R.EPUBLIQUE DU SENEGAL RIINISTERIZ DE...
R.EPUBLIQUE DU SENEGAL
RIINISTERIZ DE L’AGRICULTURE
Institut Sénégalais d
Recherches Agricole
Centre Nord Bassin axhidier

RAPPORT DE SYNTHESE -8 1991-1996
RECHERCHE D’APPI
/VOLET AGROPEDOLOGIE
&*A
L
ISRA /PROJET AGROF( RESTIER DE DIOURBEL,. (F’lD.4)
ki;zrs 1997

Amélioration d$s rendements en milieu paysan
Voiet agropédologie / Grojet Agroforestier de Diourbel FIDA
I/ Introduction :
La finalité du projet agro-forestier FJDA de Diourbel était d’améliorer et de sécuriser les
productions dans un espace régénéré et restauré. Il visait donc les systèmes agro-écologiques de la
zclne dans leurs dimensions physiques (ressources naturelles, climat) et humaines (socio-
économie). La première étape consista en unie caractérisation de ces systèmes. Lors de cette phase
de la recherche d’accompagnement au Proj:et FIDA, une enquête exploratoire a été menée sur
l’ensemble des départements concernés (Bambey et Diourbel). Elle a permis de procéder à une
typologie des différentes zones agro-écologiques (cf. Annexe 1). Un village a été retenu dans
chacune des 7 zones identifiées, il devait ser+ir de site d”expérimentation pour chacun des 3 volets
ccfncernés
L,a démarche globale adoptée, pour lue volet agropédologie, fut de procéder à une analyw
aF,profondie de la gestion des ressources naiturelles dans le but de mettre au point des solutions
te +-tiques appropriées et adaptées permettant de redresser la fertilité des sols
I'lLJS
spécifiquement, il s’agissait de mettre en œuivre, en collaboration avec les volets ayroforesterte et
zootechnie, des stratégies de lutte contre lai dégradation de la végétation arborée et herbacée CII
arléliorant la gestion des fumures organiqueis, ceci compte tenu de l’utilisation IIOII rationnelle en
vi+eur (KALISSA, i 99 1). L’approche retinue fut de privilégier l’objectif redressement de la
fèrtilité des sols, considérant qu’il constituait une condition .SIHC qwz 11or7 pour le maintien, voire
l‘amélioration des productions agricoles tout; en contribuant a la régénération des écosystèmes
l,<a travail du volet agropédologie a été mene en deux temps une enquête approfondie au niveau
d'un échantillon de villages représentatif& puis des essais en milieu pavsan visant a évalut‘r-
l’impact de différents types de fumures sur les sols et sur les rendements de rotations rnil-arachide
II i Enquêtes destinées à la connaissance du milieu physique et humain
2 1 / Enquètes et conclusions
Ces enquetes ont été menées sur un echantillon représentatif de 6.3 exploitations (7 grande5
e) ploitations, 7 moyennes , 7 petites dans trois villages Nditrnane, Ndiamsil. Ndiakane) elles
ont permis une caractérisation assez approfondie du milieu ptl~%que et humain, notamment des
sl stèmes de production (cf CC Rapport de synthèse de l’enquète et des essais agronomiques III~~~
~II milieu paysan )), .4 BADIANE, M. SENE, 1’ ROBERT, 1393)
Elles ont I-é\\+lé que les apports: de rnatk-e or~ariique
a u x culturcS se iàiSili~‘l~l
t~:sentiellement par- le biais du pal-cage et; par- l’épandage del la poudr-ette issu d‘écur-ich O(I
ti e~~clos d e petits rruminants
Cette pratique a permis ;~IIY détenteurs d e grands eftè~trt.~
ti entretenir la fertilite de certains champs pr+ilegiés.
u~ltur-e) Mais son mode de gestion ne permettait pas d‘;imel!or.er-, n i nième clc mamtenii .~e\\
q~~alitcs et tout le tum~er- pr-oduit n‘etait pas utilisé L’épandage cichr~ta~t des le mois de janvier ct

D’un village à l’autre, la fùmure organique épandue allait de 0,36 à 2,7 charrettes pal-
hectare pour l’arachide et de 0,82 à 4,6 charrettes par hectare pour le mil. La matière organique
provenait essentiellement du carré (fumier t ordures ménagères el résidus de se faisait à la volée
I. e compostage n’était pas pratiqué faute des connaissances techniques suffisantes.
En conclusion, ces enquêtes ont rév+lé la faiblesse des quantités épandues, l’utilisation peu
rkonnelle des potentialités existantes et~ la nécessité d’une amélioration des modalités de
production. Ceci était d’autant plus frappani qu’en l’absence de possibilités d’apport d’engrais, les
paysans étaient conscients de l’intérêt de la fùmure organique pour améliorer les rendements des
cultures (avec cependant une réserve dans 1: cas de conditions d’alimentation hydrique critiques)
C’ette situation contradictoire peut trouver son explication dans l’espoir qu’ils nourrissent toujours
quant à une éventuelle reconduction de la p0litique de crédits pour les intrants. Un tel état d’esprit
en milieu paysan n’est guère favorable à unC sécurisation des productions agricoles. Cette dernière
passe par une régénération permanente du milieu s’appuyant notamment sur une gestion améliorée
des flux de matières organiques (même dans l’hypothèse d’apports d’engrais rendus possibles par
crédits)
D’un point de vue plus large, ces, enquêtes ont révélé un environnement physique et
biologique fortement menacé et amoindri par une surexploitation, aggravée par- les régimes
pluviométrrques de ces dernières dkcennies.~ La forte pression anthropique sur le milieu, combink
à la baisse persistante des productions, Pose~ le problème de la durabilité de cet équilibre précaire
La gestion des restitutions organiques est ~apparue comme un point crucial pour- parvenir à un
&luilibre des écosystèmes, surtout dark le Nord Bassin .4rachidier oil les conditions
pédoclimatiques et les systèmes de production en vigueur favorisent plutôt un appauvrissement en
bkomasse végétale.
2’2 :’ Recommandations
i’e travail préliminair-e
a conduit à proposer quelques reconiniandat ions \\:isant ;I
rc:constituer I’équiiibre écolo$que tout en aléliorant le potentiel pr-oductifdes milicus cultivés
- favoriser l‘implantation el la protection de certaines espèces ar-bot-ées. en paltiiulier- le KAII
(Faidherbia albida) pour son -ole à jouer dans l‘amélioration des ~1s (enr-lclllssel-ilcilt en azote. en
nlatière organique, et de l’activité biologique a son voisinage)
- favoriser l‘implantation d‘espèces arborée4 et bel-bacées fourragères participant au maintien de la
fkrtilité. protégeant les sols contre l’érosion et participant à une alimentation plu> rriche du bétail
- &itei tout ce qui peut conduire à la dégradation prématuree des matières or-rraniqlI?s
<TXpositiO!i
prolongée au soleil (volatilisation de l’azote) et à la pluie (lessivage des ~ltimt~nt 5 ~llintir-aur) 1 l
fiiudrait donc: garder le fumiw en tas, de préférence recouvert par- un toit, unt CI-II!\\ er-tuw d’her-be
e ~OU une couche de terre
- il est également possible de mettre à composter les résidus \\wgetaus atin iic ià\\ cìriser lotir
rc:cyclage organique plut& que leur perte (nbtamment par br-ûlis)
Des apports de matière organique améliorés’ sont susceptibles de pcrmetlre III~~’ meilleure rétentioI1
e 1 eau et en éléments min&aux au sein des tioriLons exploites par ks plantes, d‘uc,~! oitrC la fèrtilitt’
c lilnlqu~ et biologique des sols et de limiter- les phénomènes d‘er-osion c‘n ;lI1lL’I~oI 11111 la ~trLlct\\lrc
d e s SOI5


III / Essais participatifs en milieu paysaq
3 1 / Objectif
La finalité de ces essais était l’accrqissement de la fertilité des sols dans le but d’améliorer
1.1 productivité agricole et la régénération des écosystèmes.
Plus spécifiquement, ces essais participatifs,menés en milieu paysan de juin 1992 à décembre 1996
avaient pour but :
- de proposer un type de fumure le plus :adapté possible aux conditions locales (physiques ez
économiques), susceptible d’accroître efficAcement les rendements et la fertilité des sols,
- de proposer une gestion améliorée des matières organ.iques,
- d’étudier et de comparer en milieu réel les effets de différentes types de fumures organiques,,
minérales et organo-minérales, sur les ‘rendements, sur la fertilité et sur les propriétés
ihydrodynamiques des sols.
32 / Matériel et méthodes
321 / Choix des Sites
La pérennisation du dispositif était requise, compte tenu du temps nécessaire pour atteindI-t
un équilibre stable au niveau du statut orgabique des sols (une dizaine d’années d’après GANK\\I-
1990), d’oli l’attention portée au choix des sites
Dans cette perspective, le principe de base qui a guidé le choix des sites d’expérimentation
a1 niveau des villages était l’implications la plus poussée possible des paysans. A la suite
d’explications, et d’opérations de sensibilisation, le choix s’est finalement porté sur les paysans
suivis par le projet et gérant une parcelle de ‘mise en défens.
Ceci permettait de travailler
- dans des conditions semi-contrôlées grâce aux haies vives
servant de Clôture
- dans des sites facilement repérables, rendant les visites ais&
(;ruatre villages ont finalement été retenus~
Ndiakane, Fintel, Ndiamsil, Ndiakayel (cf plarl dc
situation)
Elans chaque village deux parcelles, appatienant à deux paysans différents ont été choisies (if‘
d .7cument sites et traitements)
322 / Dispositif
Les dispositifs pér-ennes mis en Place~ en 1992 ont été utilisés jusqu‘en 1996 Sur les quarr-t
\\A Ilages encadrés
Fintel, Ndiamsil, Diakael-Dig et Ndial<ane, seuls les trois derniers ont làit I‘c$jc:
d essais en 1995 et les deux derniers en 1996 ~En effet, la lenteur de mise a disposition des fiwds. alliw
a un manque de sérieux de certains paysans a +rnene j supprimer le site de I-intel en 1995 La cannpa~~
I 396, non prévue initialement. a pu être menée dans deux villages, 3trrâc.e aus reliquats disponibles l,:ll~
a permis d’étudier une campagne aux caract&istiques climatiques difterentes des precédentes. et I!II~
è ape ultérieure dans l’évolution des sols (effets cumulatifs sous l’influence des dif5rents traiternent~)


Sites et Traitements
Sites d’essais de 1992 à 1996
En(quêteur: Ibrahima NDIAYE pour les sites 1,2,7,8
EncJuêteur: Mamadou BA pour les sites 3,4,5,6 ~
I
Comp st depuis 1994 sur les sites 1,2,4,8
1
Traitements
-
/Apport de
1Apport d’engrais/Fréquence des apports de matière organique
l- N”
fumier (t/ha)
(*)
tous les ans(l) ou tous les 2 ans(2)
- 0 . 1
0
0
1
1 1
.JS
0
1
21
5
0
1
31
0
1
1
41
2,5
1
1
0.2
6
0
2
1.2
Ii-,5
0
2
2.2
5
0
2
3 2
0
1
2
4.2
25
1
2
-
i
(‘, 1 <=>
150 kg/ha de 14-7-7 et IOOkg d’urée pour le mil, écartement 0,9 x 0,9
150 kg/ha de 8-l 8-27 l’arachide. écartement 0.45 x 0.15
pour

Chaque village disposait de deux parcelles constituant deux séries de 3240 m2, l’une en rotation
mil-arachide et l’autre en rotation arachide-mil.
Lt: dispositif expérimental était en bloc de Fisher avec 5 traitements répétés 3 fois chacun donnant lieu
à 15 parcelles élémentaires ou placettes (cf. plan du dispositif).
T:-aitements:
TO - Témoin
Tl - Apport de fumier (2,5 t/ha)
T2 - Apport de fumier (5 t!ha)
T3 - Fumure minérale recommandée
T4 - Fumure minérale recommandée + fumier (2,5 V’ha)
La fumure recommandée pour le mil est de 150 kg/ha de 14-7-7 + 100 kg/ha d’urée , pour
l’arachide elle est de 150 kg/ha de 8-18-27. A partir de 1994, grâw à la mise en place de fosses
cc,mpostières, le fumier a été remplacé par du compost chez les paysans qui en disposaient.
En 1993 et 1995, les placettes recevant les traitements 1, 2, et 4 on été. subdivisées en 2 sous-
pl.+zettes, l’une recevant un apport continu de fumier et l’autre ne recevant rien (T1.2, T2 2). ou
seulement la fumure minérale recommandée (T4.2) Cette division devait permettre l’étude des C~E~S
ré$duels des apports de fumier de la campagne précédente sur les rendements des cultures
L(:s apports de fùmin-e ont toujours été effectués avant les semis. Le choix des dates des interventions
te’les que les semis et le démarriage a été laissé aux bons soins des paysans Pour éviter l’enherbernent.
le:; dates de sarclage éttient fixées pour tous les essais Afin de contrôler une source de variabilitc
pc ttentiellement importante, les semences ont été fournies par la recherche
323/ Mesures - Observations
Les mesures ont porté sur les paramètres suivants pour les cultures
- densité à la levée. densité à la récolte,
- poids des épis, des pailles et des grains pour le mil
- poids des gousses et des fanes pour l’ar-achide
Elles avaient pour but d‘apprécier le comportement des cul~:ur-es en fonction des difldr WI>
!r aitements testés
.4fin d’évaluer les bilans minéraux, des anal~~ses de sols ont eté réalisees
- avant la première année de culture sur chaque parcelle d’essai
- après la dernière culture pour chaque demi-placette des parcelles de Ndiakanc C‘I
Ndiakayel
Des analyses de fumier ont également ett“ et‘f’ectuées avant la prenlit.!w campa-ne (JUIII
192)
La perméabilité souvent excessive des sols ~ahleus dégradés dans la zone enlr-aiw. c‘n c‘;I>
dt fijrte pluviométr-ie, la percolation profonde d‘eau pluviale (‘ettc eau t’st alc,1-s p duta polIl’ IL,’
(1 Itur-es par drainage et peut entraîner avec elle CC’TI~IIIS èléments m~nér-aux. nc,tarnment c‘t’t~s

Disposftif des essais à Ndiakane
Projet FIDA - Recherches d’accompagnement en mlku paysan - Volet agrapédologie.
1 StieI:
Champ
d’Abdou
FAYE
Champ
d’ Aliou
DIOUF
BIII
BII
B I
BIII
BII
B I
5.4 m ôn
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Traitements:
T O Ttimoiq 0 tonnes de fimier par hectare @olds en matx5res sèches)
‘1‘1 Fumier 2,5 t/ha
T2 Fumier 5 t/ha
13 Fumure minérale vulgansee (150 kg/ha de 14-7-7 + 100 kg%:+ d‘uree ~NU le I~II 1 W hgha de 8- 18-27 l!<‘ul
l’arachide)
7’4 Fumnre rnméralr \\?&ansée + Fumier ?,5 t/ha
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DbposItif des essais àNdiakayel
ProJet FIDA - Recherches d’accompagnement en milieu paysan - Volet agropédologie.
Série 1:
Mil
- Arachide 1
Champ
d e Modou K A B E
H A I E
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Série II :
Arachide
- h4.d
Champ
de
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***
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2m
5.4 m
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Traitements:
IN ‘l‘t!mom, 0 tonnes de fumler par hectare ho& en maheres seches /
7‘1 Fumier 23 t/ha
‘M Fumier Stfha
13 Furnure minérale vulgarisée (150 kg/ha 14-7-7 t 100 kg/ha d’uree sur mil. 150 kg.b X- 1% 27 SUI arachide‘)
13 hrnure minérale vulgarisée + Fumier 2,5 L%a

apportés par les engrais. L’apport de matière organique peut jouer sur ces phénomènes, soit en
$tImulant la croissance racinaire des plantes cultivées (CISSE 1986), soit en améliorant la capacité
dr: rétention en eau du sol
Pour tenter d’appréhender l’effet des apports répétés de matière organique sur les
transferts d’eau dans un sol sous cultures, on s’est intéressé à l’étude des profils hydriques.
Cela fùt réalisé grâce à des prélèvements de sols avec détermination des humidités pondérales tous
le,; 10 cm, pour des profondeurs allant de 5 cm au front d’humectation. Ces mesures effectuées
trois fois en cours de cycle, comportaient trois profils par placette des traitements contrastés‘ TO et
T:! (traitement sans aucun apport et traitement avec dose maximum de timure organique).
Afin d’interpréter les données de rendements et les profils hydriques, des suivis journaliers de la
pluviométrie ont également été réalisés grâce à l’implantation et au suivi de pluviomètres à partir
dt: 1993
331 Résultats - discussion
3 3 1 / Campagne 1996
33 1 1/ Sites d’étude et pluviométrie en 1996 (cf annexe B 1 et B2)
En 1996, il a été possible de mener les essais dans deux villages, Ndiakane et Ndiakaycl
D,g Les deux parcelles de chaque site ont été suivies. Les données de rendements de la parcelle
d’arachide de Ndiakane n’ont cependant pu être retenues en raison des dégâts causés par le
pn.ssage d’un cheval, alors que les moyettes étaient en cours de séchage On retiendra cependant
que la parcefle a connue la poursuite des mêmes traitements avec une culture d’arachide, comme le
site de Ndiakayel. Les résultats des analyses de sol par placettes seront donc utilisables pour
l‘interprétation.
A Ndiakayel, les rendements ont été mesurés par demi-placettes (designées par 1 et 2),
bi’rn que les traitements aient été les mêmes sur les deux moitiés d’une placette. cwi afin d’évaluer
la différence que pouvait apporter les traitements antérieurs (2 ou 4 années awc apports de M 0 )
De juin à octobre, les pluviométries relevées sur les différents sites sont faibles elles vont
dt, 275 mm à Ndiakayel à 305 mm à Ndiakane On a assisté à une mauvaise répartition
plJviometrique
- :àibles pluviométries en début de cycle, suivies de périodes de sécheresse aJ.ant entraîné jusqu’à
trois semis de mil successifs
- les cultures ont de plus rencontré par la suite des poches de sécheresse d‘uw dizaine de jour-s en
aclût et en septembre, alors que les stocks en eau du sol ne s’étaient que t’aiblement rechargés
- en fin de cycle la sécheresse s’est encore fait sentir et a s8&èr-emenr compromis le bon
remplissage des grains de mil et plus encore des gousses d’arachide
33 121 Résultats - Discussion
1,‘er~semble des résuhats de la campagne 19% est consigne dans Ic> rablcaus 1 et 2 et est
r-cprls dans les graphiques de rendements en mil en annexe B3 et C‘U.IY de l’ilr.~ihid~ CII annexe f34

Tableau 2: Rendements en kgha des parcelles paysannes à Ndiakael (zone de Diourbel), en 1996
=
Techniques
Traitements
Arachide
culturales
/
-1
1
-
-
Pailles
Epis
GtiIlS
Fanes
Gou.sses
-~
4pport de matière
0.2
1422
653
349
1984
276
organique
1.2
2131
899
592
1889
214
interrompu en 1995
2.2
2805
1180
6 0 0 -
2238
437
et 1993
3.2
2449
1016
547
2608
242
4.2
2923
1329
782
2294
288
-
-
23%
20%
49%
56%
-
-~
211
2017
307
-
s
N S
N S
0.1
1541
688
444
1794
310
APpofl
1.1
2339
977
584
1615
220
continu
21
2489
951
543
2628
427
31
2844
1118
679
2639
242
3.1
3437
1306
807
-
-
2423
242
Coeffkient de
16%
1 3 % -
18%
31%
58%
-
-
-_-.- -
2
4
6
209
1310
315
HS
s
-
-
N S
N S
A
-
-
-
--
-
-
S : Effet signi5catif des traitements pour CL=~%
HF;
Effet hautement signifhtif des traitements pour cx= 1%
NS
Effet non significatif des traitements pour a=5%
2: Rendements en kgha de la parcelle de mil de Ndiakane (zone de Bambcy). en 1 Wh
R Traitements
Mil
7155
95.3
49-l
2507
850
132
.3155
1132
7i-I
1732
1640
818
Coefficient dc
34%
45 O/o
47%
2173
183
935
NS
NS
NS

En ce qui concerne le mil, les résultats de l’année montrent globalement un effet positif des
apports de matière organique sur les rendements en épis et en grains, ainsi qu’un effet plus mitigé
sur le rendement en pailles (respectivement +38%,+36%
et +5% pour 2,5 t/ha et +41%,+3 1% et
0% pour 5 t/ha).
A Ndiakayel, l’effet a été nettement positif sur les rendernents, la production de grains
étant multipliée par 1,5. Cet effet apparaît de plus croissant avec la dose pour les rendements en
pailles (+Sl% et + 79%) et en épis (+40% et +59%). Les niveaux atteint correspondent à environ
51)Okg de grains, pour 2,5 tonnes de pailles.
A Ndiakane, par contre, les effets ont été moins marqués, pour des niveaux de production
sL,périeurs. II semble que i’apport de matière organique ait eu un effet dépressif sur le rendement
en pailles, et ce d’autant plus que la dose était forte (respectivement -14% et -32% pour des doses
dt: matière organique de 2,5 et 5 t/ha). On note cependant une amélioration des rendements en épis
et en grains de l’ordre de +33% et +17% pour les deux doses apportées.
A Ndiakayel, les améliorations de rendements en pailles, épis et grains par rapport au témoin ont
été du même ordre de grandeur avec fumure minérale seule et avec apport de matière organique
swle. A Ndiakane, elles ont été légèrement supérieures, Globalement on a obtenu t-76%, +580/0 et
+- 13% pour pailles, épis et grains. On a pu observer le même effet dépressif sur la production de
piiilles à Ndiakane, mais les rendements en grains ont par contre été nettement améliorés (+98%)
Enfin, le couplage Fumure minérale -t- fùmure organique (2,5 t/ha) a, cette année encore, four-ni les
ainéliorations les plus conséquentes : + 54%, + 113% et +I 14% pour pailles, épis et grains. Ce
traitement a permis d’atteindre des rendements de 1,5 t de grains Comme les anr:ées précédentes.
cette fumure apparaît comme étant de loin la meilleure pour le mil De plus, il semble que d’années
en années sa supériorité sur la fùmure minérale seule s’affirme
En ce qui concerne l’arachide, I’effet des différents traitements est moins net On note
cependant une amélioration d’environ +45 % du rendement en gousses pour le traitement 2 (5
tonnes de compost/ha), par rapport au témoin Pour tous les autr-es traitements. on observe des
wndements en gousses inférieurs de 20% à ceux du témoin Les traitements avec fumure minérale
ont permis d’obtenir des rendements en fanes supérieurs d’un tiers à ceux du témoin, et du rn&ne
ordre que ceux obtenus avec 5 t/ha de compost
3321 Synthèse par rapport aux campagnes précedentes
3 32 1/ Pluviométrie
Les conditions pluviométriques ont été très variables d‘une année à l‘autre tant en hautcu:
d’eau qu’en répartition (cf. annexe pluviométrie). Pour résumer la situation de ces cinq dernières
annees on peut considérer que 1992 et 199(1 ont constitue des ,années particulièrement sèches
avec un cumul pluviométrique d’environ 350 mm Par contr-e, la campagne 1995 fut marqué p:ii
ifnt pluviométrie exceptionnelle, tant en quantité qu’en répartition I,es campagnes 1 W.3 et 1 (VI-1
<;)nnurent des pluviométries plus proches de la moyenne de ces ~IX dernières années (350 mm)
Ilne variabilité parfois importante s’est également manifestee cntre les différents sites pour unt’
m&iic annee Ce fut notamment le cas en 1 OO.?. 1994 et 199i

.

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II . . .
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Rendements moyens et leurs taux d’accroissement pour tous les sites d’essai de
1992 à 1996
Rendements en fanes et gousses d’arachide pour les différentes fumures
apportées - Moyennes sur tous les sites - 1992 à 1996
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E 2000

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2.1
2.2
3
4.1
4.2
Traitements
Taux d’accroissement des rendements par rapport au témoin
Moyennes sur tous les sites - 1992 à 1996
2 5 0 %
?? Gousses
El Fanes

4.2
Traitements

9661 e Z6fjC - Sa$!s Sa1 SllOJ JnS SaUUa~O~
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1

D’après les données dont nous dispo ons pour ces quatre dernières années. Le site le plus
8rrosé fut Ndiakane (480 mm), suivi de Ndia tayel(447 mm), Ndiamsyl (428 mm), puis Fintel (409
mm).
Ce classement ne coïncide pas avec c lui des meilleurs rendements. Ce dernier se présentait
1
ainsi :
- Ndiakayel > Ndiamsyl > Ndiakane > Fintel our le mil
- Ndiakayel > Fintel > Ndiamsyl z Ndiakane our l’arachide
La pluviométrie, si elle constitue bie souvent un facteur limitant majeur, n’est donc pas
seaule en cause pour expliquer l’élaboratio t des rendements des cultures. Parmi les éléments
fondamentaux qui influencent ces derniers, 1 nature et la richesse des horizons du sol prospectés
par les racines jouent un rôle fondamental.
3 3 221 Rendements des cultur$s
Les apports de fYùmure organique ’t surtout minérale induisent des réponses nettes et
significatives sur les cultures de mil ( ct courbes des rendements moyens du mil). Ces
aL.gmentations de rendement portent à la fo’s sur les pailles, les épis et les grains avec une nette
corrélation entre les rendements de ces diffé entes composantes.
Lt: couple fùmure minérale + fùmure or anique apparaît comme étant la meilleure fumure
erivisagée. L’écart entre ses effets et ceux e la fumure minérale seule est peu marc@. Mais il
semble que. d’années en années, sa supério ité par rapport à la fùmure minérale seule s’affirme ))
Amsi, alors que cette dernière permettait, en 1992 et 1993, des rendements aussi bons voire
meilleurs, à partir de 1994, la tendance s’est inversée en faveur de la fumure organo-minérale Elle
I
a montré sa supériorité tant en année humi e (1995) qu’en année sèche (1996). Elle permet de
doubler les rendements du mil, pour atteindrk des rendements en grains de plus de 800kgIha et des
rendements en pailles de plus de 4 t/ha.
l
La jùmure organique seule permet galement des améliorations de rendement, rnais à un
niveau moindre (amélioration de l’ordre de 25 % pour pailles ou épis, et + 10% pour les grains)
1
On note cependant au fil des années un effet croissant et moins aléatoire L’efTet dépressif
rencontré initialement semble disparaître (s d.,uf pour le rendement en pailles), au profit d’un effet
bénéfique sur rendements en grains et en épi On peut attribuer cette tendance
P
- au passage du fumier au compost, et donc 8’ une réduction des éventuels eftèts phytotoxiques
la
- une meilleure structuration du sol grâce à la matière organique, ce qui per-mettrait d’améliorer la
p,tnétration racinaire. L’effet de rétention e eau par la matière organique aux dépens des plantes
P
wrait alors largement compensé par l’accroi$sement de la zone de prospection racinaire
Les apports de matière organique une
sur deux (sur a!-achide) induisent des améliorations de
rendements encore importantes(que ce
en associat,ion avec la fumure minérale ou non). Ceci
montre l’importance des appor-ts de
e organique en tant qu’investissements à long terme
dans la fertilité des sols
Sur arachide les réponses aux app+rts sont moins nettes Elles snnt surtout visibles en
année relativement humide et consistent $n une amélioration conséquente des rendements en
«eusses et dans une moindr-e mesure des reddernents en fànes

En moyenne, sur l’ensemble des
sais, la fumure organique a permis d’accroître les
Rendements en gousses de +57% pour des ; sports de St/ha tous les ans à +23% pour des apports
de: 2,5 t/ha tous les deux ans. Cet effet est : Ix-tout marqué en année humide il a même permis de
ttipler les rendements en gousses pour atte ldre 2,2 t/ha (Ndiamsyl, 1995) Un effet résiduel des
apports sur mil est encore nettement 0 servable. L’effet de la matière organique sur les
rendements en fanes est sensiblement le mêr 2, mais avec une ampleur légèrement inférieure.
L;I fumure minérale seule induit des répor es très variables et permet, sur la quasi-totalité des
essais suivis, des améliorations de rendemer moindres, de l’ordre de celles observées avec apports
bisannuels de fumure organique. Associée
la matière organique (2,5t/ha), elle permet d’obtenir
dt: bons rendements en gousses et en far s. Ces rendements sont cependant voisins de ceux
ohtenus avec apport d’une dose de St/ha de Imure organique.
Aw vu de ces résultats, l’investissement en lmure minérale semble donc difficilement vatorisable
immédiatement sur arachide. Le couplage a ec des apports de matière organique apporte un gain
intéressant surtout pour le rendement en g usses. Contrairement à ce qu’on aurait pu attendre.
même en conditions pluviométriques diffki: s, les apports de matière organique sont eu des effèts
plutôt positifs sur les rendements.
341 Conclusion des essais
34 1/ Interaction apports de n Gres organiques sur les cultures
La matière organique a un triple rôle L jouer
- reconstituer le statut organique du sol,
- libérer des éléments minéraux nécessaires ; IX plantes.
- participer à l’amélioration de la structure d sol et faciliter ainsi le développement racinaire
Un faible enracinement peut souvenl Ztre associé à des problèmes de porosité, eux rn~mc~~
dIJs à l’effondrement structural du sol par anque de matière organique C‘e faible enracincnwnl
limite les capacités d’absorption en eau et e1 éléments minéraux et fragilise Jonc considérablerncni
ks plantes, surtout en situation de déficit hy -ique et minéral
342 / Influence sur les profils iydriques
Pour le mil, dès la premièl-e année ( t92) on a pu observer que I‘hurniditk ponder-alc ;1\\ ;~II
tt:ndance à être plus élevée dans les pal .elles soumises au traitemenr 2 (5t!ha de nlati~l c
(,rg,anique) que dans les parcelles temoins/ Cette différence peut s’espli~lueI- par une nwillc~lr~’
retention en eau des parcelles ‘1‘2 et 14 limitation des pertes par drainage
ceci ent 1 aill<.
consécutivement une amélioration de la $sponibilite en éléments miner-aux pour les plantez
puisqu’ils sont moins lessives et iretenus grâ$e aux matieres humiques en pl;iic’

développée. Cet entretien de la partie végétitive peut se faire au détriment de la formation et du
remplissage des gousses. Des problèmes de tress hydrique important peuvent alors apparaître en
cas de déficit de fin de cycle. Ce fut le cas e 1992 pour les deux premières dates de prélèvements
correspondant à la phase sensible de fiuctifiction de l’arachide.
I
- la rétention en eau par la matière organiqul peut, de plus, entrer en compétition avec les besoins
des cultures. (Cet impact peut être intéress nt pour augmenter la disponibilité en eau pour une
P
culture suivante capable d’extraire plus puiss mment l’eau du sol pastèque par exemple).
Il s’agit là de l’effet immédiatement visible, Il~ ais il convient de prendre également en considération
l’effet à long terme d’apports de matières organiques. En effet ces apports peuvent induire une
amélioration de la porosité des sols et donc des capacités de prospection racinaire.
IF’/ Conclusion générale
Ces travaux réalisés en milieu pays’n ont permis de mettre en évidence l’intérêt de la
fumure organique pour l’amélioration des re dements du mil. Elle a des effets bien moindre que la
fumure minérale, mais, apportée en associ tion avec cette dernière, elle permet d’obtenir des
1
arléliorations de rendements considérables. iSi on considère que cette fumure est susceptible de
conduire à des gains de plus de 500 kg/ha d grains et 1,s t/ha de pailles, l’achat d’engrais devrait
être rentable pour le paysan
Il conviendrait cependant de réalisP r une analyse statistique et économique plus fine
pt:rmeltant de quantifier les gains et les !Probabilités de réaliser des opérations de fumure
economiquement rentables, en tenant compt du risque climatique. En effèt la pluviométrie a joué
~II rôle important dans ces essais et I’écha, P tillon des pluviométries rencontrées au cours de ces
essais, est peut être légèrement au dessus~ de la moyenne de ces dix dernières années. Cette
estimation permettrait de prendre des décisi4ns d’achat d’engrais en gérant réellement le risque lié
à leur rentabilité. Ceci pourrait également pebmettre de proposer une politique de crédits plus siire
On pourra également envisager l’utilisation :)
- de fumure plus économiques (cf demi oses de fumure minérale recommandée + 3t/ha de
fi.mier,
d
testées actuellement par le service P ytotechnie arachide)
- rl’apports fractionnés dont les doses seraiebt détermin&s au fur et à mesure du déroulement de la
campagne (cf. modèle d’élaboration du rendement du mil en fonclion des paramètres climatiques
ef de la fertilité des sols, projet du CERAASI)
En ce qui concerne l‘ar-achide les a&liorations de rendements drues à la matière organiqw
i;c~lt moins nettes, mais elles sont souvent lasser marquées pour le rendement en gousses, et cc
Ir ème en année sèche L’apport de fumure rganique apparaît indispensable si l’on veut accroître
P
ws rendements Les appons’ coûteux dei fumure minérale seule n’induisent qu’une réponse
wlativement faible (t-25% S~I- Irendements ei gousses et fanes)
Pour- le mil, comme pour. l’arachide1 il convienr de considér-er- 1~s t>ticts à long terme dei;
iirmures el particulièrement de la fumurd organique En effet ces ~S~IS ont eu une dur tic
r&.tivement couite et on peut considérer qb’il faudrait environ ciliq an> CI~ plus pour al-river- à 1111
c:,luilibre suffisamment sM11e du statut orgbnique des sols en présence
On est en droit de pcnw

que les effets cumulatifs des apports dt matière organique se manifesteraient alors plus
di:stinctement.
II faut également s’inscrire dans le lobg terme pour bien percevoir l’intérêt qu’il y aurait à
apporter des intrants au système de produhion, ceci afin de compenser ses exportations. Ces
directions pour être suivies devront vraiseml$ablement être accompagnées de mesures incitatives,
que ce soit en terme de crédits, ou en terme Be prix payé au producteur.

Andexes Bl et B2
Caractéristiques des sites étudiés
Pluviométrie i)ar sites. de 1992 -1996

Caractérisation des 7 zones identifiées en 1991:
Caractéristiques &nérales :
P,tdologie / Ecologie : identification de trois types de sols Dior, Deck-Dior et Deck et d’une relation sol / végétation
présente :
- sur sols Dior : végétation quasi-monospécifique dl Faidherbia albida
- sur sols Deck-Dior : association Faidherbia albida + Balanites aegyptiaca
- sur sols Deck : tendance à la prédominance de Balanites aegyptiaca lorsque les sols deviennent plus lourds
Elevage : connotation ethnique élevage extensif de bovins chez les sérères et élevage intensif de petits ruminants
(moutons surtout) chez les wolofs
Agriculture :
problème d’équilibie entre céréales et arachide. Les céréales étant plus cultivées, surtout chey les
xrères.
résidus de culture généralement collectés ce qui laisse les sols complètement dénudés
Caractéristiques des zones :
1 ’ Zone de la vallée du Sine [Sombé*. Fintel]
21 Zone de Thlobé - Sérère ] Diakahel DIT* ]
présence d’Acacia nilotica var adansoni. Bauhinia rufescens
- prédominance de Balanitcs acgyptiaca
- parc à Faidherbia albida dégradé
- parc à Faidherbia alblda sans régénération
- cultures forestières fruitières (Parinari Illi~C~Opi~~lla)
- problème d‘eau préoccupant
- relief ondulé + nappe à faible profondeur
- élevage extensif de bovins et Lone de
- mcxistence de zones de parcours
parcours permanent délimitée par populatton>.
- prédominance des sols lourds
; ’ Zone de Mbaye Baye - Patar [ Kokhé Gadiaga*]
l/ Zone de Taiba Ndiaye - Gawane [Galba Ndla!e]
- Importance d’Andropogon
gayanus
- dominante d’Acacia tofl111s et f?danilcs acgyptm.‘;i
.. biomasse post culturale impressionnante
- absence notoire de Faidherbln albida
- très forte pression démographique
- végétation surexploitée =‘. très dégradée
- problème d’eau préoccupant
- impoflance de l’élevage de petils nmxnanls
- présence de zones de parcours
- très forte érosion éolienne
5’ Zone de Bambey* [Ndiams~l*]
CI/ Zone de Mbayènc [Ndlah:\\ne]
- parc à Faidherbia albida Luxuriant
- parc à Faldherbia albida ~;III~ SOIIS etage
- régénération naturelle importante
- présence impoflante d‘équins
- végétation très peu diversifiée
- inlportant élevage de gros hi;t;tll
- élevage intégré
- production notable de funiizr.
- confiance en faveur de la fertlltalilon m~néralc
- gestion du fumier à améliorer
plutôt qu’organique
- confiance en fa\\,eur de 1;) I;-r-r~l~s:~rlon
org!anlquc’
7i Lonc de Ndiémane [Ndlenlanc*
]
- \\~~e~llissemenl notoire du parc a Faldlxrbla alblda
- présence d’importants troupeau\\. I~;II~ absence de zones de parcours
- concentration
dc forages ~mpor~antc ( OXIC d‘intervention de CAKIT.45)
- sols lourds trCs sensibles ~II stress II! dr IC~UC
~:t dont la rétention en eau GSI prohlé~~~tlq~~e
1 ] \\illage retenus coinnic SI~C~ C\\P~I ti~~ci~laus potentiels
I
= village encadrés par lc prolcl depuIs 1~1%)

Orientations retenues pour le choix des : es
.
enquêtes sur i’historique des parcelles encadrées pour décel Ier;1 es changements de pratiques culturales dans le temps et dans l’espace et ce. en
relation avec la variabilité climatique.
.
maîtrise du statut pédologique des parcelles avant tome inter, rent ion pour juger de l’effet des améliorations Propos&es au lil des années
,
?
photographies akr-iennes et cartographie intéressantes des lieux
.
protection des parcelles du projet exclut les possibilité damé 1ioL ation du statut organique des sols par le pamage traditionnel + non restitution au
sol des prélèvements opérés chaque année en raison des diverses! I .rtilisations dont les M-0. font l’objet.
.
étude des possibilités de diversitïcation des espèces utilisablesi ti:n haies vives + espèces susceptibles de produire sut5amment de biom~~.~e de
qualité à incorporer au sol pour améliorer rapidement la fertilitd ( jes sols.
.
nécessité d’assurer un suivi régulier des fosses compostières 1’
OrSl de la phase de démarrage pour mieux conduire le processus de décomposltlon.
Programme de recherches doit => imbrication des thémes pour un
proche mtégréi: et cohérente des activités de recherche, c’> juxtaposition d’actions
4 G
u - sectorielles
Otiectrf général := améliorer et sécuriser les productions dans un
,ace régénéré et restauré ==> facteurs humains. socio-éco, climatiques, ressources
naiurelles (eau, sol).
V< lonté des chercheurs d’intervenir sur les memes sites - échantill O&
Etlrde économique de quelques sous-produits dans leurs différentes 11 ilisatrorw (paille/compost ou fourrage. fane d’arachide vendue ou utrtisée
directement par exploitant comme fourrage)