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lUHU'BLIqaE.DU SiWEZAL
SECRETARIAT D'BTAT ALA liiM$&B=
*---W.B.-i--
SCIENTIFIQUE DE
INSTITUi SEWS DE ElE?IERmS
--w--II---
AGEEULES
--mm-

Le présent rapport de synthbse a trait aux résultats obtenus au cours de la campagne
190/81 et relatifs aux programmes de recherche ci-dessous :
PROGR&bB3DERl%XERCHEDELAC~V~IQN
GEN@ALE
-&@T.JORATION RlJMAINTIENDELAFWIIILJ3!EDE3 SOLS HYDRCl4ORPHES a/OU
IULQMORPHES DEL& VALLEZDUFLEWi3SZN3ML
- DIAGBOSPIC D" SYSl?E?dEcj DEPRODUCTION EN IRRIGTJE
DU FLBJVE
PROGRkMBBB DE RBXERCRE D'ACCC&lPAGN&BJT DZ3 CCNVZJTICNS I.S.R.A./S.A.&D*
DpPiiS "DEKi!A" HP "D&ANA"
- El?UDE D'UN MODELE D'MPLOITATICN F&ILIALE DE 2,5 HA ASSOCIANT RIZICOLTURE
IRkIGUEE EN SOL ARGILZUX DE CWJZ'TE B.C CULTUk3.3 IAARAICHEKES EN SOL SABLiJJX
DUNAIRE
-TBXNIQ,UE DE CONSE;RVATION DE L'OIGHON VIOL@ DE GA&I1
-PRODUCTI@l DE SEMFNCED'O1GNQ-l VIOLB? DE G-1
- BPUDE D’UNE Bl’iRGERIE EXPWl&ENTALE
- AMZLIORATICN VARIZi'ALE DU SORGHO EN IRRIGUE
I, ECUDE FN VRAIEGRf+NDBJRD~ROT&'IONS CULTUR&ES BIANNUELLES.

A - ,AMELIORATION ET MAINTIEN DE LA FERTILITE DES SOLS HYDROMORPHES
I$T/OU H&OMORPHES DE LA VALLEE DU FLEUVE (Chercheurs responsables :
M. SONKO > P . COURTRSSOLE ; M. BEYE)
Le d&eloppement de la culture irriguire et notamment l’intensification de la cérea-
liculture (riz, sorgho, blé, maïs etc, . . ) grgce B l a r4alisation d’ax&nageplents
hydroagricoles avec maîtrise de l’eau sont les objectifs prioritaires assignes
B la SAED pour la rggion du Fleuve. Cette intensification de la culture irrbigu6e,
qui sera rendue possible dlis la mise en eau des deux barrages de Diama et Manan-
tali suppose la martrise prdalable de tous les facteurs de production et plus
particulièrement : les techniques d’irrigation et Lfoptimisation de l’effiqience
de l’eau d’irrigation, la fertilisation, les techntques et fasons culturales.
Cette maitrise des facteurs de production est justement 1 ‘un des objectifs du pro-
gramme intitulé comme ci-dessus en cours d’exécution depuis 1976 et comportant les
opérations de recherche ci-après :
- CARACTERISATIONS HYDRIQURS ET HYDRODYNAMIQUES DES SOLS ALLUVIAUX -
DETRRMINATION DES FREQUENCES D’IRRIGATION.
- DYNAMIQUE DE L’AZOTE - FERTILISATION AZOTEE RN CULTURE DE DIVERSIFICATION
- TRAVAIL DU SOL EN CULTURE IRRIGURE INTENSIVE.
I- CARACTERISATIONS HYDRIQUES ET HYDRODYNAMIQUES DES SOLS ALLUVIAUX -
DETERMINATION DES FREQUENCES D’IRRIGATION (Chercheurs responsables :
M . 6OHKO ; M. BEYE)
Les ressources en eau Btant pour la plupart limitées dans les zones arides et
subarides il est tri& important de bien les ma£triser et valoriser leur utilisation
en agriculture. Pour ce faire, les recherches se deivent d‘être orientées dans
deux directions :
- d’une part, la connaissance des facteurs d&+rminant la dynamique de l’eau
dans le sol et le systame sol - plante - at@sphére.
- d’autre part, 1’apprRrension d’ensemble des relations entre les diffbrents
facteurs et leur transposition au niveau des interventions r&liaables dans
la conduite des cultures.
L’irrigation, consistant a riZalimenter artificiellement le réservoir sol eu fonc-
tion des besoins de la plante cultivee ns est ef ficiente que dans la mesure 03 les
deux paramgtres ci-dessous sont connus au préalable .
+ syst&ne ou technique d’arrosage suivant les caract&istiques du sol.
+ rythme des apports d’eau ou frbquence d’irrigation permettant g chaque
fois de combler le dgficit hydrique a la réténtion sur la profondeur
d’enracinesmnt de la culture.
C’est ainsi que les études de caractkisation hydrique et hydrodynamique avec
recours aux méthodes neutroniques (suivi in situ des cinétiques d’infiltration
et de ressuyage) ont été entamées a partir de 1976 sur les sols les plus re- c
présentatifs des stations de Fanaye et N’Diol avec détermination des paran&tres
hydrodynamiques principaux B savoir : la perméabilité g saturation, la capacitg
au champ, la capacité de rCtention. Ces déterminations ont permis en 1978 & ti-
rer les conclusions partielles ci-dessous quant aux techniques d’irrigation a
mettre en oeuvre pour la mise en valeur rationnelle de ces sols :

2
. pour le sol “‘brun-rouge subaride” (diari de N’Diol) B forte percolation et
B trios faible capacit6 de stockage en eau, les doses d’irrigation doivent
être les plus faibles possible. (doses devant correspondre au plus B la
capacité de rétention) et les fr6quences multipliLes et ce en fonction de
la demande évaporative du moment.
. sur sol “fond& ouakadj,idiou” (sol hydromorphe peu humif&% B tâches at
concrtCtion8 sur matkrau argile-sableux) assez perm&tble pour lequel les
techniques d’irrrgatxon pratxquees dans la z$gion sont soit la submsrsion
(cas de la riziculture irrigu6e) soit la semi-submersion ou l’irrigation
B la raie cloisonn8e toute économie d’eau sulppose une réduction des doses
avec des rythmes d’arrosage rapprochés.
. pour le sol “fond6 Ouaka” (sol hydrowrrphe peu humifare à gIsy salé de
.
profondeur) molne perméable par contre des doses d’irrigation plus fortes
B des intervalles de temps plus grands peuvent être appliqties sans crainte
de perte d’eau par percolation profonde.
Pour confirmer ces conclusions partielles’ les 6tudes ont 6té orientées B partir
de la campagne d’hivernage 1978 vers la détermination des fréquences d’irrigation
sur ces trois types de sol en retenant comme cultures-test : le sorgho, le blb et
la tomate. Les r4sultats obtenus au cours des campagnes 1978, 1979 et 1980 peuvent
6e r&aumer conme suit :
iv Cas du Sorgho irrigué : aussi bien sur sol “fondé Ouaka” que “fondé
l .
ouakadjldxou” le rythme d’irrigation compatible avec l’obtention de bona
rendements est de 1 irrigation par semaine de l’ordre de 40 B 60 nrn. Sui-
vant la campagne de culture le nombre d’lritigations assurant une meilleu-
re ef ficience de l’eau est en moyenne de :
- 10 irrigations (a partir du stade levée) pour le sorgho de casier
de 90 jours cultiv& en hivernage.
- 12 B 13 irrigations (à partir du stade levée) pour, le sorgho de
casier de 100 jours cultivé en saison sache froide.
2*/ Cas du blé : tout comme pour le sorgho, la frgquence d’irrigation opti-
male du blé est de 1 irrigation par semaine tant sur sol “fond& owka”
que sur sol “fondé ouakadjidiou”. Le nombre total d’irrigations varie de
12 B 14 avec une dose unitaire de 50 mm potrr un blS de 90 jours se@ en
Novembre. Les besoins globaux du bl6 Qtant de S 000 m3/ha.
3’/ Cas de la Tomate cultivée sur sol sableux dunaire en irrigation par as-
persion : la fr&uence d’irrigation par aspersion compatible avec la fai-
ble capacitg de retention du sol sableux diuneire est de
tous. les deux jours avec une dose unitaire variant de 9
Compte tenu du fait que la détermination des techniques d’irrigation efficientes
,
en fonction du type de sol et du système de productkon est primordiale pour la mise
en valeur rationnelle des sols alluviaux de la region du Fleuve, cette opkation de
recherche a Bté en partie orientée 8 partir de 1980 vers des Qtudes d’hydraulique
agricole comportant les volets suivants :
. en Station :
- étude des pertes en 0au sur le réseau et B la parcelle
- proposition et expérimentation de naéthodes de réduction des pertes
en eau avec conservation des systèmes d’irrigation adoptés,

3’
- Btude de la répartition dans le temps des besoins en eau des plantes
- étude de l’influence sur la plante d’un rationnement en eau
- Etude et expérimentation d’ autres methodes d’ irrigation en fonction ,du
type de sol9 de culture, du degré de mécani$ation et du coût de l’a@nage-
ment.
. au Sein des p4rimètres hydroagricoles de la SARD
- Analyse des différents types d’am&aageawnts de la SARI) (probl&mes de pla-
nage L protection des ouvrages p e f f icience des sys t&mee de drainage)
- étude de l’aspect konomique de l’irrigation en fonction du système de
production (étude des temps de travaux consacrés à 1’ irrigation).
II - DYNAMIQUE DE L’AZOTE - FERTILISATION AZOTRR ER CULTlKU DE DIVERSIFICATION
Au cours des campagnes 1979 et 1980 la fertilisation azotée du sorgho et du blé
a été étudiée sur sol fondé “ouakadjidiou” de Fanaye. Il ressort des réaulaats
obtenus au cours de ces deux campagnes que :
l”/ p:ur l e b l é : la fumure azotée la plus écynomique est de 138 unit@
d azote- sous forme de perlurée fractionnée COIOQIE? suit :
- 23 unités au semis
- 46 unités au tallage
- 46 unit& a’la montaison
- 23 unités B la floraison
La combinaison tertiaire zi recommander pour le blé est 138-80-60.
: la fumure azotée la plus économique est de 115 *tes
de perlurée fractionnée comme suit :
- 23 unités apréa démariage
., ,.
- 46 unMa & tallage
- 46 unités ci ia montaison/floraiqon.
La combinaison tertiaire k recommander pour le sorgho irrigué est 115-W-60
En matike de fertilisation, une nouvelle stratégie & recherche se doit à’&tre
diJf inie ; les études doivent 3 notre avis être menées dans le cadre d’une rqtgtion
ou d’un syst&ne de production notamment et culture irriguée.
III - TRAVAIL DU SOL EN CDLTURR IRRIGUER INTENSIVE
La mise en valeur rationnelle des grands périmètres hydroagricoles existant dans
la région, du fait de la faible densité de la popul@tïon rurale, impose le te-
cours. B la mécanisation qUaai intégrale. C’est sans aucun doute la preparat$on du
sol qui est l’opération la plus contraign rite de toute la chafne de production
dans la région des f ait8 de :
- l’arrivse tardive de l’eau douce-nécessaire a la préirrigation
des sols avant labour
- la forte compacité des sols alluviaux dont la préparation exige de fortes
puissances de traction
- la quasi absence de liberte de manoeuvre de l’exploitant au sein de son
calendrier cul tural .

4
C’est dans l’optique de définir les techniques de préparation cies sols les plus
adaptges aux conditions pêdologiques de la vallêe alluviale et ce pour la pra-
tique de la double riziculture annuelle qu’une experimentation a 6tG mise en pla-
ce sur la station de Fanaye depuis 1976 mettant en comparaison les quatre techni-
ques de prêparation des sols ci-dessous sur vertisol (“sol
holalldé”) :
. .
. Non travail du sol (ou zêro tillering)
Travail superficiel du sol au rotovator
l
. Travail profond du sol (labour B 31, cm de profondeur & la charrue B socs
repris par deux passages croisês de rotovator) sans enfouiesement de
paille de la culture pficêdente.
. Travail profond du sol (labour & 36 cm de profonoeur a la charrue à socs
repris par deux passages croisés de rotovator) avec enfouissement de la
paille de la culture prêcêdente.
L’analyse des résultats, de rendement sur les cinq années d’expérimentation (1976
B 1980) fait ressortir que :
a) &m les codditions actuelles de riziqulture dans la vallQe (semis
dikect en sec ou en pr’&ermé) un travail superficiel du sol suffit
pour assurer & bofr lit de semis et ~II ben rendement.
b) le labour profond du sol ne p&ti&t pas indispensable ; celui-ci pour-
rait cependant être mis en oeuvre lotisque des opérations d’amublis-
sement du sol en profondeur s’imposent (cas de la pren&e &We de
mise en culture).
c) l’enfouissement de paille ne donne une plus-value de rendement qu’au
bout de la 3iime ou 4&me annêe de cultute.
Il est envisagé de mener, des la campagne d’hivernage 1981,1a même expêrimmtation
au sein du pêrimétre hydroagricole de Nianga (pêri&tre sur lequel se pratique ac-
tuellement la double riziculture annuelle) pour confirmer les résultats obtenus
en station.
B- DIACROSTIC DES SYSTEMES DE PRODUCTION EN IRRIGUE EXISTANT DANS LA VALLEE
( 0 . AURIQL/I. JAKIR)
Ce prograsme de recherche en cours d’exécution dans la région du Fleuve depuis
1978 a corne objectif 21 moyen terme la dêfinition d’une atratêgie de dêveloppe-
ment agricole integrê et ce a partir d’êtudes de diagnostic du oilieu réel. La
x&hodologie d’approche adoptSe est bas& sur des enquêtes (enquêtes agronomiques
et économiques) au niveau de 5 sites représentant les différentes situations de
mise en valeur dc la vallée alluviale dans le but d’une connaissance du fonction-
nement des systèmes de production actuellement mis en oeuvre et de dêterminer les
facteurs limitant la production agricole. Cette approche du milieu réel couporte
lee trois phases ci-dessous :
. la premiére phase dite “enquête descriptive” fait l’objet des trois
premières années ( 1978 B 1980) ; men8e tant au niveau sys teawt de pro-
duction que systk de cul turc, cette pceraière phase d’enquête permet
de formuler uue premike série d’hypothlises quant au fonctionnameut
des différents systèmes de production,
. la deuxi&e phase dite “enquête en compcéhension” (actuellement exG-
cutêe B 40 %) permet de comprendre le~fonctionnement des eyethaw ch
production et surtout de hiérarchiser toutes les contraintes relevhs
au cours de la prarni&re phase.

5
. la troisi0me phase dite “enqUête en extension” de type statistique
permet de passer de l’étude ponctuelle 11 une 4tude plus élargie ;
cette enquête btant faite a partir de criteres pertinents détermi-
nés au cours des deux périmières phases ; cette troisi&me phase ne
sera entamée qu’en 1982.
A ce jour la plus grande partie des données recueillies ont fait l’objet de d&
pouillement et d’analyse avec élaboration d’un rapport préliminaire. C’est ainsi
qu’en ce qui concerne la culture du riz, la hiérarchisation des contraintes re-
levées au cours des deux premières phases a permis de classer les cinq principa-
les par ordre décroissant d’importance ainsi qu’il suit :
l*/ naikrise de l’eau 1% tant au systène d'irrigatiOn qu’au planage
2’1 contrôle des adventicés .
3”/ application de la ferkilk&ion nckmnt celle & base d’azote
4’/ densitg, de semis ou de repiquage
5”) calendrier cultural.
Les phases “enquête descriptive ” et “enquête en compréhension” doivent être
poursuivies en 1981 pour mieux étayer les hypoth&ses formul6es quant au fonc-
tionnement des systèmes de production. Il convient cependant de signaler que pour
une approche beaucoup plus globale du milieu réel, cette étude aurait dû inté-
-grer les volets hydraulique agricole, élevage’ pisciculture et fores terie i ceci
suppose l’intervention d’une équipe multidisciplinaire,
C- OPEWTIONS DR RRCRRRCHR D’ACCOMPANGEMRNT DRS CONVENTIONS ISRA.SA&D
DITES “DRLTA” ET “DAMNA”
Cl - OPERATIONS DE RRCRRRCRE D’ACCOMPAGNE;MENT DE LA CONVRNTION ‘IDhLTAI’
I- ETUDE D’UN MODELE D’FXPLOITATION FAMILIALR DR 2,5 hA ASSOCIANT
RIZICULTURR IRRIGUEE EN HIVRRNAGE SUR SOL ARGIIJNX DR CI.R@TTR
ET CULTURRS MARAICHERES SUR SOL SABLEUX DUNAIRR EN IRRIGATION
PAR ASPERSION EN SAISON SECHR (A. REYNARD)
Entreprise B partir de 1975 sur la station de N’Diol cette étude a pour objectif
principal la mise au point d’un système d’exploitation familiale à proposer à la
SAED pour ses actions de developpement dans la vallGe du Lampsar. La conception
du modèle d’exploitation a eu à évoluer de 1975 à 1979 notamment en ce qui concerne :
la dimension de l’exploitation, les spéculat%ons vdgétales et les types de rota-
tions surtout s’agissant des cultures maraîchkes sur sol sableux dunaire. Cette
‘Bvolution 8 ‘est faite compte-tenu :
l”/ des résultats d’une enquête socio-&onomique rBalisée par la SARI) dans la zone
d’emprise du projet Lampsar ; en effet, de cette enquête, il ressort que dans la
zone 546 familles représentant 4368 personnes réparties en 11 villages exploitent
B la fois des terres en sol sableux et des terres de cuvette.
2’/ des r&ultats obtenus au cours des trois campagnes d’expérimentation (1975,
1976 et 1977) : en effet, il est apparu entre autre,8 que :
- la surface en culture maraîchère contrôlable par une famille de 5 ae
tifs ne doit pas excéder 0,75 a 1 ha.
- la disponibilité en journées de travail pour la famille entre les mois
de novembre et février est un facteur favorable a la diversification
des cultures maraîchères en saison sêche.
- le facteur limitant l’intensification des cult,ures mara%ch&res sur sol

6
sableux cet la présence de ntiatodes i la culture ù’arachida en tant
que précédent cultural d’hivernage pour toutes les cultures tlarakhe-
res sensibles aux nGmatodes (tomate, pomme de terre, haricot) se r&
Vi?le être la solution de lutte biologique la plus efficace.
- l’étalement de la production marakh8re dans l’année par échelonne-
ment des dates de semis ou de plantation est 2: recheroher pour un
approvisionnement quasi régulier du march8 et des usines implantaes
dans la région.
Jo/ de la ndcesaité d’intégrer l’animal B l’exploitation pour la traction, La
production de fumier pour les besoin6 d’amélioration foncière des sols sableux,
le naissage.
c’est ainsi qu’a partir de 1977, le oodéle d’exploitation familiale étudié com-
portait 2,5 ha dont :
. 1,5 ha & 80.1 argileux de .cuvette r8servës à la riziculture
irrigde d’hrvernage (1 35 ha) et ii une sole fourragib B base de
braccharia mutica (15009m2). Les deux variété6 de riz cultivées
étant : 1.K.P e t JAPA.
. 1 ha de sol sableux duuaire irrigd pab aspersion et rGeerv& aux
cultures survmtes :
+ pr&Gdent d’hivernage : arachide et patate douce pour les besoin6
de lutte biologique contre les nkatodes.
+ cultures maraîcheres de saison S&$&e froide : tomate, pomme
9-
de terre* haricot, carotte, choux, oignon intggr4s dans ùes
rotations bien définies en tenant compte des aspects intensi-
fication, dtalement de la production et lutte biologique contre
les ahatodes .
L’analyse des résultats obtenus au cours aes campagnes 1977/78, 1978/79 et 1979/80
fait ressortir les points suivant6 :
a) la diversification et l’intensification (rendues possible en jouant
sur les dates de mise en place de la culture) des cultures maraiché-
res au niveau du modèle d’exploitation ne présente pour ainsi dire
pas de contrainte de travail pour la famille. Les points de travaux
se situent génkalement au niveau des opérations suivautes : rkol-
-
@ manuelle et battage. du ri6 ; repiquage 9 dbari~e/d&&erbage et
récolte de l’oignon, rkolte de la POP de terre, du haricot et
de la carotte.
b) l’arachide en tant que précédent cultural d9hivernage des cultures
maraSch&es de eaison sèche se rév2ile être plus efficace que la pa-
tate douce pour la lutte biologique contre les nénatodes.
c) du point de vue compte d’exploitation, la divereification et l’in-
tensification de6 culture6 nar~chke,s sont nettement faWXabl8S $
l’accroissement du revenu de la famille ; les cultures les plus
rentables étant :

7
- pour 1 ‘hivernage : le riz et la patate Uouce
- pour la saison sèche : l’oignon, la pomme de terre et la tomate
Le tableau ci-dessous donne l’évolution du compte d’exploitation ciuraut les trois
campagnes d’expérimentation.
C A M P A G N E
1977/78 (FCFA)
i 1978/79 (FCFA)
1979/80 @CFA)
/ VALORI&@#@ES RECOLTES ,’
1 465 715
2 159 730
2241280 /,
/I C H A R G E S , ’
- CHARGES FIXES
30 000
60 000
6U 000
- CHARGFS VARIABLES
477 180
/
593 340
676 457
i
/ REVENU OU MARGE BRUTE ’
/
/
-RJWNUANNUBLDELAFAMILLE
958 535
1 506 390
1 564 823
,
- REVENU MENSUEL DE LA FAMILLE
79 878
125 530
130 402
- REVENU ANNUEL PAR ACTIF
191 707
301 278
312 964
- REVENU MENSUEL PAR ACTIF
16 000
25 105
26 080
Au vu de ces acquis la nécessité de tester le modele d’exploitation en milieu réel
(milieu paysan) s’est faite sentir dZ!s 1980. Pour cela un financement a été consenti
par la Banque Mondiale par le biais de la SAED pour l’extension du réseau d’aspersion
de la station de N’Diol sur 5 ha (les 6 ha de cuvette requis pour l’opération de pré-
vulgarisation ayant été aménagés dans le cadre du plan d’aménagement global de la val-
lée du Lampsar) permettant l’installation de quatre familles d’agriculteurs habitant
la vallée du Lampsar. Ainsi, pour compter de la campagne 1980/81 les orientations B
donner B l’étude du modèle d’exploitation sont les suivantes :
- poursuite de l’affinage du mod@le d’exploitation en station sous la
forme de “modale-baromfStre”
- suivi agro-socio-économique des quatre familles d’agriculteurs appliquant
le modble d’exploitation mis au point en station.
Malheureusement, pour des raisons de lenteur dans les procédures administratives c’ap-
pel d’offres et de marché les travaux d’aménagement des 5 ha d’extension n’ont pu être
réalisés à ce jour de sorte que seul le volet “poursuite de l’affinage du modële d’elr
ploitation en 8 tation” a été réalisé pour la campagne 1980/81. Les résultats de la caw
pagne ne seront disponibles qu’h partir d’avril période correspondant h la fin des r-e-
coltes des cultures maraîchères.

II - TEST DE CONSRRVATION DE L’OIONON
Un des problèmes les plus prfoccupants auquel sont confront& les marafchers sené-
galais est celui du caract$!re périssable des oignons produits à oefaut ue pouvoir
les écouler rapidement sur le marché. Aussi, il a paru urgent d’Étuoier les tech-
niques appropriées B même de permettre aux producteurs d’oignon de conserver leur
production en attendant de pouvoir les écouler sur le marchS a des prix intéres-
sants. C’est ainsi qu’a partir de la campagne 1977 trois modes de conservation &
la portée du paysan ont été mis en comparaison et ce en utilisant l’oignon Violet
de Calmi produit sur le modale d’exploitation :
- conservation sous hangar en paille dans des caisses grillagees
- conservation dans des sacs aérGs type pomme de terre suspendus sous
hangar
- conservation en “crib” grillag&.
Les résultats obtcaus à ce jour sur la variété “VIOLET DE GALMI” montrent que la
réussite de la conservation est sous la dgpendance de deux facteurs : l’aération
et le calibre des bulbes mis en comparaison ; la conservation sous hangar en paille
dans des caisses grillag8es donne de meilleurs rendements.
I I I - OPERATION DE ZABRICATION DE SEMRNCR D’OIGNON VARIETE “VIOLET DE GALMI"
(A, BEYHARD)
AprDs trois années de mise au point de la technique de fabrication de semence d’oi-
&non t il a été procédé comme au cours de la campagne 1979/80 B la production de se-
mente de la variété “VIOLET DE CALMI” sur la station de N’DIOL sur une superficie
de 2 500 m2 avec plantation des bulbes en Novembre 1980. La récolte des graines
de semence aura lieu en Avril/Mai 1981.
IV - ETUDE D’UNE BERGERIE EXPERIMENTALE (PR.BEL du L.N.E.R.V.)
Le projet de mise en valeur de la vallée du Lampsar devant polariser une série de
villages dont les populations possèdent des troupeaux (bovins, ovins, caprins
etc.. .) élevés tant bien que mal prévoit comme il se doit un volet “AuGlioration
des candi tions d ’ cllevage” dans la zone par l’integration de l’animal B l’exploita-
tion. Pour ce faire, l’dtude d’une bergerie exp4rimentale sur la station de N’Diol
a Qté décidée de concert avec la SAED avec l’appui scientifique du L.N.E.R.V.
Cette étude est bas6e sur la comparaison de différentes rations (dont la composi-
tion est essentiellement B base de sous-produits agricoles et agro-indus triels)
disponibles dans la région (paille, fane et son) alimentaires distribués B un lot
de 130 unités zootechniques (moutons) comprenant :
- 120 brebis de race locale (Touabir)
- 10 beliers dont 6 de race locale et 4 provenant d’une eBlection de la
station de Dahra
L’étude a Bté entam6e en janvier 1981.
C2 - OPERATION~ DE REcRRRCRB+ DE LA CONVENTION “DAOANA”
I- ETUDE RN VRAIE CRANDEUR DE ROTATIONS CULTURALES BIANNUELLES SUR SOL
" FONDE" DE FANAYE (Me SONKO ; P. COUR'JZSSOLE)
Les opérations de développement projetées ou en cours d’exÉcution par la SAED
dans la région se trouvent confrontées ZI un problèms fondamental de définition
d’assolements et de rotations culturales compatibles avec l’intensification et
la rentabilisation de la culture irriguée. La recherche se devait donc d’orienter

9
une partie de ses actions vers la dGfinition des types d’assolement et de rota-
tions culturales 9 ces systènes de production adaptBs aux differents types de sols
et d’aménagements hydroagricoles existant tout au long de la valUe. Pour ce fai-
re, uue étude préalable des prkédents culturaux a étB entreprise durant cieux an-
nées sur la station de Fanaye laquelle étude a permis de définir pour chacune des
principales cultures maîtrisées en station (riz, tomate, sorgho, maïs, blé) le
meilleur prkédent cultural soit d’hivernage soit de saison slche. A la lumière
de ces r&ultats, il a été possible B partir de l’hivernage 1978 d’entreprendre
une étude comparative en vraie grandeur des quatre types de rotations biannualles
suivantes :
ROTATION
CAMPAGNE 1978/79
CAMPAGNE 1979/80
Hivernage
Saison. Skhe
Rivemage
saison SPche
1
RIZ
SORQiO
RIZ
TOMATE
II
SORGRO
RIZ
SORGHO
TOMATE
III
RIZ
TOMATE
so$Gw)
BLE
IV
SORGRO
BLE
RIZ
TOMATE
Les résultats obtenus au bout des deux années d’étude font ressortir que :
l”/ la mise en oeuvre de ces rotations exige le respect strict du calendrier cul-
tural et un callage des cycles des variétés notamment en ce qui concerne le riz
de saison sèche.
2’/ du point de vue bilan économique les revenus nets moyens par hectare ces qua-
tre rotations mises en comparaison sont quasiment Gquivalents quoique les rotations
1 et III donnent des revenus légkzment supérieurs comme le montre le tableau ci-
après :
ROTATION 1
ROTATION II
ROTATION III
ROTATION IV
(F.C.F.A.)
I
(F.C.F.A.)
(F.C.F.A.)
(F.c.F.A.)
RIZ/SORCRO/RIZ/
SORQlO/RIZ/SORQLO,
SORGRO/BI&~RIZ
TOMATE
TO&UE
TOMATE
f
REVENU MOYEN
PAR HA DE ROTA-
326 045
311 930
327 529
311 316
TION BIAWUElU
Cette analyse économique faite à partir de résultats de rendements en station mériterait
d’être confirmée B partir de résultats obtenus en milieu rGe1 et ce par le test des

quatre rotations biannuelles au sein dfun p&im&re hydroagricole de la MED sur
lequel les disponibili.t& en eau douce sont assurGes pratiquement toute 1’annGe.
Ce test en milieu réel est prgvu pour la campagne 1981/82.
II - AMP;LIOBATION)
Dans le cadre de la recherche d’accompagnement des op8rations de diZveloppement
S.A.E.D, de la moyenne vall6e les expérimentations conduites durant l’hivernage
1980 et la saison sèche froide 1980/81 ont essentiellement trait B la comparaison
de rendements des meilleurs hybrides et meilleures lignées issues des collections
teet4es des campagnes précédentes. Tout en reportant le lecteur au rapport de
campagne du chercheur responsable (Claude CHANTERi!AU) il convient de signaler
qu’a ce jour les acquis en matière de variétés sont les suivants :
+ Sorgho ‘d’hivernage ; hybrides 612 x 73-208 et 612 x 68-29 pour
les grands périmètres hydroagricoles et lignées 73-13 et 2443 pour
: . . 1~ pbrirlltres villageois.
A vu des acquis, l’expérimentation de prevulgarisation (mise en place au sein des
périmètres hydroagricoles de la SAED situ& dans la vall(se) devrait à partir de
la campagne 1981 constituer un volet important du prograarne de recherche d’accom-
pagneaw&. Cette action de prévulgarisation devrait permettre el la SAED d’asseoir
une politique de divereification des cultures au sein de ses périm&res, laquelle
divereification est confrontée semble-t-il B des problèmes de rentabilit8.