PIAI 1984 i-3 -//cEMERCI E M E N T S ...
PIAI 1984

i-3
-//cEMERCI E M E N T S
s--s-P-I-I-P-I-Y-I-I-1-1-)-1-1-1
L'Occasim m'eet présent&
pour remercier les personnes suivantes:
- Monsieur James BINGEN pou? m'avoir guidé avec clzrte dans l'&la-
horation de ce memoire;
-. Monsieur Mousieur FALL, Directeur du CRA de Richwd-'roll pour les
corrections et suggestions;
-. TOUR les chercheurs de I'ISRA et de I'ADRAO pour leur souticny
- Mellc Marie MBENGUE du Centre de Documentation de NDiaye,
- Et Mme DIALLO qui a bien voulu taper ce rapport;
- Bien SGT je ni oublie pas ma femme Aida et mon fils Alioune Badara
pour leur soutien inconditionné.

TA B L E S DES I-T! A T I E R E S
-L-.-I-P-Y-Y-I-C-.-I---.------
-I-I-l-u-l-
I- INTRODUCTION
Page 1
1.1. La réorientation de la politique agricole régionale
1.2. Objectif et présentation du memoire
3
1.3. Methodcs de travail
3
II - HISTORIQUE DE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEMENT AGRICOLES
- - -
DANS LA REGION DU PLEUVE
5
2.1. La recherche agricole
2,7.1, De l'époque coloniale jusqu'en 1974
2.1.2. La recherche agricole apres 1974
2"2,
Developpement et évolution des aménagements hydroagricoles
III - PRESENTATION AGROSOCIOECGNOMIQUE DE NDOMEO
a
13
3.1. Le milieu physique et humain
13
3,2. Evolution agricole dc: NDombo
15
3.3. Le pro.jet SAED CL NDombo
18
3.3.1. Les objectifs du projet
18
3.3.2. Principes agrosocioéconomiques retenus pour le projet
la
3.4. Quelques aspects du deroulement du projet
24
3&4.1. Aspect;s financiers
24
3$4,2. Les aménagements
24
3.4.3. Problbmes relatifs à l*aktribution des parcelles
25
IV - EVALUATION DE L'ADOPTION DES ACQUIS DE LA RECHERCHE AGRICOX
- - - -
EN MILIEU PAYSAN A NDOMBO
28
4.1. Quelques aspects de la campagne de riz d'hivernage 1964
a NDombc
4,1.1, Géneralités sur la derouïement de la campagne rizicole
223

4,1.2. problemes de gestion dupérim2tre..-...................
30
4.2. Techniques culturales pratiquées PC?_~ las paysans et
celleg prtkonin&o par ?.a recherche..................... 32
4.2.1, Les techniques cu'lturales assimil6en par les paysans 32
4.2.2. Les techniques cultwa:les non assimil6e.s par les
paysans *.....a.,....*.* 0, .'.,*."e.....s.....*. >..*,* 33
4‘3. Le3 paysans et l'expérience du motoculteur
39
4.4. Conclusions sur l'adoption des acquis par les paysans
et les facteurs influencant ic comportement des paysans 39
4,4,1. Au niveau du paysan e . e . I/ a " . . * e ,> * ..~I~~.~DD.O..~.YiY~"
39
4,4.2. Au niveau de la recherche .~~..0~...~."..~~~......,~~~.
40
4.4.3. Au niveau do la SAED.,.... ."~",.~.~~..l.~*...r".~~~~~"
40
‘?
-
PROPOSITIONS POUR UN PROGRAMEZE DE RECHERCHE
DEVELGPPEKENT DANS LA REGION DU FLEUVE i.~~.~~~~..~rr.<~9 41
.
5.1. Recommandations pour une meilleure util.ieation de
certains r6suïtatn
.a 0 0 2 0 &l a I * a 0 E.0 1.S.D.0 a...., n m.* * a.,. 41
5.1.1. Pro@rctC dc? la semence ~oo~or.?r.'".O.~" O~~".I...."..~
41
5.1.2. Usage des produits phytosani:aires
~Oo..*..~".."~r..~~
41
5.1*3. NfZttoyage des canaux d'iwlgation et désherbage

Annexzo
Annexe 1. Situation familiale
Annexe II - Adoption des ncquis de la recherche
Annexe III- Woduc,kzion et commercialisation
Annexe :CV - Fiche technique du riz - SAED
Annexe V - Contrat SAED - Groupement
Annexe VI - Mise en valeur agricole
Annexe VII - Etat de la production du paddy dehivernage
1983/84
Annexe VIII - Monographie de NDombo.

1,
IKTRODUCTION
==E=*-'-"---^----~-~.--
--..---..--e--...--- ec
1.1. La IXbIWlWiande lapoliticp agricole *icinale,
Dqmis~lusd*~~, l-it.uaqmal~taîredll~
se faitdeplusenplusdifficile. Lesdifficultis p=wiemmtclb?lp~~G
e t L”i-llsuffm des p1uies”) * la czd.ssance c34mgrm (2,2 %), de
l'augmentation~lacanSaranatiOnyWrhabitmtfavtxi&
parlapc$.itlrJue~
zwmmtale des prixj2' et aussi de la COBijOTbCture f5oom.i~ mosdiale. La SitugtiFm
est@omgmte~carlepaysestlargemnt~des~ Yztatbs * rip
quimseulement~sentsurlabalance ccam2rcial.e maisfreinentaussi le>
~td~autreS&&l.eS amnelemiletlerr(aiis.
EWrtrowerunesolutim au pmblknealimentaire,leC~~~~~
s9est enp$ depuis UrE? vinr;rtairae dblWk?Sdans~V~~progran3lr+demtse~
valeurde laVall&du FleuveS&&al. Cettepolit@uerepasesurle~
c7elaculture irrigwhquelaSAID(4)
Sociéti Natiunale dlT&%xqzmtet dqE$ploi-
tatimdes%rresduDeltaduFleuve Sn@l etdesVall4eSduFleuve~et
delaFal&~5,estczham&ede~ser!~)
c
(1) ushzmte~stotalesde pluies enrgistre5es enh$verxxqe '1983 paor lrss Eqati-
ans de Gubdb, Fanaye et Mio1 ont 63& 75,6 mp 45,3 mn et 103,s m (&Xi:l984).
(2) Le prix du riz au cxmsamateur a 6th ramn& S. 80 F. CFF, le kilm~~~ame ql975,
aprèsavoiréti fixé 21 100 F.CE'A cm 1974. Eh Mai 1983, le lcilogrm de xqiz
h-tait i 110 FXFA et &a.it inférieur à ce *'il etait ehtxe 1974 et 1980,! en
txmes de prix cmstants E?'EX?, &i 1983).
(3) Les 3.mpxkaW ont plus que dcublt?! passant de 150-200 000 trimes en my+mne
armelle entxe 1960 et 1978, A 300 et plus de 400 000 tmrms depuis 1980 i(SAED,
Rai 1983).
d *.m
(4) C&e en î965, la WD est devenue une société na+nale aprb la signas de
la lettre i!e niissicm avec le 6%txvemamt sdn&@ais en 19810 cette l- de
mission a pur but dlam&liorer la gesticm et J.eo~anisati~ de la S@D, &in
de la rendre plus opkatiomelle UBED, 1981).
(5) in SAED a adnag~ C!es gmnds et des petits prcsimetre~ EIW.C IYIE&X~S~ de l'Eau.
~scjrarads~rsrsè~s~tmécanistls~des~Sde?~3ha,~
auxpetitspérh&reS, dmtleschmps sontdeO.2Ohaenvir0nmisaùl~
pzpans sont plus retqxmailirséa.
.0. /. . .

ce -ogg==nt de la culture inci~ d!@nd de la tiibpa&U~~
d'eauetcktenœ sensquedes tistî- ont&S faitsdansie~m@ede
1'CWIS (')poUr I'eXplOittirkdeseauxduFleuve SlGn&jal. Surlarive S&$gpl&
lespzpansontd6jbcultivéunesuperficirt&12~O

IIectzd7)~1981-82~srtIrr
sF9) prkoit d*amhqx en muyenne 3 000 hectaxes par an entre 1981 et 199Oj. 3%
plus,les~~sdeDimraetMananthll~~~l~~d~~~~
juscp'& 265 000 hectara sur la seule rive ZSn&aWse (S!U& Mai 1983). Ma$s œ
neseraqu*àpartirde 1986, qua@lebarragedeDserafmctkmml,qwi!les
paysanspcmrontfaireladoublecùLtumde riz.
Four redresser la situation, les rœsureq prises h de la rhn+
conjointe
(Bt Swalais-Slem+FcPrds)
&-en 1983
consistentà- BlaSAEDd90ptlmiser19~des~as~
:,
&&a&~, d~enassurex lavi.aM.it&à l.ongtexm,etde redk?ngagerplusnet-
txmentde&sactivitisdepmduct~&de
-~isatims pour titi ses
G&sdefW.
(6) 0rganisationpourlamiseenvaleurduFleuve
S&I&& regroupant le -if&
le Mali et 1a~Mmritani.e.
(7) Lap~~royesmearnazrslledepaddy~la~ianduFlewequir~
1/3 de la p-ion rmtimak est de 35-40 000 tcxmfs dont la plus gr
partieestautoccawmaee.LaSAEDa canaercidlw 10 400 txxmes
T
en 1981 2.
(8) ~~k,i&pmmde riz importk CAFDakarrevientà 85-90 FXE'A, tandisquele
prixde revientdupaddyprcduitparla SU!Dests11&5~ à 300 FXFA.
19) 34 Milliards FEFA cmt été investis à la SAND entre 1964-78, sans axqkq les
structureldela~~&eetde laCai.sseCkm*~e
J
. . . . . .

3.
Pour~~àcettenxnrellepeliti~prcéaonisée,la~a
rais
en place depuis 1981 un projet test qui est celui de Ndako-Thiago, dont le txt
est d'aider& meplusgrawk htonaniepaysanne.Ceprojet, quiadmc 3 ar nées
d'expkrience, nous donne la possîbilit6 d04valwzr la r&lisation des objecti fsfixih
afindevoirdansquellemesure
il peut .servir de mdéle pour l'avenir.
1.2. -Cb$3ct.ifetp&entationdu~îre
Lg~jectifdeœm~ire~i~àanalysesetmieux~les
relations entre la recherche (IsRqO)
8.". -_,---.---..
etled&elopgcmnt(SMD)enprenantikxm-
--". .X . .._-.. .B___.l _- .I
i,
ple 2u projet de WWw. Q&s avoir tracé. l%volution de la re&2r&e et
-."-.-. __ - _ ." ._______ /------__..---
du e+Rwncnt a~ioolt-s dans la e?!?!?3! Fis-WC avec accent sur la _Pli*
_..__I _.<.w_/r_l".".
~rc@.~. *@nale actuelle, nous pr6senterons dans le chapitre IIIles él*ts
ws
.--.-.-.I---~--
..il._. de base de Ivcb&o!"~
1.3. -BStkX%deWaVail
Les infoxmatiw recueillies pcxr œ *ire, p3mvWm& des
observathns aux~hmps,del~étudebibl~aph.@ue et des me%& avec&
paysans et des ,agents de la SAED et de lsISRA.

I
d

D*autresin~î~ontété faits, avecleDti~dupmj&
N-mbo3zhiacgo,sonadjointetleChefde Zbne, portantaussisurdes~
Les infpmtion4 reçues ont xlR2nti que l3llmbo est
&p4slt
devueMmique,étantC@SUentpeuplt! dewOlofs. Ckm-ciyhabitentdqu,i,ql~~
temps et ont tmls un passé en a-gdcul~. L'imaigration est OonsM a,&Rnp ~I&i
etchaqwfamilleccqkeenViron4 b Saetifs. U2scrithesr&enwdans 1ecM.x
despaysanstivis sontlfal&~tisationet ierevqnu~ico~. -
k~'alphb&isatiori bngmfranqx&se~ a&.kretened~unepartàcqse
du mnbke relativumnt6bv6 dFalghab&tes (31 % de lapqnxlat@n totale), dsw
paxt,@urvoi2r si le fai.tdepoUvoirlireune ficheb&niquepeutavoirunq
influenCesUrla~Viti. LRChOiXdececritR~estaussijustifitlparlefait
I:
Quant au
cechoixcstjustifidpourvoi.rsi les
paysans sont notids
cultiverlaterxe. L*infhemedu~~q
Au tiY23.l 50 pi.%yWw ont éti choisis, 70 par casier en respeckuit .les
.
cxithes cius ci-haxt.
(12) cf 0 (IkmrEE Myrdal, 1974 - Lg cycle vicidmc de ia pauvret&.

11, HI~WEDELA~ETLXJD~
JQW0LESDELAHEx;IcNIxI~..
--------------------______^_
---
----------------------------L---
2,l. - La - &3%01e
2.1-l. De lq6poque colcmia.le jusqukn 1974.
LP~duunemiseenvaleuràelaV~l~duFleweSénégaL~~
21 1817,quandleGow~~t colanial Fran~sdWdaitdetransfo~ w cevieux
Cbnptoir d'Afrique en un gr& pays Zt culture )1 (Mimielle, 1979).
L'origine aussi bien de la re&er&e agrimlequedelacult~~
irriguc5e date de la rrâne période (1824) sous lcadwinistraticm du Baron Rqzp
qua& un jardin dkmai et d'acclimatation fut cr& par Richard A la confly
duFleweS&&gal etdelaTaouq,d'oi3lenandeRicha&-%ll
ouclmpde~chard
E?n w3lof (PapJT, 19511,
Cechpapde FUardfutunli~d'csaaideplusieursesp8ces
localesetirqor&s.~se*ces~~es (13'qmtsurtoutdes frui;ts,
des l&mzs,et aussi des cultuxxs industrielles cam\\e le coton et l'hdigo. &xmi
les espkes locales tesths, le riz muge retint plus d'attenticxwt devrait,par
son d&e~t et scm exploitation pmcurer etsatisfaireunegrar&part~
des besobs al~taires du pays (PWF 1951),
I3es~sultatssatisfaisantsanté~obtenusparlescllit~ingbrsœ
trielles, qui incitèrent la population A la cr6ation de ja&ins et de petiti~ate-
liersagxo-industriels a Daganaetà SaintAmis.
Cependant,laplupartdesessaisse sold&rentpardeskhecsd@
pr~~~tàlasal~~desterres,awrmauvaises~setaussiàlaCxMcu-
m parleamurrcel~a~fdes~irs.~~tout,~~~lbll~a
un lieu privil6gi~ de tentatives de culture, et jw'en 1904 les exptkienoeq de
5fSlection de s6zmxCe se poursuivai~t (PWB 1951).
:133 Lcsfruitsetl~s~~tles~lons,tcmatesoerises,patates,
piment, salades, camttes, figuiers, vigniers, allalas, caféiers etc...
Pazmi les cultures industrielles, il y'avait aussi l'élevage du ver à sqie
sur lIitw.m.

6.i
Le df%utdu XXe si&cle fut maqu4 par+stentatives de r&j&+sa=-
tionetd'exploitationduFleuve ?&@lr maispre~touscesprojets furent
d61aiss&p car j@és trop dreux (m, 1902)
(KLbJeL, VWL)
B
Eh 19& futcr& laMissi~d%lxde duFleuve S&gal pour aider à
{‘)t?- y,‘. ,%bw--,
huer les irqortations de riz, mais elle fut rez@acée en 1938 par la bqsion
d'tinagwentdu Sénégal (~~S)cha~@~des &xdesa~,hydrologiqx#set
p4dologiquespourd&xminerles aptitudesculturales de la -ion (OMVS A~il
1980).
Dbs 1939, la N&S endigua 1000 heotaresàGu&3ketuneœntak
d'hectares a Diorbivol et à Demet. Ces casiers kaient irrigwk gravitairenaszt
avec une station de patpage. Le projet Peltier-Slisle élabor4 en 1945 df+it
permettre d'arr&nager tout le Delta du Fleuve S&&gal, c'est-à-dire une superficie
de 50 000 hectares en 10 ans, pour une production de 80 000 4xxxws de Hi En
cerrmnttnt, lagestiondu~v~~tagricolede la rGgion&aitaxkfi& 4 la
MFSetau sewiœdel'Agriculture, tandisguelarecherche agrimleentrai~dans
les mains de l'offiœ de la kchexhe Scientifique et m d'omkre-&
(ORSJXM),tit les pr&ccupations furent principakwnt 1Wtie et 1%tablis&3wzk
descartesmorpholcgigues etd~aptitudesculturales (CWS,Avril 1980).
'
.
Grke au projet Peltiez+eli~, 6000 hectares('4ktaient t3hzn&#s
en 1957, mais dejà en 1953, suite aux difficultés financieres de la MAS et dkr
serviœdEl'A93CiCUlturê,le~~lappariental3riaole fut confié auneentxsprise
Priv&z, 1WR!E&. Cette entreprise laissera la place a la SDRS (15) en 1960, h'la
suite de probl&xw a&ninistratifs Mhouna, 1982).
Eh 1961, lsInstitut de lk&er&esd*~eTropicaleetde
Cultures Vivriéres (IPAT) s'installa à la station Agricole de Richard-TO11 et leurs
L
&Mes portkentparticulikmentsurla p&lologie, labioclimatologie etlJagro-
?3lXûf2.
Les lrésultats aapispar1~IPAT etlsOhU4pzuventêtrerO~s ainsi
USFtA, Juin 1979) :
(14) Ces 6000hecta~sonté~~~s~ :
1946 : premier casier expkimental de 120 ha
194649 : CSation d'un autre casier de 600 ha
1949-53 : mt de 1500 hectares
1957 : 6000 hectares ont dtSj& &a? canénagés.
(15) société de Dévelqpeznent Rizicole du SM&@,

7.
En ce qui CXXKEr!E2 lsétude du milieu physique, les travaux de xxher-
cheont~tratt~ls~-téorol~ie,labiocl~~l~ie,ll~l~ie
it
l%ydmlogie. Ces travauxquiontpemisunemzilleure c2cnnaisA des rel dI.ions
sol-plante et eau, conmient le maXs, le riz, le bl4, les cultures fourrqK&=W
ainsiguelacanne5. sucredontles r&ikatsderecherchsobtenusensta~~
Richard4bll pexmettaient &j& d'envisager 19exploitation au niveau industriel. E51
plus,descartesmxpholcgique~~ ptkaoloaiqw3setd'aiYtlitursesculturalesontété
établies aussi bien pour le Wta que pour la ValU~e.(~~'
En agrommie, les recherches ax&s sur le riz, le malts, le SO-p0 et
les cultures marafchkes aqmmaient depuis l~introducticai et l'a&liorati+n vari&
tales jusqu'aux lz&nQws culturales et a la fmure (voir chapitre III.3.2a.
RI socio-bcormie, les &udes mendes par lQï?f?Iw et lIm('li&
permis une meilleure conna.iSSanae des structures sociales et ém &,la
rcsgion, des phc%lcmhes demigrationetdesAmdifications sociWw Ftes
parles am5nagcm2ntshydrcMgriaoles.
Lesétudcrs @.d&niologiquesetbrmatiOgiques xm&esdansla
r&gionparl~&qipe d~Laboratoired~ElevagedeHannde DAKAR, ont porté *les
mladies viralesr parasitaires, bactériennes et nutritionnelles. Par exmple:, les
ratios basées sur les produits locaux ont Qt4 étabUes, ainsi que les rmyy de
luttemntreles mxbzhes tibani&es et les tiques pour accm%re la pmdwtiviti du
b&ail.
2.1.2. - La recherche Agrimle apr&s 1974
RI 1974, hait CISC l"ISRA $ui continua les essais de L'IPAT e$
axnnEaça&nouv~~p~~~s~ Les programnes établir pour la r&gion du Flyuw
cxmprenaient la caract&isation hydrique et h-que des sols en vue de leur
irrigation rationnelle, l%tude et la rmalorisation des cultures marakh&res et
dediversificatiancmmzlemaXsetle sorgho.
Eh 1976, fut cm% l~ADRAD(18)qui ne s%cups que de riz.
Le~r&ultatsobtmus il ce jourparl'ISRAetllADRJQ sontainsiIcéskx&s:
(16) DB autres études plus d&aillées vtles cuvettes deNdelle,Ndiaye,
PcntGendame,Ndieurba,BalkyetManga,
cainsiquedes cartes factczic$lles
(salinitk, drainabilit& etc,..) ont &A établi&.
(179 snstitut For&mmtzld~NriqueNoire.

4
8.
~riziculture,les r&iltats acquis Bt l'ad@A&ionv*ietale,
la rkistance au froid, la malherbolcgie, la fmure et l'ent~~&ogie, Par ex&ple
la Jaya et la FG 90-2 ont Bté identifiées amw. faisant partie des vari&& les plus
psrfoxmntes enhivernage, taMisgu'unrappo*N/Pégale1/2 aét4trouv4bWfiqus
pour lar&istanœ au froid.
concernarrt:lescultures~&res, lem&etle sorghoi ils
œnstituent d6jà un potentiel d'aquis (Xsponibles pour le paysan.
Cependant, aussi bien le bl4, luorge et le triticale &udi& a r;uédLs
dans le prcgran'm FA#?) CMVSamnaissehtàl'heureactuelleune
impassequaH à
l'utilisationdesr&ultatsobtenus. meffet, ilexistepourœsculturesdespro-
blkmasdamarcJ& etdeprix.
~~fSRA/Fleuve aconnuaussidesdifficult&qui.smtd'oxàre lc$sti-
que d'me part{ et de relation avec la SAB, d'autre part. Les problkes dc~logis-
tique se sontpo&s car les recherches sur le mil, lemaTs, le soYgho et aussi
l'élevage, rkcessitaient le concoUrsdec!hercheursbasésà~etàDakar~cEorii
àcaused'unmarqueeffectifde chercheurs
auniveauduFleuve.Concx?rnantla
progratia des recherches, L'ISRA a presque toujours cWamin4 seul les priorites
de re&er&ep faute d'une participation effective de la SAED (Khcma, 1982) o
Ce fait, n'a ai& en rien les relations entre les deux orgEmi+ et
il n*est pas &onnant gue la diffusion des ;césultats de la recherck n'ait &as eu
l'écho souha.i&. Cenon rappxcchmmtdesdeuxorganîsmesapdrantdansla~
*ionétaitaussifavorisé par une liaisonrecherche-developq?EmEmtWn fonctîon-
rE'mxu~ine%istarlte.
2.2. - i3&7eloppsmentetEvolutiondes a&nagmantshydroagricoles
A l'Ind4~ en1960, suite auxnmbreuses difficultés adc&îs-
tratives de 190FZCAL, la SDRS fut cr&e. Cette sociC-t'5 qui FratQuait une ag$iculture
rtbhnisée installa une rizmzle à Richard-'Ibll, pour traiter le paddy*
Isi faralldlemenrt, 1'QAV et 1'CAD furent C&S pour d&elopper l@s
_II

9 * $
$,
Par exemple lBCUD dalisa une digue de 100 kilan&tres pour le Delta(20)et e
proposa d'am%ger 30 000 hectares en 10. ans 04invîelle 1979).
,;i,
%
Mais aussibienla SDPS,l"OAVqueluCl&Dmnnurent d%noxnes difficul-
tés financieres et administratives,& devront laisser la place à la SAED,
LeGow-twalals, amscientdesnanb~sdifficultés
tencontr&sparœs sociét&,dMdadecrtjerdesoqmnismes &atiques*i.~de
d&eloppanentp donc enti&emnt controlés par l'état. Ainsi, le 20 Janvier 1965
fut cr&%la SAED, responsable du dheloppment &ommique et social de la Agion
du Fkuve QIVS, Avril 1980).
LesabjectifsdelaSAFaétaientd'abordde~~l'oewre
entreprise par lqCAD et la !BPS cmccrnant liamf5nagurtent et i %xploitation des
30 000 hectares pr&us. muite, elle était chargee du conWXe et de l%.n~ien
des structures, de lïan&agemnt de nouveaux p&m&res et de l'organisation du
peuplement, de l'encadrment, de la vulgarisation, de l'apprmisionnemnt des
intrants, de lPécm&mnt et de la transformation des produits agricoles. Mais ces
tmwbagm secondarresn'ayantpiisde~~isedveau,
n'&aientpasperfor&n&s.
Lascikhmsede1968 prMpitalesd4cisions.
En 1971, la SAFû lançait un autre programw caracterisé par l*&&a-
(21)
gemnt en tertiaire avec maîtrise cmplete de l'eau0
cenouveaup~~tjtait
tourne vers la riziculture intensive et la diversifioatian,avec llintrducuapi de
la tan&? imlustrielle (Kbmna, 1982).
A partir de 19'73,la !XEDa&endu son action& lamyenneet & la
haute vaIl&. AAi.nsi, fmtcr&& 6 zonesp&in&resqui sontleDelta, Dagana,
Nianga,Qr&%,&&nnetBakel.
Av~~œp~~,deuxtypesdes~étaient~s z
les grands pW.mYXres situ& depuis le Pelta jusqu'b Nianga, et les petits p&imè-
tres situés dans 1.3 myenne et la haute vallee. A c&tS de oes types doorganisation 1
ont &&czx%mdes cooperatives d'utilisation du xnatiriel agricole (CUMA) & &X~C%,
Nianga et Da@ma.
(20) Lescuvettes endigu&?s&aientax&nag~en secondaire. 11 n'y avaitp+depla-
nage et les canaux semaient aussi bien à l'irrigation qu'au drahage(Htluruaa,l982~
Jusqu'en 1965, le -t~xtit~1,5tonnes-2tonnes/ha,~
(21) Ces Ntsétaient caéjb concus en fonctial d'une utilisation pmchaine des
barrages sur le Fleuve séraégal KMVS, Avril 1980) D
. . . / . . .
)

Pazmiles objectifs atteintspar.la SZGD dans sesquinze Premi)ères
annks, il faut signaler l'augmntation du 33srhwnt de riz qui est pas& de 2
&mnes à 3-3,5 lkmnes (SAED 1981),et la diversification de la pmdwtion (voir anmxe),
Eh effet, en plus de la tmate industrielle Cult&&e dans le Delta et la myknne
Vall&,lebl6 aét& introduits Savoigneet~ Da@ma sur 9Ohectarw avecylm-
~t-yendf33s~.Aussi,lacult~dumairsaétérelc?inoéeIns
les petits p&ix&~s avec une myenne de 2.2 tonnes~s (ME, Avril 1'980).
LaSAFDaaannudesp~l~squisantd'c~AADiniñtratif,f~-
ciel et twhniqm. Si les pmbl&ms financiers baient relatifs a la dispmkilit4
etaudf%locagedes fondsnhmâairesà sonfcmctimwmnt, les pmbl&m~ a&inis-
tratifs de la SAED dérivaient de son pwxmnel pl&horique et de ses diffic4lt.k
dexmrcMetd'~misio~tdespérimètres!22'~sproblèmestodudquesétaient
relatifs au planage principakment défectueux dans les grands périmètres, aux
z3dventiœsetauxoiseauxetc...
Il faut noter cepeMant que certaim probl&mes techiqws, acmne/ le
&faut de Flanage, relevaient aussi de lsagmxhe paysanne de la SAED. Sid2ins les
petits pkktitres, les paysans participaient à tous les travaux depuis les &&a-
gemnts jusqu'&lar&olte, danslesgrandspér~treslespaysansétaientmoins
rwpomabiltis, car la ÇAEDen faisanttousles travaux sur facturation qkchait
ainsi le cultivateur d'(ltre &ne familier avec sa parcelle (MTS, Avril 1980).
cespmblhfx ci& scxmir~tont~larestructura~etila
xed&finition des objectifs de la SAED. Le 5 Juillet 1981 Qtait sign& la lettre de
missionentreleGouv ernerwntSé~alaisetla~qui.devenaitenmfhiu~
une soci&Znationale. (23)Cette lettre de mission reflète les grarrks cpticm à
mu.rtetBmymtexmduGouvernement cmmrnantla r&gion. LeGowemmmt
&sire exploiter la vccation agricole de la &qion tout en rkîuisant le cc& de llin-
txxmntion publique. Plus prxkiskwmt, le Gaweniement&sirequelaSAETI&'con-
œntre surladéfinition etlaprogrmmationdes c&rationsdemise envaleUr, la
tialisationetler contrôle desgrands amhgemnts, lamise aupointdestechniqms
culturales, la prumtion des structures professionnelles et le subi-évaluation
dess5sultatsobtenus EAED,1981). Parcons&uent, la-doit se&%engaqerde
ses actions deprcductionetde cmnercialisation, r6duisant ainsi son défiait.
(22) Critfrxues fomulks lors des journks dcrltude sur la SAED i3 Nianga en 1980.
(231 Celapem&taitàlaSAED,de selib6rerdescontraintesfinanci&~set
-ves.

Ikpuisla signature~lalett-sede~saian, les~sul~~ te+@ues
obtenusparla SAlB sontprnsnetteurs, mis la situation administrative et fiAanci&re
n'a subi aucune ar&lioration (SAD, Mai 19831,
($4)
Lesperfomancestechniquessont~i~mnrdes.
- US superficies exploitées sont passées de 12 400 lxzcbres en 1981-82 a
16 935 hecbre~(~~) en 1982-83, soit un accro:smt in tx+mnmel de 130 8.
-Lestzmxdesinistres (26)ont diminue5 de 21 % a 8 % dans la I&RE période.
-Lap~kttotjltode~estpassée,toujoursdansla~période,~
(27)
27 685 tonnes a 49 990 tonnes,
etlere3&mmtestall~de 4t/ha, à 4,5t/ha.
Pourlatanate, lapmhctionestpasshede13 470tmnesà 21 &O
tonnes soit une r6alisation de 90 % sur le contrat plan.
Dans le dmaine administratif et financier, les -s-=p-
B la S?#D, lors de la rhnion de Washington sont résumhs ainsi (SED, Mai 1983) :
-Lepersonnelestencore pl&horiquexr&w auniveaudel'assistancet~!")
- Id ccqtabiliti g&rSrale et anAytique insuffisante ne prmwt pas enaxe de
oerner le prix de revient r6el des produits agricoles.
(29)
- IR dbficit d'exploitation est encore important.
-Le~pr&sd~ajustementstructureldelaEanqw~Mmdiale etdelaCaisseCeNrale
ontpemis ~1aSMDderenforcer sesqenset sondispositifdVin~on
plut& que de pmmwoir une plus grande autonanie des p&m&res.
- Enfin, la !iAED n'a FSS encore regagn6 lc! confiance dumoMe rural, et la In@va-
tiondespaysans estencoreinsuffisante,mlgr6larGcenteaugmmtat.im
180)~
prix d@a&at du paddy au pmdwbur.
' .
(24) Notes prises durant l'expos6 du FCG de la SBD, lors de la visite du Mttistre
de la ~&cherch Scientifique et Bxhique a Saint-Louis en Octohe 1983'.
(25) RSlisation de 150 % par rapport aux objectifs du contrat plan,
(26) Superficies cultivdes mais mn r&mlt&~~
(27) IUUsation de 105 8 par rapport aux objectifs du contrat plan.
(28) Lfusqu'en Hai 1983, il
. avait 29 cadres expatrib a la SUD.
(29) Ce d6ficit pourrait &re de 3 milliards Fe CF’A par an durant les 10 ann&s
&V@AX.
(30) Le prix dPachat au producteur du kilogranm de paddy est pas& de 51,5 F.CFA
B 60 F. CFA en 1983.

La~~onaonjointedeWashingtonapezmis.~e~~des~~
tions d'action visant B ianéliorer la plitique de dbvelqpment rtlgional. Ceb pxq~-
sitionsamsistenteno
-la mise en oe~parl'Etiitd'~politique~~alie~~rente &e dOuhe
part sur une maitrise des filières de pzx&ction et de cansamation du riz, d'autre
partpsurunediminutiondelam~tion nationale de riz au profit d'aukres
cétiesp~tesdanslepays,
- Une meilleure utilisation des acquis de le. Izcherche agrimle et une rCbri&ka-
t.imcks liaisons ISRA- SZSD,
%.a
et enfin une utilisation qtimale par la SIED de l'outil de prcduction actuellemnt
La rhssite de cette nouvelle politique r&gionale ait reposer
cqendant, sur une concertatimetune collabrationmr&inues entrelaSAED, les
Pay!sans et 1'IsRA'31)~k3 1'ISRA et à la SAED, il est deman% de tenir cmpte des objec-
tifs, des opinions et 'besoins formulh par les paysans4 tandis qu'h 1'ISRA eb parti-
culier, lepzsage de la station de recherche enmilieupaysan aiderait à unbmeil-
leure utilisation de ses acquis techniques.'%C Lé transfert des rhultats iie la re-
cherche doit se poursuivre et il faut arr&er le travail en vase clos )>
(DAF'FE, - 19831,
(31) A cet effet, des journks de rbflexion sur la Iceche~d se sont
tenues aucentrede Ndiaye encctobre 1983. Autezmde œs journ&s,qhe
œllulepemanente ccnposéedes agentsdela IX&WC% et du dévrrlcppment
a&$ reccmstitu&.

13.
III. PRESENTATImAGmf m
m
-
==========================================
3.1. - Le milieu *sique et hmain(32j'
~ep&imkredeNdanboestsit~S aenviron 4 kila&resausudde
Richard-~ll!33) .11 est Unit$ à l'Est et au Sxx1 par l'anciens Tacuq, au IWd et
3 1'Cueit par les exploitations dohC!qqgnic sucri&re S&&ala& ((BS), et sa su-
perficie est d'environ 300 he&ares KarteN 11-a
fRpérim&re p~senteunreliefg~~ralemrntplatetses sols soqt
de nature argileuse et axgilo-linmeuse. Les hollaldk (40 a 60 % d'argile) consti-
tuent plus des 60 8: de la superficie totale. Les sols sont cmsidt@s non sa@s et
aptes eussi bien A la
iculturegu'àlapolyculture (tcmati, maïs,culturesmra$-
cz3&n?s etc...)
~d~rmX& conceme 3 villages peuples exclusivement de Wlofs: NdaaJx,
avec 1500 habitants, Ndcmbo Allarba et Ndako Eiaguene 420 et 390 habitants xespec-
tim.
&msid&antlatotalité delapopulation, celle-ci est très jeune.
En effet, 76 % de la ppulation totale ont moins de 33 ans dmt 44 % sont cn
dessous de 16 ans. En 1978, la population active &&t estMe a 52 % de la popu-
lation totale aveounemyennede 4-5persor1nes actives par famille. Les f-s
cmstituehtenvtin 60 8 delapopulationtotale.
LesculturestraditionmAles (mil-diakhnate,lxmates-cerises,patate-
&uce, niébé etc...) sont pratiquks sous pluie durant lhivexnage dans le di&i,
danslazone situ& Bl"Estdela nouvelle Taouey etduLacdeGuiers,Ces cultures
mnuelles sont oaract&Aees par desrxkkmmts faibles dont, une grande partie est
-.
(32) cf : mkagemmt des p&imhres de Ndcînbo-Thiago. !SAED-SCET, 1978,
(33)
l& limt de la zone est caract&istC par une saisondespluiesquidure,de
Juillet à Septe&re avec une valeur annuelle myenne de 292 mn. La tm#rature
myerme annuelle est de 28OC avec des minima de jusqu'à 15OC en Dé&*
F&ier et des maxima de 40°C - 45OC en Mai-Juin.

Carte.NO 7
PLAN DE SJZkJA~ION
DES PERIMETRES
:
DE ‘k’DU&@.BO ET THtAGO
.
c
‘MAURITAN 1E

L uClevage ne constitue pas pour le mxnfznt une activité éccawrniique
inportanteàNdombo,etselimiteàquel~sroutonsdecaseet~chiErwesl.
A Edmib, 61 % des paysans ont une &ivité extraagricmle et j$mi
eux, plus de 80 % pcnt &s sala&%. Ce mnbre relativement élevé de salari&
slexplQue par la prhence à Ri&&-Toll de la CSS et des services de 191SRA, de
1'ADRAO et de la SA.ED. Les autres activités sont 12artisant (mnuisiqs, pointxes,
mq3ns etc... 5 qui reprhente 10 1% des activith extmagricmles, la PêchE) et le
-.
Ce travailuttraagricoleK?utrep~s~t~unatouttechnique
( la
plupart des salariés sont des owriers qualifiés) etéoo~àNdanbo, niais il
peut être un inconvhient dans la mesure où les travailleurs ne peuvent alkr aux
fzhanps qu9après les heures de service (voir IV,21 0
3.2. -NolutionagricoledeSdubo (34)
La cultute du riz a Mcmbo date du XE?siècle à l'époque de Rkhard,
qllanddesessais furmths G Thiabakh, zone sitube 3 environ 800 mbtres au Sud
deRichard-Tbll. Ehcemmznt, lespaysansdeMdcmbo~~v~~tlemildi~~~,
le beref, les tcmates-cerises et la game. Les autres activitb lucratives ccncer-
riaient l'élevage (kwins, tapins, ovins) et le cxmnerce gui était floriss~t
g&eàlY.qxtmceé concmique de la ville de SaintAmis.
La première tentative d'organisation paysanne s'est av&& en 1959,
quand sur leur propre initiative, les paysans cx&Lent la cmpkative agri4mle
de Ndcmb. IR ht de cette cmphrative était de faciliter la fourniture des in-
trants, et de pouvoir une aide et une assistmce mutuelles entre les pa#ans
de œ r&b village qui avaient d&i& de selancer dans la riziculture.
(34)’ Ces informations pr0vimt des -I&erviews ~onnels.
9
a.. / . . .

16-j
Aidf% par l'c?AD qui mhagea35) une dbi.ne d%xtaes, les paysans cultiv&Tt un
hectare de riz h %ye" bctuel casier E) m guise de test (&J& No 2). & re
nentétaitestid à 1.3 tcmnes.
JWmr~sparle r&ultatobtenu, les paysans cultiv&rentl'an+
sUbar& Une C-W d"hectares en riz,repartis entre~ati et-&=
(actuels casiers C et D), mais il y'eut malheureusement
N.rmdationàpart~de
l'ancienneTaouey.
I&.nd~être dhouragh, les p-mns cultivérent en 1961 une ce+ine
dYmYxuzes 21 Khorhe, Ndiatour et Paye, Les rendements satisfaisants obterm'les
incîthrent alors & cultiver à Khar et à Dciridé (actuels casiers A et B) lpant$e
SUîVa?Xte!36)
Le riz &aitcultivddelamani&re suivante : semis~sec,+tion
sous pluie et la suhnersion des parcelles se faisant seulement quand le riz kteignait
15-20 centimètres de hauteur. L'ur4e etait la seule form d'engrais utilis&:,
m.h S?EXY fut crdée, elle remplaqa la SDRS pour les travami de
ptiparation du sol et de battage. Ces prestations de service étaient factur&s.
1971, fut la derniere anm5e de mise en culture de la cuvette à k
de la sécheresse (37)etcecipfzndantseptans~ Siowtainspaysans &ni~rntIdans
les villes came Dakar, lhiés, Idosso Nauritanie etc..., la majeure partie prkfhrhent
rester à Ndmbo et travailler à la CSS qui venaitd'&re installée à Richard@ll.
Mais si cette conjoncture climatique défavorable a obligé les paysans à cherkher M
travail extraagrimle, le taux relativment él& d'alph&&es (31 % du totak ac-
tuellmt) 3 certainement fCaxristl la comhzrsion des paysans de RIanbo en obiers
d'usine,
(35) I-mhagmt prhaire. L'QAD amhagea la cuvette de N&&o, dans le cadrk
delamiseenvaleurdes terresduDelta.
(36) Clxque ptke de fmille amit 1 ha de riz tint les soles &aient disper&ks,
pour une meilleure adaptation aux sols de la zcme.
(37) Ies pires ann&es de skheresse ont &5 1968 et 1972-73. Dans le Delta et la
myerm vall&, le bétail était littérakmmt d&cimZ, tandis que le d&fkit
c&&lier &Ct de lsordre de 80-90 % (CMVS, Avril 1980).

CartetP2:
P l a n d ’ e n s e m b l e d e l a c u v e t t e d e N’DOMBO
E<h : 1 /10 000
stoth-&~
- Canaux principaux
*--
7
d’exhaure
..e. - --
-.
Station ponipoge..
Source :D P A
(-1
.._--..

Eh 1978-79, les paysans de Ndrmbo ont cultiv6 de la !tkmate sourj
l'enw&mentdelaSAED, mais il smtblequelegainaétémini~~..
Pour la SAED, il fallaitappxterune solution auxprobl&ms+s
pqulationsdelazoneduremnt épmuv4es par les années de skheresse, et &te
idéen~tenmêM!t<psqu~uneréorientationde

sapolitiqw agricole.
En Janvier 1979, la sAn>&gna une convention avec la Caisse Cc+trale
pour un périmètre test en vue de la prochaine utilisation des barrages, et >a zone
de IVdaM-Wago fut choisie en guise de lieu dseqGrunentation.
Ce choix est mtié par le fait que ces deux villages peuvent bfi-
!
ch- de lgirrigation étant situ& au bord de la 'iamey, et que la px&ence fi~'ouvriers
qualifik reprkentait un atout. Aussi, lpamhagmmt des périmètres de Ndqrrbo et
lhiag~ servirait a alléger le déficit alimmtaire du pays, 21 donner du travail au
habitants de ces villages,et a freiner lpexode rural.
3.3. - Le grojot S?U!D à Ndanb
3.3.1. -IRsobjectifSdu~~ vet (38)
L'~~g~tetlamiseera.valeurdelacuvettede~~ ~cmçus
suivantleprincipedsun~rimetremayenenvlhe
depr+arer les paysans à1~"apx-h
Diamaavec les objectifs suivants D
- Une mise en valeur de terres qui n"ont pas ét& cultivées pendant une d&+nie,
- Une contribution dans la lutte contre le dtsficit alhtaire du pays,,
- Une nxqmnsabiliti et une mtivation plus grandes en &txz tanps qukne +jeure
automaiedespaysans face~laS&RI.
Cet~dharchecorresponden faitàlaliguedgaction fixkepafle
~~ttSénégalaisquip~coniseundése~~tKogres$if~la SAEbdans
lagestiondesp&im&res.
3.3.2. -Principes aqmsocio&onani~sretenuspoclrlepmjet
(38) Cf. CMVS, Avril 1980 ; SAFÛ-SQGT, zaût 1978 et interviews inforn-~ls.

a) - Us prin&W m'3g)
La fumre mir&rale(43)prbcmisée est la Suivan;te : 120 h 130 d de
N, 60 kg de P205 et 60 kg de X20. mur l'azute, il est fmcti& a raisan 4 1/2
au xq@quqe ou au semis, 1/4 au talA.age et 1/4 & l'initiati.mpaniMkk
(39) - I!%?i, JiAn 1979, Fant hs rtxherctaes dansla~imduFleuve
- mpxts arsue3.s ISRA. 1977-81 et ADRPL) 193842.
- P. Ckwtesmle et 5.Y. Jamh, 1983.
- SiaD--, Mit 1978.
(41) Ellespewentarriveren~h 6 fmrmsfhib.
(42) Ie repiquage du riz est pr&u pur l'hivernage et le semis en pmSgen$ pmr
la attwm saisan.

En entamlqie, le seul produit pr$& est l.2 F'urdan (1,5 à 12 kg
n.a./ha) pour lutter contre les Ixmrs défoliatmrs et suceurs.
- variétés t2cupositis : E&ly-mai,Penjalinanet~Bauake(-lxJyd&
4th.
-varidtis syn&~ : $y 49, Sy 57 et Sy 66 (r-enammtmcryen de 3,s.
-Vaié&*maJI)ISetBD6( Ixzdemmtqende5th).
LwBïspeut&re seméhplatquandlepl~estbon,maiseri[mYI,
ilestsEm%eurbillcms.
.:
~a ~URUX pr&oni& est 161 NP 80 P205 et 60 K20e LWote est /frac-
tiarazéen23Nausgnis,et:46Naussihienautallage,alanorrtaiaonqueàjlaflrr
raiscnn~.La@riodedeail~ -est la- t3aismfroide&wle
15NcJusee~caeniier c%mQmurles semis.
C!ontre les adventices, le Lasso GD (6 I/?d et ltAtraAne (3-5 il/'hd
sQntrecarmandRsésnp~etpost~enœ~~. ccmœmmtlaldaxktre
lesinsectw,leproduitutilist!estleF~adan(8kg/ha).

21.
VENetlalbf.o~,quipewent atteMredespointesdepmducti~dc4O~/hec-
txiresursolfonlçs.
La fumre MS& est 192 N, 138 P205 et 210 K20e
l'azote est frationr@~~~ raison de 100 N en fumre de forxS et 46 $ a
21etzL5Ojcxusapdslereljquage.
La~~~&~~estfr&~avec120 K20mWdefond, 69Oet
30 K20 à 21 et a 50 jours x-e&?ckivanerut aprh le repiqt~age~
Led&kdaagemanuel etlebinage scmtpmpos&amt~~les
Canoernarrt l'oigmn, la fmwre p&cnis& est 90 N, 51 P205 et 196 K20e
Lqazoteestfractic& zmc 3lN enfumredeforrd, 13NB15 joursapr&sla&hnta-
tim, 26Nà 30 jours apr&s cettedexni&redate.et 20'Nendébutdegmss~de
la bulbe. La potasse est appliquhe à raieon de 75 K20 en funme de fond et 51~ K20 en
d&ut de gzssissemnt de la bulbe. La densité de population pr&onî& est &
500 OOOplants/hectze. PourlaFrctection delaculture, le&h;he;rbageniwweBetle
binage sont nécessaires contre les C&C'-!-es. Des applications de Furadan (8~ kg/ha) I
de Difolation (1 kg/ha) etc,.. peuventsefaireselmles~cessïRs.unenrslkRie
tX%CCXNlUW del'oignonestcaurReI>arleIhripstabacciquiest~t~anreede
l'?%c!+hCte.
Des~samœmantd~autressp&ulati.ct&smar~~sscnt~
disponibles,
meclesesphncesde - suivantes :
. Chou~ o variétés Pak-rite, Fabula, Acre+'or (40 tlha)
0 Pamedeztiirre:vartitis-, D&sir& Baraka (25t/ha)
* Patate dcmce 0 vari&S CIXi (15 t/haj etc...
Les étudesentmprises cx>ncernanrtl~utilisatimde lapetite raots6risa-
tien (mtocul&xx, r&olteuse-lieuse) etdumatérieldebattageàm fixed'abord
par1'IRAT à Sami- puis parlaFAO/Hollande à Richard~ll (A, Wanders), aatpE=is
dqGMenFruneg2nrme&e~sultatsin~ressarrtsquipeuvent~transfé~S~'milieu
(4% \\IbFr Qlatcssole et Janin, 1983)

22.
n------- --
paysan. Csest dans ce cadre qu'un volet mlcanisation, carportant lktilisati *
.~
12 et
rm&xxllteurtr~aillantsous eaut4%vec ure force de treion cxx@.se entre
16 CV~ aété si& ontrela~etl'ISRA~latifauprojet~qullprt3-
voit une ikxlble culture de riz.
.N’
Prhentant plus d'avantages (matiriel l@e.r, plus maniable, mi&
dangemxx.et lamrhiteest facile à a.ppprerKWo cemotoculteurcadreparfeilt~t
dans les objectifs de la -qui sontuneplus grakk ~ahiliraticer~.
b)Les&nagemnts
L"~~portesuruntotalde300 -brutsavecw~
(47)
25Ohedares nets irrigu&.Lacuvetteestdivis&en5casiers
d'envimn '50 hx-
tares &acun. Chape casier estxmkni d'une pcqz HRk de d&it 750 m3/heure et
l‘alhentationeneauàlaparcelle se faitpar siphon. Chaquecamierregroupe 32
exploitants,et la superficie allo& à chacun est de 1,50 hectares divisés en deux
solesderizetunedepolyculture.
c) L"organisatim paysan=
3&3paysans sontrasm&&k en mtmPd=-= auni*de
chaquecasier,etlae.nsMbledesgroupanen ts constitue la coopkative de !RhbO
.
ayant B satkeunptisident~
Auniv~~dechqye gEJlpmnt on dist* t
-Unchefdegmqqmt
-Un adjoint&ar$ delatrkorerie
- Un responsable à lrirrigation
-un
-et&
~lapx&arationdusol
etunamseiller.
Lqmqxmntestchargédelagestionencamarn du rIEk&iel éqj$î& et
desonentretien, del'achatdes intrantsnkessairesauf~ i.onMmntde&Wriel,
del~organisationdes toursd'eau,etdestravauxmllectifs
(enrtreUenduIté5seau
etc...). Deuxcoti&e~s sontenga&sparle gmupEmmtainsiquknpcx@ste!Q)
(46) LecasierCaCti choisipmrl-expkimntation. Dans les autres casiq,les
tmvauxd~pr&arationdu solsmtfaits avecuntxacteurde 45CVetlelabmr
est pM d%nc pr&xrigatim.
(47) Ce sont les casiers A, B, C, D et C,
(48) Les ctxdw&ms ont chacun 35 000 FCE'Apar cxmpgne et lepaqiste 20 000 F CFA
w y-'
..'
a*- / e*.

Ie groupant est le seul i.nterlomtWr ZTXORRUparlasAED,etil'I
sertd~in~~aveccetorg~smepaurles achat!3d'intrantsrelati.fs aujicaac-
t
i
. a3 matMe agricole, pour la Mnzison du paddy et le r63t&wrS des
dettes. LaSAEDétablitcependant k3!3c<ptes&spaysans indiv~llement.
ch#3~e vt a son ample bl&# B la B,I.C,I.S. & Rimll
pour l'arinrtissemen tdumat&iel2gria&3,etunautreoarpteCcttW3 f&devec
mplus,il-uREcaisse~ g&& au rheau du village pour lqEU.@ W
paysan c'wkbe 500 F C!FA/mis,
(49) Au lliwu ch glTmt, 1'cLulrxti t3sement par le -mt est del
400 000 F CFA sur 5 ans pour le zn3oculteur et de 220 000 F CFA sur 10 ans
pourlabatteuse~

4 ..; ;
. /
a,/
dl - F-t et rentabilité em
CeprojetestfinancéparlaCaisse~~~edeCoqpé~~~~
(CCCEl) grâce à une cxxmxkion signée avec la !SUE) (Convention No 582800 7802b) en
Janvier 1979, pour un xmntant de 928 millions F CE’A x,mbumM~suronze~
avecun tauxdgi.nt& de 4.5 âo Un Iréajustxmntkudg&kalxe a& rdcessaire~
ampl&erlestravauxd '~t,etainsi720 mîllians FCF'Afurent pr&+s sur
la czaw&i.m CCCE No 77030 de Wllel-Crande Digue.
Concemantlarerrt;abiliti éccmax@uedupmjet, lesobje&îfsd+
~~~~rizsesituententre4tanraes~Stannes/hectare,~sque'

la
tanate, ilssontde 25tmnesà30tonnes/hecbre, Letau~demtabiliti~~~ en
Y
considkant les prix en vîqueur en 1978, a étd estime B 13-18 % paur aes de& cultures.
3.4, - QW&I,BS aspscts du iaércnilmt du px~jet(~~)
3.4.1. - Aspects flmnciers
Pauraidcràlafiniticndestravawd'~tet~canstn;rcticri,
le projet avait étd cbligé de faire encore appsl aux bailleurs de fcmds &tr+.
Ainsi, 182 millions(53) ont pu &re débloqu& par le Fond d'Aide et de &qxk~ticm
(FAC) et par la CCCE. m plus pour aider les groupmmbde px~dwb~s, la &!CE a
do& 3 millions & chacun d'eux. Mais d'après les paysansr seule la mitie 4 cette
samiea~reçue,cequiapoussélaCOCEar~~~~300000F~A~
atteindre la same de 1.8 millions pour chacun des wts.
Cespxoblbms financiersontwrMxmmteuuninpactmSgaUf@H.a
xzckilisatw t4zchap des aIIaqpmts.
3e4.2. - AmBnagenent(s4)
lk?s travaux 155) ont ammencé aux casiers C et D, ce cpi n'a pas $u
muc~~desautrescasiersquiontvuencef~t,urrep~férencedE!laS1AEDpour
1'1sRAetsestechnjci4MlselqMtTtis.
(51) Four le riz, ce taux correspmdait en 1978 a un revenu netparhectareetpar
.-
caqqne# cuqxis entre 74 000 F CF'A et 115 000 F CE!A.
(52) Gas inforz&imviennent~s interviews inffor~~ls.
(53) Le FAC a do& 26 et la CCCE 156 millicxw F CI?$
(54) L'ardnagMtaété faitencourbesdeniveau,
(55) Casier A : 50 hectams
w
B r 52 n
II
c:50
n
n
D: 52,25 '
Il
E o 50 If

Lecasier Edifféredes autres àcausedeses canalisatimsent 5ées
dont les paysans ne veulent pas. Ce refus des paysans smdz&e justifih par le fait
que les eaux de la zone sont <i chargées )> et les drains sfxcmt obligatoixm snt
bcruchés. Mais les pqmns ri?mt rien p2 faire pour u@cher cela, cam ils i isent
' 0nneleurapasdemandRleuravis
,, (56)
LesautrespxxzblGmzs xx3nmntrhsont3x3latifsauplanaged&ec+mxet
~sytst&m dlirrigation et de drainageu
r&li&, et aussi bien du ch? de la S?@D que de *elui des paysans, cn aczcusk Selon
la sAEDj57' la soci&S ded&eloppmmtare@.i ses @ngagem.mts carlepmj~p.hoyait
aussi une participation paysanne dans la x&l.isation des amhagements. Ainsi, ce
p~l~edewaitêtrereprisetfinaliséparlespaysans.
CcatrJernantlesys~dedrairrage, despr&lenreS sesontpos&/@xi-
palsent aux casiers B et E. Au casier BJ le drainage dans beauccup de parc&.~
estt.r&sdifficileà f~airecarles canaux sontsituh Bunehautmutelle~l~m
risque dgirriguer i, chaque fois que l'on veut drainer. Au casier E, les canalisaticms
(59)
en-s sont cons-t bolxhbs.
3.4.3, - Pmbl&mw relatifs à l'attribution des par@les
4 -3Leprearier~~~~~tl~éligibilité. L'undesobj&s
de la !SMD était d'abord de donner les parcelles seulement a qui n'avait & duautres
occupations. Mais, il s'est iwérk que le ncmbre de p@rsomes ayant une activi+zZ extra-
agricole Btait relativement éle&, et au lieu de riquer de livrer le périmkth
an&& seul-t à une mjorité de vieillards, de femwzs et d'enfants, la dkectim
/
du projet a du se plier a la r&liti,et ccqterlestravailleurs extra-agriaziles
carme piiysans B part entihe.
(56) Avis g&&ral des chefs de grcq$ment i.ntervi&$.
(57) Infomaticnreçuedes Ing&hzursduG&ierural. ayantparticipé auxtrahux.
(58) Lespaysans.sontti al.lésvoirMr, Habib'IHIAM, alorsPrmierMinistm.
D'apr&seu~,l~argentalloué (928millions) initialementaété~pui~ a&&
lParhagmmtdescasiersCetD.
(59) Lescasi~sA,BetCvontêtre~~standiscyue, les canalisatioWenter=-
r&svont&reenleV&saucasierE.
--- /----

26,
b) -Ledeuxi&mprobl~&aitrelatif àlanotion depersom 1
active et a celle de famille0 Eh voulant attribuer 1.50 hsctaresàqfm Ile F
le projet risquait dialler à l'enmntre de pmblf-mes d9in&alité sociale. Eh effet,
si toutefois cextxines famill~&aient relativement mstraintes (6 h 8 perm -1 f
d'autresétaientr&lmentmnbreuses mcquelquefc~is degrah enfantsç;j L tige de
semarier. Ilétaitdmc injustedeleur attribuwsansdistrincticmlar&m taille
de parcelle.
La notion de personne active(60) n'est pas claire du tout.
L'étude de factibilité du projet avait est&& une qmnne de 4-i person-
nes actives par famille, c9est-h-dire les personnes m mswx de faire les trhvmx
des champs sous la conduite du chef de fmille respectif. Gqendant, beauq dkn-
fants dont la myenne d9&e tourne autour de 12 ans participenttau semis, au'dkber-
bage manuel, à 19+andage des engrais, au repiquage de lalunate et & le rh&e des
produits agricoles. Rmrant, ils ne sont pas hclus dans les statistiques p&r la
cWe.mhattidutimd'actifs.
Ainsi, les bases d9attrtition ont ét.4 r&is&s et les crithres ~Suivants
-&reduvillage
-êtsedese%e-in

*
-&reac#auminsde16ans
- les mariés sont prioritaires.
4 -knanbre initial (32prhusparcasier) ~~9~oitants apl/us
que &ublP'! et ainsi au lieu de 1. 50 hectams, il a été attribu4 à + 0.75
hectares.Etr&re, il~xisteactuellemntdespaysam (8 aukkal)quise p$tagent
les0,75hectaresavecd9autrespersonnes, Leprobl&nemin~arrtestqu- 'dbases
sur lesquelles certains paysans sontd&@n&pourpa&agexleurs parcelles &ec
!
d'autres ne sont pas claires, et il existe actuellement des signes de mkon~tmmnt
à œ sujet. Ce mhxhmnt est justifi& par le fait quail y9a des attrQn&a&s de
parcelles qui ne sont mhe pas à Ndanbo, mais qui travaillent a Dakar, Sainthuis
ou ailleurs, et qui ontmhtenu leur 0.75 hwtares!
(60) 1'9ge mquis est de 10 ans au minimun.
(61) Casier A e 71 attxhtaires
9:
B : 72
99
n
G : 72
99
91
D : 71
II
99
E D 69
99

27.:
dl - k la liste des Attributaires établie en 1981-82 par la *,
il ressort que 3 person?? sokt d&x%iées,et lt7us parcelles ont Oté prises F chaqe
par&smmlxesdeleurfamill~, Sinouspartonsdellenv' llxmwmnt~lygm~dans
lequel nous vivons, et si le pére dMd6 avait plusieurs fils avec diffken~es
épouses,musrrous~slaquesticaas~irsil'ontondversunpfusgratd
aorr>roel~desparcellesetoequeladirectionduprojetadéc~ence~.
d -Lazonede"EAleugueye"ccaprisesntrele~r~~~et
celuideThiagoa6t6 amWg@arla SAED&repr&enteunesqxrficienettede
55hectaresV Mais~~~~tacequ'esp6rai~rrtlespaysansdeNdaRboquipen-
saient voir leurs probl&mes de superficie r&olus, la SAE2I a attribu4 10 vs m
p&Amkrede %iiago et45 hectares auxpeulhs de " LoImgSl," cecipouruneplus
grande intkgration des éleveurs de la zcme dans l'~qiculture.
Cela nk ~6s plu. aux paysans de Nd&m qui r&lamnt cette z+e
cmtwayanttoujours appmtenu~leurvillageO
Eà~qx&ntt.rouverw solutîcn,laSAEDskstfm~ag6eliamSna+r ;
20 lxsAxes àI!JdaW et10 hectares suppl&Ws a Thiago. L'affaire esthre
danslesmainsdelaJustiœ.
c
L'influFjncedesprobl~séncmcésdursœchapitre,est~~
dans le chapitre r4seA à l'&aluation des acquis de la re&emhe agricole.

28.
IV, EVWJATICN DB L'zs L$Smaz
DELA-
PAYSANA&
-------------e-
---------------
4.1. - Quelques aspects de la Campagne de riz dWvernage 1984 a Ndako
4.1.1. - G&&alités sur le dkwlement de la cmpagne rizicole
~Lamise envaleurag~icole (62) dup&rimStreaczcxmnd avecla+ate
et le ma& en contre saison froide 1981-82. Cette cmpagne fut suivie par &
(63)
culture de riz en contre saison chaude sur une superficiede 92.50 hectares.
(2J2pmatr les groqments n'ont éte r&llem.nt op&ationnels qu'à partir & l'hi-
vernage 1982-83 pendant lequel 169 hectares ont et&, cultivés en riz. Dumnt'la
saison froide 1982-83, les paysans ont cultive 56.85 hectares en tumte et 0.75 bec-
tares en-de terre. En cettemêmc saison, les paysans ducasierCg&epar
l'ISI?A ont cultik du riz sur 10 hectares.'64'm cxmtre saison chaude 1982-8gy le
riz a éti se&, mais à cause des &gats caus& par les oiseaux et le manque'dkau,
le p&mbe a et4 d&larG sinistre!65)
cczmmx& le riz, le xmdemmtmyensembleavoiraugmn~dl*
mani&re décisive en passant de 4.16 tonnes/hectm en contxe saison chaude 1982,
à plus de 5 tonnes/hectaYx
en hivernage 1982-83. L@objectif de production F est
de4,5tmnesaainsiét&d@s~.
L1&aluaticm de l'adoption des aa@s de la re&exdeagriwle~rwxtr;
rxxsproposcm3def~aireconcerne
le riz dghivernage 1983-84. Rmdant cette saison,
les superficies(66) suivantG;s ont dt6 mises en culture :
casier A :
42 hectares
11
B :
44.25 “
?I
c D
35.60 1,
84
D :
33.75 w et le
Casier E :
33.90 I'
(62) Les r&ultats dispmNes anmencent avec le riz de contre saison cha$?e et
figurenten-.
(63) cf : SED,Nov&re1983 : Etudeduco~deprcductiondupaddy sur les am&a-
gementshrydroacjicol~sdelaVall~du~~.
(64) Courtessole, P, et J.Y. J,urclli, Juillet 1983 r Btude en milieu rural fi'+ systé-
ma dkxploitation ccqqkantune petitemtorisation.
(65) Dans œ cas, le paysan ne paie ps les dettes.
(66) Dkne frqm g&kXle, chaque paysan a cultivi5 2 soles de riz de 0.25 " chacune.

29. !
~plr- ~~-~iga~onsuivie d'un fraisage 167) àsecpour&~lesai4
a 6tf5 faite mant le semis.
k rb aQté 4 enpr&gmr&ctu 25 Jbi&?thla finduIKhsd'*,et
les vari&& utilisbes ont été la Jaya et la KS,c68i!h3m
- tp?idralmt sur lune sole.
La fumre prqxx& -rar la direction du projet est la suivanb t 200 kg
& phcq.he d'amimiac (18-46-O) et 50 kg de chlorure de potasse en engrairi, de f&,
et 250 kg d'ur& en amvertwe ht les 2/3 sont mis au tallage et le 1/3 ailpinitia-
tionpaniculaire.
Four la lutte cxmtre les adventices, l%&~icide STAMF 34T a 44 I%-
czcamw& A raison de 9 litres/ hectare, et lqapplication doit être faite à Ql @UrS
ap&?slale&.
Il ngyga pas eu d'utilisatim d'imecticide,mais un stmk de Madan
existi pour les xxecessft6s.
Lr?s dcmages caus& par les oiseau% mt éG relativenent min&&.
La r&mltc a azmnencévers lami-Dé&mets'estWem/fLn
Janvier 1984. Elle a dt& faite mnuellemnt avec des faucilles. Four pr&&r le
battage zT&!anique, les mules de riz ont $tG constituées b l*intérieur de+rM.les,
oequiacc?usédesprobl~pourlotransFortdesproduitsde~ltzen~des
chanps. EWr sortir cesprcduits,des charrettes ont&& amm&savrr:de~
difficultf% jusqula 19int&ieur des parcelles, et œla a occasi.on& la ca&xre de
plusieurs digu&t~~, Certains paysaw ont w?ndu leur paille de riz, mis lb majorité
l'ont transpcrt%e au village pour leurs arximux dUiwt@ues. Rares ont él&les m
sans àpemettre aux&weurs, surtoutœuxde Thiago,d*amner leurs tz.m+eaux
pahe sur leurs parcelles. Ce refus seznble lié surtout au différend fonci$r qqm-
sant les dmx cxxmunatis.
(67) Chaque casier ~91 mn propre mtiri~l agricole 8 untrac&ur,unbillc&eur,un
Offset et uns fraise rotati?IeD Au casier C il y7a le mtcxdtzur.
(68) La KSS utilisbe pourles~staxdifsaé~~eà~irdus~,
/

30. /
Enœquiconœrne lapmduction,lemr&mxxt~inapenaencorea~
etestpasst! a 6.36 Qmnes/he&are~ Cela xqx&ente un large d@assement d&l*objec-
tiffix4.
4.1.2, -Probl&mesdegestimdu~rimhxe
kil findelacqqne d'hivernage aétimarqtaée parrksmh@
aclminfstratifs :
- Lc? SAED ayant eu des probl&ms de trhorerie nea
timsacbet~ auxpaysans
- El-t enfin, certains p3ysiJ1s Q'ont
tlous voulons discuter
cespmblhessoulev&e~voir
en quelle mxwre, ils puvent affecter l'avenir du projet.
a) - Une partie de 1~ ~rcduction est vendue (691 24 la b;FIED, tandis que l'autre est
"autoconsmmW. Cette derni&re est loin d’&tm maftrisée pur les rai&ns
suivantes :
-Les paysans saventfortbienqwla SAED~epeutpas peser hn&diatemnt males
pr&uctîcnsobtenues~ charjunetqu'ilexiste~oisdesp~l~sdé?tr$soterie~
C'est cette connaissance decertainspmblhrresadministratifs
de la S?GDqui favorise
le amorce parallhle du riz avec les bana-bana, au mrc.hfS local de Richardbll ou
bi.en h avec les acheteurs qui viennent dire&eRwtau~imètrepourle~~i-
ture personnelle. Aprh la r&mlte, plUsieUrS paySatlS ont vendu le Sac L,leim ck pCWy
(85 kg en myenne) à 350:7s1CFA - 4000 F CF'A, cDest-à-dire à 13 F CE'A - 19 #‘CFA en
dessous du prix officiel.
du kilogranm de riz, œla pour pouvoir suhe& à leurs
besoins
ixtrMmats(!2)
- Une partie de la prcducttin '(aubcxmade" est constit&e par les dons * parents
mb(73) & ami et par trlta&t&tl (74) -
(69) Seuls 39 % delepmductiontotale ont6td vm3us Bla SAED.
170) Il y'a eu aussi cette annhe une phurie de sacs vides.
(71) Le riz &tant actuellemnt 60 F CFA le kilogramne, la valeur de ce sac est nor-
malemert 5.100 F CFA.
(72) "'No~3 avons été obligh ,&vendr~ au% autres, car la SATB a paye? tard &tte an-
ride". Props recueilli9 &dunbo.
(73) "Mon f&re vit à Dakar &c sa fmille, et je lui envoie à chaque fois son riz
pourtmtel~ann&, Siam, jescraisinal jugé" :Prcpste;nuLpar lmE?jysan.
(74) Selon la religion musuhaneil doitcmstituerles10 % decettequantit&de
pxCdu&mcons~ocmrre~ficenet.
/

31. /
-Laplusgmr&~artiedelaproduction
'Fautoco~e'* est (Jardée à la mabon.
Mais si d'une prt, elle sert @ncipal~t de nourriture, d'autm partp ehe
Constitue ~I]L? SOIAE d’ém. 6 % des ~~~SIS in&.~&~& ont dQ çoit a&&r I
soit ezqxunter du riz wt l%ivemage~ crar ils avaient vendu une bene ~î,e’cIe
1pny. Gttack.
de paysans acxCqtent1es avancessurventedeg9xduitpendantlapModedhscm&re.
Ces avances consistent à se faire r&erver lsquantiti de riz quel'onvetiiacqu&ir.
&msidérant que pur un sac plein de paddy, l'avance mrrespm#arW est
dknvimn 3 C@G F CE’A, nous pouvons affirmer que la amm-cialisation p~ml.~&le
(voir~71)duI->addy~fiutàdestaux~~tusuriers. Cetaspecttikite
d'&reét&i~danslamsure~ ilpeutcmstituerunobstaclepurlesobjkctifs
dupmjet,ohjectifQui sontpurune autmunie paysanne. Ilne sert B rienjd'avoix
une~~roducti0n,sic'~~~enri~desusuLiers.
b) - Certaim paysans n'ont pas voulu payer leur part d'amrtissmzk ('5)& ils s
tmuvent cps la plupart dgentre eux sont I%X ouvriers de la CSS. Il #-x2+*
~cfe\\sr. qui n*ont jamais enmre payé dgamtiisS depuis le d&ut du pm-#t
(Debrieu, 1984) u Il existe deux aspects rtilatifs aux mxtissemmts :
'
-I&spysans prennentdeplus enplus conscience del'iqmmde cett&qmte
d'~rtis~tguí3toutundìacundoitv~~r,
car ils Léalisentrraintenarrtqu'ils
devront eux &tes renouveler leur pxppre mat&iel agricole.
- Une mmission chaq6e de la rhqxkation des dettes a ét6 cmstituhe auiniveau
de chqm groqemnt. Une rkolution a ét6 adopthe et amcernc l~&&ticm &re et
si@edecewqui refuserrllt~~~~t~v~serleur~~d'~~~t,tiln-
disq~~leursparcelles semntdds‘zribuks 2 ceu~quienontvrah~Wbes~~.Noue
gxsscms que 12 versemmt r6gulier des quotes d"amrtisse znt est um nkcx?#.ti dont
Les résultats agmncmiques satisfaisantsobtmus parlespays~c%lt
Crtk possibles grke aux mtions faitxqyrla SAED.ces recxmma~ons sent
lzas&s surlesrhultatsde rechercheacquis enstationc~t enexpkimzrka~onmul-
tilocale, Mid.ntenûntmus voulons savoirdans quellenwwx
ces aoquis&jlaze&er-
che ont ai& les fxysarks B atteindre leur objectifs.
(75) A I%%~&D, 14 % des paysans n'ont pas encmre vers6 leur quote part, et'seul
le grcgxmnt A a versé entikxmmt ses Camxtissunents au 30/4/84 (SA@J - Ndanbo
Thiqo, Avril 1984).
o(Iw / . . .

‘,
‘y’
-:
4.2.. Bchniques culturales pratiquées par les p~qWn!3 et ci$.Jfl,wipar la
Nousparleronsd'abordbriévementc‘iesteclnllrIuescllltwales~ri~
et-es parles paysans,etdansundeuxihetsqq, cellesqui n&essit$ntune
assistance, un suivi, ou des actions de recherche,semnt analysées.
4.2.1. -Les &dmiqwsculturales assimil&sparlfMspaysans.
Certaiwspartiques~uventôtre~~~samoert5ellenent~
auniveaudes paysansde Wkmh. Ces pratiques conœrnentlap~atimdu $01,
la p+irrigation, le semis en prégerme, le choix des variétis et l~iqorta+ de
ladatedet3cmis.
Les ckmqsontétipr&ar&3 àl'offset.La fraise mtativea&utilis4e
à sec aprhsprMrrigationetlo labxr se faitchaqmtrois ouquatre ann&p selon
les n&essit&. Au casier C, les paysans ont utili& le mWculteur. Le seul: probl&-
n-e d6plorcS par les p~aysans est le mt6riel l&ger taMis que les sols sont lok&.
Aussi bien la pr&irrigation que le smis en p&gex& ont * les
paysans,qui voient en œs pratiques un moyen de dimimer les dcmages ca@& par les
adventices. 11 faut aussi signaler que l'&ption du smis en pu par +s par
sans n'a pc7s été Lifficile, car ils ont toujours sané le riz c! la vol&. Eh blus,
œtte techiqe est bien accueillie dans la m%ure où la plupart des pays& ont
des activités extra-agricx3les, et que le semis en p&gemS signifie pour eiuË une
&xmmiedanslesterqsdetravaux.
Quantauchoixdesvariétés, il d6pEmdplut6tdeladatede se+, qui
Et sm tour estamd.itio~P~ la dispcmibilitk de 1"eau. Les variétés utilisées
ont été la Jaya et la KSS. La Jaya a été su&e du 25 Juillet au 7 Août, tan&3 qW
I
la KSS dont le cycle n'est que de 90 jours environ a étcS se&e entre le 5 e! la fin
du mis d'Aotie 84 % des paysans ont se& la Jaya sur une sole et la KSS 4 l'autre.
Tous les paysans préférent semer en Juin. Il a 6t6 trou& aussi que le choi$ des
vari&.&d&enddesqualités culinairesduriz, et aussi de la possibilité d'avoir
des informations relatives 3 ce sujet. LaJayaestptiféxknon seulement&xr son
xtiskmmt~mais aussi parcqu'elle "gonfle ', crit&m qui est iqortmt qw&le psy-
sana à sacharge une grande famille. Apmpos d.elQinfo3mation, lecadrecle trmail

33. /
Ainsi 14 % des paysans sont désirem d'essayer les vari&& ccme la BG 90/2'et ils
sonttaus~seaplcoyé~delaSAEDet~l~1~~
4.2.2. -Les technlqrres c-ilturales~assimil~~~lespaysans
a)-LesW&niquesdeaxrectimdeplanaqe
A part œlui Ae 13 d.is~onibilit+? cq'eau, le souci mjeur des paysans est m*ms p
Le d&mt de P~~WF. ti ~lcuwge afectuetsx famris- l'infestatim par les a#vatbs
et 13 fmmatim
d~,nochesviifes due aux plmtsmrtsétouffkqmurla su&arsion
dans les parties basses des parcelles. Il favorise aussi le gaspillage d'eau'car,
le paysan est cbli~$ de faire une sur-irrigation pour atteindre les paX'kks k&utes
de ses parcelles, et le defaut de planage c-mpêche aussi une bonne rentab3Lkkun
&s W&S C@ sont entraY&s par l'eau dans les zones les plus basz;es. DeSiparCel-
~~s~s~IPP&~s, seuls 16 % duwtalontunpla~~gem~le~
~w=w+! l’impûrtazlce accord&auplanage,œlui-cin~+tpas
trait.6 dans les fiches techniques aussi bien de 1'IsRA que de la SAED. Les p&sans
n'ontpaséti initi& auxtechniques de cmrectiondeplanage.
Seuleladîsponibilité financtire s&3&eavoirune influenm w*la
axrefztionduplanage car ellepermt ainsiauxpqsans delouerunelanani~lleuse
*
ouungrader alaCSS,ou bien sewice des travauxp&lics. 8 % despqsans okeu
rfsmurs~la l.ocation'desmachimsetilssonttousenpl0y&
àlaC!SS.
'
b) - JwAGpr des canaux et désherba*
Le&sherbx~emm~~ldesparcelles et des canau~d~irrigation
- Ilaét6 ccnstitu6 un canité charg65deTz sumeillancedunetr)nfmentdes cx?WJJC,
etœcmitb ~id~delanatureChel'~ainfliger auxpaysansneresp$ctantpas
lesdkcisions de lacollectivité. Lenettoimmt~ canaux stxUeplut&t lik&m
prGbl& social.
Ceprobl&m socialdkouledes relations entrelespaysanspa&geant
/
unem@mzmaillehydrz&A.que. Autmversdesentretiens aveclespaysans,de$di.f~~~
rentes d'opinion surlagestiondw casiers sont apparues& œrtains payscup remet-
tentr&wenquestionladirectimdeleurcjmqxm&t.

34.
Des pmblhes de jalousie et dkwie cnt 6th dhcxQ&, et ils se&blent
liésnon seulementauxcmditions~t Bcodgues, mais aussi àl'khelle
sociale traditionne3Wk occu#e au sein du village, et B l'opinion g&&ale que se
font les autres paysansvis àvis d'unpaysandonnh. Ces problkmzs ontrainentque
certains paysans ~~aaquittentde leur devoir tandisque d'autres sontrdcidivistes.
Un aukre problhne social relatif au netkoîemnt des canaux d@irxîgation
a&& sou.l& à causedu~departici~ticlneffrxti~~~~depù)vsans
qui ont une activiti kxtra-agricole. Eh effetJa plupart de ces tramilleurs ne
peuvent pas p3rticiw ci la plupart des travaux cmmmautaires, dont le plus iqmrtant
est le nettoyage des canawcr et envoient alors 3 leur place les fmm33 et le& en-
fcmtso Il rAsu.lte que pour éviter un nettqage mal fAt, ce sont pratiqummt " les
dmzs ii faire toujours le travail".
La situation risque rhlkmnt de s'enveniwr (76) et le pmh&md'attri-
butiondesparcel.les riqqueencorede sepser.
-Lar&~~sitedud&herbagemuel~œssiteune actiondevulgarisation, Lespaysans
ne savent réellem2nt pas les mmznts où il faut &she.rM. Il faut d&h&xr tit, de
façon~œquelarepmductiondesadventiœs
soitrtsduite auminimum.Cele k3np!kh
Esn effet lest d'rmiver a tituriti et dJdgre8kr0 pour les adventiœ;S h
rhizmz, &sherbert~tcorrespor~? aummzntoùlar&ervede carboh@kates~a-
sids dans la racim est au minirmm, de telle sorte quBil y'a n-oins de chanck de
repousse. Simn~ aussibienpourles adventices B rhizcmsquepourlesautks,la
repousse aura lieu si les aqhditions enviromMes le pemettmt, et r&ie si la
partie&iennea6ti~
NaisaussibienduoôtcLISRA~de~uidelaSAEiD,oesreoltnenda-
tiens ne figurent ~~25 sur les fiches techniques. Il aété trou& quf~larh&itedu
désherbageman~l&~delamaind'oewrc, familiale disponible (70 % despaysans
qui ont rhssi leur clésherbage manuel ont une famille de taille supkieure 3 15 ws-
!3cmes) et dela ml0rrt-É ~du paysan (14 %),
Lhsage de l"herbicide est gk&&ment mal ma&&& pour le xw&nt
etlesprobl&mzs rmaxtis sont relatifs aux+&iques de calibrationdu$x&&ri-
sateur et aussi h 12 protection de l*hd.ividu, 16 9 des paysaas ont utilisé'l'k~
bicide.
(76) 11 Nous nPaJ.lons pas accepter cela plus longt~s". Propos d'un paysan de Ekkfho-

35. I
Des signes de brOlures ont Bté d&el4 dans certairres parœllesl(8 %) ,
ainsique des signes d"in&fficacit;é duproduitutili& dos au faitquelesm&mges
eaux+herbicides ont dté trop dilu& (24 % des cas).
Cuant~laprotectiondel~individu, il ne sert absolmtBri&de
mettre desmasques etdesgants, sionmarche ..opieds nus.Lespr&autions Qremdre
m figurent pas sur les fiches twhniques. Les paysans n'ont pas ét& initiés 'a lk-
sagedesherbicide~~ etdes~~~tsIlhytosanitairrsengénérdL.
Seules l'infcmation et la disponibilit6 Bcman&ue ont Qti txow6es
axme facteur influencantl'usage de l'herbicide. E~rl'infomation, il fa& signa-
ler que les 75 % des paysans à avoir utilis6 lgherbicide ont txavailld ou hi6n à
l@IRAT ou bien ils *sont actuellement m@y& par L'ISBA et la SMD.
Quant .3 la disponibilit6 &mxmiqwp lxxs les
gui'@~i~
l%erbicide ont une activité extra-agricole.
cl - lXa.haqe et irrigation
Il existe auniveaude
tionchorgéde la surveillance du respect des tours d'eau. En g&xhl il n'y a pas
eudepmbl&ws saufauGroupemntE,oQlenonreqectdestoursd'eau@st~2nrx
P==swPF~W*
-ANdmko, lgirrigationse faitparunitSde~s.Maislesbe&.ns
r6els en eau n'ont- été calcul6s ni par le SAED ni par 1;'ISRL
- Il&stebeaucoupdepertes dgeaudan&lerCseau, smtoutentrk le
parpx et la parcelle0 Au niveau mphie des parcelles, les probl&mzs de cassu& de
diguette sont f&que&s sans cm@er les autres ptilèmes relatifs au ckcfaut de
P-4
- Il aét6 ditquel'alimzntationen~audes Parcelles se faitg&œ~dm
siphons.Maisil a&xS trou& aussilDexisten~degr~vides ci1'endroitoQsmt
pos& les siphons I car les jeunes plants de riz ont && littiralmznt d&acin& par
la forœ e lAeau. IUssi, il a 4ti r63narq& une rouleur plus claire du riz, aux en-
droits voisins des trous vides ot œla est ~10 B urxklhficience locaUs& des engrais.
- US paysans n'ont Pas été initi& aux techiques d'irrigation, et
seullecadredetzmilextra-agricole semble avoir une influence surcettG~Xat&PJ@.
a.0/ . . .

35.
- I,es pmbl&ms relatifs au drainage se situent a dem niveati : oertains paysans
(20 % du ncmbre total) n'ont drain4 qu'une fois, et c'était juste au début de la sai-
son,prpardbnrmque d'eau&,Alapannede la~.Bpendantlagrands$mjo-
rit4n.e draine pasparmanque d'information, car ilspensentque le riz a toujours
besoin d'eau. Cela n'est pas du W le cas, car les racines ont besoins d*oxyg&
pourpowoir~~tiserla~~et~t~eainsi~~~rrsnpli~
dugrainplus longue,cequidonneunemeilleurepmzd~tA.on,
Seullecadredutravailextra-agricole
sanbleavoiruneiq20~
dans cette pratique, Tous ceux qui ont noxmalmt &ai& leurs parcelles sont em-
ploy& à 1'IsRA oii à la SAm.
d) -Flltnure
Encequi concerne la fmureduriz, d~différencesont6ti ~t&s
entre les zecmmndations de lqISRA, celles de la SU!!D, et ce qu'ont r&ellAt fait
lespaysans.
DiffChzerlB entxe les recarmendatians ISl?A et SAED.
1lfautd'a3x&signalerqueduc6~ !%ED, il existedes recctarlandattrions
c#nGral&77) enfumumCe~,ammtled4pârtenrentdeDagana m le; :w-
teurs et autres respansablesde~r*~ sontqelh (7g)a cliquer ces recmmN%-
tions selon les caract&zistiques pmpres du milieu oh ils opèrent. Nous ne d&m&ms
ici que des reammdations conseill4es par les responsables du projet -Thiago
aux paym.
powr le riz d'hivenzage, la recherche (voir chapitre III) prqxhe
pour une densité de pqxtlgtiai
correspondante B 120 - 130 kg de snme~3~! à l'hec-
tare,lesdosessuivantes:
120 à 130 kg de N, 60 kg de P205 et 60 kg de K20e
Du ~496 de la S#D, pmr la mhe quantité de semme, les pmposftions sont les
mivantes :
150 kg de N, 92 kg de P205 et 30 kg de K20.
(77) Voir fiche techn&W en annexe.
(78) Maabo en fait partie.
(79) Pmpzsde1%ng6ieursAED~l~diépartesntrxtial.

37.
Les raisons &qu&s par la SAED pcrur justifier ces diff&xmces sont
les suivantes :
1') L'augmntation de la dose N est justif& car l'on obtient une r&xmse lin&irc
du rendmmt par rawrt h la quantité d'azote appl.iqU&, ceci jusqu'à 250 kg/ha,
En fait,cela aét4 &abliparl'ADRAD.
2") La dose de phosphore est alyoentée car cela m@cbe l%gremge du riz, et
cmnstitue alors un myen de lutte pr&entive contre les adventices, ei partimlier
contre le riz rouge. m l'my$chant d'&rerm, le riz rouge peut &re éU.mi& à part.
En plus, cette dose de phosphore est me mesure prhmntiw contre llalMngexwkt du
cgclr 47 .FJz
3") La dose de potasse est diminu& a cause des pmblhs de saliniti assez f$@ents
dansleDelta.
4O) Ehfin parmi tcutes les autres doses de fumre teties par la divisicm WP
de laSAED, seules œsdosesontdonrkdes wts constants.
Dîscussions
1) - La Zqplse ltiairedu n?ndemntparrqportàN l jlxsqu'à ml kg/ha)
a&& prouv& par l~Iu?RI10. Gqendant elle &ait aussi prhisible. Eh effet plus un
sol est pauvre en azote.plus la r@onse 5. cet (sl&mnt est nette, et dans !a &ion du
Fleuve l%Ument limitant en rmti&re de fertilité du sol est l'azote (ISRA, 1977-81 ;
TdxuB, 1978-82).
2) -coM=icrnantle~sphore,l'~~~Oa~q\\recàes~~~~~
& P2C5 dans les conditions actuelles de la rizicultureo ngont pas aWuti a &s aug-
mentations significatives du rendement (ADRAO, 197842) e cependant, si le phmphme
n'est pas limitantçxmna semblentl'indiquerles rhultats obtenusparlare&erche,
il se pt-'ut fort bien que ce rmrque de r@mse soit du à des conditS%h du milSeu
telles que P est hautment fi& dans le sol. En outre, il se peut aussi qu'rifi él&kmt
entrant dans son rfrStabolimr5 soit li&tant. J.uisi., nFoublions pas que ces r&ultats
qui sont prqxx& par l'ISRA, sont en fait des r&xiLt~ts obtenus par l"tADRAO & ne
travaille que dans des rotations riz-riz, c'est-&-dire dans des conditions différentes
de celles pratiq&es par les paysans qui font riz--m& ou riz-tanate. Eh effet, le
pr&$dent cultural put awir une influence sur 1 qefficience des nutriments.
3) - La dose de 30 kg & potasse utilisée par la SAED, smble Me a la
nature dupmduitutili& qui estlenîriatedeputahe.
0.. / . . .

30.
1/2 de N au repiquage ou au mois, 1/4 au tallage et 1/4 a l'initiation pani+laire.
La SW propose 1/4 de N au semis ou au xe@qmge, 1/2 au tallage #et 114
.B~initiationpmriculaire.
D~SCW&W : Quand...&- que le. riz a plus besoins .de # ?
beatmxp d'ann&s...de - et Ont~ (3cJnTd..des lrc5sultats
.
.
.
*..
.
.
., Ilrestecqxndant~voirsiœfr~ serait valable,w uns.
_.
.
_. .
- .
._.. .
...'
la seule.fm d%mgrais uffli&...La @&pzzt-
ne mettent que l'ur6e pour les raisorm,.@Mnb3s 8 .
nbntjamaise@oyhmefcmnsdkngr+s,a3tre-
,. 'b
.
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..... - . .
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. . . . . .
.y.
. .
.' . . .
_ .- . '. :*

- Ils ne amnaissent pas les propriétés des autres fornw d'eq@is,
tandis que'ils peuvent di- à l'oeil nu les diff&wces entre les parœlees oa
l'ur& a été suffisammerrt: a@iquRe de œlles o& il y'en a pas assez. Aussi, +rsC?n-
neneleurajamaisditàquoi setitlaptasseaulephoécphore.
Il existe œpmlantdegrandesdifficultésdans
lestis appliqu&s,carellies
varient de 200 kg à. II&E 356 kg par 0.50 hectares. seule la dispmibilité f-fixe
etsurtoutle renàeraent obtenu perdant les Ca~gnes pas& ont été txTtxv&s 'kxmnE?
Seuls 6 % despaysanscait~sa~sibi~l'azote~le~~.
Ces6%smttms&so?playés~laSAED~
L~ettpcsrimrntationdurrrrtoculteuraucasicrc s'est-en! fin
hivemage1983. Ie3paysans ~~i~s~clarcritauoirété~~s~l'~i~,
m3ïsqugils neveul~tpasdumtxxulteur~~raisons :il m f&t
en palme et il lw.w fait prdI&? trop ile t@qls.
/
YiZmhavant tousles casiers seront travaillésaveclem&nemat&ie.l agricmle,
4.4. -C!mclusions surl'a&@$mdes afq&sparle~paysms,etles fac&+
umçmWecuq~0~dE?Eipirysillls.
4,.4.1. - Ilu rlQnaau du paysan :
-Lechoix~svariété.sestdétenninéparladate~sgaisqwtàscatour~f~
tion de la diqmibilité d'eau. L"information disponible semble 8VA.r me i&Wence
sur le choix des Vari&&.
. . . / .OP

40,
-Laquantitédesiemmm utilish est conditionn6e par le planage de la parc&le.
- Les facteurs li&tmts dans l?~tilisation des engrais a&?% ylzAT
adventiœs, l'existence de stock, la possibiliti d'avoir X3"
WW ffnancirèrt3s. Ie revenu agricole net étant difficile à m&riser surtqt B
axmrcialisation, les productions obtenues peqdant
~trugrais.L'ordred'inpx;rrtancedécroissant
des fxteursestle suivant c
mawaisplanqe -diqonibilit&fi,rkimctires-existence&-.
-Usobstaclesr~ s à plqos du d!fbberbage sont ainsi en ordre dtsmissant :
planage-volontUupaysan-mind’oewredispaiible-v
et vulgarisation - diqxmibilités 6kmaf@~s.
- Quant 21 la gestion de l'eau, il 5' agit
surtoutd'unpmbldPrrdevulgarisat$cn.
Il existe cqer&ntdes crspectsquiméritentd'&treBtudfrsparla~~'(~ir
cha@t.mvL
4.4.2. - Auniveau,dela rechm%q
Leseul faitàdéplorriìrcansisteenlagénérali~~dod;~~~~,
~tenœquiooncernelaf~~~n9wlanzntlespropositiansrrla~SB
œ
sujet sont les i&h35 gue celles m s0nt ~~YXX~S&S partout ailleurs dans la Vallde
du Fleuve, mais aussi elles n'ont pas 4th faitmen fonction des tedmiqyw ailtura-
14% P=u.
4.4.3. -Auniveau,~la SAED
-m travaux d~~mxhagemntnepexmttent~~suno bonneutilisationdasacquhde la
recherche. Nous citms en exex@e les problhss relatifs au planage ddfectxw& sur
presque toutes les parcelles, et Les problhaes de drainage au casier B.
- Les probl&mes dQentxeti.en n'ont pas mrqu6, et c'est le cas des pannes de groupe
augmqxm&E.
-- La SAJB reste tmp @sente et dirigiste. La prewe est que les paysans n%nt pas
Qté suffisament assaci6s(80) dans des d&isions les conœrnant, surtouten&sutde
(81)
projet.
Celaest~~~contradictoireavoclescbjectifs~dup~jet~
(8O)"Nous nous scxmzsl&sunbeau jcuretmus avonsvules machines" : plipsdes
Fw=-*=q-.
(81)"S'ils nous asmi& demandé nrtre avis, les techniciens de la sAE3[3 n8am&ient
pasmislesqnalisationsent&r&s aucasierE”: pmposrecueillisau$As*
t?lmfsQ~.,
..* / DO.

41.
1.
5.1.1. - La p3qfptd de la fittmne
Des~propres~sairressontlep~~garantd'~~
production.~mp6ri~aussi jeunequeceluidfzNdmboparexeqle,leprP-
blti des adventices se fait d&jà iqui&ant.Apart, les esp&ces cwrantesd'ad-
venticesaxmles cypGracSes,dans mrtaimspam&lesdes toulfesde riz r&ge
(Orizabarthii) caïtétE!~cel~ainsiqusunmélangede~~~s~riz.
cajectifs VI&S sont : -dessmmcespropresetsaines
-unepr&entioncmtrelesadverkioes.
5.1.2, - &Sage des pJcG&lits phytosanitaires
lapmtectiandel'~v~ enanployantlesproduitsphykxanit+rm
etlabammapplicatimde cespmduîts.
Laplupa??tdespm3uitsphytosanitairw;(herbic~,insectîc~~
faqicides) sontmcifsBl'Wganismhuminetunepm&ctim
e.st =a= dang
lUagedf3cespmduits (rnaques,'gants,k>ttesenc~tchOucetc...) Qumtàla
~~licaticndcc~?s~~~,il~eposeun~bl~decal~a~~~l~$rppa-
rr;il utilisé (pulv&isateur par exfxple). Il faut en e$fet tenix cmpte TyxL se@-
mntdudosageduprciiuitp mais aussilalcmgueurdes files Bparc&rir,lenmbre
totaldesfilesàcUtnrfr~tm&melavi~~~l~lle,lepaysanmardie~

42.
Cksprkautimséviteraientune
cmcentrationgui peut&re nocive en-
erxhits et ut-e ap&.cation inefficace en d"autres.
Ladelnci~ remmmdaticmestd~initierlespaysans auxte&niqm
de lacalibration, carpourqu'unpxduitsoitefficace, il fautsawir bienz’uti-
liaer.
Des seanoeSdedépncaistrat.ions seraient~&es.
5,1.3. - I+kttcyq,&s canaux d'irriqation et desherbage manuel.
Lewatxwxmalti~sconsti~une~scxtrced'infesitation
despa.rcfUesparles adventices. Ces advfzntices sont un vecteurœrtaindansla
~a~~des~adcesquitrowcnt~l'emrircainnnrntdeœs
CXiWUXUnqieLl
favorable
BleurdNelczppm6nt~
IR~t~~edescanawt~'irrigatian~itsefaire
mnseulmten%titde saism,mis aussidurantk d&veloppcmmtdescul.~s.
L'objectifvisé cor&& h mmtrerauxpaysans, qu~ilexistedesmwmts~
~se~~~serdesadventiœsquiFnfluent~ati~tsurleurplroducticn.
dans la d&mination des mrnents oii il faut &cUquer les adventices. Un
d e
7
&~QWEEZ les paysans et les goupmznts qui auront suivi les directives &m+es
serait bien acceptfS,(mf%ailles, favfmrs etc).
5.1.4. -carrecticn*plm
Undbfautdeplanage~tlnexentabilisati~desengraisqui~
entmin& vers les parties basses des parœllesj et oblige le paysan à faire une
sur4rrigatimpourpowniratteindre les partieshautes, Lescmns@m smkla
f~~~detrousvidesdanslesparcelleset:laprésenced'~~icesquipewent
4tref~sésdanscescx)nditions.

43.
:
Leplanagepeut&.re facilmentaxrigé entravaillant sous une fine
lame d'eau. Lemat&ielpr&misé est une sorte deplanchemuniedlunmanche fi&
f-3160nmilieu,que~paysanestenmesuredefafiriiluerluimâne.
5.2. --S-S
LespI@312?mes~is~ sauniveauduFleuvesontp~inci-
palment ceux relatifs $4 la fmkare, à la lutte contre les adventices et les cykeaux,
et 3 lWilisath rationmUe de l'eau d'irrigation,
5.2.1 e -Laflmlure
a) -Jqstificaticm
~pranieraspcxt- l'~ticIn des dtxes de fumure plrGapi&s.
Rmrletis et les culturesmaraî*&res, leshsdoses sontpz&mh&sp+rh&
dans la valUe. Eh œ qui -rne'le riz, la fumure phonis4e par 1'Im e$t celle
pr'qx&e par I'ADFW dans une rotation riz-riz bien définie. La conclusion c& peut
&retir&~partirdeœs remmandations est que la fumure n'est pas raisoqth
dans le cadre des rotations pratiquks.
~~~~aspect~les~thodesd?aFplicat~n~aagrls.
MÊrne si les sols renmtr6s au niveau des p6rirnkres sont class& soit %? fer@ >>
soit en " Hollaldéi" cesmânestypesde soldifféxentquandon se tmwedanqle
Delta (problh saUnit par exm@e) ouquandon i?st=dans lamyennevalUe, c'est-
&-aire qu'ils poss&ant alors des pmpri6t4s chimiqws diff&entes. Un autre fac-
teur est amstitué par les différents emportements de l'azote, du phost-ore qt de
la potasse dans le sol. L'azote WC3 par exqle) est mobile, tandis quel'kq
phosphate ne l'est pas. Il existe aussi des diffkences dans les mdes selon ,les-
quels ces bl&mts sont transport& jusqu'aux racines.
Lesnitrates santprincipalementtrimsportésparnrass-flow,tandi~que,
les ions Mit;, K+ et les ions #mphates smt transport& par diffusion. Il eqt
connu aussi'que qumd un sol est pauvre, l'&andage en ligne, en ban32 ou biq le
placment de l'engrais, kme des rh.iLt.ats meilleurs CJW la tithode de "ww
dans le Casdes cultUreSenligneS.Ces raisons sontassez suffisantespour--
qu'une ét* sur le mde le plus exvprié d'utilisation des engrais est &o&saire,
ne swcait-cequ'^nconsiddrantœqu1ils00atc3nt.

44.
afin, lotroisi&me aspect s~intiresseauxtauxet'
lesquels, les élus N,P et K doivent se trouver dans la foxmule. Il a été sou-
rignequw fallaitrtisonner lafmuredans lecadredesrota~pra~es,
mais cela n'aurait de sens que si les él6ments N,P et K sont à leurs justes plropor-
tions dans les fomules utilisées. Un sol Hollald6 du Delta et un autre Holla$cS
delannyentlevnll~e~~têtredifférents,carlesemriro -ts sont diff4mts
et il fa&iraitquga chque situationcxxresponde la fomuledPengrais appmpr+$e.
1'ADRAOest entrain d'aborder ce problk l'ohm, 1984) mais il faudra $e
-de 1'ISRA en œ qui concerne les auT& WAltures.
b) - C&&ctifs
Lescbjectifsvis&sontles suivants 2
- Adapter les fomules à ohque type de sol et suivant les conditions dumilieu,
- 9Jmuver les n&hodes les plus efficaces et les plus Qcormiques del"utilisati
des errgxais,
- Dresserlebilandesdosesde fmureproposées suivantchaquetypedesol, et
chaqw culture en tenant-des rotations pratiguksetdes conditions de cul-
krre.
Cesexp&kwessont~sdirectcnmrt en mu.eu Paysan# mai8 il l$erait
sagedelesdupligueraussienstation.
5.2.2, - Lutte con& les oiseaux granj,vore~
a) - Juqzification
Fendantœthlvernage 83,1es d6gats effectués parles oiseauxdaqs les
chaq~deriz,ontétéminims s'ils sontcmpar& à ceuxg&&alem3tfaits~t
la contre-saison shhe (Voir Rapports de Carqagm sAQ3, 1977-82). La raison a~&&
attribuée % unpherxx&ne demigration et de dilutiondunmbre d"oiseauxdans toute
la vallée. cette m&e raison ptism~ gue si tous les paysans font du riz en hiverm-
gep les &?gats subits au niveau de chque parcelle de riz sont minimes. CX2ntrmt
&cequi sepasseraitsi seulemntune zone éoologiguecultiveduriz encon- saison.
c42pn&mt,graœ a une revuebibliogrw, a uneobsemationdu
caprbmentavia~ durantœthivwnage, etauxdiscussions aveclespaysans,la
raison des d6gats et leur importance d&end plut& de la disponibilité ou mn 'de
l*alWmtnatureldesoiseaux, gui setrouve@txelespetitesgr~scarme QS
m-•
..O /

a..

More1 et Rxx (1966) et Bruggers et Ridelle (1977) sont arrivés aux n&nes coajusims.
b) - mjectif et I&i? d'Action
L@&jecZ;j-f rcxzher& est un "pest mm3ganfznt" ob 1Vilmt nuisib$e est
lloisem granivore. La certitude g6nrSrale est que les oiseaux mangent d'abm.$les
petites graninées sawages avant d'attaquer le riz, et qu'ils sont tmjours pius
rxzmbreux dans les parcelles les plus errmhies par ces gramin6es. Cmnaissant %abi-
tudeal~tairede~oiseaux, une luttebiolcgiquepeut&tre errvis@e.
Dem&~ les recherches surlesvari&fS3 à feuilles 4rig&sprmgr+par
1~MRAOdevraientaiderencedunahe.
5.2.3. -LUt~~lesmawaisesherbes
a) -JusrUficati~
Lescbdvemticescontinu~tà~~~fldauMjeurpour~agr'
'4~~8.
Durant la
=Y
cmpagm 1970-71, 1'IART avait esth5 entre 15 et 30 $ des supezfrC+es
cultivhs, celles envahies par les riz sawages dans le mye-n et le bas-delti~du
Fleuve ScSn6ga.l. Le pourcentage des rizières envahies par les adventices &aitest@S
3 50 % (IRAT Fleuve, 1971). Plus rcbmt-mt dans certajns p&im&xes de la 48 le
deg& d'infestationparles adventices
estti?lqucdesparc&.lesenti~orrtîété
abar&m&s amne ce fut le cas 21 E3oundom-1 en 1979 (Jmin, 1983). Mj& i v qui
estunp&i3&rerelativcmentneuf, lesmauvaisesherbes constituentunpx&l~.
Eh plus, l.1 x32 faut pas oublier cp les adventices constituent un vecteur q la
pqmy&ion des maladies. Ils attirent aussi les oiseaux, les insectes et les jacariens.
b) -cX-&cWet~d'action
L"objectif amsiste h une mhimisation de l'effet des adventices et; œla
~une6troite collaboraticmentrtzlarecher&e, ledhelpementetlespaysans.
&rmdeddgact~ pmposé est de ccmbinerle travaildusol, le dhh@age
manuel et l"utilisation de l'herbicide pour venir à bout des adventices et la pthode
la plus c$ammiqw sera la plus recherchée. Dsailleurs, en œ qui azmzne le Itravail
~US($., il a été pmw4 qu'avec œ moyen, l'on pouvait m&ne prbvoir les q&cqs
d~adventiœsqui semntpr&entésdansles saisons avenir, cequi reprbente~s,
un atout iqortant dans la lutte pour lest éradication (Dieng, 1983), et qu'il, existe
aussi une oorrelation nc?gative entre la fr&quence dutxavaildu soletlaquaqtiti de
/
mawaises herbes*
.*e / . . .

46.
Cetravailseradirectementeffectuéenmileu~et~camle
autre ax&quence l*init.iation des paysans à l'usage des herbicides.
5.2.4, - Gestim dc?,lkau
a) Jta+fi.cati.cm
Il eçt~plorableque1'IS~n'a~~rien faitdans ced~x&n+pour
un fm aussi vital que l'eau (ISRA 1977-81 et ISBA, D6cshre 1983). L'AI2& a
cçmnenoéparl*é~~destoursd'~upûurla~~Ckiriz
(RXUXBUM, 1984) hes
hultats obtenus dans cette &kie (cf. chapitre IV) ontwntr4 que certahs &xysans
1x2 drabkezt leurs parcelles qukne fois, awilUe~lter,œcipouréViter~d8~
part, lesrisquesdemarq.~d~eaupour laculture silapc~~~~ tanbeenpanrue t èt
d'autre part3 parce qu"ils pensent que les parcelles de riz doivent tcujows
pleines d'eau. Lsutilisation ratiunnelle de l'eau nécessite un bon planage pc ur hi-
ter les irrigatioas superflues. Certains paysrarE a Nchbo irriguent avant de rrrettre
l'~~,tandi~~ed~autresfontl~~~~. AMcho, 1espaysansnepayW
que
,,xxrl'aamtissement&la~(6OO frsCFA/heuro) cequirevient&direq
en.&me
siunplysanasan~malirriguécil~eralamênnechosequesonvr?isinI ui n$a
P
pasles&ws problhw2s. Cklaveut aussisignifierquele paysanpaiepauru equan-
titi d'eau qu'il n'est pas sfk d'avoir req~~ &ant don& les déficiences du: t?seEw
d'irrigaticno Min, la quantiti d'eau qui effectivuw?nt entre dans les parc Iles
n'a pas éti d&erminhe ce qui peut amener a des gaspillages d'eau, L'irrigat on
constitue une des pratiques les plus coûteusespour la SAED et les rziwns ci &s
ci-haut en sont une confhmation.
b)-Wject$fs
Ils sont les suivants 0
- Ilfhmbation des besoins en eau p2u.r les cultures pratiqwks
- WtermFnatian des nrments et fr6quenxxs d'irrigaticrn
- Ekude de 1°effic&nce des rdseaux @rtes, quantitk d'eau arrivant & la
parcelle etc...)
-Le dernier aspect r&i& dans la formationdes paysans en œ qui concerns les
prat~ et te&&qes d%rigation.
c) -Moded'action
ks pxobl&mes li& à la formation des paysans et B l'efficienoe; du
rheiu sont tra?t& dWx&ment en milieu rural,

47.
Rxrles autres aspectsp il est pr&mni&5deséturSEssiIm2nks aus&
bienenmilieupaysanqu'enstation.
5.3,-Dansquelc@resera&ceprogrmB2pxcg0s+
?
Lacr6ationdPunec&.luledeliaismr Wwta@ré-
whqu6e lors des jourm5es tenues au Centre de Ndiaye en Wtobre 1983, et pxkzmt
surlare&erche, la fonnationetlespaysans En r&liti,unecellulede cegenre
avait&& czG& d@s 1980, mais les r&ultatsmt&maigres.
cette cellule mgxnqedesagentsdela ~etdud8vel~.
Ainsi,gr~ auxaxkacts permnents, la~~seratc>ujaursauoaurant~s~sultsrts
de hye&gmhequi Ft smtourcxmakra les problkw agricolesdiagmU&sm-
jcSavec ledfkel~etlespaysans~
Outreleprogr~dereche e-t p3mpod ci-haut,
I.
a) - ~diagmsticdes probl&msagricoles~sounettseBla
b) - A lvintnxl~, i~assixnilation et l'af?wtlm des teChd&S
-
cl -
d) -
Acxmbmerles activit&paysamg3s avec CelleSde lar&WCb
qt du u
h) - Et-enfln,~servirde~knamxtcqtautregmmpeouorgan@m
$r-@.re& dans lpagriculture (Voir figure No( )

*-.
. .
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:
. .
.-
11 --qa nostic des problk s aveclac&lab0-
ratim~paysansetdesagentssAED
21 - Qdxder objectifs etprioritdsde ?3zdwAe
31 - Informatl.m, diffusion (fiches tedmkpx etc...)
1) - Fbnwki.or ~spaysans,desvulgarisateursetrecyclagedies
txchnicicns SuptcirioUrs
5) - E'sd ex milieupaysani c%mstrations,jds de rhflexioI2
et*ccncertation
6) - !%Ii\\i et azaalyse des 33kultats ~etpmpositionsde
I
noweaux cbjectifs de eti
identifimticm
/
7l - Inf~mdionsurlepmgr& bzczh*
des r=w-
objectifsde recherd
/ 8) - Lims m-:c les divers organisme-s
1
-Ic%33tifica~des
F3mbl~poli~s picoles
- -
- Infozzlxlations x-r&x!ssai~es
pMir~l.zqoli~'agr~*i~e
Propisitimsdiverses&~axkseils
mg. Nol Irt=xactionsdelacdlule F&chee-M-t/
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---------------=-~=====-------------
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49.
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4-
// 1 I B L I O G R A P H I E
====-================"2
:=:=g=:=
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2)
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Tanaka, A. 1973 : Influence of spécial eoological amditions on grcwth, mka- '
kolismandgmkassiumnutiitionoftropical crops as exertplifiedbythe+of~
rice. Xn L F&assiminTropical crops andsoils, 10thColkq. Int. M+s31I.nst.
Berri, 9wizerlW. Paçes 97-116.
-*-e-w

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27) -
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rice. In : Potassium in Tropical crops and soi&. IO* Collcqn Int. M+h Inst.
Berri, Swizerland. Pages 97-116,
m.-e------
--.

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2.
E2EmLEi 9Kgsde- + 9LD'eau
mabt&irl'huniditQmdantlesheureschaudes.
-~*21chaque~,lapo~~dessacs.
-L?lp~tiOndOitdUr@r4E;-.
1.6. S @M I S
1.7*3, !l!@Bma DES I+xANTs Aux iu.ms DE HEPIgxîES
- Skff+tm 25B 3OJcxsrs@s lesemis
-mis~desplantes~
-hcév le mxim possible lt9 systbmes racinaires des planUs
-~surmm
-Labclurtrie3umalsuivi
1~eqied~de30&25m

3.
2.1.
BJGIRAIS 2 rIKm3,l!YmM&, laJE, E%2ucQED"EPm
2.1.1.
y hq23 P 9 6 KO0
-*
N32 P96 K60
- !k!&UGE M46
- !J$zmRIm MO
2.1,2. l?q44z - E2lgrais~s UKEE
E46 %)
II
txx@exes tiupedx~qles (16.48.0)
*.
II
potassws KcL
60 %
2.1,3.
MIDE
- Egwkiiqe 21 la vol&2
2.1.1. E'SJCZEWS DE RYW
- Ehtre lelakmx et le pmnier passrrge ck19&fset
- E%re le prfmcier et B c?icmdb passage de l'offset
DOSE N32 ?96 R60 Soit2OOKgs 16,48.0 + 1,0KgsdeKCLhe@zms
3 a 4 fikmkhes apr6.s l'engrais de tallqe

4.

l4WF%E No5
-
AKKa _
1 o (llBJEZW~T--G-~~
Lep~t~~~taprrurobj~ded~finirles relatitmi~~
la SAED et le Groqmtmt, m vue de la cr&ation et l'exploitation dbn ms$cr irrl--
g& par le gmpfmnt cxaposb ~362 pJ.usieurs exploitants a-riooles, r&idant sur place
et dont la lislz figure en anm339 1.
-LEZ cpoupa?ent no doit pas cmprter de nxmbws associ& mn rt&idants
au village.
.k..
ceci, avant et pxdant les travaux d'a&nacjmmL
..a

-AssUterhlapreBi.bmibeeneaudes --W-p-=
des cmaux tertia&res hilis& au grader, afin de mpmfiler les tilts, et c%bWuel--
Il,cmznt
!%aume$les c23mllers,
parcelle :
- rbliser les diguetb?.s en cou& de niveauqui sermt'b@m-
tL5esperunemise,eneaup~sive des Jgtxellesbl
hausseretrqmfiler les i.rrigateurs etdrainsqujbmai-
res qui constituent en n&2 tmps 12s lisrWb23 de pc302lle
- d'l lot de petit cn.MlY!.age kA.r liste cxqlète en +mce II;.
32 =- O-I~uuçm~:
A pzxtîr de la r4&, bk ee mt&&l. devient la $mpx:&&
du gxxqcmmt h qui, il appartiendra de le faire f ~xticmmr dans les r&&s tk
l'art et de le x$mcmeler.

- constituer uw caisse d"mmtisç du GM?, jc la c+ine
mtoris4e et dm batteuses, qui lui pmrettra de runpla~~~ ces derniers ou certains
ck leurs &&mts ap&s usums~ Cztte caisse f-a l'objet de 130uv&ure dqcni c.xtrpt~
-,
Cette avance sexavers6e dms lz3 ccmpte m par le g$qement
au niveau de lér. ELI.C.I,S" de RI-,
Cette mme est destb& .3 l."ad?at m miptant de pi&ce( ck
rechange et 3 la &mun&ation C?C! la min-d"owm n&xmirc aux petitprs ir&mew
tions dic~&retieq & r&mrations de mtqxq~s et +at&iel
- Le Projet saa infox& de tout muvemnt de mnds relatifs à
cette caisse

- aésigner des gxxpistes et des tractorbtes, si possible de la:m&w
famille, quiy mmmnt une fomtim, dwmnt signer un engagawnt avec le &xqwmrk
y~~~mininn;rr,&&~~c~s. Onçxxnseilledcdc~~l~ fmilledes&x@stes
une pamelle he.n t& du r&eau pour &iter l-s d~placments.
-~x-&mqn&rexlui*les~~L3tes ettra~ristesvillq~is,~~
matzfSrl.el de battage 3era &alanent actid par les pmpistm,
- assumr le gamlienmge et lsmtreti~ de lknsehle du rmt&i$l et
- un g-aire
-un&iefdeparc.
.
-mtituerunfcndde wt peur l"C??lOitatior3 et le fc%qwxP*
iwrmt aJxxle1 des WR et du matfkiel qricQ1G et alWW cete caisse de ibnction-.
r113~~~tpur~~deculturcs cefondsd~mul~mmtseravers4daAsun
--mi3tt,~~enplaceun fondsderoukm3ntd~s~ à faciliterl~a+pmvi-
3ibmmm2nt en divers facteurs de F9mduction kîemnclr3ss pzsticides, ceFhC lu-
-' favorisex la fcmmtion des rem&&es t62w village3U susoep-
tibles de relayer son propre permel dbnmlt kmzadreurs, chef de zb~,
conseiller3 agritiles)*


-kz~isaticaidescultures~~~~en~sdqla
surface nette zzmhagh sera rGgWnent&, en particulier si le &3eau d@irrigatian
dels~twtmis9 contributin~ Dans œ cas? les attititiw&ti-
capençer
8
les mefileurs ptiu~u. Elles seront valables pxr une cd et
!i!lcmdsesau versehtcklacharqe~auli~.
L E
R E B O I S E M E N T t
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Laglartatim des haies l3id.sE-vt-n trlelongdesdrainspr+@aux
tzixtiaires soi+ sqr 0
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D T
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sera r&lis& de p&f&ence par chcun des attruuutttZ~s dont la parcelle k&3era
le drain sur 100 3 750 m en wyenne.
- œl S.c.pi aurar&li~la~ill~h$Ftr severraattriknx2ra@s
une caqgne, un cwpla~t priviU&. peur la plantatAon des 10 Axes &u&brs
AITFI-6s
*..-I_ - -
(OMMERCIALISA'~!ION/
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61 - (1 E~T.IIX?RZ(~JSJ'ELFLSPIES n
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La iY%ED s"c.ngage à :

i!l!zqL
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Un cahier de caisse de fcnmti sera tenu 3 jour y1 une
ABl'Im9:PUREE
DU (-ONTRAT/
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Le pxbent amtrat
remmA.&le tw tacit& reccmducticm

-LeFmsfQtal m - l?l&&knt
- Un mbre du Conseil d"ZkhinistratiDn de La SAED, xep$mWt
lefsc-oQératîves,

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ANPIME N” 7
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DRKlWZO
Une stat+.m dccx.ham refoulant dans l'arzienne TXXJE
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