République du Sénégal INSTITUT SENEGALAIS DE...
République du Sénégal
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
0
MINISTERE DU
DEVELOPPEMENT RURAL
D é ? p a r t e m e n t
L
ges R e c h e r c h e s
s u r l e s
P r o d u c t i o n s e t l a
San=& AnImales
RAPPORl- D ’ A C T I V I T E S
1
9
8
5
AOUT 1986
C E N T R E D E R E C H E R C H E S Z O O T E C H N I Q U E S
B P 5 3
- KOLDA

Gestion Financière, Administrative et Technique
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
=-=-=-=-=-=-z-z

/2
a
Dès 1984, il a été opéré un renforcement des services indirects avec
la mise en place d!un service administratif et financier et des services tech-
niques. Dès lors, le fonctionnement du C.R.Z. de Kolda a ét& rendu facile et
efficace dans les réponses à toutes les sollicitations internes, externes.
Aussi les chercheurs ont pu se consacrer essentiellement à l!exécution des pro-
grammes domiciliés au centre.
Dans ce présent rapport sera faite la synthèse des différentes activi-
tés des services d'appui.
I- ACTIVITES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
Les activités ont porté sur :
- ltélaboration du budget et le suivi de son exécution
- la gestion des ressources humaines
BUDGET : Elaboration et Exécution
I-l/Présentation d u b u d g e t
I/ - Ressources
- Convention G6nérale
111 589 261
- Convention Particulière Internationale IDA
70 590 000
-1’
-
-1’
-
T III
26 550 000
- Recettes Propres
3 600 000
- Autres
11 767 713
--------------
224 096 974
2/- Emplois
- Fonctionnement
4 7 7 7 7 713
- Equipement
51 600 000
- Salaires
1 2 4 719 2 6 1
__------------
224 096 974
. ./ . .

/3
Le Programme "SYSPRO-HAUTE CASAMANCE" du département : SYSTEMES
PRODUCTION ET TRANSFERT IIE TECHNOLOGIE qui était financé par :
6 140 000 BN
26 550 000 TII1
2 600 000 IDA
-----mm--_
Soit
:
35 290 000 n'a pas été opérationel car l'équipe sys-
tème n!ayant pas été mise en place au C.R.Z. de
de Kolda.
L'élaboration a pu se faire sans grande difficulté, en rapport avec
le Département Zoo-véto et les différents responsables des programmes et ser-
vices domiciliés au C.R.Z. de Kolda.
Mais son exécution a été caractérisée par :
- un retard dans son adoption, entrainant aussi un faible taux
d'exécution durant les ler et 2è trimestres avec des réalisations qui sont
respectivement de l'ordre de 2,3 p.100 et 17,95 p.100.
- des difficultés de trésorerie : alimentations insuffisantes face
li
aux dépenses de fonctionnement alors que les mémoires de remboursement étaient
faits et envoyés régulièrement.
$
- au terme de l'année, les taux dtexécution sont ainsi présentés
a/- Sur le plan global
Prévisions
Réalisations
Taux
Fonctionnement
:
47 777 713
31 394 608
65,7 p.100
Equipement
:
51 600 ooo
8 564 830
16,5 p.100
Salaires
: 124 719 261
78 608 729
63,02 p.100
b/- Selon les conventions
Prévisions
Réalisations
Taux
Conv. Générale : 111 589 261
82 604 672
74,02 p-100
IDA
:
70 590 000
8 564 830
12,13 p.100
Titre III
2 655 ooo
l
Recet. propres :
3 600 ooo
1 846 594
51,2 p.100

/4
Certains comptes n’ont pas connu de mouvements depuis le début de
l!exercice, parce que :
. d'une part, les structures devant utiliser les fOUT-
nitures, n'ont pas reçu les équipements prévus : 61520, 61521, 61522, 6153 ;
. d'autre part, avec les problèmes de trésorerie, il
était difficile d!exécuter les prévisions dans les délais souhaités par les
programmes (6106 - 6102) ou par les coûts indirects (6312).
Par contre, d'autres comptes étaient en dépassement en raison d!une
sous dotation (6155 : électricité - 63322 : téléphone) et des frais trop
élevés de la BIAO/Kolda (673 : intérêt). C'est ainsi,sur recommandation de
l!ACP, nous avons ouvert un compte à la Socitété Générale des Banques de Zi-
guincher.
1-2/-
Gestion des ressources humaines
L'effectif initial était de 51 agents, et durant l'année, nous avons
enregistré que le départ du chef du service administratif et financiér affecté
à la Direction Générale ; ainsi au,31/12/1985, l'effectif du C.R.Z. est de
50 agents répartis comme suit :
II
II
Catégorie
qdama
Djallon- :Ll1t.
Direc-
SAF
Ilzompta- Serv. IOTAL II

pourra
tion
bilité
Tech-
i
II
gères
niques
Il
II
I
1 Chercheur
2”
2 PM
3
1:
Assistant de rech.
1
1
il
[ Tech. supérieur
1
2
/I
II
II
, Technicien
3
5
! Cadre administrat.
1"PM
1
1"PM
1
II
supérieur
Il
il
II
, Cadre moyen
1
1
1
3
Il
! Agent d'exécution
9
3
l0
1 PM
13
35
II
Il
-
H
Il
+ : le Directeur figure déjà au niveau du programme Ndama,
50
II
et il est cite PM au niveau de la Direction et des
II
services techniques.
0 : il s!agit du chauffeur qui est commun au SAF et au serv. comptable.
/
. . . .

Il faut signaler PM, le chercheur en stage aux USA
Le poste chercheur du programme cultures fourragères a été conso-
lide et le VSN remplacé par un chercheur national.
La gestion a porté essentiellement sur :
- le suivi de la situation administrative du personnel : no-
tation, congé (planning et exécution) ;
- l'utilisation rationnelle du personnel par les programmes avec
une répartition judicieuse durant les activités de la campagne, car la si-
tuation de la trésorerie ne nous permettait pas de faire appel régulièrement
à la main d'oeuvre temporaire ;
- le suivi de l'exécution des dbcisions relatives au personnel,
et les relations entre le C.R.Z./Kolda et la Caisse de Sécurité Sociale.
1 I/- ACTIVITES TECHN IQUES
II-l/-
Au niveau de l'exploitation
z
Les activités menées par ce service, ont porté sur la gestion et l!en-
i
tretien des cheptels bovin et ovin ; et la gestion des domaines.
a/- Gestion et entretien du cheptel
Les recensements effectués ont donné les chiffres suivants :
Taurin Ndama
31/12/85
H
Il
1
Il
44
I
1 Taurillons
31
II
! Vaches
199
163
[ Genisses
135
97
n Veaux
27
II
11 Velles
2 8
II
Il
_---~---_--_-___-----~----~
Il
I
I Total
480
391
.* /
. .

/6
L
Mouton Djallonké
31/12,'84
r
Il
31/12/85
Il
II
Il Bêliers
10
10
li Agneaux
4
7 0
n
ti
118
Ii Brebis
139
0 Agnelles
7
65
c
------------------w---s m-w-- I
li
----------m-------------w--
Il
Il
1 Total
160
Ii
Il
La gestion a porté surtout 6ur :
- leur répartition en lots selon l'âge, le sexe et leur etat
physiologique ; et un contrôle regulier des effectifs ;
- la conduite du troupeau :
. sevrage et identification des jeunes
. choix des femelles pour la reproduction en rapport
avec les programmes de recherches ;
. destockage des animaux non retenus et reformés et
c'est ainsi chez les bovins, les femelles du troupeau de fondation, et les
genisses trop âgées ont été destockées ;
. rationnement des animaux en fonction de leur âge,
sexe et état physiologique.
L'ensemble de ces animaux, est soumis à une couverture médico-
sanitaire,
avec les déparasitage interne et externe et la campagne de vacci-
nation. Ces activités se sont déroulées sans un problème. Il a eté fait aussi
un dépistage négatif d'animaux, brucellique,avec l'appui du service de bacté-
rologie du LNERV.
Les activités de cliniques ont été quelqut peu perturbées, en raison
d'une pénurie de medicaments,suite à un litige avec la SOPELA.
Sur le plan alimentaire, d'importants stocks de sous produits ont
?té constitués avec :

/7
z
.
25 tonnes de graine de coton
. 10 t 200 de fane d'arachide récupérées auprès des paysans
A
auxquels le C.R.Z. prête des champs ;
. 4000 bottes
de foin issues de la campagne de fauche
. 3 tonnes de tourteau d'arachide
a/- Gestion du domaine
Les problèmes majeurs sont la préservation du centre des feux de brous-
se et la sauvegarde de l'intégrite des clôtures.
- Lutte contre les feux de brousse
Cette lutte a démarré avec la mise en place de pare-feux, grâce à l'ap-
pui du PRS qui nous avait prêté un Grader. Ainsi, 90 km de pare-feux ontété
mis en place. Néanmoins, les feux ont eu lieu et détruit complétement les par-
celles 3, 4, B, E et F, soit environ 600 ha.
L'absence de moyen de lutte, nous a obligé à faire appel au Projet de
Protection des Forêts de la Casamance, qui mit a
notre disposition une unité
de lutte, et ainsi malgré sa consommation élevée en carburant, il nous était
.
enfin possible de pouvoir intervenir à temps chaque fois que l'on avait le feu
en attendant l'arrivée des Unimog
du Service des Eaux et Forêts.
.
Mais il serait urgent d'exécuter la prévision d'équipement du C.R.Z.
d'une unité de lutte contre les feux (budget 1985).
- Entretien et réparation des clôtures
L'exécution de ces taches a été possible par la commande de 60 rouleaux
de 100 m de barbelés
et la coupe par le personnel de 3 000 piquets de bois
lesquels enduits d'huile de vidange de voitures, ont été plantés au niveau des
parcelles.
11-2/-
Maintenance
Dès le début de l'année, le C.R.Z. a connu une panne tres grave de son
transformateur et de son électropompe à la suite d!une rupture d'un table élec-
trique.
Il a fallu louer auprès de la SENELEC un transformateur en attendant
l'arrivée de celui qui a été commandé.
,--
/
.., . .

i
Mais le problème de la fourniture en eau du C.R.Z., est d?zeuré
entier avec les pannes successives des électropompes à la suite Q-S dliifail-
.
lances klectriques,
ou des ruptures accidentelles du table souter-zln.

Programme Amélioration de la Production
de Viande Bovine au Sénéral :
Volet Taurin Ndama

A0
PERSONNEL
- Chercheurs
2 PM
- Assistant de recherches
1
- Technicien Supérieur
1
- Techniciens
2
- Bergers
9
MOUVEMENT DU PERSONNEL
MM. Simbara KEBE
du 11.03 au 19.04.1985
Fodé BALDE
du 20.03 au 18.04.1985
Papa Samba COULIBALY
du 01.04 au 01.05.1985
Maoundé NBALLO
du 02.05 au 01.07.1985
Goundo BALDE
du 01.05 au 29.06.1985
SITUATION GENERALE
L'année 1985 a été bien difficile et particulière pour le
cheptel bovin, base des travaux de recherches du C.R.Z. de Kolda.
Elle fut difficile, car le pâturage déjà médiocre en qualité,
fut très rare et même inexistant en raison des feux de brousse. Ainsi
les conséquences ont été très lourdes avec :
. un état physiologique débilitant aboutissant parfois à la
mort chez les jeunes (37 taurillons et 32 génisses) et les femelles du
troupeau de fondation (14) ;
. une disparition d'animaux (9) qui à la recherche de pâturage,
se sont éloignés du C.R.Z., seuls deux (2) taurillons vivants et trois
cadavres ont été retrouvés respectivement dans les villages et dans le
fleuve ;
. un destockage massif du lot de femelles de fondation (9) et
des jeunes debiles (46).
. . / . .

L'année 1985 fut aussi particulière à cause
i
. du nombre elevé de naissances de 58 produits à paternité
inconnue,
conséquences des graves feux de brousse de 1984 qui rnt
été à l'origine de la perte de 1900 ha sur les 2000 ha que le <entre
possède, d'un mélange d'animaux mâles et femelles sur les parcelles en
raison des nombreuses ouvertures occasionnées au niveau des cretures.
Mais néanmoins les recherches ont pu être effectuees a-.-ec
l'exécution des opérations portant sur :
- la sélection bouchère du taurin Ndama ;
- l'étude des paramètres de reproduction ;
- l'étude de la reprise de l'activité sexuelle après le velage
en même temps que le suivi des animaux de la zone d'emprise.
LES ACQUIS DE LA CAMPAGNE DE MONTE 1984
;
Cette année la saison de monte a connu un décalage ir&r
important, car, au lieu de la période retenue de Juillet à Se;zembre,
;
elle n'a pu se dérouler que de Novembre à Février.
Ce décalage est la conséquence des violents feux de l'annee
1984 qui ont été à l'origine d'une rareté de pâturage et de tr<c de
clôtures,
entraînant ainsi un mélange d'animaux tout sexe coni:r,du.
Ainsi il fallait avant le démarrage de la canpagne, zroceder
. à une réparation des clôtures ;
. à une reconstitution des différents lots d'animaux :
. et enfin à un diagnostic de gestation.
MATERIEL ET METHODE
A l'issue du diagnostic de gestation, 104 vaches Ndza ont
éte retenues et réparties en 3 lots avec dans chacun un taurea- !:dama.
. ./ . .
f”
4
,
24

A2
. -
- l o t 1 : 32 Vache6 avec le taureau no 638
-;$ot 2 : 3 7 vache6 avec le taureau n* 694
- lot 3 : 3 5 vache6 avec le taureau no 630.
Méthode
La saillie naturelle a été le mode de reproduction utilisé,
avec les taureaux en permanence dan6 le lot pendant trois mois.
L'alimentation, était assurée par le pâturage naturel et
l'eau etait à volonté.
RESULTATS ET COI'IHENTAIRES
Fertilité
Globalement, sur les 104 vache6 utilisees, 75 étaient pleines,
soit un taux de fertilité de 72,11%.
Ce taux est nettement supérieur à celui enregistré après la campagne
de l'année 1983, mais il reste toujours inférieur aux taux obtenu6 les
années 1981 et 1982.
Par lot de reproduction, de6 différence6 existent (cf tabl.l),
et seul le lot 1 présente un taux inférieur à 60%.
Fécondité
Sur 75 vache6 pleines, 5 sont mortes avant le terme, ainsi
le taux de fécondité est de 67,302. Ces mortalité6 ont eu lieu surtout
au niveau des lots 1 et 2.
LOT
LOT
LOT
1
2
3
TOTAL
Fertilité
18/32 (56,25)
27/37 (72,971
30/35 (85,711
75/104 (72,111
Fécondifé
17/32 (53,121
23/37 (62,16%)
30/35 (85,711
70/1o4 (67,301
Tableau 1 : Fertilité et Fécondité de la saison de monte 1984.

/13
ETUDE DE LA REPRISE DE L'ACTIVITE SEXUELLE
APRES LE VELAGE CHEZ LA FEMELLE NDAMA
Dr Mamadou MBAYE
Mr Sidy Lamine TRAORE
Mr Oumar WADE

Avec l'instauration de la saison de monte au C.R.Z. de Kolda,
les performances de reproduction enregistrées sont très faibles par rapport
à celles obtenues les années antérieures. Parmi les causes éventuelles
figure en outre l'inactivité ovarienne pendant la période post-portum. En
effet, sur les 34 femelles qui étaient à moins de 60 jours de post-portum,
seules 11 avaient velé. Il nous a paru opportun d'essayer de cerner cette
reprise de l'activité ovarienne après le velage.
1 - MATERIEL ET METHODE
I-l. Le matérieZ anima2
L'étude a porté sur 12 vaches Ndama pluriparts et qui étaient
toutes à moins de 12 jours de post-partum. Un taureau de la msme race a
servi pour la saillie.
I-2. Méthode
Au préalable, un examen systématique (fouille transrectale) a été
opéré, et le taureau introduit dans le lot de femelles pour la détection
des chaleurs et faire des saillies sous le contrôle d'un berger.
Une fois par semaine, il était fait une fouille transrectale pour
suivre les modifications morphologiques des organes génitaux internes.
Toute femelle suivie ou saillie était aussi examinse.
Les observations ont dure 100 jours.
1 . / *.

Critères d'étude
. Retour de l'utérus en position normale avec intégration totale
de l'appareil génital au niveau du bassin ;
. Reprise de l'activité ovarienne.
Avec le procédé d'étude .seul'es les augmentations 'de taille de
volume de l'ovaire, avec ou sans présence de formation, vont permettre
d'apprécier cette reprise d'activité.
Ainsi une femelle est positive quand elle présente un ovaire
gros, ovaire bilobé et ovaire avec une formation (follicules normaux,
corps jaunes cycliques).
II - RESULTATS ET COMMENTAIRES
I I - l . L ‘invoïhtion u t é r i n e
L'appareil génital, remonte vers le bassin pour retrou*:er ses
possibilités normales de fonctionnement, et les observations faites
.
montrent que cette remontée est complète à 1 mois et demi pour 10 vaches,
soit 83,3%, et à 2 mois et demi voir 3 mois pour les deux autres femelles.
Cette durée est plus longue que celle observée chez la vache
Gobra (29 jours) et celle couramment admise chez les taurins.
11-2. La revrise de Z’activité ovarienne
Les modifications observées au niveau des ovaires sont men-
tionnées au niveau des tableaux 1 et 2.
Ainsi de la mise bas à 3 semaines de post partum, les ovaires
restent petits, ou présentent au palper effectué le 13è jour de post
partum, une formation qui doit être un corps jaune de gestation.
Entre les 3è et les 6è semaines de post partum, seules deux
femelles présentent des ovaires gros témoin d'une éventuelle reprise
d'activité,
alors sur les 10 autres femelles, les ovaires restent petits.
. ./ . .

Studer
et a1 (1975) et Constantin (1976) ont noté sur 10 vaches
allaitantes et durant les 50 premiers jours des ovaires petits et une
faible activité folliculaire.
Entre.les 6è et gè semaines, 9 femelles sur les 12, soit un taux
de 75% présentent des ovaires gros, des ovaires bilobés, des ovaires
allongés. Le taux est de 8/12 (66,6%) de la 9è à la 12è semaine et de 7/12
(58,331) de la 12è à la 15è semaine.
Au terme des 112 premiers jours de post partum, seule une femelle
a présenté des ovaires petits.
I I I - C O N C L U S I O N
Chez, la femelle Ndama en post partum, il semble nécessaire
d'observer une période de 2 mois et demi voir 3 mois, avant de la remettre
en reproduction, afin de permettre à l'utérus de retrouver ses possibilités
.
normales de fonctionnement et d'avoir une reprise effective de l'activité
ovarienne.

Tableau 1 : Modifications anatomiques observkes au niveau
de l'ovaire droit
u
II
3 SEMAINES
II
,,
6 SEMAINES
Il
II
9 SEMAINES
u
,,
12 SEMAINES
II
15 SEMAINES
Il
ii
ii
Il Taille
résence
Taille
'résence
'résence llTailA;pect
'résence de
II
Aspect
ormations~
Aspect 'ormations~Tail~lpect
'ormationsIl
Yormations
u
II
U
II
II
538
II Applati
1 petit
[Allongé
II petit
U Gros
t
II
II
II
II Allongé
II
II
U
500
u Petit
II petit
II petit
il gros
II p e t i t
Il
II
U
II
II
717
Il Normal
II gros
t
II gros
II petit
II . -
II
II
II
II
I I
561
Il Volumin.
+
U Normal
II petit
II petit
II petit
II
II
U
Il
II
590
i
II Bilobé
)Petit
t
t
u Normal
II
-
II Gros allon
Il
II
II
II
520
II Allongé
gros
t
U petit
I gros
II
Il
II
585
u
U petit
petit
Ugros
petit
gros-ail.
t
li
Il
U
II
II
II
564
II petit
t
I
-
II petit
II normal
II très gros
II bilobé
II
II
U
II
II
550
U Volumin.
t
U petit
II gros
II petit
Il normal
II
Il
II
Il
Il
535
II Ap~lati
II allongé
II gros
II petit
U petit
II
II
U
II
728
II
II Normal
CJ
II petit
Il petit
II petit
II petit
u
U
A
U
707
Normal
U bilobé
t
U gros
II
-
II
-
II

Tableau 2 : Modifications anatomiques observees au niveau de l'ovaire gauche
Ii
Il
Il
u
u
II
3 SEMAINES
II
6 SEMAINES
,,
9 SEMAINES
II
12 SEmINES
,,
15 SEMAINES
ii
U
Taille
ii
Présence llTail;;pect
;;
résente U’I’ail;;pect
'résence
I l
'résence de
U Taille
Aspect Pormations.ll
'ormations
-_
II
Ormat ILons II
formations
U
Aspect
II
1,
U
U
r
.
proeminenci Applati
II
538
UApplati
U Allongée
CJ ?
Ugros
II gros
Il
Il
II
II
U
500
!Gros-ail.
II petit
Il Bilobé
t
Upetit
Ilgros
U
Il
II
II
II
717
Upetit
II gros
Il petit
II
-
II
-.
il
II
II
II
II
561
Upetit
U normal
II petit
Ugros
Upetit
II
U
II
II
II
590
II gros
+
U petit
Il petit
U gros
U très gros
II
II
II
I l
II
520
Upetit
U petit
U petit
Uplat-allon
Ilpetit
U
I
I
II
II
II
585
Upetit
U petit
U petit
U très gros
U petit
II
II
I l
II
Volumineux
564
U
t
I I petit
gros ët
II gros
Tollicule Ilpetit
ii
t
et bilobé
U
II
hilobé
II
II
II
II
II
U Gros
II
550
Petit
t
II
II Normal
Ilpytit
bilobé
+
U Allongé
II
II
II
II
/I
535
U Applati et
Gros et
CJ ?
U
Ap~lati
petit
II
proéminent
II
Ilpetit
II
Allongé
allongé
I l
II
Il
/I
II
728
II petit
petit
II petit
IIpetit
petit
II
II
U
U
707
gros
II gros et
II
Il Normal
U
t
II
gros
t
U allongé
Il
-
II
II
II
II



S E L E C T I O N B O U C H E R E D U TAURJN N D A M A
L'objectif fixé a Cette &leCtiOn, Consiste :
- à identifier les meilleurs mâles et femelles à partir de
leurs performances propres et/ou celles de leurs descendants ;
- à parfaire le schéma de sélection actuellement en application
au niveau du C.R.Z. de Kolda.
Aussi, les opérations suivantes ont été exécutées en 1985 :
- Etude des performances des jeunes
- Etude des performances pondérale
et sexuelle chez les tauril-
lons en contrôle individuel.
A/- E T U D E D E S P E R F O R M A N C E S D E S J E U N E S A U SE1N
D U T R O U P E A U
.
M b a y e ( M )
Elle n'a intéressé que les jeunes de paternité connue issus de la cam-
pagne de monte 1984.
Les résultats sont rapportés dans les tablea;-: 1 et 2.
Ainsi, le gain moyen journalier est :
- pour la
période de la naissance à 3 mois de l'ordre de :
. 323,3 g/j chez les mâles
. 347,5 g/j chez les femelles
- pour la période de 3 mois à 6 mois de l'ordre de :
. 276,44 g/j chez les mâles
. 2 4 2 g/j
chez les femelles
Nous mentionnons un meilleur comportement des femelles par rapport aux
mâles. Dlais les gains obtenus cette année, sont plus faibles que cc'ux enrégis-
trés en 1984.
Concernant les performances ponderales, les femelles nées en 1984, ont
un meilleur comportement par rapport aux mâles mais les différence: observées
Ii la naissance, ci 3 mois et 6 mois,ne sont significatives qu'à 12 Taissance
(F 0,001).
/
. . . .

A9
E V O L U T I O N P D N D E R A L E D E S A N I M A U X N E S E N 1 9 8 5
TabZeau 1 :
Les MâZes
II Nais.
Il
II
1 mois
I, 2 mois
3 mois
ii 4 mois
I] 5 mois
i 6 mois
N
II
A 17
;; 16
; 14
; 16
II
II l4
II 14
Il
; 15
x
II 18,52
II
,
II
u
, 32,75
, 39,21
, 47,62
II
II 52714
II
II
If 54,72
, 64,60
II
II
II
l
Ecart-type
, 0745
II 2,52
II 7917
11
II n 12,60
li 12965
,I Il 11955
ii 19 309
II
II
Variante
Il 7 $77
41354
Il
Il
II
,I
, 51,45
, 158,9
160,05
II 13336
, 364,80
II
II
, 730
, 762
X
R”315
II 518
li 549
II 762
1:
II
i 970
II
il
Il
l
X2
I/ 5969
17435
22249
11
1) 38834
I, 40417
; 43346
; 67834
1
Tableau 2 : Les FemeZ les
Y Nais
Ii
I I
II
II
II 1 mois
II 2 mois
I/ 3 mois
ii 4 mois
I, 5 mois
mois
N
1: 18
/; 17
li; 18
Il
l7
u 18
1: 17
II
II
1 18
u
,I 34964
52,72
77,7
i
II 21,44
II
;i 46,38
;
ii 61,117
II
, 69,m
li
Ecart-type
11 5,18
b 5,Ol
;i 5,47
; 8,18
' 6,23
i; 8,19
u" 13,oo
Variante
II 26,8
" '25 3 05
;; 30,01
; 66,97
li.
, 3839
ji 67 ,11
y 127,71
X
ii, 386
flII 58g
; 835
; 949
II 1039
II
, 1174
x2
; 8586
; 20833
i; 39275
; 51239
; 64163
; 82216
B/- E T U D E D E S P E R F O R M A N C E S P O N D E R A L E S E T S E X U E L L E S
C H E Z L E S T A U R I L L O N S E N C O N T R O L E I N D I V I D U E L
M b a y e ( M ) e t B o y e (C.Mb.)
Dans le cadre de la selection bouchere du taurin Ndama, l'action con-
trôle individuel a eté executée avec les taurillons issus du contrôle collectif.
Les résultats obtenus et les analyses faites, vont être présentés dans
ce rapport.
/
. . . .

/20
I/- Matériel et Méthode
I-l/- Matériel
I-l-l/- Les animaux
Sur les dix (10) taurillons retenus à la suite du prétestage collec-
tif, huit (8) vont constituer le lot XIII du contrôle individuel, les deux
autres ont eté finalement éliminés en raison du caractère trop agressif.
I-l-l/- Les locaux
Les animaux sont maintenus dans les box individuels équipés de man-
geoires et d'abreuvoirs.
I-2/- Mthode
I-2-1/- Conduite et alimentation
Le mode de conduite du troupeau est la stabulation permanente. Les
animaux reçoivent en guise d'alimentation, 4 kg de fane d'arachide et 2 kg de
graine de coton. L'abreuvement était à volante.
Les animaux ont été soumis à un déparasitage interne et externe, et
.
vaccinés contre la peste bovine, la péripneumonie, les charbons bactéridien
et symptomatique et la pasteurellose.
I-2-2/- Collecte des données
Elles ont porté sur :
- l'étude de la croissance des animaux avec :
. un pointage et une triple pesée au debut
et à la fin des essais ;
. une pesée et une mensuration tous les 14 j
- l'étude de l'ardeur sexuelle avec :
. manifestations sexuelles et temps mis ;
. caractéristiques du sperme.
/
. . . .

II/- Résultats
II-î/- Performances pondérates
I_
Pour l'étude et la classification des animaux en fonction de leurs
performances,
nous utiliserons la methode des indices.
C'est ainsi qu'en fonction de chaque paramètre pondéral, une note de
10 à 3 sera attribuée à chaque animal, avec la note 10 pour l'animal à meil-
leure performance, la note finale pour les performances pondérales, sera la
somme de celles obtenues pour chaque paramètre. Nous avons pour cette étude,
deux paramètres qui sont le poids final de sortie et le gain moyen quotidien
(G.M.Q.). Comme ces deux paramètres ont une importance égale en matière de sé-
lection en performance pondérale, chaque paramètre aura un coefficient égal à
1.
L'étude du tableau ci-dessous, nous donne des performances moyennes
appréciables de 216 kg comme poids de sortie et un gain moyen quotidien (GDIQ>
de 318,5 g.
Tab'Zeau 1 : Performances pondél*ales (poids fina et GM&)
et classification des animaux en prétestage
.-._
No ANIMAL
II
POIDS FINAL
II
II
Il
G.M.Q.
! NOTE
!j RANG
1,
' FINAL
ü Perfor-
II
Note ,, Perfor-
Note
II
II mance
II mance
II
II
II
H
II
II
2091
n 244
9
n 395
1 0
n 19
ler
II
II
ii
2092
n 212
5
ii 377
9
II 14
II 35
2099
H 222
6
/i, 329
7
'Il3
1'

;
14
II
2105
li 229
8
il
317
6
II 3è
I I
2116
II
I’
6
i/ 8é
II 165
3
II 209
3
2119
II 183
4
II
269
4
il 8
II
76
2127
1; 226
7
II
299
5
II
2131
II
248
1 0
II
353
8
II 18
II 2è
II
II
II
Il
B
Moyenne
II 216
1
318,5
II
1
Ecart-type
i; 28,83
11
GO,23
II
Il
II
II
II
. ./ . .

/22
La Variante elevee aussi bien pour le poids de sortie que pour le
GMQ, montre une hétérogéne?te persistante au sein des lots de prétestage.
La classification des animaux montre que le lot peut être divise en
:
trois groupes :
- le premier à performance supérieure élevée, concerne les
animaux : 2091 et 2131 ;
- le deuxième à performance moyenne, est constitué par des
animaux : 2092, 2099, 2105 et 2127 ;
- enfin le troisième à performance médiocre, regroupe les
animaux 2116 et 2119.
Une comparaison des performances du groupe à stabulation permanente
du lot précédent (poids final 189 kg et GM4 302 g) avec le lot présent, montre
une tendance à une supériorité de ce dernier bien que cette différence ne soit
pas statistiquement significative.
II-2/- A Zinientation
pour des animaux de poids moyen à l'entree de 163 kg et de poids moyen
à la sortie de 216 kg, nous notons une consommation moyenne journalière par
animal de 3,52 UF et 419,50 g YLAD,
soit un rapport NAD/UF de 119 satisfaisant,
et un indice de consommation moyen de 11,29. Si ces performances semblent sa-
tisfaisantes,
elles sont toutefois supérieures à celles obtenues durant le der-
nier prétestage mais aussi aux mornes fournies par 1'IENVT (1978) et l'INRA/
.
1978 (Tableau 2 1.
Cette faiblesse dans l'efficacité de transformation alimentaire, pour-
rait s'expliquer par la période d'exécution de ce pretestage correspondant à
une période chaude. Car durant cette dernière, les besoins de l'animal augmente
du fait de la nécessité pour l'animal d'assurer son homeothermie en premier lieu.
L'effet conjugué des performances pondérales et comportement alimentaire,
permet, comme le montre le Tableau 3, de diviser le lot en trois groupes dis-
tincts :
- un groupe d'animaux ;i haute pcrformancc constitue des
2091, 2131 et 2092 ;
- un groupe ri pcrformancc moyenne qui reunit les
2099, 2105 et 2127 ;
- enfin un groupe .a performance mïdioc~*c constit UC des
2116 ct. 2119.
/
. . . .

/23
Tableau 2 : Consommation et efficacité alimentaire
des animaux du prétestage
-_- -
-
_.---- ._ -
Il
Numéro
UF
MAD (g)
MS (kg)
Eau (1)
I (Lldkg
Note
Rang 11
Il
--l-
-Il
I
2091
624,24
75703,6
964,6
3925
9,46
10
ler
Il
II
2092
616,61
74793,3
958 320
4118
9,79
9

A
1
2099
603,86
73260
943,25
3620
1o,98
7

u
Ii
2105
607,07
71438,5
926,94
3670
11,45
6

Il
II
484,99
57006,2
768,35
2897
13,85
3

Il
! 2’:::
548,96
64546,6
860,58
2877
12,20
4
7è II
II
i
Il
2127
616,58
72522
9% ,16
3461
12,33
5
6è II
II
2131
606,ll
7l301,7
935,61
3942
10,27
8
3è II
i/
- - - - - - - - - - - - - - -
_-------- ---mm---- _--------
--------- ..__ _--------
II
- - -
II
U X (animal)
588,55
70071,5
314,21
3564
Il,29
II
II
Ecart-type
47,846
6225,51
37,45
466,28
1,47
II
li X( animal/j
3,52
419,59
5,47
21,34
Il
-
TabZeau 3 : RécapituZatif des notations des animaux de
prétestage
Numéro
Note pour
Note pour
Note pour
Note finale
Rang
poids final
GMQ
IC
!l
Il
2091
9
10
10
29
ler
II
2092
5
9
9
23

II
Il
2099
6
7
7
20

II
li

II
2105
8
6
6
20
1
u
2116
3
3
3
.9
8 è
II
II
II
Il
2119
4
4
4
12

Il
2127
7
5
5


u
Il
2131
10
8
8
26

II
. . / . .

/24
II-3/ Comportement sexLue2 et spermioZogie
II-3-l/- Comportement sexuel
Sur les 8 animaux qui constituent le lot, seuls 3 ont manifeste une
érection et un parmi ces derniers a sauté (Tableau 4).
Durant toute la durée de l'essai, tous les animaux ont manifeste
une érection seule ou une érection suivie d'un saut mais selon une périodi-
cite individuelle variable. Seuls deux taurillons ont éjaculé et cela à la
126 sortie, mais beaucoup de taurillons ont éjaculé dans les box, à des dates
non mentionnées.
Les temps moyens enrégistrés à la lère sortie, sont de 338” et 418”
respectivement pour l'érection et le saut. Ces temps sont beaucoup plus longs
que ceux enrégistrés avec le lot XII de 1984.
II-3-2/- Spel?mioZogie (Tableau 5)
Les caractéristiques du sperme par les deux taurillons sont bonnes,
sur le plan qualificatif '(concentration, pourcentagedde vivants mobiles et
anomalies).
Mais le nombre réduit d'éjaculat limite toute analyse.
Les résultats ainsi obtenus sur le comportement sexuel et la zpermio-
logie, montrent que leur utilisation dans le choix de géniteur, doit se faire
en dernière phase, en raison du fait que les facteurs, âge de mise en service
et durée de service, influencent beaucoup les données sur le comportement
sexuel et la qualite du sperme.
-Le mode de classement sera basé sur les mêmes principes que ceux adoptés
pour les performances pondérales. Nous nous limiterons seulement aux critères
érection et saut qui auront le coefficient 1,5 et les performances pondérales
le coefficient 1.
Ainsi, les taurillons 2092, 2127, 2105 et 2131 seront retenus pour le
testage au niveau du C.R.Z./Kolda,
les autres vont constituer le lot des géni-
teurs à diffuser, à l'exception du taurillon 2091 qui, en raison de ses bonnes
performances pondérales, sera maintenu au Centre.
. . / . .

.
I
<.
Tableau 4 : Comportement sexuel et sol: evolution
-- .-, -
-.
---.
-
- --
II
II
Il
l è r e
2 6
I

5e

&-
(
19è
20è
Il
:“r- ; -
Il
s o r -
sor- I sor-
sor-
s o r -
sor-
sor-
sor-
II
tie
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tie
tie
tie
tie
tie
tie 'Il
II
u
II Erection
3
4
6
4
5.
6
3
i
12
II
a
8
8
8
a
8
a
/
la U
II
u
1 Erection
1
1
3
4
4
r
II avec saut
i 3
7
14
;
4
5
6
IIIlII Erection I - I- I-
l-
-
- 1
II avec saut
K
et é jaculat
I

/26
W ” h)
m
0 4=
ru ul ” a
Z-E
w
CI\\
“w
W
.a



0
w *
w
W
cn
0
z
“4

/27
TabZeau 6
Performances sexueZZes et classement
des tauriZZons
Comportement sexuel
Classement
II
II
Il
II
B
2091
195

Il
Il

2092
15,5
ler
Il
2099
6

Iln 2105
10

11
2116
Il,5
2è ex.
IIil 2119
.5,5

11
2127
11,5
2è ex.
R
2131
4,5

II
TabZeau 7
CZassement fina
Performances
Performances
Note finale
Classement
li
pondérales
sexuelles
li
19
2,25
21325

II
14
23,25
37 >25
ler
II
2099
13
9
22

ii
II
2105
14
15
29
36
Il
1
2116
6
17 r25
23 r25
56
I
Il
2119
8
8,25
16,25

II
Il
2127
12
17 ,25
29,25

//
II
II
H
2131
18
6,75
24,75

II
!l
!I

/28
. .
PREVULGARISATION ET ENCADREMENT
L'opération se déroule essentiellement dans la zone d'emprise du
C.R.Z. de Kolda et porte sur :
- le suivi de l'evolution des troupeaux : identification (mar-
quage au fer rouge, bouclage), contrôle des entrées (naissances, achats)
et des sorties (mortalités, ventes) ;
- le contrôle des performances ;
- la prophylaxie médico-sanitaire.
1 - EVOLUTION DES TROUPEAUX
I-l. Naissances enregistrées
Sur un effectif de 334 femelles en âge de se reproduire, 191
naissances ont été obtenues soit un taux de fertilité de 57,18%.
Le taux ainsi . enregistré est faible comparé à celui'obtenu en Station
(milieu contrôlé) : 75 à 80%.
L'examen du Tableau 1 montre des différences de fertilité selon
les troupeaux. Contrairement aux observations faites en 1983, la ferti-
lité cette année semble meilleure pour les troupeaux des autres villages
que ceux du village test.
L'étude de la répartition des naissances (cf nOl), montre que
.
76,965 des naissances enregistrées ont lieu aux mois de Juin, Juillet et
Août et il existe un regroupement des mises bas en Juillet, avec 42,40X
des naissances. Il en ressort que la période des saillies fécondantes
semble se situer aux mois de Septembre à Décembre.
.
I-2. Autres entrées d 'amhaux
Les autre:; introductions d'animaux se font par :
. achat = 6 cas ont été observés
. dot = 1 cas
. echanges = avec petits ruminants 2 cas
= avec une vieille vache 1 cas.
. .
.
/
.
.a

/29
Des taurillons et des génisses font l'objet de ces introductions.
I-3. Sorties
a) - par mortalité
-----e____---
La mortalité au niveau de la zone d'emprise n'a pas été quan-
tifiée cette année, mais elle a été très faible.
b) - par vente
---------
Elle porte en grande partie sur les animaux âgés (plus de 9
ans) et n'a intéressé que deux villages : I'Gahon et Sa& Samboudian. Les
acquéreurs sont essentiellement des bouchers.
II - CONTROLE DES PERFORMANCES
Cette année, en plus du village test, il était envisagé d'é-
tendre ce contrôle sur l'ensemble de la zone avec l'utilisation de la
bascule tractable du C.R.Z.
Ainsi des réunions d'information se sont tenues tant au niveau du Centre
que du village, pour identifier le lieu d'implantation des parcs devant
faciliter ce travail.
Mais la confection de ces parcs a beaucoup trainé, et ainsi le
contrôle n'a pas encore démarré.
Au niveau du village test, le contrat de l'observateur n'a pas été
renouvelle a cause des problèmes certes budgétaires, mais surtout d'ordre
rëglementaires,
aussi le contrôle n'a pu être exécuté.
III - PROPRYLAXIE I'IEDICO-SANITAIRE
(Voir tableau page suivante)
q. /
. .

-
-
VACCINATION
DEPARASITAGE
VILLAGES
CODE.: Charbon
Charbon
Pasteur,
EXTERi?E
IEr'T.E%VE
bactérid.
syrnpto
bovine
Ticide
Exheln
!
Panacur
l-l
70
80
80
80
20
Dioulayel
l-2
120
148
151
150
40
Mahon
2-1
38
38
38
38
38
Santankoye
3-l
60
100
100
100
40
Saré Boubel
4-l
20
28
28
28
15
4-2
40
47
47
47
3
Saré
5-l
150
170
170
172
172
Hamidou
5-2
20
26
26
26
26
L; J
2 /
5-3
20
28
30
30
4
28
w ..
:
Saré Bamba
5-6
26
36
36
35
15
5 A I/ Bovary
5-5 5-4
94 51
160 61
160
150
5
1
6-l
6-2
30” .
I
3;
Saré Szrnboudiang
6-3 /
40
46
6-4
12
13
‘1I
6-5
11
II
13
7-l
97
124
124
124
15
Saré Yoro Bana
7-2
80
108
108
108
14
7-3
70
a0
80
80
80
. . / . .

m F
v-l I P
u-l
N
ul I .l=
P I CL
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rL
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-4
IL
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---
OJ
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0


w
w
e. mh w m M
- -l m\\


-5
- 03-l 0 ‘a9

.
Fig 1 :
REPARTITION DES NAISSANCES EN 1385 DANS LA 20:;~ D'E~~~RI~E
%
L
c
100%
.
I
J
F
M A M J J A SO
N
D

.
.

Programme Amélioration des
Petits Ruminants au Sénégal :
Volet Djallonké
L

cL
1 - PERSONNEL
CherchewsChef du Programme
2
( P . x 1
A.T.E.
2
Bergers
7
II - MOUVEMENT DU PERSONNEL
Monsieur El hadj Omar DIACK, A.T.E. a repris service le
31.01.85 après un congé administratif' de 45 jours.
Monsieur Paul MINKILANG, berger, titulaire ci'un congé admi-
nistratif de 60 jours, du 02.04.85 au 31.05.85, a repris service le
01.06.1985 ;
Monsieur Mamadou DIOUF, berger, bénéficiaire d'un congé
administratif de 48 jours, a cessé service le 13.05.85 pour le reptiêñdre
le 01.07.85 ;
Monsieur Lamine COLY, berger, bénéficiaire de 60 jours de
congé administratif, a cessé service du 15.05.85 au 13.07.85 et l'a
repris le 15.07.85 ;
Monsieur Moustapha KATHIE, berger, titulaire d'un congé admi-
nistratif de 30 jours, a repris service le 23.09.85 ;
Monsieur Annaby NDIOR, berger, bénéficiaire d'un congé admi-
nistratif de 41 jours, du 24. 08.85 au 03.10.85, a repris service le
04.10.85 ;
Monsieur Demba SOW, berger, beneficiaire de 30 jours de congé
administratif,
a cessé service le 15.10.85 et l'a repris le 14.11.85 ;
Monsieur Abdoulaye BARRY, berger, titulaire d'un congé admi-
nistratif de 50 jours, du 01.10.85 au 29.11.85, a repris'service le
30.11.85.
I I I - SITUATION GENERALE
La situation genfra3e au niveau du troupeau ovin aura été
marquée cette année plus particuliéremcnt par trois points essentiels.
. .,‘. .

/35
D'abord, l'operation sevrage précoce des produits nés de la
campagne de lutte menée de la mi-octobre à la fin novembre 1984. Ces
produits nés en Mars ont été sevres à deux mois d'âge, en Mai 1985. Le
protocole qui avait été établi à cet effet, pour le suivi correct de ces
jeunes agneaux a éte respecté en partie, du fait de rupture de stock de la
fane d'arachide qui devait servir d'aliment de base et des pierres à lècher,
tous ces deux éléments ayant eté servis à tout le troupeau pour la sauvegarde
à la suite de feux de brousse qui ont ravagé tout le pâturage du Centre.
Conséquence,
une forte mortalité a emporté plus de la moitié du
nombre des agneaux soumis à ce sevrage précoce. Cette forte mortalité a fait
suite à une diarrhee persistante d'origine alimentaire (alimentation presque
exclusivement formée de tourteau d'arachide) qui a même laissé les survivants
dans un état très debile.
Aussi, avons nous envisagé, pour les produits nés de la lutte
Juillet-Août derniers, d'effectuer leur sevrage à quatre (4) mois d'âge.
Ces produits resteront avec leurs mères en permanence en bergerie, ou bien
recevront du tourteau concassé pendant la journée, tandis que leurs mères
iront au pâturage, jusqu'au terme des 4 mois.
Ensuite,
il y a la mortalité qui a touché, comme l'année passée,
aussi bien les jeunes que les adultes. Chez les brebis, la mortalité
est souvent liée à la reproduction, En effet, plus du tiers àes brebis
mortes le sont soit en état de gestation, soit aussitôt après la mise bas.
Le manque de pierres à lècher durant cette période où les brebis ont le
plus besoin d'éléments minéraux, pourrait être évoque dans les causes de
mortalité des adultes. Chez les jeunes, la cause principale de mortalité a
été la diarrhée persistante déjà citée plus haut.
Enfin, il faut mentionner le nombre record de mises-bas de
morts-nés enregistrées cette année. En effet, seize (16) brebis dont treize
(13) de la seule campagne de lutte du 18.07 au 31.08.85, ont donne naissance
2 24 produits morts-nés mâles et femelles. LA encore, le défaut de supplé-
mentation minérale s'est fait ressentir, car c'est seulement lorsqu'on a
commence ;i donner un peu de sel de cuisine dans l'eau de boisson des femelles
grstantes que ces phi.noménes de mises bas de morts-n6s se sont arr6tés pour

laisser place aux agnelages de produits vivants.
Par ailleurs, on a noté dans l'année 4 avortements et 2 mises
bas de produits non viables.
IV - EVOLUTION DU TROUPEAU (voir tableau : Effectif)
D'une façon générale, le troupeau ovin a évolué en hausse au
31.12.85 par rapport au 31.12.84. En effet, au 31.12.84 l'effectif était
de 160 animaux contre 253 au 31.12.85, soit un augmentation de 54 pour
cent.
Cependant,
on remarquera qu'au niveau des brebis il y a diminution
du nombre de reproductrices par rapport au 31.12.84 = 139 contre 118, soit
une baisse de 16,30 pour cent, représentant également le taux de mortalité
des adultes. Cette baisse peut s'expliquer aussi par le fait que les
agnelles nées en 1984 qui devraient passer brebis en 1985, sont toutes
mortes,
à l'exception de sept (7) dont deux (2) seulement atteindront
l'âge de reproduire, tandis que la mortalité elle, est restée très forte
dans cette catégorie des reproductrices (23 au total).
IV-l. Naissances
Il y a eu deux périodes de mises-bas dans l'année.
Les femelles luttees de la mi-Octobre à la fin Novembre 1984 ont agnelé
en Mars-Avril 1985. 43 agnelles et 47 agneaux en sont nés, à partir de
73 mises-bas dont 17 doubles.
Ce sont ces produits qui ont fait l'objet du sevrage precoce à
deux mois d'âge.
Ensuite,
de la lutte menee de la mi-Juillet a la fin Aoïît 1985,
il est né au X1.12.85 = 48 mâles et 51 femelles à partir de 74 agnelages
dont 25 doubles.
. ./ . .

/37
De ces deux periodes,
on compte 95 agneaux et 94 agnelles,
produits de 147 mises-bas dont 42 (soit 28,57%) doublés.
Il faUt ajouter douze (12) autres mises-bas issues de saillies incontrôlées
et ayant donné naissance à 10 mâles et 4 femelles. Ce qui porte le nombre
total de parturitions à 159 dont 44 doubles et le nombre de produit à 203.
Avec donc 105 agneaux (51,70% de naissance) et 98 agnelles (48,20%)
le sex ratis est favorable aux mâles.
IV-Z. Modalité
Elle est encore très forte cette année de 93 animaux (mort
naturelle) et de 6 autres morts accidentellement.
MortaLité des aduZtes : au nombre. de 21 animaux, elle concerne uniquement
des brebis, et constitue 23,23% du nombre total des morts ; elle représente
aussi les 16,30% de baisse du nombre de reproductrices au 31.12.85. La
mortalité est regroupée par cause, ou par état physiologique sans aucun
9\\
autre signe cliniquement décelable.
* Mortalité liée à la reproduction = 9 brebis
- brebis mortes gestantes : 561-746-749.
- brebis mortes après mise-bas : 1389-1369-712-0121-0146.
- brebis morte au cours du travail de parturition : 1407.
* Mortalité due à des maladies respiratoires : 6 brebis.
- pleuro-pneumonie : 785.
- pleurésie exsudative : 0117-962.
- bronchite chronique : 1203-1281-1408.
* Diortalité à causes indéterminces : 6 brebis
1438-1440- 1317
1450-986-0150.
. ./ . .

/38
TABLEAU I
EVOLUTION DU TROUPEAU OVIN
P
II
VARIATION ISO-NU-
Il
~SITUATIONI~
VARIATION NUMERIQUE
MERIQLJE(déclasst)
~~SITUATION
CATEGORIE 1
AU
It
11 AU
(131.12.84 ! Naiss
/I
l131.12.85
II
II
-
Mortal.
Réforme
Divers
,, Plus (t)
Mois(-)
,,
Il
II
Il
Béliers
1
10
Il
1
II
1
II
10
II
Il
II
Il
#
Il
II
Antenais
!
0
II
2
Il
16
1
//
13
Ii
Il
Il
Il
n
II
Il
Agneaux
g
4
II
105
33
3"
li
16
II
57
II
Il
Il
Il
Il
II
II
Brebis
il
139
II
21
.I
.
2**
Ii
2
118
I !
a
i/
II
Antenaise
I’I/ 0
IiIl
l

II
17
2
II
15
2
II
Il
II
Agnelles
II
II
7
Il
Ij
98
1
37
1
1”
I/
17
il II 50
si
II
l!
II
Il
Il
Ii
II
TOTAL
u
160
II
203
93
1
1
6
I/
Il
263
II
II
II
II
N.B. : * 3 agneaux et 1 agnelle sont morts accidentellement par strarngulation en
s'accrochant à la boucle de leur mère par le crin portant leur plaque
numérotée : 2317-2330-2327-1556.
** 2 brebis sont mortes pas naturellement = l'une (0147) à la suite
d'attaque du troupeau des femelles par des chiens errants ; l'autre
(988) sacrifiée à la suite d'une plaie nécrosée qu'il était impossible
de traiter avec succès, au niveau du naseau droit.
. . / . .

/39
MortaZitié des jeunes : Forte de 72 tétes, elle est-classée selon la cause
(cf tableau des mortalités).
* diarrhée persistante : 34
* misère physiologique (faiblesse physique)= 25
* causes indeterminées : 9
* inanition par mort de leur mère = 2
* pneumonie compliquée de péricardite : 1
* mal format ion de l'occipital : 1
N-3. Réforme
U'n seul animal a eté réformé cette année, un bélier n'2li'!?, Pour
insuffisance comme géniteur.
OPERATIONS MENEES CETTE ANNEE
1 - Opération sevrage précoce et survie des jeunes.
2- Etude de la prolificité de la brebis Djallonké
3 - Prélèvement de sang sur une vingtaïne d'ovins (mâles et
femelles - jeunes et adultes) en vue d'analyses sérélogiques
en laboratoire (LKERV-HANN) pour depistage de la Erucellose
à la suite des avortements et mises-bas en serie intervenus
cette année. Les resultats sont tous négatifs.

/40
SURVIE DES JEUNES APRES SEVRAGE PRECOCE(2 MOIS)
ET MISE EN REPRODUCTION PRECOCE DES BREBIS
Dr C. BOYE
J. EHEMBA
0. DIACK
Une opération de sevrage précoce a été entreprise cette année.
Cette expérience a eu pour objectifs d’étudier :
- la survie des jeunes après un sevrage précoce
- e t c h e z l e s b r e b i s l ’ e f f e t s u r l a f e r t i l i t é , d ’ u n e m i s e e n
reproduction deux mois après l’agnelage.
Matériel et méthode
NatérCeZ anima2
11 s’est agi de 75 jeunes ovins sevrés à deux mois d’âge (35
agneaux et 40 agnelles). provenant des agnelages de la saison de monte
menée du 17.10 au 30.11.84.
68 brebis mises en reproduction deux mois après agnelage et après
sevrage de leurs produits, en compagnie d’autres brebis d’îtat physiolo-
gique différent, les témoins.
Les jeunes ont été sevrés à deux mois précis et mis dans l’un des
deux groupes en fonction de leur sexe. Dans le même temps, la brebis dès
le sevrage de son produit est introduite dans un lot de reproduction,
rejoignant d’ autres brebis non suit ées.
L’alimentation des jeunes devrait être sous-forme àe tourteau
d’arachide et pierres à lècher durant le mois qui suit le sevrage, suivi
de la substitution du tourteau d’arachide par de la graine de coton.
Toutefois, la non disponibilit2 du tourteau dès le début de l’expérience
et de pierres 2 lecher dès la fin du premier mois d’esp2ricnce nous a amené
. ./ . .

/41
à utiliser le schéma d'alimentation suivant :
. graine de coton t pierres à lècher pendant le premier mois
. graine de coton à partir du deuxiéme mois.
Résultats
La mortalité qui, durant les deux premiers mois diminuait au fur
et à mesure que les jeunes grandissaient, a pris une ascension pendant le
premier mois d'expérience pour se stabiliser aux environs de 35% chez les
agneaux, alors que cette ascension progressait chez les agnelles pour
atteindre 44%. Nous notons une mortalite supérieure chez les miles durant
la période d'expérience, par contre elle devient supérieure chez les femelles
après. Ceci suppose que si les mâles sont sensibles durant la période d'avant
4 mois d'âge, par contre les femelles semblent plus sensibles pour le reste
de leur vie de production à toute contrainte subie durant la période d'avant
4 mois (tableau 1).
Tableau 1 : Mortalité des jeunes de la naissance
t
à après 4 mois
Naissance
1 Mois
2 I\\lois
3 Nais
4 Xois
Après 4 mois
Mâles (Nbre)
I
45
17%
3 7 (5%)
3 5 (20%)
28 (35;) 18
(332)
12
Femelles (Nbre)
4 3 (6%)
40 (0%)
40 (10%)
36
(25$) 2;
(44;)
15
( ) pourcentage de mortalité.
La croissance pondérale est positive (P(O,O5) durant la psriode pré-ex-
périence (de la naissance a 2 mois) mais devient nulle durant toute la
période expérimentale (2 3 4 mois) chez les femelles, 'par contre
elle reste
positive (P<'O,l) pendant le premier mois et devient nulle a~w6s chez les
mâles (Tableau II).
. ./ . .

/42
*
Tableau II : Evolution pondérale des jeunes
durant les périodes pré-expérience
et experimentale.
Période
Naissance
1 Mois
2 Mois
3 Mo is
4 Mois
n
43
40
40
36
27
Femelles
x
1,8**
5 ,oo**
7,3**(a)
7,9(a)
7,5(a)
I e-l
o,43
1,Ol
1,64
1 ,Vl
1,16
lI n
45
37
35
28
18
Mâles
l
Qj I
1,8**
5 vo**
7 > 2**(a)
8,0(b)
8,2(b)
6
0,46
1,29
1,91
1,av
o,96
** P<O,O5
différence significative sur une même ligne
a,b P(O,l
différence significative pour des chiffres à subcripts
différents.
Les résultats ci-dessus (mortalité et croissance pondérale)
.a
suggèrent que le taux de mortalité pour un arrêt de croissance est plus
faible chez l'agnelle (inférieur à 7%) que chez l'agneau (inférieur à
30%).
Les performances des brebis sont satisfaisantes : fertilité
97,055 et taux de viabilité 90,90% des produits nés. Ces performances
sont même supérieures à celles des autres brebis témoins (fertilité
93,02z et taux de viabilité des produits 77,5$) (Tableau III).
Tableau III : Performances reproductrices des
brebis mises en reproduction.
Taux de fer- Taux viabilite
Agnelages de
tilité. Nb
Nb.brebis à pro-
Non gestantes
Avortements mort,s-nés
gestantes,.Nb duits viables.Nb
total
Restantes
Brebis d'espér.
2
1
5
37 305
vo 330
(Nbre 58)
. . . . .

CONCLUSION
Une survie faible des jeunes a marqué l'expérience du sevrage
précoce.
La forte mortalité est principalement due à une pénurie en supplé-
ment alimentaire (tourteau d'arachide et minéraux). La mise en reproduc-
tion précoce des brebis (2 mois après l'agnelage) semble ne pas avoir
d'effet néfaste sur les paramètres de reproduction des brebis.

ETUDE DE LA PROLIFICITE EN FONCTION DE L'ORIGINE
ET DU PASSE DES BREBIS
Dr M. MBAYE
Dr C. BOYE

J. EHEMBA
0. DIACK.
Au Sénégal, le but principal de l'élevage du mouton est de
produire de la viande, aussi il est nécessaire de pouvoir assurer une
production d'un grand nombre de jeunes par femelle reproductrice et d'en
assurer la survie.
Le mouton Djallonké est caractérisé par une fréquence assez
élevée de naissance multiple, permettant une taille moyenne de la portée
de l'ordre de 1,12.
Aussi, il nous a semblé opportun d'essayer d'approcher certains
facteurs qui peuvent déterminer ce caractère. Et dans cet essai nous nous
sommes limités à étudier les effets d'une bonne alimentation sur la pro-
lificité des brebis donnant des portées doubles et des brebis provenant
de portées doubles ou simples.
Matériel et méthode
I-l. Matériel anima2
L'étude a porté sur un effectif de 108 brebis et 5 béliers de
race Djallonké.
I-2. Méthode
a) Constitution des lots
Les brebis ont été réparties en 5 lots avec dans chacune un
bélier.
. ./ . .

/45
Lot I :
bélier n' 2154 avec 21 brebis, dont :
. 14 donnent des portées doubles
.
4 sont issues de portées doubles
. 3 sont issues de portées simples.
Lot 2 : belier na 2162 et 21 brebis qui se répartissent comme su it :
. 16 brebis issues de portées doubles
. 5 brebis issues de portées simples.
Lot 3 :
bélier no 2164 et 23 brebis, toutes issues de portées
simples.
Lot 4 :
bélier no 2186 et 21 brebis, toutes issues de portées
simples.
Lot 5 :
bélier n0 2201 et 22 brebis, toutes issues de portées
simples.
Le bélier no 2154 est issu d'une portée double
b) Conduite du troupeau et alimentation
Les lots étaient soumis à une même conduite avec pâturage naturel
plus une supplémentation en raison de 300 grammes de graines de coton par
tête et par jour.
c) Reproduction
Le mode de lutte utilisé est la saillie naturelle avec présence
permanente du bélier dans le lot pendant 45 jours.
I-3. Observakions
Les informations suivantes ont été enregistrées :
- dates d'introduction et de retrait des béliers ,
- dates d'agnelage,
- le nombre d'agneaux par agnelage
/
. ., . .

- les cas de morts-nés ,
- les avortements ,
- les resultats de l'autopsie de toute femelle morte
après le retrait du bélier, pour S'informer de son état gravidique ,
- poids des agneaux à la naissance.
II - Gsultats et commentaires
II-I. FertZZité et F&ondit&
Le tableau 1 présente les taux enregistrés dans les differents
lots de reproductions, les résultats ainsi botenus, tous supérieurs à
80% et 100% respectivement pour la fertilité et la fécondité, montrent
les qualités reproductrices de la brebis Djallonké.
Ils sont supérieurs à ceux obtenus en 1984 sur les lots fane
d'arachide,
et les lots Andropogon, qui étaient respectivement de 70,83X
à 72% et 58,3% à 83,3%.
Ils démontrent aussi qu'une légère supplementation au retour
du pâturage est compatible avec des bonnes fertilité et fécondité chez
la brebis Djallonké.
II-2. ProZificité et naissances muZtipZes
a) Sur le plan global, les taux obtenus sont bons, et tous
superieurs à 130% pour la prolificité et 308 pour les naissances multiples
au niveau des lots 1, 3, 4 et 5.
Au niveau du lot 2, les taux obtenus pour ces mêmes paramètres
sont légerement plus faibles : 116,6% et 16,165: respectivement pour la
prolificité et les taux multiples.
. ./ . .

Tableau 1 - PARAMETKE DE REPRODUCTION PAR LOT
LOT 1
LOT 2
LOT 3
LOT 4
LOT 5
Fertilité
I
2
(100%)
18
(85,71%)
2 0 (86,95%)
20
21
23
21 (95,23%)
$$ (100%)
Fecondité
31
21
(147,6%)
g+
(100%)
27
z (117,391%)
2
(119,04%)
2
(131,8%1
j
Prolificité
g (147,%)
$
(116,6%)
27
yyj (135%)
25
19 (131,54X)
g
(138,09%)
Naissances
1 0
8
multiples
21
(47,6%
2
(16,16%)
2 (35%)
g
(31,15%)
-5-T
38,05%,
Avortement
-
-
-
2
(5%)
2
( 4,5% 1
1
Viabilité
95,23%
88,882
85,00%
80%
77,27%

/49
Tableau II - PARAMETRES DE REPRODUCTION
SUIVANT ORIGINE DES BREBIS
NAISSANCES
FERTILITE
FECONDITE
PROLIFICITE
AVORTEMENT
MULTIPLES
.4
!-ebis donnant
2 (100%)
2 (157,14)1
5 (157,14)
2
(57,1X)
1

-
I
-tées doubles
li Li
r, provenant
x (85%)
1
g (105%)
$+ (123,531
y+
(23,52%)
-
t
'
de portees doubl. 20
-; ebis provenant
1~' portée simple
$+ (94,59%)
g (121,62)/ 5 (132,351 f+ (30%)
l$(3%)
I
:

---..-
,
IA-n- T
10T :UT
-----.
Mâle
7,5”% ca!. 0 II?
-
‘-
Fenlc.3 1 e
l,?il.J) 2 0,30
DoutJlc(Inâl,e
1,8 + o,Jio
o u femcl 1 t: 1
..---- --___-_. -
-- ---.---_--..-.- ._... _--
i
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1 - 1 II---
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/51
Programme Cultures Fourrag&es

j NTRODUCTION
-=-=-=-=-=-
La campagne 1985 fut marquée par l'arrêt de la présence d'un V.S.N.
à la tête de ce programme et son remplacement par un chercheur national. Mais
avant son départ, le dernier V.S.N. ,Monsieur Thierry BIRCKBL, avait déjà éla-
boré le programme de la campagne 1985 en accord avec Monsieur Guy ROBERGE,
Coordonnateur des programmes cultures fourragères au Sénégal. Ce programme
globalement adopté par le nouveau chercheur, comprenait :
- Jardin botanique :
. une représentation de quelques introductions des années précédentes ;
. des nouvelles introductions ;
. un essai de productions comparees de semences et de fanes de trois
variétés de niébés : locale, 66-35 et 58-74 ;
- Jardin d'essai :
. un essai de productions comparées de fourrage de trois variétés
r)
de niébés : locale, 66-35 et 58-74 ;
. un essai de production grainière de Stylosanthes hamata ;
.
- Parcelle C :
. un essai de production de semences de sorghos : local, SSV5,
ssV8 et SSVlO de mars : Thiémenthié et Tuxpénio, de Sesbania ros-
trata et de niébés variétés locale, 66-35 et 58-74 ;
. un essai d'association mais-niébé ;
. un essai de production de foin de niébé variété 58-74 ;
. un essai de productions comparées de fourrage de trois variétés
de niébés : locale, 66-35 et 58-74 ;
- Parcelle 3 :
. un essai de récolte de semences de Panicum maximum Cl, m par
fauche directe et par fauche après ensachage :
. un essai d'implantation par semis de Panicum maximum Cl, m et
~187~ pour une production de'semences ;
. un essai de production de foin de niébé variet? 66-35 ;
. . / . .

/53
- pâturage naturel :
" .
. un essai d'amélioration de ce pâturage naturel par Stylosanthes
hamata ;
- milieu extérieur :
. un essai d'introduction du niébe fourrager varieté 66-35 à Saré-
Samboudian,
un des villages de la zone d'emprise du C.R.Z. de
Kolda sous forme d'associations culturales :
. niébé 66-35 - sorgho ;
. niébé 66-35 - mazs ;
. niébé 66-35 - mil ;
- alimentation :
. deux essais d'alimentation réalisés à partir de janvier 1986 avec
de jeunes ovins de race Djallonké.

COUTS UE CERTAIN3 TRAVAUX AGRICOLES
--. ~-.- __._._ -___-l-l_-_------.-----_--."-^.-.- .--
- 1iCcc~lte de sorghos : 15 OCKI F CFA,'l.,2Lj ha, soit 3.2 000 F CFA/ha

- T e c h n i c i e n
- A g e n t s d’rx6cution
i ql.JCS par .I.I i c

1'56
I/- PLUVIOMETRIE
La pluviométrie de la campagne 1985 appelle quatre
remarques
(Relevé pluviométrique Campagne 1985) :
l)- un retard dans l'arrivée des pluies : première pluie le 07/06/85
au lieu du mois de mai habituel ;
2)- deux périodes relativement sèches après l'installation de l'hiver-
nage : première quinzaine de juillet et dernière décade d'août ;
3)- un arrêt précoce des pluies :dernière pluie le 05/10/85 ;
4)- un déficit net par rapport à la campagne 1984 : 722 mm en 52 jours
contre 776,9 mm en 56 jours en 1984.
La période sèche de la première quinzaine de juillet,eut pour consé-
quence un retard dans l'exécution des semis. De plus, après le retour des pluies
(deuxième.quinzaine de juillet et première quinzaine dtaoût), des nuées
d'oiseaux s'abattaient sur les champs arrachant les plantules. Dans le pire des
cas un ou deux resemis étaient effecutés et parfois sans succès si on n'a pas
pris la précaution de surveiller les champs dès la germination. Faute de semen-
ce, certains resemis ne furent effectués. Cette constatation était valable aussi
bien pour les champs de la station que pour ceux des paysans.

/57
CAMPAGNE .
1985
.
e-s. . . . . . . . . . . . .
i--J.-
d
ELEVE PLUVIOMETRIQUE (mm)
0,2 8.0
8.0
6
8
1 4
032
176
476
1
1 5
1,4
22,2
16
8,2
6,l
P
17
--
18
25,3
12,8
19
0,6
46,l
12,6
20
I
4273
537
,
1,3
21
2 1
t
I
r
22
2,0
6,g
23
698
1 ,l
4 ,7
24
62,2
7,4
25
23_,5
26
. ---
9 . 9
Ei.33
27
46,6
5,1
13,2
28
1.4
,
-19+8
.19+8
29
1,4
30
7,3
1
31
*
1
Total
H
I
i
du
(mm)
108,8
'139,8
139,8
24g,7
2 49,7
202,8
20,9
.
mois
NBJ
7
13
17
14
1
I
i
l
I
H
108,8
248,6
h98,3
!'-!98,3
701,l
01,l
'722,o
b22,O
!
(mm)
CUmLil
-
NBJ
7
20
37
51
52

1 I/- JARDJN BOTAN IQt!E
---~--
.
Le jardin botanique situé :i proximité des habitations, couvre une
superficie d’environ dc 5000 m’. Cette situation permet le maintien en vert
de certaines espèces ou varietés pendant la saison sèche par irrigation 2
l’aide d’un tuyau d’arrosage. Mais sa surface utile est moindre
à cause de
la présrnce d’un grand arbre, Aîzelia africana Sm (J. BERHAUT, 1967).
Ce jardin botanique n’est autre que la représentation de quelques
anciennes et des nouvelles introductions ; d e p l u s c e r t a i n s e s s a i s y s o n t
p a r f o i s menEs.
La preparation du sol (la même pour toutes les espèces OU variétes)
qui a Eté précédée d’un épandage de phosphate tricalcique à raison de 250 kg/
ha, consista en trois passages d’un petit pulvériseur dont deux dans le même
sens et le troisième perpendiculairement aux deux premiers en debut d’hivcrna-
ge et en plusieurs passages croisés d a n s l a prerniere d é c a d e d e j u i l l e t % c a u s e
du développement des mauvaises herbes. Seules les planches de Panicum maximum
--.
2, T58 e t ~187~3, d e M a c r o p t i l i u m lathyroxdes
- -
-
-
et atropurpureus ct de Centrosema
-
pubcscens n’avaient pas benéficic tic l’epandage du phosphate tricalcique et de
la préparation du sol car lors de l’cxficution de ces travaux, les plantes sus-
c i t é e s é t a i e n t deja e n p l a c e .
II-l/- Panicum maximum
-I_
Pirni.cim r:hm:imum C I
-J T5R e t
Klfi7B
Le’s deux c l o n e s d i t “natur~‘ls”
Y’58 ct K1.87H et l e c l o n e d i t “ h y b r i d e ”
--.-
C l (.T .L. MESSAGER , 1984, J . I’ERNES e t c o l l . , 1985) d ’ i n t r o d u c t i o n 1 9 8 4 , o n t
-
Ilt,G entretenus durant la saison s?chc par arrosage. D?s le di:but d e l’hivcr-
n a g e , l a r e p r i s e f u t tr?s rapi dc. Unr: f a u c h e ’ dc r é g u l a r i s a t i o n e u t lieu
1. c
l e r a o û t s u i v i e d’une ferti.lisation azotcc Ic 07/08/85 ri r a i s o n d e 1 0 0 kgjha
d’uree (46 p.100 N ) . Ides plantes sc tic;vcl.c~j)r~i,rrJlt. corrcctcmcnt avec une masse
w?gétalc imposnIlte jusqu’3 l’cpinison, stade ri p a r t i r disques deux à t r o i s trai-
tcments insecticides f u r e n t efîcctués p o u r cnr;1vcr l ’ a c t i o n anti-grcnaisun d e s
tant harides. 1,~s r~col tes graini Cl’cs rt531i SC:C>S j’ar fauche d i r e c t e , ellrc-:nt l i e u
ICS .t!G e t 281/10,‘85 ct pcrm!7~C!nt c-IC >-c*crlcillir* :
., /
. .

- Pani cum maximum CI.
: 0,5 kg
- Panicum maximum T58
: 0,V kg
-
-
- Panlcum max.i.mum K3.87B
.
: 1,8 kg
- - - -
C e s o n t l e s vari@t,6s o u h y b r i d e s T18, T24, T89, T109, T110, K25,
-
-
-
-
K 6 2 , K88, K 1 5 8 , K162, 2A5 e t 2A22, tous en provenance de Sangalkam.
-
-
-
-
-
L ’ i m p l a n t a t i o n s ’ e s t f a i t e p a r r e p i q u a g e d ’ é c l a t s d e s o u c h e s . A p r è s
u n b i n a g e e t u n e f e r t i l i s a t i o n azotce l o c a l i s é e a u x p i e d s , c e s p l a n t e s s e de-
veloppèrent correctement et échappèrent à la concurrence des mauvaises herbes.
Comme pour les troi.s Panicum prEcedents, d e u x 9 t r o i s t r a i t e m e n t s i n s e c t i c i d e s
furent effectuEs pour assurer une petite récolte de semences. Sur base de la
masse végétale, o n p e u t l e s s u b d i v i s e r e n t r o i s c a t é g o r i e s :
- les Panicum maximum 3 masse végétale importante : ce sont
- les Panicum maximum à masse vFgétnle moins importante :
c c s o n t T18, TlO9, TllO, r,L5 e t E
-2
- le Panicum maximum ;i masse vCgétale t,rés faible : c’est ~158.
Le meilleur comportement sur le plan vcgétatif revient aux deux hybrides
2A22 e t 2A5 e t e n p a r t i c u l i e r l e 2A22.
A p r è s l a r é c o l t e grainièrc,
une fauche ri environ 5 cm au--dessus du sol,
fut réaliscc dans le but d’agpréci er la vitesse de repousse durant la courte
saison sèche fraîche. LB encore, on a abouti :l l a mCme s u b d i v i s i o n q u e ci-
d e s s u s ; m a i s l ’ h y b r i d e 2,422 e t l a variitt6 K162 o n t le plus retenu l ’ a t t e n t i o n .
Aprés cette première annee d’ introduction, L ’ h y b r i d e 2A22 s ’ e s t révfili: t r è s
prometteur et mcrite donc d’ctrc suivi dav,-intage.
. . / . .

.
II-Z/- Cenchrus ciliaris
Ce sont les variétés USA, Gayudah, Biloela et Molopo dont les semences
ont eté reçues de Sangalkam. Après le semis réalise en poqucts distants de
50 cm, la levée fut correcte pour les variétés USA et Gayudah et nulle pour
les deux autres. Un seul binage et une fertilisation azotée localisée aux pieds
permirent à ces deux variétés de se développer normalement jusqu'à l!épiaison.
Contrairement aux Panicum, aucun traitement insecticide ne fut nécessaire ; la
récolte très facile permit de recueillir de petites quantités de semences.
Le développement végetatif fut satisfaisant et la finesse du système
végétatif aérien laisse prévoir une fenaison aisée.
Après le passage du feu de brousse de janvier 1986, il eut de nouvelles
repousses ; ces deux variétés sembleraient résister au feu.
II-3/- Andropogon gayanus
Ce sont deux variétés Nord et Sud reçues de Sangalkam et implantées
*
par repiquage dtéclats de souches. Ces variétés à forte proportion de tiges
se comportèrent très mal notamment la variété Nord comparativement à l'Andro-
.
gogon gayanus local répandu dans le Centre qui dispose d'ailleurs d'un pâturage
artificiel de 30 ha.
II-4/- Pennisetum purpureum
Cette graminée fourragère de provenance de Sangalkam a été implantée
par repiquage de boutures de trois noeuds. La reprise fut totale. Après le bi-
nage et la fertilisation azotee aux pieds, cette graminée érigée échappa à la
concurrence des adventices. Elle possède une capacité extraordinaire de produire
des rejets à partir des boutures. Vers fin octobre, elle commenqa à se dessècher
et le 11/01/86, elle fut ravagé par un feu de brousse. Le comportement en hiver-
nage fut très satisfaisant ; de plus après le passage
du feu de brousse, de
nouvelles repousses sont réapparues après qu'une coupe de toutes les tiges ait
été effectuee à environ 10 cm au-dessus du sol.
:
. . . . . .
c

/61
II-5/- Sorghosvariétés locale, Sweet Sioux, SSV5, SSV8 et SSVIO
*
maïs variétés Thiémenthié et Tuxpénio, Stylosanthes Hamata,
>
Sesbania rostrata et niébés variétés variétés locale, 66-35
et 58-74
Excepte le sorgho Sweet Sioux, toutes ces espèces ou variétés ne consti-
tuaient qu'une représentation des grandes cultures effectuées en plein champ.
II-6/- Niébés variétés Bambey 21 et Mougne
Introduites respectivement en 1984 et 1985, les deux variétés Bambey 21
et Mougne, se caractérisent par une levée rapide (3-4 jours après le semis), un
intervalle semis-floraison relativement court (40 jours environ), un appareil
végétatif moins important comparé à celui des variétés 66-35 et 58-74.
Au stade floraison-fructification, atteint en août, mois relativement plu-
vieux, les gousses et les graines n'atteignaient pas leur plein développement,
pourrissaient et tombaient ; ainsi aucune récolte grainière n'a été réalisée.
D'aucuns pensent que l'humidité élevée à cette période serait responsable de cette
situation défavorable à toute production grainière. On pourrait donc confirmer ou *
infirmer cette hypothèse en les semant tardivement de manière à ce que le stade
.
floraison-fructification soit atteint vers la fin de l!hivernage.
II-7/- Centrosema pubescens et Macroptilium lathyroïdes et
atropurpiireus
Le Centroscma pubescens introduit depuis 1975 n'a connu aucune extension
malgré le jugement favorable dont il afait l'objet. Sur la petite planche exis-
tante, on a pu constater le bon comportement de cette légumineuse par la produc-
tion d'un tapis épais de feuilles desséchées recouvert d'un second et épais tapis
vert . Les gousses déhiscentes à maturité,rendent la récolte grainière difficile.
Sa résistance à la sécheresse, laisse présumer la possibilité d'une exploitation
en saison sèche par pâturage sous forme de réserve sur pied.
Quant aux espèces Macroptilium lathyroides et atropurpureus, elles ont été
entretenues durant la saison sèche par arrosage. Leurs gousses déhiscentes à pleine
maturité sont de récolte aisée. Le Macroptilium atropurpureus à port rampant, a fai-
blement recouvert le sol par contre le Macroptilium lathyroides ri port erigé semble
disposer d'un système
végétatif plus fourni. Légumineuse de bas-fond, le Macropti- *
lium lathyrozdes se comporta très bien après un semis réalisé dans le petit bas-
fond du jardin botanique. Elle ne supporte pas cependant surtout au stade plantule u
d'avoir les pieds dans l'eau. Ces trois légumineuses ont étfi egalement ravagées par
le feu de brousse du 11/01/86.
/
. . . .

/62
II-8/- Essai de productions comparees de semences et de
fanes des niébés variétés locale, 66-35 et 58-74
Cet essai avait pour but de comparer les productions grainières et
de fanes apres la récolte des gousses de ces trois Variétés. Le ratissage
de la fane et sa pesée devraient permettre de connaître les quantités de ce
résidu laiSSeeS sur les champs à la disposition des animaux et si 'ion connaît
les pertes occasionnées par la présence des animaux sur ces champs lors du
pâturage, on peut donc estimer les quantités de fane qui sont ingerées par les
animaux.
Le dispositif expérimental consistait en un schéma de bloc aléatoire
complet (B.A.C.) avec 3 repétitions.
Les objets (les 3 variétés de niébés)
étaient répartis au hasard dans chaque bloc ; les unités expérimentales (U.E.)
sont des carrés de 10 m de côté.
Dispositif expérimental
II
2
1’
3
Il
66-35
58-74
Local
I/
Bloc 1
//
II
i/
5
6
II
II
Il
II
58-74
l
Local
66-35
II
Bloc 2
//
II
i/
7
8
9
IIII
Il
58-74
66-35
Local
ii
Bloc 3
i/
.I
II,
II

/63
Succession des travaux
- épandage de phosphate tricalcique à raison de 250 kg/ha le
14/06/85 soit 2,5 kg/unité expérimentale ;
- labour et délimitation des 9 U.E. de 100 m* chacune le 261'061'85 ;
- fertilisation N.P.K. 8-18-27 à raison de 150 kg/ha le 28/06/85
soit 1,5 kg/U.E. ;
- hersage manuel au rateau et à la binette et semis le 29/06/85 en
poquets distants de 50 cm à raison de 2 à 3 graines par poquet.
La levée très bonne pour les 3 variétés, débuta dès le 02/07/85 par la
Variété locale. Les CjUelqUeS rares POqUetS manquants furent remplacés au bout de
deux semaines après le début de la levée ; le binage débuta le 22/07/85 et prit
fin le 01/08/85. Après ce binage, ces niébés se développèrent correctement en
couvrant parfaitement le sol. Les premières fleurs furent observées le 12/08/85
chez les variétés 66-35 et 58-74 et une semaine plus tard les premières manifes-
tations d'une maladie identifiée plus tard comme étant une maladie cryptogamique
du nom de Rhyzoctoniose furent constatées chez les deux variétés fourragéres
66-35 et 58-74 et plus tard chez la variété locale. Cet essai qui semblait bien
parti fut ainsi anéanti par cette maladie au sujet de laquelle nous reviendrons
dans la suite de ce rapport.
III/- JARDIN D'ESSAI
Le jardin d'essai, petite surface clôturée de 75 m x 50 m, est situé en
parcelle H non loin des habitations ; c'est l'endroit qui a été retenu pour les
deux essais de productions comparées de fourrage de trois variétés de niébés et
de production grainière de Stylosanthes hamata.
III-l/- Essai de productions comparées de fourrage des niébés
variétés locale, 66-35 et 58-74
Cet essai avait pour but de comparer les productions de fourrage de ces
3 variétés de niebés et devrait également permettre de s'en apercevoir combien
de coupes peut-on espérer en un hivernage, l'exploitation devant se faire par
c
fauche en début de floraison.
/
. . . .
Y

/64
f
Cet essai fut réalisé dans les mêmes conditions (méme préparation du
sol, mêmes doses de fertilisation et de semis, même dispositif expérimental,
même période) que celui mené au jardin botanique, la seule différence porte sur
les dimensions des unités expérimentales qui sont dans ce cas de 16m X 10m au
lieu de 10m x 10m.
Après une moins bonne levée, cet essai eut à souffrir de la période re-
lativement sèche de la première quinzaine de juillet notamment les variétés
fourragères 66-35 et 58-74. En plus cet endroit s!est rapidement enherbé, ce
qui a en outre compromis le resemis qui a été effectué. Devant cette mauvaise
situation pour un essai, la décision fut prise de recommencer l!essai en le dé-
plaçant en parcelle C OÙ une parcelle déjà prête à être semée, etait déjà dis-
ponible au moment
de la prise de cette décision.
III-2/- Stylosanthes hamata
L!essai de productions comparées de fourrage des trois variétés de
niébés n!ayant pris qu!environ la moitié de la surface du jardin dfessai, l!autre
moitié fut semée en Stylosanthes hamata. Le semis fut réalisé manuellement en
poquets distants de 50cm après que les semences aient été portées à ébullition.
La levée fut mauvaise.
Après l'annulation de l'essai niébé, la surface consacrée fut relabourée,
hersée et semée au semoir EBRA en Stylosanthes hamata. Cette fois, ce fut pire
car la levée fut nulle et faute de semence, un resemis n'a pas été effectué.
Devant l!enherbement important de la première surface et vu le coût
élevé du binage, ce jardin d!essai
fut ainsi abandonné aux adventices.
IV/- PARCELLE C
Cette parcelle d'une superficie d'environ de 12 ha a été le lieu d' im-
plantation de plusieurs cultures : ma?s, sorghos, Sesbania, niébés.
/
. . . .

/65
IV-l/- Maïs
La culture du mals a été décidée dans un but précis de faire un essai
'
d'ensilage. En effet, dans le programme de la campagne 1985 élaboré par Mon-
sieur Thierry BIRCKEL, il était prévu un ensilage de niébé fourrager. Les lé-
gumineuses étant en géneral de conservation difficile par cette technique et
étant donné qu'il s'agit d'un premier essai, les participants à la mission
dfévaluation du programme cultures fourragères qui s'était tenue à Dakar en
mars 1985 ont déconseillé cet essai avec du niébé et ont suggéré son remplace-
ment par du mals qui est d'un ensilage plus facile. En pI.us comme l'achat d'une
ensileuse était prévu, la décision fut définitivement prise de réaliser l'essai
d!ensilage de mals et ceci toujours dans le but de pouvoir maîtriser cette tech-
nique de conservation de fourrages verts pour leur utilisation en période criti-
que, la saison sèche.
Deux variétés de mais furent retenues : ZMlO et BDS, cette dernière
ayant déjà fait l'objet de culture au C.R.Z. de Kolda. A l'approche de la cam-
pagne, nos contacts avec Séfa qui devrait nous fournir les semences, n'avaient
pas abouti, ce qui nous a amené à nous adresser à la SODEFITES de Kolda et qui
nous a%PrOcureles deux variétés qu!elle vulgarise : Thiémenthié (d'origine
malienne) et Tuxpénio (d'origine argentine). En plus de l'essai d'ensilage qui
devait concerner une seule variété,la production semencière pour les deux va-
riétés devrait être assurée, ainsi, chaque variété a été implantée sur une su-
perficie de O,8 ha.
Succession des travaux
- épandage de phosphate tricalcique à raison de 150 kg/ha ;
- labour par simple passage d'un pulvériseur à disques ;
- épandage de superphosphate triple (45 p.100 P2O5) et de sulfate de
potassium (50 p.100 K20) 3 raison de 200 kg/ha de chaque type d'en-
grais ; le superphosphate étant sous forme de granulés a permis le
mélange avec le sulfate de potassium qui est sous forme pulvérulente
et leur épandage mécanique à l'aide d'un épandeur ;
- traitement herbicide : 4 1 de Tazalon 50 ou atrazine mélangés a 400 1
d'eau/ha et application au moyen d'un pulvérisateur tracté ;

- hersage perpendiculairement au sens du labour ;
- s e m i s 2 interlignesde 7Ocm à l’aide du semoir EBRA équipé de disques
. de
8 trous.
Le semis réalisé le 08/07/85d > se deroula donc durant la période rela-
tive sèchcresse de la prcmiérc quinzaine de juillet. Néanmoins, la levée débuta
au bout du quatrième jour après le semis et fut correcte dans l’ensemble. Le
développement se pousuivit normalement jusqu’aux travaux de binage qui démarre-
r e n t l e 31/07/85.
L a f e r t i l i s a t i o n a z o t é e e u t l i e u les 07 e t 09/08/85 E r a i s o n d e 1 0 0 k g /
ha d’urée (46 p.100 N). Cet apport s’est fait manuellement sous forme d’une ap-
p l i c a t i o n l o c a l i s é e a u x p i e d s . Un deuxième apport avait été prevu 2 la montaison
mais n’a pas eu lieu en raison du développement très important de ces deux va-
riétes de mals notamment la variété Thicmcnthié rendant ces champs pratiquement
impénétrables. Il faut signaler que pour une même dose d’engrais, la fertilisa-
tion localisée aux pieds profite mieux à la culture qu’un épandage mécanique ou
manuel à la volée ; de plus les adventices en profitent également moins ; il faut
c e p e n d a n t d é p l o r e r l a l e n t e u r d ’ u n e t e l l e f e r t i l i s a t i o n .
Les premières fleurs mâles furent observees le 12/08/85 chez la variété
Thiementhié et une semaine plus tard chez la variété Tuxp6nio.
Le gardiennage du mais et d’autres cultures (sorghos, nicibés) débuta le
14/08/85 et cela jusqu’à la fin des recoltes de 6 h 30 3 19 h 30 contre les sin-
ges. Les attaques de singes avaient déj3 commence bien avant la floraison. Sans
cette surveillance continue par deux équipes de deux personnes chacune qui se
r e l e v a i e n t , aucune récolte de mars et de niébes ne pouvait être envisagée. Cette
surveillance n’a permis que de limiter le saccage des Cl:ames. En plus des dégzts
occasionnés par les signes, il faut signaler ceux (moins importants) dus aux
phacoch?res.
Au stade pâteux, s t a d e d ’ e x p l o i t a t i o n d u mals e n v u e d e l’ensilage, l’en-
sileuse ne nous était pas encore parvenue et la dccision fut prise de laisser le
mals poursuivre son cycle
jusqu’3 m a t u r a t i o n d e s g r a i n s ; c ’ e s t a i n s i que
1’cssSi d’ensilagc n ’ a p a s e u lieu
.., . .

T
/67
m
Après récolte, egrenage à l’aidc d’une egri:ncuse ;i mals et vannage,
les productions obtenues sont les suivantes :
J
. - Thiementhié : 1 1 7 9 k g , s o i t 1 , 4 7 4 t/ha ;
- Tuxp@nio : 2 6 6 k g , s o i t 333 kg/ha.
Cette différence de production s’explique par le fait que l’endroit
occupé
par le mars Tuxpénio est un terrain bas que l’eau de ruissellement
traverse et accumule par conséquent du sable. Ainsi apres la levee, certaines
plantules ont été emportées par l’eau de ruissellement ou ensevelies par les
dépôts de sable. En plus, ce mais a été le plus endommagé par les singes.
La production de 1,474 t/ha ne provient pas d’une estimation du rende-
ment mais de la pesée de toute la récolte après que des pertes diverses se
soient produites (singes, phacochères, hommes). Cette production est supérieure
à celle obtenue en 1979 au C.R.Z. de Kolda avec la variété BDS : 1,142 t/ha
(R.A.A -/C.R.~./K, 1979).
Apres déduction de la semence (variéte Thimenthie) , le restant de la
récolte a été remis au service exploitation et a servi à la fabrication d’un
concentré pour les animaux du centre.
IV-z/- Sorghos
Les sorghos améliorés de Bambcy variétes SSVl, SSVZ, SSV3, sSV8 et
SSVlOont été introduits et directement implantés en plein champ en 1983 au CRZ
de Kolda. Durant cette premiPrc annee d’introduction des récoltes grainières
furent effectuées mais on avait surtout remarqué une forte proportion de grains
moisis notamment chez les variétés SSV1, SSV~ e t SSV~ (R.A.A-c.R.z./K, 1983). E n
1384, l e s varietés SSVl, SSV3, S S V 4 , SSV5, SSV6, ssV8, 7820034, 51-69 sont im-
plantees a u j a r d i n botanique e t 1;1 p i r e qu’en 1983, nucunc r~co1t.e dc scmcncc
n’a été effectuée car toutes ces varii’ti’s ont et6 atteintes de moisissure
(R .A.A-CRZ/K, 1984 ).
R.A.A- C.R.Z./K : RAPFORT ANNIWL D’ ACTIVITES - C .R . Z. i’KOI,DA
/
. . . .

/68
?
Ces sorghos qui sur le plan fourrager, peuvent être très intéressants
l
(masse végétale trés importante) posent donc d'énormes problèmes quant a la
production de semences. C'est donc dans le but d'un essai de production de
.
semences que les variétes SSV5, SSV~, SSVlO et le sorgho local (témoin), ont
été cultivés durant cette campagne sur 0,5 ha pour chacune des variétés SSV et
0,75 ha pour la variéte locale.
Succesion des travaux
- épandage de phosphate tricalcique à raison de 150 kg/ha ;
- labour par simple passage d'un pulvériseur a disques ;
- epandage de superphosphate triple et de sulfate de potassium à rai-
son de 200 kg/ha de chaque type d'engrais à l'aide d'un épandeur ;
- traitement herbicide : 4 1 de Tazalon 50 ou atrazine mélangés à
400 1 d!eau/ha et application au moyen d'un pulvérisateur tracté ;
malheureusement des erreurs dans la manipulation se sont produites
de sorte que la dose de 4 1 d'atrazine mélangés à 400 1 d'eau/ha,
n'a pas été respectée et a été considérablement augmentée ;
l
- hersage perpendiculairement au sens du labour ;
- semis à interlignes de 70 cm à l'aide du semoir EBRA équipé de
disques de 8 trous pour le sorgho local et de disques de 5 trous
modifies pour les sorghos SSV.
Le semis débuta avec le sorgho local et sur 0,75 ha, une douzaine de
kilogrammes de semences ont été versés, ce qui était trop si l'on sait que la
dose de semis pour les sorghos est de 6 kg/ha lorsqu'on sème avec un semoir
équipé de disques de 8 trous. La' décision fut prise de changer de disques pour
les variétés SSV et d'utiliser des disques de 5 trous dont le diamètre avait
été agrandi.
La levée du sorgho local fut trop bonne et confirma immédiatement
l'impression d'une dose de semis excessive. Cette forte densité a nécessité une
opération de démariage-repiquage maïs à un stade de développement trop avancé.
. ./ . .

/69
La levêe de SSV5 fut bonne mais par contre celles de SSV8 et de SSVlO
3
furent très mauvaises. Les semis de ces sorghos ont eu lieu dans la première
quinzaine de juillet, période de relative sécheresse.
Chez la varieté SSV5, un léger resemis permit de combler quelques
petits vides mais par contre chez les variétés SSV8 et SSV10 deux resemis ont
été réalisés mais malgré ceux-ci, la levee fut encore mauvaise (resemis de
SSV5 et SSV8 manuel, les 16 et 17/07/85 et SSVlO mécanique le 17/07/85 ; deu-
xiéme resemis de SSV8 et SSYlO mécanique le 29/07/85). L'echec du deuxieme re-
semis pourrait être imputé aux nuées d'oiseaux qui s'abattaient sur les champs
a cette période de l'hivernage et arrachaient les plantules. Ainsi les variétés
SSV8 et SSVlO ont été abandonnées et seuls quelques pieds disséminés entre les
mauvaises herbes ont survécu à la concurrence de ces dernieres et ont pOurSuiVi
leur cycle jusqu'à la maturation des grains.
Les sorghos SSV5 et local se développerent normalement jusqu'au binage
qui débuta le 31/07/85. L'urée fut apportée le 07/08/85 au sorgho SSV5 a raison.
de 100 kg/ha et le 17/08/85 au sorgho local pour 118 kg/0,75 ha soit 157/ha. Il
s!agit d'une application localisée aux pieds et pour les mêmes raisons que le p
mais,la seconde application d'urée n'a pas eu lieu.
Comme pour le mals mais de façon moindre, ces sorghos ont été attaqués
par les singes ; les gros pieds étaient les plus visés.
Les premières panicules de SSVlO sont apparues le 26/08/85 et en ce mo-
ment, aucune autre céréale n'avait épié au niveau du C.R.Z. Cette précocite a
fait que. les oiseaux ont presque dévasté les quelques panicules éparses entre
les adventices. Quant aux variétés SSV5, SSV8 et locale, les premières panicules
furant observées‘dès la première semaine de septembre.
Après récolte, battage et vannage, les productions obtenues sont les
suivantes :
- sorgho SSV5 : 711,5 kg, soit 1,423 t/ha ;
- sorgho local : 783,c; kg, soit 1,045 t/ha
. ./ . .

Quant aux deux autres variétés SSV8 et SSVlO dont l'implantation n'a
pas été réussie et qui ont par conséquent été abandonnées aux adventices, de très
petite& quantités de semences ont recueill.ies : 51,5 kg pour la varité SSV~ et
39 kg pour la variété SSVlO. Aucune semence n'a été gardée pour ces deux va-
riétés B cause d'une très forte proportion de grains moisis.
Le résultat obtenu avec la variété SSV5 (récolte pesee) se rapproche
des estimations de rendements de 1983 (R.A.A - C.R.Z./K, 1983) :
- SSVl
: 1,420 t/ha ;
- ssv2
: 1,700 t/ha
- ssv3
: 1,500 t/ha ;
- ssV8
: 1,360 t/ha ;
- SSVlO : 1,812 t/ha.
Contrairement aux récoltes de 1983 ou la proportion de grains moisis
était très élevée notamment pour les trois premières variétés,en 1985, il
s'agit d'une récolte de grains de qualité (tres faible proportion de grains
moisis).
.
L'humidité a souvent été avancée pour expliquer le développement de
moisissure sur les panicules. Est-ce l'arrêt précoce des pluies (05/10/85) qui
a favorise cette récolte de grains de qualité ? L'avenir nous le dira.
Après déduction des semences de SSV5 et du. sorgho local, le restant
des récoltes a été remis au Service exploitation et a servi à la fabrication
d'un concentré destiné aux animaux du Centre.
'IV-3/-
Sesbania rostrata
Cette légumineuse en provenance du C.R.A, de Djibélor a été introduite
au C.R.Z. de Kolda en 1983. Elle se caractérise par sa très grande taille lors
d'une installation dès les premières pluies et surtout par la présence de nom-
breuses nodosités sur les tiges. Elle est surtout utilisée comme engrais vert.
. . / .,

La campagne 1984 a permis de recueillir l2,5 kg de semence, semence
,
qui a 6té conserv6e a la demande de 1'ORSTOM pour faire un essai d'appétibilite
en accord avec le C.R.Z. de KoLda durant la campagne 1985. Malheureusement, les
négociations n'ont pas abouti et pour ne pas perdre cette semence, une production
grainière a été décidée. La culture s'est .faite d'abord sur 0,25 ha puis sur
0,125 ha.
Succession des travaux
- épandage de phosphate tricalcique à raison de 150 kg/ha ;
- labour par simple passage du pulvériseur à disques ;
- épandage de superphosphate triple et de sulfate de potassium à raison
de 200 kg/ha de chaque type d'engrais au moyen d'un épandeur ;
- hersage perpendiculairement au sens du labour ;
- semis au semoir EBRA équipé de disques de 5 trous modifiés à inter-
lignes de 70 cm.
Y
Ce SeIIIiS a été réalisé sur une superficie de 0,25 ha sans traitement
préalable des semences ; ces semences rappelons-le sont revêtues d'un tégument *
tres dur. Aucune germination n'a été observée.
Un deuxième resemis effectué manuellement en poquets distants d'environ
de 50 cm après traitement des semences, a permis d'obtenir une levée très rapide
et très bonne. Ce traitement consiste à piler les graines mélangées à du sable
humide dans un mortier. Le resemis s'effectua sur une superficie de 0,125 ha le
03/08/85 et la levée débuta le 06/08/85.
Deux binages furent nécessaires, le premier ayant eu lieu le 03/09/85
et le second a la fin du même mois. La fertilisation NPK 8-18-27 par application
localisée aux pieds eut immédiatement lieu après le premier binage, le 04/09/85.
La culture se développa normalement jusqu'à la floraison qui débuta dans
la deuxième semaine de septembre.
/
t
. . . .

172
Le 16/10/85, en compagnie du Coordonnateur du programme, Monsieur
Guy ROBERGE,
il fut observé la présence de petites larves noires dévoratrices
des'feuilles.
Deux traitements insecticides a intervalle d'une semaine permi-
rent d'enrayer l'action nuisible de ces larves.
La maturation des gousses étant échelonnées, la premigre récolte démarra
le 05/11/85 et la seconde le 20/11/85. Les récoltes n'avaient lieu que les ma-
tins jusqu'à 11 h car les gousses mûres et séches éclatent des le moindre con-
tact.
Ces deux séries de récoltes ont permis de recueillir après battage et
vannage, 20,5 kg de semence.
IV-4/- Essai de production comparées de fourrage des
niébés variétés locale, 66-35 et 58-74
Cet essai est la reprise de celui qui .a été annulé au jardin d'essai
e
à cause de la mauvaise levée et de l'enherbement qui s'en est suivi. Il a
donc été realisé dans le même esprit et pour le même but. Il a été repris sur
.
O,125ha, c'est-à-dire la deuxième moitié des O,25 ha qu'avait occupé le Sesba-
nia rostrata lors du premier semis. Il a fallu compléter la dose de phosphate
tricalcique de 100 kg/ha pour la porter à 250 kg/ha. Aussitôt après le semis,
les 150 kg/ha de NPK 8-18-27 ont été appliqués. Enfin faute de place, les di-
mensions des unités expérimentales ont été réduites de 16m x 10m à 10m x 6m ;
le dispositif expérimental n'ayant pas changé, c’est-à-dire blocs aléatoires
complets avec 3 répétitions.
Le semis fut réalisé le 26/07/85 et le remplacement des poquets man-
quants le 05/08/8.5 après le premier binage qui a eu lieu le même jour ; le
deuxi,&me binage se déroula le 25/08/85.
Les trois variétés de niébés se développèrent normalement et les pre-
mi$res fleurs firent leur apparition vers le 06/09/85 chez les variétés fourra-
gères 66-35 et 58-74. Une semaine environ plus tard, la maladie cryptogamique
observée au jardin botanique, apparut de nouveau chez les variétés fourragères
et plus tard chez la variété locale. Cette fois son extension fut tellement ra-
pide qu!au bout de quelques jours, l!essai fut à nouveau compromis. Ainsi l'es-
sai fut annule pour la seconde fois à cause de cette maladie identifiée comme
étant une Rhyzoctoniose. -
. . / *.

/73
IV-5/- Niébés variétés locale, 66-35 et 58-74
?
Une superficie de 4,05 ha a été consacrée à la production de semences
de ces 3 variétés soit 1,35 ha/variété.
Succession des travaux
- épandage de phosphate tricalcique à raison de 150 kg/ha ;
- labour par deux passages dans le même sens et par un passage croisé
à cause de l'importance des adventices (début le 26/O7/85 et fin le
01/08/85) du pulvériseur à disques ;
- hersage perpendiculairement aux deux premiers passages ;
- semis avec le semoir EBRA équipé de disques de 8 trous & interlignes
de 90 cm pour la variété locale et de 60 cm pour les variétés fourra-
géres 66-35 et 58-74 les 02 et 03/08/85.
La levée commença à partir du 05/08/85 et fut correcte dans l'ensemble.
Cette période correspond à celle où les oiseaux s!abattaient sur les champs pour*
arracher les plantules. La blancheur des cotylédons attirait particulièrement les
oiseaux et il a fallu surveiller ces champs pendant une semaine de 6 h 30 mn à o
19 h 30 mn pour éviter leur dénudation.
La fumure N.P.K. 8-18-27 prévue à la dose de 150 kg/ha et devant être
,
appliquée avant le hersage n'a pas été apportée car à ce moment, les pluies se
succèdant de maniere rapprochée, une journée consacrée à cet épandage pourrait
'
empêcher ltopération de semis en rendant le terrain impraticable par le tracteur.
Cela s!est confirme car après le semis et avant la levée, les champs étaient en-
gorgés d!eau et inaccessibles au tracteur.
Les premier et deuxième binages débutèrent respectivement les 19/08/85
et .12/09/85.
Après le premier binage, la fumure N.P.K. 8-18-27 devait être appliquée
mais cela n'a pas eu lieu car on redoutait la maladie cryptogamique du nom de
Rhyzoctoniose qui avait déjà ravagé les deux essais du ;jardin botanique et de
la parcelle C dont il a été question précédemment.
Y
/
. . . .

/74
Les premières fleurs furent observees le 16/09/85 chez les varietes
fourragères et les premières manifestations de la maladie, le 19/09/85.
Lors de l'observation de cette maladie au jardin botanique, un appel
avait été aussitôt lancé au C.N.R.A. de Bambey afin qu!on y dépêche un phyto-
pathologiste ; malheureusement cet appel est resté sans suite et le 20/09/85,
un échantillon avait été prélevé et envoyé au C.R.A. de Djibélor et là encore
sans suite car le phytopathologiste du dit centre était en mission en ce moment.
A la suite de l!attaque des champs de multiplication, un second appel avait été
lancé au C.N.R.A. de Bambey et cette fois, ce fut le bon. M.D.G. GAIKWALX, un
spécialiste des maladies du niébé se présenta au C.R.Z. de Kolda, le 27/09/85
et identifia cette redoutable maladie comme étant une Rhyzoctoniose. En plus
Monsieur GAIKWAJX a remarqué également des attaques de Cercosporiose surtout
sur le niébé local (taches de couleur de la rouille) et de virose. Ces deux
dernieres maladies n'étaient pas graves selon ses propres termeset ne pouvaient
en aucun cas compromettre les récoltes de semences de la présente campagne.
Cette maladie se manifeste en début de floraison et se caractérise
par :
- soit par un jaunissement des feuilles ;
- soit par des taches nécrotiques se terminant par la perforation des
parties nécrosées ;
- soit par un desséchement des feuilles toutes vertes ; ces feuilles
en se recroquevillant, touchent les feuillea voisines saines ; par
ce contact, la maladie passe de la feuille malade % la feuille saine.
Ainsi.la maladie se propage et après quelque temps tout un champ peut
être détruit.
La variété locale semble résistante alors que les variétes 66-35
et 58-74 demeurent très sensibles.
D!après Monsieur GAIKWAIX, les spores se trouveraient dans le sol et
quant il pleut, les gouttelettes de pluie s'écrasant au sol provoquent des
éclaboussures et ainsi les feuilles sont touchees par de la terre contaminée.
. ./ . .

/75
Trois fongicides furent conseillés pour le traitement :
- oxychlorure de cuivre 50 p.100 2 la dose de 3 p.lOCO ;
- dithane 2-78 à la dose de 5 p.1000 ;
- thirame à la dose de 4 p.1000.
Le traitement à l'oxychlorure de cuivre sur les champs de multiplica-
tion debuta le 05/10/85. Il faut signaler ici que l!éloignement du C.R.Z. de
Kolda par rapport à Dakar et le manque d'appareil de traitement n'ont pas favo-
rise une acquisition rapide du fongicide et un traitement urgent. Au moment du
traitement, la maladie était trop avancée et seul le niébé local n'a pu être
sauvé que partiellement .
Au sujet de la maladie, Monsieur GAIKWAIE recommande:
- la culture de variétés résistantes ;
- de semer à grand écartement ;
- de traiter préventivement avant l'apparition de la maladie ;
- de traiter précocement dès les premières manifestations de
‘4
la maladie.
La floraison du niébé local et son gardiennage contre les singes, dé-
butbrent le 15/11/85. Quant à la récolte, elle démarra le 23/12/85 et n'avait
lieu que les matinées car les gousses mûres et sèches éclatent dès le moindre
contact. Cette récolte ne permit de recueillir sur 1,35 ha apres battage et
vannage que 252 kg de semence de niébé local.
Quant aux variétés 66-35 -et 58-74, une tentative de repousse fut obser-
vée mais hélas, elle n'a pas pu se poursuivre certainement à cause de l'arrêt
précoce des pluies. Des quantités insignifiantes de semence furent obtenues pour
chaque variété.
. ./ . .

/76
IV-6/- Association maïs - niébé'
Il s'agit d'un premier essai d'association céréale-légumineuse au ni-
.
veau du C.R.Z. plus précisément du mals variété Thiémenthié et du niébé fourra-
ger variété 66-35 dans le but d'accroître la valeur alimentaire de la paille
de mars en élevant sa teneur en proteines; Les pailles des céréales ne consti-
tuant qu'un lest en alimentation animale, tout procédé pouvant accroître leur
valeur alimentaire ne pourra que hausser leur part dans l'alimentation des ani-
maux et contribuer par conséquent à résorber le déficit alimentaire de saison
séche. Cet essai s'est fait sur une surface de 0,90 ha. Après récolte des épis
de mais, une fauche devrait être réalisée au stade floraison du niébé et ainsi
pailles de mals et fourrage de niébé se trouveraient mélangés avant andainage
et bottelage.
Succession des travaux
- épandage de fumier (2 remorques/0,90 ha) ;
- épandage de phosphate tricalcique à raison de 200 kg/ha ;
- labour par deux passages croisés du pulvériseur à disques ;
- épandage du N.P.K. 8-18-27 à raison de 200 kg/ha à l'aide d!un
épandeur ;
- hersage perpendiculairement au deuxième passage ;
- semis du mals avec le semoir EBRA equipé de disques de 8 trous à
interlignes de 90 cm.
La levée s'observa le 04/08/85 et comme pour tous les semis réalisés
à cette période, il fallut surveiller le champ contre les oiseaux durant une
semaine.
Le premier binage débuta le 19/08/85. Le semis du niébé devant se
faire au milieu des interlignes de mals, il fallut ratisser les mauvaises her-
bes binées. Ce ratissage débuta le 20/08/85 et le semis manuel du niébé le
. ./ . .

28/08/85. Ce semis fut réalisé manuellement en poquets distants d'environ
3
50 cm à raison de 2 à 3 graines /paquet pour éviter de courber les plants de
mais qui étaient déjà haut lors de l!exécution de cette opération par le passa-
ge d!un tracteur. La levée fut bonne et le deuxième binage survint le 12/09/85
après que la fertilisation azotée localisee aux pieds du mais ait eu lieu Le
02/09/85 à raison de 100 kg/ha d'urée. Mals et niébé se développèrent normale-
ment.
Bien avant le début de la floraison, les singes ont commencé à s'atta-
quer au mals et faute de gardien, les 0,gO ha leur fut abandonné ; de ce fait,
aucun épi n'a été récolté.
Au moment 0; la fauche devrait être effectuée (début de floraison du
niébé), les couteaux de la faucheuse étaient hors d'usage. Faute de couteaux de
remplacement,
la fauche n'a pu avoir lieu. Ce niébé en voie de desséchement,
fut brouté par des moutons en pâturage sur les 4,05 ha emblaves en niébbs local,
66-35 et 58-74 et des bovins en divagation.
V/- PARCELLE B
1
C'est une parcelle d'environ 6,3 ha situé à proximité de la nouvelle
bouverie du centre. Pour cette campagne, elle abrita les champs de production
semencière de Panicum maximum Cl, 1158 et K187B, les repousses de Panicum maxi-
mum Cl implanté par repiquage d'éclats de souches en 1984 et enfin un essai de
production de foin de niébé variété 66-35.
V-l/- Panicum maximum Cl, T58 et K187B
Le clone dit "hybride" Cl et les clones dits "naturels" Ts et K187B
-
ont été implantés par semis chacun sur O,25 ha essentiellement pour la produc-
tion de semences.
Succession des travaux
- épandage de fumier (2 remorques/1 ha) ;
- épandage de phosphate tricalcique à raison de 150 kg/ha ;
. ./ . .

/78
- labour par deux passages croisés du pulvériseur à disques ;
- épandage de superphosphate triple et de sulfate de potassium à
.
raison de 100 kg/ha de chaque type d'engrais à l'aide d'un épan-
deur ;
- hersage perpendiculairement au deuxième passage ;
- semis au semoir EBRA équipé de disques de 5 trous modifiés à in-
terlignes de 70 cm.
La levee fut très mauvaise;il‘fallut reprendre le semis mais ~3 cette
pbriode les pluies se succèdant de manière rapprochée durant la dernière dé-
cade de juillet et surtout à cause de celle tombée le 24 du même mois (62,2 mm),
le terrain bas devint impraticable par les tracteurs ; à certains endroits,
l'eau a stagné pendant plusieurs jours. Ce n'est que vers fin août qu'il fut .
possible de reprendre le semis mais en ce moment, il fut jugé inopportum de
l'effectuer du fait que l'hivernage était déjà trop avance.
V-Z/- Panicum maximum Cl
Rappelons qu'en 1984, les trois Panicum maximum Cl, T58 et K187B
avaient éte implantés par repiquage d'éclats de souches. Après la récolte de
semences, toute la parcelle B a et6 abandonncc aux animaux durant toute la
saison sèche. Les clones dits "naturels" T58 et K187B n'ont pas survécu a l'ac-
tion combinée de la saison sèche et du surpâturage car en début d'hivernage, la
reprise fut nulle. Par contre le clone dit "hybride" _
~1 qui a Subi le même Sort
que les deux précédents a repris à 100 p.100 dès le début de l'hivernage.
Au stade actuel de nos observations, on peut dire que l'hybrideg-:
- résiste à la longue saison sèche ;
- supporte bien le pâturage et reprend très bien en debut
d'hivernage ;
- résiste au feu de brousse ; en moins d'une semaine après le
feu de brousse du 11/01/86 qui avait ravage le jardin bota-
nique, de nouvelles repousses sont réapparues.
/
. . . .

ces trois
caractoristiques indiquent qu’il est bien adaptié aux condi-
t
tions écologiques de cette partie Sud du pajÿs. Sa masse végétale laisse pré-
voir ‘une production de fourrage de saison de pluies appréciable. De plus, la
finesse de ses feuilles et tiges laisse entrevoir une possibilité de fenaison
aide.
Un seul binage fut effectué le 05/08/85 pour le. debarrasser des adven-
tices et éviter la présence de leur semence dans celle du Panicum maximum Cl.
L’urée fut apportée le 09/08/85 à raison de 100 kg/ha. La plante se développa
très bien et au stade montaison, elle etait couchée à certains endroits (signe
d’ un bon developpement végétatif).
En début de floraison-grenaison, il fut remarque une non grenaison. La
présence de nombreux cantharides sur les panicules fut mise en cause et après
un premier traitement insecticide, la grenaison démarra. Un deuxième traitement
permit d’espérer une récolte de semence.
Une partie du champ fut ensachée le 09/10/85 et l’autre laiG&e telle
qu’elle pour une fauche directe. La récolte réalisée par fauche permit de re- ,
cueillir sur les 0,ll ha :
- fauche après ensachage : 2,3 kg ;
- fauche directe
: 2,3 kg.
La fauche directe occasionne de très grosses pertes de semences car les
graines tombent en quantité au moment de la fauche. Dans la semence obtenue par
ennac hage , on avait remarqué un certain moisi qui par ailleurs nous a conduit à
émettre une certaine réserve quant à sa fertilité. Heureusement la qualité de se-
mence est irréprochable car à l’issue de lfessai de germination qui a eu lieu au
mois d’avril 86, la germination fut aussi bonne pour les deux types de smences.
. . / . .

/80
-VI/- ESSAI DE PRODUCTION DE FOIN DE NIEBES VAR-IETES
66-35 ET 58-74 EN PARCELLES C ET B
,
En 1984, une fauche avait eté réalisée le 15 septembre dans un but
de fabrication de foin mais les pluies emtiêcherent un sechage en champ. Un es-
sai de séchage sous hangar fut entrepris mais la matière verte était trop im-
portante pour la surface au sol et la encore ce fut l'échec car la matière vé-
gétale était atteinte de pourriture.
Devant cet échec et étant donné l'importance qu'il convient d'accorder
au séchage du fourrage de niébé ou de toute autre plante fourragère par le
soleil surtout dans le cadre d'une vulgarisation, la décision fut prise de re-
conduire l'essai mais cette fois en semant tardivement de manière à ce que la
fauche ait lieu en début de saison sèche. Il fut donc retenu de semer aux cn-
virons du 15 août.
Le 15 août, après labour et hersage de 0,526 ha-en parcelle B et juste
avant de passer au semis, une pluie de 22,2mm s!abbatut sur le C.R.Z. et empê-
cha le semis. L'essai fut néanmoins maintenu. Le relabour se deroula le 29/08/85
et le hersage et le semis de 66-35 le 30/08/85 avec le semairBBRA équipé de dis-
ques de 8 trous à interlignes de 50 cm.
En parcelle C, relabour, hersage et semis de 58-74 dans les mêmes condi-
tions que la variété 66-35 eurent lieu le 31/08/85 sur une surface de 0,48 ha.
Pour les deux variétés, la levée fut correcte et il fallut cependant les Eur-
veiller contre les oiseaux pendant une semaine. Après le binage, les deux va-
riétés se développèrent presque normalement jusqu'en début de floraison. Au
sujet de cet essai, on peut déjà tirer quelques enseignements :
- la période de semis de fin août etait trop tardive car en début d'ex-
ploitation, le 24/10/85 (début de floraison), le développement n'était
pas suffisant et certains plants n!avaient que la tige principale ;
. . / . .

/81
- le developpcment insuffisant peut être dû en partie à l'arrêt pré-
I
cote des pluies ; la derniere pluie (20,gmm) est tombee 3 KOlda le
*
05/10/85
; un prolongement de l'hivernage aurait certainement per-
mis à ces deux niébes d'atteindre un développement plus important ;
- la fin de l'hivernage étant imprévisible, pour espérer une produc-
tion importante de foin avec ces niébés qui devront
être fauchés en
débuts de floraison et de saison sèche, il faut arriver ci les implan-
ter avant la fin août ; en attendant que cette période soit dBtermin-
née par d'autres essais, on peut considérer que la fin août est une
période limite d'installation des niébés 66-35 et 58-74 pour une fau-
che en débuts de floraison et de saison sèche.
Au moment de la fauche, la Rhyzoctoniose commençait à apparaître en
Plages tandis que les attaques de criquets à devenir préoccupantes. Après la
fauche mécanique et le séchage en champ, le ratissage eut lieu du 20 au 31/10/85;
Ce r?atiSSage consistait à rassembler le foin en tas uniquement les matinees de
_
7 h CI 10 h pour éviter une chute importante des feuilles au moyen de rateaw et
de fourches. Le. ramassage des tas de foin pour son stockage eut lieu les 08 et
-)
12/1.1/85. Des échantillons furent prélevés en début de fauche (24/10/85), le
jour du ramassage du foin (08/11/85) et en début de l'essai de supplémentation.
en foin de niebé (20/01/86) dont il sera question dans la suite de ce rapport. Il
en est de même des résultats de l'analyse bromatologique de ces echantillons.
Cet échelonnement dans le prélèvement des échantillons était réalisé dans le
but de voir comment peut évoluer la valeur alimentaire de ce foin entre les mo-
ments de la fauche et de son utilisation.
VII/- ESSAIS D'AMELIORATION DU PATURAGE NATUREL
L'essai avait été réalisé non loin des bureaux sur un endroit choisi
en fonction de l'abondance relative de la graminée fourragère Andropogon gayanus.
En plus de la valeur alimentaire quien cas de réussite serait améliorée, il fal-
lait en outre voir le comportcmcnt de la logumincuse ,amclioratricc cn l'occuren-
ce le Stylosanthes hamata
---2
/
. . . .

/82
Le travail du sol se résuma en un grattage superficiel au moyen
d'un léger pulvériseur et les semis se réalisèrent a la volée le 09 et
24'/07/85. La levee fut bonne dans l'ensemble et par endroits même le peuple-
ment fut trop dense. Il faut signaler ici que ce sont les restants des se-
mences utilisées au jardin d'essai les 05 et 23/07/85 et dont les levées fu-
rent mauvaise et nulle respectivement qui ont servi
pour cet essai. Rappelons-
le, ces semences avaient été portées à ébullition avant le semis. Après la
bonne levée, le Stylosanthes hamata se développa correctement entre les espèces
naturelles.
Malheureusement cet essai qui paraissait réussir fut ravagé par le
feu de brousse du 11/01/86.
VIII/- MILIEU EXTERIEUR
Depuis plusieurs années, le C.R.Z. de Kolda dispose dans un rayon
de 15 km autour du Centre de 7 villages encadrés qui constitue sa zone d'em-
prise. Le service prévulgarisation qui travaille dans cette zone, mène des
actions sanitaires avec la vaccination et le déparasitage (externe et interne),
d'identification des animaux par le marquage, de suivi des géniteurs que le
Centre cède aux agro-pasteurs.
Pour la prémière fois en 1985, le Programme Cultures Fourragères sor-
tit des limites de la station pour effectuer un essai dansundes villages de la
zone d'emprisedu nom de Saré Samboudian. L'essai c0nsiGta.à associer les cé-
réales locales (mals, sorgho et mil) avec le niébé fourrager variété 66-35
dans le même but que l'essai mené en station durant la même campagne.
Pour mener l'essai dans des conditions presque semblables à celles
du C.R.Z. pour le même type d'essai, les quatre paysans choisis reçurent
chacun de la part du Centre et pour chaque type d'association devant se réa-
liser sur O,25 ha, 50 kg de phosphate tricalcique, 50 kg de N.P.K-8-18-27 et
25 kg d'UrEe soit pour les deux premiers engrais 200 kg/ha et pour le dernier
100 kg/ha. Contrairement au C.R.Z. ou le fumier ou plus exactement les bouses
. ./ . .

de vaches presque reduites en poudre par le piétinement des animaux sont
épandues dans cet état,
a Saré-Samboudian,
les bouses dc vaches sont ras-
sembiées en petits tas puis brûlées ; ces cendres sont ensuite épandues sur
les champs ; il s'agit en fait d'une fertilisation minérale car lors de la
combustion, la matière organique part en fumee.
Les associations réalisées étaient les suivantes :
- chez Sazdou DIAMANKA :
. ma%8 - 66-35 ;
. mil
- 66-35 ;
- chez Seyni KOUNDJIRA :
. ma?s - 66-35 ;
. sorgho- 66-35 ;
. mil
- 66-35 ;
- chez Moussa SABALY
:
. mals
- 66-35 ;
. mil
- 66-35 ;
- chez Marouf DIALLO :
. sorgho - 66-35.
Après labour, semis des céréales, binage, fertilisation, le semis du
niébe fut réalisé entre les lignes de semis des céréales. La levée fut mauvaise
dans l'ensemble et notamment dans les champs de mil. C'est l'association- max8 66-35
qui semblait la mieux réussie suivie de celle avec le sorgho et en dernier lieu
celle avec le mil. Il faut signaler ici que la période de semis du niébé a coin-
cidé avec la forte attaque des oiseaux sur les champs en début de levée.
A Saré Samboudian également, des ;ittaqucs de Rhyzoctoniose ont éte obser-
vées sur certains pieds. De plus, il y avait les attaques des criquets et la
pourriture de certaines gousses.
. ./ . .

/84
Ces agro-pasteurs aussitôt aprcs la rGcolte du mais et du sorgho,
ont introduit leur paire de boeufs de trait (chez Seyni KOUDJIRA) et leur
petit troupeau de moutons (chez Saidou DIAMANKA). Sur d'autres champs, ce
sont des troupeaux appartenant à d'autres personnes que les proprietaires des
champs qui ont pâture sur ces champs d'essai. Dans l'avenir, il faudra arri-
ver à récupérer ce résidu de récolte amelioré et à le stocker pour le distri-
buer en période de pénurie alimentaire (saison sèche).
IX/- ESSAIS D'ALIMENTATION
Il s'agit d'un essai de parcours d'antenais sur fanes de niébés et
d'un essai de SupplEmentation d'antenaises avec du foin de niebes.
ix-l/- Essai de parcours d'antenais de race Djallonké
sur fanes de niébés 66-35, 58-74 et local
-
Cet essai réalisé du 17/01/86 au 28/03/86, soit 70 jours, avait pour
but de montrer la différence de valeur alimentaire entre les fanes de niébes
et le pâturage naturel à base de graminees desséchees et comment cette diffé-
rence va être traduite par les animaux en croissance.
La fane de niébes comprend des repousses de 66-35 et 58-711 apres
l'attaque de la Rhyzoctoniose et la fane proprement dite de niébé local apres
la récolte des gousses.
Deux lots comprenant chacun 10 animaux fuxcnt constitués sur base de
leur poids. La répartition des animaux a été effectuée de manière 2 ce que les
deux lots aient les mêmes poids initiaux ou que-la difference de poids ne soit pas
trop importante. C'est ainsi que le lot témoin qui n'avait que le pâturage na-
turel commençait l'expérience avec un poids initial de 153,4 kg alors que le
lot sur fanes de niebés le debutait avec un poids initial de 152,7 kg.
. . / . .

4
Les deux lots allaient l'un au pâturage naturel et l'autre au champ
I
de niébés 3 partir de 9 h et ne rentraient à la bergerie qu'à 17 h. Ils
s'Bbrcuvaient au moins deux fois dans la journée et le soir, ils avaient de
l'eau a volante.
Un mois après le début de l'expérience, un animal du lot témoin est
mort de méteorisation selon les responsables de la bergerie ; c'est la raison
pour laquelle dans la présentation des résultats, ce lot ne compte que 9 ani-
maux.
Au début de l'expérience, les antenais du lot témoin pâturaient en-
semble avec les grands bêliers mais ces derniers pourch~ Lssaicnt les jeunes et
les empêchaient de s'alimenter correctement. Il a fallu après cette observation
les conduire séparement pour permcttrc aux antcnais de s'alimenter en toute li-
berté.
Les pesées avaient lieu une fois par semaine, le vendredi matin avant
_
le lâchage des animaux ; une triple pesée 3 la fin de I'cxp6rience permit de
connaître les poids finaux.
Les résultats de l'essai figurent dans les tableaux 1 et 2 et la figure
1 constitue l'illustration. Sur la figure, les dwx courbes n'ont pas le même
point de départ
ou des points de départ voisins à cause de la difference des
effectifs entre les deux lots d'antenais.
Comparaison des gains de poids des deux lots d'animaux :
test de parallélisme (DAGNELIE, 1978)
Le test d'égalité des deux coefficients de régression qui constitue un
test de parallélisme des droites de regression peut être r6alisi: grâce aux dis-
tributions t de STUDENT . Ce test permet de comparer les croissances des animaux
soumiu
B deux alimentations diffcrentcs.
. . / . .

Les données de base sont repriscs
dans le tableau ci-aprés :
1. ---T-----~I‘
Types d'alimentation (1)
-1 (SCEy)i
SPEi
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1 (pâturage naturel
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(n-2) SCT:x
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(smy-x)1 t (Smy-x)2
avec n = 10 et SCEX = 4042,5
to,975 = 2,120 pour 16 degrés de liberte ; tobs > to,975 ; on rejette
l'hypothese nulle d'égalité des deux COeffiCientS de régreSSiOn :
Conclusion
Les animaux sur fanes de niébés ont realisé des gains de poids su-
périeurs à ceux sur pâturage naturel puisque la différence est significative au
niveau de signification de 5 p.100. Le niveau de signification ou erreur de pre-
miere espece étant la probabilité de rejeter l'hypothèse nulle alors qu'elle est
vraie.
Le G.M.Q. moyen passe du simple (36,Og) à plus du double (79,9 g).
Sur lacourbe du lot sur fanes de niébés, on observe un certain ralentissement de
la croissance des ani.maux VFI'S la fin de l'expérience ; cela s'explique par
l'épuisement des fanes, 6puiscment précipite par les bovins en divagation.

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Les rbsultats de l'essai d'alimentation proprement dit, figurent dans
les tableaux 4 et 5 et la figure 2 constitue l'illustration.
Comparaison des gains de poids des deux lots d'animaux :
test de parallé'lisme (DAGNELIE, 1978)
Comme dans l'essai précédent, nous utilisons le test de parallelisme
pour comparer les croissances des deux lots d!antenaises. Les données de base
figurent dans le tableau ci-dessous :
Types d'alimentation (i)
(SCEyIi
SPEi
(SCEy.x)i b i
1 (pâturage naturel)
14,801
220,2
2,812
0,054
2 (pâturage naturel t foin
de niébes)
40,641
399,4
1,190
0,099
tobs = 1 bl - b2\\
avec n = 10 et SCEx = 4042,5
to,975 = 2,120 pour 16 degrés de liberté ; tobs >to,975 ; on rejette donc
l'hypothèse nulle d'Égalité des deux coefficients de régression :
Conclusion
Les animaux supplémentés en foin de niébés ont réalisé des gains de
poids supérieurs a ceux ayant bénéficié uniquement du pâturage naturel puisque
la différence est-significative au niveau de signification de 5 p.100.
Le G.M.Q. moyen passe du simple (43,7 g) au double (87,l g).
. ./ . .

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Figure 2 : Evolution du poids des antenaises de race Djallonké
Poids (kg)
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150
145
140
135
130
125
120
115
116
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100
.
semaines
Lot supplémenté en foin de niébé
- - - - -
Lot sur pâturage naturel

/96
. CONCLUSION
' Durant la campagne 1985, divers problemes ont été rencontrés et parmi
ceux-ci, certains ont particulièrement marqué la campagne :
- problème de levée des ,sorghos SsV8 et SSVIO, du Stylosanthes hamata,
des Panicum maximum Cl, ~58 et K187B ;
.._- ._ .-.
- problème des sipges sur les niébés, mals et sorghos ;
- problème de maladie sur les niébés, la Rhyzoctoniose ;
- problème des cantharides sur les Panicum au stade floraison-grenaison
---~
et des larves noires sur le Sesbania rostrata.
Si certains de ces problèmes ont été résolus totalement (ceux des cantha-
rides, des larves noires), d'autres partiellement (celui des singes), il n!en a
pas éte autant pour certains pour lesquels, les interventions ont été vaines (trai-
tement à l'oxychlorure de cuivre des niébés 66-35 et 58-74, les resemis des sorghos
SSV8 et SSVlO).
a
Cependant en dépit de ces différents problèmes sus-mentionnés, des résul- r
tats encourageants ont été obtenus :
- bonne production de semences de sorgho SSV5 ;
- récolte de semence de qualité de Panicum maximum Cl, graminée fourragère
qui par ailleurs semble la mieux adaptée aux conditions ecologiques de
cette région Sud du pays ;
- comportement végétatif prometteur de deux nouvelles introductions de
Panicum maximum, les hybrides 2A22 et 2A5 ;
- croissance plus forte des animaux dont certains sont alimentés en fane
de niéb6s'et d'autres supplémentés en foin de niébés que celle des ani-
maux sur pâturage naturel ; les deux essais d'alimentation ont démontré
une fois de plus avec des chiffres à l'appui l'intérêt qu'il convient
d'accorder aux plantes fourragères et plus particulièrement aux légumi-
neuses fourragères dans l'alimentation des animaux en saison sèche. Ce
combat contre le deficit alimentaire de saison sèche ne pourra être gagné
en ce qui concerne les productions fourragères que lorsqu"%on aura trouvé
des plantes très productives (en hivernage) d'un fourrage de qualité et ,
appéte et maltrisé la conservation de ces fourrages pour leur distribu- 0
tion en saison s2She.

/97
B I B L I O G R A P H I E
.
1. BERHAUT (J.).
- Flore du Sénégal, 2è édition ; Editions clairafrique,
Dakar, 1967.
2. DAGNELIE (P.).
- Théorie et méthodes statistiques. Vo1.2.
Applicationsagronomiques.
Les méthodes de l'inférence
statistique. Presses agronomiques de Gembloux, 1978
(BELGIQUE).
3. MESSAGER (J.L.). - Modalités d'installation des pâturages de Panicum, Note
technique N"lO1-84
PAT CE/IUESSA
; mars 1984. Centre Elevage BP 1152 Bouaké
Côte d'ivoire.
4. PERNES (J.), RENE (J.), RENE-CHAUME (R.), LETENNELJR (L.), RCBERGE (G.),
MESSAGER (J.L. - panicm maximum (JAC&.) et l'intensification fourragère en
Côte d'ivoire. Rev. Elev. Méd. Vét. Pays trop. 1975, 28
(2). 239-264.
5. R.A.A.-C.R.Z./K, 1979, 1983, 1984.
6. RIVIERE (R.).
- Manuel d'alimentation des ruminants domestiques en milieu
tropical
- IEMVT - Manuel et précis dtélevage - 2è édition
n*9. - Ministère de la Coopération de la République fran-
taise, 1978.

/98
(J isites et missions reçues
---
-=-=-=-=-=-=-=-___-=-=-=-
5
I-
P
09 et 10 Janvier 1985 :
Dr. Mac Intyre - Dr. Clifford - Dr. Touré du CIT
accompagnés du Dr. Ndiaga Mbaye D/Zoo-véto, Dr.
Diaité du LNERV et du Dr. Niang de la Direction de
lIElevage.
24 Janvier 1985
: Dr. Libeau consultant de la Banque Mondiale accompa-
gné du Dr. Sagna, Dr. Ndiaga Mbaye et de Mr. Dumas
et en présence du Dr. Elhadji Guèye, Dr. Landais et
de Mr. Guerin.
08 Février 1985
: Dr. Olivier Fougère accompagne de MM. Corréa et Bodian
A.T.E. du PPR.
21 'Février 1985
: Mr. Abdoulaye NDiaye Superviseur Comptable.
08 Mars 1985
: Mr. Ousmane Thiombane du PPR
09 Mars 1985
: Visite des éleves Inspecteurs de l'Enseignement
7
14 Mars 1985
: Dr. Leforban du PPR et Mr. Leboucher, étudiant
vétérinaire de 2è annce.
15 Mars 1985
: Dr. Mamadou S. Diallo et Dr. Ibrahima Diabate SERAS.
19 Mars 1985
: Dr. Paul Shim, Mr. Moctar Touré, Mr. Ennecker, Mr.
Tardieu, Mr. Cerych : de la mission de supervision
de la Banque Mondiale.
29 Mars 1985
: Le Directeur des Etudes et le Surveillant de
1'ENCR de Bambey.
Avril 1985
:
Dr.' P. 1. Dia, Coordonnateur du FAPIS avec les élèves
Avril 1985
: Dr. Arona Guèye du LNERV
. . / . .

/ 99
Avril 1985
: Mr. Cathlno du Projet d'inventaire des Forêts de
la Casamance 5 Ziguinchor
24 Mai 1985
: Dr.
Diaw du Projet de Bakel accompagné de Mr. SY
Xootechnicicn à la SOTSEFITEX.
03 Juin 1985
: Visite des élèves de 1'ENCR de Bambey accompagnés
de MM. Janet, Diop et Seck.
25 Juin 1985
: -Dr. Ndiaga Mbaye D/Zoo-véto.
-MM. Senghor et Nivaz Enseignants à 1'EATA de
Ziguinchor.
08 Juillet 1985
: Arrivée de Mr. Amadou Niang ATE pour un stage de
un mois.
10 Juillet 1985
: Mr. Vincent Duret VSN au LNERV.
11 Juillet 1985
: Arrivée de Mr. Alassane Sow, Elève à 1'ENCR de
Y
Bambey pour un stage de 3 mois.
24 Juillet 1985
: MM. Guibordeau et
Diongue du Programme coton du
Secteur Centre Sud.
16 Août 1985
: Dr. Arona Guèye du LNERV.
20 Août 1985
: -Dr.
Diaw du Projet Zone Sud de la SOEFITEX.
-Les éleveurs de la Zone d'Emprise du CRZ/K
-Mr. Robert Diokh du CNRA de Bambey.
09 Septembre 1985
: Mr. Racine Sow, Directeur du C.R.Z. de Dahra.
Septembre 1985
: -Dr; Arona Gueye : L,NERV.
.- ,\\.:r . Mamadou Guèye du Mircen.
. . / . .

w
26 Septembre 1985
: -Mr. Papa Assane Camara :Directeur du Secteur Centre
5
Sud de Kaolack.
-Mr. Gayakwad, Phytopathologiste au CNRA de Bambey.
27 et 28 Septembre 1985 :
Mr. Souleymane.Guèye DAF/ISRA
12 Octobre 1985
: Mr. Mahawa MBodj, Coodinateur
des divisions au
Département Appui.
16 Octobre 1985
: Mr. Roberge Coordonnateur du Programme Cultures
Fourragères.
21 Octobre 1985
:- Mr. Oumar Talla Diaw : LNERV.
- Etudiants du CPU accompagnés du Dr. Tour& et du
Pr.Gilet.
13 Novembre 1985
: Mission japonnaise.
it
- Mr. Dcmba Farba Mhaye, chercheur du CNRA de Bambey.
21 Novembre 1385
: Mr. Traore de 1'USAI.D et Mr. Thioune du Ministère
du Plan et de la Coop&ration.