transpai Ile,
des périodes déterminées et d
des différentes activité5 pour r
ci devrait être précisé dans
Il’avenant du contrat à renégocia
On pense à un suivi jusqu’en
fin 1988. Le travail pourrait êtr
VSN charge du suivi à Rambey
avec les moyens adéquats naturetlement.
L’intérêt de ce module “agricole” dans te f’/w.tionnement
de la petite motorisation rurale devrait
inciter les décideurs à classer ce module; comme matériel agricole pour lui permettre d’avoir
accès aux conditions de crédits et autres mesures liées à ces matériels.
I,E MODULE "INDUSTRIEL" DE GRAl& l'AlLl~(PLUS DE 3-.l/40 m3)
<In touche un domaine très particulier où I’bb jectit prioritaire, à terme,_est la réduction (voire
!a suppression) des nuisances qui préoccupbnt (et parfois même, coûtent très chënCLP en taxes
et amendes diverses) les industrriels et sociétés concernées. Dans cette optique, le Transpaille
est une solution envisageable pour la réduc ion (et même la valorisation) des déchets organiques
issus des industries agro-alimentaires (abatt irs, brasseries, . ..).
L’intérêt économique, dans ce cas, C!SUltWi des économies d’énergie reaj isées (auto-produc-
t!lon d’électricité), de la vente {du compost (dont la recette pourra être extrêmement variables
d’un site à l’autre, et donc à Iwaluer trè:
précisement, au cas par cas) et des économies
rbalisées sur la dépollution des effluents ( ixes d’assainissement, amendes diverses, coût tk
la dépollution classique lorsqu’elle existe).
On notera qu’aucun des 3 postes d’éconor
e financière ci-dessus n’est capable de justifier
economiquement, à lui seul, la réalisation
‘un tel investissement. Dans la majorité des cas,
c’est te cumul des trois qui conférera au
‘rejet sa rentabilité et am&nera les industriels A
retenrr de telles installations pour traiter la s déchets.
C’est dans un cadre similaire que le projet d’appiication de I’cpération transpailie 3 l’abcttiolr
de Thies est prévu (fiche 8). C’est, en fait, me unité de démonstration en perspective de !‘ahat-
Loir de Dakar, ou les problèmes sont sérit IX, car tous les déchets sont rejet& à la ~tir
Pour ce projet, l’équipe responsable de 1’1 lération nous a donné plus de détails que ‘:eui-:
consignes &tns ta fiche 8. La mission d’évz Jation a fait quelques remarques sur les ;~r?j)G~riw
iiér à ia récolte de la jacynthe d’eau. les jifficultés & martriser sa woissance, les di2ilger,
cfts sa diffusion’ et l’intérêt de iredémarrer
les essai :, agronomiques 51~~ le compost peur uni’
durée de ‘2 ans. II a été proposé de rempk
er ves essais par des tests comparaiiJ~ mrtre ::t
<compost et ies différentes formes de matièr
organique ~.i:~lisées (et achetées) yaf ics ‘2xpini.
ta t i ons maraîcheres des N i ayes .

EVALUA~ION DE L’OPERATION
y, PRODUCTION CONTINUE DE BlOj3AZ POUR lA PETITE MOTORISATION RURALE ”
ISRA/I@T-CIRAD
X383/1987
i
i. PRESENTATION DE L’OPERATIION
-
UNITE EXPERIMENTALE “BIOGA2:-COMPOSTfPEIITE
MOTORISATION” DU CNRA BAMBEY.
Date de d6marrage : dkembre 1983
i
M o t s clc?s : Fermentatlon transpallle,j intégration d
e

J’Blevage, petit périm&re irrig&,
résidus de fécolte.
I
Résultats :. Dkponlbillt6s e n r&Mus
Icoies sur systhes de poductlcx~ intenslf ;
. ProductlvltB en bl
t 4 partlr de l a techologle Transpalile ;
. Petite motorisation dual
/blogaz, &concmie d’&nergle ;
, Apport de matlike
hwnomie d’engaIs, maintien de la fertllltk des ~O#S;
. Bilan 4zonomiqlJe thhri
e n milieu contrbi4.
UNITE DE DEMONSTRATION “BiCIGAZ-C
ST-PETITE MOTORiSATiONw DU PERIMETRE DES NiAYES
pate d e dhmarrage : Juin 1 9 8 7
3
Mots c l é s : Fermenteur Transpail le, 6
age laitier khnslf, cuitwes ‘fowragkes, production
d’hctrlclt~ en zone isol
&5ultats e n cou5 : . lnt8graltion d e I’éjevage et pro&cth laitiGre ;
. Economie d’&ner
e t rnalntlen d e fertlllté ;
. Compte d’explol
I o n prévisionnel x387/1988.
Il. TERMES DE REFERENCES DE L’EVALUAT ON
\\
ASPECTS TECHNiQUES
. Fechnologle Transpalile, productivité:
. P e t i t e motorlsatlon dual fuel/blogaz,
. Matbleis p&ipt~&lques : stockage b
sse flnltion compost,..
. Validlt6 du module ht&& %ogaz-
st-petite motorlsatiof3”.
.&SPECTS ECONOMIQUES
, QJ&S d’lnvestlsssment,
construction
le, dur6e d’amor?lswwnt:
. Economies d’hergle, e f f e t Chi ccmw
_ C h a r g e s d’exploltatlon &t maintenant
. Btlan konomlque.

X3PECTS DEVELOPPEMENT
. Clblage des appilcatlons potentielle 4 S&n&al, pwsqxxlves;
. Modailt~s du transfert de technologie,: politique de subvf3ntlori et çrédlt;
. Powsulte de i’ophratlon de recherches! en fonction des object!fs &! &veloppemw~t,
i

LISTE DES RA’PORTS ET PUBLICATIONS
---__- .---
4 i
1. PUBLICA IONS
FARINET J.L., 1983. L’unité centrale du CN
Bambey. Présentation et résultats actuels. Premier
salon international sur les énergies nouvt F’Iles et renouvelables en Afrique - Dakar, 7 au 13
novembre,
FARINET J.L.., SARR P.L.. 19&14. Le bloga;
a u Sénégai. i%SUitats e i [IerSpeCtiVeS. Rencontrss
internationales “Energies et développement”
Marseille, 20 au 37 mai.
FORES’1 F., LIDON B., FARINET J.L., 1985. r-ermentation méthanique. Procédés continus et dis-
continus. Rencontres internationales “Energi
: et développement” - Marseille, 20 au 27 mai -
FARINE1 J.L.. FOREST F., BOCQUIEN C.Y
1987. valorisatwn des résidus ligne-cellulosiques
hétérogènes par la technologie Transpailk
IVème EEC conference “Biomass for energy and
mdustry’~ - Orléans, mai.
FARINE1 J.L., BOCQUIEN C.Y., 1984. Le
adule
intégré “Biogaz-compost-petite irrigation” du
CNRA Bambey. !.a revue du MI%EN de I’Af q u e de 1. ‘Ouest n”2, décembre.
? 1. RAPPORTS ET ETUDES TECHN~IQUES AFMT IRAT/ISRA, SERIE :
“PRODUCTION CONTINUE DE BITOGAZ POL
.--
3 LA PETITE MOTORISATION RURALE”
---.
m---m.---:
FORES-T F., LIDON B., PAILLER i.C., 1983
1) Description du fermenteur lranspaille installé au
CNRA Bambey - Septembre.
j
FARTNET J.L., SARR P.I. ., 1984. II) Présenl tion, données de fonctionnement et premiers résul-
tats obtenus en saison sèche froiide _- Mars
F4RINET .J.t.., HOCQUIEN C.Y., 1!384. Ill) Rc ultats de saison seche chaude .- Septembre.
T4HINFl J.1. , BUCQUIEN C.YN, SARR P.L., 1985. IV) Résultats de la campagne de saison des
plujes - Juillet.
HUSCh 5.. SARR P.t . , 1986. V: I;!ésultats d
la campagne de saison des pluies -’ Wril..
HURVOIS Y., SARR P.L., 1988. R&sultats de #a campagne agricole 1987 .^ En cours d’impressron.
I i 1. MEMOIRES PRESENTES POUR L.‘CBTENTIC
-.--.
DU DTPLCME D’AGRQNC!M!E.
TIWPICALE -
MENTION ; UTILISATION AGRliCOLE DE.-i
-
-
- EAU MAITRISE DU MILIEU 1:T DE I.A PRODUCIION
..m~-we------m-
--.-l--_-__l_-.l__l--.-“.-
m/CNEARC
._-----
MONTPELL I
-.-EF!.
-“_

; FICHE 1
--.------- - - - - - --_-_- ___,__-’y==== -I--. .~_-- __--
I~RESENTATION GljNERALE DE L*OPERATiON -
.Y'RUDUCTION CONTINUE IFBIO$AB POUR LA PE
~;~SATI~N RURALE"
1
---
El AI DtS C0NNAISSANCES
- - -
1
PG SenCgaI, I’ISPA a mené différentes
u?* k maintien de la fertilitk des sols par
différentes techniques culturales et
de fertilisants, dont la matière organique.
A partir de 1978, la fertilisation méthalri
d été etudiée plus precisément, le biogaz étant
consideré
4-=
comme une plus value induisant, un intérêt plus marqué de !‘exploitant agicole pour
le compostage des résidus de f&xJk? qui bont le plus souvent brûlés au champ. Les technolo-
gies testées, dont la vulgarisation avait étb tentée, provenaient des prototypes indiens, chinois
et zaïrois plus ou moins modifiés, dont iles performances très médiocres ne permettaient ps
une production d’énergie Signific:ative,
I
D’autre part des enquêtes sur les dispnnib lités en résidus de récolte ont eté effectuées dans
les différentes régions du Sénegat.
P o u r i*a région !Centre Nord, les résultats faisaient état
d’une disponibi I ité pratiquement nu!!e c?zns Otes systèmes de production traditionnels,
I
Parallèlement à ces recherches, les r&.ilt ts obtenus. par r’lSBA de 1975 à 1982 sur la ferme
4
irriguée du CNRA Bambey avaient donti lie à une première typologie des systèmes de cultures
irriguées envisageables en zone Centre N rd du Sénégal. Compte tenu de la profondeur des
nappes exploitables, et des problèmes de Eertilité dans cette zone, cette intensification lais-
.aait présager un certain intérêt pour I’aut
omie énergétique des exploitations et de la procuc-
‘iion de compost. Par ailleus, dans ce 4p e d’exploitation, tes disponibilites en résidus de
récolte sont assez conséquentes pour envisqger leu valorisation.
,9u Burkina Faso depuis 1977 et au Niger,i depuls 1980,
l’lRA7 a expérimenté la technologie
de production discontinue de biogaz ei de fcompost utilisant 3 cuves de fermentation en paral-
We, alimentées à partir de résidus de récblte et d’é!evage. 1 es résultats obtertus en station
i!t en milieii paysan mOntraient, là encore’ des PerfOrmanCeS érWgétisqueS mkdiocres, et urit:
inadéquation des temps de travaux avec ! a main d’oeuvre disponible, notammerit en @iode
de aréparation cuiturale et aussi au moment Ides récoltes.
4 partir de ce constat, ia nécé!ssitti le niettre .iu point une technologie de fermentatmn an
continu performante, robuste, adaptee au ni eau technique des utilisateurs et facilement indus.-
irialisable dans les pays concernes, était éYidente Le procédé continu rianspaiite a kté conçcn
6 Montpellier g partir de 1980 avec tOapp i flnarrcier de I’AFMF; i! a fait l’objet d’un dep6t
de brevet en 1982- I.e principe d’une
3
prer ière implantation en Jone tropica!e ktait envisacge
$ partir de 1983, toujours avec ie soutien riiiancier de I’AFME
X3,~kt:Ht~S DE c’~PFW~llON MISE EN
-..- ~-_.- --.. --~~~~.----~~-~~
-.
WL X&llNklF~1.lVi-
I_“--.- CE FINANCIEHE
zL..---
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.._-..--_ ,..- - -,. .I. -
_
---.
~
‘.
-
‘1

..-
!

4
l
Les objectifs initiaux, sur une période de 1 ans, étaient les suivants .
- mise au point du réfiérentiel
techniq e des matériels ;
1
- caractérisation des effets “économi
d’hergie” et “maintien de ta fertilité” ;
d
- étude de l’autonomie du système de’ production :
cultures ---s- élevage --+w bioga /compost ---- irrigation partielle
i
c __._--- -
A
______- - -___ _---- ----_ j-.,.--._----.__----_-_.--_.. 3
L’opération était régie par une convention tre I’IRAT et I’AFME pour un montant de 15 millions
i
de F.CFA, dont 9 millions faisaient I’obje d”un protocole d‘accord entre I’IRAT et I’ISRA. En
1985, un avenant a renforcé cet-k conventi
pour un montant de 4.500.000 F.CFA, dont 2.250.000
ont fait l’objet d’un renforcement du protoc Tle d’accord lRAT/ISRA
?
i-t? personnei affect& à I’opkration était le ‘uivant :
- ISRA (1 ingénieur 2/12, 1 YSNA 12f !12. 3 manoeuvres 1%/12) :
- IRA1 (1 ingénieur 3/12).
I
Compte tenu des rksultats obtenus‘ B Bam y de 1983 à 1985, une premikre opération de dé-
monstration en milieu réel a été initiée
1986 dans la zone des Niayes; elle a fait I’ob!$%
d’une nouvelle convention AFME/IRAT pour Jn montant de 12.500.000 F.CFA. dont 3.500.000 F-CFA
affectés à un protocole d’accord IRAT/IS
Pour cette opération, la partikipation de I’exploi-
tant était de 3.750.000 F.CFA, et un
de financement de 6.000.000 F.CFA a été
attribué par le FAC Sénégal.
TABLEAU : Coûi DE ~L’OPERATION DE 1983 A 1987
-
-
. .
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1
SOURCE
DESTINATION
MILLIONS CFA
AFME
Milieu contrôlé au CNRA B mbey
b
19.5
i
AFME
Milieu réel Niayes
:
12.5
kXPL.CIITWT
3.75
FAC:
1
6.0
ESTIMAI ION
5 mois chercheur à 300.004 F.CFA/mois
1.5
CONTRIBrJTlON Fonctionnement VSN
j
3.8
ISRA
Mise à disposition des Infr strwturss de Bamky
4.c
(hureaux. chambre stagiaire ierrain et matériel,. .;
~
FS1’IMATiI)N
Chercheur iRA! en mIssioniI1:1,5 mois) 4 21 ;X)~I~w~s/at:
23.5
t HAIS
Salaires stagiaires
2.35
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Appui logistique
: matériel iwigation,...
1.3
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ESTlhWll’)N DIJ COU1 REEI lit L’OPERA1 1 N
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; FICHE 1
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t
Par rapport à la technologie discontinue,
‘ici tres Mlisée pour la fermentation des déchets
solides, les principaux avantages de la t
.- performances de production de b
induites par te régime d’écoulement
piston dans le réacteur :
.. temps de travaux inférieurs pour
chargement -déchargement des déchets.
E
I
Au niveau de la construction dle la cuverie,
la tôle métallique a été choisie dans le cas d’ap-
plications agricoles en Afrique, afin
‘adapter au mieux aux conditions de robustesse et
de maintenance reqtiises Localement.
akques
mitta! ! iq!ss sont présentes dans la plupart
des grandes agglomérations pour la con
ction, et !a maintenance peut être aiskment assurée
par des artisans ruraux 1 Dans !#e cas d’a
ications Jndustrielles, pour lesquelles t’environnement
technique est supérieur, des matériaux pl
légers sont envisageables {polyesther: WC).
2. Applications actuelles
Suite aux résultats enregistrés à Sam
1983 a 1985, un programme de démonstration ré--
gional a été entrepris dans plusieurs
en 1986. Pour chaque type CI% démonstration, on
retrouvera la même utilisation des produ
e fermentation :
- biogaz
: substitution au fuel
la production d’électricitit déçentralwk à pattir
de groupes électrogènes de typ
- compost : épandage sur les sols
iv& pour te maintien de !a ferti!ité.
Au niveau de 1’ intégration socio-économi
la iiliere biogaz-compost-petite motorisation a
eté appliqke à différentes situations agi P
les représentatives de la zone d’implantation :
- SENEGAL : production d’électricité pour\\ la fabrication d’aliments et la réfrigération du (ait
dans une petite exploitation laitière intégr e sur un pArimètre maraicher de la Jone des Niayes;
maintien de fertilité en agriculture intensiv .
- TOGO : production d’électricité pour
f
I’al mentation d’une petite unité industrielle de transforma-
tion du manioc en gari; maintien de fertilit$ en terroir très dkgradé (terres de barre).
- NIGER : production d’électricité pour I’al mentation en eau d’un petit périmètre irrigué commiJ-
nautaire; économies d’engrais et maintien
fertilité en agriculture semi-intensive,
‘. SOUDAIL : production d’électricité pour c
1’ limentation en eau des cultures pérennes en période
creuse sur un grand périmètre irrigué; main ien de fertilité en agriculture semi-intensive.
- MALI : prodtJetion d’électricite pour la
.--
1outure du grain et l’alimentation en eau de bassins
de pisciculture sur un centre de formation $Jrale: alimentation des poissons 5 partir des effluonts
de fermentation.
On notera qu’à l’exception du TOGO (sdteur agro~~mdustriol),
:‘.implantaiion de ia filibr ii
nécéssité l’intégration de l’élevage, et PI~)S particuiièrement
La sédentarisation des anirnaux
sur l’expioitation agricole. Les différentes /unités de démonstration sont opkationnelies depuis
environ 1 an. et les résultats ne sont pas
ncore confirmks.
e
%~‘all&~~-~t a ces démonstrations, une \\Première i$pologie Cies applications envisageables
je la technologie iranspaiile a été appr+h é e en tenant compte des contraintes techniques,
wc~ale~, e? bconomiques. On peut considére
que 3 secteurs essentiels s;e d@agenl :
:,ecteur social et environnement : améli ration
L
des conditions sanitaires or! rni~‘ei, rcsriii et
.---~-.
:$rl-urbain, !ut?e contre la défonaion A dermenteur de 3 m3 t.acwrdk ,i üne iatrine. autonomie
~~nergét ique cuisson - kquipemenl: largement 1 subventJonn4 dans te cadre cj’une oo! it ique nationaie
secteur dgricole ; production d’énergie I?n zone ~so(ee pour i”irrigation, ies transformations
00st-récoltes
en agriculture intensive fgrmenteur d e 10 ri 3(? 63 e t p e t i t s n;otorisation
I:quipement agricole faisant l’objet de prêts i& taux rédui’is
secteur
..I_I
CJgro-industriel : épuration des
rerti I isants organiques
P--equipement
! inancemenr dans ce secteur.

{P'KHE 2
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i
RESIDUS DE RECOLTE/. TNTEGRA'I'ION DE L'ELEVAGK
AUTONOMIE ALIMeNTAIRE ET ENERGETIQUE
-
-
-
-
8
SYSTEME DE PRODUCTION DE L’EXPLOIT TIQN
-
A
-
-
Dans la zone Centre nord du Sénégai, la ‘i typologie des exploitations agricoles se ceractérise
esserrtieiiement psr la rotation mi!/3rachidq sur des surfaces de 2 a 16 ha (d’après DUC).
1
Pour I”expérimentation
d’un module integré’ Transpaille :n milieu contrclé, le système de pr+
t
duction suivant 3 été retenu :
- 3 ha de cultures mi Varachide e
ha de maraichage en saison des pluies .
- 0.2 ha de cultures maraichères en
- 0,15 ha de cultures fourragères
‘. élevage de 2 boeufs de trait à 1’
le pour la culture attelée ;
“’ autonomie énergétique de I’irrig
- enfouissement de compost pour
intien de ia fertilité des sols ;
.” une option “irrigation de complé
3 été testee sur innc partie de fa rotation mii/arachide.
/
8
BESOINS ENERGETIQUES E.T ALIMENFAIR~S L T DIMENSIONNEMENl DU MODULE.
-
m--s
ILes besoins &nergétiques sont etabfis à p ‘r-tir des quantités d’eau nécéssaires & r’irrigatior
$
des cultures. Une distinction sera effectuéei pour l’option “irrigation de complément”.
2’après le calage des cultures et les c
ristiques energétiques de l’irrigation, les besoins
:;Ont les suivants : 7400 m3 d’eau/an,
m3 de biogaz/ar; et 10.400 m3 d’eaw’sn, 1900 m9
de biogaz/an avec l’option “irrigation de c
: ‘hypothèse de rendement de transform
e ia biomasse retenue pour le dimensiartnem~~nt
est de 200 1. de biogaz/Kg mat iière
.). 1 es besoins en fumier pour la production de
biogal sont donc les suivants : 6,7
an (5,4 C MS. paiile et *l,3 i M.S. de fécès) e:
9.5 T M.S./an :7,5 J M.S. paille et 2
“irriyaIion de complément”
/ es besoins en bi ornasse pour 13 sermenta ion sont super ieurs d’envi! on 40% dans î e cas de
:‘irrigation de complément. Dans l’un et 1’ i utre cas, on r;eut remarquer que les besoins d’irri-
ctrilion sont relativement modestes, ce qui ! isse prksager :~ne faible reriI3biIisation du disposit!f
t
d’irrigation.
I
~1: ni~r3u des besoins alimentakes de I’él@age <r I’E:tabie,
les rations soht btablies c?rr ?oniZ
iiof> & i’&jvjf~ des boeufs de trai!. Pour{ JUS i-lnimalnx de -100 kg, les besoins ar!n!.ro:
<sJr::
ks suivants :
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C 1 GIJMINLUSES i
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1 FICHE 2
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DISPONIBILITES EN RESIDUS DE RECOL -E ET D’ELEVAGE
-
-
/
sur i’expioitdiion, nous avons cultivé dc Iii. tst ?ie l’arachide à 3 niveaux d’intensification :
:) En pluvial strict sans compost (TP )
2) En pluvial strict avec compost (P
)
0) Avec irrigation de complément et ompost (ICC)
f
Pour avoir une idée des rendements, nous: avons fail la moyenne sur 4 années de culture. Les
disponibilités en résidus de récolte et d’élbage sont regroupées dans le tabieau suivant :
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DISPONIBILI KS
FANES
Pi ILLES Dt
GRAINS DE
FECES
P
EN KG M.S./;HA
D’ARACHI~DE
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TPS
1.377
j 4.520
1.435
PSC;
-1.410
j 4.895
1.617
ICC
2.2%
j
6.437
2.036
E!OEUF (300 k g j
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~+-------r.~.
296 KG M.S./.j
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C’est le bi!an entre les besoins énergétiq’ es et les disponibilités en résidus termentescibles
P
qui nous permet de déterminer Ies surfaces jà cultiver et le nombre 3e boeufs à éiever.
!. option maraichage de contre-saison. Fou a e et cultures ptuvtales;.
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1 PlC:HE 2
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2. option maralchage de contre-saison,
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foutage et irrigation de complément sur mil et arachidei
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FANE I.EGU.
FOURRAGI(
MIL GRAIN
PAIUE MIL
FtCES
2.400
430
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Superficie
0,8 h a
0.12 ha ;
0.25 ha
12 ha
? boeufs
irrigation
arachide
panicum 1
Dans le cas d’une irrigation de complémeb sur les cultures d’arachide et de mil.
iI faut
prévoir : 2.4 ha de rotation miI/arachide, 1 300 m2 de fourrage et 7 boeufs.
1
3, L’autonomie énergétique et alimentaire e$ réaliske.
-
-
-
I
1
1-e système de production que nous avons/ présenté au début de cette fiche permet donc <le
réaliser l’autonomie Bnergétique et alimenjaire quelque soit i’option retenue pour I’arachrde
1
e? Ie mi!.
i
1
Oans le cas sans irrigation de complément bur ces cultures, la prowction de paille de mil sera
wpérieure RUX besoins du fermenteur. Ce iurplus pourra être utilisé par les exploitants dam
ia confection de toitures et pour I’affourrage/rnent des wimaux en P&ure.
!
D’un point de vue énergétique, nous pourriofis envisager la mise en place d’un réseau d’irr-iga-
:ion sur les grandes cultures. De plus, ii !Serait possible d’en réduire ies surfaces cultivée:;.
Cependant. la question de l’intérêt économique d’un tel choix se pose, surtout au niveau le
la rentabllisation du réseau d’irrigation sur $ne rotation mil/arachide.
/
1

I
.
.
FERMENTEUR TRANSPAIL,L,E
- -
$. BIOGAZ ET COMPOST
I
I es performances de fermentation dependent ! essentiellement de 2 paramétres :
- la charge (composition, quantité);
- la température moyenne clans le fem :nteur .
Au c0t~r-s des 4 années d’expérimentation, KI peut considérer que la composition ae la charge
Gtait constante avec un taux de matière SI che (MS.) moyen de 35% 1:120 mesures, coefficient
de variation de 12%), et en moyenne 80% de paille et 20% de fécès bovins. La quantité de
fumier chargée a varié en fonction des bc ;Oins en biogar pour l’irrigation et les utilisations
annexes.
Le fermenteur n’est pas réchauffé, la terni érature interne dépend des conditions climatiques;
une couche de peinture noire et des talus
e wotection iatéraux permetrent un maintien de tem-
pérature du corps utile du fermenteur.
Les principales caractéristiques du fermente r sont les sutvantes :
- un volume utile de 9 m3;
- une charge maximum de 45 kg de M S./J;
.’ un temps de séjour à charge maxim n de 20 jours:
un vérin hydraulique de poussée de
KW avec une course de 1,s m.
Le fermenteur a été démarré en septembre 1983 et ronçtionne en continu depuis cette date;.
Les param&res mesurés au cours des 4 ar @es de fonctionnement sont la charge (fréquence,
poids brut, taux MS.), la iempftrature (mil i et maxil et la production de biogar (quantité e ‘t
composition).
DEMARRACiE DU FEHMENlEUR EN 1983
IX fermenteur a été démarré en septembre l! B.3; la période s’est étendue juuqu’en .Jécembre.
L’ensemble a d’abord été mis en eau, puis I w première charge de paille et de fumier mélangée
à un inoculum constitué d’un fond de cuve déjà fermenté a été introduite dans le fermenteur.
Cette charge se composait de X3,4 kg M. ;. de paille de mi 1. de 384 kg M.S. de fumier sec,
de 273 kg MS. d’inoculum (soit 3 m3) et dt
11 m3 d’eau-
,4prè:; démarrage de la production de b îogaz
ries charges t:roissanres sont iniroduites quotidlen-
nement ie régime continu g:st obtenu lorsq e le corps utile est rempli, g ce stade. à chaque
ciiwgement correspond une Cwacwtion d’ef Iuents ferment& en boui de leircte&eur. Là du&
de remplissage de la cuve a été de 50 joL p et la montée en puissance S’e-;t échelonnée sur
30 jours. Pour ies 4 premiers mois de for-7 Rionnement, la production (ii-; binynz :‘1 atteint 3 ;ti
par jour 3n mcvenne.

t:s mo’yww:+
;nensuelles &: ,wo&ici Ion &J lri;~gar, charge et ‘:empi?rari;r t: rJe fermentatiori, sont
~onnf+er- wr ‘es figures joir>te:a
obal montre que sur 4 aïls le termenteur a traité
.l’l tonne:; dr: M.S. I
fe biomasse brute, et a produit I.000 m3 de biogar
wi? i’&~r6ivr1lent de ?,.6 rEc> ‘ç’ w:demer?f !.;e situe donc à 170 litres de bio+!/kg MS.,
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/FICHE 3
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donc Iégérement inférieur aux premières
ypothèses (ZOO litres biogaz/kg M.S.). Cet écart
est essentiellement imputable à la
de fermentation, globalement inférieure aux pré-
visions. Les campagnes de mesures effectuI s en 1985 et 3987 montrent que la teneur en méthane
du biogaz est voisine de 60%.
Concernant la production de comtpost. le bi an matière montre que la quantité de compost finale,
i
après fermentation et finition en fosse, esti équlvalente à 60% de la quantité de biomasse ini-
tiale en M.S.. I.‘évaluaiion de la cornpositiqn mlnéralc et vrg;u?lque est Pa suivante :
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1
ELEMENTS EN % M.S.
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P
K
CA
Mg
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FUMIER ETABLE
0.96
j 0.16
1.3
0.49
0.49
0.21
FERMENTEUR TRANSPAILLE. ~UREE FERMENTATION I MOIS ENVIRON
1
EFFLUENT
1.56
j 0.26
1.15
1.62
0.68
0.22
FOSSt FINITION 5
EE FINITi0N DE 3 A 4 MOIS
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COMPOST
1.88
i 0.37 0.6
2.1
0.8
0.37
-
Compte tenu de la perte de matière de 4Ob au cours de la fermentation et de la finition, on
observe un enrichissement du wmpost fm+l par rapport au fumier initial. Cet enrichissement
est anormal pour K qui diminue fortement et ;Pour Ca qui augmente fortement.
1
Ce résultat est imputable, pour K, à une ‘perte importante par lessivage dans Ses fosses de
finition, et pour Ca à un apport extérieur p r l’eau de mise à niveau du fermenteur. Au niveau
des formes d’azote, la partie directement
similable par les plantes C:onstitue ‘10% de l’azote
total dans le compost final. De lmême, le ~ mpost final est bien humifié avec SJn taux d’azote
hydrolysable distillable voisin de 20. Par
port à un compostage simple en fosse le passage
par le fermenteur accélère !e processus de
éral isation de l’azote.
,
,4,u cours des d années d’expérimentation, lb production de compost s’Wt élevke à 24 tonnes
de M.S.., soit 6 tonnes par an en moyenne. 1I
MODELISATION DU FONCTIONNEMENT OU ERMENTFUR
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-
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+
-
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‘tu cours d’une &riode de prc;duc t inn cto
le 1-onctionnement & fermenteur esl caractérisé
IJar une charqe variable en fonction ders
itions d’cxpioitatinn. Comjpte tenu de i’ineriie du
fermenteur li+e su temps de skjaw des d
ets, une allgmentation de charge ne se répercuta:
pas immédiatement et intégraIemc?nt Jur i,
~oci~~clion de biogaz. thar contre. une augmentation
de température de fermentation :I un !:tfet
f sur ia produciiorl.
i
Un mod&ie a été mis itu point <ifin de prévo{r la production de oiogaz en fonction de Ca charge
CI: MS ef (le la température de fermentation.;
4 partir Jes relevés s;w lme périrtie de 240: iours, tit des mesures d’avancement de IH mati&re
6 “int&iecr (3~ fermenteur, la modéIIt:,&ion a f comportii: :r Atapes ,
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- peur chaque charge journalière, cal ul d’une charge modél iske correspondant à la moyenne
de toutes les charges en cours de ermentation dans le corps utile ;
- étude en régression linéaire multiplg de la relation entre production de biogaz (P),
température de fermentation moyennd (T) et charge modélisée (C).
L’équation finale est du type : P - O,33 T k O,C1 C X’ 6.87 ; avec P en M3/J, T en “C et
C en KG M.S./J. Le coefficient de corrélatipn multiple est de 0,88.
n’explique qu’à 1% la production
explique la produc-
E:n appliquant la charge maxi
la prodtvtion maximale calculée
remarquera que ce niveau élevé
ELEMENTS SUR L’ENTRETIEN ET LA MAIN WANCE DU FERMENTEUR
---j-----
Sur 4 années de fonctionnement continu du
, on retiendra les Bkrnents savants :
- changement des tuyauteries souples
on du biogaz une fois par an;
- peinture extérieve de la cuverie 1
s 2 ans {goudronj;
- nettoyage de la fosse d’évacuation
tous les 2 à 3 ans.
I
Pour les temps de travaux, le chargement r$késsite environ 30 minutes,/jour pour 2 personnes.
!.e dkhargement
des effluents et la mise eni fosse de finition nécéssite environ 1 h/semaine.
AMELIORATIONS APPORTEES SUITE AUX
! es résultat:; enregistrés au cours des 4 ane, ont conduit & une série d’améiioratiors $ca:h-
niques sur les fer-menteurs construits par la /wite. On notera notamment l’installation d’un svsterne
de réchauffage clans l’arbre axial, alimenté/ 21 partir #dt~ circuit de refroidissement du motelrr,
f:e dispositif permet d’augmenter ila températe moyenne de fermentation en saison froide.
!
!jans i’apliqtie d’une meilleure intégratkw + système fermenteur -moteur, !a pompe hydraulique
t~rli alimente le iyrérin est directement mon& ien usine s!Jr ie moteur avec un i’éservoir fampon.
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COWlPARAiSON P R O D U C T I O N BIOGAZ M E S U R E E E T
C A L C U L E E
!3iocW
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PRODUCTION BIOGAZ MESUREE
PRODUCTION BIOGAZ CACCIJLEE

/FICHE 4
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-
-
-
!
PERFORMANCES I;E; LA1MOTORISATION BIOGAZ;&SOIL
---Y
PRQDUCTIOIW D’ELECTRICITE E.ï POMPA E DE L’EAU
-+
Dans le cas de la zone Centre Nord du Sé égal, l’irrigation n’est possible qu’à partir de forages
ou de puits. Elle nécéssite donc le rec urs à une pompe immergée; deux techniques sont
disponibles
t
: une électro-pompe immergée ‘électricité slecéssaire) et une pompe à axe vertic&
(entrainement direct par un moteur).
i
Acompte tenu des débits d’irrigaltion reiati ement faibles, t’électropomp?
a &té choisie, et elle
i
nécessite donc de disposer d’électricité (à proximitg. La décentra1 isation de la production
d’électricité est presque toujours néc&
ire, excepté le long des voies de communication;
IJII groupe électrogène de type dual a d
été choisi. celui-ci offre la possibilité de fonc-
iionner
+
au fuel à 100% en cas de manque de biogaz. ie moteur du groupe9 de marque Schule,
a été mis au point en Inde où la productioh de biogar est très développke.
LC passage par l’électricité nécéssite unej skrie d’appareii!ages
dont les rendements sont ies
suivants :
\\
MOTEUR THERMIQUE - 95% .- AqiERNATElJR .~-- 17% - - M O T E U R tLECl-HlQU~:
80% -)r POMPE
/
e rapport entre la puissance moteur et ‘8 puissance hydraulique de la pompe est globa:ement
?e 1,7, soit un rendement de Ii8%. Les cbractéristiques
de la chaine motorisée installée sur
1
ie module sont les suivantes :
- moteur : puissance 10 CV {7,3 K ‘1 à 1500 IR/MN;
” alternateur : puissance 6,5 KVA Y
- COS phi 0,8 _ 380 volts;
- électropompe : 72 M3/t1 à 55 m H T. puissance électrique consommée 3,4 KW,

! rt appliquant les rendements de l’alterna
et de la transmission, ia puissance fournie F.;ar
ic moteur est de 4.6 KW, soit 60% de sa
rge maximale; on peut donc considérer que le moteur
n’est pas utilisé à son optimum qui se s
ait à 85-90% de la charge maximale. Cette sitw
!~on est rendue nécéssaire par la puiss
de démarrage de 1 ‘é I ectropompe , qui néc&s i te
tir- surdimensionnement du groupe électro
On retrouvera toujours ce type cfe situation 9u
rweau de la petite motorisation rurale.
FONCTIONNEMENT DUAL BlOGAL/GYSOlij ECOI\\IOMlt HEALISEE
..---
i
-
-
-
1 es perrormances données par ie constrg.Jcteti
en régime; düâ; sont les wivawes :
1
,~ ,c;aso i I .~sC. . 32% qjkwh saif 0,X$‘-, ,:‘nwh;j ce qui coIrt?snandrait wr !(: module: 3 1 .- f./:-b
!
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8

; FICHE 2
-._--------
--+
-
Les performances inférieures &I celles d nées par le constructeur peuvent être expliquées par
la charge du moteur qui n’est pas B
optimum. L.es essais réalis& au gasoil seul montrent
d’ailleurs qu’en moyenne la consommatior/ est supérieure aux données du constructeur, et avoi-
sine 1,9 I/f?. En utilisant cette référence,! l’économie de fuel réalisée est de 1,3 I/h.
ELEMENTS SUR L.A MAINTENANCE ET LIENIRETIEN 0lJ GROlJPE ELEC-ROGENE SlOGAZ/GAS~,!l.
/
t-e groupe totalise actuellement plus de j1.000 heures de fonctionnement. L’entretien se limite
aux points suivants, conseillés par le onstructeur
: le nettoyage du fi Itre à air toutes les
50 heures et la vidange avec les change
nts des filtres à gasoil et ti huile toutes les 500 h
+
Au vu des résultats obtenus wr 4 ans,! on ajoutera le tarage des injecteurs toute:>
l e s 150
heures. 4u niveau des interventions. on Qignalera le changement du roulement d’arbre d’alterna-
teur à % 000
.
heures
I
.
AMELIORATIONS APPORTEES SUITk <AU4 EXPERIMENTATIONS
Comme nous l’avons signalé auparavant,
groupe est rnaintenanf équipé en série d’une pompe .\\
hydraulique avec un réservoir tampon
e part, le radiateur a &té supprimé et l’eau du :
circuit de refroidissement circule dans
e axial du fer-menteur pour assurer le réchauffage i
de celui-ci. Pour augmenter la protecti
moteur, un filtre à air :i bain d’huile spécial a ,,’
été adapté en 1986.
l
Concernant les performances, ii était nécdssaire, pour les améliorer, d’éviter le surdimensron-
nement par rapport à l’utilisation en
l’effet de démarrage des appareillages. De:;
démarreurs, type Btoi le- triangle,
vant utilisés, et permettent une meil ieure adéquation
groupe électrogène-uti \\ isation. Une autre
olution consiste à utiliser la puissance éiectrique
résiduelle aprés démarrage: on citera par ‘exemple la recharge de batteries et I’éc!airage dif-
téré expér i mari té actuellement sur les proj +s de démonstration (Sénégal et rogo),
4
L
I

c.. 1 -;
lI
c.

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;:‘iiii.i~irli~~nti;js;
<;jecifique bioga;
---_ _--^
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VALEUR AGRONOMIQUE DU COMPOST: EFFET DE L'IRRl'GATlON DE COMPLEMENT.
ECONOMIE D'ENGRAIS'ET MAINTIEN DE LA FERTILITE
--i-"
--
-
-
i
LE DISPOSITIF EXPERIMENTAL
- -
i
les essais menés à Bambey ont porté sur 3 stades d’intensification diune rotation traditronnelfe
dans ra rcgion Centre Nord (mii/arachide) i
1) TPS : Pluvial strict avec quatre doses
oissantes d’engrais min&dl;
2) @ : Pluvial strict et compost (3 T M
Jha) avec des doses d’engrais identiques;
3) E : Irrigation de complément et com
t (3 T M.S./ha) et des doses d’engais identiques.
Le dispositif expérimentai identique sur 1’s 3 séries est du type “essais en blocs de fisher
randomisés” avec 5 répétitions et 4 traite
ts :
r!
0% de la fumure Ijinéraie ,vulgarisée fFMV)
FfWJ
T2 25%
P.-F,-_
~-----
‘1
i3 50%
mil
arachide
1’4 100%
II
150 @/ha 10.21.21
8.18.2-I
---~-.-----_I
.-_-
6
Le dispositif est implanté sur un sol De/zk, I-u comparaison des traitements 4 I’intérieur de
chaque série permet d’étudier l’aspect Bcjonomie d’engrais du compost dans deux situations
(PSC et !CC).
La comparaison des moyennes tous traite
ts Confondus de chaque série nous montre i ‘ex istence
w

non d’un effet “compost” et d’un effet “iIrrigation” sur les rendements.
a-es essais ont débuté en 1984, soit 4 anné/?s de culture fin 1987.
i
LES RESULTATS DES EXPERIMENTATIONS AGRONOMIQUES
1
-
-
L
j. Aspect économie d’engrais

1.1. Résultats obtrm
--.
a) Tension Piuvk
-
-
-
-
Sur ies cultures d’arachide et de mil, n
n’observons aucune difference significative zntre
Ses diverses doses d’engrais minerai. Il s
e donc, depuis la mise en place de f’exp&imenta-
tien, que les plantes aient toujours trouvé
ns le sol les éléments qui leurs sont nécéssaires.
/
les analyses de sol réalisées aur le site c+duisent aux mèmes conclusIons car nous observons
un niveau C?levé de fertilité.
rtu vu de ces résultats. nous pouvcns aff iImer que le+ ;Iiantes ont pu se r3éve’opper jusru’;i
présent #ke ZI la réserve du sol en 6lkmen s
\\
min&aux.
b) Pluvial Strict Compost (P ‘C)
-
-
-
-
- J--
;:omme da3s ie cas précedent: MJUS n’obser~vons pas de différence s’gnificatrve ?ntre les trai-
temenk Par contre. !es anaiyses de soi
11 annkes d e culture montrer@ une annélioratlo’l
de la fertilité. Vous pouvons penser que
ta e
s
t

Chi a
u
x

apoo&
de cmwJst
!haqtje ami%
do0 son intérêt A ionq renne pour ies ren

De plus, si les analyses de sol ne montr
t pas de différence de fertilité entre les traitements
avec ou sans engrais, nous powrons mettr en évidence l’aspect “éconamie de fumwe minérale”
t
que représente le compost.
!
f
c) Irrigation de Complémen avec Compost (ICC)
1l
Dans le cas du mil, nous relevons que
100% FMV) est significativement supérieur aux autres
traitements pour le rendement an paille
i985 et 1987 alors w’aucun effet n’est visible sur
le rendement en grains.
1
-
..%a-
ANNEE
PLUVIO (mm)
GAINS/mm en KG/HA
.-----
--_,
-.
1
------._
1964
4 2 6
16,7
1
GRAINS
+ 28
1
PAILLES
+ 71
-m--,-w
&-----
--_I-
-e-v
19813
4 2 0
140
j
GRAINS
+4
PAILLES
-I. 11
.-
--
--
1987
3 4 7
84
j
GRAINS
+S
PAILLES
+ 37
1
TABLEAU 1 : GAIN DE PROD
TlON DE MI1 PAR MM D’IRI?IGATION
ANNEE
PLUVIO (mm)
IRRlG4TION(~)
GAINShm en KG/HA
1 9 8 4
426
45
j GOUSSES
+ Il,5
/
FANES
+S
-
-
-
-
_--1----
--“--.P v---e
1985
395
32
j GOUSSES
+Y
i
FANES
+2
--
.--.--m--
--------
--
1 9 8 6
4 2 0
120
i GOUSSES
* 11
FANES
+ 123
-,
- - -
---.-..--:
*.--.-Ns.... ..----
. -
1 9 8 7
347

\\ GOUSSES
+ 6,1
!
FANES
t 21
TABLEAU2 : GAIN DE PRODUCT ON D’ARACHIDL: PAR MM D”lRR!GA?-ION
/
i
En présence de compost et dans le cas d une
t
alimea$tion hybique .iatisfaisante, seule une
forte iumwe azotée peut jouer UIT: r6le suri les rendements en Pai!!e mai5 cela n’a pas &tk
observé chaque année.
Pour j’arachide, l’indice de satisfaction en !eau du qcle dans la série !Ci’: est chaque année
supérieur à O,&. C’est ce bon indice qui /explique l’homogénéité des rraifemerrts. plus que
les apports de matière organique.
j
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/
2. Aspect “Effet irrigation’~
Afin de mettre en évidence les effets de I’it!rigation de complément, nous avons fait une compa-
raison des moyennes générales Ides séries) ICC et PSC. Pour cela, nous posons I’hypothGse
que l’effet milieu est négligeable.,
F)our le mil comme pour l’arachide, I’irrigati
d toujours permis une augmentation des rendements
à l’exception de 1365 où la pluvionétrie 2
satisfaisante.
L’apport d’eau au cours du cycle semble ëtrb une solution pour s’assurer d’une récolte satisfai-
sante.
1
3. Aspect “Effet compost” (comparai& PSC et
-
TPS)
I
3.1. Les rendements du mi I
i
En 1985, l’étude statistique fait apparaître: une action très forte du ‘compost. Cet apport de
matière organique a permis des augmentati+ns de rendements en pluvial strict de 375 kg/ha
de grains et de 1.110 kg/ha de pai Iles.
/
En 1986. la culture a été marquée par deci stress hydriques importants et nous n’observons
aucune différence significative entre les bl&s avec ou sans compost. Cependant, la série PSC
a tendance à mieux se comporter
rendements sont arithmétiquement supérieurs.
En 1987, les résultats ont été faussés par
la verse dans la série PSC. Mais les mesures
phénologiques faites pendant le
effet sur le nombre de talles et la croissance
des tiges de mil. Le compost
sur le rendement en paille.
Sur ces 3 années d’essais, une seule nous
ermet d’affirmer que le compost se traduit par des
augmentations de rendement. Cependant,
tendance se retrouve chaque hivernage.
3.2. Les rendements de I’arachidl
----A
En condition hydrique satisfaisante (hivern
e 1985). les apports de compost permettent des
ameliorations intéressantes de la production. +ar contre, lorsque la plante subit !rn stress (hiver-
nages 1986 et 1987), l’effet compost n’est plus visible. Cela nous amène à penser que le
compost n’est véritablement utilise par l’ar chide
9
que dans le cas d’une bonne alimentation
en eau de la culture.
T)a#ns l’ensemble de I’expérimentation, i’effe
du compost est difficrle a rnettre vn éviderxe.
t
Itant donne les caractères physiologiques de ;l$arachide, ce n’est pas surprenant,
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3.3. Les analyses de soi
-
-
i
L
/
Pour des raisons d’organisation,
ont porté sur les traitements Tl (0% FMV) et .14
(100% FMV) avec ou sans apport de
pluvial strict.
a) comparaison Tl avbc ou sans compost
Pour les teneurs en matière oryianique, le ’ iveau est identique en présence de compost ou non.
Cette observation a donc le même sens q .re les travaux de f3. MULLER à Bambey qui montrent
que les effets du compost sur les
[
caracté/stiques hydriques du sol et des systèmes racinaires
sont peu importants.
D’autre part, nous remarquons un enrichiss
nt des horizons O-15 et 15-25 en azote total avec
epM?
du compost et sans apport d’engrais. Ces! deux constatations nous permettent d’expliquer cette
augmentation par une activité de
mminéralis
p o s t ion du

f p l u CO
s import;-te d a n s c e c a s .
Le plus faible rapport C/N enregistre dan+ le traitement avec enfouissement s’explique par Te
taux d’azote total. Le compost améliore I ’ Pti de 0,s à 1 unité. La mesure de la CEC montre
une augmentation significative avec
dans les deux horizons étudiés. Cette amélioration
est dût! à la teneur en calcium éc
e qui se trouve multipliée par 2. Ceci s’explique
par le fort pourcentage de Ca dans la ma
e organique utilisée (5 fois plus que dans un fumier).
1
Tous les critères que nous venons de pasger en revue nous permettent d’affirmer que I’entouis-
sement de compost sans l’apport d’engrais be traduit par l’amélioration de ‘la fertilité du sol.
Cependant, nous devons faire une remarqu$ : le niveau de fertilité du traitement sans compost
et sans fumure minérale est taujours satibfaisant après 4 années de culture (M.O. : O,M%,
CEC : 3.50 meq/mg). C’est la raison pour: laquelle nous n’observons aucune différence sigrrifi-
cative au niveau des rendements dans la s&ie TPS.
b) Comparaison T4 a& ou sans compost
I
C:ontrairement à TI. nous observons pour Tj (100% FMVj cane baisse de l’azote total en présence
de compost. Ceci s’explique lorsqu’on r
d e les rendements F4 avec et sans compost de 1987.
“I
L’écart arithmétique de 1 T,/ha s’est fait Eau détriment de la résewe en azote total du sol.
I
Cette augmentation de rendement provoquei des exportations oar la plante plus importantes et
entraîne une diminution du niveau d’azote. :
i-e taux de matière organique est supérieur /wec du compost.
Pour la CE(; et le PL-i, nous arrivons aux mêmes conclusmns que T 1. iDonc, dans ce cas aussi,
!e compost semble être un moyen de maintebir le niveau de fertilité des sols.
i ‘analyse ae sol montre ~ln niveau de fertil
inférieur dans Le cas du traitement T4 par rapport
$ r1. 1i semble que darrs le cas d’une f o
fumure szotée, les plantes puisent plus dans la
reserve du zol. Ce qui serait cohkent a\\iec
l’observation de meii ieurs rendemI Wlk., e t &3ïc
d’cxportatiow par la plante plus mporlante ’ dans ie cas de ce traitemwA
i*
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-
SYNTHESE DES ESSAIS AG&NWIOUES/
l.Des effets traitements dl
kvidence sur les re~wJemer+ts
1.1. Le dispositif exf
La méthode en blocs de Fisher ne pe
pas d’éliminer l’effet de l’hétérogénéité des sols
et la variante résiduelle s’en trouve a
entée. La mise en évidence de différences signifi-
catives ente les traitements vst alors
D’autre part, nous aurions intérêt à prévo(r 1117 dispositif comportant un plus grand nombre de
répétitions.
!
1.2. Des traitements peu différe& les uns des autres
-.~
La plus forte teneur en azote des traitem ts est de 15 unités fertilisantes. La dose est trop
faible pour se traduire par des augmentatio 1”
s de rendement’ spectaculaires.
i.es apports de compost s’élèvent à 3 1 /M.S./an ce qui est faible également pour que l’on
observe des résultats notables et immédiats/.t4
‘Mais ces doses que nous avons etablies n+s permettent de cespecter la réalité en milieu paysan.
1
1.3. Des niveaux de fertilité des/ sols satisfaisants
!
r-es analyses montrent que le dispositif e périmenta
a été implanté sur des sols ayant une
k-tilité satisfaisante. De ce fait, les bai ements
t:
sans engrais ne se traduisent pas par de
faibles rendements.
2. Quelques tendances se clessinent sj, le mil
!
i ‘absence de différences significatives entre ies traitements ne nous permet pas d’$tre catégori-
que. mais les écarts arithmétiques montrent jcependant des tendances sur les 4 années.
2.1. Une diminution des rendemm
à long terme sans compost
Pour chaque année, les traitements se carbctérisent par des niveaux de rendement identiques
:fans le témoin puvial strict (sans composti. Les plantes ont donc trouvé dans le sol Tes élé-
ments dont elles ont besoin. Ce!ci s’expli ‘ue par le fait que te dispositif expérimentai a été
implanté sur des sols présentant des
4
nive ux de fertilité satisfaisants au départ (TO années
de jachère préalable aux essais).
Les essais en pluvial strict sans compost r/e sont pas menés depuis assez longtemps pour faire
epparaltre des chutes de sendement. 9-a pO(KSUitta de 9 “expkrimentation
nous permet-ha de con-
I
clure dans ve sens.
2.2. Un maintien de la fertiI9té a’ec ie compost
. . - -
- - - .
+.-- -.-
:-I’ pluvrit9 iirict avec entoutssemerrf de compost, les traitements 13 et 14 ont des renoements
;uperie+~rs a T! e t T2. C e c i
1
:;e traduit au (niveau des analyses de sol oar une diminution de
f.:j réserve cfu sol dans le cas de T4 (100% engrais) par rapport à f ! (0% engrais), :Vous pouvons
donc penser we 9es apports de compost ne bermettent oas de r-éaIi:;er des économies d’engais.
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IFICHE 5
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~a comparaison avec et sans compost de -il et T4 montre une augmentation du niveau de fertili-
té du sol dans le deuxième cas. Cette rn$ière organique joue donc un rôle dans la conserva-
tion des sois.

D’autre part, a l’exception de 1987 marqu
par la verse, le compost permet une amélioration
de la production en pluvial strict comme b
I
montre la comparaison des blocs TPS (pluvial sans
compost) et PX (pluvial avec c~ompost).
1
2.3. De meiilews r&ultats en &ure irriguée
-
-
1
Pour l’hivernage 1987, nous remarquons une\\ supériorité de T4 par rapport aux autres traitements.
Donc ici aussi, l’enfouissement de matière ~ganique n’induit pas une économie de fumure minérale.
L’irrigation permet des augmentations de +ndement int&essantes par rapport au pluvial strict
;i1 l’exception de 1985 qui se caractérise

ar une bonne piuviométrie. Seul les apports d’eau
sont à l’origine de cela car les travaux
EL MILLER en 1987 ont montré que les effets du
compost sur les caractéristiques hydriqueq du soi et des systèmes racinaires sont trop peu
importants en soi Deck.
3. Feu de résultats sur la culture de i~arachide
1
3.1. Une absence de réponse à 16 fumure minérale sur le rendement de l’arachide
i
En pluvial strict sans compost, il n’y a pad de différence entre les traitements. Cela s’explique
par le fait que l’arachide est une lkgumirw$se.

La plus grande partie des besoins sont couverts
bar la fixation de l’azote de I’aiir. De plus, cette plante se caractérise par sa capacité à pré-
lever dans un sol pauvre les éléments qu
lui sont nécessaires. conwne pour le mil, le sol
s’épuisera si i”expérimentation
se poursuit.
En pluvial strict avec compost, les traiteme
ts de fumure minérale sont sensiblement identiques.
Nous pourrions donc penser que le compas
permet de réaliser des économies d’engrais, mais
ce sont plus les caractéristiques de l’arachi
e qui expliquent cette homogénéité des rendements.
3.2. Un effet “compost” difficile ( mettre en évidence sur les-rendements
En 1985 et 1986, nous observons,, sur les f ES, une augmentation des rendements dans la série
?luviai Strict Compost par rapport à TPS (B 1s compost). En 1987, nous ne retrouvons pas cette
tendance. il est donc diff iciie de conclue c ant à l’intérêt du compost Wr la culture d’arachide.

3 3. Un effet
-2.
“irrigation” notable
Lorsque I’aiimerrtation hydrique est satisfa ;ante. comme c’est le cas sur la série irrig&e.
&I oroduction s’en trouve augmentf5e (cf. “Efi t irrigation sur le rendement de l’arachide”).
C’est I’indice de satisfaction en eau correct W l’explique.

FICHE 5
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CONCLUSION
Les résultats obtenus sur le mi I et l’ars :hide nous permettent seulement d’avoir une idée de
l’intérêt des apports de compost. En effr :, le niveau élevé de fertilité du sol des parcelles
d’exp&imentation nous empêche d’abtenii
des différences significatives. Les quatres années
de cultue représentent une dur&3 trop ca rte pour que les traitements sans compost se tradui-
sent par des chutes de rendements et ce n’est que la poursuite des essais qui nous permettra
de vérifier tes conclusions que nous pré% rtons ici.

Tout d’abord, t’enfouissement de matière
rganique ne conduit pas 6 la réalisation d’économie
d’engrais minéral.
Cependant, les doses que nous avons am
s depuis 4 ans ont joue un rôle dans le maintien
de la fertilité des sois et Perm[is, dans II
du mil, une augmentation de la production. Cette
dernière remarque est plus difficile Za fairf sur l’arachide du fait de ses caractéristiques phy-
siolagiques. Cette absence de réponse au compost ne doit pas justifier sa non-utilisation car
cela se traduirait à long terme par un apdauvrlssement

des sols et une baisse des rendements
sur la rotation.
Quant du mode d’action de ce compost, il; semble se limiter a l’amélioration des composantes
de la fertilité (M-O., CEC, PH, etc...) carj des travaux menés à Bambey ont montré que ses
effets, sur les caratéristlques hydriques duisol et des systémes racinaires, sont trop peu impor-
tants en sol Deck pour permettre une amélikation de I’aiimentation en eau des plantes.

L’enfouissement de compost dans une rotat,jon mil/arachide présente donc des avantages agrono-
miques intéressants.
L’étude de l’effet “irrigatian” sur les deux IUItures suivies se caractérise par des augmentations
Agnificatives des rendements.

Les apports d’eau complémentaires sont do
un moyen de sécuriser les rendements. Cependant,
L’intérêt économique d’une telle pratique s
ble peu justifié dans le cas d’une rotation unique
mi Varachide.
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;FICHE 6
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ELEMENTS
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D'~YPROCHE ECONOMIQUE
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L’approche économique du module expéri
doit différencier la rentabilité du systéme de
production de celle de la fiiiére
st en elle même. En effet, dans la zone consid&ée,
les aléas climatiques de ces 113
militent en faveur du recours à l’irrigation;
cependant, quel peut être la
expioltation irriguée sans une politique agricole
rncitative (prix et crédit?).
4
i

ii est évident que les prix actuels au
oducteur du tnii et de l’arachide ne permettent pas
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de rentabiliser le seul réseau d’irrigation1 payé au comptant ou avec: les crédits en vigueur.
En admettant une augmentation maximale 4 rendement de 1 T/ha sur mil et arachide, le produit

,bnrt est voisin de 70.000 fcfa/ha pour la ‘otation, & comparer au coût actuel d’in réseau d’ir-
rigation sur sois sableux, voisiin de 2 00
.f. 000

fcfa/ha Ce calcul simple na tient pas compte
.
,des frais d’exploitation. C’est 6 ce niveau que peut intervenir la filière “biogaz-compost”.
1
L’intensification d’w?e culture,
p&wie en moyens de
de mati&eS organ@ues

:?ctueiiement, la seule
gnificative d’énergie,

la fermentation méthanique.
En termes économiques, ce concept pose 2 Iprobièmes quant à sa valeur quantitative : i) quelle
est la “valeur économique” d’une s

énergie autonome en zone isolée, en y intégrant
les diff icuités d’approvisionnement
ants conventionnels ? et ii) quelle est la “valeur
&conomique” du compost, en sachan
effet sur la conservation des rendements des cui-
tures n’est effectif W’aU bout d’un
imiiaire à la durée d’amortissement du mat&iei I
I
En faisant abstraction de ces éiéi
‘évaluation économique de la filière ‘biogw-
compost-petite motorisation” peut être
ion les méthodes habituelles : i) le fermen-
teur n’est rentabilisé que sur l’aspect
le compost étant restitué sur ies sois du
propriétaire (pas de valeur économique), 1
c&t du m3 de cuverie Transpaiiie comprenant
le fermenteur, le gazomètre soupi
: 320.000 fcfa/m;3 de cuverie (coîrt Dakar
7988), iii) le coût du m3 de biogaz revient
92,3 fcfa/m3 sans intérêt sur 10 ans.
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Le biogaz peut être valorisé directement
ombustion; on comparera, dans ce cas, son coût
à celui du butane en tenant compte de
valence énergétique, soit 1 tn3 de butane pour
$1 m3 de biogaz. Au prix actuel de la
kg), le prix du I‘utane
est de 110 fcfa/m3 en équivalent biogaz.
1 que te butane en çom-
bstion directe.
En appliquant les résultats obtenus au nive&\\ de la petite motorisation hiogaL/gasoii à Bambey,
avec une économie de 0,446 i de gasoii/m3! de biogaz, soit 0.42 i/m3 cuverie/jour, i’écowmie
SO chiffre ,G 153 3 1 de gasoiI/an!, soit 32. 1.b fcfa, à
corhparw à 1’afm~ité de 32.000 fcte :<Xl<<
i frt&êi .
J/.. ‘, , ‘? -
I
:a valorisation du biogaz f:n petite motori~tion permet I e remboursement de i ’ investissement 0
On rappel iera cependant que i’Cwaergie “biog+?’ est disponible sur place, et ne dépend pas des
wtiitionr; d’acheminement en LOI~ ~SOI~SI l,t d’autre part, que i’expl;oitant dispose w plus
d’un compost pour le maintien de ia fertilité \\Sur i’exyioitation.

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OPERATION DE DEMONSTRdTïON DANS LA ZONE DES NIAYES
(ELEVAGE INTENSIF/BI
Z-COMPOST/PETITE MOTORISATION)
6
1; PRESENTATION DE
L’opération a été initiée fin 1985 et elle a jdémarre début 1987. Les objectifs de depart, suite
aux résultats de bambey étaient :
- Implantatjon en milieu reej dans une/ zone receptrice;
- représentativité dans la zone consid+ée, possibilités ultbieures d’extension;
- investissement à la charge du progr

iSRA/‘IRAT/AFME;
- fonctlomement et maintenance à la
de I’utillsateu;
- suivi technjco-économique rapproché{
Après diverses enquêtes, le choix s’est por$! sur un groupemen t de jeunes diplômés (maîtrisards)
qui exploitait un périmétre maraîcher de 20 ha dans le cadre d’une opération de l’état sénaga-

lais. Dans l’objectif premier, de dlversifier
productions au niveau du perimètre, l’intégration
de l’élevage laitier intensif a été proposé,
une valorisation du fumier produit par la tech-
nologie Transpaille. Le compost est
maintien de la fertilité sur le périmètre irrigue;
le biogaz est utilisé pour la réfrigération du/ lait et la fabrication d’aliments.
En 1986, un protocole d’accord, regissant I/f?s contribr~ions
respectives de I’ISRA et du grou-
pement de jeunes diplômes, a été signe.
‘I. CARACTERISTIQUES TECHWUE~
Les thémes techniques développés, dans 1
e de cette opération sont les suivants :
- l’élevage laitier : 6 vaches mon
des, étable, laiterie avec réfrigération du lait
dans un tank de 500 I (1,!5 kw).
avec un broyeur (2 kw), sole fourragère;
- k blogaz-compost : fermenteur
Ile de 12 m3 (69 kg de M.S./J, 10 m3 biogaz/J,
16 T M.S. compost/an), um groupe e
trogène biogaz/gasoij de 7 cv (5 kva), stockqe
du biogaz de 30 m3, une fosse de fi ition du compost, un chargeur de batterie, un dispo-
sitif d’éclalrage de l’étable et des b timents.

i
Le fermenteur et la motorisation sont dim sionnés pour permettre l’autonomie en electricité
de l’élevage, le site n’étant pas relié au ré eau.

$
til. BiLAN D’EXPLOITATION PREVISLONNEL 1
le bilan d’exploitation prévisionnel compare; les produits d’exploitation aux charges d’amortis-
:;tment et d’exploitation :

.AbiDRTISSEMENT
Elevage
;
1.240.009
.AIW&!EL
Biogaz/composi
900.000
4
CHARGtS EXPLOITATION (bouvier.vetérinaire,.~~.)
i:8OO.OW
PRODUITS
Lait
4.105.000
4NNUE1. s
MARGE BRUTF 1
~L505.000
-.-_ _ .,... _-_---^ .-,-.. i-.-e-.--- _ - II .-_-.,”
MARGt
Nf’Y’I-F
1
I
.400.000
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