Q RAPPORT ANNUEL 1990 INSTITUT...
Q
RAPPORT ANNUEL
1990
INSTITUT SÉNÉGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES


RAPPORT ANNUEL
1990

Pages
-
Recherches sur les productions Végétales --_-_-________------------------------~~~~~~~--~-
1
Recherches sur [es productions Forestières --------------------____________________~~---
47
Recherches sur les productions Ha]ieutiques ------___________________________
- _____ -----63
Recherches sur la Santé et les Productions Animales ---------------------------------83
Recherches sur les Systèmes Agraires et I’Economie Agricole ---------------------97
Annexes
: _- ________________________________________--------------------------------
- _____ --_- ______ 107
Publications 1990
l
Adresses utiles
l
. Liste des membres du Comité Scientifique et Technique

0 5 centres principaux, bases des Directions
l 6 centres secondaires
Dakar - LNERV
pour la DRSPA
Kolda
Dakar - CRODT
pour la DRPH
Dahra
Dakar - CNRF
pour la DRPF
CDH
Djibélor
Bambey - CNRA
pour la DRPV
Tamba
Saint-Louis
pour la DRSAEA
Kaolack
* 18 stations et PAPEM
+ 15 points d’essai
MAURITANIE
REGION DE
REGION DE
SINIHICII MALEMt
DE KAOLACK
++++++++++**+++*
REGION DE ZIGUINCHOR
GUINEE BISSA0

Mohamadou El Habib LY
Directeur Général de I’ISRA
L E rapport 1990 de 1’ISRA est des centres et des directions de re- sera formulé en 1991 alors que dans
le deuxième sous cette forme cherches.
le même temps nos partenaires tra-
générale et dont la vocation
ditionnels ont reconfirmé leur soutien
est, comme déjà indiquée l la consécration de la notion de à 1’ISRA en maintenant le niveau de
dans le rapport de 1989 de rendre Direction de recherche et le rat- leur intervention habituelle.
compte, de manière succincte de tachement dcfinitif des centres aux
l’activité de l’Institut. Au-delà de’ce directions de recherche. Cette déci- Malgré ces nouveaux aspects et le
compte rendu, il s’agit de s’arrkr
sion s’est accompagnée du retour démarrage de l’activité du Programme
un instant pour apprécier u posteriori de la Direction de Recherches sur les National de Vulgarisation Agricole
l’activité conduite pendant une Productions Végétales (DRPV) à (PNVA) avec lequel I’ISRA colla-
année. Il s’agit aussi de tirer les Barnbey et la localisation de la Di- bore étroitement, l’année 1990 n’a pas
leçons qui se dégagent des divers rection de Recherches sur les Sys- été pour l’Institut une année très facile
scctcurs d’activités de l’Institut et de tèmes Agraires et 1’Economie Agri- du point de vue du financement de
fournir une information générale utile colts (DRSAEA) à Saint-Louis ;
son activité globale.
et utilisable par tous nos partenaires
CL clients qui, s’ils ne peuvent trou- l la mise en ceuvre du .principe Cependant, 1990 verra la relance d’un
ver dans le détail les élcments qui d’élection des chercheurs-leader important programme d’Agro-fores-
les intéressent, pcuvcnt au moins dans les ccmrcs où ne réside pas un terie, et pour l’arachide un début de
s’oricntcr à partir de ce document.
directeur de recherche ;
confirmation du matériel précoce de
la série des GC créée pour la zone
L’année 1990 a été pour 1’ISRA une l le début d’un réajustement de la Nord, donnant des rendements de plus
année à la fois douloureuse et diffi-
structure administrative conduisant de 130 % en milieu paysan par
cilc, mais aussi une année inten- à :
comparaison à la variété tradition-
sément vécue par toute la famille
nelle dans cette région.
ISRA. Au niveau du personnel, 1990
la création d’une cellule de con-
l
a Clé marquée par une forte rcduc-
trôle de gestion ;
La situation ci-dessus décrite n’a pas
Lion des effectifs avec le départ de
manqué de perturber le fonctionne-
325 agents parmi lesquels 48 fonc-
et l’élaboration d’un nouveau ment normal de l’activité scientifi-
l
tionnaires remis à leur Ministere
texte réglementaire portant dé- que. L’incidence de telles perturba-
d’origine. Au niveau structurel,
cret organique de I’ISRA.
tions est bien souvent évoquée au
1’annCe 1990 a été marquée par le
niveau des différents secteurs de
démarrage d’une importante ré- En ce qui concerne les moyens fi- recherche. Elle est en tout état de
flexion dont l’objectif majeur a été nanciers de l’Institut, l’horizon a cause analysée dans le détail dans.
dc concevoir et d’exécuter le plan commencé à s’éclaircir en 1990. les rapports des directions de recher-
de redressement de l’Institut. Les L’accord pour le financement de la che qui constituent la’ source et le
principales étapes de ce processus seconde phase du Projet de Recher- complément de la.présente synthèse.
ont étC :
che Agricole a été définitif et une
petite avance de fonds est venue C’est encore une fois le lieu de rap-
l l’organisation des journées de
soutenir certaines activités de re- peler le caractere collectif de l’ceuvre
réllcxions sur la Rccherchc agricole cherches bien sélectionnées. Cepen- de notre Institut. Tous les agents, à .
cn Afrique, du 28 au 30 juin 1990, dant, cette nouvelle phase n’entrera quelque niveau qu’ils se soient trou-
ces journecs devaient permettre à en vigueur officiellement qu’en vés, ont contribué à sa réalisation. Et
l’Institut de mieux se réorganiser et janvier 1991, quand certaines condi- l’on pourra même dire que cette
réévaluer sa place dans l’échiquier tions seront remplies. Néanmoins, solidarité sera à la base de beaucoup
de la recherche agricole régionale et un espoir était né.
d’acquis ici présentés compte tenu
internationale ;
des conditions relativement difficiles
Les premiers contacts ont aussi été qui ont prévalu. Mais pour l’Institut,
l l’organisation de la réflexion sur pris pour identifier le projet de ges-
c’est une étape importante qui a été
la restructuration des programmes tion des Ressources Naturelles qui franchie.
-

RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS
VÉGÉTALES

Du matériel végétal adapté
à une pluviométrie de plus en plus réduite
Niébé productif
pour la zone de Louga
Mil :
parcelle de multiplication
de semences

INTRODUCTION
tation multilocale (Station de rechcrchcs et milieu
paysan) ont étC couverts.
Ce rapport présente la synthèse des travaux exé-
cutes par les programmes conduits en 1990 au sein
Les travaux de phytotechnie se sont élargis,
de la Direction des Recherches sur les Productions
pour la zone Centre-Nord, à des essais d’associa-
Végetales.
tion Mil-Niebé.
Par rapport à 1989 quatre chercheurs ont quitte
Avec le départ de l’entomologiste, les travaux
la direction de recherches sur les productions vege-
relatifs à ce domaine ont Cte suspendus cette année.
tales au niveau des programmes riz et coton.
La restructuration de l’Institut initiée au début
AMÉLIORATION
VARIÉTALE
de l’année a grandement mobilisé la direction
L’évaluation des produits issus des croisements
de recherches qui a consacre beaucoup de temps
entre lignées introduites et variétés amcliorees et
et d’activites à cette tâche. La reduction du per-
de leurs descendances s’est poursuivie et a con-
sonnel d’appui intervenue en Juillet 1990 a affecte
cerné les niveaux Fl, F2, F3 ct F4. Vingt deux
très sensiblement les capacités de travail des
(22) Fl, ont eté Cvalués à Bambey ; trente six (36)
equipes en place qui ont, à travers des recrute-
F2, à Bambey et à Nioro ; quatorze (14) dcscen-
ments d’agents temporaires, essayé d’atténuer
dances F3, à Bambey et à Louga ; vingt sept (27)
les effets de celle-ci.
F4, à Nioro et à Bambey. De ces Cvaluations, des
plants présentant un bon comportement par rap-
port aux critères fixes, ont éte retenus pour la pour-
suite des travaux.
Dans le cadre de l’évaluation des lignees, 21
lignées et deux témoins IBV 8001 ct Souna 3 ont
Dans les domaines de recherches en Amélio-
eté testés à Bambey et à Nioro. Les meilleurs
ration variétale, phytopathologie, phytotechnie eL
rendements intersites ont été obtenus avec :
malherbologie, ont été conduits des travaux dans
ICMI 84008 (2 333 kg/ha), ICMI 84048
la Vallée du Fleuve et dans le bassin arachidier
(2 318 kg/ha) et ICMI 84339 (2 132 kg/ha).
(Nord, Centre-Nord et Centre-Sud). L’étude des
Seize (16) entrces dont le Souna 3 ont été tes-
performances du materiel sélectionné et avance en
tees à Bambey et à Nioro pour des essais rcnde-
milieu paysan a ete poursuivie pour la deuxième
ment. A Bambey, les meilleures cntrecs sont :
annee consécutive ; seize (16) sites d’cxpérimen-
SOSAP S88 (1 394 kg,ha), SOSAT C88 ct ICMV

4
Recherches sur les productions végétales
IS 88305. A Nioro, les rcndcments les plus élevés
* Dans le centre-Nord, 1’IBMV 8402 donne en
ont Cte obtenus avec SOSAT C88 ; ICMV IS 88224
station et en milieu paysan les meilleurs ren-
ct H80-IO-GR avec rcspcctivement 3 164, 2 895
dements avec respectivement en moyenne 1 500
ct 2 891 kg/ha.
et 900 kg/ha.
En conditions irriguées, à Fanaye, les essais
mils grande taille ont donné : IBV 8001
MALHERBOLOGIE
(2 725 kg/ha) IBMV 8402 (2 618 kg/ha), Souna
3 (2 586 kg/ha) et GB 8735 (2497 kg/ha). Pour
Les actions menées ont porte sur :
les mils nains, les entrées ayant les rendements
* des prospections et enquêtes Striga ;
les plus élevés ont Cte : GAM 8201 (2 602 kg/ha)
ct l’hybride 68 A x MLS (2 171 kg/ha)
l des tests d’évaluation de la resistance du mil
vis-à-vis du S. hermonthica ;
AGRO-PHYTOTECHNIE
* des essais techniques culturales pour lutter
contre S. hermonthica ;
Les actions suivantes ont été menccs :
a Effets des dates de sarclage cl d’intensité de
l
des essais désherbage chimique de S. hermonthica.
dcmariage sur les rendements ;
Les prospections et enquêtes de cette annee ef-
fectuées dans les régions de Louga, Diourbel,
* Associations Mil-NiCbé ;
Fatick, Kaolack, Kolda et Ziguinchor ont revéle
l
Essais varictaux multilocaux (Station et milieu
une situation parasitaire plus faible que celle de
paysan).
1989.
Lc retard de sarclage (30 jours apres la levce)
Six varietes (IBV 8OOl, IBV 8004, IMBV 8401,
induit un allongement de la floraison et du cycle,
Souna 3, GAM 8501 et IMBV 8402) ont éte cri-
provoque un rabougrissement et une diminution de
blées au champ et en pots (infestation artificielle)
la taille des plants. L’intensite du dcmariage aug-
pour etudier leur résistance vis-à-vis de S.
mente lc nombre de talles productives, le déma-
hermonthica. Toutes ces varietés se sont révelées
riage à 3 plants combiné au sarclage précoce (7
sensibles.
jours aprcs la levcc) donne les rendements les plus
Les techniques culturales mises en œuvre pour
ClcvCs.
lutter contre le S. hermonthica (successions cul-
Les essais associations mil-niCbC conduits à
turales, intensité du sarclage) montrent que celles-
Bambey et à Nioro ont montré que :
ci peuvent réduire sensiblement les niveaux
0 à Bambey, le mil cn association donne un
d’infestation sans toutefois les contrôler tota-
rcndcment infcrieur de 15 % a celui conduit
lement.
cn culture pure ;
Dans le cadre de la lutte chimique contre S.
hermonthica, ont été testes les herbicides SPIAl
l à Nioro, le mil en association procure un
surplus de rendement de 11 % par rapport au
et SPIA2 appliques seuls ou en association
mil cn culture pure.
(SPIAl + SPIA2). Les résultats montrent que le
produit SPIAl permet de reduire l’infestation du
Les résultats des essais variétaux analyses
Striga ; mais cet herbicide qui est peu toléré par
(1989 ct 1990) montrent que :
le mil exige une application dirigée.
l
Dans le centre-Sud, le Souna 3 donne les meil-
leurs rendements en station (2 700 kg/ha en
PHXTOPATHOLOGIE
moyenne) et en milieu paysan (1 600 kgJha en
moyenne) ;
Les actions suivantes ont été réalisées :

Recherches sur les productions végétales
5
a Analyse de la nature genétiquc poür la rEsis-
moyens de lutte (chimique, agronomique) contre
tance au Sclerospora graminicola des lignbes
ce parasite.
de mil du programme ;
l Tests de germination des oospores de S.
graminicola ;
l Criblage du matériel du sélectionneur pour
leur résistance aux principales maladies du
mil.
L’étude portant sur la nature génétique de la ré-
sistance au S. graminicola amène à la conclusion
SORGHO PLUVIAL
que pour sélectionner dans le but d’avoir cette
AMELIORATION vmrÉTaE
resistance il faut utiliser un schéma de sélection
récurrente.
Création variétale
Les milieux utilisés, M.T.M et eau gélosée ont
Pour lc sorgho pluvial la cr&tion variétalc pré-
permis d’obtenir au bout de 8 h d’incubation à 30°C
sente depuis 1988 deux principaux volets dc SC-
des germinations d’oospores de S. graminicola. Cc
lection : un nouveau volet concernant la race
resultat ouvre des perspectives pour l’étude de la
guinea, race traditionnellement la plus cultivke en
biologie et de l’étiologie du parasite, des mécanis-
Afrique dc l’Ouest et un volet oricntC vers la race
mes de résistance et la variabilité du pathogène.
caudatum qui est la base dc la plupart des va-
riétés améliorées actucllemcnt disponibles.
Le criblage du materiel en sélection a Çté fait
ccne année en même temps pour la rCsistancc au
Pour la race caudatum, l’objectif prioritaire est
mildiou, au charbon et à l’ergot. Les tests ont CtC
l’obtention dc 1ignCcs dc moyen cycle ayant une
faits sur 65 F2 ; du matériel rCsistant aux 3 ma-
bonne r&istancc aux moisissures WCC Cgalcmcnt
ladies a ete isole.
une bonne vigueur a la IcvCc, une taille moyenne,
une bonne qualitC dc grain, une productiviu? stable
CONCLUSIONS
et ClevCe. La crCation de lignées prCcoccs ayant
une mcillcure résistance a la sCcheresse constitue
Les résultats de cette annec ont permis :
un axe de travail secondaire (zone Centre-Nord).
l de définir de façon plus precise, l’aire de dif-
Pour la race guinea, l’objectif est la crCation dc
fusion du mat&iel sélectionné et présentant des
lignées de moyen cycle à paille raccourcie ct à pro-
caractéristiques et les performances satisfai-
ductivitk amélior& conservant les caractercs de
santes pour être vulgarisé. Le travail a pour-
rusticité, tolérance aux moisissures et qualitC dc
suivre sera l’amélioration et/ou la mise au point
grain des Ccotypcs locaux.
de techniques culturales pour une meilleure
expression des potentialités de ce matériel
Pour ces deux volets, trois mCthodcs dc SC-
vegétal ;
lection sont utilisées :
l d’avancer sur la connaissance de la résistance
0 sélection généalogique ;
au S. graminicola et l’identification des voies
pour une sélection/création de matériel ré-
0 sélection par back-cross ;
sistant ;
8 sélection rCcurrentc sur population composite.
0 d’apporter des informations sur le comportc-
ment du matériel existant vis-a-vis dc S.
Enfin, un petit volet hybride csscnlicllcmcnt
hermonthica et sur l’efficacité de certains
axe sur la zone Centre-Nord a &C rCinitiC cn 1989.

6
Recherches sur les productions végétales
Sélection généalogique
Formation d’hybrides expéri-
mentaux

l Volet caudatum
En contre-saison 9 nouveaux croisements ont
En contre saison, 20 nouvelles formules hy-
&é réalisés entre des lignees confïrrnéecj du pro-
brides ont Cte produites, lesquelles ont été éva-
gramme national et de bonnes lignées d’introduc-
luées en hivernage à Fanaye et Bambey.
tion dans le but d’obtenir des lignées de moyen
cycle à fort potentiel agronomique et bonne qua-
Ressources génétiques
lité de grain. Par ailleurs toutes les lignées F3 à
F5 sélectionnées en hivernage 1989 ont été sou-
En matière de ressources génétiques, 73 nu-
mises à des tests de levee au champ pour un
méros appartenant aux collections des écotypes
criblage sur le taux et la vigueur à la levée.
grands-hâtifs et écotypes très tardifs ont ete ca-
ractérises et renouvelés.
En hivcmage, le programme de selection ge-
nealogique s’est poursuivi normalement à Bambey
Essais variétaux
(lignees précoces) et Nioro (lignées de moyen
cycle) avec du matériel sélectionné aux stades F2,
Durant cette campagne 1990, 12 essais varie-
F3, F4, F5 ct F6.
taux ont été mis en place au niveau des 2 stations
principales de Bambey et Nioro. D’autres essais
0 Volet guinea
ont Cte conduits dans le cadre du projet d’ex-
perimentation multilocale cn papems et en milieu
Du matériel F2 et F3 issu de croisements
paysan.
guinea x guinea a étC suivi à Bambcy et Nioro.
Des lignees prometteuses ont été notees à Bam-
bey provenant des croisements CG 27, 32 et 35.
Essais du Réseau Sorgho
SAFGRAD-ICRISAT
Sélection par back-cross
Comme en 1989, deux essais du Reseau
La transformation par back-cross de CE 145
Sorgho Ouest et Centre-Africain etaient conduits
66 en lignee sans couche brune est en voie
à Bambey (Wasvat precoce) et Nioro (Wasvat
d’achèvement ; 2 lignees issues du BC3 sont en
moyen cycle).
phase d’essais préliminaires de rendement et les
Dans Wasvat précoce, aucun matériel extérieur
lignées obtenues à partir de BC4 ont maintenant
n’apparait plus productif que les lignees ISRA,
atteint le stade F4.
CE 151-382 et CE 196-7-2-1 qui réalisent 2 130
Un travail similaire a étC initié sur CE 180-33
et 2 010 kg/ha. Sur les deux annees de test, CE
pour la suppression de sa couche brune.
196-7-2-1 est la plus productive et la plus régu-
lière (rendement moyen = 2 530 kg/ha) ; les autres
Sélection récurrente sur po-
lignees que nous retiendrons de cet essai sont
pulation composite
CS 54, ICSV 1079 BF et ICSV 111 IN.
La creation des deux populations composites
Dans Wasvat moyen cycle, aucune lignée ne
SDI (caudatum) et SP2 (guinea) suit son cours.
dépasse de maniere significative la lignée ISRA
La population TP 24 selectionnée pour la résistance
témoin F2-20 pour le rendement, laquelle produit
à la secheresse au Texas, a subi à Bambey son
3 290 kg/ha et est également classée parmi les
premier cycle de sélection recurrente sur familles
meilleures pour la tolérance aux moisissures et la
half-sib pour la resistance à un stress hydrique
faculté germinative. Après ces 2 années, les lignées
post-floral.
CS 95, ICSV 1089 BF, Sepon 82 et ICSV 1171

Recherches sur les productions végétales
7
BF seront conservées pour des tests complémen-
Essais avancés de lignées de moyen
taires.
cycle
Dans un essai evaluant pour la dcuxicmc annce
Essais hybrides
consécutive 9 lignées extérieures face à la lignée
temoin F2-20 (ISRA), aucune différence signifi-
Dans deux essais hybrides conduits à Bambey,
cative n’est mise en Cvidence pour le rcndcmcnt
30 nouvelles formules créees en 1989 et 1990 et
entre les lignees. Sur la base des caractères
44 hybrides provenant du programme INTSORMIL
agronomiques et des caractères de grains, 4 li-
ont Cte évalués en comparaisoqà l’hybride temoin
gnées seront conservees pour une troisième an-
612A x 75-1. Au total 26 numéros ont été plus
née de test face à F2-20 : Malisor 84-1, Scpon
productifs que le témoin et onze d’entre eux,
82, ICSV 1171 BF et 80-9/8-l-2.
manifestant egalement un bon comportement
Dans un autre essai rassemblant les meilleures
agronomique et une bonne qualité de grain, seront
lignees de moyen cycle, F2-20 confirme être
retenus pour des tests complCmentaires.
toujours la plus pcrformantc.
Essais avancés de lignées précoces
Essais multilocaux
Dans un essai conduit à Bambey comparant de
Dans le cadre du projet d’expérimentation mul-
nouvelles obtentions de cycle court, 4 lignées ont
tilocale, des essais en station ct en milieu paysan
réalisé plus de 110 % du rendement du témoin
ont été conduits dans les trois grandes zones dc
CE 14566, la meilleure étant CE 3 14-18 avec
culture pluviale mettant cn comparaison les mcil-
2 870 kgfha et 137 %. Après 3 années dc test, les
lettres variétés proposablcs à la vulgarisation.
meilleures lignées de ces croisements CE 314 à
CE 316 sont CE 314-18, CE 314-21 et CE 315
Les principaux rcsultats de ces essais sont les
14-l-l ; elles seront incluses en 1991 dans les
suivanls :
essais multilocaux. De cet essai il a Cte également
retenu la lignee (BC3/CE 145-66)-2, issue du
3ème back-cross de transformation de CE 14566
Zone Centre-Nord
pour la suppression de sa couche brune, qui montre
Dans les deux essais ayant donne une pro-
une productivite intéressante mais présente une
duction (sccheressc très scvcre dans cette zone),
vigueur à la levee assez décevante qu’il convicn-
CE 180-33 donne les mcillcurs rendements (1 010
dra de v&ifïer.
et 710 kg/ha) et apparait comme parliculicrcmcnt
bien adaptée à ces conditions de scchcrcssc.
Dans un autre essai mis en place à Bambey et
Nioro avec les meilleures lignées précoces ac-
tuelles la confirmation de certains résultats acquis
en 1988 et 1989 a été obtenue :
Zone Centre-Sud
@ en presence d’un stress hydrique très limitant
CE 14566 est la plus productive sur les deux
(Bambey) CE 196-7-2-1 et CE 180-33 ont une
sites de Nioro et Darou et notamment est mcillcurc
productivite supérieure à CE 14566 (2 910 et
que F2-20 laquelle, dans les conditions de fàiblc
2 570 kg/ha contre 2 170 kgJha) ;
pluviométrie enregistrée, est desavantagcc par son
cycle plus long. Pour les deux annccs d’essais (5
l en conditions d’alimentation hydrique satis-
essais), CE 145-66 apparait significativcmcnt plus
faisante, CE 145-66 est la plus productive de
productive que F2-20 dans ccttc zone Ccmrc-Sud
toutes les lignees (3 540 kg/ha à Nioro).
(2 200 kg/ha contre 1 730 kg/ha).

8
Recherches sur les productions végétales
Z o n e S é n é g a l O r i e n t a l -
réalise pas le mcillcur rcndcmcnt de l’essai. Elle
Haute Casumance
rcstc la variétC rccommandCc à la vulgarisation
Sur les deux 1ocalitCs dc Sinthiou ct VClingara
pour la saison d’hivcrnagc. D’autres 1ignCcs com-
F2-20 rcsle la mcilleurc pour lc rcndcmcnt ct la
me CE 243-17-SPl-2, CE 192-13-2A-l-l
ct SSVO
quulitC dc grain. A VClingara, elle est notamment
conlïrmcnt leur bonne adaptation ct seront conser-
significativcmcnt plus productive que toutes les autres.
V&S pour des tests complCmcntaires.
En conclusion, avec les informations apportées
par ces essais multilocaux une carte variétale du
sorgho au SCnégal devrait bientôt pouvoir être
Phytotechnie
finalisCc.
Les actions de rcchcrchcs ont CtC menées à
Fanayc, en conditions irri@Ccs et ont porté sur la
SORGHO IRRIGUÉ
fertilisation minérale et le mode de semis.
Pour l’essai fertilisation, 9 traitements com-
Création variétale
binant plusieurs niveaux de N et de P .(K Ctant
Lc matCric en sClcction gCnCalogique issu dc
constant ; 70 kg/ha de K20) ont été appliqués. Les
l’ancien programme dc sClcction dCvcloppC sur lc
rCsultats montrent que l’azote est le facteur le plus
Flcuvc, a atteint lc stade F8 et est quasiment fixC ;
dktcrminant pour les rendements avec respccti-
parmi les lignhes sClcctionn&cs qui subiront leur
vcmenl, en moyenne 2 t/ha sans N et 3 tjha avec N.
prcmicr test de rcndemcnt cn 1991, certains nu-
mCros sont promcttcurs ct pourraient atteindre les
Pour l’essai mode de semis, deux techniques
pcrformanccs dc CE 151-262.
ont Cté CtudiCes : semis à plat et semis sur bilions.
Ces deux modes de semis ont CtC combinCes à
des densités difl%rcntes. Des résultats obtenus, on
Essais variétaux
peut cn Lirer :
Essais hybrides
0 qu’à densité C gale, les billons ont un avantage
Parmi les nouvcllcs formules hybrides tcstCcs,
sur les semis à plat,
une quinzaine a manifcstd une productivitC SU~C-
ricurc ou comparable au tCmoin 612 A x 73-208.
l le meilleur rendement (4,9 t/ha) a CtC obtenu
Dans les hybrides cn dcuxièmc annec de test,
sur billon a la densité 0,80 m x 0,30 m et
aucun ne dépasse cette an& 612 A x 73-208
le rendement le plus faible (4,0 t/ha) est celui
pour lc rcndcmcnt, lcqucl obtient 4 t/ha, mais
du semis à plat à la densité 0,80 m x 0,30 m.
compte tenu du manque de précision de l’essai, les
cinq mcillcurs numCros pour le comportcmcnt
gCnCra1 seront soumis à une troisième année dc test:
CE 310-31 A x CE 151-262, le mcillcur sur les
CONCLUSIONS
2 annCes dc test, CE 310-31 A x 75-1, CE 311-
10 A x CE 151-262, CE 310-31 A x 73-208 et
Les travaux dc phytotechnie inities vont s’in-
CE 311-10 A x 73-208.
tensifier en 1991 dans les zones Centre-Sud du
bassin arachidier et au Sénégal Oriental pour
l’amélioration des conditions d’expression du po-
Essais de lignées
tentiel des varié& cn milieu rCe1.
Dans le mat&%1 en essais avancés CE 151-262
reste la meilleure 1ignCc pour sa productivité, sa
En matière de sélection, les travaux seront in-
prCcocité, sa qualitC de grain et son comportement
tcnsifïés au Sud du bassin arachidier, au Sénégal
agronomique gCnCra1, meme si cette année elle nc
Oriental ct cn Haute Casamance.

Recherches sur les productions végétales
9
dc variCtés, aucune difl%rcnce significative n’a pas
été observée en cc qui concerne les rcndcmcnts
Pour les variCtCs jaunes, les rcndcmcnts ont
\\
varie cntrc 2 000 ct 2 400 kg/ha ct pour les blan-
ches, cntrc 1 600 CL 2 200 kg/ha
MAÏS PLUVIAL
Les travaux ont été réalisés dans le Centre-Sud
du bassin arachidier et ont porté sur :
MA& IRRIGUÉ
* la recherche de formules NPK performantes et ~
Amélioration variétale
économiques ;
Les travaux d’amClioration variCtalc du maïs
0 la définition de densités optimales dc peuplement ; 1 ont port6 cn 1990 sur les thkmes suivants :
0 1’Cvaluation de la pcrfonnancc dc diff?rcntcs
l
Collcctc CL idcntifïcation du matCric gCnC-
variétés.
tique, création d’une gamme dc variCtCs
pcrrormantcs CL stables pcrmcuant 3 l’agricul-
Pour la fertilisation min&ale du maïs, les rC-
teur de la vallCc d’ajuster ses plans dc culture
sultats de cette année montrent :
en fonction des a1Eas climutiqucs, dc la prcs-
0 une action positive de tous les Cquilibrcs testes
sion parasitnirc et des besoins du marchc5 ;
par rapport au témoin ;
Evaluation du matCric de dCpart qui s’est
0 que le phosphore est le plus important facteur
faite en hivernage (Rapport SC,) ct cn contre
qui limite le rendement ; sans P205 les rcn-
saison froide dans les stations dc Ndiol ct dc
dements sont de l’ordre de 400 à 500 k@a
Fanayc ;
et ceux-ci passent à 1,5 - 2 t/ha avec l’npplica-
Etude du comportcmcnt dc toutes les gammes
tion de 70 kg/ha de P2O5 ;
de prCcocitC dans les deux saisons : Ctudc du
cycle CL d’autres caractéristiques agronomiques
l après le phosphore, le deuxième é1Cment
limitant les rendements est l’azote ;
cn fonction du climat notummcnt dc la tcm-
pératurc.
l
le potassium apparait, parmi les trois elCments,
comme le facteur le moins limitant ;
Collecte et identification du maté-
l
l’équilibre 150-70-l 10 (NPK) est lc meilleur sur
riel adapté aux cond,jtions du Fleuve
le plan agronomique et économique.
Devant la quasi-absence dc t-tif&-cncc sur l’a-
L’etude des densités optimales faites avec deux
daptation du maïs aux conditions dc la VallCe du
variétes (Synthetic. C et JDB) plantées de 20 000
Fleuve SCnCgal, de nombreuses populations cn
à 110 000 plants par hectare montre que les den-
provenance du CIMMYT, de I’IRAT, du
sites optimales se situent pour ces deux variétCs
SAFGRAD et de la collection d’écotypcs locaux
respectivement à 47 400 et 56 300 plants/ha.
ont été test& cn contre-saison froide.
Six variétés jaunes (JDB, ACMOSS 7728,
Les deux cibles de productions dClinics sont
Pirsabak, Maka, EVC-J et Early Thaï) et neuf
les suivants :
variétés blanches (Synthetic C, HVB-1, Poza
Rica 8362, EV 8343 SR, EVC-B, Mayo Galke
l Perimètres Irrigués Villageois (P.1.V) : l’ob-
TZESR-W Across TZUT-W, Pool 16 Goussan et
jectif visé ici est d’obtenir CL de vulgariser des
QPM-1) ont été comparées. Pour les deux groupes
variétés à pollinisation libre (composites syn-

10
Recherches sur les productions végétales
thetiques et hybrides complexes) précoces à
Ces populations feront l’objet d’une etude plus
intermédiaires, à bonne potentialité de produc-
1poussée dans le cadre de la création variétale.
tion (40 à 50 q/ha) et ayant une bonne stabilite
de rendement ;
0 RLVT 20 : Ce sont essentiellement des va-
l Les Productions Agro-Industrielles : l’objec-
rietés tropicales precoces à intermediaires, les
tif est d’obtenir et de vulgariser des hybrides
populations les plus intéressantes sont les
à fortes potentialités (rendement superieur à
suivantes : Sakhal (1) 8534 avec environ 5 000
50 q/ha) dans le cadre de la culture intensive
kg/ha et Piura 8545 avec 4 300 kg/ha.
du maïs.
Les résultats des essais réalisés dans le cadre
Création d’un composite jaune à large
base génétique pour la Moyenne Vallée
du programme international IITA montre une
meilleure adaptabilité des hybrides de moyenne
Les variétés rentrant dans sa composition sont
altitude comparés aux hybrides tropicaux jaunes
les suivantes :
et blancs.
Pcnialinan : SWl C9 F3 B4L : Poza-Rica 7931:
Vari&e de Kédougou : Pop. SCnCgal Oriental :
C’est ainsi que tous les hybrides de moyenne
IRAT 48 : Diara : Early Thaï (temoin station) et
altitude ont produit entre 23 et 50 % de plus
M a k a .
que le témoin local vulgarisé (Early Thai’ : 4 633
Le croisement diallèle avant produit les Fl tes-
kg/ha) avec des rendements oscillant entre 5 600
tCs en 89 B, le brassage debutera en hivernage 91.
et 7 000 kg/ha.
Introduction et sélection variétale
Cependant, quelques hybrides tropicaux mé-
pour le Delta et la Moyenne Vallée
ritent d’être réévalués pour mieux juger de leur
Des essais varietaux du Programme Internatio-
adaptabilite. Il s’agit de :
nal du CIMMYT, on retient :
l Hybrides blancs : 8705 - 6 : 8705 - 4 et8321
- 21
0 RLVT18 A et 18 R : ces variétés confirment
leurs qualités en particulier les populations
0 Hybrides jaunes : 8329 - 15 : 8505 - 13 et
25 (Cuvuta 86 25 avec 4 700 kg/ha) et 28
8644 - 31
(Across 7728 RE avec 3 300 kg/ha) ëgale-
Quant aux ecotypes locaux, leur comporte-
ment vulgarisées dans la Délegation de Bakel.
ment reste satisfaisant. Une seconde evaluation
Il s’y ajoute les populations 49 (Pirsabak 8549
permettra de mieux les regrouper en pools de pré-
avec 500 kg/ha ; 31 (Muneng 8531 et Mvuazi 8531
cocité en vue d’une amelioration.
avec respectivement 5 000 et 4 500 kg/ha.
Essai hybrides tempérés
l RVT16 A et 16 B : Les essais réalisés avec
ces variétés ont permis de confirmer à nouveau
Son objectif est d’étudier dans les conditions
la bonne adaptabilité des variétés subtropi-
pédoclimatiques de la vallee du Fleuve le com-
cales aux conditions irriguées. Parmi les po-
portement d’une collection d’hybrides temperes.
pulations les plus performantes, figurent no-
Les rendements obtenus à Fanaye variaient de
tamment : la 33, la 45 et la 47, la 44, la 34,
1 100 à 2 700 kg/ha (2 200 kg/ha pour le temoin
la 91 et la 92.
local amélioré Early Thaï).

Recherches surlesproductions végétales
11
Etude du comportement vis-à-vis
Entomologie
des foreurs de tiges
Campagne de contre-saison
Du matériel dont des familles ou populations
froide 89190
améliorées en provenance de l’INRA, de 1’IRAT
et du projet Maïs GTZ de K.S.G a été testé vis-
Deux types d’essais ont été réalisés dans les
à-vis de la tolerance aux foreurs des tiges en in-
stations de Ndiol et Fanaye :
festation naturelle.
l un essai evaluation des pertes dc rendement
Compte tenu des résult?ts obtenus, la mani-
dues aux principaux ravageurs avec l’utili-
pulation necessiterait une infestation artificielle en
sation d’insecticides (D&is : 12 g/ha);
vue d’une identification judicieuse de parents re-
0 un essai “décalage de semis” pour connaître
sistants et/ou tolérants.
les époques d’infestation des ravageurs (fo-
reurs et autres insectes).
Par ailleurs, dans le but d’inventorier les in-
sectes nuisibles et utiles à la maïsiculture, un
APPUI AU DÉVELOPPEMENT
système de pièges à eau (avec plateaux colorés)
Dans le cadre des relations entre la Recherche
a Çté place dans une parcelle d’observation durant
et le Développement, deux principales actions de
deux mois (jusqu’à la rccoltc). Ces essais prcli-
recherche ont été mises en route pendant l’hiver-
minaires ont surtout pour objectif le suivi ré-
nage 90 et ce, en collaboration étroite avec la
gulier des principaux ravageurs dc contre-saison
DFRD et les Delégations SAED. Il s’agit notam-
froide.
ment de :
Entomologie
l Expérimentation multilicale en Papem-
fermes SAED et en stations (Bakel, Matam,
Campagne d’hivernage 90
Podor, Ndiol et Fanaye)
L’essai “Cvaluation des pertes de rcndcmcnt
Dix variétes identifiées et sélectionnees ont et6
dues aux principaux ravageurs” a CtC reconduit
testées en essais avancés pour l’évaluation de leur
mais avec la comparaison dc plusieurs insccti-
performance. La variété Sids 8445 semble être
cides. D’autres types d’essais ont également CtC
performante avec un rendement moyen de 4 700
realisés. Il s’agit de :
kg/ha à Bakel dans la Haute Vallée. L’étude de
* l’inventaire de I’entomofaune par les pièges à
la stabilité à travers ces différents sites permettra
eau ;
de faire des propositions concrètes.
l l’évaluation des dcgats ;
0 l’évaluation du comportement varictal du maïs
l Expérimentation multilicale en milieu
vis-à-vis des attaques des foreurs des tiges ;
paysan (EMP)
Son objectif est d’évaluer des variétés amclio-
l suivi du parasitisme dans les perimètres irri-
gucs de la SAED en (collaboration avec la
rées par rapport aux varietés locales cultivées
SAED).
traditionnellement et de favoriser le dialogue avec
les paysans. Quatre variétes ont eté testées au
La situation phytosanitaire pendant les campa-
niveau de dix villages répartis dans les Délé-
gnes de contre-saison froide 89/90 et d’hivernage
gations de Podor (4), Matam (3) et Bakel (3).
90 peut se résumer de la manière suivante :

12
Recherches sur les productions végétales
Globalement l’impact des maladies sur le maïs
Les traitements binaires (Deltamethrine +
est rcstC tr&s faible aussi bien en contre-saison
Chlorpynjos ou Deltamethrine + Dimethoate) pro-
froide qu’en hivernage.
curent une protection phytosanitaire plus im-
L’étude du complexe foreurs des tiges a mon-
portante et permettent un gain de rendement de 3.5
tré que :
à 40 %.
l Sesamia calamistis a occasionné des dégâts
Agronomie-Phytotechnie
assez importants dans le Delta du Fleuve SC-
nCga1. L’infestation en hivernage 90 a éte
Cette opération comprend les deux volets
moins forte qu’en hivernage 89 ;
suivants :
l Eldana saccharina, apparu cn hivcmage à
CD Etude du milieu : Fertilisation et amélioration
1’Çpoquc dc la floraison du maïs a provoqud
de la fertilité des sols ;
des dCgats parfois impressionnants. Il a &.Z
rencontré sur l’cnscmble des périmètres maïsi-
0 Mise au point de techniques culturales adap-
colts dc la VallCc du Fleuve SCnCgal (de St-
tées à la culture du maïs irrigué.
Louis à Bakcl), tout particuliCremcnt dans le
Delta.
L’étude de la fertilisation du maïs a eté initiée
L’Ctudc des chcnillcs dCfoliatriccs a montrC
pendant la contre-saison froide 89/90 à la station
que:
cxp&imentale de Fanaye avec la mise en place
d’un essai de longue durée sur un sol “Fonde
l l’aire dc rtpartition dc Mythimna loreyi couvre
rancré”. Le dispositif utilisé est un arrangement
l’ensemble de la VallCe, attaquant le maïs
composé rotatif central avec quinze combinaisons
relativement tôt (stade 10 feuilles), ses dégâts
d’azote, de phosphore et de potassium. La réponse
sont parfois importants ;
du maïs (variété Early Thaï) aux différents équi-
l Ics ddgâts occasionn& par Spodoptera exigua
libres NPK testés a ete evaluée par les rende-
sur jeunes plants de maïs (stade 4-5 feuilles)
ments grain obtenus. L’adjustement statistique a
ont étC relativement importants pendant la
un polynome du second degré, a produit la
contre-saison froide 1989/1990.
relation suivante entre le rendement et les va-
riables indépendantes N, P et K.
En ce qui concerne les insectes piqueurs-
suceurs, les observations ont montrk que les pu-
Y = 3750,95 + 322,04 Xl + 65,52 X2 + 8,34 X3
cerons (Rhopalosiphum maïdis) se sont manifestCs
- 362,92 Xl2 - 53,43 X22 - 165,67 Y32 + 152,88
cn période de contre-saison froide. Quant aux
Xl - 80,62 X1.X3 - 49,62 X2.X3
dCgâts causes par Calliothrips impur-us, ils ont
ktb importants en contre-saison froide sur les
Pendant la campagne d’hivernage 1990, l’ar-
pCrimCtrcs maïsicoles de la SAED et la station de
rangement composé rotatif central a également été
Fanayc.
utilisé pour Ctudier la réponse du maïs aux dif-
ferents Cquilibres NPK à la station expérimentale
Dans les essais phytosanitaires et d’évaluation
de Ndiol sur un sol “Diéri”.
dc pcrtcs de rendement on a enregistré les rCsul-
tats suivants :
La surface de rCponse obtenue avec la variété
Early Thaï est la suivante :
l 3.5,4 % de perte de rendement due aux
dCprddateurs du maïs à Ndiol ;
Y = 4398,Ol + 209,12 Xl + 242,63 X2 + 153,38
X3 - 33,77 Xl2 - 320,26 X22 - 129,02 X32
l 39,5 % de perte de rendement à Fanaye.
+ 128,0 X1.X2 - 65,5 X1.X3 - 78,75 X2.X3

Recherches surlesproductions végétales
13
Mise au point de techniques culturales
Essai mode de semis (densité com-
mune 62.500 plants/ha)
Resultats de la campagne CSS 1989/90 :
Deux essais ont été mis en place à FANAYE
l Comparaison semis à plat/scmis sur billons
fin Novembre 1989 :
@
Comparaison intcrlignc 0,8Om/intcrlignc 1 ,OOm
a Essai Densité de semis : 5 traitements x 6 rkp.
l Comparaison 1 plant/poquct/% plnnts/poquct.
0 Essai mode de semis :4 traitements x 4 rCp.
Un essai a été mis en place par la CSS à
Cet essai a permis de montrer l’@rivalcncc dc
Richard-TO11 en Décembre 1989 :
rendement cntrc semis à plat et semis sur billons,
lorsque les irrigations sont bien conduites (dose
l Essai Date de semis : 6 traitements sans rCpC-
ct Mquence) et cn l’absence dc prccipitation
tition.
“perturbatrices” (culture de saison sCchc).
Justifications communes aux deux
Une lbgére supEriorité dc l’interligne 0,80 m sur
essais de FANAYE
l’interligne 1,OO m pouvant s’cxpliqucr à travers
lc dévcloppcmcnt du systtimc racinairc.
l
approfondir des rCsultats antCricurs cn les jus-
tifiant expCrimentalcmcnt :
L’Cquivnlcnce dc rcndcmcnt cntrc les traitc-
mcnts avec 1 plant ou 2 plants/poquct.
l
mieux connaître la variCté dc maïs (Early Thaii)
utilisée en tant que vari&&test dans la plupart
des essais et pratiquCe par bon nombre
Les rcndcmcnts obtenus sont Ics suivants :
d’agriculteurs ;
Tl interligne 0,80 m billons
: 4,358 t/ha
0 former le personnel nouvellement recruté (ob-
T2 interligne 0,80 m plat
: 4,533 t/ha
servateurs) aux rigueurs de l’expdrimen-
tation.
T3 interligne 1,00 m 1 plant/poquct : 4,143 t/ha
T4 interligne 1,00 m 2 plants/poquet : 4,241 t/ha
Essai densité de semis (interligne
commune : 0,80 m)

Essai date de semis
5 densites : 37.500, 50.000, 62.500, 83.500,
6 dates échclonnCes dc 15 jours cn 15 jours dc
100.000 plants/ba ont été testées.
début Déccmbrc à mi-FCvriw. 2 variétCs, Early
L’étude fine des composantes du rendement a
Thaï et Ikennc.
permis de préciser la meilleure densité, fonction
du % de prolificite et du % de stérilite, le meilleur
L’essai se place dans le contcxtc de la rotation
equilibre est obtenu a 50-60.000 plants/ha. Cepen-
coton-maïs et est suivi par la CSS.
dant, les differences inter-traitement n’étaient pas
significatives :
Résultats des essais de saison des
pluies à Fanaye

Tl 37.500 plantsAra : 2,935 t/ha
T2 50.000 plants/ha : 3,082 t/ha
Essai densité de semis (inter-
ligne 0,80 m)
T3 62.500 plants/ha : 3,238 t/ha
L’essai a Cte mis cn place avec la sculc vari&
T4 83.500 plants/ha : 2,927 t/ha
Early Thaï semCe le 29 Juillet 1990, ct a fourr
T5 100.000 plants/ha : 3,024 r/ha
les r&sultats suivants :

14
Recherches sur les productions végktales
Tl 37.500 plants/ha : 1,950 t/ha
T2 50.000 plants/ha : 1,873 t/ha
F a u x
Fonde
Fonde
Moy.
Hollalde
Ouaka
Ranèré
T3 62.500 plants/ha : 2,283 t/ha
T4 83.500 Plant&a : 2,032 t/ha
Tl à plat
1.510
1.108
billons
2.032
1.250
1.188
1.483
L’effet densité sur le rendement n’a pas eté si-
gnificatif. On remarque par ailleurs l’extrême fai-
T2 à plat
3.062
1.074
1.615
1.917
blesse des rendements.
billons
2.730
1.474
1.712
1.973
T3 à plat
2.957
1.470
1.719
2.049
Essai mode de semis (densité
billons
2.798
1.863
1.670
2.110
commune 62 500 plantslha)
Par rapport à la campagne précédente, le pro-
MO~./
2.51s
1.370
1.407
1.764
tocole a éte modifie. Le traitement T3 a été semé
type sol
avec la varieté Ikenne, variete qui s’etait bien
comportee en contre-saison 89/90.
En règle genérale, l’effet travail du sol a Cte
Tl interligne 0,80 billons Early Thaï : 2,305 t/ha
significatif quel que soit le type de sol.
T2

0,80 à plat Early Thaï : 2,509 t/ha
Il est intéressant de noter que la culture sur
T3

100 billons Ikenne
: 2,972 t/ha
billons n’est superieure à la culture à plat que dans
T4

100 billons Early Thaï : 2,350 t/ha
le cas de preparation superficielle de sol (Tl). Il
n’y a pas eu d’effet “billonnage” sur les traite-
Le faible niveau des rendements n’a pas per-
ments avec labour.
mis de faire apparaître de difference entre les
divers modes de mise en place comparés. Cepen-
Enfin, le sous-solage n’a pas permis une aug-
dant Ikenne a confin-& sa superiorité par rapport
mentation du rendement par rapport au labour
à Early Thaï.
seul.
Ce type d’essai est à reconduire sur Fanaye dès
que la station sera rehabilitee. Cependant, le dis-
Test travail du sol
positif de mise en place devra être reetudie.
Trois traitements ont été comparés dans cet
essai :
Tl - Façons superficielles : 2 passages de fraise
CONCLUSIONS
T2 - Labour à 30 cm + reprise à la fraise
Les densi%s de 50 à 62 500 plants/ha sem-
T3 - Sous-solage + labour + reprise à la fraise
blent convenir, cependant il serait interessant de
Chaque traitement était combiné à deux (2)
se pencher en 1991 sur la question de la structure
modes de mise en place : semis à plat ou sur
de peuplement (ecartement interligne et inter-
Mons.
plants sur la ligne) car il y a un réel problème
Enfin, l’essai était mis en place suivant une
en matière de développement racinaire de la plante
sur les sols à teneur en argile élevee.
toposéquence correspondant à 3 types de sol ren-
contrcs à Fanaye : Faux Hollaldé ; Fondé Ouaka
L’effet du billonnage n’a pas été aussi impor-
et Fondé Ranère.
tant qu’escompté, mais à des niveaux de rende-
Les résultats ont eté les suivants (en t/ha) :
ments tels que ceux qui ont été obtenus à Fanaye

Recherches sur les productions végétales
15
durant ces deux campagnes, il est difficile de
Trathala sp.
(Hym., Ichneumonidae)
conclure en ce qui concerne l’intérêt ou non du
Gomozus sp.
(Hym., Bethylidae)
billonnage.
L’identification des facteurs limitants majeurs
Dans -le cadre des études sur Chilo spp., des
de la culture du maïs en irrigation gravitaire sur
prelèvements de chaumes de riz et de mottes de
sols lourds devrait permettre de mieux apprécier
terre ont été effectués pour identiiier les sites de
les effets du billonnage.
ce ravageur durant l’inter-saison dans les zones où
il n’y a pas de culture de riz en contre-saison.
En matière de travail de sol, des travaux de-
Aucune forme de Chilo spp. n’a été trouvée dans
vraient être meds en relation kec la conduite de
les chaumes ; quelques larves ont étC observées
l’irrigation (doses et frequence des apports d’eau).
sur les mottes de terre.
Les travaux pour la détermination d’un nou-
veau ravageur du riz découvert en 1985 menés,
grâce à l’aide de la FAO et la collaboration du
Butish Museum, ont permis de décrire celui-ci
comme un nouveau genre et une nouvelle espèce
sous le nom de AFRORYZOPHILUS djibai. Une
ktude complète de ce ravageur sera effectuée.
RIZ PLUVIAL ET SUBMERGÉ
Des recherches ont été conduites en entomo-
MALHERBOLOGIE
logie, malherbologie, phytopathologie ; en amélio-
ration varidtale, une reconduction du matériel a Çtk
Desherbage chimique du riz
assurée et un suivi des Vari&és cultivees dans la
Vallee de 1’Anambé a eté effectué en collabora-
Efficacité de l’herbicide
tion avec la SODAGRI.
pretilachloreldimethametryne
sur riz submergé
ENTOMOLOGIE
L’efficacité de cet herbicide et sa phytotoxi-
L’evaluation de l’incidence des foreurs des tiges
cite sont présentées au tableau 1. Cette association
a et6 effectuee par comptage de “ceurs morts”.
a eu un bon comportement vis-à-vis dc la flore
Le niveau des attaques a varié entre 0 et 36 %
adventice présente. Du point de vue dc la sélec-
des tiges. Sur 600 variétes étudiees, 21 numéros
tivitk, B forte dose, on a observk une phytoloxicitC
dont Dj 684 D, IR 8, ITA 212, IRAT 115 ont été
modérée sur le riz.
retenus pour être l’objet de tests complémentaires.
Les prospections pour rechercher des parasi-
Evaluation de la sélectivité de
toïdes locaux de Maliarpha separatella Rag ont
Trichlopyrlpropanil sur riz de
permis d’obtenir 7 espèces :
semis direct
L’effet phytotoxique de l’herbicide, d’après les
Phanerotoma sp.
(Hym., Eurytomidae)
symptômes observés (décoloration du limbe et
Elasmus sp.
(Hym., Elasmidae)
retard de croissance) a Cté négligeable pour les
traitements appliqués à 15 jours après le semis. Par
Macroneura sp.
(Hym., Eupelmidae)
contre l’application plus tardive à 22 jours après
Picroscytoïdes sp.
(Hym., Pteromalidae)
le semis a provoqué une phytotoxicité marquée

1 6
Recherches sur les productions végétales
avec un effet dose assez net. Les symptômes se
Dans les conditions de l’essai, en particulier
sont quelque peu atténués vers la fin du tallage,
pour la variété BG 90.2 utilisée, l’association
mais l’effet sur le rendement a 6% assez net-
trichlopyr/propanil ne présente pas de risque
tement sensible, les doses de 3,24 kg/ha et 4,32
notable de phytotoxicite pour le riz si l’application
kg/ha appliquées à 22 jours après semis ayant
intervient deux semaines après le semis. Ce
donne des résultats significativement inférieurs à
risque existe et peut être important en cas de
celui du témoin (tableau 2).
surdosage si l’application est effectuée plus tardi-
vement, à 3 semaines après le semis.
Tableau 1 : Essai d’évaluation de l’efficacité d’herbicide : Note (1) d’efficacité et de phytotoxicité des traitements
et rendement en paddy (Moyennes sur 4 répétitions).
Efficacitk
Yhytotoxicité
Rendement
Traitements
en paddy
2 SAT(2)
6 SAS(2)
S SAT
6 SAS
WW
PrCtilachlore/
diméthamctryne=
735
6,75
1.5
OS
2672
1,125 kg/ha
Pr~lilachlorc/
diméthametryne=
88
7.3
1,5
1,25
3378
1.5 kg/ha
Pr&tilachlore/
dimUwnetryne=
8.5
8S
2,75
175
3848
2,25 kg/ha
I’ipcrophos/propanil
2.4 kgha
60
6.75
1,25
0.75
3288
Rcntazon/propanil
7,75
65
190
0
3303
4.16 kg/ha
Tcmoin non desherbé
0
0
0
0
703
(KG m.h.)
(42,5 %)
(76.4 %)
(1) Notation suivant échelle O-9 (0 = p as de réaction ; 9 = destruction complète.
(2) SAT = semaines après uaitements ; SAS = semaines après semis.

Recherches sur les productions végétales
17
Tableau 2 : Evaluation de la sélectivité du trichlopyr/propanil
sur riz de semis direct : estimation de la phytotoxicité,
hauteur des plants, nombre de talles et rendements en paddy (valeurs moyennes sur 5 répétitions).
Traitements :
Notes(l)
Hauteur
Nombre
Rendement
Doses et épo-
de phytotoxité
des plants de riz
de talles /m2
cn paddy kg/ha
que d’appli-
cation du
trichlopyrl
15 JAT(2)
JAS(3)
30 JAS
59 JAS
propanil
2,16 kg/ha
OS
0
22,Obc(4)
60,8a
364ab
4527a
à 15 JAS
4.32 kg/ha
1,5
1
20.5~
60,2ab
383a
3921 abc
à 15 JAS
2.16 kg/ha
2S
1,75
26,8a
57,5abc
364ab
4169abc
à 22 TAS
3,24 kgjha
3,75
2.5
25,2a
51,8c
334ab
3676bc
à 22 JAS
4,32 kg/ha
5
3,5
27,3a
53,obc
267~
3581~
à 22 JAS
Témoin desherbé
manuellement
0
0
24,7ab
65,Oa
331b
4624a
Coefficient
11.8 %
9,2 %
11,7 %
12.2 %
de variation
(1) Notation suivant ‘échelle O-9 (0 = aucun symptôme ; 9 = destruction totale)
(2) JAT = jours après traitement
(3) JAS = jours après semis
(4) Dans la même colonne, les valeurs suivies de la même lettre ne sont pas signiflcativcment différentes au
seuil de 5 %.
Comparaison d’herbicide pour
ventices rencontrks ont Cté : Pycreus macrosta-
le désherbage sélectif du riz en
chyos - Panicum suhalbidurn - Oryza longistaminata
semis direct
- Echinocloa colona - Ludwigra abyssinica -
Sphaeranthus senegalensis.
Les associations de matières actives, trichlopyr/
propanil et bentazon/propanil ont &C comparées
L’estimation de l’efficacité des traitements ct
entre elles et au désherbage manuel en deux sar-
de la phytotoxicité des produits test& sur le riz
clages successifs. Avec la vari&? cultivke, la BW
ont Ctk faites aux 15Cmc et 35ème jours après
248.1 (120 jours de cycle), les principales ad-
l’application.

18
Recherches sur les productions vé.qétales
L’association trichlopyr/propanil a permis une
l’association 2,4-D aminé + glyphosate, mais la
bonne maîtrise des adventices ; son efficacité a été
phytotoxicité de cette combinaison vis-à-vis du
pratiquement égale à celle de l’association-
mil est assez élevée.
refercnce, bcntazon/propanil.
PHYTOPATHOLOGIE
Recherches sur le Striga
Le< travaux conduits ont porté, d’une part, sur
la résistance de diverses variétés et lignées de riz
Prospections
pluvial vis-a-vis de la pyriculariose, du flétris-
Elles ont touché les régions de Louga, Diour-
sement et de la pourriture des gaines et d’autre
bel, Fatick, Kaolack, Tambacounda, Kolda et
part, sur la résistance de lignées de riz aquatique
Ziguinchor.
en provenance de i’IITA vis-à-vis de la pyricula-
riose et de la mosaïque jaune.
Striga hermonthica a été observé dans toutes
les regions ; les attaques ont été faibles à Louga,
Comportement de variétés et de li-
Diourbcl, Falick et Kaolack et parliculierement
gnées de riz pluvial
fortes à Tambacounda, Kolda et Ziguinchor.
Quarante huit (48) variétés et vingt neuf (29)
Striga gesneroiites a induit de faibles attaques
lignées de riz pluvial ont Cte testées pour leur re-
sur niebe dans le département de Bambcy ; mais
sistance à-la pyriculariose foliaire, au flétrissement
le parasite a été relevé sur différentes espèces de
et à la pourriture des gaines.
jachitre de la famille des Convolvulacees et sur des
légumineuses de la fammille des FabacCes.
Pour les variétés de riz pluvial testées, aucune
n’est résistante au fl&issement des gaines ; une
(IDSA 13) est moderément resistante et près d’une
Striga aspera a été relevé sur graminées de ja-
vingtaine, moderément sensible. Parmi ces 21 va-
chère dans la region de Kaolack et au Sud-Est de
riétés, douze (12) (CNA 762324, IDSA 10,
Tambacounda.
IDSA 11, IDSA 13, IDSA 49, IRATC 222,
IRAT 229, IRAT 288, IREM 190, IREM 194,
Essai de lutte chimique contre
IREM 196, TGR 94) ont un bon comportement
Striga hermonthica sur mil
vis-à-vis de la pourriture des gaines.
L’essai a Cte mené à Séfa en milieu paysan sur
Pour les lignees de riz pluvial testées, dix sept
une parcelle naturellement infestée. Les traite-
(17) ont un bon comportement vis-à-vis du
mcnts suivants ont été appliqués :
fletrissement et de la pourriture des gaines.
l 2,4-D aminé à 2,0 kg m.a./ha
0 2,4-D aminé + glyphosate en solution (0,72 % + 0,36 %)
Comportement de lignées de riz
aquatique
l
2,4-D aminé + dimethametryne à 0,4kg + 1,5kg m.a./ha
Vingt neuf (29) lignées ont étC testees ; douze
l
2,4-D aminé + diflufcnican à 0,4 kg + 1,5 kg m.a./ha
se comportent bien vis-à-vis de la mosaïque jaune.
l
2,4-D aminé + diflufcnican à 0,4 kg + 0,25 kg m.a./ha.
A la suite de ces tests, des essais varietaux
Le niveau d’efficacité du 2,4-D aminé appliqué
multilocaux seront conduits en 1991 pour étudier
seul ct du mélange 2,4-D aminé + diflufenican
en particulier de l’influence des conditions écolo-
(0,4 + 0,25 kg m.a./ha) a été insuffisant. L’effet
giques (différence de races, fertilité des sols et
hcrbicidc des trois autres traitements est accep-
conditions hydriques) sur le comportement du
table. La meilleure efficacité a été obtenue avec
matériel végétal.



Recherches sur les productions végétales
2 1
Tableau no 4 : Essai de criblage pour la résistance au Sfriga (à Ndat FALL).
Variétés
Nbre de pieds de
Nbre de pieds de
% de pieds de niébé
Striga
niébé attaqués
attaqués
CB5
105,3
a
7,3 ab
32,6
a
B 301
0,3 c
0,3 d
0,6 d
58-57
51.3
b
5
bc
10
bc
b 86-275N
2,7 c
1
d
2.6 d
It 82D-849
0 c
0
d
0 d
SUVITA-2
10,7 c
0.7 d
1,7 d
It 81D1173
5 c
1
d
2,7 d
1s 86-283N
5,7 c
2,3 cd
5.1 c d
B89-504 N
55 b
7,7 ab
15.6 b
M O U G N E
109 a
8.7 a
38.4 a
X
34,5
394
11
Tableau no 5 : Poids sec des parties aériennes et des nodules et rendement du niébé (variétés 283, Ndiambour
et 58-57) cultivé à la station expérimentale db Thilmakha en 1990 pendant la saison des pluies et inoculé avec
la souche de Rhizobium MAO 286.
POIDS SEC
Parties aé-
Nodules
Rendement
Variétés
Traitements
riennes (g/
(mg/10
WW
10 plantes)
plantes)
283
Témoin
141,50 a
188.75 a
347,03
a
Urée (20 kg/ha)
153,50
a
140,50 a
390,99
a
MAO 28 %
114.50 a
339.50 ab
432,65
ab
MAO 286 + g.a*
152,75 a
529,50 b
554,55
b
Ndiambour
Témoin
121,00 a
398.00 a
300,12
a
Urée (20 kg/ha)
128.50 a
397.00 a
345.93
ab
MAO 286
126,25 a
513,oO ab
475.80 b
MAO 286 + ga.
130.75
a
609.75 b
479.81
b
58-57
Témoin
107,75 a
361,50 ab
Urée (20 kg/ha)
134.50 a
327,50 a
MAO 286
119.25 a
435,OO ab
MAO 286 + g.a*
156,50
a
554.00 b
* g.a. = solution acqueuse de gomme arabique à 10 %.
Pour chaque vari&! er dans chaque colonne, les valeurs suivies d’une même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de
5 % d’après le test de DUNCAN.

22
Recherches sur les productions véaétales
Tableau no 6 : Essais variétaux en milieu paysan. Rendements en graines (kg/ha)
Ndiambour
Bambey 21
Mougne
Thilmakha
757,2
485,4
596,4
450,8
Sine Dieng
675,2
626,8
510
244,2
Gatt
435,5
403,2
350
441,2
Lamp Sarr
435s
295,5
168
134,7
Sakal Fall
254,7
223,5
273,2
113,5
Ndatt Fall
100
131,2
112
25
AGRONOMIE - PHYTOTECHNIE
Bambey 21 (188 kg/ha). En plus, elle présente des
La fertilisation minérale actuellemenl utilisée
graines grosses et blanches, une résistance aux vi-
(150 kg/ha de 6-20-10), peut procurer des surplus
roses, chancre bacterien, Striga et une tolerance
de rendements de 350-400 kg/ha à Thilmakha. Un
aux brûches.
essai a été initie en 1990 pour étudier les meilleurs
Cquilibres NPK dans ces conditions de culture.
SOCIO-ÉCONOMIE
La lignée 1s 86-275 a éte testée pour la seconde
année consecutive en milieu paysan comparati-
Des etudes socio-economiques ont Cté initiees
vement a 58-57, Ndiambour et Bambey 21. L’essai
en 1990. Celles-ci ont permis de montrer que jus-
était mené chez cinq paysans dans chacun des 6
qu’à 70 % des paysans considèrent les attaques
villages. Chaque entrée était semée sur 500 m2.
d’insectes (Amsacta, pucerons, thrips, briiches)
Les rendements obtenus c e t t e annee
comme les contraintes principales à la culture de
comparativement aux années précedentes ont Cte
ni&&. La seconde contrainte citée est la commer-
plus faibles. Les rendements de 1s 86-275 y ont
cialisation, caractérisée par l’absence d’une poli-
&C plus éleves à Thilmakha et à Sine Dieng avec
tique de prix et un marché incertain.
757 et 675 kg/ha respectivement (Tableau 6).
Ces études ont permis ,d’apprécier le r61e des
La lignée 1s 86-275 a obtenu après deux an-
hommes et des femmes dans la culture du niebe
nées de tests en milieu paysan un rendement
et ont montre qu’en moyenne 75% des recoltes
moyen (552 kg/ha) supérieur à celui des variétés
sont autoconsommées et que seulement 25 %
Ndiambour (507 kg/ha) ; 58-57 (495 kg/ha) et
sont commercialises.

Recherches sur les productions végétales
23
des F2 des premiers retro-croisements s’est pour-
suivie. Les meilleures lignées entreront en essai
variétal en 1991.
Variétés adaptées à la sécheresse
A M ÉLIORATION vmtimm
Dans de nombreuses regions de la zone semi-
La campagne agricole a demarre assez tard
aride, la sécheresse se caractérise par des pé-
avec des dates de semis echelonnees entre la mi-
riodes d’absence de pluies en cours de culture. Il
juillet et début Août. La pluviométrie est defi-
faut donc, pour ces zones, des variétés qui pos-
citaire. Les attaques parasitaires ont Cte relati-
sèdent des caractères physiologiques d’adaptation
vement faibles tant pour les pucerons que les
à la sécheresse.
cercosporioses. Comme pour les années précé-
A partir dc la technique d’injection en profon-
dentes la rouille n’est apparue qu’en fin de cycle
deur d’herbicide, technique amélioree par M.
et n’a donc eu aucune influence. Par contre des
HAVARD, permettant indirectement l’etude de la
attaques sévères de clump se sont manifestées à
croissance racinaire, il a ete montre que les 8
Bambey, attaques assez graves pour avoir com-
parents utilisés dans la sclection récurrente nc SC
promis les résultats attendus sur certains essais.
comportent pas de la même façon, ce qui
confirme que les caractcres adaptatifs à la seche-
Variétés très précoces
resse, ne sont pas identiques entre les variétés.
Du fait de la réduction importante de la durée
Une deuxième technique simple d’application
de la saison des pluies, il faut pour le Nord, des
au champ, durant l’hivernage, d’un stress hydrique,
varietes à cycle plus court que celui des variétés
a Cte développée. Elle consiste en l’application
hâtives actuellement vulgarisées (90 jours).
d’un film plastique sur les entre-lignes ce qui
Des essais conduits pour cet objectif, il ressort
permet pendant une pcriode donnce du cycle d’in-
qu’aucune des variétés introduites ne se montrent,
tercepter et d’éliminer les pluies. Ceuc technique
en première analyse, superieure aux meilleures
a été appliquée à 6 varietes présentant une gamme
lignées issues du programme national, la série
de sensibilité à la sécheresse. Les premières
des GC.
analyses montrent que les effets alimentation
hydrique et variétal sont significatifs pour la pro-
Les resultats obtenus dans le Nord, station de
duction de gousses et la qualité de la récolte. La
Louga et en expérimentation multilocale en
mise en évidence d’interaction variéte-alimentation
champs paysans, confirment les resultats ante-
hydrique sur la qualité de la rccolte, indique une
rieurs : un tres bon comportement de GC 8-35
sensibilite aux stress différente entre les varictes
vis-à-vis de S-437, augmentation des rendements
pour ces caractères,
de 172 % sur la station de Louga et de 130 %
en conditions paysannes.
En dehors de cette approche classique, il a éte
Variétés de confiserie
poursuivi le programme de transfert des allèles de
Les résultats des essais menés dans la zone
précocite de Chico chez 55-437 et 73-30. Les
Centre-Nord ont confirme les bonnes perfor-
Sème et 4éme retro-croisements ont ete effec-
mances de Fleur 11 vis-à-vis des varietés vul-
tués. Les Fl ont eté envoyées au Botswana, afin
garisées dans cette région. La comparaison des
d’y être semees au mois de Janvier. La sélection
varietes, 55-437, 73-30 donne les résultats moyens
genéalogique de matériels très précoces, à partir
suivants (tableau 7) :

24
Recherches surlesproductions
végétales
Tableau 7 : Comparaison des résultats moyens des 3 variétés étudiées.
Fanes
Gousses
Décorticage
Taux de
Poids de
(kW
(Wha)
total
semences
100
C%l
C%l
grains(g)
5 5 4 3 7
1375
6 6 0
67,7
56,6
31,4
73-30
1415
5 2 5
63.4
49,4
32,8
Fleur 11
1285
8 8 5
66.9
55,9
50,8
Il ressort de ce tableau que Fleur 11, même pro-
montrant qu’il existe des races physiologiques
duisant un peu moins de fanes que les autres
distinctes selon les continents. Ceci implique que
variCtCs (diffcrence de rendement non signifi-
la’ sélection ne peut être que régionale ou na-
cative) prcsentc des avantages certains pour ce qui
tionale. Compte tenu de ce qui est connu de
est de la production de gousses ct de la grosseur
l’héritabilité de la résistance ou de la tolerance à
des graines.
ces maladies, héredité polygénique, gènes issus de
variétes sauvages diploïdes, un programme de
Variétés hâtives dormantes
sélection spécifique aux cercosporioses néces-
Deux programmes de transfert de la dormante
siterait un investissement très lourd.
chez des variétés hâtives ont été initiés, l’un en
1986, l’autre en 1987, en utilisant comme source
Variétés d’huilerie
de dormante 73-30, et comme variétés à amélio-
Parmi les variétés semi-tardives, il est à noter
rer 55-437 et Fleur 11.
que 73-33 reste toujours, en moyenne, plus pro-
Du premier, il a étC retenu 50 pieds présentant
ductive en gousses que 28-206. En lignees stabi-
de bonnes caractéristiques agronomiques jointes à
lisées, certains numéros confirment leurs bons
une dormante minimale de 95 % à un mois. Du
résultats antérieurs.
second, il a été retenu 58 pieds. Sur ces 58 pieds,
35 possèdaient une dom-tance minimale de 95 %
Variétés de bouche
à un mois, pour les autres elle varie entre 85 et
Des lignées issues de la sélection nationale se
95 %.
comportant bien vis-à-vis du temoin GH 119-20
devraient faire l’objet d’une experimentation
Variétés résistantes à la cercosporiose
multilocale. La taille des graines .de ces lignées
L’Université de Texas A & M a fourni 49 lignées,
varient entre 62 et 75 g aux 100 graines contre
pour la majorité provenant de l’ICRISAT, sup-
73 cette année pour la GH 119-20.
posecs &re résistantes à la cercosporiose tardive.
Il ressort de cette expérimentation que les lignees
PHYSIOLOGIE
reçues ne présentent pas d’avantages certains par
rapport à nos cultivars vulgarises.
Evaluation de la tolérance à la sé-
cheresse sur feuilles détachées
Ces résultats semblent corroborer les premiers
travaux effectues tant à Montpellier qu’ailleurs
11 a eté mis en évidence une importante diversité

Recherches surlesproductions
végétales
2 5
génotypique pour la capacite de tolérance à la
l’adaptation à la secheresse, il a Ctt! initié une
dessiccation des membranes cellulaires chez l’ara-
modelisation.
chide. Cette caractérisation s’effectue à un niveau
Le modèle développé, en collaboration avec le
très fin (cellulaire) ce qui rend difficile la liaison
Service Agrobioclimatologie, denomme ARABHY
avec les formes de réaction observées à l’échelle
(Arachide Bilan Hydrique), prend cn compte les
de la culture.
réactions de la plante à la séchcrcsse afin de de-
Pour y pallier, il a été étudié une nouvelle tech-
terminer ses besoins en eau et de vérifier leur
nique permettant de travailler sur feuille entière.
taux de satisfaction.
La méthode utilisée consiste à évaluer la capacité
de récuperation de l’État de turgescence des
feuilles prealablement déshydratées.
PHYTOTECHNIE
Si des différences variétales ont bien éte
mises en évidence, elles ne peuvent expliquer les
Fertilisation
résultats obtenus. Il est donc probable qu’à cc
niveau de complexité, d’autres mécanismes
La recherche de formulations Cconomiques ne-
interagissent (pertes métaboliques d’origine
cessite deux phases distinctes. La premicre est
respiratoire, contraction des parois cellulaires, ac-
l’identification des besoins, la seconde doit
cumulation de solutés...).
permettre une évaluation des risques à long terme
de leur adoption sur la fertilité des sols.
En conséquence, il ne semble pas que cette mé-
Les essais menés ont mis cn evidcnce que si
thode puisse rendre compte du niveau recl de
l’apport d’azote n’apporte aucune amélioration des
tolCrance à la sécheresse.
rendements, la potasse assure une forte réponse.
Concernant les fumiers et composts, il a été mis
Etudes des relations hydriques
en place des essais factoriels pérennes, en Sème
L’etude des relations hydriques chez l’ara-
année à Thyssé (avec de la poudrette de parc) et
chide est considerablement limitée par l’impos-
en lère année à Passy avec du compost.
sibilité d’utiliser la chambre à pression chez cette
A Thyssé malgré le deficit pluviometrique im-
espèce.
portant, les résultats confirment l’inter& des
Une nouvelle méthodologie basée sur l’équi-
apports organiques. A Passy en lère année, il n’a
libre de tension de vapeur de tissus foliaires
pas étC mis en Cvidence d’effet compost sur
suspendus au-dessus de solution NaCl d’os-
l’arachide.
molalités variables a ete utilisee. Les premiers
résultats montrent l’existence d’une régulation
Effet de la qualité des semences sur
osmotique en condition de stress chez les
les rendements
variétés 73-30 et 55-437. Ce type de regulation
ne se manifeste pas chez les variétés 57-422, 69-
Une enquête a été réalisée dans trois villages
101 et 73-33.
du Sine Saloum, afin de connaître l’état et les
quantités des semences paysannes à la fin de la
saison sèche. Un échantillonnage systématique a
Modélisation de la sécheresse
permis d’évaluer la qualité des lots.
“agronomique”
Pour l’énergie germinative, deux lots de taux
Afin de faciliter la diffusion et la vulgarisation
de germination équivalents ont Cte compares en
des acquis dans le domaine de la physiologie de
fonction du jour du semis après une pluie. Des

26
Recherches sur les productions véqétales
differences significatives se manifestent à la levée,
A Thysse, l’effet du traitement des semences
mais ces différences s’estompent en cours de cycle
est plus amorti et dépend vraisemblablement du
et n’influent pas sur les rendements.
terrain. L’emploi d’un semoir neuf augmente les
Pour la pureté variétale, mélanges artificiels de
rendements des trois categories de semences de
28-206 et de 73-33, il n’a pu être mis en evidence
12 %.
de différence pour le rendement en gousses, par
contre la 28-206 pure a donné le meilleur ren-
Effet de la date de semis sur les
dement en fanes.
rendements
Des tests d’adaptation de la géometrie de semis
L’irregularité des pluies à l’installation de
par rapport à la qualite semencière ont Cte
l’hivernage associee au manque de matériel, d’ani-
conduits. A Niakhar, des densités pourtant très
maux de trait ou de main d’oeuvre, oblige à un
contrastées entre les traitements ne se sont pas
étalement des semis. De nombreux travaux ont
traduites par des différences significatives des
montré l’effet depressif des dates de semis tar-
rendements. Du fait de l’importance du deficit
dives sur les rendements de l’arachide. Plusieurs
hydrique une forte mortalité a éte constatée sur
techniques ont été testées afin d’en atténuer les
les parcelles à densité élevée. A Ndoffane, l’effet
effets : la preparation du sol pour faciliter
de la densité a éte significatif sur les rende-
l’enracinement, la densité de semis et la protection
ments, principalement pour le lot à faible valeur
du sol durant les premières pluies de façon à bé-
germinative.
néficier du pic de min&alisation au semis. Ces
techniques n’ont pas augmenté cette annee la
production de gousses. Les differences signifï-
Effets de l’état du matériel agricole
catives observees sur le rapport fanes/gousses et
sur les rendements
les rendements en fanes permettent de penser que
les stress hydriques à la levée et surtout à la
Des travaux antérieurs avaient mis en évi-
période de formation des gousses, ont nivelé les
dence une différence de 15 % entre-les rendements
traitements.
de parcelles semées avec des semoirs usagés et du
matCrie neuf. Ces résultats, obtenus tous facteurs
exterieurs égaux, ont été complétés en intcgrant la
DÉFENSE DES CULTURES
qualite du lot semencier et le traitement des
Protection à la levée
graines au Granox.
A Niakhar, le traitement des semences entraîne
Sept associations de fongicide, avec ou sans in-
une importante augmentation des densités quelle
secticide testées, se sont montrées équivalentes
que soit la qualite du lot. La difference de densité
au Granox (bénomyl, captafol, carborufan). Ces
à la levée, entre les deux types de semoir, ne se
formulations devront encore être testées chez
traduit en augmentation de rendement que dans le
des paysans pour s’assurer de leur bon com-
cas du lot semencier de qualite inférieure.
portement en conditions reelles (semis méca-
nique, absence d’engrais).
A Ndoffane, le non traitement des semences
entraîne de fortes baisses de rendements, (25, 80
Un fongicide biologique, à base de Streptomycès,
et 50 % respectivement sur les lots qualifiés de
a Cte teste pour la deuxième année consécutive.
bon, moyen et mauvais). L’emploi d’un semoir
Malheureusement, la pression phytosanitaire a étC
neuf améliore les rendements de 10 % pour les
trop faible pour mettre en Cvidence un quelconque
deux premières catégories de semences, et de
effet protecteur.
25 % pour la troisième.
Un test de l’evaluation de l’intérêt de l’insec-

Recherches surlesproductions végétales
27
ticide en traitement des semences a montre que,
Lutte contre les prédateurs des
quelle que soit la matière active utilide (carbo-
gousses
furan, anthraquinone, lindane), l’association
fongicide-insecticide ne se montre pas supérieure
Ides
au fongicide seul.
Un traitement iulicide est effectué au 45ème
Un essai d’enrobage industriel des semences a
jour après le semis par un épandage à la volée.
/-
permis d’étudier conjointement plusieurs fac-
Cette année, étant donne le nombre peu élevé
teurs : le mode de decorticage (manuel ou meca-
d’iules presents en surface, les traitements à base
nique), le traitement fongicide TtraitC ou pas) et
d’appâts ont été inefficaces. Toutefois, il sem-
le passage à la chaine d’enrobage Gustafson (non
blerait que l’appât à base de coque d’arachide +
passé, passe à vide ou enrobé).
mélasse soit meilleur que le son d’arachide. Un
Au niveau des densités, des rendements et de
seul traitement a permis un gain de rendement en
la qualité de la recolte, le premier facteur limitant
gousses substantiel (+ 22 %) : le carbofuran en
est évidemment l’absence du traitement fon-
granulés qui a pu pénétrer dans le sol. Mais ce
gicide. Les semences preparées industriellement
traitement est beaucoup trop oncrcux pour être
(décorticage mécanique et enrobage) se sont
généralisé.
montrees équivalentes aux semences préparees
manuellement pour la densite à la levée, les ren-
Termi tes
dements et la qualité de la recolte. Elles sont
légerement inférieures pour la densite à la récolte.
Un traitement contre les termites est cffectuc
au 45ème jour après semis avec du chlorpyrifos
Un bon traitement des semences permet donc
(Dursban 4E.).
de minimiser les conséquences néfastes dûes aux
chocs des graines lors de la preparation indus-
Une bonne protection contre les attaques sur
trielle.
le pivot a été observée (faible mortalité), mais
aucune baisse des attaques sur gousses n’a Cte
De tels résultats prometteurs, sont à confirmer
mise en évidence. Seuls les rcndcmcnts en fanes
avec des dates de semis plus précoces et surtout
ont Cte augmentés de 13 % (non significatif), aux
avec des semences preparées plus tôt lors de la
doses de 750 et 1000 g m.a./ha, cn assurant une
constitution des stocks, afin de vérifier l’efficacite
protection contre d’autres insectes phyllophages.
du produit plusieurs mois après l’enrobage et de
mesurer l’incidence des conditions de stockage.
Lutte contre les maladies foliaires
Lutte contre les nématodes
Deux essais sur le nombre minimum de trai-
tements nécessaires pour limiter de façon satisfai-
Le Temik (aldicarb 10 kg/ha) et un nouveau
sante les maladies foliaires, cercosporioses, ont
produit bionématicide, le Sincosin (en association
montré que des traitements rcaliscs à des dates
avec un traitement biologique des semences,
adequates sont suffisants. Les 4 à 5 traitements
1’Agrispon et une pulvérisation foliaire et du sol
systématiques normalement préconisés sont cette
1 mois après le semis avec 1’Agrispon ou le
annee largement supérieurs aux besoins. Il faut
Sincosin) ont été testés et comparés au DBCP
toutefois préciser que les conditions pluviomé-
(9 @ha).
triques de cette année n’ont pas et6 favorables au
developpement des cercosporioses.
Seul le Témik procure un gain de rendements
en fanes et en gousses Cquivalent à celui du
Un essai sur le mode de pulvérisation a montré
DBCP.
que la pulvérisation bas-volume assure une pro-

2 8
Recherches sur les productions végétales
tcction parfaite et permet un rendement Cquivalent
contiennent a ete mené sur une centaine d’echan-
à une pulvérisation conventionnelle. L’inter& direct
tillons provenant de lots d’arachide de bouche ou
pour le paysan d’un tel resultat est évident quand
de conlïserie commercialisés par la SEPFA. Ces
on sait que le besoin en eau est alors divise par
études doivent permettre de mieux appréhender la
10 (20 l/ha contre 200).
relation entre taille des gousses et celle des
Un test de produits fongicides anti-cercospo-
graines contenues. Ceci pourrait avoir des appli-
rioscs a permis de montrer le parfait comportement
cations importantes pour la conduite des opé-
de plusieurs produits : l’Anvil (hexaconazole), le
rations de décorticage industriel de l’arachide de
Pcltar (méthylthionate 25 % + manebe 50 %), la
bouche ou de semences (choix des grilles de têtes
Bavislinc (carbendazime 50 %) et le bénomyl.
de décorticages).
Tous ces resultats, encourageants, sont à con-
iirmcr cn annec de pluviométrie normale.
Procédés industriels de transfor-
mation
Suite aux études effectuees dans les années
1984-1985, la SONACOS a décidé de suivre les
TECHNOLOGIE
recommandations qui avaient alors éte faites, par
Qualités technologiques de l’arachide
I’ISRA, et de moderniser l’atelier arachide de
bouche de Lyndiane. L’unité renovee durant le
Quarante varietés et lignecs ont Cte multipliées
3Cme trimestre 1990 a pu démarrer en fin d’an-
durant l’hivernage par lc service SClection pour les
nec. Les tests préliminaires devant servir à
besoins de l’opération. Les analyses de recolte ont
optimiser les réglages de fonctionnement se sont
Cte cffcctuées, mais les résultats, non encore in-
déroules sous la supervision de 1’ISRA.
tcrprétés, seront communiqués dans le rapport
Du fait des mauvaises conditions pluviomé-
analytique.
triques de la dernière campagne, tous les indices
L’Ctude sur la diminution de la taille des gous-
concernant la qualité de l’arachide marquent-une
ses dc l’arachide de bouche produite par la SEPFA,
forte régression par rapport aux normes. Ceci s’est
initiec cn 1989, a Cte poursuivie cn 1990. Des essais
traduit sur les résultats de l’atelier. Cependant, il
ont Cte mis cn place pour mettre en évidence
a Cte enregistré une hausse significative du ren-
d’eventuelles differcnces au niveau de la pureté
dement en graines exportables, ce qui indique
varietalc des stocks semcncicrs des 8 secteurs de
qu’une amélioration sensible a éte obtenue sur le
la SEPFA, autonomes sur le plan semencier, tandis
plan technique, conformement aux indications des
que d’autres essais devraient permettre de vérifier
essais antérieurs.
l’existence de phenomènes de disjonction dans la
dcsccndance des semences de type intermédiaire
(entre GH 119-20 et huilerie).
Préparation industrielle des semences
Le procedé d’enrobage des semences d’ara-
chide décortiquées de façon industrielle est etudie
Morphologie des gousses et des graines
depuis 1986. La mise au point de la technique est
Les graines issues de l’essai “mensurations de
difficile compte tenu de la très grande fragilité
la taille de la GH 119-20” produite par la SEPFA,
des graines, taux de dessiccation très importants,
ont étC rcssemées pour vérification de l’effet de la
et de l’absence de formulations commerciales
taille des semences sur la taille des arachides
vraiment adaptées. Cependant des progrès certains
recoltees. En outre, le meme travail de mensuration
ont été obtenus : 75 % de levée au 20ème jour
systematique des gousses et des graines qu’elles
contre les 65 % obtenus précédemment.

Recherches sur les productions végétales
2 9
A M ÉLIORATION VARIÉTALE
Les actions menées ont porte sur l’cxpcirimcn-
tation variétale, le suivi de l’egrcnage industriel et
la production de semences.
Expérimentation variétale
La campagne agricole 1990 a ete marquée dans
Le programme d’expcrimentarion variétalc Ctait
la zone cotonnière par une installation tardive des
compose de :
pluies. Les premières pluies utiles ont été enre-
gistrees vers la fin de la première quinzaine dc
l 20 essais installés en milieu paysan
juillet. Par ailleurs, il y a eu une mauvaise repar-
(“expérimentation en milieu non contrôlé”).
Dans ces essais, on comparait la variete Stam
tition des précipitations et un déficit par rapport
F aux temoins vulgarics IRMA 96 + 97 CL
à 1989, aussi bien en hauteur qu’en nombre de
jours de pluies. Cette pluviométrie defavorablc a
IRMA 1243.
eu comme conséquences des semis tardifs, une ali-
a 3 essais A cn station (“expcrimentation cn
mentation hydrique insuffisante des cultures et
milieu contrôlé” Sinthiou Malcmc, Vclingara
des rendements très moyens à faibles.
et Kolda) : on comparait les varietcs Stam F,
Stam 42, Bulk BI ct IRMA 772 aux tcmoins
IRMA 1243 et IRMA 96 + 97.
La pression parasitaire a eté globalement plus
forte en 1990 que lors de la précédente campagne.
l
2 essais B, dans Icsquels les varietes “glandlcss”
Le fait marquant a été les fortes infestations de
LP 5, IRMA 1145 et GI 7 ctaicnt comparées
Heliothis armigera entre la mi-septembre et la mi-
à la Stam F.
octobre ; ce ravageur reste le plus important dans
l 2 micro-essais installés à Sinthiou Malème ct
la zone cotonniere. Comme autres ravageurs de la
à Velingara : 14 lignecs scnegalaiscs ct 6
phase fructifère on a noté Earias spp. (important
introductions (V 11, B2 F5, FK 13, FK 15,
egalement cette année), Diparopsis watersii (limi-
NTA 86-4, V 294 glandlcss) Ctaicnt com-
tés aux regions du Sud, avec une pression moins
parées aux témoins.
forte) et Cryptophlebia leucotreta (peu present
Les caracteristiques des meilleurs cultivars de
en 1990 contrairement à 1989). Le groupe des
ces essais variétaux sont ci-dessous prescntees :
ravageurs de la phase vegetative est dominé par
Sylepta derogata et Aphis gossypii. Pour ce
l Stam 42 : Elle paraît productive. Les plants
dernier, des attaques précoces et des pullulations
sont élancés, les feuilles peu pilcuscs ct les
en fin de campagne ont été enregistrées. Comme
capsules moyennes, sa fibre est longue et
en 1989, on a également note une forte presence
uniforme, mûre et brillante. Au stélomètre, elle
de Spodoptera littoralis occasionnant des dégâts
présente une bonne tenacité avec cependant, un
aussi bien sur feuilles que sur fleurs. Par contre
faible allongement,
les populations de Bemisia tabaci ont éte relati-
vement faibles.
l
Bulk Bl : Les plants sont bien charpentes. Les
feuilles peu pileuses. Il est productif et pre-
La bactériose reste la principale maladie obser-
sente un rendement à l’égrenage satisfaisant,
vée, mais elle n’a pas été importante cette année.
notamment vis-à-vis d’IRMA 96 + 97. Sa tech-
On a également noté une faible présence de la
nologie équilibree et sa nepposité acceptable
ramulariose par endroits.
sont à confirmer.

3 0
Recherches sur les productions végétales
* IRMA 772 : Elle est apparemment productive
(:harpentés. Son rendement à l’égrenage est au
et tolérante à la bacteriose. Son rendement à
tnoins Cgal à celui de la varieté IRMA 1243. Ses
l’égrenage est bon. Ses capsules sont de taille
Igraines sont petites et bien vêtues. Sa fibre pré-
moyenne. Ses graines sont petites et pré-
5;ente des caractéristiques assez équilibrées
sentent un faible taux de linter. Sa fibre a des
(Jongueur, uniformité, tenacite et calorimétrie).
caracteristiques assez proches de celle de
1L’analyse de la microfilature montre que Stam F
Stam F avec en plus une tenacite, une finesse
(:onstitue un atout important. Aussi, son
et une mâturité meilleures. Son comportement
t:xpérimentation et sa multiplication seront pour-
en microfilature est à préciser.
‘suivies. Les semences Z 0 obtenues en 1990
idevront permettre d’emblaver 70 à 80 ha en Z 1.
0 Gl 7 : Elle paraît moyennement productive.
La précocité est mcdiocre. Le port est
pyramidal et élance. Les capsules sont
moyennes et mucronées ; elles ne s’ouvrent pas
Suivi de la campagne d’égrenage
totalement à matûrité. GI 7 présente un très
fort rendement à l’cgrenage (+ 2,2 % que
Il est effectue à la microusine sur deux types
Stam F). En multiplication 2 00, elle a donne
ld’echantillons :
1 % F = 45,6. Cette variété pourra être testée
en milieu paysan dès la prochaine campagne,
l Echantillons prelevés quotidiennement
destines à un suivi régulier de l’usinage des
si les caractéristiques technologiques de sa
differentcs unités SODEFITEX ;
fibre et de son fil s’avèrent équilibrces.
l Echantillons prélevés lors de chaque essai de
rendement en usine pour vérification des ré-
Bilan pluriannuel d’IRMA 1243 par
sultats obtenus, afin de deceler d’éventuelles
rapport à IRMA 96 + 97
anomalies de fonctionnement.
La varieté IRMA 1243 confirme ses caracte-
Au total, au 18 Mars 1991, il a été égrené 135
ristiques agronomiques (port, précocité, poids
echantillons, dont 11 essais de rendement.
moyen capsulaire, résistance aux maladies...). Elle
est particulièrement interessante pour son ren-
Production de semences pures
dcment à l’égrenage Clevé (+ 1,2 % qu’IRMA
96 + 97) ainsi que pour sa forte production de
Les quantités suivantes ont éte produites :
fibre à l’hectare (708 contre 658 kg pour IRMA
%F=39,4
96 + 97). Sa fibre est longue, uniforme, très fine,
IRMA 96 + 97 : Z 000
42 kg,
presque aussi tenace que celle d’IRMA 96 + 97
IRMA 1243
:
z 000
30 kg,
avec en plus un allongement au stélomètre élevé
et une belle colorimetrie. La forte teneur en neps
-:
z o o
1445 kg,
%F=41,6
en conditions de culture non optimales fait que
Stam F
:
z 000
210 kg,
%F=41,4
cette varieté est de plus en plus critiquee.
:
z o o
660 kg,
%F=42,8
Bilan de Stam F par rapport à
Gl 7
:
z 000
20 kg,
IRMA 96 + 97 et IRMA 1243 sur
deux années d’expérimentation
:
z o o
246 kg,
%F=456
La variété Stam F est productive et moyen-
IRMA 772
:
z 000
66 kg,
%F=43,8
ncment précoce. Elle présente une bonne tolérance
à la bactériose. Ses plants sont élancés et bien
Stan 42
:
z 000
18 kg.

Recherches sur les productions végétales
31
AGRONOMIE - PHYTOTEC~IE
fumiers d’ktable (bovin) et d’tkurie (cheval), cha-
cun étudié à deux niveaux d’amendement (2 t/ha
et 4 t/ha) son comparées à celles de quatre doses
Etude des déficiences minérales
pour la nutrition minérale du cotonnier
de fertilisation minérale (la fumure vulgarisée
(F.V), 75 % de la F.V, (sans aucun apport de ferti-
Cette étude est conduite depuis 1988 à Missirah,
lisant).
Sinthiou Malème et Vélingara et en 1989 et 1990
elle a été menke Cgalement à Kolda.
Les résultats font ressortir un effet traitement
statistiquement significatif, que la productivité du
Les rksultats antérieurs obtenus en 1988 et en
fumier d’étable (bovin) semble globalement supé-
1989 avaient permis de noter d’une part, un effet
rieure g celle du fumier d’écurie (cheval) pour un
statistiquement significatif des traitements sur le
même niveau d’amendement. La productivitk
rendement en coton-graine et, d’autre part, que
directe du fumier à 2 t/ha, quelle que soit sa
1’Azote et la Potasse semblent être les Cléments les
provenance, semble supérieure ou au moins 6gale
plus indispensables pour la nutrition minerale du
a celle de 25 % dc la F.V. mais inf%rieurc à celle
cotonnier ; d’ailleurs l’épuisement du dispositif
de 50 % de la F.V. ; par contre, s’il semble établi
semble plus rapide chez le témoin absolu et les
que la productivité du fumier de bovin à 4 t/ha
traitements sans Azote et sans Potasse. L’absence
est supérieure ou au moins Cgalc à celle de 50 %
du soufre semble ne pas avoir une incidence très
de la F.V. ; pour le fumier de cheval à 4 t/ha,
significative ; pour le Phosphore, son déficit
cette supériorité ou équivalence à 50 % de la F.V.
semble plus aigu dans la zone agrokcologique “Sud
n’est pas très nette. Enfin, le fumier seul, même
Fleuve Gambie” (Vklingara, Kolda) que dans celle
à la dose de 4 t/ha, ne peut pas atteindre la produc-
“Nord Fleuve Gambie” (Missirah, Sinthiou
tivité de 75 % de la F.V ; d’où la nCcessit6 de
Maleme).
le compléter avec de la fumure minérale pour main-
Les resultats obtenus en 1990 corroborent ceux
tenir la productivit6 dc la culture cotonnikrc à un
des années antkeures.
niveau compatible avec les objectifs fixCs.
Valorisation du fumier
Mesure de l’arrière-effet de
l’association fumier d’étable
Cette action a pour objectif d’klaborer un iti-
et phosphate de Matam pour
néraire d’utilisation plus rationnelle de la matière
la troisième année de deux
organique (en association ou non avec l’engrais
cycles d’une rotation biennale
minéral ou avec le phosphate naturel de Matam),
maScoton
en définissant les doses optimales à apporter, la
périodicité des apports, la valeur fertilisante du
La mesure des effets directs de la première année
type de fumier et ceci à partir de mesures des
(1988) avait fait ressortir un effet fumier
effets annuels et des arrière-effets dans deux
statistiquement significatif sur le rendement en
maïs-grain avec une meilleure efficience dc la
Cycles d’une rotation biennale maïs-coton.
dose de 4 t/ha et un effet positif, mais non signifï-
cEtif, du Phosphate de Matam.
Evaluation de la valeur ferti-
lisante des fumiers d’étable et
La mesure des deuxiémes arrikres-effets de la
d’écurie
campagne 1990 n’a pas fait ressortir un eflèt
fumier statistiquement significatif sur le rende-
L’étude a &C menée à Sinthiou Malème, Vélin-
ment en maïs-grain, mais des effets positifs crois-
gara et Kolda.
~
sants avec le niveau d’amendement sont observés
Les productivitk des valeurs fertilisantes des
avec toujours une meilleure efficiencc dc 4 t/ha

3 2
Recherches sur les productions végétales
comparativement aux doses supérieures de 6 t/ha
tes : Terbutryne - Métalochlore - Glyphosate
ct de 8 t/ha. Cette absence d’effet significatif du
(COTOPRIM 245 : 165 - 200 - 60 g/l), Cycloxidim
fumier malgré les doses Clevécs de 6 t/ha et de
(FOCUS ULTRA lOO), Fluometuron - Prometryne
8 t/ha amène à poser certaines questions sur ses
- Diuron (FLURONE P.P. 750 : 250 - 250 - 250),
causes eventuelles :
Fluométuron - Pendiméthaline - Diuron
(FLUMERON P.D. 1250 : 500 - 500 - 250) et
l Mincralisation compléte du fumier au bout de
le témoin de référence diffusé : Dypropetryne -
2 ans ; ce qui impliquerait un apport tous les
Metolachlore - Paraquat (COTODON MIX 357 :
2 ans quelque soit la dose retenue ;
189 - 126 - 42) ont été compares en deux situa-
* Conditions de cultures (notamment hydriques)
tions differentes de l’utilisation de l’herbicidage
defavorables pour une expression dc la ma-
(labour d’enfouissement avant l’application du
tière organique apportée.
produit et grattage à la houe équipée de trois dents
sans contrôle total de l’enherbement avant l’appli-
Expérimentation variétale d’hybri-
cation des produits), On a note la meilleure
des de maïs
performance du FLUMERON P.D. 1250. Ce pro-
duit présente d’une part, une efficacité herbicide
L’essai comprend 20 hybrides dont 19 intro-
cncore’suffisante à 60 JAT quelle que soit la dose
ductions parmi lesquelles on a les dernières
formules mises au point par I’IRAT, les meilleurs
utilisee (15 l/ha, 2 I/ha ou 3 l/ha) sur les deux
situations de prcparation du sol dominantes dans
de certaines firmes privées et de 1’IITA et un
la région, mais sa phytotoxicité vis-à-vis du co-
tcmoin local fourni par la station (pays) d’essai.
tonnier est légérement forte aux doses superieures
Les conditions pluviométriqucs rclativcment dC-
à 3 l/ha ; et d’autre part, son effet specifique sur
favorables de cette annce conjuguces aux pro-
les adventices dominantes semble très large et très
blèmes dc germination enregistres chez certaines
rcmanent.
entrées notamment HVBI (témoin local),
L’effet du FOCUS ULTRA 100 (a 1,5, 2 et
DINA 170, IRAT 340 et n’ont pas permis aux hy-
3 l/ha) est faible de manière globale. ,Le
brides d’exprimer totalement leur potentiel de
FLURONE P.D. 750 (a 3, 4 et 6 l/ha)
production.
a montré
une bonne efficacité globale, mais sa phytotoxi-
Neanmoins, parmi les hybrides testes depuis
cité est relativement forte. Le COTODON MIX
l’annéc prCcCdente, IR30 a bien confirmé ses
357 et le COTOPRIM 425 (tous deux à 3, 4 et
bonnes performances en regroupant le plus de
6 l/ha) occupent les positions intermédiaires avec
caractères favorables dont un rendement supc-
une efhcacité satisfaisante au moins jusqu’au delà
rieur à 4 t/ha.
dc 30 JAT.
Parmi les introductions rkentes, on peut rete-
En perspective donc, le ELUMERON P.D. 1250
nir les quatre entrées suivantes qui, après IR30,
peut être reconduit sous sa formulation actuelle en
regroupent des caractères favorables : TX 1029,
essai de sélectivité vis-à-vis du cotonnier pour
SW 1030, 8644-31 et P 3210 dont les performan-
mieux appréhender ses effets phytotoxiques ; les
ces sont très appréciables (avec un rendement
dosages du FLURONE P.D. 250 doivent être
superieur à 4 t/ha) malgré les conditions difficiles
revus à la baisse pour améliorer sa selectivité et
dc l’hivernage.
le FOCUS ULTRA 100 nécessite d’être renforcé
pour ameliorer ses performances globales.
Tests d’efficacité d’herbicides
Sur cotonnier
Sur maïs
Les associations de matières actives suivan-
Les associations de matières actives sui-

Recherches sur les productions végétales
33
vantes : Bentazone - Atrazine (LADDOCK 400 :
Evaluation de l’importance du
200-200 g/l)et le témoin de réfkence vulgarisk :
parasitisme
Atrazine - Métolachlore - Paraquat (PRIMAGRAM
Elle a ctt5 CtudiCc à l’aide dc parcelles à trois
MIX 440 : 200 - 200 - 40), testkes selon les mêmes
niveaux de protection dont le but est d’apprk-
critères décrits plus haut pour les tests d’efficacité
cier l’efficacité du programme recommandé ct
d’herbicides sur cotonnier, ont montré une certaine
d’évaluer l’incidence globale du parasitisme et de
supériorité du PRIMAGRAM MIX sur le
parcelles filtres destinées à Cvalucr l’incidence
LADDOCK aussi bien en traitement de post-semis
propre aux diffkrentes composantes de l’cntomo-
et prélevée stricte du maïs et prélevée et post-levée
faune nuisible sur la production.
précoce des adventices. Le PRIMAGRAM MIX a
montré une efficacité herbicide encore acceptable
Les pertes de récoltes dues aux ravageurs sont
jusqu’à 60 JAT pour les doses mediane et supéri-
estimCcs à 60 % contre 59 % cn 1989. Les pcrtcs
eure de 4 l/ha et de 6 l/ha. Cette supkiorité s’est
les plus Clcvks sont obscrvks dans lc Sud dc la
encore concrktisée par les rcndemcnts moyens
zone (Velingara 61 % et Kolda 72 %). Ces pcrtcs
intrinsèques des traitements du PRIMAGRAM
sont principalement dues aux fortes inl’cstations
plus élevCs que ceux du LADDOCK surtout aux
d’Hcliothis cn septembre ct octobre. Lc program-
doses inférieure et médiane de 3 I/ha et de 4 1/
me vulgarisC reste cependant satisfaisant.
ha. Tous les deux produits ont montre une ~C~CC-
Les rkultats obtenus sur les parcelles filtres
tivite totale vis-à-vis du maïs quelle que soit la
confirment que les ravageurs carpophagcs rcstcnt
dose testée : 3 l/ha, 4 l/ha et 6 I/ha.
les premiers responsables de pcrtcs dc rkoltc. En
cffct les baisses de production les plus notables
(jusqu’à 67 %) sont obscrvks chez les progmmmcs
de projection ne comportant pas dc pyréthrinoïdc.
Sur sorgho
Les pcncs obtenues sur les parccllcs sans aphici-
La comparaison des performances des associa-
des ne dépassent pas 15 %.
tions de matiéres suivantes : Bentazone - Atrazine
(LADDOCK 400 : 200 - 200 @l) et Propazine -
Terbuthylazine - Paraquat (PROPAGARD MIX
Confirmation de produits prévul-
garisables
337 : 206 - 106 - 25) à 3, 4 et 6 l/ha pour chacun
des produits, selon les mêmes critères décrits plus
Un essai dc confirmation de 1’cfkacitC d’asso-
haut pour les tests d’efficacitk d’herbicides sur
ciations de matières actives a Cte! mcnC à VClin-
cotonnier, n’a pas rév& de différence entre les
gara. Les associations suivantes ont coniirmci leur
deux produits du point de vue efficacité globale
intéret ct sont proposks 2 la ,prCvulgarisation :
même si, pour ce critère, le LADDOCK semble
@ CyHulhrine~éthamidiphos
avoir une rkmanence plus longue. Mais du point
18/300m.a/ha (BAYER)
de vue phytotoxicitk, le LADDOCK semble beau-
0 CypermCLhrinelMonocrotophos
30/200(RHONE-POULENC)
coup plus selectif vis-à-vis du sorgho que le
. CypermCthnne/Chlorpynfos-Elhyl
30/3OO(RHONE-POULENC)
PROPAGARD MIX.
@ CyperméthrinelChlorpynfos-MClhyl
30/300 (DOW ELANCO)
* Cypermélhrine/Mékunidophos
30/300 (SEKCHLM)
ENTOMOLOGIE
Comparaison de pyréthrinoïdes
Les actions menées ont porté sur la connais-
sance de la biocènose, l’évaluation des nuisances,
La Tralométhrinc, nouveau pyrkthrinoïde, a étk
la lutte chimique, les programmes de protection et
testée seule à trois doses (13, 1.5 ct 18 g/hn) cn
les techniques d’épandage de produits.
comparaison avec des pyrkthrinoïdcs vulgarisks

34
Recherches surlesproductions vbgétales
(Deltamethrine, Cyperméthrine et Alphacy-
Le programme A a été conçu en tenant compte
perméthrine).
du risque acariose qui S’&ait manifesté en 1989.
L’effet dose attendu avec la tralométhrine n’a
Au cours de la campagne 1990, on n’a pas observe
pas été observe dans cet essai ; aucune difference
de tarsonemes, ce qui réduit la portée des resultats
significative n’est apparue pour les differents
attendus avec ce programme. Cependant, on note
paramètres étudiés. Il est à noter que l’essai etait
qu’en ce qui concerne le contrôle du parasitisme
assez hétérogène. L’évaluation de la molécule sera
des capsules et des aleurodes, ce programme
reconduite.
dorme des résultats supérieurs à ceux des autres
programmes.
Etude de nouvelles associations de
matières actives
Etude d’un biorégulateur sur co-
tonnier
Les nouvelles formulations testées sont la
tralométrhine associce à divers OP (Dimethoate,
Les effets du PIX (Mepiquat Chloride) sur le
Monocrotophos et Triazophos) et 1’Esfenvalérate as-
développement et la production du cotonnier ont
socié au Monocrotophos qui ont Cte comparés au
éte Ctudies à la station de Sinthiou Malème.
tcmoin Alphacyperméthrine/Dim&hoate dans un
L’intérêt du PIX reside dans le fait qu’il pourrait
essai installe à Sinthiou Malème.
apporter au cotonnier les avantages suivants :
Aucune différence significative n’a étc mise en
l
réduction de la taille des plantes, rendant plus
Cvidcnce entre associations. L’hCtérogCnéité etait
faciles et plus eflïcients les traitements insec-
assez importante dans cet essai (CV très élevés).
ticides ;
Les associations seront reconduites en expé-
l ralentissement du développement vegetatif
rimentation la campagne prochaine.
(meilleure pénétration des insecticides et li-
mitation des pourritures de capsules et autres
Etude de programmes de protection
maladies) ;
* maturation précoce.
Cinq programmes ont Cte comparés dans un
essai implanté au PAPEM de Vclingara. Il
Le PIX a éte test6 à 2 doses (OS 1 et 1 1 de
s’agit de :
p.c/ha) appliquées en début floraison, et compa-
rées à un témoin non traité.
A. 2 applications de Deltamethrinel
Monocrotophos
Les résultats obtenus montrent :
7,5/200 gjha
2 applications de Deltaméthrine/
l
un effet positif du PIX sur la hauteur des coton-
Triazophos
7,5/150 g/ha
niers (entre noeuds raccourcis) : plantes trai-
tées significativement plus courtes ;
1 application de Monocrotophos 200 g/ha
0 un effet depressif de la dose de 0,5 l/ha sur
R. 5 applications de Dcltam&hrine/
le volume de floraison et de capsulaison.
Monocrotophos
7,5/200
C. 5 applications de DcltamCthrinel
Aucune amélioration du re.idement n’a été
Triazophos
7,5/150
notée suite à l’application du ?IX. Il est à noter
que les conditions favorables à l’expression opti-
D. 5 applications de Deltaméthrine/
male des effets du PIX n’ont pas été réunies
Chlorpyrifos Ethyl
7,5/400
(bonne pluviometrie, semis precoces, etc) ; ceci
E. 5 applications de Cyperméthrine/
montre que l’utilisation du biorégulateur en zone
Chlorpyrifos Ethyl
30/300
sahélienne (non maîtrise de l’eau) tisque de poser

Recherches sur les productions v&étales
3 5
des problèmes. Néanmoins l’essai sera reconduit
3 lignes au lieu de 2), la technique TBV peut
la campagne prochaine pour avoir plus d’informa-
passer en grande prévulgarisation.
tions sur le comportement du PIX.
Comparaison d’appareils pour
Expérimentation du Très Bas Volu-
pulvérisation TBV
me en milieu réel (R-AIR-D)
0 BERTHOUD C8 et BIRKY
Comparaison du ‘TBV” à
‘Z’UBV”
Le BERTHOUD C8 et le BIRKY en “10 l/ha”
Le Très Bas Volume TBV 10 l/ha) a été ex-
ont été comparés dans un essai conduit sur un
périmenté pour la deuxième année consécutive sur
seul site. La particularité du BIRKY est sa polyva-
5 sites en milieu paysan, en comparaison avec
lente (traitements insecticide CL herbicide), aussi
l’ultra Bas Volume (UBV 3 l/ha). Le materiel de
il fonctionne sans piles (appareil à pression
pulvérisation utilise est l’appareil BERTHOUD CB,
entretenue). L’intérêt de ce test résidait essentiel-
avec le bidon nourrice et la buse verte pour le TBV.
lement dans les avis recueillis auprès des paysans
L’analyse des résultats montre que :
sur cet appareil. Sur ce plan, il ressort des enquêtes
que :
l pour l’abscission parasitaire les résultats sont
meilleurs chez le TBV ;
l la totalité des paysans interrogés prcfcrc le
BERTHOUD C8 ;
0 sur les populations de chenilles (Heliothis), il
y a un léger avantage avec le TBV, mais non
l excepté son fonctionnement sans Cnergic
significatif ;
Clectrique (piles), BIRKY nc prcsentc que des
inconvénients selon les producteurs (support de
l sur les populations de pucerons, on observe
la tête du pulvérisateur trop mobile, impossi-
selon la localité, soit qu’il y a moins de feuil-
bilité pour l’opérateur dc voir le brouillard de
les infestées chez le TBV pour tous les Ctages
pulvérisation et de contrôler la contenance du
du feuillage (haut, milieu et bas), soit que les
réservoir au cours du traitement). Par ailleurs,
niveaux d’infestations sont Cquivalents chez les
les paysans trouvent que l’utilisation dc l’ap-
deux techniques pour les feuilles du haut et du
pareil est pénible a cause dc la nccessitc dc
milieu et significativement plus faibles chez
maintenir une ccrtainc pression pour pouvoir
le TBV pour les feuilles du bas ;
traiter ;
l le rendement en coton-graine du TBV est supe-
rieur ou équivalent à celui de l’UBV, selon la
l
les rendements obtenus avec les deux appareils
son équivalents.
localité.
L’enquête met-tee auprès des paysans montre que
l’impression génerale sur la nouvelle technique est
bonne. Mais les aspects suivants semblent poser
problème : encombrement de l’appareillage,
manipulation des produits (dosage, toxicite, temps
de traitement (long).
Compte tenu des resultats globalement
encourageants obtenus après deux années d’expéri-
RÉGION DES NIAYEZ
mentation, des améliorations apportées à l’appa-
Les activités ont porté sur la comparaison vari-
reillage par le fabricant et de la possibilité de ré-
Ctale de cocotiers, la Pomologie des agrumes, la
duction du temps de traitement (passage toutes les
germination des porte-greffes, des essais sur goya-

3 6
Recherches sur les productions végétales
viers et Agrumes et la multiplication de maté-
Des actions de formation et de vulgarisation ont
riel vcgétal (production de plants fruitiers) :
été également conduites.
Sur cocotiers, 7 hybrides nains variétaux ont
Au J.E.S, une remise en État de la collection
Cte étudiés en essai comparaison variétale ;
de manguiers a éte opérée (apports d’engrais,
deux provenances (PB 121 et PB 132) mon-
réhabilitation du système d’arrosage, réfection
trent, avec les premières observations, des ca-
des brise-vents). Des travaux en pépinière ont ete
ractéristiques intéressante<s au niveau crois-
effectués : recépage de plants de bananiers ; semis
sance. Pour le comportement par rapport au
et repiquage de papayers ; reconstitution du stock
parasitisme, PB 121 et PB 111 se sont révéles
en fruitiers divers (sapotilliers - goyaviers -
inlcressants ;
corossoliers - citronniers du pays) ; greffage de
manguiers ; vente de 1725 plants fruitiers et
En Pomologie des Agrumes, des pesées et me-
constitution d’un stock de 12 540 de plants.
sures sur la production de chaque arbre de la
station du km 15 ont éte réalisées dans le but
A la station de Ndiol, des travaux en pepinière
d’une part, de suivre les caractéristiques de
portant sur bananiers, agrumes, ananas et papa-
production des differentcs varictcs existant à
yers ont Cte réalises. Le suivi des essais dejà en
la station et d’autre part, d’établir des fiches
place (Essai comparaison Agrume - Essai sur
rcfcrentiellcs, les données recueillies révèlent
bananiers) s’est poursuivi normalement. Sur bana-
que les varictés d’agrumes donnccs par les
niers, l’étude mise en place vise à apprécier l’in-
fiches de 1’IRFA présentent, dans les condi-
fluence de la date de plantation sur la fructification,
tions climatiques des Niayes, d’autres particu-
la durée entre la floraison et la maturite physio-
1aritCs portant sur : la taille et la couleur du
logique des fruits. Dans le domaine de l’appui aux
fruit et le nombre de pépins par fruit. Par
producteurs, des visites de sites de plantation et
contre les caractéristiques gustatives sont les
de verger ont été effectuées à Dagana, à Mangueye
memes ;
et à Mbarigo.
Sur la germination des porte-greffes, l’essai
En matière de production de plants, 5 821
mis en place vise à écourter si possible lc
plants ont été vendus et un stock de 12 026 plants
cycle de production de plants d’agrumes (18
a été constitué.
à 24 mois) actucllcment. Il doit, au bout de
deux ans, aboutir à l’claboration de recom-
mandations sur les meilleures positions de
semis des differentes espèces de porte-greffes
agrumes existants au Sénégal ;
Sur goyavier, une étude de comportement de
8 variétés améliorées est menée pour iden-
tilïcr une ou plusieurs variétés de goyaviers
adaptces ;
A M ÉLIORATION VARIÉTALE
En production de plants, on a obtenu 10 472
Tomate
agrumes, 153 manguiers, 191 cocotiers et
2 169 divers fruitiers.
La sélection de tomates à gros fruits pour
l’hivernage a été poursuivie. 55 lignees dont 30
descendants du matériel AVRDC et 25 du maté-
RÉGION DU FLEUVE
riel INRA-Montfavet ont été étudiées. Les
Les travaux menés se sont déroules au Jardin
lignées AVRDC se sont montrées globalement
d’Essais de Sor (J.E.S) et à la station de Ndiol.
supérieures avec un poids moyen du fruit égal à

Recherches surlesproductions
végétales
37
54 grammes. Sur la base des grosseurs des fruits,
et en plein champ (avec cinq variCtCs : 30 555,
une premitire selection a éte faite : 11 lignées de
Cololi 1, 30 572, 30 786 et Kombo 2). Les prc-
l’AVRDC et 12 de 1’INRA ont Cté choisies pour
mières mesures effectuées sur le matériel en essai
les travaux ultérieurs.
en fûts, ont montré des différcnccs significatives
En essai variétal multilocal, six variétés de to-
entre les variétés.
mate d’hivernage ont &é semCes au CDH et à
Ndiol. Pour ces deux sites, les variétés Small Fry
Pomme de terre
et Xina-8-4-l-g ont donné les meilleurs résultats.
Multiplication de matériel gé-
En condition naturelle, un essai criblage pour
nétique adapté ù la chaleur
la résistance au TYLCV a &Z mené au CDH
en plein champ. Les variétCs utilisées sont : Xina-
Deux multiplications en culture hâtive et une
8-4- 1 -g (temoin) ; Xina-8-4-11-11 (témoin) ; en tardive ont étC faites sur lc mat&iel suivant :
Pertylc 88 ; TXLA 1578 ; Pimhinltylc 89 et TXLA
1478. L’objet de cet essai est la recherche de
l AVRDC - 1287-19 ct Atlantic XLT7, clones
sources de résistance. Sur les témoins sensibles
adaptés en culture hâtive et SC multipliant bien
(Xina) les plantes sont contaminées jusqu’à 4 % ;
cn culture tardive ;
sur les gkniteurs améliorCs (TXLA 1478 et
0 clones issus des croiscmcnts Atlantic XLT7,
TXLA 1582), aucune plante n’a CtC contaminCc.
Serranax DT033 ct CEX-69-1 x DT028 ct
ayant des aptitudes à la culture cn pCriodc de
Manioc
chaleur ;
Une évaluation multilocale de variétés h hauts
l clones avancCs du CIP, DT028, B-L-2.9,
rendements, en essais préliminaires, a CtC effec-
CFK-69.1, LT7, LT8, LT9 ct 380 584-3.
tuée à Bambey, Kandiou, Méouane, Louga et
Depuis Juillet 1990, une multiplication a &é
Ndiol ; les variétés utilisees ont étC : 30 555 ;
mise en place à partir de bourgeons issus des
30 572 ; 30 786 ; Kombo 2 et Cololi 1.
clones AVRDC-1287-19 et Atlantic x LT7.
Les Vari&és ont eu un bon développement vC-
gétatif sur tous les sites ; cependant 30 555 et
Evaluation du comportement de
Cololi ont éte les plus productives en bois mais
nouvelles variétés européennes
cette production en bois ne s’est pas révélée pro-
portionnelle à celle en tubercules.
Les varié& ARIANE, ARMEN, THALASSA,
LANDIA, O’SIRENE et CLAUSTAR ont ktd com-
La vari& 30 572 a donne les meilleures pro-
parées au clone AVRDC-1287-19 en culture dc
ductions sur tous les sites. En essais avancés de
saison (plantation Novembre 1989).
rendement, 9 Vari&és ont été évaluies sur 9 sites :
Bambey (2 sites) ; Louga (2 sites) ; Ndiol (1 site) ;
Les rendements se sont élevCs à 17,O t/ha
Fatick (1 site) ; MCouane (1 site) ; Thiès (1 site)
(pour AVRDC-1287-19) et à 29 t/ha (Thalassa).
et Taiba Ndiaye (1 site). Les recoltes seront effec-
Le calibre des tubercules est d’environ 70 g (68-
tubes en 1991 (avant l’hivernage).
73 g de variation).
Une étude de critères physiologiques pour la to-
Patate douce
lérance à la sécheresse a été initiée en 1989. Des
tests de résistance stomatique et de potentiel hy-
Les activités se sont limitees au maintien des
drique ont &e dejà effectues en 1989. En 1990,
collections ; en 1991 des essais multilocaux sc-
deux essais ont été mis en place en fûts (avec trois
ront mis en place sur 6 sites : Cambérène, Ndiol,
variétes que sont : 30 572, 30 786 et Kombo 2)
Louga, Bambey, Thiès et Djibélor.

3 8
Recherches sur les productions végétales
Oignon
une résistance au Fusarium ; aucune des variétés
La sclection creatrice Yaakaar x violet de
testées n’a une bonne adaptation aux conditions
Galmi se poursuit par familles après hybridation
fraîches.
des deux varietés. Une population F4 issue de
panmixie des 8 familles a et6 obtenue ; les bulbes-
mcres de ces familles ont été conservccs avec la
population Pl pendant 90 jours ; le pourcentage
dc perle a Cte en moyenne de 10.8 %, variant
PHYTOTECHNIE - AGRONOMIE
entre 1 et 17 %.
Comparaison de différentes sources
La conduite des cultures porte-graines donnera
de matière organique
cn 199 1 des semences F5.
La sclection massale intra-Yaakaar, initiée en
Sur culture de Tomate de saison chaude (va-
1984-1985 a donné la génération S3 (bulbes-
riété Xina) suivie d’une culture de piment (variété
mcrcs) avec Ics taux (%) de floraison précoce
Safi) on a comparé les effets de la poudre d’ara-
suivants :
chide et du compost SERAS appliques à quatre
doses, 0, 5, 10 et 20 t/ha. Les résultats obtenus
sont présentés ci-dessous :
l Taux floraison (initiale, 1984) = 3 %
a
1,
(S2, 1987)
= 8 0 %
Rendement {fruits
a
II
(S3, 1989)
= 94 %
de tomate, en t/ha)
.-.-.. ~--.
L’Ctudc de la floraison précoce du violet de
Poudre d’arachide (5 t/ha)
58,8
Galmi initiée en 1989 a donnc les résultats
suivants en fonction des dates de semis :
Compost SERAS (5 t/ha)
50,8
Poudre d’arachide (10 t/ha)
55,5
Date semis
floraison hâtive (%)
Compost SERAS (lO/t/ha)
64,4
08-l l-1989
3,5
Poudre d’arachide (20 t/ha)
65,2
14-12-1989
096
Compost SERAS (20 t/ha)
67,2
12-01-1990
o,o
TCmoin ( 0 t/ha)
48,3
01-02-1990
ao
Sur la culture de tomate en saison sèche ainsi
que sur piment, on n’a pas observé de difference
Gombo
entre les deux sources de matière organique uti-
lisées.
Les varietes mises au point (Pus0 et Pop 12)
prcscntent les caractéristiques et les comporte-
Essai de compostage de différentes
ments defavorables suivants : inadaptation aux
sources de matière organique
periodes fraîches - sensibilité aux nématodes
Meloïdog’yne spp. - sensibilité au Fusarium oxyspo-
Pour élargir les possibilites d’utilisation de la
rum sp. vasinfcction. A partir d’une collection de
matière organique et/ou les disponibilites, une
400 variCLCs, plusieurs Cvaluations et screcning ont
action a et6 initiee pour rechercher et tenter de
CtC effectués en période chaude ct en période
composter différentes matières organiques : dé-
fraîche Cgalement. Huit lots se sont réveles ré-
chets de poissons ; déchets de crevettes ; déchets
sistants aux Meloïdogynes ; un génotype présente
de crevettes + mélange feuilles d’eucalyptus ;

Recherches sur les productions végétales
39
déchets végétaux de marche. ; divers adventices de
tableau 8. Les varictcs C 59-48 cl R 97-48 scm-
jachère. Le compostage s’est déroulé normalement;
blent intéressantes ; les témoins Xina (obtention
les composts obtenus seront étudiés sur tomate et
CDH) pour les petits huits et Hope no 1 pour les
oignons en 1991.
gros fruits ont CV.2 les varietcs les plus pcrfor-
mantes dans leur catégorie.
Essai d’étalement de la production
de tomate et d’oignons
Un essai date de semis (six dates cspacces
L’obtention d’une bonne production de tomate
chacune de deux mois) avec huit varictes a été
en saison chaude et humide se heurte à plusieurs
mis en place pour étudier les possibilités d’ctalc-
contraintes dont une contrainte variétale (bonne
ment de la production d’oignons ct cn particulier,
adaptation variétale). Dix sept (17) varictés ont
le comportement et le rcndcmcnt dc l’oignon cn
été semées le 16 mai et transplantées le 15 juin
saison des pluies. Pour la prcmicrc date dc semis,
1990. Les résultats obtenus sont présentés au
les plants ont été transplantés le 10 juillet.
Tableau 8 : Caractéristiques des variétés de tomates testées en saison chaude. Semis : 16 Mai - Transplantation :
15 Juin 1990 - Récolte du 27 Juillet au 10 Septembre 1990.
Rendement
Rendement
Poids
variétés
total
commercial
moyen
Observations
(mo
(Uha)
un fruit(g)
8-4-l-l 1
58,5
a
55,5 a
34
sensible nkrosc apicalc
C 59-48
57,7
a
54,5 a
73
très ferme
Xina 8-4-l-G
57,0 a
51,6 ab
62
sensible nkrose apicalc
Xina 24-10
56,9 a
53,9 a
40
sensible à nkrosc apicale
Hope no 1
56,6 a b
49,l ab
143
fcrmc
Carmina
56,4 a b
50,8 ab
130
scnsiblc à klatemcnt
Xin
56,3
ab
54,3 a
36
Xina
55,4 ab
51,3 ab
36
Xina 50-9
55,l ab
53,8 a
30
Sierra
52,3
abc
47,9 ab
143
sensible à éclatement
Caraibo
51,9 abc
48,8 ab
120
sensible à Cclatcment
R 97-48
50,8 abc
48,9 ab
82
très ferme
Fantasia
48,0 b c
44,l bc
63
sensible à éclatement
Caribou
45,2 c
38,5 c
107
sensible à éclatement
calypso
36,0 d
28,9 d
131
sensible à ferme Cclatcment
Flora dade
33,3 d
27,8 de
142
très ferme
Carioca
23,8 c
20,6 c
104
ferme
F = 14.6 ; CV = 10,5 %
F = 163 ; CV = 11,2 %

4 0
Recherches sur les productions végétales
Les rendements obtenus pour la première date
contrôle des maladies et ravageurs, feront l’objet
de plantation ont 6té faibles, de 0,s à 12 t/ha. La
d’observations plus poussées en 1991.
deuxième plantation a donne des rendements si-
milaires. L’analyse de ces essais a permis de
cerner certaines contraintes de production d’oi-
PHYTOPATHOLOGIE
gnon en saison des pluies : pertes par mort des
plants dûe à des maladies non encore identifiees
Contrôle des taux de nématodes
par l’utilition de cultures associées
de façon précise ; maturation irréguliere et difficile.
Des espèces vegetales diverses ainsi que le trai-
Amélioration des techniques de pé-
tement nématicide ou le compost ont été utilisés
pinières
en association avec la culture sensible : arachide,
Panicum maximum, oignon, oeillet d’Inde, com-
Des mottes composées à partir du compost SE-
post de neem, compost herbe tout venant et trai-
RAS ont étC utilisées avec une culture de piment
tement au némacur.
Safi pour un essai technique de pépinière. Une
“phytotoxicite” du compost a rendu inexploitable
Deux cultures successives de tomates sensibles
le test effectue.
(varieté casaque rouge) ont été mises en place, les
observations suivantes ont eté effectuees :
Une étude de l’évolution des peuplements
d’oignon dans les conditions des pépinières pra-
l Prélèvements de sols et extraction de néma-
tiquces au CDH a montré que les pertes les plus
todes;
importantes se situaient dans les dix premiers
jours suivant le semis ; dans certains cas le nom-
0 Mesure du degre d’infestation par notation
bre de plants produits ne représente que 10 % des
(échelle 1 à 5) ;
graines semees. Des semis étalés seront effectués
l Mesure de l’evolution de la population de
pour étudier les effets éventuels des saisons sk
nématodes (quantité par volume de sol).
ces problèmes observes.
La première culture a montre que l’infestation
Rotations culturales
du sol utilisé est très importante mais que sa
Différentes rotations culturales comprenant,
distribution était hétérogene ; les racines portant
cultures maraîchères, fourragères (Panicum maxi-
des galles ont et6 hâchees après la première cu-
mum), vivrieres et legumineuses (arachide) ont lture, et enfouies dans le sol avant la mise en place
été mises en place en 1990. Le suivi de ces essais
de la deuxieme culture. Les observations faites au
donnera des éléments d’appréciation sur les diffé-
cours de ce deuxième essai sont en cours d’ana-
rentes possibilités pour les rotations culturales
lyses.
dans les systèmes maraîchères de la region des
Etude de la maladie des racines
Niayes.
roses de l’oignon
Itinéraires techniques
Une etude bibliographique a eté faite et une
Des enquêtes effectuées en 1990 dans la Vallee
banque de donnees et de references a Cte cons-
du Fleuve et dans les Niayes ont permis d’iden-
tituée.
tifier les itinéraires techniques pratiques par les
maraîchers pour la culture de tomate, pour la
transformation industrielle, la culture de l’oignon
Test de résistance aux nématodes
dans le Gandiolais et la culture des principales
Plusieurs populations de tomates en provenance
espèces maraîchères dans les Niayes. Les iti-
du matériel de travail du selectionneur ont éte
neraires - densité - fumure minkale - irrigation -
tesdes pour leur résistance aux nematodes.

Recherches surlesproduciions
végétales
4 1
VIROLOGIE
Les tests utilisés sont de type ELISA (Enzyme
linked imminosorbent Assay)-;-des échantillons de
Mise au point de test de détection
plants de manioc, de tomate et de Gombo presen-
serologique de maladies virales
transmises par Aleurodes (tab. 9)
tant des, symptômes d’enroulement ont été collec-
1
tés à Malika, Saint-Louis, Nioro et Camberène. Les
Trois maladies virales transmises par Aleu-
resultats des tests sont presentés au tableau 9. Le
rodes ont et6 mises en evidence sur cultures
test est très utile surtout pour le TYLC qui peut
maraîchères : le TYLCV, la MAM et l’OLC.
être confondu avec d’autres enroulements du
Tableau 9 : DBtection de maladies virales transmises par Aleurodes à l’aide du test ELISA utilisant des anti-
corps monoclonaux.
Echantillons
Origine
Symptôme
Age
ELISA
sélectionnés
Tomate
1
Cambérène
Témoin négatif
1 mois
2
Cambérène
TYLC : Témoin positif
2 mors
+++
3
Saint-Louis
TYLC
2 mois
+++
4
Saint-Louis
TYLC
2 mois
+++
5
Saint-Louis
TYLC
2 mots
++
6
Saint-Louis
Enroulement atypique
3 mois
,,!!
1
Saint-Louis
1‘
3 mois
+
8
Nioro
TYLC
2 mois
++t
9
Nioro
TYLC
2 mois
ttt
1 0
Nioro
TYLC
2 mois
t+t
11
Malika
Enroulement
3 mois
1 2
Malika
TYLC
2 mois
+++
13
Cambérène
TYLC
3 mois
++
1 4
Cambérène
TYLC
3 mois
++
15
Cambérène
TYLC
3 mois
tt
1 6
Savoigne
Enroulement
++
17
Savoigne
Enroulement
t+
18
Savoigne
Enroulement
tt
Manioc
19
Saint-Louis
Mosaïque faible
ttt
20
Cambérène
Mosaïque forte
t++
39
2 1
Cambérène
+++
II
22
Cambérène
t+t
,1
2 3
Cambérène
ttt
24
Cam bérène
!I
+t+
11
2 5
Cambérène
ttt
TEST ELISA
-
Indique une réaction négative
t
Indique une réaction positive mais faible (bruit de fond)
+ +
Indique une réaction positive intermédiaire
ttt Indique une réaction positive intense (comparable au témoin positif)
*
‘IYLC : Symptômes typiques du TYLC (enroulement en cuillère, aspect buissonneux, jaunissement...).

4 2
Recherches sur les productions végétales
même genre si l’on se contente de la symptomato-
. Voandzou
logie. L’OLC, mis en évidence pour la première
(VoandzeralVigna subterranea) : MAO 113
fois au Sénégal, fera l’objet d’une description dé-
0 NiébC (Vigna unguiculata)
: MAO 286
taillee ulterieurement.
l Acacia albida fAcacia albidu)
: MAO 226
Etude de la propagation du virus
du TYLC en conditions contrôlées
Fixation biologique de l’azote
En serre, on a pu transmettre le virus du TYLC

par greffage d’une tomate malade sur une autre
Sur arachide, un criblage de souches de Rhizo-
saine avec obtention de symptômes carastéristi-
bium a eté effectué sur six (6) varietes : 28-206,
ques ; par contre les tentatives de transmission par
55-437, 57-313, 69-101, 73-30 et 73-33. Les as-
mouche blanche ont eté sans succès pour l’instant.
sociations symbiotiques les plus effectives
semblent être : MAO 318 x 73-30 ; Rhizobium
RCH (ORSTOM/DAKAR) x 73-33.
PRODUCTION DE SEMENCES
Sur Niébe, !‘inoculation de trois variétes
Production de semences de souche
(Ndiambour, 283 et 58-57) avec la MAO 286 a
Dix variétés appartenant à cinq espèces ont fait
été realisee au champ (Thilmakha). Les resultats
l’objet de multiplication par selcction conservatrice.
montrent que comparativement au temoin non
inoculé et cultivé sans apport d’azote, l’inoculation
Production de semences de base
avec la MAO 286 a augmenté le rendement de la
variéte Ndiambour de + 58 % (souche seule) et
Les quantités suivantes ont Cte produites, dif-
de + 60 % (souche mélangee à la gomme arabique
fusées ou stockées :
(10 %) ; le rendement de la varieté 283 a étC aug-
l total diffusion (vente + échantillons) = 108 kg
menté de + 60 % uniquement dans le cas où la
de graines ;
souche de Rhizobium est mélangée à la gomme
* stocks de semence : 87,7 kg de graines ;
arabique (10 %).
l bulbes-mères : 8000 (base + prébasc) pour le
Sur Voandzou, les quantites d’azote fixées par
violet de Galmi.
les varietes 70-l et 83-131 ont éte estimées à
l’aide de l’azote marqué (N15) et en utilisant les
souches MAO 113 et TAL 22. L’experience a Cte
menée en pots, sous serre. Pour la 79-1, les quan-
tités fixées se sgnt élevées à 32,79 et 9,74 mg N/
plante quand l’inoculation a eté faite respective-
ment avec MAO 113 et TAL 22. Pour la 83-131,
les quantités fixees ont éte respectivement 29,74
et 26,02 mg N/plante.
COLLECTION DE CULTURE
Sur Acacia albidu, le criblage de trois souches
La sélection des souches de rhizobium dejà
(MAO 222, MAO 226 et MAO 236) a éte effectué
cataloguées permet de recommander une souche
en serre. Les résultats ont montré que la MAO 226
pour l’inoculation des légumineuses suivantes :
a éte la plus effective ; la présence de Glomus
mosseae n’a pas modifié le classement du cri-
l Arachide (Arachis hypogaea) :
MAO 318
blage des 3 souches observé en son absence.

Recherches sur les productions végétales
43
Stages de formation
bleau 10. Les multiplications ont CtC faites à
Le deuxième stage regional sur les techniques
Bambey (sorgho, arachide et niébC) ct 1i la station
de la fixation biologique de l’azote a été tenu en
de Thiago (riz).
Mars 1990.
Les stocks de semences utilisables sont consi-
Mr. B. NDAO poursuit au CNRA les travaux
gnés au tableau 11. Ces quanti& avec celles pro-
de preparation de sa thèse de doctorat sur les dé-
duites en 1990 permettent de satisfaire les besoins
pendances symbiotiques de Acacia albida en
de la fïli&e en semence de prbbase qui s’C1èvent
régénération naturelle et artificielle.
à 900 kg pour l’arachide, 140 kg pour le niCbC,
8 kg pour le mil souna, 20 kg pour le sorgho et
2310 kg pour le riz.
Expérimentations variétales multilocales
Les espèces concernées ct le nombre de sites
d’essais ont Cté en 1990 : Arachide (18 sites). NikbC
(18 sites). Mil souna (14 sites), Sorgho (12 sites
EXPÉRIMENTATION MLJLTILOCALE
et Maïs (31 sites). Au tolal 56 sites ont CtC im-
plantés en milieu paysan en 1990 conlrc 35 en
1989. La synthèse des r&ultats (1989 ct 1990) a
Protection de semences de prébase
permis de formuler les premiCrcs recommanda-
Les espèces et varié&% produites ainsi qde Ics
tions sur les aires potentielles dc diffusion des
caractéristiques des semences sont données au ta-
variétés testées (tableau 12).
Tableau 10 : Quantités de semences produites et leurs caractéristiques - n.d = non déterminé
Espèce
variétés
Superficies
Production
Pureté
Pureté
FacultC
(m2>
(kg)
spécique
variétalc
germinative
(%>
(%>
(%)
ARACHIDE
GH 112-20
5 000
330
99
100
x9,7
73-33
1 000
5 7
97
100
99,7
73-27
3 000
58
98
100
94,7
73-30
1 000
3 4
99
100
98,5
55-437
3 000
98
100
99
NIEBE
66-35
1 000
5 3
99
100
98
58-74
1 000
103
99
100
95
CB5
1 000
80
100
100
95s
Ndiambour
1 000
133
99
100
98,3
TN88-63
1 000
96
99
100
95,5
Mougne
1 000
90
99
100
94
B21.R90
3 000
396
100
100
99
B21.R91
1 000
48
100
100
99.9
SORGHO
CE145-66V
1 000
5 4
98
100
n.d


Recherches surlesproducfions
végétales
45
Tableau 12 : Aires potentielles de diffusion des variétés testées en 1988 et 1989.
Espèces
variétés
Zones de culture recommandées
Arachide
Fleur 11
Centre Nord
GC 8-35
Nord
Niébé
IS86-275
Centre Nord et Nord
Mil
Souna III
Centre Sud
IBMV 8402
Centre Nord
IBV 8004
Nord
Sorgho
F2-20
Sud ct Est
CE 145-66
Centre Nord
CE 90
Centre Nord
CE 151-262
Irrigué (R. Fleuve)
612 A x 73-208
Irrigué (R. Fleuve)
Maïs
SynthCtic C
Ccnuc Sud, Sud et Est
blancs
EVC-B
Basse Camancc Sine Saloum
HVB 1
Moycnnc et Haute Casamancc
MAYO GALKE TZESRW
Nord irriguée
Synthelic C
Nord irriguk
Maïs
POZA RICA 8362
Basse Casamance
jaunes
PIRS AB ACK 83-3 1
Moyenne et Haute Casamance
EARLY THAI
Moyenne et Haute Casamance
ACROSS 7728
Sénégal Oriental
EARLY THAI
Sénégal Oriental
EVC-J
Centre Sud
PIRSABACK 8331
Centre Sud
SIDS 8445
Nord irriguée
EARLY THAI
Nord irriguée

RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS
FORESTIÈRES

Bouture enracinée
d’Acacia senegal.
Préparation d’inoculum.
Techniques d’enrichissement en layon
en forêt naturelle après passage du feu.
Mise en place de haies vives défensives.

INTRODUCTION
0 la réunion de présentation, par les chercheurs,
des protocoles expérimentaux de la campagne
Les cinq divisions mises en place depuis 1987
1990.
ont toutes pratiquement fonctionne sans difficulté
majeure. Ces groupes de programmes animés par
des coordonnateurs sont les suivants :
CONVENTIONS
l Amélioration végétale
l de nombreuses démarches informelles ont, par
@ Agroforesterie
ailleurs, permis de récuperer 14 millions sur les
16 qui Ctaient bloqués à l’ex-USB ; cela a
l Amenagement des formations naturelles
considerablement contribué au fonctionnement
0 Recherches sylvicoles
correct des programmes ;
0 Recherches d’appui.
0 sous l’egide du Comite directeur national (pre-
side par le Directeur général de 1’ISRA) le
La division Technologie du bois, sans crédit
groupe national de travail sur l’agroforesterie a
depuis mantenant cinq ans, reste cependant clai-
organisé à Dakar, en relation avec l’ICRAF, un
rement affichee compte tenu, d’une part des
atelier sur les protocoles expérimentaux : les
besoins exprimés par les différents partenaires et,
essais du réseau SALWA seront mis en place
d’autre part de la mission de la DRPF.
pendant la campagne 1991 ;
Parmi les faits significatifs intervenus au sein
0 la composante Recherche du Projet Agrofores-
de la DRPF, on peut noter :
tier de Diourbel (FIDA) a éte elaborée et va
également démarrer en 1991 avec la participa-
tion de trois (3) directions de recherches de
ANIMATION SCIENTIFIQUE
I’ISRA (DRPF, DRSAEA, DRSPA) ;
l le calendrier mensuel d’exposés qui a pu être
respecté,
l les conventions AFNETA (Cultures en cou-
loirs en Casamance) et CEE/ISRA/ENGREF/
0 les reunions mensuelles de coordination qui
CTFT (Amelioration genétique de Acacia
ont été regulièrement tenues,
albida) ont reçu leur financement en fin d’année ;

50
Recherches sur les Productions Forestières
a les quatre conventions qui avaient demarré en
AUTRES ESSAIS EUCALYPTUS
1989 ont fonctionne normalement en 1990 ; il
s’agit de :
On a procéde à une sélection de rejets dans les
essais transformés.
Modélisation de la production de gomme
l
arabique (Universite de Toulouse) ,
~ssAv3 PROVENANCES ÉQUATORIENNES DE
PROSOPIS SP. ET INSTALLATION DE VERGERS
Renforcement des capacites scientifiques
l
A GRAINES
au Sahel (RFA-UNESCO) ;

(voir partie Division MatCrie1 végétal).
Variabilité genetique des acacia (CEE-
l
ORSTOM) ;
SUIVI RÉGULIER DES AUTRES ESSAIS.
Plantation forestières sous irrigation
l
(CRDI-ACCT).
ÉTUDE DES FORMATIONS
NATURELLES ET DES REBOISEMENTS
DANS LE NORD-OUEST
DU BASSIN ARACHIDIER
ESSAI No 266/BANDIA 1986 (projet FAOICIRPG)
AMÉLI~R.ATION ~YLVI~~LE
Evaluation des ressources gén&iques d’es-
sences arborées dans des zones arides et semi-
ET GÉNÉTIQUE DES ESPÈCES
arides
A CROISSANCE RAPIDE
Ce programme de la FAO était simultane-
ment exécuté dans les cinq continents. Il compre-
nait une phase de récolte de graines suive d’une
ESSAI N” 3491BANDIA 1988
phase d’évaluation de ces semences forestières. Il
Lutte contre les termites
s’agissait en fait de tester dans les differents pays
participant à .ce programme, le comportement
Rappelons que cet essai avait pour objectif de
d’espèces ou de provenances d’Acacia et de Pro-
tcstcr l’eflïcacité de deux produits (DURSBAN et
supis recoltées dans des zones homo-écologiques
SUSCON) susceptibles de remplacer le Dieldrine
(Podor, Kaolack et Bandia).
qui n’est pratiquement plus commercialisé au
SCnCgal.
Au vu des rapports des différents pays, la
FAO et DANIDA (Danemark), en relation avec
L’annCe 1990 a vu la demitire campagne de me-
le CTFI (France) ont choisi le Senégal pour es-
sures de potentiel hydrique des arbres et d’obser-
sayer de déterminer des paramètres susceptibles de
vations racinaires. Le rapport final est attendu en
servir de critères d’évaluation pour ces essais in-
1991.
ternationaux. Cette mission organisée conjointe-

Recherches sur les Productions Forestières
5 1
ment avec la DRPF/ISRA, a duré du 20 novembre
ESSAIS EN PÉPINIÈRE
au 10 decembre 1990.
Deux essais ont été mis en place cette année
dans la pépinière de Ndiafatte ; il s’agit de :
AUTRESTRAVAUXCOURANTSEFFECTUÉSA
BANDIA
l l’essai Taille precoce d’espèces ayant montré
0 mensurations
une tendance à développer un fût plutôt que
des branches basses recherches pour l’effïca-
l entretiens mécaniques et manuels
cite d’une haie vive. C’est donc dans le souci
* lutte anit-acridienne
de favoriser cette croissance latérale que nous
@ recolte de graines.
avons expérimenté des coupes precoces sur
des plantules âgées de un à deux mois et à
trois niveaux de hauteur (5 cm, 10 cm et
15 cm) ; les espèces concernées sont :
Parkinsonia aculeata, Prosopis jululora et
Acacia senegal ;
l le test de bouturage en pépinicre de 3 espece
locales : Scleroscarya birrea, Gliricidia sepium
et Moringa oleifera.
ÉTUDE DES FORÊTS NATURELLES
ESSAI AGROSYLVICOLE (Ngane)
ET DES REBOISEMENTS
C’est un essai Confirmation de l’ctudc sur le
DU SINE SALOUM ET NOTAMMENT
rendement arachide cn association avec divcrscs
DES TERRES SALÉES
espcces tolérantes à la salinité. Les résultats sont
fortement influencees par la date tardive des
semis et le déficit pluviomctriquc enregistre
cette annce dans la zone.
INTRODUCTION
PRODUCTION DE PLANTS
Au cours de l’annce 1990, les actions menees
à la pépinière de Ndiafatte
dans le cadre du programme Etude des fôrets na-
turelles et des reboisements du Sine Saloum et
Les opérations classiques pour la production
de plants à Ndiafattc ont et6 rcalisccs : mclangc
notamment des terre salees ont concerné :
et rempotage, traitement des graines ( acide, trcm-
l les essais en pepinière,
page, ..) semis dans des graines et suivi ct cntrc-
tiens des plantules.
l l’essai agrosylvicole à Ngane,
A l’issus de ce travail, 7829 plants vigoureux
l la production de plants à Ndiafatte,
répartis en 23 especes ont eté produits cette annec.
l la plantation de haies vives autour du principal
point d’essais de keur Mactar,
PLANTATION DE HAIE VIVE
l les entretiens et les mensurations des essais ac-
tuellement suivis.
Cette activite a dcmarre l’annec dcmièrc dans

5 2
Recherches sur les Productions Forestières
le souci de réduire les coûts de réfection des cl&
annee, quelques perturbations qui n’ont, heureuse-
tures. C’est ainsi que , cette annee, nous avons com-
ment, pas eu d’incidences fâcheuses sur l’execu-
plété la haie vive de 3480 mètres.
tion de la plupart des activités.
Les principales causes de ces problèmes ont
ENTRETIENS ET MENSURATIONS
éte le depart de Monsieur GOUDIABY, ATEF
(remis, sur sa demande, à la disposition de son
Les entretiens et les mensurations sont effec-
ministère de tutelle) et la déflation, pour des
tués après les plantations et concernent :
raisons économiques, de Messieurs Moïse
* les essais suivis à Keur Mactar et Ngane,
BASSENE (observateur) et Seyni SANE (ouvrier).
Il faut noter que le recrutement de MM.
l la haie vive de protection du principal point
BASSENE et SANE comme temporaires a per-
d’essai de K. Mactar,
mis un bon fonctionnement au niveau du pro-
l le rideau de brise-vent implanté à Ndiafatte
gramme sauf pour l’execution de certains travaux
tout autour de la pépinière.
d’entretien aux Bayottes qui ont dû être ajournes
Il faut noter qu’à Velor (programme CEE),
compte tenu de la situation d’insécurite qui y
seuls les entretiens des pare-feux autour des par-
règne.. .
celles expérimentales ont été effectués. Les tra-
vaux d’inventaire sont prevus pour le premier
ACTI;VITÉS SCIENTIFIQUES
trimestre 1991 (janvier ou février). Par ailleurs,
la parcelle de Port Drame n’a béneficié d’aucun
Il s’agit essentiellement du suivi des essais
suivi depuis le dépérissement du PARCE. Un feu
(dépouillement des mensurations), de la rédaction
de brousse a parcouru cette parcelle et à part la
de rapports d’activités, de la mise en place de
provenance no 5 de Acacia nilotica var. adansonii)
nouvelles expérimentations, de la participation à
toutes les autres espèces ou provenances ont
des ateliers et séminaires, des appuis ponctuels à
souffert de ce feu.
des programmes de la DRPF et à des structures
de developpement. Dans le cadre de la CORAF,
notre activite en qualite de Coordonnateur du
thème Aménagement Forêt naturelle a consiste
en l’elaboration et la diffusion de notes et lettres
d’information aux correspondants identifies pour
ce theme.
SUIVI DES ESSAIS ANTÉRIEURS
ÉTUDE DES REBOISEMENTS
Les exploitations en mai 1990 des essais de
ET FORÊTS NATURELLES
cultures en couloirs installés en 1985 et 1988 ont
DE LA CASAMANCE
confirmé les bonnes performances précedemment
obtenues avec Glircidia sepium HYB et ILG 55
(cf. Bilan sur la culture en couloirs en Basse
Casamance, THOMAS, 1990).
INTRODUCTION
Le dépouillement des mensurations de dé-
Le programme Etude des reboisements et des
cembre est en cours et les résultats obtenus seront
forets naturelles de Casamancc a connu, cette
présentés dans le prochain rapport annuel.

Recherches sur les Productions Forestières
5 3
REDACTION DE RAPPORTS D’ACTIVITES
rendu de l’atelier de Cayenne par THOMAS et
MAITRE et rapport de mission en Guyanne fran-
Dans le cadre de l’execution du Contrat TSD
235 - CEE/CTFT/ISRA, le rapport technique d’ac-
çaise).
tivités pour la première année de la deuxième
phase de ce projet de Renforcement des activités
Nous.avons aussi, pris part aux travaux du rC-
de recherches menees dans les pays africains
seau AFNETA à 1’IITA lors de la sccondc rCu-
dans le domaine de la connaissance de la produc-
nion des membres du Réseau. Un projet dc
tivite et de la croissance des formations mixtes
recherches sur le developpement de l’agriculture
forestières et graminéennes en vue de leur amé-
en couloirs en Casamance et obtenu un finance-
nagement a été diffuse.
ment de 35.000 dollars US sur quatre ans pour
l’execution des actions retenues.
Le rapport presente, pour chacun des trois sites
d’étude, les activités liées aux points suivants :
0 maintenance des dispositifs expérimentaux,
DIVERS APPUIS
l inventaires dendrometriques périodiques,
Dans le cadre des opérations d’inventaire en
vue de l’aménagement de l’aire dc desserte du
l saisie et depouillement de données,
forage de Mbiddi (projet ASP), il y a CU lc chef
0 établissement de tarifs de cubage.
du programme 304 - 02 dans l’élaboration des
protocoles d’inventaire, le demarrage dc l’invcn-
taire et le traitement des données recueillies.
MISE EN PLACE DE NOUVEAUX ESSAIS
Nous avons aussi participé, à la demande de
Il s’agit de l’installation en station d’essais re-
la direction du PROBOVIL-Bakel, à la défini-
latifs à l’agroforesterie, à l’amelioration génétique
tion des grandes lignes des études à mener dans
des Eucalyptus et à l’enrichissement des forets
le cadre de leur programme Aménagement des
naturelles par la methode des layons (cf. rapport
peuplements naturels dans la zone du projet
de plantation programme Casamance - THOMAS,
visitée du 8 au 14 janvier (cf. rapport de mission
août 1990).
et protocoles : THOMAS et ül., février 1990).
EXPOSÉS - ATELIERS -’ SÉMINAIRES
ACTlVlTl% DE LA CORAF
Dans le cadre des séances d’animation scien-
tifique de la DRPF, il a été présenté un expose
Au sujet du thCme Aménagement Forêt na-
sur l’enrichissement des forêts naturelles par la
turelle au sein dc la CORAF, plusieurs notes et
methode des layons.
lettres d’informations ont été rédigées pour faire
le point des activités du “binôme” que M.
Un autre expose portant sur les micro-ordina-
THOMAS forme avec le correspondant français,
teurs et leurs utilisations en foresterie a et6 pre-
M. F. H. MAITRE du CIFI. Un atelier sur ce
sente aux Ctudiants ingenieurs des travaux des
thème est en préparation pour faire un bilan des
eaux et forêts à Djibelor.
connaissances acquises sur le sujet avant de
Nous avons participé, en mars, à Cayenne, à
dégager de nouvelles orientations en matières de
l’atelier sur l’amenagement et la conservation de
recherche sur l’amenagement et enfin pour dis-
l’écosystème forestier tropical humide (cf. compte
cuter de la creation éventuelle d’un réseau.

5 4
Recherches sur les Productions Forestières
AUTRES ACTIVITES
l d’un essai sur les frequences d’irrigation com-
Elles concernent la participation de M.
portant 3 traitements à savoir : irrigation tous
THOMAS à plusieurs missions à l’intérieur du
les 5 jours, 10 jours et 15 jours,
pays (mission FAO/DANIDA/CTFT/ISRA) et
l d’un essai sur la ligniculture intensive avec des
aux réunions mensuelles de coordination de la
apports d’eau limités dans le temps, avec au
DRPF et celles du Comité informatique de 1’ISRA.
départ. 4 traitements à savoir :
Tl : temps d’application de l’irrigation : 6 mois,
l
.
7’2

:



: 12 mois
. T3 : CL “

: 18 mois
T4 : témoin irrigué en permanence 1 fois/semaine.
l
Les graves perturbations dans l’alimentation
en eau de la station nous ont obliges à modifier
le dispositif en supprimant le traitement 1.
Les essais ont fait l’objet de deux mensura-
RECHERCHES
tions : en juillet et en décembre 1990. Le traite-
ment des données est en cours. Les experimenta-
SUR LES REBOISEMENTS EN IRRIGUÉ
tions sont conduites avec l’appui de la Direction
DANS IA VALLEE
des Recherches sur les Systèmes agraires et
DU FLEUVE SENEGAL (304-01)
1’Economie agricole (programme (programme
hydraulique).
OBJECTIFS
L’objectif du programme est d’évaluer la possibilité
EL A B O R A T I O N D E R ÈG L E S S Y L V I C O L E S
de développer de nouvelles potentialités ligneu-
POUR LA GESTION DES PEUPLEMENTS
ses pour assurer l’approvisionnement des popula-
Le suivi des essais sylvicoles implantes anté-
tions en bois de service, en bois de chauffe et des
rieurement montre que :
produits accessoires. Le programme bénéficie
actuellement de deux subventions du CRDI et de
@ la production ligneuse obtenue au cours de la
I’ACCT.
troisième rotation exploitée en 1990 est de
25 m3/ha/an au cours des deux premières ro-
tations, pour une densité de plantation de
EXPÉRIMENTATIONS SUR LA PRODUCTION
4 444 plants/ha/an, soit 15 m x i,5 m ;
LIGNEUSE EN LIAISON AVEC LES APPORTS
D’EAU

l sur une parcelle plantee à la densite comprise
entre 3 000 et 5 000 plts/ha, l’âge de coupe se
Dans le cadre de ces expérimentations, deux
situe entre 25 et 30 mois de vegétation et le
nouveaux essais ont été mis en place en février
nombre de brins à sélectionner après coupe
1990, complétés par des études de bilan hydri-
ne doit pas excéder 2 brins par souche pour
que ; il s’agit :
obtenir des perches de meilleure qualite.

Recherches sur les Productions Forestières
55
Un nouvel essai a et6 mis en place en fevrier
lieu semi-aride) à Lomé en juin 1990 où un projet
1990 pour evaluer l’incidence de l’éclaircie sur le
de recherche sur l’adaptabilite à des conditions de
developpement diamétral des arbres. La première
semi-aridité de deux espèces à usages multiples
intervention est prévue en février 1991.
(Dalbergia sisoo et Leucaena leucocephala) a et6
présenté ; son financement par 1’ACCT est attendu.
Un autre document faisant le point sur la pre-
mière année de realisation du projet dans le
cadre du financement CRDI a et6 diffusé en sep-
tembre 1990.
AMENAGEMENT
SYLVO-PASTORAL (304-02)
En accord avec le CRDI, l’implantation des
essais prévus en milieu paysan sur les brise-
vents va être precédée d’etudes sur les aspects
INTRODUCTION
sociologiques et socio-economiques de l’intégra-
tion de l’arbre dans le développement de la
Les recherches du programme Etude des rcs-
culture irriguée dans la Vallee du Fleuve Sénegal.
sources et des peuplements naturels dans le
Ainsi, avec l’appui de la Direction des Recher-
Bassin sahelien sont effectuces dans la zone
ches sur les Systèmes agraires et 1’Economie agri-
sylvo-pastorale (ZSP), la station d’attache étant
cole et la collaboration de la SAED et des projets
Mbiddi dans le Depanement de Podor. Ccpcndant,
de developpement forestier, des enquetes socio-
le personnel cadre du programme est base au
economiques sont en cours pour evaluer les op-
Centre de Recherches Zootechniques (CRZ) de
portunites d’investissement des paysans dans la
Dahra Djoloff (Département de Linguère) où
sylviculture irriguée.
certaines activités de recherches sont redc-
ployées à la bordure sud de la ZSP.
APPUI DU PROGRAMME AUX PROJETS
OBJECTIF DU PROGRAMME
Nous conduisons un programme de recherche
Contenu et démarche
d’accompagnement au projet Station pilote de
reboisement sous irrigation de Ngaoulé financé
Le programme vise à la mise au point de solu-
par la France.
tions sylvicoles aptes à assurer la revcgctalisa-
tion de la zone et de modes de gestion des
Le projet Restauration du milieu naturel
ressources naturelles de façon à assurer une ex-
(FED) et le projet Gonakié (FAO) ont bénéficié
ploitation rationnelle et soutenue. En 1990, les
de l’appui ponctuel du programme dans leurs
activités ont et6 orientées vers trois directions :
programmes de reboisement.
0 la mise au point de formules agroforcsticrcs
AUTRES ACTIVITES
adoptables dans le contexte pastoral ;
Participation aux activités du reseau APAMA
l l’amelioration des techniques sylvicolcs
(Amélioration de la Production agricole en Mi-
applicables aux gommiers et aux ligneux four-

5 6
Recherches sur les Productions Forestières
ragers, l’amelioration des techniques de pro-
Toutes ces conventions impliquent à c6t6 de
duction ;
la DRPF, d’autres directions de recherches de
1’ISRA telles que la Direction des Recherches sur
l la mise au point de schémas d’aménagement
sylvo-pastoral du forage.
les Productions et la Santé animales (DRSPA),
la Direction des Recherches sur les Systèmes
La démarche associe :
agraires et 1’Economie agricole (DRSAEA). Une
collaboration avec le DCpartement de Géologie de
l des études et essars en station à Mbiddi et
l’université CAD de Dakar et en cours sur l’amé-
à Dahra,
nagement sylvo-pastoral. D’autres collaborations,
* des études dans les vergers agro-sylvicoles
S~US la forme de protocoles d’appui scientifiques
(VAS, forme de parcelles agroforestières vul-
pour la conduite de recherches d’accompagnement
garisCes à l’échelle locale dans les exploita-
sont engagees avec les projets autonomes de
tions traditionnelles),
d6veloppement forestier.
* des études et inventaires des ressources dans
l’Aire pastorale du forage en vue de l’élabora-
tion de plans d’aménagement.
PRINCIPAUX ACQUIS ET PERSPECTIVES
Le programme de recherche comprend un
certain nombre d’opérations menées avec le
LES ACQUIS
concours du bailleur de fonds par le biais de
conventions particulières : ces opérations ont’
SUR LE PLAN METHODOLOGIQUE
Cgalement fonctionné en 1990 :
l Methodes d’inventaires des ressources de
l Essai Phosphore - Acacia senegal à Kébémer
l’Aire pastorale (ou Unité pastorale) autour du
et Dahra - BinGme SALL/COLONNA
forage.
(ORSTOM).
l Diagnostic rapide des performances zootechni-
a Vulgarisation des vergers agrosylvicoles avec
ques dans l’Aire pastorale.
l’appui financier du CRDI/Canada,
0 Méthode d’Ctude des activitCs économiques et
0 Economie de l’eau et d&eloppement du gom-
de la structure des revenus des 6leveurs de
mier avec le soutien de la FIS/Suède,
l’Aire pastorale.
l Modélisation du comportement et de la pro-
ductivit6 du gonimier avec l’appui du
MRT/France,
@ Amelioration des systèmes agro-sylvo-
SUR LE PLAN TECHNIQUE
pastoraux avec l’appui de la CEE et de l’ORS-
TOMErance,
l Conception de modules agro-sylvicoles à fonc-
tion multiple : plantation, choix des essences
l Aménagement sylvo-pastoral avec l’appui du
forestières et des spéculation agricoles, protec-
CRDI/Canada
tion contre les insectes et les animaux.
* Appui pour le renforcement de la recherche
pluridisciplinaire dans la ZSP avec l’appui de
0 Techniques de saignée pour une production op-
la RFA.
timale du gommier.

Recherches sur les Productions forestières
5 7
S U R L E P L A N D E S C O N N A I S S A N C E S
quelques legumineuses foresticrcs. Ces cxperi-
SCIENTIFIQUES
ences sont les suivantes :
l Structure et dynamique des gommeraies natu-
relles et artificielles.
ESTIMATION DE LA FIXATION D’AZOTE DE
PROSOPIS JULIFLORA
EN MILIEU SEMI-NATUREL
0 Typologie de la vegetation sahélienne.
0 Bases biologiques et écologiques de la produc-
Cette expérience a étC mise en place ct arr&
tion gommiere : influence de la phenologie, du
tee en 1989. Les analyses ont Cte faites cette
climat, de l’humidite du sol.
année. Il s’agissait de couper les différentes
parties des plants âges de 12 mois en séparant
les feuilles, les rameaux et les tiges dont le dia-
LES PERSPECTIVES
metre est inférieur à 4 mm, les rameaux ct tigrs
Il s’agit essentiellement de l’approfondisse-
dont le diamètre est supericur à 4 mm et les ra-
ment des acquis par :
cines.. Les différentes classes d’échantillons ont
eté séchées puis broyccs avant d’ctrc analysées.
l la réalisation d’une deuxième phase de 3 - 4
ans pour la convention de recherche sur l’amé-
nagement sylvo-pastoral,
EFFET D’UNE DOUBLE INOCULATION ET DE
l la poursuite pendant 2 - 3 ans des autres con-
ventions de recherche,
LA NUTRITION PHOSPHATfiE SUR LA CROIS-
S A N C E E T L A F I X A T I O N D ’ A Z O T E D E
l la poursuite du volet formation avec un accent
QUATRE LÉGUMINEUSES FORESTIERES
particulier sur celle en diagnostic rapide du
système rural (DRSR),
L’expérience a Çté conduite en pcpinière dans
0 les collaborations interdisciplinaires a 1’ISRA et
un sol non stérile avec les espèces forcstièrcs sui-
avec les autres instituts de recherche,
vantes : Accacia tortilis, A. holosericea, Prosopis
africana ct P. jufiflora. Les plants ont reçu l’un
l les protocoles d’appui scientifique aux projets
des traitements microbiologiques suivants :
de developpement forestier,
Rhizobium et champignon cndomycorhyzicn,
l la rechercheldeveloppement
par le biais d’une
Rhizobium seul, champignon seul, mi-Rhizobium
participation au volet régional du Programme
mi-champignon. En plus, chaqueqplant a rec;u l’un
national de Vulgarisation agricole (PNVA).
des apports de phosphore suivants : 0 ppm de P,
10 ppm de P et 50 ppm de P. Chaque traitement
a été répeté 6 fois et 5 analyses sont Cte faites
à intervalles de temps réguliers. Une partie des
plants de chaque espèce (1/5) a ctC arrosée
périodiquement avec une solution de sulfate
d’ammonium marqué avec 10 c/o N 15 d’excès
atomique. L’expericnce a dure quatre mois. Les
Les differentes experiences conduites en 1990
analyses ont porté sur la mesure des “poids secs”
vont permettre d’évaluer l’effet de certaines res-
des parties aériennes et racinaires, des nodules et
sources édaphiques et microbilogiques sur l’eta-
l’estimation de la quantité d’azote ‘des parties aC-
blissement, la croissance et la fixation d’azote de
riennes.

5 8
Recherches sur les Productions Forestières
EFFET DE L’AZOTE ET DU PHOSPHORE SUR
multiplication vCgCtativc et lc programme dc se-
L’ÉTABLISSEMENT ET LE FONCTIONNE-
mences forestières.
MENT DE LA TRIPLE SYMBIOSE : ACACIA
La division comprend trois chercheurs à plein
HOLOSERICEA/BRADYRHIZOBIUMSP./GLOMUS
temps : Mme Marie HClène CHEVALLIER (gé-
MOSSEAUP. SOLITHUS SP.
rktique) ; MM. Abibou GAYE (actuellement en
Tous les cas d’inoculation possible avec ces
formation) et Pascal DANTHU (Coordonnateur,
trois ~ypcs de symbiotes ont été étudiCs en pré-
multiplication végtitative) ; deux techniciens supk-
scnce de 0 ppm P et N, 10 ppm P, 50 ppm P,
rieurs : MM. Jean ROUSSEL et Heusmane
20 ppm N et 100 ppm N. Chaque traitement a étC
COULIBALY chargés dc l’aspect graines et pc-
rCpCt6 12 fois. L’expCrience a durC quatre mois.
pinièrc et un pçpinikriste.
Les analyses ont port6 sur l’ktablissemcnt des
diffkcntcs symbioses : nodules, endomycorhizes
ct cctomycorhizes, sur la biomCtrie de la plante
ct les teneurs en azote ct en phosphore.
ETUDE DE LA DIVERSITE GENETIQUE
D’autres activités ont dCbutk en 1990 en col-
Un essai compartif de quelques provenances
laboration avec deux laboratoires de 1’ORSTOM:
équatoriennes de Prosopis sp. avec un témoin
local a étc mis cn place à Bandia en 1989. Après
deux hivernages, il n’apparaît aucune diffkrence
l Laboratoire de Microbilogic : isolement et ca-
ractCrisation de la souche dc Rhizohium de
entre les provenances pour les critères mesurés
Prosopis adaptks aux températures ClevCcs, à
(hauteur du houppier et diamètre au collet). II
l’acidité et/ou à la salinitd ;
existe par contre une très forte variabilité indivi-
duelle tant sur les critères qualitatifs que quanti-
l Laboratoire de Biologie et de Physiologie vC-
tatifs, qu’il sera nécessaire de mesurer.
@tale : &ude cinétique de I’endomycorhization
dc l’Acacia albida.
L’étude de la diversité génétique des popula-
tions naturelles de Acacia albidu par électropho-
Plusieurs sorties sur le terrain ont étC faites
rèse a débuté. Une mCthodologie a été mise au
cn vue d’observer le comportement des difkken-
point et le déterminisme génétique des systèmes
tes cspCces ligneuses CtudiCcs et leur état sym-
enzymatiques retenus a Cté élucidk.
biotique et aussi de prklcver des Cchantillons dc
sols, de nodules et dc racines pour l’isolement de
micro-organismes symbiotiqucs.
MULTIPLICATION VEGETATIVE
En 1990, une technique de mobilisation des
Acacia senegal adultes a Cté mise au point. Elle
a trait au bouturage horticole de grosses boutures
(diamètre : 1 cm) prélevees dans le houppier de
sujets matures. Ce matériel suffisamment riche
en réserves métaboliques s’enracine et émet des
Les programmes de la Division MatCriel
racines 60 jours après sa mise en place sous chas-
vCgéta1 chargée de l’amélioration génktique des
sis, en atmosphère saturante. Bien qu’une grande
ligneux, peuvent se répartir en trois activités
variation du taux d’cnracincmem ait été remar-
principales : l’étude de la diversité génktiquc, la
quée en fonction de la date de’prélèvement (10 %

Recherches sur les Productions Forestières
5 9
en saison sèche et 70 % en hivernage), cette mé-
thode semble applicable à grande échelle. Elle
procure l’avantage de pouvoir r&olter, au cours
d’une mission unique, du matériel végétal robuste
qui peut supporter plusieurs jours de stockage
sommaire (enveloppe dans une toile maintenue
humide) avant mise en place. En outre, le boutu-
rage initie un rajeunissement. Celui-ci n’est que
partiel et Cphémère. Il peut êtie amplifie par un
INTRODUCTION
deuxième cycle de bouturage (bouturage en cas-
Diverses activites ont été menées en 1990 :
cade). L’introduction in vitro de ce matériel
partiellement rajeuni est en cours.
l dernières réalisation de la première phase du
projet Rôle de l’arbre en exploitation agricole
Un processus identique de rajeunissement est
(Thiénaba, Kaolack, Ziguinchor) ;
en cours sur Acacia albidu, utilisant le drageon-
nage et/ou le bouturage et le greffage.
l mise en place à Séfa de deux essais dans lc
cadre du Réseau AFNETA (Alley Farming
Un essai comparatif boutures de premières gC-
Network for Tropical Africa) ;
nération/semis de Acacia senegal a Cté mis à Bandia.
0 formulation des activités à mener en relation
avec I’ICRAF dans le Bassin arachidicr et
finalisation des thèmes du volet Recherche
PROGRAMME SEMENCES FORESTIERES
d’accompagnement du projet Agroforesterie
de Diourbel (FIDA).
La campagne 1990 de récolte a vu la collecte
et le stockage de 667 kg de graines.
Une forte proportion de semences proviennent
CENTRE OUEST (Thiénaba - Bambey)
de provenances installées dans les meilleurs
peuplements :
0 Essai no 293 - Thiénaba 1985 : Etude de
l’influence de cinq espèces forestières plantées
0 6 provenances de hzciu senegal
en lignes sur le rendement des cultures inter-
calaires et sur l’évolution du sol et des res-
l 7 provenances de A. albidu
sources en eau
l 2 provenances de Tamarindus indica
Pendant la campagne 1990, la vari& d’arachi-
de 55437 a été la culture intercal&rc
0 2 provenances de Khaya senegafensis
l 3 provenances de Parkia biglobosa.
l Essai sur le comportement écophysiolo-
gique des espèces utilisées comme brise-vent
Un verger à graines de clônes de Eucalyptus
(Acacia holosericea et Acacia tumida) et des es-
camaldulensis a éte installé en Casamance. Il com-
pèces forestières de l’essai cultures en couloirs
prend 24 clônes casamançaises et 36 clônes du Bas-
Les données de stocks d’eau n’ont pu Eut obte-
sin arachidier. Ce verger a été installé à Sefa et
nues B cause des pannes rCp&écs dc la sonde à
devrait produire une semence améliorée.
neutrons. Les résultats de potentiel hydriquc ex-

6 0
Recherches sur les Productions Forestiéres
pliqueront certainement le fonctionnement hy-
l Suivi, en station avec d’autres chercheurs
drique assez particulier de ces espèces (les es-
de I’ISRA,, des performances de la decortiqueuse
pèces de brise-vent ne rejettent pas de souche en
mecanique des graines de Parkia biglobosa
hivernage).
0 Suivi régulier de tous les autres essais.
l Suivi des essais de la parcelle démonstra-
tive du village de Khayes.
0 Projet ICRAF et FIDA
SECTEUR CENTRE-SUD
11 y a eu beaucoup de réunions et de visites
de terrain pour la finalisation de ces plans d’exé-
MISE EN PLACE DE TROIS NOUVEAUX
cution technique et financière
ESSAIS EN STATION
Dans le souci d’une diversification des techno-
l Activités soutenues par le projet RCS/
logies agroforestit?res, trois nouveaux essais ont
UNESCO/RFA
été mis en place à la station de Nioro. Ce sont :
Un rapport de synthèse (avec le programme de
Mbiddi) a eté élabore et devra être présenté par
0 essai cultures en couloirs avec 4 espèces :
M. DIAITE à la reunion de Niamey les 7 et 8
Cajanus cajan, Gliricidia sepium, Azadirachta
janvier 1991.
indica et Leucaena leucocephala ;
0 essai comportement de 7 espèces : Acacia
magium, Casssia siberiana, Moringa oleifera,
Parkia biglobosa, Prosopis cineraria, Albizia
SECTEUR SUD (Djibélor - Boulandor - Séfa)
lebbeck et Scleroscarya birrea ;
l Conduite de l’essai Cultures en couloirs
0 essai haies vives de 5 espèces : Acacia
avec Leucaena et Gliricidia au niveau du péri-
sieberiana, Acacia polyacantha, Acacia
mètre expérimental du CRA/ISRA de Djibélor.
ataxacantha, Acacia bivenosa et Piliostigma
reticulatum.
0 Mise en place à Séfa de deux nouveau
essais dans le cadre de la collaboration avec le
réseau AFNETA. Le premier essai est relatif à
ENTRETIENS ET COUPES DE GESTION DES
l’étude de l’influence de quelques espèces fo-
HAI ES VIVES
restières plantees en lignes sur le rendement des
Une série d’entretiens mecaniques et manuels
cultures intercalaires et sur l’évolution des sols,
a Cte effectuée suivant le développement et l’a-
Le second est un essai d’aménagement des lignes
bondance des adventices.
de Gliricidia sepium et de Leucaeana leucocephala.
Des coupes de gestion ont éte faites sur cer-
l Mise en place au village de Boulandor de
taines espèces à croissance rapide pour favoriser
deux essais :
une production de branches basses nécessaires à
la formation de haies vives’ efficaces. La hauteur
0 essai Ecartement de Gliricidia
de la coupe adoptée est de 50 cm et la largeur
0 essai Fertilisation des planches ma-
de la haie est Cgalement fixée à 50 cm. Les résul-
raîchères.
tats révèlent pour certaines espèces notamment

Recherches sur les Productions Forestières
6 1
Acacia leata et Acacia mellifera que, taillées en
INVENTAIRE DES RESSOURCES VÉGÉTA-
hauteur ou pas, l’efficacite au niveau de l’im-
LESLIGNEUSESDESZONESDEPARCOURS
pénetrabilité reste la même.
(SonkorongIKeur
Dianko)
Le suivi de la regénération naturelle à Sonkorong
a permis un comptage des semis et rejets sur des
parcelles de 05 ha protégés et non protcgcs (té-
PROGRAMME HAIES VIVES EN MILIEU PAYSAN
moins). Les résultats ont révele un taux ClevC de
(Sinthiou Kohel)
regénération des ligneux, de l’ordre de 600 jeunes
Demarré en 1988, ce programme vise à tester
arbres à l’hectare. Cette année nous avons entre-
l’aptitude des espèces forestières locales et exo-
pris un inventaire forestier (taux de sondage
tiques à former des haies vives périmctrales / 20 %) pour toutes les parcelles. Cet inventaire
denses en milieu paysan pour essayer de résoudre
vise à fournir des données sur la dynamique dc
des problemes qui preoccupent les agriculteurs de
ces formations végétales ligncuscs sur cuirasse
la zone (protection, production, restauration et
afin de concevoir une gestion rationnelle des
delimitation permanente des propriétés indivi-
ressources forestières dans ces zones. Ces rcsul-
duelles). Les paysans encadrés ont entrepris cette
tats vont paraître dans le rapport annuel 1990 de
annee les actions suivantes :
la DRPF.
0 Production dans la pépinière villageoise de
plants forestiers et fruitiers pour la campagne
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES POUR 1991
1990 ; 10 000 plants ont été produits cette
annee contre 6 000 plants pour la campagne
Comme annonce dans le rapport tcchniquc
précédente.
annuel 1990 de cette direction, l’année 1990 a vu
le financement de tous les programmes de la
0 Implantation de haies vives autour des par-
DRPF se mettre en place, le maintien des acquis
celles de cultures ; ces haies v;ves ont permis
en matière de publications et d’animation scien-
de clôturer 20 champs individuels, soit sur une
tifique et le dépassement du rythme moyen
longueur d’un peu plus de 3 km.
annuel de 15 essais.
l Mise en place d’ouvrages physiques de lutte
Des essais’ d’agroforesterie ont pu être mis en
anti-erosive : construction de cordons de
place grâce à l’attribution d’une parcelle de 75 hec-
pierres, enrochement des ravines, installation
tares dans la station de Sefa (Casamance) et a
en courbes de niveau de bandes d’arrêt de Pa-
l’extension obtenue dans la station de Nioro.
nicum maximum et de Vetivera nigritana.
Le décloisonnement des chercheurs de la
* Intégration des entretiens des arbres au calen-
DRPF s’est poursuivi avec maintenant des cher-
drier agricole (simultanement avec les sarcla-
cheurs basés à Saint-Louis, Dahra, Kaolack,
ges des cultures).
Bambey et Djibélor.
L’année 1991 verra un important accroissement
Des mensurations et comptages ont éte
des activites. Les divisions Agroforesterie et
effectués sur l’ensemble du reseau de haies vives
Matériel végétal seront principalement sollici-
dispersees dans le terroir (résultats à paraître dans
tées. De nouveaux essais seront exccutés dans le
le rapport annuel 1990).
cadre des conventions ICRAF, FIDA, FAC et

6 2
Recherches sur les Productions Forestières
AFNETA, principalement dans le Bassin arachi-.
Matériel végétal. le retour prochain de M.
dier et en Casamance.
Abibou GAYE dans cette Équipe devrait être
Le retour de formation de M. Babou NDOUR
déterminant pour relever ces défis.
au début du deuxième semestre de l’année devrait
Deux conventions avec le CRDI (Multipli-
permettre de faire face à toutes ces interpellations.
cation végétative et Aménagement sylvo-
L’avènement du laboratoire commun ISRA/
pastoral) prendront fin : tout sera mis en ceuvre
ORSTOM de cultures in vitro qui sera fonction-
pour assurer le relais de ces financements avec,
nel dans le dernier trimestre de I’annCe, les expé-
cependant, une orientation très marquée vers les
rimentations sur les provenances et les descen-
fruitiers forestiers.
dances des principales essences locales et
Trois chercheurs poursuivront en 1991 un tra-
l’cxtcnsion du laboratoire de semences constitue-
vail de thèse et deux agents partiront pour un
ront des enjeux importants pour la division
stage de perfectionnement.
.
.,.\\.
:.:.:.:.
.A:.,.::
:.:<,.:.,
::::::::::
Reboisement en irrigué
$:!
:;:i::::;
::::::::::
dans la Vallée du Fleuve
#

RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS
HALIEUTIQUES

Pêche artisanale
Arrivée des piroguiers à Hann
pour le débarquemënt
des poissons
Débarquement du poisson à.Hann.
Pêche industrielle
Unité de pêche industrielle (sardiniers)
au quai de pêche du Port de Dakar


6 6
Recherches sur les Productions Halieutiaues
annuelles d’archives des donnees sont retardees
méthodes de conservation des échantilIons d’eau
depuis 1987, faute de personnel.
en vue de l’analyse des sels nutritifs» est egale-
ment en préparation. De nouvelles orientations
OPÉRATION 2
deduites de l’analyse des resultats des deux cam-
pagnes dépouillées seront mises en œuvre dès le
CIRSEN
debut du mois de janvier.
Le traitement des donnees est en cours, un ar-
ticle intitule «variabilité spatio-temporelle de la
température des nitrates et de la chlorophylle
devant les côtes du Sénegal» est publie en docu-
OPÉRATION 4
ment scientifique du CRODT en juillet 1990. Une
PRODUCTION PRI~M~AIRE DANS L’ESTUAIRE DU
archive contenant les donnees brutes, les coupes
FLEUVE SÉNlkGAL
et les cartes de surfaces des différents paramètres
Cette opération démarrée au mois de juin 1990
sur les sept campagnes effectuces est en cours.
a dû être arrêtée dès le mois d’août pour ‘des pro-
Un article «les interactions entre sels nutritifs,
blèmes de budget. Des problèmes méthodolo-
température et chlorophylle» a eté publie dans
giques persistent également malgré les différentes
« variabilité, instabilite et changement des pêche-
mesures prises. Pour la suite de l’opération, des
ries ouest africaines » par Ph. CURY et C. ROY
essais methodologiques devront être faits.
eds ORSTOM, Paris.
La synthèse des données de courant avec celles
TÉLÉDliTECTION
correspondantes de température et de salinite, col-
lectées depuis 1973 sur le plateau continental sé-
‘La télédétection s’interesse à plusieurs opé-
négalais a et6 faite, pour une analyse de la circu-
rations de recherches dont l’État d’avancement de
lation thermo-haline dans la region. Le calcul du
chacune d’elles est r&sumC ci-dessous :
flux de chaleur à l’interface air-mer pour une ana-
lyse du bilan thermique de la mer est en cours.
OCÉANOGRAPHIE
Actions marquantes
Les actions menees en 1990 grâce à la contri-
OPliRATION 3
bution de différents stagiaires ont porté sur :
ENVIRONNEMENT SALOUM
La collecte des données est en cours ; quatre
Dynamique des Pccheries et Télé-
missions ont été effectuées: une mission de re-
détection
a u l a r g e d u S é n é g a l
connaissance et trois campagnes.
D’avril à octobre 1990, Mr P.Y. GENET, sta-
Les données des deux premières campagnes
giaire de 1’ENSAR en specialité halieutique
sont saisies, validees et en cours de traitement. Un
(Rennes) a réalisé un travail sur la dynamique
article sur « la variabilité spatio-temporelle des
saisonnière des pêcheries de thonidés (senneurs
paramètres physico-chimiques dans les trois bras
et canneurs) devant le Sénégal (9”N-21W) en re-
de l’estuaire du Saloum » est en cours de rédaction.
lation avec la migration des structures frontales
Les échantillons recueillis à la campagne de dé-
liées à l’upwelling côtier. Ce stage a Cte encadré
cembre sont en cours d’analyse.
par Hervé DEMARCQ, Taïb DIOUF et Alain
Un article sur «une Ctude comparative de trois
FONTENEAU.

Recherches sur les Productions Halieutiques
6 7
Il comportait en outre une action experimentale
zlbacares) realisees traditionellement à cette
d’Aide à la Pêche, r&lisée pour la première fois
!poque et dans cette région par les thonniers
à partir du Sénégal et qui devrait se poursuivre
semeurs.
en 1991 :
l les images METEOSAT reçues au CRODT ont
éte traitées en temps réel,
Statistique de fronts, ondes et tourbillons
l corrigées de l’absorption atmosphériques et ca-
De mars à septembre, Delphine THIBAULT,
librées en TSM a l’aide de donnees des navires
stagiaire de DEA en océanographie biologique à
marchands, acheminees de Lannion (CMS) à
l’Université de Marseille, encadree par Jean
Dakar, via RIO (réseau Orstom) et Senpac,
CITEAU et HervC DEMARCQ, a réalisé un tra-
* elaborées sur une base pentadaire, et diffusees
vail original de recensement de l’ensemble des
deux fois par jour en fac-similé radio, grâce au
structures thermiques observables dans l’Atlan-
service de transmission de 1’Asecna (Yoff), que
tique Tropical Est à partir de l’archive des
nous remercions ici de son .aimable collabo-
images infra-rouges METEOSAT disponibles au
ration.
CRODT. Ce travail a permis de compléter notre
connaissance des ondes longues équatoriales
Ces cartes couvraient la zone de pêche d’une
dans le golfe de Guinée.
flottille de thoniers tanneurs basés à Dakar, depuis
le Nord Maroc jusqu’à la Guinée, et ont été re-
çues dans de bonnes conditions.
Actions en cours
Participation au Programme Sardinelles de
Côte d’ivoire par l’extension de la carlographic cn
Pêcheries et Structures frontales en
température de surface océanique à la zone Côte
Atlantique équatorial
d’ivoire-Ghana. Après une phase expcrimentale de
faisabilité, cette action devrait être poursuivie en
De mars à septembre 1990, Mr JM. NICOLAS,
1991 au CRODT, qui aurait la responsabilité
stagiaire de DEA en oceanographie biologique à
d’elaborer des cartes générées actuellement de
l’Univers&5 de Marseille, a realisé une etude sur
façon automatique pour les transférer au CRO
les anomalies froides de température de surface
d’Abidjan.
dans l’Atlantique equatorial, encadre par MM
DEMARCQ et FONTENEAU. Ce travail a pcr-
mis, par l’interprétation de toutes les thermogra-
Cartes de TSM Sénégal et Altantique
phies satellitaires disponibles au CRODT depuis
La cartographie de la TSM est poursuivie en
1984, (et de façon plus fine, depuis la mise en
routine sur les zones «SCnCgal» (pour le programme
service de la station de réception Meteosat au
Pêche Artisanale) et «Atlantique» (contribution à
CRODT en octobre 1988), de mettre en évidence
WOCE) et la base de données bateaux d’Utis a
des structures thermiques superficielles froides
Cte mise à jour de 1984 à 1989.
(hors saison) dans la zone 3N-3S/5W-25W en
decembre et janvier. Ces structures, qui semblent
0 Publication dans les Annales du MusCe
être dûes à une intensification et une divergence
Océanographique de Monaco, d’une méthodologie
du vent local, sont observées simultanément à
de restitution de la température superficielle de
l’acroisement des captures d’Albacore (Thunnus
l’océan.

6 8
Recherches sur les Productions Halieutiques
a La re-activation de l’opération d’Aide à la
vestissement en collaboration avec des maîtri-
Pêche, qui répond à une demande des armements
sards, Ph. PERRAUD (ENSHMG) et Cisse FALL
basés à Dakar, est prévue en 1991.
(Université de Dakar) sur le canal Vapeur d’Eau
de Meteosat : l’information fournie par ce canal
intéressait principalement une couche situke vers
500 hpa (niveau auquel on rencontre habituel-
CLIMATOLOGIE
lement le jet Africain d’Est ou AEJ).
Position de la ZITC
Par ailleurs, les synthèses numériques réa-
*lisées avec les images fournies par ce canal
Le potentiel de prévision (qualitative) de la
revèlent parfaitement l’existence de centres
pluviométrie, attache au suivi de la ZITC (et
anticycloniques et zones d’ascendance.
fondé sur des etudes de pet-iodes antérieures), a
été conlinné par les observations effectuées de ce
paramètre en 1990:
Analyse Spectrale
La remontée precoce de la Zone Intertropicale
Amorce d’une relation scientifique entre Utis
de Convergence (perceptible dès le mois de mars
et le LMD pour analyse spectrale des series
1990), devait annoncer une saison des pluies
temporelles de. la ZITC de 1971 a 1990.
médiocre. Celle-ci le fût effectivement sur l’en-
semble des pays sahéliens, pour lesquels les
cumuls pluviometriques atteints a la fin octobre
Manuscrits
ne représentaient seulement que 60% de la norme.
Correction de manuscrits, contribution habi-
tuelle au Bulletin Veille Climatique et rédaction
d’une note (CITEAU/TOURE)
qui devait être
Flux de Vapeur d’Eau
presentée au seminaire WOCE à Lagos.
Un resultat interessant a été obtenu en Ctu-
diant les flux de vapeur d’eau alimentant la
INDEX DE VÉGÉTATION
mousson africaine. Ces flux, provenant prin-
Pour mémoire, retour de Kh. DIEYE au
cipalement de l’o&n Atlantique, ont ete étudiés
LNERV et reprise de contact.
à l’aide des données du Centre Européen.
Il a Cte montre que le potentiel en eau préci-
ESTIMATION DE LA PLUVIOMhRIE
pitable dépendait moins de la température .de
surface océanique, que du vent.
Il faut noter une insertion plus active du
CRODT dans. le réseau EPSAT (Estimation des
Par ailleurs, la composante méridienne du flux
Pluies par Satellite) par une mission de Pape
de mousson, n’est pas déterminante, c’est lïna-
SONKO à Lannion pour transfert et amelioration
lement sur la composante zonale qu’apparaissent
de logiciel mis au point à Lannion.
les plus nettes différences entre des hivernages
sévères’(1984, 1987) ou plus humides (1985).
0 Concernant le suivi d’hivernage proprement
dit, il faut signaler que l’acquisition de donnkes
(24 images par jour) a atteint un niveau proche
Canal Vapeur d’Eau
de l’optimum avec près de 100 % des acquisitions
La nccessité de prendre en compte la circulation
reussies, situation en progression par rapport a
cn altitude, nous a amené à poursuivre notre in-
1989 (Premiere année d’exercice de ce genre à Utis).

Recherches sur les Productions Halieutiques
6 9
0 Cette op&ation est conjointement exécutée
l la réalisation par A. Pesin dc différents traite-
par Madiagne DIAGNE (agrobioclimatologiste) et
ments sur la vallée du fleuve SénÉgal (peri-
Pape SONKO (informaticien) pour la realisation
mètre sucrier), pour la plaquette de prcsentation
de cartes de pluviometrie décadaire. Ces cartes
d’UTIS (<<Un nouveau regard sur le SCnCgal>>>
sont elaborees à partir de donnees Meteosat, cali-
l la sortie de l’image panchro de la presqu’île du
brées a l’aide des donnees de pluviométrie du ré-
Cap Vert matière d’une plaquette « UTIS en
seau synoptique national et du reseau de 1’ISRA.
Chiffres ».
l L’analyse et la critique de ces cartes ont eté
0 le satellite japonais MOS-l, avait CtC annonçe
realisees dans le cadre d’un Groupe de Travail
comme devant avoir des performances compa-
Pluridisciplinaire (GTP), reunissant Utis, CSE,
rables à Spot et Landsat MSS, pour un prix
DMN et Agrhymet.
nettement infcricur. Mais l’image rcstc de mC-
l L’expérience poursuivie en 1990 est assez
diacre qualité vis-à-vis des donnces SPOT
encourageante dans la mesure où un assez bon
dcjà traitces sur la même région ct un supplc-
accord a Cte constaté entre une carte d’isohyètes
ment d’informations a été dcmandc au
etablie par analyse objective et celle produite au
RESTEC (Agence spatiale japonaise) pour
terme du traitement appliqué aux données
avoir certaines confirmations sur la lecture des
Meteosat.
donnees.
0 Redaction d’un article de synthèse sur
l’hivernage 90 par P. Sonko et M. DIAGNE
OBSERVATION DE LA TERRE
Le CRODT vient de s’intéresser à nouveau à
cette action de recherche a la suite de la mise en
place du programme Pleuve Senégal. Compte tenu
des incidents survenus au Nord du Sénegal,
d’autres regions dont les ressources sont im-
PÊCHE THONIfiRE
portantes pour l’Économie du Senégal : la Casa-
Le programme pêche thonière s’est investi
mance et le Saloum ont alors Cte cibles.
dans 3 «thèmes» principaux. Les rcsultats prcli-
minaires obtenus en 1990 sont résumés ci-après :
Mr. G. H. NDIAYE, chercheur associe (Mi-
nistère de 1’Education Nationale), a présenté un
programme de travail, devant permettre d’atteindre
dans la région du Saloum une cartographie de la
STATISTIOUES THONIlkRES
mangrove, une connaissance de la bathymetrie,...
Traitement des statistiques de pêche thonière
Sur le plan technique, il faut signaler :
collectées au port de Dakar, auprès des patrons de
pêche et des usines de traitement du produit.
0 l’acquisition directe de donnees ships à partir
Les résultats préliminaires montrent que les
de la liaison sur le SMT a Yoff.
captures sont comparables à celles de l’année der-
l la mise en œuvre de l’imprimante Canon FP
nière. La localisation géographique des captures
510, nécessaire à la restitution d’images Spot
par espèce ainsi que les rendements individuels
a Cte realisée par A. Pesin,
des bateaux sont analyses.

7 0
Recherches sur les Productions Halieutiques
Un document montrant des statistiques de la
Ce travail a ete realise au laboratoire de
flottille FIS (française, ivoirienne et sénégalaise)
1’IATTC en Californie en septembre et octobre
de 1969 à 1989 a ete lkalisé et soumis à 1’ICCAT
1989. Les conclusions ont Cte presentées à 1’ICCAT
pour publication.
en novembre 1990 et seront publiées à I’ICCAT.
Cette analyse comparative a mis en lumière un
certain nombre de problèmes très interessants a
SloLoGlE, ECOLOGIE D E S PRINCIPALES E S -
resoudre dans les 2 océans ; ceux-ci devraient faire
PÈCES DE THONIDÉS ET D’ISTIOPHORIDES DE
l’objet d’opérations de recherche ou de program-
L’ATLANTIQUE CENTRE-EST
mes particulières visant à les résoudre.
l Marquage des voiliers en rapport avec le
centre de pêche sportive de Dakar. Quelques 150
individus ont été marqués durant l’annee 1990.
Les resultats devraient permettre de connaître la
DYNAMWJE D E S POPULATIONS, É V A L U A T I O N
distribution de cette espèce ainsi que son schéma
DES STOCKS ET AMÉNAGEMENT DES PÊCHERIES
migratoire et le taux d’exploitation.
l Finalisation des documents de l’Année In-
0 Dans l’étude de l’écologie des thons, des
ternationale Albacore sous l’égide de 1’ICCAT ses
actions de recherche thon/environnement ont été
chercheurs du programme y ont produit une
entreprises par des stagiaires. Des documents sont
dizaine de documents.
Claborcs pour montrer l’influence des facteurs de
l’environnement sur les pêcheries et les ressources.
Une conférence sur les résultats de ce program-
me a été donnée à la Tuna Conference (USA, mai
l Dans le cadre du programme international
1990). Ceux-ci portent essentiellement sur :
des recherches intensives sur les istiophoridés fi-
nance par l’ICCAT, et coordonné par le CRODT
* l’analyse des structures demographiques qui a
en Atlantique-est, les livres de bord des unités de
permis de mettre en evidence la structure fine
des captures par âge de 1980 à 1988 en vue
la pêche sportive sont collectés et analysés, les
mensurations effectuées sur voiliers et marlins
d’une analyse des cohortes ;
debarques. Un rapport est elabore.
l la mise en évidence du r61e de l’environne-
ment sur la baisse de la capturabilité des gros
l Finalisation du bilan des relations entre les
albacores ;
monts sous-marins et les thons : article accepte par
la revue française «Aquatic Living Resource»,
0 la mise en evidence de migrations transatlan-
pour publication en janvier 1991. Cette association
tiques d’albacore adulte des côtes ankicaines
des thons avec les monts sous-marins est un
(USA) vers le golfe de Guinde ;
phenomcne jamais encore étudié et du plus grand
l l’existence de captures régulières très. impor-
intérêt potentiel dans la région Sénégal-Iles du
tantes à une position géographique fixe dans
Cap-Vert du fait de la présence de monts sous-
une zone considerée comme pauvre en nour-
marins dans la région. Un programme complet
riture (problèmes de comportement de l’alba-
d’étude de cette association reste à mettre sur
tore et de sa nutrition).
pied et à réaliser.
Une action de recherche portant sur la collecte
l Analyse comparative de la biologie et de
et l’analyse des contenus stomacaux des albacores
l’exploitation de l’albacore dans le Pacifique-est
pêchés dans la zone Sénégal par les senneurs est
et dans I’Atlantique-est.
également initiee en 1989. Il s’agit de mieux éva-

Recherches sur les Productions Halieutiques
71
luer l’interaction potentielle entre les thons et les
l la collecte et le traitement des statistiques de
espèces des plateaux continentaux ;
pêche des flottilles chalutières,
o la mise en évidence d’une croissance de type
0 la biologie et l’écologie des principales espèces
composite.
exploitées,
l la dynamique et l’évaluation des ressources
l Etude des interactions bio-économiques des
démersales côtières et profondes,
pêcheries thonières de L’Atlantique centre-est,
modélisation d’un système pêche complexe. Ce
0 l’exploitation rationnelle des stocks démersaux
travail fera l’objet d’une thèse de 3ème cycle pre-
et l’amenagement des pêcheries chalutières.
paré par un français dans le cadre ISRA/ORSTOM.
Une analyse des caractéristiques biologiques des
concentrations et des relations et interactions entre
STATISTIQUES DE PÊCHE
navires lors de leur exploitation est en cours. Les
outils informatiques d’analyse des donnees sont
La collecte des statistiques 1990, dans les ar-
utilisés pour élaborer des fichiers spécifiques pour
mements et les usines, se poursuit, de même que
la suite du travail.
le codage et la saisie.
* Analyse locale des interactions entre pê-
Les statistiques de 1989 sont toujours au co-
cheries thoniéres exploitant un même stock dans dage, compte tenu du volume important de ces
des ZEZ différentes : ce problème peu étudie a fait
donnees (lié à l’important effort déployé en
l’objet de 3 articles soumis aux 3 conferences des
1989 ), ce travail n’est réalisé qu’à 50% environ
Iles Açores (semaine des pêches), de Madagas-
pour les flottilles de pêche chalutière côtières ct
car (reunion finale du projet thonier de la CEE)
seule-ment 30% pour ce qui est de la pêche pro-
et à Bangkok (réunion annuelle de 1’IPTP). Ces
fonde. Les statistiques de 1988 ont été traitces
analyses mettent en Cvidence la spécificité des
pour l’ensemble des flottilles de pêche côticre et
pêcheries thonières du type de celles situées au
profonde, à l’exception des chalutiers gambiens.
Senegal. En effet celles-ci exploitent, non pas une
Une analyse des statistiques de pêche expéri-
biomasse résidante, mais un flux migratoire. Les
mentale d’un navire langoustier-filcyeur «HOR-
prises potentielles de ces pêcheries sont alors
TENSIA» a éte effectuée à la demande du Mi-
considerables mais dependent essentiellement du
nistère des Ressources Animales ; ces données ont
flux migratoire, et non pas de la biomasse locale
été traitees et analysées.
instantanée. Les modalités d’amenagement ration-
La principale difficulté rencontrée au niveau de
nel sont de ce fait très differentes de celles d’un
cette opération est l’insuffisance des techniciens
stock sédentaire.
face au volume important de donnccs. Cette diflï-
l Analyse prospective sur les modélisations des
culte sera d’autant plus pesante encore cette année
systèmes de pêche thonier-e : conference presentée
car l’effort de pêche ne cesse dc croître depuis.
au symposium OTAN de Povoa de Varzim et
publiée par I’OTAN fin 1990.
BIOLOGIE ET IiCOLOGIE
DES PRINCIPALES ESPECES
PÊCHE CHALUTIÈRE
l L’étude des structures démographiques des
principales espèces côtières exploitées s’est
Ce programme est subdivise en quatre (4) opé-
poursuivie avec les. mensurations effectuccs au
rations de recherche axées sur :
port et à bord du N/O Louis Saugcr.

72
Recherches sur les Productions Halieutiques
L’analyse critique du système d’echantillon-
DYNAMIctuE ET ÉVAMJATION D E S R E S S O U R-
nage des espèces debarquées au port n’a pu être
C E S DhlERSALES C6TIkRES ET PROFONDES
realisee ; ce travail nécessite l’intervention d’un
biostatisticien sur le terrain.
l
Description
L’étude des parametres de croissance, de la
Evaluation des biomasses et/ou des potentiels
ponte et de la mortalité de la crevette <<garnba»
de capture des ressources demersales par toute
(Parapenaeus longirostris) a été finalide.
méthode jugée adequate : campagnes de chalutage
Le tableau suivant récapitule les différents pa-
par échantillonnage aléatoire startifie, modèles
ramètres de croissance par sexe.
globaux monospecifiques et plurispt?cifiques, es-
timation de mortalites, modèles analytiques.
Mâles
Femelles
l Résultats obtenus en 1989-1990
L 00
19.07 cm
20.10 cm
Stocks démersaux côtiers
K
0.62 an-l
0.84 an-l
Résultats des campagnes de chalutage
LTmax
13.50 cm
16.50 cm
Trois (3) campagnes expérimentales, axees sur
l’evaluation des ressources démersales côtières
(0 - 200 metres), ont ete exécutées à bord du
L’étude de la reproduction de la crevette «gam-
N/O Louis Sauger en saison froide et en saison
ba» a mis en évidence au large du SenCgal deux
chaude.
saisons de ponte.
Basées sur la methode d’echantillonnage alea-
toire stratifié, ces campagnes de chalutage ont
La taille à la première maturite sexuelle des fe-
couvert l’ensemble du plateau continental sene-
melles se situe à 9 cm.
galais.
L’etude des variations nycthemérales d’abon-
Les donnees collectees au cours de la septième
dance de la crevette «gamba» n’a pu être effectuée
campagne de chalutage des ressources demersales
en mer en l’absence des moyens materiels né-
côtières (captures par espece et par station, fré-
cessaires à la conduite d’une campagne experi-
quences de taille des principales espèces, etc) par
mentale de validation dans la strate bathymé-
le Louis Sauger en mars-avril 1990, ont eté
trique 150-300 mètres.
validées, codees et saisies sur support infor-
matique; le pré-traitement des données a fait
l’objet de trois archives.
l Démarrage de l’étude biologique et l’analyse
Une grande campagne financée par le Canada,
économique de la pêcherie de requin profond du
a eu lieu sur le plateau continental de Guinée. La
genie Ctwtrophorus capturé au niveau de la fosse
méthodologie employée au Sénegal a Cte adoptee.
de Kayar. Cette étude devrait permettre de
connaître la croissance en longueur, la reproduc-
tion et le régime alimentaire des deux espèces
Etat d’exploitation des stocks
existantes sous nos latitudes (Centrophorus gra-
Une reactualisation de l’état d’exploitation des
nulosus e t C. squamosus)
stocks demersaux côtiers a été effectuée à partir

Recherches sur les Productions Halieutiques
7 3
des statistiques annuelles de pêche industrielle et
causes probables de l’« explosion démographi-
artisanaIe (1977 à 1988) ; une analyse de l’évolu-
que» observée en 1986 dans la région sénC-
tion des indices d’abondance issus des campagnes
gambienne.
d’evaluation a également t% rCalisée dans ce cadre.
L’étude porte sur l’ensemble des espèces con-
Stocks démersaux profonds
sidCrées globalement et sur les principales es-
@ces économiquement importantes.
Campagnes de chalutage
Les résultats obtenus indiquent que ces res-
sources sont globalement très. fortement exploitées
Aucune evaluation des ressources dkmersales
et que la plupart des especes sont pleinement / profondes (crevettes, merlus) par chalutage n’a pu
exploitCes ; pour certains stocks (soles langues,
être effectuCe depuis 1985, faute de moyens Ii-
capitaines, etc), la surexploitation locale semble
nanciers pour l’équipement du navire en matériel
même manifeste sur les fonds à crevette.
de pêche appropriés.
Recherches méthodologiques
Etat d’exploitation des stocks
Une campagne conjointe d’intercalibration a été
Il convient enfin de noter qu’une Cvaluation
r&lisée en Avril 1989 entre les N/O Louis Sauger
des ressources démersales côtières ct profondes
(SénCgal) et Ndiago (Mauritanie) dans le but de
de la zone maritime litigieuse entre le Sénégal ct
dkterminer puis de comparer les puissances de
la Guinée Bissau a et& effectuée à la demande
pêche relatives des deux navires de recherche. Les
des autorités sénégalaises.
résultats obtenus permettront de comparer les
abondances et les biomasses des espèces démer-
Pour les stocks démersaux profonds, La prise
sales communes aux plateaux continentaux des
en compte des résultats de l’année 1988 dans la
deux pays.
détermination de l’état d’exploitation de la cre-
vette «gamba» indique une prise maximale équi-
Une autre campagne d’intercalibration a eu lieu
librée de 2 700 tonnes, correspondant 2 un effort
entre le N/O LOUIS SAUGER et le N/O ANDRE
optimal de 67 000 heures de pêche. L’effort de
NIZERY (France). Elle permettra d’étendre les
1988 a éte de 70 000 heures pour une capture de
comparaisons à la Guinde et la Guinée Bissau.
3 510 tonnes de crevette «gamba». Il est à crain-
dre que les rendements des.,années suivantes
Etudes spécifiques
(1989 et 1990) soient de ce fait en diminution car
Deux études a caractère régional (Afrique de
l’effort n’a cesse d’augmenter depuis.
l’ouest) ont été initiées et fïnalisées sur le baliste
(Balistes carolinensis) et sur le poulpe (Octopus
vulgaris) :

Etudes spécifiques
L’étude des requins profonds du genre
l pour le baliste, l’&ude tente d’expliquer l’evo-
Centrophorus qui vient de démarrer à la fosse de
lution de la biomasse de l’espèce sur les pla-
Kayar contribuera à assurer une bonne connais-
teaux continentaux ouest-africains en relation
sance des paramètres biologiques et dynamiques
avec les tendances climatiques.
de cette ressource (nouvelle) déjà qualifiée de fra-
0 pour le poulpe, tente d’apporter des rCponses
gile (en MéditerranCe) et qui intéresse de nos jours
biologiques et/ou environnementales sur les
de plus en plus d’operateurs économiques locaux.

74
Recherches sur les Productions Halieutiaues
EXPLOITATION RATIONNELLE DES STOCKS
La flottille des sardiniers dakarois est surtout
DÉMERSAUX ET AMÉNAGEMENT DES PÊCHERIES
composee des bateaux de la SNCDS, des bateaux
Les resultats obtenus en 1989 et 1990 au ni-
d’African Sea Food n’ayant travaille que 2 mois
veau des autres opérations de recherche et les
en 90. Si les débarquements en 1990 avec 18.200
acquis du programme ont permis, après differentes
tonnes (contre 17.600 tonnes en 1989) sont restés
analyses, de dégager et de proposer au Dévelop-
stables par rapport à l’annee précedente, il faut
pement des avis de gestion pour une exploitation
noter une forte augmentation des rendements qui
rationnelle des stocks démersaux côtiers et
sont passés de 32 tonnes par 24 heures de mer
profonds.
en 1989 a 52 tonnes par 24 heures de mer en 1990.
La durée des marées a diminué de 30 YO entre
Ccttc valorisation des résultats s’est traduite
1989 et 1990, 97,5 ‘% des prises sont constituées
sous diverses formes (participation à des réunions
de sardinelles.
Rechcrche/Développement, élaboration de notes ou
documents techniques, publications, etc).
Il est important de remarquer que malgré ces
bons resultats, la flottille industrielle dakaroise
Dans le cadre de la gestion de l’effort de pêche,
travaille nettement en dessous de ses potentialites,
deux recommandations ont éte faites au Dévelop-
faute de dcbouché pour le produit de sa pêche
pcmcnt:
l le gel de l’octroi de nouvelles licences chalu-
BIOLOGIE
ticrcs de pêche démersale côtière ; cette mesure
Des échantillons de sardinelles (Sardinella
a Cté appliquée en partie par le Développement
aurita et Sardinella maderensis) ainsi que de
pendant le dernier quadrimestre de l’année 1989.
pelons (Brachydeuterus auritus) ont éte regulière-
l la réduction de l’effort de pêche total (séné-
ment collectés à des fins d’analyses morphomé-
galais et étrangers confondus) des chalutiers
triques et d’étude de fecondité.
/
crevettiers.
Les échantillons de pêche sont actuellement
Formulation de recommandations sur les con-
faits à l’université de Bretagne Occidentale à
ditions d’exploitation des langoustiers-fileyeurs : Brest (France) dans le cadre d’un stage sur la bio-
zones de pêche, effort de pêche, gréement des
logie de la reproduction des poissons. Les don-
filets maillants, maillages, systèmes de signali-
nees relatives aux sardinelles sont stockées sur
sation des bouées, etc. Ces différents avis, qui ont
support informatique ; leur traitement devrait
fait l’objet de correspondance avec la DOPM, ont
commencer après la récolte des échantillons de la
en général débouché sur des arr&% ministeriels.
saison froide 1991.
ACOUSTIQUE
PÊCHE SARDINIÈRE
Aucune campagne de prospection. acoustique
STATISTIQUES
n’a éte programmé en 1990 faute de matériel. Ce
La collecte des statistiques de prises, d’efforts
matériel, un transducteur scientifique et au netzone,
et de structures de taille s’est bien déroulée en 1990
a été acquis fin 1990 et le CRODT pourra entre-
tant au port de Dakar qui regroupe la flottille
prendre des recherches en acoustique à partir de
industrielle qu’à Mbour et Joal qui sont les 2
P&rier 199 1.
principaux centres senegalais de dcbarquement de
Une mission d’étude du comportement des
pélagiques.
poissons lorsqu’ils sont encercles par ue serine

Recherches sur les Productions Halieutiques
7 5
tournante à eté realisee en juillet. Les observa-
La nouvelle base de dormees a éte finalisee
tions au sonar et par caméra vidéo ont montré que
après révision des relations taille/poids, des poids
les poissons restaient groupes lors du coup de
moyens par espèce, des codes espèces, du calcul
set-me et que l’échappement pouvait se faire lors-
des facteurs d’extrapolation et de l’amélioration
que la pression active des poissons sur le filet fai-
des programmes de contrôle technique.
sait couler les flotteurs, permettant ainsi à une cer-
Les statistiques de 1989 et de 1990 sont traitées
taine quantité de poissons de s’enfuir par dessus.
et les corrections sont en cours. Les premiers re-
Un chercheur de la section a participe à une
sultats montrent une très faible baisse des captures
campagne méthodologique d’étude du com-
par rapport à 1988, de l’ordre de 1 300 tonnes.
portement du poisson au Venezuela du 8 au 27
A l’issue de la typologie des mixités présentée
février 1990. Il s’agissait essentiellement d’esti-
par les techniciens de Joal et d’un prétraitement
mer les consequences des reactions de fuite du
des données d’effort, l’impact de ces combinaisons
poisson au bruit et à la lumière d’un bateau de
sur les statistiques a Cte étudie pour ce port et a
recherches sur les estimations d’abondance par
fait l’objet d’un rapport d’un stagiaire.
écho-integration.
Un fichier de l’activité quotidienne des pirogues
Un second chercheur de la section effectue un
de Joal a été constitue pour l’etude des stratégies
DEA d’acoustique à Lyon depuis septembre 1990.
et des tactiques d’exploitation de la ressource par
Une synthèse des campagnes acoustiques réa-
les pêcheurs.
lisees par le .CRODT depuis 1983 a démarré.
De même, une base de logiciels statistiques et
d’analyse de données a et6 mise en place.
GESTION RATIONNELLE DES STOCKS
Les recensements bi-annuels du parc piroguier
Aucun groupe de travail ne s’est réuni en 1990
de 1990 ont Cte effectues et indiquent egalement
pour l’évaluation des ressources de la sous-région
une relative stabilité de la flottille autour de 3 700
et les dernières resultats sont consignés dans le
à 4 000 pirogues.
rapport des groupes de travail ad hoc sur la sardine
Les données des recensements de 1985 à 1988
et sur les chinchards et les maquereaux dans la
ont été par ailleurs traitées et publiées. Une struc-
région nord du COPACE.
ture plus fine du parc a été ainsi obtenue par port,
La cartographie des zones de pêche autorisées
par region, par mode de propulsion et par type
pour les sardiniers dakarois en fonction des nou-
d’engin. Les pirogues actives ont eté distinguées
velles lignes de base a été réalisée. Plusieurs réu-
des pirogues operationnelles et les taux d’activités
nions à la DOPM ont permis d’analyser les
présentes. Les migrations inter et intra-régionales
conséquences probables de cette nouvelles régle-
des pirogues ont éte étudiées pour chaque type de
mentation sur l’activite des flottilles. Ils ont étc
pêche.
suivie de reflexions sur le bilan de l’application
Concernant l’étude des migrations à travers la
du code de la pêche maritime sénegalaise.
barrière du Cap-Vert et de la fosse de Cayar, un
document faisant le point des donnees existantes
a ete publie. Il en ressort que l’idcntitc des po-
PÊCHE ARTISANALE
pulations exploitées mérite d’être precisee pour
apprecier l’existence ou non de cette barrière. Par
En 1990, le programme a poursuivi les mêmes
ailleurs, une approche méthodologique a Cte dcga-
activités qu’en 1989.
gCe qui fait appel à la biométrie et à la reproduction.

7 6
Recherches sur les Productions Halieutiques
Des campagnes de marquages et d’étude de la
répartition des cephalopodes ont été effectdes.
Très peu de retours de marques de seiches a été
observé malgré d’importantes recaptures sur la
plage. Le système de marquage du poulpe s’est
aven? inapproprie. Quant à la repartition des
poulpes, elle a été étudiée et a fait l’objet d’un
rapport.
SINE SALOUM
Le programme Sine Saloum a effectivement dé-
Les essais de pêche à la palangre à l’aide du
marré au cours du deuxième trimestre 1990.
vire-ligne ont et6 realises. Les resultats publiés
montrent une rentabilité plus grande pour ce type
de pêche par rapport à la pirogue glacière n’uti-
OPÉRATION 1
lisant pas de vire-ligne. L’étude de faisabilité de
PHYSICO-CHIMIE ET BIOMASSE PHYTOPLANCTONIQUE
la pêche au casier pliant a fait l’objet d’un suivi
qui fait ressortir l’efficacite de cet engin.
La collecte des donnees est en cours. Quatre
missions ont eté effectuées dont une en campagne
de reconnaissance des lieux. Les donnees des
S’agissant des relations avec le Développement,
deux premières campagnes ont été saisies, vali-
differentes interventions ont été effectuees. C’est
dées et sont en cours de traitement. Un article sur
ainsi qu’une étude diagnostique et prospective de
«la variabilite spatio-temporelle des paramètres
la pêche artisanale a ete engagee à la demande du
physico-chimiques dans les trois bras de l’estuaire
projet Pro-Pêches. Les rapports des études menées
du Saloum» est en cours de redactions. Un autre
sur les mortalités de poissons intervenus a Fatick
article sur «une Ctude comparative de trois me-
et sur les conflits entre les pêcheurs de Joal ont
thodes de conservation des échantillons d’eau en
Cte fïnalises et publies. Une etude du bilan et des
vue de l’analyse des sels nutritifs» est Cgalement
perspectives du Conseil des pêches initié à Joal
en chantier. De nouvelles orientations deduites de
a été entreprise avec l’appui d’un stagiaire.
l’analyse des données des deux campagnes trai-
tees seront mises en œuvre dès le début du mois
de janvier.
Des rapports divers portant sur la restructu-
ration de 1’ISRA et la valorisation des resultats- de
la recherche ont ete produits.
OPÉRATION 2
HALIEUTIQUE
Par ailleurs, un cours sur l’echantillonnage des
Cette opération est au stade de la collecte des
pêches commerciales a été finalisé et publié par
données.
le projet CIE.0 du Canada.
Les données collectees intéressent :
En outre, une contribution a et6 apportée au
l la typologie des engins des embarcations,
projet «Delta Central du Niger» au Mali pour
évaluer les études réalisées dans la première
l la description des unit& de pêches, des lieux
phase du projet.
de pêche, des Cquipages.

Recherches sur les Productions Halieutiques
7 7
Cette première phase collecte commencée en fin I 1régulièrement à des mensurations et à un suivi
juin 90 sera poursuivie jusqu’en fin juin 91 afin
(jes débarquements.
d’avoir une id6e sur :
0 la variabilité saisonnière de l’activité de pêche;
OPÉRATION 5
à travers ce rt%ultat de la variabilité de la res-
SOCIO-ÉCONOMIE
source elle-même,
La première phase de l’enquête cadre a Cté exé-
0 des variabilites saisonnikres (et interannuelles)
Gutée, les données saisies et traitkes.
des zones de pêche exploitées,
Les enquêtes de la deuxième phase ont Cté
0 d’éventuelles espèces cibles.
faites, les données saisies. Le traitement est en
cours. A l’issue de ce traitement scrom rCdigCs
Une première comparaison pourra être faite
deux documents :
avec le système casamançais, le système littoral
en terme d’exploitation.
l un dictionnaire des villages ct campcmcnt de
pêche du Sine-Saloum,
Depuis le 13 décembre 1990, a démarre la se-
conde phase de collecte des données de routine par
l le recensement du parc piroguier du Sine-Saloum.
la mise en place du système d’enquête des dé-
barquements. Les agents de la DOPM sont im-
pliqués dans cette opération.
CASAMANCE
Les résultats permettront de suivre l’évolution
des captures et de l’effort sur 2 cycles de pêche,
La phase 1 du programme Casamance (1984-
par le recueil des statistiques.
1985) a permis d’établir la première base de don-
nées sur les pêcheries et les formes de leur ex-
ploitation, les communautés de pkhcurs, les re-
OPÉRATION 3
lations non-halieutiques au sens large, les migra-
tions intra et inter-régionales, les formes tradi-
BIO-ÉCOLOGIE DES POISSONS
tionnelles de gestion de l’espace, la transformation
Quatre missions de terrain ont 6% réalisées au
artisanale et la commercialisation des produits
cours de 1’annCe. Les donnkes des trois premières
halieutiques.
missions de terrain r&lisées sur le Sine Saloum
ont &6 saisies et sont en cours de traitement. Un
La phase II du programme s’inscrit dans une
article sur la bio-écologie des poissons du Sine-
perspective de valorisation de l’ensemble des ré-
Salourn est en cours de redaction.
sultats ainsi acquis.
Des essais comparks d’échantillonnage ont Ctk
Pour le volet «socio-Cconomie», il a étC procCd6
effectues avec une senne de plage et une senne
à six opérations de recherche :
tournante, les donnees sont en cours de traitement.
0 la valorisation des rCsultats,
OPÉRATION 4
0 l’amélioration des techniques aquacoles,
CREVElTE
8 la dktermination des conditions de rentabilité
Des missions mensuelles d’échantillonnage
des unités de pêche,
sont rCalisées. De plus, les enquêteurs bas& sur
les principaux lieux de debarquement procèdent
0 la détermination des causes de conflits,


Recherches sur les Productions Halieutiques
7 9
de propulsion et de l’origine géographique. Ces
Sur la demande du Développement, nous
résultats ont servi de bases d’extrapolation néces-
avons effectué une étude sur la rentabilité de
saires à l’estimation des debarquements.
certaines unités de pêche opérant dans les régions
La mise à jour du dictionnaire des villages de
maritimes de Dakar (Hann, Yoff, Ouakam et
pêcheurs est en cours pour les informations dis-
Soumbé-dioune), de la Petite Cote (Mbour et Joal)
ponibles en 1985 et 1987 sur les infrastructures,
et de la Grande Cote (Kayar et Saint-Louis). Ce
le profil des activités halieutiques, les modes
travail qui a été complété par une étude sur
l’exploitation de la ressource, a permis d’actua-
principaux d’écoulement du poisson.
liser les donnees disponibles sur les coûts et
Dans le cadre de la mise en place du program-
revenus des unités de pêche artisanal. Ainsi il a
me regional «Système de pêche de l’estuaire du
abouti à la determination des comptes d’exploi-
Sine Saloum», deux enquêtes-cadres ont Cte effec-
tation de certaines unités de pêche et d’analyser
tuees dans les régions administratives de Fatick et
les critères de rentabilite et de faire des proposi-
de Kaolack respectivement en mars et octobre
tions quant aux engins de pêche dont le dévelop-
1990. Ces operations ont permis de realiser d’une
pement est souhaité. Les résultats de cette etude
part le recensement exhaustif du parc piroguier
ont permis de voir les évolutions qui se sont
dans les villages et campements de pêcheurs et
dessinées ; il s’agira par la suite d’essayer d’iden-
d’autre part des enquêtes sur les activités écono-
tifier et de mesurer les causes.
miques pratiquées dans chaque lieu visité et sur
les infrastructures et services lies à la pêche.
L’objectif de ces enquêtes-cadres Ctait de dis-
poser d’un inventaire d’un ensemble de donnees
ACTION 3
de base permettant de décrire l’état actuel du sys-
PECHE DES PIROGUES GLACIÈRES A LA LIGNE
terne pêche et de son évolution, de spécifier les
EN CASAMANCE : ASPECTS BIOLOGIQUES ET
problèmes potentiels et d’affiner la problematique
SOCIO-ÉCONOMIQUES
et la methodologie de recherche.
L’objet de cette Ctude etait dc faire un diagnos-
Les donnees ainsi collectees ont ete codées,
tic de la situation actuelle de la pêcherie des
saisies sur support informatique, traitées et feront
pirogues glacières de ligne en Casamance en vue
l’objet d’une analyse ulterieure.
d’apporter les éléments d’appreciation de cette ac-
tivité dans l’economie locale tout en degageant
les principaux facteurs conditionnant sa viabilité
ACTION 2
et ses performances.
ACTUALISATION DES CONNAISSANCES SUR
L’analyse tant biologique, Cconomique que fi-
LES COûTS ET REVENUS DES UNITÉS DE PÊCHE
nancière et l’identification des contraintes de de-
ARTISANALE
veloppement de cette pecherie (difficultés d’ap-
Le travail qui a été entrepris en 1981-1982 sur
provisionnement en glace et en appât, problèmes
les coûts et revenus des pêcheurs artisans sené-
de commercialisation du poisson et d’accès à la
galais est déja ancien. Son actualisation s’impose
ressource) ont debouche sur des conclusions et re-
tant en raison des modifications de structures que
commandations susceptibles d’aider les pouvoirs
(évolution des technologies) que d’évolution des
publics à mieux apprécier les tendances et oppor-
marches, des taux d’exploitation biologique et des
tunités présentes dans cette pêcherie.
coûts.
Dès lors, le développement de la peche a la

8 0
Recherches sur les Productions Halieutiques
ligne à main en Casamance est soumis à un certain
critique de l’intervention de I’Etat et une Cvalua-
nombre de conditions :
tion correcte des retombées économiques et
sociales gCnCr6es.
@ la perennité de l’accès aux zones de pêche
Cette action de recherche fïnancee en partie par
bissau-guinéennes à defaut d’une localisation
I’ORSTOM et démarrée en octobre 1990 s’étalera
des fonds durs dans la zone casamançaise ;
sur trois ans. Au cours de ce’ dernier trimestre la
l la mise sur pied d’un système commercial plus
bibliographie locale portant sur le sujet a été col-
effïcient débouchant sur des prix au debarque-
lectee et depouillee. Une mission effectuée en
ment plus remunérateurs ;
France et en Italie a permis d’élargir la bibliogra-
phie théorique et de prendre contact avec des
l une meilleure organisation des unités industriel-
les déjà existantes pour une disponibilité per-
experts de la FAO et des collègues chercheurs
manente de glace et de moyens de stockage sous
avertis sur l’intervention etatique dans le secteur
froid.
des pêches. Diverses informations, des documents
et reférences bibliographiques portant sur le sujet
Cependant diverses situations concourent au
ont été collectes. La problematique de l’inter-
développement de cette pêcherie :
vention de 1’Etat a Cte affinée et les outils
methodologiques élabores.
l le développement du tourisme dans la région;
l la volonté des autorités publiques de dévelop-
per le secteur de la pêche dans la région par
OPÉRATION 2
le biais de projets de dcveloppement ;
VALORISATION DES PRODUITS DÉBARQUÉS
PAR LA PÊCHE ARTISANALE
l le besoin pour les industriels de diversifier leurs
activités suite à la crise du secteur crevettier.
Cette operation vise la comprehension du mode
de formation des prix le long de la filière de la
ACTION 4
pêche artisanale ainsi que les mecanismes éco-
nomiques et sociaux qui permettent l’approvi-
LES POLITIQUES D’INVESTISSEMENT ET D’INTER-
sionnement des marchés urbains et ruraux du pays.
V E N T I O N D E L ’ É T A T D A N S L E S E C T E U R
D E L A P Ê C H E D E P U I S L’INDkPENDANCE
L’importance de la p&che maritime dans l’éco-
nomie nationale a suscité la mise en place d’une
ACTION 1
politique de développement du secteur à travers
SUIVI ET ANALYSE DES PRIX
des programmes de subventions, de détaxes et
d’investissements directs.
Cette action menée en routine depuis 1981 a
Cette assistance financière (sous forme de sub-
permis la constitution de fichiers sur les prix au
ventions pérennes) couplée au régime de libre
producteur dans les principaux centres de debar-
accès (ou d’accès peu contrôle) aux ressources
quement du littoral ainsi que sur les prix de gros
l;euvent conduire à long terme à une annulation
et de détail pour le principal marché de l’agglo-
de la rente économique, une surcapitalisation des
meration dakaroise.
moyens de production et une surexploitation
La mise à jour réguliere de ces fichiers a
biologique pouvant déboucher sur un effondre-
permis d’alimenter la banque de dormees econo-
ment des stocks. D’où la nécessité d’une analyse
miques et sociales sur la pêche artisanale sene-

Recherches sur les Productions Halieutiques
8 1
galaise, indispensables à 1’Administration des
nismes économiques et sociaux, de la pirogue
pêches ainsi qu’aux structures de developpement
du pêcheur à l’assiette du consommateur.
et aux investisseurs.
OPÉRATION 3
ACTION 2
ECONOMIE DE LA PÊC H E INDUSTRIELLE
É T U D E D E L A C O M M E R C I A L I S A T I O N D U
Cette opération concerne l’analyse de la con-
POISSON DE MER DANS LES RÉGIONS INTÉ-
sommation de carburant des navires chalutiers de
RIEURES DU SliNliGAL
pêche demersale côtière au Sertegal.
Un rapport statistique et méthodologique a eté
L’étude a été finalisée et publiée. Les résultats
publié (300 pages). Il présente l’approche
ont permis de mettre en Cvidence quelques points
méthodologique adoptee et les principaux resultats
importants utiles à une meilleure connaissance des
de cette étude entreprise dans le cadre d’un contrat
conditions de pêche et susccptiblcs d’aider les ar-
FAO/ISRA. Il s’agit de résultats bruts ou plus
mateurs à améliorer l’exploitation de leurs unités
Claborés ne faisant pas l’objet d’une analyse.
de pêche.
,
L’urgence de la publication de ces données ainsi
Ce travail a été compléte par une Ctudc portant
que leur volume nous ont encourage à présenter
sur l’influence de l’adoption des hélices des cha-
un rapport statistique séparé qui concerne tous les
lutiers sur leurs performances en pcche ct leurs
domaines abordes dans l’etude à l’exception de
resultats économiques. L’objectif est de recon-
ceux relatifs aux agents de la commercialisation
naître les conditions techniques d’utilisation des
(mareyeurs, détaillants) qui seront développés in-
helices de chalutier, de tenter d’apporter des so-
tegralement dans le document consacré a l’ana-
lutions permettant le relèvement systématique du
lyse des résultats de l’enquête.
coefficient d’utilisation des moteurs de chalutiers.
Une première analyse des résultats a démarre
avec la consommation des ménages. Etudier la
consommation de poisson dans les villes où les
prix et les flux de poisson etaient enquêtes par
BILAN ET PERSPECTIVES
ailleurs est apparu particulièrement riche d’ensei-
Une partie de l’équipe a participe à l’étude de
gnements afin de :
la pêche continentale et de.la pisciculture au
0 juger de la representativite des enquêtes réali-
Sertegal. Cette étude, confiée au CRODT par
sées sur les marchés. Ces derniers Ctaient-ils
1’ACDI entre dans le cadre de l’élaboration du
bien les lieux d’approvisionnement principaux
Plan Directeur de Developpement Forestier du
des ménages, hypothèse centrale dans le choix
Sénégal. Dans le document produit, ont été ana-
de ces marchés lors du lancement de l’enquête ;
lysés les points suivants :
l confirmer ou infirmer l’importance relative des
l la situation actuelle en matière de pêche et de
espèces (ou des groupes d’espèces) determinée
pisciculture sur la base des informations dispo-
à partir de l’analyse des arrivages sur les
nibles ;
marchés de gros ;
l les perspectives de developpement (identifi-
l rester dans la logique de notre problematique
cation des contraintes et évaluation du po-
d’ensemble, c’est-à-dire comprendre les meca-
tentiel) ;

8 2
Recherches sur les Productions Halieutiaues
l un programme d’actions à entreprendre en
relations entre communautes de pêcheurs. Enfin
tenant compte des acquis et de la tendance à
quelques idées sont propodes sur les études à en-
intégrer toutes les actions de développement
treprendre pour mieux comprendre le phénomène
rural.
des migrations de pêche maritime en Afrique de
l’ouest.
La participation de chercheurs de l’Équipe à la
table ronde organisée par le DIPA à Krokobite
CONCI&SION GÉNÉRALES
(Ghana) du 6 au 9 novembre 1990 sur les mi-
grations de pêcheurs en Afrique de l’Ouest a été
Malgré les diffcultes de mobilisation des res-
l’occasion de faire la synthèse des recensements
sources financières des programmes de recherches
du parc piroguier effectues par le CRODT depuis
et les mesures de restructuration de 1’ISRA qui ont
1981. Ainsi la communication présentée à cette
marqué l’année 1990, l’ensemble des program-
reunion fait le point de la situation des migrations
mes de recherches du Département de Re-
de peche maritime au Sénegal. Le rapport a tente
cherches sur les Productions Halieutiques ont éte
de quantifier le phénomène de migration interne
plus ou moins menés a terme.
pour une année de réfcrence (1985) en faisant
Pour les annees à venir, suite aux recomman-
ressortir son profit saisonnier, les techniques de
dations de la commission consultative, l’accent
peche concernCes, les points d’origine et de des-
sera mis sur l’analyse des potentialités des res-
tination. Ensuite ce phénomène est analysé en en
sources disponibles et l’estimation correcte de
soulignant les particularites significatives telles
l’effort optimal filière par filière.
que les stratégies ethniques différentielles, l’im-
pact sur la diffusion de techniques de pêche et de
Le CRODT sera d’avantage impliqué dans les
savoir-faire halieutique, les conséquences sur les
programmes regionaux de recherches halieutiques.
‘êche continentale
Babo-bolong
(Sine Saloum)

RECHERCHES
SUR LA SANTÉ ET
LES PRODUCTIONS ANIMALES

Améliorer les conditions de l’élevage sén6galais est notre priorité no 1
Pâturage mixte en zone soudano-sahélienne.
Synchronisation naturelle des naissances en zone nord-guinéenne.

INTRODUCTION
économiques que le département pouvait diflïci-
Les objectifs de développement de l’élevage
lement cerner, faute de compétence, se révèlent
sont clairement précisés dans le plan d’action de
maintenant cruciaux pour toute entreprise visant à
l’élevage initié pour une relance soutenue de ce
faire evoluer le système. Cette réalité exige de nos
secteur. Les voies et moyens nécessaires à la
programmes une approche et une methodologie de
concretisation des ambitions affichees sont éga-
travail tenant compte de ce paramctre.
lement definis. Dans ce cadre, il est particulière-
Les populations pastorales, bien que sensibili-
ment assigne A la Recherche Véttkinaire, un rôle
secs par les sérieuses contraintes alimentaires
moteur dans le processus d’amelioration des
ayant sévi durant la sécheresse de ces dernières
productions. Cette recherche devra s’illustrer par
annees, ne maîtrisent pas encore la gestion des
son pragmatisme et être en mesure de proposer
ressources naturelles. La recherche est ainsi solli-
des solutions pertinentes pour la satisfaction des
citee au niveau de toutes les zones Ccologiques,
besoins des populations.
pour proposer des stratégies à adopter afin de
Les contraintes à la production, quoique
garantir l’exploitation, à long terme, des for-
globalement perceptibles au simple examen, se
mations naturelles en les ameliorant au besoin.
rt?levent cependant très complexes dès qu’une
Les modifications de l’environnement affec-
étude fine et rigoureuse est mise en muvre. Trop
tent par ailleurs, directement ou indirectement la
d’interactions, entre différents facteurs sont à I’ori-
santé animale. Sur le plan epidémiologique, I’im-
gine de la complexité d’une telle situation. Une ap-
portante d e s differentes m a l a d i e s p e u t
proche intégree des disciplines permet néanmoins
connaître des variations considerables en fonc-
de surmonter ces diffïcultes et de mieux cerner le
tion de ces perturbations écologiques. Des infec-
fonctionement des systèmes de production.
tions auparavant sans incidence, peuvent alors
Une réflexion a été engagee dans ce sens en
revêtir un caractère dramatique, ce qui est le cas
vue de la reorganisation des programmes. Cette
dans les zones amenagées de la valée du Fleuve.
démarche devra permettre la collecte, l’analyse et
L’équilibre à assurer est l’acroissement des
une meilleure interprétation des enquêtes de
productions animales et l’amélioration de la sante
terrain et d’instaurer une collaboration plus
dans un environnement en mutation, souvent pro-
etroite avec les services de vulgarisation et des
pice à la proliferation des vecteurs. Le contrôle
groupements de producteurs. Les facteurs socio-
de ces vecteurs devient ainsi une priorité.

8 6
Recherches sur la Santé et les Productions Animales
ACTIVITÉS DE RECHERCHE23 EN 1990
font toujours l’objet d’un travail d’analyse et de
synthèse.
L’étude descriptive au sens large du milieu et
des animaux domestiques exploités par les éle-
Pour répondre au souci des développeurs qui
souhaitent la constitution de réserves fourragères,
veurs reste indispensable à une bonne comprehen-
sion de l’élevage. Les études menées en 1990 ont
le travail sur la collecte et la conservation des
fourrage< naturels s’est poursuivi par l’etude du
porté sur les pâturages, les cultures fourragères, les
comportement de l’âne comme animal de traction,
suivis de production des petits ruminants et des
et en débutant dans le cadre du PNVA une opé-
bovins dans les grandes zones écologiques du SC-
ration de remise en État de faucheuses.
negal, leur système de production et l’utilisation
des principaux aliments disponibles pour les
Au CRZ de Dahra, une recherche est menee
ruminants. Ces etudes ont Cte conduites dans un
sur la complementarite des espèces animales avec
souci de relations étroites entre les différentes
différents taux de charge. Les comportements
disciplines.
alimentaires des bovins, ovins et caprins font
l’objet d’observations. L’impact du pâturage sur
Au delà de cette connaissance actuelle, des ac-
la regtWration des ligneux, et les potentialites
tions ont porte sur l’amélioration des productions
hydriques des micro-depressions pour la produc-
par l’apport et la conservation de fourrage, par la
tion de legumineuses ont eté également etudies
complementation, par l’organisation de la produc-
(programme’ PPM).
tion ou par la génetique.
Sur le Pleuve, les recherches relatives aux pâ-
Ces actions de recherche sont souvent faites en
turages ont porté sur les restaurations de jachères
relation avec des sociétés de développement, ce
et de parcours à faibles potentialites fourragères
qui est une. voie privilegiee pour appliquer les ré-
dans le Delta du Pleuve.
sultats acquis par les chercheurs.
En Moyenne Casamance, des observations
complémentaires à celles effectuées en 1989 *ont
étC faites sur les pâturages de la région de Kolda
dans le cadre du programme ABT. Des mesures
de biomasse ont été pratiquees sur les différents
types de parcours, en forêt et en zone agricole.
Un important travail de mise sur fichier et
d’analyses de donnees sur les pâturages de la zone
de Thyssé-kaymor a par ailleurs eté fait sur les
LES PATURAGES
observations des annees anterieures effectuees
Les recherches sur les pâturages ont éte me-
dans le cadre du programme ABT.
nées en zone sylvo-pastorale, dans la région du
Pleuve et en Casamance.
LES CULTURES FOURRAGÈRES
En zone sylvo-pastorale, l’aire d’influente du
Des actions sur les légumineuses ont Cte exe-
forage de Tatki a fait l’objet d’un suivi de végé-
cutees sur plusieurs sites. Dans la région du
tation, d’une enquête sur le mode d’exploitation
Pleuve, des productions de semences (dolique,
des ressources fourragères et hydrauliques et sur
Macroptilium lathyroïdes) ont été faites, des essais
les mouvements des pasteurs.
de production (niébé. ..), ainsi que des essais de
Par ailleurs, les études antérieures des pâturages
comportement ont été menés.

Recherches sur la Santb et les Productions Animales
8 7
A Sangalkam, la production de semences a
Pour les ligneux, des digestibilités “in vivo” ont
port6 sur plusieurs vari&& de niéb6.
été mesurées avec 3 espèces distribukes en com-
Dans la zone de ThyssC-Kaymor, l’association
plément d’une paille. Des mesures “in sacco” et
du ni&6 avec les cér6ales locales a fait l’objet de
“in vitro” ont étC faites sur de nombreuses espè-
mesures.
ces. Des essais d’alimentation ont été mer&, l’un
avec des feuilles de Guiera Senegalensis, l’autre
En Moyenne Casamance, un essai d’orientation
avec des gousses d’Acacia albiafa.
portant sur 28 légumineuses herbacées et arbus-
tives a été mis en place en dCbut de saison des
Pour les autres aliments, les mesures de digesti-
pluies et a Cté menC en pluvial uniquement. Les
bilité “in vivo” ont porté sur la fane d’arachide
graines ont Cté fournies par le CIAT dans le cadre
et la paille de riz complémentée avec un sous-
du réseau RABAOC. Le dépouillement des don-
produit : son de mil, sous-produits du traitement
nCes est en cours.
du riz, graine de coton. Pour les fourrages de
Les graines ont 695 etudiées sur le Fleuve, à
Moyenne Casamance, des essais ,“in vive” ont
Sangalkam et en Casamance.
porté sur les fourrages verts de jachère. La valeur
nutritive des pâturages a 6te étudiée par la col-
Sur le Fleuve, les thèmes ont été identiques à
lecte du berger et la collecte des fkcès.
ceux des légumineuses : productions de semences
(Cenhrus, Chloris, Panicum), étude de comporte-
L’ensemble des données collectCes à ThyssC-
ment (sorgho), essai de production.
Kaymor a &é mis sur fichier et a fait l’objet d’a-
nalyses statistiques.
A Sangalkam, la production du sorgho hydride
“oasis” a été étudiée sous diffkrentes fertilisations
Les différences de comportement entre ovins et
et irrigations. Deux essais ont et6 faits, l’un en
caprins, vis-à-vis des espèces ligneuses en zones
saison séche chaude, l’autre en saison des pluies.
sahélienne et soudano-sahélienne, ont fait l’objet
Les mesures ont porté sur la production de matière
d’une communication.
skche tout au long de la croissance, l’élongation
Des mesures de consommation ont ét6 faites
foliaire et la production des différentes parties de
sur ovins et bovins pour comparer les quantités
la plante.
de matières sèches consommées entre ces deux
En Casamance, diverses graminkes ont et6
espèces.
testCes pour leur adaptation et leur rendement en
pluvial.
Un essai d’engraissement-finition de béliers a
et6 mené en relation avec la coopérative
L’ALIMENTATION
AGROPOV. Les animaux. ont ék.2 séparCs en deux
lots différenciés par leur note d’état. Ils ont reçu
Les recherches ont porté sur les valeurs ali-
de la fane d’arachide et de la graine de coton
mentaires des aliments disponibles pour les ru-
durant 3 mois. Les analyses 6conomiques et celles
minants, l’utilisation des phosphates naturels, les
des performances sont en cours. Parmi les autres
besoins des petits ruminants l’observation des
aliments étudiés, une recherche porte sur l’utili-
différents niveaux de charge en zone sahelienne.
sation des phosphates naturels comme apport de
Les études sur les valeurs alimentaires et nu-
phosphore pour résoudre la carence des fourra-
tritives des aliments ont étt? faites sur les organes
gères et en cet Clément. Les phosphates de Taïba
de ligneux, differents fourrages et rations, et les
et de Thiès sont utilisés en comparaison à un lot
aliments consommés en système de conduite tra-
recevant de la poudre d’os et un lot témoin sans
ditionnel en Moyenne Casamance.
complément. Les études sont menees au CRZ de

88
Recherches sur la Santé et les Productions Animales
Dahra sur pâturage naturel et à Sangalkam où les
En système de production plus intensif, des
bovins reçoivent des quantités contrôlees d’ali-
suivis d’embouche en milieu paysan ont été mis
ments composés. Des examens cliniques ont été
en place dans la région de Kolda. Les suivis
arrêt& en juillet. Les essais ont repris en decem-
portent tant sur les performances zootechniques
bre sur des lots de genisses Gobra à Dahra.
que sur 1’Cconomie de ces opCrations.
Les études de comportement alimentaire des
Des suivis ont egalement été faits sur les
bovins, ovins et caprins, ainsi que des collectes
vaches et des animaux de trait en étable furni&
du berger ont et6 faites au CRZ de Dahra en
selon le modèle propos5 par la SODEFITEX.
fonction de différents taux de charge et de pro’
Comme autre action visant l’amélioration des
portions des espèces animales.
productions, un essai de compldmentation en
Le laboratoire a poursuivi ses travaux d’ana-
saison sèche a et6 execute en Moyenne Casa-
lyse principalement sur les analyses bromatolo-
mance dans le cadre du programme ABT. Des
giques classiques et celles de minéraux.
vaches ont reçu du tourteau d’arachide ou de la
graine de coton. Les productions laitières et les
poids des veaux ont &é suivis.
........
.................................................................
.........
....
Les autres actions en production bovine ont
‘ . : : : : : : : : : : : ~ : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . ~ : . :
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.....
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...............................
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
‘ : . : , ~ : . : . : . ~ : . : . ~ : : : : : : : : : : : ~ : : : : : : : : : : : . : . : : : : : . : : : : : : : ’ : : : : : : . : . : . : . : . : . : . : . : . : . : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : :
porté sur la sClection, la reproduction et l’elevage
.........
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
laitier. L’étude de l’amélioration gt5nétique du
...................
. . . . . . . . . . . . . . . .
. :
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. :
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zCbu Gobra a Cté menée au CRZ de Dahra sur un
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troupeau moyen de 664 têtes. Le poids moyen des
veaux à 240 jours a éte de 137 kg pour les mâles
PRODUCTIONS BOVINES
et de 126 kg pour les femelles. Quatome (14) tau-
Les études de système d’elevage et de produc-
rillons ont étC mis en pr&estage : le gain moyen
tivité des troupeaux ont été les principales actions
quotidien a Cté de 662 g
menCes sur les bovins. Les enquêtes ont éte faites
Au CRZ de kolda, le noyau de st5lection du
dans la région des Niayes et en zone soudanienne.
centre a éte maintenu.
Les observations ont poflé sur les &ènements de
En reproduction, des observations ont éte faites
la production, les croissances des jeunes, les
sur la reprise de l’activitk sexuelle après l’agne-
sorties et les entrées, les mortalités et la produc-
lage chez les brebis Peul-Peu1 et Touabire, sur l’ac-
tion laitiere dans quelques cas.
tivité sexuelle saisonnière chez la vache zCbu
Dans la région des Niayes, ce suivi porte sur
Gobra et sur l’âge à la puberté chez la gknisse
la productivitC des troupeaux bovins dans le sys-
Gobra. LeS dosages de la progesteronémie ont été
tème villageois. Des contrôles de production lai-
pratiqués dans toutes ces étude qui ce sont dérou-
tière individuelle ont montre des quant& de lait
lées au CRZ de Dahra.
prélevé par le berger variant de 0,3 1 en saison
sèche à 152 1 en saison des pluies.
En zone soudanienne, 1 500 bovins ont fait
PRODUCTIONS OVINE ET CAPRINE
l’objet de suivis. Parmi les troupeaux suivis, cer-
Le programme Pathologie et ProductivitC des
tains font l’objet d’un suivi sanitaire raproché afin
Petits Ruminants en milieu traditionel poursuit
d’établir les inter-relations entre les performances
ses objectifs tant méthodologiques que collecte et
ct la pathologie de bovins trypanotol&ants.
d’analyse des données. Les suivis individuels ont

Recherches sur la Santé et les Productions Animales
8 9
porte sur 6 500 ovins et caprins des régions de
d’entre elles, malgré leur presence reconnue ou
Louga, Kaymor et Kolda.
suspectée, les connaissances sont très limitées.
De nouveaux modules du progiciel PANURGE
Outre l’importance reelle dc cette pathologie
ont eté programmés pour la saisie des données sur
spécifique qu’il est necessaire d’évaluer, les dif-
les suivis cliniques et sur les suivis serologiques.
ferentes associations microbiennes méritent égale-
ment d’être étudiees afin de cerner leur impact sur
Les infestations parasitaires de 2 cohortes d’a-
la santé de l’animal et asseoir un Cventuel pro-
nimaux ont éte suivies avec deux modalites de
gramme de prophylaxie.
traitement. Des prélèvements de serum et de
plasma ont été faits pour des suivis des maladies
Les programmes de recherches sur la santé ani-
de la reproduction et des dosages d’oligo-éléments.
male prennent en compte l’ensemble de ces con-
sidérations et un réel effort d’intégration des ope-
Parmi les pratiques de conduite, des suivis de
rations de recherches de pathologie aux program-
complémentation ont été faits dans la zone de
mes de suivi zootechnique en milieu villageois
Louga.
est également entrepris.
Une synthèse a été faite sur les pratiques d’ex-
ploitation dans les trois zones de suvis.
PATHOLOGIE INFECTIEUSE
L’analyse des données sur les dentitions a été
menée à son terme.
LA PESTE PORCINE AFRICAINE
Au CRZ de Dahra, les études en station ont
Elle demeure la plus sérieuse menace pour
porte sur les ovins Peul-Peu1 et Touabire où une
l’elevage porcin au Senégal.
fertilité moyenne de 80 p.100 a eté enregistrée.
De nombreux foyers ont encore éte signal&
Des enquêtes ont été faites en système agropas-
en Casamance, ri Thiès et dans la région de
toral sur la productivité des petits ruminants
Dakar. Les etudes épidemiologiques réalisées ont
(1 800 ovins et caprins). Les paramètres de pro-
montre. deux périodes de forte mortalité, elles
duction ont éte analyses de 1984 à 1989 ; il en
correspondent :
ressort des effets annee et saison marques.
l à la mise en enclos des porcs au début de la
saison des pluies
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l et à la mise en liberte des animaux à la fin de
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la saison des pluies.
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Des propositions concrètes pour contrôler cette
maladie ont Cte formulées.
L’objectif d’une maîtrise de la pathologie sous
toutes ses formes, enzootique ou épizootique pour
LA PESTE ÉQUINE
assurer l’amélioration des productions animales,
Une nouvelle flambee epizootique a éte enre-
justifie les Ctudes approfondies en cours sur des
gistrée cette année à travers le pays. Des souches
maladies d’étiologie diverse, infectieuses ou
ont éte isolées à cette occasion à Rufïsque et à
parasitaires.
Mbao et stockées dans la banque de souches. Des
Certaines de ces affections font elles-mêmes
recherches seront initiees pour la reconnaissance
l’objet d’investigations particulièrement depuis
des tiques ou des insectes qui assurent la trans-
plusieurs années, par contre, pour la majorité
mission de cette maladie.

9 0
Recherches sur la Santé et les Productions Animales
LA PESTE BOVINE
Une telle situation immunitaire est propice à
Dans le cadre de la campagne panafricaine de
l’éclatement d’une nouvelle épizootie.
lutte contre la peste bovine, une opération de sera-
surveillance épidémiologique était prévue pour
PNEUMOPATHIES DES PETITS RUMINANTS
cette année. La mise en place tardive des moyens
Avec les diarrhées, pneumopathies constituent
a empêché son démarrage à la date fixee. Cepen-
les principales contraintes pathologiques des
dant, les travaux de standardisation des techniques
petits ruminants.
ELISA pour cette étude, ont et6 effectues avec
l’aide de l’AIEA, la FAO et du burreau de LOUA/
Afin de circonscrire leur impact reel sur la pro-
IBAR. Ce dernier est charge de la coordination de
ductivite des animaux, des études ont débuté et
la Campagne.
portent sur l’identification des virus, des batteries
et des mycoplasmes en cause, ainsi que sur la de-
termination de la prévalence des diverses infec-
LA MALADIE DES MUQUEUSES
tions qu’elles occasionnent.
Des skums provenant d’une exploitation pri-
La seconde etape consistera à établir une cor-
VCC ont et6 testés pour la détermination des por-
rélation entre les productions et cette pathologie
tcurs chroniques de virus. Des propositions pour
une stratégie d’eradication ont éte faites après
Au cours de cette année, 39 500 tests sur les
l’analyse des résultats.
infections suivantes ont été realises : RSV, PI3,
peste des petits ruminants, Adénovirus 5,
mycoplasmes et Chlamydia, Pasteurella multocida
LA FIÈVRE DE LA VALLÉE DU RIFT
A et D, Pasteurella hemolytica (8 sérotypes). Des
Le programme de séro-surveillance mis en
études complementaires sont envisagées.
ceuvre dans la vallée du Fleuve concernait l’en-
Un programme de saisie des données et d’in-
semble de cette région, aussi bien le Delta que la
terpretation a 6tC mis au point par ailleurs.
moyenne et la haute vallée. Sur les troupeaux
sentinelles identifiés, des variations importantes
du taux des anticorps ami-virus ont eté constatees
PATHOLOGIE DE LA REPRODUCTION
au sein des localit& ainsi qu’entre departements
Chez les bovins
longeant le cours d’eau.
Dans le département de Dagana, la prévalence
Le statut immunologique des troupeaux vis-à-
de l’infection observée chez les bovins, deux ans
vis de certaines affections capables de perturber,
après l’épizootie est plus élevée que celle notée
de façon spécifique ou non, les phenomènes de la
chez les petits ruminants. Ce taux est par ailleurs
reproduction chez les bovins est étudie au Sénegal
supérieur à ceux du cours moyen et supérieur du
depuis 1988 par un depistage serologique systé-
F l e u v e Sénegal.
matique et la recherche des facteurs de risque.
Dans l’ensemble de la région, le virus semble
L’existence de la brucellose; de la leptospirose,
beaucoup plus circuler au sein des troupeaux bo-
de la listeriose, de la chlamydiose et de la fièvre
vins que chez les petits ruminants.
Q est ainsi avancée ou confïrmee ; leurs prevalen-
Les dernières analyses sérologiques réalisées
ces respectives et leur hiérarchisation sont éta-
vers la fin de l’annee témoignent d’une prévalence
blies par zones ecologiques. L’incidence de cer-
de l’infection légèrement inferieure à celle qui
tains facteurs de risque est également mise en
existait au moment de la grande épizootie.
évidence et discutee.

Recherches sur la Santé et les Productions Animales
91
Des problèmes d’odre technique subsistent ce-
moratoire et qui concernent les animaux domes-
pendant, concernant notamment la sérologie de la
iques et sauvages (en captivité).
listeriose et de la leptospirose. Les études sont en
cours.
Pathologie aviaire
71 diagnostics ont Cte realisés ; ils ont permis
Chez les petits ruminants
I
1’
d’identifier les infections suivantes :
Les recherches ci-dessus décrites ont été élar-
0 l a colibacilfosc
gies aux ovins et caprins des troupeaux observa- i
toires du programme PPR localises à Ndiagne,
l la typhose
Kaymor et Kolda.
0 la variole
La Toxoplasme et la Salmonellose ont et6 ajou-
l la maladie de Gumboro
tées à la liste des affections ciblées.
l la maladie de Newcastle
L’objectif cette fois est, dans une première
phase, d’estimer les prévalences de chacune des
l l’hépatite virale (suspicion)
affections etudiees afin d’identifier la plus importante.
l la maladie de Marek (suspicion)
Dans une seconde phase, les répercussions é-
l la coccidiose
ventuelles sur les performances de rtproduction
l l’ascaridiosc
des petits ruminants seront examinées.
l le taeniasis
l la goutte visccrale.
LA PARATUBERCULOSE DES BOVINS OU LA
Une recrudescence des cas de maladie de
MALADIE DE JOHNE
Newcastle a motivé la réalisation d’une enquête
Après le premier cas de paratuberculose dia-
de contrôle de l’immunité post-vaccinale. Les ré-
gnostiqué chez un bovin d’importation élevé dans
sultats indiquent une insuffisance de la protection
la zone des Niayes, un dépistage bacteriologique
post-vaccinale conférée par les protocoles les plus
systématique de Mycobacterium paratuberculosis,
couramment pratiques au Sénegal.
agent de la maladie, est entrepris sur un echantil-
lon de deux races autochtones dans leur biotope
respectif (Dahra et Kolda).
Les resultats indiquent l’existence d’un portage
Pathologie des mammifères
latent du germe seulement chez les bovins im-
Le diagnostic de la rage demeure l’une des prin-
portés de race Montbéliarde, posant ainsi un pro-
cipales actions dans ce domaine.
bléme de police sanitaire.
En tant que laboratoire de référence dc la FAO
pour la peste équine, le service de pathologie in-
fectieuse a éte sollicité pour entreprendre des
ACTIVITÉS DE DIAGNOSTIC
études sera-épidemiologique pour le compte de la
Gambie où de nombreux foyers de peste Cquinc
Il s’agit de diagnostics courants effectués au la-
ont CclatC.

92
Recherches sur la Santé et les Productions Animales
PATHOLOGIE PARASITAIRE
deux villages avoisinant des forêts classees infestees
par Glossina morsitans submorsitans en particulier.
GLOSSINES ET TRYPANOSOMOSES
Une quarantaine de bovins traités au bérénil et
Glossines et trypanosomoses dans la
ensuite au trypamidium ont fait l’objet de suivi
région des Niayes
protozoologique, sérologique ‘et helminthologique.
Des prospections entomologiques réalisees
La durée d’action du trypanmidium est ap-
dans cette region, avec simultanément l’examen
préciée et l’existence ou non de souches trypano-
du sang des. bovins de diverses localités ont mis
somes chimie-resistantes recherchee. Le diagnos-
en évidence la réapparition de Glossina palpalis
tic parasitologique n’a mis en Cvidence que
gambiensis, notamment au niveau des exploita-
Trypanosoma congolense.
tions maraîchères situees près de Kounoune ainsi
Les épreuves sérologiques par la technique
que des cas de Trypanosomoses à Trypanosoma
ELISA ont montre des frequences elevees de T.
congolense au sein du cheptel.
congolense quelques cas de set-o-positivite a T.
Un cas de trypanosomose humaine a eté par
vivax et T. brucei sont Cgalement notes.
ailleurs signale par les formations hospitalières.
Une note attirant l’attention des autorites na-
tionales sur la conséquence économique d’une
TIQUES ET MALADIES TRANSMISES
telle infestation a été élaborée.
Epidémiologie de I’Anaplasmose
bovine au SOnégal

Les differentes epizooties d’anaplasmose bo-
Etude de la pathologie du bétail
vine survenues ces dernières annees dans la zone
ttypanotol&an t
sahélienne ont justifié les études Cpizootiologiques
initiées depuis deux années.
Ce programme basé sur Kolda comporte une
part importante d’étude des glossines, des infec-
Des suivis sera-epidémiologiques ont Cte
tions trypanosomiennes et des helminthes in-
effectués dans trois zones Ccologiques à titre de
féodés au bétail trypanotolCrant.
comparaison d’une part, et d’autre part, afin
d’avoir des paramètres supplémentaires utiles à
L’objectif final est d’évaluer l’impact de cette
une meilleure comprehension déterminisme des
pathologie sur la productivite des bovins Ndama.
épizooties.
A cet effet, les investigations sur le parasitisme
Des veaux âgés de plus d’un an ou au moins
sont menées de manière concomitante avec les
ont fait l’objet de prélèvement trimestriel dans la
enquêtes zootechniques.
zone des Niayes, la région sahelienne et la zone
nord-guinéenne.
Etude de la validation de la technique
Par ailleurs, dans chacune de ces régions, des
ELISA de détection d’antigénes S&i-
bovins adultes ont eté associés aux prises de
ques trypanosomiennes
sang aussi bien à la saison seche qu’à la saison
des pluies.
La seconde phase de cette étude a Cte entamee
a Sokone (Centre Sud du Senégal) sur des bovins
Les prélèvements sont achevés, il ne reste qu’à
des localitcs de Karang et dc Keur Aliou GUEYE,
procéder à leur analyse dans le mois à venir.

Recherches sur la Santé et les Productions Animales
9 3
Epidémiologie de la Cowdriose au
ÉPIDÉMIOLOGIE DES TRÉMATODOSES DU BÉTAIL
Sénégal
ET É COLOGIE DES MOLLUSQUES HOTES INTER -
MÉDIAIRES AU SÉNÉGAL
Cette étude comporte trois actions :
0 La recherche d’une corrélation entre le niveau
incidence de la construction des bar-
de l’infestation par les tiques au pâturage et
rages et des aménagements hydro-
l’apparition de la Cowdriose ;
agricoles sur /a pathologie parasitaire
La region du Pleuve et la Casamance sont le
0 L’étude du taux d’infection des tiques dans la
siège de vastes perturbations écologiques provo-
nature ;
quées par la construction de barrages et des
aménagements hydro-agricoles.
Des études sont entreprises sur les maladies
@ L’étude séro-épidémiologique sur les trou-
dites “hydriques” principalement les trcmatodoscs
peaux de la zone des Niayes de la zone sahé-
et les mollusques hôtes intermédiaires, et sur
lienne et de la région de la Basse-Casamance.
l’impact de ces modifications sur l’cpidémio-
logie de ces affections parasitaires.
Seules les deux dernières actions ont été ef-
L’objectif et le protocole de ce programme ont
fectuées cette annee, la Premiere ayant déja été
été présentés dans le rapport de 1989.
réalisée en 1989.
L’Ctude du taux d’infection des tiques, dans les
Région du Fleuve
conditions naturelles, a montré un taux relative-
ment élevé des nymphes et des imagos porteurs
Au niveau du Delta et du lac dc Guicrs, on
de la rickettsie Cowdria ruminantiurn agent causal
observe la prolifération de certains mollusques
de la Cowdriose.
tels que Biomphalaria pfeljjeri, Lymnaea natalensis
et Bulinus truncatus, et la colonisation dc nou-
L’étude sera-epidémiologique qui a débuté de-
velles zones (Richard-Toll, Ross-Béthio, le
puis 1988 concerne les veaux et cette année, les
Gorom et le Lampsar).
adultes ont &e associés aux prelèvements.
Les premières conséquences sont enregistrées
Ce suivi est terminé. Les données seront ex-
avec l’augmentation des taux d’infestations par les
ploitées très prochainement.
Trématodoses (Distomatoses, Schistomose et
Paramphistomose) chez le bctail et l’cpidémie
de Bilharziose intestinale dans la zone de
Richard-Toll.
L’élevage des tiques
Au niveau de la vallée, l’étude parasitologique
Plusieurs espèces de tiques sont maintenues en
et malacologique est poursuivie dans le périmètre
élevage au sein de la section. Il s’agit des espè-
de Diomandou et MO6 Bis (Département de Podor).
ces : Amblyomma variegatum, Hyalomma trunca-
Aucune trematodose animale n’est enregistrée
tum ; H. m. rufipes, H. impeltatum, Rhipicephalus
et les seuls Pulmones récoltés sont 2 Bulinus
sulcatus, Rh. senegalensis, Rh. sanguineus et Rh.
senegalensis. La situation est pour le moment sa-
e. evertsi.
tisfaisante.

9 4
Recherches sur la Santé et les Productions Animales
La surveillance épidémiologique se poursuit l
HELMINTHOSES DES BOVINS AU SÉNÉGAL
dans les deux zones.
Suivis helminthologiqoes dans le
Région de Kolda (Vélingara)
cadre de programmes de recherches
L’etude en cours dans la zone du barrage de
comprenant une composante santé
1’Anambé et les resultats obtenus montrent une
animale et helminthologie
prévalence des trématodoses plus élevees dans
cette zone aménagee qu’ailleurs.
Convention AIEAIISRA sur l’utilisation
Des Lymnées, des Bullins et des Biomphlaria
de la technique ELISA de détection des
sont récoltés en petits nombres dans la zone amé-
antigènes pour le diagnostic de la trypano-
nagce (Anambé, Kounkané). Aucun mollusque
somiase animale.
E t u d e helmintho-
n’est récolté dans le réseau d’irrigation,
logique des bovins suivis par cette action
Dans l’ensemble, c’est au niveau des zones
de recherche
amCnagCes que les prévalences des Trématodoses
sont plus élevces. Une surveillance parasitologique
Les résultats traduisent une infestation
et malacologique est nécessaire dans tout pro-
strongylienne chronique toute l’année mais de fai-
ble intensite. Les trematodoses sont diagnosti-
gramme d’amcnagement et de mise en valeur. Les
quées en saison sèche, indiquant des manifes-
recherches doivent s’intensifier et s’étendre à
d’autres zones.
tations contractees en fin de saison des pluies.
Aucune corrélation n’a pu être Ctablie entre la
valeur de l’hematocrite et ies helminthoses
Diagnostic
immunologique des
(Fasciola gigantica)
Trématodoses
Preparation de l’antigène douve (excretion-sé-
crction et broyage) pour le diagnostic scrologique
Convention CEE/ILCA/ILRAD/Trypa-
par ELISA de la Distomatose.
notolérance
L’antigène est dosé et la méthodose testée don-
Le protocole de ce programme comprend un
ne des résultats intéressants surtout avec
suivi helminthologique realisé au niveau du site
l’antigène “Excrétion-Secretion”.
de Kolda et dont les résultats sont présentes dans
le rapport de ce programme.
Une étude serologique sera enteprise en 1991
avec un plus grand nombre de serums (Kolda,
Un suivi plus spécifique est réalisé par le ser-
region du Pleuve).
vice de Parasitologie de Dakar sur la Toxocarose
des veaux et la Distomatose des adultes afin
d’apprécier l’incidence de ces helminthoses sur la
Malacologie
productivité.
L’Ctude du rôle épidcmiologique des mollus-
La situation generale à Kolda peut être résu-
ques dans la transmission des trématodoses se
mée comme suit :
poursuit afin d’actualiser le role des mollusques
dans ces affections et leur distribution.
@ veaux de moins de 3 mois : Helminthoses do-
Quelques espèces de mollusques sont entre-
minantes : Toxocarose et Strongyloïdose,
tenues en élevage.
0 bovins jusqu’a l-2 ans : Strongylose et Moniéziose,

Recherches sur la Santé et les Productions Animales
9 5
l bovins de plus de l-2 ans : Distomatose et
ACTIVITÉS ANTIPARASITAIRES DE PLANTES
Paramphistomose.
LOCALES AU SÉNÉGAL
Activité vermicide de Securidaca
longepedunculata
PROTOCOLE CONJOINT “ÉQUIPE SYSTÈME/
Des essais complémentaires ont été réalisés
FLEUVEILNERV-DAKAR HELMINTHOLOGIE”
avec la souche 3 preparée en novembre 1989.
La méthode de préparation du lyophilisant et
É T U D E D E S PARASITOSES DIGESTIVES D U
les résultats anterieurs sont présentes dans le
CHEPTEL DANS LE DELTA DU FLEUVE SÉNÉGAL
rapport 1989.
EN FONCTION DES SYSTÈMES D’tLEVAGE
Souche preparée à partir de 400 gr d’écorce de
En plus des facteurs habituellement analyses
racine de S. longepedunculara macéree à 20 p. 100.
intervenant dans l’épidémiologie des helmin-
Les tests sont réalisés sur des ovins naturellement
thoses, une attention particulière est portee sur la
infestés de Strongles.
période de naissance des animaux.
L’activite vermicide ne se manifeste qu’à partir
Un même echantillon d’animaux est suivi pen-
de la dose de 200 mg’k (réduction de 42 à 73 %).
dant toute la durée du protocole, de la naissance
Cette activite est considérée comme modcrce.
à l’âge adulte.
5 tranches d’âges sont retenues : 3-6 mois ; 6-
Activité mollusci&de d’Anacardium
9 mois ; 9-12 mois ; 12-15 mois ; et 18-21 mois
occidentale (extrait d’on travail de
et pour quatre périodes de naissance.
DEA r é a l i s é a u l a b o r a t o i r e d e
Pour les animaux nés en hivernage, on note au
Parasitologie du LNERV)
bout de trois mois, un reliquat d’infestation lie à
la saison des pluies ; entre 6 et 9 mois (février
L’analyse des résultats presentés montre que
à mai), une baisse normale du parasitisme, puis
les poudres d’écorce, dc fcuillcs, d’inflorescences
à 12 mois (août) un pic annuel.
ainsi que l’extrait hexanique du fruit d’A. occiden-
tale
ont des propriétés molluscicides certaines.
Pour les bovins nCs en début de saison sèche
froide, les animaux restent indemnes d’infestation
Cependant, les concentrations actives des pou-
strongylienne jusqu’à la saison suivante (infestation
dres d’écorce, de feuilles et d’inflorcscenccs sont
a 9 mois, première partie de la saison des pluies).
trop élevées (plus de 250 PPM) par rapport aux
critères fixes pour la sel’ection des plantes
molluscicides.
HELMINTHOSES DES PETITS RUMINANTS AU
Ces preparations présentent aussi l’inconvé-
SÉNEGAL. ESSAIS THÉRAPEUTIQUES. EFFICA-
nient d’être piscicides aux concentrations efficaces.
CITÉ COMPARÉE DE L’EXHELM ET DE L’IVOMEC
L’extrait hexanique a donné des rcsultats bcau-
Les prélevements et analyses sont réalisés jus-
coup plus satisfaisants. En effet, il est eflïcace à
qu’à la quatrieme skie. Les seuls resultats dispo-
la concentration de 32 PPM avec une mortalité de
nibles concernent le premier contrôle sur ovins
100 % sur les 3 espèces de mollusques test& :
traites à Kolda.
Lymnaea natalensis, Bulinus truncatus et
On note une meilleure efficacite anthelminthique
Biomphalaria Pfeieri et ce, sans toxicité pour les
de 1’Ivomec.
poissons.

RECHERCHES
SUR LES SYSTÈMES AGRAIRES
ET L’ÉCONOMIE AGRICOLE

Prise en charge de la motorisation
par les organisations paysannes et les privés dans le Delta
Pompage de l’eau : Environ 6130 groupes motopompes sur 18 000 ha de périmètres privés
Groupe motopompe installé sur la berge
(irrigation 50 ha à Ndombo)

INTFtODUCTION
difficultés de fonctionnement en raison du
manque de financement.
Situer l’activité agricole dans le contexte où
elle s’exerce et en éclairer les déterminants a
La réorganisation des structures de 1’ISRA en-
toujours constitué l’objectif principal des re-
treprise dans le cadre de l’elaboration du plan de
cherches menées au niveau de la Direction de
redressement de l’Institut a réactive la controverse
Recherches sur les Systèmes Agraires et l’Econo-
sur le maintien ou la suppression de la Direction
mie Agricole. Ces déterminants relèvent à la fois
de Recherches. En somme, le sort de la Direction
du milieu naturel et de sa préservation, des tech-
de Recherches s’est en partie joue en 1990.
niques d’exploitation des ressources mises en
Les programmes de recherche ont éte exécutés
œuvre et de l’environnement economique et
en 1990 suivant les trois grands axes d’interven-
social. La vie de la Direction de Recherches au
tion :
cours de l’annee 1990 a Cte marquée par beaucoup
de questionnements, d’incertitudes et parfois de
0 Recherche sur la Gestion des Ressources Na-
turbulences. La reduction du personnel de certains
turelles,
programmes intervenue la même annee a sérieu-
sement affecte les activités de recherche de ces
0 Recherche sur les Systèmes de Production,
programmes. D’autres programmes ont connu des
0 Recherche sur la Socio-Economie Rurale.

100
Recherches sur les Systèmes Agraires et /‘Economie Agricole
Un modèle de simulation du bilan hydrique des
cultures capable de rendre compte de l’effet des
pratiques culturales et de la gestion de la fertilité
sur la mobilisation et la valorisation de la ressour-
ce par les plant-es est en cours d’élaboration. Ce
modèle pourrait constituer un outil pour l’analyse
des risques pris par les agriculteurs d’une région
MIEUX GÉRER ET MIEUX VALORISER
donnee en fonction des itinéraires techniques pra-
tiques et donc pour l’etude de la sensibilite des
LES RESSOURCES EN EAU
systèmes de production à la secheresse. Dans ce
cadre, les recherches menées en 1990 ont porte
La securisation et l’amélioration de la produc-
sur :
tion agricole ainsi que la sauvegarde et la rehabili-
tation de l’environnement passent par la maîtrise
l l’estimation des consommations hydriques
de l’eau. La collecte de données agro-metéorolo-
maxima (ETRM) du mil et de l’arachide en
giques à partir de 12 stations réparties sur l’en-
fonction de la fertilite et du taux de couverture
semble du territoire national permet d’étudier
du sol par culture ;
l’effet des conditions climatiques sur le compor-
0 l’influence de la fertilité sur les consommations
tement des cultures. Ces données sont mises à la
hydriques réelles (ETR) du mil et de l’arachide
disposition de la Recherche et du Développement
en milieu contrûle et en milieu paysan ;
et transmises à la Direction de la Méteorologie
0 l’estimation des parts respectives des adven-
Nationale et au Centre AGRHYMET. Ces données
tices et de la culture dans l’evapo-transpiration
météorologiques ont éte utilisées pour simuler le
de la parcelle cultivee, pour differents niveaux
bilan hydrique. Ainsi, il a été possible de suivre
d’enherbement.
les conditions d’alimentation en eau des principales
cultures et d’evaluer les niveaux de rendements
potentiels. A l’échelle régionale, la relation entre
le rendement du mil et les termes du bilan hy-
drique est de la forme suivante :
IDENTIFIER ET HIÉRARCHISER
LES CONTRAINTES PHYSIQUES À LA
Rdt (kg/ha) = 13.22 IRESP + 241 r2 = 0.63
PRÉSERVATION DU MILIEU
où IRESP est l’indice de rendement esperé.
La degradation des sols par l’érosion hydrique
C’est le produit de la satisfaction des besoins
dans le Sud‘ du Bassin Arachidier atteint par
en eau sur l’ensemble du cycle par la satis-
endroit des proportions inquietantes. Les travaux
faction en eau pendant la floraison. A l’echelle du
de recherche r&lisés ont pour objectif principal
terroir,, les courbes de réponse du mil à l’eau
de mettre au point des schémas et techniques
en fonction des niveaux d’intensification sont
d’aménagement ami-Crosif et des itinéraires tech-
confondues en situation de stress hydrique
niques susceptibles d’ameliorer la fertilite des sols
(IRESP < 0.3). Elles se séparent quand la contrain-
et le bilan hydrique. Ces recherches ont éte menées
te hydrique est levee pour mettre en évidence dif-
tant à l’échelle de la parcelle qu’à celle de la
fcrents niveaux de valorisation de l’eau lies à la
toposequence. C’est ainsi qu’à l’echelle de la par-
fertilisation.
celle, l’aménagement de bassin versant (haie vive

Recherches sur les Systèmes Agraires et /‘Economie Agricole
101
doublee de Panicum maximum, fascines, cordons)
Dans le Sud du pays, les études sur la valori-
s’est avéré très efficace dans la lutte contre l’erosion
sation rizicole des sols sulfatés acides ont éte
hydrique. Il en est de même à l’echelle de la
poursuivies. L’effort de recherche a essentiellement
toposequence. Une base de données agronomi-
porte sur la mise au point de techniques d’ame-
ques a Cte constituee pour permettre un suivi des
nagement et de correction de l’acidite et de la
pratiques culturales et de l’évolution des rende-
salinité des sols. La chaux agricole et le phospho-
ments. Le pourcentage des parcelles semées de
gypse ont donné des résultats particulièrement
manière isohypse est passé de 14 à 90 %, celui
intéressants pour la rehabilitation de ces sols.
des parcelles travaillees a la dent de 1 à 20 %.
AMÉLIORER LA FERTILITÉ
DES SOLS SOUS CULTURE
Un effort important de recherche a et6 réalisé
pour valoriser les ressources naturelles notamment
MIEUX COMPRENDRE
la biomasse vegetale en vue d’ameliorer la fertilite
des sols sous culture. Ces etudes portent tant sur
LE FONCTIONNEMENT DES SYSTÈMES
le mode d’apport du compost et du fumier que sur
DE PRODUCTION
leurs effets sur les rendements des cultures et les
propriétes des sols. Les études sur la fertilisation
ET DES ORGANISATIONS PAYSANNES
minérale des cultures ont été egalement poursui-
vies en 1990, tant en conditions pluviales qu’en
Le suivi et l’analyse du fonctionnement des
conditions irriguees. Il s’agit notamment de :
unites de production ont pour objectif principal
d’établir un ensemble de références concernant la
0 l’etude de l’effet residuel de faibles doses de
façon dont les paysans conduisent leurs cultures,
fumier,
ainsi que leurs performances techniques (rende-
0 la technique optimale de fertilisation azotée,
ment) et économiques (charges, revenus) et de
0 l’etude des equilibres NPK sur différentes cul-
mieux comprendre les processus de prise dc déci-
tures,
sion. C’est dans cette optique qu’un certain
nombre d’activités de recherche ont été réalisées
l la valorisation des résidus de cultures par
dans la vallee du Fleuve Sénegal. Il s’agit notam-
compostage d’hivernage des résidus végétaux.
ment :
Les résultats de ces différentes études mettent
en evidence un effet b&-kfique de la fumure orga-
l du recensement des exploitations agricoles
nique aussi bien sur le rendement des cultures
dans les villages de Diawar, Thiago ct
que sur la fertilité des sols. Les tests de fertilisa-
Ndiétène ;
tion minerale ont également été concluants dans
l du suivi des opérations intensives d’élevage
le Bassin Arachidier. C’est ainsi que sur le mil,
(naissage, embouche) en milieu paysan.
on a enregistré des rapports valeur/coût de
l’ordre de l-9.
0 du recensement des organisations paysannes.

102
Recherches sur les Systèmes Agraires et /‘Economie Agricole
Dans le Bassin Arachidier et notamment dans
A l’heure actuelle, l’on dispose d’une connais-
le Sine-Saloum, l’effort de recherche a porte sur
sance approfondie des systèmes de production,
les aspects suivants :
des contraintes et des opportunites de production
dans beaucoup de regions agro-écologiques du pays.
l Etude de la diversite des systèmes agraires.
L’objectif poursuivi est de caractériser des sys-
tèmes agraires, des systèmes de production et
de faire émerger les problèmes principaux des
TESTER
populations.
LES INNOVATIONS TECHNIQUES
l Etude des structures de developpement du
Sine-Saloum.
EN MILIEU PAYSAN
En effet, depuis la mise en place de la NPA,
La réduction des pertes apres-recolte et la
l’appui aux agriculteurs est constitué d’un ensem-
mécanisation progressive des filières dans diffé-
ble d’initiatives multiples relevant d’organi-
rents systèmes de production constituent un
sations paysannes, d’organisations non gouver-
objectif majeur des programmes de recherche au
ncmentales, de projet de développement rural et
sein de la Direction de Recherches sur les. Sys-
de structures permanentes comme le crédit agri-
tèmes Agraires et 1’Economie Agricole. C’est
cole (CNCAS). Cette étude devrait déboucher sur
ainsi que la batteuse SISMAR qui est une version
la définition de type d’appui susceptible d’ac-
réduite du mode1 BS 1000 a été testée dans un
croître l’efficacité des actions de developpement
certain nombre de villages des régions de
mises en acuvre par les organisations paysannes.
Diourbel et de Thiès. Ces tests ont mis en évi-
Dans le Sud du pays et notamment en Basse
dence le manque de robustesse de cette batteuse
Casamance, un effet important de recherche a et6
pour résister aux multiples sollicitations dont elle
réalisé dans le cadre de l’analyse de la diversité
est l’objet, ce qui a conduit la SISMAR à realiser
des systèmes agricoles :
un autre modèle qui doit faire l’objet de test.
En Basse Casamance, l’effort de recherche a
l Etude des diffcrentes situations agricoles.
1porté sur l’étude et l’adaptation t de differents
types de matériels agricoles aux conditions socio-
l Etude des systèmes d’élevage : stratification de
la zone par rapport aux questions de l’élevage.
Cconomiques de la zone. C’est ainsi qu’il a été
procedé :
l Etude des formes d’organisations tradition-
nelles et modernes.
0 Au suivi du semoir DJECO en milieu paysan.
Ce suivi a porté sur l’appréciation du compor-
l Etude de l’évolution des systèmes agraires.
tement technique (performances) -du semoir
Cette evolution se manifeste par :
pour le semis sur billon.
la dégradation des sols agricoles ;
l
l Au suivi du semoir 4 rangs à traction animale
dont l’objectif est d’étudier les performances
une déforestation à outrance liée à l’exi-
l
du matériel dans des conditions de non sécu-
gence de nouvelles defriches pour une
risation du facteur eau.
agriculture extensive ;
l A des essais de houes rotatives à tractions ma-
par la raréfaction des jachères.
l
nuelle avec collecte de données sur le type de

LE TRAVAIL DU SOL
(plus de 100 tracteurs de 45 cv à 125 cv)
Tracteur de 100 cv avec un offset de 24 disques pour la préparation des rizières à Diawar.
Des mesures de performances réalisées par I’ISRA.
Montage d’un contrôleur de consommation sur un tracteur de 50 cv. à Ndombo

1 0 4
Recherches sur les Systèmes Agraires et /‘Economie Agricole
sol, le taux d’enherbement, le temps de travaux
toutes les varietés testes (IR - 13240 - 108 - 2
etc.
- 2 ; IR - 18348 - 36 - 3 - ; IR -50 ; Sipi, Tatsuni
Dans la vallee du Pleuve Sénégal, l’on a pro-
Mochi). Cet allongement va de 25 à 30 jours.
céde au suivi et à la mesure des performances de
certains mat&-iels : moissomreusse - batteuses et
Dans le Bassin Arachidier, un certain nombre
tracteurs avec offset à Diawar, tracteurs avec
d’activites de recherche ont &C menées en 1990
offset a Ndombo et Thiago.
en milieu paysan. Elles portent sur :
Dans le souci de diversifier les recommanda-
0 les tests fertilisation sur différentes cultures,
tions en matière de désherbage chimique dans la
0 l’amelioration du bilan fourrager des exploita-
Vallée du Pleuve Sénégal, l’on a procedé à des
tions en vue de l’entretien du cheptel (tests de
tests de nouveaux produits chimiques en milieu
niébé fourrager, Punicum maximum, Andropogon
paysan (Basagran PL 2, Propanil, Garil, Weedone).
gayanus, traitement des pailles à l’uree etc...).
Les résultats obtenus montrent que les produits
chimiques testés sont équivalents du point de vue
En Basse Casamance, l’effort de recherche a
de leur effcacite agronomique.
porte notamment sur les tests de variétés de riz
Quant à l’experimentation variétale dans la
de nappe (bonnes performances de la variété DJ-
même zone, elle a permis de mettre en évidence
12-519), le semis mécanique en riziculture de nap-
un allongement du cycle en contre-saison pour
pe et sur le labour et le sarclage des cereales.
LA RÉCOLTE
(Environ 50 moissonneuses-batteuses et 80 batteuses)
Moissonneuse-batteuse de 123 cv récoltant du riz de contre-saison. Boundoum

Recherches sur les Systèmes Agraires et /‘Economie Agricole
105
d’identifier cinq principales caractéristiques qui
influent sur l’adoption. Il s’agit de l’avantage
comparatif, de la complexité, de la compatibilité,
de l’aptitude, de l’innovation à être testée, de la
necessité pour les résultats de l’innovation de
trancher avec ceux de la pratique agricole.
IDENTIFIER ET ANALYSER
LES CONTRAINTES À CA PROMOTION
EVALUER LES PERFORMANCES
DES CIRCUITS DE DISTRIBUTION
DES CULTURES CÉRÉALIÈRES
DES PRODUITS ET INTRANTS AGRICOLES
Un effort important de *recherche a Cte fait
La collecte de données auprès des commer-
pour produire des informations et des analyses
çants de la région de Saint-Louis concerne les
nécessaires au processus continu de décision-eva-
prix, quantités, flux et coûts de commercialisation
luation et permettre la jonction entre les politiques
des intrants (engrais et produits phytosanitaires).
au sommet et les pratiques à la base au sein du
système de production et son environnement
La participation des privés (groupe SENCHIM
immédiat. L’on s’est efforcé à cerner l’ensemble
et autres prives) à la distribution des intrants est
des facteurs economiques, sociologiques, tech-
très effective. Cette participation est determince
niques et institutionnels qui caracterisent le
dans une large mesure, par le crcdit de la CNCAS
système agro-alimentaire en mettant l’accent sur
aux producteurs et le paiement rapide des com-
la production. Les donnees recueillies auprès de
merçants et par le crcdit SENCHIM offert à son
240 exploitations dans les régions de Fatick et
groupe.
Kaolack portent entre autres sur la place des dif-
férentes cultures chez les différents types de
producteurs, le degré d’autosuffisance cérealière
ANALYSER LES POLITIQUES AGRICOLES
et son Cvolution sur les quatre dernières annees,
PAR SIMULATION DU COMPORTEMENT
le mode de production, le degre de diffusion des
varietés ceréalières dites ameliorees, les pro-
OPTIMAL DES EXPLOITATIONS AGRICOLES
blèmes techniques au niveau post-récolte (bat-
tage, stockage, transformation), la concurrence du
Les recherches entreprises les annces précé-
riz à la consommation.
dentes ont abouti à l’élaboration d’un nouveau
modèle de programmation linéaire capable de
determiner de façon endogène le taux de double
EVALUER L’ADOPTION ET L’IMPACT
culture faisable dans la moyenne Vallée du Fleuve
Sénégal. Pour faciliter l’interprétation des situa-
DES TECHNOLOGIES
tions simulées, un interface utilisant des techni-
Il est absolument fondamental d’arriver à cer-
ques d’intelligence artificielle est en’ cours d’éla-
ner le processus de décision pour le choix tech-
boration. En outre, l’on a developpé un logiciel
nologique et la nature et l’importance des at-
capable de présenter les résultats sous forme de
tributs que le paysan a associé à une technologie
tableaux annotés en utilisant le langage dc pro-
bien determinée. Les enquêtes réalisees ont permis
grammation Turbo Pascal.

106
Recherches sur les Systèmes Agraires et /‘Economie Agricole
MIEUX APPRÉHENDER LES EFFETS
sont exprimes en calories par unite Cquivalent
adulte (UEA) :
SIMULTANÉS SUR LA DEMANDE ET L’OFFRE
EN CÉRÉALES DES CHANGEMENTS
l Zone de Sagatta (Zone Nord)
:
1824 calories/UEA/jour,
APPORTÉS À LA POLITIQUE DES PRIX
l Zone de Niakhar (Zone Centre) :
L’étude de ces effets à partir des données re-
1897 calories/UEA/jour
cueillies au niveau des ménages permet aux dé-
l Zone de Missirah (Zone Sénégal Oriental):
cideurs de voir quels facteurs commandent les
2033 calories/UEA/jour.
reactions des menages, comment ces réactions
diffèrent entre ménages pauvres et riches, ruraux
Ainsi, en utilisant la nonne de 2850 calories
et urbains, ou entre differentes zones. Les recher-
préconisée par 1’OMS pour UEA en activite mo-
ches menCes dans cette optique portent sur un
dérée, on s’aperçoit que les céréales et les legu-
échantillon de 300 exploitations agricoles et 70
mineuses ont couvert 64 pour cent des besoins
ménages urbains représentant diverses régions
energétiques au Nord, 67 pour cent au Centre et
agroclimatiques et groupes de revenus du Bassin
71 pour cent au Senégal Oriental.
Arachidier, du Centre du Sénegal Oriental et de
Un autre aspect a Cgalcmcnt été abord6 dans
la Haute Casamance.
le cadre des recherches en cours. Il s’agit du ni-
En matière de consommation alimentaire en
veau et de la composition des rcvcnus. Le
milieu rural, les résultats suivants ont étC enre-
dépouillement des resultats de ces enquctes est en
gistres avec les cereales et les légumineuses. Ils
cours.
LA TRANSFORMATION
Environ 200 dkortiqueuses villageoises dans le Delta et quelques mini-rizeries qui s’implantent
Décortiqueur à rouleaux et blanch.isseur de la rizerie du GIE des femmes de Ronkh

Annexes
l Publications 1990
l Adfesses utiles
l Liste des membres du Comité Scientifique
et Technique

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Volume 4 Numéro 3
La pathologie bactérienne des animaux domes-
tiques au Sénégal. Revue des connaissances
CAHIERS D’INFORMATION
M. Konté - Chercheur de l’ISRA, Direction des Re-
cherches sur la Santé et les productions Animales.
Réf. 90-01-07 (25 p)
Volume 4 Numéro 1
Pourquoi le métayage se maintient-il dans certains
L’auteur passe en revue une vingtaine de principales
pays en développement ?
maladies bactériennes connues ou objet de recherches
au Sénégal. Il met en Svidence les connaissances à
P. A. Seck - Docteur spécialisé en analyse et politique
retenir pour chacune d’elles.
économiques agricoles, chercheur de l’ISRA, Direc-
tion des recherches sur les Systèmes agraires et I¶Eco-
Volume 4 Numéro 4
nomie agricole.
Réf. 90-01-05 (14 p)
Prélèvements biologiques pour analyses au Labo-
ratoire.
Il s’agit de l’analyse approfondie des raisons qui
justifient le maintien du métayage maraîcher séné-
M. Kontt?, G. Vassiliadès** et Y. Leforban*** -
galais.
* chercheur de I’ISRA, **chercheur de I’ORSTOM et
*** chercheur du CIRAD en poste l’ISRA, Direction
des Recherches sur la Santé et les productions Ani-
Volume 4 Numéro 2
males.
Les machines de récolte et de battage du paddy
Réf. 90-01-08 (40 p)
dans la vallée du fleuve Sénégal
Il s’agit d’un petit manuel .devant conduire à une
D. Tandia* et M. Havard** - *Expert FAO et **Ingé-
amélioration de la qualité des prélèvements biolo-
nieur CEEMAT-CIRAD, en poste au CRA de Saint-
giques réalisés par les agents de terrain.
Louis, Direction des recherches sur les Systèmes
Agraires et 1’Economie Rurale.
Volume 4 Numéro 5
Réf. 90-01-06 (23 p, 3 annexes et 5 photographies)
Le parc de matériels attelée et les possibilités de
Recensement des moissonneuses-batteuses dans la
sa maintenance dans le département de Fatick. Ré-
vallée du Fleuve et estimation de leurs performances.
sultats d’enquêtes.

M. HAVARD - Chercheur du CIRAD en poste à I’ISRA,
ACTES
Direction des Recherches sur les Systèmes Agraires et
1’Economie Agricole.
Réf. 90-01-09 (20 p + annexes 24 p)
Volume 2 Numéro 3
Il s’agit d’enquêtes réalisées dans le département
Le point sur la Recherche agricole en Afrique.
de Fatick au Sénégal. En dehors des résultats chiffrés
Journées de réflexion de Dakar - 28 - 30 juin 1990
extrêmement utiles au développement, ce document
Ouvrage collectif.
permet de détailler une méthodologie de terrain ap-
plicable pour d’autres travaux de ce genre.
Réf. 90-04-10 (250 p) (+ Addenda)
ETUDES ET DOCUMENTS
FICHES TECHNIQUES
Volume 3 Numéro 1
Volume 1 Numéro 1
Les conflits dans les pêcheries artisanales séné-
galaises. Contribution à la recherche de solutions au
Défense et restauration des sols.
problème actuel entre les pêcheurs au filet maillant
dérivant et ceux au filet maillant dormant de fond au
Pierre Ruelle*, Modou Sène**; Eric Juncker*,
large de Joal.
Muleyni Diuttu** et Pascal Perez*, Chercheurs du
CIRAD en poste à 1’ISRA (*), chercheurs de 1’ISRA
Moussa Bakhuyokho - Coordonnateur du programme
(**), Direction des Recherches sur les Systèmes
des recherches ISRA-CRODT sur les pêches artisanales.
agraires et 1’Economie agricole.
Réf..90-02-01 (11 p)
Réf. 90-07-03 (6 fiches, 65 pages, 20 photos couleur)
CIRAD-IRATiISRA-UNIVAL-DRSAEA.
A la lumière d’événements récents, l’auteur du
présent document propose aux autorités gouver-
La dégradation du milieu est actuellement une pré-
nementales un certain nombre de mesures propres à
occupation très importante des chercheurs, des
résoudre les conflits trcs fréquents entre les pêcheurs
développeurs, des instances gouvernementales et des
équipés d’engins mobiles et ceux utilisant des engins
populations rurales. Les sols, en zone sahélienne et
fixes sur les mêmes zones de pêche.
soudano-sahélienne, résistent mal à l’agression du vent
ou des pluies. Ces fiches techniques proposent un
certain nombre de solutions pratiques cohérentes pour
Volume 3 Numéro 2
stabiliser les phénomènes en cours, éventuellement
d’améliorer la situation.
Les moralités accidentelles d’animaux marins sur
les côtes du Sénégal : cas de l’hécatombe survenue
depuis le 17 décembre 1989 dans le bras de mer “Le
Sine”. Contribution à la recherche des causes et des
mesures conservatoires et préventives.
Mw~ssa Bukhuyokho - Coordonnateur du programme
Vol. 3 numéro 1 - 2. 1990
des recherches ISRA-CRODT sur les pêches arti-
sanales, Direction des Recherches sur les Productions
Revue sénégalaise des Recherches agricoles et
Halieutiques.
halieutiques
Réf. 90-02-02 (9 p)
Réf. 90-03 (111 p)

DIRECTION GENERALE DE L’ISRA
Rue Thiong x Valmy B.P. 3 120 DAKAR SENEGAL
B 2124 25 - 21 19 13 - 22 0 3 7 5
Télex 61117 SG
TLC (221) 22 34 13
Principaux centres de recherches
Centre de Recherches Agricoles de Tambacounda
B 81 1278
Centre Recherches Agronomiques (CRA)
BP 53,BAMBEY SENEGAL
73 73 60 51 -73 60 54 /Fax : 7360 52
Directions de Recherches
Laboratoire National d’Elevage et de Recherches
Direction des Recherches sur la Santé et les,Produc-
Véterinaires (LNERV)
lions Animales
Route du Front de Terre
Route du Front de Terre
BP 2057 DAKAR HANN SENEGAL
BP 2057 DAKAR HANN SENEGAL
m 21 1275 -215146
m 21 12 75 -21 5146
Centre National de Recherches Forestières (CNRF)
Direction des Recherches sur les Productions Forestières
Route des Pères Maristes
Route des Péres Maristes, Parc Forestier de HANN
BP 2312 DAKAR SENEGAL
B.P. 2312 DAKAR SENEGAL
?!?f
3232 19
?!% 21 1232
Centre de Recherches Agronomiques de Saint-Louis
Direction des Re&erches sur les Systèmes Agraires et
OA)
I’Economie Agricoles
BP 240 SAINT- LOUIS SENEGAL
Route du Front de Terre
?3’
61 1751
B.P. 2057 DAKAR HANN SENEGAL
8 2 1 1 2 7 5 - 2 1 5 1 4 6
Centre de Recherches Océanographique de Dakar-
Thiaroye (CRODT)
Direction des Recherches sur les Productions Halieutiques
BP 224 1 DAKAR- THIAROYE
km 10 Route de Rufisque
T3
34 05 34- 34 05 36
B.P. 2241 THIAROYE/MER
DAKAR SENEGAL
??3
34 05 34 : 34 05 36
Centre de Développement Horticole de
CAMBERENE (CDH)
‘ï??f 352506
UNITÉS
Centre de Recherches Agricoles de Djibélor (CRA)
BP 93 DJIBELOR
Unité de Programmation et de Formation (UPF)
8
91 1205
Rue Thiong x Valmy B.P. 3 120 DAKAR SENEGAL
m 2124 25 - 2 1 1 9 13 - 22 0 3 75
Centre de Recherches Zootechniques de Dahra
m 686111
Unité d’Information et de Valorisation (UNIVAL)
Route du Front de terre
Centre de Recherches Zootechniques de Kolda
B.P. 3120 DAKAR SENEGAL
73 961152
F!% 32 53 03 - 32 82 8 3

Membres titulaires
Invités
Daniel ANDREWS Plants Breedings Department of
Mamadou SONKO Conseiller technique au Ministère
agronomy University of Nebraska- LINCOLN- NE
du Développement Rural DAKAR Té1 21 88 83
68583- 017 USA
Bacary Djileh COLY Président du Conseil d’Adminis-
Claude CHARREAU Directeur Général de 1’IRAT 45, bis
tration de I’ISRA - DG de la SODEVA- 92, rue Moussé
Av. de la Gabrielle - 95130 Nogent sur Marne France
DIOP DAKAR, Té1 22 03 79,21 16 78,216l 30
Télex : 231.464 Tel (33) 143 94 43 00
Modou MBOUP Directeur des Affaires Scientifiques et
Abdel Kader DIALLO Coordonnateur Scientifique du
Techniques Ministère du Plan et de la coopération
Programme du CIPEA pour le Sahel - BP 60
ex-MRST rue de Bayeux-DAKAR
BAMAKO Télex 459
Té1 21 32 60
Jeun René DURAND MNHN Antenne ORSTOM La-
Paul SIHM Expert Banque Mondiale WASHINGTON
boratoire d’ichtyologie 43, rue Cuvier- 75231 PARIS
DC, Télex 248423
Pierre MILLEVILLE Centre ORSTOM BP 5045
ISRA
34032 MONTPELLIER CEDEX FRANCE
Mohamadou EL Abib LY Directeur Général
Yves HERVE Professeur à 1’Ecole Supérieure Agrono-
Ndiaga MBAYE Directeur Général Adjoint ISRA*
mique de Rennes 65 rue de St Brieuc RENNES FRANCE
Tel 99.59 02 40
Mbuye NDOYE Conseiller Technique pour la Recherche**
Gérard MONTAGUT Conseiller Technique/UPF*
David NORMAN Department of Agricultural Research
BPPBA Gaboronne BOTSWANA, Télex : 2336
Mme Aminata Thiam NDOYE Coordonnateur UPF**
Jeun Pierre DENIS Conseiller Technique/UNIVAL
Amadou Tidiane BA Professeur à la Faculté des Sciences
Pape Diengou SALL Directeur des Recherches sur les
Université Cheikh Anta Diop DAKAR, Té1 22 03 43
Productions Forestières, Té1 21 32 19
A. Baru DIOP Directeur de l’Institut Fondamental
Diafara TOURE
Directeur des Recherches sur les
d’Afrique Noire - Cheikh Anta DIOP- Université de
productions Halieutiques, Té1 34 05 34 / 34 05 36
DAKAR Tel 21 16 52
Papa Léopold SARR Directeur des recherches sur les
Systèmes Agraires et 1’Economie Agricole*
Moussa FALL Directeur INDR -THIES, Té1 51 13 27
Té1 22 04 42
Jean Pierre NDIAYE


**
Michael Ansa EMMIN Secrétaire du COPACE - 56, Av.
Georges POMPIDOU - s/c FAO-BP 154 - DAKAR
Limamoulaye CISSE Directeur des Recherches sur les
Té1 22 01 77, Télex : s/c DAO 3138
Productions Végétales
Té1 21 53 03
Jacques PIOT Conseiller Technique au Ministère du
Arona GUEYE
Directeur des Recherches sur la Santé
Développement Rural - DAKAR
et les productions Animales
Té1 21 12 75
Larry W. TOMBAUCH Michigan State University
College of Agricultural and natural ressourcess - 101
l
ont quitté leur poste en cours d’année
Michigan Hall East Lansing - 482 42 - 1039 - USA
**ont intégré leur poste durant l’année

Achevé d’imprimer
sur les presses de l’Imprimerie Saint-Paul de Dakar
Octobre 1992