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REPUBLIQUE DU SENEGAL
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UNPEUPLE-UNBUT-UNEFOI
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MINISTERE DE L’AGRICULTURE
Y$. .&p $
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I
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INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
CTWB~
AGRICOLES
I
---------
CENTRE DE RECHERCHES AGRICOLES
DE SAINT-LOUIS
I
MARS 1999

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S O M M A I R E 1
Page
I - I N T R O D U C T I O N . , ., ,.I
i,..: ,../..,i....< ‘, . ..L..~~, /, .
II - RESULT.4TS DE RECHERCHE . . . . , . « . . . . . . . . . . . . . . I. . . .
ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL ET DYNAMIQUE DES
-.-
FILlERES
0
Etude Comparative des Coîrts et de la rentabilité des Systèmes de Productiorl rizkoic
0
.2naivse économique des filières. de diversification et de la filière ri;:.
0
Etude ex-post de l’impact économique de la recherche et de la vulgarisation sur ic rL<
C;EST’lON DES RESSOURCES NATURELLES..
l
Gestion technique, sociale et organisation de l’irrigation : Opération Pilote PO. \\(9
l
Etude de la gestion technique, sociale et foncière de l’irrigation dans les
.i\\.ménagements hydre-agricoles du delta et de la vallée du fleuve Sénégal,.
l
Caractérisation et suivi de l’évolution des sols et eaux..
l
Gestion des terres et fonctionnement des conseils ruraux
DIVERSIFICATION DES PRODUCTIONS AGRICOLES
l
Développement des grandes cultures et diversifkation dans les systémes de
p r o u d c t i o n i r r i g u é s .
l
Agronomie des cultures maraîçhères.. .
l
Rechérc he d’itinéraires technique et adaptation variétale des principales espet;e:3
f r u i t i è r e s
l
Etude diagnostique de l’élevage dans les Niayer, le Bassin arachidier et la. ZI. ne
a g r o p a s t o r a l e . .
l
Intégration de i’eievage en tant qu’elément de diversifïcation dans les “y sren eb de
production agricole de la zone du Delta..
/NTENSIFlCATlON DE LA RlZlCULTURE. <.
0
Amelioration de la culture du riz en milieu paysan.,
l
Mise en place de la double culture intensité culturale.
0
Etude de l’impact des pratiques culturales sur la gestion des adventices
e
Etude des contraintes de gestion de la traction animale
l
Notion de Compétitivité et marge de progrès..
III -- YRODUITS DE LA RECHERCHE.
3 1
Publications -Rapports -. Notes techniques.
3.2. Encadrement de Stagiaires..
<..................<..
.<

IV - REIATIONS EXTERIE1JRES
i0
0 M i s s i o n d’ Appuï
5 0
0
S6tninaires - .Ateliers -. Réunions. _.
,;0
c’ - ‘MOYENS FINANCIERS..
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.__.
31
V I - EQIJIPE D F : REC:HERCHE ,,
,<
Li 2

I - INTRODUCTION
1 ij ré!.$on naturelle dli Fleuve recouvre alljourd’hui la région administrative de Saiirt-“,o.,jls cf
le département de Bakel de la région de Tambacounda.
1.~ tw-es inondable5 enrichies par la crue annuelle. ont été au cours de 1’hist~Grc I‘:.,b:et
permzlnent de convoitises et de conflits entre les populations Elles ont trèai; tilt a&+
l’attention deq pnlitiqrleq et alscitk deq tentatives de miqe en valeur Diverses reckwhe~ ~wt
été menées dan!: cette perspective.. dans les domaines biophysique, agronomiqtw ef
‘,
5:,(--l.,‘-
économiques
4vec la régularisation du régime du fleuve et la meilleure connaissance des ressourws ::t :.1(1
qlilier 1 eyl général, de nouvelles problématiques de développement et de recherche i;t\\nt
appar ~cs En raison des potentialités., YEtat confère à la région un rôle de premier pi,w dbns id
poiitic\\ue nationale de développement économique et social, singulièrement dans la stratégie
de sécwrité alimentaire Cette option pour la région s’inscrit depuis quelques années dans le
cadre de la politique de désengagement de 1’Etat et de libéralisation de l’éc.onomie nationale.
Cet clrientations constituent une rupture d’avec les politiques antérieures en Impliquant
davantage les populatwn~ dans la définition et la réalisation des ob-iectifs de développement
(-ette nouvelle approche interpelle fortement la recherche au plan tant du ch+; de ‘,.e~ thèrnyç
ct pri :xités, de la mise en oxvrc de ses activités que de l’élargissement dc ,wn champ
d’investigation. Afin de répondre k cette interpellation I’TSRA a avec l’enseml~le dt‘ se5
parter-aires ef utilisateurs de la recherche, élaboré un plan stratégique de la recherchi: ;igric:c~,le
dans !a z,one du flewe Il s’est agi, ti partir d’une analyse de la situation de la zt:ine dtt ses
obiecrifs de développement et d’un bilan critique des acquis de la recherche, de kYïn+ 1~5
hekiw et priorites de recherche de la région pour un développement durable
Dans ::e cadre et pow la campagne agriwle 1998 les activités de recherche ont pc :tç SI.I~ !YS
thèmes suivants
Etude de l’environnement institutionnel et la dynamique et l’organisation dttç fit!kws
-
1 .a diversifkation des productions agricoles ;
-
L’ intensification de la riziculture
_
La gestion des ressources naturelles.
CI* pnxgramme techniclue s’inscrit dans le cadre de la poursuite et du renforcement cler acticw~
menét5 en 197 Ce programme technique a été supporté financièrement par le Budget
‘Vatiwal. le F’ 4c’. Malfkce, Réseau Afrique 2000, GTZ, ‘ADRAO, et le POPIM
Samba S4LL, PH.D
Economie Agricole

II - HESULTATS DE RECHERCHE
Clet as;e de recherche L;‘intéresse à la dynamique des systèmes de production. à la perfc srmarri:e
des filières des cultures irriguees et à l’environnement organisationnel et instituiiormel !~ui
Crisen ible, concourent au développement agricole et économique de la zone Les ai;,~l~:sc.~~ cdi:s
tllières et leur suivi permettent d’apporter un éclairage sur les déterminants de divwsifïcati~.w
OII d’ontensification, et sur les effets à moyen terme des politiques agricoles et écl !n~~miques
N’I terne<; de compétitivité de l’ensemble des filières des cultures irriguées Cette rechwhe
contribuera à apporter une aide à la décision aussi bien aux producteurs rlu’a~j~ acteurs
wcial:x et économiques en ce qui concerne les axes de recherche technique, les frrws
d’organisation et les actions de soutien.
I.‘ob~itxtif visé dans ce thème est de faire un éclairage sur les potentialités et contramtus i-11
at-now et en a\\al de la production. sur la dynamique et I’oryanisation des Mi&;:s. sw les
facter.rs institutionnel< et socio-économiques déterminants à la performance des s! sti:rns:b; rk
production. et sur la rentabilitk des cultures tant au niveau des exploitations qu’,r l’échelle
régionale.
Etude comparative des cofits et de la rentabilité des swtèmes de production
rizicole dans le delta du fleuve Sénégal
Cette comparaison est faite sur la base des critères que sont :
1. Rendement
I .e<i rendements moyens par type de périmètre gravitent entre 3.5 et Y.,2 tonnes à I’hec:tare en
hii:erroage Ces niveaux de rendement varient très fortement par type de périmètre et p;lr ww
?,IJ niveau pcrimktre. IHT obscrvc, la rclativc dominancc des GA (4,68t/haj. sui\\ #c <lec PIP
i3.14 tiha) et des PI\\- i4,lO t/haj Les raisons évoquées dans cette performance wlative des
GA sont l’expérience et la complète maîtrise de l’irrigation au sein d’aménagemenr I;le
meilleure qualité. la technicitt;. des producteurs et l’amélioration des itinéraires techriiqrle‘
‘4 I’k belle zonale. ori note en hivernage la prédominance du haut Delta avec lec niv~:al~.~ dr:
rendement rn(.lyen les plus élevés aussi bien dans les GA et que dans les PIV
1 ?I pr~\\dtlcti~on hivernale dans l’ensemble des périmètres a cependant, baissé par ‘t~a~~pwt $t nircl
niveau moyen de S tiha de 1991/92 (SAED, 1997). Cette baisse est attribuée en partie aux
diff~ct~ltés de mobiktion. de trésorerie nécessaire pour le démarrage à temps de la c:ampagne
iproblème d’épargne, disponibilité de crédit, etc.) La majorité des riziculteurs suil is (58 *,,)
ont fait leur semis dans la deuxième semaine du mois d’août.
II 2 éti! auss; constaté une forte variabilité de rendement d’hivernage entre parcelle*. dl: mi)me
p&im’%nt 1-a \\rariatiom est plus marquée dans les PTP avec un coeffkient de variation rC\\‘)
\\e &Liant entre -47 et h? OA et dans les PI!’ (66 ‘A). Cette forte variabilité s’esplique le plus
‘~~ruvent par le wmpvrtement différencié noté entre les riziculteurs (niveau dc sl*iv. ciri;
;~pérauions cukurales, du respect des dates de semis, de l’entretien des aménagenwnts, etc 1
2

IusG l’utilisation de différentes qualités et quantités de semences à l’hectare @Mie la
disparité des rendements En effet. plus de 70 O/o des riziculteurs des PTP et PT\\’ dts tcwtc’s les
,wnes utilisent des semences de tout venant avec des quantités de semis à l’hectare i +i vari&s
depassant le plus souvent, la recommandation de 120 kg /ha.
I .e nit/eau de variation des rendements entre parcelle dans les GA est par contre. wlativement
bac a\\/ec en moyennI un CV de 36 ?J, en hivernage Ceci résulte en partie de la gestion
paysanne commune de ce type de périmetre; avec une longue expérience d’encadrerncnt et de
sui\\4 le la SIED créant ainsi un nivellement des connaissances et des pratiques XII~~.~ Ile<
Fn contre-saison les rendements et les niveaux de production sont les moins élevé: dans tcws
le; t-pes de périmètres 11s sont de 3.2 à 4,s tonnes à l’hectare (tableaw 4 .i 6) I es
producteurs L;‘en sortent très difficilement. Cette baisse substantielle des rendements de
i:c~~ntrt~-saisot~ matérialisée dans les figures 3 et 4. est due en partie par le retard ecpitstat< des
semis en tin mars début avril (pour plus de 74 % de notre échantillon)
1 .a crainte de baisse de rendement en contre-saison chaude a été pour la plupart des
producteurs, une des raisons evoquées de la non mise en place de riz de contre-saism
Cepei~dant. la principale raison exprimée par les producteurs suiv-is et qui ont abat-~JomG ;?;t
la pratique del-, cultures de diversification. notamment la tomate
2. Qtit de produ&
les ir:trants l’irrigation et la récolte constituent partout les principales charges de fro~lw ion
Ces pwtec de cnCit< varient cependant, en fonction du périmètre, par zone et par canrnayn-
Fn hiirernage les charges d’irrigation les plus élevées sont notées dans les PIP (7 ! N~O F’ha)
:)1‘1 la consommation de carburant est l’élément le plus déterminant Dans les G:! ou le
;vstCi-Qw d’irrigation c:st par station de pompage la facture payee à l’union se hiffrc: w
rnoye.x-ie à 60 000 Fiha. On note cependant, que cette charge varie en moywne (tout
perimctre confondu) entre 56 000 F/ha (dans le Haut Delta) et 65 000 F/ha (dans le Bas
Delta Dans cette dernière zone, le montant inclue les fi-ais d’entretien des amenagementr 1 a
fxture liée à l’irrigation est par’ contre gratuite dans les PTV de la CSS au moment S)<I lceut; 1.3e
!a S.JED paient 58 WI F,iha En contre saison, ces charges restent fixes pour tour !es
pti:rim&es sauf au ni\\ eau des PIP où on rencontre une légère baisse
641.1 ni <‘eau des intrantc. la différence se situe sur l’application de manière très variée des tlose~
de semis et d’engrais de fonds comme de couverture. Pour les semences, ci on srote
l’atili~ation de semences amélmrées (30 O,/o des riziculteurs des PIP et PIV, et ,48 ‘“il le a‘er.lY
;ic.s G 4 de l’cchantillon) la quantité seméc à l’hectare varie de 120 à 128 kg’ha p(jtir les G 2.
jusqu.à 134 kgha pour les PIP, et 157 kgiha pour les PTV en hivernage. La même tendance
est notée en contre saison L’utilisation de semences au-delà de la norme recommandée Il ‘Y
kg/haj pose le problème de rentabilité.
1 t’s charges de récolte varient aussi en fonction du périmètre et de la zone On cwlstatc qrue
pour la campagne hi1 ernale de 1997, le coût de récolte est plus élevé dans les G Z 198 OOr)
F%a t n mu~enne) Il est relativement plus faible dans les PIV ou il varie entre 211 030 T’&a
cP1V type sr\\m) et 73 000 Fiha (PIV type CSS). La taille très réduite des paxelles PI!’
appelle le plus wuvent à une recolte manuelle. Au niveau zonal, on note que le Delta central
qrni akrite la plus part des prestataires de services mécanisés vient en tête en termes je charges

de r&olte Celles-ci fluctuent en moyenne entre 90 000 F/ha (dans les PIP) et 12, (:%G F”ha
(dans le% GA, i,e Rag Delta en registre lw ph~s faibles charges de récolte (hl OW F’ha tl;~r;
les PIP et 75 000 .F!ha dans les GA).
l.es charges de main d’oeuvre varient en fonction de la saison. Il se trouve que Ic riri tist
fortement concurrence par les cultures de diversifkation en contre saison. Ceci 1’ u*le !ïi:r-te
incidc.ncc sur la mobilisation de la main d ‘ouvre; notamment familiale aussi bien chc.i iiç
priv& que che7 les paysans, Dans les PTP on note un transfert des charges de main d’oju\\ I e
familiale vers la main d’oeuvre recrutée.
Parmi les autre< postes de cofits; on peut noter l’entretien des aménagements et la ~~+parati,r~n
des wls C”e$t dans leç GA oil ceci est plus manifeste pour toute saison 11 est \\:i~ai qce les
char~~;:s d’entretien et d’irrigation sont les plus élevées dans les GA. mais cela C;e réyer:u!<: ?CI
le niveau de rendement meilleur dans son ensemble.
1 a marge nette i l’hectare en hivernage est en moyenne de 100 000 F dans Ier C;A, d,ut iie
3’; OO’> F dans les PIP Elle se situe entre 49 000 F pour les PI17 de type SAED et tPr 301; WY?
1: dans les PIV de type CSS qui ne paient pas l’eau Le taux de marge (charge*, iotaks 8
produit brut) est cependant pluls élevé dans les PIP (92 OA,j, et ceci met en évidenw les ~oi~rs
&s élevés de production. C’e rapport témoigne que la valeur de la productior-: gle peut
wmpt::nser de façon satisfaisante les coûts encourus. Ce rapport reste aussi élew? p(w le\\ Ci iz
(72 Oh).
lu+. la dévaluation, le coiit de production a fortement augmenté passant à plus ;+ ‘:3 R ;1, et
ceci a induit ,î une détérioration de la marge nette à l’hectare de 44 O/o par rapport à 1.4 uitusti!\\n
;i’n\\a;it Dévaluation (T’all. 1995). On enregistre actuellement une relative stabilité dt:s pri*\\ des
inrranrs entrainant ainsi une situation plus profitable pour améliorer le revenu 1 izicoie i,:rl
iouan: sur les marges de progrës possibles !ex la réduction de certaines charges)
En contre saic;on. les marges sont très faibles. Seuls les PTV CSS s’en sortent a\\‘en: surtout la
(Tratuité de l’eau Touiours le taux de marge reste plus élevé: che7 les PTP qui manquent
.3
i
d’rspc::rience wmparés relativement aux producteurs des G.4. On note aucun changenrept wr
les charges d’eau SUI les deux saisons. Cependant, les frais financiers se ;ont !aigement
réduit 1 en saison chaude. voir même inexistants chez les GA.
Anatyse
-
-économiqrce
- - -
des filières de diversifcation et de la filière
-~
-.- riy
.-A
La problématique de ce travail recouvre deux dimensions :
. I-es iynamiques acttrelles de diversifïcation et les potentiels de progression
I ‘nrr;anisation des filières et les modes de coordination entre acteurs
Plusieurs niveaux d’analyse ont été développés :
r
1. ‘rie meilleure connaissance du fonctionnement des échanges de produits a~j,rir.olr>~;j 4
!‘khelle nationale et de la wus-région (Sénégal, Mauritanie et Mali)
r 1 ‘ne évaluation de< débouch& des cultures de diversification, par une ana!vw dr: !a

demande urbaine en produits maraîchers (Mauritanie).
r 1 ‘ne analyse des filières de quelques cultures présentant un intérêt spécifiquj:
tomate
arachide; oignon.
Les actions développées en 1998 concernent :
- le srrivi des marchés locaux et des échanges régionaux ;
- L’analyse de la demande marchés
urbains et exportations ;
Le
fonctionnement et
ies
performances des filières des produits
9200
de diversification.
! P,
! ;y 150
« Le boom E de l’oicinon dans la vallie
100
du fleuve Sénégal
50
L’oignon
connaît depuis quelques
années une progression rapide sur la
05-
02-
30-
2&
25-
23-
20-
17. 22-
rive gauche du fleuve Sénégal. Les
1
m a r aw aw mai jun JUI
aoû sep oct
statistiques
sont
imprécises
avant
95/96, m a i s l e s s u r f a c e s é t a i e n t
vralscmblablement inferieures A 500 ha pour l’ensemble de la vallee. Au cours des -I dernieres
années elles ont atteint 1 100 à 1 SO0 ha en saison tioide 99, elles devraient dépasse\\ 2 500 ha.
I a w:cession de trois mauvaises campagnes de tomates à partir de 94/95 a clairemt’nt stimt.Jé
le dé‘eloppement de l’oignon, mais la reprise de la tomate depuis la campagne dtrrnièrc r~‘:t
:u~flc~~nt freine la pwgression On assiste manifestement à une implantation dut-abFc de ;:ctti:
production, mais nombre d’interrogations demeurent :
. Quelle est la capacite d’absorption du marché.. face à cette progression des quantites
produites ‘)
- Comment améliorer l’étalement de la production et le stockage 7
1 t’ wiv; des marchés de la zone permet de dégager les premiers indicateurs de perf~rnranc~e et
dc contraintes de la commercialisation.
En *Aeine période de production et jusqu’au mois de mai, le prix se maintient dan‘ I~L’
tburr:hette de 100 à 150 Fcfa/kg, mais présente une forte instabilité à court terme
.- -I mois aprèç l;t récolte les oignons Fe fiwt plus rares et l’on observe une brusque ‘~ai!rs.: C!C
prix
. I’etw flamhee retombe dès la fin juillet et pendant tout l’hivernage on revient à un prix wlii
bas qu’” la récolte. Trois explications peuvent être émises :
( 1) It?s oignons importés de Hollande arrivent sur le marché, ainsi que les rou-es i?“:~tnpwa
produits dans le Gandiolais ;
PI lw producteurs ont besoin de liquidités pour démarrer leur campagne d’hiverna;,,e

(‘31 19 dégradation de la qualité des oignons stockes incite à un écoulement rapide
f ‘ne tendance similaire est observée sur le< autres marchés de la vallée, ainsi qu’a Tahar. il\\ t”c
lme évolution parallèle entre oignon< locatlx et importés (ceux-ci 5e maintenant erc:ir on 4W C,
au dessus des précédents).
~IFS slivis mettent en évidence deux contraintes de la situation actuelle
- la fprte instabilité des prix. d’ail des risques éleves pour les producteurs et les comrnerç;rnt.;.
la mauvaise maitrise des techniques et des durées du stockage. d’où des pertes irnpx:antrt!
Piste.~ de recherche :
ameliorer les performances techniques du stockage (qualité de l’oignon a la r6;:olrc: et
infrastructures de stockage)
- amé!iorer la circulation de l’information concernant les prix et l’état des stocks
Phsicwc réwmlx complementaires aswrent l’approvisionnement de la ville
‘lec sardins périurbams de Nouakchott (environ 10°4 du total) pour les produit!- fragile\\
;;;ala&. oigtwn-fcuillc. poivron, betterave épinard, poireau, persil, menthe (’ carot!.es CC Sr‘)
la ri,,ce droite du tleuve en saison froide. pour les légumes de grande consommaticn (tomate,
oignon, choux, carotte, patate, navet) ;
x le Senégal de mai à octobre, pour les légumes de grande consommation ;
l’Europe. pour l’oignon la pomme de terre (toute l’année) et les légumes haut de gammt:
1 .a particularité des importations à partir du Sénégal est qu’elles proviennent à V)O/;: dc M~x-~:~J
(Niaw:s), alors qu’il c”agit de l’un des sites maraîchers les plus éloignés. Que!(?ues
comn-erçants mauritaniens installés à Mboro depuis plusieurs années sont p<zr\\ enus a
développer des relations de confiance avec les fournisseurs et assurent une liaison qi~otidicnnc
avec la capitale mauritanienne Le déterminant principal est ici la gestion du risq\\lf.l I’i*rl.jw
est de transporter un produit perissable sur une longue distance. avec passage de la fronC&~tr
I ~II r&eau de cnmm~~rcialisatinn très bien organisé. une bonne maîtrise de I’in!nrmat+r~
apparaissent primordiaux.
Pi.c.tes de recherche
- Observatoire sur les prix et les flux.
Identifier de5 variétés adaptées au calendrier et à la qualité de la demande
I.‘&olution de la production de tomate dans la vallée du fleuve a été particrilieremeni
crraticue au cours des dernières années. passant d’un maximum de 2 900 ha en o?‘o g S 2”: !.Y.
“fi .‘y Ces inCgularit& tienneni- d’une part à des problèmes phytosanitaires, d’autrrr part A dos
dit’ficr:Ités de coordination entre producteurs et industriels. Pour y pallier, le ComitG r~atvnai
de concertation de la tilière tomate industrielle a été constitué en 1995
1.~ 51grfaces en tomate par exploitation cur les périmètres collectifs sont réduites mymwa
de 0 : à 0 3 ha %r les périmetres individuels, elles Font nettement plus élevées a\\‘ec liw

nrovcnne de 11 ha. I.es rendements obtenus sont restés inférieurs aux objectifs cie 20 t ha
;inrkncés en début rie campagne la moyenne des parcelles atteint 17.6 t’h:i WX: w
ccjef’ficient de variation de 63% Une différenciation apparaît en fonction de la taille dec,
parcellec. les phlc; petite? ayant globalement obtenu de bien meilleurs rendements P:~~;iér@c
par les surfaces, la moyenné n’est que de 12 t/ha.
‘Tablean 1. Rendements et revenus bruts par type de parcelles (moyennes )
._-. --^.--~ r------
---I
---.~._ _ _._-_I_ 1
i
Périmètres collectifs*
-_-.. --.---.
Périmètres individuels* *
l
-
- _-.-._____
---
rTi
1
-
-
I
._ _-.-- ._-..^
Taille des parcelles
G B -

I j , 2 ha
3 0,2 ha
c:: ] ha
3 E ha {
Rendement
(,t/ha)
/
19
9
25
io
5v
-
-
_~_~~_._-_
r
--=l
I Charges totales /ha 295 658
_
297 304
421 523
_-0?.240 ---i
r
--_---._
Produit brut !

ha
1
658 871
305 292
1 660 469
.__.~~.
REE!ha 363 313
/
7 988
1 238 946
ZE
coi3
1/ kg
I
A!
32
17
__-. ~ ..--
i-
~ ~
* Grawis amenagements aménagements intermédiaires et périmètres irrigués \\~illag.~o~~~
** Périmètres irrigués privés
,A titre: indicatif les revenus bruts en riz se situent autour de 175 000 Fcfa/ha idati< le d~ehal
pour l’hivernage 1996 I iagre; 1997). Potentiellement; les revenus dégagés par la ttmnte wnt
donc .nt&essantç. mats la faible taille des parcelles, notamment celles qui dégagent .ie bcrt~
~érultats, réduit l’ampleur de ces revenu:; I,es risques sont élwks
23?G des parwll!~ wi\\:it~
ont dstgagé un revenu nkgatif L,es meilleurs résultats économiques ont souvent éri: :)btt:n~s
par d~:s exploitants valorisant une part de leur production auprès de la conser\\wic: (a t(-)
Fcfakg) et une part sur le marché en frais (entre 37 et 1 SO Fcfakg. moyenne de 6S T-‘cf#a/kgj
I3.vte.u de recherche :
__ Diagnostic agronomique des principales contraintes de production et une ~11~s fijrte
(Lollaboration avec 1~ développement pour élever le niveau de maîtrise technique
RéfltGw <llr la constitution et le fonctionnement d’instances interprofessionnelle;
Etude tx-post de l’impact économique de la recherche et de la vulgarisation
gy le riz dans le delta et la moyenne vallée du fleuve Sénéaal
2j;ec ‘es taux de diffù~ion de base, le Tamx de Rentabilité Interne (TRI) pour la simj,\\le culturc
(d#rînc en hivernage) se situe 59 ?/o .Avec la double culture par an, ce taux passe 76 ‘,
Ces rwultats reflètent l’avantage de ces variétés à cycle court et plaident en fa\\ eur de la
double culture de ri7 Ils confirment aussi la rentabilité de l’effort de recher,:hts et du
vulgarisation de ces nouvelles variétés par rapport aux coûts engagés.
Ceperdant. les résultatr de la première étude ex-ante avaient des taux selon les i-l~poth~w~
rel enues (simple culture 50 à 66 o/o et double culture 60 à 83 % selon l’hypothèse de prix
ronsiclérée sur la tonne dl1 riz importée) Alors, les taux de cette présente étude se riruent dan:.

2~:s irtervalles de projection De même. la rentabilité de ces investissements demeure de loin
supérieure aux taux cibles de 40 à 4% O>/n qui sont préconisés pour la viabilité {le< projets
éconcjmiques de développement.
[ GESTION DES RESSOURCES NATURELLES /
I ‘id&.! producticiste souvent poursuivie ne doit pas pour alitant occulter !a nccewite dt:
présen er les ressources naturelles dont dispose la région. La quête continue de l’awjmentation
des ;)roductions a des répercussions sur le milieu et la pérennisation de ces m&neL;
prodrkons. L’introduction de technologies nouvelles et l’organisation de l’utilisation des
ressoilt-ces doit prendre en compte les préoccupations d’une gestion durable des ressources
naturelles.
Gestion Technique, Sociale et organisation Foncière de l’irritation :
Opération Pilote POAS
f e 1-r 3nsfer-t des compktences aux populations locales est recherché depuis plusiewh annees a11
Sen&;;al. dan:; le cadre des politiques nationales de libéralisation et de décentralisatiw (PDRG
1991, PI%AF: 1993, C’AB 1994). Pour la Vallée du fleuve Sénégal, le niveau ~t2giona.l de
planiiication est guidé par le Plan Directeur de dkveloppement intégré de la Rive Gauche du
fleur e Sénkgal (PDRCJ. 1991). cadre de référence pour les interventions dans la VaIFéc
1 ‘enrrke par les Plans d’Occupation des Sols a été: choisie d’une part parce qu’elle ;*onstituc
une premikre action de décentralisation concrète et directement opérationnelle zour leï
populations, d’autre i);iti parce qu’elle est dkjà parfaitement intkgrée dans le proze+,,ws oflYi,iel
de decentralisation et de régionalisation de I’Etat.
1 a rr-*ise en place de Plans d’Occupation et d’Affectation des Sols (POAS) est en effet I’rmtr
des ;wioritéc; du PDRG, oil elle est considérée comme “un cadre de réf&enc;e pour la
rkali:,ation des a m é n a g e m e n t s e t p o u r u n d é v e l o p p e m e n t p l u s respectueux d e
l’enc ironnenlent”. Le POAS y est présenté comme un code de conduite établi par les
collekvités iocaleb tztl concertation avec les usagers, les services techniques el
l‘administration territoriale, pour la mise en valeur du territoire de la communauté rurale
F)o~r la Vallée du fleuve Sén iigai, les POAS constituent donc à. la fois la traduction
~~pcktionncl!e. ;i l’échelle locale, des grandes orientations régionales et l’outil institutionnel ct
tec.hr,ique le ptus à même d’appuyer les collectivités locales dans leur dynamique dc ge~i;~
et de concertation.
1 es ibbjectifq de l’opération sont triple< tester des outils opérationnels, des méthr:dei pow la
reproductibilité et des mécanismes institutionnels pour
l’irlstallation @renne d’un pôle local de négociation avec les partenaires. de concertation
a\\ ec les populations et de compétences pour la gestion des ressources collectivw
concernant la mise en valeur des terres, l’émergence de règles collectives reconnlles et
soutenues par tout les acteurs institutionnels et étatiques relations éle\\/age’agric~ilti~~e
Charte du Dotnaine lirrigable. protection environnementale, etc.
x

. /,,a mise en place progressive d’une planification décentralisée du développement loca~l et
régional par les collectivités territoriales
1 Evolution institutionnelle :
L’ant-,ée 1997 avait eu comme objectif de créer une dynamique institutionnelle opérationnelle
et directement pilotée par les collectivités locales.
Cela P’était traduit par
. cho Y d’une zone-tect d’échelle opérationnelle, la communauté rurale de Ross Béthic ilWC1
hm’ dont la moitié aménagée, 40 000 habitants en 1988, 3 15 villages :,
- mise en place d’un programme d’appui à la gestion décentralisée des ressources. animee
par une QUI~~: tri-institutionnelle (SAED, ISRA-PST et Communauté Rurale de Ross
Béthiu) 1’C)phliorr F’ilole I’OAS ,
- concertation avec toutes les institutions impliquées par ce thème (au niveau local 1-égional et
national) et création d’un cadre institutionnel favorable, qui soutient et pérennise
l’opération
Parallèlement li la définition d’un premier Plan d’Occupation des Sols pour la Communaute
Ruraie de Rosi Béthio, l’année 1998 a aussi été consacrée à l’émergence d’ur, reseau de
partcnariats a\\ ec 1 ‘cyuipo tri-institutionnelle menant l’opération, afin d’enrichir
de
démultiplier et de pérenniser son effkacité
prise en charge par les agents techniques locaur (Centre d’F.vpansion Rurale Pnl~~valente)
d’une grande partie des tâches d’animation locale ;
appuis du département de Géographie de ITlniversité de St Louis pour 1’6lakoration de
plans de développement locaux avec les populations ;
mise en place d’un suivi-évaluation environnemental avec la station biologique du Dioudj.
des ornithologues et des chasseurs ;
.. identification avel: le Centre d’Information et de Formation des Agriculteurs (CIFM de
formations pour les collectivités locales ;
er-fin., intégration progressive de l’échelon régional (services techniques. administration
tektoriale et conseil régional).
Ain< ., après urle premiere phase d’émergence puis de consolidation du partenariat tripartite
entre Collectbité J,ocale., SAED et JSRA-PST, la deuxième phase a consisté :? créer des
~ollaboratiuns .~crtiwr avec 1~:s autres institutions pouvant appuyer et enrichir ::e tr!r$%ne
animateur.
1 .a p ochaiw étape, la rkgionallisationT a été initiée cette année Ce sera, I’ob.jec.tifp~ioritaire de
l‘anrée 1990 il consistera ;i développer avec les institutions régionales des relations aussi
rfftic zces qut.! i:elles réalisées nu niveau local. En effet, dans le cadre de I’Opérarion Pc? )ZC.
cette dynamique est :ztnsidérée comme indispensable, seule garante de la cohérence entre les
initicti\\ es wufenues par les c0llectivitk locales et les politiques régionales

2 Lvolution scientifique
1 es activités d’appui en recherche-développement ont suivi cette évolution institutr, .nneI:c
I ‘année 1997 avait été consacrée a l’identification et la conception des appuis necessaires a ia.
mise en place d’une gestion décentralisée des ressources (accès à l’informati;.~jn et à la
connaissance attributions reconnues., acquisition de compétences)
Fn 1 Q98, l’objectif a été d’élaborer des compléments à la démarche “centrale” (mr ?e in plact.
deprrîs 1997) afin qu’elle réponde parfaitement aux besoins locaux et régi~naw,
In
collaboration avec l’lmiversité de St Louis et la station biologique du Djoudj, ont ainsi ete
entreljrises des actions thématioques de synthèse et des diagnostics pluridisciplinairtts. p0u1 !a
planification durable et la mïse en valeur de terroirs :
analyse des diversites de mises en valeur par type de sol, par type d’activité et fil’ type de
milieu (réalisation d’ilne base de donnees de rapports thématiques et de cartographie) ;
- recrleil de connaissances et analyses sur l’intégration spatiale élevage/agricuItr.:re dans le
Delta ;
__ mise en place d’un suivi-évaluation environnemental sur les depressions du Delta
- évolution du réseau hydraulique et hydrographique ,
- VX reil de connaissances et analyse des besoins en infrastructures socio-.écont:~nnqu~~ et
techniques ;
- réalisation de premiers plans locaux de développement sur cinq “terroirs“ de ia
communaute rurale (env. 200 km2 chacun), par des étudiants de I’IJniversité de Gint I,o:nis
au service du Conseil Rural et des Chefs de village
I 21 twisième etape de l’appui scientifique. l’analyse et l’expérimentation de formes de gestion
collective. a débuté au dernier trimestre 1998. La réflexion , entreprise avec les cc.rllectivites
!ocalcci et les populations, a porté sur l’organisation à mettre en place pour une pr &3-v &ion
d’espaces pour l’élevage (points d’eau pastoraux., pistes à bétail, zones de parcours.~
3. Choix stratégique
I-‘objectif fort dès l’origine de l’opération était de tester une démarche directement
opérationnelle et d’un Mît compatible avec une intervention à l’échelle régionale, : ‘est-àOdire
mcnéc par une équipe :
raswmhlant des compétences locales et basée sur le volontariat des institution< IOC tle*;
- réduite et appuyée d’un faible financement ;
- rapidement autonome de l’assistance technique.
En 1998. l’équipe technique de l’opération était constituée de quatre personnes” aucune a
plein Temps wr cette action (1 ISR4-PS1 à 80 O/o, 1 S4ED à 60 0’6, 1 S.4EI> a !O OC,. k
CI3R.P a 10 OC) Dès 1997, lc fonctionncmcnt de l’opération (autour dc 100 KF), ,dnj f;~&,
10

propres. a étk pris en charge directement par la SAED (env. 65 O!h), le PS1 (em, :O ‘$ *z; IC,,
Conseil Rural de Ross Béthio (env 5 OA!
Concitrnant I’autonomie vis-à-.vis de l’assistance technique, dès 1997, I’cqgmi~ati~m ~$1 la
convocation des réunions d’animation ont été entièrement laissées à la charge des ~;.)llectivile:,
Incalcs Le dialogue avec les populations lors de ces réunions était déjà essentieller~~ent assure
par les agents de la SAED et du CERP
Fnti~ en juillet 1998, dans le wuci d’organiser dés la seconde année une viahilitt autowrnc
dc l’ctpération, l’assistance technique s’txt retirée expérimentalement de 1’animati::n gltibat:
de la démarche opérationnelle, se restreignant j l’appui en recherche-,développemena et ri la
régionalisation
4près une période de flottement de quelques mois, l’animaliotl a tepris O;~:~IS
I’impt.llsion du Conseil Rural et de l’agent du CERP La SAED pour sa part est ailé jusqu.à
une wstructuration interne offcielle afin de pouvoir assumer ses tâches dans I’opt:ra:.iorr rC’e
retard de cinq mois n’eyt donc pas un accident mais une étape programmée d e
l’autonomisation rapide de l’opération.
4 Perspectives
I ‘opération continuera ;i viqer en 1999 la consolidation d’une démarche opérationxle!le et
durable. Pour cette avant dernière année. cela consistera à :
_ appuyer la dynamique locale sans l’animer retrait de l’animation opérati,~nnelle et
meilleure intégration des nouveaux partenaires (CIFA, LJniversité, CERP)
- développer une dynamique régionale
41.1 niveau opérationnel le premier trimestre de 1999 verra la mise en place d&‘k!tiL t: alu
premier POAS sur toute la communauté rurale de Ross Béthio.
1 ‘opération pilote achèvera aussi en 1999 l’organisation de l’appui institutionnel aux
collectivités locales dans le cadre de la décentralisation.
411 nit:eau scientifique, 1999 sera consacré à la poursuite de certains des appuis en ec her-r:hc.
développement débutes au dernier trimestre 1998
.- En partenariat avec 1’1 fnivercité de St louis, l’appui juridique et foncier à I’étahliswnent dcq
POAS ,
. En appui à I’lJniversité de St louis et au C’ERP, la réalisation progressive de PDL ,
. En appui H I’I.:niversitk de St louis et ri la Station Biologique du Djwdj, I‘~va~ua~ion des
dynamiques environnementales ;
- En Dartenariat avec !e CIFA et l’Université de St louis, la conception de formations t‘n
!,uestim collectii:e de ressources, développement local et aménagement du territoirx
i-n partenariat avec I’l.!niversité de St louis, la conception d’outils et de méthodes i-in gejtis.:il
~.ollcct ive de ressourws développement local et aménagement du territoire.
Fin corlclusion., l’extension de l’opération aux autres Communautés Rurales du Fl~w e ‘1 ‘est
pas dans Ics moyens dc la phase pilote, même si l’organisation de l’équipe et Ii mode ,!c
Foncti~mnement tnis nu point permettraient d’assumer directement cette missi<~n .Aus:!;.
I‘a.nnée 1999 sera une année charnière pow l’opération.

FI’une part. ce sera h
e phase de la mise au point d’un appui complet auy i,,llectivlt&;
Incali~s et régional@. ‘I?
ération pilote POAS n’est en effet pour l’instant qu’un, acti,:tn ;it:
recherche. avec les c%jectifs et les moyens d’une action de recherche. En termes ,!‘(:bjec:tifs,
cela !.ignifie expérimenter dec actions que l’on ne maîtrise pas encore (ce qui n’est pds 11~6 ~a:,
des F>lans dc Développement Locaux), donc SC concentrer cn amont ct cri aT,,,il $2 ecttc
ph~fkatio~~ locale msist~k~ qui a été élaborée dans les années 90, pour e:, G-i: Jes
programmes réalistes, donc réalisables, et opérationnels a l’&helle régionale Erj kwn~s Jt
moyens mobilisés, meme si les ressources humaines en place, pourtant limkes, wni”u
suffisantes pour une action à l’échelle régionale (c’était l’objectif pricrritaird lie
1’eupkimentation)., le5 moyens actne!r de fonctionnement ne peuvent assumer ct piwigt’ à
une échelle régionale.
Cepwdant, l’année 1990 sera peut-être aussi le début d’une extension de l’op&a:~on pilote.
dans la région du fleu\\:e Sénégal ou ailleurs, au gré de l’inté& des bailleurs de ikls et de
I”Etat sénégalais Cela signifiera (i‘) de regrouper l’équipe actuelle d’intel ventiutl t’ii uile tir~rk
opérationnelle -.POAS’. au sein de la SAED ; (ii) de prendre en charge les moyens de
fonctronnement des agents CEKP participant à l‘opération : (iii) de prendre en charge Bec8
formations nécessaires pour 1eF collectivités locales ; (iv) d’appuyer les institutions lo;ale:s de
wche-che dans leur cnllaboralion avec les collectivités locales
Plans de Développen~~t
Locaux, validation juridique et foncière des PO‘4S, prise en compte des enjeux
environnementaux.
&ade de la Gestion Technique, Sociale et Foncière de l’Irri,ontion dans leA
aménagements hvdro-aarieoles du delta et de la vallée du fleuve Sénégal.
C’est une activité dont le principe est
la prise en compte des aspects wciaux et
organisationnels dans !a gestion purement technique de l’irrigation. On tente dTarlroule: ces
aspecjs afin de trouver des réponses à la demande des producteurs dans leur recherche J’L,IIC
meilleure gestion de l‘irrigation. Elle s‘est traduite. en terme d‘actions de recherche
_ 4u développement ri‘outilE; d-aide à la gestion des aménagements hydro-agricole* en ilppui
aux organisations paysannes
Ji !‘amélioration de la gestion de !‘irrigntion sur !a bordure ouest du lac de Guiers
I Outil de prévision dg la redevance hvdraulique
C’est un outil conça et développé sou5 tableur II permet de prévoir le monrant tic! ia
redevance en tenant compte des aspects techniques suivants :
l
Les conditions agronomiques : Culture variété, durée cycle, saison de culture date2 C~I:
semis, besoins en eau de la culture
l
1~3 choix des producteurs: en matikre d’assolement : superficies, yualitk des pdrveli~:. a
mettre en valeur, distribution spatiale des parcelles
l Les caractéristiques des infrastructures et des équipements de pompage
.kbil
d’~~quipement de la ctation de pompage réponse des pompes aux marnages
*
I.cs conditions de fonctionnement de la station : heures de pompage, marnagc <tu mai-igot
en aval
l I,eî caractéristiques du réseau d’irrigation et de drainage état des canaux, +alite du
transport et de la distribution de l’eau, types de vannes
12

l
I es coûtq de l’énergie, des interventions de maintenance., les salaires des pornpiste~ ei
alitres cotisations fxfa.itaires
j . . . . . . . . . . I . . . . . . . . . . . . . . . ,” _......... ~ _.......................................................................... ” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. .
. . .
.
AIDE: A LA DECISION DANS LA GESTION DE L’IHRIGATION
SIMIILATION Dl‘ MONTANT DE LA REDEVANCE (Exemple)
1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..<.............
. . . .
/ : :i/ :;.x
‘%A %..‘.v. . . .
“.‘“‘.......:~.:~.:...: ..:..:, ::
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1
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.:.i
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. . . . . . . . . . . ...+c..~~..~...~~.~~~~.~~.,,j~~;,.~~::~:~~:~:~:,~~::~~~~.~~~’~.~~~~,~~:.::~~
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coûts Energlb
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: x.19 1911 i.'
L:T ,,eJ..kk i ;
Ci-dewis un exemple d’écran de sortie I’ outil a &é dkveloppé Sot~s Excel, et il e5d prkwi ‘:fe
te développer à l’aide d’un langage évolué sous forme d’un logiciel plus convivial
1 21 reqtitution organisk pour les acteurr et partenaires ont permis de discuter sur !:.x rrar:sf;‘rt
de ce type d’outil au niveau du développement.
I,en traitements que permet cet orrtil explicitent les actions effectuées dans le5 s-stwwi
d’informations des périmétres; leurs conditions de réalisation et leurs résultats
l.es aknns effectuées dans le cadre du calcul et dl1 recouvrement de la rede\\ :tn:e qwnt
successivement les suivantes :
- calcul du budget prévisionnel ,
- c,alcul de la redevance ;
- négociation de l’avance ;
- recor Ivrement de l’avance auprès de chaque Organisation Paysanne ;
- suivi du recouvrement de l’avance ;
- récapitulatif des dépenses effèctives en fin de campagne ;
_ recolwremcnt de la redevance au près de chaque Organisation Paysanne ;
- suivi du recouvrement de la redevance ;

- suivi des impayés.
‘3 vc?des d’arrosaE<Jans les pr_at_LqgeLs d’irrigation sur la bordure ouest du
.---.-~- -
lac
IiJ terme de l’analyse du bilan hydrique de l’arachide fleur Il et de la tomate. nous
sommes amen& à tirer les conclusions suivantes :
1~ .;ultures traversent de dures conditions de survie puisque la plupart des twoinc en
eau restent insatisfaits par les apports d’eau,
les wnditions d’alimentation hydrique sont nettement mieux améli.orées polar !a tomate
que pour l’arachide fleur 11,
le< modes d’irrigation pratiqués pour la culture d’arachide fleur I 1 ne préwntent pas
roui la même justesse dans la couverture des besoins de la culture.
le mode d’irrigation gravitaire présente un bilan hydrique relativement plus satisfaisan
I’importanw de l’infiltration des sols sableux est presque réduite dans le temps’
compte tenu de la faible couverture des apports d’eau, des besoins optimaux C~CS
wiiiu.es et de la recharge du stock d’eau du sol tari à l’absence de la pluie
1 12s 1tSrtltatz isws du bilan hydrique mettent en évidence un manque de maîtrise :le la
gestic n de l’irrigation dont les retombées demeurent l’accroissement des menaces
d’échec de la campagne agricole.
t Caracf.eri<i+-&-
.- . . --.
aménasements
~._.
hvdro-agricoles sur la bordure ouest du lac de
-.-&----.L _.... --
---!.--.-- -.L----- -

-.- Guier<;
--. ..--
Ce travail a conduit auy résultats suivants
Organisation sociale
( ‘attribution des terrer ect fi?& par le Conseil rural selon le mode individuel da.ns, une large
prop&on (presque la moitié des cas), puis selon le mode familial (près du tiers dcc: cas) ‘I cs
autre%, modes d’attribution (C;IE; groupement informel, projet privé, fédération dt, GIF)+,wi
prt3entes en proportions plus faibles Des tnodes de faire - valoir par location. par ~,~mpt*~rn~~ ct
par association avec les propriétaires de CMP existent.
Les P;ucelles sont exploitées de façon individuelle dans la p1upa.r-t des cas
I ;1 gestion de< euploi?ations est informelle il n‘y a pratiquement pas de comité de ;!ecoiwl Or.
note aussi l’absence d’encadrement.
Irrigation
lAle c<st faite principalement avec des Gn/7p, des électropompes. des pompes mawelles LIIJ~
sont en général achetées (ou louées, obtenues par don, emprunt).
L.‘irriigation est généralement gravitaire par billons et par bassins. Les autl es n&tlwdes
d’irrigation (aspersion, goutte a goutte demeurent des cas isol&
Quane on sait la nature Iégére des sols de cette zone, cette méthode pourrait y être g?ttu adaptee
en raison de remontée de la nappe. des problèmes de salinisation et des conséquencec sur !ec;
coûts de l’eatl.
Parm les contraintes. on a aussi noté l’absence d’un système de crédit aux irriguant<;
Les problèmes phytosanitaires constituent aussi des contraintes au développement de
l’irrigation dans la zone

Mise en vdeur
Généralement, c-est la patate douce qiri est cultivke dans ces aménagements !.a m:c<fnii,atii~ir,
ne wlncerne que le travail du sol, le façonnagc des billons, d’où un fort retour:, à la ;nair,
d”œuvre.
Qmctérisntion et suivi de l’évolution des sols et des emx
1 _ractérisation
___.__ - .__ & Suivi de l’évolution des
._~. - -.---..-- _-.-.--~ --
SO~C
-----‘-- du
.._ Ikri sur la Bordure
-.-_ __~
Ouesl >AL: LA: de
Guiers
Cette étude a pour objectif d’évaluer l’impact du système actuel d’exploitation agric .;)k, :rlir !e
devenir de la ressource ‘sol’ ainsi que de son exploitation durable.
Description des snls à Nder
I .a pr:)spection pkdologique. ainsi que les résultats de l’analyse texturale des sols, permettent
d’asancer l’hypothèse d’une large couverture de dépôts sableux éoliens, de teklure
$oba!ement -sableuse A sabla-argileuse. recouvrant toute la terrasse alluviale moy~nw ‘.Ciiai
que 1~1 zone hordière de la cuvette de Djilmett. IJne sédimentation de type ~oilLtvi~.~-all~~iaie
aurait cependant prédominé dans la zone basse de la terrasse moyenne.
1 ,a nappe phréatique semble ,jouer un rfile très important dans la pédogenèse de ces ~ormatt~w
r:nll~~~~i~~-all~~~~iales du fait des modifications des conditions hydro-chimiques que SA préww.:e
impose au milieu :
l unr anaérobiose temporaire en profondeur, induisant une pseudogleyifkation
dli !natci iel
sédimentaire ,
* uni- acidité héritée de l’oxydation de composés sulfureux tels que la pyrite
l urw salinité héritée des anciennes intrlrsions salines de la mer dans le sillon &r IX :iae
Guiers.
I.‘afflcwrement du toit de la nappe phréatique à moins d’un mètre de profondeur dans la i~one
bordkre de la cuvette de Djilmett, fait que les sols en place présentent tous ?LU facies
d’hydromorphie et de salinité sur une bonne partic du solum. I,es horizons sont globalement
acides et salës, et les taches rouge ocres que l’on retrouve en bas de profil aussi bien qu’en
bordure de la cuvette. ainsi qu’au niveau de la partie basse de la terrasse moyenne. traduisent
la zone de battance de la nappe phréatique salée Cette zone se caractérise par une Jternawe
des conditions de réduction et d’oxydation du fer Au niveau de la partie basse de la terrasse
moyenne, on trouve frt~quemment des nodules ferrugineux au-dessus de la zone dz battan,rc
de la ;iappe. 1 ,a présewe de (;es nodules témoigne des fluctuations des conditions d’!,xyddtit,i.l
du milieu (engorgement temporaire en hivernage ou durant les fortes crues du flc;\\ti, et
assèchement total en période sèche) Ces nodules ferrugineux i,nt été également IJ XJV& a~.;.
dessus. du niveau d’affleurement de la nappe phréatique à I’intkrieur du pédon confe~:ti~.mne ::u
bordure de la cuvette de Djilmett.
1,~s Gveaur d’induration similaires à du grès sableux, pourraient être le résultat d’aitewanciez
de ph;ises de depôts de sables éoliens en milieu immergé, suivies d’émersion ;:les sablés
déposes SOUS l’eau et assèchement du milieu. Ces niveaux d’induration pourraient
corrcspondrc à des sorte< dc fragipans, développck en milieu acide. Les enclaves 31 sables

dans les hnrkons plus argileux seraient probablement les conséquences d’une ferrolyi;is,
processus décrii par VAN RREEM AN (198X) et qui aboutirait dans des conditions d’aciditc> et
d’engorgement temporaire du milieu (fluctuations de la nappe phréatique acid- ~IL
inondations temporaires durant l’hivernage) à, une hydrolyse partielle de% argiles Ces
prowssus ont influcnck la gcnèsc de sols polyphasés, peu ivolués cn haut de la tcrracw
moyenne alluviale, qui acquièrent des caractères d’hydromorphie avec les wnditionc
d’inc~ntlatiow temporaires de I’hiverrnagt:. et les fluctuations de la nappe phrkatiqur saEt
Description des sols à Ngith
1 ‘analyce teuturale. ainsi que la prospection pédologique permettent égalemenr d’a\\:ancec
l’hype.,thèse d’une couverture de !a zone par des matériaux sablonneux, de mème nature et
d’orirz;inc éolienne. c’cs matériaux auront évolué cependant diffkremment du fai: 1) ;II: 1;r
topoegraphie des dunes rouges, pour donner des sols subarides brun-rouges
et L i des
cnndltions de dra.inage des parties basses. ajoutée a la présence des dépôts argilo-marneux en
profi-lndeur. pour donner des poches de sols bruns au niveau de la terrasse allwiale
Cependant. il est prohahle que la période de mise en place des matériaux séciimentaires
origiylels avant donnè ces deux types de sols, ne date pas de la même époque. 1 e- S~>!U arl
niveau de la terrasse allu~viale comportent globalement ri moins de -1,5 m de la surface du ~71,
un niveau graL4Ilonnaire de nodules ferrugineux. Ce niveau gravillonaire matérialise la zone
de fluctuation de la nappe phréatique comme c’est le cas à Nder Les niveaux d’induration dc
texture sableuse. surplombant la couche de nodules ferrugineux. pourraient être le rcsultat
d’alternance!; de périodes d’immersion et d’assèchement de ces dépôts éoliens Cette cwche dc
gravi !lons ferrugineux se substitue en quelques endroits, en bordure du lac, A uw ,réritahle
cuirasse ferrugineuse Dans ce cas, leur origine pourrait être l-eliée à des rui~selletnent~
latéraux d’eaux souterraines chargées de colloïdes de fer, vers les parties basses df~ la terraw:
moyenne.
s’uiv~ de I ‘évolution des ,Sols ri Ngith : Période entre juillet 1997 et juin 1998
Dec wztivitk maraîchkes (cultures de patates douces) étaient déjà en cours sur la p:wel!c PC1
1 bkn avant la période d’intervention du projet, entre juillet 1996 et février 1 WF: De ,xttt:
date ~~juillet 1998, la parcelle avait étk mise en jachére. Plusieurs cultures maraîchères ;;e ~‘y,,
ont ccjtoykes ou succ~d~es. dont la patate douce, le maïs, l’oignon, l’arachide. et rkemnwn~ l;r
tomate cerise. La parcelle t-‘Sl 1 est non salée et les valeurs de CE enregistrees sont assez
variables pour l’échantillonnage opéré au mois de juillet 1997 Une poche de salinitk a semhk
se dessiner au mois de juillet 1997 dans le secteur nord-est de la parcelle, a\\ ec dw (‘F
comprises entre 0,09 et O,2 mS/cm Il faudrait probablement mettre cette poche de salinité ttn
relation avec 1~:s importants apports d’eaux très localisés, souvent associks aux friSqllentc<
ruptwes du chenal d’irrigation sur la bordure intérieure Ouest ‘de la parcelle At-ec la mive en
jachere de la parcelle PSI 1 entre février et juillet 1998 la salinité de la parcelle ckvient pluç
homogène, avec des valeurs de CE comprises entre 0,03 et O,O/ mS/cm
1,u nweau dc* cette parcelle PS1 1 1 les valeurs de pH sont globalement supérieures I 7 0 clqité<
en -juillet 1997 alors qu’un khantillonnage de sol réalisé au mois de septembre 1906 a\\,ait
montré dans la même p,a.rcelle, des secteurs où le pH était lkgèrement acide II :;st à rwte-
I’exi\\ience dt.: secteurs où les valeurs de pIi mesu&es avoisinent et dépassent le> ;nleurb dt: X
et 8,: unités Al:ec la fin de la mise en jachère de la parcelle PS1 1 en juin 1998, il apparait dc
nouv::au des secteurs avec des pH proches de la neutralité, bien que les sec:eurs a pkl
basinues. identifiés au mois de .juillet 1997. conservent globalement les mêmes valeurs Bien

que ce phénomène soir encore très localiséi il est prkmaturé de dégager des concltrsicm, trop
hiitivcs quani à leurs &olutionc futIn-es en termes d’irrkversibilité ou de rérnanencf ,i l’image
dit phénomène de degradation des sols par alcalinisation que l’on connaît en lwr dure k
certaines parcelles dans la moyenne vallée
I;I patate dotlce a été la principale culture implantée sur la parcelle paysanne PSI 2 svmt Ic
mois de septembre 19% Ensltite, elle a @té mise en jachère jusqu’au mois de jarivicr !9%3
Depuis il y ~3 une reprise des activités agricoles avec l’implantation d’une culture $arachide
4cr niveau de la parcelle PST 3, bien que la parcelle soit non salée, sa remise 211 wlt~,~rt st-n~trl~
agir sur une redistribution spatiale des valeurs de CE mesurées. Cette remise et1 culwrc 2
manifestement fait disparaître les plages de pH acides qui étaient sur la bordure Est de la
parceile lors de l’échantillonnage du mois de juin 1998. Il est apparu des valeurc de PI-3
hasiqfles CpH‘>8t sur la bordure sud de la parcelle Les mêmes observations awier? été faite-
sur la parcelle PS1 1.
Cette étude de la couverture pédologique des deux sites, à Nder et à Ngith a permis de
dkga~er des situations de références par rapport à l’évolution future de ces ~O!S 5011‘ L!F
swkme dc culture continue: sous irrigation. Ces sols ont une texture globalcmeni satito-
argileuse. un pH globalement neutre, ainsi que des teneurs faibles en matière organique :I
Yder. les ~01s 5e sont formés sur un matériel sablonneux, probablement d’origint; colluviv-
alluviale et wnt globalement acides et salés. A Ngith. les matériaux sont d’origine kolienne. rt
w~t é\\,olué dit’féremment sous l’influence !) de la topographie pour donner des sol< stlbarides
brun-- .ougec wr les dunes rouges : et 2) des conditions de drainage des parties bzsses de la
tcrras;c pour donner des poches de sols bruns. A Ngith, des signes avant-coureurs LI’une
dktérioration do la qualité des sols ont été décelés au niveau des deux parcelles stsities Ces
deux parcelles n’ont pas montré de changements notoires dans leur salinité globale I.er
va1eui.s de CE sont danc l’ensemble faibles. et tournent autour de 0,03 et 0 2 mS’i,rn I ec
Vîl~tZ!lJ~‘S de pH semblent par contre augmenter très rapidement. pour donner quelqlles p~~hec
de pF! supérieures à 8.5 unités, même si elles sont très localisées.
1 Dvrlam&e&~la
. _ -.-...
nappe phréatique dans la zone L&V? de Ngith sur la bordure
- - - -
@lrest
---.-..~..- ._-2 dl{
..__ 2.’I:~L
de Gi;iers, et qualité des eaux à Ngith dans le Delta du fleuv~e Sénégal (I%n’& rie ,~i~i CWFT
août 1997etjuin 1998)
I.‘objt*ctif de cette étude sera de décrire et de suivre dans le temps et dans l’espaw les
caractéristiques de la nappe phréatique dans la zone irriguée du Dieri au niveau dl! Ngith 11
w-a fgalcment question d’un suivi dans Ic temps, de la qualit des eaux au nic,catl du Iklta
Centr:11 à partir des citations de pompage & d’exhaure, de Pont Gendarme, de Ka;sak ,,Y de
Boundoum.
@znmiyue de In nappe phréatique ~414 niveau de .Ngith
Les wlevits piézométriques indiquent une importante variabilité de la profondeiur d-i trait de !a
nappe sur les directions Est Ouest (transect perpendiculaire aux rives du lac) er Y~ti sur!
itrans.:ct sub parallèk aux rives du lac) I ‘irrigation gravitaire adoptée., ainsi que 1~4 p~xi;nitf
dr~ lac _ semblent avoir un impact déterminant sur les oscillations du toit de la naplw. C’e%t W.I
niveau des parcelles c.tn exploitation, ainsi que sur les bordures immédiates du lat q:.le ~US
avons un plus grand relèvement du toit de la nappe phréatique.
17

411 n-veau des parcelles en jachère. la nappe phréatique est globalement assez proflwie I)an:,
k net‘teur en bas de talus de la dune Rnln-rouge (essentiellement exploité sou5 le pl:lviali
VlO 1 la nappe phréatique n’a pas été atteinte durant la période de suivi observçse Danc Ic
wtew en amont (T7 TR & T9) la mise en culture des parcelles paysannes situées au nord dcu
cc swteur. a probablcmcnt contribué au rclèvcmcnt du toit de la nappe phréatiqw ;i partir dl.
mois de février 1998.
1 P niveau pihmètrique de la nappe en dessous des rives du lac (Tl) et dans la parcelles
paysanne PS1 2 /T3) $‘est sensiblement rapproché de la surface du sol, entre les mots d’wùt e:
JC septembrt; 97 (de la ~5~“~ a la 13èm’ semaine du second semestre 1997) Cet impurtans
reIe\\t:ment du toit de ia nappe, observable également durant la même période SU: les t~ut;-e:
parcelles du pénmètre (A3, ‘1’4, ‘1-S & 7‘6) survient après le ‘creux pluviomktrique’ du mois dr
iuillet 97 (de la Iwe à la 5”“” semaine) période pendant laquelle, le cumul pluviométrique
mens rel n’acGt pas depassé 1 mm de pluie sur l’axe Ross Béthio (ouest de Ngith) Vb.-intb (S:qt
de Ngith).
I ‘hiwrnace de 1997 n’avait rée!lemen? démarré qu’à partir de la ?ème semaine de ‘iwvi. il.$. ei”c
un cumul pluvifimétriquc mensuel pour Ic mois d’août &i septembre de 89,s & 1 12.3 mm hinaj
que t-3 3 mm & 92.6 mm respectivement pour Mbane et pour Ross Béthio (cf In<pectic,m
Regknale de l’Agriculture) Au-delà de la 13”‘” semaine de suivi, le niveau pié/~omètrlque
global de la naDue en dessous des rives du lac (TI‘\\ oscille en permanence autour d’un wëtre
de profondeur, ‘après an enfoncement de 40 cm avec la fin de I’hivernage, à la 2W”e semaine
de suivi (fin novembre‘)
Cur lr: parcelle paysanne PSI 2 (T2 cp! TT) jouxtant leq rives du lac, durant toute la période de
miqe w jachkre de cette parcelle., entre septembre 1996 et janvier 1998, la nappe a étk trés,
p!,ofoqde. souvent au-delà dt: 220 cm de profondeur (piézomètre T3), et quasi absente dw.t la
pxofo-odeur de forage réalisée dans le secteur du piézomètre T2. L’ameurement dz I;i nappe
phréa%lue dans le secteur du piézomètre T3 pourrait bien résulter entres autres, du f eléverrwnt
ii11 toit de la nappe dans la parcelle PSI 1 qui a été en exploitation durant la mème pcri~~~de
jvec la remise en exploitation de la parcelle PS1 2 à partir du mois de janvier 199X. la nappe
phréaGque a affleuré au mois de juillet 1998 à l’intérieur du piézomètre T? 1 .a Ilappe s’est
wnsiblement rapprochée de la surface du sol (T3) de près de 75 cm sur une wule s:amyagne
(de janvier 1098 à abri1 1998) et globalement de 283 cm depuis septembre 1997 L’absence
initiale d’eau dans le piézomètre T2 durant la période de jachère pourrait être asswiée scii! à
!‘enfo:lcement de la nappe, soit à l’absence d’écoulement linéaire latéral de la napl~, au-d&
du piezomètre T3, dans la direction Est ouest.
Dans la période de septembre 1997 à février 1998, au niveau de la parcelle PSI 1 i T-1, ‘1-q Kc
Tri) la nappe phréatiqiie s’est globalement rapprochke de la surface du sol du filit dits :tct;l:‘itec
+k:lcs cn COU~S, atw une forme en dôme du toit de la nappe à hauteur du piéz~~metrc 7“
Z~~,ec la mise en jachère de la parcelle, dans la période de février 199s à juillet 3 99X3 13 nappe
\\‘t:st l.:nfoncée de près de 120 cm au-delà de la 42&” semaine de suivi, au rlibeau du
pkzomètre T.4, alors qu’elle s’est montrée très fluctuante avec des amplitudes de plus d’un
mktre au niveau du piézomètre T5. et de moins de 50 cm au niveau du piézomètre r6 L’arr&
de l’iryigation dans le wcteur du piézomètre T4 y est probablement pour quelque ch w.2
1 .a parcelle paysanne au sud du PST 1 i Ai) n’a. été exploitée que pendant l’hivernage i ‘Y)?,
pwr Gtre rapidement remise en ja&&e Cela a eu pour conséquence un enfoncewten: rapide

de la nappe phréatique vers la fin octobre 1997, avec l’arrêt des apports d’eaux associée; in
I’irTigation el auy pluies Dans la parcelle paysanne a[1 Nord de la parcelle PS1 1 (A I Xc A74 16
rttk\\:~:ment dl-1 toit de la nappe s’explique d’une part par la petite dépression que l’on nfote dans
le secteur de A 1 , et d”autre part, par le passage ti moins de 50 cm du secteur du piézométrc
i12, (.l’un nouveau chcnai Cela a CU peur conséqucncc. une remontée de la nappe de prés dc
153 cm entre septembre 1997 et avril 199s.
E’wdutinn & lu qunlitk des eaux n Ngith et duns le Deltu Cent&
I a s;ilure de la nappe est très variable tout au long du transect Est ouest dlr reseau dtt
piézomètres awx des \\faieurs de conductivité électrique très élevées sur les rive< du lac:
(piéz.)mètre Tl 1 ,\\I.I~: abords du lac, la saiure de l’eau de la nappe est globalement variable
tout w long de la période de suivi, avec un minimum de 20 mS/cm au mois de septembre
I ~7, et un maximum de 43 mS/cm pour le mois de janvier 1998. Depuis le m(lis de marf
19% la conduçtivitk électrique de cette nappe localisée en dessous des rives du lac gravite
autor.rr de 12 mS/cm Au niveau de la parcelle PS1 1, lors de la période d’exploitation de cette
derniére entre août 1997 et janvier 19%‘. la sature de l’eau de la nappe phréatique avait ktti
cc-insid&abicment diluée par les apports d’eaux d’irrigation, et elle a été globalement infkieurc
à 5 mSicm (piézomètres T4 T5 & T6j Avec la mise en jachère de la parcelle PS1 i de fkvrier
1998 a juillet 1998. la salure de la nappe en dessous du secteur de T4 a augmenté en
expoflentiel a partir du mois d’avril 1998. pour donner des valeurs de conductivitt” électrique
proches de 22 mS/cm au mois de juin 1998.
Dans la parcelle exploitée par les paysans au Nord dc PS1 1, ct qui englobe les secrwrs 3c ‘1\\’
RI A.:, la nappe s’est progressivement diluée pour passer au niveau de Al, d’une,: valeur de
cond:xtivité électrique de 18 mS/cm au mois d’août 1997, à une valeur voisine de 1. :nS/cm :1
partir. du mois de février Cette dilution de la nappe est à associer. d’une part avec le passage
du n.)uveau chenal non bitumé dans cette parcelle. ce qui augmente les apport:;. d’eaux a.11
niveau du secteur de .41 ; d’autre part: il existe une forte dénivellation entre les secTeurs de 2!
ct ?j?. C:C qui peut favoriser probablement un drainage latéral de la nappe Au niveau dc 1:r
parwiie PST 2. la remise en culture de la parcelle à partir de janvier 1998, a contribué a une
dilut-on de la saiure de la nappe (piézomètre T3). Cette dernière demeure toutefois salée, aveg:
des i aleurs de conductivité électrique entre 10 et 13 mS/cm au mois de juin 1998 Durant la
p&ic*de de mise en jachére de cette parcelle PST 2 les valeurs de conductivité électrique de I;I
nappe atteignaient des valeurs de 40 mS/cm.
I e pk! de la nappe phreatique ne semble pas montrer une variabilité très importante le long
des C!eux transccts perpendiculaires du réseau de piézomètres Dans le secteur du piczorn&~:
7‘7. L.: pH de la napp e locale est plus acide. comparativement aux autres secteurs du pkrimètre
Ikpt,is le tnrk de février 1998, le pH de la nappe qui était à 5,7 a augmenté d’une tmitt; E~l
desscx~s des rives du lac, le pH de la nappe a été pratiquement constant dans la période de
wivi alors qu’au niveau de la parcelle PS1 2. le pH de la nappe semble augmenter 3epuic al!ril
1~98 Pour la nappe des secteurs des piézomètres T4, T5, T6. T8 C?L A2 le pH de 13 pappe est
globalement compris entre 6,6 et 7,6 unités.
i,:n G’ qui concerne les eaux d’irrigation. les valeurs de CE qui ont été enregistrées ~.ont bien
;.:n dcbçà des va!eurs enregistrées en septembre 1996, période pendant laquelle., la plu~iométris
avait été beaucoup pILis importante qu’en beptembre 1997. En effet, ii est bien probable .11x irr
kxte piuviometrie drb I’annee 1996 ait provoqué une remontée de la nappe phréarique salée
avec probablement un ecoulement des eaux de la nappe vers le lac Beaucoup d’efflorescenw~
i;aiines avaient été trouvées en surface â l’époque sur les rives du lac.
19

1 ‘eau d’irrigation est globalement plus qalée que les eaux d’irrigation des stations & ~pomp;~gc:
visitkes dans le Delta rentra! sur une bonne partie de la période de suivi. Par cent: e, les eau?;
d’irri:;ation 5 Roundoum-Diawar ont globalement un pH plus élevé, à partir du m(li:; &:
j;rnvic,:r 1998. avec in pic plus basicluc dépassant 8 unités au mois d’avril I .‘9S. 1..‘cau
d’irr&ation au niveau de la station de pompage de Boundoum-Diawar montre tout ~~~ lorig Jt:
la p&iode de suivi une salure très fàible. Au niveau du Delta Central, II faudra noeel que Je:;
eaux d’irrigation a Kassak sud, ainsi qu’à Pont Gendarme, ont eu pendant l’hi\\~eriiage ~FI‘?
une calure globalement supérieure à celle de Kassak Nord et de Boundoum-Diawa:. .~vei tcnc
dlmirjution importante de la salure vers le mois de décembre Ces eauy d’irrtgation, UC
présentent pas au vu de leur salure dans la période de suivi observée, une menace pocir [es
cultu*es maraîchères, ni au niveau du Delta, ni dans la partie visitée de la bordure (?ue,t du I~L
de Guiers.
Polir le< eaux de drainage, les exportations de sels R partir des stations d’e~hau~-e du;
Boundoum font plu< importantes que celles de Pon? Gendarme. La salurr dect ?auk. de
draintige est inférieure a 3 mSicm tout au long de Ea période de suivi pour les draltrs de f”Ljtll
Gendarme ef de Kasstik, alors qu’au niveau des drains de Gaylar & Ndonb de~serva~~t ia
cuvette de Houndoutn. les eaux de drainage sont demeurées plus salées avec un pic tic 71
m S/cm pour Gaylar au mois de mai 1998.
‘I es eaux de drainage ont présenté globalement un pH compris entre 6:s et 7.5 uni&. a\\,ec
ceperdant un pic alcalin supérieur à 8 pour tous les drains, et un second pic de pH ‘~9 pour. 16
drain de Boundoum-Ndong au mois d’avril 1998. Ce pic alcalin des eaux de Jrainagc a
Bnundoum-Ndong, s’est produit dans la même période où l’on avait la plus forte ah dlinite de!,
eaux 81’irrigation au niveau de la station de pompage de Boundoum-Diawar.
1. es diffërentç relevéç piézon+triques durant toute la période de suivi observée ewltre juillet
1997 et décembre 1907. nous ont permis de noter que la profondeur de la nappe phreatique est
triés I, ariable datls la direction Fst ouest. des rives du lac vers les dunes rouges. Ces4 ski H;VF.~U
des p:lrcelles irriguéet; que la nappe phréatique est plus proche de la surface du sol I a ~Iure
de l’eau de la nappe est tr&s fortement variable, également dans la direction Est oue:,i ave2 uile
salure très élevée tout au long de la période de suivi : un minimum de 20 mS’crn et un
maximum de 42 mS sur les rives du lac: et une salure avec un CE globalement sup<rieur a 1 il
mSicrn dans le< parc.elles en jachkre 1 a forte dure de l’eau de la nappe phréaticjue w: lttc
h,es du lac pourrait être consécutive j la présence it une très faible profondeur, dc dépijtc
sédimentaires argilo-marneux probablement d’origine marine, ainsi qu’aux séqile!leL de5
anciennes intrusions du biseau marin saié. avant la construction des barrages
111 niveau des parcelles irriguées, la salure de la nappe phréatique est bien moins mportante
:.jue ~:Ile des parcelles en jachère d’une part, et celle que l’on trouve en dessous di.:s *ives z?u
la,: F:ile est ~13 danger pour les rendements des cultures maraîchkres qui sont I::npla~~tt&
dans les parcelles, pour autant que le toit de la nappe phréatique soit en dessou de !‘épaisseur
de SC)’ explorée par le système racinaire des plantes cultivées. Elle constitue cependanr une
réser\\ e d’eau très intéressante pour des arbres fruitiers (des agrumes) qui peuvent 6lre
introduits dans la parcelle, et qui pourraient probablement contribuer à rabattre 1~ tc‘it de ?a
nappe phréatiquc. Au niveau du Delta Central, aussi bien qu’au niveau de Ngith, la salu:-<: C,e
l’eau if’irrigation est ac‘zptable pour son utilisation pour les cultures maraîchères. 1.r pif dcj
eaux {l’irrigation ne semble pas poser de problèmes potentiels aux cultures et au SOI sauf pour

!a qtaiion de pompage de Boundoum-Diawar, où l’on a enregistré au mois d’avril 1098 UT: pf-f
supérieur a 8
Gestion de.$ terres et fonctionnement des Conseils rurmu
! ‘objectif dtx cette recherche est d’ktadier la gestion des terres et le fonctionnement des
rwwils ruraux en vt1c’ d’une part., d’évaluer leurs impacts sur le développement e: la gestion
3~ l’c~space dans la n’allée ct de proposer d’autre part, des solutions d’amélioration et dcr;
outils d’aide ti gestion dans le domaine foncier.
I $c5 :@que~ rksultati; préliminaires disponibles montrent que la région de (lairit- oui5
compte e n 1998. 845 conseillers ruraux dont environ 8,5S/c, de femmes. 1.,e riombre &
,cmstillers par C‘ommrJnautG rurale dt$elld de son effectif de population de 23 I q*ynam CI
Ranérou) à 33 ( Ogo).
Rien ‘lue le< C’ommunautés nu-ales aient été progressivement dotées de larges prér~~gati\\eec en
matii-re de sestion et de développement local, l’affectation de terres constitue :~u.jwrd’huI
1’ une de leur5 principales activités dans la vallée du Sénégal.
1 ‘étude a inventorié t chiffres provisoires) sur la période 1980 - 1998 et pour l’err~emble deiL
Comrnunautt;s r u r a l e s! i
7? délibérations relatives aux affections de terres La totalitk de!’
supcrficics afTcctées ci;t d’environ 105 500 ha, pour environ 5.730 bénéficiaires I;XID statut>.
confondus.
Tableau 2: Délibération et affectation des terres
_ _ ..-_- .-
______
- - - - - - -
---_-__- ._ _
?. ._-. - --.--- ..- - --- _ -
-.---.
-i
! MA-TAM
16.736
-i
;
TOT AL.
105.481
..- ..-...- .
A- -.-------.---. -. .-_ ..-. -f
1 a q tuation est très cariable entre départements et d’une Communauté rurale à l’aiitrc> Par
Communauté rurale. lec données varient de 1 (@go. Boki Dia+) à 21 (Fanale) pwn 1~
nnmtre de délibérations, de 27 ha (Mpal) ii 30.500 ha (Ross Béthio) pour 11: tata1 ;?erq
wpe~ ficies affec-tties CI de 7 (Ogo) à 793 (Ross Béthio) pour le nombre d’affectatairi:s
1 ‘ttrrde est en cwrs et les résultats définitifs seront disponibles au cours du troikkre
trimestre 1999.
1 PE quelques résultatu préliminaires disponibles, indiquent qu’une attention particu!iére devw
Ctrc accord& à deux Gries de facteurs. dans l’explication et l’analyse ultérieures de la
diversité des situations observées :
l &s wnditicw locales d’équipeme!?t
d’accessibilité et de développement q11i pellvent
créer dans certaines zones, des avantages comparatifs
susceptible d’induire de-
d;namique5 et stratégies foncières fofles (Ross Béthio, Rosso et Mbane dan<; le Delta
Fdnaye, Gamadji et Guédé dans le département de Podor.. i ,
22

o
ilec dysfonctionnements. problème< sociaux et conflits internes des Conseils rurati‘ic qui
peuvent conduire 4 des blocages ~MI a des dossiers de demandes en souffrance, faute de
rkmions régulières des Conseils (Mboumba ou Pété à Podor, Ogo ou Boki Diaave ;t
Matam ).
L-II_ .-_-.-_------.
1DIVERSIFICATION DES PRODUCTTIONS AGRICOLE;~
-_I_-~_.~-
-
- -
Aver les contraintes r-le; la fïliére ri7 largement dominante dans les systèmes de pro.iui:fi(.)l:. le,;
paysans ont estimé que la recherche doit proposer des alternatives permettant de -éduire Ir’;
risqu::s, de tiiwrsifiel et d’augmenter les revenus. Il se traduit par la sécuris&n Je la
production, l’intégration entre les activités au sein de l’exploitation agricole et :le I’espact:
régional., et l’utilisation optimale des facteurs de production.
I e contexle de l’irrigation et les exigences en investissements font
d’exploitation des ressources doivent être économiquement viables et
ac:ti\\itks de recherche retenues dans ce thème correspondent wr’tout à des
opportunité, de développement n’ont pas encore été entièrement exploitées.
Jkfveloppement de.9 grandes cultures de diversifkation dans les système~s cl<
production irrinuée de la vallée et du Delta
1 Suivi
-. de la campagne maïs d’hivernage à
.--
Guédé
Dix agriculteurs (dénommés intensifs) ont utilisé les semences sélectionnées prop~~tkes pu la
Saed (Early Thaï) et !Q, dénommés extensifs, se sont pourvu en semences sur ie marché
I.‘cswnticl dc, la production est vendu cn épis \\;crts durant la soudure. Les obscrl, atlolz, <>III
mont+ que les rendements en epis commerciaux (int.com. et ext.com ) sont en relation directe
avec ie nombre de pieds un mois avant la récolte.
ne m$me le rendement en grains est directement proportionnel au nombre de pieds
! a wltabilite des semences sélectionnées. dans le contexte actuel, n’est pas assut-:k Jc:;qb’C
60 OK! pieds/hectare k rendement continue de progresser. Aprés la culture de la tc>:,naie, ii i:~t
possible d’obtenir de bons rendements, sans intrants ni travail du sol, uniquemem en
rnaîtrsant la population Cette augmentation du nombre de pieds s’obtiendra pa’ un :;cmis
plus serré. une protection contre les oiseaux et un meilleur contrôle de l’irrigation durant ks
stades jeunes de la culture.
I “estimation de la production a été réalisée sous deux formes la production de graink w:v rt
la prcduction d’épis verts lin <( gros Cpi x contient 90 grammes de grains, un I( é~:i ~noyer~ ,:.
78 grammes et un (( pelit épi )j
70 grammes. Il n’a pas été tenu compte des épis C\\a&s
c~rmn~e non ~~:ommerrialisables donc infkrieurs à 70 grammes L*‘estimation de 13 v:Jw en
vert SC; fait à partir dehi prix du marché trois «gros épis» valent 75 F cfa, trois d<tipi, mo~ens~~
SO F c:fa et trois «petits épis» 25 F cfa.
22

Tableau 3: Mode de gestion et niveau de rendement
/----._-.- ^----
-~_ _-
Rendements en grains
Estimation de la valeur
Type
kg / ha
des épis en vert
Fcfa/l 000 m2
- - - -
_-.
écarts
Moyenne
_.--...--._-
- -
I
--._- _ ._
1100-4260
69 000
33 - 117000
- - - - __
0500 - 4260
65 000
29- 114000
3 ‘$uivi. &<:ultures
- _-- .-L d’arachide danr un CJTF de la bordure Ouest du lac de Guiers
e-- _...--
---.A.
1. es aq-iculteurq de la r-i\\re Ouest du lac de Guiers connaissent l’arachide mais ne IR wltivent
en irriguée que très récemment. 4 Gnith,
un GJE collectif met en valeur un pet-in-&-e
arnén.igé de ‘I ha cn partic plant& cn agrumes. J.‘objet de cette 6tude est dc testtei. ;i’i;c~ CU
agriculteurs. un nouveau mode d’irrigation et de proposer une culture intercalaire dtbs :Igrilmes
pour sécuriser leur irrigation et leur entretien.
1.t: mode gravitaire. mieux maîtrisé. semble convenir à cette culture sur un $ot sabl+
!imoneuu 1.~ sol. grâce aux remontées depuis la nappe, fournit le complémenr bydrique
indispensable à la culture.
1 c mode aspersion clwluit à !me baisse du rendement en gousse de 10°/n mais :iirs<i II mine
réduction de 15O4 dec quantités d’eau nécessaire et donc des charges proportiwmclle~ de
pompage.
Tableau 4, Mode d’irrigation et niveau de rendement
~. ----.---
._--
-
-..--._.-
Gravitaire
Aspersion
-
- ._
Rendement gousse t/ha
570
42
--.~-
---“_ __
Rendement fane t/ha
16,6
9,s
-.
..-._ _
Irrigation mm
756
489
- - . - - . - . . - - - -
_.--_-..
- -
-_.--.-.-- .-
1 a cltlture d’arachide. intercalaire d’agrumes, est semée début mai et récoltée fin a<~3 d!r,rant
le? plr:ies La productivité en gousse est moins bonne On note une production trés mportante
dc fàr:e I ,a r&>lte a &é réalisée sur deux zones. L*‘une située à moins de deux rnè;rel: ai.rl:c:ur
dt:s arbres, 1”autre siluée au centre de l’interligne. Le soin porté aux arbres. film!er if. ia
plantation et îùmure ont permis une augmentation sensible du rendement en gow‘;ec. ec une
forte :)roduction de fane Les irrigations sont arrêtées un mois avant la récolte J 3 JJarselle.
cilu& plus haut dans la toposéquence que celle du premier essai, n’a pa5 autant b&3?ci4 des
apports de la nappe J..es pluies du mois d’août ont été insuffisantes
33

i ;L CII hure d’ô in hectare d’arachide, dans ces conditions. nécessite 222 jours dont I ‘Ilil pwr !a
recolt .: et I’egoussage manuel. L<‘irrigation durant 3 mois, occupe 31 jours .4 l’arrivée des
pluies. k prelnier août. tous les arbres sont vivants. L,a mécanisation de l’égoussa~~e rendrait
rrks attractive cette spéculation pour les membres du GIE.
Agronomie des Cdtures Maraîchères
1 - Etude agro-économique de la filière tomate
1. e m +rché national C~LI double concentre de tomate (28%) représente environ ltT à 1 Z OMI
tonne+> soit une équivalence de 65 à 70 000 t de tomates fraîches T;a demande natk-InaIe bien
;Iuc liinitke, Z‘a &tC qw rarement satisfaite Les campagnes de 1994/95 et 1995/9h ar,t \\ !F les
rendements chutés $ moins de 10 t/ha ti cause de graves problèmes phytosanitaires non
maîtrisés el du non-respect de l’itinéraire technique L’existence récetlte d’une
interprofession. et l’engagement des dit’férents acteurs (producteurs, industrkl, Sr1FD.
C’NC \\S. recherche) ont permis de relancer en avril 1997 cette filière.
C’est dans cc’ contexte de relance qu’une étude agro-économique de la filière. conduite par
l‘konomiste du PST. a démarré en novembre 97 en collaboration avec la SAED
0n n’,te une grande variabilité dans les pratiques culturales, notamment au ni7’reau tle la
fertilisation et de la protection phytosanitaire.
i $3 n-11 )ywne pwdérke SUI- l’échantillon est de 1 A?3 _h tiha avec des valeurs extrêmes Je O.!, t ‘ha
et 66 iiha Plus du tiers des effectifs ont un rendement inférieur à 12 t/ha et moins djt quart des
producteurs ont produit plus de 24 t/ha.
3 CC t ésultats sont el.3 cours d’analyse et feront l’objet d’un rapport détaillé (analyse des
pratii:ucs, identification des contraintes. relations pratiqueskendements. budgets rtc cultLirc
rwenus. structure des coûts de production. commercialisation).
CC~ tr.lcail se pwrsuit 1:~ 1998/99 avec une étude agronomique sur les causes de variation PLI
wndement de la tomate auprés d’un échantillon de 30 producteurs L.‘ottil classique 1%
!‘cnq;k!tc agronorniqrtc est utilisé (suivi des pratiques, observations sur le pcuplemwt vegetai
C( le développement des plantes, suivi des états du milieu). Des enquêtes con~plen~entaire:6
<<tilt nenées afIn de situer la place de la culture irriguée de la tomate dans le :,,vs1ème de
prod~ ction dr l’exploitant et d’appréhender leur comportement face à cette culture
2 - Choix variétal
-.~
tomate
Des ects \\;ariéraux ant été mis en place dans 3 sites en collaboration avec Ia WCAC;
iinduitriel tomate) ii Dagana en systéme de culture traditionnel (irrigation grwitaire‘). à
C,qt.o;gnc et ;ji Bango ;~VX ferti-irigation goutte à goutte Seul à Bango, un dispositif statistique
en blocs a été installé
De très forts rendements ont bté obtenus ii Savoigne. et dans une moindre mesur:: ti Ba.ngo
Des :ittaque\\ parasitaires et I’enherbement excessif ont fortement affecté la pr;.jd\\lctior? Fi:
Dagana
24

(-‘es wsultats t,raduisent le potentiel de rendement des variétés fixées actuellement utilisees
pwr l’industrie dans la vallée (Rio Fuego, Rama)
T/a marge de progres technique est
~onsitlérable &luand on considère le rendement moyen des paysans du fleuve ( 15 t/ha)
3 - Essai
_~
variétal
.-~-.--.-.

-.. oison
-.
I,ii ck.lture du: I-oignon dans la vallée a connu un essor depuis le début des années 1990
Depu;s 3 ans, on recense plus de I OOfi ha en culture à chaque saison (1220 ha en 1997:98
d’aprcs la S,2ED) Le Gandiolais qui représentait jadis 60?/o de la production nationale est
~~rter~wnt wwurrenct pdr la production du fleuve. Cependant, les conditions c,limatiques
rigoureuses de la vallee ne permettent que la culture de variétés à cycle court pendant une
période limitee de novembre à avril Cela explique la quasi-suprématie de la variéte C’iolet de
C;almi, bien adaptée aux conditions climatiques, mais avec comme corollaire la concentration
de la production de mars à avril qui est à I’origine de la baisse des cours et des problèmes de
commercialisation.
(“est dans cc contexte qu’un essai variétal a été implanté en novembre 97 dans 3 sites (Guia
IJ*, Fanaye et Dagana) avec 3 dates de semis décalées chacune de 3 semaines L’essai compte
i :3 b&étés de cycle court Introduites de la banque de gènes du NRI d’Angleterre et de la
firme semencière israélienne Hazera.
Les critères de sélection par rapport au témoin Violet de Galmi (VDG) sont
- l’absence de tloraison précoce,
- la précocité de maturation,
- un taux de matière sèche élevé pour la conservation.,
- un rendement commercial élevé (supérieur ou égal à VDG)
Les !&ultath sont en cours d’analyse Néanmoins., la récolte de fin février (lere date de
plantation) ;I mis en évidence des variétés plus précoces que Violet de Galmi fvari&és
iwaéiiennes n bulbes jaunes, : Ram 735, Galil, Elad, ) Le programme s’oriente donc kers la
recherche de variétés précoces dont la production ne souffre d’aucune concurrence sur le
marché De ce fait, celle-ci peut-&e rapidement vendue et le producteur n’a pas ti. supporrer
les contraintes techniques et financières liées au stockage.
4 - J’est de culture de l’ail en sol rizicole
E.In s’inspirant de la pratique rencontrée en Asie du sud-est où les producteurs Cl&ivent l’ail
dans des parcelles rizicoles juste après !a récolte du riz, et ce avec un minimum
tl’intYrventic.)ns culturales, une parcelle rizicole de 75 mS a été plantée en ail (variété Blanc
d I$;ypte) à Grande- [ligue le 18/12/96 sans aucune préparation de sol. ni apport d ‘engrais La
wlture a nécessité 2 carclages manuels. un traitement phytosanitaire au Décis et une irrigation
WI rn-yenne tous les I n jours L.e rendement estimé était de 7 t/ha pour un cycle dct ! 48 @ur-
a\\rec des calibres dépassant 40 mm, ce qui constitue un bon rendement La maturité a &té
appr-citic par !c: dessèchement du feuillage et la dur& du cycle” la chute du feuillage &tant
très tàible.
I”ettc technique de culture a été de nouveau testée en 1997/98 en intégrant une analyse des
~.~$t~~ de production Suite à. une longue absence du chef d’exploitation pour cause de maladie,
la p~~rcclle a cté mal entretenue par les ouvriers. Les plantes ont souffert de plusieurs W~ss
2s

hvdriques sur une périnde d’un mois I .e rendement a été médiocre (3,1 t/ha,) avec i:n~iror~ 2,‘:;
de bulbes de petits calibres (<: 130 mm)
5 - Infl~_c~ & la datq.~d~l&ntatkm~ sur le développement et 1~ rendement de l‘ail
I in essai date de plantation a été installé en milieu paysan 6 Abdallah (Ile a hlorphii) cri
novembre 1997 avec la variété Blanc d’Egypte.
I.es premiers résultats donnent un rendement de :
2,53 t/ha pour la 1 ère date de plantation ( 14/11) ;
5,14 t/ha pour la 2ème date de plantation (28/11) ;
4,74 t!ha pour la 3ème date de plantation (12112).
CPS chiffres sont à prendre avec précaution car les parcelles ont été envahies par Il;s : j;w,x.t
de? le début de la culture Malgré les nombreux sarcla-binages, il n’a pas été possible de lutter
&icacement contre cette adventice Le développement des plantes a été ainsi affect+,
6 - B$ai fertilisation de
- - l’ail
- -
I!n e:;sai fertilisation a été réalisé en relation avec le projet PAOPIM à Abdallah (lie à
Morphil) de novembre 1997 à avril 1998
1. ‘objectif es? d’ktudier la réponse de l’ail à des doses croissantes d’azote, de phospl-lors et de
potassium,
1,~:s rendements estimés varient de 0,44 t/ha à 7,59 t/ha. Chaque parcelle était entt&nue par
w-1 groupe de 4 femmes NOLJS avons observé une forte pression d’adventices (‘I~\\~>cwY) et un
mauvais planage des micro-parcelles qui ont été en grande partie à l’origine de:, matitriais
rendements obtenus.
1 es premiers résultats montrent un effet positif des doses croissantes d’l~azote (0 à i IX: uriitcs)
wr le rendement en bulbes et le développement végétatif. L’effet de la potasse (0 a ‘3C wittis)
est peu marq~1.é Les doses croissantes de phosphore (0 à 45 unités) montrent ~111 certain &et
depressif sur la production Les analyses de sol (en cours j permettront de connaître: la
contribution du sol en N, P205 et K20.
7 .- Inventaire des maladies et ravageurs de l’ail
T !n premier inventaire a été réalisé par le Centre de Développement Horticole de (‘~mbertitlw
en 1093 Notre travail concerne plu5 particulièrement l’identification des vir;i;s et des
nématodes phytoparasites.
1 ,e< premiers réwltatç révèlent la contamination de plusieurs variétés (Ail Cap-\\ Art R1alk.1
d’E,gyptc, variété locale) par les Potyvirus LYSV ou GCLV. Pour les lignées ‘rang;“) Sahçl ct
,Iil malien ainsi que pour un clone d’échalote (infa 6) aucune réaction sérologiqae n’a cté
observée La présence de F’OYDV, réputée avoir une répartition mondiale, n’;f pas e~é
clairement établie Les analyses effectuées par LTNRA révèlent seulement une contaminatiw
de la ? ariété locale par le LYS\\‘, toutes les autres lignées réagissent négativement \\‘35 a vis .ie
I’OYDV. du 1 YSV et GCLV 1 e matériel ayant séché partiellement pendant le transport des
26

analyses compl@mentaires seront effectu&es par T,‘INRA à partir de bulbes et de f&rll~s i~~iieb
des cteux
8 - Qjmportement de l’échalote
La production d’échalote est- possible à we période où la production d’oignon est deficitaixt
(décembre à février), c’est ce qu’a révélé l’essai variétal mis en place en octobre “17 à Saisit.
I.oui~ Les deux variétés (Tnfa 5 et Infa 6 originaires du projet FAO du Cap-Vert) wnr à ~:),cle
courI (100 jours en moyenne), à chaire rouge et bulbe jaune-cuivré, avec des i~‘tldemeJits
satisfaisants et une trés bonne aptitude à la conservation (19 à 2394 de matière sèche b.
1.;~ meilleure date de plantation, pour les deux variétés, s’est révélée être celle du i 1
novembre, a\\w Ic plus grand nombre dc feuilles par plant, le mcillcur rcndemcnt (.Y.2 kg m5).
et un poids de bulbe sup&ieur à celui des autres dates (ZO/lO et 1112). La varit& Infa Y t:si
cependant plus précoce de 5 à 6 jours qu’Infa 6.
Les performances agronomiques de cette spéculation sont à vérifier en hivernagt. C~I- iZ est
possible de réaliser deux cycles par an.
II reste néanmoins à étendre le marché pour ce produit, encore peu connu, mais dcbnt Iex prix
peuvent atteindre 800 i 1 OOn F CFA/kg au niveau des étals de Saint-T.ouis, et à s’ -assurer que
1’tSpluchage des bulbes et leur faible calibre ne constituent pas des obstacles à leur ut2lisation
par les ménagères sénégalaises.
9 - Essai variétal patate douce
-
C~Y variétés en provenance de la collection du OH on? été comparées à la variétt: Iocale en
conditions paysannes du 20 octobre 1997 au 23 mars 1998 à Gnith (bordure Ouest du lac de
Guiers).
f,es \\,ariétés clone 2 clone 80-24 et clone 27 ont donné des rendements en iuber;ulçs
supérieurs à la variété locale, respectivement 27,7 tiha, 26,8 t/ha et 24 t/ha. La loçalc a pwduit
32 t!ha contre 21 t pour Walo, 18 t pour Ndargu et 17,5 t pour clone 29. C’lones 2 et 27
présentent en outre un rendement élevé en fanes fraîches. respectivement 32 t,‘ha et 118 *!h,i
1,171 pwférence des prodricteurs se porte FIIn- les variétés clone 2 et clone 29 pour Ier!!- tèrrnett!,
leur gotit sucré., la forme et la couleur blanche des tubercules. Ces variétés ont été identifiles
comme resistsntes au’: nématodes à galles dans une étude réalisée avec I’ORS’TOhl e:l i”??
cleper-dant. les nnalyw nématologiquev réalisées après 5 mois de culture mcr~~trt:n~ IJIIC
densitk élevee de juvéniles dans les racines du cultivar clone 2 et des densités faible>-. pour des
cultiwrs sensibles tels que Walo et Locale. Pour expliquer ces résultats, un stli\\ i de la
sensibilité de la patate douce (7 variétés) aux Meloidog,we (3 espèces) sera réalisé en nriliw
paysan à Gnith de décembre à mai 199Q I-es performances agronomiques des varit+a sercvrt
également évaluées.
10 - Cultures fîuitières
T)ew espèces à cyc,le cwrt ont été introduites afin de tester leur comportement agronomique
en station

Deux parcelles d’ananas (variété Cayenne lisse) ont été plantées le 2.5 avril (rejets tle 1OW40(~
g) et le 20 mai 1998 (rejets de 1 SO-200 g) à partir de rejets issus d’une plantation privee en
C’asamance Une grande hétérogénéité dans la croissance est observée avec la pl.lntati:)n dc
petits rejets !l est encore trop tcit pour tirer des conclusions sur l’adaptabilité de cette espece
1 es wzolter de papayer Solo no 8 (graines introduites de I’IDEFOR-Khorogo) ont ;:omnrenct
1c 35. 1 1/98. i;oit 230 jours après plantation Le poids moyen des fruits est de 235 g. L)a cultrrrc
er;t cc.>nduite en association culturale L’arachide de bouche (variété Fleur 1 1); prtwi t:rc eulttirt
Cjwociée., a été récoltee le 25 juillet (cycle de 100 jours) et a donné un rendement en gous:jes
de 3 1 t,‘ha (humidité de 15%) et un rendement en fanes de 1 1,9 t/ha. La deuxiëme culture
celle de la patate douce a été plantée en décembre 98.
I es principarPx parasite< inventoriés sont les acariens (Tetrczpp.v s-7.) et le /‘ht !yhthr,nr
responsable des pourritures de collet.
1 1 I. ;%..pL!i au
__ développemnnt-.
_--. .----
animati-olt.de la cellule de surveillance phytosami-c*
Dans le cadre de la relance de la filière tomate industrielle en 1997! une cekie de
ctrve~llance phytosanitaire a été mise en place par l’agronome cultures maraîchèws, aL* sein
311 ccbmité interprofessionnel sur la tomate d’industrie (CNCFTL) Elle a pour principales
missirms le i;ui\\ri de l’état sanitaire des cultures, le conseil et le suivi des progr;urrmes de
traitements phytosanitaires, l’identification des maladies et ravageurs
.4insi ont éte rédigés une fiche technique de culture et un calendrier de traitement tenant
compte des produits effkaçes et disponibles sur le marché sénégalais 1 me fwmation a
eyalement été réalisée au profit des conseillers agricoles à la reconnaissance des ;knclpaw
ravageurs et maladies de la tomate.
I .e diagnostic phytosanitaire est réalisé par ces conseillers, appuyés par l’agronome au traqvers
de vicites périodiques de terrain. Les informations sont centralisées au niveau des Megations
dc la CAED (Podor CI Dagana), synthétisks puis envoyées à l’lSR.4 Les données; sont altos
analykes et transmises en retour aux ccmseillers, via les délégations, sous forme d’, III bulletin
d’avertissement phytosanitaire.
Dans l’ensemble les encadreurs et les producteurs ont bien intégré cette démarche Le
calendrier de traitement a été relativement bien suivi et la pression parasitaire a pu être assw
hkn i:ontrôlée jusqu’en début de récolte T)es principaux parasites rencontrés ont été les
nc-rctuvlles dtt ‘fruit (Helicovcrpa armigera), l ’ o i d i u m i n t e r n e (~,e~rilltrkr fawic~a), l e s
Iétran \\iques, la fusarkse vasculaire et les nématodes à galles (dans les ~C!I:, sableux
notamment)
4 partir de fin janvier, les attaques d’acariens et d’oïdium ont éte très viwlentes
sans que l’on puisse les éradiquer.
Recherche d’itinkraîres techniques et adaptation variétale des principales
espèces fruitières dans les conditions de la région du fleuve.
t 4&ptation
-_- -_ variétale
-_~.--.- d’agrumes
.-.-
dans ~!.n. système d’association culturale avec
-_--~.- - -
de<
-__-...~_- cultures
_- .-. ..-.
maraîchères et vivriéres
- - - - -~
-
_
-
28

Ciu variétés d’agrume ont kté introduites et sur lesquelles nous étudions la crI:..‘issanct:, te
développement l’aptitude à la production et le parasitisme
/.(J h ruteur d2.r mhw 5
Celle-ci est actuellement A un niveau très intéressant caf la grande
movenne est de 2 3Sm pour toute la parcelle. Ceci est un signe d’un bon d&eloppement
Cependant entre les variétés, des différences significatives sont observées au :li*:eitu de
l’analyse statistique des données.
Hauteur moyenne du Limettier de Tahiti
= 296.8 cm
Hauteur moyenne du Pomelo Shambar
= 295.0 cm
Hauteur moyenne du mandarinier Oscéola
= 220.3 cm
Hauteur moyenne du Tangor Ortanique
= 213.3 cm
Hauteur moyenne du Clémentinier
= 192.0 cm
Hauteur moyenne de l’oranger N.Thompson
= 191.8 cm
1 r: test de classement nous montre deux- groupes d’espèces très distinctes par leu, taille I a
différ-;:nce de hauteur entre le premier groupe (Limettier de Tahiti et Pomelo Sharnbnr) et le
deuui Grne groupe (les autres espèces) est statistiquement significative au seuil de Vu: du tf:~t
Le rayon de la frondaison :
CI: facteur permet d’apprécier l‘envergwc du houppier des arbres ; Il concerne !a {listance
comprise entre le tronc et le point au sol représentant la projection orthogonale de 1;) limite de
la frondaison
La seule diffkrence significative révélée est celle qui existe entre le Limettier dna Tahiti et
l’oranger Navel Thompson :
11~1 niveau dt: ce paramètre aucune diffk-ence significative n’a été décelée par l’.Inalycc de
variarce des données recueillies I,e coefficient de variation est égal à 24 57% r ,+ mo\\‘enrre
@nér:ile
3’
est de 20.35 cm et prouve dans l’ensemble le bon développement lignew. des
w.riétk étudiées Les pomelos possèdent le plus gros tronc, avec une circonfkrenccs n~o~t~we
de Y5 25 cm, tandis que les orangers ont le tronc le plus mince (15 5 cmj
Les rtkultata obtenus montrent certes des différences statistiquement significatives Inai% ne
permettent pa,s de dire que telle variété est plus adaptée dans la zone que telle rlutre (Yes
diff&~:nccs çonfirmen; c,crtaiwncnt Ics caractéristiques physiques spécifiquea à chaqw
va.riét ii en gén&al les Iimettiers et les pomelos ont une taille et un port plus impw-tantü que
les mitndariniers les clementinrers et les hybrides Par contre l’oranger Navel Thomp$oli qui,
d’habitude est plus grand que les mandariniers et les clémentiniers. est ici dépa.ssé par ceux.-(:i
dti powt de dkveloppement 11 est cependant tôt de clore la comparaison car les eçsclis fnlitiws
sent @rennes et les arbres n’ont pas encore terminé leur croissance
Ce q”i est intéressant c’est que le bon niveau de développement que présentent ici !es
awlmes.
2
est en fait obtenu sur des arbres qui n’ont reçu spécifiquement aucune f&lisatiw
minérale d’entretien ; ils n’ont fait que bénéficier de la fertilisation des cultures aswIGes

Lescultures associée5
1
1 [ne wmparsison a été faite entre les rendements obtenus en cultures associéeset i.:!tui d~inr~c:~
hahit~.lelleme~t par ces mêmes cultures localement mais sans association culturale 1.1 resuha;
de cette comparaison est illustré dans le tableau suivant :
Tahlea~ 5. comparaiwn de rendements entre cultures associées et cultures simplex
____I.-_I____-_--_--
--.ll__---_-.l.
Différence des
culture associee en
menw en kgiha
Varietes
ib a!
__ -..- ~.~-.-.-
-..--._ - ..-_.__,_
Patate douce {(variété
0 a 100
locale)?
Arachide «fleur 11 5)
-1740
_-.____ -- ____. -. .-- .._--- ._ . -.^-_ .--_-.- ___ ._...... .-
._ _ __ __ _ __ _
Vo!l< attendions à IX que les rendements en cultureq simples :<oient supérieurs mxs zeia tl’ii
pas Cté le ças avec l’arachide «fleur 11 ;: dont lc rendement est plus important en cultw
associée Cette différence s’explique par le fait que dans notre parcelle nous avons respecte it
~aqwt technologique prkxmis6 par I’TSR WSemence alors que localement I-e> teckiqw, w
sont pas appliquées ou alors sont presque ignorées
I.,es maladies
auclm symptome de maladie cryptogamique, bactérienne ou ~~k~le n’,l k-te
&ser,+e sur les agrumes Cependant la seule maladie rencontrée dans la parcelle a tité 1~;
maladie du Wilt observée sur l’arachide et qui a été d’ailleurs rapidement contrôlée atx {YIL
CUPROSAK qui est un produit cuivrique.
1 ,es ravageurs
Sur les agrumes les parasites rencontrés sont I’Helioti.~ et k k~~~il/ic;~
~~two~/oc’z~.~ qui sont des chenil!es d&oreuces des feuilles. El1es sont régulièrement obser+ec
sur lt;s arbres fiuitlers Leur contrôle est facile grâce li l’insecticide DE~CIS (ma
Deltamétrine! I ‘arachide et la patate douce n-ont pas été attaqués par ces deux ravageur:”
En s.lison st-che chaude dei; acariens rouges( létrmyches) attaquent les agrumes (‘e
parasitisme se limite uniquement aux arbres et est vite éradiqué avec des pul~:éxisatiort:
foliair-es avec du DICOFOL. (m.a. dicofol).
~?HWI transfert de rwageur% ou de ma!adie n’a été nbqervé enlre les cuhureu asw‘itks ?? jr:-%
arbres fruitiers.
1 eç résultats ohtenw au niveau de la croissance des arbres révèlent que ÇI:LP -c: ont
actuellement. par rapport i leur âge un bon développement végétatif. Les arbres fnil tiers etaflt
pérenws. l’étude de 1~ croissance seule ne suffit pas pour juger de I’adaptabilitC des :tgrumcs
mi% en étude Les données ultérieures sur la fructifiçation et le rendement Ixrm~ttronT de
compléter l’étude d’adaptabilité.
.w

11 esr cependant intémant de noter que l’association culturale au niveau de Ja ;:arceiJe esr
pour le moment très avantageuse vue la bonne croissance présentée par les arbres et Je5
rendements importants obtenus sur les cultures associées. II faut cependant preçise~. qu’alwrrtir
à de pareils résultat<, il a fallu nécessairement appliquer strictement ICS paquets
tcchnologiqucs conçus par J’JSRA sur les techniques culturalcs fruitières et maraîcllér~s
?.-
I-%ude de l’effet,.de differents modes d4irrigation
wavitaire s u r
.-~ l a
----..-

cyoissance er !Y
rendement du bananier Robusta
J.‘analyce des données recueillies à ce niveau nous indicJue qu’il y a des diffërence~~
rignikatives sur la hauteur des plantes entre les différents modes d’irrigation etudies
J es bananiers ont awrrse une bonne croissance en hauteur dans l’ensemble comm?’ 11: Jvw~Y~,!
la grande moyenne (144,021cm) issue de l’analyse Cependant les différence> wnr plut.
i!lustrantcs a travers lc calcul de classement des moyennes obtenues. 4vt:c un J?NX $ai 11
1 h-8”cm au \\euiJ de Q,O5% nous avons obtenu le tableau de classement suivant
J es analyses montrent airssi que l’irrigation gravitaire dans des cuvettes individuelles (,un pied
par curette) a un effe? négatif sur la croissance en hauteur des bananiers La difitr-el-ce mm:
CI: mg-)de d’irrigation CI les trois autres est ~talistiq~uement significative au seuil de CO.~ de srotr.c,:
test de classement. J<e témoin a presque le même niveau de hauteur que les autres mode”;
étudiés.
Cjuant à l’âge de floraisons, il n’y a pas eu de grandes différences Les bananiers cmt preqw
tous emis leur inflorescence à partir de leur Sème mois.
L.e rendement optimrrm est obtenu avec le mode d’irrigation gravitaire constitue de cuvette:
collettive pour trois pieds. La différence de rendement par rapport au tentoin w
statistiquement significative au seuil dc 0,OS ‘?O dc notre test de classenacnt CPPDS) J.rb
rendement obtenu avec ce mode d’irrigation, estimé à l’hectare nous donne 73.7 T ha
1 e rendement Je plus bas est cependant donné par les systèmes de cuvette individuerle 4 1 q”(1
T’ha ) Ceci est peut être expliqué par la présence de salinité dans la parcelle. I.rrs CU? ette,
indiv;duellcs accentuent certainement la localisation du sel autour du pied
Fn CC qui concerne I;i croissance des bananiers, le témoin se comporte très hien, wtout a(,
mveau du dcveloppemcnt du faux-tronc. Par contre, les résultats sur le rendement *nontrc qu(,t
le témoin est nettement moins productif que le système de cuvette à trois pied; ave+.: unte
dlfference slatistiyurment significative selon nos analyses Cette différence estinkk i:
l’hectare fait 5.5 tonnes (soit environ 6 tonnes).
il faut préciser que ces résultats ne concerne que le premier cycle de productior -~VX Je.,
dnnnc!es futures sur le deuxième voire le troisième cycle, l’étude sera plus w~nplète Er
wtrez, les résultats q:.li seront recueillis sur le site de Dagana apporteront plus de l,récisiorl ;L
nos resultats actuels.

&ude diagnostique de l’élevage dans les Niaves, le Bassin Arachidier et la
Zone Agro-Pastorale du Dévartement de Louaa et de la Zone Péri-Urbaine dt:
Louga et de Dahra.
!.-lélevage dans les Niayes de la communauté rurale de Léona
I. ‘G!;age du littoral de la communauté rurale de Léona est dominé par celui de petit:,
ruminants et de la volaille L’élevage de bovins extensif est presque inexistant à i:ause d’tdt
manque de parcours et de la présence de champs maraîchers. La pression au »âturdgt‘ \\
dimirue pendant l’hivernage quand les animaux utilisent les parcours pwtculturau;,
maraichers. les coul~~irs et les petits bois à l’est des villag,es La difficulté d’accè\\ au,
resswn-ces naturelles par le bétail transforme le système vers un élevage de case ~IW dirigent
les femmes
I a production de fùmïer qui eqt d’une importance capitale pour le maraîchage., juctitierait k
parcage des animaux
1 ‘élevage joule !In r6lr important dans la uécurisation du maraîchage 11 est le portefeuille dt~
~laralchi:r-élrveur. Lt::< recettes issues de la vente de bétail contribuent à l’achat des intrant:
dkc<&ri. d’autres animaux et de denrées alimentaires pour la fkmille
I,‘élevarre du Bassin arachidier,
!%nc la Fane étltdiée principalement dans le Ndiambour, on trwve des Wolof d’inplantatiw
w~cienne f .a présence de quelques famille5 peuls dénoterait un lointain passé pactwa!
4pr& la grande sécheresse de 1973 le cheptel s’est reconstitué avec le temp$ en i;t
repro:luisant D’autre3 ont reconstitué leur troupeau grâce à la vente des produits de récolte
On a;::hète des petits ruminants qu’on multiplie pour les vendre et les remplacctr par de:,
bovins. C’est le cas des peuls qui avaient viré dans l’agriculture
1 ‘6lci;age des ruminants et des volailles a une part importante dans le revenu des l!unilles ~II
Rassin arachidier Son apport se chiffrerait entre 710 SI plus de 30 p, cent du revers total I 6
Bassin arachidier reste la zone de prédilection de l’embouche bovine et ovirre pour la
valorisation des résidus de récolte.
L_,&vaFie en zone aaro-pastorale.
I es Iclcalités étudiées correspondent à la zone qui se trouve entre le sud de la vajlée du Ftrk
et le nord du Raqsin arachidier Elles sont peuplées de Peuls et de Maures
I,a wuç zone péti-lacustre et la SOUS~ zone du Diéri de la zone agro-pastorale étudiCt
présentent deuu systemes dont la seule ressemblance se trouve dans le mode r*\\ctensif dc
l’alimentation du bétail Différemment des peuls qui élèvent toutes les espèces de ruminant:S
domestiques. les Maures ne sont propriétaires que de petits ruminants et qnelq~ies fois dc
dromadaires.

T)ans les conditions actuelles d’augmentation de la charge animale et agricolr’ t‘t (1~
sr:nclmww potr~r les terres l’agrégation de la population., en favorisant la concer;tratirw de5
trnupeatry d’une part et des champs d’autre part, accroîtrait la pression sur I’enviwnnement
La plupart des espèces dites soudaniennes que l’on y rencontrait. ont disparu. Seules des
espèces très adaptée!* au climat sahélien Balanit~s rrqgptiam. .4ctrcin rm’dkw~~~ et l-hs~ +rf
wrlegalmsis y rÊgénérent plus aisément.
Dans la rone agro-pastorale de la c,ommunauté rurale de Nguer hlalal, les élevew pratiqueno
twjo .n-s leur systlme traditionnel de conduite du bétail Le bétail çonsidér6 commi: capital el
iitlerni*nt de prestige chez les peuls, a un taux d’exploitation très faible Ldes parcçw: reduittT
par la multiplicité des champs de culture ne peuvent plus supporter le bétail, plus d’w siiièmt*
de l’année.
L’élevase
--~. .-
en zone péri-urbaine de Louga et Dahra
Dans les periphéries {urbaines ce développent des quartiers d’iileveurs ou d’anciens &le\\:er~r~~~
qlji ont perdu leur bétail I.‘élevage de petits ruminants et de volaille y est important- 1 3
plupart des cwins mâles sont attachés et font l’objet d’embouche pour la tabaski afin d’a\\.oir,
des prix de lente exceptionnellement élevés pour permettre aux populations de tiriL: prcfït de
leur (ipération. Ce qui n’est pas le cas pour l’embouche bovine où le temps d’a,ttache peut être.
allon~;é par manque A’acheteurs ou de prix incitatifs Le lait est source de revenu pour le>,
femmes qui font de l’élevage en ville I‘a chèvre est source de viande pour les fi~mille~ de!+
villes rurales Elle est aussi vendue en cas de besoin financier.
1 ‘élevage traditionnel de volaille semble donner plus de satisfaction.
l e cheval est important dans les villes rurales. II est utilise pour la culture attelée et 1(,
transport urbain même ci les ((taxes mrmicipales seraient lourdes pour les propriétaire% 1%)
1 es tlifenké rt les dioula constituent les corps de métier qui profitent le plus de l’élevage afl;
\\~ille L’achat. le ré-élevage, la vente de bétail sont effectués avec des stratégies dr: maximurr:
de pr&ïts au niveau du marché
Dahr;?, de part sa position de carrefour entre la 7one sylvo-pastorale, la zone agrwpastorale ~“1
lc Bassin arachidier est devent? au filr du temps la capitale de l’élevage du Sénégal Il detien./
Ic marché dç bktail lc plus important du pays où on dCnombre plus de 5 grands magasinier:,
d’aliment de bétail. 1 .il ville développe de plus en plus un système laitier bovin F e système
laitier. P&i-urbam a pres de 12,SO vaches avec 120 producteurs
IL y a trois bergers à f>ahra
pour la conduite des vaches allaitantes Le lait de plus 150 saches est vendu à 1 ?ifYitre P
l’unit6 de collecte dc Nestlé L’unité de t:ollecte couvre 7 communautés rurales Elie fait ‘:
,-entr+s de refroidissement fixec et 4 centreq mobiles (container) qui fonctionnent
Les contraintes de l’élevage
Dans le Racsin arachidier, les revenus tires de la production animale sont instlfficants 7’rni:~
paramètres expliquent le faible niveau de la production animale.
1 la disponibilité alimentaire insuffisante pour le cheptel
2 La technicité en élevage inadéquate
3:’

3. le cheptel productif insuffisant
Fn zrjne agrn-pastorale miliel.1 fragile leu producteurs font à la fois de t’élevagi: wec de-
trn!lpeatlx mities (bovin ovin, et caprin) et à moindre degré de l’agriculture II a maiorit6 de!-
revenus tirés par les familles provient de la commercialisation des produits dc~ I’élevagc
(;-tnitwaux sur pied et dkrivé- du lait ). I.eur manque d’organisation est une contrainte majeure
a la .naFtrisc des p~wcssus de production (approvisionnement., technicitk) ct dés circuitc~
dӎcoulement de leurs produits
I ‘autre contrainte majeure est la faiblesse des produits sur le plan quantitatif et w le plar
qualitatif liée à plusieurs facteurs qu’il va falloir élucider :
* le bétail est peu productif
l le lait rapporte peu
l les ressources alimentaires sont rares
~>rlel[lue toit la zontt agro-écologique dans laquelle évolue le système de production 1~
;ontrsintes akt dkveloppement de l’élevage se font sentir à trois niveaux,
0 environnemental
0 animal
0 organisationnel
I es s.,lutionc techniqrleq souhaitées par le< éleveur5 telles que les opération? d’emhorlchr iit.
dctparasitage de complémentation minérale et d’amélioration génétique ne po;xraierrt x
pctrenniser que si ceux-ci s’organisent. acceptent de mener à bien ces actions, de ~.embourw
le credit et de se prendre en charge dans le futur au niveau de leur organisation ( GIE.
mutwzlle. etc ) L’appur institutionnel dans le domaine de la gestion de l’espace, de !‘eau. rit!
marché (approvisionnement en intrants et écoulement des produits animaux.) s’rnvért=
nkessaire même si l’éleveur devra en supporter une partie du coût
Qttépration de l’élevage en tant au ‘élément de diversifkation dans les systèmes
de production agricole de la zone du Delta du fleuve SénéaaL
(hr~c&i~tjty des s‘f;stemesd’élevaae
__-. -_-
du Delta du fleuve Sénégal
I ‘objectif de ce travail était de réactualiser et de compléter les études récentes dans le ;iwnaiw
dc la ::aractérisation dcç systémes d’élevage dans le Delta du fleuve Sénégal
‘+II~ 1~1 hase d’un échantillon de 13X éleveurs répartis sur l’ensemble du Delta dii tlewt~
Vné;;al une tvpologie structurelIe a. et@ réalisée à la suite d’une enquête de terrair: cffwtlw
au ccurs du dernier trimestre 1997 Deus catégories d’éleveurs ont, dans un premier ternps
éti- d’scernbes
ceux transhumant en dehors du Delta (38) et ceux ne quittant pas cette I.(w,
0 100;) Sur chacun dc ces deux groupes, nous avons pratiqué une Analyse en Composante!+
Principales (AC’P, logiciel .41X4) 7 groupes homogénes ont ainsi été détermirws pour le:-
klevexs quittant le PeIta en saison sèche 7 autres groupes pour la seconde cat+.rorie Pou:~
I’enwmble des groupes une carte des directions des mouvements des troupeaux (SIC, hiciei
34

Waplnfo) est proposee et reliée à leur système d’alimentation T.es principales corltrainte~ ~7
les projets des éleveurs sont également présentés
! :ne ( omparaison des typologies réalisées dans la zone du Delta au cours de cet; dit{ rlernièw~
annéc~s est ensuite proposée ainsi que leur implication sur les stratégies de dévelcippement it
promouvoir.
(‘PS deux zones qituéeq respectivement au nord Ouest et à l’Est du Delta du tleuve Skegal son1
particulièrement intéressantes pour l’élevage en raison de leurs ressources fourragères que !r>
bkail utilise t~otamment en saison sèche Elles sont sujettes à des situations contlict~lelles entri
iec di%rents usayers de l’espace (éleveurs. agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, Parc National \\
Il a été focalisé sur :
- le recensement exhaustif des éleveurs et de leurs troupeaux
- l’établissement d’une typologie des élevages
_ ‘la cw-tngraphie de la 7nne (infrastructures pâturages7 casiers rizicoles )
- la Iccalisatic-ln et la caractérisation des différents niveaux de prise de décision% FW la h;e+sl? 3w
troupeaux et la commercialisation des produits.
I es rctsultatc de cette étude sont la base d’une série de propositions dont l’objectif n:bst d’abnrcl
écoloQue. Elles s’inscrivent dans une dynamique environnementale dans le cadre du -roje?
protection rt gestion durable de la zone périphérique du Parc National des Oiseau~~ &
Djourij Y Par conséquent, elles sont axées sur une limitation de l’entrée d’animaux tu
t’int&ieur du Parc, quelle que soit la période de l’année, tout en améliorant le disponible
fwrr;tger et I‘accès all-u points d’eau (principales contraintes identifiées par les éle\\,eurs) ?VO:~
ynpositions cherchent aussi à atténuer la pression sur le Parc en facilitant l’installatinn &
milieiix écologiques !l tampons )) dans la zone périphérique (pâturages de décrue er
particulier),
‘Typ~Io~ie
.--cL.... - deq
- eleveurs
L-.

.‘.-.-v.- fg~r-njs~s~~~s. .& -lait à l’usin_g__de collecte de Rossa-Maurin:a&
--.-‘-- ~... .--.-
(PS):
Mauritanie)
rette étude ect réalisée à la demande du PST-Mauritanie en complément des travatw en ~:ouw WI’
$1 filiére lait particulikement bien organisée dans la région de Rosso Elle est (we <\\IT‘ 1~
d&finition der groupe< structurels des éleveurs fournisseurs de lait à l’usine de colleci f! de ??c)F~J~
et au devenir des quantités produites non livrées à cette usine.
E]tude des filières au niveau du Delta du fleuve Sénégal
! (7 cnmm<~r~it rfi.\\~~l dtJ.c produit.~ laitiers rt de 10 viande
Cette enquête eqt réalisée au niveau des principaux marchés de la zone (relevéi* des luantitéc CI
des prix).

D&uré en janvier 19QX le relevé des données se poursuit actuellement avec: l’appui des agent:;
dl! CC de St I ouis 1 eur enregistrement et leur validation sont effectués mensuellement (“er
enregistrement continrlerq au moins. selon les moyens disponibles jusqu’en janvier 19’19 I (Y!I’
!!-akment serî alors e+Tectué à partir d’une hase de données résultant d’une année de c~ollectt~
Ce< televés ze font en collaboration avec l’économiste du PST sur la base de< t! pw 11t &Y
quantités de SPAt transportés par camion.
Débuzé en mars 1998 le relevé des données se poursuit actuellement avec l’appui des agent:,
rnunir:ipaux de St I ouis et d’un agent du service de l’élevage de Rosso-Sénégal Leur
cnregistrcment et leur \\.ralidation sont effcçtués mensucllcment. C”et enregistrement ccntinuc~a RI
moins, selon les moyens disponibles, jusqu’en mars 1999.
Par différence, nous obtiendrons les quantités de SPA1 exportés CN importés dans I: Delta I~L,
tleuve Sénégal.
T’e travail SC tàit à la demande du A Comité de suivi des sous-produits agric.ohhs et ag,ro.
indus!ricls de la ~Valléc du fleuve Sénégal. comité créé cn juin 1 ??8 à l’initiative de la Va~isot? &Y
Eleveurs de la Région de St Louis et du CFA Il est réalisé en collaboration avec la S,ZED
1 ,rs données ont été rkcoltées et validées pour le Delta du fleuve Sénégal à partir dq:s bases tit,
donnces de la S.4ED Elles sont prkentées sous forme d’un premier bulletin d’iriformation:~
publié en novembre 1998.
D-autres bulletins seront proposés en 1999 sur la base de l’étude des flux de SP41 ari n:veau du
Delta et au niveau de !‘euploitation La complémentatité de ces travaux permettra de préciser le>
conn:ksancei sur la tili&-e des SPA1 (production, utilisation, commercialisation) da;is le Iklta
du fleuve Sénégal.
I ‘infi>rmatior, (quantitk livrées et refusées. origine, type) a été collectée depuis déblut jilin 1~8
auprès d’un échantillon de 21 livreurs de lait à l’usine de Rosso-Mauritanie C’e travail et<t réaliw.
$1 lr le terrain par les argents de la Délégation de l’Agriculture de Rosso La saisie et 1’ walvw CI~+~
donnees se fait à St Louis (Sénégal).
Au niveau de
--_
l’exploitant
1 ‘objet de cette présente étude concerne, au niveau de l’exploitation d’éle\\,age la
caractérisation des circtiits et les flux de produits animaux (lait viande, fiunier I ainsi que dec
<c>us,-nroduits agricoles et agro-industriels utilisés dans l’alimentation des troupeaux Ywt+
jr>uhaitons identifier les éventuels points de blocage et prop(.)ser des solutions 1 echniqurs.

éconc~miques nu or~anisationneltes v i s a n t à l e v e r c e s c’ontraintes e t a flrvnriser 1~
dc54nppement des prnductiono animatw en harmonie avec te contetie <;olSio-.éCoyI(,n~iql~e :ha
!a zone.
4fin de collecter des informations qualitatives et ctuantitatives cette étude est msn& depui%,
rrrin 1998 sur ta base d’un suivi mensuel d’une trentaine d’exploitations reparties w.
! *, enwmbte du Delta et choisies à partir de la typologie réactualisée des élevages de !a pont!
Ce trwait eqt inscrit dany une convention passée avec la GTZ (périphérie du Parc (lu Djwdj)
Des filsses wront construites et feront l’objet d’une journée de démonstration de 1,a technique
d’un suivi dt:: l’utilisation du produit et de l’élaboration d’une fiche technique cl~.:stinéc aux
éleverns Le Service de I’Etevage est associé à cette opération.
laa construction des frjsses est prévue fin janvier l999 et la journée de démonstration en février.
1999
1 .a fi,*he technique est destinée aux éleveurs. Elle est par conséquent basée essentiellement CI~
des dt:sGns appuyés pm un texte français traduit en peuth et en wolof La maquette es! diqpon.ih!c
depuis août 1998.
Cultures
-A----
fourra&res
%u!ei; quelques opérations de préservation (graminées fourragkres. niéhé f?wrrFyer) t3’ C!C
diflùsion dc matériel végéta! (arbustes fourragers., niébé) ont été envisagées CD 19% Erj
revanche, en 1999, eq fonction des moyens disponibles, une attention particulière de\\r;i &w
dotwe a l‘étude théorique du coût de l’alimentation des vaches ou des chévres laitières clarlr de>%
wtèmes où pourraierrt &re développées tes cultures fourragères. L’élaboration, de ileux fiche:?
~cchn:co~éct-,nomiquer est ainsi envisagée en collaboration avec le CIRAD-EMW fiInntpeI!kr\\
INTENSIFICATION DE LA RIZICULTURE
i -...
--..-l
Rien que produit à faible échelle par rapport aux autres céréales sur le plan natijlwtl. le ri;
demeure une préoccupation majeure de l’état dans ses options de politique macro.
kon( mique Ainsi, d’knormes investissements ont été consentis dans le dévetoppr: ment altr !a
riziculture au niveau de la vallée.
1 e dt;bat sur ta cwmpStitivit4 da riy local pose en filigrane ta problématique de la iahitité C+!C,
!‘optiw même du Sénégal en faveur de ta riziculture irriguée dans ta vallée du tleuvr I rr
?yec’t incontwrnable dans cette recherche d’une compétitivité du riz reste t’intensil’ic&~n 1 t
wutic,n de ta recherche dans cc domaine \\:ise essentiellement trois éléments I’ac~~niwmc~~~
des rendements et t’:,ptimisation des facteurs de production, l’augmentation de !‘;ntensiti,
cutturate à travers une double culture., et l’amélioration de !a qualité des prodt.rit\\ ef de:-
nerfor‘manceç des technologies post-récolte pour répondre aux exigences des consommateurs

Amélioration de la culture drr riz en milien paysan
Cette activite a été menée pendant la contre saison chaude et l’hivernage Son principal
>2bjectif citait de trouver des solutions techniques et stratégiques adaptées, aux problkmes Ii& jl
l’intensification de la rïziculture en milieu paysan.
1 ‘activité consiste à
” lesttIr le? possihilité~ d’application des itinéraires techniques wcommandés~ par la
recherche et de faire apparaître les contraintes qu’elles peuvent engendrer
. &aIrrer les possibilit& réelles de la double culture tant du point de vue des
rendements que de l’organisation du travail au niveau de l’exploitation
I ,e dispositif est aléatoire, constitué de blocs complets dispersés comportant 4 frartement5
avec 7 facteurs à deuu niveaux. Le premier facteur représente les variétés (Sahel 108 t’:
lRl~?9-680-3) cltt le 3: facteur les techniques culturales (t,= paquet technique ti l~Tratique:S~
paysannes).
Pend;tnt la contre saison le rendement moven dans le delta a éttS de 5.76 t/ha
Entre traitements on L: note une différence signifkative(t, = 6,s I t!ha, t2 - 5 ,@lt,‘ha)
FIntrc paysans on a obse~~+ lane diffk-ence significative , liée à !‘assiduité. à I’hkki.)gCwitc
dans ia levée dans certaines parcelles paysannes et aux activités diverses auxquelles rc: livrew
les paysans.
A Donaye, le rendement moyen a été de S,22 tilha Entre traitements il n’y a pa< CII del
différence significative (tl = 5;31 t/ha, t? = 5,14 t/ha).
Fntre paysans nn a noté des différences significatives liées au mode d’application dc~
Iti:nérS:lircs
techniques it la taille dc la famille et au nombre d’,activités. L’enhcrbement ct icb
borers constituent les contraintes majeures
I e re Jenu agricole mcwen par hectare a etk de 293 877 F CFA dans le Delta et 388 390 WF 4
à Donaye.
Fn double ctrlture le rendement annuel moyen dans le delta est de 12,91 t/ha et à Dtsna-r
1 I 1? t!ha 1. es revenue annuels moyens correspondant sont respectivement 887 i6C F C’F4,
et 88 1 882,s F CFA.
Pour t’hivernage 1998 dans le delta, le rendement moyen a étc; de 6,39tlha Entre pausanc tr
entre traitemsnts on a noté des différencec significatives (t 1-6,72t/ha, tz--6,Cihtiha)
Entre variété\\ il n’y a pas eu de différences significatives (vl=6,42t/ha, v,-6.36ti’haI
4 Dranaye: le rendement moyen a été de .6,83t,/ha Entre traitements on a olrservc une
différence significative(tl=7 35t/ha. t?--yo.t/ha) Entre paysanci il n’a pas étë cwuta!k dt
différences significatives.
f 9 double cuItlIre est techniquement réalisable en milieu paysan et peut être plus witahle 4:’
on lève les contraintes liées notamment :
- au crédit de fonctionnement et d’investissement ;

_ à la protection et à l’nrganiqation de la filière du riz local pour son écoulement
_ à l’augmentation deci wperficies aménagées et a la rehabilitatinn des aménagemen: 5 dégradt!~.
- a l’kquipemenl en quantité et en qualité des matériels de travail du sol, de mclissonnai<e.
battage et de transformation ;
- à la diminution des taxes sur les intrants et les équipements.
1 e p:lqrret doit être repense pour tenir compte des dificultks liées à la pr&irrigatiorr, 3~
labour. 3ux doses d’herbicide. a la dose de semence et à la récolte’battage
Jlise en place de In double culture : Intensité culturale
I a pratique de la double culture en ri7 est faible dans le Delta Avec la disponibilité de F‘ea.~
toute l’année, cette option a toujours été mise en avant par les autorités Cependant. le:’
rti:alitGs du terrain sont telles que peu de producteurs le font Sur la base du dispiktif wivi
dans les divers périmètres et par zone, nous avons constaté une réduction drastique de T O:
des producteurc pour la conduite de la contre saison en riz La taille de l’échantill~m a haissc
de 160 à 37 producteurs pendant la campagne de contre-saison. La majeu@ partie de+
prodlrcteurs qui n’ont pas reconduit le ri7 en contre saison ont fait du maraîchage 167 %? 1 c
wste n’a pratiqlk aucune culture pour plusieurs raisons dont notamment le crédit 14Wk’~~ le-
probkmes lies $ la gestion de l’eau (19 “4), le retard dans la récolte d’hivernagr: ( 16°;,f e4
autres (besoins en main d’œuvre, débowhés, etc.).
I ‘intensité culturale est un Clément determinant dans la performance de la fili&e riA,;:ole
Martin (1981X) estime que pour atteindre l’objectif de I’Etat en matière d’autrwffl~anc~
alimentaire, II faudrait en plus d’une augmentation annuelle de 7 800 ha de terri+. irriguéec
avec des rendements de 6 tonnes/ha, un coefftcient d’intensité culturale d’at.! mciin< 86 Oi)
ktuellement. ce taw d’intensité est très faible 13 se situe j 30 9;) pour à I’échellc di, l’&,ud~
avec une forte variation par zone et par type de périmétre.
1.1~s privés du Bas Delta sont plutôt favorables aux cultures maraîchères de contw-sais(w 4
l’khelle de l’étude, leurs parcelles de riz sont passées de 20 en hivernage à 5 en coutw saisis
Cette baisse cn parcelles de riz correspond ti une réduction dc plus de 70 CG des zuperficicc
ernbiavées en ris en hivernage pour les privés dans le Bas Delta (52 haj Cette re;,onverGon
c‘est tàite au profit des cultures maraîchères. surtout la tomate (l’effet de I’implantati~ de 121
SOC?&. et aussi de conditions d’adaptabilité favorables aux cultures de di\\~ersification erl
contre saison dans la zone).
Les privés du Delta (‘entra1 wnt plus nombreux à reconduire le riz en contre sak>n De ?Ci
parcefIe de ri7 en hivernage pour une wperficie de 63 ha, on arrive à. la moiti4 en crrntre
Gson avec J? ha de riz Les privés de cette zone ont bénéficié la disponibilitk dc crédit>,
TNC ZS de contre saison. Cette institution de crédit semble privilégier l’option des priv&
tians I;e terroir au détriment des groupements ou unions (problème antécédents. de 8*rtklit- tw
remboursés dans les GA).
1 e$ p+ks dlr Haut Delta ne sont pas asse nombreux pour la riziculture en contre 4ïor 1 c”:
8 parcelles emblavent ensemble en contre saison 17 ha de riz. soit 20 % des ,cuperficiec’
d’hiwrnage Par des financements internes., ils préfèrent pour la majorité faire du rjia! aichage
dont II: marché est favorable Ilr; font en général de l’oignon, et de 1.a patate douce

Au niveau des PIV
1 es NV sont presquct concentrés tous dans le Ha.ut Delta. il <‘agit de PlV du tylw KAFr) et
PIV 3~1 type CSS. LE+ premiers sont confi-ont& à des problémcs de crédit pour faire dt I;i
contre-saison en riz Soit ils font du maraîchage (65 ?,G) ou s’abstiennent de cond:k-c I.IW
cultwe (3 5 3 0) I,es seconds. par contre font presque exclusivement du riz en contrf, saiscw Il,‘,
o.nt lit gratuité de l’eau par la CSS qui exploite en contre partie leur terre, puis 11s ont des
revenus extra-agricoles (salaires ouvriers CSS) pour se prendre en charge pour des besoin‘+
d’intrants en contre saison D’nù l’opportlrnité plus grande pour les PTV CSS de re~:onduk~ 1v
riz après. la campagne hivernale; ils matérialisent de fait la possibilité de la doublt- wltrire ~;“II
riz.
4u niveau des GA
De façon globale. la double culture au niveau des GA est loin d’être acquise I c’ause dt*
pluriwrs facteur’c parmi lesquels la gestion collective des périmètres, et le prohlèmfz dr:! crédit
Dans le Bas Delta, c’est toujours des problèmes de crédit, mais aussi du retard dan; I;I rticoltt.
d”hiv;:rnage Ainsi de 20 parcelles de riz en hivernage, seules S sont reconduite>, en c,ontr-t,
saison. Dans cette zone, les producteurs font aussi la tomate pour les unions qui onr de!.*
contrats avec la SOCAS
Dans le Delta Central la CNCAS finance plut% les privés 1 ‘endettement des producteurs
premrerr clients de la C’NCAS au moment des transferts des GA du Delta Central, ~~o~~oqur !p.
méfiance de l’institui financiei du sei;teui formel On constate ici que seules les 7 ~>arwfle~
sur les 20 au depart ont fait l’objet de mise en culture du riz en contre saison Le reste n a pas
ét.é cultivé pour des raisons de financement.
Dans le Haut Delta, les producteurs des GA optent pour les cultures de di\\,ersi!%51tion w
rontrl saison 1~ culture du ri7 concerne la moitié des parcelles suivies, et le reste l’ait s{>it &
la patate douce et ou de l’oignon.
&ude de l’hpact des pratiques culturales sur la gestion des adventices
1 I,e role des pratiques c&ura!cs dans la lutte.contre les.--&gntices
I ‘enquête porte aussi hien sur la ri7iculturr que sur leq cultures de diversification 1 ‘ohjecti1‘
est drb collecter des données sur les modalités d’application des techniques culturale~ es
relati: )n avec le wntr;ile des adventices C‘es données devraient permettre de mieux .ttienrcr Ira
développement d’une lutte plus intégrée.
Z es principaux résultats de cette première enquête se présentent comme suit
* ‘les modes d’application dec techniques culturale~ ne présentent pas de conditions fa.,ior-ahle!,
:i are limitation de la pression des adventices mauvaise qualité du travail de: préparatic.,n :i~!
~01 zonsistant en ur1 of‘fsetage (86 ‘56 dei; cas): absence de planage des parcelle:5 entrainan
isne installation héteroykne de la culture et une mauvaise réparation de la lame d’l..;at, , -?emi:
,géntralement à forte densité, mais exkuté tardivement (42 % des cas) et coi’ncxdant, ~.WJ
I’hiTiernage avec de:. (conditions favorables à la prolifération des adventices I.‘applicatio~ dc

I’en~rais IWK et Urée) est faite à une période inappropriée (avant le !” wrclage w
l’application de l’herbicide .- 72 %des cas)
- I,es méthodes de désherbage direct ne sont pas appliquées correctement, notamment le:*
traitement< herbicides dont la dose recommandée et la date d’application ni& wnt par,,
respectées dans respectivement 79 00 ct 74 % des cas.
l Pour les cultures de diversijïcation,
1 ‘exploitation continue des parcelles entraîne une prolifération d’espèces adventiwi
réqistsnten notamment CJpérus rotundus 1, qui constitue I’tme des principalec cauws drl
déplacement fréqllent des casiers qu’on observe dans la 7one dlr 1 .ac de &iers
1 Ti~a,.loulpétitiujt_é,-u
a
1i.7.
v irrirz;ué vis à vis des adventices en
e
~ -- . .._.... -.
c

l
relation
---I‘-
a
-.----------..-.2.-~.’
densité
.__ _-...
(le cemis CI
ladose d’azote
I ‘essai a été conduit a Fanaye en collaboration avec la section agronomique ~II Prw;ramme
Ri7 Irrigué de 1’ 4DR 40 T.‘objectifétait d’évaluer l’effet de la densité de semis; et lle la
fertilisation azotée sur la comp&ition en,tre le riz et les adventices Trois doses d’an rte allant
de hfi à 1 SO kgi’ha et quatre densités de semis (60 à 1 SO kg/ha) ont été étudiées
I es: rc!sultat5 obtenus indiquent que l’augmentation de la densitt! de semis permet C!C rf*dllire I;I
:x>nwrrence des adventices et d’accroître le rendement du riz L’effet de la densite de semi:,
est d’autant plus marqué q,ue la quantité d’azote apportée est faible et que le niveau dc
controle des adventices est réduit (tableau 6).
Tableau 6 Flffet de In densité de semis et de la dose d’azote sur le rendement en p;iddy WIS
différents régimes de désherbage en t/ha. Fanave. saison d’hivernane 1997
- .~ - .A---
---.--...v
-. .-.
_.. .
_
.._
Niveau désherbage 1 - - / N i v e a u déshe;Gy
Niveau désherbage 3
.-- ---..---.i- - .-...- -~~-_-- I-
---...--. “-- --- -.-. ..- .-- --. -- .
Quant Ité
n; 60 k g
Ni20 kg
N 180 kg / N 60 kg
N120 kg ‘N 180 kg
N60kg
N i20 kg
tv I&i kg
Semence
/
_._I.------ iv- -_- .-...
.I_--__^
._-
- .-_ _- .- ~.~_ 1
60 kg>‘ha
:
s,12
6;93
4,46
t-
i 4,90
7,07
5,48 - 5,21
7,12
8,X0
’ 1 GO kdha
6.0 1
S,49
7,61
! 6,61
8,59
7,61
6,SS
.?,49
8 “Y?
; 140 kg’ha
;7,11
7,94
8,64
! 8,93
9,55
9,13
7,82
1 G,SG
$&j
ISG k&dha
IS.12
x,02
9,36
/ S,59
9,60
9,40
S,38
a,79
1 f.,,22
/
/
.L--
- -... --- ----.- -_ _. __ ..- _. ..~ ._ .~._ :
C.V. = 14,07 %
PPDS = 144 t/ha
-. -.- -- .-.----- ___ _---_ - .--.---.---_.--.- -..p-l-
‘Tableau 7 Effet de la densité de semis et de la dose d?azote wr le rendement du ris ~;NI~
iffkrents régime de désherbage en t/ha, Fanaye, saison sèche chaude I QQX
-- ._~. - .--
-~ -.- . .._ -. ._ .__~ .
Niveau désherbage 1
Niveau désherbage 2
Niveau désherbage 3
-._ .--
Dosei
:
semence/ha
L-p. .-...-_- i .
601 kg’ha

100 kg/ha
140 k‘g/ha
1 SO kglha
C.V. = 10,71 ?4
PPDS - 1,12 t/ha
_^ .--- -.--.-._.- _ ..__ . .__...
_--~ --.-_-...- ..-
.-. _ _ __. ______

I ‘objectif de cet essai etait d’évaluer la faisabilité et l’intérêt d’une lutte préventiw> c<,ntre le’+
adventices eV1 traitement de prk-plantation avec une application du non labour d’ur: minimrixri
travail du sol
D’apGs les rkwitats <Menus (Tableau 8) I’ahsence de travail du wl ou un simple :Mr’artapla
préckdé d’une pré-irisation et un traitement contre les advcnticcs, n’entraînes pas cl;%
dAminution de rendement du riz. L,e minimum ou le non travail du sol n’a pas e’u, non plus
d’effet négatif sur la densité de peuplemenl de la culture.
Tableau 8 Effet du wn ou du minimum travail du. sol avec traitement contre lec ;~dwntices
en pré-plantation sur le rendement en T/ha
~-~_-
.-~---..- .-_ . - -.._. .~- .-...
Sites
.~
-..--
Traitement
Anam bé-.
Fanaye
Don3e
-~ .-___.- 1.- Moyenne
Méthode locale (Offseb’propanil 2.4-D
4,78
4,47
s,20
4.81
en P.L .*
OfTsetagc/glyphosate en P.P. **
5,68
5,70
6,23
Grattage/glyphosate en P P.
5,79
4,90
s,o 1
Non travail du solwhosate en P.P.
-.-- ~-~--.-- ._.
5390
5,24
5,82
-----~
i.
* en post-levée (15-20 jours après semis)
*‘* en pré-plantation (prkédé d’une pré-irrigation)
Stade des contraintes de zestion de la traction animale
I es ohiectifs deq trawux de suivis autour de la traction bovine ktaient de
-
Identifier les contraint.es de gestion des attelages ;
_
Ftahlir des référentiels technico-économiques sur l’utilisation de la fractinn ,jnimale t:~:
conditions irriguées :
_
Rtiadapter le matériel actuellement utilisé ou en proposer de nouveaux

Les resultats des suivis indiquent:
L,a situation actuelle est la suivante :
Taux de renouvellement en 95 par rapport à l’état initial
Taux de renouvellement en 98 par rapport à l’état initial
Taux de renouvellement en 98 par rapport à la situation de 95
Taux des sorties en 95 par rapport à l’état initial
Taux des sorties en 98 par rapport à l’état initial
Taux des sorties en 98 par rapport à la situation de 95
Situation actuelle par rapport à la situation initiale
Situation actuelle par rapport à la situation de 95
Nombre de villages qui détiennent encore des UCA
Nombre de villages qui travaiknt avec ces UCA
t cs raisons de cette Gtuatiwn sont multiples. La plus fréquente cependant, c;onstitue k
probleme de l’ahmenwtk f% efkt. l’aliment le plustiéquemment utilisé par les detentew
constttue excltusivement la pail1e de riz Sur les huit paires suivies, seule une paire a reçu &Y
tourtc~aux d’arachide en complément d’alimentation. Hormis l’alimentation. fek~ autre:‘.
Mfic~~lt~~ éwquées sont la dureté des solq la pénibilité du travail les maladie<:,
--m.‘almentation
IXlnc maniére _oénéraIe l’alimentation eqt constituée à 98% de paille de ri7 Cette iwi!le c:tanr
ratiwnée en dehors der périodes de récolte, sinon il n’existe nulle part ori Iw quantités
administrées aux animaux soient calculée5 Ceci. pour dire que l’alimentation qui (:!3nstitue 121
base i)our diAposer d’ww bwweunité de traction fait cruekment défaut. L’état dta5 :rnira-WI\\,
atteste d’ailleurs de certe défaillance La. force de tmctiun étant fonction de l’embonpoint de
l’animal il va sans dire que ses performances au travaii vont baisser. Pour les autws nliment:8
comme les tourteaux d’arachides- les fanes etc. le problème du lieu d’approvisiorwmtw ,e
no<e :n même temps que l’argent nkcessaire pour son achat. 1,a plupart des animaul n’onr ~I!I(’
reçu de ces aliments depuis la fin du projet Puisque c’était le FED même qui les
approvisionnait et-aucun réseau de distribution n’a été crée.
- [.‘adéquation type de-sol/outil. de travail
Dans les quatre (4) \\illages suivis. le type de SO! s’est trouve être le même avec une th-tc
teneur en argile (60?+) le hollaldé C’est un sol qui se prête difftcilement au travail avec le:’
wtilr connw II est travaillé en général sur une faible profondeur de 5 à 10 cm fgrattage)
Dans certains cas, les paysans procèdent d’abord à une pré-irrigation. Procédé ,+I; tend &
disparaitre du fait de son coût.
11 aurait &é possible lie recommander un travail superficiel à la herse classique à ient rigide
s’il s’wéraif que le nowtravail du sol n’avait qu’un impact négligeable sur les r(:ndenrcnts
Ceci. en sachant qu’t-n-t &niettement superficiel est possible avec une telle herse et que kr
risques de compactage sont minimisés.

1 e laisser ect la façon culturale la plus répandue en traction bovine dans la zone 11 précedc
l’implantation Dar ri7 prégermé Mais sa rklisation actuelle avec les charrues rewontréec ne
rt;pond plus 21 l’appellation de labour Le$ socs des charrues connaissent tm degré extrême
d’usure et ne sont pas changés.
f e hi Ilonnage quant est fait avec le même outil que le labour, c’est-à-dire la ctw-ue 1 .e
hillox-s sont formés apré% deux passage< rapprochks de !a charnle L,er temps en sont longs es
!‘c!n SC demande si les deux passages que les paysans veulent éviter. ne seraient plw rapides er
moins pénibles -maux.
‘Voue; avons twl’e~&rience pour avoir des éléments de comparaison Nous disptsiw-w d’otri
roliculteur issu deria&.vkkdu-Projet Buffle de I’USAID en 1989
Cet outil est constitue d’un châssis sur lequel sont fixés deux rangées de disques wnelés 1 e!;
deux rangée% de discvies forment une ouverture comme sur les caver-trop Le travail CV
similaire au travzi4 de IU&.et motorisé. Il s’agit dlun travail superficiel c’n humide
exclusivement.
-.l ,a
s a n t é
D’après les enqu&es I-éalisées. les cas de maladies sont rares et même s’ils se présentaient il!*,
sont rkgligés Justeaprk la fin du Dr-jet. le vétérinaire du projet effectuait lquelquez descente:,
pCrio&ques pow- keic vaccinations (non précisées) et pour les cas de mal4i-e qui G(
présentaient L~&caments et vaccins étaient encore payés. seulement, le dépkirrcemcnt de
l’animal malade était kpargné. ActueTlement, cette situation ayant évoluée. ces car-ci nr WK
pas ressortis de nos resultats d’enquêtes.
- Performance au travail
Tableau 9: Efforts relevés sur sol lourd en DaN :
.-.. -- _---
-__- -.---.-..-.,-~---.---i-
- ._.._ --_----
r---
! Labour
.-- ..- _.--.. ..-. -,,~~~~~~~-~o~~~~~
..Y;trJ,
c
Intensités
/
---..-- --~.--- _._, . ..___ _. ._. ___
t
Moyenne
-.
~/---
t
95 /
65
90
j
-~ -~ ~.~
~~.._~~.. i .- -~~
:
:
l’heo iquement. l’on ne pourrait dire que les performances des animaux aient cham;é hiell q!w
tout porte à le croire I_‘ne comparaison n’aurait pu être possible qu’en partant d’une mêrn<*
hase c’est-à-dire, disposer des mêmes outils de départ et des mêmes conditions de <tabulatig?r
et de soins. Ce qui n’est plus le cas.

1.e suivi a porté sur les superficies travaillées dans les villages:
Fn r~wyenne pour Orne journ&e de 6 herlres, un attelage arrive à labourer une suprrficir~
moyznne de 3 400 m;! l’état du sol n’étant pas homogène du point de vue de I’himjidité 13
Bil&e de recsuyage wrie de 5 ;i 9 jours après pré-irrigation avec une moyenne de ‘7 jour< 1’1:
attelage arrive à labourer _,.
3 1 hî en 0 5 jours, ce qui donne une performance movenne de (1. l?
ha PM- jour. Une joLrnee de travail’ -
étant de 6 heures. Vu la taille des parcelle *11at12, le:,
evpioitations que nous avons visitées. cette performance est tout juste bonne po~xr labourer
une parcelle par jour 1 .es superficies moyennes tournaient autour de 3500 m2
I ‘optaon du FED de valoriser les terres dans la zone de Podor grâce aux amknagemc!nts hvdro.
wricoles et a la culture attelée relève d’un souci5 de réduction des coûts de production 1 21
.3
vulturc atteldc est considérée comme unr alternativt à la motorisation et aussi une solutinr
viabIt> pour les lones enclavées IJne telle initiative devait nécessairement être précédée d’unt
étude préalable de l’environnement socio-économique
I a comparaison entw les deux formes de mécanisation mérite d’être faite 1 a nwt~wkatic~r
exerc:: un attrait subjectif lié à la modernité de la technologie La culture attelée Ptant asse;
nknible. il serait judicieux d’harmoniser les technologies afin que plus 011 rnoi~s elles ;C
~omplknt Ceci pour dire qu’aussi bien la motorisation que la culture attelée ?FOU~ e sa pl;ii*r
dans la situation actuelle des exploitations
I ‘établissement de référentiels technico-économiques nécessite des conditions de twaii
srltrw que celles dont nous disposions Cela suppose du temps, un matériel de rn;wIre el
d’anajyse adapté comme la chaine embarquée et le capteur 21 X et de la compétcnw
La traction bovine dans $a pratique actuelle n’est pas viable. 11 faut impérativemenr e~vi~a~el
de diversifier les cultures En riziculture l’intervention de la traction animale SC limite PLI
bravai1 du WI et au transport Avec une diversitk culturale (riz, arachide, niébé, etc’ Ii il serait
possible d’utiliser les animaux toute i’année (travail du sol, semis., entretien cultuy récoke
itc: ) r;t I’affouragernen~ serait plus aisé avec- les I%r~es d’arachide, de niébP
c’ompétitivité et Marge de Progrès
De plus en plus. la question de compétitivité du riy produit localement vis à vis du :,iz impcwc
çe pose Devant la di\\,ersité des catégories de riz destinées à la consommation humaine. 1:;
notiw t dl: comp6titiviik pourrait être appréhendée sous deux aspects : le prix- et la qiialité
f ~5 1~ ix de vente apporte une certaine information sur la compétitivité mais ne 1’:11uctre pa!;
parfaitement au niveau du marché où les petits producteurs à l’image du Skaégal sont
contritints de s’aligner wr le prix en vigueur et où une part importante des p.oduits CA
soumIse à des politiques de subvention La compétitivité ymlift; qui est bien soacenl
antinomique
ri la t ompétitivité pri, corrige dans une: certaine mesure la distorsion sur les cotit:,~ et marge:
prwr,quc”s par les institutions Les efforts doivent être faits poiur prendre en ( ompte le>
wpccts qualitk La notion dc prix liés à la qualité est en test depuis la derniérc bit-: de, Dakar
Lct programme de la SAED sur la production de riz de qualité est à encourage, 011 peut

avanter que Xe i;uccè< dans ce domaine est largement à la portée d’une grande majoritc de;
producteurs
f a cc-mpétitiGté wlumiclue traduite par la capacité à satisfaire {me demande en all~n~entatiori
n’est pas un grand atout de la production rizicole dans la Vallée. Néanmoins une certaints
rnargt: existe compte tenu d’une part de son potentiel foncier et d’autre part dry bar: nivear,~ Atx
rendement techniquement et économiquement réalisable.
11 est très difficile du CYW~ d’apprécier la compétitivité du ri7 de la Vallée 11 faudrait pcwwr$-
!c cwnparer .4 1~1 prodilit de qualité: similaire Or, le Sénégal est consommateur de hriw-eç 2-l,*
ri7 qrii qe For?t que der sous produits de la production de riz dans les pays euportateuw 1 t*
yilût ?le la brisure amwée à Dakar correspond à un coût de transport et un ~coût marginal dan!?
le pa-JS d‘origine Toutefois dans les efforts visant à améliorer la sécurité et la c~rnpétitivit~~
de Ic; tilière, les marges de progrès dans l’utilisation actuelle des techniques et de+;
technologies disponibles doivent être exploitées.
I ‘élément le plus important concerne l’évolution des rendements 1 e potentiel des variété&;
~ctwllement utilikes dkpasw 10 t/ha En hivernage 97 le rendement moyen sur les y&-in&w
3 atteint 5 t,‘ha contre 3 t/ha. en contre saison 98. Mais plus de 20 ‘% de notre khantillon
JPpa!-.se en moyenne 5 t ‘ha. Ainsi, un objectif d’amklioration de la produAL itk de ?C à 25 “il
applic:able à l’ensemble des exploitations rizicoles est accessible. Il corresp!nti a de:;
rendements de 7 t/ha en simple culture d’hivernage et de Il t/ha en double culture
li eqt évident que por~r atteindre cet objec?if de productivité, il est nécessaire d’agi!+ (le f”a(;r~~
wncctmitant~:, 51.~~ l’encemble des factew qui conditionnent lc fonctionnement ddi 1;~ filiere
Cepcrldant. ,jn n’obtiendra la progression attendue que si l’otl améliore de &çorr rapide et
déterminante les facteurs suivants qui concernent
0 la viahilite dir domaine irrigable surtotIt dans les PIP et à moindre degrk datw le% PI\\’ et
G.A ;
*
le< aménagement> doivent Are conçus et réalisés en respectant des normes hydr nuliquc:s 2’
agronomiques qui combinent théorie et expérience locale.
l l’erltretien des aménagements est une des contraintes ma-jeures pour un dévr~loppement
durable tic l’irrigation Rien des effort< sont faits (voir charges réfection) mais il ne c-agir
plus d’entretien sommaire.
* la conduite de la culture doit être améliorée. Certaines améliorations de!. ltratique:,
culturales pelwent permettre aux producteurs une progression de 1 à 2 tLha pour !Ja$ser à uri
nis.eat.1 de rendement de 6 voire 7t!ha et à une généralisation de la double culture de riz
Elles concernent :
19 k mkndriw mhrtrl il s’agit de lever les contraintes qui entraînent des décalage%
au nil.eau des cycles de cultures avec les conséquences désastreuses pour la
productivité
ri* /U p+par~rtiorr L/U .:o/ est aujourd’hui une des contraintes majeures à l’amklior .ati:-ln
des rendements.
SS- 1~ récolte frt k htrftage rapides de la culture de saison chaude pour libérer ta
parcelle sont une des contraintes à la double culture de riz
03 l’ewploitation rizicole nécessite un niveau élevé de financement aux différent~i st:fdeç de
sa misç en a2uvrc que sont l’aménagement, l’équipement et l’exploitation Il es?*

indispensable qrl’à chacun d’eux corresponde une.formule de crédit adaptt~r aulx
résultats attendus de l’activité.
m la qualité est un élément d’amklioration très important Il est indispensat4e ~OUI
améliorer la valeur aioutke et la compétitivité du riz na.tional de produire du riz wtier. e!
du riz intermédiaire. à destination du marchC national et de certains pays
importateurs
de la sou.~~.

III - PRODUITS DE LA RECHERCHE
3.1 Publications- Rapports- Notes techniques
Cnrniaur Ch, Cissokho .A d-Aquino P, Sa11 Ch. (1998) Caractérisation de4 %ystkmer
d‘élel~age dans le Delta du fleuve Sénégal : typologie des élevages et cartographie de!,*
~owementc des troupeallx Document PSl-Sénégal. St T,ouis, Sénégal, aout 98 4 1 p
Cnrniaur Ch ., d’Aquino P
Sa11 Ch i 1998) : Etude préliminaire sur l’élevage sle la LWW
pkiphérique 41.1 Parc National des Oiseaux du Djoudj Caractérisation des systémw d’élcvay~.
dans !e Delta du fleuve Sénégal : Document PSI-Sénégal / GTZ. St I,ouis, Sénégal. f+::rier % ?C,
p. et 10 cartes.
Corniauu Ch Diallo -2 (1998) : Potentialités de production de sous-produits agricoles et ;tgro
indwriels dans le rikpartement de Dagana (hivernage 97 ci caison skche 98t R!lllletir
d’ informations no 1.. PSX-Sénégal / MED, novembre 1998. 10 p.
nror ‘F‘ ?r
Recherches rizicoles en phytotechnie, 1992 - 1995, ISRA CRAISaint-I.ouis
Janvier 1996
nror ‘F T
Synthèse des recherches sur la double culture du riz dans le fle~rve .
Novembre 1996
DoriF T
Ftude et Amélioration de la culture du riz en milieu paysan - Hibernase 1997 -.
.dvril 1998,
Dl01 IF ‘P :
Rapport de synthèse - Hivernage 1997 - Avril 1998
Fiche technique no 1 ( 19%) Traitement à l’urée des pailles / Defarum fiax ak angare V~~rsiw:
prnj!ic:oire wlof Fiche technique PSI-Sénégal / GTZ, novembre 1998. 6 p,
k‘iche technique no2 ( 1998) Traitement a l’urée des pailles ! Hugde hudo e engere Versior
provi*toire peu]. Fiche technique PSI-Sénégal / GTZ, novembre 1998. 4 p
3.2 E:ncadrement de stagiaires
- CYnwkho ,A (1998) I.ocalisation et accessibilité des zones de pàturages et des pointu d’eat~
conMons de dévelcppement d’un élevage pastoral dans le Delta du fleuve Sénégal MémoinA
de rraîtrise de Géogfaphk PSLSénégal ! ! Jniversité de St Louis, novembre 9S 70 p
- Em*nanuelle DESPRF.?. DESS économie du développement. Paris X octobre :; d&crninrc*
97
Rapport de stage : 1,;~ production d’arachide irriguée dans la vallée du flcu\\;e Sbnéyal ct <;k
corrmercialisation en vert sur le marché local, déc 97, 46 p -+ annexes
. Mol Istapha DlOP, maîtrise en sociologie de l’université de Sawt-l,ouis
mars-aw.~ CC?
Organisation de la production et de la commercialisation du yombo pour l’exportation dan::
le delta du fleuve Sénégal (rapport en cours)

-” Dieynaba DlAl,I,O maîtrise de sciences économiques à l’université de Nouakchott jt~illet-
octobre 98
et Marie LAIJRENT, ESAT 2 Montpellier : juin-novembre 98
Rapport de stage intermédiaire 1 ‘approvisionnement de Nouakchott C”V pr!jduit:,
marliîchers. sept 98 32 p,-; annexes (rapport définitif en cours de finalisationl
‘Vnhamadort DT 4GNF; ingénieur agronome de I’ENSA de Thiès mars-aont 08
Production ct mise CT: marchk dc l-arachide irrigubc dans l’llc Amorphile et la ri?* i.:: fhw;t 311
Lac de Guiers (rappon en cours)
._ Dieynaba B4, Tème année de I’ENSA de Thiès : déc. 98 - sept. 99
7.a filière oignon de la vallée du fleuve Sénégal (stage en cours)
- Dievnaha l~IAlLL,O maîtrise de sciences économiques à l’université de Norlakchott f&
;août 99
[,a divcrsifïcation d;ms les exploitations agricoles du Trarza - hfauritanie - et les ~xtnditicw
de commercialisation des produits maraîchers (stage en coursj
Voussa SV, maîtrise de geographie à l’université Gaston Berger. Saint I.ours
;3vril-
‘septembre 19% Bi1a.n hydrique des cultures irriguées sur la bordure ouest du lac de Guiers
90 p En coordination avec la composante Gestion technique, organisation sociale e?
foncière de l’irrigation.
- Robert CISSOKO, stage de deme année de l’université Gaston Berger, Saint Lotii,
,/llil-i-
septembre 1998 Caractérisation des am&agements hydro-agricoles de la bordure :wcst du
lac de Guiers, 3 lp.

IV RELATIONS EXTERIEURES
MISSION D’APPUI
-_-__-. _._. -..-.-_-~~-_ -.----_~--.-.
Date
/
Lieu
Thème
Chercheur impliqué
___._.. ~-_----
-----+ -.--
Idcntilication des ascs dc travail cdl Cconomic awc
1-Mène DAVID-HEM
l’&~mpe PS1 Mauritanie
Nouakchott
Contact préliminaires à l’étude de
l’approvisionnement de Nouakchott (stage D.
I>iallo/M.Laurent)
DhiIIage du skige
11. DiallolM. Laurent
Ros<(i
Appm ii D. Diallo/M. Laurent
Nouakchott
Appm a D. Diallo/M. Laurent
Nouakchott
Restitution de fin de sage
1). Diallo/M.Laurent
Row
Pr+aration des enqu?tes exploitat:ons
Ban,ako et Niono
Etat d‘avancement des travaux en ,bconomie des
!ïli&es du PS1 Mali
et appui à la programmation de 190X
Appui aux travaux en &3nomie dt:s Gli&-es du I%I
et programmation 1999
Niam:\\
Identification d’aues de recherche et de partenaiw
sur la diversification pour
le PS1 Niger
.i _- -... -__- _.__.. -.--
SEMZNAIRES - ATELIERS - REUNJONS
--...-...---~
_.---.-- -
1-
Lieu
/
Thème
l-__~ __.._ ---~-~ -.-~ --..-..
Abidjan !(‘iltt: d’fvolre)
f<emiion régionale sur les politiques & programmes
semenciers en Afrique au Sud du Sahara. FAO
1 V”” stwion de la Commission mlbXnalionale du Ri/.
I’AO
Rencontre régionale des experts des pays membre>. dc
l’OhpI
Home (Ilahc)
5’ session extraordinaire de la Commision des
Ressources Génétiques, FAO
2”““’ rt%ion des Mim&e des pays membres de i’(‘&K
V Conférence des Parties à la Convention sw la
.lDiversité Biologique, CoP4
-1-

MOYENS FINANCIERS
SIT1JATION D’EXECIJTION BIJDGETAIRE
j
;

;-.VJ?8600 Subv.exploit Bailleurs
FI

EQUIPE DE RECHERCHE
--... -- .---
PRENOM & NOM
SPECIALITE - FONCTION
Dr Samba S41 1.
Economiste agricole, Chef Centre
_- -_. .-----. .-.--...-. --~- ~~-..- ~~. -_-.--~-~ --.- -~
Cheikh SALI.,
Agrop-.pastoraliste, chercheur
_~~~ -~ _----..-.~..--_
-_
- - __
Thiaka DI0I.F
Agronome, physiologiste, chercheut
_ _.__ _._. _--...--.._-..-.
~-. -.-
--_---..--.--_ -. -. .-- _..
Dr Moustapha DIEYE
Pédologue, chercheur
-- - .._ --.--. ----~--... ..-- ~--.~~..--- ~.-...-~--- ..-.._._ -- -_ ~__ ._ ___
Dr Paul Therence SENGHOR
Sélectionneur, chercheur
_-_- _--.- - -.-..
._._. ---..--..- --._.-
Souleymane DIALLC)
Malherbologiste, chercheur
Massaér NGUER
Arboriculture fruitière, chescheul
_-.~ _~.--_- -.--...
-...- ~-..--
.--~
Magatte W ADE
Hydraulicien, chercheur
Christian CORNIAIJX
Zootechnicien, chercheur
-._- --__~-_-.-~-.~.
- - - -----. -~.-..
Sidy Mohamed SEC’K
Gégographe, coordonnateur
.-~ ---.~- . . ---. -. .-. -~_-
Patrick. D’AQUINO
Géographe, chercheur
-..-..-.- ---._-
--..--. -~.-~----- ..-_ -_ -- -. ._. ~.- ._._.
Joël HIJAT
Phytotechnicien, chercheur
--..-. ----~.~-~.-...-~
~---...-
.-- ..------.._--. -_ -- ._-..-.--.
Philippe GODON
Agronome, chercheur
Dr Hélène TXAVID RENZ
Economiste, chercheur
---~. - - -
Amadou Abdoulay-e FALL
Economiste, chercheur
-~--.
Mamadou L 0
Agronome systtime, chercheur
- .._ .-.. .---- . .
..-..- .__.. -_.-._.--.- --.-----_- ----.--. .--- -- -. _.._
Dr Mateugue DIACK
Pédologue, chercheur
--.- -.. ~--.- . .-~---- ..- -- ..-. -.~ . . -. --.~..--
52