REUNIOIù ISRA - rli:. COORDINATION DES ETUDES ...
REUNIOIù ISRA - rli:. COORDINATION DES ETUDES "EIOGAZ"
t1énents pour l'élaboration d'un projet
de valorisation des déchets agricoles
on milieu rural
Division do Biochimie dos sols
l-e maintien ou la restauration de lû fortilith des sols
en rdgion SOUhino sahélienne passe nécessairement par l'intermédiaire des
restitutions de matiore organique.
L'apport pr6conise lors des labours de fin de cycle se heurte
à de nombreuses difficultbs : pédoclimatiques,de calendrier cultural et
socio-culturelles,
Le seul labour g6néralement effectue est celui de début de cycle,
il nbcessite alors une mati&re organique rSvoluee afin dleviter tant les
"faims d'azote" que les problemes de phytotoxicite.
La constitutzion d'un tas de fumier rencontre peu d'inter& en
milieu rural , quant & celle dlun compost en fosse si elle est appreciée
pour le maraichage ou les pQpiniEres d'arbres fruitiers, les agriculteurs
n'envisagent pas d'aller rechercher le compost pour l'épandre dans les
jardins ou les champs. La solution preconisée de compostage en fosse en bout
de champ puis dlupandage rencontre donc beaucoup de reticences,
Les travaux se sont donc orientés vers le compostage m6thanogene
w compost plus facile d*acc&s et dont le gaz pourrait r%.re une plus value
incitatrice d'une bonne conduite du compostage.
Le second avantage loin d'étre minime, serait une nide à la lutte
contre la déforestation.
1 - TECHNûLUGIE DE LCI FERMENTATION METHANOGENE
l>- Processus fondamental
C'est une fermentation anaerobic, mesophile en milieu neutre à
legerement alcalin,
La formule de Buslvel permet de pr6voi.r les quan-
tités de gaz forme.

Pou- 500 1:~ de fumier contvnont 100 k? +*o ccllulosn on est donc
en droit ci' c.tton r:z
16,5 m3 de méthane sait (5 55); ;.:<Y mrSthanc j environ
30 m3 cio bios;;;: ilonc un0 production de 0,35 m3 j.!l_: s;.,. p::;r ii13 do fumier
ancuvb et par jour Wcoulé.
* Gross iercn;!nt 1~. f~zrm~ntntion methanogène nr.Zca:;sitz 2 etopcs
batteries
bactéries
zcidifiantes
mothanifiLn%ss CH4
Complzxcs 0rgar:iqu::s cI_
-+Acides or[!an:iqu::s
i.xX
CO2
H20
t: x : NocnrAia
t x : FIéthano CO~CUS
-.",.-
--*
B+JciJ.lus megatcriun
[-16thano bactdrium
Straptococçus
HQthanoscwcina
Svlrnomonas
Elutyrivibrio
Lü prcmibrc phase consuit donc YA une aci;..;"ricntion (suivie en fait
o'une szlificat.on) ; mal meneo cette acidific;.:C.i.on peut aboutir à un arret
tic la methunif:i.r:<tion en particulier lorsqu'il n'y :r p..~s ./c pr0fcrmentntion
ag:g;,ie (..lWZr!t 1'
\\
?? ? ? ? ????? ? ?? ??? ????? ? ?
* La pr$fcrm~.~n~t:l~~iotl a.:roji.:; s I avere hautem.!nt proi-'%E.r;bj.c! pour :
- SJI? ZlGvotion tir.2 tempcil?zitUPc (55 - 7COC)
- 1':iugm~ntotion
Cie?
pH (donc avant 1:~ pi-t::sc: -:qiMifianto ti:,,~,;LObie )
- La Sagradation des produits facilemcI-It fcrm:3ntcsciblas (en parti-
culi~~r Ics protoines) productrices ::z CO2 :ot L;'H2S inhibiteur de
1~ fsrmcntation.
* Les bnctbrizs mcthanifiantes se caracterisont ;I:X
- un tau:: do croissance faible
- une forts sensibilité 3 I'oxygène
- 1:: núcrssité !J'un pH compris c;n'cre 6,s nt 7,8

" leur asp,?ct mosophile (30 - 35OC)
LOS ::PU>; voies mdtaboliques ,exclusiVus .:ntru -:Iles, do la formation
tic méthane sont :
- la reduction dc! CC2 :
CO2 + 4H2 - CH4 + 2H20
- utilisation de l'acetate ot du propionzte (dtimdthylation)
D'une! mnnibro iIJ6fIGr?llE! si la t~.3chniqU2
:j, fcrrii~:~ntation est connus
3t controldblc
an soit oncore tres pou de choses sur izs bactdrios methanifian
tes ct l.our m~Zobo%:ismo,
en pnrticulier arr raison rJ?û t!:chniqueç difficiles dc
culture, mison :iu point depuis peu.

ex. Methandonctorium omslianski
s'est rBwc16e t?tro une association symbio-
tique ds 2 bactdries dont une productrice d"hydrogene pour la seconde.
Une meilleure connaissûnco dans Cos domaines dsvrait permottro une amélio-
ration des techniques, au vu de llaugmentation depuis 5 ans du nombre de
publications sur ce sujet, on peut espérer une telle amelioration dans un
avenir assez proche.
2 - trocédes de fermentation
Deux types de conduite de la fcrmentution méthanogèna existent :
21 chargement
- continu
- discontinu (ISHAPI et DUCELLIER)
Un bon exemple S2tun@rmanteur ?I chargement continu ivst celui du rumen d'un
bovin qui produit entre 'JO0 et 500 litres par jour de biogaz, "perdant"
ainsi pres do ?O#$ do la voleur energétique de ~CL; aliments.
PROCEDES DE FERMENTATIOJ
I
I
.
:
Procéd4 continu
ProcBGb discontinu
!
!
!
!
!
; (-2
!
!
rcrmcntation aérobie lors du char- ,
!
!
gement,productrice de CO2 et très ;
!
!
oxothermique avant la phase anaé- ;
robie).
!
!
!
!
,Avantagos
!
! - Forte tempersture detruisant germes:
!
!
pathogènes
!
!
1
.- Fermentation des produits rapide- i
!
! ment fermentescibles
!
!
; ( non toxicité pour la suite)
!
! - Fonctionnomcnt continu avec une
!
!
!- accepte toutos lots matières cellu- ,
seule cuve
!
!
losiques
!
1
.- ASSZZ bien adapte au traitement
!- peut fonctionner sans fumier ou
!
!
des déjections animales
!
presque (quelques 7;)
!
! - FJeu de manipulations
l
!
!
! - Relative simplicité de fonctionne- ,
. Expérience dbjà importante on Inde !
ment
!
et Chine.
1
.- CoOt.drinvestissement modere avec !
!
!
tirutilisation de maté- i
! - Compost
possibil,it~~
!
riaux locaux.
!
I
!
!
! I Faible sonsommation en eau,
!
?
i- Compost I(réduction de 60% en cellu-!
!
!
lose, C/Fi passe tic 35 21 10-15)
!

i inconvicnts
!
1
1
.- Fonctionnement demandant une grande!- NQcessitG d'avoir plusieurs cuves 1
!
surveillance
!
si l* on souhaite avoir une pro-
!
!
!
duction rdguliere (investissements !
!- n'accepte pas pailles et dechets ,
alourdis)
!
!
v4yétaux courants
!
1
.- consommation Qlevee en eau
!- Importance des manipulations en
!
!
!
chargement et dGchargement,
!
!
!‘- NGcesçité alimentation très reou- ,
Expgrionce oncoro limitée (natûm- I
!
lieris
!”
!
. ment lors abse.ncc fumier)
!
C
3) pJprh&& Ot utilisations
* le biogzz obtenu 2 une vzlour calorifique ;Ie 4 5rjC L 6 500 calories p3r
mètra cube,
:t Conti?nt 50 à 75 $ de méthane ayant uno e::p :,ci,tci! calori,f ique
de 8600 caa/n3
Un m3 ùo biogar 2% 6 000 cal dquivaut cioilc :.i :
7,l 1 r~‘alcool
0,8 1 Aiossence
2
1:~ de carbure do calcium
ü,6 1 LIC gas-oil
1,5 n3 c!; gaz Je ville
1,4 I<i? de charbon
2,2 kwh 0' energie blectrique
Le mdthane e'onf lamme fi 115OC dans la proportion do 5 à 15% dans
l'air (mGl:1nso tiotonent) a
Ce g.zz n'est quo tres faiblement toxiqu0.
+ Utilisations :
Pour 1' ;,vant dernier cas, il est alors uon:-juilli~ d'glinincr
1 f hydrogène sulfureux qui. corrode las moteurs,
~'uno mlrlière gendrele on essaie de SO :;ébzr..ss.;r -lu ~02 (barbot-
t;iye 3.2ns ,i-'ddU> ,;fin dJr'I.ucjmsnéer lr; copacite c nlorifiquz ot de diminuer le
volume Li stocker.
II - SITUATION ACTUELLE
5) Dons 10 monr&
3epuio 7~73 et 1975, 1s nombre de i:zboratoi.res de microbiologie
St autrus, tr:Ivai3.1::nt sur 13 ferment:?tion mbth~nog?~na, ;12 plus que doubla,
le nonbrc .I'illot~,ll~~tions
augmentant chaque jour.

t
C:-zrtnina pL>ys sont passés dircctom,!nt a une. ph::.sti de keveloppement
en miliûu IurCül,
12 1 est ainsi que 1’ Indo compta actuoll..~munt plus de 36 000
ferrn2ntaurs c: 2-Y. chine plusieurs millions.
Tr.>s
nombreuses a p r è s 13 secondo guerre: monL!ii.J.;2 d a n s 10s p a y s
uusopéons
j.0:: 1 r;stall:~ti.ons mdthanogènes
aprhs uïw P!x::~G de GGsinter@t
radcvicnnent
,y P~US zn p l u s nombrsusss. ( V o i r p:;r exrimpl:c! lo nombre do
!3oci6i;Ss ;j’ Ij’:?grl:.l.gJL“’
C77rt.sui.i
actuellemont o n Fr:,nc,),
Cori;sins
pr.ya s o n t poeses tres r
’ *
1:proemi:nt ü., Lies fornantcurs d e
tailla impcrtantc s o u v e n t
i n s t a l l e s a proxii,1iét5 :.i’ ~1~~3~0s i n d u s t r i e l s .
2x
: s-iigosteur do 7 575 m3 dans l’okl-ihora zttonant 5 un parc
d’cngroissû~i::
c 75.000 bovins. Uns soci&% on Frtncv von3 Liepuis quelques
tamps rjes C;!ZTiWe-ii:i~T
on k i t . H o r m i s l’Indo ct 1:: iZhj..n:z les p r i n c i p a l e s
i n i t i o t i v o s son?, :‘or;!re p r i v e .
* D’une mo;iiQr.: ilonoralo cn ne connait que 114 uni.tGs on ,Afriquc fonctionnant
avec plus ou moiris do bonheur (100 des 114 Gtant i.nstnllcos au Kenya). La
Tanzanie fait sctuslloment u n e f f o r t importent ii,:! ~‘.:?c.l~ppcmant de p e t i t s
fermentours ::n m i l i e u rural a l o r s q u e lo Hauto Volta .16vulopp~ principalement
_.‘p, - gros form3nt<;urs pour 12 production d’Clsctri.citG.
Il n’rxistc actuellement que deux ferm:!;:lcurs cis type Indien
installes psr C,WITRS, las pro jets pour la production d’alaatricité (Louga
e t Tambacoundi-1) n’ ::ydnt tcujours pas vu le jour.
* Au CNRA 1.30 c%udus au lnboratoire ont porte sur :
- Ir: temps d e préfermentation :aérobie optimum
- li: Jcvznir ot 10 viabilitb d e s
grQqinss :.!‘3:1v3ntices apres
f ~:rmi~ritûtion.
- las p o r t o s d’azote
ammonification ;:ans lo compost
pi3r
- 1:; poscibilite do f i x a t i o n d ’ a z o t e ,:::nc lr!z 3 .; ;- ,&,,c,yr;t $
* Puis a commi:ncfj l e t r a v a i l sn gr3ndeur ruelle ov.:c :?n particulier l’étude
du fcrmontour i n:iicn de Ndioukh Fissol.
Cctt:: etui-10 o p e r m i s de c e r n e r les probl8mL.s rencontrés dans l e s
install:2tions VUl~~ZlZiSi~~S~
L e r~.-?niemci-it cn biogûz ost proche iiu maximum théo-
rique ct le compost rcsultant permet d’augmr,Aer les ociris en graines de
32,6 $ p o u r le mil ot 15,7 $ p o u r l’arachi5c.
L’spport d e supertriple cians 10s sffluentr Siminuo 12s pertos p a r
ammonificat2nn.
* Actuellemcn~ est teste u n f e r m e n t e u r dr t y p e s 2aZroi.s à a l i m e n t a t i o n c o n -
t i n u e , modifib ijc fn$on 2 repondro a u mieuxaux oxi~oricos s u i v a n t e s :
- pnssibilitg d ’ u n e préfsrmcntation c?erobi.c
- UtilisatLon d o d é c h e t s orgariiquss. gro::~iorn (coques d ’ arachide,
peillo)
” pcssi bilite d e f i x s t i o n d’azote ..1ans l.io LTfPluents.

Unc t5tude de la valeur agronomique :ieS inkrûnts et extrants devrait
prochainomcnt t?trc mon&,
CO type de fermonteur devrait pouvoir dtr~ utilisb pour le projet de
diffusiun 6:n milieu rural ; de par 3on faibJ.5 COI?~ ~GUU pourrons disposer au CNRA
d'une batti:rie dc! digostcurs pour tester 1'cffE-t tllinocu@tion, et de- nature,
qclantitu ct îvZquence d'apport des substrats,
Il. serait bon d’envisager une reniss Cil i2tJi; de3 f@rmentours 3 chargement
discontinu ;-Ju CiMA. Leur fonctionnement nous pcrmcttrzit de nous famili~riasr avec
SIS typf2 il0 fE!rKlQ~;tQLlr Ct le gaz produit pnurrait Btïz rzwerfdu ; son usage collectif
n6cussit3rzit donc un finoncemant collectif,
III - ELE,YENTS 1'0111'; L'CLREORATION D'UN PROJET OIOGpZ i)U SENEGAL
-WI
1 )- Enc~uStcv
en miiicu rural
Un preambule n&cessaira ?! toute diffusion L./L-: Pcrmenteurs biogaz est la
connaiçsanca do 13 wturu,das yuantit6s 9t c-les utilicC,tions des r8sitius ngricoles,
Trois cnqu@tco ont uctuzllement cu Lie(.: daw; les r0gions de Thiès-
Diourbcl, du Sine- ,?al«Uni et ih li.2 CaSafiIanCe.
L-3 prochaina enquete devant avoir
liau d-,nü 1:; r6yjion ds LGUGA.
* - D;-HVJ ltss ragions de Thiés-Diourbol et du NU~;! du bassin arachiifier les pailles
at l'herbil de jachùrc sont entièrement rbcoltQes suit pour 1*3:imentntion animale
soit pour 13 construction (tapades,
cases,*.) 1~;s qu:intit&s r:?ot?nt ;AU champ sant
estim6tis infAricures ou bgaleo ù 0,5 t/ha.
Les premiars 616monts sur la r6gion Narii.du SEsnBynl laissent entrevoir
uno tollu situation a~ctc en plus une collr:cte do:: f&cès nnimaux cmploy6s comme
combustible.
. Il ;~e sembl;:! ~Jonc pzs, h priori, utile 6c ddvoloppar <lans ces rEgions de Farmen-
teurs rf. cheri]unont discontinu u;i.Lisant principa?cmont 10s dbchets cellulosiques
grossiers. P;:r contre 10s fermenteuzs ?l charGement continu semblent intéressant
s'ils peuvent accoptor des d6chets menagors (princip~~l
substrat pendant l'hiver-
nngc).
* En Casamancs wcun résidu agricole n'est r6colt6 ::n rizhors des fanes d'arachide
en haute Caz:arJanco, les fermenteurs
.i chzgcment discontinu semblent donc les
mf.irrJK
Wi3l)i;é.S.
* Ur1o
eltuatiun intcrmbdiaire aux 2 pr&c13Jontcs dans le sud du Sine S;lcum permet-
trait d"uti.lizor les doux typco de fernontciurs, paurtûnt en prgvision d'une ~VO-
lutiun sembl:zble t cgella dc la région nord, il convientirait de d6veloppsr
principnlemcnt l:!s fermcnteurs à chargement ccntinu.
2)- &llantk2tions
L !zs problbnos rencontr6s lors de 3.. 8~;tucir: ciu furmenteur de Ndioukh, Fisse1
permettent iic ::$iagsr l(2.s onquetss prbolabloc C I;outo installatian.
- approcha :::-r ç ü R, ii1 i q LJ c ? : visant à LfOtarminur lc:o tr3mps dc; travaux (rnmassago de
bois,dc fdcùs, p rBparntion du charbon de bois,,pw:se:;I; dü ltoau, s6char;e du compost)
Possibiliteu F:' augmenter le rondement de l'heuro !1!: travail, dlsn diminuer la
p0nihilit6 (rumassEur de fc?c&s, exhaurs
?????????
? ? ? ? ? ? ? ?

- ,Qpproche socia-culturelle concernant les personnes traditionnoflemont impliqubos
dans le ramassar,l^ du combustible, les rolationç existant entra les membres d'un
m6mc vil lûgo, ï.i*und meme famF].le (type dc; formenteur : individuel familial OU
collsctif ), interdits pouvant exister quant & la Collecter de j*OCès.
- Approche ûgro-bcanomíque j taille du forman~tcur E?C fonction de ltirnportance des
traupcaux,~oS trun.shumz WZ~:~S, dos clYchets m0na~.~rsiposcioilitDo ;itutilisatian im-
mddiota ou c:ifGriio Uu compost (valeur agronomique,1 2’ r,?J <Ier, ossais en milieu
paysan (maraîchage, cultures traditionnelles).
Ce typé dfdtude qui semble al.lcr do
soi comme pr6alûbl.o Cl toute implan-
tatioit ri' OY'C on fait gfZni2ralcmer& pas msn4e uu suuI!cment apr&s llinstallatic~n
aPin ci% conn32tr~2 les roisûns du mnnquo i!' insr!rti~In nn milieu paysan, Las VioliVû~
tiens personnellcu au collectivas sont les facteurs 24torminants qui décideront
du succ6s 3u do l'&chec de laopération il convient tjzr?c d*Cvaluer celles-ci le
plus finement possibis.
D'une mcrniùrc gdn6ralc il convicncirû ii! ne pz.s oublier que les inetal-
lations doivent se fitire & prciximith :
L du lieu de ramassage des fbc9a
- d~ui-k-2 source d'eau
II du lieu d'utilisatiun
3>- GQ'3sition5
Si la forme collcctivc (village) scrnbl~ 1~ pl.us souhaitable et la plus
rentable il psrsit r4cossaira tis miser dans la ph:lse p:iuto sur les 3 niveaux
dc fermenteurs :
w
cclllectif (villago)
v familial. (cûrr6)
II individuel (uuisina)
ceci rtfin de #.!Gterminer las problèmes relatifs au passage 6u niveau individuel
(fort degr& C!C motivation) aux niveaux sup6ricurc (rcsponsabilitQ individuelle
plus faible).
Le problème do l'installation de lztrinor sera envisagé au coup par coup,
!_a phcse pilote devrait débuter du Sud du Sine-Saloum à la régian du
Fleuve, ndcossitant donc des fermantnurs c1 chargamont continu.
D’urla munihro géndrale il sern fait appel 16 plus possible aux matBrîaux
.locüux ou permettant une activitd artisnnûle ou 112 petltn entrcprisJ industriella.
Tout mr;tEri.cl de rbcuptiration utilisab2.c sera r&pertoriS pour la phase
de davrlcppemeiit ( :.:~s,c industriollns ?????? ????
La t2i.l.l.e des fcrmenteurs et des guzon&tros devra tenir compte des don-
nées suivantas :
- une unit6 bovine produit C:I moyenne '1C kg de house (80 Yg d*humidittS)
pC;r jour
- î k t: ci f! bouse frariche pro,iuit r?nvj.ron il,05 m3 de gaz.

.. une personne 2 besoin dr! C,6 ~13 ii,-! gaz/jour pour la cuisson
e t l’oclairage (0,l m3/parsonno/jour p o u r d e s usages collcc-
t i f s ) .
.. u n CV/heure m o t e u r consemmc ci,45 m3 CI~ gaz,
- l a r o n d e m e n t maximum d u iligcstour semblu dtre a t t e i n t awec
une solution d e 7 ii lO$ de metiùres s o l i d e s .
3 ) en milieu rural
Les types ce formentours repnnr:ant ::ux diverses e x i g e n c e s préce-
dentos semblent i!!tro leo s u i v a n t s :
ic-“--ji
1 Ifkicn i
Î,5 Ci 2 . 0 0 0 . 0 0 0 CFA/30 m3
Z”
.a
- Inconvenients : - clocha . couteuw (1/3 d u p r i x )
. d’utilisation limitbe d a n s .Ls
t e m p s (1/3 d e duree tic I'ouvrügC
en mnçonnorie)
. cntrctien frequnnt (goudron,. ftitau)
e t d i f f i c i l e ( s o u l e v a g e )
- bourrages d a n s les c o n d u i t s , dépots d o s a b l e
- formaticn de crouto (nature ou substrat)
- Awantagc
- bien connu (trSs développé en Inde)
- a s p e c t sanitziro (collecte fécés humain)
- u s a g e col1oc;ii.f
Sz technologie difficilement naitrisable eu niveau villageois
n6cess.i.terui.t uno f a b r i c a t i o n industriclla zt i~nc inf rastructura dr encadre-
r:lzl3t t,!t d’entretien, couteuss et lourde,
‘s 1 e n v i r o n 4 0 0 . 0 0 0 CFA/1 II m3
ii- Chinoa I
- Inconvonients
- P@U f2OilllU~'{ bLsfr $UT ,$&w~iuUrs
m i l l i o n s Y n c;,ino) m a i s s~remcnt
. bourrakles ot depots lie s a b l e
L croutc
- AvEntsge
- oossibilito d’utilisation d e p a i l l e s
(porcheries en chine)
- e n t r e t i e n e t ûcc&s faciles
- aspect sanitnire (f&c&s humains)
:a technologie semble maitrisablo au niveau villaycois ot pourrait
utiliser des Bldments tellos les briques CARRERA:; ou des élGments industriels
ila recupdrntion (buses).
Il serait nécessaire s o i t d’effectuer u11e mission cn chine soit
do faire venir un expert chinois.

(I Tanzenien 0 De m@me Frincipe que le fermonteur indien mois 13 cloche est
P

1 remplacec oor un assemblage de futs de 200 1, de recupffration.
- InconuBniants - peu connu nais suremont hourragcs et dépots
- pertes de gaz (d*où une plus faible capacite)
- livantûges
- plus faible coW, que le fermenteur indien
- cntretion plus facile
- aspect sanitaire
La technologie semble maitrisable au nive,au viliageois, ‘n&cessitant
à peu ores que les connaissances d’un puisatier.
II
P
a Zaîrois f 6O.QOi.l CFA/ns
- Inconvénients - faible capacite (possibilité selon leo futs
utilises do l’augmenter)
- pou connu
- fivant agos
- faible codt
- t ethnologie mait risable au niveau villageois
- utilisable, lorsque 10s bovins sont partis,
avec les feces des ovins, caprins.
Testé actuellement dans les pires conditions au SNAA (40 I.,; de matit;ro sèche,
grosses quantit6s de dSc+ets cellulosiques) ce fermenteur modifié s'est réuelé

t r$s maniable sans probl:>r;re de bourrages.
Les 3 dcrnicrs tyscs de fermenteurs semblent donc repondre le mieux
a nos objectifs. Ils pourraient titre expdrifnentés dans pkfgicurs villages aux
3 niveaux pr6cAdemment citbs.

U@S parcolles do dumonstration on miliou paysan seront r;dcessaires
pour i:iciter les paysans ;t ép3ndro Le oompost.
b)- Unité centrale
Une unité centrale disposant des memes fermentours quo ceux diffuses
en milieu rural devrait parnottre de discriminer l.es problbmas lies & la con-
ception du fernenteur de ceux libs & leur utilisatiofl p3r les ruraux.
La prdsonce do cctts unit6 au CNRA devrait permettra un soutien
scientifique complet, tant pour l'étude des :
- pH
- t empératuro
- analyses L; 4 f$lt5,~a:lto organiquea @t ,minCIrWJx
0 adjonction d'intrants

. populations nicrobiennes, d’adventicus
- problhmes sanitaires.


quo [lotir
I’Cid~ptatiorl cl2 ITiLlti~~i~l oxistant (notopcfflpes, broyeurs,.,)
Enfin les champs disponibles ûu CNR0 :.:evrnient permettrs l'exp&
rimont2tion acjrononiq9e.
c)- Févcloppenenk du projet
II conwiondra d'analyser an prernlkro CX;XTUC 1~s raisons du succùs
ou c!3 lfBchOc i!z la phase pilote avant de IZilCLr r~nt-2 diffusion plus împor-
taiito,
contr:3iromont & ce qui est onvisFg6 ~1.1 MDIi;.
D'nutre part il serait plus profitablo iie truuvur une formule de
participation des paysans au paismont des f[3rmdrit8urs;il ~2 .-.n effet Qt6
rcmcrqu~ que la riQcussit$ de payer,no sernit&f, qu’une quote port minime,
sntrGr:rl un meilleur ontretien et un pJ.us grand nouai de llinstallation
quo :*y i.. .ciI,,&%Ja du don, s'il parait diffiCilSo Fi(: faire rcmbours»r enti&remortt
1~s fermentours ltargent retir6 12s cettt: "l~,cation vsnta devrait permettre
dlaugmontc?r .2.r: r,ombro ijo fermentours a partir .:G I:I morne somme,
La colluborution 2~0: riivors orqnnismoa, CCR, Peact24Zo~jj~,WDIi?1, UP,
s 0 r $2
n (I! C L! s S ;A i r o tant pour développer un -
2rtiu.ir;ot loc,.;l que pour assurer
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