ETUDE POUR UNE PLANIFICATION DES CULTURES...
ETUDE POUR
UNE PLANIFICATION
DES
CULTURES MARAICHERES
AU SENEGAL
3, DELVAQUE
2 ERE PARTIE
ETUDE ANALYTIQUE
ECONOMIQUE
- TECHNIQUE
-
CÔMMERCIALE
‘i
JUXLLET 1980

1.
LA?RODUCTXONMBRAIcIIER~
1 . 1 .
GEmRALxTEs
1
1.2,
ANALYSE REGIONALE
3
X.2.1. R&gfon du cap Vert
3
1 . 2 . 2 . R&gion de Thiba
9
1 . 2 . 3 . Rdgion de Lmga
12
1.2.4. Région du FYeuve
13
1.2.5, RQfun d e Diou&el
15
1.2.4. Rkgfon du Sine Selom
15
1.2.7. Région de Casmunce
16
1.2.8. RSgion du Sbndgal Oriental
17
1 . 3 .
LES ELEMEN.TS PARTICULIERES DE PRODUCTION
2l.
1.3*1. Senenccte
21
1.3.2. Engrais
22
1 . 3 . 3 . Perticides e t produita phytophasnraceutiqes
2e;
1.3.4. L'eau et l'brrigation
25
1.3.5. Za Min-dlomvre
27
28
1.4.
CALENDRIER DRS PIaIZIUCTIC)NS
30
1.5‘
CXB¶'fER& EXTERIEUR
1.5.X IMPURTATTOiilS
32
1 5.2. EXK3RTATIC’NS
32
2.
DEBOUmS P0TENTIELS
2.1
MARCHE r?ALIONAL
34
Etude rbgiosmls
2.1.1. Rdgfon du cep vert
38
11. f

2.1.2. Rôglon de
41
2.1.3‘ R6gion dto
4,3
2.1-4. R6gtan du
44
2.1.5. R&fûn de
45
2.1,6. Eagion a.3
48
2.X.7. Région de
47
2.1.8. Wgfan du
48
2.2.
HCLRQIELI ExTERJ[EURs
2.2.1. Ehrchb eump&ri
51
2.2.2
Murch6 ~frioain
61
3.
63
3.1.
GwuerciaEiaation 8ur le marché national
63
3,2.
COmlePcialimtic?n a l'easportPtion
65
4.
PERSPECXIVEXI

~JSTE DES AIWNLATIO~S
D.G.P.A.
:
DirectPon GtsncTrale de 1a'Production Agriwle
S.A.A.F.
:
SociétC Agricole Africaine
SODAGRX
:
Socibtlr de D&mloppement Agrllcole et Industxiel
du SéniSgerl
F.E.D.
*.
Fonds EunropQene de D&elappement
S0.C.A. S, :
So~f&ts des Conserves AMme~~teires du S&tSgal
S.A.E.D.
:
SacitSté dgAménagement et d'Exploitation des Terxes
du Delta
S.N.T.I.
:
SocSété NationelLe de la Tomate Industrielle
0.B.A.DE.C. :
Office Africain pour le Dévefoppeutent de &m#ration
I.U.T.
:
XDBtitrut.UniversitrIre de Tecimolagie
S , C. E, T. Choperation
Sociétb Centrale pmr 1’~uipemmt
ou S.C.E.T. 3nternat2ond.
du Territoire Intern&tionalt

1.1.
GENERALITES
L1étuda ne s’ciltendra pas sur la% conditiona et techn5ques de production
qui ont d&jA faft l’objet de nombraux travaux et publicat&ons notamant du
C. D‘IL : Enqueta tachnica-sociale dans les zonas mwa~ch&ras du Cap-Vart,
Fichera technîco-&onomîqu%$ at la TMaa Arnaud*: Economîa mwabhiwe et
fruiti%re dans la R&gion du Cap-Vert.
La base, voire la quasi totaliré de la production wmaPchère trouve
aon origine chez la petit maraf.char traditionnel, dont lae ratrthodas et
la0 travaux n’pnt qua lantaamt elvolu6.
Le production des pBrîm&traa d’encadrement sais an place B KîrAna et
Baobab par le D.C.P.A. et ~%XX d% Caritaa, ne raprdranta qu’un faible pour-
c%ntaga de l”ansamble.~Qu%nt Q 1”incidance du secteur agro-kdustriel, elle
davîant quasiPrant nulle, depuss la dîeparitim de BUD. Une saule entreprise
de moyenne kaport%nca mbsfeta, la S.A.A.F qui n% rk?altsa qu’una centaine
de tonne8 par an.
La St6 ACROCAF (Filfillf) B Sabîkotan%, a pratiquamut abzkdomia la
mwatchaga pour sa r@convertL- dam l’arboricultuta fruitilre. .
La Roseraie pour sa part, se limita A la oultura flarala et dOornauta~r,
et ?& une petite produetfon de fraiees,
Actuallament, la staparfîcia moyenna de lkploitatîan marafchAra sa
situa toujoure aux environ de 2.000 ~12, las 8ananca8 sélectîonnéaa sont
toujours aasaz pau utîlîsbes pour la sajox$M des l(rgg,ùss, mules les
vari&& anciennes eortt encore pra&qua .t4&..~ isarplopdrs : Ubm jti&nif&s
~11‘~ l a laOxe, “jaune hStif da Valence” pour l’oignon, “Casaqua FOU~~“,
pour la tomta, par axampla, pour na citar qua c%s aepacas.
Certains aara4ehera la plupart du tamps, produisant aux-~&MIS leur
aamanca avec tous 1%~ inconv4?nfaats que cette pratiqua provoqua : dég&i-
reeceuce, hybridatîou naturelle, ~atc... ca qui n’a&lîara par lti qualftlr
dao produltn E&Oi,té8, nL le8 rendamants des cultures.

&wuite 73~ autre d&&~b B~Es;E: impebsé pcw canfirwr lac gre~~iars r&aX-
tats, et tsrrt cecf jou~f .sur phaiew.+e’aw&~ câr dans biea des ca8, il e8L
di.fficih, voir@ imposszLMs de proctsder h un second essai au cour& de la
m&ne mxmpagne, quî ne dure que qu&i.que~ mcds, pour retrouver 3.~ canditiona
aen&Peblas tm apprcwhantes. Et: il rsrrîvt3 souvent que ces rt$&tîtions Be
révhtlent &icevantes dans lsa r&auftat8. 32 faut donc alors recommencer et.
le temps paese,

3.
Dans ce cas, les praducteurs admettent assez bien les nouvelles variétés :
- il s’agit exclusivement du haricot-vert propos& par les commerçants.
Il est vrai qu’ils reconnaissent qu’alors les intérets des uns et des autre
sont étroitement li&. De plus leur collaboration commune qui, remonte sou-
vent 8. plusieurs années, a cr8e un climat de confidence qui a facilite gran-
dement l’ouverture au changement.
Il reste donc permis d’esperer que les diverses actions engagies par
le C.D.& aussi bien par la Section Vulgarisation avec l’Établissement
des jardins pilotes, encadris en association avec la SODEVA, que par la
Section .E%p&iYuc~taticPn dans les zones d’extension, finiront par porter
leurs fruits e
Xl s’agit d’une question de patience et de pers6vérance.
1.2
ARALYSE RWIONALE
1 2.1
REGION DD CAP VERT
Première région productrice par la quantit8, le nombre d’exploitanta,
la diversit6 des légumes.
Deux secteurs d’activitd se la partagent :
- le secteur traditionnel
- le secteur moderne
Le secteur traditionnel reste,le plus important. Cependant, les chiffrwc
qu’il s’agisse de superficies ou de quantitds, restent diffic$les B appré-
hender .
En ce quf concerne la superficie, Arnaud, dans sa théee “Economiernarai-
chère et fruitiisre dans la RGgion du Cap Vert 19?0”, avait estint la super-
ficie occupde par la maraîchage B 2 800 Ras. Le rapport annuel de la Directim
C&&ale de,ka Production indique pour la campagne 73-74 (p.1351’1.966 Ras.
L’enquete technico-sociale du C,D.B de 74, estim&t la superficie réel-
lement occup6e par les jardina & 2.047 Ras dont 921 r8ellement cultivt% en
IigumeS .
. . . /

4.
Les statistfques offic:~:KU~a (rapports du Mn-Xt~tbre du D&elt~ppemen&
Rural ) c indiquent I.ea sorfa~e~ d&el~pp&es c ‘es t-$,-dire des su&wes
~~lti.~ée~ par type de 16g+=w mais pouvant Otre gmduitea aux un memi
terrain à dss ~Spoquctra diff<-:rmFm., 4?n vartu ‘de la longueur ,au cycle
d’une aspilce, par: rapgort a l a Zongueur da Ia saison,
L’absence de marcht5 de gros B Dakar, interd.it d’appr&ie,r la qwm-
tf.tQ d e l&umes réellement comrmetcick%sée et c~ns~mm&.
11 est cependant ia peu pr&s certafn que ce sont les chiffres de
l’enqul3te du C.D.& qui se xapprochent le plus de Pa vb~itk, et ai faut
retenir le chiffre d r environ B. 000 lias effectivement et réellement mis
en cultures maratchGre6. Cet3 1.000 Has an tenant compte des surfaces
consacr6ea aux c&mx4, aux pasaksges ainsi, qusaux Sach&es, représen-
taraient une occupation globale de plus de 2.000 Mas.
Par ailleurs en tenant compte des passibilit&s de rriraliser pendant
la m&ue ann4e plusieurs culicuree: sur 1~ m&me terrain, on obtient une
suprirficie dbv&.Bppl5e se sfi23.a~t aux environ de 2.50@ Hars.
Ces cM£fres se rapportent A ce qufZX, est: canvmu diappa3.(3r la
maragchage traditionnel.
Depuis 2074 > ce secteur de pmcoduction n8a pra%iqumesnt pas &O~U&
dans la r&gion, et ceci pour plusieurs rafsons.
En premiaa lieu, l’incidence de la s&heresse, qui depuis dfx ans
limite les dispon&bilités en eau.
En second lieu, 1’expatwIton. urbaine’qaf tend de plus en plus & oc-
cupar des terrains jusqu’ici résarv& B 1’8@Zcufwwe, notamment dans
la zone de Pikine-Tiamye-Ywmbeul-Mbas et m&me jjusqet”a Malika.
La nature deagrudw tic-8
Fresque tous les 1&umaa qu%la so9ent de type eurcrp&en ou de tetz afri-
caîn, peuvent iétre produits dans 7,a Cap-Vert.

.5 .
Cependant certafnes es&33 wYle~~: -;L;e sspesge artichaut, ail, endives qui
exigent dee; conditions perti+~~IiZz~~, ne sontpl~g OU pas cuPtiv&ea.
le chou vert ou wmn;G
le poireau
l’auberg$ne
la carotte
et 1’erisembPe des airtres i chou fl9.1r, concombre, courgette, poivron*
piment, oseille, melo?, past&que, rad%s, persil ainsi que les légumes
de type africain.
Certaines de ces cktwx:tl smt répstrties aswz uniformement B l'iat&
rieur de la presqu’Ue conme par exemple SI.a haricot-vert et ltoignon,
D’autres font L’objet de spbeialisation par carrai.na villages ou grimpe
de villages .
Par exemple 3.e chou :?:~t produit da.ns Région de M’lBao-Tiaroye-Yeumbeul.
Le poireau dans la ~~~ES de IWika et Les pommes de terre dans la partic
Nord-orienkale dos la aOg%w~ VIE~ Dcn$ Birsm N’D?o et Niakoul +p.
11 faut soulfgner que 1s $A&
--daaction de haricot-vert est surtout des tinéa
B l’exportation, c e l l e den aatx+eta Pbgume8 trouve sou Bco*ulement sur le marche
national et principalement~ celult. de Dakar.
La quantitd
Les quantil& varlent plus ou moins chaque annëe et 3.1 est impossible
de citer des chiffres, prt-cfs, d9atitant qu’il s’agit le plus souvent d’esti-
mations que de rilklit&.

6.
On peut nkmmoins evatuer !a production dans l’ordre do grandeur
suivant :
Haricot-vert
de
2 000
2 500 T
oignon
de
3 0 0 0
4 0 0 0
T
Tomate
de
2 000
3 0 0 0
T
Laitue
de
3 500
4500
T
Chou vert
de
3(KlO
‘: 4000
T
Pomme de terre
de
2 500
3 5 0 0 T
Poireau
de
2 0 0 0
3OUO T
Aubergine
de
1 500
2000 T
Navet
de
1 000
1 5 0 0
T
C a r o t t e
de
900
1 2 0 0
T
21 400
2 9 2 0 0 T
Pour les autres on cittxa :
Qou fleur
’ de
300
500 T
Concombre
de
600
1000 T
Courgette
de
200
400 T
Melon
de
100
200 T
Oscille (Epinards) de
100
200 T
Persil (condiments) d e
50
80 T
PI.ment
de
zoo
6QO T
Poivron
de
100
2 Q 0 T
Radis
de
a0
1 0 0 T
Au total
de
23 100
31 330 T
La qualit@?
El3.e présente une grande hétéxogdnéité suivant les mara%chexe; l’époque
de production, ou la zone de culture, et %la nature du légume,
En général elle se situe plus souvent vera un niveau moyen ou faible
que VCX8 un n&vcau élcv6.
Les paysans dans la plupart des cas maftxisent mal, voire pas du tout,
l’utilisation des produits insecticides ou fongicides, qu’ils confondent
bien souvent, et leurs récoltes se ressentent s&ieuscment de cette igno-
x8ncc .

Le.3 moyem d’en33d~~m2nt zh.?iltZ insuffisaam pour palier efficacement
B cette situation.
Le-s praducteura de- il ~ricw; -vert o cependant, profitent de liaide des
exportateurs, qui leur procureur les produits phptoaanitafree et bgalement
des appareils de tz~itemwS, dk.2 Papparition d’un parasîte.
]Cl faut paz abfletm, ajotdtel: que les lêwea sont 8awent tictties
de nombrwx domages lors (12e la rkolte ou Emmédfatement sprds.
L e s 6xribal*sgeu aorr,t pour la @part mal adapt& et mal utilis8s :
cozbefU.es, paniers, sacx, soa4e en général remplis au del& de leus capacftd
r6elle s
Lorsqu@iL sfag4t d,: Pbguxm fxagileci, tmatbs, l a i t u e s , em,.,, Les
dbtbriorations oont tiayortante8, d’mtant qw+ les moyens de transport,
camionnettes surcIzz3zg6es~
car rcayides no sont pas appropribs,
La ~omrnco de toutes ces agxxwsloris, bit pour cr;rrséquence une s&&re &Zgro-
dation de la quai.lit&.
- Le secteur moderne
Il fie limite depuis la C’i@pzwition de I@D S$ndgal aux pW.m&tres em&-
drbs de Baobab et Tivaouma-f’eulh, C+l: B une saule entreprlae privc5e d’une
certaine envergure, la St& A~~O,x~lc AfH.caine.

A baobab
: nel~n irharw~ais s tamate+ chou vert, aignon
A Tivisouane : tomate, tmte cerise, ,pàatbque.
La4 l3dons df? Smbab, las tcmatoe # tcmiates cerises et pmtèquea de
Tivaouam) ont faL:: I’obje: d’ex$ortaeion pour la partie pzbsentant les
caractères do qualit suffisante,
Espèce
Superfi&
Psmduit total
EXpQLt
Poivroni
323 %w
5,906 T
4.400 T
MelOtis
145
3.860
2.246
H, vert
18
166
166
<L
486
9.932
6,812
La pualit
tes traitements phytosarrf t üPrs;a sont plus reguli,iCr~eat et mieux
ef f ectubs .
*te /

9.
Cependant, des efforts eont encore nécessaires. Pur exemple pour les
melom, le rendement moyen de 3 t/ba obtenu a Baobab pour la campagne en
cours reste trop faible et insuffisant pour twsurer un revenu normal au
producteur.
1.2,2,
LA REGION DE THXES
Le secteur tradftionnel
Qnme pour le Cap-Vert, il repr&ente le secteur de production le plus
important.
Par suite de la grande 6tendue de la région, les zones de cultures
sont plus différenci&es que dans le Cap-Vert.
UI principale d’entr’elles reste 4a bande c&tière qui pr&ente le plurr
d’intér&to.
Les chiffres sont par contre encore plus difficiles P. appréhender, aussi
bien en ce qui concerne le nombre dOexploîtauts, la production et les super-
ficies cultiv8es.
Le réseau routier restant tres sommaire par rapport B calui du Cap Vert:,
les exploitations sont groupies autour des centres desservie .: Kayar, Nocor
M’Boro, Fas Doye,Diogo, Lompoul.
Toutes les espéces cultiw!!es dans le Cap Vert peuvent &tre produites.
La production de hakîcot-vert destin6e.b l’exportation s’y dl4veloppe
fortement depuis quelques années.
Les oignons, pommes de terre et choux porm& sont cultivés en priorLt&
dans lee secteurs les plus &loign&, Diego et Lompoul.
La zone de Mont Rolland autour des centres de Daru Alpha et Daga, e6c
surtout conaacr&e B la culture du chou pumaé.
. . . /

10.
Quelques tentatives de production de pomme de terre et oignon ont Oté
entreprises derni&rement.
A l’Est de Thiiss les ceatres de Ker Mer NDiaye, Kér Name Mllra;n, ’
Ker Yoro Sadio, produisent une partie des ldgumes destin& b l”approvio~-
nement d e Bai&s,
le meme que ceux situ&s plus au Sud, tels que Bambara Cherif, A&?ne,
Ndoyen et pour mknoire la zone de Taseette.
Les statistiques du Ministre du.D&eloppement Rural. ne donnent aucun
détail sur les.quantités produites par eep&ce. Seuls figurent les chiffres
globaux.
De 73/74 h. 77/79 l’dvolution aurait 6té la suivante :
AnnBe
Superficie
Production
73174
1 240
16 100
75176
1 370
1 9 918
77/78
1 432
20 82C
Aucun dlknent ne permet malheureusement de concr&tieer tee chiffras
par culture ,
Il est cependarirt admis, qus la production du haricot-vert dans la
RQion de Cayar-M”Roru-Dfogo, s’est sensiblement d&elloppbe et pourraft
atteindre 1.500 b 2.000 T,
La récolte de pormne de terre, compte tenu des semences diatribu6ea RourTt: .:.
erre de l’ordre de 3.000 & 5.000 Tonnes.
Et celle d’oignons de 1.560 B 2.000 Tonnee.
Les choux pourraient representer de 3.000 B 4,000 Tonnes.
La qualité
Elle est comparable 0. celle obtenue par les maratchers du Cap Vert
et pour lea m&nes raisons.

11.
Le secteur moderne
11 est essentiellement repr&antd par les pérï&tresr ancadr& mit
par la Direction G&&ale de la .Prwkceion Agricole : tel celult drt lUr&rte
saut financaanent du F,E.D, mit pp1,r CARITAS danlp la Mgina de M'Bour.
Le p&imi%re de Kirkue repr&mte une eupeyficie mise en culture
de 120 Has BU~ 1esquel.s 240 farailles’ ant 6th lnstalféer. Le progrme
pour la campagne 79-80 prhwyait :
Haricot-vert hangetout1
38,5 has
Tomate bouche
21
Tomate in&strielle
60
OifpBl
12 en deux&&mi Sole
chou ptnw?
18
CARXTAS lh M’Fhur encadre 18 pér$t&tres reprkwntant lS0 Has au total,
La base de la production est ffxhe sur le melon charentairr dmMn8
B l’e%partatiCin.
Les r6alisatiw# 79-80 ee ddcorsopaaent ainsi :
Espéces
Superficie
Production
Expert
V.lOC&l%
?J&lOYk
70 Ha1
700 T
56UT
140 T
Haricot-vert
118
36
36
(filet-Me-Janv.)
Poivron
5
50
3 5
15
Piment
4
40
32
8
Tomate cerise
5
50
50
Tomate aamie
9
72
72
cornbo
835
85
85
Poxme de terre
3
30
30
J (essais)
Divers k&gtmwta
10
100
100
Total
132,s ma
1.163 T
663 T
500 T
. . . I

12.
123
BECION DE LOWGA
Bien que disposant de ressources naturelles apprkiables surtout
sur 8a fronti&re marine et I.e cordon dunaire, la rdgion n’est que fai-
blement productrice.
Les statistiques de la Direction G&&ale de la Production Agricole
estiment B 155 Has la superficie totale pour une production de 1.920 T
(1975-76).
Ces chiffres paraissent quelque peu sous estim&s.
En effet la zone de Potou B elle seule, représente d&j1 une production
d’oignon estimée il environ l.OCO T.
Il est probable qye les autres centres de production de la rtogion
soient susceptibles de produire plus de 920 T
Seules les petites exploitations de marakhers traditionnels sont
actuellamtnt installées. Il n’y a aucun p&im&tre d’encadmnent, ni entrc-
prise privée de type moderne.
La zone de Potou en plus des oignons produit des carottes, des navets et
des choux pour les principaux l@umes.
La culture des autres esp&ces est amandaire et peu itorportante,
Dans un avenir prochain, il ast pr&u que la SOIWRI installe trois
nouvaaux p&%m&tres reprdsentant environ 140 Has destin& au marUxhage
de la rbgion.

13.
~a SOCAS sur ma ~~ploitw~fcm de Savufgnc- dans la valUe du Lampsar
entxeprend depuit quelques snobes environ 30 bas de culture de pomme
de terra, ainsi qu’une g@tite production d’oignon.
Pa:r ailleurs, 1~ S.A.E.D. am%.~ge des pérhfetreet maratcihera dans la
valA.& du FLe&e S&n&gal destin& A la production de tomate industrielle.
Le secteur tradM.onnQl
Ni 1~ atombre, njt la supar&ie des exploitations ne sont réellement
Laa statistiques de la D,G.P.A, semblent rP ce sujet se situer
connu8 l
amez loin de la r6alit&., Pouz la ca~~pagne 75-76, 10s rapports indiquent :
1.469 ha8 de superficie rotale dont 1.225 pow Tee olgnuns et 112 pour
les navets, La production dOsigmm s’élevmt à 16,795 tonnes et celle de
navet B 2,240 t. Or, lea awvicee dc B’Tnspn&m de lRAgric&ure eetfment
puur l a Om~;igxI.~ 79-80’ tme %xKhct%on d’rsignzabn de 5 A 6.000 tannas, cc? qui
semblerait ph? objcatif, Qu&!kt aux mwets, les 2.240 tunnes seraient suf-
fiaantes pow appmviefom21r pl1.8~8 de Éio B 70 Z du ru;str&l xxational.. Or ce
légurae eût cult1vi5; ;r peu psl&~o dans toutes les mmx de pmduçtion des
16guases du Cap Vezt, de ‘IFhi& et de Lougkt,
Actuellewnt ÊOU puits ont 63x3 ainsi m.Gnag& dana la région.
La l4ission Cbinoiae dans le pass& avait pais ~fl place, un syst?me
d’eneadrexmmt particu2ier, C”c:& elle notament qui avait introduit la
cuttura du chou et du navet.
l . .
J

Le secteur raûderne

La recherche de soluzSonu, & CCC probtismss sst actuellement bien
engagée, et il est probable que bsa objectifs pourront (rets atteints
dans un avenir peu $%o%grr&.
Rerst~e secondaire pw~ le =~~~&z”rmage.
Pour 1”ensemble de $a r&giun, les~supsrfic+es consacrées i la culture
des légumes serait de Ba~rd~e & 2GU Haa et Pa production de 2.000 21 2.500 T..
Il s'agit d'une “CeLll~ure VePtB’” dans laquefIe :50Rê pro&uitee u peu pros
toutes les esphces de légumes, sau5 sans doute les pommes de terra.
La culture de la l.z.Ptue oc&pe une place inportiante.
Les paysans de i.a zcne d e G~diaye se xz.t 8&zWisés tlaxxz l a eultu:~
du melox~, leur pr~eattétii~rr se ~:ltus entre 300 et 530 ton,nss per an. Nombre
d’entre eux dont les CB~~CSXJ de yoint de maturi%! sont encore trop sommaires,
font des erreurs de euei%lettz, qui diminuent sensiblement lpx qualité du
produit et surtout $a valeur marchande.

16.
Pour I”bnstant, Pa groductian d u petit périmt-tre expfrimenta2 &ablf.
sur la val2ke de 3.a hema, par le projet flnanc& par I’Allemagne FddBraTe,
n’est que margii332e.
Certaines actions d’encadrement ont Bté engag(Ses par des organismes
tels que LWSAIE ou les TJslontaires du Progrès etc... dans certaines vil-
rages. Il s’agit d’une initiation 3. la eultura marakhere et: h la conaom-
mation des t&umes, et dano ce cadre, leur oeuvre oust d’une grande utilit6,
mais & condition de rester dans certaines limites. En effet, il serait sans
doute dangeureux par suite Ges ressources propres de ces villages, de leur
si.tuation géographiqc?, et Leur climat, de leur laisser espdrer pr&maturé-
ment des résultats situ& au del& de leurs rée22es possibilit& immédiates.
1.2.7
REGiON CE CASMAECE
Les statistiques offfcie22as 2976 n’indiquent que des chiffres globaux
aussi bien pour les superficies : 223 has, que pour 2es pazoductfons : 2 900 P,
Par contre une tstude z&lis&e par Lwis BERGER fnternational, propose
une répartltic-~~ de la production par espece et par dGpartement, 8~~9 indf-
catian de wperf icie .
Lz dQpartement de Zi~fnchor produirait h lui. seul 2.252 tonnes et ceJ.~i
de Bignona 429 tonnes soit 2.571 tonnes sur les 2.900 wnnea totales. C’est
dire ta micro production k’.?s autres ddpartements,
Par rapport B la popu&~$ion il 84., f, Qvident que la prodwtion marafCch&z ‘:
reste Zargement d&ficita%re,
Les raisons de cette situation déficitaire ont étCs exposbes dans la
premike partie de cette &tude.
IX est certain que de s&ieuses ameliorations doivent ii?tre envisagges
dans un proche avenir, mais i2 paralttra it quelque peu imprudent d’accorder
21 la r6gion une Large vocation marakh&re, suttout considtkée dans le con-
texte global drt D&veloppement du S&bgal. D’autres régions sont en effet

..* /

Le dksenclavement r&cent de Za r&gion sera sans doute un facteur fava-
rable, a l’&ude des moyens B mettre en oeuvre pour wwer & la rdgion une
production marafchère susceptible,au moins,d’assurer ses besoins et d’am&%naL
rer les conditions alimentaires de sa population.
L’analyse des diverses regions permet de dégager une vue d’ensemble
de la situation marsMG?re au I;tsnt-gal, qui est bien le reflet des ressaurca~
rbservées dans la premkère partie de l’étude.
AV point de vue production, trois régions ou parties de région se dis-
tinguent et Bominent Iles autres : le Cap-Vert, la R4gion de Thfès; le Fl~tav+
eb; partiellement celle de Lwga.
Il faut pr&iser que dans le but d’obtenir des r&ultats coh&ents,
l’ann&e l976 qui corzeapond 2~ celle du recensement, 8 t$té retenue comme
r&%rence pour les chiffres concernant Le marakhage.
Depuis cette date, et pour les raison déJ& indiqul-es en particuler
pour la Sgion du Cap-Vert, il est possible d’affirmer que la production
a t&s peu &olu&, et yu”il serait correct d’appXfquer les chiffres aff&
rents B l’année 3.976 au:’ années suivantes.
D’autre part, il er.: intkessant de comparer IA production avec l’t-vo-
lut%on de La population.
..a /

19.
1976
1978
Rt$gion
produceicm
Populat .d Prod/P cap
CAP VERT
54 500
57 CKXI
1 055 828
53,85
THIES
19 900
20 82.0
731 712
28,45
LOUGA
1 900
4,59
1 440
435 570
3,30
FLEUVE (XI
8 500
17
9 000
564 823
17,l
2 250
425 113 I
5,33
1 9co
443 275
4,29
SXNEI SALOLQ
-2 500
1 007 786
2,48
2 740
1 057 005
2,37
CASAMANCE
2 900
736 521
3,93
1 850
763 890
2,42
292 790
.,...~” .
94 750
5.354.993
- -
(x) non compris l a tomate induetrle1l.e
r4: Calcul effectue 3 partir de Xc? SituaCon Economique du Sénégai,
publié par la Dlrcction de 1s Stat2stiqus, en appliquant le taux
de croissance indiqu& par rt%gion aux chiffres 1!?78.

20.
La prédominance du Cap-Vert, a tendance B dMmxer .
.‘: 2%r
suite du pourcentage d’accroissement élev& (4,O X> de 8a population,
et ti la stagnation de 8tz production. Ce ph&nom&ne est nettement confirmd
par l’augmentation spectaculaire du prix de8 légumes 8ur lés marchés de
Dakar, qui,.pour la plupart d’entre eux, 8 daubl4 en dmsc aas, ce qui ne
tmuraft s’expliquer uniquement par l’augmentation do8 facteurs de produc-
.I
tion.
La Région de Thi&s doit & peu pres conserver con équilibre. l,a produc-
tion y progresfse quelque peu. Bien que la production des péri.u&Éres encadr&
par Caritas 8oit en priori&5 destfniie B l’expert, une certaine quantit& rest2
a la disposition du marché local.
Pour 18 RLSgion du Fleuve, qui produit surtout des oignon8, destin& 2
l’ensemble du marche5 a&&galaia, l’approvisionnement rcSg2onal reste certai-
nement insslf f isant .
Il en est de @me pour toutes le8 astres régions et il est B peu prS8
certain que Le courant erétablit depuis ;1e Cap-Vert, et peut &tre Thiés plu:>
partiellement, vers le8 régions voiainôs ou QloignBes telles que la Casam&~.
et le SbnBgol Oriental.,
Da ~2’38, il faut pr&iaer, que le8 statistiques estiment en g&&al que
sur les chiffrez indiquéea par la B.C,P.A 20.X de la production totule se-
raient wto-coneomm&s, ce qui réduit encolfe nettement la part’offerte aux
consomma tors .

22.

21,
1 . 3 ,

a.. /

24.
Cependant, cette composition, profitant d 2 subventions fnfdr leures
B celles destinées aux cultures vlvri&res 14-7-7 pour le mil ou 22-10-8
pour l’arachfde, les paysans dans la majorittS des cas, utitiaent ces
dernièrea.
La correction par application complémentatre d’engrais simples, est
paHi.ellement effectuée. Seu3.c Zeo &liSments a&& sont g&&aXement utilisés
BOUS ,férme d e perlurt-e principalement),
La part de la vateua des engrais dans le prix de rev$mt cet plus im-
portante que pour les Semence~, elles est variable oelon las culture (cf.
fiches technico-&onom%que CDX0. Par exemple :
Parme de terre
7,5 %
Oignon
3.0 %
ChCU
12 %
Courgette
15 %
Concombre
19 %
Aubergine
13 Yo
Tmsate
10 %
133
Les peaticides et produitz~hyto pbarmaeeut2ques
Len cultures mara£&&re:s au !Xndgal sont victimes de nombreuses
gres
Sion8 #oit par les p8raSites aUak%Bux et Vbgét8UX 3Oié par les maladies.
Et il est ramarquable de constater que si Ies conditions sont en g&Gt&,
favorables B la rapidire de 3.a croissance des plantes, elles le aont égale~size
pour celle des ennemis,
La défense de ses cul:tures est un &rave p-obl&eo pour le marafCheZ.
Dans le milieu tradit%oeael, Z’expPsLtant t!iprouve d e nkbreuaes difficultés,
+.
ne SW8it-C@ que dans la déterrni.nat~on des maladies ou des paraeitea. 11 n’e
que peu de connaissance pour les traitements .approprf&: il n’utiliee que pet
les produits.
Dans le milieu organis6, et encadr8 presque toutes ce8 difficultés sont ew
montées.
*. . /

Par rapport au gain de ~dcolte obtenu @n quantitd et qualité, l’inci-
dence des frais engagcles pour la défense des cultures, est presque.insi-
gnifiante, et par rapport h la somme des frais, elle reste encore très
faible.
AUsi, selon les memes sources d’information que pour les semences et
engrais, la part des produits de traitement dans le prix global d’une cul-
ture 8 ‘bta61it ainai :
Ponmte de terre
6
%
Oignon
0,5%
CbOU
4 %
Courgette
0,3 %
Concombre
3,6 %
Aubergine
1,6 %
Tomate
3,5 %
1.3.4 3 L’eau et l’irrigation
Il se sera pas revenu ici sur les qualités de l’eau et les besoins de
la plante qui ont &zé ddfinîs dans la premibre partie de l’étude.
Le sujat eera consid&é uniquement du point de vue économique.
Nombre d’&udes, ne s’intéressent qu’au prix du m3 d’eau consid&de
soit h la sortie de lcb’pompe soit du compteur de la SONEES (1).
Il. est plus conforme b la r&alit& de la considt-rer rendu B la plante.
En effet lorsqu’il s’agit d’une utilisation genre traditionnelle, si I*on
8’011 tient h lak-2premibrs option, l*eau n’a aucune valeur et aticune incîdwx
mtr le prîx de revient, alors qu’en rbolitté le coQt de main d’oeuvre est
tr&s blevcS. Xl eat alors quasi impossible d’évaluer la part de cette mi.ri-
d’oeuvre consacrbe B jl*arrowgQ et celle r&3Llement utiXi&e pour le8 besoias
culturaux proprement dits,
*
Les dtudes du CLXi B ce propos (Evaluation du CoQt du MI3 d’eau rendu
culture) eont.~H.gnPfiçaéives et procurent des 6lGments î#&essants.
Ces bl&ents sont repr$s dans le calcul dU.prix de revient de diff&ents
l&umes, et Gmontrent que suivant le cas, la part de l’eau dans le coQt
global de la culture varie selon le systame utilis6 entre :
(1) SONEES : SociBtb Nationale de IgExploitation des Eaux du Sinbgal.

-“.“-Y.-
i
t
!
?
hT2gataton
0
Iwrfgatîonl
!
f
tradiU.snnelle
0
aspersion
f
f
t
f
!
!
1
!
!
f
28,57 !
33,5 !
!
f
1
!
? Pomme de ‘terre
f
47,ao %
!
29,72 %
!
!
f
l
!
! oignon
?
39,66 %
!
31,33 %
f
!
9
i
!
1
! chou
9e
58,33 %
!
47,14 %
?
!
f
f
f
f Courgette
!
3x,9 %
!
SO,86 %
!
?
!
!
f
f concombre
?
36,54 %
!
48,80 %
f
!
/.
1
!
f AuUergine
t’
e
~a,28
1
50,82 %
!
!
?.
?
!
! Tonrat&
1 f
41,89 %
B
45,55 %
!
1
I
t
?
1
f
t
Ces chiffrec sont sfgnîffcatifs, le CC&~ d- l’&rrigarion, selon la w: 4i;.~e
varie entre 30 et 60 % du Mut total B l’ha, ce qui. confirme son &mportance
et l’obligatfon de son utilisation juduci.ewe et rationnelle.
Il convient cependant de prtscise~ que les deux options choisies pour
l e s calauls pxéc&dents s‘appliquent h des exploitations de petites ou très
petites dimensions.
11 est probable que pour de #us grandes iastnllati,ons, le prix du m3
pourra2t sérieusement diafnuer, Dgaflleurs, pour le calcul concernant la
culture traditionnelle, le8 valeurs peises en consid&ation pour l’heure
de main d’oeuvre, qui correspondant au talx afEicSe1, sont assez éloigntses
*
de la rbalit4.
. .
Il paraît donc plus convenable de se refkrer uniquement aux valeurs
relatives qu’i permettent la cqaraison.

1 .3. 5,
La main-d'oeuvre
11 s’agit d’u.n poste im;scwtant. En Europe m consid&m q’w Ya crslrure
maraZchZ?xe exige de 5 à 8 actifs pemane-nts à l’hpr. auxquels v&m~eat
s’ajouter tin certarln nombre de w&onniers varizxbtea sePon.tss culttirm
pour certains travaux, quelquefois de plantation, wis surtcmt de rbccbltr .
Au SBntCgal, Caritas exige une %sxxLlle combos& d’au moins cinq actifs,
pour.lui accordex une parcelle d’urr ha dans ses pt-ri.m&tres.
L’activitt- marar;ch&re est génkralement p8nible et surtout exige une
disponibilité pemanenro difficile & concilier ~IX les exigences des cm-
sidératfons sociales.
La plante a des exigences qui ne sont pas toujours uompatibtos avec
le respect d’un catendyier rigide CLE xp~s hebdoGzdafre. ErisrTgation, ?.w
traftements,la récolte doivent n’effectuer en tempe vou2ur Les fantais&-i
du climat viennent souvent boul.everser un grograme aoignrusement et ttap
précisément btablî.
En plus, pratiq~emeat 3xWma l.os op&raticxer cuédzurales exft;enf une
intervension hujabtine,
Ceci explique en partie, la difficult4 de r&ussite pour Pei9 e~xpPoi.E~,
tiens de type agro-indu,..,
~-id.& dimen&ions souvent déra&ionnables.
Les charges financiiires imputables au poste *main d’aeuvre sont I.mpor.
tantes, mais cependant infkieures B celles affbreetes Za l’eau et ?‘Jrri~j:-
ti0l-L
D”apr&s le6 6l&Aenes d e c a l c u l dt-jA rk?teneaa poua: le6 rsutres factxwrt:~
semence, engrais etc. , . leur part dans le cotit total de culture est le
suivant :
Panme de térre
23 %
oignon
34 %
C&OU
24,T ‘%
CQurgette
29 %
.
/
..,

28.
Concombre
28
“i:
Aubergine
24,s %
Tomate
33
%
11 faut préciser que, rkns 1 PbtabZissemnt &u prix de la main d”owm,
il n’a pas &t5 tenu compte de l’encadrement, qu’il soit intégré a l’exploi-
:
tation comme le personnel de mftrim et directton d’une entreprfee, ou
paraliéle comme dans le cas d’un p&im&tre install& par ame organisation
de développement telle que Caritas, F.E,D ou D.G,f.A.
L’kvaluation de ce type de charge est difficile par suite de.sa grande
varfabflit& suittant les cas.
Sais application pose un prabl&me, Z1 semble peu correct de I’appliqu
?r chaque culture, ni au,kg produit : les paysans qui produisaient le plus,
donc travailleraient te mieux, aauraienir à supporter la plus lourde charge,
La seule solution consiûteraoit & 3mputer ~na part &gale pour chacun
aes paysans encadrbs, Etant entendu, que chacun profite de l’encadrement .3
un niveau égal, Mais -4.2 est alors pratiquement impossible de rkpercuter
l’incidence de la charge sur le prix de smisnt de chaque type de I&gume,
1,3,6,
lte Prix d e r e v i e n t unftalre
Xi s’obtient en divdaant la somme d e s dc5penses engag& sur un hectare
de culture pzr ‘Le nombre de kgs r&zoltbs.
On fonction de le Elexibïité de tous les bi&ents, il ne peut a’agfr
que d’une approche, mais j.aw2.s d’un chiffre ~X%C%~
C’est pourquoi le8 propositions obtenues & partir de calcS,a, aussi
objectifs que possibles, pourront toujours donner lieu & rane contestation,
selon 1,es situations des parties,
.*. /

Pour 8 e en convaincra p 5.1 srsffit de comparw les chiffres propos&
l o r s dca btudes préliminaitcti* a ~‘btab22ssement d ’ u n e e~plo.ieat%on, et L~L::
qui accompagnent une dmmde de soutien des prix.
Dans un cas on ~in.f.mise ies d&penaes pour mzxi~,~aliser les rendmerCi,,
dans ltwtre il s’agit e~actrnr,act du l’inverse,
Une régl*2, cepe;zdanrt ne dwmit jamais &trs enfreinte, car en toute
1ogLqw > si les d@pensea sont cmptab$lisées & leur plus haut niveau, e18es
devraient entrrrher une r$colte Bgalemeat de niveau élev&
Las aléas climatiqaEes, intmMmwmt il est vrai, mais leur incfdenw.
moyenne ne peur, exc&deti 20 %, En effet dans les I-tudes objectivas bas6es
sur une longue expérience, on admet qu’en agriculture il. faut tenir com:>Ce
d’une année de sfnistre tous Iea ciaq ans.
En aie basant sur LX r&wltata des fiches technico &%mcmiques, et, 1 :
tenant coupte d’uno augmmtetion gxn6rale des frais dQe 2 la conjoncture
&onomique, le prix de ~:e~Eeait rzuitwfxe des principaux 18gumes pourra.il:
8~t%t1wr ainsi :
Pomme de terre
3 1
Frs CFA/kg
Oignon
22
fl
‘1
Tomate de boucha
13,s
‘I

chou pomld
1/
f?
ff
Aubergine
263
@’

Ihxicot vert
45
li

Ces prix s ‘entendent p ysr:ur ubf 3 cnl fB.lTC5 ,e.ffvztn&e dans les randiti:~,s
techniques correctes, c”eot B dire, an ontilisant des semences s6.lectiomGw 1
d e prix élev&,dos fuzw-sa complÉtm, une protecti.on pwmaneate wac ~l.33
produits chern et Aden&%, wm ircigatisn ratbomelle, dont le $,ix du F?
d’eau reste élevé - et enfin une main-d ‘oeuvre rt-num&$e 8 un tarif offi~i+h?. . .

:;;A o
FLEuvE-LuwGA I
SINE SALOIIM
--
CAP VERT-TMES
FLB.wE-LOUGA
SINE SALWM
FLEUVE
SINE SALOUM
,
CASPJ%HQJ
CAP VERT
mw
THIES
FLEUVE
SXNE SALOWM
AUBERGINE
_uL" r.‘l
t
CAP VERT-THT ES
SINE SALUUM
/
---.----+
HARYCOT-
CAP VERT-TI-CIES-N 1
FLEIJVE
SINE
SAiL l THIES-S
i .+-,w
Légende : ------- production trfk3 faible
II
de faible B moyenne
II
moyenne
a
11
forte Ilpeiatd
xxxx
Il
possible
. . I
.,

x.,
Les diff&entes régians dei St!n&gal SC d~8t~.ngUe~t pa2 J”eur cltma~ 3eic;I.I
leur eituaticin.
La pkiode de prodweio~ das différents %égumes ne 8cmt pas identiqwzs
pour ltenaemble du territoire,
Certaine8 ctal..turea ttadiWxwGlement tmtrepriaes & certaines f!poq~ee
pourraient l’lltre tsup: un temps ylus long par l’utPlfwUon de m&thodea ou
de vari&& différentes. ‘Par exemple cas de ltoignon, de la pomme de terre
et de la tomate,
Dans; certains @a$, paz suite d’un manque d’tnformatkcw suffisantes et
80re8, le8 z%?gions ne Eigwen~ pan au calendrier pour la production de ter-
tains k?&Wlléi6, 11 ne faut cependr;mt pas en dt?duire que la production dana
ee cm ut impossible, main las culture8 ne sont pas ent2xprSees 8ur une
échelle suffisante.
La pr&entation du tableau a &td conçue afin de pleuvoir mettre en ref?;,
Ees courants et les flux de prcdui tc existants OU posefbles entre ‘es r&giant
pour certaines p&iodea de l’année.
Ainsi il est bien coanu que pour les tc)i~ates, la UgPws du Flewe sppxw
visionne. Dakar en $mvker et fbvr:hx 21 partir des ynxîuctfans industrielles
d&ourndes de leur dcstinatfon.
De mQRe la IGgion de ThP&s, taotamment de~wis la zone de I?oté~u, wpêdi+~
des choux sur le Cap-Vert.
Le Cap-Vert et Thi&s a~p~~v~~~~n~ent &atiquement touees les autras
r15gicms en pammes de terta surtout, at en ua certa&n w;kbre d ‘au&es l&w--~
tels que courgettee, concambres, tomates 3 certaines p&=iodo83,,

II
.
/

32.

Lw--
Total
9.C63 Tonnes

34.
12 faut donc recourir aux études de consommation, qui seules sont SELS-
ceptiblas d’apporter quelques dl&m~ts de calcul,
Lrrme effectu8e par la SCET Coophration en 1964, faisant ressortin: une
consommation de 40,1, kg de 1B~me~ r>ar an et par habitant (manioc incI.usE.
Pli~s récemment, u~e~Céruda sur la consom~ati~r* des n&n.ages B Dakarf/
réalisée par 1 ‘Tnstitxt, ?Jnfvomzitaire de T.wImoI.og3.e an I.976, procure
certains &h%~ents fnt&essante,
~lizfs cette enquWe ne concixm~f malheureuemeut que 3a population de
“Grand Dakar”,
Par aill%urs # l”ernque?te. hdique une dfspense rnensue2l.a par n@ure de
lkgume. JI convien% d.onc de sa reporter au prix m~y~a des légumes de 1. ‘éimé.~
1975 pour. obtenir une notion de quantitk.

Xature
I Ofgnon
f
I
Navet
Tomate
i
Autses (1)
/
Patate douce
i

Oignon
Piment
Pomrree de terre.
ChQU
carotte
Aubergine
Navet
Tomate
AUiXX?S
Maniac
Patate dame
Divers
Total
I
l .*,

c”
. . . 1

38.
taut%s le3 %ortx%3.

<.
_C__I
7----s-.-.--
--..---I_
00
w
ccl
.--
.--

40.
Il n’a pas Bté tenu compte de la Corrsamraation particulière des
expatriés nou africains ; k’enquttite 1.U.T semble s’ètre attachée da-
vantage au revenu qu’cL la hationalit6, c’est pourquoi il e6t apparu
que I’Bchantillon moyen choisi devait reprtzsenter l’ensemble des
habitants de Dakar. Cependant, il faut remarquer la faiblesse du
chiffre correspondant aux divers Mgumes non identifiés. La salade
par exemple reprèsente une part iqmrt~n~e de la product$an.
Le conambre, la courgette, le poireau sont 6galement produits en
Cp&IlW35,
or ils ne figurent pas sur les ddpenses de Xkgums.
Tl a paru normal d’en tenir coz~~pte sous la rubrique : divers, et
t%XiblWnt
pour la RGgion du Cap-Vert.
3;eç besoins afférents au tourrisme
Le développement de l’industrie touristicpe, au Sénégal et dans
le Cap-Vert en particulier commmce B prendre une irmportance dont il
faut tenir compfze pour la conmmmation des l&umes frais.
Pour 2% cap-vert, avec une cts-pseftd d’hébergment de 3.476 lits
pour l*am&e 1978, ce secteur repr&ente une soasomntîtion -ortante,
qu’ f 1 convient de prendre en compte.
En effet, l’étude Louis: Berger estbe la consommation de légumes
par lit $ une moyenne de 145 kg par EL~.
Ce qui conduEraft 3omc Zi un totRL annuel d’environ 500 Tonnes, ce
qui. est lo%n d*@tse n&gligeabfe.
&s besoins affilrents m.2 z+m&taillement des navires
Cea besoins concernent dem types dh consnmsaateurs.
En premier Pitru les marins plcheurs dtrangers.
1:
En second lieu les navires de passage.
Les marinta p&cheurs se ravitaillent euxanèmes, leur nombre est im-
portant et leur sEljour a’&tale sur toute la campape de #Me.
. . . /’

41.
Les~~nmrires3 de pzmst$e se revitttillent par l’lntetidiaire 4es
ship shandlexs.. 131 aemb’Le m&hxweuscrntent qzre l’activité! du post de
Dakar ait tendance i’i dimtnuer depuitr deux nus.
~a cconsomwtion eatimbe de ce secteur pourrait attefndre environ
X000 Tonnes de bégums par aa. Le total ‘des besoins’ de la m?gion s’éle-
remit ainsi b 55 880 t hanioc et patates douces eurclus).
2 1 2 .
LA RSION DE THIES
J.,~s chiffres statistfques correspondants au recensement de 1976
indiquent pour ta region 372.347 habitants urbafns et 526.647 Ruraux,
Les chiffres de cmsmtton retenus pour chaque légume et.pour
chaque catc5gorie d’habitant sont r&mis dam le tableau sufvant :
I
&%r;oins
Besoins
t
l Nature
Populat
Total
w”‘i;
Per
-7 Total
Totaux
H!gi0Xk
lt25gi01:
1 XcSgxtmee urbains
Capf ta
t?tmile
Capita
76
8 0
i
i en T
ruraux
-
-
l
172.34 _I_r_” 526.46;
Qign0n
a
1 4QO
2
1 050
2 450
2 700
Piment
w
as
0,3
160
245
275
P de t,
6
1 Qx-!
035
300
1 350
i 5OQ
4,5
800
035
250
1 050
1 15s
1,5
250
0,2
100 I
‘350
400
Auberge
3
55!3
Q*2
100
650
XIQ
Navet
w
260
QS2
100
360
400
TOpfE!
593
,
900
2
1 050
1 950
2 Il.50
2,5 I
450
os2
700
550
600
7,3
9 875
Pat.d,
f
I Total g,
Taux de croissance de la rbglon 2,26 %
l . . I

Les besoins des ruraux peuvent apparaftre dfscutabies, Ils sont
établie 6UT le.83 bases suivants :
- Les wsafchers sonk consid(Szés comme auto-approvisIonn&.
- Les ruraux sont consfdbrés comme partiellement auto~approvi-
sionnés noç,sment pour certains l@umes de co+xnwnation cau-
raate _ ortgnon - tomate en particulier.
Toux tes autres, leur consommation est d'une part trGs faible et
ils ne a”approv£sionnent que lors de certaine8 o~~af3fom3, fètes reli-
gieuses ou fatnil iales 4 c't~t ~~otamxnent le cas pour les pomws de terre.
Le8 chiffres retetw de consommation per capita, 80nt danc la r&wl-
tat d”uae estfmation moyenne ghzbale, La partie de la population rurale
s’adonnant 3 la culture maraich&re étant inconnue,
3esofn8. aff&ents au tourii3me
D’après Tes 8tatfatfques de Tourisme publiAes par la Dtrectiun des
Etudes et de la Planification du Sous-Secrbtariat d’P,tat au Touri~rme,
la Mgion de 'Ibi&s se situe au second rang du Sbntsgal pour le nombre
de lits qui s'&we B X.089.
Sur les bases du calcul effectué paur le Cap-Vert, les besofns
correspondants se situeraient donc tF envfron 250 tonnes de IQumes.
Le total passerait alors B KI,OOO tonna& en 1980.

Pour 1976 les rbsultats du recansernant figurent aux sratfstiques offictelke~
avec les chiffres âuivants :
L"rbaint3
43: 148
Ruraux
359.589
Selon les nonnes éta’b23.s pr&c&dmaint, la consommation rtsgiona3.e
s’Stab1i.t ainsi :
Tkbleau Y
% accroissement dkaographiqua : 2,13 7,
Par sufte du tr&s petit mmbre d’habftants urbains, En consormat~on
l#Qumibra du la.ré&on reste qualque peu msrginak.
..d> 1

2.1.4
REGION DU F'LEVVE
Les rèsultats du recenserrient de 1976 sont les suivants :
- URBAINS
115.826
" RUBArn
4X2.647
Tableau VX
l
---.
Pop.
Besoins
Pop.
Total"
Na EUIX
Urbaine
Rurale
agion
RCSgion ;
miw-
115.820
Per cap
Tot.Urb.
412.647
Per cap Tot,Rtl
1??6
I
1986 i
8
925
825
1 750
2000 @
0"s
60
125
185
200 ;
6
700
220
920
1 000 :
485
300
200
700
800 j
3
350
8C
430
5oii
3
350
SO
430
5 0 0
Navet
155
175
80
255
30B
Tomate
5,3
600
825
1 425
1 625
2,5
300
80
380
475
---^
34,3
7' 400
*--.,-
7
300
2,s
Y
------y
5 ----l--
iY3T. GEN.
I
060
I
l
Taux d'accruissement dkgrraphhque 3,32 Z
Les besoias du tourisme restent encore marginaux,
*.. /

45"
2 1.5,
l3I%IGN DE DIOURBEL
Fopulation selon le recensement de 19?6 :
UmINS
8s 701
RUM.JX 335 412
Tableau VX1
I-
lk?soh3
Besoins
liotal
T o t a l
Per cap
Tol',RUA
RGgian
R&ioa i
1976
1980 ;
II-
UfgLlOU
3
I
700
1 400
Pbrtent
<
t

0,s :
180
140
PdeT !i
6
200
700
chou j
4,5
170
570
CtiXOtt@
‘3
70
32G
Auberg,
3
70
320
Navet
J, 5
7u
195
T o m a t e
523
?OO
1. 150
Autres
2,s
aa
.,a.
w
TOTAL j
34,3
2 250
H&nioc 1:
7
Pat,dou* j
2 3 5
-
-
- - -

46.
Nmbre d'habitants (recensement 1976)
URBAINS
164 335
RURAUX
842 801
,
-_I
POP.
Besoins
Pop i
BescGss
Total
MS tuse
Rubaine
Rurale
ll&i.&m
Lt$gume
164 935
Pex cap Tot.Urb.
842 801
POL cap Tot . Rut
1976
o i g n o n
8
11 306
2 750
3 OS0
Piment
os5
85
250
335
P de T
6
1 000
40
1 450
ChOU
4,s
3'50
400
1'.150
Carotta
3
500
175
675
Auberg,
3
500
175
675
NtWi?t:
1,s
250
175
425
TOlll8t~
533
375
3 750
2 625
AUXX!S
2,5
400
175
575
TOTAL
34,3
5 660
10 910
SZM.UC
7
1 150
Pat.&
2,s
MT. GEN
Taux d'accro%ssement d&wgmphique 2,4B %
e.. /

47,
Eesoine
1
Nature
Pop.
Total
rbaim
R&&m
WP-
27 3X6
Tat.Dxb,
Tot.Rm,
1976
Oignon
1cmI
1 200
2 206
2 4-m
PiSle&
f3
200
265
Joo
P do T
7 10
300
2 osu
1 20a
Ghou
57G
308
870
950
camtte
'400
120
520
550
Aubergin'
4Qs)
120
5ao
550
Navet
mo
120
320
350
ToM%te
700
1 xx?
1. 95Q
Autres
330
2GQ
500
--w
Tu% .
4 3525
7,É
3760
8 145
-
--1
Mmioc
sou
Pat.dou,
330
-w .w-
- - -

413.
2 1 8
REGION DU SENEC%, ~RIFXï'AL
Nombre d'habitants (recensement 1976) :
UfCBAXNS
39 0&1
RURM.TX
247 ix37
Dans cette rbgion particuli&se,
Xes quantités per capita concernant
les ruraux ont btt-. çuelque peu modîfi~es par rapport aux autres rggioas
d'une part pour des raison Economiques soit un pouvoir d'a&at très faible,
d'autre part, à la suite de la dispersion de la population et les diffi-
cult& de son approvisionnement.
Tableau X
.
‘-$
Pop.
3esoins
Pcp,
Beixiinf3
Total
Total. i]
Nature
kbalne
Rurale
Régia
Ixgion /
lt?gume
39 061
247 os7
2976
1980
Per cap. rot.Urb.
Tot.Rur.
!
-
-
L
--"-7
Oignon
8
300
095
12.5
425
Piment
0,s
20
u,3 ! lUO
125
P de T
6
230
230
Chou
4,5
130
175
Carotte
3
120
125
Aubergin
3
120
125
Navet
1,s
GO
!1
Tomate
5,s
ZOU
125
325
i
Autres
2,s
ICO
350
/
_I_-
-
-i
TOTAL
34,3
I 330
! 73c.l
1850 j
II-
--^II
7-s.
..‘.
Manioc
7
Pat.douc
2,5
TOT. GEN.

--“y.
t
:
t-l

c; :i- c
-.“------.y-
FI li:
-...+u-“.I.-.-.--.”
t-4
l-4 8
s-4 0: tn
m
L? 8
II_
-3
-a- F-4 tri
---.-m

par a ‘asgnlentatton con8tante du
s4 Dakar.

51.
2. 2
LES BIARCHJZS EX’I.TRIEURS
Les produits mara£chers dw S&Cgal peuvent s”orienter vers deux
principales cibles :
- le marché européen, quf reprdsente sans dioute te débouché le plus
important, et qui. est déj& atteint depuis d’assez nombreuses
anntJea pour certains produits.
- Le march4 africain, qui n’a && que trks partiellement prrarpectc’.
2.2,1.
Le marché européen concerne surtout les pays de l’Europe de l’Ouest
et particuLièrement ceux de Xa C.E.E.
Parmi eux, les contacts di3ja établis se limitent surtout su marché
fransais, pour la simple raison que la France et Paris en particuIier
restent Xa destinatPon’prfncipale des moyens, de transports rtsguliers et
surtout les l.fZ;raes aériennes,
L’étude ne s’estendra pas b fa reprise du sujet des transports qui
a fait I ‘objet de tr&s nombreux ouvrages. Etude Qcunomique de la “ruduc-
tlon marafch&re au Sénégal - (C,D.H - 1974 3, Etude 0,kC.I:. > pour ne
citer que les principales.
La situat%on n’a pratilquement pas &O~U&.
Seules Tee Compag&es Abrienne~ sont capables d’offrir das disponf-
b&lit& de Erêt, d”une manfke r&u’l.iérse et constante, nécessa2res 8.
l’dvaduation des denrées pérfssables, telles que les 16gumes.
Malheureusemerkt les tarifs de plus en plus i?%evéa. app’Y%qu& aux
transports aérfens en I~mPrent I'utilbsaticm aux seuls produits dont le
prXx de vente atteint in niveau suff%sant pour supporter cette lourde
charge.
A l’heure acmefle deux principaux Itsgumes rkpondent ,& ces condittcns d
Xe haricot-vert et le m&on type charentais.
. . . /

T o u t e s Zea autrera sp4cubatians posofbl.ea ; Omates, auber&ms,
poivrons, pcmnnes de terre, na .csont envisageebles que9 partir de trans-
ports maritimes adapt&a, c’est Z% dire adnagés en cond2.tione de froid,
de régularit& et de frréquence de rotat&on ainsi &Mdemment que de tarifs
raisonnables,
or ïmlgr6 une? situathoa merritime et un équI.pement: portuaire eSccep-
tionne3.s, le Sén6gal n,e dis~c~.~~~ d”aucune PSgne répondant aux critkres
ci-dessus, pour la desseree de l’Europe.

.
..*
“-’

i..
j
<
1
/
.---
.f


.
: : :
“.
.
.I_...!
.
i

:. ,

1

‘A
--
.

.

.

.

.
i i
/
!
1,.
I
c:
,

.
.-
.

‘:
-.-

.-..
_..<
i$

-:-.i-.
:
;
1
- 03 6
zn
a.4,

.
.J.
.:

-

_

.

.d . . . .
\\
1%


<

r-..‘.e
*’
.
e.:-.


..-_

.
:
{
^...i


_
.


-. +

__..

-1

-

. .

:


._.,
..__,
:
.

. . _
.



.
, ;
.

.
.
.

.
b.
I.
.*^
-.
.
.__I

-

.

.
.

_
.

-
_>. / ..-. . g-.“- .
,
.^.i .
.,

v-.
-
.

-l,“lry;
.

.
Y -. E
,

I
.
-..___
-.:

.--
i

..-..
.+

.:
B.


._-..
.

.

..q
*
.,_-_’
.:
2.
-

.
:


‘<.
J
,-,

,.
-_--.-.-_I_
.--“-__.---
g

.---.

.*
c J’-
- a

o---
.


-
.


-..-
.._..

-...

..:
.i
___ .
;
I.
..i.
_..
i

..*.,
___:

4..
‘.._
.
.+.

.

. .
.

.
--^-.._-.
aIxY.I~

.
.’

:..
:

.
--

..-..-..A...


.
.<
.

.

:&
.

_<.__.
_:.

j :
,
.<
.’
:.1 ‘1
.
r
.

:.
.

i
.

.
I
3

--

.-._-_
:

_+
k. i
i...
,
,
/

~13_--.L--
.:.

.

.

.
:


.

.

.

.i
.
.


i
:
/

.

.

._
:


_.-.
_;_.-
.:
:,..
l ;
I

.

..-
..:...


)’
:

L
l
:
:

.’
*
a-.
:.-
:.:
.-

:t
I
l
:

+y
.i
;
I-e .a

i
y;
[

ib i
1.
1 j.
i


I
Y.
.‘.
_
.i_
.

.!

__.---_
,
: I :..
.

.
Y$
*

12.684
Tomate
Ofgnon
23.008
Viment:
Aubergint:!

59,
PA??S - MS
Ulmem.---
-.--P
LECUMES
AVHL
-
Raricot: v.
T
519
363
487
Bobby
P
4
594
4
Aubergine
T
209
1.88
P
3,5
395
xelon
T
177
.3 61
398
Honey Dew
P
3 $5
3
2.10
Poiv?Ton
T
990
il,766
P.608
771
vert
P
3
3
4,6
3,4
Tomate
T
2.898
7.984
Y.432
4.786
P
Oignon
T/
122
243
3.1%
3.7-X
.---.. ,. .-
S"I_. ^UPW


11 faut rappeler un principe trop souvent oublits,,
Le transport est un ~ew'rcé et comme tel, doit
a la dispaai-
tfon du prodtrft.
or il fau2t mdlheureusement cons"-r
ba,er que l'inverse arrive trop
frt$quenanent, et que traduit est tis B disposition du service. Or,
sans ie premier, le second ne sau&~it existerf-.
Xl serait hautement souhaPtab2e que certains responsables s'impré-
gmat de cette régie.
@ march6 africai.2 ;st repr&entB d'une part, par le march8 des pays
limitrophes: Mauritanie, %IL~, C%~iré&e Bissa~, CuinBe et d'autre part,
celui des pays de 1~1 ZO~~E? 4quatoriaI.e et eiotamment 'La Côte d'ivoire.
vers le xali et la Guin& 5 il s'agit: +5w2taut de pommes de terre,
Pour las autres pays d'Afrique ~situés en zone équatoriale, et pluo,
particuliérement la &%33 d'ivoire, il fmt tenir campte également de ~EUE 3
propres efforts pour ti?ntet de satisfaire feurti besoinrs,
..e /

62.
Cependant les izonditions de eU.mat rendent encore difficfle Izur-s
réalisations.
C’est pourqwl il appara%t que certaine P&umas tels que : choux
fleurs, concombres, laftues, karfcot-vert, voire pïmmn de ts)rre et
courgettes, seraient susceptibles de trouver un d&bouch& en ces pays,
à condition expresse, toutefois, de présenter une qualit de niveau
Il est difficile d’évaluer les quantités potentielles reprbsentQss
par ces marches, une étude sur place serait nbcessaire pour l’obtention
de rense5gnements et d’informations objectives et fiables.
Hais il faudra 19 encore r&soudre La question des transporta. Pour
l’instant tes tarifs a&%ens sont si 4levbs, -m gCEm?ral plus chers de
Dakar B Abidjan que Da&ar-Rzis, que toute tentative risque d’&tre vouée
à f’techac.
Quant aux transports mariQcimes,
ils sont également ausei aceidente?.s
et aussf peu r&uliers et sufvls -que vers P”Euxwpe,
Les quelques r&G.eatians des années antgrieures n’aut pas ét& rennu-
veXea p a r Lwrs pro~~ote~rs~ pour des rafscms mal cmnues, mais il est
probable que le problème qual3.t& a joué. un rble important.
. . . /

3
LA CfMNERCXrUI SATION
3.1
Il s’agit d’un sujet de-j& traité aussi par de nombreuses études,
et dans lequel aucune Bvolution ni prugri-s n’apparaissent réellement,
et surtout 5ur le plan national
Aucune infrastructure
rationnelle n'a vu Ie jour, ni au stade
exp&dition, ni au stade rkeption en gros.
Aucun marché de productton n*a ~3~5 WI%, aucun march8 de gros urbain
digne de ce nom n’a ét4 construilt.
L *anarchie dans cous les domaines : contrsfe de quantité et de qualird,
hygikne, conWme de règat-+ en maittresse absolue.
Aucune installation de grossiste -correcte n’est apparue. Les eommer-
çants existan-cs se contentane: d’tientaires plus ou moins abtit&. Le scu2
magasin du genre existant qui rbside dans les S~US-sols du march6 Kermel
tient davantage de “l’antre du sorcier” que d’une stalle de grossiste en
fruits et: l&umes.
Les banas-banas toujours cr9tiqu&-(rnz35.s e5mment et par quoi les rem-
placer dans ces conditibnns ? >, amtbment h fmposer leur loi. Les deux
principales victimes restant te producteur 3 I’oÿrigfne du cfrcuit et Le
consommateur B l’autre extrénaitt.
On n’insistera pas sur les ccmditions des march&s de guart%er :
Kermel > Sandaga , Ktrène, Castor et surtout celui de la “‘Gueule tapée”.
Un paseagc dans leurs erxvimms est suffismment éloquent pour convaincre
les plus sceptiques. Xls sornt loin en txmt cm de constituer des pales
d’attraction.
xalgré tout $ et quelque soit le point de vente, magasin ou marché,
les prix des Mgumes ne cessent d”augmenter comme le fait apparaftre le
tableau suivant :
* . * /

t
i
3
I Ï
I
.
-1
4
I I !
/
d
i l i
1
-i
-i
“.^
i i
I
i
1
1
64.

L'augmentation de ces cours est é-gidemment une cons6quence de l'in-
flation et de la hausse du cotit de certains facteurs de production.
Cependant cette hausse n'affecte pas Ie prix de revient du produit dans
les memes propsrtî@ns.
Ii faut mAerct~r d'autres causes à cette si-~
?xatior..
Comme il a &Èë préc&denment expsé, Ill ne saurait faire de doute
que I.e marche est smm-appmvisionr& aL quel la demande s'av&re SU~~S-
rîaure a l'offre.
Mtiis il faut sans doute bgalement tenir compte du jeu de certains
conaner$ants, notamment des intermkdiaires qui pour s'sssu~er un profit
maximum, n'achètent qu'une quantifS rédufte zi ce stade production h des
prix quelquefois d&iso3.res, pour La rétroc&der à prix très cOIevt5 au
stade du demi-gros, ou du détaf.1, en crdant une pénurie artificl~lle.
II. est Bans doute difflefie'd'apporter une preuve indiscutable de
ces manoauvree, mais lea diffieul.t&i rencontrées rEcemflent par les pfs-
rim&tres de Kisène et Baobab pour I"érxulermnt de leur productiora de
tomates, le laissent 6érfeusement penser.
24m.i le systÈme anarchique actuel,il. est pratfquesnent impossible
d'y porter mmSde, et d'assainir.r~elfemen~ la profession et le mareh4.
Le volume et: le niveau des transactims qui s'dl&venf: chaque ann&e,
rendront Pa siîxatior-! rncosoe plus prt-cnire dans un avenir rapproché, si
des mesures skieuses et effimces ne sont appliqubes et dans les meil-
leurs délais.
3.2
La commercialisations 2 é'exportation
-II_
La situation duns ce seclwr par contre, est en net progrès, tout
au moins, en ce quî ~mczerne les entreprises s&G.euses.
Ces progrh se man5festent à peu près dans tous les domaines :
rehatfons avec les producteurs
relations avec le8 transporteurs eCriens
am4Uoration du conditioanment .

des marches afri.calns,
pendant la derr,ièrt?
Exportations ?(3-Bfi
Pctur l%~‘campagce Cïi COUIE
Ues ~Ealisatioas tarréat&es au 4 Juin),
sont les suivantes :
Haricot vert
7.316.479 kg3
Melon
804 IL3 *a
Po i.vron
%8.?03
"
Piment
km, 161 lP
Tomate et divers
75.463

I
1. . . /

4
PERSPECTIVES
L‘analyse régionale d&aillée, et l"&tude des marchiss ext&ie~r8~
permettent d'tltablir la pr#W.sisn des beaaoi,na pour la c5nmmmation
nationale et les possibilit&s mavertes BU~ le8 martihtfa axt&feum
pour les prochaines futures ann&es, et de la, envisager les -yens
de production B mettre en place.
Le calml des besoins aura pour base les r&ultats obtanus pour
1980.
Il ne sera pas tenu compte d’une augmmtation de conemmation
“per capita” y qui exigerait P'utilisation de donnhes non disponibles,
mais seulement du eaux d’accroissment d&tmgraph~que rtlgional retenu
par les Services de la Statistique pour l'ami-e 78,
Cependant pouf la Rggion du Cap Vert, et la ville Dakar en particulier,
il aurait &t% souhaitable de plruvoi~ appliquer les taux correspondants
8 l'un et B L'autxe, soit 4,02 X pour la Région ea: 7 % pour la capitale,
Malheureusement ces chiffres se sonf: rfwt?l& inutiltsables, en effet leur
application non modulée ahcsutir. au r&ultat suivant : entre les années
1990 et 2000, la seule population J>akwoise aerait supclrieure 23 celle
de la totalitt- de la rt-@on.
Il n'a donc 4th tenu compte que de l'accroissement moyen r&gfonal.
Par région et par produ3.t, lea besoins aux horizons 1985 et ZCOC
pourraient s'établir a$nsf : (voir tableau XIII).

Il Frs Français, le rnangetout pouvait &tre acheté X15 Frs pan un
rendement de 9 T/IZa, et laissait esprS+er un profft ?t partir de
8 f,S ;ii 9 f le kg de moyenne.
Dar aiJ.leurs, ce produit ~consom& par un plus grand nombre de
pays européens que le haricot fil.et, permet unr? bunne BiversifLcation
des expéditions.

-b.-e
--__
-l---------l--l.l.
r-i

^__

.__-_
Fi
v-4

I”

.-.-.--..--
e..-.-.-I-X...L.---
P-i
l4
r-4

Y-^

-

I---
ll”-l....-

-.-I

“-^.-
!

I

-*.--
--“--.
---.a-
--“.“-,-
-..._-
---._-
---.-.,.
rl u-3 0
l-4
052
a-!
g



t-4
c-4
iJ
c-4 ce
0 8

74. .
Le Cap-Vert reste et restera !;ans aucun doute, le principal con-
sommateur,
par suite de 0s. présence de la ville de Dakar, et son accrois-
sement d&mographkque.
Poux satisfaire les besoks de la consommation de cette capitale,
la capwcité dr! production de La région est et restera largement in-
suffisante.
L e +zompl&ment devra E%T+. recherché dans les régions voisines et
c’est RormaPement celle dr: Thicfs qr;i prfkente Le maximum de res.wurces
pour y ptrurvoir et nepka~nmenr:
dans la bande ccck&re nord, dans Laquelle
sont. r&!unfes $%resque toxte5! les condîtians natuxelles favorables.

En fonctjton de leur situation géographique et leurs conditions CIL-
matiques, les diverses rbglons pourront avoir des Qpoqueei de productioa
diffèrentes, dans des pkriodes plus ou moins longea, il leur faudra
lktns ces derniers cas, les prix sermt dbtetinants s u r les quan-
tités *
Toutes ces considératioas dk?termineront les conditions de dbelop-
pement 2 envisager dents les ann6es li venir et qui feront l’objet de la
trohiène partie de cette cftude.