REPUBLIQUE OU SENEGAL MINISTERE DE...
REPUBLIQUE OU SENEGAL
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
Institut Sénégalais
De Recherches Agric des
UNITE REGIONALE CEN! RE NORD BASSIN ARACHIDIER
l
C . N . B . A .
-
RAPPORT D’ACTIVI’ ES DE L’UNITE ISRA-CNBA
CAMP GNE 1995 - 96
it
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4,ISTE DES SIGLES
CNBA
IJRR
ONG
n gouvernementale
IRA
IRE
IREF
ionale des Eaux et Forêts
CERP
sion Rurale Polyvalent
AHDIS
ent Intégré du Sénégal
FIT
--SAT
ENSA
Supérieure de l’Agriculture
ENCR
des Cadres Ruraux
O P
GRN

jwISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Pluviométrie et comparaison
moyennes inter-annuelles 1961-I 990
Tableau 2 : Pluviométrie 1996-1995
Tableau 3 : Evolution de la population de
hrips en fonction des traitements
Tableau 4 : Effet du traitement chimique
r le rendement réel et potentiel (kg/ha)
Tableau 5 : Gain (FCFA/ha) et rentabilité
el et potentiel de la protection chimique
Tableau 6 : Nombre de gousses par par
Tableau 7 : Effet des traitements sur le
Tableau 8 : Rentabilité potentielle du tr
Tableau 9 : Rendement moyen (kg/h
tivé en 1996 à BamW et à
Thilmakha
Tableau 10 : Test agro-physiologique
Tableau 11 : Test agro-physiologique au
amp : précocités et caractéristiques technologiques
Tableau 12 : Essai multilocal de Ndieye
Tableau 13 : Essai multilocal de pakhi ké
Tableau 14 : Essai multilocal de Maka
Tableau 15 : Essai multilocal de Daro
Tableau 16 : Essai multilocal Aflatoxi
Tableau 17 : Essai bilocal Aflatoxine / Ni
Tableau 18 : Effet de l’apport sur la prod
ion et la qualité de l’arachide
Tableau 19 : Fluctuation de la produ
Tableau 20 : Essai fertilisation de I’arachi
à Ndiakane : Analyses de la variante des traitements
Tableau 21 Taux d’éradication sou
Tableau 22 : Taux d’éradication sou
Tableau 23 : Faculté germinative de
Tableau 24 : Performances des variétés
l’essai initial de synthétiques
Tableau 25 : Performances des varietés
l’essai avancé de synthétiques
Tableau 26 : Rendement moyen de
Tableau 27 : Performances des hybrides
Tableau 28 : Valeurs des vecteurs
Tableau 29 : Corrélation des vecte
Tableau 30 Caractéristiques des trois gro
es de la typologie des exploitations
Tableau 31 : Taux de mortalité de
Tableau 32 : Rendements en grai
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,LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Délimitation de la zone agroécologique Centre Nord Bassin Arachidier
Figure 2 : Carte de zonage du CNBA
1
Figure 3 : Carte du terroir de Santhiou Pire
Figure 4 : Transect Nord-Ouest - Sud-Est(du terroir de Santhiou Pire
Figure 5 : Rendement en gousses de
variétés d’arachide 55 -437 et 73-30 cultivées à
Thimakha et à Bambey
>Figure 6 : Rendement en gousses de 4 v
d’arachide cultivées en 1996 à Nioro (Sénégal)
Figure 7 : Relation rendement en gousses - nombre de gousses/ha
Figure 8 : Relation rendement gousses V// - rendement gousses
Figure 9 : Représentation des exploitations dans le plan des vecteurs propres 1 et 2.
Figure 10 : Evolution des prix du kg de ni b é
e

AVANT - PROPOS
PRESENTATION ET PRINCIPALES CONTI+NTES DE LA ZONE
Dans la zone agro-écologique Centre No d 13assin Arachidier, les conditions de production
qui prévalent peuvent être caractériséesp fr :
(1) une réduction de l’intervention de
suite aux plans d’ajustement structure1 ;
(2) une forte pression démographique
engendre une saturation de l’espace et une
surexploitationdes forêts en bois
(3) des modes de gestion de la fertilité n
faute de véritable apport externe
pouvant compenser les
subissent les terres cultivées.
Les besoins de recherche sont très divers fiés. Ils sont exprimés par le paysan à l’échelle de
l’exploitation,
les associations à l’échel e du terroir ou de la région et 1’Etat à l’échelle
nationale.
i
Dans un avenir proche, l’évolution probable du contexte (revitalisation des vallées fossiles,
l’émergence de groupements de
urs autogérés, l’installation d’exploitants issus des
classes moyennes urbaines et des
pourrait se traduire par le développement d’une
agriculture plus performante et la
producteursde la zone.
Cette évolution pourrait engendrer un demande portant sur de nouvelles techniques
d’exploitation et sur des choix stratégiqu s, L’identification et la satisfaction de cette nouvelle
demande passent par un diagnostic per anent des systèmes de production et des filières, le
développement d’outils d’aide à la décisi n à différentes échelles, l’aménagement de l’espace
i
et la gestion durable des ressources natur Iles
La mission de l’Unité de Recherche
Centre Nord Bassin Arachidier est de lever les
différentes contraintes du milieu
physique, technique et socio-économique. C’est
aussi de répondre aux
producteurs confrontés aux problèmes de sécurité,
de rentabilité et de
de production.
-
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-
WV.-,---a

Le programme de recherche mis en pl
a partir 1996 a été conçu selon une démarche
participative et consensuelle, intégran
objectifs de développement (OD) assignés à la
zone, les travaux du Comité Rkgional d
ospective et de Planification Stratégique (CRPPS)
et le Diagnostic Partagé (DP) mené au
L’analyse des documents de politique
ricole et la prise en compte des contraintes du
milieu au sens large permettent de
umet’ les OD de la zone CNBA en quatre axes
principaux :
z+= ODl - Sécuriser la production alime
ire et les revenus
consensus qui se dégage des travaux du
ené dans neuf villages représentatifs du
CNBA nous avons formulé quatre objet fs d.e recherche (OR) à savoir :
CQP ORI
Sécuriser et diversifier les prod 3ions
@= ORY Améliorer la produciivité des sy c”mes de production et la qualité des produits
w OR.$ Gérer de manière durable les re sources naturelles
W’ Oh E;tudier le fonctionnement des e ploitations et la dynamique des filières agricoles.
FRIORITES DE LA RECHERCHE DE L,iuD; E
Sur la base des contraintes Cr lever d’une 3art, des OD et des OR qui précèdent d’autre part,
nos recherches s’articulent autour de sel thèmes prioritaires :
?&A Diagnostic a.gro-socio-économique
3 la. zone Centre Nord Bassin Arachidier
z Amélioration du matériel biologique :t des techniques de production
;f” Amélioration des méthodes de trans Irmation et de conservation des produits.
:fl Amélioration des systèmes agro--s.ylv pastoraux
‘s Diversification des productions
d Amélioration de l’alimentation des a1 llIiLL4X
.@’ Etudes des filières agricoles

!:ONTEXTE D’EXECUTION DE LA CAMPA,kNE 1996
1996 est une année charnière pour
marquée par la mise en place d’une nouvelle
organisation et d’un redécoupage de
titut en 17 unités de gestions opérationnelles, de
recherches, de productions et de services.
,$u niveau de l’Unité de Recherche
(URR) CNBA, ce changement s’est traduit pal
la restructuration du Centre National de
Agronomique de Bambey.
:iur le plan de l’organisation
de la gestion administrative et de la gestion des
:;tations, des innovations
été apportées. Ainsi, trois groupes de travail
permettant de favoriser le travail d’équip ont été mis en place :
!# Amélioration du Matériel Végétal et de Systèmes de Production
YI Diagnostic Permanent - Gestion des Re sources Naturelles
II Recherche - Développement.
:
1~ collaboration avec les ONG (Wor..d Vision, RODALE, AHDIS), les structures de
développement (IRA, IRE, IREF, CERF’) et les Organisations de Producteurs a èté renforcée
par leur implication dans nos réflexions, le diagnostic des contraintes de la zone et la
définition des axes de recherche.
‘R fonctionnement en pool ainsi que le r groupement des équipes scientifique et technique,
ont contribué à une réduction significatie des charges de structure et du coût de la main-
#œuvre temporaire.
:
Le rapport d’activités 1996 de I’URR
NB’A présente d’abord les résultats scientifiques
(Jbtenus au cours de la campagne 95 - 9 . Dans une seconde partie, il donne les produits de
.a recherche obtenus en matière de
ublications scientifiques, de rapports et fiches
.:echniques. La troisième partie dresse la ituation des relations extérieures de la direction et
des chercheurs de l’unité au cours de ‘année 1996. Dans une quatrième et cinquiéme
gartie, la situation d’exécution budgétaile et la composition de l’équipe de recherche sont
8successivement données.
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Le Che de 1’URR CNBA
Directeur u CNRA de Bambey
i
Dr. Dogo SECK
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Prem 2re partie
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SITUATION AGRO-METEO !QLOGIQUE ET PHYTOSANITAIRE
LA
DE
CAMPAGNE

Situation agro-météorologique et phytosanitaire de la campagne
La situation climatique des mois de juin et juillet 96 est caractérisée par une faible remontée
du front intertropical (FIT) et une pluviosité spatialement contrastée en juillet.
Les premières pluies ont été enregistrées sur une bonne partie de la zone dans la seconde
décade du mois de juin 1996 ; elles sont restées assez faibles et inférieures à la moyenne ;
Dans l’ensemble du Nord Bassin arachidier, les semis en humide des cultures ont été
effectues entre la deuxième décade du mois de juillet et celle du mois d’Aout. Pour le mil
plusieurs resemis ont été effectués par endroits. Les cumuls pluviométriques varient entre
200 mrn au Nord de Kébémer et 400 mm au Sud de Diourbel.
La situation pluviométrique de 1996 est déficitaire comparée aux moyennes 1961-‘1990
(tableau 1:). Le déficit pluviométrique, malgré quelques fortes pluies par endroit pour les
seules journées du 16 Août et du 07 Septembre n’a pu être compensé. Durant le mois
d’août, les deux premières décades ont été assez peu pluvieuse, accentuant ainsi le deficit
par endroit. Cependant, dans le courant de ce mois la région de Louga a connu une
pluviométrie mensuelle supérieure à la moyenne inter annuelle 1961-90. Par contre les
régions de Thiès et Diourbel, avec une pluviométrie de moins de 150 mm, ont accuse un
déficit très élevé par apport à la moyenne mensuelle. La pluviométrie a diminué de manière
sensible au cours du mois de Septembre, ce qui a fortement compromis le développement
végétatif des cultures. Au courant du mois d’octobre, de faibles précipitations ont été
enregistrées par endroit dans la première et la deuxième décade.
Sur la base du cumul moyen de la période (1961-I 990), on peut considérer l’hivernage 96
parmi les moins pluvieux de ces dernières décennies.
I-‘état des cultures dans la zone a été marqué par deux phases sèches. Durant la première
lphase végétative, le taux de satisfaction des besoins en eau (TSAT) est de l’ordre de 30 à
:JO %. Ce TSAT n’a eu aucun effet négatif sur le mil, l’arachide et le niébé compte tenu de la
lslasticité du développement végétatif de ces espèces. Pendant la phase (floraison et
“ormation des grains/gousses, le TSAT a été de 30 %. Ce déficit s’est tradurt par un stress
,;évère qui a occasionné une baisse importante de la production agricole.

--
Saison
Stations
Cumul 61 - 96
9 6 - 9 5
96 - his
-~
-
-
Région Diourbel
Bambey CNRA
355,5
-218,5
-160,l
Diourbel
310,3
-291,2
-198,4
Région de Thiès
Mbour
562,O
7 4 , 0
6,9
Thiès
389,4
-103,4
-91,6
Région de Louga
L o u g a
317,0
43,3
I>l
Kébémer
345,7
-73,2
-0,4
Linguère
452,7
113,2
71,2
Tableau 1 - Pluviométrie et comparaison des moyennes inter annuelle (1961 à 1990)
Stations
1 9 9 5
1 9 9 6
-
-
Bambey
575,o
356,5
Diourbel
691,9
355,9
Mbour
562,2
44,6
Thiénaba
495,4
287,3
Thiès
492,7
389,0
T’ivaouane
566,4
286,0
L o u g a
273,6
312,0
Kébémer
345,7
272,5
Linguère
342,8
463,3
-
-
-
-
-
-
Tableau 2 - Hauteur de la pluviométrie dans nos stations en 1995 et 1996

Situation des principales cultures
Pour le mil, sur l’ensemble de la zone, les rendements ont été faibles par rapport à ceux de
1995. C,eci s’explique par la situation décrite ci-avant notamment : les nombreux resemis et
la pause pluviométrique au moment du plein développement végétatif. En général, le niveau
de rendement dans certaines zones se situe autour de 200 à 600 kg/ha. Dans les zones de
K,ael (départements de Mbacké) et de Baba-garage (Département de Bambey), les
rendements sont nuls.
Pour l’arachide, la situation a été aggravée par la pause pluviométrique observée au
moment de la floraison. Ceci a provoqué le blocage de la formation des gousses et
fortement réduit ou compromis la production.
Pour le niebé, les variétés améliorées à cycle court ont pu arriver à maturité avec des
rendements satisfaisants.
Situation phytosanitaire
I-a situation phytosanitaire générale a été marquée par la manifestation de plusieurs
‘déprédateurs
des cultures. Dès le début de l’hivernage, les dégâts de sauteriaux (Oedaleus
senegalensis) ont entraîné de nombreux resemis. La chenille mineuse des chandelles de mil
(He/iocheiIus albipunctella) a été partout observée avec une incidence élevée. Les
cantharides, Psalydolyta sp, bien que présents dans les champs ont fait moins de dégâts
qu’en 1995. Sur niébé, des infestations sporadiques de pucerons ont été notées à Diourbel
et à L.ouga. Quant aux infestations de Str@a, elles ont été tardives et insignifiantes dans
l’ensemble de la zone.
En conclusion, l’on peut dire que la situation de l’hivernage 96 dans la zone Centre Nord
Bassi:n Arachidier a été marquée par un déficit pluviométrique qui s’est traduit par une
baisse de productions du mil et de l’arachide.

DEUXIEME PARTIE
RESUL’TATS DES RECHERCHES

Diagnostic des contraintes aux systèmes et à la production agricole
par la méthode active de recherche participative
de la zone Centre Nord Bassin Arachidier
Démarche pour la mise en place d’une recherche pilotée par la demande : Justificatif
Dans ses nouvelles orientations, I’ISRA a institutionnalisé une réflexion prospective et une
olanification stratégique qui sont indispensables à une programmation scientifique pluri-
annuelle pertinente.
4u niveau de I’URR CNBA, ce processus participatif a été mené en étroite collaboration
avec les acteurs économiques, les décideurs, les partenaires scientifiques et les producteurs
principaux bénéficiaires des résultats de recherche.
Le diagnostic partagé mené par notre équipe, en collaboration avec I’ENSA, I’ENCR, les
Inspections d’agriculture et d’élevage, les CE.RP, les ONG et les OP, s’inscrit dans ce cadre
L’objectif de ce travail est d’améliorer la caractérisation du milieu, d’approfondir notre
sonnaissance des systèmes de production et des stratégies adoptées par les producteurs
en fonction des contraintes, des risques et des opportunités.
Résultats
Cette étude menée dans neuf villages a permis de dresser une première esquisse d’un
zonage agro-écologique (figure 2). Les données recueillies ont aussi permis de décrire et
d’analyser les systèmes de production, I’écosystème, les contraintes et les stratégies
paysannes dans les 3 sous-zones agro écollogiques (ANNEXES I - II- Ill). A titre d’exemple,
les figures 3 et 4 illustrent respectivement la carte du terroir et le village de Santhiou Pire qui
appartient à la zone 2.
L’analyse des données de base ainsi collectées, complétée par iles enseignements majeurs
tirés de l,a réflexion prospective (Projet d’Entreprise) et du Plan Stratégique de la Zone
CNBA ont conduit à la programmation de recherches prenant en compte la demande sociale
et les contraintes de la zone agro-écologique Centre Nord Bassin Arachidier.
6
.
--w.p---
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--

RECHERCHES EN STATION ET EN MILIEU PAYSAN
1 . Agroforesterie
Les activités menées concernent l’étude des banques fourragères et des haies vives.
A - Essai banques fourragères
L’observation des résultats obtenus montre que les espèces suivantes : Zizyphus mauritiana,
Combretum aculeatum, Caesalpinia ferrea et Bauhinia Mescens sont plus adaptées aux
conditions pédo-climatiques du CNBA et aux coupes répétées. L’observation des différentes
espèces montre des taux de survie supérieurs à 90%. Pour la production de biomasse foliaire
(fourrage ligneux), les espèces les plus indiquées sont : Zizyphus mauritiana, Gliricidia sepium
et Hardwickia binnata. En ce qui concerne la production de rejets de souches, les espèces les
plus performantes sont : Gliricidia sepium, Bauhinia rufescens. La coupe à 50cm (plus
favorable à la survie des espèces) est par conséquent la plus indiquée pour la production de
biomasse foliaire et ligneuse. Pour certaines espèces, elle agit même très positivement sur la
capacité de reprise de souche. L’analyse statistique des données obtenues montre que la
densité de plantation n’a aucun effet significatif sur le taux de survie, la biomasse foliaire et
ligneuse et sur le nombre de rejets par souche.
B - Essai haies vives
L’objectif de ces essais est d’évaluer, le comportement et l’impénétrabilité de différentes
espèces végétales plantées en haies mono ou hétérospécifiques dans les deux types de sols
rencontrés au CNBA, à savoir: le « Dior » et le « Deck-dior ». Sur la base de l’observation du
taux de survie des différentes espèces, il apparaît que Zizyphus mauritiana et Acacia mellifera
s’avèrent les moins performantes, respectivement sur sol “dior” et sur sol “deck-dior”. Zizyphus
mauritiana est l’espèce la plus prisée par les producteurs (en raison de sa bonne production en
fruits et en fourrage. Quant à Acacia1 mellifera , elle est de toutes les espèces testé’es celle qui
forme les haies les plus impénétrables. Acacia nilotica se comporte assez bien sur sol “deck-
dior” si l’on considère la croissance en hauteur et le taux de survie. Acacia laeta s’avère
performant aussi bien sur sol dior que sur sol deck-dior.

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2

Figure 3 :
TERROIR DE SANTHIOU-PIRE
Xiahhs 1
A
i1l P
’ ,I4\\ ARACHIDE
MIL- NIEBF
ARACHIDE
\\
MIL- NIEEE
T
f

EST
Keur I3aba Sey
km Matar Khah
2/ Ka
so1.s
_ platcal Dommançe Dior. Cuvettes : De& dans les partics basses (anciennes zones de riziculturc et maraîchage) ; Deck-Dior en remontant
K a d
Haohah
Oule
Npuer
Acaua ahb (Kad) - Anona sencpakxxls Ukqwr 1
A Si&
Kônier - Manguier - Nguer
I)oupor
Ciuvxi senepalensis (Nguer)
Manguicr Kô&
, -
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-1 . , .
Arach
MI1
Ml1
MII Arachide NiCbc
MI1
Mil - Arachldc
Arachide
Mil - Arachide - Ni&& -f%stéquc
Arxhie
Niéh5
Niébé
Manioc
Manioc
/
_. . . . ..-. ..- --- ----.-----
Petits ruminants parqués sous les manguiers ou dans les concessions
-Va@ pàturr hors hivernaet:uelques
bovins. 1 troupeau important transhumeEdant l’hivernag~~_
_- -. ----. - - - -
~-~~ ..-.._ _-.-..-.- -----~.-
.-.... - .--~--.
l’.‘ZI !NE
Petits ronpeurs. oiseaux (tourterelles, manges-mil...). singes.
Disparition progressive des manguicrs dans Ic principal bas-tond ~III cutourc Ic village ( SCkhcrcssc. ahaisscmcnt nappe phréatique)
l:aiblc fcrtilitk des sols dwr.
CON’I‘KAINI 1:s Ma~que de terres culhvables. trwlon éolienne mportaute par manque de couvert végétal sul1isaut.
Ikificil pluvion~étrique.
Pression parasitaire (chenilles. pucerons, çantharidcs. sautcriaus...)
Insuffsance
de semeuces d’arachide. Mauvaise valeur semencikre du capital semencier.
Accueil d’t;leveurs (Peulh) fxxu tknéficier d’un transfèrt de fertilité du troupeau vers les terres
1)éveloppement de l’embouche bovine et petits ruminants pour augmentc7 les revenus
s IRA lrli(;l~:s
+
Ikveloppzment d’actlwtés wnexes (commerce. transfonnübon prodmts)
PAYSANNES
1
Travail hors de l’exploitation (ouvrier) en saison sèche.
d

2 . Entomologie du niébé
Pour la ‘campagne 1996/1997 deux actions de recherche ont été menées. II s’agissait
I)rincip,alement
des essais d’optimisation DDE la protection insecticide de la culture du niébé
aussi bien en station qu’en milieu paysan.
A - Optimisation de la Protection Chimique en milieu paysan
IJn essai d’optimisation de la protection bhimique du niébé a été mené en milieu paysan,
dans le département de Bambey, sur quatre variétés améliorées (Bambey 21, Mougne,
Ndiambour et Mélakh). Trois (3) niveaux de protection chimique avec le DECIS
I:deltaméthrine)
ont été testés, à savoir : Ideux traitements des fleurs contre les thrips et un
Vaitement des gousses contre les punêises. Une étude économique a été menée pour
ISvaluer la rentabilité de la protection. L’dbservation des résultats obtenus montre, malgré
une faible pression parasitaire des thripi, des différences significatives entre les parcelles
non tr.aitées et traitées (Tableaux 3, 4, 5). Ceci s’est traduit par des différences de
1’endement en gousses et en graine<, indépendamment de la variété. Sur le plan
(iconomique, les résultats montrent non swlement l’efficacité de la protection phytosanitaire
‘nais également la rentabilité du traitement. II apparaît cependant, compte tenu de la faible
#3ression des insectes que la rentabilité e$t plus importante dans le cas d’un seul traitement.
B - Optimisation8 de la protection chimigue en station
Zet essai a été mené aux stations de’ Bambey et Nioro avec 6 niveaux de protection
Dhytosanitaire
de la floraison à la maturaiion des gousses. Le DECIS a été utilisé à la dose
je 1,s Ilha. Le comptage des thrips a (permis de mettre en évidence tout d’abord une
rlifférence de la pression parasitaire entrq les deux sites, particulièrement dans les parcelles
Ion protégées. Cette différence s’élevait b 8’7 % en faveur de la station de Nioro. Dans tous
es deux sites, le traitement a montré son impact sur la réduction de la population de cette
espèce pour une meilleure production d$ gousses (Tableau 6). Le rendement en gousses
augmentait avec l’importance du niveau de traitement, même si la différence entre les trois
derniers traitements n’était pas significatipe. Les mêmes tendances ont été observées pour
le rendement potentiel en grains (Tableau 7)
L’évaluation économique de la protection Imontre également que l’importance du gain obtenu
et de la rentabilité était liée au niveau1 de traitement (Tableau 8). En effet, le premier
traitement suivi du deuxième était de loin plus rentable.

Ndiambour (V3)
Prélèv. = Prélèvement
* Dans une même colonne pour un même traitement, les moyennes suivies par les mêmes
lettres ne sont pas significativement différentes au niveau 5% (Test de DUNCAN)
Tableau 3 : Evolution de la population des thrips en fonction des traitements
Trait. T
V l
T
v 2
T
v 3
T
v4
1
--
~-
--
Y--
Réel
Potentiel
Réel
Potentiel
Réel
Potentiel
Réel
Potentiel
T O
518,5 a
884,3 a
523,3 a
813,l a
322,3 a
587,4 a
403,5 a
723,7 a
Tl
653,l b
1144,7 b
668,4 b
800,4 a
676,8 b
990,l b
617,5 b
895,6 b
T 2
713,8 b
1176,3 b
834,4 c
1038 b
808,3 c
1256,l c
719,2 c
1172,3 c
T 3
821,8 c
1159,l b
1009,2 d
1231,l c
932,9 d
1104,3 d
1030,5 d
1687,3 d
-
-
l
Moy. 1 676,8 1 1091,l
685,l
1119,7
-
-
g84t5 l---EL
* Dans une même colonne pour un même traitement, les moyennes suivies par les mêmes
lettres ne sont pas significativement différentes au niveau 5% (Test de DUNCAN)
Tableau 4: Effet du traitement chimique sur le rendement réel et potentiel (kglha)

60.529,9
-
Tl
93.466,7
5,2
5,4
88.123,4
4,9
3,l
98.881,7
2,7
2,3
141.070
2,6
I
L.-.-I
,
Moy. 1 95.053,4
1 3,3
1 107.14 ,7 [
3,7 1 96.009,1
3,6
97.151,3
3,4
‘>
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li’ii
1 108.566,5 1 - -
167.198,9
9,3
115.56 ,2
6,4
144.011,3
514
129.843,9
7,2
4,7
146.69 ,8
411
179.418,7
3,l
166.846,5
4,6
3
171.11 ,I
32
152.149,8
2,3
239.600,2
4,4
115.158,7
5,7
138.83 18
4,6
140.923,4
3,6
161.214,3
5,4
-
Tableau 5 : Gain (FCFA/ha) et Rentabi té réel et potentiel de la protection chimique
Niveau de traitement
NG( (réel)
NGO (potentiel)
TO
7 ia --+
806,5 a ~--
Tl
6 Ob
920 b
T2
7 3 ,5 a
963,4 b
T3
87’ 3 ac
969,l b
T4
9c ‘,5 c
1146,3 bc
T5
9 2 #,8 c
1283,l c
L
Moyenne
8 899
1014,7
NIORO
Traitement
NG(
T
(reel)
L
NGO (potentiel)
- TO
91 ‘,5 a
1000,9 a
Tl
111 ‘,3 ab
1121,5 b
T2
112 #,3 ab
1146,3 b
T3
11s #,8 ab
1207,5 bc
T4
12’ 4,8 b
1289,5 bc
T5
12r 4,s b
1309,3 c
T6
12! 3,s b
1333,9 c
r
Moyenne
‘1’ -
l
NGO = Nombre de Gousses
Tableau 6 : Nombre de gousses par pi *celle à NIORO
10

Trait.
BAMBEY
NIORO
Rdt réel
Rdt potent.
Rdt réel
Rdt potent.
TO
1381,2
1545,l
1346,l
1468,4
Tl
1330,5 1774
1757,6
1764,4
T2
1545,8
2030,3
2046,2
2069,8
T3
1893 2091
2244,3
2270,l
T4
1832,4
2314,6
2307,3
2333,7
T5
1984
2338,3
2429,8
2476,6
T6
2623,6
2705,6
Moy.
1661,2
2015,6
2107,8
2155,5
-
NB: Rdt = Rendement ; potent. = potentiel
Tableau 7 : Effet des traitements sur le rendement en graines (kglha)

Traitement Recettes/ha
Coût
Gain -
Rentabilité
T M R
TO
231.765 0
231.765
Tl
266.100 18.000
248.100
13,8
0,91
T2
304.545 36.000
268.545
775
1,02
T3
313.650 54.000
259.650
498
0,52
T4
347.190 72.000
275.190
3,8
0,60
T5
342.465 90.000
252.465
2,8
0,23
-Moyenne
300.935,8 5 4 . 0 0 0
255.95g5
6,54
0,66
NIORO
TO
220.260 0
220.260
Tl
264.660 18.000
246.660
13,7
1,47
T2
310.740 36.000
274.740
7,6
1,51
T3
340.515 54.000
286.515
5,3
1,23
T4
350.055 72.000
278.055
3,9
0,80
T5
371.490 90.000
281.490
371
0,68
T6
405.840 108.000
297.840
238
0,72
Moyenne
323.365,7 6 3 . 0 0 0
240.794,3
6,07
1,07
l-L#rY T
- - .
.“-..-Y.- -1 A- n -.-L-L’,:11
Tableau 8 : Rentabilité potentielle du traitement à BAMBEY et NIORO
Il

3 . Sélection et amélioration vakiétale du niébé
l-rois activités ont été menées sur :
A - les essais avancés
B - l’évaluation de lignées pour la séne ‘cence retardée
s
C - les croisements pour l’obtention de variétés plus adaptées et résistantes aux
contraintes
A -Essais avancés
L’essai sur les lignées avancées a donné~des rendements de loin meilleurs à Bambey qu’à
--hilmakha. Les meilleurs rendements ( à Bambey sont 2 2 2 5 kg/ha e t 2 1 3 3 kg/ha
respectivement pour la lignée 917 et l
temoin 504 (Mélakh); à Thilmakha le meilleur
rendement est 1033 kg/ha pour la lignée 802. Les analyses ont montré que pour tous les
1
critères se rapportant à la floraison le sip de Bambey est plus précoce d’environ 4 jours.
Cependant, la maturation est plus rapide * Thrlmakha avec une moyenne de 62 jours après
P
semis pour atteindre 95 % de maturité contre 65 jours après semis pour Bambey. Les
e
témoins 283 (Diongoma) ; 275 (Mouride) t 504 (Mélakh) font partie des meilleures variétés
tant à Bambey qu’à Thilmakha. Pour la prochaine campagne les études se focaliseront sur
la résistance des lignées aux maladies ( actéries et virus), aux insectes (pucerons, thrips,
b
bruches) et au Striga.
13 - Evaluation de lignées pour la Sénes~cence retardée des feuilles
L’évaluation de 61 lignées reçues de l’Université de Californie Riverside a montré leur
grande valeur pour le critère de précocité En effet, 9 d’entre elles ont atteint 95% maturité à
!j5 JAS, II à 57 JAS et le reste entre 58 et 60 JAS. La majeur partie de ces lignées sont
productives mais leur production n’a pas été mesurée. L’intérêt des variétés de niébé à
sénescence retardée est de pouvoir prod Aire des gousses 2 fois dans la saison. En effet, la
non chute des feuilles permet la poursu,te de la photosynthèse et donc la production de
fleurs et l’obtention d’une deuxième récolt e

Numéro
Lignées
Rendement grains kglha
Bambey
Thilmakha
1
840
1695
974
2
764
1848
896
:3
641
1305
762
4
685
1463
820
5
713
1593
614
6
877
1786
794
'7
991
1590
682
8
762
1450
399
9
706
772
473
10
910
940
594
11
835
1845
665
12
761
1646
911
13
1010
1930
800
14
812
1416
448
15
695
1827
766
16
753
1748
898
17
679
1067
289
18
283
1101
348
ii9
781
1347
499
20
889
1907
582
2 1
950
1778
370
22
779
1502
406
23
688
1688
793
2
4
917
2225
646
25
674
1656
590
26
802
1951
1033
27
690
1441
781
28
766
1680
654
29
658
1103
592
30
988
1262
736
31
850
1428
514
32
744
1058
421
33
974
860
540
34
504
2133
685
35
686
1641
796
36
873
2047
627
37
892
1869
738
38
678
1202
600
39
788
1522
a23
40
786
1345
714
47
275
1666
768
42
660
1754
740
43
885
1803
726
44
667
1367
342
Tableau 9 : Rendement moyen (kglha) de lignées de niébé cultivées en 1996 à
Bambey et Thilmakha (Sénégal)

C - Création de variétés adaptées et plus résistantes aux contraintes
L’objectif de ce programme de croisements est l’obtention de variétés résistantes en priorité
au Striga et ayant une certaine tolérance aux pucerons ainsi qu’aux bruches.
Les croisements qui ont été effectués ont permis de recueillir en FI les quantités de graines
suivantes:
275N x Bambey 21========> 90 graines
275~ x CB5 =============> 40 graines
849 x Bambey 27 =========> 8 graines
Des quantités appréciables n’ont pas pu être obtenues puisque beaucoup de fleurs ont
avorté à cause de la chaleur de la journée qui a suivi les croisements.
Des placettes d’environ 100 m* ont été aménagées dans la parcelle d’essai pour chacune
des variétés que sont Mélakh, Mouride, Mougne et Diongoma afin de fournir des semences
au service Gestion des Stations pour les besoins des programmes de recherches.
4 . Sélection générale de l’arachide
Les activités de recherche menées en matière de sélection générale de l’arachide ont tourné
autour de trois axes :
A - Etude de la contamination de l’arachide par l’aflatoxine en fonction de la localité
f3 - Suivi des noyaux génétiques et maintien du pourvoir germinatif du matériel végétal
<: - Synthèse des travaux sur les maladies foliaires de l’arachide.
A - Contamination naturelle et artificielle de l’arachide par I’aflatoxine
L’objectif de ce travail est d’évaluer la contamination naturelle de l’arachide par I’aflatoxine
en fonction des zones de production. L’observation des résultats obtenus montre des
différences significatives d’infestation entre localités. Ainsi, il a été observé une faible
contamination naturelle de l’arachide à Thilmakha qui s’explique sans doute par l’arrêt
précoce de la pluie. En effet, ces conditions sont défavorables à Aspergillus flavus dont le
développement et la croissance requierent beaucoup de chaleur et d’humidité. C’est aussi
dans cette localité que l’on a obtenu les rendements les plus faibles.
14

L’observation des rendements obtenus à Bambey et à Thilmakha montre une production de
gousses variable entre 500 et 1800 kg/ha (Fig. 5 et G).Ces rendements sont inférieurs à
ceux de l’année 1995.
--~.---..--._-.---. .-.--
Figure 5. Rendement en gouuses de
variétés d’arachide 55-437 et 73-30 cultivées
à Thilmakha et à Bambey (Sknégal) en
1996.
600
100
I

1
i 0
Thilmakha
Bambey
Figure 6. Rendement en gousses de 4
d’arachide cultivées en 1996 à Nior
(Sénégal )

2000
1800
1600
1400

1000
1200

800
600
400
200
0
l.----- 55-437 73-33 28-206 GHI 19-20
-....
-~~
--.. --~---.~-
L’observation du comportement des différentes variétes montre que 55-437 est la plus
résistante à la contamination par A. flavus à Bambey, Nioro et Thilmaka. Dans les mêmes
conditions 28-206 et GHI 19-20 sont très sensibles. Ces résultats sont en accord avec ceux

précédemment observés au Sénégal. L’analyse au laboratoire des taux d’aflatoxine est en
cours pour confirmer ou infirmer les résultats observés sur le terrain.
6 - Maintien des noyaux génétiques d’arachide
Cette activité est conduite à Bambey et à Nioro. Elle concerne quatorze (14) variétés dont
cinq (5) à cycle court (semis à Bambey) et neuf (9) à cycle long ou intermédiaire (semis à
lilioro). Compte tenu de la faiblesse des rendements, un choix de « pieds » n’a pas été
effectué après les épurations qui ont eu lieu au cours du cycle végétatif et après la récolte.
Le « bulk »de chacune des variétés sera décortiqué, trié et semé plus tard.
La caractérisation de la collection d’arachide est menée à Bambey et à Nioro en fonction du
cycle des variétés. Elle concerne 763 numéros à raison de 324 dans le premier site et 439
clans le second. Ainsi, Bambey a été retenu pour les variétés de type Spanish et Nioro, pour
tes variétés à cycle long et les arachides de bouche.
A cause de la forte incidence de Macrophomina à Bambey, certaines variétés ont été
complètement détruites par ce champignon. Cette activité sera reconduite la prochaine
campagne à Nioro pour éviter cette maladie et travailler dans de meilleures conditions
pluviométriques qu’à Bambey.
C: - Synthèse sur les maladies foliaires
Une synthèse des travaux sur les maladies foliaires de l’arachide au Sénégal a été réalisée.
Axée sur les cercosporioses, cette revue a permis de faire le point des recherches menées
depuis le début des années 50 jusqu’à nos jours.
Les perspectives de recherche sur les maladies foliaires de l’arachide sont dégagées pour
les différentes régions naturelles du Sénégal.
5 . Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de
l’arachide
Les activités de recherche menées ont tourné autour de quatre axes principaux :
A - création de variétés d’arachide à cycle très court ,
B - création de variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse,
C - contribution à l’amélioration des systèmes de culture,
16

D - effet de la sécheresse sur la contamination par Aspergillus flavus et la
composition en acides gras de I’huile d’arachide.
A - création de variétés à cycle très court
?? Essais variétaux en station
4 essais de varietaux ont été menés à Bambey dans le but de comparer des Variétés a Cycle
très court (80 jours). Les lignées testées sont des sélections généalogiques issues des
retrocroisements de 55-437 et 73-30 sur Chico, deux variétés très précoces issues de la
sélection récurrente et deux variétés introduites du Burkina Faso et du Botswana. Les
témoins sont 55-437, GC8-35 et Chico. Les rendements en gousses (et dans une moindre
mesure en fanes) ont été relativement bons compte tenu de la mauvaise pluviométrie. En
effet, six variétés ont produit plus dune tonne à l’hectare en gousses, pour des rendements
en fanes proches ou supérieurs à 3 tonnes. Tout se passe comme si le déficit hydrique
enregistré en début de cycle n’a pas pénalisé le rendement, bien au contraire. Ceci
s’explique probablement par la mise en place précoce d’un système racinaire performant. II
n’en est pas de même pour le déficit du mois de septembre qui a entravé la maturation des
gousses et réduit les rendements au décorticage de l’arachide. Le cycle très court des
variétés a permis leur récolte avant le déficit hydrique sévère intervenu au mois d’octobre.
L’extrême précocité des variétés leur a ainsi permis de faire parfaitement fonctionner “le
mécanisme d’esquive de la sécheresse” observé cette année. L’observation du
comportement relatif entre les differentes variétés testées permet de distinguer les entrées
issues du deuxième rétrocroisement entre 55-437 et Chico, en pakulier 55-21, 55-29, 55-
27 et 55-2.15. Ces dernières sont testées pour la première fois en essai variétal statistique.
Les varietes 55-138 et 55-l 14 confirment leur valeur par rapport à GC 8-35 sans toutefois
atteindre le niveau des variétés précédentes.
?? Essais de sélection ‘en station
L’objectif général de cet essai mené à la station de Ba,mbey est de raccourcir le cycle des
variétés 73-30 et 55-437 par rétrocroisement (BC) suc.cessifs sur la variété extra précoce
Chico (75 jours). A noter qu’une attaque de “Wang” (Aphanus sordidus) pendant le séchage
au champ après la récolte n’a pas pu être enrayée du fait de l’inefficacité du produit utilisé,
probablement périmé. Les meilleures lignées issues de ces croisements seront multipliées
en contre saison et introduites dans le dispositif d’essais variétaux à partir de 1997.
17

13 - création de variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse
u Essais variétaux en station (Bambey)
Deux essais de variétés de 90 jours ont été menés à Bambey pour tester des lignées de
sélections généalogiques issues des BCI ,de 55-437 sur Chico (type 55-l) et du BC 1 de 57-
422 sur 55-437 (type 57-l), des entrées stabilisées par sélection généalogique à partir de la
sélection récurrente (type SR) et deux variétés introduites du Botswana. Les témoins sont
!j5-437 et Fleur 11. Les variétés 55-l 13 et Fleur 11 confirment leur bonne productivité et leur
stabilité de rendement d’une campagne à l’autre. La variété S46 originaire du Botswana se
montre aussi très régulière en ce qui concerne le critère poids des gousses mais s’avère peu
performante pour la production de farres.
Les variétés SRI-22, 55-l 5 et 55-17 sont
intéressantes cette année, contrairement à 1995 où elles ont fait des résultats moyens ou
médiocres. En revanche, 55-l 18 ne confirme pas son bon comportement observé en 1995.
A noter que les variétés 55-I 13, S 46, SR’ l-22, 55-15 et 55-17 ne présentent pas de graines
aussi grosses que celles de Fleur 11. La taille de graines, les niveaux de précocité et les
rendements au décorticage semblent très intéressants pour les nouvelles lignées de type
!57-1. Ceci justifie la nécessité de tester ultérieurement leur productivité car un mélange de
{graines n’a pas permis de conclure sur ce point cette année.
0 Essais de sélection en Station
~
l3C 57-2 g (F.6) : l’objectif général de cet essai est le transférer les caractéristiques de la
graine de 55-437 sur la variété 57-422. Cette opération est réalisée par Back Cross (BC)
successifs de 57-422 sur 55-437. Les meilleures lignées obtenues seront testées en essais
variétaux à partir de 1997.
BC57-4g (F3) : l’objectif général est le meme que celui de l’essai précédent. Dans cet essai,
on démarre une sélection généalogique sur 9 plantes hybrides en F2 du BC4 / 57-422
réalisé en 1995. Les meilleures lignées seront reprises en sélection généalogique en 1997.
!3RVar F6g : l’objectif est de poursuivre la sélection généalogique à partir de la première
population en cours de sélection récurrente. Les meilleures lignées entreront en essais
variétaux à partir de 1997.
SRVarlPhys P2 F4g : l’objectif général est de débuter une sélection généalogique à partir
de la 2e population issue de la sélection récurrente. Les meilleures lignées seront reprises
en sélection généalogique en 1997.
18

?? Essai agro-physiologique au champ
L’objectif de cet essai mené en collaboration avec le Centre d’Etude Régional pour
I’Amélioration de I’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS) est d’évaluer et de comparer les
performances agronomiques et physiologiques de six génotypes (trois nouvelles variétés et
trois témoins) en conditions d’alimentation hydrique contrôlées au champ. Cette approche
pluridisciplinaire permet de réaliser conjointement des’ observations sur les paramètres
physiologiques, agronomiques et technologiques. Les mesures physiologiques concernent le
suivi de la CRE (feuilles détachées), de la conductance stomatique, la transpiration, le suivi
de la couverture et de l’état hydrique du sol. Les mesures agronomiques portent sur la
densité, la floraison, le rendement, la maturité. Après la récolte ‘divers caractères
technologiques des graines sont mesurés “sur table”.
Tableau 10 : Test agro-physiologique au champ - Densités et rendements

Variétés
1 e FL
F 50%
F75%
% Mat
%TV
%S
P 100 s
55-437
20.5a
22.3 b
23.3 b
6 1 . 5
72.1
6 7 . 0
3 3 . 6
Fleur 11
19.0 b
21.2 c
22.0 c
5 9 . 7
7 1 . 6
6 2 . 5
4 9 . 8
GC 8-35
19.7ab
21.3 c
22.0 c
6 6 . 2
6 9 . 2
5 9 . 2
3 5 . 3
55-I 14
19.7ab
22.0 bc
22.0 c
6 4 . 3
6 9 . 8
6 1 . 5
3 8 . 3
55-l 38
19.7ab
22.0 bc
22.8 bc
7 1 . 2
7 0 . 7
6 1 . 8
3 6 . 2
SRI-4
20.7a
23.3a
25.2a
7 7 . 2
7 5 . 9
6 8 . 2
4 2 . 7
CV
2 . 8
1 . 9
2:.5
12.1
--TG---
8 . 9
3 . 9
Effet Var
T H S
T H S
T H S
S
T H S
N S
T H S
-
-
Effet RH
N S
N S
N S
N S
S
H S
N S
Intéraction
N S
N S
N S
H S
tis
N S
MS
-
ETM
0.32
0.24
0.34
3.30
0.57
-
-
Tableau II : Test agro-physiologique au champ - Précocités et caractéristiques
technologiques
L’observation des résultats obtenus (Tableau 10 et II) montre que les variétés Fleur II et
55-138 s’avèrent être les plus productives tant en condition de bonne alimentation hydrique
qu’en condition déficitaire. Des intéractions entre la variété X et le régime hydrique existent
pour le rendement en fanes, et toutes les caractéristiques technologiques à l’exception du
rendement au décorticage sur graines triées (P 1005). II n’y a pas d’interaction, en revanche,
entre le rëgime hydrique et le rendement ‘en gousses des variétés, on peut donc classer les
variétés selon ce critère. En effet, l’examen des rendements moyens en gousses par variétë
montre que la Fleur 11 et, dans une moindre mesure, 55-138, se distinguent par de très
bons rendements en gousses aussi bien en condition irriguëe qu’en condition de stress
hydrique. Dans les mêmes conditions, la variété 55-437 est caractérisée par les rendements
les plus faibles, quel que soit le niveau de satisfaction des besoins en eau. Entre ces
extrêmes, les 3 autres variétés ont des comportements intermédiaires. L’effet différencié du
régime hydrique sur les rendements en fanes est à l’avantage
de 55-437. Quant à
I’interactian relevée sur les caractéristiques technologiques, elle est à la défaveur de Fleur
11 alors qu’elle avantage les variétés de 80 jours. Les résultats confirment la valeur en fanes
de 55-437 en condition de sécheresse et la faiblesse de Fleur 11 dans ces conditions au
niveau de ses qualités technologiques. Sur le plan agronomique, cet essai confirme que la
I/ariété Fleur Il, dans sa forme actuelle à grosses gousses, doit être réservée aux zones les
plus arrosées du centre du Bassin Arachidier.
30

?? Programmes de croisements
Cinquiéme BC de 55437sur 57-422 : une centaine de croisements manuels ont été réalisés
et ont abouti a la production de 55 gousses hybrides. II s’agit du dernier BC programmé
dans le cadre du programme de transfert des caractéristiques de la graine de la variété 55-
437 à la variété 57-422. La descendance F2 de ces gousses sera testée en pied-ligne en
comparaison avec les variétés parentales et les témoins de la région (GC8-35 et Fleur1 1).
Le programme sera poursuivi pendant 4 générations jusqu’à la stabilisation des lignées. La
pression de sélection portera sur la taille de gousses et des graines et sur la longueur de
cycle (57-422 a un cycle de 105 jours).
o Croisements de recombinaison/ 3e population
Ce programme prévoit 400 hybridat.ions sur les 44 entrées (talons F3) choisies a partir des
résultats de l’essai SR PRO0 P2-1995 et du test physiologique conduit en contre-saison
1995 réalisé sur les mêmes familles. Cette saison, les croisements ont concerné 25% du
programme prévu, soit 100 hybridations manuelles. A la fin de ce programme, les 44 entrées
seront recombinées par intercroisements pour former la troisième population issue de la
sélection récurrente.
C - Contribution à l’amélioration des systèmes de culture
Cette activité a été menée en un essai variétal multilocal dans 4 champs paysans de villages
du département de Kébémer : Dar-ou Sam, Pakhi Kébé, Maka Fall et N’Dièye N’Diaye. Les
variétés testées sont 55-437, 55-l ‘14, GC 8-35 et Fleur 11. A Thilmakha, un essai factoriel
“densité x fumure” a été conduit suir la variété vulgarisable, GC 8-35. Les résultats (Tableau
12, 73, 14 et 15) témoignent du fait que la pluviométrie de cette région est non seulement
irrégulière d’une année sur l’autre mais d’une localité à I”autre. Sur les quatre localités, deux
(N’Dièye N’Diaye et Pakhi Kébé) ont bénéficié d’un semis précoce pour la région (2 juillet,
soit trois semaines avant les autres sites et deux semaines avant Bambey) grâce à une pluie
de plus de 20 mm intervenue fin juin. Dans ces deux sites, la pluviométrie sans être
exceptionnelle, a été bien répartie surtout à Pakhi Kébé ce qui a permis une récolte à 90
jours et des rendements moyens en gousses proches de 1,5 tonnes, soit au moins 50% de
plus q!u’à Bambey. Dans le site de Darou Sam, de:: conditions d’extrème sécheresse
(160mm de pluie utiles) ont totalement annulé la récolte de gousses
21

Les variétés sont classées sur G Kg/ha
Variétés
2OJ
R e c
MS40J
MSGOJ
G Kglha
F Kglha
% Mat % TV
% S
P 100s
Fleur 11
90,o
87,5
164,5
425,5
1617,6
2904,7a
51,6
60,O b
35,9 b
43,2a
5 5 - 4 3 7
91,a
8 8 . 0
152,5
405,5
1473,6
2 7 6 0 , a a
62,7
66,Za
48,3a
2 9 , a c
GC8-35
90,o
87,5
147,5
417,a
1456,6
2117,2 b
60,6
63,4a
43,6a
30,a c
5 5 - l 1 4
91,o
86,5
166,5
4 2 4 , a
I 388,9
2981 ,Oa
6 5 . 0
64,7a
44,3a
3 5 . 0 b
c v
3,l
3,o
13,3
10,9
10,7
6.3
Il,1
23
67
5,o
Signif. NS NS
N S
N S
N S
THS
N S
H S
HS
T H S
M O Y
9 0 . 7
87,4
157,7
418,4
1484.4
2 6 9 1 ,O
60,O
63,6
43,o
3 4 . 7
E T M
-
Q,90
1,62
o,a9
Tableau 12 : Essai multilocal de N’Dièye N’Diaye
i-es variétés sont classées sur G Kg/ha
Variétés
20J
R e c
MS40J
MSGOJ
G Kglha
F Kglha
% Mat
% s
-
-
F l e u r 1 1
ai,3
74,3
97,5
384,aa
1998,6a
2658,5
57,9 b
68,O b
49,3 b
GC a-35
76,O
67,O
55,a
311,O b
i287,3 b
2441,3
78,2a
72,5a
59,2a
5 5 - l 1 4
7..8
67,a
77,3
387,Oa
1270,3 b
3014,9
70,Oa
71 ,Oa
58,7a
5 5 - 4 3 7
72,5
67,8
57,3
312,a b
990,a
c
3124,9
78,la
7 2 , a a
62.5a
3 0 . 6 d
-
-
c v
7 . 0
g,o
3 0 . 2
10,5
a.4
20,4
66
11’3
3,5
3,5
-
-
S
THS
N S
THS
H S
THS
T H S
~-
348,9
1386,7
3089,o
71,o
71,l
57,4
3 6 . 7
-
-
-
la,08
44,61
2,37
0,59
1 . 0 5
0,64
Tableau 13 : Essai multilocal de Pakhi Kébé
Définition des paramètres utilisés dans les tableaux de résultats d’essais
D e n s i t é s ( p o u r c e n t a g e ) ~
Densité réelle (nbre de pieds présents) sur densité théorique (nombre de graines semées) X 100.
20J : au 20” jour
40J : au 40e jour
REC : le jour de la récolte
Floraison (nbre de jours)
Nombre de jours, à partir du jour de semis, pour obtenir :
le FL
: les premiéres floraisons
F 50% : la floraison de 50% des pieds présents
F 75% : la floraison de 75% des pieds présents
22

Maladies (pourcentage)
Nombre de pieds malades sur nombre total de pieds récoltés X 100 :
Macro : % de pieds touchés par Macrophomina plhaseolina
Clump : % de pieds touchés par le virus du Clump.
Maturité (pourcentage)
% Mat : nbre de gousses mures à la récolte (examen de la coloration interne de la
coque) sur nbre total de gousses d’un échantillon de 2 X 70 g.
Rendements
F kg/ha
: poids de fanes /parcelle, ramené en kglha
G kg/ha : poids de gousses /parcelle, ramené en kg/ha
G g/pied : poids de gousses en grammes par pied récolté
Caractéristiques technologiques
Déterminées par les analyses de récolte “sur table” d’échiantillons
parcellaires de 200
grammes.
TV%
: rendement au décorticage “Tout Venant” (graines non triées)
S%
: rendement au décorticage “Semences “ (tri des plus grosses graines)
P 1 OOS : poids de 100 graines ‘Semences”
Analyses statistiques
Réalisées grâce au logiciel MSTAT-C (Michigan State University).
L’essai n’est pas significatif (NS) si le test F de l’analyse de variante révèle un risque
d’erreur supérieur à !Y1 00. L‘essai est déclaré :
THS : si le risque d’erreur est inférieur à I/l000
HS : si le risque d’erreur est compris entre I/l000 et 9,99/1000
S : si le risque d’erreur est compris entre I/l 00 et 5/100.
Les comparaisons de moyennes sont effectuées par le test de Newman & Keuls au risque de 5%.
Les moyennes des traiternents suivis par une même lettre ne sont pas significativement différentes.
Les variétés sont classées sur G Kg/ha
Tableau 14 : Essai multilocal de Maka Fall
2 3

Vari&& 1 2OJ
1 Rec
1 MS40J f MSGOJ
--
55-437
96,0
90,o
98,p
140,Ob
82
Fleur11
92,o
8810
128,5
182,Oab
45,0
GC8-35
91,3
88,3
110,8
147,0 b
45,4
55-114
94,5
87,8
120,5
202,5a
23,7
c v
25
5,7
16,6l
15,o
Signif. NS
NS
NS
S
MOY
93,3
8835
114,4
167,9
30,7
ETM
-
13,30
Tableau 15 : Essai multilocal de Darou Sam
Sur le plan variétal, Fleur 11 confirme sa meilleure production par rapport à GC 8-35 et 55
437 ; ceci quelles que soient la date de semis et la pluviométrie. La variété de 80 jours, 55
’ 14 est comparable à Fleur 11 dans deux essais sur trois sur le rendement en gousses et
supérieure en fanes dans l’essai le moins bien arrosé (Maka Fall). Sur le plan des
caractéristiques technologiques, 55-I 14 s’avère supérieure à Fleur 11 dans tous les cas.
Les observations en cours de cycle réalisées sur le quatrième essai, Darou Sam, confirme la
valeur des deux variétés. La très nette supériorité de Fleur II sur le rendement en gousses
observée à Pakhi Kébé en conditions d’alimentation hydrique satisfaisante s’explique par
son potentiel de rendement supérieur et par sa meilleure tolérance à la sécheresse. Fleur II
confirme donc qu’elle est capable de maintenir une bonne production en condition de déficit
hydrique prononcé ou de donner une très bonne production de gousses quand les
conditions pluviométriques sont bonnes. ;En revanche, ses caractères technologiques sont
nettement diminués en conditions de sécheresse ce qui n’est pas sans conséquence au
niveau de la qualité de la récolte et des risques encourrus par les populations et les
animaux, en relation avec la contamination de I’aflatoxine.
Au niveau du Nord du Bassin notre équipe est entrain de réfléchir sur les options de
proposition à la vulgarisation. II est possible de proposer rapidement 55-l 14 pour remplacer
GC 8-35, mais cela paraît prématuré. En effet, la variété GC 8-35 est connue au niveau du
développement (PNVA) et la multiplication semencière en vue de sa diffusion est entreprise.
Elle est satisfaisante, en terme de longueur de cycle, et permettra une amélioration sensible
des rendements par rapport à 55-437 dans le Nord du Bassin Arachidier. La variété 55-114
S‘avère meilleure cette année mais on manque de recul pour apprécier la valeur de cette
variété en champ paysan. Ainsi, il paraît largement préférable de diffuser GC 8-35 en
24
--

attendant la confirmation de 55-114 ou des variétés de 80 j particulièrement prometteuses
repérées cette année à Bambey.
L’essai densité x fumure GC 8-35 indique que, même en condition de fort déficit hydrique
(250mm), la variété GC 8-35 peut @tre cultivée à 250 000 pieds/ha. Sa production de fanes
notamment, qui constitue le principal défaut de cette variété, s’en trouve significativement
améliorée. Ce résultat vient confirmer les tendances observées dans les essais, antérieurs
dont l’imprécision avait limité les conclusions. Le niveau de fertilisation testé correspond à
une dose économiquement accessible par certains paysans. L’absence de réponse à la
fumure est probablement le fait des facteurs limitants du milieu. Des niveaux supérieurs de
fumure seront testés afin de vérifier l’effet des facteurs environnementaux
(pluviométrie, fertilité des sols) sur les rendements.
D - Effet de la sécheresse sur la contamination par A. flavus et la composition en
acides gras des graines d’arachide
L’objectif de ce travail est d’observer le niveau de contamination par A. flavus et I’aflatoxine
avant et après récolte. L’évolution du ratio acide oléique / acide linoléique de 12 variétés
soumis.es à différentes conditions pluviométriques (2 dates de semis) sera mesurée dans
deux localités (Bambey et Nioro du Rip). Le dosage de I’aflatoxine sera effectué au CNRA
de Bambey et à UTA de Dakar. L’analyse des acides gras sera menée au CIRAD de
Montpellier. A Bambey, l’observation des données agronomiques (Tableau 16 ) montre de
meilleurs résultats sur la deuxième date de semis, par rapport à la première date ; ceci
probablement en raison de l’implantation de la première date sur un terrain dégradé et peu
filtrant. Ce fait est très sensible sur les caractéristiques technologiques, la taille des graines
et un peu moins sur les niveaux de maturité ou les rendements. L’observation des résultats
montre une différence de réaction des variétés en fonction de la date de semis pour tous les
paramètres à l’exception de la taille des graines.
25

’ Vat-iétés
F 50%
15J
Rec
Macro
Clump % H
G Kglha
% M a t
% l-v
%S
P 100s
/
-
-
I
1 Fleur Il
24,5 d
94.2a
91,5a
OI4
1,O
3 8 , 3
1166,4
41,2
65,6
45,7
41,4a
1 5 5 - 4 3 7
26,O c d
93,5ab
8 6 . 2 a b
04
Il,4
38,6
791,l
50,3
69,l
56,6
27.8 d
GC 8-35
24,3 d
87,2ab
a3,7 abc
o,4
1,5
52,4
6 62,1
44,9
62,3
4 4 , 0
29,O
d
7 3 - 3 3
3 0 , a a
87,Oab
ao,a bc
I>f3
5,7
34,8
6 8217
35,3
64,8
46,7
38,5
b
J 11
2 7 . 5 b c
73,3 c
67,2 d
on4
7,7
3 7 . 6
507,l
50,l
68,5
51,6
27.8 d
ICGV91287
27,3 bc
61,2 d
57,5 e
0 . 3
22
40,20
553,9
45,8
65,7
51,2
27.3 d
u4 -47-7
26,5 c d
84,7 b
75,3 c
RI
6,4
4 2 , 0
521,7
47,9
63,9
47,6
27,3
d
I C G V 8 7 1 1 0
29,Oab
85.5ab
80,2 bc
Il9
5,l
41,3
5 6 8 . 3
40,9
68,6
52,5
2a,o
d
E C 7 6 4 4 6
30,2a
63,5 d
55,7 e
ca
23
43,2
137,l
29,8
48,8
28,7
30.8 d
SR l-4
27,5 bc
88,2 ab
ao, bc
o,4
61’3
3 5 , a
841,8
64,9
74,3
575
33,a
c
55114
2.55 c d
92,7ab
90,2a
0,1
I%l
51,7
745,5
2734
57,5
30,4
28,a
d
ICGV91300
26,5 c d
72,8 e
65,7 d
0,o
25
50,o
5 3 3 , 1
3a,7
6 2 . 0
4 3 , a
2a,9
d
/
-
-
43
6~3
7,4
13,l
19,7
4,3
12,5
6 . 2
S
NS
N S
N S
N S
H S
H S
S
-
-
T H S
T H S
THS
T H S
T H S
T H S
T H S
T H S
-
-
N S
N S
N S
T H S
T H S
T H S
H S
N S
0 , 5 3 3
2,02
2,31
0,780
-
-
Tableau 16 : Essai bilocal “Aflatoxine” / Bambey
A Nioro du Rip, les résultats obtenus sont plus logiques que ceux de Bambey, en ce qui
concerne la baisse des rendements observée en deuxième date de semis (Tableau 17).
Cependant, la sécheresse sévère notée en fin de cycle n’a pas permis aux variétés de 80
jours d’esquiver la période de stress hydrique en deuxième date. Ce déficit marqué pour la
deuxième date de semis s’est traduit par une baisse de rendements , sans toutefois modifier
ni les taux de maturité ni les caractéristiques technologiques (les valeurs de ces critères sur
les deux dates étant très basses). Seul l’effet variétal est significatif pour les caractéristiques
technologiques. L’interprétation des résultats des analyses chimiques, non encore
disponibles, permettra de mieux discuter et de tirer tous les enseignements de ces travaux.
26

I_~
Varietés
TF 50% 15J Rec
Cerco
% H
G Kglha % M a t
%TV
1%”
IPIOOS
-
.
--
--
Fleur11 24,8
89,2
87,3a
235
46,7
21 “17,5
51 ,Oab
5897 b
41,3a
45,Oa
c d
55-4137
25,5
91,5
86,2a
23
43,8 d t 1318,6
64,la
65,8ab
48,8a
29.3 de
GC 8-35
24,5
82,7
81 ,Oab
2,5
50,l
1384,8
56,6ab
61,2ab
:36,3a
31,l d
b c d
73-33
2 9 , 0
79,5
78,Oabcd
22
43,5 d
1474,6
60,5ab
61,4ab
43,8a
44,9a
J 11
2 6 , 0
70,o
66,O
d
2S
49,9
973,3
54,8ab
62,8ab
43,4a
30,4 d
b c d
Ah 7233
25,8
72,8
68,5 c d
23
50,3
1012,o
40,5 b
50,4 c
34,3a
39,0 b
b c d
u4 -47-7
25,8
81,7
7733 d
23
51-6 bc
831,4
53,4ab
60,4 b
:38,7a
28,7 de
ICGL’ 87110
25,5
69,O
68,5 c d
25
48,l
1162,7
51,7ab
60,6 b
41,6a
29,T de
c d
EC 76446
27,2
58,2
47,0 e
135
60,4a
251,3
12,6
23,3
10,3
26,4 e
d
b
SR I-4
25,5
8 1 , 0
79,8abc
2,5
47,7 cd
1674,l
62,4a
69,4a
44,7a
37,Ob
55-1’14
24,5
88,8
85,5a
25
55,8 b
1473,8
51,9ab
60,3 b
35,Oa
33,8 c
ICGS 1
2 6 , 0
34,7
72,0 bcd
118
49,o
1169,l
56,9ab
64,8ab
41,5a
39,4 b
b c d
-
-
-
-
-
cv-------
Z3
8.1
93
9,l
8 , 0
18,5
21,5
833
2 0 . 5
68
-
- ~.
- - - - - _-
-
-
Effetdate
H S
S
S
T H S
N S
S
N S
N S
N S
N S
-
-
-
-
-
~-
EffetVar
THS
T H S
THS-
T H S
T H S
T H S
T H S
T H S
T H S
T H S
~-
-
- -.
-
-
-
-
Intéraction
T H S
T H S
N S
T H S
N S
S
N S
N S
N S
N S
-
- -.
-
- -
-
-
-
ETM-
2,90
1363
4,50
1,97
3,20
0,96
-
-
-.
- - - - -
-
-~
-
-
-
Tableau 17 : Essai bilocal “Aflatoxine” / Nioro
6 . Phytotechnie de I’arachiide
A - Evaluation de l’efficacitéd’un itinéraire technique par la méthode du diagnostic de
l’élaboration du rendement.
L-e rendement en graines d’une culture d’arachide peut être décomposé en nombre de graines
et poids moyen d’une graine. Les niveaux atteints par ces composantes témoignent des
conditions de fonctionnement de la culture (croissance végétative et développement
reproducteur, redistribution des assimilats) qui ont prévalu pendant leur période de formation.
Cet outil de diagnostic de l’élaboration du rendement a été mis en oeuvre pour la 3ème année
consécutive dans deux actions de recherche : l’étude de la réponse à l’irrigation de la variété
Fleur II dans un essai de contre-salison
à Bambey et l’étude de la réponse à la fertilisation de
la variété 55-437 en milieu paysan.
2 7

?
Réponse de la variété Fleur 11 à l’irrigation
Un essai collaboratif ISRA-CERAAS a été mis en place en contre-saison chaude à Bambey
dans le but d’étudier les interactions alimentation hydrique et nutrition minérale chez l’arachide.
Trois niveaux d’irrigation (dispositif de type « line-source ») étaient croisés avec 4 niveaux de
fertilisatian minérale. Seules les réponses à l’irrigation ont pu être valorisées, car il s’est avéré
a posteriori que les conditions de fertilité de la parcelle étaient optimales, d’où l’absence de
réponse à la fertilisation. Les 3 niveaux d’irrigation, fort (apport de 900 mm), moyen (600 mm)
et faible (300 mm), ont été appliqués pendant toute la durée du cycle, le niveau fort
correspondant à une alimentation hydrique non limitante.
L’alimentation hydrique a provoqué un fort étagement de la production, quantitativement et
qualitativement, comme le montre le tableau 18 ci-dessous :
niveaux d’irrigation
fort
moyen
faible
fanes (t/ha)
8,4 a
56 b
4,4 c
gousses (tlha)
4,2 a
2,7 b
1,2 c
faneslgousses
2,0 a
2,l a
4,4 b
décorticage-n/ (%)
73,6 a
67,5 b
63,3 c
décorticage HPS (%)
60,4 a
47,0 b
33,0 c
graines (kg/ha)
3 1 0 0 a
1830 b
760 c
nb de graines (lm’)
638 a
416 b
197c
poids 100 graines TV (g)
48,4 a
44,0 b
36,6 c
?
Dans une même ligne d’un même paramètre, les moyennes suivies par la même lettre ne sont significativement
différentesau niveau 5 % (Test de Newman et Keuls).
Tableau 18 : Effet de l’apport sur la production et la qualité de l’arachide *
Les deux composantes du rendement, à savoir le nombre de graines à l’unité de surface, et le
poids moyen d’une graine, sont fortement affectées par les niveaux d’irrigation. Le maximum
variétal pour le poids de 100 graines, qui s’élève à 50-52 g pour Fleur II (graines de
confiserie, voire de bouche), n’est approché ou atteint qu’avec une irrigation non limitante.
Cependant, c’est la variation de la composante du nombre de graines qui contribue le plus à
expliquer celle du rendement final (premier graphe). Dans les conditions optimales, le seuil
d’entrée en compétition de ces deux composantes (nombre et poids de graines) se situe à
environ 700 graines /m2 : au-delà, le poids moyen des graines diminue.
En conditions d’alimentation hydrique très limitantes, la production de gousses et de graines
est davantage réduite que celle de fanes. L’efficience de la biomasse végétative à produire des
2 8

graines est plus affectée que la production de biomasse vitgétative elle-même (Zème graphe).
L’amélioration de l’alimentation hydrique améliore l’indice de récolte (rapport gousses/fanes)
qui se maintient à un excellent niveau même en conditions non limitantes.
Enfin, les performances obtenues dans cet essai confirment l’excellente aptitude de la variété
Fleur 11 à l’irrigation, alors qu’elle a été sélectionnée pour ses performances en culture pluviale
sèche pour le Centre Bassin Arachidier, peu arrosé. II serait donc souhaitable de renforcer les
travaux d’agro-physiologiesur cette variété pour rechercher en quoi cette variété surpasse ses
concurrentes quelles que soient les conditions de productian.
Relation rendement -nombre de graines
Efitience de la biomasse végétative aérienne à former des graine
0
400
Nombre de grames /m’
N Réponse de la variété 55-437 à la fertilisation en milieu paysan.
L’objectif de cette étude est de mesurer au travers de l’outil diagnostic de l’élaboration du
rendement l’influence de la fumure oirgano-minérale,
aux doses prescrites par la recherche sur
l’évolution du niveau de fertilité des sols dans le cadre d’un assolement mil-arachide. Le
dispositif consiste en un essai fumure à 4 traitements et 2 répétitions (blocs de Fisher),
implanté chez 6 agriculteurs (une raindomisation
par agriculteur) dans le village de Ndiakane
(département de Bambey). Les 6 parcelles sont sensées couvrir la gamme de fertilité des sols
de Ndiakane, avec : 2 parcelles de fertilité présumée faible ; 2 parcelles de fertilite présumée
rnoyenne ; 2 parcelles de fertilité présumée bonne. II s’agit d’un classement a priori, à dire
d’agriculteur. En 1995, ce type de classement empirique fut validé dans le même village sur 15
parcelles par les niveaux rendememts enregistrés a posteriori, respectivement 500, 850 et
1100 kg de graines/ha pour les niveaux de fertilité faible, moyen et bon (Mayeux, 1996).
Les traitements en comparaison sont :
TO = témoin non fumé
Tl = fumure organique : fumier, 3 T/ha

T2 = fumure minérale: engrais complet, 75kg/ha de 6-20-10
T3 = fumure organo-minérale:Tl + T2
Les itinéraires techniques sont ceux des agriculteurs, les épandages de fumure et les récoltes
ayant été supervisés par les techniciens de I’ISRA.
La production moyenne de nos essais à Ndiakane se situe à 340 kg de gousses par hectare
pour 1100 kg de fanes, contre 1100 et 2600 kg/ha de gousses et de fanes respectivement en
1995 dans le même village avec la même variété. La production de fanes a donc été divisée
par plus de 2, et celle de gousses par près de 4. Ce résultat global est parfaitement en accord
avec l’étude précédente en milieu contrôlé : l’indice de récolte est sévèrement pénalisé par le
déficit hydrique. En effet, l’hivernage 1996 a été très déficitaire dans le Centre Bassin
Arachidier : 300 mm à Ndiakane, contre 540 mm en 1995, avec en particulier deux longues
périodes de sécheresse : la deuxième décade d’août et surtout la deuxième décade de
septembre.
La qualité de la production est également affectée, comme en témoignent les données
moyennes suivantes :
paramètre
1995
1996
taux de décorticagegraines « tout venant » TV
70 %
62 %
poids moyen d e 1 0 0 gousses
599
47 9
poids moyen d e 1 0 0 graines TV
29 9
23 9
Tableau 19 : Fluctuation de la production et de la qualité de l’arachide en 1995-96
Les coefficients multiplicateurs de semences se situent à des niveaux extrêmement bas, entre
2 et 3 pour la plupart des agriculteurs de Ndiakane en 1996, avec en outre une valeur culturale
des semences plus faible. Dans les conditions hydrlques de l’expérimentation, extrêmement
limitantes, les réponses à la fumure, apparentes sur la biomasse végétative aérienne à 25 et
40 jours se sont atténuées vers le 70 ème jour pour finalement disparaître. A la récolte, on ne
dénote pas de différence significative entre traitements, pas plus que d’interactions fumure x
paysan. Seul le nombre de gousses est accru par la fumure, mais cette différence tout juste
significative est insuffisante à induire une différence significative sur la production de
gousses ou de graines à l’hectare, car elle n’est pas accompagnée d’une augmentation du
poids moyen de 100 gousses et du taux de décorticage ; au contraire, ces deux
composantes semblent avoir été négativement affectées par la fumure. Ainsi, les
traitements favorisés en début de cycle par la fumure ont été davantage pénalisés par le stress
30
---

hydrique de septembre Cet exemple illustre une fois de plus comment l’insécurité climatique
peut compromettre les efforts d’intensification en zone sahélienne, le risque économique
devenant extrême pour le cultivateur.
densit6
biomasse végétative
p r o d u c t i o n
gousses
décorticag g r a i n e s
à l a
à 25 jours à 40 jours à 70 jours
fanes
gousses
nombre pds.100 go % graines pds100
récolte
gr.
Analyse de Variance
O b j e t
N S
21.9***
10.4***
5.7**
NS
NS
4.3*
N S
N S
NS
Paysan
34.8***
18.7***
11.5***
8.7***
i4.8***
1 1.6***
8.4***
12.1***
6.2**
6 . 5 ”
Paysan*Objet
N S
N S
N S
N S
NS
N S
N S
N S
N S
N S
Paysan*Bloc
N S
N S
N S
N S
NS
N S
N S
N S
N S
N S
C o e f . v a r i a t i o n
10.8
1 5 . 5
2 3 . 3
2 7 . 8
1 7 . 6
22.9
2 2 . 0
9 . 2
6 . 6
1 3 . 8
%
Moy. générale
1 4 1
2 4 2
5 9 5
7 1 4
1097
339
7 1 5
4 7 . 0
6 1 . 5
2 3 . 2
~-
-
-
--
Moy I paysan
millierslha
k g l h a
kglha
kglha
kg/ha
k.g/ha
milliers/ha
9
%
9
I b r a N d i o n e
246 B
4 4 9
BC
423 C
Saliou Gueye
1 4 4 B
190 c
4 1 9
c
568 BC
697 C
217 C
5 6 1
B
3 8 . 5
c
57.1 B
18.3 B
Modou Ngom
106 C
157 C
4 9 8
BC
650 BC
1021 B
299 BC
6 3 9
B
4 6 . 6
B
59.2 B
2 3 . 9 A
Djibril Yade
1 1 2
C 304A
7 8 0 A
9 5 8 A
1 2 2 9 A B
3 4 9 B
6 5 8
B
5 3 . 1 A
6 2 . 1 A B
2 5 . 8 A
Dame Gueye
173A
2 9 0 A B
7 9 9 A
7 7 2 A B
1 1 4 3 B
3 6 0 B
7 3 5
B
4 8 . 7 A B
6 6 6 A
2 4 . 5 A
Abdou Ndep
173A
2 6 4 A B
6 2 5 AB
915A
1398A
472 A
9 8 0 A
4 8 . 0 A B
6 2 . 5 A B
2 3 . 4 A
Moy I objet
T é m o i n a b s o l u
1 4 0
2 0 6
B
4 5 7
C
5 2 2
B
1 0 0 5
2 8 4
5 8 6
B
4 7 . 7
6 2 . 3
2 3 . 2
F u m o r g a n i q u e
1 4 1
1 9 1
B
5 3 2
B C
7 6 3 A
11141
3 5 7
7 4 3 A
4 7 6
6 2 . 9
2 4 1
Fumure
1 4 4
2 8 2 A
6 3 5
B
841 A
1 1 7 2
3 6 7
7 6 8 A
4 7 . 1
6 1 . 0
2 2 . 8
m i n é r a l e
Fum
organo-
1 4 2
2 8 9 A
7 5 5 A
7 3 1 A
1 1 7 2
3 5 0
7 6 1 A
4 5 . 6
5 9 . 9
2 2 5
m i n
NS, non significatif,” slgnlficatlf(1
%), ** hautementsignificatif(0.5 %), +** : trés hautementsignicatif(0.1 %)
Classementde moyennes, test de Newman et Keuls à 5 % , les moyennesaffectéesde lettresdifférentessont différentesentre elles
Tableau 20 : Essai fertilisation de l’arachide à Ndiakane : Analyses de la variante des
traitements
A l’inverse des effets fumure, les effets « paysans » sont significatifs pour toutes les variables
etudiées. Le classement des performances des paysans ne correspond d’ailleurs que très
partiellement à celui de la fertilité a priori de leurs parcelles, même si la meilleure performance
a été obtenu sur une parcelle présurnée « fertile ». D’ailleurs, et comme en 1995, les analyses
physico-chimiques des sols ne permettent pas de classer les parcelles, même en analysant
séparément les horizons O-l 0 et 1 O-20 cm, l’examen des profils racinaires ayant rnontré une
colonisation beaucoup plus importante de l’horizon O-10 c.m pour les champs « fertiles ». En
effet, toutes les variables se tiennent sensiblement au même niveau, extrêmement faible pour
les éléments fins (~10 g/lOOg), le C (~2.3 g/lOOOg), I’N (~0.26 g/lOOOg), et la CEC (‘4
meq/lOOg), correct pour le PH,,,~, compris entre 6.0 et 6.5, et proche de la valeur seuil de 30
ppm pour le Phosphore assimilable.
3 1

Sur le plan méthodologique, la décomposition du rendement adoptée à partir de l’hivernage
’ 996 diffère de celle adoptée précédemment (campagnes 1994 et 1995, et contre-saison
chaude 1996 rapportée en première partie). En effet, on posait :
rendement graines (poidslha) = nombre de graines (/ha) x poids moyen d’? graine (poids),
en considérant que pour une variété de 90 jours, le nombre de graines se forme pendant les 2
premiers mois. Les travaux de Cattan (1996) au Burkina-Faso ont montré que le nombre de
gousses est fixé dès le 50-55 ème jour, alors que le nombre de graines peut évoluer jusque le
-70 ème jour. Nous proposons donc une décompositon à deux niveaux :
rend. graines (poidslha) = rend. gousses (poidslha) x rend. décorticage (poidslpoids),
et :
rend. gousses (poidslha) = nombre de gousses (/ha) x poids moyen d’l gousse (poids)
Cette approche, qui rend le diagnostic agronomique plus précis et plus performant, présente
‘rn outre l’avantage de présenter les résultats sous une forme plus « parlante » pour les
partenaires
de la filière arachide : production base coques et taux de décorticage. ce qui
correspond aux pratiques commerciales et au processus technologiques.
Figure 7 : Relation rendement gousses -nombre
Figure 8 : Relation rendement graines TV
de goussses ha
& Rendement gousses
y = 0.5292x 37.505
(rendement au décorticage)
rdt go&es en kgma
200 4 0 0
6 0 0
800
1 0 0 0 1 2 0 0
rendemen?p~ye~~~
3 0 0
4 0 0
5 0 0
6 0 0
nombre de gousses en milliers/ha
r e n d e m e n t g o u s s e s e n kgiha
II reste que les résultats obtenus selon cette décomposition confirment ceux des années
antérieures : pour une campagne donnée, les nombres d’organes (R* = 0,9, premier graphe)
contribuent davantage que les masses des organes (R2 = 0,5) à l’élaboration de la production.
Le rendement en graines se déduit fidèlement (R* = 0,94) de celui en gousses via le taux de
décorticage (deuxième graphe). Les conditions de croissance de fin de cycle, largement
dépendantes de la pluviosité, semblent affecter davantage les moyennes que les variantes
3 2

des variables poids des gousses et taux de décorticage. Cependant, une analyse globale des
données de plusieurs campagnes rnettrait certainement en évidence une contribution plus
importante de ces variables aux variations de rendement pluriannuelles.
En conclusion, il convient de poursuivre comme prévu ces études en 1997 dans le cadre d’une
r’otation mil-arachide, en espérant un1 hivernage plus propice à l’expression des réponses à la
fertilisation. II convient d’étendre le diagnostic aux composantes physiques et biologiques de la
fertilité des sols et à l’état sanitaire des cultures, et d’acquérir les données nécessaires à la
mise en oeuvre du modèle de simulation AraBHy. La consolidation et l’analyse globale des
rlésultats obtenus avec la variété 55-437 en 1994 à Sob et de 1995 à 1997 à Ndiakane devrait
permettre de mieux cerner la variabilité et la contribution des composantes nombres et masses
àl l’élaboration et à la variabilité des rendements et d’en préciser les causes.
ES - Evaluation de l’efficacité de l’insecticide THIMET en milieu paysan
Le Thimet IOG est un insecticide granulé dont la matière active est le phorate, un organo-
phosphoré systémique agissant sur les arthropodes par contact et par ingestion. D’après le
fournisseur, cet insecticide est utilisé en culture arachidière en Inde, où un traitement réalisé
alu semis protége les plants pendant 45 jours. Cette même firme préconise une dose de 15
kg/ha, à encadrer dans les essais par une dose « faible »(lO kg/ha), et « forte » (20 kg/ha),
C:omplétées par un témoin absolu (soit 1000, 1500 et 2000 g/ha de matière active).
Une série de 5 essais statistiques en blocs de Fisher, à 4 doses et 3 répétitions, a été mise
en place dans le village de Ndiakane (département de Bambey) chez 4 paysans. Les
granulés d’insecticide ont été épandus sur la ligne de semis et incorporés superficiellement
atu sol par un radou, sarcla-binage de post-semis et pré-levée de l’arachide effectué en
traction équine ou asine (3 champs:) ou en top-dressing à la levée (2 champs). Le reste de
l’itinéraire technique correspond aux pratiques paysannes: variété vulgarisée 55-437, semis
mécanique sur la première pluie utile (4 champs) ou la deuxième (1 champ), semences
personnelles non traitées, etc.
Les principales observations ont porté sur le suivi de la densité du peuplement et l’analyse
des pertes, les rendements en fanes, gousses, et graines avec analyse sanitaire des
gousses. Lors du premier comptage, une tentative de capture des iules et autres ravageurs
terricoles par tamisage du volume de terre entourant les plants d’arachide crevés ou
crevards (rayon de 10 cm) s’est avérée inopérante en raison du très faible nombre (souvent

nul) d’arthropodes capturés. Une importante mortalité a été observée tout au long des 2
premiers mois de la culture : la présence du champignon parasite Aspergillus niger était
systématiquement associée aux plants moribonds (taches ou manchons de fructifications
noires sur le collet), excepté début septembre, où de gros vers gris (larves de coléoptères
non identifiés) ont également causé quelques pertes (collet ou racines rongés). Les
rendements obtenus dans les 3 essais ayant pu être menés à terme sont très faibles. Ils
sont imputables, outre au fort déficit pluviométrique, à leur mise en place in extremis, avec
(probablement des semences de mauvaise valeur culturale et sans protection fongicide,
aboutissant dans 4 cas sur 5 à des densités très faibles, Cette situation illustre bien
l’importance du problème de semences en culture arachidière et confirme que dans le
Centre-Nord Bassin Arachidier la protection à la levée doit porter en priorité sur les
,!ongicides, la protection contre les iules étant plus indiquée dans le Sud Bassin Arachidier.
Pour aucune des variables étudiées, le témoin non traité ne diffère significativement des
parcelles traitées au Thimet (absence d’effet dose ou d’interaction paysan*dose).
Cependant, d’après les tendances des résultats, le traitement augmenterait la production de
gousses et l’indice de récolte, à travers l’amélioration du nombre de gousses par plant et
dans une moindre mesure celle du poids moyen de 100 gousses. L’interprétation est à
rechercher principalement dans un éventuel effet protection au moment de la formation des
gousses entre le 40ème et le 55ème jour, ce qui n’est pas incompatible avec la rémanente
présumée des traitements, et secondairement dans une meilleure protection du système
racinaire jusqu’au 50ème jour. Ces deux hypothèses sont à confirmer.
II conviendrait donc de caractériser plus précisément les éventuels effets protecteurs du
Thimet sur l’arachide dans le Centre-Nord Bassin Arachidier. Cette étude devrait être
assortie d’une évaluation économique, toxicologique et écotoxicologique.
7. Technologie post-récolte de l’arachide
A - Conservation des semences d’arachide décortiquée sous atmosphère
modifiée
o Contrôle des population de Caryedon serratus OI (bruche de l’arachide)
L’arachide stockée est susceptible d’être attaquée par de nombreuses espèces d’insectes
avant même son utilisation (consommation ou semis). Cependant, C. serratus est sans
aucun doute le principal ravageur. II est en tout cas le seul capable d’attaquer les gousses
saines, ouvrant ainsi la porte à I’infestation des ravageurs secondaires (TMolium sp. et

Corcyra cephalonica) et au développement des moisissures, suite à la lésion des tissus de
ta graine et à l’accroissement de l’humidité ,résultant de la respiration des insectes.
L’importance des dégâts occasionnes justifie l’urgence d’étudier les conditions d’un meilleur
contrôle de Caryedon serratus, dans le but d’assurer la qualité semencière des graines
d’arachide conditionnées en sachets étanches.
Trois types d’atmosphère ont été testés pour évaluer leur effet sur la mortalité des bruches
de l’arachide : sous vide, sous anoxie simple et sous CO2 en conditions anoxiques. Les
semences décortiquées sont soumises à ces différents traitements pendant des durées
variant de dix secondes (correspondlant
à un traitement de choc) à 42 jours.
Pour déterminer l’effet des traitements sur la viabilité des oeufs et des larves, les graines
d’arachide qui sont sorties des sachets sont mises en élevage sous moustiquaire dans les
conditions ambiantes. Pour le témoin, la mise en élevage est effectuée dès le jour de
l’ensachage. Tous les 8 jours, Iles adultes qui émergent sont dénombrés Le taux
d’éradication est calculé sur la base du rapport entre le nombre de larves et d’oeufs ayant
poursuivit un développement normai jusqu’à l’état adulte soumis aux différents traitements
sur celui dénombré dans les témoins.
?? S
Conservation du potentiel germinatif
Plusieurs études menées sur la conservation des céréales en silos ont démontré que le
rnaintien d’une atmosphère riche en dioxyde de carbone ou très pauvre en oxygène pouvait
réduire, voire altérer la faculté germinative des graines.
Sur cette base, une étude de longue durée à été mise en place à partir de 1994.
L’effet de deux types d’atmosphères a été testé sur la qualité sanitaire et le potentiel
germinatif des semences sous atmlosphère modifiée, à savoir : I’anoxie simple et I’anoxie
combinée au dioxyde de carbone. Les analyses sont réaliisées tous les six mois à partir de la
date d’ensachage, soit, après 12, 18, 24, 30 et 36 mois.
Les paramètres mesurées sont :
?? la teneur résiduelle en 02 et CO2 à l’intérieur de l’emballage
?? la teneur en H20 des graines
?? le nombre de graines saines, moisies, bruchées, cassées et dépelliculées
?? la faculté germinative
*l’énergie germinative
3s

Résultats
Le maintien de l’intégrité des graines, qui s’accompagne de l’amélioration de leur viabilité au
cours du temps, s’explique par trois phénomènes mis en jeu au cours de la conservation
sous atmosphère modifiée, à savoir : la protection physique, la protection contre les agents
siologiques et le maintien de conditions biochimiques compatibles avec la survie des
,graines.
lu point de vue de la protection physique des graines, la conservation en sachets plastiques
IStanches aux gaz permet de préserver l’intégrité des graines d’arachide pendant au moins
‘rois années. Le vide résiduel assure un blocage rigide des grains qui évite la casse et le
Idépelliculage résultant du frottement lors des divers transports et manutentions.
‘-es résultats obtenus permettent d’affirmer que le stockage sous atmosphère très enrichie
en CO2 (10% ou 30%) permet une conservation optimale du potentiel germinatif des graines
,A Ipng terme.
“ar ailleurs, il existe plusieurs avantages :
conservation du potentiel germinatif autour des 90% après 36 mois ;
faible pression en microflore pathogène lors de la germination ;
éradication totale de la bruche de l’arachide après 7 jours de stockage ;
accessibilité au dioxyde de carbone ;
adaptation facile de ce procédé pour le traitement de gros volumes.
:Sur la base de ces résultats, nous proposons de retenir ce type d’atmosphère pour mener
des essais de conservation à grande échelle.
B - La synthése des résultats de recherches sur la conservation des semences
d’arachide décortiquée sous atmosphère modifiée
l-a synthèse des travaux menés permet de dégager les conclusions et perspectives
:Suivantes. En matière de domaines d’application, deux créneaux majeurs peuvent être
Identifiés.
‘-e premier concerne la conservation de semences personnelles en milieu paysan. Le
second est relatif au stockage des semences certifiées et à la conservation sans insecticide
de l’arachide de bouche décortiquée.
36

Quant aux études complémentaires à réaliser au laboratoire, ils tournent autour de quatre
axes :
?
Recherche de matériaux d’emballage facilement accessibles sur le marché africain.
??
Mise au point de procédés de conservation basés sur les résultats acquis et
transférables en milieu paysan.
??
Evaluation des atmosphères mises au point sur d’autres espèces d’insectes
ravageurs des stocks d’arachide et des denrées stockées au Sénégal.
?? Contrôle des champignons et moisissures des denrées stockées (Aspergihs SP.)
par l’utilisation d’atmosphères modifiées.
La création récente d’un laboratoire spécialisé sur la Protection des denrées stockées et la
technologie post-récolte au CNBA de Bambey devrait nous permettre de mener à bien
toutes ces études complémentaires.
Durée du traitement
Tableau 21 : taux d’éradication sous 10 % de CO2 en conditions anoxiques
Nbre
Durée du traitement
moyen/sac 1 0 s e c . 1 j o u r
61,2
77,o
3 9 , 0
Tableau 22 : Taux d’éradication sous 30 % de CO2 en conditions anoxiques
37

lO%C02+abs
93.5 b
9 8 . 5 b
9 4 . 5 a
9 3 . 0 a
7 3 . 6 b
30 % CO2
99.8 a
9 9 . 3 a
9 7 . 3 a
95.1 a
87.2 a
30 % CO2 + abs
95.8 ab
9 8 . 5 b
8 8 . 9 b
89.1 b
6 4 . 9 c
Dans une même colonne d’un même traitement, les moyennes suivies de la même lettre ne sont pas
significativement différentes au seuil de 5% par la méthode de Newman-Keuls
‘Tableau 23 : Faculté germinative des graines (%)
5 . Fixation de l’azote et recyclage de la matière organique
L’objectif général des recherches menées dans le cadre de ce programme est de régénérer
es terres dégradées et de maintenir voire d’améliorer la fertilité des sois sous culture
continue. Les objectifs visés sont :
la définition de techniques de régénération moins
coûteuses et une meilleure valorisation des intrants ; la recherche de substituts partiels ou
totaux aux engrais chimiques par la valorisation des ressources naturelles (résidus de
récolte, fumier, compost, phosphates naturels, agroforesterie).
‘A - Etude des effets des modes de gestion des terres en zone sahélienne sur les
termes et l’évolution de leur bilan organique et leurs conséquences pour une
production céréalière soutenue

Les travaux réalisés à Bambey portent sur le suivi des trois essais longue durée portant sur
la quantification de la biomasse microbienne, les analyses d’azote minéralisable et 15N et la
préparation d’échantillons destinés à l’analyse de la matière organique. Le suivi des trois
essais retenus a été réalisé durant la période de culture. La collecte de données et
d’échantillons se poursuit actuellement et certaines informations recueillies sont en cours
d’exploitation dans le cadre d’une thèse de doctorat.
L’essai mené à Bambey sur la réponse d’une rotation mil-arachide à cinq doses de compost
et de fumier (0 ; 1,5 ; 3 ; 4,5 ; 6 t/ha) a montré cette année qu’un pallier de rendements
maximum est atteint à la dose de 3t/ha de compost ou de fumier. Au delà de cette dose, il
38

apparaît une chute de rendement dans le cas du fumier et une stagnation dans le cas du
compost. Dans le cas des demi-parcelles test (sans apport ni labour superficiel) les
rendements correspondent à la moitié de ceux observés dans le cas des demi-parcelles sur
lesquelles le traitement a été poursuivi. Cette différence est probablement le fait du travail du
sol pratiqué dans le dernier cas. Dans les conditions climatiques enregistrées de 1994 à
1996, l’effet résiduel marqué du compost sur les rendements n’a été observé qu’en 1994 à
la dose de Gt/ha. Dans les mêmles conditions, les effets résiduels du fumier se sont
manifestés dès la dose de 3t/ha en 1994. Ces observations sont à rapprocher avec la
situation climatique qui a prévalue, à savoir : une année sèche, précédée de deux années
pluvieuses avec dégradration et lessivage des éléments décomposés du compost, alors que
le fumier se minéralisait plus lentement.
B - Amélioration des rendements en milieu paysan : mise au point de solutions
techniques adaptées permettant de redresser la fertilité des sols. Enquête et tests
de fumures organiques et minérales sur une rotation mil-arachide
Les enquêtes menées en milieu paysan ont révélé un environnement bio-physique
fortement affaibli par la surexploitation et un déficit pluviométrique chronique. Ils ont aussi
indiqué la faiblesse des quantités épandues de matière oirganique, l’utilisation peu rationnelle
des potentialités existantes et la necessité d’une amélioration des modalités de production
des fumures organiques. Quant aux essais agronomiques menés de 1992 à 1996, dans le
cadre du projet agroforestier de Diourbel, permettent aux paysans d’apprécier les effets de
la fumure organo-minérale sur les rendements des cultures et sur le sol. Cinq traitements
ont été envisagés :
TO : témoin
Tl : apport de 2,Wha de matière organique
tous les ans Tl .l ou tous les 2ans Tl.2)
T2 : apport de Wha de matière organique
(tous les ans T2.1 ou tous les 2 ans T2.2)
T3 : fumure minérale recommandée
T4 fumure minérale recommandée -+ fumier
(2,5 t/ha) (tous les ans T4.1 ou tous les deux ans T4.2).
L’observation des résultats obtenus montre (malgré la mauvaise pluviométrie enregistrée sur
les deux sites : :305 mm à Ndiakane et 275 mm à Ndiaka,el) un effet très positif de la matière
organique sur les rendements en épis et en grains de mil, et un effet plus mitigé sur le

rendement en pailles (respectivement +38%,+36% et +5% pour 2,5 t/ha et +41%,+31% et
0% pour 5 t/ha). Les niveaux atteints avec l’apport de matière organique correspondent, en
‘:996, à environ 500kg de grains, pour 2,5 tonnes de pailles. Globalement, on a obtenu des
améliorations de rendements de +76%, +58% et +13% pour pailles, épis et grains, avec
l’apport de fumure minérale seule, avec cependant une forte variabilité entre sites.
Le couplage de la fumure minérale avec la fumure organique (2,5 tiha) a, cette année
encore, fourni les améliorations les plus significatives : + 54%, +113% et +114% pour
pailles, épis et grains. Ce traitement a permis d’atteindre des rendements de 1,5 t de grains.
Comme les années précédentes, cette fumure s’avère être la meilleure pour le mil. De plus,
il s’avère d’années en années que sa supériorité sur la fumure minérale seule s’affirme.
!Sur l’arachide, l’effet des différents traitements est moins net : la seule amélioration notable
du rendement en gousses a été obtenue avec l’apport de cinq tonnes de compostlha (+44
%). Pour les autres traitements, les rendements en gousses sont inférieurs à ceux du témoin
et les rendements en fanes sont améliorés d’un tiers par l’apport de fumure minérale ou de
compost à la dose de 5 t/ ha. Les apports de fumure organique et surtout minérale ont induit
des réponses nettes et significatives sur la production de grain et de paille du mil. Le couple
l’umure minérale + fumure organique est la meilleure fumure envisagée ; son écart entre ses
effets et ceux de la fumure minérale seule est peu marqué. D’années en années, sa
supériorité s’affirme par rapport à la fumure minérale seule, tant en année humide (1995)
qu’en année sèche (1996). En effet, elle permet de doubler les rendements du mil (plus de
:300kg/ha de grains et de plus de 4 t/ha en pailles).
Les améliorations de rendement obtenues avec la fumure organique sont moindres (+25%
rie pailles/épis et +lO% de grains). Les apports de matière organique une année sur deux
(sur arachide) induisent des améliorations de rendements encore importantes (que ce soit
en association avec la fumure minérale ou non). Ceci montre l’importance des apports de
matière organique en tant qu’investissements à long terme pour améliorer la fertilité des
sols.
Sur arachide, les réponses aux apports sont moins nets. Elles sont surtout visibles en année
relativement humide et se traduisent par une augmentation de la production en gousses et
dans une moindre mesure de la production de fanes.
En mayenne, sur t’ensemble des essais, ii apparaît que l’apport de 5 t/ha fumure organique
tous les ans permet d’accroître les rendements en gousses de +57% contre +23% pour des
apports de 2,5 t/ha tous les deux ans. Cet effet est surtout marqué en année humide où il a
même permis de tripler les rendements en gousses (2,2 Tlha à Ndiamsyl en 1995). Un effet

résiduel des apports sur mil est encore nettement observable. L’effet de la matière
organique sur les rendements en fanes bien que sensiblement le même est légèrement
inférieur. La fumure minérale seule induit des réponses très variables et permet, sur la
quasi-totalité des essais suivis, des améliorations de rendement moindres, de l’ordre de
celles observées suite à l’apport bisannuels de fumure organique. Associée à la matière
organique (2,5t/ha), elle permet d’obtenir de bons rendements en gousses et en fanes. Ces
rendements sont cependant voisins de ceux obtenus avec apport d’une dose de Wha de
fumure organique.
L.‘observation
de l’ensemble des rksultats obtenus montre donc que l’investissement en
fumure minérale s’avère difficilement valorisable immédiatement sur arachide. Le couplage
avec des apports de matière organique apporte un gain intéressant surtout pour le
rendement en gousses et même en conditions pluviométriques difficiles, les apports de
matière organique ont des effets plutôt positifs sur les rendements.
Ci - Gestion intégrée des ressources naturelles par les groupements féminins
L’objectif principal de cette recherche collaborative est de tester un paquet technologique
c.ohérent de gestion des ressources naturelles qui puissent garantir la reproductibilité
durable des systèmes de production et permettre une augmentation substantielle des
revenus des populations féminines. Plus spécifiquement, il s’agit de: (1) redresser le niveau
de fertilité des sols du terroir par une meilleure intégration agriculture-élevage-foresterie au
sein de l’exploitation (fosses compostières et fumières, haies vives, étables améliorées . ..).
ceci en vue d’augmenter les rendements des cultures ; (2) augmenter les sources de
revenus des populations par une pratique plus rationnelle de l’embouche bovine et/ou ovine,
par l’introduction de techniques améliorées de transformation primaire des céréales et par
du maraîchage en contre saison; (3) former les groupes cibles à l’utilisation des technologies
ainsi proposées.
L’association suivie regroupe 442 femmes de Bambey sérère réparties en 5 SOUS-
groupernents. L’atteinte de leurs objectifs (gain de revenus pour chacune et constitution à
terme d’une trésorerie commune suffisante pour la réalisation de projets) passe par une
meilleure gestion intégrée des ressources naturelles pour lutter contre la dégradation du
terroir Chaque groupement dispose d’une parcelle de culture de 2500 m2 (mi/arachide) En
janvier 96 les femmes des cinq groupements ont entrepris des actions de maraîchage en
utilisant des parcelles de 625 m2. Une unité de décorticage et de mouture a également été

installée et des plantations de haies vives ont été mises en place dans les cinq
groupements.
L’observation de résultats obtenus montre que les rendements exprimés en matière sèche
totale d’arachide sont très variables d’un groupement à l’autre (3,2 t/ha à 0,43 t/ha).
Concernant les mensurations des espèces composant les haies, sur les deux sites, on peut
classer les hauteurs atteintes dans l’ordre suivant : Prosopis juliflora > Acacia nilotica >
Acacia tortilis > Acacia mellifera > Zizyphus mauritiana. Les taux de survie sont de 75% pour
les plantations de 1995 et 90% pour les plantations de 1996 (à l’exception de Zizyphus
mauritiana dont seule la moitié des plants a survécu aux conditions de 1996). Dans
l’ensemble, les espèces se sont bien comportées sur le terrain.
Le volet maraîchage a été bien apprécié par les femmes. Pour cette raison, il a été élargi en
décembre 1996. Quant à l’opération d’embouche, elle n’a permis que de faibles bénéfices.
L’analyse de l’ensemble des résultats obtenus montre que les femmes marquent un intérêt
particulier pour les technologies proposées. En attendant de terminer la deuxième phase
des activités, nous pensons que ces actions entreprises s’avèrent très encourageants et
méritent d’être poursuivies.
9 . Amélioration variétale du mil
L’objectif général des recherches sur l’amélioration variétale du mil est la création et la
sélection de variétés performantes et adaptées aux conditions agro-climatiques des
prjncipales zones de culture (Nord, Centre Nord et Centre Sud). Pour l’année 1996, les
activités ont porté essentiellement sur la conduite d’essais variétaux en station.
A - Essai initial synthétique
Le but de cet essai est d’évaluer les nouvelles variétés synthétiques issues de notre
programme de sélection. Le matériel végétal testé comportait 9 nouvelles variétés et de 3
témoins (IBV 8001, IBV 8004 et Souna 3).
L’observation des résultats obtenus (tableau 24) montre des rendements généralement
médiocres, avec une moyenne de 1467 kg/ha. Ceci s’explique probablement par la période
de sécheresse intervenue au moment de la floraison et par la verse qui s’en est suivie.
L’analyse statistique des données ne montre aucune différence significative de rendement
42

entre les variétés. 5 variétés, à savoir : ISMI 9404, ISMI 9405, ISMI 9503, ISMI 9506 et ISMI
9507, ont produit plus que les 3 tkmoins. Parmi elles, la variété ISMI 9506 a été la plus
productive avec un rendement de 1921 kg soit 133%, 1:34% et 187% des rendements de
IBV 8001, IBV 8004 et Souna 3 respectivement. Sur le plan de la précocité, ISMI 9506 a
aussi été la plus intéressante avec un cycle semi-floraison de 47 jours, soit moins que celui
de la variété vulgarisée dans la zone (IBV 8004). Toutes les autres nouvelles variétés ont
été plus tardives que IBV 8004. C,oncernant le comportement des variétés vis à vis du
mildiou, il est à noter que Souna 3 (la variété vulgarisée la plus sensible à cette maladie)
confirme sa plus grande susceptibilité avec une incidence de 23%. Le bilan de 2 <années de
tests à Bambey montre que toutes les nouvelles variétés se comportent en moyenne mieux
que les témoins. ISMI 9506 était la plus performante. Son rendement relatif par rapport aux
témoins est de 125%, 136% et 142% de ceux de IE3V 8001, IBV 8004 et Souna 3
respectivement. Sur la base du rendement moyen et des observations visuelles, les variétés
ISMI 94.04. ISMI 9405. ISMI 9503, ISMI 9506 et ISMI 9507 ont été retenues pour des tests
avancés-
-- =- -- =-
50% - Hauteur
Longueur --ï ncidence
Nombre
Poids des Poidsde
Rendement
VARI ETE
floraison
plantes
Qpis
mildiou
É:pis
épis
100 grains
(kW@
(jour)
(cm)
@m)
VJ)
récoltés
-
- -
-
(9)
o---
ISMI 9404
4 9
2 2 2
42,2
1 3
9 1
3 7 6 7
5,9
1 6 6 7
ISMI 9405
5 0
2 1 2
43,l
1 5
8 8
3 5 5 0
7,j
1 5 0 5
ISMI 9501
5 0
2 2 3
:36,9
1 3
8 5
3 3 8 3
6,3
1 4 0 0
ISMI 9503
5 2
2 2 3
42,9
1 7
8 1
3 3 6 7
6,7
1 4 9 3
ISMI 9504
49
203
44,9
2 1
9 3
2 9 8 3
6,2
1 2 8 5
ISMI 9504
4 9
2 0 3
44 ,9
2 1
9 3
2 9 8 3
6,2
1 2 8 5
ISMI 9506
4 7
224
42,l
2 1
7 6
4050
8,6
1921
ISMI 9507
5 1
2 0 8
44,2
1 3
8 3
4000
6,;’
1 6 4 4
ISMI 9508
5 2
2 0 4
40,6
1 9
7 8
3 4 1 7
6,8
1331
ISMI 95’12
4 9
219
35,6
8
9 0
3100
6,9
1 4 0 0
IBV 8001
5 0
2 1 0
37,9
1 3
8 7
2900
8,7
1 4 4 5
I BV 8004
4 8
2 1 8
.37,0
1 7
‘1 01
3 5 6 7
7,8
1 4 3 5
Souna 3
5 0
225
#47,3
2 3
7 5
2533
5,t3
1 0 7 6
Moyenne
5 0
216
,41,2
1 6
8 6
3 3 8 5
7 , 0
1 4 6 7
Générale- =-
=-
Em
=-
Signif F
traitement
S
NS
S
NS
NS
NS
NS
-~-
-~
-
- -
-
- -
-
-
-
-
P.P.D.S. (5%)
2
6,4
1 ,2
C.V. (043) -
zg
-~
5,O
-
9
,
-~ i
20,3
10,4
25,5
-- - - - ‘IL9
---
-
-
Tableau 24 - Pesformances des variétés de l’essai initüal de synthétiques
4 3

B - Essais avancés synthétiques
IL’objectif de l’essai est de tester l’adaptation et la productivité des meilleures variétés
disponibles au niveau programme. 8 variétés dont 3 témoins (IBV 8001, IBV 8004, Souna 3)
ont été évaluées dans un dispositif en blocs de Fisher avec 4 répétitions. La parcelle
cilémentaire est de 6 lignes de 6,3 m dont les 4 centrales représentaient la parcelle utile.
L’observation des résultats obtenus (tableau 25) indique comme pour l’essai précédent et
pour les mêmes raisons, des rendements moyens médiocres (1563 Kg/ha). L’analyse
statistique du rendement moyen des variétés ne montre aucune différence significative. Les
tlariétés ISMI 9203 (1897 kg/ha) et ISMI 9303 (1745 kg/ha) ont produit plus que les
meilleurs témoins IBV 8001 et IBV 8004 (1636 kg/ha). La variété ISMI 9305 n’a pas confirmé
ses bonnes performances des années précédentes. Elle a été très affectée par la poche de
sécheresse intervenue durant la phase de floraison qui a considérablement réduit son poids
de 1000 graines (59 g). Quant aux variétés ISMI 9304, ISMI 9301 et ISMI 9303, elles se
sont montrées plus précoces que IBV 8004. En ce qui concerne le comportement au
mildiou, toutes les variétés à l’exception de ISMI 9301 (5%), ont montré une certaine
sensibilité à cette maladie. Le niveau d’incidence observé varie de 19 à 30 % et aucune
nouvelle variété n’a été plus sensible que le Souna 3.
l-a synthèse de 4 années d’évaluation (Tableau 26) montre que toutes les nouvelles
IJariétés produisent un rendement moyen supérieur à celui des témoins. La variété ISMI
9305 qui a été la plus productive a donné un rendement moyen de 122% par rapport à celui
du meilleur témoin IBV 8004 (vulgarisé dans la zone). Sur la base des résultats obtenus, les
,Jariétés ISMI 9305, ISMI 9301 et ISMI 9303 surtout introduites dans un dispositif d’essais en
,nilieu paysan.
44

-
50%
I ncidence
Rendement
VARIETE
floraison THauteur -0ngueur
plantes
épis
----l Nombre 1 Poids Poids de
mildiou
épis
(Jes
100 grains
(jour)
(W-M
(cm)
(cm)
C%l
récoltés
épis (9)
.-&a--
ISMI 9301
4 7
2 1 7
39,7
5
231
7213
7,4
1619
ISMI 9303
4 8
2 0 2
37,7
2 0
2 1 0
8038
8,3
1 7 4 5
ISMI 9304
4 6
2 0 2
37,3
2 5
211
6188
711
1 2 0 7
ISMI 9305
5 1
2 1 4
46,0
3 0
1 7 7
7325
5:9
1471
ISMI 9203
5 2
2 2 0
50,3
1 9
1 7 7
8788
5,7
1 8 9 7
IBV 8001
5 1
2 1 4
39,3
1 5
1 9 4
7238
83
1 6 3 6
IBV 8004
4 9
2 1 8
38,7
2 4
2 0 8
7563
73
1 9 3 6
Souna 3
4 9
2 2 0
49,8
3 1
1 8 0
6488
716
1 2 8 9
Moy. Générale
4 9
2 1 3
42,3
2 1
1 9 8
7355
--.Q-.-
1 5 6 3
Signif F
HS
NS
HS
S
HS
NS
traitement
-
-
P. P. P. s. (5%)
2
5,O
3 5
I!l
c. v. (%)
2,7
5,6
60
12,2
17,6
-
1015
22,9
-
-
-
Tableau 25 - Performances des variétés de l’essai avancé synthétiques
-
- - -
--
--.----
_ - . “ _ _ -
Variétés
1996
1995
1994
1993
~
-
-
-
- 7-p
ISMI
9 3 0 1
1619 -
2 4 7 0
2 3 7 3
2 1 5 7
- - 2 1 5 8
ISMI
9303
1 7 4 5
2 2 3 3
2561
1 9 9 7
2 1 3 4
ISMI
9304
1 2 0 7
2233
2 3 2 0
2164
1981
ISMI
9305
1471
2 5 9 5
2 7 8 3
2290
2 2 8 5
ISMI
9 2 0 3
1 8 9 7
2 2 6 8
2 1 7 5
1 8 9 3
2 0 5 8
IBV
8001
1 6 3 6
2 3 7 4
1 9 5 3
1 3 2 2
1821
IBV
8004
1 6 3 6
2 5 7 9
1 9 9 2
1 3 3 8
1871
SOUNA 3
1 2 8 9
2 1 8 5
2 2 2 3
1 2 2 7
1 7 3 3
-
-
-
-
Tableau 26 - Rendement moyen des variétés de I’ess,ai avancé (93-96)
C - Essais avancé hybrides
L’objectif de l’essai est d’évaluer la1 performance de nos meilleurs hybrides expérimentaux.
9 hybrides dotés d’une stérilité male cytoplasmique ont été comparés à 3 temoins : 2
hybrides (ICMH 8512 et ICMH 8507) et une variété synthétique (IBV 8004).

L’observation des résultats du tableau 27 montre des rendements assez modestes (1772
kg/ha) expliqués par la mauvaise levée observée sur certains hybrides. L’analyse statistique
des données montre des différences significatives de rendement grain entre les entrées. II
apparaît cependant que les meilleurs hybrides, à savoir : 862A x Souna 3 (2315 kg/ha) et
ICM4 8507 (2248 kg/ha) ne sont pas significativement plus productifs que la variété
synthétique IBV 8004. Quant à l’hybride 862 A x Souna 3, il a réalisé un rendement de 121%
par rapport à IBV 8004.
Du bilan de 2 années d’essai avancé, il ressort que l’hybride 862A X Souna 3 est le plus
performant, avec un rendement moyen de 2629 kglha soit 153% du rendement de IBV 8004.
Ces résultats démontrent donc de réelles potentialités pour les hybrides qui s’avèrent
supérieurs à la meilleure variété synthétique vulgarisée dans la zone Centre Nord Bassin
Arachidier. Sur cette base, nous avons envisagé de tester les hybrides 862A x Souna 3 et
CMH 8512 (81A x F6GI 19) en milieu paysan.
-
50%
Hauteur
Longueur
Incidence Nombre
Doids des
Poids de
Rendemen
VARIETE
floraison
plantes
épis
mildiou
épis
apis
100 grains
(kW=)
(jour)
(cm)
(cm)
W)
récoltés
(9)
(9)
86214 x F6G18
4 8
2 1 3
3 4 , 0
2 3
1 6 4
5 6 3 8
8,9
1 9 5 6
862A x Souna
4 7
2 1 4
40,6
8
1 5 2
6 8 8 8
971
2 3 1 5
862A x SOSAPS88
4 9
2 3 0
31,6
4
1 3 2
6 2 8 8
Il,1
2 0 3 7
862A x F6Gl4
4 4
1 9 0
33,6
0
1 7 7
5 5 3 8
58
1557
68P. x F6GI-8
3 9
1 8 1
26,2
2 3
211
3 9 5 0
g,g
1 2 6 2
68A x SASOPS88
4 5
1 8 8
2 8 , 0
2 9
1 1 8
3 6 0 0
12,l
1 1 8 6
68A x ICMVIS
4 1
1 8 9
31,7
1 1
1 6 3
4 4 2 5
Il,6
1448
8 8 2 1 7
68A x F6Gl19
3 8
1 8 8
29,5
7
2 1 5
5 5 6 3
9,7
1667
68A x LRAM67
3 9
1 8 4
29,l
2 3
214
5 7 2 5
10,l
1 6 9 6
ICMH 8512
4 4
1 8 9
31,5
1
2 2 9
7 1 7 5
779
2 2 4 8
ICMH 8507
4 6
1 7 2
26,7
1 6
2 2 5
6 1 7 5
799
1985
IBV 8004
4 6
2 2 4
36,l
1 1
1 9 2
6 4 0 0
7,6
1910
Movenne générale
-..,.-L
4 4
1 9 7
31,5
1 3
1 8 3
5 6 1 4
9,3
1712
Signif F Traitement
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
P. F'. 0. s. (5%)
3
1 2
4,O
40
9 6 5
A>I
4 0 6
c. v. (%)
-
426
4 . 3
8 . 7
15,2
11,9
7,g
15,9
-
Tableau 27 - Performances des hybrides de mil
46

10. Situation actuelle et perspectives de la traction équine et asine dans le Nord
Bassin Arachidier
L’objectif principal de la présente etude est d’analyser au niveau des exploitations rurales,
les conditions d’élevage (mode de conduite, utilisation) et les facteurs limitant la productivité
des ânes et chevaux dans le Nord du Bassin Arachidier.
II ressort des enquêtes menées dans 153 exploitations, les principaux résultats suivants :
A - Caractérisation des exploitations
Les exploitations présentent une grande diversité au niveau du CNBA. L’analyse en
composantes principales (ACP) a permis de réaliser la typologie de trois types
d’exploitations (Figure 7 et Tableau 28, 29 et 30). Le type I représente 85,4 pour cent de
l’échantillon. Les exploitations de types II et celles du type III qui constituent respectivement
10 et 4 pour cent de l’échantillon appartiennent en majorité aux carrés polynucléaires (carrés
étant composé de plus de 2 exploitations).
L’étude révèle que 38 pour cent des exploitations possèdent des chevaux, 26 pour cent des
ânes et 36 pour cent utilisent ces deux espèces. Ces résultats montrent l’importance des
chevaux et ânes les systèmes de production du Nord Bassin Arachidier.
Figure 9 :
Représentation des exploitations dans le plan
des vecteurs propres 1 et 2
*:x2
* 52
. 96
~ 146
- 136
8 5
~ 72
- 69
124
77 = 62
114
1 2 0
18 139
. 56112
651132
103
76
27
31
V e c t e u r p r o p r e 1

r Composantes
Valeur propre
Proportion
Cumulé
7,6054
0,4753
0,4753
1,7266
0,1079
0,5833
1,3518
0,0845
0,6677
‘Tableau 28 : Valeurs des vecteurs propres de I’ACP des exploitations
Variables
Vecteur propre 1 Vecteur propre 2 /Vecteur propre 3
Age
0,0545
0,0539
0,3524
F’opulation totale
0,2922
0,0879
0,1391
Actifs
0,2812
0,1301
0,1713
Anes
0,0306
0,3534
0,5001
Chevaux
0,299o
-0,0448
-0,0822
l’erres en appartenance (ha)
0,275O
-0,1427
0,1041
Superficies totales cultivées (ha)
0,3296
-0,197o
0,0137
Superficies en arachide (ha)
0,3077
-0,2173
-0,1374
Superficies en céréales (ha)
0,284O
-0,1522
0,0347
Autres cultures
0,0254
0,1539
0,5927
Caprins
0,1241
0,5962
-0,2862
Ovins
0,2772
0,079o
-0,1359
Elovins
0,1392
0,5593
-0,2542
Semoirs
0,3188
0,0395
0,0114
Houes
0,3221
-0,1239
0,073o
Charrettes
0,2549
0,0057
-0,1296
‘Tableau 29 : Corrélation des vecteurs propres avec les variables
48

Variables
Type l
-~-
Type II
‘Type III
Age de l’exploitant
52,45
55,4
5 4
Population totale
9,l b
18a
15,8 a
Nombre d’actifs
5,2 b
9,8 a
9,l a
Anes
0,8 b
0,5 a
3,6 a
Chevaux
0,8 c
3,9 a
2,8 b
Terres en appartenance (ha)
6,l b
15,7 a
9,8 b
Superficies totales cultivées (ha)
5,6 b
19,3 a
9b
Superficies cultivées en arachide (ha)
1,8 b
9,4 a
2,5 b
Superficies cultivées en céréales (ha)
3,4 c
9a
6 b
Autres cultures (ha)
0,4
0,3
0,8
Caprins
1,l b
3,l b
12a
Ovins
2,l b
9a
IOa
Bovins
0,2 b
3 b
2 5 a
Nombre de semoirs
0,8 (c
3,5 a
2,5 b
Nombre de houes (sine, artisanale, occidentale)
1,2 b
3,8 a
1,8 b
Nombre de charrettes (asine et équine)
1,l a
0,8 ba
.
b
0,3
Uans une mëme ligne, pour une mëme variable, les moyennes sutvres par les memes lettres ne sont
pas significatives au niveau 0,051 (Test de DUNCAN)
Tableau 30 : Caractéristiques * des trois groupes de la typologie des exploitations
13 - Mode de conduite des animaux de trait
Le mode de conduite varie principalement selon la saison, le sexe et l’espèce animale. Les
chevaux, contrairement aux ânes, font l’objet de beaucoup de soins car ils constituent à la
fois prestige et force de travail. AIJ sein de l’espèce chevaline, l’étalon est privilégié par
rapport à la jument car il est utilise àl la fois pour les opérations culturales, et le transport.
L’étalon est en stabulation permanente toute l’année au niveau de l’exploitation alors que les
ànes et les juments pâturent librement en saison sèche.
N Le logement
Très peu d’animaux 4 % sont logés dans les exploitations. Quant il existe, le logement
exclusivement réservé aux étalons est à un toit sommaire soutenu par quatre pilotis. La
litière est absente et le sol est sans revêtement.
??
L’alimentation
Le pâturage naturel composée d’une importante fraction fibreuse joue un rôle fondamental
dans l’alimentation des ânes et chevaux. Les concentrés et les grains ne sont donnés qu’aux
étalons effectuant le transport.
Les rares asins qui bénéficient de concentrés et de mil se rencontrent dans les exploitations
utilisant exclusivement la traction asine. La quantité et la qualité des différentes
composaMes de la ration alimentaire varient selon la saison, le sexe et l’espèce animale.

D’une manière générale, l’alimentation des animaux de trait est enrichie par la fane
d’arachide et les sons domestiques avant et après les opérations culturales. Cette stratégie
paysanne vise à pallier la baisse de performance des animaux de trait pendant les périodes
d’activités intenses. Seul, l’étalon bénéficie d’une ration de travail. Cette ration en fonction de
la récolte et des revenus du producteur, peut être exclusivement composé de mil, de
tourteau ou de leur association. Ainsi, en saison sèche, seuls 10 pour cent des exploitations
allouent à l’étalon un supplément d’aliment en guise de ration de travail.
L’abreuvement s’effectue au seau dans l’exploitation et/ou autour du puits. En hivernage, les
mares constituent des abreuvoirs naturels. La fréquence de la prise d’eau varie selon la
saison et l’espèce animale. En saison sèche, les chevaux s’abreuvent au moins 2 fois par
jour (matin et soir) et les ânes au minimum 1 fois par jour dans 81 pour cent des
exploitations.
N Hygiène et prophylaxie
Les affections respiratoires constituent la pathologie la plus fréquente dans les exploitations,
surtout chez les chevaux en saison sèche. Cette prédominance des affections respiratoires
est une conséquence indéniable du type d’abri dont bénéficie l’animal car ce dernier est
exposé au vent, à la poussière et à la rosée. Suivent ensuite les coliques et le surmenage.
Face aux affections, le producteur utilise les essences végétales de la médecine
traditionnelle à titre prophylactique ou curatif. La vaccination des ânes n’a jamais été
tivoquée et celle des chevaux n’est pas systématique.
u Reproduction
La reproduction est contrôlée chez les chevaux à l’inverse des ânes. En milieu rural, la
production d’hybrides (mulet et bardot) est rare, bien que la vigueur des mulets soit
reconnue. La productivité numérique est faible chez l’espèce chevaline à cause du
diagnostic de gestation empirique et tardif, des avortements, saillies non fécondantes et la
mortalité élevée chez les jeunes animaux âgés de moins d’un an (Tableau 31).
Nombre de
Nombre de
Age à la
Taux de
Espèce animale
produits nés
produits morts
mortalité
mortalité
vivants
Chevaux
6 8
6
O - I a n
878
1
> Ian
1,s
Anes
5 7
1 2
O - I a n
21,l
2
> Ian
3,5
‘Tableau 31 : Taux de mortalité des jeunes équins et asins dans les exploitations

e Utilisation
Les chevaux et les ânes occupent une place importante dans la vie socio-économique de
l’exploitation. Ils sont utilisés dans l’agriculture {culture attelée), le transport des peirsonnes
et des biens.
La durée de carrière des animaux est variable Elle dépend de l’apparence cle l’animal
(caractkres phénotypiques porte bonheur ou non), de sa performance (aptitude au travail) et
du niveau de réserves alimentaires. En effet, lorsque ces dernières s’amenuisent, le
producteur vend ou confie l’animal. Cette stratégie explique la motivation de l’achat par
I”entrée d’un animal dans l’exploitation et celle de la vente par la sortie d’un animal.
L’harnachement des animaux est non seulement sommaire mais inconfortable.
L’équipement agricole est d’utilisation mixte.
Les résultats obtenus dans le cadre de ce travail permettent de formuler des
recommandations immédiates en
ce qui
concerne l’amélioration des pratiques
d’alimentation, du logement, de la conduite de la reproduction et de I’harnachement.
Les axes de recherche sont formulés en matière d’amélioration génétique, de la nlutrition, de
la reproduction et d’intégration agriculture/élevage.
11 . Socio économie
En 1996, deux activités ont été menées sur :
H la commercialisation du niébé
R le suivi des essais de démonstration en milieu paysan (mini-kit )
A - Commercialisation du niébé
Cette étude a été axée sur le suivi des fluctuations de prix du niébé dans l’espace et dans le
t.emps. Elle a porté sur les gousses vertes, les graines de consommation et les semences.
L’observation de la dynamique des prix (figure 10) montre que le prix moyen du kg de niébé
varie de 175 à 250 F CFA.

Figure 10. Evolution des prix du kg de niébé
2 5 0
- Prixil 9 9 5 - 9 6
Mois
Niébé vert
Le suivi hebdomadaire de la vente du niébé vert montre que le prix du kg varie de 60 FCFA
à 180 F/kg au début du mois de septembre.
Les enquêtes menées dans l’axe Thiès-Louga ont permis d’estimer la quantité
commercialisée entre le 10 septembre et le 11 octobre 1996. Elle représente 8237 kg soit un
chiffre d’affaire de 558 375 FCFA.
Niébé de consommation
Le prix des graines de consommation varie de 60 F à 250 F/kg. Les niveaux les plus faibles
sont observés dans la région de Louga. Les prix les plus élevés ont été relevés dans le
département de Bambey où la production est généralement faible.
Les semences
Le prix des semences conditionnées varie de 300 à 500 F/kg. Les modes de payement ont
varié suivant les types de fournisseurs. Les semences sont souvent subventionnées par la
Vision Mondiale, ou vendues au comptant par l’Unité de production de semences de I’ISRA
ou d’autres producteurs.
52

S - Suivi des essais mini-kit
Des essais Mini-kit ont été implantes dans 6 villages en collaboration avec 6 groupements
d’hommes et 1 groupement de femmes. Les rendements enregistrés varient de 650 et 1500
kg/ha (Tableau 32). La variété Mouride a partout enregistré les meilleures performances, les
plus bas rendements étant observés dans le département de Bambey.
Les variétés Mouride et Mélakh ont été appréciées dans tous les nouveaux sites où elles
sont nouvellement introduites du fait de leur précocité. Leur diffusion se poursuit avec l’appui
de partenaires tels que la Vision Mondiale et le Programme National de Vulgarisation
Agricole (PNVA).
De l’analyse socio-économique des données de suivi, deux conclusions peuvent etre tirées,
a savoir :
I une tendance à la hausse des prix qui s’accentue surtout pour le niébé de consommation ;
-. un grand succès des variétés Mouride et Mélakh, partout appréciées par les paysans.
Cependant, il convient de noter que la variété Mouride lest officiellement vulgarisée depuis
1992. Quant à Mélakh, adoptée de fait par les paysans, dlès sa libération. Dès lors, il importe
maintenant de mettre l’accent sur leur diffusion en collaboration avec les ONG et le PNVA et
d’introduire de nouvelles variétés dans les essais de démonstration.
Sur ta base de tout ce qui précède, les perspectives de recherche en socio-économie
Iconcerne l’évaluation de l’impact économique des technologies sur la production du niébé ;
ceci dans le but de compléter les données préliminaires disponibles dans ce domaine.

Villages
Mélakh(504)
Mouride(275)
Ndiambour
MbobOne
T. Ngom
5 0 0
1 1 0 0
1 1 5 0
1 0 0
D. Bop
1 0 5 0
1025
1 0 0 0
1475
A. Bop
7 5 0
575
6 2 5
750
1. sow
5 2 0
525
425
485
M. F,Sèye
5 0 0
750
6 0 0
700
Moyenne
664
795
7 6 0
702
Thilmâkha
1 .Hommes
A. Dieng
1 3 3 5
1250
9 3 0
890
B. Ndiaye
9 9 5
1 1 9 5
9 7 5
645
F. Ndiaye
1 7 2 5
575
1 4 0 0
1 0 0 0
S. Ndiaye
1 2 5 0
1 8 9 0
9 8 0
800
S. Diop
1 2 3 5
1080
9 7 0
710
Moyenne
1308
1198
1051
809
2.Femmes
F.Ï%agne
625
340
500
50
B. Ndiaye
795
800
800
335
A. Lo
335
425
4 1 0
75
N. Thioye
740
740
3 9 0
335
N. Guèye
70
520
5 2 0
180
Moyenne
513
565
5 2 4
195
Nékhddj
Sine Fall
1 1 0 0
1550
1 1 5 0
800
M. Diap
525
1 0 0 0
5 2 0
550
T. Sarr
1250
790
7 0 0
535
A. Sarr
700
970
5 0 0
750
Moyenne
893,75
1077,5
717,5
658,75
Keur Diawli
D. Sèye
900
1100
765
700
A. Ndongo
1 0 2 5
860
1 0 1 5
450
N. Lèye
5 6 0
700
7 9 5
520
N. Ndongo
6 7 5
820
6 7 5
900
S. Samb
9 1 0
1200
7 7 5
950
Moyenne
814
936
8 0 5
704
Tableau 32 : Rendements en grains des essais Mini-kit en kg (1996)
54
--'Iv

12 . Stockage et protection des récoltes
Des essais de protection des stocks de niébé contre la bruche Ca//osobruchus maculatus
ont été mis en place en conditions contrôlées. Ils concernent l’évaluation de l’efficacité
d’insecticides de synthése et la recherche de méthodes alternatives de protection.
Dans le dernier cas, on étudie l’effet du stockage hermétique seul ou combiné avec
l’utilisation des feuilles de la plante a effet insecticide Boscia senegalensis.
Les expérimentations sont en cours. Cependant, les données préliminaires obtenus
montrent un niveau de protection variable entre les quatre variétés testées et une tendance
très intéressante pour le traitement combinant le stockage hermétique avec les feuilles de B.
Senegalensis.

Troisième partie
56

Produits de la recherche
1 . Articles dans des revues internationales à comité de lecture
Clavel D., Welcker C. 1996. Résistance multiple du maïs aux chenilles foreuses et
,défoliatrices. Cahiers Agricultures. 5 (3) : 149-56.
Seck D, Lognay G, Haubruge E, Marlier M and Gaspar C. 1996.
,4lternative protection of Cowpea seeds against (F) (Coleoptera : Bruchidae) using hermetic
storage alone or in combination with Boscia senegalensis (Pers.) lam ex Poir. J. Stored
Prod. Res. 32 (1) : 39-44.
2 . Communications - Ateliers / Symposia / Séminaires
Clavel D.1996. Etude des relations entre certains indicateurs de résistance à I’aflatoxine en
pré-récolte sur des variétés d’arachide présentant des niveaux différents de résistance à la
sécheresse. Communication présentée au cinquième atelier sur l’arachide en Afrique de
l’Ouest et du Centre. ICRISAT/CORAF/ Peanut CRSP. Accra (Ghana), 18-21 novembre
1996. 8 pages.
Clavel D.1996. L’adaptation génétique de l’arachide face à la sécheresse Critères et
méthodes de sélection. Communication présentée à l’atelier “Base-Centre Arachide”
CORAF/ CERAAS Bambey (Sénégal), 17-20 décembre 1996 9 pages.
3 , Rapports et autres documents
Clavel D.1996. Amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide.
Rapport semestriel d’activités. Période de mai à octobre 1996. 3p + annexes.
Clavel D. 1996. Fiches techniques :
- évaluation des rendements et analyse technologique sur arachide,
- pratique de l’hybridation manuelle sur arachide,
diffusées aux participants de l’Atelier “Base-Centre Arachide” CORAFI CERAAS Bambey
(Sénégal), 17-20 décembre 1996.
57

Clavel D. N’Doye 0. 1997. Note sur la carte variétale de l’arachide au Sénégal. Présentée
à Bambey (Sénégal) à l’occasion de la visite de la commission du développement rural de
l’Assemblée Nationale. Bambey (Sénégal), 15 janvier 1997. 6 pages + Annexes.
N’Doye 0. Clavel D. 1997. Note SUIT la problématique de l’arachide de bouche au Sénégal.
Présentée à Bambey (Sénégal) à l’occasion de la visite de la commission du développement
rural de l’Assemblée Nationale. Bambey (Sénégal), 15 janvier 1997. 3 pages
Amélioration variétale du sorgho. Rapport analytique 1995 - Février 1996
Amélioration variétale du mil. Rapport analytique 1995 - Janvier 1996
Amélioration variétale du sorgho. Rapport synthèse 1995 -. Février 1996
Amélioration variétale du mil. Rapport synthèse 1995 - Janvier 1996
Essais ISRA/AFRIRECO - Campagne 1995 - Mars 1996
ISRA-CNBA 1996 Diagnostic des Contraintes aux Systèmes et à la Production
Agricoles par ia Méthode Active de Recherche Participative :
W Application au village de MBAKA 10 : Communauté Rurale de NDANDE - Département de
KEBEMER - 26 pages
w Applic:ation au village de BOTH SEZRERE : Communauté Rurale de FISSEL - Département
de MBOUR - 27 pages
w Applrcation au village de KEUR DIAWLE - 19 pages
?? Application au village de NDOLLOR - 33 pages
?? Application au village de TENEFOUL - 22 pages
m Application au village de YERI GUEYE Communauté Rurale de NGAYE - 30 pages
i Application au village de SANTHIOU PIRE Communauté Rurale de PIRE - 32 pages
I Application au village de THIAKHAR : Communauté Rurale de THIAKHAR - 27 pages
?? Application au village de TOUBA DIENG
Communaut8é
Rurale de TASSETTE -’ 24 pages
Rapporl: de titularisation DA SYLVA - 46 pages
DA SYLVA A. 1996. Effet des agents pathogènes sur la qualit& des semences de sorgho
(sorghum bicolor L. Moench : Identification, pouvorr pathogene et dynamique du complexe
de I anthèse à la maturité complète - 40 pages.

59

Relations extérieures
A - Collaboration avec I’ITA-Dakar
A l’issu des journées de concertation entre I’ISRA et ses partenaires du 13 au 14 Septembre
‘1995 à SALY, tous les participants ont salué l’initiative de I’ISRA et ont manifesté leur
adhésion unanime au projet de développement d’un système national de recherche agricole
et agro-alimentaire. Les documents de travail présentés à cette réunion et les débats qui ont
suivi avaient d’ailleurs fait ressortir plusieurs avantages d’un tel système, à savoir : une
meilleure écoute des marchés ; une économie d’échelle ; une rationalisation des moyens ;
une réduction des interlocuteurs ; la mise en place d’un mécanisme pour formaliser les
collaborations, coordonner et organiser la recherche.
Parmi les mécanismes d’impulsion retenus, l’idée d’élaborer des projets structurants, conçus
sur la base de diagnostics et des synergies possibles entre partenaires a été largement
partagée.
Dans ce cadre, un groupe de travail composé de chercheurs de I’ISRA et de I’ITA et
coordonné par le Chef de I’URR-CNBA a été constitué. Différentes rencontres tenues
alternativement dans les deux structures ont été sanctionnées par la proposition de quatre
projets :
q Développement et assainissement de la filière transformation artisanale de l’arachide
2 Amélioration de la qualité du riz produit dans la Vallée du Fleuve Sénégal
13 Valorisation des produits de la pêche pour les marchés locaux et d’exportation
4 Développement des filières fruits et légumes par la transformation pour les marchés
locaux et l’exportation
Cet exercice a permis aux chercheurs impliqués de mieux se rendre compte de la
complémentarité entre I’ITA et I’ISRA et du rôle majeur de tels projets structurants dans le
processus de mise en place effective d’un SNRAAA au Sénégal.
Le financement de ces projets sera soumis à la Banque Mondiale. Leur exécution permettra
immédiatement de réunir une vingtaine de chercheurs de I’ITA et de I’ISRA autour de quatre
thèmes fédérateurs d’intérêt commun et d’impliquer autant de structures publiques ou
privées nationales et internationales.

E3 - Participation à des réunions / séminaires / ateliers
Participation de Monsieur Babou NDOUR, Chercheur Agroforestier à l’atelier de présentation
des acquis de la recherche et de préparation des protocoles organisé à Bamako (Mali) par la
coordination du réseau SALWA.
Cours dispensés à I’ENSA de Thiès sur la technologie du bois et à I’ENCR sur I’agroforesterie.
Participation de Danièle CLAVEL au “Cinquième atelier sur l’arachide en Afrique de
l’Ouest et du Centre”, organisé par I’ICRISAT, ta CORAF et le Peanut CRSP à Accra
(Ghana) du 18 au 21 novembre 1996.
I Préparation et organisation par les chercheurs de l’équipe arachide du CNBA du premier
atelier “Base-Centre Arachide” organisé conjointement avec le CERAAS à Bambey du 17
au 20 décembre 96 sur le thème “ L’arachide cultivée en zone sèche . Stratégies et
méthodes d’amélioration de l’adaptation à la sécheresse “.
I Participation de Messieurs Amadou FOFANA, Sélectionneur et Samba THIAW,
Agronome à l’atelier de présentation des résultats de la Convention ISRA/NESTEC à
Abidjan (Côte-d’ivoire) du 22 au 29 Mars 1996.
I Participation
de Monsieur Amadou FOFANA, Sélectionneur à la Conférence
internationale sur l’amélioration génétique du sorgho et du mil - Lubbock, Texas (USA) du
22 au 27 Septembre 1996.
m Participation de Dogo SECK et de Mme Mbène FAYE à la réunion du Comité
Directeur du CRSPINiébé en Août 1996.
?? Participation de Monsieur Dogo SECK et Mme Mbène FAYE à l’atelier de planification
des projets PEDUNE à Ouagadougou (BURKINA FASO) du 14 au 17 Octobre ‘1996
61

Ci - Encadrement de stagiaires (96)
Direction
Encadrement de deux stagiaires de I’ENSA par Monsieur Dogo SECK du 16 au 29 Septembre 1996.
Agroforesterie
Encadrement deux étudiants de I’Ecole Nationale des Techniciens des Eaux, Forêts, Chasse
et de la conservation des Sols de Djibélor par Monsieur Babou NDOUR.
Socio économie
Elncadrement
d’un étudiant de I’UER sociologie de l’université Gaston Berger de Saint-Louis
par Mbène FAYE.
Comptabilité
3eux (2) stagiaires (Abdou MBOUP et Oulymata CISSE) ont bénéficié de l’encadrement du
service comptable sur une période allant d’Août à Septembre 1996. Ils se sont familiarisés :
Y à l’imputable des pièces comptables
Y à la saisie des pièces sur journaux manuels de caisse, de banque, d’achat et d’opération
diverses
Y à la saisie des journaux comptables sur ordinateur
N au logiciel de gestion financière et comptable COSYS qui tourne sur ordinateur IBM mini
système S36.
Secrétariat
Mlle Fatou NDOUR, Etudiante en lere Année de BTS à l’Institut Privé de Gestion a été
encadrée par la Secrétaire de Direction de l’Unité pour un stage pratique du 25 Août au 30
:Septembre 1996. Le stage était essentiellement axé sur l’approche des différentes tâches
exécutées au secrétariat et l’organisation générale du cadre de travail.
Gestion des stations
,‘atelier mécanique du CNBA a accueilli du 27 Août au 27 Décembre 1996 Monsieur Samba
FALL, élève du C.I.F.O.P. pour un stage en mécanique générale et électricité auto. II a
participé de manière prépondérante à la remise en état du parc des véhicules du CNBA.
Enseignements (96)
Plusieurs chercheurs de I’ISRAICNBA contribuent à la formation des étudiants de I’ENSA et de
I’ENCR dans différents domaines (Entomologie- Agroforesterie - Malherbologie).
62
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Cinquième partie

Moyens financiers (situation d’exécution budgétaire)
r -
-
Comptes
Désignation
Budget
Réalisés
Disponible
L
-
i
Oh-7 j
I
1 2 9 7 5 0 1
2 0 2501- 8 7
77 nnn I
” I”L
158 000
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consommées centre accueil
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Petits rnatériels de labo
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I
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Piè%$~hrechange voit. Motos
73F 7
- 981 863 1
- 674 863 1 109,23
I
AEQ QQfl 1
- I 7m
mn
I
3n5
1200000/
2 .----.-/
360 000 1
2 000 1
358 000 1
-~
1
.~
494 050 1
!
Petits outillages agricoles
310 950
61 ?37
Petits outillages halieutlques
Documentation et abonnement
241
--~
1008 658t 1 9
ri’entrotian
;5ii8---
Autres fournitures consommées
_I
c-3
1
Tr~ncnnrtc rnncnmm6n
c-2
b&- / A--
Autres services consommés
-
-
I nrdinn mat6riel rie trnnînnrt
l--_-- “““““;” I ,,... _‘-’ -- :‘-,.-‘-.‘
6310
Entretien terrains agricoles
- -----------
, PI Ihllritb - Prnmntinn
12812000
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rais hôtel et restauration
11;
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6350
_- - - - -
-
-
-
+
6370
- - - - -
64
Charges & pertes diverses
- - - - -
- -
6400
Assurance incendie
-
-
-
1
6401
1Assurance vols 8 bris
65
Frais de personnel
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.# Il-?<
6500
i-
Rémunération personnel oermanent
119 517 030
--
6501
--.--
6502
1Remunération personnel journalier
31 ml 774 T
-A AIR 73A 1 IIC
- - - -
6503
1Heures supplémentaires
---_-
6504.
- - - - !Primes (inventaires)
6532
Indemnités de déplacement
I
‘10 149 00nI
II nxi 5?r;l
~-0 r;w I ina
-
-
.-. -.----
6540
Charges sociales pers. permanent
20 214 OC
-
-
-
654 1
charges sociales pers. contractuel-~- ‘---Rp8(7nnI
7 552 mi I
1 7nc n2i I mi
---.
-.._-_
6542
Charqes sociales oers. Journalier -
7
- - - -
6543
-_--
- -
5560
- - -
Habillement personnel
3561
- - -
au personnel
-
66
I
ImDôts 8 taxes

I
I * nnn
V”” rrnn
1771nnn I
_ 371 nnn l 43-
“.,”
m
-r I ““V
..-_-
-t------
79l-l mn l
322 000 1
yg$J--g
l
Intérêt
/
Intérêts 8 qros banc
--T-.-- ----.
1
TOTAL CLASSE 6
406 675 000
341 076 783
i---l ---
-
-
-
-
- i ~. ._---
j 22
IMMOBILISATIONS
69 598 000
50 533 000
- - - - -
122’11
Barriéres & clôtures
i------
2 500 000
-~_
2221
Maténel contrôle mesure
550 000
- -
. ..---_--
- - - - -
..- ---._
/
2223

c-... 2228
Maténel forage et irrigation
Matériel de surveillance
. 6 170 000
..-.-~ 300 000
/
2231
Matériel informatique
16 863 nnn
'17 711 7m
--.---
-
j
2232
Matériel de bureau
-~ ~.~
iZ’<--ent
- agencement
~~ ~~~~~_ ---.-. -...
/
2238
i. ---~ 1 Climatiseurs tond. Air
--~~~ -.
/
2245
-T
t-- - - -
-~
--~-_j-
-~..
~--- _ _ _ _ _
-~-
- - - - - -
-
-
-
--~ .
-.--..--I__
-
_
-
--.-
T O T A L 6 X 22

COMMENTAIRES SUR LA SITUATION D’EXECUTION AU 31112197
La situation d’exécution budgétaire du CNBA au 31 Décembre 1996 présente un taux
d’exécution de 82,22 %. Ce taux relativement élevé s’explique principalement par une bonne
mobilisation des crédits des conventions particulières qui financent les activités de
recherches.
A cela, il faut ajouter la remise en état des moyens de transport, mais aussi la réalisation de
gros investissements qui ont amélioré le cadre de vie et de travail du CNRA de Bambey.
En effet, les investissements suivants ont été réalisés :
m Réhabilitation du Centre Médico-social
m Réhabilitation du Centre d’Accueil
H Réaménagement du bâtiment de la Direction
H Réfection des laboratoires de sélection et de phytophatologie
H Installation du réseau informatique
R Réfection des forages.
66
-._-
-------*-


A - Chercheurs et assistants de Recherche / 15
Dr. Dogo SECK
Entomologiste et Chef d’Unité
Dr. Amadou BA
Technologue
Dr. Mamadou BALDE
Entomologiste
Mme Daniel CLAVEL
Sélectionneur
Dr. Marne Nahé DIOUF
Vétérinaire
Mr. Mankeur FALL
Agropédologue
Mme Mbène Dièye FAYE
Economiste
Mlle Paula FERNANDES
Pédologue (Thésarde CIRAD)
Mr. José MARTIN
Agronome (CIRAD)
Dr. Aly NDIAYE
Physiologiste
Dr. Mamadou NDIAYE
Agronome
Mr. Ousmane NDOYE
Sélectionneur
Mr. Babou NDOUR
Agroforestier
Mr. Sébastien THIBAULT
Technologie Post-récolte (CSN)
Mr. Moctar WADE
Malherbologiste
68
UP--.-

B - Techniciens et observadeum / 46
----__-______-____._____________________~----~---
__-_-___________________________________----..
-r
Demba SOW
Technicien Supérieur
Assane SENE
Observateur
Abdoulaye FAYE
Observateur
Mbaye DIAGNE
Observateur
Ousseynou CISS
Observateur
Ousmane SY
Technicien Superieur
Mamadou THIAM
Observateur
i Ameth SY
Observateur
i
Abdoulaye DIA DIOP
Observateur
Alioune Sylla MBODJ
Observateur
Ganda DEME
Observateur
Oumar HANNE
Observateur
Mamadou Bounama SALL
Observateur
Alioune THIAO
Observateur
Khousseye DIAGNE
; Technicien Superieur
Malick MBODJ
Technicien qualifié
Cheikh BADIANE
Mécanicien
Amath TINE
Conducteur tracteur
Saliou NDIAYE
Conducteur tracteur
El H. Oumar DIOP
Mécanicien
Barou SIDIBE
Observateur
Ngor DIAGNE
Observateur
Ngor SENE
Observateur
Ibra DIEYE
Observateur
Alioune SARR
Observateur
i
Samba CISSE
Technicien Laboratoire
; Youssouph NDIAYE
Technicien Laboratoire
;
Saliou FAYE
Technicien Laboratoire
; Moussa NDOYE
Technicien Laboratoire
j Marne Khémesse THIAW
Technicien Laboratoire
; Mamadou GOUDIABY
i Technicien Laboratoire

__ -__________----------------...~~.~~~~~~~~,
I.------_-_-_.-----.----------------------
j Amadou Moustapha FALL
A.lT.A.
: Ndongo NGOM
013 servateur
j Ibra FALL
01-J servateur
j Mor FALL
0/ servateur
/ Ibra HANNE
0 Avrier Agricole
[ Mayally FALL
OIA\\ Irier Agricole
: Abdel Kader NDAO
Tl53 zhn. Quai.
Mamadou KEBE
C hief Maintenance
iirnady N IANG
E lectricien
,Abdoulaye DIOP
0 3 servateur
Ousmane NDOYE
TcE?( :hn. Sup. Labo
Modou THIAM
Tc??(:hn. Labo
Seydou BA
:
TcE?o(:hn. Labo
Issa Bambo CISSOKHO
3(:hn. Labo
: Papa Madické LO
3(:hn. Labo
____________________---.----.--------.
,-.
$TA TUT
N NC : National Contractuel
I NF : National Fonctionnaire
M CDD : Contrat à durée déterminée
i:FFECTIFS PERSONNEL DE
Chercheurs et assistants
: 1
Techniciens et observateurs : 4
-
TOTAL
= 6
7 0
.^ - ._- -... -“.
._.--__-_-

----
~ANNEXESÏ~
-
71

Annexes
I -
l
.
Synthèse des résultats du diagnoetlc participatif de la zone Centre Nord bassin
Arachidier : Caractéristiques de la Sous zone Centre du CNBA
II - Synthèse des résultats du diagnostic participatif de la zone Centre Nord bassin
Arachidier : Caractéristiques de la S~US zone Nord du CNBA
~
III - Synthèse des résultats du diagn ~stic participatif de la zone Centre Nord bassin
‘p
Arachidier : Caractéristiques de la S~US zone Sud du CNBA

SYN’I‘HES~ DES RESUI.‘l~A’l‘S DU DIAGNOSTIC I’AK’I‘ICIPATIF DE LA ZONE CENTRE NORD BASSIN ARACHIDIER
Caractéristiques de la Sous-zone Centre du CNBA
THEME
SANTHIOU PIRE
THIAKHAR
TENEFOUL
PROFIL et TENDANCES
Ressources Humaines
Vombre de carrés
54
25
46
‘opulation totale
735
287
Jomposition
29% d’hommes
33% d’hommes
31% d’hommes
35% de femmes
37% de femmes
36% de femmes
36% d’enfants
30% d’enfants
33% d’enfants
12 indwduslménage
11 individus/ménage
1’ Il,5 individus/ménage
tctftgüê
~~~
~~
-~Bttotef ~~~~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
--~-&&f*s&+&--~ ~~~~~~~ ~~~~ -------~-p* ,-me- ~~~~~~ -~-~~we--
~~ ~~~~
Ethnie
Ouolof, Sérère, Toucouleur +
Ouolof et sérère
Oulof, Peulh, Sérère
Ouolof prédominant, sérère et peulhs
éleveurs peulhs au voisinnage
(surtout éleveurs à proximité des
villages)
n-i:-:--
h” ..^.. I-^^^
A *nno,
11” ..^.. II__^ 1 *,-Inn,
RI..-.. t-_--- 1 *nn n/
KtVlYlUlI
IVIUSUlllldlle d IUU70
IVIUbUlllldllt: d IUU70
IvIusuIIIIdrIe a ILJU -70
îviusuimane prédominante
Mouvements migratoires
2,7 % de la population: émigrée à
30% de la population en exode
Forte émigration des jeunes
Forte migration des jeunes à l’étranger
l’étranger (USA, Europe...)
rural pendant la saison sèche
vers l’étranger et vers les
ou vers les villes du Sénégal. Exode
2,3 % de la population: en exode
villes.
permanent ou temporaire vers les
permanent vers les villes
villes en période sèche et vers les
+ exode des jeunes en saison
zones fertiles en hivernage
sèche et mouvements pendulaires
(navétane).
vers Tivaouane
Organisation sociale
- Niveau interne
” Structures:
5 (associations, GPF, Dahiras )
8 (associations, dahiras, GPF,
7 (2 associations, GPF,
Regroupements en GPF actifs, GIE,
GIE, comités villageois)
Dahira, 3 GIE)
Dahira et associations
Chef du village, Imam, Conseiller
(Chef du village)
Chef du village interlocuteur privilégié
’ Personnalités:
rural
Imam, Chef du village
/ l’extérieur, mais pas toujours
(par ordre
considéré au sein du village.
d’importance)
, 10 (services de développement, 1
Importance des CERP
- Niveau externe
1
GiE, SONATEL, SDE (SONEES),
5 ( CERP, PAGFD, Eaux et forêts, 7 (PAGFD, CERF, URCAD,
Recherche de contact avec Projets de
73

’ Structures
)
Sonagraine et PAS)
/
Crédit mutuel, CNCA,
développement et organismes de
Emigrés investissant dans le
Sonagraine,PAIS)
crédit.
village et soutenant financièrement Conseiller rural. Ressortissant
Jeunes émigrés
Rôle important des ressortissants
i’activite de ieuis famiiies
--‘-I--I A
resiutirit d Dakar et facilitant
Ma;aboüt moüride
émigrés ou travai!!ant en \\vi!le dans !es
” Personnalités
contacts avec bailleurs de fonds,
investissement au niveau du village
Dynamisme villageois, mais
encadrement de l’agriculture
(infrastructures, classes, . ..)
scission entre jeunes et vieux
Organisation sociale développée,
(/détention des moyens de
mais peu d’action pour lutter
Cas très différents, en général des
production)
contre la dégradation du terrorr.
organrsations existent mais elles ne
=>exode.
Manque d’organisation et de
sont pas toujours très actives
dynamisme.
exception faite des GPF
- Dynamique
J
Sigles:
GPF: Groupement de Promotion Féminine, GIE: Groupement d’lnterêt Economique, SONATEL: Société Nationale des Télécommunications. SDE
Société de Distribution des Eaux (ex SONEES), CERP: Centre d’Expansion Rurale Paysan, PAGFD: Projet AGroForestier de Diourbel. PAS: Projet
Autonome Semencier! URCAD: Union Régionale des Coopératives Agricoles de Diourbel, Crédit mutuel, CNCA: Caisse Nationale du Crédit Agricole.
Sonagraine,PAIS: Projet d’Alphabétisation
Ressources naturelles
1. Eaux
Pluviométrie
360 mmlan sur 10 ans (forte
400 mm/an. forte variabilité
variabilité)
interannuelle
Eaux de surface
Mares temporaires
Mares temporaires,
Mare temporaire
Présence de mares temporaires en
hivernaqe
I
~~ .-t
Eaux souterraines
Profondeur: 30m, exploitée par 4
1Profondeur: 20-25m, 1 puit
Nappe très profonde
Nappes superficrelles toujours
-nappes superficielles
puits
2 puits=>alimentation
exploitées par puits, mats difficultés
Forage à 300 m Eau pompée
humaine et animale
d’exhaure liée à la profondeur
- nappes profondes et
Faible disponibilité
disponible pour consommatron
Nappes profondes parfois expiofiées.
autres
Eau de la SDE (SONEES)
humaine et animale mais pas
mais eau coûteuse.
approvisionnements
alimentant une borne fontaine et
irrigation (trop chargée).
un abreuvoir, mais trop chère pour
faire du maraîchaae.
Evolution
1 Abaissement du niveau de ia
/ Baisse du niveau de ia nappe
I
1 Abaissement de la nappe phreatique. i
74

nappe phréatique
3hréatique
!. Sols
Typeslproportions
Dior: 70%
Deck-dior: 80%
Dior: 80%
- dominante des dior
Deck et deck dior: 30% (bas fonds) Deck: 20%
Deck: 20%
- sols deck dans les bas-fonds
Utilisations
Dior: cultures de mil, arachide,
Deck-dior: culture de mil,
Dior: mil, arachide, niébé,
Dominante des cultures pluviales.
niébé et manioc.
arachide, niébé et manioc.
bissap en culture pure (culture Augmentation de la culture du bissap
Deck-dior: nziculture abandonnée
Deck: Mil, arachide sorgho
acidifiante)
et des pastèques sur les sols dior
au profit du mil, de l’arachide et du
Deck: Sorgho
niébé + arboriculture fruitière et
roniers en limite des bas-fonds.
Evolution
Assèchement et ensablement des
Erosion éolienne, baisse de
Erosion éolienne, baisse de
bas fonds, baisse de fertilité
fertilité.
fertilité et acidification (bissap)
3. Végétation
Espèces dominantes
kad, nguer, neem, guy, manguiers,
kad, guy, soump, goute, nguer,
kad, nguer, soump, guy, seng,
rônier sélane
~~~~1~
~~~~
oule,~dqugorl~sa?da
---AIR
!O~S, rand, nep-nep,-~silen,
nguiguis, sexaaw,- Fatt
ndour, sidem.
ndiran, xaam-xaam, dang,
Faible tapis herbacé
salgunf
Densité
7 pieds/ha pour les kads
3 pieds/ha pour les kads
Faible
Faible densité du couvert (notamment
&....
utilisation
Produits de cueiiiette, bois de
Produits cueiiietie, bois de
Produits de cü&9k, bûk de
chauffe, pharmacopée, matériaux
chauffe, construction,
chauffe, pharmacopée,
pharmacopée, matériaux de
de construction,fourrage
oharmacooée.
construction, fourrage
construction, fourrage
Evolution
dégradation du couvert / extension
Dégradation avancée du couvert
Manque de regénération
Faiblesse du couvert herbacé et
des surfaces cultivables,
végétal
arboré ( peu pas de jachère,
mécanisation et absence de
surexploitation des espéces
renouvellement et reboisement
ligneuses)
Manque de regénération.
4 Faune
Petits rongeurs, tourterelles,
Petits rongeurs, tourterelles,
mange-mil, (singes)
mange-mil
Système de production
1. Système agricole
Spéculations
Mil: 55 %
Mil: 67%
Mil
Rotation mil/arachide(+niébé)
(par ordre d’importance)
Arachide: 25%
Arachide: 20%
Arachide
avec tendance à la monoculture du
Manioc: 10%
Niébé 10%
Niébé
mil; diminution des superficies
75

Niébé: 5%
Sorgho: 3%
Bissap (culture pure)
emblavées en arachide par manque
Pastèque: 5%
Pastéque
de semences
I
Bissap: bordures des champs
Sorgho
développement de la culture des
pastèques et dü bissap
/
4pprovisionnement en
Stocks personnels (Mil, ara.)+
Stocks personnels et Sonagraine
Achat à la Sonagraine ou à
Insuffisance des stocks et drffrcultés
1
semences
achats d’arachide à la Sonagraine,
Touba,
d’approvisionnement
à Touba Toul et à Tivaouane
Peu de stocks
Fertilisation
Organique (parcage avec bergers
Organique( fumier, rares cas de
Faibles apports de fumier par
Abandon de la fertilisation chimique et
Peulhs, résidus de récolte, fèces,
parcage)
manque de moyens de
utilisation du disponible en matiere
coques d’arachide)
Compost (2 fosses)
transport
organique
Fertilisation chimique presque
Pas de fertilisation chimique
timide développement du compostage /
totalement abandonnée.
Rendements
Faibles
Faibles
Faibles
Faibles, en basse
j
Parasitisme
Striga, pucerons (Arachide),
Striga, sauteriaux, pucerons
Insectes et striga
Infestation par le striga, invasion
sauteriaux, Cantharides (Mil),
pucerons et sauteriaux
Déprédateurs des réserves de mil
._I_ ..- __ .~
Matériel agricole
Niveau assez faible d’équipement
Vétusté du parc
Manque et vétusté
Dégradation du parc qui n’est pas
i
mais qui semble suffir
renouvelé
1
Evolution
Augmentation de la culture du mil
Augmentations des superficies
Bissap et pastèque en
Augmentation des superficies
et baisse de celle de l’arachide.
emblavées en mil et niébé;
augmentation
cultivées avec abandon de la pratique
pas d’évolution marquée pour le
diminution de celles réservées à
de jachère, substitution de mil a
reste
i’arachide
i’arachrde et disparition panieije ûe ja
Abandon de la pratique de jachère
Disparition progressive de la
rotation
jachère (5% des terres
Développement de cultures nouvelles
cultivables)
(pastèques et bissapj poussant
encore plus loin l’exploitation
« minière » des sols
2. Arboriculture et
Plantation et exploitation de
Très faible activité (uniquement
Faible activité
Faible activité d’arboriculture et de
productions forestières
fruitiers et rôniers
dans les concessions)
production forestière
Espèces
Manguiers, rôniers,
Plantations de neem et de
Plantation d’Eucalyptus par
Plantations timides par rapport a
+ quelques anacardiers
prosopis dans les concessions
les femmes du village
l’exploitation importante du couvert en
place
Utilisation
Charpente pour les cases et
Eucalyptus non encore utilrsé:
Ut&sation très répandue des produits
feuilles de prosopis dans la
de cueillette et de coupe (bois de
nhcarm3rnnAn trQr(itinnnnlln
y, I”I,, w”“yYL LI U”ILI”I II IrElu
chauffe, de construction, fourrage, )
76

-.^. _._-_--l_-.-_..I . ..- ~~~ ~~~
volutlon
Diminution de l’importance des
Xgradation déjà très avancée
Faible activité de reboisement Difficultés pour les productions
/ergers( abaissement de la nappe,
lu couvert sans que des actions
‘ruitières
absence de renouvellement)
le restauration ne soient
Xgradation du couvert arboré par
:ntreprkes
surexploitation et absence de
renouvellement.
#. Elevage
---
Cheptel
:
277 ] têtes
233 ] têtes
[ ND ] Bovins
Elevage généralisé de petits
par ordre d’importance)
149 Oh] ovins
:63,5 %] caprins
[ ND ] Ovins
ruminants et d’animaux de trait.
129 %] équins
122 % ] ovins
[ ND ] Caprins
Elevage bovin réalisé par les
: 9 %] bovins
:10,5 %] équins
[ ND ] Equins
éleveurs-agriculteurs les plus riches
[ 7 %] caprins
: 3,5 %] asins
[ ND ] Asins
soit pour les produits, soit pour
[ 6 %] asins
: 0,5 %] bovins*
embouche et vente.
Conduite
Troupeau bovin tanshumant en
Divagations sur les parcours post Patûrage commun, embouche Système extensif traditionnel.
hivernage, et en vaine pâture le
culturaux.
bovine et ovine,
Réduction des zones de pâturage liée
reste de l’année
Pendant l’hivernage parcage
complémentation pour vaches
à l’abandon progressif de la pratique
Elevage de case pour les petits
dans la forêt de baobabs
laitières et animaux de trait,
de la jachère.
_~ ~~~~~~ - - - -
ruminants, les chevaux et les anes.
« protégéë~ Y;-
vaine pature pourTës~ZÏiië~~~~~~
~~ëssë-dü~~diSponTë~f~ür~~gër
net
Abreuvement par l’abreuvoir
Abreuvement par abreuvoir et
Abreuvement au seau / puits
de la pratique de complémentation
alimenté par l’eau de la SONEES
mares temporaires.
Développement de l’embouche de
hoyifis, dp ndik
r - . . - niminant-
-
(p.r.) et
de chevaux.
Jtilisation
Traction (chevaux, ânes), vente
Traction (chevaux, ânes), vente
Traction (chevaux, ânes),
Traction équine et asine
(chevaux, bovins, p.r.),
(p.r.), consommation familiale
vente (bovins, p.r., lait, beurre, essentiellement.
consommation familiale (p.r.)
(p.0
viande), consommation
Omniprésence d’un élevage de case
familiale (p.r., lait, beurre,
de petits ruminants (vente et
viande)
autoconsommation).
Ventes d’animaux d’embouche et de
produits animaux.
Zvolution
Début de développement de
Souhait de développer
Embouche en développement
Embouche en timide développement,
l’embouche
l’embouche (mais problèmes de
mais limitation de l’élevage par le
contexte défavorable et de
manque de disponible fourrager et les
moyens)
vols de bétail répétés.
.-
^
>...a.-?
I
*L’élevage est plus important dans les villages vowns de I ralcnar. rar exemple a rwarraye le cheptel compte 500 têtes const ué de 47% de bovins: 26%
d’ovins, 29% de caprins, 5% d’équins et 2% d’asins.

CAutres activités
6% de la population totale ont une
Développement d’activités
double activité (agriculteur+. .)
secondaires (en complément de
!‘a&jité anr!cnIp\\ fa\\/orisées par I;I
3’ -- -,
proximité de vrlles etlou d’axes de
circulation.
Transformation
Trituration importante
Trituration faiblement pratiquéeet Trituration
Importance de la trituration artisanale
Mouture mécanisée du mil
les produits sont autocosommés
et de l’exploitation de moulin à mil
Mouture mécantsée du mil
Mouture mécanisée du mil
Commerce
Développée toute l’année sauf de
Développé de juillet à décembre
Produits de récolte arachide,
Activité pratiquée intensémment dans
juin à août:
par les hommes (10% de leur
niébé bissap. produits de
les villages carrefours ou qu! son!
- produits de récoltes, petits
temps) et par les femmes
trituration, produits de
proches des centres urbains Elle
ruminants équins et bovins
pendant la saison sèche (60% de l’élevage (lait, beurre, viande)
concerne’
A’rrmk.-., ,nL,T Irrn, ,r In
u F;I IIV”UbI IG \\t”wU’ es hûmmes).
leur temps)
- les pror’& agr&[es,
- produits de la trituration,
Produits agricoles, d’artisanat et
- les produits de cueillette et de
mangues, produits de
produits de consommation
transformation,
consommation courante (pour les
courante
- les produits de consommation
femmes)
courante,
- les animaux de case et d’embouche,
- les produits de l’artisanat
Transport
Taxis brousse, calèches et
Charrettes
Charrettes
Activité d’autant plus développée que
charrettes
le village est ouvert sur I’exténeur
Artisanat et Divers
Bijouterie, forge, maçonnerie
Poterie et coiffure, fabrication et
Couture, cordonnerie,
Activité conditionnée par I’existance
réparation de petits matériels
réparations et fabrication de
de marchés à proximité
agricoles
matériels agricoles par les
forgerons, vulcanisateur
78

a w
l
2 a ;
4 --

LXISNVXL
na S-N
lIIOlImLL

3a

lIVHXVIL
510s
1.)
1:
S.lX.1.l
S:~II!>:l.I.VH.I.S
S:INNVS.J,VcI

TERROIR1 DE TENEFOl.JL
Niebé
/
-..-...
.-----------
- - --
_I-I---
-
d

-
-
-
- - - -
- -
-
_.-----.
_---- ..-_.~--- . --_~_

TRANSECT VILLAGE DE TENEFOUL
Ikegue Ràmbara
Has-!‘ond
Dior
I)ech
SOLS
IYkck
hor
:kacu~ alhida
Llitrqyx3 mermis
ACXM radiana
Ca& occidentAs
Combrcîutn

Piliostigma
r&wlalum
Andansonia
digitata
micrantburn
Azadiradta
indice
Combraum
glutinosum
VEGETATIOK
h-~~afl nmmphgia
CULTURES
FAUNE

SYNTIHESE DES RESI:L>TATS DIJ DIAGNOSTIC PARTICIPATIF DE LA ZONE CENTRE NORD BASSIN ARACHIDIER
Caractéristiques de la Sous-zone Nord du CNBA
RESSOURCES
MBACKA LO
YERI GUEYE
KEUR DIAWLE
TENDANCES
HUMAINES
\\lombre de carrés
7 5
8 4
3 2
30pulation
336 habitants
808 habitants
350 habitants
Ethnie
Ouolof
Ouolof et Peulh
Ouolof et Peulh
dominante ouolof
Langue
Ouolof
Ouolof + Pulaar
Ouolof
dominante du ouolof
Religion
musulmane
musulmane
musulmane
dominante de l’islam
Mouvements migratoires
Emigation et exode
Exode rural saisonnier,
Exode rural saisonnier
dominante de l’exode rural saisonnier
rural saisonnier
émigration et Dahra (chez les des hommes
surtout chez les hommes
enfants)
Org. sociale interne
e Structures
4 (GIE, GPF, Dahira,
5 (GIE, GPF, Dahira,
4 (Dahira, GPF, SV,
Regroupement des femmes au sein des
SV, CM)
Associations, Section
Associations)
GPF;
villageoise)
Importance de certaines sections
GIE plus ou moins fonctionnels
Touba Kadior

RESSOURCES
MBACKA LO
YERI GUEYE
KEUR DIAWLE
TENDANCES
NATURELLES
E a u x
Eau de
Mare ensablée
Mares temporaires
2 Mares temporaires
Tendance à la réduction des mares
surface
temporaires et à leur asséchement
précoce
Eau sous-
un puits; Adduction
un puits et un forage
un puits
Nappe phréatique très profonde et
terraine
d’eau à partir du lac
non fonctionnel
I
dominante de I’exhaure manuelle
de Guiers
!. Sols
Type
Dior
Dior, Dior-Deck et
Dior; Dior-deck; Deck
Prédominance des sols sableux (Dior),
Deck
présence des sols argileux (Deck) au
niveau des bas-fonds et mares.
Utilisation
culture de mil,
Dior: culture de mil,
Dior: mil, arachide,
Dominantes des cultures pluviales (mil;
arachide, niébé,
arachide, niébé et
niébé, béref, pastéque; 1 arachide et niébé)
manioc et
manioc
brssap (culture pure)
arboriculture fruitière Deck: sorgho
Dior-deck et Deck:
,
sorgho, mil, arachide,
niebé
3. Végétation
Type
steppe arborée avec
steppe arborée avec
steppe arborée avec
Steppe arborée avec dominante de
I I~P
L., IV faihio
IUIYIY
di\\/or<itP
-, . -. -..-
dominante d e s
faibie diversité
Combrétacées
floristique
combrétacées et
floristique
mimosacées
Espèces
Seng; kadd,
Alom, Hoss, Nguer,
Kadd et Soump
Disparition de beaucoup d’espèces
dominantes
Eucalyptus
Soump
ligneuses et herbacées
Utilisation
Bois de service et de
bois de service, de
bois de service, de
Exploitation croissante de certains
-
chauffe; reboisement chauffe, alimentation chauffe, pharmacopée ligneux pour la pharmacopée
et pharmacopée
traditionnelle, produits
traditionnelle, l’alimentation humaine et
traditionnelle
de cueillette et
animale
fourrage
1. Faune
Espèces
civette, serpents,
serpents, perdrix,
écureuils, civette et
Faune réduite à ces quelques espèces
perdrix, singe et
civettes et singes
1 lièvre
I
chacals

SYSTEMES DE
MBACKA LO
YERI GUEYE
KEUR DIAWLE
TENDANCES
PRODUCTION
Spéculations mii, arachide, niébé,
mil, arachide, niébé,
mil, arachide, niébë,
Culture pluviale essentiellement;
arboricuture fruitière,
sorgho, manioc
bissap, béref,
absence de la culture du maïs et le
manioc
pastèque
maraîchage
provence
Réserve personnelle
Insuffisance des réserves personnelles
d e s
et achat au niveau
semences
des marché
jgriculture
Fertilisation
Parcage et fumier
Faible amendement organique; absence
d’étable
d’apport d’engrais minéral
Rendement faible
faible
faible
Faiblesse des rendements
Parasitisme Insectes (pucerons,
striga et insectes
Striga, insectes
Incidence croissante des insectes et du
chenilles)
(chenilles, forficules,
(pucerons, chenilles,
striga
cantharides)
sautériaux, bruches)
Matériel
insuffisant et vétuste
Manque et vétusté du matériel agricole
agricole
Elevage
Espèces
bovins, caprins,
bovins, caprins,
ovins, asins; équins et
Prédominance des petits ruminants et
ovins, asins; équins
ovins, asins; équins
volaille
des animaux de trait
et volaille
et volaille
Conduite
mode extensif
Système extensif traditionnel sans
traditionnel sans
transhumance avec faible activité
transhumance;
d’embouche (ovine, bovine).
parcage; embouche
(bovine,ovine); zone
de pâturage et
jachère;
abreuvement au
seau.
Espèces
manguiers: agrumes; Salane, Kadd,
Kadd; Soump
Faite activité agroforestière avec
cocotiers, kadd
Soump
cependant une tendance de
regénération des jeunes kadd et Soump
81

Vboriculture/
Utilisation
vente et
clôture; fertilisation;
regénération et
utilisation importante de produits de
3oduction forestière
consommation
alimentation humaine alimentation humaine
cueillette dans l’alimentation humaine et
et animale
et animale
animale
Reboisement
arboriculture
arboriculture
regénération assistée
Faible activité de reboisement
forestière et
forestière et
des kadd
regénération des
regénération
k a d d
assistée des kadd
Transformation
trituration
trituration
trituration traditionnelle Importance de l’activité de trituration
traditionnelle
traditinnnnlln
UILIVI II I”II”
ararhjde
.“I WV. 8 -
traditionnelle d’arachide pratiquée toute
arachide; mouture
arachide et soump;
l’année
mécanique des
mouture mécanique
céréales (moulin)
des céréales (moulin
Autres activités
Commerce
produits agricoles et
produits agricoles et
produits agricoles et
Importance du commerce, surtout celui
forestiers (bu y, kadd, forestiers (alom,
forestiers (kadd,
des produits agricoles et de cueillette.
soump, sidème);
kadd, soump,
soump); plantes
poisson frais:
sidème); poisson
médecinales
frais;
Artisanat
Faible activité

TERROIR DE MBAKA LO
--.. ..Y_.
‘._ . .
-
.- -
.-#y A Soungher
T’
/
*,
a n c i e n stte
MIL - ARACHIDE
.- “!!!w. ‘.,dw
,\\ ,‘,’
/
,‘/’ ’
NIEBE
I

:
oi

+p /
5-s
<.Y$;- ’ ’
-‘i/’ -
7;
@-,’
:
/
vers
a n c i e n
/
pult
--,T’
.Watef
/
_. -_
F
LEGENDE
MIL - ARACHIDE
V i l l a g e d e
NIEBE
M b a k a L o
R o u t e natlonale 2
Ptste
v o i e ferree
vers Louga
V i l l a g e
4
S o l D i o r
Z o n e d e jachere
(3 ans)
vers Thks
.
C a d
MIL - ARACHIDE=
‘.. -.. .. . ..__._
I
‘.,
---.A....
M b e p
/
‘--Y .,
_*
-’ . vers Ndie
--_
I
‘Y.,.
_I’
---_ _
0
vers Thies
..
-_
_-
vers St Louis
E c h e l l e
SCUm
. . , . . A,.. . +-. . . . . .1 * 1 * * _ . . . . -. f _ . . _ . . * . . f . ~* q. L .+. .* . . . . * ..-, . . . , . . . I 1 1 --r.
;.;A M b e r
_
.-
-.. .
_._._ ----.~_ ._-.-...
._
~_-.
-
- . _. -

TRANSECT (N-S) DU TERROIR DE MBAKA LO
I
\\
Ptste Ndiongué
Ptste Watef
Puits (1931)
‘TYPE DE
SOLS
Diot
Cad
Neem
Salanr
Cad . Iflxi,
SC34
Eucalpptus
Cad
Y&-na
Nguer
Prosopis
Stng
sgulguls
, Dougor
:
Agnimes
Sane-sanr
Gouye . scng
VEGETATION ,;u"
I
Mbirbeuf
Proscpis
'Ihakhatr
Manguia
salane. Kand
liheui
Dekhar
Cassis siamea
Dori
lihkwar
ciuuve
!)oügor, Si&7;;e
Mali , Soump
1 aydour
+...
Afil-kachide
Mil-Araçhlde
Smges - Ctvettes - Chacals etc
(nom scrsntfique
des espkea en annexe)

> Q> L z -0 .- m


<---
‘!,
\\<
!; 1 i
\\
\\ i 1 :
.,’ ,/”
,,’ ,.’
I;

0

TRANSECT (N-S) VILLAGE DE YERI GI_JEYE
_------------_-------------
T Y P E D E
Vertisols
Dcck - Dior
Dcck
Dior
DCCk
Dcc!i - Dior
Dior
SOLS
y------ ~~-~-
-.
KhOW
;
Npuer
Khossç
Cd
Khosse
Prosopis
Nguédiane
;
Lad
C d
Somnp
NglltX
Açnciu ho10
Kand
Soump
SOUlllp
Npw
NgUCr
Rate
Kate
VEGE-j-ATI()N

Ncb-Neh
1 lossc
Ngucr
S:>unsp
I>akh;rr
,\\lonsc
Ndatoukanc
t
Abreuvemçnt
Rotation mil/arachrdc
l<splt bois
Jachère
l’hW-WOpé~
Maux~.
4ourcc eau
Kligentmtloll Ilciturcllç Cl
OCCCPATION
;mtabic
artificielle certames esFws
Zone pro’L:gée
(Cad. Sournp. etc...)
Pro&ction fourrape h e r b a c é
(nom scientlfiqus des eapéces en annexe)

TERROIR DE KEUR DIAWLE
/A Darou Mbaye
Arachide - Mil
vers
Niokhoul
:
I .IICiI‘Nl>I~
FORET I
Yéré

T

PRINCIPALES CONTRAINTES LIEES AUX SYSTEMES DE PRODUCTION DANS LA ZONE NORD
-SECTEUR
MBACKA LO
YERI GUEYE
KEUR DIAWLE
PRIORITES
1. Manque de semences
1. Manque de semences
1. Déficit de pluviométrie 1. Manque de semences
2. Commercialisation et
2. Baisse de fertilité
2. Déficit pluviométrique
politique des prix
2. Manque de semences
3. Parasitisme
3. Manque de terres
3. Parasitisme
3.Manque et vétusté du
matériel agricole
igriculture
4. Baisse pluviométrique
4. Vétusté et manque du
4. Baisse de fertilité
4. Baisse de fertilité des sols
matériel agricole
5. Manque de terres
5. Parasitisme
5. Prédateurs et
5 Vétusté et manque du matériel
parasitisme
agricole
6. Dégradation du couvert 6. Divagation du bétail
6. Manque de terres
végétal
7. Déficit pluviométrique
7. Manque d’organisation et absence
de politique des prix
8. Divagation du bétail
1. Vol de bétail
1. Manque de fourrage
1 Manque de pâturage
1. Manque de pâturage
Elevage
2. Manque de fourrage
2. Vol de bétail
2. Manque d’eau
2. Santé animale
3. Vol de bétail
3. Déficit fourrager
4. Santé animale
4. Manque d’eau
+oduction
1 Conservation et
1. Dégradation du couvert végétal
‘oresfière
restauration du couvert
ligneux
Diparition d’espèces
Disparition d’espèces
2. Disparition d’espèces ligneuses
liqneuses
ligneuses

Annexe III
SYNTHESE DES RESULTATS DU DIAGNOSTIC PARTICIPATIF DE I,A ZONE CENTRE NORD BASSIN ARACHIDIER
Caractëristiques de ia Sous zone Sud du CNBA
/Villages
Both Sérère
Ndollor
Touba Dieng
Tendances
?essouces humaines
Population
598 habitants
336 habitants
280 habitants
Villages plus ou moins
peuplées
’ Composition
308 adultes, , 290 jeunes
159 adultes, 131 enfants
Population très jeune
’ Nombre de carrés
6 0
1 3
1 9
t Ethnie
Sérère et Peulh
Sérère et Peulh
Wolof
Dominante des Sérères
li Langue
Sérère
Sérère
Wolof
’ Religion
Islam et christianisme
Christianisme et Islam
Islam
Dominante de l’islam
* Mouvements
migratoires
Exode vers Kafountine,
exode des jeunes filles et
Emigration vers lesUSA,
D a k a r 1
garçons vers Dakar
exode vers Dakar,
Important exode des jeunes en
saison sèche vers les villes de
Organisations sociales
l’intérieur, forte émigration des
jeunes filles.
* Structures Internes
GPF, ASC, GIE, CLCF,
GFP, Dahiras, GH, GT
G.P.F, A.S.C, S.V.
CLV, JAC, Section
Regroupement en GPF,
villageoise,
Association, ASC
- Personnalités
Chef de village
Chef de village, CR, Imam
Chef de village, catéchiste,
Position centrale du chef de
* Structures Externes
Notable
village et du catéchiste
Plan international, CERP,
CERP
CERP, CARITAS, POGV,
ADT /Fonds, Sonagraines,
Rôle important des CERP et
- Personnalités
UJRCS
Dév.Soc. CRS.Chef
des ONG
Chef CERP
Chef CERP, facilitateurs
i
CERP,reprësentants divers 1
84

tessources naturelles
1. Hvdrique
pluviométrie moyenne
450 - 550 mm
450 - 550 mm
450 - 550 mm
Baisse générale de la
pluviométrie et donc de la
nappe phréatique
eau de surface
Aucun cours d’eau
Aucun cours d’eau, mare
Aucun cours d’eau
temporaire
Aucun cours d’eau permanent,
présence de quelques mares
temporaires
eau souterraine
Séanes, puits, forage
puits, forage
puits, “forage” mare
temporaire
2. Edaphique
types de sol
deck-dior (dominants), deck, deck, deck-dior, dior
dior, deck-dior, deck
dior
(dominante des premiers)
(dominante des premiers)
- Prédominance des sols deck-
dior et des sols deck
utilisation des sols
- Ensablement des bas-fonds
Deck-dior
: sorgho, arach., mil
: manioc, arachide, mil,
: mil
sorgho.
- Prédominance des cultures
pluviales
Deck
: sorgho
: manioc, mil, sorgho,
: sorgho
arachide, niébé
Dior
: arachide, mil.
: manioc, arachide, mil,
: mil, arachide, niébé
niébé, bissap, maraichage

3. Végétation
* Espèces ligneuses
Ngédiane, cad, rat,
iat, sawat, sékhaw, nger,
\\Iger, guy, neem (1)
Savane déboisée avec
:abanani, khorol, rone,
(ad, seng, surur, sump,
dominante des herbacées à
séxaw, alom, salane, loro.
lakhar, guiguis, mboul,
affinité sahélienne
(1)
rvereck, ber. (1)
Disparition de beaucoup
d’espèces ligneuses
*Espèces herbacées
chat, Salguf, ndour (1)
Salguf, haxam (1)
Ndatoukane, ndénate,
salguf, haxam, signon,
khats, ngandji, mbantamaré,
ndour (1)
Prélèvements supérieurs à la
* Utilisation
3ois de chauffe, bois
Bois de chauffe,
régénération naturelle
j’oeuvre, fourrage,
charmacopée
Bois de chauffe, bois
lharmacopée, bois de
oois de service
rl~,,. m.-C* ...h~.--#..-.~rrX~
uucuv~c, pJftaililabupcc,
service
fourrage, bois de service
4 . Faune
Disparition progressive de la
* Espéces
f a u n e
Singes, chacals, gueule
Petits rongeurs, oiseaux
Chacals, perdrix, civettes
:apée, lièvre, rats palmistes,
serpents
86

(1) nom scientifique des
espèces (voir liste
systèmes de production
annexe)
1. Agriculture
Spéculations(par ordre
Mil
Prédominance des cultures
d’importance)
Mil
Arachide
plu-viales et surtout du mil
Mil
Sorgho
souna
Sorgho
Arachide
Arachide
Niébé
Niébé
Niébé
Bissap
Sorgho
/
’ Approvisionnement
Bissap, pastèque,
en semence
maraîchage
Réserves personnelles et
I achats, Sonagraines
Réserves personnelles en
Réserves personnelles et
* Fertilisation
Réserves personnelles et
semen-ces d’arachide encore
achats
achat à la Sonagraines
Engrais minéral très peu
faibles; dif-ficultés
utilisé, épandage fumier
d’approvisionnement
Engrais minéral très peu
Engrais minéral peu utilisé,
d’étable, parcage (contrat)
1
Faible amendement organe-
utilisé, épandage fumier
épandage fumier d’étable
minéral
d’étable
I
Faibles
* Rendements
Strioa, insectes (pucerons,
* Déprédateurs
Faibles
Faibles
etc)
Rendements encore faibles
Striga, insectes (sauteriaux) Insectes divers
Incidence croissante des
insectes et du striqa
insuffisant
* Matériel agricole
vétusté
Niveau d’équipement
acceptable
I
insuffisant
Matériel pas renouvelé depuis
vétusté
longtemps
vétusté
Occasionnelle
* Jachère
Abandon de la jachère, rotation
Inexistante
Inexistante
simplifiée des parcelles
(mil/arachide)
x7

Ovins, caprins, asins, équins,
Prédominance des petits
ruminants
* Conduite
Elevage de case, élevage
Elevage de case, élevage
Système extensif traditionnel,
traditionnel extensif
Elevage de case, élevage
traditionnel extensif
faible activité d’embouche.
traditionnel extensif
Problèmes de pâturages et
d’abreuvement
Pâturage inexistant
Pâturage inexistant
Existante de vaste zone de
production forestière
* Espèces forestières
Espèces spontanées, Neem, 1 Espèces spontanées, Neem, Espèces spontanées, Neem,
Disparition de certaines
I!
Eucalvptus,
1
Eucalvptus
Prosopis, Eucalvptus,
espèces
(ditax, sob, à cause de la
/
séche-resse et des coupes
abusives)
* Espèces fruitieres
i Manguiers, Agrumes
Manguiers
Mortalité des espèces fruitières
* Régénération
Quasi inexistante
Régénération assisté des
suite à la baisse de la nappe
k a d
phréatique et des attaques des
termites
* Utilisation
Vente, consommation

Vente, consommation
I
pharmacopée
Vente, consommation
pharmacopée
Prélèvements excessifs par
pharmacopée
rapport aux activités de

reboisement
j;
88

4utres activités
Faible trituration des graines Statégies de développement
’ Transformation
Trituration des graines
d’arachide, décorticage et
des activités extra-agricoles
d’arachide, décorticage et
mouture des céréales
généra-trices de revenus dans
mouture des céréales
toute la sous-zone à cause des
risques climatiques;
Poissons secs ou frais,
Poissons secs ou frais)
La trituration des graines
Commerce
Poissons secs ou frais,
produits de cueillette, petits
produits de cueillette, petits
d’arachide prend de
produits de cueillette, petits
ruminants,volaitle
ruminants et volaiile
l’importance ;
ruminants, volailles,.
Artisanat
peu développé.
Teinture, couture
Broderie
L’artisanat est encore peu
développé.
89

CONTRAINTES IDENTIFIEES DANS LA sou-zone SUD : contraintes et stratéclies paysannes
Both Sérère
Ndollor
Touba Dieng
Solutions
Facilités aux conditions d’accès aux
AGRICULTURE
crédits.
1, Manque de
Désengagement de I’Etat, para-
Désengagement de I’Etat, Désengagement
d e
l’Etat, Accès au produit phytosanitaire
semences d’arachide sites, variétés inadaptées (cycle) parasites,
variétés para-sites,
variétés . Amélioration de la fertilité des sols
inadap-tées (cycle)
inadaptées, vieil-lissement du . Réengagement de I’Etat
capital semencier
. Variétés adaptées
. Circulation de l’information
_-----------
-
-
- -
-
-
- -
-
-
-
e
-
m
-
- -
- -
-
-
-
-
-
- -
-
-
- -
-
-
-
2. Déprédateurs
Striqa, sauteriaux, divers
Strioa, sauteriaux, divers Strioa,
sauteriaux,
divers . Engrais minéral
insectes (sécheresse, pauvreté
insectes
(sécheresse, insec-tes
(sécheresse, . Produits phytosanitaires
1 des sols)
pau-vreté des sols)
pauvreté des sols)
__-----
-
-
-
-
-
-
_-------A-
-
-
- -
_
_
_
-
-
-
-
-
- -
-
- -
-
3. Déficit
I Dieu, non respect de !a tradition,
j Prières, respect de la tradition,
déboisement abusif
-
-
- -
-
- -
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
-
-
4. Baisse de la
de jachère, érosion
des SO!C
Pnlienne faih1-s app’ds d’amen-
--,‘-‘..‘-’
dements organo-minéraux
_----
5. Vétusté du matériel
Manque de renouvellement
agricole
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
-
-
- -
-
- _ - _ - - - ~ - _,-----
6. Manque d’engrais
Désengagement de I’Etat
. Réengagement de I’Etat
minéral
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
-
- -
-
- -
-
-
-
-
- -
-
__~-------
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
7. Manque de terre de
Prolifération des séanes et
. Diversification des activités
culture
urbani-sation de Ndiaganiao
Compensation
Equipement et gestion rationnelle
des puits

I
ELEVAGE
Manque de
Manque de
Manque de
Sanctions exemplaires aux voleurs
surveillance
surveillance
surveillance
1. Vol du bétail
- - - - -
-
-
-
~ -
-
- - _ _ _ - - - - - -_-_----- - - -
-
-
- -
-
- _---
Déficit fourrager
Manque de paille et de résidus disparition de certaines
Manque de paille et de
Dépôt d’aliment bétail, jachère,
de récolte, disparition de
espèces appétantes
rési-dus de récolte
culture fourragère, stockage du
certaines espèces fourragères
(sécheresse, feux de brousse,
fourrage
coupes abusives)
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
- _
_
-
-
-
-
-
;. Santé animale
Manque d’assistance vétéri-
Manque d’assistance vétéri-
Manque d’assistance
Encadrement, formation
naire, problèmes de disponi-
naire, formation des produc-
vétéri-naire
(identification maladies et des soins
bilité des produits vétérinaires
teurs, qualité de l’eau
primaires)
Amélioration de l’alimentation
Accès aux produits vétérinaires
-
-
-
- ------~
-
- -
-
-
-
-
-
- -
-
- -
-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
- -
-
- -
-
-
-
1
1. Problèmes de
Mauvais choix des géniteurs,
Amélioration de l’état de santé des
reproducta
alimentation inappropriée
géniteurs
Infécondité des femelles,
Choisir de bons géniteurs
longue période entre vellage
- - -
-
-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
-
-
-
- -
- -
-
-
-
-
Jachère, intensification des cultures
5. Manque de
Manque de jachère (extensifi-
Pas de problèmes de pâturage Manque de jachères
pâturages
cation des cultures,
urbanisation
9 1

l
-t
n?
---

ANNEXE : NOMS VERNACULAIRE ET SCIENTIFIQUE DES ESPECES VEGETALES IDENTIFIEES DANS
LA SOUS-ZONE SLJJ
Nom local
Nom scientifique
Yguédiane
4nogeissus leiocarpus
<add
Faidherbia albida
iat
Sombretum glutinosum
rabanani
la tropha w-cas
<horoI
Crataeva religiosa
?one
Sorassus flabellifer
35xaw
Combretum micranthum
4lome
Diospyros mespiliformis
Salane
Euphorbia balsamifera
-or0
Ficus iteophylla
Vdatoukane
Mitracarpus villosus
Vdénate
Ipomoea pes - caprae
Salguf
Eragrostis tremula
iaxam
Cenchrus biflorus
ihats
Andropogon gayanus
Vgandji
Indigofera suffriticosa
Vlbantamaré
Cassia occidentalis
r\\Jdour
Cassia ob tusifolia
3awat
Combretum aculeatum
Nguer
Guiera Senegalensis
S e n g
Acacia tortilis var radiana
surur
Acacia seyal
sump
Balanites aegyptiaca
Dakhar
Tamarindus indica
Guiguis
Piliostigma reticulata
Mboul
Celtis integrifolia
Werek
Acacia senegalensis
Ber
Sclerocarya birrea
GUY
Andosonia digitata
Neem
Azadirachta indica
-
-
9 3

PROFIL et
THEME
SANTHIOU PIRE
THIAKHAR
TENEFOUL
TENDANCES
ii. Elevage
- --
;Cheptel
:
277 :] têtes
-
233 ] têtes
[ ND ] Bovins
Elevage généralisé de
:Par ordre
149 %] ovins
63,5 %:] caprins
[ ND ] Ovins
petits ruminants et
Yimportance)
129 %] équins
22 % ] ovins
[ ND ] Caprins
d’animaux de trait.
:
9 OI&] bovins
10,s %:] équins
[ ND ] Equins
Elevage bovin réalisé
:
7 %] caprins
3,5 %y] asins
[ ND ] Asins
par les éleveurs-
:
6 %] asins
0,5 %:] bovins*
agriculteurs les plus
riches soit pour les
produits, soit pour
embouche et vente.
Conduite
Troupeau bovin - Iivagations sur les
Patûrage
Systéme extensif
:anshumant en
larcours post
commun,
traditionnel.
iivernage, et en
zulturaux.
embouche
Réduction des zones
i/aine pâture le
‘endant l’hivernage
bovine et ovine,
de pâturage liée à
reste de l’année
larcage dans la forêt complémentatio
l’abandon progressif
Elevage de case
Je baobabs
n pour vaches
de la pratique de la
pour les petits
.( protégée »
laitières et
jachère.
ruminants, les
qbreuvement par
animaux de trait, Faiblesse du
chevaux et les
abreuvoir et mares
vaine patûre
disponible fourrager et
ânes.
:emporaires.
pour les ânes
de la pratique de
Abreuvement par
Abreuvement au complémentation
l’abreuvoir alimenté
seau / puits
par l’eau de la
SONEES
Développement de
l’embouche de
bovins, de petits
ruminants (p.r.) et
de chevaux.
[Jtilisation
Traction (chevaux,
Traction (chevaux,
Traction
- Traction équine et
ânes), vente
snes), vente (p.r.),
(chevaux, ânes). asine essentiellement.
(chevaux, bovins,
zonsornmation
vente (bovins,
Omniprésence d’un
p.r.), consommatior
amiliale (p.r.)
p.r., lait, beurre.
élevage de case de
familiale (p.r.)
viande),
petits ruminants (vente
consommation
et autoconsommation).
familiale (p.r.,
Ventes d’animaux
lait, beurre,
d’embouche et de
viande)
produits animaux.
--
Evolution
Début de
Souhait de
Embouche en
Embouche en timide
développement de
développer
développement
développement, mais
l’embouche
l’embouche (mais
limitation de l’élevage
problèmes de
par le manque de
contexte défavorable
disponible fourrager et
et de moyens)
les vois de bétail
--
réoétés.
~--
‘L’elevage est plus Important dans le
Jillages voisins de T iakhar Par exemple à Mbaffaye
le cheptel compte 500 têtes constitué de 47% de bovins, 28% d’ovins, 29% de caprins, 5%
d’équins et 2% d’asins.

PROFIL et
TENEFOUL
TENDANCES
Développement
d’activités
secondaires (en
complément de
l’activité agricole),
favorisées par la
proximité de villes
et/ou d’axes de
circulation.
Trituration
Importance de la -
trituration artisanale
Mouture
et de l’exploitation de
mécanisée du
moulin à mil
autolcosommés
mil
Mouture mécanisée
-
-
.rillet
Produits de
Activité pratiquée
l’année sauf de
à décembre par les
récolte
intensémment dans
hommes (10% de
arachide, niébé les villages
bissap, produits carrefours ou qui
de trituration,
sont proches des
pendant la saison
produits de
centres urbains. E!le
sèche (60% de leur
l’élevage (lait,
concerne:
beurre, viande) - les produits
Produits agricoles,
agricoles,
- les produits de
cueillette et de
transformation,
- les produits de
courante (pour les
consommation
courante,
- les animaux de
case et d’embouche.
- les produits de
l’artisanat
-~
- - - - - - -
Transport
Taxis brousse,
Charrettes
Charrettes
Activité d’autant plus
calèches et
développée que !e
charrettes
village est ouvert sur
l’extérieur
.~-
-_
,Q-tisanat et
Bijouterie, forge,
Activité conditionnée
Iivers
maçonnerie
fabrication et
par I’existance de
marchés à proximité
matériels agricoles
fabrication de
-~-

Ld
+-----

TRANSECT VILLAGE DE NDOLLOR
17. -I I
PLIS-fond ( Ncalc)
SOLS
Dior
Deck - Dior
DCCk
Manguitèra indica
Acacia dbida
All~l%~Illa
Nguwra senegdensis
I ,cpt:dcnla t1:1stat:r
Acacia dbida
Centuren senegalens~~
thgitnln
C‘ombretum micranthum
Nguier:i scneydensi~
Nguiern
Cac~a occidentdis
Alllhlsolüü dl@ita
Cchs ix1tqTlf011a
C’~w~breturn mlcr:ulth~lm
Ficus gnaphalocarpa
Azdirachta indien
senegdensis
Acxia radiana
Acacia radiana
Andansonia digitata
Conibrehmi
Acacia seyal
Acacia senegd
VEGETATION
Mayknus senegdensis
Zyiphus mauritiana
glutinosum
Piliostigma reticulatum
Zone culture
Piliostigma reticulatum
_.t-indiea
ELlCaLyptuS
C0mbrehmqlufiwsum
inten$e
$&)& a
calotropys procerrr
ManguXera
Iqkdenia puratechicn
L,eptadema puratcchvx
Sclerocqn bireü
indica
Iluphorbia hiru
l~alanltcs acp‘ytlxa
Celtis
Combretum aculentum
C’cltis mlerpnldi:c
mtergnfolla
Ac:lcI~I 3taS3CLultll3
Cac~a torü
Andropopon
Lelus mrepnti)lla
pS~LlllllS
.-
+- ..-_.. .-.- ~.
Manioc
Arxhide
i
Manioc
Zone de
Mil
prîturage
hflil
CULTURES
Sorgho
:
Sorgho
Niébc
Arachide
NIét
._- ._.-..- Aw-c - ..~
ELEVAGE
BOMIlS - cnpil1s
Ovins - porcins
l-$lins - asms
*.~
F.4LiNE

\\

\\
-2
‘”
\\

Ptste Thladiaye
Seanes
L
PIste Ftssel
TYPEDE
1 loch
SOLS
Deck-Dior
Deck-Dior
Dior
Salane
D o b
VEGETATION
Tabananl
A l o m e
N d a t o k a n e
N g a n d j i
OCCUPATION
.~.
ANIMAUX S.
Singes - Civettes - Chacals - etc

A R A C H I D E
M I L
A
. <
-. 3 vers
Fiasel
A R A C H I D E
M I L
LEbÉNiE
Village de
Both Sir&e
Village
Pste
Mare temp
Sol Dior
Sol Dock-dtor
Vers
1
* Sandiara
Cad
0
Echelle
ÇWm