REPIJBLIQIJE DU SENEGAL UN PEUPLE - UN BUT - UNE...
REPIJBLIQIJE DU SENEGAL
UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
ET DE L’ELEVAGE
Centre National de la
Recherche Agronomique
BP. 53

Institut Sénégalais de Recherches
Bambey, Sénégal
Agricoles
Téléphone
221.973.60.50
221.973.60.51

C
221.973.60.54
N
Télécopie
221.973.60.52
E-mail
R
isracnra@telecomplus.sn
A

S o m m a i r e
AVANT-PROPOS
I- RESULTATS SCIENTIFIQUES
A .- Productions végétales
1. IMa.ïs
1.1. Génétique et Amélioration variétale du Maïs
2. Mill
2 I Programme de relance de la production des cultures vivrières
2.1 1. Production de semences pré-base de mil
3. Niébé
3 1 Sélection variétale
3.1.1
Introduction
3.1.2. Résistance à la chaleur
3.1.3. Essais avancés
3.1.4 Essais préliminaires
3.1 5. Essais « résistance aux thrips »
3 1.6. Lignées fourragères
3 1.7. Conclusions
j.2. Etude de techniques culturales et test d’un paquet technologique pour la
protection écologiquement durable du niéhé au Sénégal
! 1
!;.2.1_ Étude de l’association variétale de niebe
! 1
.:; 2.2. Étude de l’association mil/niébé
! :
.:$ 2 3. Test d’un paquet technologique ~~XII~ !a protection écologiquement
durable du Niébé
1 ‘1
? 2 4. Essai sur les variétés de niébé
14

3.3 Etude de la Senescence monocarpique retardée du niébé a Bambey
1 4
3.3.1. Introduction
1 4
3.3.2. Matériel et méthode
1 4
3.3.2.1. Matériel végétal
1 4
3.3.2.2. Méthodes
1s
3.3.3. Observations et mesures
1s
3.3.4. Résultats
1 5
3.3.4.1. La levée (pluvial strict)
1 5
3.3.4.2. Nombre de jours semis - floraison (pluvial strict)
1s
3.3.4.3. Nombre de jours semis - production de premières gousses
(pluvial strict)
1s
3.3.4.4. Nombre de jours semis- premières récoltes (pluvial strict)
1 5
3.3.4.5. Dynamique de la floraison
1 6
3.3.4.5.1. pluvial strict
1 6
3.3.4.5.2. avec complément d’irrigation
1 6
3.3.4.6. Nombre de fleurs/pied
1 6
3.3.4.6.1. pluvial strict :
1 6
3.3.4.6.2. avec complément d’irrigation
1 6
3.3.4.7. Nombre de gousses par pied
1 7
3.3.4.7.1. pluvial strict
1 7
3.3.4.7.2. avec complément d’irrigation
1 7
3.3.4.7.3. Taux de transformation fleurs/gousses
1 7
.3.3.4.8. Rendement
1 8
3.3.4.8.1. pluvial strict (Tableau 1)
IX
3.3.4.8.2. Gousses
1 8
3.3.4.8.3. Graines
1 8
3.3.4.8.4. Fanes
1 8
3.3.4.8.5. Avec complément d’irrigation (tableau 2)
1 8
3.3.4.8.6. Gousses
1 9
3.3.4.8.7 Graines
1 9
3.3.4.8.8. Fanes
19
3.3.4.8.9. Suivi des maladies
1 9
3.3.4.9 Conclusion
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- - ,
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~ * l . - - ~ l - . . - - - - “ - -

4. Arachide
4.1. Variétés d’arachide
2 0
4.1.1. Tests de démonstration de variétés d’arachide en milieu paysan (CNIA)
2 1
4.1.2. Evaluation agronomique de variétés d’arachide de bouche (GGP)
2 2
4.1.3. Criblage de variétés d’arachides pour la tolérance a A.spzrgdZusJlnvusms
2 4
4.1.4. Teneur en huile
2 4
4.1.5. Résultats expérimentaux
25
4.1.6. Performances agronomiques : rendement en gousses et
poids de 100 graines
28
4.1.6.1. rendement en gousses
28
4.1.6.2. poids de 100 graines
29
4.1.6.3. comportement des variétés vis-à-vis de la contamination
par A jlms/A. parasiticus
2 9
4.1.6.4. contamination artificielle des graines par A. j7avu.s
31
4.1.6.5. corrélations entre les tests mis en œuvre
3 3
4. I .7. Teneur en huile et niveaux de contamination des
variétés par l’aflatoxine
3 s
4.2. Discussion
36
4.3. Activités de la campagne 1999-2000
3 8
4.3.1. Deux essais ont été menés à la station de Nioro :
3 8
4.3.1.1. Résultats préliminaires de l’essai de confirmation
38
4.3.1.2. Résultats de l’essai régional
39
S. Fertilisation
5.1. Introduction
40
5.2. Matériels et méthode
4 1
5.3. Résultats et discussions
42
5.3.1. Nombre total de thrips par fleur prélevée
5.3.2. Nombre de pieds récoltés par parcelle.
5 3.3 Nombre total de gousses par parcelle.
5.3.4
Nombre de gousses saines par parcelle.
S.3.5. Poids de gousses sèches par parcelle
5.3.6. Poids de graine par parcelle
S.S.7 Poids moyens de 100 graines par parcelle(en grammes)
4.3.8 Poids de fanes par parcelle(en Kg).
-vm--.

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1,
mn----

5.4. Conclusions et perspectives
4 9
5.4.1. Influence du facteur A sur les paramètres du rendement.
4 9
5.4.2. Influence du facteur B sur les paramètres du rendement.
50
5.4.3. Influence des interactions A*B sur les paramètres du rendement.
50
6. Malherbologie
52
6.1. Actions menées en 1999
52
6.2 Sites d’étude
5 3
6.3. Situation agroclimatique
5 3
6.4. Situation phytosanitaire
5 3
6.5. Les prospections
5 3
65.1. Méthodologie
5 3
6.5.2. Résultats
54
6.5.3. Conclusion
56
6.6. Criblage pour la résistance au S. gesnerioïdes
56
6.6.1. Résultats
56
6.6.1.1. Ngalbane
5 6
6.6.1.2. Abri grillage
5 7
16.6.2. Conclusion
5 7
6.7. Etude de la germination suicide des graines de S. Hermonthica par le niébé
s-7
6.7.1 .Résultats
58
6.7.1.1. Bambey ( Route de Ngoye)
5 8
6.7.1.2. Thiadiaye (Pultock Sérère)
5 8
6.7.2. Conclusion
59
6.8. I[dentification de faux-hotes et de plantes pièges pour contrôle S Cesnerioi’des
s9
6.8.1. Résultats
60
6.8.2. Conclusion
62
6.8.3. Perspectives de recherche
62
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7. Entomologie
6 3
8. @-opédologie et hydraulique agricole
65
8.1. Synthèse des résultats des essais
66
13.1.1. Essai comparatif d’amendements phosphocalciques
66
13.1.2. Optimisation de l’utilisation de l’eau et des éléments nutritifs dans les
principaux systèmes de culture du Sud Bassin Amchidier du Sénégal
par le bais d’amendements organique et phosphocalcique
68
13.1.3. Système maïskachide” à Diamaguène
70
8.1.4. Système arachide/mil à Ouadiour
70
8.1.5. Système riz continu Koutango
70
8.2. Projet de restauration agronomique des sols salés (PRASS)
Volet Hydropédologie
7 1
8.3, Projet conjoint entre le Projet GERT et ISRAKNRA. Volet Lutte
anti-érosive dans le Diobass.
72
8.4 Les autres activités réalisées en 1999
7 3
8.4.1. Projet d’étude ISRA - Drylands Research (Royaume Unis) :
Politiques gouvernementales et investissements paysans
en Afrique semi-aride.
7 3
8.4.2. Elaboration de projet
7 3
8.4.3. Gestion du laboratoire central d’analyse du CNRA
7 4
9. Machinisme et technologie post récolte
7 4
9.1. Mise au point de décortiqueurs (Sénégal II, CRDI)
7 4
9 2. Projet d’appui au CNIA : Arachide de bouche/d’huilerie
7 7
9.3. Action Thématique Programmée (ATP) : Traction Animale
77
10. Economie agricole et socio-économie
77
ii). 1. Etude des interactions arbres - cultures dans les systèmes agroforestiers
78
10.1.1. Objectifs
7 8
10.1.2. Méthodologie
78
10.1.3. Contenu des Questionnaires
79
10.1.4. Réalisations
79
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~-
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n
I-B--

10.2. Suivi de la filière arachidière dans le contexte de la relance
80
10.2.1. Objectif
80
10.2.2. Réalisations
8 0
10.2.3. Etude de la production et de la commercialisation
des céréales dans le Sud Bassin arachidier
8 1
10.2.4. Enquête socio-économique de base du projet PEDUNE/IITA
82
10.2.5. Etude des circuits de commercialisation du niébé
8 3
10.2.6. Méthodologie
8 3
10.2.7. Importance socio-économique de la jachère dans l’économie villageoise
84
10.2.8. Méthodologie
84
10.2.9..État d’avancement
8 5
B 1- Agroforesterie
8 5
1. Recherches sur les haies vives défensives
8 5
2. E:tudes des interactions arbre-culture
88
2.1. Introduction
88
2.2. Identification des arbres tests
88
2.3 Résultats
88
2.3.1. E.valuation des rendements aux environs des arbres tests
8 8
2 3 2. E.xcavation des systèmes racinaires
a 9
2.4. Conclusion et recommandations
89
2.5. Diflïcultés rencontrées
90
3. Amélioration et gestion de la jachère
90
4 Enrichissement de la jachère naturelle par i’utilisation
d’acacias locaux dans le terroir villageois de Médina Kébé (dépt. de Kaffrine)
90
5. A.mélioration de la jachère dans le terroir villageois de Médina Kébé
9 1
6. Techniques de substitution à la jachère
92
7. Récupération biologique des sols salés
9 3
8. G;estion des ressources forestières
95
9. Politiques agricoles et investissements
96
10. .Evolution des régimes fonciers et des systèmes d’utilisation des terres
97
1 1. :Diagnostic participatif des ressources sauvages au Ferlo
99
12. .Etude d’espèces alternatives au “ salane “Euphorbia balsamifera dans
l’aménagement de terroirs villageois.
99
C -- Documentation
1 0 0
1. Acquisitions
1 0 0
2 . Ouvrages
1 00
3 . Périodiques
1 0 0
4 . Publications chercheurs CNRA
101

5. Consultation
101
16. Prêt
101
‘7. Fourniture de photocopies
101
:B. Traitement de l’information
101
8.1 .Traitement manuel
1 0 1
8.2. Traitement Informatique
1 0 2
8.3. Traitement des Archives
1 0 2
!3. Autres Activités
1 0 2
10. Conclusion
1 0 2
Il. Visites du Centre de Documentation
1 0 3
12. Formation
1 0 3
13. Participation à des séminaires/ateliers
1 0 5
‘14. Publications
1 0 7
II 5. Visiteurs
1 0 8
‘16. Enseignement
1 0 8
17. Encadrement stagiaires
1 0 8
Annexes
110

Liste des tableaux
Talbleau 1 : Rendement (kg/ha) en gousses, graines et fanes sous pluvial strict.
Talbleaiu 2 : Rendement (kg/ha) en gousses, graines et fanes dans le cas de complément
d’irrigation
Talbleau 3 : Liste de variétés mises en test.
Talbleau 4 : Rendements en gousses (kg/ha), et poids de 100 graines (g) des génotypes
(Campagne 1998- 1999).
Tableau 5 : Taux de contamination naturelle (au champ) des graines non stérilisées
en surface.
Tableau 6 : Taux de contamination artificielle des graines par A. flavus
Tableau 7 : Classement des variétés par rapport aux paramètres de la contamination suivant
diverses échelles relatives
Tableau 8 : Teneurs en huile et Aflatoxine B 1
Tableau 9 : Rendements en gousses (kg/ha), et poids de 100 graines (g) des génotypes
(Campagne 1999-2000).
Tableau 10 Rendements en gousses
Tableau 11 Facteur B -: Incidence des types de fumure sur le nombre moyen de thrips
Tableau 12 Interaction A*B -: Effet des interactions sur le nombre moyen de thrips.
Tableau 13 Facteur B -: Incidence des types de fumure sur le nombre moyen de gousses
Tableau 14 Interaction A*B -:Effet des interactions sur le nombre moyen de gousses.
Tableau 15 Facteur B -: Incidence des types de fumure sur le nombre de gousses saines
Tatrleau 16 343 Interaction A*B -: Effet des interactions sur le nombre de gousses saines
TaMeau 17 3S2 Facteur B -: Incidence des types de fumure sur le rendement en gousses
Tableau 18 Interaction A*B -:Effet des interactions sur le rendement en gousses
Tableau 19 Facteur B -: Incidence des types de fumure sur le rendement en graines.

Tableau 20 Interaction A*B -:Effet des interactions sur le rendement en graines.
Tableau 21 Facteur B -: Incidence des types de fumure sur le poids de 100 graines
Tableau 22 Interaction A*B -:Effet des interactions sur le poids de 100 graines.
Tableau 23 Facteur B -: Incidence des types de fbmure sur le rendement en fanes.
Tableau 24 Interaction A*B -: Effet des interactions sur le rendement en fanes.
Tableau 25 : Etude globale de l’infestation par Striga dans 3 villages du bassin ar’achidier :
nombre total de champs infestés par S. gesnerioïdes et densités du parasite :
campagne agricole 1999
Tableau 26 : Traitements et successions culturales à Route de Ngoye et Thiadiaye.
Tableau 27 : Germinations des graines de 5’. gesnerioïdes en présence des racines
des plantes testées
Tableau 28 : Germinations des graines de 5’. hermonthica en présence des racines des
plantes testées
Tableau 29 : Sites enquêtés dans le Sud Bassin Arachidier
Tab)leau 30 : Sites d’enquêtes du projet PEDUNE

AVANT PROPOS
R CE$NTRE DE BAMBEY
Le CNRA de Bambey couvre territorialement trois zones agroécologiques :
e Le Centre Nord Bassin arachidier (régions de Thiès, de Diourbel et le Département de
K.ébé:mer)
e Le Sud Bassin arachidier (régions de Kaolack et de Fatick);
* La Zone Sylvo-pastorale (région de Louga).
Les ,activités menées au courant de l’année 1999 ont été fortement marquées par la rareté des
ressources financières du centre dont les charges se sont alourdies avec l’adjonction du Centre
de Dahra Djoloff et de la station de Nioro du Rip.
Le budget du centre a été arrêté en dépenses et en recettes à la somme de 501 662 426 F dont
o 18 185 000 F (3.6 %) d’investissement;
o 238 738 586 F (47.6 *A) de charge de personnel;
?
244 738 840 F (48.8 %) de charge de fonctionnement.
Le Personnel est composé de 95 personnes dont 20 chargés de recherche, 2 assistants de
recherches, 4 techniciens supérieurs, 3 ingénieurs des travaux, 7 techniciens ordinaires, 9
techniciens de laboratoire, 1 laborantin, 16 observateurs. 3 enquêteurs, 3 chargés
d’administration, 1 assistant d’administration, 2 assistants comptables, 1 comptable, 1
technicien d’administration, 2 cadres techniques supérieurs, 1 cadre technique, 2 secrétaires de
direction., 5 secrétaires correspondanciers, 7 chauffeurs, 2 mécaniciens, 2 conducteurs d’engins.
I documentaliste.
0 Gestion sociale
:iu niveau social, diverses actions ont été réalisées durant ces dernières années. Les difErentes
réalisations ont pu se faire grâce à une concertation permanente avec les organisations sociales
du centre mais également par la mise en place de commissions.
(“est ainsi que pour la gestion du centre médico-social, du centre d’accueil et du car de
transport. l’attribution et la gestion des logements des quartiers « ouvrier » et « moniteur »? il
existe des commissions chargées de formuler des propositions à la direction du centre en vue
d’améliorer la gestion de ces secteurs.
1

?
Mise en place d’une centrale d’achats :
Depuis le mois de décembre 1998, le CNRA a mis en place une centrale d’achats destinée au
ravitaillement du personnel en denrées alimentaires. Cette centrale a démarré avec 46 membres
et quatre produits (riz, huile, savon, lait) suite à une subvention de la direction du centre d’un
montant de 2 500 000 francs résultant de la vente des véhicules réformés en 1996.
Aujourd’hui, la centrale compte 93 membres et distribue 28 produits.
II faut préciser que depuis sa création, la centrale est gérée par un comité dont les membres
sont proposés par une assemblée générale des travailleurs. L’administration du centre assure le
contrôle des procédures.
?
Construction d’une aire de jeux :
Avec l’appui des différentes associations de femmes du centre, la direction a construit une aire
de jeux destinée à l’ensemble des enfants des travailleurs.
?
Obtention de parcelles d’habitation pour le personnel :
La direction du centre, en collaboration avec la mairie de Bambey, a pu obtenir au profit du
personnel du centre 45 parcelles à usage d’habitation au niveau de la commune.
La direction a préfinancé les frais de bornage pour un montant de 600 000 francs entièrement
recouverts et nous attendons les actes individuels d’attribution. Ce dossier est à suivre entre le
trésor public de Bambey et la mairie.
?
Gestion du centre médico-social :
En 1996, le centre médico-social du centre a été rénové pour un montant de 10 000 000 F
CFA sur financement JDA.
Pour son fonctionnement, la direction a mis en place une commission dirigée par le chef du
service administratif et qui est chargée de faire des propositions relatives du fonctionnement, à
la gestion des approvisionnements et l’utilisation des médicaments. Les démarches, entreprises
depuis deux ans, pour l’ériger en centre de soins primaires, devraient être finalisées En
attendant, le centre a pu bénéficier, avec l’appui du médecin chef du district de Bambey des
prix de l’initiative de Bamako pour l’acquisition des médicaments financés par la direction du
CNRA.
Gestion du centre d’accueil :
Le CNRA dispose d’un centre d’accueil de 21 chambres à deux lits avec un restaurant
climati& d’une capacité de 50 places.
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-

L’amnée 1999 a été marquée par les distinctions reçues par deux chercheurs du centre :
e Dr. N’diaga Cissé qui a reçu le prix d’encouragement du Chef de l’état pour ses travaux de
sélection sur le niébé;
o Dr. Dogo Seck qui a reçu le prix du fonds Eric Daugimont et Dominique Van Der Rest
pour ses travaux sur les plantes à effet insecticide
Au delà de la légitime fierté que procurent ces distinctions, elles constituent aussi une source
de motivation pour tous les chercheurs de I’ISRA qui y trouvent un moyen de constants efforts
consentis, patiois au détriment d’une vie familiale de laquelle ils sont souvent absents pour
raison de service.
Cette année a également été marquée par la confirmation de la volonté affichée de mener une
recherche agricole performante et pilotée par la demande, comme en attestent les nombreuses
conventions domiciliées au centre et impliquant les orgamsations paysannes et ONG de
développement. Des variétés mieux adaptées d’arachide, de niébé et de mais ont été identifiées
par les chercheurs et font l’objet de prévulgarisation ou de diffusion. La phytotechnie, le
machinisme et la technologie post. récolte suivent de près ces nouvelles variétés pour leur
apporter les innovations idoines. Les technologies agroforestières sont en constant
réajustement a la lumière du feedback provenant du milieu réel et des avancées obtenues en
matière de recherche fondamentale. Les premiers résultats obtenus dans la récupération des
sols8 sales sont très encourageants. Les analyses socioéconomiques se poursuivent et apportent
chaique jour un éclairage nouveau sur les déterminants à l’adoption des technologies et sur leur
rentabilité.
Ces performances ne doivent cependant pas nous faire oublier la constante érosion des moyens
humains , matériels et financiers qui compromet dangereusement notre réactivité et notre
compétitivité dans un contexte ou la compétition pour l’accès aux financements est de plus en
plus ouverte et exigeante.
)t CENTRE DE DAHRA
L e centre couvre un vaste domaine de 6800 hectares pour un périmètre de 42 km et un total de
156 km de barriéres et clôtures. Il possède 2 forages _ 2 châteaux d’eau et compte actuellement
six (6) agents permanents :
I gestionnaire;
1 assistant de recherche;
1 agent technique d’élevage;
1 secretaire-caissière;
2 bergers.
Les activités tournent autour du maintien du troupeau de 350 têtes et de l’assistance aux
eleveurs de la zone qui profitent des pâturages et du forage du centre moyennant une
contribution au prorata de la taille du troupeau.
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Le haras dont les activités ont repris sous la supervision de la direction de l’élevage mène des
op’érations d’insémination artificielle dans l’optique d’une amélioration de la race chevaline,
Les pr’oblèmes les plus immédiats concernent la réhabilitation de la clôture et la détérioration
des infrastructures par insuffisance d’entretien. La vestusté du système d’adduction d’eau est a
l’origine d’importantes pertes dans le réseau
Malgré: toutes ses difficultés le centre continue à collecter des statistiques de base sur le
troupeau (poids à la naissance, suivi des femelles lactantes, suivi pondéra1 etc.) et il arrive tant
bien que mal à. générer des recettes lui permettant de faire face aux charges de base,
m STATION DE NIORO
La station de Nioro couvre une superficie de 80 hectares à laquelle il faut ajouter les 35
hectares de la station BIT située de l’autre coté de la route bitumée. Elle compte 11 agents
Per]manents. Les chercheurs de Bambey y mènent des essais aussi bien en saison des pluies
qu’en saison sèche. Le peu d’activités menées dans cette station ne lui permet pas de Couvrir
ses charges de fonctionnement. A cela s’ajoute des difficultés de sécurisation des parcelles
créées par l’absence d’une clôture fonctionnelle. La station doit faire face à une divagation
Perman(ente des animaux et à l’intrusion de riverains dont l’imprudence ou l’insouciance est à
l’origine de fréquents feux de brousse constatés.
Le ,forage qui alimente les bureaux, logements et le bassin d’irrigation est fréquemment en
panne. Le centre souffre aussi d’une insuffisance notoire en matériel de labour.
La mise en œuvre du PSAOP devrait apporter des solutions allant dans le sens d’un
redimensionnement -réhabilitation du CRZ de Dahra et de la station de Nioro. D’autre part,
l’aménagement d’un réseau d’irrigation fonctionnel est prévu à Nioro dans le cadre du projet.
CENIA.
Le Chef de Centre

l- RESULTATS SCIENTIFIQUES
Ce rapport annuel de synthèse reprend les principaux résultats obtenus au cours de l’année
1999, par grand domaine de recherche. Les activités de recherche ont surtout concerné le
domaine des productions végétales.
A - Productions végétales
I. Maïs
1.1. Génétique et Amélioration Variétale du Maïs
Les travaux d’amélioration variétale du maïs ont porté en 1999 comme les années précédentes,
sur l’identification, la création et la diflùsion de variétés performantes et stables pouvant
permettre à l’agriculteur d’ajuster ses plans de culture en fonction des aléas climatiques, de la
pression parasitaire et des besoins du marché. Autour de ce grand thème, plusieurs axes de
recherche on été définis. Il s’agit de :
* l’expérimentation multilocale de variétés de maïs en milieu paysan dans le cadre de l’étude
de l’adaptabilité de variétés de maïs dans le Secteur Centre Sud ;
?? différents types d’essais variétaux comprenant d’une part des variétés hybrides à grain
jaune, des essais de variétés hybrides et de composites tolérants à la sécheresse, d’autre part
cles essais de variétés précoces et extra-précoces implantés au niveau des stations de Nioro
et de Bambey ;
0 d’essais menés dans le cadre du projet de recherche collaborative “ Développement et
clifision de variétés tolérantes à la sécheresse en Afrique Occidentale et Centrale ” ;
0 d’essais de démonstration / prévulgarisation dans le cadre du volet transfert de technologies
par 1.a promotion de la production de semences communautaires en collaboration étroite
avec les Organisations de producteurs de maïs.
Par ailleurs, d’autres projets de recherche collaborative également financés par le WECAMAN
sont en cours d’exécution. 11 s”agit du :
* Projet “ Mécanismes physiologiques et productivité du maïs cultivé en Afrique tropicale en
conditions d’alimentation hydrique et de nutrition azotée limitantes ” mené en collaboration
étroite avec le (‘entre d’Etude Régional pour I’Amélioration de 1’Adaptation à la Sécheresse
(CERAAS) ;
?
Projet sur l’influence du genre sur le taux d’adoption du tnaïs dans le Secteur Centre Sud du
Sénégal ;

Enfin, la planification d’un forum national sur l’organisation de la production, de la
commercialisation et de l’utilisation du maïs au Sénégal.
1") Etude de l’adaptabilité de variétés de maïs dans le Secteur Centre Sud
Dans le cadre du processus de transfert, de validation et de diffusion de variétés de maïs dans
le Sud Bassin Arachidier, les variétés performantes identifiées à l’issue des tests lors de la
précédente campagne ont fait l’objet d’une seconde expérimentation en milieu paysan.
,a) Pour les variétés blanches du ler lot :
Les rendements les plus élevés sont obtenus à Médina Sabakh et à Porokhane avec une une
production de 4,3 tIha et qui s’expliquent par le niveau de technicité des paysans et par une
pluviométrie favorable.
Les variétés les plus performantes sur l’ensemble des trois (3) localités sont Across Pool 16
DR (3,9 t/ha) et la variété TZEE W SR BC5 (3,3 t/ha). La variété TZESR x Gua 3 / 4 extra-
précoce: a été également très performante cette année avec des rendements supérieurs à 3 ,S
t/ha.
!b) Pour les variétés blanches du 2nd lot :
Les variétés les plus performantes sur l’ensemble des quatre (4) localités sont Synth 9243 avec
environ 3947 kg/ha, suivie de DMR ESR-W et de 95 TZEE-W 1 avec des rendements moyens
interlocalités de 320 1 kg/ha et de 3029 kg/ha respectivement.
L!évaluation en seconde année de ces variétés étant très positive (les variétés ayant confirmé
leur perîormance et leur adaptabilité dans le Sud Bassin Arachidier), des efforts doivent être
consentis dans le sens de leur prévulgarisation par la mise en place d’essais de vérification
et!ou de démonstration en relation avec les vulgarisateurs, les Organisations Non-
Gouvernementales (ONG) et les Organisations de Producteurs de maïs à partir de la prochaine
campagne.
Enfin, la présence de Strigu hermonthica a été notée au niveau de la Communauté rurale de
Keur Samba Guèye mais avec une incidence moindre par rapport à l’année dernière.
Cependant, des tests de variétés tolérantes et/ou résistantes seront menés dans cette zone afin
de mieux sécuriser la production maïsicole.
2”) Essais régionaux et internationaux
a) Essais de variétés hybrides jaunes
Les rendements généralement moyens à faibles varient entre 1,2 et. quelque 2,l t/ha pour les
variétés hybrides d’une part et de I,I à 1,7 t/ha pour les variétés composites d’a.utre part. La
variété la plus performante reste l’hybride 9727-2 avec 2078 kg/ha et l’hybride 9728-6 avek:
197’9 kg/ha. Oba Super 2(RE) avec 17 19 kg/ha a été ufilisé comme un témoin de référence.

b) Essais de variétés hybrides et composites tolérants à la sécheresse
Les. rendements généralement moyens à bons varient entre 0,9 à plus de 2 t/ha. Les variétés les
plu:s performantes sont : 9033-26 avec 2094 kg/ha, Across 9222-SR avec 1910 kg/ha et 8981-
5 avec 1870 kg/ha.
c) Essai de variétés extra-précoces
Des rendements généralement faibles à moyens ont été obtenus au niveau de la station de
Nioro et varient entre quelque 900 kg et plus de 1,s t/ha. Les variétés les plus performantes
sont : EV98 TZEE-W avec 1729 kg/ha., 97TZEE-W3Cl avec 1840 kg/ha et enfin 95 TZEE
Y1 avec 163 1 kg/ha.
d) Essai de variétés précoces
Les variétés les plus performantes sont : Acr 92TZE Comp.S-W avec 2183 kg/ha, EV. DT 97
STR C 1 avec 1993 kg/ha, Ak 933 l- DMR BC2 avec 1914 kg/ha et enfin Syn E2 avec 1808
kg/iha. Les variétés les plus performantes sont : 98 Syn WEC STR avec 2333 kg/ha, Ac 95
TZE Comp4 C3 F3 avec 2090 kg/ha, EV DT-W 98 avec 1957 kg/ha, KPJ et KPB avec 1749
et 1743 kg/ha respectivement. S’y ajoute également Kamboinse 88 Pool 16 DT (RE) .
Ce type d’essais doit être poursuivi pour mettre à la disposition de l’agriculteur du Nord
Bassin Arachidier des variétés précoces qui puissent boucler leur cycle durant les courtes
saisons de pluies et servir pour la consommation en vert et pendant la période de soudure.
3”) Développement et diffusion de variétés tolérantes à la sécheresse
Dans le cadre de la recherche de variétés stables, à potentiel de rendement acceptable et
résistantes / tolérantes à la sécheresse, plusieurs génotypes intermédiaires à tardifs sont évarués
sous deux (2) régimes hydriques. Il s’agit d’identifier les génotypes adaptés et de caractériser
les mécanismes d’adaptation à la sécheresse dans des conditions différenciées d’alimentation
hydrique.
f%ur ce faire deux lots de 210 et de 266 descendances test cross issues respectivement de la
population précoce TZE Comp 3 et d’autres sources de cycle intermédiaire à tardif ont été
testées sous deux régimes hydriques dont un sous irrigation complète et. l’autre sous stress
induit à partir de la floraison femelle à 50%. L’analyse des résultats a permis d’identifier les dix
(10) meilleures descendances pour chaque régime et pour chaque lot. Lesdits échantillons
serviront d’intrants pour la création de variétés synthétiques et/ou composites lors de la
prochaine campagne.
Pour les autres projets, les travaux ont démarré avec des enquêtes en milieu paysan sur
I’.inr!luence du genre sur le taux d’adoption et par la mise en place d’expérimentations à la
station de Nioro et en serre au niveau du Centre d’Etude Régional pour I’Amélioration de
1’ Adaptation à la Sécheresse (CERAAS).

2. Mil
2.1. Programme de relance de laprodkcfion des cultures vivrieres
12.1 1. Production de semences pré-base de mil
Le mil est une plante à pollinisation croisée. Un champ de mil est facilement contaminé par le
pollen extérieur à cause du fait que les chandelles émergeantes deviennent femelles-receptrices
avant de devenir mâle-fertiles. Le contrôle et l’enlèvement des plants non conformes y sont très
rigoureux; l’on admet que 1 à 2 % de hors-types à la récolte dans la production de semences de
pré-base (ANDREWS et HARINARAYANA, 1984). Dans le cadre de la relance de la
production des cultures vivrières, il est prévu la mise en place d’essais multilocaux. Un
préatlable à la mise en œuvre de ce programme est la production de semences de qualité. Du
faït que le mil est la céréale la plus importante au Sénégal aussi bien du point de vue des
surfaces, emblavées que de celui de la production annuelle; il présente un intérêt particulier
pour les populations. Il est la céréale la plus adaptée aux zones sèches et aux sols pauvres.
L’objectif de cette opération est la production de semences de mil de bonne qualité pour les
Vari&és les plus utilisées dans le monde paysan afin d’augmenter les rendements, d’accroître la
production. Les variétés ciblées sont la IBV 8004 à cycle court cultivée dans le Nord et le
Centre Nord, la Souna 3 à cycle intermédiaire proposée pour le Centre Sud et la toute nauvelle
IBMV 8402, qui peut être cultivée sur toute la zone milicole du pays. Pour les deux premières,
il s’agit de purifier les semences altérées par plusieurs générations de multiplication souvent
dans des milieux pas bien contrôlés et / ou avec des méthodes peu conformes. Quant à la
IBMV 8402, elle est prévue pour être lancée en milieu paysan immédiatement après son
homologation dans le catalogue des variétés de mil; elle a fini de faire ses preuves dans tous les
domaines.
Deux Se:maines après la fin du battage, des tests de germination ont été faits sur 4 échantillons
de 100 graines et les résultats ont montré un taux de germination de 100 % pour les trois
va.riétés de mil. Le poids moyen de mille (1000) grains a été également évalué à partir de
quatre échantillons. Les poids moyens de 1000 grains sont de 8,6 g pour souna 3, S,5 g pour
IBV 8004 et 9,0 g pour IBMV8402. Les quantités de semences de niveau Gl produites ont été
réparties en gros et moyens grains. La production de semences a été de 142,25, 72 et 27,lO kg,
respecti,vement, pour Souna 3, IBMV 8402 et IBV 8004. Pour la variété IBV 8004,
l’utilisation de la colonne INRA à une seule sortie n’a pas permis de distinguer les gros grains
des moyens. Les rendements ont été relativement faibles à cause des épurations et du triage
tres sévère des plantes et des grains pour garantir la pureté et la qualité des semences.
La reconduction d’une telle opération et son élargissement à d’autres espèces et variétés
permettraient de maintenir en vie le patrimoine phytogénétique important existant dans le
centre. Enfin les lignées constitutives et restauratrices devraient être retrouvées et conservées
au niveau de l’institut pour la régénération et la reconstitution des variétés.
8

3. ‘Niébé
3.1. Sélection variétale
3.1.1. Introduction
L’objectif principal du programme d’amélioration du niébé est de créer des variétés au
rendement élevé et stable, avec des
qualités de graines conformes aux exigences du
corwommateur. Ces variétés devront être adaptées aux conditions physiques et biologiques du
Centre ‘Nord et Nord du Sénégal. La sécheresse et la faible fertilité des sols constituent les
principales contraintes abiotiques rencontrées dans la zone de culture du niébé. Les larves
d’arnsacta, les pucerons, les thrips et les bruches causent des dégâts importants sur la culture et
les stocks de graines de niébé. Alors que le chancre bactérien et le virus de la mosaïque sont
les principales maladies de cette culture.
Des lignées stables sélectionnées pour la résistance aux différentes contraintes biotiques, ont
été introduites en essais variétaux préliminaires et avancés à Bambey et Thilmakha. D’autres
essais d.its ‘lignées fourragères’, résistance aux thrips et résistance à la chaleur ont également
été testés en 1999.
3.1.2. Résistance à la chaleur
Six paires de lignées pures isogéniques pour leur réaction à la chaleur ont été testées pour la
seconde année consécutive. Le génotype des membres de chaque paire est identique pour tous
les locus, excepté celui contrôlant la réaction à la chaleur. A ce locus, l’une des lignées
membre est homozygote résistant à la chaleur, et l’autre homozygote sensible. Ainsi ces
lignées devraient réagir d’une façon identique à toutes les conditions biotiques et abiotiques de
culture, mais ne différeraient que par leur réaction à la chaleur.
La comparaison entre la moyenne des lignées résistantes à la chaleur et celle des sensibles pour
le cycle du semis à la floraison et à la maturité, le nombre de gousses par plante ou par
pédoncule, la taille des plantes et l’indice de récolte, ne montre aucune différence significative.
Ces deux groupes n’ont également pas eu des rendements en graines différents, dans aucune
des années d’expérimentation.
3.1.3. Essais avancés
L’objectif de l’essai était de tester la performance de 23 lignées issues d’un croisement entre
les variétés Mouride et Mélakh. Des rendements élevés ont été obtenus sur les deux stations,
avec des moyennes de 28787 et 1049,4 kg / ha respectivement à Bambey et Thilmakha.
Certaines nouvelles lignées (ISRA 888 ; 871 ; 900 ; 870 ; 874 ; 907) ont eu des performances
élevées sur les deux stations. Leur cycle du semis à la maturité, était généralement compris
entre celui des deux parents. Cependant la lignée ISRA 888 semblait être relativement plus
précoce que Mélakh, avec une taille de graines comparable.
9

3.1.4. Essais préliminaires
La performance de nouvelles lignées a également été testée pour la première fois à Bambey et
Thilmakha avec comme témoins Mouride et Mélakh. Des rendements élevés de 2 à 3 t ont été
obtenus par 17 nouvelles lignées à Bambey indiquant leur haut potentiel de rendement” Ces
lignées sont de cycle précoce à intermédiaire avec un poids de 100 graines supérieur à 20g
pour certaines d’entre elles. La lignée ISRA-819 est de graines rouges, elle est issue du
croisement entre la variété locale ND. Aw et Mélakh, elle dépasse en performance les témoins
dans les deux stations et est aussi précoce que son second parent. Son rendement moyen
(1990 kg / ha) sur les deux stations est la seconde plus élevée après celle (2069,3 kg / ha) de la
lignée ISRA-2032.
3.15. Essais « résistance aux thrips »
Ces essais, installés à Bambey, avaient pour objectif d’évaluer la réaction aux thrips de lignées
introduites ou issues de croisements ayant 58-77 comme source de résistance.
Les populations de thrips étaient relativement faibles à la floraison, avec des moyennes
d’environ 5 à 8 thrips par prélèvement. Mais ce niveau d’infestation était suffisant pour
diminuer de plus de 50 % les rendements. Les lignées ISRA-2065 et ISRA-2052 ont encore
obtenu des rendements supérieurs à 1200 kg / ha et un niveau d’infestation en thrips
relativement faible, en essais non traités. La variété Mélakh avait aussi des rendements moyens
supérieurs à 1 tonne dans les mêmes conditions, durant les deux années de test.
3.1.6. Lignées fourragères
Cet essai installé à Bambey, avait pour objectif de tester pour la seconde année consécutive,
des lignées utilisées pour la production de fourrages et de graines et ayant la capacité de
conserver leurs feuilles à la maturité.
Le rendement en paille à la maturité était significativement plus élevé qu’à la floraison.
La
variété témoin 66-35 avait la meilleure production de paille sèche sur les deux années. Los
lignées TN3-78 et TN121-63 donnaient de bons rendements en graines à chacune des deux
années et leur production en paille de 1999 était excellente.
3.1.7. Conclusions
Les résultats de deux années, de l’essai ‘résistance à la chaleur’ semblent montrer que la
chaleur n’affecte pas le rendement en graines du niébé et ses principaux composants. La
chaleur ne constitue donc pas une contrainte à la culture du niébé au Sénégal. LJn programme
d’amélioration variétale du niébé pour la résistance à la chaleur n’est donc pas nécessaire à
initier pour le moment.
Les populations de thrips à la floraison sont relativement faibles au Sénégal da.ns le Nord et
centre Nord. Mais ce niveau d’infestation est sufftsant pour diminuer de plus de SO % les
rendements.
Cependant les nouvelles lignées ISRA-2065, 2052 et la variété Mélakh ont
obtenu sans traitement chimique contre les thrips, des rendements moyens supérieurs 8 1200
kg / ha. Il semble donc possible d’obtenir des rendements élevés en conditions non traitées
----I-I
..-
----WC<

Des lignées hautement productives avec des caractéristiques agronomiques correspondant aux
objectifs. du programme, ont été identifiées des essais avancés et préliminaires.
Certaines
d’entre elles seront introduites en essais multilocaux en stations et milieu paysan. C’est le cas
parti,culièrement de la lignée ISRA-819 à graines larges et rouges, qui donne des rendements
élev&, avec un bon comportement vis à vis des pucerons, du chancre bactérien et des virus.
L’objectif de l’essai ‘lignées fourragères’ était, de tester des lignées introduites, utilisées pour
la production de fourrages et de graines et ayant la capacité de conserver leurs feuilles à la
maturité:. Les rendements en paille à la maturité étaient plus élevés qu’à la floraison. La
varieté témoin 66-35 avait la meilleure production de paille sèche sur Ies deux années. Les
lign&es TN3-78 et TN121-63 donnaient de bons rendements en graines à chacune des deux
annales et leur production en paille de 1999 était excellente.
3.2. Etude de techniques culturales et test d’un paquet technologique pour la protection
écologiquement durable du niébé au Sénégal
3 2.1. Étude de l‘association variétale de niébé
Au Sénisgal, les paysans associent souvent deux ou plusieurs variétés de niébé sans qu’il ait une
géométrie particulière de semis. L’association de variétés de niébé à spectres de résistance différents
et à cycles contrastés a permis dans certaines conditions d’assurer une protection à moindre coût et
de st&curiser la production. Les aspects relatifs à la production de l’association variétale de niébé ont
surtout été étudiés au Sénégal (DIAGNE, 1986 ; TFIIAW, 1992). Ces études ont montré que
l’association d’une variété à cycle court et port érigé et d’une variété à port rampant et cycle
intermédiaire était plus productive que la culture pure dans les zones nord et centre nord et assurait
une stabilité de rendement.
Dans ces travaux, les interférences d’un tel système avec les nuisibles n’ont pas été abordées. Des
informations sur l’incidence de ce système, en relation avec sa productivité, sur les insectes et les
maladies sont plutôt rares en zone soudano-sahélienne. Les résultats antérieurs (NDIAYE, 1998;
1999) avaient montré que l’association variétale tendait à réduire la pression des nuisibles,
(maladie:s et insectes) par rapport à la culture pure. Malgré les conditions pluviométriques très
défavorables, l’association de deux variétés de niébé à cycles et ports différents était plus productive
que la culture pure de niébé. Pour une meilleure prise en compte de l’utilisation de variétés
rampantes par le paysan et suite aux recommandations de la mission d’appui au programme de
recherchle sur le niébé, cette activité a été exécutée en 1999 mais en associant des variétés plus
contrastées, en l’occurrence, Melakh et Ndiambour.
L’essai a été implanté à la station de Bambey dans un dispositif en blocs complets randomisés
avec quatre répétitions : Tl- variété Mélakh, T2.= variété Ndiambour et T3- Association
Mélakh x Ndiambour La variété Ndiambour a été semée avec un écartement de 50 cm entre
les lignes et SO cm entre les poquets. L’écartement a été de 25 cm entre les poquets pour la
Vari&é Melakh. L’association variétale Mélakh x Ndiambour a consisté à alterner une ligne de
Mél,akh avec une ligne de Ndiambour
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De: fapn générale, la pression des nuisibles n’a pas été importante cette année. Cependant on a noté
une tendance à la baisse des attaques de maladies et insectes dans l’association variétale, comparée à
la culture pure. L’association de deux variétés de niébé à cycles et ports différents, qui vise un
double objectif de production de graines et de fanes, a été plus productive que la culture pure de
Ndiambour. Les résultats obtenus ont montré que, dans les conditions pluviométriques plutôt
favorables de cet hivernage, la culture pure de niébé est plus avantageuse que l’association variétale
de niébé car le LER de l’association variétale a été inf%eur à 1. Mais dans les conditions de culture
aléatoire du point de vue pluviométrique dans les zones nord et centre nord, comme c’était le cas en
1998, l’association a un avantage certain sur la culture pure (LER > 1) indiquant que les paysans
pra.tiquant la culture pure avec les deux variétés devront emblaver plus de terre pour obtenir le
même rendement que ceux qui font la culture associée de ces deux variétés
3.2.2. Étude de l’association mil/niébé
En zone tropicale semi-aride, particulièrement au Sénégal, l’association millniébé est une pratique
culturale rencontrée dans les petites exploitations agricoles. Dans les zones à pluviométries
irrégulières et aléatoires, l’association est un système de culture sécurisant dans la mesure où
les pertes liées à la pratique de la monoculture sont minimisées. Au Sénégal, les études de
DANCETTE (1984) ont montré que l’association mil/niébé ne présentait pas d’intérêt dans la zone
nord mais qu’elle était intéressante dans la zone de Bambey lorsque des variétés de niébé à cycle
court ou intermédiaire étaient utilisées. L’orientation de recherche, suite aux travaux effectués pst
DIANGAR ( 1995) était de poursuivre et d’étendre ces études dans les zones centre sud et sud.
Toutefois, dans ces travaux, les aspects d’interférences du système de culture avec les nuisibles n’ont
pas été abordés et les nouvelles variétés de niébé n’ont pas encore été testées dans la culture
associée.
Dans ce système, le mil est la culture principale pour laquelle le rendement doit être maintenue à un
niveau comparable à celui de la culture pure de mil. L’association miliniébé, dans les zones à
ressources en eau moins limitantes, permettrait au paysan d’avoir une production vivrière
diversifiée. Les résultats obtenus en 1998 avaient montré que l’association millniébé avait un
niveau d’infestation et de dégâts des insectes et des maladies plus faible que celui la culture
pure de mil ou de niébé. Le rendement en grains de mil associé au niébé n’avait pas été
significativement différent de celui du mil en culture pure. Il s’avère donc nécessaire de
consolider et de valider ces premiers résultats avec l’introduction d’un nouveau traitement pour
une optimisation de la densité de peuplement du niébé dans l’association.
L”essai a été implanté à la station de Nioro dans un dispositif expérimental en blocs complets
randomisés avec trois répétitions et quatre traitements : T, = culture pure de niébé, Tz = culture
pure de mil, T3 = association milhiébé (1 ligne de mil et 1 ligne de niébé alternées) et Ta =
association mil/niébé (1 ligne de mil et 2 lignes de niébé alternées). Chaque parcelle de mil a été
semée aux écartements de 0,90 m entre lignes et de 0,90 m entre poquets.. Chaque parcelle de niébé
a été semée aux écartements de 0,4S m entre lignes et 0.45 m entre poquets.
I.,‘essai a été conduit sans protection chimique contre les insectes et les maladies. Les résultats
ont montré que l’association mil/niébé tend à diminuer le degré d’infestation et les dégâts des
insectes et des maladies par rapport à la wlture pure de mil ou de niébé. Dans l’associaaion
mihiébé, le mil est la culture pour laquelle on doit assurer la production de façon prioritaire.
Le rendement en grains de mil associé au niébé (932 à 1396 kg / ha) n’a pas ét&
significativement différent de celui du mil en culture pure (1192 kg 1 ha) soit un manque ,;

gag,ner de 268 kg / ha (pour l’association 1 ligne / 1 ligne) ou un gain de 204 kg / ha (pour
l’association 1 ligne / 2 lignes) de grains de mil comparé à un gain de 2 18 kg / ha de graines de
niébé. L’association mil/niébé est une technique culturale qui, non seulement atténue les dégâts
des insectes, permet d’assurer un bon rendement mil comparablr; ou même supérieur à celui de
la culture pure et d’avoir un meilleur revenu monétaire. Les résultats obtenus suggèrent que
l’association mil./niébé est plus productive que la culture pure et méritent d’être confirmés dans
le temps et dans l’espace en vue d’alimentation des bases de données relatives à l’étude de
systèmes de culture au Sénégal et d’élaborer les bases de recommandations pratiques au
paysan.
3.2.3. Test d’un paquet technologique pour la protection écologiquement
durable du Niebe
Des recherches menées depuis 30 ans (NDIAYE, 1993) ont permis de mettre au point des
technologies permettant de faire face aux différentes contraintes à la production du niébe.
Cependant, leur transfert au producteur passe par des recherches en conditions réelles en
collaboration avec les paysans et les partenaires au développement. Le transfert de ces résultats et
les technologies récemment générées par l’équipe de recherche sur le niébé aux producteurs passe
par des recherches en conditions réelles en collaboration avec les paysans et les partenaires au
developpement. En 1998 le paquet technologique PT (comprenant des variétés amélior6es, des
itinéraires techniques et des méthodes de protection) avait induit une production en graines
nettement plus importante que celle procurée par la pratique paysanne (PP), avec des plus
valu.es de rendement de 37 à 1150 % en valeurs relatives. Cette activité sera conduite durant
toute la durée du projet pour capitaliser l’ensemble des données de diffusion et d’adoption du
paquet technologique testé.
Le choix des villages et des paysans est fait par les agents des ONG Vision Mondiale, Rodale
Intervenant d’une part et des Inspections d’Agriculture d’autre part. Au niveau des régions de
Louga, Thiès et Diourbel, des villages ont été choisis. Au niveau de chaque village, 5 paysans ont
été choisis pour tester un paquet technologique comprenant des variétés améliorées, des itinéraires
techniques et des méthodes de stockage en comparaison avec la pratique paysanne. Chaque
traitement est composé de trois parcelles élémentaires (de 10m x 1 Om = 100 m2.chacune)
correspondant aux trois variétés (Mélakh, Mouride et I,oca.le). Aucune fùmure minérale ou
organique n’a été appliquée.
Sur l’ensemble des trois régions (analyse basée sur trois villages par région) Thiès, Diourbel et
Louga, le PT a induit une production en graines (548 kg / ha) nettement plus importante que
celle procurée (403kg / ha) par la PP, soit une plus value de 145 kg / ha en valeur absolue et de
36 Y/0 en valeur relative. Cette différence s’explique par l’application des éléments essentiels qur
différencient les deux traitements PT et PP et qui sont les techniques culturales (mode er
densité de semis) et la protection phytosanitaire (traitement à l’extrait aqueux de feuilles de
neem). Le paquet technologique proposé qui est basé sur ces éléments techniques facilemenr
accessibles et appropriables par les paysans, permet donc d’améliorer à moindre coût et dt:
façon significative la production du niébt5 dans les zones nord et centre nord du Bassin
‘4raçhidier.

3.2.4. Essai sur les variétés de niebé
L,‘objectif est d’évaluer les performances de variétés améliorées de niébé en miiieu paysan dans
les régions de Thiès et Louga. L’essai a été implanté au niveau des villages de Ndawène, Maka
Fall, Thiéthièye, Dièye Ndiaye et Gatty Ndongo dans un dispositif expérimental-en blocs
dispersés. II comprend quatre variétés de niébé (traitements) : Mélakh, Mouride, Marne Fama
et Locale (cultivée par le paysan) testées au niveau de quatre paysans (répétitions) par village.
Chaque parcelle a une emprise de 100 m2 soit 1 Om x 1 Om avec des écartements de 0,5Om entre
lignes et de 0,50m entre poquets sur la ligne.
L,e rendement moyen a été plus élevé à Ndawène (264 kg /ha) et Ndièye Ndiaye (224 kg/ha) et
plus faible à Maka Fall (146 kg/ha). Les variétés, Mélakh avec 242 kg/ha) et Mouride avec 239
kg/ha) ont donné des rendements plus élevés que ceux obtenus par les variétés Marne Fama
(194 kg/ha) et la locale du paysan (133 kg/ha). Sur l’ensemble des deux zones, Melakh est
demeurée la meilleure productrice de graines, à l’exception de Ndawène où elle est supplantée
par Mouride (400 kg/ha). De façon générale, les variétés améliorées (Melakh et Mouride) ont
été plus productives en graines que les variétés (Marne Fama et Locale). Ces résultats
con.tirment ceux de 1998 excepté les bonnes performances de la variété Marne Fama. La
variété Melakh devrait être promue davantage en milieu paysan avec un itinéraire technique
plus approprié.
3.3. Etude de la Senescence monocarpiqlte
retardee du nikbtl ti Bambey
3.3.1. Introduction
La sénescence monocarpique retardée chez le niébé permettant à certaines variétés de produire
deux (2) pics de floraison, donc de fructification et de présenter une meilleure qualité de fane
lorsque les conditions de pluie le permettent, est une particularité importante dans nos
systèmes de cultures où les hivernages sont très souvent irréguliers et déficitaires. Nous avons
entrepris depuis la campagne 1997 d’évaluer à Bambey le comportement de quelques matériels
ayant cette caractéristique, en comparaison avec le témoin local de la zone : Mouride. Nous
avons pour cette année comme en 1998 adopté deux (2) dispositifs : l’un totalement sous
pluie, le second avec possibilité d’irrigation complémentaire en cas de besoin.
Lhivernage 1999 à Bambey s’est installé à bonne date (6 juillet 1999 avec 34 mm), mais pour
des raisons indépendantes de notre service nous n’avons pas pu semer à cette période idéale
A partir du 29 juillet il n’y a pas eu de périodes réellement sèches jusqu’à la fin de l’hivernage
Il faudrait même déplorer des périodes de fortes pluies et de vents violents. Pour la deuxième
année consécutive il y a eu des pannes au niveau du système d’irrigation et nous avons éte
contraints d’irriguer avec des arrosoirs.
3.3.2. Matériel et méthode
3.3.2.1. Matériel végétal
Il est constitué de 4 lignées : 1 - 2 ; 9 - 1 - 1 ; 9 - 1 - 2 et 1 0 - 2 , à sénescence monocarpique
retardée, de la 85 17 (témoin de sénescence monocarpique retardée) et de Mouride (témoin
local).

3.3.2.2. Méthodes
Les semis ont eu lieu le 30 juillet 1999, après une pluie de 28,6 mm tombée le 29 du même
mois. Les écartements sont de 50 cm x 50 cm avec des poquets de 2 graines (sans démariage).
Nous avons utilisé les blocs de Fischer randomisés avec 4 répétitions (6 traitements). Les
mo:yennes sont comparées avec le test de Newman Keuls à 5%. Nous avons adopté un
dispositif avec 2 parties ; l’une strictement pluviale, l’autre avec complément d’irrigation à la
demande. Sur cette dernière, nous avons apporté :
?
55 litres d’eau au 87e jour après semis
?
66 litres aux, 88e, 89e, 92e, 94e, 96e, 97e, 98e, 99e et 10 1 e jours après semis
L’engrais est du 6-20-10 à raison de 150 kg/ha
3.3.3. Observations et mesures
- suivi de la floraison et de la fructification,
- évaluation des cycles, des productions,
- suivi entomologie et phytopathologie.
3.3.4. Résultats
.3.3.4.1. La levée (pluvial strict)
LX pourcentage moyen est de 99 %. Il n’y a pas de différences significatives entre les
moyennes.
3.3.4.2. Nombre de jours semis - floraison (pluvial strict)
Les différences entre les moyennes sont significatives. La moyenne est de 33 jours. La lignée
10-2 et Mouride ont été les plus tardives (respectivement 33 et 34 jours). Les autres lignées
plus précoces (32 jours), appartiennent à la même classe.
3.3.4.3. Nombre de jours semis - production de premières gousses
(pluvial strict)
LA~S differences dans le comportement des entrées sont significatives. La moyenne générale est
de: 35 jours. Les lignées 1-2 et 9-l- 1 se sont révélées les plus précoces (34 jours), la lignée 10-
2 Pa plus tardive (36 jours).
3.3.4.4. Nombre de jours semis- premières récoltes (pluvial strict)
II existe une différence significative entre les entrées, la moyenne générale est de 66 jours. La
lignée I-2 est ici aussi la plus précoce (S9 jours), elle est suivie de la 85 17 (63 jours), Mouride
est la plus tardive (70 jours).

3.3.4.5. Dynamique de la floraison
3.3.4.5.1. piuvial strict
L’hivernage a permis 1 ‘expression des deux pics de floraison. Pour le premier pic, le matériel à
sénescence monocarpique retardée a démarré sa floraison à 3 1 jours après semis, soit un à
deux jours avant Mouride. La production journalière de fleurs la plus élevée dans ce pic (5
fleu.rs ) est obtenue avec la 85 17, Mouride et la 9-l-2. A 57 jours après semis, il y a un arrêt
de la production de fleurs qui ne reprendra qu’à 74 jours avec la l-2 et la 9-l-2. Mouride, la 9-
1 - 1 et l,a 10-2 recommenceront à fleurir 4 jours plus tard. Quant à la 85 17, elle redémarrera sa
production de fleurs un jour après ces dernières ; elle aura d’ailleurs la production journalière
la plus élevée dans ce pic (10 fleurs). Les lignées 10-2 et 9-l-2 ont atteint ou dépassé 6 fleurs
par jour. La 9-l-l a été la dernière à produire dans ce pic. La l-2 s’est arrêtée de produire
avant les autres entrées, à 97 jours après semis.
3.3.4.5.2. Avec complément d’iirigation
Là également, il y a eu deux pics de floraison. Les lignées à sénescence monocarpique retardée
ont commencé à produire les premières. Mouride et la 85 17 ont démarré avec un retard de un
jour sur ces dernières. Dans le premier pic, la 85 17 a culminé à 7 fleurs au 47e jour. Le nombre
de fleurs par jour le plus élevé produit par Mouride dans ce pic est de 5. La production s’est
arrêtée au 56e jour, pour reprendre au 68e jour avec la 9-l-2, la 10-2 et la 85 17. Les autres
matériels refleuriront 9 à 10 jours plus tard.
Comparé au dispositif sous pluie, il y a eu une faible stimulation de la floraison par l’irrigation.
La 9- 1-I , la 9-l-2, la 1 O-2 et la 85 17 ont atteint ou dépassé 6 fleurs par jours dans ce pic aprés
I’itigation.
.i .3.4.6. Nombre de fleurslpied
3.3.4.6.1. pluvial strict :
Pour le premier pic, il n’y a pas de différence significative entre les entrées. La production
moyenne est de 55 fleurs. Mouride a eu le nombre de fleurs le plus élevé en valeur absolue
(60). Pour le second pic, les différences entre les moyennes sont significatives., la moyenne
génerale est de 60 fleurs. La lignée l-2 a eu le nombre de fleurs le plus faible (32). Four la
production totale, les différences entre les moyennes sont significatives, la moyenne est de I 16
fleurs La lignée l-2 a la production la plus faible (84 fleurs) et n’appartient pas à la même
classe que les autres lignées, qui ne sont pas significativement différentes entre elles.
3.3.4.6.2 avec complément d’irrigation
Pour le premier pic, la moyenne est de 63 rieurs et les différences ne sont pas significatives.
Mouride a la valeur absolue la plus élevée (70 fleurs), et la lignée l-2 la valeur ila plus faible
(52 fleurs). En ce qui concerne le deuxième pic, il y a des difFérences significatives entre les
moyennes. La production moyenne est de 62 fleurs, la lignée l-2 a le nombre de fleurs le plus
faible (28) et n’appartient pas à la même classe que les autres entées, qui elles, ne sont pa:;
significativement différentes les unes des autres,

Pour ce qui est de la production totale, les différences sont significatives, la moyenne générale
est de 125 fleurs. Le classement observé pour le deuxième pic se retrouve ici. La l-2 a le
nombre le plus faible (80) et n’appartient pas à la même classe que les autres entrées, qui ne
sont pas significativement différentes entre elles.
3.3.4.7. Nombre de gousses par pied
3.3.4.7.1. pluvial strict
Les différences entre les moyennes sont significatives pour le premier pic la moyenne est de 18
gousses. La lignée l-2 occupe la Premiere place avec 28 gousses, la lignée 10-2 et ta 8.5 17 la
dernière classe.
Pour le deuxième pic il n’y a pas de différence significative entre les moyennes. La moyenne
générale est de 10 gousses.
Au niveau de la production totale les différences sont significatives, la moyenne est de 28
gousses, et la l-2 est la lignée la plus productive (37 gousses) ; la lignée 1 O-2 est la moins
productive (2 1 gousses).
3.3.4.7.2. avec complément d’irrigation
Pour le premier pic, les différences entre les moyennes sont significatives avec une moyenne de
20 gousses. La lignée 10-2 est la moins productive avec 16 gousses et, Mouride la plus
product.ive (25 gousses). Pour le deuxième pic, les différences entre les moyennes ne sont pas
significatives, la moyenne est de 10 gousses par pied. Au niveau de la production totale de
gousses,, la moyenne est de 30, et les différences entre les moyennes ne sont pas significatives.
3.3.4.7.3. Taux de transformation fleurs/gousses
Le même schéma est observé dans les deux dispositifs pour le premier et le deuxième pics. Les
différences sont significatives, et il y a deux classes. La lignée 1-2 a eu le taux le plus élevé et
n’appartient pas à la même classe que les autres entrées, qui elles, ne sont pas significativement
différentes. Les pourcentages de la lignée 1-2 en pluvial sont de 54,39 pour le premier pic et de
30,32 pour le second pic ; ils sont respectivement de 44,92 et 27,66 dans le dispositif avec
complément d’irrigation.
Concernant la transformation totale, les différences entre les moyennes sont significatives dans
les deux dispositifs ; dans celui avec complément d’irrigation nous avons le même schéma que
dans le premier et le second pics. C:oncernant le dispositif sous pluie le nombre de classes est
plus élevé, la lignée 1-2 garde le pourcentage le plus fort (45,64) ; la lignée 10-2 a le t;~us IC pion
faible (16.60 ).

3.3.4.8. Rendement
3.3.4.8.1. pluvial strict (Tableau 1)
Tableau 1 : Rendement (kg/ha) en gousses, graines et fanes sous pluvial strict.
v a r i é t é
GOUsSeS
GOUSSeS
Total
Graines
Graines
Total
Fanes
1” PIC
2" PIC
1” PIC
2" PIC
-
- l-2 -
2540 A
849 A
3389 A
1916 A
6 1 0 A
2526 A
3025B-
!Ll-1
1828 B
1192 A
3 0 2 0 A
1361 B
974 A
2335 A
3938 A
AB
2173
1168 A
3341 A
1724AEI
903A
2627 A
3825 AB
1784 B
1184 A
2968 A
1326 B
980 A
2306 A
4325 A
2549 A
814 A
3363 A
1956 A
673 A
2629 A
3000B
2206AB
1040 A
3246 A
1724AEI
858 A
2581 A
3588A Ëi-
-
Moyenne 1
2180
I
1041
1 3221
1 1668
I
833
1 2501
1 3617 -
.
: Les chiffres ayant les mêmes lettres alphabétiques ne sont pas significativement différents
(P = 0.05)
3.3.4.8.2. Gousse~
Les différences entre les moyennes sont significatives pour le premier pic, la moyenne est de
2 1 SO kg/ha. La lignée 1-2 et Mouride appartiennent à la première classe et sont les plus
productives (respectivement 2540 et 2549kgIha). Pour le deuxième pic les différences ne sont
pas significatives, la moyenne est de 1041 kg/ha ; il en est de même pour la production totale
où la moyenne est 3221 kg/ha.
3.3.4.8.3. Graines
Pour le premier pic, les différences entre les moyennes sont significatives la lignée l-2 et
Mouride ont été les plus productives et appartiennent à la même classe (respectivement 19 16
et 1956 kg/ha). La moyenne est de 1668 kg/ha. Pour ce qui est du deuxième pic, les
differences ne sont pas significatives. La moyenne est de 833 kg/ha. Pour la production totale
les différences ne sont pas significatives, la moyenne est de 250 1 kg/ha.
3.3.4.8.4. Fanes
Les différences entre les moyennes sont significatives, les lignées 9-l-l et 10-2 ont été les plus
productives (respectivement 3938 et 4325 kgha). La moyenne est de 3617 kg/ha.
3.3.4.8.5. Avec complément d’irrigation (tableau 2)
18

Tableau 2 : Rendement (kg/ha) en gousses, graines et fanes dans le cas de complément
d’irrigation
VARIFTE
Gousses
Gousses
Total
Graines
Graines
Total
Fanes
C
1” PIC
2& PIC
1” PIC
2& PIC
-
-
-
-
l-2
2610 A
699 A
3309 A
1890 AB
563 A
2453 A
9-l-l
2040 B
774 A
2814 A
1635 B
663A
2298 A
9-l-2
2235 B
814 A
3049 A
1758 B
661A
2419 A
10-2
2116B
1173 A
3289 A
1584 B
864A
2448 A
Mouride
2833 A
746 A
3579 A
2104 A
615 A
2719 A
-8517
2271 B
738 A
3009 A
1810 B
581 A
2391 A
Moyenne 1
2351
1
824
1 3175
1
1797
I
658
I
2454
1
3248
1
* : Les chifEes ayant les mêmes lettres alphabétiques ne sont pas significativement différents (P = 0.05)
3.3.4.8.6. Gousses
Pour le premier pic, les différences sont significatives, la production moyenne est de 235 1
kg/ha et la lignée l-2 et Mouride ont été les plus productives (respectivement 2610 et 2833
kg/ha). Les autres entrées appartiennent A la même classe et ont été les moins productives.
Pou.r ce qui est du deuxième pic, la moyenne est de 824 kg/ha, les différences entre les
moyennes ne sont pas significatives. Quant à la production totale, sa moyenne est de 3 175
kg/ha, les moyennes ne sont pas significativement différentes entre elles.
3.3.4.8.7 Graines
Pour le premier pic, la moyenne est de 1797 kg/ha, les différences sont significatives. Il y a
deux classes imbriquées, la lignée l-2 fait la jonction entre les deux classes avec 1890 kg!ha.
MIouride est au-dessus avec 2104 kg/ha, les autres lignées sont à la même classe inférieure.
Concernant le deuxième pic, la moyenne est de 658 kg/ha, les différences ne sont pas
significatives. Pour ce qui est de la production totale, sa moyenne de 2454 k.g/ha. Les
différences entre les moyennes ne sont pas significatives.
3.3.4.8.8. Fanes
La production moyenne est de 2348 kg/ha, les différences entre les moyennes ne sont pa!j
significatives.
3.3.4.8.9. Suivi des maladies
Contrairement à l’année dernière, il n’y a pas beaucoup de maladies cette année. On a quand
même noté la présence de Macrophomina avec une incidence et une sévérité non significatives
da.ns les deux dispositifs. La virose quant à elle est apparue de façon significative sur la lignée
1-2 et la lignée 9-l-ldans le dispositif sous pluie, alors que dans celui avec complément
d’irrigation elle n’est présente de façon significative que sur la lignée 1-2. Ces maladies n‘ont
pas eu d’incidence avérée sur la production de grains.
19

Suivi entomologique (Voir dans le rapport entomologie de Dr. Baldé)
3.3.4.9 Conclusion
Cet hivernage aurait pu être une bonne saison test pour la sénescence monocarpique retardée
che.z le niébé à Bambey : il a été précoce, régulier, exceptionnellement long et pluvieux. C’est
autant de raisons qui nous font regretter le retard pris pour les semis, manquements
indépendants de notre service. La longueur d’hivernage dont nous avons pu bénéficier a quand
même permis l’expression des deux pics de floraison, on notera même que le nombre de fleurs
atteint dans le deuxième pic a été exceptionnellement important. On n’a pas malheureusement
une transformation conséquente de ces fleurs en gousses. Parmi les raisons pouvant expliquer
cela on peut citer entre autres : le retard des semis qui n’a pas permis de bénéficier de toute la
longueur de l’hivernage et/ou les pannes intervenues au niveau du système d’irrigation. Le
pourcentage de contribution en graines du deuxième pic dans la production totale a été ,très
important dans les deux dispositifs : jusqu’à 42% avec la 9- 1- 1 dans celui sous pluie. Le chiffre
le plus petit est atteint par Mouride et la l-2 (23%), ce qui peut s’expliquer par leur précocité.
Les productions, aussi bien en graines qu’en fanes sont importantes cette année. La lignée l-2
a été une fois encore trés performante, elle confirme aussi sa grande capacité à transformer ses
fleurs en gousses. Les maladies notées n’ont pas eu une incidence avérée sur les productions en
graines.
4. Arachide
4. I. Varié tés d ‘arachide
L’objectif est d’évaluer les performances de variétés améliorées d’arachide en milieu paysan
dans les régions de Thiès et Louga. L’essai a été implanté au niveau des villages de Ndawène.
Maka Fall, Thiéthièye, Dièye Ndiaye et Gatty Ndongo dans un dispositif expérimental en blocs
dispersés. Il comprend quatre variétés d’arachide (traitements) : GC 8-35, Fleur 11, 55-43’7 et
Locale (cultivée par le paysan) testées au niveau de quatre paysans (répétitions) par village.
Chaque parcelle a une emprise de 72 m2 (8 m x 9 m) avec des écartements de 0,40 m entre
lignes et de 0,15 m entre poquets sur la ligne..
Les niveaux de rendements moyens ont été plus élevés (156 kg / ha) à Thièye Thièye ou le
meilleur rendement a été obtenu avec la Fleur Il avec 255 kg / ha comparé à 250 kg / ha pour
la GC 8 35 mais il n’existe pas de différence significative entre ces deux variétés. Dans tous les
trois autres villages la variété GC 8 35 a donné un rendement supérieur avec 259, 248 et 229
kg / ha comparé à 161, 177 et 144 kg / ha obtenu par la Fleur 11, respectivement à Ndawène.
Maka Fall et Gatty Ndongo. Ces résultats semblent confirmer le choix porté sur les variétés ;i
cycles courts comme la variété GC 8 35 dans la zone de Mékhé située à la limite septentrionale
du 13assin Arachidier où les hivernages sont généralement très courts et la pluviométrie plus
faible que celle de la zone centre nord du Bassin Arachidier. La variété d’arachide précoce 78
936 très performante et présentant des qualités technologiques intéressantes pourrait etre
testée avec la GC 8 35 dès la campagne 2000.

4.1.1. Tests de démonstration de varietes d’arachide en milieu paysan (CNIA)
A l’issue de plusieurs campagnes d’essais variétaux multilocaux conduits en conditions
contrôlées, certaines variétés ont été sélectionnées pour être vulgarisées ou ont commencé à
l’être. De nouvelles variétés d’arachide de bouche ont ainsi été identifiées. En 1998, une
première évaluation des performances de variétés nouvelles a été réalisée en milieu paysan
(MARTIN, 1999). Mais faute de disponibilités suffisantes en semences, cette initiation
dem.eure à une échelle encore très modeste. Il convient de conduire ces tests en vue de cerner
les performances des variétés en conditions de cultures paysannes et de recueillir l’opinion des
cultivateurs vis à vis de ces variétés.
L’objectif principal est d’évaluer en conditions de culture paysanne la variabilité des
performances des nouvelles variétés vulgarisables ou en début de vulgarisation par rapport aux
varietés témoin, et recueillir les appréciations des paysans et de leurs familles. Les tests ont été
implantes au Sud Bassin Arachidier (Medina Sabakh et Diamaguene) dans un dispositif en
blocs dispersés où l’on a comparé H 75-O et PC 79-79 contre le témoin 73-33 (Diamaguene) et
contre le témoin 28-206 (Medina Sabakh. Chaque test est conduit dans un village et comprend
trois parcelles élémentaires semées au niveau de chaque paysan et trois paysans (répétitions)
sont choisis par village. Chaque parcelle a une emprise de 20 x 20m (400 mZ). Les écartements
préconisés sont de 50 cm entre les lignes et de 15 cm entre pieds sur la ligne.
Dix jours après le semis, les densités de peuplements s’établissent entre 83 000 pour la H 7:5-CI
et 15 1 000 plants/ha pour la 73-33. Ces densités ont augmenté 20 jours après semis jusqu’à des
nive,aux de 107 000 à 183 000 plants’ha et se sont stabilisées à ces niveaux à la récolte. En
efl’et, à la levée, les plantes issues de 2 ou 3 graines jointives ne sont pas souvent distinguées et
sont alors comptées comme une seule plante. Par contre, à la récolte, après déterrage des
plants, le dénombrement des pivots racinaires donne une mesure exacte de la densité à la
récolte. La semence étant le principal intrant en production arachidière, il est indispensable de
maîtriser la régularité des densités de semis pour optimiser l’utilisation des semences et des
surfaces emblavées, Les disques de semoir et la distribution des calibres de graines sont les
principaux déterminants de la densité de semis.
A Diamaguène, les rendements en gousses peuvent être considérés comme faibles, car ils sont
compris entre 360 et 1350 kg/ha, avec une moyenne de 920 kg/ha. Les rendements ont ét& a
l’avantage de PC 79-79 avec un surplus de 406 kg et de 880 kg par rapport à 73-33 et H 75-O.
respectivement. Les productions de fanes ont été comprises entre 500 et 2300 kg/ha avec une
moyenne de 1302 kg/ha. La production de paille de H75-0 (1811 kg/ha) apparaît plus élevé<
que celles de 73-33 (1328 kg/ha) et. de PC 79-79 (767 kg/ha).
“4 Medina Sabbakh, les rendements en gousses ont été du même niveau que ceux de
Diamaguène avec une moyenne de 942 kg!ha; ils ont été à l’avantage de la PC 79-79 ( 121(‘:
kg/ha) comparé aux variétés H 75-O (649 kg/ha) et 28-206 (968 kg/ha). Pour ce qui concerne
les rendements en fanes, la PC 79-79 a confirmé ses meilleures performances par rapport awx
variétés H 75-O et 28-206.
Les lpara.mètres de qualité des recohes n’ont été analysés que pour le site de Diamaguène et se
situent tous à des niveaux comparables pour les variétés testées et bien inférieurs à ceux
trouvés par MARTIN (1998). En particulier, la variété PC 79-79 a présenté une proportion de
2 1
yI-u--...I
m..---m-11111-
P.“---‘_
--.

graines semences (69 %) identique à celle de ‘73-33. La variété H 75-O a été d’un calibre fort
intéressant (53 g pour 100 graines) valorisables dans les catégories Spanish N” 1 et N’” 2
(grades 50/60 et 60/70 à l’once, respectivement). Le calibre des bonnes graines de 73-33 a été
fort honorable cette année (41 g aux 100 graines) et serait partiellement valorisable dans le
grade 70/80. Les variétés semées tardivement et récoltées bien après l’arrêt des pluies, ont
présenté des valeurs faibles pour des variables telles que la proportion de gousses monograi.nes
(variant de 21 pour H 75-O à 40% pour PC 79-79) le rendement au décorticage (de 59 à 69
%) et pour le poids de 100 graines (36 à 53 g). Ces données confortent nos observations
visu.elles de la présence d’une proportion importante de graines déformées et hypertrophiées
Les cultivateurs des deux villages ont bien accueilli la nouvelle variété PC 79-79 et l’ont
qualifié de belle, productive et facile à battre. Elle garde plus longtemps la couleur verte Ique
les témoins 73-33 et 28-206. Cette qualification visuelle pourrait traduire une meilleure
résistance à la sécheresse et / ou à la cercosporiose. La facilité de battage serait peut être liée
au regroupement de gousses de la PC 79-79. Les paysans ont également apprécié sa moindre
mortalité par rapport aux variétés témoin mais nous n’avons pas de critère objectif pour
l’apprécier dans la mesure où les semences ont la même provenance ISRA. L,a variété de
bouche H 75-O a été également bien appréciée par les producteurs pour son calibre et ses
qualités technologiques, mais elle se trouve confrontée à un problème de disque de semis
approprié et de comparaison avec le témoin GH 119-20 de bonne qualité semenciere.
Pour l’arachide d’huilerie, en plus des tests sur la PC 79-79 confrontée aux témoins 73-33 et
208,-206 dans le sud Bassin Arachidier, la variété 78-936 très précoce et à graines relativement
grosses, devrait être testée en milieu producteur avec la GC 8-35 contre la 55-437 dans le nord
et centre nord du Bassin Arachider
Pour l’arachide de bouche, les deux variétés candidates : H 75-O et 73-27, au remplacement de
la GH 119-20, devraient pouvoir être con.frontées avec celle-ci en milieu producteur dès la
campagne prochaine.
4.1.2. Evaluation agronomique de variétes d’arachide de bouche (GGP)
Dans le cadre du Groundnut Germplasm Project (GGP), I’ISRA a évalué, au bénéfice des
NARS d’Afrique de l’Ouest, des variétés d’arachide de bouche les plus prometteuses parmi
celles disponibles dans la région. Cette activité a débuté en 1998-99 avec un essai varietal
comprenant 25 variétés de bouche ou valorisables en bouche, de type virginia (15) et spanish
(10) fournies par I’ICRISAT (15) et I’ISR4 (10). Ce pane1 offre une importante diversité de
types botaniques, de calibres et de précocité, et permet aux sélectionneurs ou aux agronomes
des NARS d’identifier les variétés de bouche les mieux adaptées à leurs besoins et à leur
contraintes. C’est ainsi qu’après cette évaluation agronomique en 1998, les dix (10) meilleures
variétés (73-27, NC7, ICGV 88434, ICGV 93030, ICGV 94204, ICGV 93057, ICGV 88421,
ICGV 93 104 et ICGV 94222) ont été choisies pour être évaluées en 1999 en comparaison
avec: tes variétés locales (756 A GH 119-20 et 73-28) dans un dispositif en blocs complets
randomisés à quatre répétitions mis en place à la station de Nioro dans le centre Sud Sénégal
La parcelle élémentaire est composée de 5 lignes de 6 m et semée aux écartements de 60 cm
entre les lignes et 15 cm entre les poquets sur la ligne.
22.

Ia levee a été tres bonne pour la quasi totalité des variétés. La densité a significativement varié
de 88 000 à 102 000 planteslha à la levée et de 85 000 à 98 000 plantefia à 28 JAS,
respectivement, pour les variétés 756 A et 73-27. Ces densités ont très peu varié puisqu’à la
récolte,, la densité a oscillé entre 79 000 plantes/ha (73-28) à 93 000 plantes/ha (variété ICGV
88434). Les densités se stabilisent à ces niveaux à la récolte, ce qui laisse augurer une perte
négligeable de plantes en cours de culture. Le nombre de jours 50 % floraison a très peu varié
sur la gamme de matériel testé ; il n’a oscillé qu’entre 26 et 28 JAS, même si l’on observe des
différences significatives entre variétés. Ainsi on distingue deux groupes de variétés nettement
différenciés : une variété ICGV 94222 à floraison précoce à 26 jours et un groupe composé de
: ICGV 88421, ICGV 93 104, 73-28 et 756A qui a atteint 50 % floraison à environ 28 jours;
les autres variétés se retrouvent réparties entre ces deux groupes.
Le rendement moyen en gousses de l’essai a été de 741 kg/ha de gousses. Les rendements en
gousses ont été compris entre 347 et 1094 kg/ha pour l’ensemble des variétés. Cette gamme de
rendements rend compte de la diversité de réactions des variétés dans les conditions de culture.
On peut distinguer deux groupes de variétés significativement différents entre eux : celui des
variétés NC7 (1094 kg/ha), ICGV 94222 (972 kg/ha) et 73-27 (920 kg/ha) qui ont donné les
rendements en gousses les plus élevés, et celui de 756 A (347 kg/ha), ICGV 88421 (45 1 krs/ha)
et ICGV 88434 (642 kg/ha) qui ont été les moins performantes. La majorité des gousses
formées sont des gousses à 2 cavités (73 % du nombre total) comparés à 26 % de gousses à 1
cavité et 1 % de gousses à 3 cavités, La production de gousses provient pour 68 % des
gousses à 2 cavités, pour 14 % des gousses à 1 cavité et pour moins de 1 % des gousses à 3
cavités.
Le rendement moyen en graines tout venant (TV) a été de 389 kg/ha. La production de graines
TV et celle de graines I-PS se déduisent de la production en gousses. Ainsi les meilleures
variétés (NC7, ICGV 94222 et 73-27) pour la production de gousses se retrouvent parmi les
meilleures pour la production de graines. Le nombre de graines semences le plus éleve a été
obtenu par la variété ICGV 93057 (474 306 graines/ha) en comparaison avec la moins
performante ICGV 94204 (264 583 graines/ha).
Moyennant une conversion, il devient possible d’évaluer les performances des varié!& selon la
classification américaine basée sur le nombre de graines à l’once et qui considère des catégories
(virginia, runner et spanish) avec différents grades à l’intérieur de chaque catégorie. Trois
principaux groupes ont été distingués :
?? Un premier groupe comprend deux Virginia à Graines “Médium” (grade 32/4O’J couvrant
l’intervalle [0,7S - 0,781 g/graine; il s’agit de NC7 et ICGV 94222;
0 IJn deuxième groupe composé de trois virginia (ICGV 93 104, ICGV94204 et GI-l 1 19-20)
et de deux spanish (ICGV 93030 et ICGV 93057) qui peuvent être classées dans la
catégorie “Runner jumbo” (grade 35/45) couvrant l’intervalle [0,65 - 0,701 ggraine.
?? Un dernier groupe de trois virginia (73-.28, 73-27, 756A) qui se classent dans la catégorie
“Virginia à Graines No1 (grade 45/5S) et de deux spanish (ICGV 88421 et ICGV 88434)
pouvant être classées dans la catégorie “Runner US Nol” (grade 45/55) car les classements
des virginia et des runner se recoupent en partie.
2 3

La ,variété NC7, malgré une productivité en gousses assez faible (1094 kg/ha), se retrouve dans
le groupe de tête pour la productivité en graines de bouche grâce à une bonne proportion de
graines I-PS. Dans d’autres conditions de culture NC7 avec ses graines de très gros calibre
correspond au grade 28/32, virginia extra-large (XL) (MARTIN, 1999). La variété ICGV
913077 est une autre virginia produisant des graines, de même calibre que celui de NC7, qui
figure parmi les meilleures variétés pour la productivité gousses ou graines HI%.
Le rapport gousses/fanes élevé , variant de 8,8 à 28,9 %, met en évidence un problème
spécifique de fructification et de transfert des assimilats dans les conditions de culture de cet
hivernage à Nioro. Une amélioration de la formation et du remplissage des gousses pourrait
être recherchée par le jeu de la concurrence des pieds sur la ligne et entre les lignes. En
particulier, l’écartement entre les pieds sur la même ligne influe sur le nombre de gousses par
unité de surface tandis le rendement en fanes dépend de l’écartement entre les lignes. Four
chaque variété ou groupe de variétés, l’amélioration de production pourrait être réalisée par
une optimisation de la géométrie de semis.
4.1.3. Criblage de variétés d’arachides pour la tolérance a A.spergillusjhws
L’essai compte 20 variétés dont (5) vulgarisées au Sénégal et (15) introduites de I’ICRISQT.
Ce matériel inclut deux témoins locaux (GH 119-20) sensible et (55-437) résistante à
l’infestation par A. Jlavus. Les variétés ainsi que leurs cycles et origines sont indiqués dans le
tableau 1.
Le dispositif adopté dans le cadre de cet essai est un lattice rectangulaire (5 x 4) constitue de 3
répétitions, avec 20 traitements (variétés:). La randomisation a été faite grâce au logiciel
GENSTAT. La surface de l’essai est de 780 m2; la surface utile est constituée de 60
microparcelles de (4 x 2)m2
Le test de contamination naturelle des graines permet de déterminer le niveau potentiel de
contamination de celles-ci au champ si elles étaient placées dans des conditions optimales
decroissance des champignons présents à leur surface. Ce test est mis en wvre dans deux
conditions différentes :
a) la non stérilisation préalable des graines permet le développement de l’ensetnble dt: la
mycotlore présente à leur surface ;
b) la stérilisation superficielle des graines, elle, n’autorise que la cr0issanc.e des
champignons (dont A. j7a1w et 14. parasiticus) capables de s’implanter solidement
dans le tégument séminal à travers leurs hyphes ; éliminant du coup les champignons
occasionnellement associés à ceux-,ci.
4.1.4. Teneur en huile
La teneur en huile des génotypes a été déterminée par extraction de celle-ci à partir d’une
mouture fraîche de graines à l’aide de l’hex.ane, dans un extracteur Soxhlet. Après élimination
de! l’hexane par passage au rotavapor, l’extrait est porté à sec par étuvage jusqu’à poids
constant pour éliminer toute trace du solvant, puis pesé. La formule utilisée est la suivante :
24

Teneur en huile % =
Poids échantillon d’huile porté à sec x 100 / Poids fiais mouture
(base mouture fraîche)
La teneur en aflatoxine Bl a été déterminée par chromatographie liquide haute performance,
après extraction de la toxine et purification de l’extrait au moyen de systèmes solvants
appropriés.
L’analyse statistique des données a été réalisée au moyen du logiciel MSTAT.
Tableau 3 : Liste de variétés mises en test.
ICRISAT/Inde
-
.-
ICGV 9 1283
vx4
ICRISAT/Inde
90
J l l
VI5
ICRISAT/Inde
90
GH 119-20
Vlh
Sénégal
120
Fleur 11
v17
Sénkgal
90
GC X-35
VI8
Sénégal
85
--~
73-33
V19
Sénégal
105
1 Var

27 V20
1
ICRISAT/Inde
90
4 1.5. Résultats expérimentaux
La pluviométrie totale enregistrée durant l’expérimentation au niveau de la station est de
582 mm. Ce cumul est supérieur à la moyenne enregistrée 8 ans sur 10 durant les périodes de
sécheresse relative sur ce même site (520 mm) depuis 1966. Sa distribution est marquée par la
manifestation de périodes relativement plus pluvieuses (3” décade de Juillet : 90,3 mm

2” décade d’Août : 116,s mm, 3” décade d’Août : 86,5mm et 2” décade de Septembre : 86,s
mm) (Fig. 1). Toutefois l’on notera que les besoins en eau des plantes ont été sufftsamment
couverts, singulièrement durant les phases les plus critiques correspondant à la floraison
(Août) et à la formation des gousses (Septembre). De plus, durant le séchage des plants en
andains puis en petites meules, aucune pluie n’a été enregistrée, ce qui réduit d’autant le risque
de contamination des produits lorsqu’on sait que les pluies tardives sont un puissant facteur
d’exacerbation de I’infestation de l’arachide par A. flavus, au champ.
L’humidité relative minimum croît progressivement de Juin (27 %) à la 3” décade d’Août où
elle atteint 87 %, puis décroît jusqu’à 49 % à la 3” décade d’octobre. L’humidité relative
maximum, elle, varie de 73 % en Juin à 93 % durant la 3” décade de Juillet puis se maintient
pratiquement à cette valeur jusqu’à la recolte (Fig. 2).
,
Les températures minima s’établissent entre 22 et 25°C et ne présentent que de faibles
variations tout au long du cycle de développement des plantes. En revanche, les températures
maxima baissent progressivement de 39°C en Juin à 3 1 “C à la mi-Août. Elles se stabilisent
autour de 34°C durant le mois d’octobre (Fig. 3).
II convient de rappeler que l’humidité relative et la température sont des facteur-s qui ont une
incidence déterminante sur la croissance des champignons aflatoxinogènes. Les valeurs
enregistrées au cours de cette expérimentation, singulièrement en période de récolte
(HR max z 94 et T” max G 35°C) n’excluent point pour ces champignons la possibilité de SS
développer et de produire des aflatoxines ; lorsque de surcroît les techniques ‘de récolte miser
en ceuvre n’autorisent pas un séchage rapide des plants.
20
. - .

“ _
-.....
. . ...”
..~IY,
. ..m...-.-.-.-a-”
--l-l-

Figure 1 : Répartition de la pluviométrie décadaire (Nioro)
Figure 2 : Evolution de l’humidité relative décadaire (Nioro)
F igurc 3 Evolution dc la tcmpbature décadairc (Niort 1

4.1.6. Performances agronomiques : rendement en gousses et poids de 100 graines
Les performances agronomiques des génotypes mis en tests sont indiquées dans le tableau ci-
dessous
Tableau 4 : Rendements en gousses (kg/ha), et poids de 100 graines (g) des génotypes.
(Campagne 1998-l 999).
C.V : Coefficient de Variation
*** : Effet très hautement significatif
Les moyennes ayant la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil 5% (‘Test de
Newman-Keuls)
4.1.6.1. rendement en gousses
Les variétés présentent une différence hautement significative pour cette variable, avec un
coefficient de variation de 17,77 %. Fleur 11 et 73-33 présentent des rendements respectifs
(2267 kg/ha, 2262 kg/ha) significativement différents de ceux de tous les autres génotypes. La
première fortement demandée en milieu rural, enregistre une progression limitée de sa culture
en raison de l’insuffisance des semences de base ; en revanche, la seconde est largement
cultivée au Sénégal.
28

La comparaison multiple des moyennes (Test de Newman-Keuls) révèle que les génotypes
ICGV 87 779 et ICGV 87 836 enregistrent les rendements respectifs les plus faibles
(1138 kg/ha et 1048 kg/ha) ; ceux-ci diffèrent significativement des génotypes les plus
productifs (Fleur 11 : 2267 kg/ha, 73-33 : 2262 kg/ha, ICGV 87 110 : 2160 kg/ha, GH 1191-20
: 2055 kgha, Var 27 : 2024 kg/ha) mais pas des autres génotypes.
Les rendements des autres génotypes (CG 8-35, ICGV 88 274, Jll, 55-437, ICGV 89 063,
ICGV 91 283, ICGV 89 065, ICGV 89 112, ICGV 87 815, ICGV 87 084, ICGV 88 262,
ICGV 87 821 et ICGV 87 845) bien que variant dans de larges proportions (1268 kgha à
1984 kg/ha) ne présentent aucune différence significative entre eux.
4.1.6.2. poids de 100 graines
Le poids de 100 graines est une caractéristique technologique importante qui permet de définir
le grade de l’arachide de bouche à l’exportation. Fleur 11, 73-33 et ICGV 87 815 dont les poids
respectifs de 100 graines (55,03 g ; 50,53 g et 49,73 g) sont les plus élevés diffèrent
significativement de tous les autres génotypes à l’exception de ICGV 89 065(47,6 g). Parmi ces
derniers, ICGV 87 845, VAR 27 et ICGV 88 262 qui ont des poids de 100 graines variant
entre 41 g et 42,30 g diffèrent significativement de ICGV 88 274, ICGV 89 063, ICGV 87
779., ICGV 87 821 et ICGV 87 836 dont les poids de 100 graines sont les plus faibles et
varient entre 28,7 g et 32,6g. Tous les autres génotypes occupent une position intermédiaire
par rapport à ce paramètre.
4.1.6.3. Comportement des variétés vis-à-vis de la contamination
par A. tlavuslA. parasiticus
Contamination naturelle des arachides au champ
Cas des graines non stérilisées
Les résultats de ce test sont présentés dans le tableau 5.
29

Tableau 5 :Taux de contamination naturelle (au champ) des graines non stérilisées
en surface.
Varariété
Taux de contamination (%)
ICGV 87779
94,2 (76.53) a
ICGV 87836
90,s (72.52) ab
i
ICGV 87821
87,5 (69.52) abc
ICGV SS262
74,2 (59.50) abcd
ICGV SS274
6 5
(53.81) abcde
Fleur 11
54.2 (48.26)
bcdef
ICGV 91283
$3,3 (47.07) bcdef
ICGV 87845
51,7 ( 4 5 . 9 7 ) edef
73-33
50 (45.01) cdef
GH 119-20
PS,3 ( 4 4 . 0 3 ) cdef
ICGV 89063
43,3 (41.12)
def
ICGV-878 15
42,5 (40.55)
def
ICGV 87110
39,2 (38.66)
def
34,2 (34.69)
def
33,3 (34.26)
def
C.V. (%)
Effet
C.V. : Coefficient de variation
*** : Effet très hautement significatif.
Les moyennes ayant la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil 5 % (Test de
Newman-Keuls)
Les valeurs entre parenthèses ont subi une transformation angulaire
Ils permettent de noter que GC-8-35 est le génotype le plus résistant à A. flavus (15,s %)
(groupe 2). Une d ff
i érence significative est notée entre son taux de contamination et ceux de
ICGV 87 779, ICGV 87 836, ICGV 87 821, ICGV 88 262 et ICGV 88 274 (65 à 94,2 %) qui
constituent le groupe le plus sensible au champignon (groupe 1) et au sein duquel aucune
différence significative de comportement vis-à-vis de A. flavus n’est relevée entre les variétés
De même, aucune discrimination n’a pu être faite entre le lot des 13 variétés restantes SU.~ la
base de leurs taux de contamination respectifs. Toutefois, l’on peut tenter de classer celles-ci en
2 catégories : les moyennement résistantes (17,5 à 43,3 %) : ICGV 87 084, 55-437, VAR 27,
ICGV 89 065, J 11, ICGV 89 112, ICGV 87 110, ICGV 87 8 15, ICGV 89 063 (groupe 4) et
les moyennement sensibles (48,3 à 65 %) : GH 119-20, 73-33, ICGV 87 845, ICGV 91 283,
Fleur 1 i (groupe 3)
3 0

Cas des graines préalablement stérilisées en surface
11s révèlent à l’évidence, que ce test est faiblement discriminant. Toutefois, il fait ressortir une
différence significative entre d’une part : ICGV 87 836 et ICGV 87 821 apparaissant ici comme
les variétés les plus sensibles (95,6 % et X7,9 % respectivement) (groupe 1) et d’autre part,
GC-8-35 et 57-437 qui se révèlent ici être les plus résistantes (‘4,5 % et 3,9 % respectivement)
(groupe 2:). Les résultats sont indiqués dans le tableau 6.
Les taux de contamination des 16 autres variétés ne présentent pas de variation significative
selon le test statistique de comparaison des moyennes mis en œuvre. Toutefois, l’on peut
retenir que, compte tenu de leurs taux relativement faibles, ICGV 87 110, VAR 27 et ICGV 89
065 (11,5 % ; 14,6 % et 14,7 % respectivement) sont moyennement résistantes (groupe 4) ;
alors que GH 119-20, 73-33, ICGV 89 112, ICGV 87 779, ICGV 87 8 15, ICGV 89 063,
ICGV 88 274, ICGV 91 283, ICGV 87 084, ICGV 87 845, Jll, ICGV 88 262 et Fleur I i
28.8 % à 64.6 %) sont moyennement sensibles (groupe 3).
4.1.6.4 Contamination artificielle des graines par A. flavus
Les résultats (Tableau V) permettent de distinguer 3 groupes de variétés mais dans chacun
desquels on ne note cependant, aucune différence significative entre les individus.
Le groupe 1 réunit les variétés les plus sensibles à A. flavus : (96 à 100 %) ICGV 87 82 L.
ICGV 87 262, ICGV 87 779, ICGV 87 836, ICGV 87 815 et Fleur 11. La variéte
ICGV 89 065 (48,8 %) apparaît comme étant la plus résistante au champignon aflatoxinogke
(Groupe 2). Le Groupe 4 rassemble les variétés moyennement résistantes à A. flavus (62,8 ?,O a
75,7 %) : 73-33, GC-8-35, 55-437, Jll, ICGV 87 084, ICGV 87 110, ICGV 87 845 ef
GI-l 1 19-20.
Le lot des variétés restantes (groupe 3) (80,6 à 90,06 ?A) comprend ICGV 91 283.
ICGV 88 274, VAR 27, ICGV 89 063 et ICGV 89 112 que l’on peut qualifier dc,
moyennement sensible à A. flavus.
.i 1
--..

-*1.---.
-4l
---1-“-B

T’abIeau 6 : Taux de contamination artificielle des graines par A. flavus
Variété
Taux de contamination (%) 1
ICGV 87821
1 100 (90.05) a
ICGV 88262
99,4
(87.01) ab
ICGV 87779
98,3
(83.98) abc
ICGV 87836
98,5
(83.98) abc
ICGV 87815
94.9 (80.11) abcd
Fleur 11
196.7 (79.67) abcd
l
ICGV 91283
I90,9 ( 7 2 . 6 8 ) bcde
ICGV 89063
I83,5 (68.01)
def
ICGV 89112
80,6
(65.18)
ef
73-33
75,7
(61.23)
ef
GC 8-35
74,3
(60.02)
ef
55-437
745 (59.65)
ef
Jll
I73,9 (59.56)
ef
ICGV 87084
73,7 (59.01)
ef
-
ICGV 87110
71,2 (57.61) ef
ICGV 87845
169.6
(56.911
ef
GH 119-20
62,8 (52.77)
f
ICGV 89065
43,8 (41.63)
g
MOY.
68?17
C.V.
8.05
Effet
i
***
J
C.V. : Coefficient de variation
**‘* : Effet très hautement significatif
Les moyennes ayant la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil 5 % (Test
de Newman-Keuls)
1~s valeurs entre parenthèses ont subi une transformation angulaire

1 amea.u / . LlassGIIlGIll
UGY va1 1GlGS &Ja1 1appur 1 ilLlA pal aIIIGllCb UC la ~u1ILaIlllllaLIul1
SUIVar-Il
diverses échelles relatives
----~
COI
knation x turelle au cha P
Contaminai In artificielle
CLASSE
graines non
Echelle
-
graines
Echelle
Souche banale Echelle relat&-
stkili-sées en
relative
stérilisées en
relative
- - -
surface
surface
-~--_ _
Groupe 1 :
ICGV 87 779
65 à 94,2 si
ICGV 87 836 87,9 à 95,6
ICGV 87 821
96à 100%
Sensibles
ICGV 87 836
ICGV 87 821 %
ICGV 88 262
ICGV 87 821
ICGV 87 836
ICGV 88 262
ICGV 87 779
ICGV 88 274
Fleur 11
ICGV 87 815
Groupe 2 :
GC-8-35
15,8 %
55-437
43,X %
Résistantes
CC-8-35
ICGV 89 065
Groupe 3 :
$8,3 à 65 94
ICGV 88 274 28.8 à 64,6
Moyennement
Fleur 11
ICGV 91 283 %l
ICGV 91 283
sensibles
ICGV 91 283
ICGV 87 084
ICGV 88 274
ICGV 87 845
ICGV 87 845
VAR 27
73-33
J l l
ICGV 89 063
GH 119-20
Fleur 11
ICGV 89 112
ICGV 88 262
GH 119-20
73-33
ICGV 87 815
ICGV 87 779
ICGV 89 063
ICGV 89 112
-
- -
-
-
-
- -_----.- -.
Ciroupe 4
ICGV 89 063
?,5 à 43,3 -
Il.5 à 14,7
73-33
62.8 à 75.7 “4
Moyennement
ICGV 87 815
r/,
ICGV 87 110
%,
55-437
-ésistantes
ICGV 87 110
VAR 27
X-8-35
ICGV 89 112
ICGV 89 Oh5
I l l
Jll
[CGV 87 084
ICGV 87 084
[CGV 87 110
55-437
[CGV 87 843
VAR 27
JH I 19-20
ICGV 89 065
4 1.0.5. Corrélations entre les tests mis en œuvre
1~s coeffkients de corrélation entre les tests de contamination artificielle réalisés au moyen dt:
la souche banale (SB) et les tests de contamination naturelle effectués à partir de graines non
stérilisées (NST) et stérilisées (ST) ont été calculés. La corrélation entre SB et NST (0,557‘)
est très hautement significative (seuil de 0.1%) et celle entre SB et ST (0,405) est hautement
signifkative (seuil de 1 OA).
33
--.-----
-*
U<ILUIII--ml

Figure 4 : Droite de régression entre la contamination naturelle des graines non stérilisées et
la contamination par la souche banale
120,o
100,o

y =0,9499x - 29,479
80,O
w = 0,31
60,O
40,o
20,o

080
I

03
20,o
40,o
60,O
80,O
100,o
1 Z!O,O
Souche banale (W)
/
-_._-.-._. --. -... - .
Les droites de régression entre NST et SB d’une part et entre ST et SB d’awtre part sont
représentées dans les figures 4 et 5.
Figure 5 :.Droite de régression entre Pa contamination des graines stérilisées et Ia
contamination des graines avec la souche banale
o,o
40,o
60,O
80,O
100,o
120,o
Souche banale (%)
3 4
-
-.

4.1.7. Teneur en huile et niveaux de contamination des variétés par I’aflatoxine
La teneur en huile des variétés a été déterminée sur un échantillon moyen de mouture des
graines de chaque variété.
La détermination de la teneur en aflatoxine a été réalisée sur les moutures de graines déshuilées
provenant de l’opération antérieure.
Les résultats relatifs à ces deux paramètres sont consignés dans le tableau VII
Tableau 8 : Teneurs en huile et Aflatoxine Bl
A l’exception de ICGV 87779 (46 %) toutes les autres variétés ont des teneurs en huile
avoisinant SO %. Fleur 11, 73-33, et GC 8,-35 qui sont des variétés vulgarisées ou en voie de
l’être au Sénégal ont des teneurs en huile respectives de 57 o/o. par rapport aux variétés
introduites de I’ICRISAT.
De toutes les variétés mises en test, seules 5 se sont révélées être contaminées par I’aflatoxine
SS-4137 et J 11, connues pour leur résistance à A. ~~UVU.S ont des teneurs en aflatoxines très
faibles (1.03 et 0.18 ppb”). ICGV 87084 variétés dotées d’une résistance variable à A. jhm.t
concentre 2.41 ppb d’aflatoxines. ICGV 87779, ICGV 87836 et ICGV 91283 toutes, varié:tés
sensibles ont des teneurs respectives de 1.03; 3.78 et 0.80 ppb.
* ppb : parties par milliard.

Il faut rappeler que ces variétés ont été cultivées selon les normes recommandées par la
recherche, en matière de prévention de la contamination par I’aflatoxine. Il n’est pas rare que
dans les méthodes cultivées selon des méthodes traditionnelles en milieu paysan, on relève des
teneurs en aflatoxines variant entre plusieurs centaines et plusieurs milliers de ppb. Les faibles
teneurs d’aflatoxine Bi enregistrées dans cet essai attestent bien de la possibilité de produire au
Sénégal des arachides dont les niveaux de contamination sont conformes voire même en dleçà
des normes édictées par le marché international.
4.2. Discussion
La résistance des graines des génotypes d’arachide présente un intérêt particulier pour réduire
l’invasion par A. j’avus et A. parasiticus ainsi que la production subséquente d’aflatoxines
(Mehan V. K. et aE. 1983).
Les résultats de ce travail montrent, suivant les différents tests de contamination, que chez
certaines variétés les niveaux de colonisation par les champignons aflatoxinogènes sont
significativement moins élevés que chez d’autres. Cependant les niveaux de colonisation des
graines, de tous les génotypes testés sont les plus élevés pour la contamination artifkielle avec
la souche banale d’A. j7avus (43 % à 100 %). Dans ces conditions, la pression fongique est
tellement forte qu’il devient difficile de discriminer les variétés. En effet, il devient relatif
d’affirmer qu’une variété qui a un niveau de colonisation de 43 % est tolérante. Des travaux
antérieurs (Mehan V. K. et al., 1981) ont montré que les résultats obtenus suivant cette
technique ne sont pas toujours corrélés avec la contamination naturelle des génotypes au
champ.
Sur les 20 génotypes mis à sécher pendant 15 jours et testés avec la souche banale, six on:
présenté des réponses de résistance, il s’agit de :
?
ICGV 89065( introduction de I’ICRISAT)
?
55-437 (témoin local de résistance locale) ;
?
ICGV 87 084 (introduction de I’ICRISAT) ;
?
73-33 (variété locale adaptée à la zone de Nioro) ;
?
.l 11 (témoin de résistance de I’ICRISAT) ;
?
(JC-8-3.5 (variété locale nouvellement sélectionnee pour le Nord du bassin arachidier en
vue de remplacer la 55-437).
Tous ces génotypes se sont classés résistants à moyennement résistants avec le test dc
contamination des graines non stérilisées. On peut donc considérer qu’ils gardent pratiquernient
leurs niveaux de résistance et pourraient donc ëtre exploités pour minimiser la contamination
par les aflatoxines (Tabl VI).
Trois génotypes se sont révélés sensibles ::
.
1CC;V 87 836
?
ICCiV 87 8 2 1
.
ICGV 88 262

Ces résultats sont également en bonne concordance avec ceux obtenus avec les tests de
contamination naturelle des graines non stérilisées et stérilisées.
La variété GH 119-20 connue pour sa sensibilité moyenne à A. flavus selon le test de
contamination naturelle des graines non stérilisées se retrouve, hélàs, parmi les variétés
moyennement résistantes selon les tests de contamination artificielle avec la souche banale.
L,‘évaluation des génotypes d’arachide pour la résistance à l’infestation (au champ) des graines
préalablement stérilisées en surface peut présenter un intérêt dans la mesure où elle permet de
mettre en évidence la résistance du tégument séminal. En effet avec la désinfection
superficielle, on favorise l’expression de la contamination systémique laquelle est moins
fi-équente que l’invasion directe par le champignon (Diener et aZ., 1986). Il ressort de ce test
des génotypes dont les niveaux de résistance se sont déjà exprimés dans les autres tests de
contamination : Il s’agit de 55-437 et GC-8-35. Cependant, des travaux ont mis en évidence le
caractère complexe de la désinfection superficielle des graines qui, si elle est très poussée
donne des résultats très faibles. Par contre, si la désinfection superficielle est très légère, les
spores qui se trouvent sur le tégument séminal ne sont pas détruits, ce qui peut biaiser les
résultats obtenus.
L’obtention d’une variété tolérante à A. flavus ne présente un intérêt pour le développeur et
l’utilisateur que lorsque ses performances agronomiques et ses caractéristiques technologiques
sont conformes aux “desiderata” des consommateurs et aux normes du marché. A cet égard,
les variétés identifiées comme étant tolérantes ont des rendements en gousses et des poids de
100 g moyennement bons et parmi elles, 73-33 présente les meilleures performances pour ces
caractères.
Les teneurs en huile et en aflatoxine des variétés apparaissent également comme des
caractéristiques technologiques essentielles pour l’utilisation en huilerie ainsi que pour la
consommation humaine.
Les variétés riches en huile sont destinées de préférence à l’huilerie ; l’industrie d’arachide
bouche privilégiant celles dotées d’une teneur en huile faible à moyenne. En revanche, la
présence d’aflatoxines constitue un réel handicap même si l’huilerie sénégalaise dispose d’une
installation de détoxication des tourteaux d’arachides ; le coût du traitement étant non
négligeable.
Parmi les variétés tolérantes identitiées dans cette étude, 73-33 présente la plus forte teneur et1
huile d’où son utilisation massive à cette fin au Sénégal.
Les teneurs en aflatoxines des variétés sont relativement faibles ; elles traduisent, en partie is
bon respect des normes de production visant la prévention de la contamination au champ. Ces:
résultats indiquent qu’il est effectivement possible d’envisager la relance de la culture de
l’arachide pour l’exportation dès lors que les taux de contamination observés sont parfois mhe
inférieurs aux normes édictées par le marché international.

4.3. Activités de la campagne 1999-2000.
4.3.1. Deux essais ont été menés à la station de Nioro :
Le premier vise à confirmer ou infirmer les résultats de l’essai de la campagne précédente
portant sur le criblage de 20 variétés d’arachide pour la résistance à la contamination des
graines et la production de l’aflatoxine par Aspergill~sJc
Le second s’inscrit dans une série d’essais régionaux ; il a pour but de déterminer les
performances agronomiques et de préciser le comportement de 11 variétés d’arachide vis-&-vis
de l’infestation par A. flavus et la production de l’aflatoxine.
4.3.1.1. Résultats préliminaires de l’essai de confirmation
L’essai de confirmation a été conduit sur le même site, avec le même dispositif que la
campagne précédente ; mais avec une randomisation différente. Les premiers résultats obtenus
à ce jour portent sur le rendement en gousses et le poids de 100 graines (tableau VIII >.
L’étude des autres paramètres est en cours.
?? Rendement en gousses
Les variétés ICGV 88274 (1896 kg/ha) et IVGV 87779 (( 1845 kg/ha) se sont révélées être: les
plus productives. Leurs rendements sont significativement différentes de ceux de Jl 1 (11019
kg/h ) ; GC 8-35(961,6 kg/ha) ; ICGV 89063 (909,6 kg/ha) et Var 27 (891,7 kg/ha ).
Les variétés les plus productives durant la campagne 1998- 1999 : Fleur 11 (2267 kg/ha
) ;
73-33 (2262 kg/ha ) ; ICGV 87110 2 160 kg/ha ) ; GH- 119-20 (2055 kg/ha
) et Var 27
(2024 kg/ha ) ont accusé une baisse relative de l’ordre de 34 à SO % de leurs rendements au
terme de cette présente campagne.
* Poids de 100 graines
ICGV 87779 et GH 119-20 présentent les poids de 100 graines les plus élevés (50,OOg et
47,07g respectivement). Ceux-ci sont significativement de ceux de ICGV 87084 (28,97 g) ;
GC 8-35 (28,278) ; ICGV 87821(28,1Og)
et 55-437 (24,778). Les variétés les plus productives
de la campagne 1998- 1999 ont accus6 une baisse relative de l’ordre de 20 à 26% de leurs
poids de 100 graines pendant cette présente campagne En revanche, au cours de @te
présente campagne, les variétés les plus performantes ont vu leurs poids de 100 graines
considérablement accrus (+25% pour ICGV 88274 et+59% pour ICGV 87779)
D’une manière générale, on notera que les variétés les plus productives pendant C(ette
campagne-ci sont celles qui présentent les meilleures combinaisons(nombre de gousses/pieds et
poids de 100 graines). Bien que la pluviométrie de 1999-2000 (894 mm) soit plus abondante
que celle de la. campagne précédente(582mm ), les conditions atmosphériques qui ont prévalu
cette année-ci (faible ensoleillement durant tout le mois d’août) n’auront vraisemblablement
pas permis aux plantes de certaines va.riétés d’exprimer pleinement leurs potentialités
physiologiques, notamment photosynth&iques.
3 8

Les analyses relatives à la contamination des graines par A. J!avus, la production de I’aflatoxine
et d’autres paramètres ont été quelque peu retardées en raison d’une rupture passagère du
financement GGP.
4.3.1.2. Résultats de l’essai régional
Cet essai a comporté 11 variétés et a 6té conduit suivant un dispositif en blocs complètement
randornisés avec 4 répétitions. Les résultats préliminaires ne portent que sur le rendement en
gousses (tableau IX ).
Tableau 9 : Rendements en gousses (kgha), et poids de 100 graines (g) des génotypes.
(Campagne 1999-2000).
ICGV 88262
I%GV 88274
[CGV 89063
[CGV 89065
][CGV 89f 12
1
1GH 119-20
1Fleur 11
lJC 8-35
I
7
1
iZV%
1 Effet variétal
C.V. : Coefficient de variation
*** . Effet très hautement significatif.
Les moyennes ayant la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil 5
% (Test de Newman-Keuls)

Tableau 10 : Rendements en gousses
- - -
Variété
Cg&&)
Rendement en gousses(kg/ha)
ÏëGv 87110
9 0
1161 ab
ICGV 88274
105
1405 a
ICGV 89063
105
877,4 bc
ICGV 89112
90
1076 abc
J l l
90
848,8 hc
55-437
90
812,ç lx
73-30
105
937,8 hc
73-33
105
1113 abc
Fleur 11
90
1502 a
GH 119-20
1 2 0
839,9bc
H75-0
120
628~
Moyenne
1018,34
CV%
20,70
Effet variétal
***
.--
C.V. : Coefficient de variation
*** : Effet très hautement significatif.
Les moyennes ayant la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil 5 % (Test de
Newman-Keuls)
L,es variétés Fleur 11 ( 1502 kg/ha) et ICGV 88274 ( 1405 kgka) présentent les rendements en
gousses les plus élevés; ceux-ci sont significativement différents de ceux de ‘73-30; TCGV
89063; J 11; GH 119-20; 55-437 et H 75-O.
Les résultats relatifs aux autres paramètres: qualité technologique, taille des plants, rendement
fanes, poids de 100 graines, comportement vis-à-vis de AXavus, teneur en aflatoxine seront
déterminés ultérieurement.
5. Fertilisation
5. i. Introduction
Le niébé est une culture adaptée à la zone sahélienne, mais nécessitant une protection efficace.
une fertilisation adéquate et l’utilisation de variétés améliorées pour donner de bons
rendements. Compte tenu des moyens fina.nciers réduits des paysans, peu portés à l’utilisation
de fertilisants industriels (NPK), il est souhaitable d’examiner les possibilités de remplacer
l’engrais minéral industriel, dans la sole de niébé, par des mélanges des ressources naturelles
tels que les phosphates naturels et des déchets industriels comme le phosphogypse.
40

En 1999 deux types de mélange à base de phosphate de Taïba et de phosphogypse ont été
comparés à l’engrais vulgarise. L”expérimentation a été conçue pour étudier les effets de
quatre types de fùmure sur une variété améliorée de niébé nommé mouride. Ce rapport
synthétise les résultats de la campagne agricole 1999.
5.2. Matériels et méthode
C:‘est une expérimentation factorielle en split split plot. Le dispositif est donc un bloc à 4
répétions dont les parcelles principales portent les traitements phytosanitaires (facteur A avec
deux niveaux PI et P2). Les parcelles principales sont divisées en 4 sous parcelles portant
chacune un type de fùmure (facteur B à quatre niveaux Fl, F2, F3 et F4). La variété de niébé
cultivée est la Mouride.
Facteurs étudiés :
Facteur A : deux(2) niveaux de protection sanitaire :- PI témoin sans couverture
sanitaire - P2 couverture sanitaire au décis
Facteur B : quatre(4) types de fertilisation : - Fl témoin absolu sans apport d’élément
fertilisant - F2 mélange 1 : 50% de phosphate de TAIBA 50% de phosphogypse - F3
mélange 2 : 25% de phospbate de TAIBA 75% de phosphogypse - F4 NPK à la dose
de 150 kg/ha (6 20 10).
Variété de niébé - Vl Mouride
Traitements
a) traitements préventifs en cas d’attaque : - après avoir évalué les dégâts intervenir de
façon uniforme
b) traitements expérimentaux : - appliquer les types de protections sanitaires -. i
traitement à SO% de floraison - 1 traitement à SO% de formation de gousses
Récolte
- récolter les neuf (9) lignes centrales de chaque parcelle élémentaire soit 16 m2.
Paramètres d’évaluation
?
nombre total de thrips par parcelle
* nombre de pieds récoltés par parcelle
* nombre total de gousses par parzelle
* nombre de gousses saines par parcelle
* poids de gousses parcellaires après séchage
e poids de graines parcellaires
?? poids de 100 graines
?? poids de fanes parcellaires
4 1

Analyse statistique :
?
MSTAT avec les sous programmes FACTOR
Conduite de l’expérimentation
L’essai a été mené au CNRA de Bambey. Semé le 30 juillet 1999, récolté le 11 octobre
1999, il a reçu 578 mm de pluie en 57 jours et enduré 2 petites poches de sécheresse :
du 21 au 29 juillet puis du 18 au 27 août.
5.3. Réultats et discussions
5.3.1. Nombre total de thrips par fleur prélevée
Facteur A
Les nombres totaux moyens de thrips sur les parcelles protégées(P2) et non protégées(P1 f.
respectivement 113 et 3 13, sont très significativement différents.
Le taux de réduction de la population de thrips dû à la protection phytosanitaire esr ùe
63.90%.
Facteur B - Tableau 11 : Incidence des types de fumure sur le nombre moyen de thrips.
L’effet. direct des types de fumure sur le nombre total moyen de thrips sur la culture de nié&
n“est pas significatif, mais sensible sur les moyennes arithmétiques. Les plantes des parwlks
tknoins sont, en moyenne, plus attaquees que celles sur les parcelles fertilisées avec l’engrais
Vulgarisé(6 20 10).
Interaction A*B - Tableau 12 : Effet des interactions sur le nombre moyen de thrips
L’interaction A*B a un effet très significatif sur le nombre total moyen de la population de
thrips. Les parcelles protégées au décis ont une popuiation moyenne d’insectes plus rkiui:e
que celle des parcelles non protégées. L¶uz;age de la fonction “ range ” et avec plusieurs r.i:cilth
de probabilité, permet d’apprécier I’impgrtance des types de fùmure.

Les cultures les plus attaquées sont les cultures non fertilisées ou fertilisées avec les mélanges
no 3 et n“2, tandis que celles fertilisées avec l’engrais vulgarisé sont les moins attaquées. Tl a
été observé que les cultures non fertillisées restent chétives et tendres, les cultures sous les
types cle fùmure no 3 et no2 sont bien portantes mais restent tendres et d’autant plus attractives
que le mélange est riche en soufre.
Les cultures sous fitmure vulgarisée(6 20 10) bénéficient d’une alimentation minérale plus
équilibrée, croissent et se développent plus rapidement et deviennent plus coriaces et moins
attractives pour les insectes piqueurs suceurs.
Donc, au cas où la fertilisation est possible: mais pas la protection phytosanitaire, l’usage de la
fumure vulgarisée(6 20 10) semble plus indiqué pour favoriser l’évitement en réduisant la
durée de la tendreté juvénile des cultures.
Au cas où la protection phytosanitaire est assurée par le décis, tous les types de fùmure ont des
effets statistiquement équivalents sur la réduction de la population totale de thrips.
5.3.2, Nombre de pieds récoltés par parcelle.
Les facteurs A et B ainsi que leur interaction n’ont pas d’effets significatifs sur le nombre
moyen de pieds parcellaires récoltés.
5.3.3. Nombre total de gousses par parcelle.
Facteur A
Les nombres totaux moyens de gousses récoltées sur les parcelles protégées(P2) et non
protégées( respectivement 6203 et 3032, sont très significativement différents. La plus
va.lue en gousses due à la protection sanitaire est de 5 1.12%
Facteur B - Tableau 13 : Incidence des types de fumure sur le nombre moyen de gousses.
C.V. : 22.33
1.c.s colonnes r@~t&s des mêmes lettres ne sont ps signjficrrtivcment différentes.
Bien que les moyennes arithmétiques soient plus intéressantes sur les parcelles fertilisées avei”
l’engrais vulgarisé(6 20 10) ou avec le melange n”2(50% de phosphate de Taïba et 50% de
phosphogypse), il n’y a aucune différence statistiquement significative liée aux types de
fumure. On pourrait donc remplacer, avec: précaution. l’engrais vulgarisé par l’un des dr:rui.
melanges de phosphate naturel et de déohet industriel
L*‘étude analytique des interactions A*B permet d’apprécier les types de fùmure

rzryF-Interaction A*B - Tableau 14 :Effet des interactions sur le nombre moyen de gousses,
r P2F2 P2F4 P2F1 P2F3 PIF3
d’interactions
-
-
Nombre moyen d e 6 9 1 6 a
6756 a
5583 a
5556 a
3274 b
gousses / parc
-
-
-
C.V.
22.33%
Les colonnes affectées des mêmes lettres ne sont pas sign@cativement différentes.
Les effets de l’interaction A*B sont masqués par l’effet direct du traitement phytosanitaire.
Systématiquement, les parcelles sous protection phytosanitaire produisent plus de gousses que
les parcelles non protégées.
Il est remarquable que le type de fùmure F2(mélange n”2) semble être le mieux valorisé par le
traitement phytosanitaire au décis.
5.3.4. Nombre de gousses saines par parcelle.
Facteur A
L<es nombres moyens de gousses saines récoltées sur les parcelles protégées(P2) et non
pro,tégées(Pl), respectivement 4536 et 1718, sont très significativement différents. La plus
value en gousses saines dûe à la protection sanitaire est de 62.13%.
Les difyérences de productions parcellaires de gousses saines sont très significativement liées h
la protection phytosanitaire.
Facteur B - Tableau 15 . Incidence des types de filmure sur le nombre de gousses saines.
Bien que les moyennes arithmétiques Soien#t plus intéressantes sur les parcelles fertilisées avec
l’engrais vulgatisé(6 20 10) ou avec le mélange n”2(50% de phosphate de Taïba et SO% de
phosphogypse), il n’y a aucune différence statistiquement significative liée aux types dc
fùmure.

343 Interaction A*B - Tableau Y6 : Effet des interactions sur le nombre de gousses saines
C.V.
28.52%
Les cohnnes affectées des mêmes lettres ne sont pas significativement d#érentes.
Les efféts de l’interaction A*B sont masqués par l’effet direct du traitement phytosanitaire.
Systématiquement, les parcelles sous protection phytosanitaire produisent plus de gousses
saines que les parcelles non protégées.
L’accroissement de production de gousses saines du aux interactions est en moyenne de
62.111%.
On peut remarquer que l’interaction P2F2 a un effet non négligeable sur la production des
gousses saines(69.68%).
5.3.5. Poids de gousses sèches par parcelle.
Facteur A
Les rendements moyens de gousses récoltkes sur les parcelles protégées(P2) et non
protégées( respectivement 4771 kg/Ha et 1806 kg/Ha, sont très significativement
différents.
Le gain moyen de rendement en gousses dû à la protection sanitaire est de +2965 kg/Ha soit
un accroissement de 62.14%.
Les différences de rendements en gousses sont très significativement liées à la protection
phytosanitaire.
3S2 Facteur B - Tableau 17 : Incidence des types de fùmure sur le rendement en gousses.
Bien que les moyennes arithmétiques soient plus intéressantes sur les parcelles fertilisées avec
le mélange n02(S0% de phosphate de Taiïba et 50% de phosphogypse) ou avec l’engrais
Vulgarisé(6 20 lO), il n’y a aucune différence statistiquement significative liée aux types de
fùmure.
111--
-
---

C:omme déjà souligné, on pourrait donc remplacer, avec précaution, l’engrais vulgarisé par i’w
des deux mélanges de phosphate naturel et de déchet industriel.
Interaction A*B - Tableau 18 :Effet des interactions sur le rendement en gousses
Types-
P2F2
P2F4
P2Fl
P2F3
PlF3
PIF4
PIFI
P l F 2 --.
d’interactions
Rendements en 5769 a 4863 a 4436 a 4143 a 1991 b 1829 b
1183 b 1622b 1
xusses Kg/Ha
i
C.V.-
31.76%
Les colonnes affectées des mêmes lettres ne sont pas sigkjkativement différentes.
Les effets de l’interaction A*B sont masqués par l’effet direct du traitement phytosanitaire.
Systématiquement, les parcelles sous protection phytosanitaire produisent, très
significativement, plus de gousses que les parcelles non protégées.
5.3.6. Poids de graine par parcelle.
Facteur A
Les rendements moyens de graines issues des parcelles protégées(P2) et non protégées(PI 1,
respectivement 3784 kg/Ha et 13 12 kg/Ha, sont très significativement différents.
Le gain moyen de rendement en graines dî: à la protection sanitaire est de +2472 kg/‘Ha soi un
accroissement de 65.33%.
Les différences de rendements en graines sont très significativement liées à la protection
phytosanitaire.
Facteur B - Tableau 19 : Incidence des types de fùmure sur le rendement en graines
L“effet. direct des types de fùmure sur les rendements en graine a la même tendance que ceilzi
sur les rendements en gousses. Bien que les moyennes arithmétiques soient plus intéressantes
sur les parcelles fertilisées avec le mélange n”2(50% de phosphate de Taïba et 50% de
phosph.ogypse) ou avec l’engrais Vulgarisé(6 20 IO), ii n’y a aucune différence statistiquement
significative liée aux types de fimure.
Interaction A*B - Tableau 20 :Effet des interactions sur le rendement en graines.
~~~;~$;ti----~
“’ P2Fl P2F3 f J’lJ3 PlF4 “I”_i
a 4499 a 3871 a 3523 a 3245 a 1366 b 1360 b 1338 b I184!)
C T - -
32.25%
Les cthmncs aff&cks des mthes ktlra‘.s kie sont pas si~ltfjcati\\)ement
différentes.

Les effets de l’interaction A*B sont masqués par l’effet direct du traitement phytosanitaire.
Systématiquement, les parcelles sous protection phytosanitaire produisent, trés
significativement, plus de graines que les parcelles non protégées.
La ségrégation de la distribution des rendements en deux classes, à l’intérieur desquelles il n’y
a pas de différences significatives, semble montrer que la fùmure, quel qu’en soit le type, se
valorise mieux sous une bonne protection phytosanitaire de la culture.
5.3.7. Poids moyens de 100 graines par parcelle(en grammes).
Facteur A
Les poids moyens de 100 graines issues des parcelles protégées(P2) et non protégées(P 1)
respectivement 17.1625 grammes et 16.58 grammes, sont très peu différents. Les différences
de poïds de 100 graines sont très faibles, mais montrent que l’environnement y a une
contribution à prendre en considération. Le gain moyen de 3.4%, bien que faible souligne
l’importance de l’environnement sur la croissance et le développement de la culture.
Facteur B - Tableau 21 : Incidence des types de fumure sur le poids de 100 graines
C.V.
2.29%
Les colonnes affectkes des mêmes lettres ne sont pas significativement differentes.
L’effet direct des types de fumure: sur le poids de 100 graines n’apparaît qu’au seuil de 0 IG.
Bien que faible ceci semble mettre en évidence I”importance de la nutrition minérale sur la
durée de la croissance et du développement du végétal.
Si on reste dans les seuils classiques de signification statistique 0.01 et 0.05, les types de
fumure semblent ne pas avoir d’efYet sur le poids de 100 graines. Mais si nous descendons au
seuil de probabilité de 0.10, nous scindons les poids moyens de 100 graines en trois sous
groupes liés aux types de fkmure.
Les graines issues des parcelles témoins sont plus lourdes, celles sur les parcelles fertilisées
avec l’engrais vulgarisé(6 20 10) ou avec le mélange n”2(50% de phosphate de Taïba et 50%
de phosphogypse) sont de poids rnoyens, tandis que celles sur les parcelles fertilisées avec le
mélange no3 sont de poids plus léger.
Interprétation agropédologique :
Les plantes sur les parcelles témoins, ayant moins de support nutritif. entrent plus rapidement
en phase générative de production et de conservation de l’espèce. Elles initient plus rapidement
les graines, les développent et les emplissent plus longtemps que les plantes fertilisées.
Les plantes sur les parcelles fertilisées, disposant de support nutritif suffisant, ont tendance a
allonger la phase végétative. L.¶initiation des graines, la croissance et le développement des
graines sont d’autant plus retardés que le support est abondant et ou mal équilibré.
47

Pour les types de fimure considérés, l’engrais vulgarisé et le mélange no2 sont plus équilibrés
que le mélange n03. Le mélange n”3, plus riche en soufre(S) ;facteur de croissance comparable
à l’azote(N), favorise l’allongement de la croissance végétative de la plante.
Interaction A*B - Tableau 22 :Effet des interactions sur le poids de 100 graines.
C.V.
2.29%
Les colonnes affectées des mêmes lettres ne sont pas significativement d@érentes.
L’interaction A*B a un effet positif réel sur le poids de 100 graines de la variété de niébé
mouride. Les bonnes conditions nutritionnelles et de protection phytosanitaire semblent
améliorer le poids moyen de 100 graines.
5.3.8. Poids de fanes par parcelle(en Kg).
Facteur A
Les rendements moyens en fanes des parcelles protégées(P2) et non protégée@ 1).
respectivement 5938 kg/Ha et 9000 kg/Ha, sont très significativement différents. Les
diffirences de rendements en fanes sont significativement liées à la protection phytosanitaire
Les parcelles traitées au décis produisent moins de fanes que les parcelles non traitées. L)a perte
moyenne de rendement en fanes dûe à la protection sanitaire est de -3062 kg/ha soit une
réduction de 34.03%.
Facteur B - Tableau 23 : Incidence des types de fumure sur le rendement en fanes.
La
-sk-
F2
7156 a
-J--g
7069 a
C.V.
16.21%
ILS cohnes affectées des mêmes I&res ne sont pus significativement dfférentes.
Toutes conditions de couvertures sanitaires confondues, la production de fanes n’est pas
significativement liée aux types de fumure. Même au seuil de probabilité de 0.10, la plus petite
différence Significative( 1203 kg/Ha) est encore supérieure à la plus grande différence observée
(8 138kg/Ha-7069kg/Ha=1069kg/I~a). Le développement ci-dessus n’est qu’un jeu pour
apprécier les moyennes arithmétiques. Les parcelles fertilisées produisent en moyenne plus, de
fanes que les parcelles non fertilisées.
L.es plantes sous F4 ou F3 produisent, respectivement 8 138 kg/Ha et 7469 kg/Ha de fanes,
tandis celles sous F2 ou Fl ont des rendements respectifs de 7156 kgEIa et 7069 kg/Ha. Une
interprétation agropédologique plausible est la suivante : les plantes disposant de nutrition
organominérale en suffisance ont tendance à développer une phase végétative plus luxuriante et
prolongée que les plantes sous contraintes nutritionnelles. Ainsi donc les plantes sur les

parcelles fertilisées avec l’engrais vulgarisé(6 20 10) et les plantes sur le mélange n”3(25% de
phosphate de Taïba et 75% de phosphogypse) ont des productions moyennes plus élevées.
Dans ces deux types de fertilisant, les éléments minéraux favorisant la luxuriance et
l’allongement de la phase végétative sont l’azote(N) pour l’engrais vulgarisé et le soufre(S) du
phosphogypse pour le mélange n”3.
Interaction A*B - Tableau 24 : Effet des interactions sur le rendement en fanes.
Types
PIF4
PIF3
PlF2
PIF1
P2F4
P2F2
P2Fl
P2I:3
d’interactions
Rendements
9675 a
9613 a
8394ab 8281 ab 6606bc
5875 c
5859~ 5 3 2 8 ;
moyens en
fanes KgiHa
-
-
C.V.
16.21%
Les colonnes affectées a?es mêmes lettres ne sont pas si,gniJicativement
différentes.
Les interactions A*B, comme le facteur A pris isolément, ont des effets négatifs très
significatifs sur les rendements en fanes. Les parcelles sous protection phytosanitaire
produisent moins de fanes que les parcelles non protégées, quel que soit le type de fùmure
considéré. L’application du décis a un effet négatif hautement significatif sur la production de
fanes tant et si bien que l’adjonction de la fùmure à la protection sanitaire ne permet pas de
compenser les pertes en fanes.
5.4. Conclusions et perspectives
5.4.1. Influence du facteur .A sur les paramètres du rendement.
La protection phytosanitaire a des effets significatifs ou hautement significatifs sur tous les
paramètres du rendement de la variété de niébé mouride, à l’exception de la densité de pieds
récoltés. La protection phytosanitaire de la variété de niébé mouride, au décis permet de mieux
lutter contre les thrips et d’améliorer ses performances relatives aux productions de gousses
totales, de gou.sses saines, des rendements en gousses et en graines et le poids de 100 graines
Elle a un effet négatif et significatif sur le rendement en fanes.
La quantification des effets de la protection phytosanitaire, de la variété de niébé mouride, au
décis peut se résumer comme suit :
?
taux de réduction de la population de thrips du à la protection phytosanitaire est de 63.90%
?
plus value en gousses totales due à la protection phytosanitaire est de l’ordre de 5 1%.
?
plus value en gousses saines due à la protection phytosanitaire est de 62.13%.
?
gain de rendement en gousses du à la protection phytosanitaire est de 62.14%.
?
gain de rendement en graines du à la protection phytosanitaire est de 65.33%.
?
gain moyen de poids de 100 graines du à la protection phytosanitaire est de 3.4%.
0 perte de rendement en fanes due à la protection phytosanitaire est de 34.03%.

5.4.2. Influence du facteur B sur les paramètres du rendement.
Les types de fumures n’ont pas d’effets directs significatifs sur la plupart des paramètres du
rendement de la variété de niébé mouride, à l’exception de la population de thrips et le poids
de 100 graines.
Les effets remarquables sont relatifs aux populations moyennes de thrips et aux poids moyens
de 100 graines sur les cultures fertilisées ou non fertilisées. Sur le premier paramètre de
rendement, ils engendrent des différences significatives(O.OS%),
tandis que sur le second, les
diffirences ne sont remarquables qu’au seuil de 0.10%.
Population de thrips
Le taux de réduction de la population de thrips dû à l’usage de l’engrais 6 20 10 est de 14.29%
Poids de 100 graines.
Au seuil de probabilité de 0.10, la non fertilisation de la culture engendre un gain de poids de
1.29%.
Les effets des types de fkmure n’engendrent pas des différences significatives sur les
paramètres suivants :
?
nombre moyen de pieds parcellaires récoltés ;
?
nombre total de gousses ;
?
nombre de gousses saines ;
?? poids de gousses sèches ;
* poids de fanes.
?? poids de graines.
Du point de vue de la quantité de la récolte, les trois types de fumure semblent équivalents. On
pourrait, raisonnablement remplacer, sur la sole de niébé, l’engrais vulgarisé par l’un des deux
mélanges. Mais gardons à l’esprit que chaque fùmure a un équilibre bien déterminé agissant,
non seulement sur la quantité et la qualité de la production mais aussi sur les propriétés du sol
Rappelons également que l’action de la fkmure sur la production est renforcée par la
protection sanitaire. D’où l’importance des interactions.
5.4.3. Influence des interactions A*B sur les paramètres du rendement.
L’interaction A*B a un effet très significatif sur le nombre total moyen de la population dc
thrips. Les parcelles protégées au décis ont une population moyenne d’insectes plus réduite
que celle des parcelles non protégées.
Population de thrips
Le taux de réduction de la population de thrips dû à la synergie protection phytosanitaire I.
types de fkmure(63.78%) est très peu différent de celui dû à l’application isolée ou la non
application du facteur A(63 .90°k).

Nombre moyen de pieds parcellaires récoltés.
La synergie protection phytosanitaire - types de fumure n’a pas d’effet significatif sur le
nombre moyen de pieds parcellaires récoltés.
Nombre total de gousses.
Le taux de production de gousses dû à la synergie protection phytosanitaire - types de
fumure(5 1.11%) est très peu différent de celui dû à l’application isolée ou la non application du
facteur A(5 1%).
Nombre de gousses saines.
Rappelons que l’accroissement de production de gousses saines dû aux interactions est en
mo:yenne de 62.11%. La synergie la plus favorable est celle de P2F2 dont l’accroissement de
production de gousses saines est de 69.68%.
Poids de gousses sèches.
Les interactions A*B permettent de mettre en évidence la synergie protection phytosanitaire
sur type de fumure. La plus value de rendement en gousses sèches dûe à cette synergie est, en
moyenne, de 62.40%.
Poids de graines.
La synergie protection phytosanitaire - types de fumure a un effet très important sur le
rendement en graine. La plus value de rendement en graines dûe à cette synergie est. en
moyenne, de 65.33%. La synergie la plus favorable reste celle de P2F2 dont l’accroissement de
rendement en graines est de 73.67% alors que celui de P2F4 n’est que de 64.87%. Ceci semble
confirmer que la protection phytosanitaire est indispensable à la culture du niébé.
Poids de 100 graines.
Dams les mêmes conditions de protection phytosanitaire, les différences de poids de 100
graines issues des parcelles témoins ou des parcelles sous fumure vulgarisée (6 20 10) ne sont
pas significatives, au seuil de 0.05%.
Poids de fanes.
La synergie protection phytosanitaire - types de fumure ne semble pas avoir d’effet significatif
sur le rendement en fanes.
Le facteur A affecte de manière prononcée, à l’exception de la densité de pieds recoltés,
l’ensemble des paramètres du rendements du niébé. Mieux, sans protection phytosanitaire tes
effets du facteur B sont limités. En effet, à l’exception des rendements en fanes, les
productions de la variété de niébé mouride sur tous les types de fùmure (facteur B), sans
couverture sanitaire sont systématiquement inférieures à celles sous couverture sanitaire.
L’action du facteur A est très nette sur le nombre de gousses saines.

Le facteur A affecte négativement et de ,manière significative la production de fanes.
Mais l’amélioration des rendements en gousses et surtout en graines compense largement les
pertes en fanes imputables à l’application du décis.
Le facteur B, la fertilisation, n’affecte les rendements qu’en présence de couverture sanitaire.
Les différences de rendements dues aux trois types de fumures (F2,F3 et F4) ne sont pa:;
nettes, ce qui semble confirmer les résultats de la campagne 1998. Ceci semble indiquer qu’on
pourrait remplacer l’engrais NPK par les mélanges de ressources naturelles sur la sole de ni6bé.
S’agissant des légumineuses, le mélange F2 semble le plus indiqué.
De manière générale, ces conclusions tirées de deux années d’expérimentation en stations
demandent, au moins une année de confirmation en station en l’an 2000 et un suivi pluriannuel
en milieu réel. Cette année de confirmation en station serait la deuxième d’expérimentation sur
le dispositif simplifié en 1999.
6. Malherbologie
L’opération Malherbologie du CNRA de Bambey est une des composantes du Programme
pluridisciplinaire du Centre Nord Bassin Arachidier de Bambey. Elle a pour objectif principal
d’identifier la contrainte enherbement en milieu paysan, d’analyser sa perception et sa maîtrise
par les paysans et de proposer des solutions techniques.
Ses objectifs spécifiques sont :
?? hiérarchisation et définition des typ$s d’enherbement actuel déterminé par les condition:;
écologiques et culturales ;
?
étude et évaluation de l’incidence des plantes parasites sur les cultures en milieu paysan ;
?? mise au point de techniques de lutte contre Sfrig-u hermonthica (Del.) Benth et J
gesnerioides (Willd) Vatke ;
?
établissement à moyen terme de la carte de répartition des plantes parasites en général et des
Striga en particulier ;
6.1. Actions menties en 1999
Les actions menées par le service Malherbologie du CNRA de Bambey durant la campagne
agricole 1999 ont porté sur :
?
des prospections et enquêtes SUT Stribu dans le bassin arachidier;
?
des tests d’évaluation de la résistance au S . gesnerioides de 83 lignées et variétés de niébé :
* une étude de la germination suicide des graines de 5’. hermonthica par le niébé ;
0 des tests d’identification de faux I hotes et ‘de plantes pièges pour lutter contre ,\\.
gesnerioïiles.

6.2 Sites d %tude
Les prospections et enquêtes sur Stri%a ont été menées dans l’ensemble du bassin arachidier.
Certains des essais ont été implantés en milieu paysan dans des parcelles naturellement
infestées par Striga et les autres dans des pots de végétation, sous abri grillagé, au CNRA de
Bambey.
Les sites d’implantation des essais eq milieu paysan sont des parcelles où l’infestation par
Striga est importante et homogène. Ils ont été choisis au cours des prospections et enquêtes
sur Striga. Il s’agit de :
?
Ngalbane : département de Bambey, communauté rurale de Ngogom;
?
Route de Ngoye : département de B~ambey, communauté rurale de Ngoye;
?
Pultock : département de Mbour, cdmmunauté rurale de Thiadiaye.
6.3. Situatiun agrdimatique
L,e démarrage effectif de la saison des pluies a été, cette année, précoce dans l’ensemble du
bassin arachidier (6 juillet à Bambey). iLes précipitations de la première décade de juillet ont
permis le semis de toutes les spéculations dans le bassin arachidier.
L’hivernage 1999 se caractérise par une forte pluviosité. Les cumuls pluviométriques de cette
année enregistrent des excédents remarquables. Ils ont varié entre 578 mm dans le département
de Bambey et 632 mm dans la communaut& rurale de Thiadiaye.
6.4. Situation phytosanitaire
Sur le plan phytosanitaire le fait marquant a été la prolifération des sauteriaux (0edar’etr.s
senegalensis) en début de campagne. Les dégâts causés par ces ravageurs ont été à l’origine de
quelques resemis dans le bassin arachidier. L’enherbement a été difficilement maîtrisé par les
paysans à cause de l’intensité et de la fréquence des pluies. Les infestations par S. hermonthicu
et S. gesnerioides ont été précoces et fortes occasionnant ainsi des dégâts importants sur les
céréales et le niébé.
6.5. Les prospec tiom
Les prospections ont pour but de voir la répartition, la gamme d’hôtes et l’importance de:;
plantes parasites dans le bassin arachidiqr.
6.5.1. Méthodologie
Les prospections reposaient essentiellement sur des observations floristiques effectuées SUI’ It:
terrain; observations qui ont consisté à quadriller les terroirs des villages de Ngalbane, Diohinrt
et Sob avec une attention particulière pdur les champs emblavés en niébé.
Pour donner une image de la composition floristique des champs cultivés et des jachères pal'
des relevés un passage a été effectué sur, chaque site vers la fin de la campagne agricole.
l
53

6.5.2. Résultats
Les résultats obtenus de ce suivi de parcelles dans les villages montrent que les cultures sous
pluie pratiquées sont les cultures habituelles des zones sahélo-soudanienne (mil, sorgho,
arachide, niébé, etc.). Elles sont de type traditionnel extensif avec une faible restitution de la
fertilité.
Dans ces trois villages suivis, le mil souna est la principale culture et représente plus de 50 %,
des superticies emblavées. La jachère de longue durée est quasi inexistante dans ces villages.
Par contre, les échecs de semis,, les manques de semences et les difficultés de contrôler
l’enherbement amènent parfois certains paysans à laisser leurs parcelles en jachère.
Sur les 16 espèces parasites épirhizes (12 espèces de Striga et 4 espèces d’Aiectra) rencontrées
au Sénégal (Bérhaut, 1967) trois seulement (5’. hemonthica, S. gesnerioïies et S aspera) ont
été observés cette année sur les cultures et les adventices spontanées des jachères dans les
parcelles prospectées au niveau de ces villages.

Tableau 25 : Etude globale de I’infestation par Striga dans 3 villages du bassin arachidier : nombre total de champs infestés par S. gesnerioïdes et
densités du parasite campagne agricole 1999
-
-
Sites
T
I
S o b
N albane
Arachide
Mil
t
sorgho
niébé
jachère
Arachide
Mil
Sorgho
Ni&é
Jachère t Arachide +r
Mil
Sorgho
Niéb-6
Jachère
Nombre de
parcelles
1 7
2 1
6
6
4
2 0
17
5
6
3
2 5
3 6
0
33
prospectées
plantes parasites
rencontrées :
+
+
aspera
+
+
S. gesnetioides
+
+
x x
+
xx
S. hennonfhica
xx
CEUX
XX
+
+-
_~
Nombre de parcelles
S. gesnetiofdes est
observé
2
2
0
4
0
0
0
4
4
Densité de ,Y.
gesnerioïdes
> 5plants/m2
0
0
0
0
0
0
0
1
0
< 1 plant/m*
2
2
0
0
0
0
0
3
4
-a-
XX 1 le parasite est fréquent ; X : le parasite est peu fréquent ; + : le parasite est présent dans la parcelle mais est très rare : - le parasite ept absent

6.5.3. Conclusion
Des résultats de ces prospections, il ressort que S. gesnerioides est plus fréquent dans le village de
Ngalbane où le niébé est cultivé depuis très longtemps. Dans ce village, environ 50% des parcelles
cultivées sont infestées par ce parasite. Nous avons observé que dans les champs de mil, souvent
moins bien désherbé que l’arachide, le parasite suit généralement les Convolvulacées et les Fabacées
sauvages des genres Ipomoea, Merremia et Indigofera.
6.6. Cribiage pour la résistance au S. gesnerioides
L’objectif des essais de criblage était de tester, en comparaison avec des témoins, la résistance
au S. gesnerioides de quelques lignées et variétés de niébé en les soumettant à la pression
parasitaire locale.
L’essai criblage au champ a été implanté en milieu paysan (Ngalbane) sur une parcelle
naturellement infestée par 5: gesnerioties et les tests de criblage menés dans des pots de
végétation ont été installés dans un abri grillagé au CNRA.
25 lignées et variétés de niébé ont été testées à Ngalbane dont 23 lignées étaient issues du
réseau RENACO et deux variétés (témoins) du service de Recherche sur la Sélection du niébé
du CNRA. Dans l’abri grillagé, 84 lign ies et variétés de niébé ont été testées dont 59 lignées
sont issues du Service Sélection Niébé lu CNRA.
A Ngalbane, le dispositif expérimenta utilisé est de type Blocs de Fisher. Il comportait 2.5
traitements randomisés et répétés ,4 foi . Les parcelles élémentaires avaient 4 m de long et l,.ï
m de large. Par contre, dans l’abri gri lagé, les traitements sont représentés par des pots de
végétation de 25 cm de diamètre et 45 :m de profondeur où les variétés étaient randomisées et
répétées 3 fois pour les 25 premières lig nées et variétés et 2 fois pour les autres.
6.6.1. Résultats
6.6.1.1. Ngalbane
A Ngalbane, les premières émergence: de S gesnerioides ont été observées à 35 jal sur les
variétés Mougne, Mouride, IT93 K-63 7-l et IT94 K-440-3. Mougne enregistre le plus grand
nombre d’émergences avec 198 plants d : Striga sur les 4 répétitions soit 12 pieds de 8Strigalm2.
Mouride vient en deuxième position aw c 74 plants de Striga soit 5 pieds de Stri~rlnz’,
Sur IT93K-637-1 et IT94K-440-3
nou ; avons enregistré respectivement 1,G et 0.4 plant de
Strigalm2. Pour cette dernière lignée IOUS n’avons observé des émergences que dans une
répétition sur les quatre.

6.6.1.2. Abri grillagé
Dans le premier essai (lignées venues du réseau RENACO) l’observation du premier plant de ,Y.
gesnericzties a été faite sur la variété Mougne à 32 jal. Les émergences sur cette variété ont été
synchrones au niveau des trois répétidions. Mougne, Mouride et les lignées IT93K-637-I
et
IT94K-440-3
qui s’étaient montrées sensibles à Ngalbane ont été également attaquées par le
Striga dans l’abri grillagé. Aucune des autres variétés ou lignées n’a laissé émerger le Striga
durant toute la durée de l’essai. IT94Ky440-3 a été plus parasité que Mouride. Elle présentait 8
plants de S@iga/pot contre 2 pour Mo$de et 1 plant de S&@a/pot pour IT93K-637- 1.
IT94K-440-3
et Mouride ont laissé atiparaître des émergences dans une répétition sur trois.
Sur IT93K-637-1
l’émergence du parasite a été tardive et n’a été observée qu’à 49 jal sur la
répétition III.
Dans 1.e deuxième essai (lignées venues du CNRA), les émergences du Striga ont été tardives
sur les lignées 922 N ; 924 N et 283-15; mais très précoces sur 927 N ; 873 N ; 876 N ; 9168 N ;
896 N ; 925 N ; 913 N ; etc. (30 à 33 jdl).
Comme le témoin de résistance IT849,D, les lignées 886 N ; 890 N ; 887 N et 877 N ont été
indemnes de Striga pendant toute la durée du cycle biologique du niébé. Par contre sur 22
lignées et sur la variété IS86-275 nqus n’avons enregistré des émergences que dans une
répétition sur deux.
6.6.2. Conclusion
Il ressort de ces essais de criblage que : ~
sur les 25 lignées et variétés de niébé testées dans le premier essai, une s’est montrée sensible
(Mougne), trois ont été partiellement résistantes (IT93K-637-1
; 1T94K-440-3 et Mouride) et
toutes les autres se sont révélées totalement résistantes ou immunes (IT9SK-348-
15 ; IT96D-
748 ; IT97K-8 19-14 ; etc.). Seulement’ nous avons constaté que certaines variétés résistantes
en 1998 se sont montrées sensibles en 1999 : IT94K-440-3
et Mouride. Par contre, IT95K-
201 l- 1 1 ; IT95K-1095-4
; IT96D-733 ; IT95K-627-34
et IT95K-1090-
12 qui étaient sensibles
en 1.998 ont montré une totale résistance cette année.
Dans le deuxième essai, les émergences d.u parasite ont été tardives sur les lignées 922 N ;
924 N et 283- 15 mais très précoces sut 927 N ; 873 N ; 876 N ; 916 N ; 896 N ;, 925 N ; 913
N ; etc.. Comme le témoin de résistance. IT849-D, les lignées 886 N ; 890 N ; 887 N et 877 N
ont été indemnes de Striga pendant toute la durée du cycle biologique du niébé.
ri. 7. l+bdt? di? /a germination suicide deis graines de S. Hermorlthica par le niéhé
L’objec:tif de ces essais est de tester l’e@îet des racines du niébé sur la germination des graines
de Striga hermonthica et de voir leur el$icacité dans la réduction du stock de graines de StrigLz
se trouvant dans le sol.
57

L,es essais ont été implantés en milieu paysan dans deux sites différents : Route de Ngoye
(Bambey) et Pultock Sérère (Thiadiaye). Le choix de ces sites situés dans le bassin arachidier
se justifie par le niveau élevé des infestations naturelles par S. hermonthicu.
L<es variétés utilisées ont été Mouride pour le niébé et Souna 3 pour le mil.
Dans chaque site le dispositif expérimental utilisé est un plan en blocs de Fisher et comprend 5
traitements répétés 4 fois à Thiadiaye et 3 fois à Bambey. Les dimensions des parcelles
élémentaires sont de 10 m x 5,4 m.
Tableau 26 : Traitements et successions culturales à Route de Ngoye et Thiadiaye.
AIuleel
Année2
Année3
Année4
1999
2 000
2001
2 002
Mil souna
Mil souna
Mil souna
Mil souna
Niébé
INiébé
Niébé
Mil souna
Niébé
#Ni&é
Mil souna
Mil souna
Niébé
Mil souna
Ni&é
Mil souna
Niébé
Mil souna
Mil souna
Mil souna- 1
“..-
Pour mieux évaluer l’effet du niébé sur la germination des graines de 5’. hermonthiccr, des
prélèvements de sol (5 échantillons / parcelle) à 15-20 cm de profondeur ont été effectués pour
faire l’analyse du potentiel infectieux du sol dans chaque site.
6.7.1 .Résultats
6.7.1.1. Bambey ( Route de Ngoye)
Sur les traitements témoins (mil) nous avons enregistré à la récolte en moyenne 10 plants de
Strigu hermonthicalm2
avec une production de graines de 694 kg l ha
Sur le niébé, les paramètres analysés (composantes du rendement) n’ont pas montré de
differences significatives. Bien que la pluviométrie soit correcte cette année à Bambey (578, I
mm), au niveau de l’essai, la production du niébé comme celle du mil a été faible.
6.7.1.2. Thiadiaye (Pultock Sérère)
Sur le mil souna nous avons noté à la récolte 19 plants de Striga hermonthicalm2 et une
production de graines de 161 kg / ha.
Sur le niébé, les paramètres analysés’ (composantes du rendement) n’ont pas montré dt:
différences significatives. Comme a Bambey, les productions (niébé et mil) ont été faibles.

6.72. Conclusion
Les resultats de ces essais qui sont à !leur première année ne nous permettent pas encore de
tirer des conclusions. Pour ces genres d’essais, il faut au minimum deux ans pour commencer à
voir les premières tendances. La première année etant utilisée pour cultiver la plante non hôte
et la deuxième la plante hôte.
6.8. IdentiJcation de faux-hotes et de 3lantes pièges pour contrôler S. Gesnerioïdes
Le but de cette étude menée au labor toire est d’identifier de faux-hôtes et des plantes pièges
spontanées ou cultivées en testant l’e fet de leurs exsudats racinaires sur la germination des
graines de Striga hermonthica et S. ge nerioidk.
Les exsudats racinaires de 11 plante 1 ont été testés en comparaison avec un témoin l(eau
distillée). Ainsi 5 espèces annuelles CL Itivées ou spontanées Vigna unguiculata (4 variétés de
niébé), Arachis hypogaea (2 variétés d’arachide), Pennisetum glaucum (2 variétés de mil)
Sorghum sp (2 variétés de sorgho:) et I hyllanthus amarus (une mauvaise herbe) ont été semées
dans des pots de végétation au niveau 1le l’abri grillagé.
Les traitements sont randomisés et rép tés 3 fois.
?? 1Niébé : Mougne
?? Niébé : Mélakh (B89-504)
?? Niébé : Mouride (IS86-275)
?? Niébé : Diongoma (IS86-283)
0 Arachide : Fleur 11
4 Arachide : 55-437
?? Mil : IBV 8004
?? Sorgho : CEl80-33
?? Sorgho : CEl51-262
?? Phyllanthus amarus
?? Eau distillée (témoin)
Les tests se sont déroulés en trois étape n .
3 .
?
stérilisation des graines de Striga ;
?
préçonditionnement des graines de ! triga ;
?
germination des plantes à tester (abr grillagé) ; et
?
tests de germination des graines de : kiga en presence d’extraits de racines
Pour chaque espèce testée, huit (8) r( ndelles de papier filtre sur lesquelles sont placées des
graines de Striga pré-conditionnées SOI t plaquées, après un léger séchage, au fond d‘une boîte
de Pétri de 9 cm de diamètre.
59

De chaque lot de racines, un gramme est prélevé et mis dans un anneau en papier aluminium
placé au milieu de chaque boîte de Pétri. Pour permettre une imbibition correcte des rondelles
sur lesquelles sont déposées les graine$ de Striga, 5 ml d’eau distillée stérile sont ajoutés a
l’intérieur de chaque anneau.
Les boîtes de Pétri sont ensuite hermétiquement fermées et de nouveau placées dans
l’incubateur. La température de celui-ci doit être maintenue à 32°C. Au bout de 48 à 72 heures
on procède au comptage des graines de~Striga germées sous une loupe binoculaire.
4.8.1. Résultats
Le tableau 5 récapitule les différents pourcentages de germination obtenus avec les graines de
S. gesnerioiiks en présence d’extraits de~racines de plantes testées et du témoin (eau distillée).
Les extraits des racines de la variété Mougne donnent les pourcentages de germination les plus
élevés avec 12,5 % sur les rondelles les plus proches de l’anneau et 3,75% sur les plus
éloignées. Par contre sur le mil les pourcentages sont très faible et ne représentent que 1,25 ?/o.
Tableau 27 : Germinations des graines des S. gesneriot;des en présence des racines des plantes testéles
oyermes
à 2,1 cm
Le tableau 3 récapitule les pourcentages de germination obtenus avec les graines de S
gesnerioides en présence d’extraits de ralines de 8 plantes testées et du témoin (eau distillée}
Premier test (avec S. gesnerioïdes)
~
Les racines de la variété de niébé Mougne ont stimulé la germination des graines de S
gesnerioüfes situées à 2,lcm de la sourk alors que le mil souna a été très peu efficace. L.(es
deux variétés d’arachide et le PhyZla+hus amarus sont sans effet sur les graines de S
gesnerioties (tableau 3).

Deuxiéme test (avec S. gesnerioïdes) ~
Dans le test 2 Mougne (témoin) ,a presque double sa performance aussi bien à 2,1 cm de la
source de stimulation qu’à 3,l cm. Les ‘variétés de sorgho ont faiblement induit, la germination
des graines de S. gesnerioiiies. Par contre, le mil IBV 8004 est resté sans effet (tableau 3).
Tableau 28 : Germinations des graines de 5’. hermonthica en présence des racines des plantes testées
r-QX&(%)

=j=ciz%--I
-
à2,l cm
à 3,l fin
-
-
-
Niébé : Diongorna
1,25 c
l
Niébé : Mouride
1,25 c
-_
Niébé : Mougne
00 c
-x-
- - - - -
Niébé : Mélakh
12,5 b
11,25
-
Arachide : 55-437
7.5 bc
5~
.-----
Arachide : Fleur 11
30 a
-7-y
_-.---
Mil &na 3 (témoin)
28,75 a
8,74
-.-----.--
Eau distillée (témoin)
00 c
0°~
CV%
4 2
Test de Duncan: Les moyennes indexées par les ~tn&ttcs lettres ne sont pas signifïcativetnent différentes au seuil de 5 %s
Le tableau 28 récapitule les pourcentbges de germination obtenus avec les graines de S.
hermonfhica en présence d’extraits de racines de 7 plantes testées et du témoin (eau distillée).
Premier test (avec, ,Y. hermonthica)
~
Les extraits des racines du mil (souna ~3) Fleur 11 et Mélakh donnent les pourcentages de
germination les plus élevés avec respe&ment 28,75 %, 30 % et 12,5 % pour les rondelles
les plus proches de l’anneau. Suivent bans l’ordre décroissant 55-437 (7,s OA), Mouride et
Diongoma (1,25 OA). La variété Mougne et l’eau distillée ne se sont pas montrées efficaces dans
l’induction de la germination des ,grain&s de ,Y. hermonfhica. Les graines du .Y hcvwontkiccl
situées à 3,l cm de l’anneau ont été très~faiblement stimulées.
Deuxième test (avec 5’. hermorrfhica) ~
Au niveau des rondelles les plus probhes,
les extraits des racines de Diongoma, 55-437.
Mouride et Fleur 1 1 ont donné les meillwrs pourcentages de germination avec respectivement
20 %, 1.7,5% , 16,25% et 13,7S %. Mélakh et le mil souna ont donné chacun 625 % et 3,75 O/o
de graines de Sfrigu germées Mougne et le témoin (eau distillée) ont été sans effet sur les
graines du 5’. hermonfhiccr.
.----
-II--

Les pourcentages de germination obtebus avec les rondelles situées A 3,1 cm de l’anneau se
présentent comme suit : Diongoma (14,5 %), Fleur 11 (6,25 %) et le Mil (1,25 %). Les d.eux
variétés de niébé (Mouride et Mélakti) et la variété arachide (55-437) ont donné le même
pourcentage (3,75 %).
Contrairement aux résultats obtenus ed 1998, Fleur 11 et 55-437 n’ont pas eu d’effet sur les
graines de S. gesnerioties cette année. leci pourrait s’expliquer, du moins en partie,, par le fait
que les graines de A’. gesnerioides mis+ en incubation n’avaient pas bien séchées au momen,t
de leur utilisation.
Nous avons observé une nette différenke dans la germination des graines de Striga suivant la
position des rondelles. Les pourcentages de germination sont meilleurs quand les graines, de
Striga sont à 2,l cm de l’anneau Conte/nant les extraits de racines. Ceci confirme les résultats
obtenus par @A, 1983) qui montraient1 que pour qu’il y ait germination il faut que les graines
de Striga soit proches des racines de la plante hôte.
Pour certaines plantes, nous avons npté de nettes améliorations de germinations lors du
deuxième test. 11 s’agit de 55-437!, Mo ride et Diongoma avec respectivement une différence
positive de 4,5 % , 8,75 % et 15,63 ui%. Par contre, pour le mil, Fleur 11 et Mélakh, les
pourcentages de germination ont diminué. Pour la variété Diongoma les pourcentages de
germination ont considérablement aug$enté au deuxième test alors que pour le mil souna ils
ont diminué.
6.8.2. Conclusion
Il ressort des résultats de ces tests que : i
?? pour S. gesnerioides, aucune des plantes testées cette année ne peut être retenue comme
faux: hôte. Par contre, la variété de qiébé Mougne peut jouer au même titre que Irzdigo$w
astragaiina et Ippomoea coptica le rôfe de plante piège pour ce parasite.
e pour Striga hermonthica,
les variétés de niébé testées (Diongoma, Mouride et Mélakh) et
les deux variétés d’arachide (Fleur 111 et 55-437) peuvent être retenues comme faux-hCites
potentiels de cette adventice parasite. Cependant, le mil souna, du fait de sa forte sensibilité
au 5’. hermonthica pourrait jouer le r$le de plante piège.
6.8.3. Perspectives de recherchez
Les résultats obtenus durant la camp ‘gm: agricole 1998 nous incitent à mettre un acc,ent
particulier sur certaines actions de rechtrches et à en proposer de nouvelles pour la campagne
agricole 1999
?? poursuite des tests d’identification be faux hôtes et de plantes pièges pour contrôler S.
gesrrerioides, confirmation des résult ts obtenus en 1998 et extension des prospections vers
cl
d’autres départements du bassins ara ,hidier ;
6 2

* poursuite des analyses des échantillohs de sol (stock de graines de Striga) prélevés dans les
zones d’implantation des essais et dans les parcelles suivies ;
?
criblage pour la résistance au S. gederiotis de quelques variétés de niébé issues du réseau
RENACO et de la collection de Bam ey;
b
?
étude des différentes souches de Striga gesneriofdes rencontrées dans le bassin arachidier,
?
étude de la germination suicide des gkaines de 5’. hermonthica par le niébé.
7. Entomologie
Durant cette campagne 1999, le servicd d’Entomologie a mené dans l’ensemble 5 a.çtivités de
recherche en majorité sur les Iégumineu$es dont trois dans le cadre d’une collaboration avec les
services de physiologie et pédologie. bans ce domaine, la tache consistait à faire un suivi
entomologique des essais de ces collaborateurs. Concernant le programme propre au service,
des thèmes relatifs à la recherche de dodes optimales de produits à base de Neem (Azadirachta
indica)
pour la protection de la culbre du niébé et à l’optimisation de la protection
phytosanitaire de cette culture qui tient compte de la période de traitement et de la date de
semis.
~
Le niébé qui devient une importante Ikgumineuse à graines en AITique soudano-sahélienntr
depuis l’avènement de la sécheresse1 des années 70, est particulièrement sensible aux
déprédateurs dont les insectes constiiuent la principale contrainte à sa production dans
certaines zones agro-climatiques. L’ytilisation des insecticides de synthèse a toujours
prédominé comme méthode de proteciion, malgr6 les nombreux problèmes d’ordre sociow
économiques et écologiques qu’elle etigendre. D’où l’importance de recherche de solution
alternative allant de l’optimisation du tr@ement chimique à l’utilisation entre autres de plantes
à effets insecticides. Les principaux rés#ats de ces activités font l’objet de ce présent rappor:
de synthèse.
Recherche de doses optimales d’huile et d’extraits de graines de neem (Azadirachta
indica) pour la protection de la cultuk du niébk (Vigna unguiculats) contre les insectes
nuisibles.

Dans le cadre de la recherche de solut@ alternative à la protection chimique, les produits ii
base de neem peuvent avoir également Ikur importance. L’objectif de l’essai est de trouver ldes
doses optimales de ces produits pour uqe protection efficace, moins coûteuse et respectueilst:
de l’environnement.
Malgré les possibilités de lessivage des droduits suite aux fortes pluies tombées immediatemenr
après presque traitement, aussi bien l’extrait que l’huile de neem ont montré sur la base des
paramètres relatifs au développement de/s thrips et à la qualité de la production leur capacité de
protéger la culture du niébé contre les pfrncipaux in,sectes ravageurs.
Les résultats montrent en plus que I’ingecticide était de loin plus efficace que les produits if
base de neem à ces doses testées et qbe la dose optimale ne semble pas être atteinte pour
chacun de ces produits, malgré I’existenle d’une certaine tendance à la stabilité.

Effhcité de la protection insecticidie de la culture du niébé en fonction de la date de
semis et de la zone agro-écologique. ~
Cette ktude d’optimisation de la protection chimique de la culture du niébé a été reconduit
cette année en augmentant toutefois un+ date de semis dans chaque localité pour avoir une iidée
sur la limite temporelle de la productiod du niébé dans ces zones.
Les résultats confirment de manière générale les principales tendances constatées l’année
précédente. A savoir que l’efficacité d;” la protection chimique dépendait non seulement du
nombre et de la période d’applicatiqn chimique, mais également de la date de semis.
L’efficacité de la protection était plu4 m’arquée ii Nioro à cause de la plus forte pression
parasitaire dans cette zone comparée à Telle de Bambey.
En ce qui concerne l’effet de la Période~ de traitement durant la phase de floraison, les résultats
révèlent que l’efficacité de la protection était moins importante au niveau des traitements
tardifs. Concernant l’influence de la date de semis, la protection de la culture avait plus
d’impact positif à la première date de semis qui a eu lieu en mi-juillet dans tous les deux sites,
malgré la faible pression parasitaire qui caractérisait cette dernière date. Dans l’ensemble, la
population des thrips était plus élevée à~ la troisième date de semis, contrairement à la première
date à cause certainement de la perturb&ion de ces insectes par les fortes pIuies. Ceci a conduit
à la tendance inverse sur le plan de la p&duction de gousses qui était en générale plus faible au
niveau des semis tardifs (troisième et qu~atrième date de semis).
Les observakns relatives à la formatiin de gousses au niveau des parcelles sans protection
semblent mettre en évidence l’existence1 d’une limite de la culture de cette variété Mouride qui
se situerait à la deuxième date de semis ~effectuée en fin juillet pour les deux zones. En effet, la
production au niveau de ces parcelles é{ait presque inexistante à la troisième et quatrième date
de semis. Cependant, seule une étude d{ rentabilité de la protection chimique pour chaque dlatt:
de semis pourrait permettre éventuel/ement de tirer une conclusion définitive sur cette
question.
Suivi entomologique de l’essai relatif au criblage de variétés de niébé à l’expression de lti
sénescence monocarpique dans la zonie de Bambey (Dr. Aly Ndiaye).
Cette étude menée l’année dernière a #té reconduite cette année également avec les mêmes
variétés (9-l; 9-l-l; 9-l-2; 10-2 ; 8517 ; Mouride) et le même dispositif (condition pluviale
stricte, complément d’irrigation). Dar@ le cadre de cette collaboration, les observations
entomologiques n’ont porté que sur la $ituation des thrips et l’influence des insectes piqueur-
suceurs sur la qualité des gousses.
l
Compte tenu des difficultés techniques rencontrées dans l’exécution du programme
d’irrigation, les résultats n’ont m,ontré~ cette année aucune différence significative entre les
parcelles ayant reçu un complément d’ir igation et celles sous pluvial stricte. L’existence d’une
r
variété (9-l) relativement tolérante aux thrips a été par contre mise en évidence. Cette variétt:
pourrait être u,tilisée dans les programnles de criblage à la résistance variétale en comparaison
avec TVX 3236 considérée comme soudce de résistance aux thrips.
64

Suivi entomologique de l’essai sur I’tffet de différents type de fumure sur ta culture du
niébé dans les conditions de protectialn et de non protection chimique. (Mankeur FALL)

Cet essai a été reconduit pour la d$uxième année consécutive, en apportant cependant
quelques modifications sur la démarc$e. En effet, seule une variété (Mouride) a servi de
matériel végétal, contrairement aux quatre variétés prises en compte l’année précédente.
Les résultats confirment d’une manière générale ceux de l’année précédente concernant surtout
le manque d’influente significative de kes types de fertilisation sur le développement de la
population des thrips, même si la fumure minérale semblait présenter une certaine tendance sur
ce plan. Il a montré par ailleurs que l’/mportance de la fertilisation ne pouvait se manifester
clairement que dans le cas d’une borine couverture phytosanitaire, à cause de l’influence
négative des insectes ravageurs sur cet@ culture.
Suivi Entomologique de l’essai relatif à la caractérisation physiologique de variCtés
locales de mil. (Dr. Aly Ndiaye)

Cette étude de comparaison de 91 varietés locales entreprise depuis 1997, a été reconduite
également cette année avec le même dis@ositif
Les observations dans le domaine entomologique ont permis de confirmer en partie les
résultats de l’année précédente. Ceci lest particulièrement vrai pour le paramètre relatif a
l’incidence du foreur des tiges (Conie.stÙ ignefisals). En effet, les variétés PLS 107. PLS 144
et à moindre mesure IBV 8004 s’étai+nt montrées moins sensibles que les autres. Pour Ic
sévérité de l’attaque de cette espèce, aucune différence variétale n’a été constatée.
Les observations faites au champ e:t aprIs la récolte n’ont montré presque aucune présence dt:
la chenille mineuse des épis (Heliochei@~ albipunctella), à cause probablement du retard du
semis et des fortes pluies tombées cette gnnée.
8, Agropédologie et hydrablique agricole
Au cours de l’année 1999, les activitks en agropédologie et hydraulique agricole ont étc
menées dans le cadre du projet ou conventions particulières ainsi qu’indiquées ci-dessous :
o la convention InterCRSP, financée p@ IWSAID., qui a en fait pris le relais du financement
de quelques activités du projet NI@AR. Le thème du projet s’intitule “ Amélioration
durable de la production agricole eh Afi-ique de l’ouest. Lutte contre l’acidification des
terres et la perte d’éléments nutritifs dans les systèmes de production Mil/arachide “. Les
activités concernent les essais coinparatifs de sources de phosphate basées sur le
phosphogypse et les essais d’opt.imis+on de l’eau et des éléments nutritifs.
s la convention PRASS (Projet de Restauration Agronomique des Sols Salés) financé par le
CRDI, qui a débuté en Août 19991 Dans ce projet, nous prenons en charge l’activité
d’hydropédologie, en collaboration aqec lSE/UCAD.
Le projet conjoint entre le CNRA et e projet GERT de Thiès portant sur la gestion des
ressources naturelles, Sur les deux vole s que comporte ce projet, nous avons pris en charge
1
celui portant sur la lutte anti-érosive danp le Diobass.
65

Les autres activités réalisées sont les Suivantes :
Participation de l’étude commanditée par le DRYLANDS RESARCH intitulée : Les politiques
nationales à l’investissement chez les exploitants agricoles des zone semi-arides de l’Afrique.
Neuf (9) profils sont identifiés pour
étude, dont celui portant sur la gestion des sols et de
l’eau dans lequel nous avons apporté n
o formation et l’encadrement de Stag#es,
?
préparation et participation à des ateliers
0 stage de formation à l’analyse du phosphore dans les sols tropicaux
o gestion du laboratoire central.
l
o élaboration de projets de recherche ~
8.1. Synthese des résultats des essais
~
II s’agit d’essais de longue durée qui ont démarré en 1997 dans le cadre du Projet
ISRA/NRBAR (Subvention aux chercheurs) mis en place dans différentes situations
agroécologiques. En effet, la culture continue de 90% des terres cultivables naturellement
pauvres en phosphore dans le sud bassin arachidier a entraîné une dégradation de leur fertilité
(acidification et chute du statut organiq e des sols). En l’absence ‘de techniques d’amélioration
du profil cultural, l’efficience d’utihsati n de l’eau pluviale par les cultures est faible. L’obje:ctif
recherché est, à travers
1
l’utilisation ~ des ressources naturelles disponibles, de corriger
durablement les carences minérales de sols tout en augmentant I¶efficience d’utilisation de
l’eau par les cultures.
s
8.1.1, Essai comparatif d’amendements phosphocalciques
Dans le cadre du programme national de relance de l’agriculture, des quantités importantes de
phosphogypse (PG) sont distribuées bu producteurs en vue d’un amendement des sols.
Toutefois, contrairement au phosphate naturel ou même à la chaux agricole dont on connaît les
effets sur les rendements et le sol, on ne dispose pas de résultats fiables concernant l’effet du
phosphogypse. L’hypothèse de base pour cette étude est que P et Ca provenant du Phosph[ate
na.turel sont d’accessibilité moindre dans des conditions de sol acide et que donc le
phosphogypse devrait permettre d’obtenir de meilleurs rendements pour la même dose de F’
apportée. Par ailleurs, la quantité importante de Ca apportée par le PG devrait stimuler le
développement racinaire et par conséquent améliorer l’alimentation hydrique et/ou minérale de
la culture.
Cet essai est mis en place dans la station de Nioro pour comparer l’effet à long terme sur la
rotation maïs/arachide du phosphogypse avec celui du phosphate naturel ou de la chaux. Le
site est choisi pour représenter un sol degradé (pH < 5,s et P Olsen <30 ppm). II est constitue
par 8 traitements répétés 4 fois, selon n dispositif en blocs complètement randomisés : 1:) le
k
témoin sans P mais avec apport de N t K ; 2) apport d’engrais minéral N,P et K à la dose
vulgarisée ; 3) dose complète de phosphogypse (100% PG, soit 1000 kg/ha), et 0% de la dosl:
recommandée de phosphate naturel (PN); 4) 75% PG et 25% de PN; 5) 50% de PG et 5O%
de PN ; 6) 25% PG et 75% de PN; 7) p% de PG et 100% de PN, soit 400 kg/ha , et 8) 400
kg/ha de Ca0 et sans P.
l
6 6
~I-I------
--
-.--_IU(

Sur le plan pluviométrique, les 2 annees (1997 et 1998), malgré un cumul identique sont
caractérisées par une distribution contrastée. Si en 1997, la saison des pluies précoce a été
marquée par une longue sécheresse des début de cycle, en 1998 par contre, elle a débuté assez
tardivement, mais a bénéficié d’une abonne distribution. En 1997, en culture de maïs les
rendements faibles observés traduisent d’une part l’effet du stress hydrique qui n’a pas été
favorable au processus de dissolution des phosphates apportés, et d’autre part la faible fertilité
du sol.
En 1998, les rendements en gousse d” rachide obtenus sont moyens à bons comparés à ceux
r
observés cette année. Les amendements en arrière-effet n’ont eu d’effet significatif que sur les
gousses. Par rapport au témoin avec un rendement moyen de 1350 kg/ha, le chaulage et le
mélange à 50 % de PG et de PN Proc;urent une augmentation de 25 %. Ce résultat confirme
l’importance de l’apport de Ca sur la formation etiou remplissage des gousses. L’action
positive de Ca sur ce sol dégradé, en Plus de l’augmentation du pH et/ou la diminution de la
toxicité aluminique, pourrait porter sur l’amélioration du remplissage des gousses. Cette
hypothèse est d’autant plus plausible que l’analyse foliaire effectuée ne met en évidence aucun
effet du traitement.
En 1999, en culture de maïs (variété /4cross 86 Pool), l’analyse de l’effet des traitements a
porté sur les rendements mais aussi sur l’evolution des caractéristiques physico-chimiques, et
sur l’eficience d’utilisation de l’azote-engrais par les cultures. Dans des conditions
d’alimentation hydrique satisfaisantes’ (wmul annuel de 978,6 mm, en 75 pluies), les
rendements obtenus ont été bas, en ~ moyenne 1560 Kg/ha. Aucun effet significatifs des
traitements n’a été observé. L’analyse ~ hysico-chimique effectuée sur des échantillons préleves
P
juste après la récolte du maïs en 1997 net 1999 indique qu’il n’y a pas d’amélioration notable
des différents paramètres considérés, à ‘exception du taux de saturation des bases. Par raplport
au témoin, les traitements ont en géné f,a1 favorisé un accroissement du taux de saturation des
bases en surface au cours du temps sans que cela puisse être relié à un accroissement notable
de la teneur en Ca échangeable. II et cependant important de signaler une augmentation de la
teneur en Ca en profondeur qui supp’ rte la thèse d’un lessivage important au cours de la
saison des pluies. Le niveau d’a.cidit’, du sol est resté très élevé avec des valeurs de
e
pH
comprise entre 4,2 et 4,9 sur une profondeur de 60 cm, ce qui est favorable à une situation de
toxicité aluminique.
En ce qui concerne l’efficience d’utilisation de l’azote-engrais, les quatre traitements
considérés sont TO, T2, T4 et T7. Pour chacun des 4 répétitions de ces derniers, une placette
de 3.6 m2 a été isolée pour recevoir l’apport de l’azote marqué (N-15 sous forme d’urée) à ta
dose vulgarisée pour le maïs. La coefficient d’utilisation de N-engrais est faible ; il varie entre 6
et 125% pour les grains, et entre 4,6 et 8,2% pour la paille. 11 n’y a pas d’effet significatif des
traitements sur le coefficient d’utilisati ‘n de N, qui est par ailleurs faible pour le traitement T7
en présence du chaulage.
Ce faible taux d’utilisation d’utilisation~de l’azote-engrais de même que les faibles niveaux de
rendement observés sont à reliés avec les conditions physico-chimiques plutot médiocres et
l’importance des pertes d’eau par draibage ainsi qu’indiquée dans l’expérimentation évoqyée
ci-après.
~

8.1.2. Optimisation de
de l’eau et des éléments nuitritifs dans les
principaux
du Sud Bassin Arachidier du Sénégal par le
bais d’amendements
et phosphocalcique
Cet essai a été implanté dans 3 sites representatifs du SBA du nord au sud : un dans la zone
maïzicole en rotation maïs/arachide à~ la station de Nioro, un dans système de culture
miUarachide dans le département de Nio{o et un dans les bas-fonds pour la riziculture.
En combinant l’apport de la fùmure or ‘anique (fùmier) et celui du phosphogypse, on a émis
des hypothèses. Tout d’abord, il y a le 4it que Ca et dans une moindre mesure P dans PG lest
plus accessible que celui dan PN, donc& il peut être utilisé comme source de Ca et de P.
Ensuite., l’apport de Ca résultant du PG devrait améliorer davantage l’efficience d’utilisation de
l’eau entraînée par l’apport du fumier. ~
a) - Essai en station à Nioro:
Cet essai a été mis en place en 1997 po ur 1a rotation MaiWArachide. Les 4 traitements en 4
répétitions mis en comparaison selon uns dispositif en blocs complètement randomisés sont: 1)
labour et apport engrais (L+E), 2) L+E~ et apport de PG à la dose de 1000 kg/ha, 3) L+E et
apport tùmier (FO) à la dose de 5 t :ha,~ 1 fois tous les 2 ans, 4) L+E+PG+FO. La campagne
1997 est déficitaire sur le plan pluviomé$-ique (576,:3 mm avec en particulier un mois de juillet
et un debut du mois d’août très peu pluvieux, soit 47,2 mm en 45 jours). En 1998 en culture
d’arachide, la saison des pluies a étés un peu tardive, mais caractérisée par une bonne
distribution piuviométrique du cumul annuel de 580 mm enregistrés. En 1999, l’hivernage a été
particulièrement pluvieux : cumul annuellde 978,8 mm en 75 épisodes.
1) Rappel des principaux résultats au cours des 2 dernières années ( 1997 et 1998)
Pour le maïs mis en culture en 1997, les résultats agronomiques disponibles concernent le
nombre d’épis, les rendements en épis, pbille et grains. Les rendements sont en général faibles
en moyenne, comparativement au potentiel de rendement de la variétés Synthétique C utilisée,
ils varient pour les pailles de 960 à 1180) kg/ha et pour les grains de 7 10 à J 880 kg/ha. Il n’y a
pas eu d’effets significatifs des traitements. L’analyse des échantillons de sol prélevés après la
récolte ‘révèlent une amélioration essentiellement sur le taux de saturation des bases qui ne se
traduit pas par une augmentation du pH/. On a mis en évidence par ailleurs une lixiviation (du
calcium.
En 1998, en culture arachidière (var.73-33:), une chlorose généralisée a été observée à mi-cycle
que le diagnostic foliaire effectué n’a pas pu confirmer. Le suivi hydrique réalisé a montré un
drainage en profondeur pour tous les trailements.
Le niveau de rendements atteints (en moyenne 1700 kg/ha) est bon compte tenu de la durée
relativement courte de la saison des pluies qui pouvait faire craindre un problème de déficit
hydrique Toutefois, aucun effet significalif des traitements n’est observé.
68

ai). Résultats de la campagne 1999
Le maïs (variété Across 86 Pool) :issue DDE variétés testées dans le cadre du projet Wecaman) a
été semée sur l’essai. L’accent à été m sur l’analyse de l’effet des traitements sur la fertilitti ‘du
sol, sur I¶efficience d’utilisation de 1 :au pluviale par la méthode du bilan hydrique et sur
l’efficience d’utilisation de l’azote-en rais par la méthode du marquage isotopique (N- 15).
Comme déjà évoqué l’hivernage 1999 été exceptionnellement pluvieux ; le cumul annuel et la
distribution observés permettant de sa1 rfaire les besoins hydriques de la culture. Cependant ces
conditions sont favorables à un drain ge important, ceci d’autant plus que les semis a été
effectué le 12 juillet après un cumul pluviométrique de 289,6 mm en 33 jours. Ainsi au
moment du semis, le front d’humectal >n avait déjà atteint 1,2 m. Le taux de satisfaction des
besoins de la culture n’a pas été affec 5 par les traitements et a été au moins égal à 80% sur
l’ensemble du cycle du maïs, malgré le fortes quantités de perte d’eau par drainage en dessous
de la profondeur maximale d’enracir
:ment estimée à 1,5 m. Enfin de cycle, ces pertes
représentent en moyenne 3 1% de la p11 riométrie annuelle.
Les rendements obtenus ont été faible: (1300 kg/ha comparé au rendement potentiel de 4 000
kg/ha de la variété), mais le fumier :ul (T3) ou apporté en combinaison avec le mélange
(Pvw cw a un effet significatif pc itif sur le rendement en paille et en grain. Le surplus de
rendement en paille est de 100% par I pport au témoin de 900 kg/ha alors que celui en grain
est de 115% par rapport au témoin de 300 kg/ha. Le mélange PGtPN est resté sans effet par
rapport au témoin. Le coefficient d’ :ilisation de l’eau évolue dans le même sens que le
rendement vis à vis des traitements ; ( wiron 4,3 kg de grain ou de pailles sont utilisés pour
chaque mm d’eau consommé pour T et T4, comparé à 2,1 kg/ha pour chaque mm d’eau
consommé pour le témoin (TO). En ( : qui concerne l’utilisation de l’azote par le maïs, les
coefficients d’efficience d’utilisation dc l’azote pour Tl et T4 sont respectivement de 9.4% et
18.4% sur T4 pour les grains, et de : 5 %et 11,4% pour les pailles. Enfin les amendements
effectués n’ont pas entraîné une amélio ition notable sur les caractéristiques physico-chimiques
des sols, à l’exception du taux de satur tion des bases. L’apport du mélange PGLPN augmente
de 25% par rapport au témoin.
b)- Essais en milieu paysan
En plus des 4 traitements indiqués pc lr l’essai en milieu contrôlé, il a été adjoint un Sème
traitement en guise de témoin relatif .tquel on apporte la fumure minérale NPK vulgarisée
pour chaque culture considérée. Ils ont ous été mis en place en 1998.
b 1) Rappel des résultats de la c; npagne précédente
cas du système Maïs/arachide à Diar aguène
Pour cet essai mis en place en 1998 dal le terroir villageois de Diamaguène, près de la statilon,
l’arachide (var. 73-33) a été en tête ( : rotation. En effet direct, les résultats portant sur le
rendement ne révèlent aucun effet. sigr ficatif des traitements, le rendement moyen en gousse
étant de 970 kg/ha pour les gousses ( de 1270 lcg/ha pour les fanes. Le diagnostic foliaire
réalisé compte tenu de la chlorose con tatée à mi-cycle n’a pas indiqué de différence liée aux
traitements.
6 9

cas du système arachide/mil à Ouadibur
Aucun effet significatif des amendements n’est observé. Les rendements observés sont faibles
(370 kg/ha pour les gousses, et 750 v pour les fanes), et traduisent ainsi un nombre de
gousses par pied faible d’une part, tjt d’autre part un remplissage médiocre des gousses
formées. Ces performances médiocres lrésultent de la durée trop courte de l’hivernage, mais
aussi la faible l’efficience d’utilisation de l’eau par la culture du fait des pertes d’au pa.r
C
drainage en profondeur mises en éviden e par le suivi hydrique réalisé.
cas du système riz continu (Vari&é D(T-684D) dans le bas-fond à Koutango
Cet essai a été implanté dans le bas fond de Koutango en collaboration avec un paysan
producteur de riz. Le labour a été réali é manuellement à la daba. Le bon niveau de rendement
f
atteint pour la variété de riz pluvial ( endement moyen paddy >4 tia) confirme le potentiel
non négligeable de production rizicol dans le bas-fond. Il n’y a pas d’effet significatif des
traitements sur les grandeurs
dans l’analyse. Les conditions d’alimentation
hydrique de la culture ont été satisfaisa
De plus, la profondeur de la nappe est restée près
de la surface durant toute la saison des luies, et en particulier en fin de cycle. Par conséquent,
la remontée capillaire de l’eau au nivea de la zone racinaire pourrait contribuer à alimenter la
culture après l’arrêt des pluies en
b2) Résultats de la campagne 1999
8.1.3. Système maïs/arachide à Diamaguène
Les niveaux de rendement atteints (en oyenne 3300 kg/ha pour les grains et 3880 kg/ha pour
les pailles) sont très proche du potentiel de la variété de maïs et sont environ deux fois plus que
!
ceux obtenus en milieu contrôlé à la station de Nioro. Il n’y a cependant pas d’effet des
traitements sur les rendements obtenus Les différences constatées entre ces sites soumis aux
mêmes conditions hydriques confirme t le niveau alarmant de dégradation des sols dans la
station. Ceci exige d’affiner le diagnost c réalisé en intégrant les oligo-éléments tels que le zinc
(Yost, communication personnelle).
:,
8.1.4. Système arachideimil à Obadiour
Les attaques de sauteriaux qui ont fait eaucoup de dégâts dans le département de Gossas ont
b
entraîné la réalisation de deux ressemis. Finalement pour le troisième semis effectué le 12 août
1999, le mil a été remplacé par un sor ho précoce. L’implantation tardive du sorgho dans un
sol très sableux et dans des conditions de fortes pluvioniétries a entraîné un développement
végétatif médiocre. Les données de ren4ements obtenues sont inexploitables.
8.1.5. Système riz continu à Ko#tango
Les rendements obtenus pour cet ess
sont de l’ordre de 3000 kg/ha de paddy et de 4500
kg/ha pour la paille. Il n’y a pas eu
significatif des traitements appliqués. Durant., le
cycle de la culture, il y a eu une
quasi saturation du profil, la profondeur die la
nappe étant resté à environ 0,5 m.
l
70

H. 2. Pmjet de restauration agronomiqub
des sols saks (PRAS~~). Volet Hydropédologie
Ce projet a pour objectif générai la restauration d’un environnement favorable à la production
agro-sylvo-pastorale afin d’assurer la ‘sécurité alimentaire au niveau des terroirs villageois
gravement affectés par le problème db la salinisation et l’a.cidification des terres. El s’agit
spécifrcluement de recoioniser les solsi salés et dénudés par des espèces d’arborées et de
fourragères tolérantes à la salinité afi
d’améliorer les caractéristiques physico-chimiques,
:
biologiques et hydriques des sols et les endre aptes à l’agriculture. Sur les quatre sites retenus
pour la mise en oeuvre du projet, le site~de NdiafXate représente le site lourd pour la recherche.
Le dispositif expérimental a fait f’objet (f ‘une révision au cours de l’année 1999. En combinant
les diguettes et les espèces haloph es (Tamarix aphyla, Distichlis spicata et Artiplex
lentiformis), on vise l’abaissement de ?ia nappe et le dessalement du profil par le biais du
ressuyage. Sur le plan hydopédologiqu , l’effet de la densité de couverture végétale variable
compte tenu de l’écartement de l’espète arborée plantée (T. aphyla) sur la profondeur de la
nappe et le profil salin est analyse au cours du temps. Dans cette perspective, le plan d’actions
en cours d’exécution en collaboration avec le pédologue du I’ISERJCAD inclut :
?
la finalisation de la mise en place du dispositif expérimentai : installation de 42 piézomètres
suivant un maillage régulier autorisant une analyse de variabilité spatiale, installation de la
station météorologique ;
~
e
caractérisation initiale portant sur 1’eta.t de surface, la topographie et la cartographie de la
couverture végétale, mais aussi sur ie/s propriétés physico-chimiques du sol et de la nappe ;
?
suivi au cours du temps des paramèt’es du sois, de l’eau de la nappe, ceci en relation avec:
les traitements étudiés.
f
les principaux résultats obtenus por#ent sur le protocole définitif d’instrumentation de
préievement et de mesures d’ordre: physique, chimique, biologique et hydraulique. Ce schéma
tient compte de la variabilité spatiale imise en évidence par les différentes cartographies
réalisées
l
Sur le plan topographique, la variation d e la pente depuis le lit du fleuve en aval jusqu’à 350 m
en amont sur une largeur de 400 m est éernée. La pente générale de la zone expérimentale est
comprise entre 0,s et 1%. L,e micromod lé est plus marqué sur une bande d’une largeur de 150
tn située en aval d’une part, et
&
d’autre sur une bande large de 100 m située en amont. Par
contre sur la bande centrale large enviro de 100 m, le relief est plutôt plat. En ce qui concerne
la couverture végétale déterminée en fit de saison des pluie, l’analyse cartographique indique
1
le taux de dénudation minimale (soi nu) est compris entre 25 et 30%, autrement dit un taux de
couverture végétale maximale variant entre 70 et 75%. Ce taux mis en rapport avec les,
.wnditions piuviométriques favorables e la campagne est un indicateur de l’ampleur de la
Aegradation du site due à la salinité.
d
lAes g>bservations de l’état de
au début du mois de janvier 2000 indiquent SLII
i’ensemble du site expérimental, la
e du sol est salée. Le degré d’encroùtement ou de la
cristallisation en surface est variable,
is est plus ,prononcé en aval qu’en amont .4u niveau
des plages nues, la croute de
continues a une épaisseur et une couleur variable: le
long de la toposéquence
71

X.3. Projet conjoint entre le Projet G.E@T et /L%!AKNIIA. Volet I,utte anti-érosive
ahns le Diohuss.
l
Les plateaux de Thiès rompent la
d’un relief généralement plat sur la presque
totaiite de la partie allant du centre à 1’
du territoire national. L,‘existence de ce relief dans
un contexte défavorable
sécheresse) favorise une dégradation des sols
causée par l’érosion
tère torrentiel des pluies de début d’hivernage sont à
l’origine d’importants
pertes humaines quelques fois observés dans
le Diobass (cas de
ou les cuvettes actuellement fortement
dégradés sont par
que les lieux d’habitation en bas de
toposéquence sont menacés par le ravinement en rigoles. Du fait du relief prononcé et du
niveau de dégradation de la
végétale, une quantité importante d’eau de
ruisselilement est convoyée dans
L’ampleur du phénomène par érosion hydrique est bien perçue par les populations des
différents terroirs. Dans le cadre de sqs activités dans le Diobass, le projet GERT a pris en
compte la contrainte liée au ruissellem nt érosion. Ceci justifie la mise en oeuvre depuis 1998
ans d’un programme conjoint de re herche-développement impliquant I’ISRMMRA et
comportant deux volets
c
Test de confirmation et diffusion de l/echnologie agroforestières en milieu paysan
Lutte anti-érosive dans le Diobass.

~
En ce qui concerne le deuxième volet,
bassin versant appliquée s’est inspirée des
travaux de recherche réalisés dans la zo e de Thyssé Kayemor dans le Sud Bassin Arachidier.
Dans cette perspective, les deux sites choisis dans l’arrondissement de Notto se trouvent dans
les terroirs de Kissane et Ndioungane. u cours de l’année 1999, les deux bassins versants ont
été identifiés. Le travail de caractérisat on et d’élaboration du schéma d’aménagement pour le
311 de Kissane a fait l’objet d’un mém ire de fin d’étude (Diaby, 2000). En plus d’un Ob*jectif
1
de régenération de l’écosystème dkgrade, ce schéma est élaboré en vue d’atteindre les obwjectifs
spécifiques ci-après :
l
?
valorisation de l’eau de ruisseilemen à l’échelle du bassin versant au profit des exploitations
agricoles à travers la mise de retenu collinaires ;
?? intensification/diversification
de la p oduction végétale et animale, à la fois en hivernage et
en contre-saison basée sur l’exploita ion d’une unité biogau’compost favorisant
0 l’accès à l’eau d’irrigation par la val risation de l’eau stockée dans les retenues collinaires ;
* l’amélioration quantitative et qualit tive de fùmure organique a l’échelle de l’exploitation
&rniliale, matérialisant ainsi une meil:
eur-e intégration agriculture/élévage.
I-es résultats obtenus dans le cadre d ce mémoire portent sur un diagnostic du terroir en
particuher les caractéristiques physiqu s ciu bassin versant constituant le flanc sud-est de la
cuvette Ce BY a une superficie relativ ment petite: (de l’ordre de 55 ha), mais du fruit du relief
awdenté (pente variant entre 3 et 7% draine une quantité importante d’eau de ruissellement
convo+e par le système de ravines en !lace

Ceci, malgré les aménagements paysa s en collaboration avec la SODEVA réalisés en amont
les années précédentes (seuils,
s pierreux ou tranchée isohypses). La poursuite de
l’analyse des données se fait dans le sens du dimensionnement de la retenue collinaire en vue
d’une valorisation d’une unité
Un projet pilote conjoint impliquant les populations
I’ISRA-CNRA
et le projet GERT est e cours d’élaboration pour être soumis à des bailleurs de
fonds pour financement.
8.4. Les autres activites réalisées en 1499
8.4.1. Projet d’étude ISRA - Dblands Research (Royaume Unis) : Politiques
gouvernementales et. investissements paysans en Afrique semi-aride.
L’étude financée par le Ministère britannique du développement internatinal (DFID) s’est
déroulée de Novembre 1998 à Mars 2000. La zone d’étude a ciblé le centre du bassin
arachidier du Sénégal dans les 3 dépa ements de la région de Diourbel et le département de
n
Fatick. L’étude vise à établir les liens entre modifications à long terme de l’environnement,
croissance démographique et évoluti ns technologiques, et de repérer les politiques et
institutions aptes à favoriser un ‘déveluppement durable. Cette étude a été subdivisée en 9
profils qui ont donné lieu à 9 documen s de la série consacrée au Sénégal. Il faut signaler que
cette etude est simultanément réalisé dans 3 autres pays (Kenya, Nigéria et Niger). Notre
contribution a porté sur le profil no3
ui a traité de la “ gestion des eaux et des sols “. Le
document de travail rédigé (Badiane,
ouma et Sène, 2000) a fait le point de l’évolution a~1
cours de la période allant de 1960 à 1 99 des ressources en eau ae surface ou souterraine et
i
des sols. Pour ces derniers, I’évolutionlde leur caractéristique et de leur utilisation en relation
avec les systèmes de production.
8.4.2. Elaboration de projet
(
Les activités menées en 1999 donnent une bonne place à l’élaboration de projets :
Projet de recherche sur I’érosion éolien e . Dans cette perspective, un ateiier international sous
l’égide de I’INSAH regroupant les in titutions internationales (ICARDA, ICRISAT) et des
1
structwes nationales de recherche dans les zones arides à semi-arides de I’Aftique et de l’Asie
de l’ouest s’est tenu à Niamey en Avril 1999. Le compte rendu de cet atelier précise les
objectifs et les recommandations dont l’élaboration et la mise en oeuvre d’un pro-jet régional
de recherche sur l’érosion éolienne (SENE, 1999). Le Sénégal a marqué son intérêt et1
finalisant dans les délais requis un pr ‘et pluridisciplinaire basé au CNRA à ce projet. Cet
intérêt est concrétisé par la contributio ” à l’élaboration et à l’encadrement d’un projet de thèse
en cours (cf. 6 Encadrement). P a
les bailleurs de fonds potentiels, on compte le
GEF/PNUE. la France à travers I¶Obse
atoire du Sahara et du Sahel.
Projet Pilote de valorisation d’unité bio’ az : Ce projet en cours d’élaboration concerne la zone
nord du bassin arachidier, et en partic lier le Diobass où l’importance du ruissellement rend
possible la mise en place de retenues c llinaires susceptibles de faciliter l’accès à l’eau pour ia
0”
production agricole intensive. Ce
et impliquera l’lSRA/CN-RA,
les projets tels que Ce
GERT basé à Thiès et I’ASPRODEP.
l
7 3

Projet JNCCYDEV sur l’amélioration e la production du maïs dans les zones à parc sur les
toposéquences acides soumises à l’éro
et au ruissellement. Ce projet à soumettre à l’Union
Européenne (UE) est élaboré en collab ration avec: le Mali, la France (CIRAD) et l’Allemagne.
R.enouveliement du projet AIEA en cours au titre de l’année 2000.
Projet Parcs agrotorestiers : Evaluation, conservation et exploitation de la ressource au Sahel
(PARC-Ex). 11 s’agit d’une approch participative
pour une gestion durable des parcs
agroforestiers du Sahel impliquant diP erses structures nationales de recherche, Institute of
Hydroiogy, Wallington (Royaume Uni), I’IJniversité de Wageningen (Hollande), et l’Université
de Stockholm (Suède). Ce projet est soumis à la DGS/UE depuis Septembre pour financement.
Projet Arachide de bouche/diversificati’ n (ARD). Suite la signature de la convention géné:raie
entre I’ISRA et le CNIA en septembre 998, les activités en 1999 ont porté essentiellement SUI
l’élaboration des protocoles.
f
8.4.3 Gestion du laboratoire central d’analyse du CNRA
Cette responsabilité est assumée ) depuis Octobre 1999 (cf. Note de Service
Nol.4 13IISRAKNRADir du 20/10/991. En pius de la certification des analyses, les tâches à
accomplir portent sur l’optimisation du fonctionnement de la structure en tant que laboratoire
de service. Dans cette perspective,
actions prioritaires ont porte sur le renforcement citA
personnel ainsi que sur la répartition
9. Machinisme et technolc)gie post rkcolte
A la suite du suivi mené en milieu réel pour identifier les défauts et anomalies sur les unites
MINI-CIS livrées, un certain nombres d’interventions a été mis en oeuvre sur deux unitcs
réccuperées. Ces interventions ont eu ~lieu dans les locaux de l’atelier ECM Penn et Fréres
localisés dans la ville de Thiès (Figures 11, 2, 3) :
* Corriger le système de poulies qui lentraîne aussi bien le décortiqueur que le mouhn des
unités semi-urbaines pour l’obtentio 4 des vitesses optimales de fonctionnement des unités
?? Remplacer les lanières en ‘L cuir ” u ilisées pour le système d’évacuation de la chambre de
?
décorticage par vis sans fin de fond et du rotor du système de nettoyage lui même, par des
brosses en nylon
l
.
Remplacer le système de mouture fourni par !a SIShlAK composé d’un rotor’ en plaque
métallique très lourd, de marteaux en aiguille et de marteaux périphériques par un systct’rne
simple de 6 marteaux fixes en torsadb de type PU! VFRIX

Les tests en station ont donné les résultkts suivants :
?
Le taux de décorticage obtenu est de l’ordre de 14 % à 16 % (mil Souna). Il faut rappeler
que la qualité du décorticage est direçtement liée au temps de séjour du produit dans la
chambre de décorticage (2 mn 30 s pour le mil Souna) et à la vitesse de rotation des
disques (2000 tr/mn), d’où l’importance du changement des poulies.
?
Pour le moteur KUBOTA : d’une
amère générale, les problèmes de réparation signalés
depuis le début sont restés enti
Il faud,ra envisager le remplacement du moteur
KUBOTA par un autre type mieux eprésenté dans le marché local.
?
Un problème
pièces d’une unité à l’autre pour le même type de
matériel est apparu. En effet, les je
de courroies des deux unités semi-industrielles ne se
sont pas interchangeables. Il y a eu
problèmes de standardisation dans la fabrication des
châssis. Il faudra certainement
nger d’une dizaine de cm la partie du châssis qui
supporte le moulin.
?
Remplacer le tamis à mailles ron es du système de séparation qui ne semble pas très
efficace dans l’élimination du son. ? les orifices du tamis ont tendance à se boucher trop tot
II s’agit, à ce niveau, d’utiliser
4
plut-t des tamis à mailles tirées.

--m-m
----L-
-m-I-.
--

Y. 2. Prqje f d’appui au CAVA : Arachide de boucheid ‘huilerie
Les actions de recherche proposées pdr le programme Machinisme Agricole et Technololgie
Post-récolte dans le cadre de ce projet diappui tournent autour des thèmes suivants :
a) Test de ré-adaptation du matériel db semis en fonction des grosses graines (Arachide de
bouche) et des petites graines (arachide d’huilerie) ;
b) Tests de ré-introduction de cribles et de tarares adaptés aux graines de variétés d’arachide
d’huilerie vulgarisées ;
c) Mise au point d’une décortiqueuse à p:hide (arachide d’huilerie) ;
d) Etablissement d’un référentiel techniqbe pour la Fleur 11 (arachide de bouche).
Pour l’arachide d’huilerie en multi ocal, le financement des actions retenues avec
I’LJPSEXXRA
I
Bambey est en cours de négociation. Par contre, le financement du programme
relatif à l’arachide de bouche est bouclé
L’ac:tion relative à l’introduction du crible et des tarares pour l’arachide d’huilerie est pilotée
pa.r un comité technique cmprenant 14 SISMAR, I’UNIS, l’UNCAS-Kaolack, le CNIA et:
I’ISRA. Après les réactions du MEFPiD 1 adressées au D/CNIA, le comité technique attend la
convocation de la prochaine réunion p ur apporter les correctifs nécessaires au document dé&
projet.
Y. 3. Action Thématique Programmée (AITY,) : Traction Animale
Line Action Thématique Programmée ( TP) a été initiée depuis le mois de Juin 1999, entre 1~:
CIRAD, I’ISRA et d’autres partenaire basés au Cameroun (IRAD et le PRASAC) et a~.;
Burkina Faso (ONG Tin-Tua), autour 1&
d, thème relatif aux stratégies et pratiques paysannes e:~
traction animale face au désengagements des Etats. Les activités retenues pour chaque pays w
résument comme suit :
0
Sénégal : Pratiques Paysannes et Eqhipement Agricole (fabrication industrielle
et artisanale).
0
Cameroun : Pratiques Paysannes,
.4gricole et Financement de l’Agriculture.
?
Burkina Faso : Pratiques
de l’Agriculture.
10. Economie agricole et slocio-économie
Les activités de recherche conduites 1 n 1999 en économie agricole et en socio-économie
s’articulent autour des conventions MCDA, CRSP-Niébé, PEDUNE/IITA, CRSP-Virginia
l
Tech et SAFGRAD. Les premières ,conventions portent respectivement sur l’étude des
interactions arbres -
systèmes agroforestiers, l’étude de la filière tlt:
commercialisation du niébé et des
socio-économiques de base du projet PEDIJPdE
Sénégal. La convention avec
Tech porte sur le suivi de la filière arachide dan:;
l
7”

le contexte de la relance initiée par les ouvoirs publics depuis 1997. Quant à l’activité avec le
SAFGKAD, elle concerne l’étude de la roduction et de la commercialisation des céréales dans
p
le Sud Bassin arachidier.
10.1. .?hude des interactions arbres - Cu/ltures dans les systèmes agroforestiers
Les eflets combinés de la dégradation des sols et la pression démographique ont été à la base
de la baisse significative de la productitité des terres. La sauvegarde voire la réhabilitation des
potentialités de production exige des @Torts considérables et des solutions adéquates pour
atténuer ou éradiquer les
néfastes de ce phénomène sur les systèmes de
production. Cependant, toute action exi era une approche participative qui prendra en compte
les possibilités du milieu et
s populations rurales qui auront à mettre en œuvre ces
solutions.
De plus en plus, des voix autorisées prkonisent comme alternative à l’amendement minéra.l et
à la jachère, l’utilisation de la fùmure organique jugée économiquement plus rentable pour faire
face à la baisse de la fertilité des sols.
ette derniére peut provenir entre autres des arbres et
F
arbustes conservés dans les parcelles de iculture.
Cependant le constat qui a été fait est bue si les populations rurales confèrent à des espèces
ligneuses des pouvoirs fertilisants, par contre, elles reconnaissent des contraintes liées à leur
présence et qui se traduiraient par des effets de sécheresse constatés sur Ea végétation
attenante. Selon les producteurs, cettel concurrence peut être occasionnée soit par le type
d’enracinement, l’activité racinaire ou l’absence de gestion.
10.1.1. Objectifs
Si on peut admettre l’existence d’une cobnaissance de base des agriculteurs sur certaines de ces
espèces locales fertilisantes, par c,ontre~ peu d’informations sont disponibles sur leur gestion.
Dans la mesure où une meilleure utilisat on des arbres et arbustes commence à faire son chemin
i
ct en vue d’envisager une pratique à plu’ grande échelle voire généralisée. Cette étude tente: de
mieux cerner la problématique de la ge !tion durable des ressources naturelles telle que perçue
par les populations rurales. D’autre parti l’identification des espèces les plus importantes de par
leurs rôles écologique et fertilisant, l’appréciation paysanne sur les capacités fertilisantes des
ligneux et leur mode de gestion dahs les parcelles de culture constituent les objectifs
spécifiques.
10.1.2.. Méthodologie
(
L’étude privilégie dans un premier tendps le terroir villageois comme échelle d’investigation
Des interviews de groupe permettent de recueillir les premières informations qui s,ont
complétées par des données quantitabives et qualitatives collectées au cours d’enqui’tes
structurées menées dans des exploitatiods agricoles réparties dans trois zones agro-écologiques
(L,a zone sylvo-pastorale, le sud et lez nord Bassin arachidier). Les terroirs villageois son1
choisis de manière raisonnée sur la ,bas.e
de certains critères jugés pertinents à salPZqir
l’accessibilité et la présence de l’espèce. ~
78

10.1.3. Contenu des Questionn$res
L’étude s’appuie sur des guides d’enquêtes élaborés dans l’esprit d’un diagnostic avec des
questions ouvertes qui s’adressent aux populations rurales sous forme d’assemblées de villlage
et aux producteurs agricoles individuels Les principales questions portent entre autres sur :
?
les principales contraintes à la produkion agricole;
* les espèces considérées comme les lus importantes par la communauté, les types d’arbres
existants et ceux présents dans les p celles de culture;
?? les stratégies et/ou techniques de i
g stion et de conservation des ressources naturelles en
général et ligneuses en particulier pr tiquées;
o l’influence des arbres présents dans 11s parcelles de culture sur la qualité des terres;
o les connaissances des populations sur les espèces ligneuses fertilisantes et le comportement
des cultures sous le houppier des principales espèces;
10.1.4. Réalisations
~
Au cours de l’année, les travaux qui ont é tlé menés ont consisté : à la prospection, au choix des sites,
à I’daboration des questionnaires et guides d’entretien du diagnostic participatif, au pré-test des
questionnaires et aux enquêtes informelles et formelles dans le sud bassin arachidier.
Les enquêtes dans le Sud Bassin ara hidier ont été bouclées, elles ont couvert 07 villalges
ci
répartis respectivement dans deux départements de la région de Kaolack et un de Fatick. Dans
chaque village visité, 20% des chefs des ménage ont été interrogés, ces derniers se répartissent
l
dans 100 exploitations agricoles.
Le travail de codification, de saisie et ~ de validation des données déjà collectées est fait sur
ordinateur à l’aide du logiciel SI%S. Les enquêtes seront poursuivies dans le nord Bassin
araçhiclier et la zone sylvo-pastorale dè la mise en place des fonds. Le rapport détaillé de l’étude
s
est programmé pour le mois de juin ZOOO.,
Tableau 29 : Sites enquêtés dans le Sud Bassin Arachidier
79

10..2. Suivi de 1aBlière arachidière dans le contexte de la relan’ce
L’arachide a pendant longtemps été considérée comme le pilier de I’économie nationale. La
filière est marquée depuis quelques années par de profondes mutations liées pour l’essentiel aux
politiques d’ajustement sectoriel. Ces mutations ont pris les allures d’une crise structurelle, ‘tout
au moins par rapport à certains repères comme fa collecte contrôlée. Les analyses parlent de
“moteur en panne” et les études diagnostiques se sont focalisées sur les aspects macro-
économiques. Pour les pouvoirs publics, il s”agit d’inverser les tendances négatives et des
mesures ont été initiées dans ce sens. Cependant, au bout de deux campagnes, les signes d‘une
véritable reprise se font encore attendre et il y a lieu de mieux cerner les réalités qui semblent
évoluer et épouser sans cesse de nouvelles dimensions.
10.2.1. Objectif
Les activités envisagées s’inscrivent dans l’optique de pérennisation du diagnostic Il s’agit
surtout de l’approfondir à l’échelle microéconomique du producteur en vue de mieux éclairer
les Idécisions et d’évaluer la mise en œuvre du programme de relance officiellement démarré en
1997. Le but de cette étude est de permettre une meilleure compréhension de la crise
arachid:ière dans sa nature, ses causes et son ampleur.
10.2.2. Réalisations
Le suivi de la campagne agricole 1999-2000 a porté sur :
les contraintes de production agricole en général et celles spécifiques à l’arachide en
particulier;
les réserves semencières et l’approvisionnement en semences à partir des marchés;
les changements et tendances structurels de l’appareil productif (matériel, main d’œuvre,
force de traction);
les quantités de semences effectivement utilisées par culture et par catégorie de
producteur, l’acquisition et l’utilisation de l’engrais;
la place relative de l’arachide dans l’assolement;
la structure variétale de l’arachide cultivée en rapport avec ce que propose la recherche
dans les différentes zones
les quantités récoltées, les canaux de commercialisation utilisés et les transformations à
la ferme;
les avis et opinions suscités par les politiques mises en œuvre et les jugements sur les
interventions spécifiques des différents partenaires publics et privés;
l’évaluation des premiers effets du programme de relance agricole initié en 1997 avec
I’allégement des restrictions au niveau du crédit, la hausse du prix au producteur et le
phosphatage des sols;
l’impact de la progression des nouvelles cultures (pastèques, coton et sésame) sur les
autres cultures et plus particulièrement sur celle de l’arachide;
80

Les résultats préliminaires en attendant une analyse complète des données collectées sont les
suivantes :
e
L’arachide a gagné du terrain de manière significative par rapport à la campagne
précédente.
l
0
Le sésame a marqué un recul assez net qui serait lié au retrait d’un acteur stratégiq,ue
mais aussi à l’augmentation significative du volume de crédit pour les semences
d’arachide.
?
La mauvaise qualité des semences reste toujours une préoccupation des producteu.rs
dont beaucoup ont déploré le retald de livraison.
?? Liutilisation d’engrais est restée très timide en dehors des contractuels de la
N O V A S E N .
e
L,a salarisation de la main d’oeuvre agricole est un phénomène qui se développe plus
particulièrement dans le Sud.
?
L,es nouvelles facilités de crédit ne sont pas mises à profit par les exploitants agricoles
pour renouveler leurs équipements vétustes.
?? L,a nouvelle variété d’arachide Fleur Il est quasi absente dans la zone largement
dominée par la 73-33 et la 5!j-437i
10.2.3 Etude de la production et de la commercialisation des céréales dans
le Sud Bassin arachidier
L’étude menée dans la zone de l’ex-régions du Sine Saloum a pour objet de réactualiser l’état des
lieux en rapport avec les grands changem’ nts qui ont marqué l’environnement de la production
et de la commercialisation des céréales s’ches.
J
Cette activité comporte un volet qui consiste a
déterminer les coûts de revient du souna III dans un contexte de production contractuelie
répondant aux normes qualitatives requises par les transformateurs industriels du mil. Un suivi
de toutes les activités agricoles de vingt producteurs du groupement “Bokk-Diom” de Médir~a
Sabakh appuyé par le SAFGRAD a permis de disposer de toutes les données nécessaires pour
la détermination des coûts de production. ~
Les enquiStes ont touché 120 exploitation ~dans 79 villages des régions de Kaolack et Fat&, 1 r
même: nombre d’unités dans les mêmes villages est concerné par les investigations relatives r-1
l’arachide. L,es premiers résultats ont permis de faire les constats suivants :
?
les superficies emblavées en mil oint fortement baissé suite aux attaques des sauteriaux
en début de saison
?
les variétés améliorées de mil sont absentes en dehors de la zone de Médina Sabakh oiu
la culture du souna III est appuyée par des partenaires extérieurs.
?
les variétés améliorées de mil So~nt jugées moins tolérantes à l’enherbement. au non
démariage et à l’absence de fertilisation.
?
l’utilisation de main d’oeuvre hors attelage dans les champs de mil est quasi nulle si l’on
exclue la récolte.
0
le principal avantage compétitif du mil local d,ans l’optique du product.eur réside dans sa
rusticité et son adaptation à différents types de sol contrairement au maïs et au sorgho
l
8 1
.--m------
----

--------_

I

-._
_I- ~_---.-.
.--- .__-_...
-
_I.
---~-
~

?
le sorgho a progressé significativement, beaucoup de producteurs s’y sont rabattus
après plusieurs resemis infructueux du souna qui est préféré pour la consommation.
e
en milieu Sérère le sorgho fait l’o jet de préjugés défavorables chez les personnes âgees
et sa consommation leur est déc nseillée.
0
il se pose un problème d’inse ion du sorgho dans le système d’assolement, son
précédent n’est pas souhaitable p ur la plupart des autres cultures selon le jugement des
producteurs.
*
les variétés préférées de maïs s:nt le BDS pour la grande culture et la JDB pour la
consommation en vert,
*
la riziculture de bas-fonds mar ’ ue des progrès significatifs dans le département de
Fatick avec l’assistance Vietnami nne.
P
102.4. Enquête socio-économiq e de base du projet PEDUNEXITA
l
Le niébé a toujours occupé une place importante dans l’agriculture africaine particulièrem~ent
dans la zone soudano-sahélienne. Nom reux sont lies pays qui même s’ils le produisent ne lui
accordent pas une importance dans l’ali entation. L’autre avantage du niébé en dehors de sec.
atouts alimentaires (forte valeur nutritiF,e) est sa faible exigence en fertilisation minérale et sa.
tolérance à la sécheresse, ce qui fac lite grandement sa production dans des conditions
climatiques peu favorables.
Le déficit pluviométrique de ces derniè es années dans une grande partie du Sénégal qui rend
quasi difficile la culture de certaines s éculations telles que l’arachide a incité les pouvoir:;
P
publics à promouvoir entre autres la culture du niébé pour une meilleure couverture des
besoins alimentaires et une diversification des sources de revenu.
L’étude entre dans le cadre de la colla oration ISRA/IITA et a pour objectif de collecter de:;
données de base dans des zones sélectio nées devant servir de sites d’essai. Les villages retenu.:
ont été choisis dans les trois principale zones de production du niébé à savoir les régions dc
Thiès, Louga et une partie de la régio/ de Saint-Louis. Les critères de choix de ces village5
sont entre autres la représentativité et 1’. ccessibilité.
4
Les données recueillies permettent d;avoir une vue générale sur les caractéristiques des
exploitations agricoles, La production, ) le stockage et les caractéristiques de l’offre et de la
demande de niébé, les détails sur L’ut)ilisation des engrais et des semences améliorées. L.e
questionnaire a été administré auprès l’une centaine de producteurs répartis dans une dizaine
de villages. Le travail de saisie et de qValidation des données a été fait. L’analyse détaillée des
données d’enquêtes qui doit se faire av1 c les partenaires de I’IITA de Cotonou est programrnee
à partir d’Avri1 2000.

Tableaiu 30 : Sites d’enquêtes du projdt PEDUNE
Département
Communauté rurale ~
Village
Nbre producteurs 1
Tivaoune
Taïba Ndiaye
Thiallé
l
ChérifLô - - - - Keur Maguèye
Ndia Mékhé
Risso Fall
I
10
M&ina D a k h- a r- ~
- Ndawène
1 0
I
rhiès
Pékesse
Thèye thièye
1 0
-
1
Touba Toul
Thiènaba
Keur Banda
1
I
8
I
Méouane
--/- 1Ndirène
10
Iiourbel
Ndoulo
1Vdiouffène 2
I
1 0
I
- - - --+
4backé
Kael
1Keur Bandy
l
3ambey
1 Courty Ngoye
-p-----j
Ngogom
~ 13ambey Séerer
---A
,ouga
Nguidilé
13adème Dieng
Kelle guèye
13eule guèye
- - - t - - - - T - - - /
--~. .._._ -.__
Einthiou Jaraaf
9
I
I
10.2.5. Etude des circuits de con{mercialisation du niébé
L’une des principales contraintes des lvariétés améliorées de niébé reste le problème dt:
débouchés pour écouler le surplus de ptoduction. Pour cela, une étude de la filière niébé esr
menée pour une caractérisation de la dlemande et de l’offre interne et externe. Les objectifs
visés sont entre autres une meilleure comlaissance de l’organisation actuelle de la filière mais
aussi de fournir aux chercheurs des critbres pertinents prenant en compte les caractéristiques
,<ouhaitées par les utilisateurs.
l
10.2.6. ‘Méthodologie
.A la deuxième quinzaine de Chaq[ue
n ois quatre marchés hebdomadaires (des régions dt*
i
Louga, Diourbel, Kaolack) et deux Marc:hés permanents de Dakar sont visités pour lt;
prélèvement d’échantillons, le suivi 4 es prix e:t la collecte d’autres données sur la

commercialisation. Ces données collet ées rentrent dans le cadre des travaux de thèse de PHD
de Madame Mbène Dièye Faye à I’Uni :ersité de Pur-due aux USA.
L,es paramètres étudiés portent sur :
~
?
Le nom des variétés de niébé et leur ~ prix ,
?? le type de vendeurs,
* la quantité de graines et leur provenance,
l
?? les méthodes de stockage,
l
?
la qualité de la graine et sa texture,
?
le poids de 100 graines (pesée effect ée à la balance électronique), la dimension de la graine

par variété et le nombre de trous par 1OOg
* le type de stockage et le mode de coi servation
P
?
l’identification et le nombre d’insectes vifs par échantillon
10.2.7. Importance socio-économique de la jachère dans l’économie villageoise
L’objectif du projet régional sur la jachére est de mettre en place un programme d’amélioration
et de gestion de l’espace intégrant la jkchère en milieu paysan et de proposer des modes, de
substitution lorsqu’elle a disparu. Au pdéalable, l’analyse des stratégies paysannes actuellement
mis en œuvre pour accroître la production agricole s’est avérée nécessaire. C’est dans ce ca.dre
que la problématique de Ia jachère à tra ers le rôle qu’elle peut jouer sur le plan économique et
social est abordée. L’analyse des stratégies de valorisation des jachères à travers une étude: de
la commercialisation et de l’importance des sous-produits a été programmée cette année, il
s’agit entre autre de :
l
* mettre en évidence l’importance qua ‘titative et la diversité des produits des jachères dans la
n
consommation humaine et animale,
?
estimer les revenus tirés de la jachère,
?
évaluer la contribution des produits tirés de la jachère dans les revenus des ruraux et d’avoir.
une base de connaissance pour une évaluation de la valeur de certains arbres pour les
collectivités locales.
l
10.2.X. Méthodologie
l
Pour atteindre ces objectifs, des
quelques marchés hebdomadaires.
exploitants et vendeurs de
portent sur les produits et
d’approvisionnement et les
Dans les marchés ciblés, il a été procéd
à un recensement qui a permis d’identifier et de faire
l’inventaire des produits proposés selon ta1 saison. Le:s enquêtes sont menées en vue de recueillir
des informations sur les produits com’ ercialisés, leur état, leur provenance, les périodes
d’appatition, l’évolution des prix de ver te et des quantités sur les marchés etc les enquêtes
dans les marchlés ont heu chaque sema ne pour les produits saisonniers et tous les 15 jours
pour les autres
I_
84

10.2.9..État d’avancement
l
Le rapport relatif à la typologie des jachères traditionnelles et les stratégies paysannes de
gestion des jachères a été finalisé. Les
avaient démarré mais le retard dans la mise: en
place des fonds budgétisés et les
suivi (annulation des missions programmées
faute de véhicule) ont entraîné l’arrêt
B - Agroforesterie
Les recherches agroforestières menées, en 1999, dans le Bassin Arachidier, portent principalement
sur les haies vives et l’étude des interactioris arbre/culture
1. Recherches sur les haies vives défensjves
Ces investigations, conduites dans le
de la collaboration ISRA - Projet G;estion de
l’Environnement et des Ressources du erroir (GERT) ont pour principal objectif de tester un
certain nombre d’espèces dans la
haies vives défensives et de diflùser cette demiére
dans la zone du projet.
Pour satisfaire cet objectif, douze (12) es ~.s ont été mis en place dans cinq villages pilotes du projet
dont huit en 1998 et quatre en 1999. P Jlli ceux plantés en 1998, quatre ont fait l’objet de suivi
régulier (mensurations en décembre 1998 t 1999). Ceux de 1999 ont été tous mesurés quatre mois
après plantation (décembre 1999).
Le dispositif expérimental est un BCR (Blots Complets Randomisés) en lignes avec cluatre (4)
répétitions et un nombre de traitements ~Variant entre 3 et 6, selon le type d’association L.es
espèces utilisées sont: Acacia laeta, A scia nilotica, Acacia tortilis (espèces à croissance
c
rapide et à élagage naturel par la base),’ Acacia mellifera et Ziqphus mawitiarxr (,espèces à
croissance lente et embranchement latér 1 ) . Dans les haies vives plutispécifiques, les espèces à
croissance rapide sont associées pied à p’ed, tous les 50 cm, avec celles à croissance lente pour
i
former des haies vives plurispécifiques. 1
Les résultats obtenus portent sur l’évaluat on du comportement (croissance en hauteur et taux de
/
survie) des espèces plantées en 1998 et en 1999, sur les différents types de sols (sol sableux
latéritique, sol dior et soi deck-dior) de la
Ils montrent que globalement les sols deck-dior ei
les sols sableux latéritiques, plus riches en atière organique, sont plus favorables à la survie et à la
croissance des espèces testées,
aux sols dior plus pauvres, avec une plus faible
capacité de rétention en eau Figures 1 et
Acacia lueta et .4~wiu tortilis son plus adhptés. Leurs taux de survie et leur croissance en hautw
sont les meilleurs (Figures 1 et 2) ;
l
A Diougane, Ziqphlr.~ mauritiana con
des diff%zult& (Figures 1, 2 et 3). Ce mauvais
comportement serait lie â l’effet
des Salanes (Lzq>horhia halsamzjkra)~ l’espèce éta.nt
relativernent performante dans
sur sol deck-dior et sur sol sableux
latéritique.
l
85

Cette espèce, très prisée par les produ teurs
f est à exclure de la technologie des haies vives
défensives de par son faible pouvoir de compétition en plantation rapprochée. II est. à
recommander, cependant, dans les banq es fourragères pour la production de fourrage et dans
les plantations de plein champ pour la p:
pduction de fruits et de bois.
.

Figure 1: Comportcmenj des csp&ces plantbesen haies
r les trois types de sols
Figure 2 : Comportemtnt (croissance en hauteur) des
esp6ces Plant&es en hal)o vives sur las trois types de sols
l
.-.----y----.
.-.--
l- ---.--
Figure 3 : Evolution du taux de urvie des espèces plantées en haies vives
monospécifiques sur sol sableux latéritique à NDioungane
+
87

2. Etudes des intéractions arbre-cultude
2.1. Introduction
l
Cette activité, conduite dans le cadre &I projet MCDA (Minimising Competition in Dry land
Agrojhestry) a pour principal objectif de tester la relation indice d’enracinement superficiel et
degré de compétition de certaines es èces agrofcbrestières avec les cultures associées (mil et
arachide).
p
Ce travail s’est déroulé en trois
es : l’identification des arbres tests, l’évaluation des
rendements aux environs de ces dernie et: l’excav.ation de leurs système racinaires.
2.2. Identification des arbres tests
Des visites de terrain effectuées en ao
permis d’identifier trente
neuf (:39) arbres appartenant & six
Pterocarpus erininaceus,
Prosopis africamx, Adansonia
indica et Pu&a biglobosaj 1ocali:sées
dans cinq (5) villages dont
arachidier (Diéri Kao, Daga Sangaye,
Thiofior et Keur
dans le nord bassin arachidier (Ndiakane)
Les principaux critères retenus pour la
?? l’isolement (l’arbre doit se situer
5Om, au rnoins, du sujet le plus proche) pour éviter
l’influence de la présence des
?
la présence d’une culture annuelle (
?? un bon état sanitaire.
2.3 Résultats
2.3. 1. .rj’valuation des rendements aux e1wirorls des arbres testx
Cette opération avait pour objectif .#pécifique d’étudier l’évolution des rendements au.~
environs des arbres tests en fonction
la direction et de la distance par rapport au tronc
Pour satisfaire cet objectif, six
et six couronnes ont été délimités au tour de chaque
arbre Les premiers en fonction de la
et les secondes en fonction de la distance par
rapport au tronc. Les secteurs suivants
o le secteur eau + ombrage Est sur la irection 100 grades,
?
le secteur eau Sud-est_ à 150 grades,
?
le secteur eau + matière organique ’ 250 grades,
?
le secteur eau t ombrage Ouest à 3 0 grades,
?
le secteur eau Nord-ouest
l
à 350 grades et
?
le secteur eau Nord-est à 50 grades. 1
A partir de deux (2) mètres du tronc
arbre, des couronnes (cercle concentriques) de
quatre mètres de large, ont été délimité s jusqu’à vingt six (26) mètres.. Six (6) couronnes sont
ainsi obtenues. A l’intérieure des cour nnes et sur chaque direction (secteur), des carrés de
1.5m sur 2.70m (pour l’arachide) et 1.8
sur 2.7m (pour le mil) ont été délimités. Au total 30
88

carrés ou placettes de rendement ont ét ’ délimités au niveau de chaque arbre. Les échantilkws
récoltés sont séchés à l’air libre puis
f
pes ‘s avant battage.
Pour le mil, les variables suivantes ont é é mesurées : le nombre de poquets dans la placette, le
nombre de pieds par poquet, le
par poquets, le nombre d’épis par poquet, le
poids épis et le poids tige de la
le poids graines, le poids des 1000 graines et
l’humidité des graines exprimée en pour
Pour l’arachide : le nombre de pieds dan la placette, le poids gousses, le poids des graines, le
poids fane, le poids des 100 graines et 1’ umidité des graines exprimée en pourcentage ont été
mesurés.
h
2.3.2. Excavation des systèmes racinair$s
Cette opération avait pour objectif spécibque, la détermination de l’indice d”enracinement
superficiel tel que défini par Spick et al. ~
Pour se faire, les systèmes racinaires des1 arbres tests sont excavés sur une surface de un mètre
de large et un mètre de profondeur,, au t0ur du tronc;.
Le diamètre des racines superficielles fai ant moins de 45” avec l’horizontal sont mesurées au
niveau de la zone de contact avec le tro nc .
Les diamètres du tronc à la base et à 1,3/I m sont également mesurés.
Ce travail se poursuivant actuellement s r le terrain, les résultats sur les interactions arbre
II
culture seront publiés dans les prochains rapports.
2.4. Conclusion et recommandations
~
Les activités de recherche agroforestièr programmées en 1999 se sont bien déroulées dans
e
l’ensemble.
Les résultats préliminaires obtenus dans lez cadre des haies vives sont très prometteurs. Ils donnent
une orientation sur le choix des esp&es ein fonction du type de sol. Dans un fùtur proche (3 tt 4
ans). le comportement des espèces dan les associations et le degré d’impénétrabilité de ces
dernières permettrons aux producteurs de choisir définitivement les combinaisons les plus
performantes pour la constitution de baies :,‘ves impén&rables.
Pour évaluer l’effet dépressif des
de Salanes sur les espèces testées, il est envisageable
de comparer des dispositifs avec o
Salane (grillage fer10 par exemple).
L’exploitation des données sur les rendem nts et l’excavation des systèmes racinaires permettra de
vérifier la relation indice d’enracinement s perficiel et d.egré de compétition arbre - culture.
89

.2.5. Difficultés rencontrées
La principale dficulté rencontrée
instances, particulièrement la main d’
justification des alimentations
3. Amélioration et gestion de la jachèrk
Les fonctions majeures généralement
à la jachère sont la restauration de la fertilité
des terres(régénération par la
biologique des sols) et la production (bois, fourrage,
fruits, tubercules, produits médicinales
Dans le sud bassin arachidier, la
de la du,rée et de la superficie des jachères voire leur
disparition constitue une menace pour e maintien de la fertilité des sols et l’approvisionnement
des populations en bois,
et divers produits.
Dans ce contexte, les recherches c nduites dans cette zone visent à faire connaître, à
0
expérimenter et à adapter localement des techniques d’amélioration ou de substitution à la
jachère. Celle-ci devraient permettre dans le court (et moyen terme l’amélioration de l’efficalcité
des jachères par le renforcement del leur potentiel de production tout en favorisant la
restauration de la fertilité qui reste la fonction principale.
4 Gukhissement de la jachère
par 1 ‘utilisation d’acacias locaux dans le terroir
villageois de Médina Kébé (dép.
Les jachères dégradées très peu p r o uctives ont été enrichies avec des acacias locaux A
croissance rapide et à usage multiples. e ‘étude consistait à :
0
Suivre le comportement des
plantées dans un environnement d’une jachère(taux de
survie, croissance),
?
Rechercher une densité optimale d plantation des espèces dans le contexte d’aridité de la
zone(l’eau un facteur limitant),
?
Evaluer l’effet des arbres et
me sur les propriétés physico-chimiques et biologiques
du sol en rapport avec l’âge
hère.
Le dispositif expérimental est en
complets randomisés avec deux facteurs ef. trois
répétitions. Le facteur espèce a.
niveaux (Acacia senegal, Acacia laeta, Acacia
raddiana et Acacia nilotica
Le second facteur (densité de plantation) a trois
niveaux (2 m, 3 m et 4 m entre
la ligne un écartement fixe de 2 m a été retenu.
La parcelle élémentaire est un carré de
Les observations ont porté que sur le comportement des espèces testées (taux de survie et
croissance en hauteur). En revanche le
résultats relatifs à l’évaluation de la fertilité et de la
biomasse produite sont en cours d”exp1 % itation.
90

L’examen des taux de survie permet d noter que iles espèces qui se comportent très bien son:
Acacia laeta et Acacia senegal :iveC
ne mortalité très faible inférieure à 10% au bout de
\\
quatre (4) années de suivi en milieu réel,. Le taux de mortalité est assez élevé (supérieur à 50%)
à très élevé (supérieur à 70%) pour les ~deux autres acacias (Acacia nilotica var., aahsonii et
Acacia radiana).
l
Au regard du facteur densité, il ap ataît un taux de survie moyen qui diminue avec
I’augm’entation de l’écartement chez Ac cia raddiana et une faible tendance pour Acacia laeta
à se comporter de la même manière. Pn revanche pour Acacia senegal et Acacia nilotica, il
n’y a pas eu d’effet écartement observé.~
Les résultats sur la croissance en hauteur ont montré que Acacia Zaeta vient en tête avec une
hauteur moyenne de 15Ocm*50, suivi d Acacia raddiana (130cm f 60) et de Acacia senega/
(9Ocm2:30). Acacia nilotica var ahnso ii occupe la dernière place avec une hauteur moyenne
de 7Ocm-t25.
Par ailleurs en rapport avec l’écarteme t, on a notk une réduction de la hauteur chez Acaciu
laeta lorsqu’on augmente l’écartement 4entre les lignes contrairement à Acacia senegaZ oil la
croissance est plus importante.
l
5. Améi’ioration de la.jachère dans le terroir vi1lageoi.y de Mdina Kt;hè
[,es jachères de courte durée (deux an ) ont été améliorées par des espèces agroforestières
avec une majorité d’exotiques à
rapide. L,a recherche porte sur :
* Le suivi du comportement des espèces introduites en amélioration des jachères,
spontanées ;
* L’évaluation de l’effet de ces jac ères améliorées sur la fertilité(physico-chimique et
organo-biologique) et la productio
(bois, biomasse foliaire, fourrage) au bout de la
quatrième année d’expérimentation *
( n 2000).
LX dispositif expérimental est en blocIf complet randomisés avec un facteur et trois (3)
répétitions. Le facteur espèce avec cinq modalités (/Icwiu holosericea, Ac-ac~‘a laeta, Acacitr
.,wtegal,, Cassis siamea, Hardwickia bin
i-es résultats obtenus au bout de quatre années d’expérimentation ont montré que le taux de
wvie moyen est très élevé chez Ac cia laeta (1OOC’hj et Acacia senegaZ(97%). 11 lest
relativement moyen chez Hardwickia hi mata (60 ?/o) et bas pour Acacia hokosericea (40%)
( ‘ussia siamea

:
est la seule espèce a avoir une mortalité de 100%
I,a croissance en hauteur a été meilleure our Acucrtr h~hscricea et ,4cacitr Kota (120cmït.40)
P
suivi de Acaciu .s~negal(80cm+20)
et en dernière position Hardwickia hinirati~(28cm~lO)
9 1

6. Techniques de substitution à la jac@e
Cette activité a été conduite dans troks terroirs villageois du sud bassin arachidier : Mé:dina
kébé, Kabakoto et Porokhane. Elle CO
d’une part un contrôle de performance en milieu
réel d’espèces agroforestières
en station ) et utilisées dans les
technologies de haie vive, brise vent,
Iture en couloirs et d’autre part un essai association et
une étude sur les parcs agroforestiers.
Les seuls résultats de deux essais sont présentés :
?
test de 7 espèces en haie vive défen ive à Médina Kébé ;
?
test de 4 espèces en haie vive défeniive à Porokhane.
A médina Kébé l’essai concerne la CO
en milieu réel paysan de la performance de 7
espèces agroforestières jugées
station et dans la technologie de la haie vive
défensive : Acacia nilotica var
Acacia iaeta, Acacia raddiana, Acacia
mellifra,Acacia senegal,
et Ziziphus mauritiana.
Deux types de haies vives ont été e périmentées dans le terroir de Médina Kébé dan,s la
:
parcelle de Makabé Kébé sur un périmè re de 964 m :
?? En lignes monospcifiques cornpos ‘es d’une part de Acacia nilotica var adamonii et
d’autre part de Acacia mellifra ; ?
0 En lignes bispécifiques avec des associations Acacia laetaLAcacia meD~fera7 Actxia
senegat7 Acacia me Ilifra.
Concernant le second champ expérim rital, le dispositif est un brise vent composé de dieux
e
lignes en quinconce Eucalyptus cam ldu/ensis(ligne périphérique) et Ziziphus mauritiantr
n
(ligne interne) à un écartement de 3 m e tre les lignes et de 2m sur la ligne
1. es résultats ont montrés que les acaci
se sont mieux comportés avec des taux de survie qui
varient entre 9’7% et 100% contre 68
Enca[y~)tus camaldulensis et 53% pour Ziziphus
muuritiana..
Par rapport à la croissance, Eucaly~&- camaldulensis domine largement en hauteur (6,4rn
*2,3), suivie du groupe des acacias lot
à port érigé(Acacia laeta, Acacia radiana) avec:
une hauteur moyenne de l’ordre de 1
Les espèces à port flexible et bas branchu
occupent la dernière place avec une
moyenne inférieure à lm (Acacitz senegal,
Ziziphus mauritiana et Acacia
A Porokhane, seule Ziziphus mauritian
a été testée en haie vive défensive monospécifique
Les autres espèces ont été testées en
vent de Acaciu holosericea associée en quinconce a.
.? autres espèces (Acacia nilotica wr a
Acacia laeta et Bauhinia rgfescens)
L,es résultats obtenus laissent apparaîtr un. bon comportement de toutes les espèces testé:es
Au bout de 18 mois de plantation, ces sp&es affichent un taux de survie très élevé (variant
entre 92 à 100%).
l
92

Concernant les résultats relatifs à la ~Croissance en hauteur et diamètre de ces espèces, il
apparaît trois groupes d’espèces :
?? Acacia holosericea avec une ha teur moyenne de 4m-t0,4 et un diamètre moyen de
8cm+1,4 domine largement en ha teur et possède la meilleure croissance en diamètre à la
base ;
y
o Acacia nilotica var adànsonii et Acacia laeta ont une hauteur moyenne de l’ordre de
1,3m~tO,4 et avec un diamèt.re moyen de lcm ~0,5) forment le groupe des acacias à
croissance rapide et au port érigé ; i
o
Ziziphus mauritiana et Bauhinia
ayant une hauteur moyenne inférieure à lm et
un diamètre moyen de l’ordre de
les espèces bas branchu et possèdeni
ainsi des caractéristiques
d’une haie défensive.
En conclusion, les résultats présentés toncernent essentiellement le comportement en termes
de taux de survie et croissance desi espèces testées dans les différentes technologiques
agroforestières d’amélioration et de
des jachères. Le suivi./évaluation réalisé sur les
différents essais a montré que, dans 1 contexte pédo - climatique de Médina Kébé, Acacia
lueta
et Acacia senegal sont les
qui se maintiennent et croissent relativement
mieux.
Pour les autres espèces notamment Eudalyptus camaldulensis et Acacia hoiosericea, il semble
que leur comportement ait été forteme ll1 influencé par l’évolution à la baisse de la pluviom&rie
dans la. zone.
l
La performance mitigée des autres aca ias est à mettre en relation avec la qualité des sols où
ont ét6 conduits les essais. Un sonda e pédologique a permis de se rendre compte que les
parcelles mis à la disposition pour les i!
r cherches sur les jachères améliorées sont localisées sur
des sols superficiels reposant sur gravil1lÙn.s et cuirasse. Cela explique la faible performance sur
le comportement
de certaines e pètes
comme A c a c i a raddiana et I-i;ucaly~~ttrs
cr.rmalduZensis qui développant un pivc t ont du mal à survivre voire à croître sur ce milieu. 11
faut souligner qu’à Porokhane où les c nditions pédoclimatiques étaient meilleures, toutes les
espèces testées se sont très bien compoiées (une bonne reprise et une bonne croissance).
7. Mwpération biologique des sols sails
Ces recherches sont conduites dans le adre d’un projet collaboratif entre trois institutions de
recherche dont I’ISRA assure la coordi ation (ISRA/ISE-UCAD/IPALAC-Israël) et une ONG
internationale (Africare).
Ce projet s’est fixé comme
développement, de restaurer un environnement
favorable à la production
‘assurer la sécurité alimentaire au niveau des terroir-,
villageois gravement affectés par le ph nomène de salinité et d’acidité des terres. II s’artic:u!e
autour de trois objectifs spécifique,s :

*
Impliquer les populations, particuli ‘renient les ffemmes, dans la mise au point et la difksion
des technologies durables, socialem nt adaptées et économiquement rentables ;
?
0
Recoloniser les sols salés et dënudé par des espèces d’arbres et de fourrage tolérantes à la
salinité afin d’améliorer les
physico-chimiques, biologiques et hydriques
des sols et les rendre aptes à l’agric
?? Identifier et mettre en
d’accompagnement pour encourager
l’implication soutenue des participa
surtout les femmes.
L’hypothèse scientifique selon laque11 l’utilisation d’espèces résistantes au sel et ayant une
u
valeur économique pourrait constituer ne solution alternative à la salinisation des sols a été
émise. Si les arbres appropriés son plantés sur une large superficie,
ils abaisseront
i
certainement la nappe phréatique par t anspiration, ce qui produit dans le sol les effets positifs
suivants :
?? L’eau de pluie va remplacer le
olume d’eau évacué du sol et lessiver les couches
superficielles du sol des sels ;
*
L’aération du sol serait améliorée ;
o
Le processus de salinisation de la c uche superficielle s’arrêtera.
4
Les recherches ont été conduites sur le site expérimental de Ndiaffate ou une parcelle de 10 ha
a été délimitée.
Le dispositif expérimental adopté est u factoriel 2. facteurs en blocs complets randomisés et 5
répétitions. Le facteur espèce a un nniveau (Tamarix aphylla var erectus) et le facteur
écartement ou densité de plantation à 3 niveaux(El=3x4m ; E2=4x4m ; E3=4x5m). Les
traitements étudiés sont au nombre de
répétés 5 fois : Tl (Tamarix i-El) ; T2(Tamarix+EC2) ;
T3 (Tamarix+T3 et TO (témoin sans ar re) ; soit 20 parcelles de 4000 m2 plantées de Tamarix
sur une surface de 3000 m2 par esp ce ; 5 des 20 parcelles sont des témoins. ‘Toutes ces
parcelles sont entourées par des digue tes de 50 cm de haut sur 40 cm de large. La parcelle
expérimentale est entourée d’une band de Tamarix aphylla (SO mètres en aval et 30 mètres le
long des trois autres côtés).
i
La surface plantée d’arbres entourera ine aire de 1000 m2 plantée d’une herbacée fourragère
halophyte (Distichlis spicata). Sur les ados des diguettes, Atriplcx lentiformis a été uti!lisé;e
pour fixer celles-ci.
Le suivi/évaluation a concerné le camp rtement de kmarix aphylla, les autres espèces n’ayant
0
pas été transplantées. Les observationslont. porté sur la survie de l’espèce et sa croissance dans
ce milieu salé.
l
Lin inventaire de la végétation spon’ an6e a été réalisée pour déterminer la composition
floristique, les types biologiques, le recouvrement et les plantes indicatrices de l’état de
régénération ou de salinisation du milie :
Les résultats obtenus après 10 mois d plantation font apparaître des diffémces entre les blocs
amont et ceux en aval. Les meilleurs emportements de Tamarix ont été notés au niveau des
trois blocs en amont avec un taux d% survie qui varie entre 70% et 60%. On observe une
meilleure répartition des individus &ant survécu sur ces blocs. En revanche une forte

variabilité du taux de survie est obser+e au niveau des blocs en aval avec un taux de survie
moyen variant entre 40% et 45%.
~
Concernant les écartements (densité e plantation), il semble ne pas y avoir à ce stade de
développement des arbres une
c
influent de ce paramètre.
C.oncemant le relevé phyto- sociologiqbe, il a été noté une richesse floristique non négligeable
de l’ordre de 24 espèces herbacées avec un recouvrement variant entre 15 et 40% suivant le
modelé. Les résultats complets de Cette~ étude sont en cours d’exploitation.
En conclusion, l’espèce utilisée
aphylla vczr erectus semble bien s’accommoder SUT ce
type de milieu. Le taux de
peut être jugé satisfaisant(40% à 70%). Dans
certaines situations , ce taux
Il faut noter qu’il y a eu un effet re arquable des aménagements sur la régénération dae la
végétation spontanée.
m
Il convient de rappeler que d’autres ét(udes sont en cours de réalisation (suivi de la naplpe ,
qualité de la nappe, croissance de l’espèce en relation avec cette nappe, c,aractérisation
physique et chimique des sols).
Les individus morts seront remplacés ette année dés que la pluviométrie le permettra A ce
titre, une pépinière est aménagée à Ndi
pour y accueillir les boutures de Tamarix aphylla,
de Distichks spicata et de Atriplex
pour couvrir la totalité des besoins de l’essai.
8. Gesfion des ressource.~,foresfières
~
Les recherches dont les résultats prése’ tés ici portent sur le thème relatif aux rapports entre
politiques gouvernementales et investis ements paysans en Afrique semi-aride. 11 constitue: un
des axes du programme de recherche d! Ministère britannique du développement International
(DFID), dans le domaine des politiq es en mabière de ressources naturelles. Le but des
recherches est d’analyser et de
t
reconstit, er les changements intervenus dans la zone depuis les
années 1950, en matière de gestion es ressources forestières du terroir, les mesures de
f
protection et les efforts d’investissem nts humains et financiers pour l’amélioration de c.es
ressources. L)a gestion des fomlations
restières et de l’arbre, un des thèmes de recherche de
ce programme a ét6 analysée dans les q atre terroirs villageois du Centre du Bassin Arachidier
: Darou Rahmane II, Ngodjilème, N’di msyl Sessène (Région de Diourbel) et Sob (Région de
Fatiçk), à travers des séries de
enquêtes de terrains auprès des populations et
d’analyse documentaire.
La méthodologie mise en oeuvre
études comportent : une synthèse de la
littérature pour revue
une analyse des photos aériennes, d’imageries
satellitaires et statistiques
méthodes présentées en détail dans les Profils de
changements (Sadio et a].,
l’évolution des changements survenus
au cours de la période de
Des investigations complémentaires ont ét6
menées, sur le terrain en vue (de
les lacunes : interviews avec les autorités
administratives et coutumières et les
de services techniques locaux, inventaires et
mesures de placeaux-échantillons.
résultats ont été soumis à un atelier local de
95

validation, puis à un autre atelier, n ional ; tous deux ont fait l’objet de comptes rendus
détaillés.
Les r&ultats obtenus dans ce domain ont aussi révélé une perte notoire de la biodiversité,
avec la disparition d’un grand nomb e d’espèces telles que Stercdia setigera, Bomba.~
:
costatum, Cordyla pinnata, Acacia slegal, Acacia mochrostachya, Acacia niloticu, etc.
Ces espèces constituaient vers les anné s 1950 des ressources forestières trés abondantes, avec
des peuplements denses et variés.
f~
9. Politiques agricoles et investissemer/ts
Les recherches avaient pour but d’anal i ser et de reconstituer les changements intervenus clans
la zone depuis les années 1950, en mat ère de gestion des ressources forestières du terroir. les
mesures de protection et les efforts d’i vestissements humains et financiers pour l’exploitation
des ressources. Le Centre Nord du Ba sin Arachidier (Région de Diourbel), a été choisi pour
abriter les recherches. Cette zone appa ient au domaine écologique subsaharien et semi-aride,
oti
i
les politiques majeures de dévelop ement agricole mises en oeuvre depuis les années dle
l’indépendance (1960), ont pour préo cupation, l’amélioration de l’agriculture sénégalaise et
des conditions de vie du monde rural.
es politiques menées, tant au plan du développement
socio-économique des populations, qu sur la gestion des ressources naturelles, ont eu des
‘r
impacts très variables. Quatre terroirs PlIageois : Darou Rahmane II, Ngodjilème, N’diamsyl
Sessène ((Région de Diourbel) et Sob ‘(Région de Fatick) ont abrité les études à travers des
séries de recherches, enquêtes de terr ins auprès des populations et d’analyse documentaiire.
C”est ainsi que l’on procéde à une synt èse de la littérature pertinente, une analyse des photos
aériennes et d’imageries satellitaires et hà, l’étude des statistiques agricoles.
Ces méthodes présentées en détail da s les profils de changements (Sadio et al. 1.999), ont
permis de retracer l’évolution des chan ements survenus au cours de la période de référence
1950 & 1998. Des investigations com lémentaires ont été menées sur le terrain en vue de
combler les lacunes : interviews ave
les autorités administratives et coutumières et les
responsables de services techniques IOC 1
ux, inventaires et mesures sur le terrain, des champs et
des arbres, interviews de groupes ciblés~pour l’établissement des profils de changements dans la
gestion des ressources et le foncier interviews d’un échantillon de près de 40 chefs
d’exploitation. Par ailleurs, ces résultat ont été soumis à un atelier de validation, puis à un
autre atelier, cette fois national qui ont
deux fait l’objet de comptes rendus détaillés.
Les résultats obtenus ont permis de bettre en évidence un impact négatif des différentes
politiques appliquées dans la zone sur 1 ’ préservation des ressources forestières et une absence
de politique d’incitation à l’investissem nt financier pouvant permettre d’assurer la promotion
de l’intégration de l’arbre dans les
èmes de production et de gestion des ressources du
terroir.
La régression des ressources forestière de la zone a connu une brusque accélération à partir
s
des années 1970 à cause, d’une part, des pratiques culturales liées à la mécanisation de la
culture arachidière, la pression démographique, et surtout la péjoration climatique En effet,
l’introduction de la mécanisation (de la culture ara.chidière, à partir des années 60, a été un
facteur déterminant de la dégradation des formations forestières qui sont systématiquement
défrichées (pour la culture de l’arachide) en particulier.
l
9f)

Ainsi les superficies cultivées ont augmenté de 14,8% (66 ha), 12,3% à Ndiamsyl (41 ha), et
6,3% (32 ha) à Sob. Ce sont les formations forestières des savanes boisées arbustives et
arborées qui ont été les victimes de la poussée agricole, diminuant progressivement, ent.re 1954
et 1989, en passant de 20% (164 ha) à Darou, 4% (25 ha) à Ngodjiléme, 7% (25 ha) à
Ndiamsyl Sessène, à respectivement 0%, 0,2% et 2,2%.
L’utilisation massive des engrais grâce à des prix incitatifs offerts par la politique agricole mise
en oeuvre dans le cadre du programme agricole de 1965 à 1979, a entrainé le délaissement du
système agroforestier traditionnel qui constituent un facteur d’équlibre jusqu’au début des
années 60, a destabilisé l’organisation spatiale du terroir et la parfaite intégration entre
l’agriculture, l’élevage et l’arbre, aussi bien dans les champs éloignés que dans ceux situés à la
lisière du village.
Les résultats montrent par aillleurs que le manque d’investissement financier pour assurer la
promotion de l’arbre dans le terroir, tient plutôt de la situation de pauvreté, qu’à un manque
d’intérêt de la part des populations dont les actions prioritaires sont tournées vers des cultures
vivrières et de rente.
IO. Evolution des régimes fonciers et des systèmes dbtilisution des terres
Les recherches avaient pour but d’analyser et de reconstituer les changements intervenus dans
la zone depuis les années 1950, en matière de foncier et d’utilisation des terres en rapport avec
efforts d’investissements humains et financiers pour l’amélioration. Le Centre Nord du. Bassin
Arachidier (Région de Diourbel), a été choisi pour abriter les recherches. Cette zone appartient
au domaine écologique subsaharien et semi-aride, où les politiques majeures de développement
agricole mises en oeuvre depuis les années de l’indépendance (1960) ont pour préoccupation
majeure, l’amélioration de l’agriculture sénégalaise et des conditions de vie du monde rural. Ces
politiques menées, tant au plan du développement socio-économique des populations, que sur
la gestion des ressources naturelles, ont eu des impacts très variables. Quatre terroirs
villageois, Darou Rahmane II, Ngodjilème, N’diamsyl Sessène ((Région de Diourbel) et Sob
(Ré,gion de Fatick) ont abrité les étude.à travers des séries de recherches, enquêtes de terrains
auprès des populations etd’analyse documentaire. C’est ainsi que l’on procédé à une synthèse de
la littérature pertinente, une analyse des photos aériennes et d’imageries satellitaires et a l’étude
des statistiques
agricoles..C’est ainsi que l’on procédé à une synthèse de la littérature
pertinente, de l’analyse des photos aériennes et d’images satellitaires et à celle des statistiques
agricoles. Ces méthodes présentées en détail dans les Profils de changements (Lô et al, 1999).
Des investigations complémentaires ont été menées sur le terrain en vue de combler les
lacunes interviews avec les autorités administratives et coutumières et les responsables de
services techniques locaux : interview de groupes ciblés pour l’établissement des profils de
changetnents dans le foncier et l’ocupation du sol, interviews de groupe - cibles, interviews d’un
échantillon de chefs d’exploitations. Les résultats préliminaires ont été soumis à un atelier local
de validation, puis à un autre atelier, national ; tous deux fait l’objet de comptes rendus
détaillés. Les méthodes détaillées de l’étude figurent en détail dans les profils de changements
établis ,à cette occasion (Sadio et al., 1999; Lô et al, 1999) et qui ont permis de retracer
I’évoIuti.on des changements survenus au cours de la période de référence 1950 à 1998
97

Au Sénégal, la tenue foncière est prin ipalement caractérisée par le vote dans les années qui
ont suivi l’indépendance de la loi sur le Domaine National (LDN), qui consacrait ainsi la
nationalisation et l‘appropriation par l’ ’ tat du Sénégal, de près de 95% du territoire national.
4
Avant cette loi, les modes de tenure fo ,cière relevaient essentiellement de la coutume marquée
par l’histoire et l’organisation sociale.
e nombreux auteurs s’accordent à reconnaitre que les
droits fonciers issus de la coutume
Stable:s et transmissibles. En outre, la coutume
autorisait un large éventail de
location, gage,etc.), aujourd’hui bannies par la
L D N .
Par le vote de la loi sur le domaine
l’État qui venait ainsi de purger officiellement la
terre des droits coutumiers perçus
rétrogrades et susceptibles de favoriser un
immobilisme alors qu’il cherchait à
un développement économique, visait la
modernisation de l’agriculture, par la
e à disposition des terres par ceux qui les cultivent.
Trente-cinq (35) ans après sa proclama/tion, l’agriculture n’a toujours pas décollé et nombreux
sont les détracteurs de cette loi qu la montrent du doigt, pour expliquer le manque
d’investissement des agriculteurs, faute 6e sécurité foncière.
Les enquêtes menées dans le cadre
cette étude dans les villages de Darou Rahmane II,
Ngodjilème, N’diamsyl Sessène et Sob
1”) Une survivance des droits coutumie s , mais qui ne reposent plus désormais sur une gestion
collective de l’espace, mais une gestio fortement individualisée et un terroir déstructuré où
l’intégration agro-sylvo-pastorale et 1
pratique de la jachère ont disparu, entraînant une
dégradation progressive des terres.
i
2”) Une faible application réelle de la loi sur le domaine national, du fait des nombreuses
contraintes et conflits. Pour ce qui concerne la mise en valeur des terres, la gestion et la
conservation des ressources naturelles, 1 ressort de: l’étude un impact important de la LDN sur
les pratiques de conservation des sols notamment par la disparition de la jachère, la réduction
de la durée des prêts qui n’incite pas ,les emprunteurs à fùmer ou à amender les terres les
exposant ainsi à une dégradation rapideI
En matière d’investissement, il ressort e sentielîemernt des propos des paysans confirmés par un
certain nombre de spécialistes de la que5 tion que :
?? La notion de sécurité foncière est à
ieux cerner,
f
?
La relation entre la sécurité foncière et l’investissement est plus complexe qu’il n’y Parai”t,
+ La sécurité foncière est, certes esséntielle, mais pas suffisante pour inciter Iles paysans à
investir pour une agriculture moderqe et une conservation des ressources naturelles,
?
La décision d’investir résulte de la m@rise de facteurs tant macro-économiques (lutte contre
la paupérisation du monde rural, ~pr-ix incitatifs, politiques de crédit), que techniques
(disponibilité de technologies efIïca4es, de stratégies de gestion du risque agro-climatique.
etc.) et institutionnelles. Et la qriestion foncière participe beaucoup de ces aspects
institutionnels.
9 8

11. Diagnostic participatif des ressources sauvages au Fer10
Les recherches ont été conduites au niveau de la Zone Sylvo-Pastorale (Ferlo) en se basant sur
l’approche de la Méthode Active de Recherche et de Planification @ARP). Les résultats
permettent de dégager les conclusions suivantes :
?
La nette évidence d’une forte régénération chez toutes les espèces en vue; tendance qu’il
faudrait mieux préciser quantitativement pour convaincre les donateurs à intervenir ;
?
L’existence d’une reconnaissance tacite des droits individuels sur certaines ressources telles
que la gomme arabique,
?
La validité de certaines dispositions de la règle dite du “houtoum” qui reconnaît que
comme espace privé familial, le « nok’ku » (zone entourant la concession sur un rayon de
500 m environ) qui pourrait bénéficier d’une légitimation juridique ou administrative,
?
La timidité, voire l’absence des interventions des collectivités locales dans la gestion des
ressources sauvages,
?
La présence de tentatives privées d’exploitation à grande échelle des ressources sauvages,
avec le cas des gommiers
?? La possibilité d’adopter un zonage du Ferlo selon l’abondance et la coexistence des
clifferentes ressources sauvages pour mieux se concentrer sur des zones plus représentatives
d’une ou de plusieurs ressources sauvages.
En ‘terme de perspectives, le DP a permis de dégager trois thèmes prioritaires de recherche et
de développement des ressources sauvages du Ferlo :
?? Approfondissement du diagnostic, testage et suivi-évaluation de stratégies d’amélioration
des ressources sauvages dans les sous-zones délimitées par le DP,
?
Mise au point participative de dispositions pour la sécurisation des ressources sauvages,
0 Conception et mise en oeuvre d’un système d’information sur les zones de production et les
marchés de ressources sauvages pour l’amélioration des prix aux producteurs
12. Etude d’espèces alternatives au ” salaue “Euphorbia balsamifera dans 1 ‘aménagement
dè terroirs villageois.
Le contexte de l’étude nous permet de faire le constat général d’une stagnation voire une
baisse de la productivité agricole liée à cette dégradation du milieu physique aggravée par leb
facteurs antbropiques qui peut se résoudre à l’échelle bassins versants en mettant en œuvre des
actions de recherche en milieu réel. La situation de dégradation des ressources naturelles due a
l’érosion hydrique et éolienne qui affecte le milieu de production connaîtra une amélioration
quand les petits et les grands exploitants maîtriseront l’application des stratégies de production.
de sauvegarde et surtout de reconstitution de l’environnement de leur terroir.
Les résultats obtenus suite aux essais menés dans ce milieu montrent que : les espèces
proposées par la recherche pour remplacer le “ Salane “dans les endroits où il a du mal ii se
développer donnent satisfaction en condition réel sans aucune protection préalable.
93

Du point de vue de la croissance en hauteur l’Acacia laeta domine légèrement 1 ‘Acacia
senegal et le Bauhinia rufescens. .Mais pour bien fermer le bas de nos haies défensives le
chaix doit porter d’abord sur l’Acacia Iaeta, Bauhinia mrfescens ensuite Acacia senegal. Par
contre s’il est question de miser sur l’émission du plus grand nombre de branches produits par
esplèces; , le choix doit en ce moment porter d’abord sur Bauhinia rufescens, Acacia laeta enfin
Acmia senegal.
C - Documentation
Le ,Service de Documentation Information (SDI), à l’instar du CNRA, est très sollicité par les
structures de recherches, d’enseignement et les partenaires au développement. Conformément
à sa. vocation le SDI a toujours essayé de mettre à la disposition des lecteurs, une Information
Scientifique et Technique actuelle. Les résultats sont toutefois en deçà de ses attentes en
rais,on des contraintes en ressources humaines, financières et matérielles.
Avec le démarrage du projet IST qui préconise une relance de la politique d’acquisition de
I’ISRA, nous espérons un renforcement et une modernisation du SDI pour lui permettre de
jouer le rôle de premier ordreau niveau de l’Institut et du SNRAAA en cours de création.
Mais indépendamment de ce projet, les chercheurs de l’Institut devraient davantage soutenir le
SDI dont ils sont les principaux utilisateurs. Ce soutien peut se traduire concrètement par
l’achat de fourniture ou par la prise en charge des abonnements par les programmes et projets
de recherche.
Les recommandations du dernier CST de I’ISRA nous confortent dans l’idée que l’lnf’ormation
Scientifique et Technique se situe au début et à la fin de toute activités de recherche. Dans cet
esprit, nous œuvrons à développer un service d’excellence car le SDI est toujours à l’image de
la structure qui l’abrite.
i. Acquisitions
L’inexistence d’une politique d’acquisition à I’ISRA limite la diversifica.tion des produits
documentaires dont 1 ‘élaboration dépend en grande partie de la disponibilité de la matière
première. C’est une des raisons de la non parution de la revue de presse.
2. Owrages
Tous les ouvrages reçus au SDI en 1999 ont été offerts à titre gracieux par le CTA et
AGIRIDOC INTERNATIONAL entre autres. Cette forme de collecte des documents étant très
aléatoire, le SDI n’a pu éditer que deux (2) bulletins des acquisitions. Deux cents soixante
deux (262) documents ont été enregistrés.
3. P’ériodiques
Aucun abonnement aux revues scientifiques n’a été contracté, seul un abonnement .aux
principaux quotidiens nationaux (‘ SOLEIL “, “ WALF “, “ SUD QUOTIDIEN “) et au
JOURNAL OFFICIEL a été effectif Néanmoins un bulletin mensuel des sommaires des
périodiques a pu paraître régulièrement grâce aux trente cinq (35) revues offertes par les
partenakes du CNRA.
1 0 0

4. P’ublications chercheurs ChRA
A cette date, seules vingt (20) publications ont été reçues au SDI (cf. annexes). La réticence
des chercheurs à déposer leurs publications rendra difficile l’exécution des tâches assignées par
le projet IST, qui consistent à informatiser et à numériser toutes les publications de I’ISRA.
Des efforts devront être faits à ce niveau.
Le non respect du dépôt légal par les chercheurs fait que le fonds documentaire du CNFU
s’appauvrit de plus en plus, car les publications internes sont censées renforcer et renouveler
ce fonds.
Le transfert du fonds documentaire de I’ISRA Kaolack est en cours.
5. Consultation
Par mesure de sécurité et par souci d’efficacité, le SDI a mis l’accent sur la c,onsultation sur
place. De ce fait six cents (600) documents ont été consultés.
6. Prêt
L,e prêt est strictement limité aux agents de I’ISRA. Trois cents cinquante (350) docidments
(ouvrages, périodiques, rapports) ont été prêtes.
7. Fourmlure de photocopies
Le S#D1 envoie, sur demande, des photocopies de documents à ses partenaires et aux agents dc
1‘ ISRA. Ainsi cent cinquante (150) articles, extraits de documents et documents ont éte
envoyés dont :
?
IJne copie du Rapport d’activités 199X du CNR4 au L)ycée Agricole de Natitingou (Bénin)
?
iJn tiré-à-part à un chercheur de Agricultural Research Centre of Khorassan (Iran)
?
IJn tiré-à-part à un chercheur chinois.
Il est heureux de constater que cette nouvelle organisation a réduit nettement la perte dc
documents, bien qu’elle prenne une grande partie du temps réservé à d’autres tâches
8. Paitement dtp I ‘ir!formafiorl
8.1 .Traitement manuel
CJJ: registre d’entrée inventa& recense tous les documents reçus au SDI A~JE~ deux cents
soixante et un (26 1) documents ont été enregistrés en 1999. En ce qui concerne les pG-iodiques
le Slcandex permet un bulletinage, par ordre alphabétique rfes titres, des trente cinq (3.5‘)
périodiques reçus en don.

8.2. Traitement Informatique
Le SDI dispose à cet effet, d’un Pentium de marque COMPAQ DESKPRO et d”une
imprimante HP laser-jet 6L.
Le SDI , malgré des pertes de données gère quatre bases : deux (2) bases DRCSP et ISRA
sous CDS-ISIS de 439 et 153 références respectivement, une base PRET de 138 références,
une base PREVUE de 50 références qui doit être mise à jour dans le cadre du projet IST. La
version Windows du CDS-ISIS (WINISIS) est également disponible en prévision de
I’installation du réseau IST.
8.3. Traitement des Archives
Cette tâche a été interrompue jusqu’à nouvel ordre faute de moyens financiers. Le recrutement
d’un archiviste permettrait la poursuite de cette tâche de la plus haute importance.
9. Autres Activith
Le SDI a encadré au courant de l’année 1999 deux étudiants envoyés par I’Ecole des
Bibliothécaires Archivistes Documentalistes (EBAD) de l’Université Cheikh Anta l?ic!p de
Dakar et un aide-bibliothécaire envoyé par la municipalité de Bambey.
La gestion de la salle de conférence et du matériel y afférent est confiée au SDI.
Le SDI a Part:icipé à l’exposition
organisée par I’ENSA sur le thèrrne : Recherche
.4gronomique au Sénégal Résultats et vulgarisation, lors des Journées Agronomiqt~w e:
culturelles du 17 au 19 juin 1999
Le SDI doit se ldonner les moyens de sa politique car il vient en appui aux autres t:wtres
ISRA(CDH, CU), au CERAAS, ENSA, ENCR., la liste n’est pas exhaustive:.
Par ailleurs. le démarrage du projet IST donnera un nouveau souffle au SDI. avec Ia
numérisation de toutes le:< productions des chercheurs ISRA et l’achat dtt mntctriei
informatique.
Il est souhaitable de doter le SDI de moyens financ.iers conséquents pour qu’il puisse fàire Face
à certaines dISpenses ponctuelles telles que l’achat de fourniture, et le recrutement dtr
temporaires.
1 ,e recrutement d’un aIde-.do~13mentaliste s’impose plus que jamais C‘e recrutement permettra
à la Documentaliste de se cowwrer davantage auy exigences du projet IST, pendant que l’aide
gérera le prêt, volet extrêmenit-bnt contraignant. vu le nombre et la diversité de:s utilisateurs;. Nul
n’ignore qu’une bonne gestion &I temps est synonyme d’eficacit&.
1 r)L
- - - -
- .
.

Recrutement et abonnement, deux mots qui sont devenus un leitmotiv du SDI mais ceci1 ne
pourra se faire qu’avec un budget de fonctionnement substantiel.
Malgrk toutes ces vicissitudes, le SDI continue de jouer pleinement son rôle dans les milieux de
l’enseignement, de la recherche et du dêveloppement agricole, rôle non négligeable vu la rareté
de structure bien organisée sur le territoire national.
Il. Visites du Centre de Documentation
JANVER 1999
Aissatou nioubou, Doctorante
Mouhamadou Lamine DramL;, ,4madou Demba Diallo, Abdoulaye
Konté, Pape Demba Sow, Professeurs au CEA4 Diéry Fall
Ab&u Aziz 7hioune, Consultant

Monsieur et Mardame Tourte, Retraités IRA T
Bla,ise Mbengue et Madame Sarr, CNIA
A VRIL 1999
Elèves du Club Scientifiques du CI+34 Déery Fall
El&ves 1ngénieur.s de la 4 ème Anm!e de I, ‘ENSA
,J(‘JIN 1999
Bamar Diagne, MtSo Nationale
Biram Diouj ~onsxltant

Adama Fuye et Alain Mbaye, h&sion Suisse ORT
( ‘hristophe Kabac’inski, Etudiant t JC % Belgique

A0117’ 1999
Heonore Brigitte Mendy , ElGve I~x.& Agricole France
Patrick Biliaud, Iël&com FYawe
l?jibrir’ Sarr, I~irecteur (Cntrt: Social C ‘haten<v Malah<y J+Yance

1.7. Formation
Wce à un financement de la DES, Mlle Diouf Dr Vétérinaire a bénéficié d’un stage
professionnel du 1”’ Mars - W Septembre à 1999 à ICRA Montpeliier. L’objecti:f global de
cette fbrmation est d’améliorer les compétences et le savoir-faire des praticiens de la recherche
et du développement agricole Pour attlindre les résultats escomptés, l’ensemble de formation a

été structuré selon une démarche de la Recherche Agricole orientée vers le Développerneblt
(RAD) qui peut se définir comme étant un processus de recherche conduit par des équipes
interdisciplinaires, faisant participer tous les acteurs et adoptant une perspective systérnique
Cet.te formation a été riche en enseignements car elle a permis à l’intéressée non seulement
d’acquérir des connaissances mais aussi d’échanger ses expériences avec celles d’autres
participants. Le programme de la dite formation a été scindé en quatre phases :
P
L’acquisition des connaissances (01 mars - 30 avril);
Durant cette période, des ateliers ont été organisés avec des intervenants extérieurs. Divers
sujets ont été abordés par ces personnes ressources avec un support audio --visuel. Aussi, d,eux
conférences sur des sujets d’actualité tel que les organismes génétiquement modifiés (OGM) et
la recherche action ont eu lieu. Concernant l’acquisition des connaissances, les thèmes suivants
ont été traités :
?
Initiation à l’informatique;
?
Dynamique d’équipe;
?
Systèmes de productions;
?
Systèmes de connaissances et d’informat.ions agricoles (SCIA);
?
Organisations rurales et institutions;
?
Méthodes d’enquêtes;
?
Recherche Agricole orientée vers le Développement (RAD):
?
Typologies;
?
Méthode Active de Rec:herche Participative (MARI’);
?
Programmation de la recherche;
?
Politiques de développement et marchés agricoles;
?
Développement durable;
?
Préparation de recommandat,ions de recherche
Une, étude de courte durée relative à la valorisation des produits transt0rmGs de i’agriculture
biollogique a été réalisée aux Cevennes (France). Elle a permis l’utilisation de certains outil:s et
mét:hodes proposés dans divers ateliers.
;
La préparation de l’étude de terrain (03 mai - 28 mai)
A l’instar de la phase précédente, les participants ont eu à travailler en @qliipe pour 1::
préparation de l’étude de terrain qui a été faite aIl Maroc. L’objectif principal visé était la
fkmulation des hypothèses de recherche après la lecture des termes de réf&ence: la recherche
bibliographique et les entretiens avec les personnes ressources à Montpellier
r
L’étude de terrain dans la province de Taounate (Royaume du Martrc1
29 mai - 27 août

Tout au long de cette ktude, la démarche RAD a étk adoptée. A l’issue de ce Travail, un rappc>: t
a ktci rédigé et présente aux commanditaires de l’étude et aux acteurs de développement
1 (!:l

k
La synthèse et l’évaluation du programme (30 août - 10 septembre)
Cette phase a eu lieu à Montpellier.

Ce programme de formation de par son contenu (acquisition de connaissances) et les échanges
d’e.xpériences fructueuses entre les participants et elle devrait permettre à l’intéressée dans ses
fonctions actuelles de :
?
faciliter son insertion et d’optimiser ses compétences en équipe interdisciplinaire;
?
tenir compte de la notion de durabilité dans ses recommandations de recherche;
?? privilégier les méthodes participatives;
?
considérer en termes d’amélioration aussi bien les contraintes à lever que les potentialités
à exploiter et les savoir - faire endogènes.
13. Participation à des séminaires/ateliers
Amadou Ba
?? Atelier organisé à Saint-L,ouis
, le 01 février et ayant eu pour objet de discuter des
modalités de fonctionnement scientifique et des principes de gestion du projet;
?
Atelier organisé à Bambey, le 28 février et ayant porté sur l’examen des protocoles des
essais et enquêtes programmés par l’équipe pour la contre saison chaude, dans la région
du Fleuve.
6
l’atelier sur ” la politique générale du CORAF en mat.ière d’information scientifique t:t
technique et de communication ” Cet atelier, tenu du OS au 11 février à Dakar, a
enregistré la participation des représentants des institutions membres du CORAF Cette
rencontre a permis de dresser un état des lieux en matière d’information scientifique et
technique au niveau des institutions membres et d’élaborer un plan d’action dont la mise
en œuvre est confiée au CORAF.
Alioune Fall
?
Participation à la constitution du ROAMA (Réseau Ouest Africain sur la Mécanisatiw
Agricole) (en cours).
*
Séminaire organisé par le CIRADEMVT du 7 au 11 Février à Garoua sur le thème dl:
l’ATP/Traction Animale (Cameroun).
?
Réunion annuelle ROCAFREMI PS du 22 au 25 mars 1999 à I’lTA sur le thi:mc:
“ Promotion du mil par 1”atnélioration des technologies “.
I# Réunion du ROCAFREMI (PS) tenue le 14 Décembre 1999 à 1’1TA (Dakar). Etat
d’avancement des activités PS.
Babou N’dour
l* Le premier organisé à Niamey, Niger du 23-26 mars 1999 et intitulé : ” A.teliet
Régional pour la Promotion d’un Réseau sur les Systèmes de Productions Agricole:;
Durables dans le Contexte du Programme d’Action Régional de Lutte contre lit
Désertification ‘* ;
18
Le second organisé à Bamako, Mali du 9- 14 mai 1999 et relatif 3 la restitution de:;
acquis du projet SALWA-ICRAF

Mamadou Ndiaye
?? Participation à l’atelier sur les Méthodes et Techniques de Biochimie et Biologie
moléculaire pour assister la Sélection des Espèces Résistantes à la Sécheresse
organisé par I’ENSA, I’UCAD, I’ISRA et le CERAAS du 22 au 26 Février 1999 au
CERAAS à Thiès.
?? Participation à l’atelier de validation externe du Projet d’Etablissement de 1’Ecole
Nationale des Cadres R.uraux de Bambey (ENCR) le 26 février 1999 à I’ENCR. de
Bambey.
i* Participation à l’atelier de lancement du Programme Elargi de Lutte contre la
Pauvreté SEN/97/003/PNUD sous Programme 3 du 22 Avril 1999 au CNRA de
Bambey.
* Participation à l’atelier de lancement du Programme Elargi de Lutte contre: la
SEN/97/003/PNUD Pauvreté sous Programme 2 “Amélioration des Conditions de
Vie des Populations” le 23 Août 1999 à la gouvemance de Diourbel.
* Participation à l’atelier de démarrage du Programme Elargi de Lutte contre la
Pauvreté SEN/97/003/PNUD sous Programme 3 le 6 Août 1999 au CNRA de
Bambey.
e Participation à la réunion du Comité Scientifique Technique (CST) de I’ISRA à la
DG/ISRA Dakar du 23 au 26 novembre 1999.
@ Participation à la journée de réflexion pour l’évaluation du programme de formatioli
diplômante (Certificat d’Etudes Supérieures Spécialisées) Adaptation des Plantes h 1s.
Sécheresse proposé par l’ENSA, I’IJCAD, I’ISRA et le CERAAS le 25 Xove&rc
1999,.à I’ENSA, Thiès
m
Participation à l’atelier sur I’Amélioration de la Productivité de I’Agriculr-ure et de:
IlElevage par une Gestion Eficace des Eléments Minéraux dans les Systèmes de
Productions Mixtes Agriculture - Elevage au Sahel du 19 au 21 Octobre 1999 3
Niamey. Niger, financé par IRLl.
Astou série
* Dakar, du 13 au 16 avril 1999 Seminaire international sur la jachér-e en Afrique
tropicale.
* Cotonou, lITA/Bénin du 1 au 3 Juin 1999 : Atelier sur le renforcement des capacités
d’analyse des SNRAs pour l’evaluation des technologies et de la s&IitL alimentaire
Moctar Wade
‘0 1” au 6 mars 1999 : participation de Moctar Wade à l’atelier conjoint d’Evaluation
et de Planification organisé par PEDIJNE, c”RSP/Niébé et RENACO j Cotonou au
Bénin :,
‘e 1” juillet au 15 octobre 1999 participation de lbra Dièye à la formation des
facilitateurs du FFS (Farnl Field Schoolj pour conduire le IPM-FFS dl1 niébé dans
les pays PEI>1 JNE. Formation organisée à Tamale au Ghana
Modlou Sène
4~ Participation à l’atelier sur le théme : I’é.rosion éolienne en tiiyue et en Asie de
l’Ouest. tenu à Niamey du 6 au 8 avril 1999 Le compte rendu de cette rencontre lest
disponible (cf (.‘ompt.e rendu de rcunion)

?
Stage de formation aux techniques de mesures des sols - Phosphore dans les sols au
CIRAD à Montpellier (France) du 7/11 au 22/12/1999 (cf. Rapport de stage).
?? Atelier annuel du réseau InterCRSP
?? Organisation à Kaolack du 11 au 14/1/1999
de la réunion annuelle de présentaGon
des résultats et de programmation des activités du réseau InterCRSP, groupe ouest.
Les actes de cette rencontre sont disponibles (A. B. Niane, 2000).
FALL, A. and FAYE, A., 1999, Minimum tillage for soi1 and water management with animal
traction in the West-Afiican region. In Kawmbwtho and Simalenga T.E. (Eds) : Conservation
Tillage with Animal Traction. A Resowrce Book of ATNESA. Harare, Zimbabwe.
FALL, A., 2000, Traction animale au Sénégal et dans le Bassin Arachidier. Communication au
sémina.ire du 7-l 1 février 2000 à Garoua (Cameroun) sur le thème “ La traction Animale,
Composante Essentielle des Stratégies Paysannes d’ilfriqwe de l’Ouest et Centrale : Quelles
sont les Pratiques de Recherche à envisager face au Désengagement des Etats ? ”
ISRAKNRA Bambey.
Alhonsu R ; Al-Bagetti A., Diouf M.N., Ndoye A.F. et Sayabou S.M : Etude des systèmes
de production en zone de montagne cas de la province de Taounate (Maroc). Rapport ‘Icra
Aoiit 1999.
NDIAYE, M. and GANRY, F. 1997. Variation in the Biological N2 fixation by Tr’ee
Legumes in Three Ecological Zones Erom the North to the Sowth of Senegal Arid Soi1
Research and Rehabilitation, 11 : 245-254.
NDIAYE, M.,C.F., YAMOAH, and R.P., DICK. Fish By-product as a Soi1 Amendement
for Millet and Growndnwt Cropping Systems in Senegal Biological Agriculture and
Horticulture. Vol. 17 (3) in press.
Diaek M., M. Séne, A. N. Badiane, M. Diatta and R. P. Dick, 2000. Decomposition of a
na,tive shrwb (Piliostigma reticulatwm) litter in soils of semiarid Senegal. Arid Soi1 Research and
Rehabilitation (à paraître dans le no d’avril 2000)
F. Iyamuremye, V. Gewin, R. P. Dick, M. Diack, M. Sene, A. Badiane and M. Dialtta.
1999. Carbon, nitrogen and phosphorus Mineralisation of Native Agroforestry Plant Residues
in soils of Senegal, 22~. + tables and figures (à soumettre en publication)
SENE A : Réalisation d’une synthèse des activités de recherche en socio-économie de 1993 il
1999 dans le cadre du programme SALWA. lSRA/lCRAF, 10 pages.
Participation à l’étude initiée par Dtylands Research institute swr les politiques affectam
l’investissement chez les exploitants agricoles des zones semi-arides de l’Afrique.
Collaboration dans le cadre du projet UlCN/ISRA “Utilisation Durable des Ressources
Sa.uvages au Sénégal”
107

Sène M. and. Badiane A. N (2000). Improving and sustaining food trop production by
reversing soi1 nutrient depletion and water loss
Effect of manure and P and Ca Source fertilizer on the optimization of soi1 water and nutrient
use in the Corn@eanut rotation system in the Peanut Basin of Senegal, 16 p. Document préparé
à l’occasion de l’atelier AIEA. Tunis, 6 au 10 Mars 2000.
Sène M. and. Badiane A. N (2000). Optimisation de l’utilisation de l’eau et des éléments
nutritifs dans les principaux systèmes de culture du Sud Bassin Arachidier du Sénégal par le
biais d’aménagements organique et phosphocalcique. 15 p. + figures. Document préparé à
l’occasion du 2ème atelier annuel du réseau InterCRSP. Bamako du 3 1/01 au 4/02/2000.
Sène M. and. Badiane A. N (2000). Eficience du phosphogypse à corriger la carence en
Pho#sphore et/ou l’acidité des sols, 9 p. Document préparé à l’occasion du 2ème atelier annuel
du réseau InterCRSP. Bamako du 3 l/Ol au 4/02/2000.
I-5. Visiteurs
?
Pr Dov Pasternak, IPALAC, lsrael, Projet PRASS, 1%19/7/1999
?? h4r R., KABL,4N,
Univ. de Hawaii , Projet InterCRSP, 22 au 26/08/99
I 6. Ensiignement
Alioune Fail
a Cours de Machinisme Agricole pour les étudiants de 3ème Année de I’ENSA d<,
Thiès
Marnadou N’diaye
a~ Participation à la formation des étudiants de 1’Ecole Nationale des Cadres Rut-mi;
(ENCR) de Bambey ( dispense de cours et membre de jury de soutenance de
mémoires de fin d’études).
?? Cours d’Agronomie du programme de formation diplômante (Certificat d’Etudes
Supérieures Spécialisées) Adaptation des Plantes à la Sécheresse propose par
I’ENSA, I’UCAD, I’lSRA et le CERAAS
Babou Nd’our
+ Un cours de douze (12) heures sur la technologie du bois a été dispensé par Monsieur
Ndour aux étudiants de la quatrième année de I’ENSA de Thiès.
17. lhrcadremenf
stagiairès
Babou N’dour
?? Dans le cadre de la collaboration avec le projet GERT, un étudiant de rrationalit<*
sénégalaise en formation au CRESA (Centre Régional d’Enseignement Scientifique)
de Niamey a éte encadré par Babou Ndour sur le thème suivant : Caractérisation d’un
bassin versant en vue de son aménagement intégré Cas de Kissane au Sénégal.
108

Ce mémoire de fin d’étude a été soutenu avec succés en Février 2000 à l’Université de Niarney
D’autre part le programme a reçu deux stagiaires en DEA de I’UCAD que l’équipe ISRA
encadre en collaboration avec les enseignants de l’université.
Modou Sène
?
Cinq stagiaires sont concernés dont 4 ont soutenu avec succès leur mémoire de fin
d’étude, et un autre qui vient d’entamer son travail de thèse :
* Stage de fin d’étude d’ingénieur de l’IST/UCAD. Khady SOW (1999).
Caractérisation pédologïque du bas-fond de Koutango, 65~. + annexes.
* Stage de fin d’étude d’ingénieur des travaux agricoles de I’ENCR intitulé :
Régénération des Sols dégradés dans le Bassin Arachidier. Optimisation de l’eau et
de éléments par le maïs. Le mémoire (NSOME, 1999) a été soutenu en novemlbre
1999.
,/$a
‘1..
0 Stage de fin d’étude ESAT/CNEARC : CPelage,,NSOME, x1999) : Rôle et place du
parc mixte Faidherbia albida/ Guiera senegalensis liür la régénération des sols
dégradés du Bassin arachidier, 107~. Mémoire soutenu à Montpellier (France) en
septembre 1999.
?
Travaux de thèse de Ousmane FALL, inscrit à l’Université de Reims Champagne --
Ardenne. Ce doctorat dont la demande d’accueil en régime de stage non rémunérit
au CNRA a été accepté en Août 1999 travaille sur le thème : “ l’érosion éolienne
dans le bassin arachidier du Sénégal. Etude des processus et étude des moyens de
lutte “.
?? Stage de fin d’étude DESS Université Abdou Moumouni, Niamey. Noha Diabq
(1999). Caractérisation du Bassin versant en vue de son aménagement int : cas de
Kissane au Sénégal. 66 p. + annexe
Moctar Wade
a Juillet à Novembre 1999, encadrement de deux étudiants de 3蔑2 année de 1’ENCR
de Bambey - Sujets :
- les faux hôtes : une alternative de lutte contre Siriga gesnerioïdes (Willd)
Vatke et S. hermonthica (Del.) Benth. ;
- criblage du niébé (Vigna unguiculata ( L.) Walp.) pour la résistance au Strip
gesnerioïdes (Willd.) Vatke.
109
_--___-.-
_..._. -. -.
.
-
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‘lul-lUUI*UIIIY~-I

A N N E X ES

CHEF DE CENTRE
i
Documentation
b
i
Secrétariat de
!
1
Information
1
1
Direction
i
/ Chauffeur
1
] Cellule courrieriReprographie
Pool secrétaires
r Groupes de recherches
1 Serviiuiàla /
I
I
Agro-sylvo-pastoraux
I
t1
Service Comptabilité
Groupe 4
Equipement agricole-technologies
+
Economie de la production
1 post-récolte
7
- tr alimentaire
et étude des filières agricoles
+
Gestion de Stations
I
r-----d
1 RechercheOXveloppement 1

LISTE DU PERSONNEL DE RECHERCHE
ARACHIDE
SELECTION GENERALE
Chercheur Responsable
M. Ousmane NDOYE
Tec;hnic:iens
M. Ameth SY
M. Ibrahima SENGHOR
AFLATOXINE
Chercheur Responsable
Dr. Amadou BA
Tec:hnic:iens
M. Ousseynou CISS
M. Ngor DIAGNE
AGRONOMIE
Chercheur Responsable
Mamadou NDIAYE
~
NIEBE
AGRONOMIE
Chercheur
Dr. Mamadou NDIAYE
Observeteur
M. Ngor SENE
Almamy NDIAYE
SELECTION
Chercheur Responsable
Dr. Ndiaga CISSE
Observateurs
M. Assane SENE
Bounama SALL
ENTOMOLOGIE DES CULTURES
~
Chercheur
Dr. Mamadou BALDE
Observateur
M. Abdoulaye DIOP
ENTOMOLOGIE DES DENREES STOCKEES ET TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
~
Chercheur Responsable
Dr Dogo SECK
Observateur-s
M. Barou SIDIBE
PHYSIOLOGIE
Chercheur Responsable
Dr. Aly NDIAYE

SELECTION
Chercheur Responsable
Dr. Abdou NDIAYE
Technicien
P. M. GUEYE
Observateur
M. Ibrahima DIOUM
~SORGHO
SELECTION
Chercheur Responsable
Dr. Ndiaga CISSE
Observateur
M. Mamadou Bounama SALL
Agronomie
Chercheur Responsable
M. Emmanuel SENE
Observateur
M. Manoumbé GUEYE
PHYSIQUE DES SOLS
Chercheur Responsable
Dr. Modou SENE
Techniciens
M. Papa Serigne SaRR
Mme Aida GUEYE
ECONOMIE
Chercheur Responsable
Dr. Matar GAYE
Enquêteur
M. Cheikh DIOUF
Chercheur Responsable
Mlle Astou SENE
Enquêteur
M. Mor FALL
Chercheur Responsable
Mme. Mbène Dièye FAYE
Enquêteur
M. Ibrahima NDIAYE
SOCIOLOGIE
Chercheur Responsable
~
M. Cheikh Oumar BA
MACHINISME AGRICOLE
Chercheur Responsable
Dr. Alioune FALL
Techniciens
,
M. Khoussèye DIAGNE
M. Malick MbODJ
MALHERBOLOGIE
Responsable
l
M. Moctar WADE
Observateur
l
M. Ibra DIEYE
ZOOTECHNOLOGIE
Chercheur Responsable
Dr. Marne Nahé DIOUF

AGROPEDDOLOGIE
Chercheur Responsable
M. Mankeur FALL
Techniciens
M. Moussa NDOYE
M. Marne Khémesse THIAW
M. Mamadou GOUDIABY
PASTORALISME
Chercheur Responsable
Dr. Amadou Tamsir DIOP
SEMENCES
Chef de l’Unité
M. Arthur DASYLVA
Chercheurs
M. Saliou DIANGAR
M. Kisma WAGUE
Obsewateur
M. Babou BOYE
FOKESTEKIE
Chercheur Responsable
M. Babou NDOUR
Observateur
M. Alioune SARR
Technicien
M. Abdou NDIAYE
Aménagement et sylviculture
Chercheur Responsable
~
Dr. Mamadou DIONE
Botani#que-Aménagement
Chercheur Responsable
M. Ibrahima DIAITE
Ecologie
Chercheur Responsable
Dr.MalaÏny DIATTA
Chercheur
Dr.Ibrahima DIEDHIOU
Observateurs
M. Lansana DIATTA
M. Ousmane NIASSY
_. _ _ .- __..
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-.__
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