BUT DU PROJET AUGMENTER LA PRODUCTIVITE...

BUT DU PROJET
AUGMENTER
LA PRODUCTIVITE
DES SYSTEMES
DE CULTURES
CEREALIERE,!3
DANS LES ZONES DU
SENEGAL
AYANT
UNE PLUVIOMETRIE
FIABLE
(PLUS DE 400 mm PAR AN)

LA REALISATl.ON
DES QUATRE
OBJECTIFS
CI-APRES
DEVAIT
SERVIR D”TNDICATEURS
DE
PROGRES VERS LE BUT DU PROJET
k AIVIELLORER LE PROGRAMME
DE RECHERCHE
DE L’ISR.A BASE SUR LES RESSOURCES
NATURELLES
;
9 PRODLJIRE DES TECHNOLOGIES
BASEES SUR
LES RESSO.URCES NATURELLE#S QUI SERAIENT
VALIDEES ET ADOPTEES PAR LES
PRODUCTEURS ;
k ETABLIR UN SOLIDE SYSTEME: DE RECHERC-HE
PARTICIPATIVE
EN COLLABORATION
AVEC
LES PRODUCTEURS POUR LA CONCEPTION,
LE
TEST ET .LA VALIDATION
DES RECHERCHES ;
l.b AMELIORER
LA GESTION DES RESSOURCES
FINANCIERES ET DES ACTIVITES
DE
RECHERCHE DE L’ISRA

RESU-LTATS
ESCOMPTES
p UN PROGRAMME
.DE RECHERC:HE ADAPTE
EFFICACE SIJR LES SYSTEMES DE CULTURE ET
LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
(SOL, EAIJ, PLANTE)


> UNE iMEILLEURE COORDINATION
DES
ACTIVITES DE RECHERCHE ET DE
VULGARISATION
POUR QUE :
ii, L’ISRA COLLABORE, SUR LA BASE DE
PROTOCOLES D’ACCORD AVEC AU MOINS 15
ORGANISATIONS VOLONTAIRES PRIVEE’S
(OVP), DES GROUPEMEN.TS DE
PRODUCTEURS ET/OU,?lES FOURNISSEURS
D ‘INTRANTS, DANS L ‘E’VALUATION DES
TECHJ~O.LOGIES
~-1 L WRA METTE AU POINtT DES METHODES DE
RENFORCEMENT
DU ROLE DES
ORGANISA TIONS DE PRODUCTEURS, DES
OIVP ET DES FOURNISSEURS DYNTRANTS
PRIVES .DANS LES ACTIVITES DE TRANSFERT
DE TECHNOLOGIES AMELIOREES AUX
PRODUCTEURS
‘r DES LIENS PLUS SOLIDES AVEC LES
1NSTITI.JTIONS CLES NATIONALES
ET
TNTEKNATIONALES
DANS LES DOMAINES DE
‘LA GESTTON DES RESSOURCES NATURELLES

C~ONTRIBUTIONS
DI1J PROJET
POUR L,4 REALISATION
DE SON BUT ET DE SES
OBJECTIFS LE PROJET NRBA.R DEVAIT :
> SOIJTENIR LES ACTIVITES IEN FOURNISSANT
1. DES SUBVENTIONS POUR LA RECHERCHE
COLLABORATIVE
(PARTICIf?4TIVE)
A L’ISRA ET
LES OVP QUJ TRA VAILLENT .4 VEC L ‘INSTITUT,
LES GROUPEMENTS DE PRODUCTEURS, LES
ORGANISMES DE VULGARISXTION
2. DES SUBVENTIONS AUX CHERCHEURS DE
L ‘ISRA
‘k SOUTENIR
LE -PROGRAMME
DE GESTION -DES
RESSOURCES NATURELLES
A L’ISRA.

p COUVRIR LES FRAIS DE PARTICIP.ATION
AUX... OU
D’ORGANISATION
DE CONFERENCES, SEMINAIRES
ET MISSIONS D’ECHANGES, POUR CONSOLIDER
LES LIENS AVEC LES AUTRES INSTITUTIONS
DE
RECHERC~HE RE[GIONALES ET INTERNATIONALES
rS FOURNIR DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE
AVEC
CINQ SPECIALISTES A LONG TERME, ET 140 MOIS
D’ASSISTANCE TECHNIQUE A COLJRT TERME
tii FOURNIR DES SESSIO’NS DE FORMATIO-N A LONG
TERME SANCTIONNEES PAR DES DIPLOMES, ET
DES FORMATIOI[VS A COURT TERME SURTOUT AU
NIVEAU LOCAL
p ACHETER DES PRODUITS ET EQUIPEMENTS
REQUIS, k7 COMPRIS DES VEHICULES, DU
MATERIEL
ET DU MOBILIER
DE BUREAU, AINSI
QUE D1J MATERIEL
INFORM:ATIQUE



3. 0RIENTATM)NS
ET STRATEGIES
DE L’ETz4T
Les orienlalions ct strntégics de Politique Agricole en matière de Gestion des Ressources Naturelles
s’inspirent des grands principes cktinis par le Gouvernement du Sénégal à travers son Programme
d”r4~justernent du Seclelrr Agricole {PASA).
4. STRATEGIES
III;, LwrAT
La Gestion des Ressources Xaturellcs constitue en fait un élément important dc la production
agricole mais Cgalcment un objectif cn soi. La stratégie du Gouvernement du Sénégal est axée sur :
* la promotion dr:s technologies amklior&s par la recherche qui permettent une augmentation
de le productivitC des sols, du b6tail et de la main d’cwvre afin d’arrêter le rythme de
dégradatiw des ressources naturelles ;
l
la mise en (zuvrc d’un systkme de gestion apte à garantir une exploitation pérenne et
rationnelle des resscrurces naturelles et dont les coIlectivit& rurales seront les principaux
acteurs de la conception et de l’application.
5. STRATEGIES
T>E L’ISRA
Les stratégies mises cn Uxwre par le pas& ont privilégié les interventions technicistes et
administratives. margiwlisant cerl.ains acteurs.
Les nouvelles options, slxkgiqucs dc I’ISRA mctlent l’accent sur la coopération institutionnelle
incluant les producteurs dans le processus
de recherche .- di ffirsion.
Cette démarche largement propn@ par le concept de Système National de Recherche. associe
I’ISRA aux diK&entes structures publiques et privks de recherche et aux organisations de
producteurs.
En eff’et, au SénCgal. de non~hreuses organisations interviennent sur la gestion des ressources
naturelles constituant ainsi un vaste spectre de compétences complckenlaires.
Parmi ces organisatisns on peuG citer :
l
1 ,e Ministère dc l‘~~ncironnelnent avec le Projet de Gestion Communautaire des Ressources
Naturelles :
l
IL~ c‘ONSI~RE (C‘onseil Supérieur de l’Environnement et des Ressources Naturelles)
m la Direction dc I’,\\griculture (DAi ;
0 l’l!nilG de Politique Agricole (IiPA) ;
l
La Direction des Eaux, Forêts et Chasse (DEFC) ;
l
Le Centre de ‘;iri~i-~,colol:icluc (CTE) :
0 Les ON(k :
0 Les organisations de I’roductcurs ;
l
I’Ilni\\w&é
C’heikh Anta Diop tfc LJakar (UCAD) avec l’Institut des Sciences de la terre
(IST), I-institut des Sciences de l’environnement (EL-:) et la Faculté des Sciences avec le
DC-partcment dc géographie:

l
I’UniversitC de Saint Louis (Gaston ‘Berger).
La cooptkariun avec ces structures est organisée au niveau de I’ISRA par deux approches :
l
un progr;~mmc dc recherche collaborative ;
o un cadre dc concertation et de coopération R-D.
6. MISE; EN CF,IIVRE L)I! PROGRAMME
NRHAR
Les programmes mis cn cwvrc pou1 f atteindre ces ob.jectifs ont vu le jour grâce au soutien de nos
bailleurs de t’onds et des partenaires scientifiques. L,a contribution de l’{Jsaid est sans doute la plus
remarquablc a\\w I:I mise cn place au programme NRHAR en 1992.
l
Objectif du programme
Ce programme 21 pour
objectif une
recherche agricole basée sur la Gestion des Ressources
Naturelles. C’.cst une recherche appliquée dont la recherche d6teloppemcnt. constitue le cadre
c011ccptue1
:
o LIIIC recherche orient& lxxs le développement agricole c’est-à-dire s’attelant à résoudre les
diWicultt3 des producteurs :
0 une rcchcrche participative.
1,es essais cn milieu réel prennent une part importante dans ce programme en impliquant à la fois :
l
les producteurs et leurs organisations,
0 les orgunisations non gouvcrncmentales.
0 les partenaires scienti tiques.
I,a d&narchc adoptk rentre dans le schkma de planification et de programmation concertées qui est
& la hase du processus de création - di&Yusion au sein du système de développement agricole.
l
Rent’orccment de la capacité institutionnelle de recherche
L>c 1992 à 1997. l‘ISR:i a bénéficié dans le cadre du prqjet NRBAR d’un renforcement conséquent
des liaisons ini;titutionliclles avec des Instituts Internationaux comme :
(i) I’INSAI 1 j Bamako ;
Démarrage des acti\\;ités GRN dans la sous-région avec la mise en place d’un &spositif
dc @les &
recherches régicwalcs (@le fixation aLlote, cultures irriguCes, bioclimatologie et défènse et
restauration &2i scils) en relation avec l’Institut du Sahel (INSAHj de Bamako.
(ii) lc C’RSP dc Virginia Lech aux rhtts
Unis ;
F:tablisscment d’wl inxcntaire sur la Biodivcrsité au Sénégal.

(,iii) liaisvns internationales (LIR) avec deux Universitks américaines- Oregon State
I :ni\\wsi1!. et ‘l’uskugcc I iniversity. Avec le développement de trois projets de
rechcrck respectifs :
l
WI- fa gcstiotl et la restauration des sols dans la zone centre nord et sud du
Hassin arachidier (ISRA et Oregon Statc university et ISRA - University of
1 la\\vaii -CC
Itîtercrsp 0 ) :
. sur Ic clkr-eloppetwnt et le transfert de technologies de stabulation en
llaute et h~loyenne Casamance (ISIS- ‘I’usltugcc Universily):
0 sur la valorisation des cultures l@utnières dans la zone des Niayes (ISRA-
‘Tusltugee IJniversity )*
(ii,) des visites de sites en Guinée Conakry :
Les producteurs. Ics parlcnaires privés (ON(;) et les chercheurs ont participé à cette visite.
En 1994. une mission de I’IISCiS (1.I.S. Cieological survey) et le EROS Data Center a pertnis de
réaliser WC évaluation des Hesoins de l’Institut en Système d’Information Gkographique avec
l’appui du KRRAR. Cette mission a fait le tour des centres de I’ISRA et a produit un recensement
considérable sur le poientiel actuel de I’ISRA et les opportunitks pour l’appiicatkm d’un SIC;. Ces
infortnaGotw ont beaucoup
contribuC à la réalisation du diagnostic participatif>) réalisé dans les
quatre zones ngt.c,-éccrlogiqucs cwovcrtcs par le progratmne G’RN.
Les discussions enrre l‘lsra ct 1”Usaid sur le programme ‘NRRAK ont conduit en 1996 à la définition
d’un otjcciif
dit stratkgique fim~ulé comme suit :
Productivité agricole augmentée par une meilleure gestion des ressources naturelles dans les
zones à pluviom&ie
tk~hlc
Le cadre de résultats de cet o-jectif‘stratégique insiste sur l’accès accrus des ruraux aux techniques
atnéliorées de GRN. I.es cinq résultats intermédiaires suivants ont été ciblés :
l
le renf’orcement des capacités institutionnelles des structures de recherche ;
0 l^évaluatioti des technologies utilisées par les ruraux ;
0 la mise au point de t~ouvelles teclzriologies ;
0 la validation des technologies mises au point ;
l
l~atméliora~iot~ de l’accès des ruraux aux techniques CRN.

STYRATEGIE ET PLANIFICATIO
RECHERCHE EN GESTION DES RESS URCES
NATURELLES

ST
EGIES
L’ETA
Les orientations et stratégies en matière
de gestion des ressources naturelles
s’inspirent des gran s principes
éfinis
par le gouvernement du Sénégal à travers
son programme d’ajustement du secteur
agricole (Pasa).

.La gestion des ressources naturelles
stitue en
objectif e
a stratégie du gouvernement du
Sénégal est axée sur 0

@La promotion des technologies mises au
point par la recherche qui permettent
une augmentation de la productivité des
sols, du bétail et de la main d’oeuvre afin
d’arrêter le phénomène de dégradation
des ressources naturelles;

f!!k La mise en œuvre d’un système de gestion
apte à garantir une exploitation pérenne et
rationnelle des ressources naturelles dont les
collectivités rurales seront les principaux
acteurs de la conception et de l’application.

@ Il est donc 10 ique de mettre l’accent
sur ces aspects pour développer des
proches plus à même de lever les défis
qu’engendrent la situation actuelle et les
tendances observées.

STRATEGIES DE L’ISRA
w Nouvelles
@b
op tions de IsISIL mettent
l’accent sur la coopération institutionnelle
incluant les producteurs dans le processus
de recherche-diffusion;
I*QDemarche largement propagée par le
concept de Système National de Recherche,
associe 1’ISRA aux différentes structures
publiques et privées de recherche et aux
organisations de producteurs.

>< La coopération avec ces structures
est organisée au niveau de I’ISRA par
deux approches :
T!P
Un programme de
recherche collaborative;
@une cadre de concertation et
de coopération R-D.

MISE EN CEUVRE DU
PROGRAMME NRBAR
Les programmes mis en oeuvre pour atteindre ces
objectifs ont vu le jour grâce au soutien déterminant
de nos bailleurs de fonds et des partenaires
scientifiques. La contribution de 1’Usaid est sans
doute la plus remarquable avec la mise en place du
Nrbar.
--2y
S”“.CI
..I
_.
.
_
-.

. .
JECTIF
;< Recherche appliquée dont la recherche
dbveloppement constitue le cadre
conceptuel :
% Une recherche orientée vers le
développement agricole c’est à dire s’attelant
à résoudre les difficultés des producteurs;
% une recherche participative

+I+ Les essais en milieu réel impliquant à la
fois :
*
les producteurs et leurs organisations;
*
les organisations non gouvernementales;
*
les partenaires scientifiques;
prennent une part importante dans ce
programme.

# La démarche adoptée rentre dans le schéma
de planification et de programmation
concertées qui est à la base du processus de
création-diffusion au sein du système de
développement agricole

Développement de la plani.ficati.on
des recherch.es en GRN

Renforcement des liaisons in.sti utionne 1 les
avec les hstituts Internationaux . .
?!!FPôles
de recherches régionales en Afri
avec Mnsah (Bamako)
@ Projets de recherches avec 3 Universités
Américaines
%Visites de sites avec les producteurs, les
partenaires privés et les chercheurs

~~~!~!
Caractérisation
I.3
de l’information
p Evaluation des besoins en système
d’information géographique de l’Institut

Objectif stratégique 2
?!!F
Productivité agricole augmentée par une
meilleure gestion des ressources naturelles
dans les zones à pluviométrie fiable

RESULTATS ILNTERMEDIALRES CIBLES
> Renforcement
des capacités
institutionnelles
des
structures de recherche ;
T;i Evaluation
des technologies
utilisées par les ruraux ;
k Mise au point de nouvelles technologies
;
ir Validation
des technologies;
b Amélioration
de Fac&
des ruraux
aux techniques
GRN.


Les activités de I-ecuhercheldgveloppement
1. -Mission et objectifs de la composante Recherche/Développement
Une forte cooperation entre les chercheurs ct les producteurs avec le renforcement de la
participation de ces derniers dans lc processus de développement, de validation et d’évaluation
des innovations. est une condition sine yun ~10~2
pour l’émergence d’une recherche de qualité en
appui à une agriculture que l’on ‘veut plus performante. C’est dans cette perpective que le projet
NRBAR avait porté une importance particulière aux actiivités de Recherche/Développement en
vue de ment-c a la disposition des producteurs des technologies appropriées en favorisant la
circulation de l’information entre chercheurs et producteurs.
Selon l’approche privilégiée: on peur distinguer deux périodes qui ont marqué les activités mises
en ceuvre par la composante R/D entre 1992 et 1997. Dés I’jnitiation du pro-jet NRBAR, les
activités du volet R!D ont été élaborées dans le cadre conceptuel de ‘Outreach’ qui s’apparente
davantage au concept français de sensibilisation. Avec cette approche, l’accent était mis sur
l’information des producteurs au sujet de l’existence, de l’accessibilité, de la description et des
retombées de l’application
des nouvelles technologies destinées à augmenter la productivité
agricole avec une meilleure gestion des ressources naturelles. L’établissement de procédures et
d’infrastructures favorisant l’accès des utilisateurs aux tech-nologies est aussi un aspect important
de cette approche qui a été privilcgiée entre 1992 et 1995.
En 1996, I’ISRA met en place la Mission de Recherche/Développement au niveau de la Direction
Scientifique.. 1-a nouvelle démarche mise en wvre dans ce cadre privilégie une coopération inter-
institulionnelle de type partenariale. Cette démarche inspirera plus tard la conception du
Programme d’ Appui aux Organisations des Producteurs (PSAOP). L’épineuse question de
l’intertkc entre les fonctions de recherche, de vulgarisation et de production trouve ainsi un cadre
structuré pour sa prise en Charg)e. Dans ce contexte, la R/D est conçue comme un processus
scicntifiyue. dynamique et participatif de génération, de validation et de diffusion d’innovations
dans ic cadre d’un partenariat renforcé et formalisé enrre différents acteurs et détenteurs d’enjeux,
pour le developpement d’un groupe social.
La naissance de l’idée de la mise sur pied d’un programme R/D remonte à 1995 lors de la revue à
mi-parcours de I’ISRA. En effet la génération et l’appropriation des innovations étaient au cœur
des discussions que I’ISfIA avair- engagé avec le PNVA pour la rénovation de la vulgarisation et
avec le CNCR pour l’appui à l’organisation professionnelle. La volonté que le PNVA, I’JSRA et
les producteurs représentés par le CNCR. avaient de travailler ensemble pour rendre leurs
interventions plus effïcienles au profit du monde rural, s’est formalisée par la mise en place d’un
dispositif‘ institutionnel de Recherche/Développement. Il s’agissai.t de renforcer et de systématiser
et de mieux arliculer les relarions de partenariat entre institutions de recherche, institutions de
vulgarisation et les producteurs,

La création d’une mission R/D rattachee à la direction, scientifique symbo]ise
la volonté de
L’institut d’impulser une dynamique de réorientation de la recherche vers la demande. Cette
perspective de la R/D englobe les objectifs et les activités sptfcifiques au projet NRBAR :
1) le renforcement des capacités de planification et de: formulation de la demande ;
2) je suivi - évaluation des activités de recherche en collaboration avec des partenaires du
développement (ONG, OP).
Le projet a aussi appuyé secondairement d’autres activités essentiellement financées par I’ISNAR
et la Banque Mondiale :
1) le renl’orcement et la régionalisation du cadre de concertation R/D ;
2) l’animation ct la coordination de la réflexion méthodologique.
2. Activités et résultats obtenus
2.1. Suivi - évaluation de l’approche collaborative
La recherche collaborative a été conçue comme un mo:yen d’impliquer en même temps une équipe
pluridisciplinaire de L’ISRA, des partenaires et des cliems dans un programme par la mise en
place d’un système
de protocoles et de subventions. Gene approche cherchait à améliorer la
qualité de la participation paysanne a la planification des lessais en milieu paysan, la validation et
l’évaluation des technologies agricoles. Les avantages de la recherche collaborative pour I’ISRA
sont multiples. Elle permettait. a l’institut de:
être davantage rapproché de ses partenaires (producteurs, ONG) et des réalités
agraires;
formaliser ses relations avec les ONG et les OP ;
assurer une participation paysanne plus significative dans l’identification des besoins
de recherche, l’établissement des priori& et la validation des technologies :
élaborer des procédures RechercheiDéveloppernent pour une meilleure gestion des
relations entre différentes institutions agissant dans le cadre du processus de recherche
et de difftksion.
De manière concrk, les rCalisations dans le domaine de la recherche collaborative comprennent
les éléments suivants :
Renforcetnent des capacités de recherche en milieu réel (formation aux méthodes de recherche
participative, dispositifs et analyses d’adaptabilité)
Des ateliers ont été organis6es à Bambey. Kolda, Kaolac’k et Tambacounda en vue de présenter
et de discuter avec les partenaires et les clients de la recherche les résultats obtenus dans le
cadre du projet ISRA’NRBAR. Ces ateliers qui ont regroupé la recherche et ses partenaires
notamment les ONG, Ic OP, les services d’appui traditionnels et des bailleurs de fonds ont été
une opportunité pour mesurer l’ampleur des problème,,
c ciblés par le projet, d’apprécier les
efforts de recl~erchc/dévelc,pperneat realisés en partenariat pour apporter des solutions à ces
problèmes.
Préparation de synthèses :

Les travaux de synthèse permettent de faire le point sur les technologies validées, d’apprécier leur
efficacitt: dans la r6solution des problèmes qui ktaient identifiés et de dégager de nouvelles
perpectives dans les domaines étudiés.
La mise en c~~~rt: du pro.jet a permis l’évaluation de 83 technologies parmi lesquelles 71 ont été
validées (Rocoum, 1998). L,‘cfficacitC des technologies validées se mesure par l’augmentation de
la production qu’elles ont autorisée. Par exemple les technologies introduites comme le compost,
les écailles de poisson fumé et le sesbania ont montré les possibilités d’accroissement de la
production agricole par l’augmentation des rendements par leur adoption a Ncliamsil, au Senégal
Oriental et en Haute Casamance.
I,a synthèse des programmes de recherche sur les productions animales réalisées par Dr L. Suchet
a mis en évidence Ics résultats significatifs obtenus par les subventic)ns
qui avaient essentiellement
privilégié les technologies orientées vers l’optimisation de l’intégration agriculture élevage, et de
la productivit6 animale, la fertilisation des parcours naturels et l’utilisation des ligneux dans
l’alimentation du bétail. L’impact significatif des technologies proposées s’est matérialisé par
l’augmentation des revenus des producteurs qui ont adopté, par exemple la stabulation laitière ou
fumière, la création de nouvelles entreprises (unité de pasteurisation
du lait), l’amélioration de la
productivité des animaux
* Production de matériel didactiques : Deux supports à la formation des formateurs ont été
préparés. Il s’agit d’un vidCo et d’un guide pratique sur la production et la valorisation de la
matiere organique.
2.2. Renforcement et régionalisation du cadre de concertation R/D
Le renforcement et la décentralisation
du cadre de concertation fait partie des développements
les
plus significatifs de la composante R/D du projet ISRA/NRBAR. L’institutionnalisation du cadre
de concertation R/D a été un aboutissement logique de nombreuses réflexions et discussions qui
ont eu lieu depuis plusieurs années entre les institutions de recherche, de vulgarisation et les
producteurs ruraux.
Le dispositif institutionnel mis en place pour mieux articuler la recherche et la réalite agraire
s’organise aux niveaux national, régional et local. A chacun des niveaux, il se compose d’une
instance d’orientation (con&6 d’orientation au niveau national, comité régional R/D au niveau
régional) et d’une unité exécutive (cellule de coordination R/D au niveau national et cellule
régionale R/D au niveau régional). Le comité national d’orientation est composé des responsables
des quatre institutions fondatrices du PSAOP (ISRA, ITA, ANCAR, CNCR). Au niveau régional,
les comités r6gionaux R/D sont composés par les responsables régionaux de la recherche, du
conseil agricole. des organisations des producteurs, des collectivités locales, des opérateurs
économiques privés et des ONG. Sept comités régionaux ont &é installés dans les rkgions de
Kaolack. Fatick.‘farnbacounda. Kolda, Z,iguinchor, St-Louis et Louga. L’installation des comités
régionaux a aussi été une opportunité pour définir leurs missions, identifier les activités.
Dans le cadre du PSAOP, les institutions du cadre de concertation R/D ont élaboré un programme
d’activités IibellC en Actions partenariales Thématiques et en Actions partenariales
Agrosystémiques. Des activitCs de valorisation, de capitalisation et de communication ont aussi
été planifiées.

IJne base de données sur le partenariat a été confectionnée
en vue de répertorier les partenaires et
d’identifier leurs portefeuilles d”activités et domaines de compétences aux niveaux régional et
national.
2.3. Renforcement des capacités de planification et de formulation de la demande de
recherche
Le diagnostic partagé est à la base d’une meilleure compréhension des contraintes et des
opportunités dans une zone acccptCcs par la ma.jorité des partenaires, ce qui permet la
construction d’une vision concertée du développement local et une bonne formulation de la
demande sociale en matière de recherche agricole. En effet pour ce dernier aspect, les produits du
diagnostic partagé constituent d’importants éléments qui alimentent la réflexion au cours de la
programmation permettant ainsi d’orienter le choix des activités de recherche. Des diagnostics
partagks ont été organisés dans les zones suivantes : Dahra, Bambey, St-Louis, Kaolack, Kolda,
Ziguinchor. Ceci a été précédk par la formation des chercheurs et des partenaires aux approches
de diagnostic partagé.
2.4. Animation et coordination de la réflexion méthodologiyue (ISNAR)
L’ISRA s’est engage, avec ses partenaires, dans une: dynamique de recherche participative qui
repose sur de nouvell,es méthodologies basées sur des concepts et des paradigmes nouveaux. Il
importe que les chercheurs et les partenaires s’approprient correctement cette nouvelle démarche
par la maîtrise des concepts et des nouvelles méthodologies mises en -jeu pour assurer la réussite
à la recherche participative. L’animation et la coordination de la réflexion nécessaires pour
appuyer cette nouvelle démarche aux doubles plans conceptuel et opérationnel, ont été
encouragées par I’ISNAR qui a financé l’organisation au I%négal en 1997, d’un atelier
international sur f< les liaisons entre la recherche, la vulgarisation et les organisations
paysannes
».
En outre. le projet NRBAR a commandité plusieurs travaux re.latifs au renforcement des liens
entre la recherche. Ics organisations des producteurs et les ONG. Parmi ces rapports de
consultation on peut citer ceux ayant trait aux ONG, aux stratégies de communication, et aux
questions sur le genre (Gender Issues).

Présentation des activités du
programme
Recherche/Développement
ISR.A/NIRBAR
Abdou FALL

Historique de la
RecherchelDéveloppement
19924995: Approche ‘Outreach’: Fournir
l
aux producteurs des in.formations sur
l’existence, l’accessibilité, la decription et
l’impa.ct d.es innovations déstinks à
augmenter la productivité agricole

Historique de la,
Recherche/Développement, suite
A partir de ‘1996: Nouvelle approchie de la R/D:
l
les activités sont orientées vers une meilleure
articulation des fonctions de recherche,
vulgarisation et production.
Evolution vers le PSAOP
l
La R/D est conçue comme un processus dynamique
l
et participatif de génération, de validation et de
diffusion d’innovation pour le développent d’un
groupe social
La naissance du programme R/D matérialise la
l
volonté que le PNVA, 1’ISFU et les producteurs
avaient de travailler ensemble pour apporter une
solution au problème de la génération et de
l’appropriation
des innovations et pour rendre leurs
interventions plus e:ffïcientes.

Actwités du programme
R/D
Activités spécifiques
Suivi-évaluation de l’approche
collaborative
Renforcement des ca acités de
planification et de formulation de la
demande de recherche
Activités d’appui
Renforcement et régionalisation du
cadre de cmncertation R/D
Animation et coord:ination de la
réflexion méthodologique

Suivi - évaluation de la recherche
collaborative
Les objectifs de la recherche collaborative:
0 Rapprocher I’IS~RA de ses partenaires et
des cl.ients de la recherche et formaliser ces
relations,
Améliorer la qualité de la participation
l
paysanne à la programmation, la mise en
œuvre des activités de recherche et la
validation des innovations,
l
élaborer des procédures pour une meilleure
gestion des relations entre institutions
intervant dans le cadre du processus de
recherche et de diffusion

Suivi - évaluation de a recherche
collaborative
Réalisations:
0 Renforcement des capacités de recherche
en milieu reel,
Atelier de presentation et discussion des
l
résultats des recherches:Bambey, Kaolack,
Kolda et Tamba,
.Préparation des synthèses
l
1. Synthèse de 83 conventions NRBAR par
le programme R/D, (Bocoum),
2. Synthèse des conventions sur les
productions animales par L. Suchet
Production de matériel didactiques: vidéo
l
et guide pratique sur la va,lorisation de la
matière; organique

Renforcement et régionalisation du cadre
de concertation R/
0
Pour mieux articuler la recherche à la réahté
agraire, un dipsositif institutionnel a été mis en
place au niveau national, régional et local, avec à
chaque niveau une instance d’orientation
(comité
RD) et une unité d’éxécution (cellule R/D).
l
Niveau national: Comité National d’orientation
et
Cellule Nationale de R/D (CNCR, ISRA, ITA,
ANCAR)
l
Niveau régional: Comité régional R/D et cellule
régionale R/D.
l
7 comités régionaux R/D ont été mis en place à
Kaolack, Tamba, Fatick, Kolda, Ziguinchor,
StLouis et Louga.
0
Les activités de la, R/D: Actions partenariales
thématiques et Agrosystèmiques
0
Création d’une base de données: répertorier les
partenaires et identifier leurs activités et dom.aines
de compétences

Renforcer les capacités e planification
et de formulation de la demande de
recherche
Diagnostic partagé pour la construction d’une
l
vision commune du développment local et régional
et une meilleure formulation de la demande sociale
en matiLre de recherche agricole
Diagnostic partagé réalisé dans les zones suivantes:
l
Bambey, St-Louis, Kaolack:, Kolda, Dahra et
Ziguinchor

Réflexion méthodologique
La recherche participative met en jeu de nouvelles
l
méthodologies basées sur de nouveaux concepts et
de paradigmes d’où la nécessité de coordoner la
réflexion devant appuyer cette démarche aux plans
conceptuel et opérationnel.
Travaux spécifiques sur les
les stratégies de
l
ONG,
communication
et les questions de genre

.
I.


Commission : Sols / Plantes
Contexte
76 projets examinés sur les 82 accordés entre 2993 et 2997 soit 90%
e
6 Dogo Seck, ISRA
président
@ Modou Sène, ISRA
rapporteur
@ Nicolas Dupuy, Consultant
rapporteur
QD
Jean Pierre lVdiaye/ PSRA
membre
* Samba Sall, ISRA
membre
oc Charles Yamoah, Consultant
membre
@ Ansoumana Sané, RODALE
membre
@ Mamadou Diouf, ARAF
membre
@ Cheikh Tidiane Touré, AFRICARE
membre

Commission : Sols / Plantes
Etapes de la revue des subventions
Recherche collaborative (24 subventions)
Subventions aux chercheurs (17 subventions)
Appui au programme GRlV (35 subventions)

Etapes de la revue des subventions
40
35
30
25
20
15
10
5
0

Etapes de la revue des subventions
24 subventions dont 22 ont examinées
Elles ont été exécutées en collaboration
avec :
e GIES (1)
a ONG (11)
l
Université (1)
@ GI’ (2)
identffication
de 4 volets parmi les subventions I
l
Agroforesterie
l
Défense et restauration des sols
l
Production végétale
0 Fertilisation

l
3 projets prévus
0 2 effectivement
réalisés
Objectifs
généraux
l
Lutte contre la dégradation
des ressources naturelles
@ Satisfaction des besoins en bois
0 Contribution
à l’augmentation
des revenus des producteurs
Objectifs
spécifiques
Lutte contre l’érosion éolienne
Satisfaction des besoins en produits forestiers
Lutte contre la divagation
du bétail
Récupération
des sols salés
Réhabilitation
des parcs
Restauration des sols

Méthodologie
0 Enquêtes exploratoires
/ Identification
de paysans relais
* Introduction
et multiplication
d’espèces à usage multiple
a Mise en place de brise vent, haies vives défensives,
cultures en
couloir ou en bandes jachères
Résultats
b Production de plants en pépinières
) Implantation
d’espèces avec un taux de survie satisfaisant (55%) en conditions
contrôlées, contre 26% dans les plantations
paysannes (pour A. laeta )
Impacts
l
Maîtrise des techniques de pépinières et de plantation
dans les villages polarisés
l
Organisation
des producteurs
sous forme de GIEs
o Intérêt des paysans dans la restauration
de la fertilité des sols
a Création de revenus à partir de la vente des plants de pépinières

Legons tirées
* Objectifs trop ambitieux par rapport à la durée du projet et à l’échelle de l’arbre
a La non caractérisation
des sols au départ ne permet pas de mesurer l’impact des
technologies agroforestières
Recommandations
* Plus de réalisme dans la définition
des objectifs
0 Garantie d’une bonne reprise des plants (protection contre les déprédateurs,...)
* Etablissement
de critères suivi / évaluation
permettant de mesurer i’impact des
haies vives et des brises vent
l
Meilleure évaluation de l’interaction
arbre / culture au niveau de la compétition
pour les éléments nutritifs

l
4 subventions
accordées
a 3 effectivement
exécutées (SBA)
0 1 non réalisée (St-Louis )
Objectifs
l
Lutte contre l’érosion hydrique
@ Redressement de la fertilité des sols (SVO9 et 16)
l
Restauration agronomique
des sols salés (SV18)

Lutte contre l’érosion hvdriaue et redressement de la fertilisation
des sols
Méthodologie
+ Aménagements
:
@ à l’échelle du BV
0 au niveau du terroir villageois
e au niveau périurbain
(y compris station Nioro)
+ Caractérisations
socio-économiques
et physiques
en vue
du
dimensionnement
des ouvrages
+ Elaboration
des schémas d’aménagement
suivant les courbes de niveau :
0
réhabilitation
des pistes endommagés
0
confection de cordons pierreux
0
plantations
de haies vives
0
revégétalisation
des zones boisées
0
opérations culturales
0
confection de fascines
0
suivi de l’efficacité des différents ouvrages
0
organisation
et mobilisation
des populations
autour des ouvrages

Lutte contre l’érosion hudriaue et redressement de la fertilisation
des sols
Résultats
b Schéma d’aménagement
réalisé à 80 %
b Suivi de l’évolution
des aménagements
(radiers) au cours de l’hivernage
1997
b Bon taux de suivie et bonne croissance des espèces de haies vives
b Systémisation des opérations culturales suivant les courbes de niveau
) Mobilisation
des populations
autour de la réalisation d’ouvrages communautaires
b Formation des OP aux techniques de DRS
Impact
a Réhabilitation
de la piste Sonkorong et désenclavement
des villages voisins
l
Auto-formation
paysanne

Lutte contre l’érosion hudriaue et redressement de la fertilisation
des sols
Legon tirée
0 Complexité de l’approche aménagement du terroir à l’échelle du BV
Recommandation
e Poursuite de l’entretien des ouvrages mis en place dans le cadre du projet

Restauration aaronomiaue des sols salés
Méthodologie
o Introduction
de nouvelles espèces herbacées et ligneuses (visant à promouvoir
l’évapotranspiration
: Tamarix aphylla, Atriplex lentifomis,
Distichlis spicata)
o Mise en place de diguettes antisel
l
Suivi et observations de paramètres du sol et de la nappe phréatique
Résultats
) Réussite de la multiplication
des espèces introduites
) Bon comportement
de T. aphylla sur parcelle aménagée
) Collecte de données sur le taux de survie et la croissance des espèces
) Suivi des fluctuations
du niveau et de la qualité physico-chimique
de l’eau (mise
en place de piézomètres)
) Cartographie des unités pédologiques


Restauration aaronomiaue des sols salés
Impact potentiel
l
Production de bois de service sur les sols récupérés
Recommandations
a Nécessité de poursuivre cette expérimentation
pour atteindre des objectifs fixés
0 Engouement des populations
pour le projet
@ Requête de l’appui des pouvoirs locaux

.
6 subventions approuvées
@ 1 arrêtée (SVO5 î -
Objectifs
o Intensification
des cultures céréalières par l’introduction
de nouvelles variétés
o Mise au point d’itinéraires
techniques basés sur la valorisation
des ressources
naturelles
8 Diversification
des cuit-mes
* Contribution
à l’intensification
des prod-uctions anhales
Méthodologie
l
Diagnostic et caractérisation
du milieu
l
Tests variétaux en station et en milieu paysan

Résultats
Riz (SVZO, SVI7) :
b Effet positif du Sesbania sur le rendement du riz (1 site sur 2)
b Formation des producteurs aux techniques de production
semencière
b Elaboration d!un manuel de production
et de conservation
des semences
b Homologation
de nouvelles variétés pour les différents types de riziculture
b Identification
de variétés plus adaptées aux conditions de mangrove
AssociatioPt niébéfourragml dolique (SV23) :
b Très haut rendement de la dolique en station (4,6 T ms/ ha )
b Bons à très bons rendements du niébé en station I. 2 T pour 66-35 ; 5,8 T
pour 58-74)
b Rendement en milieu paysan de 1,5 à 6,6 T pour la variété 58-74
Caracfhisafion
des bas fonds (SV22) :
b Caracterisation
réalisée
b Mise en évidence des potentialités
d’intensification
et de diversification
(riziculture,
arboriculture,
maraîchage, production
fourragère)

Impact
l
Difficile à apprécier car projets gknéralement
récents
Legons tirées
sv20
0 Nécessité de simplifier les tests en milieu paysan
l
Assurer une meilleure collaboration entre chercheurs et agents ONG
WI 7
l
Satisfaction de la demande en semences (riz)
Recommandations
sv-0
l
Protocoles à simplifier
@ Réduire le nombre d’objectifs
SV23
l
Elucider la faible levée observée chez la dolique

Subventions
concernées
:
SVOl, svo2, svos, SVll, SV12, sv13, sv14, sv19, sv24
Objectifs
0 Comparer différentes
sources de matière organique (SVOI, SVQ2, SVOS, SIi712,
sv13, SV24)
l
Déterminer des doses optimales de fumures (SVOl, SVO2, SVOS, SV19)
@ Etudier la réponse de variétés à différentes doses de fumures (SVOS, SV19)
l
Générer des revenus supplémentaires
par la diversification
basée sur la
valorisation
des résidus organiques (SVll)
Méthodologie
e Enquêtes sur la disponibilité
et les sources de matière organique
* Essais en milieu paysan
e Analyse coût/bénéfice
@ Test de nouvelles technologies (fosses compostières, agroforesterie,
embouche...)

Résultats
SV 2 : utilisation des résidus de poissons pour la feutilisation des sols
k Augmentation du rendement en mil et enarachide
Meilleure rentabilite
des résidus de poisson comparé au fumier (2 fois plus)
Disponibilité
importante
dans la zone d’étude
Effet du compost amélioré supérieur à celui du fumier et du
compost ordinaire sur les rendements en mil
Mise en oeuvre de la technique de compostage des rameaux de filao
Formation. des producteurs aux techniques GRN
Génération de revenus par le maraîchage, 1’ embouche et la transformation
Intégration agriculture/élevage
Aménagement de mares temporaires
Réalisation d’une fiche technique sur le compostage
Effet positif du compost sur mil et sorgho
Efficacité du DECIS contre les insectes du niébé

Impact
l
Intérêts des populations
concernées pour les techniques de compostage et de
fertilisation
organique
8 Augmentation
des rendements
l
Génération de revenus
* Augmentation
du nombre de fosses compostières et bonne adoption
Legons tirées
@ Lacunes observées dans la formation des paysans
Recommandations
@ Simplifier les essais en milieu paysan
@ Meilleure coordination
ISRA / partenaires
Q Nécessité de poursuivre les expérimentations
sur les doses et les effets des
amendements organiques
@ Vulgariser
toutes les technologies pour lesquelles les résultats sont concluants

Pour ce type de subventions, la situation est la suivante :
Subventions arrêtées pendant au moins une année
l
R09,R13 etR14.
Subventions ayant abouti à de s résultats préliminaires
après une année
d’exécution
l
R17àR26
Subventions sans résultat après une année d’exécution
. R03

Objectifs
o Diagnostic permanent des contraintes aux productions
agricoles
* Evaluer et comparer l’effet de différentes
sources de matière organique sur les
céréales, l’arachide et les essences ligneuses
l
Améliorer
les itinéraires
techniques
pour augmenter
et intensifier
la
production
agricole
a Introduire
et tester de nouvelles variétés
0 Développer des techniques de restauration, de conservation des sols
+ Identifier et controler les facteurs de variations du rendement
* Inventorier
et étudier l’impact des technologies
GRN
* Gérer et conserver la diversité biologique

Méthodologie
* Revue bibliographique,
inventaire d’espèces
* Diagnostidacquêtes
pour -une meilleure connaissance du milieu
a Identification
des paysans et choix des sites
e Essais en station et en milieu paysan
r Formation,
sensibilisation
des paysans
e Analyses socio-économiques
a Suivi de l’évolution
de la fertilité des sols

Résultats
Identification
de doses optimales
de matières
organiques
et de résidus de
poisson (ROl;R14;RZl)
Comparaison
des effets de la matière organique
à ceux de la fumure minérale
(ROl,R21' I
Amélioration
des caractéristiques
physico-chimiques
des sols par
l’enfouissement
de biomasses ligneuses (dose optimale 20 t/ha) (R03)
Augmentation
des teneurs en P dans les fourrages suite à 1’ apport de phosphates
naturels dans les pâturages (RO6)
Identification
de variétés de mais et de niébé adaptées aux différentes conditions
du milieu (R.25 pour le maïs ; R13, ROT, R23 pour le niébé)
Détermination
des composantes du rendement
pour le sorgho (R05) et le niébé
(RI31

Résultats
b Protection phytosanitaire
du niébé (R13)
b Mise en évidence de l’effet positif de la combinaison
dose d’azote / densité de
peuplement (R05)
b Détermination
des potentialités
de production
en biomasse des espèces annuelles
et ligneuses testées (ROS, R07, R23)
b Identification
et détermination
des taux d’adoption
de technologies
GRN par
domaines d’activités (Rl2)
b Accélération
du processus de compostage par l’utilisation
de champignons
(Rl7,
R26)
b Détermination
de la richesse floristique
du milieu (R19)
b Identification
d’espèces adaptées aux contraintes du milieu (ROS, R20)

Impact
Augmentation
de la production
de mil et d’arachide (ROI)
Amélioration
de la nutrition
des animaux et prévention
du botulisme (R06)
Mise en place d’un système de conseil à l’intention
des producteurs
de sorgho
(RO5j
Intérêt des paysans pour la culture de niébé en zone humide cotonnière (R13j
Préservation de la biodiversité
des espèces ligneuses (R19j
Amélioration
de la décomposition
et de l’utilisation
des déchets végétaux (R.26)
Leqms tirées
@ Nécessité de travailler en groupements
pour réduire les coûts (R06)
@ Simplifier
les dispositifs expérimentaux
(R13j
l
Nécessité de réaliser des expériences préliminaires
en milieux contrôlés (Rllj
* Bonne adhésion des producteurs et des groupements
féminins (ROûj
0 Nécessité de mieux suivre les expérimentations
(R17j

Recommandations
l
Tester les résidus de poissons a des doses inférieures
à ZT/ha (ROI)
+ Poursuivre
le projet R06 en introduisant
51,”
pc espkes
répondant
mieux aux
apports de phosphates (Leucaena)
l
Mettre en oeuvre des itinéraires
techniques
pour améliorer les rendements
en
sorgho (R05)
e Mettre en plat, 0 - Aes études exploratoires
au laboratoire
pour mieux définir les
doses à tester en milieu réel (RH)
l
Améliorer la diffusion
de variétés existantes de mais (R12)
l
Améliorer
ou consolider les acquis sur la gestion des sols (R12)

Recommandations
l
Relever le taux d’adoption
des technologies
d’aménagement
hydro-agricole
et
des ressources forestières (R12)
@ Renforcer
la collabo-+; laklon
avec l’Institut
des Sciences
Biologiques
des
Philippines
(R17, R26)
0 Poursuivre
les expérimentations
sur l’influence
des conditions
hydriques
et du
travail du sol sur les effets améliorants
des amendements
organiques
et/ou
minéraux (essai longue durée) (R21)
a Poursuivre
les essais variétaux initiés (R13, R25) et multiplier
les variétés les
plus performantes
(R25)

Mise en place en 1997
a
Tr&s peu de rapports
0
Difficile de mesurer des impacts
Activités prioritaires
découlant plans stratégiques
régionaux
Répartition
des subventions
PAR par zone agro-écologique
:
d Zone Basse et Moyenne Casamance (PARI-1 k l-8)
-
@ Zone Centre Nord Bassin Arachidier (PAR2-1 ;à 2-7)
l
Zone Sud Bassin Arachidier (PAR3-1 à 3-7)
o Zone Sénégal Oriental/Haute
Casamance (PAR4-1 à 4-13)

Objectifs
e Initier ou approfondir
des diagnostics participatifs
(PARI-6,3-6,3-2,2-l)
l
Confirmer
et/ou diffuser
des technologies
en milieu paysan (PAR2-4, 2-5,
4-12,3-2)
e
Collecter, caractériser et évaluer du matériel végétal (PAR4-l, l-3,1-8,3-2)
0
Constituer des bases de données (PAR4-II, 3-7,1-7)
9
Capitaliser ou réaliser des travaux de synthèse (PAR4-2,4-4)
a
Défense des cultures (PARS2,1-4)
a
Améliorer les itinéraires techniques (PARI-5)
e
Evaluer l’impact socio-économique
de technologies
(PAR3-3,3-2)
Méthodologie
@ Enquêtes/prospections
d, Expérimentation
en milieu paysan ou en station
M
@ Observationskuivis
@ Criblages variétaux
a Revue et synthèse bibliographiques

Résultats
o Collection et évaluation de cultivars de sorgho, de mil souna, de sanio et de riz
(PAR4-ll), (PAR l-8)
@ Inventaire des principaux
nuisibles des cultures vivrières et du cotonnier et
évaluation de l’efficacité d’insecticides
de synthèse (PAR4-2)
@ Evaluation de l’effet des aménagements
anti-érosifs sur les pertes de terres
(PAR4-12)
l
Protection du riz contre les attaques de poisson (PAR&2)
o Réactualisation
du diagnostic régional (PAR 3-6,4-8,1-6,2-2)
a Mise en place de SIG (PARl-7 et 3-7)
Impacts
o Définition
de priorités de recherche
o Transfert de technologies
identifiées
Legons tirées
l
Recul insuffisant
Recommandations
l
Poursuivre les activités initiées dans le cadre de financements
à trouver

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1. Introduction
La recherche sur les productions anitnales a occupé une place primordiale dans les efforts de
génération et de validation d’innovations orientées vers une amélioration de la production agricole
reposant sur LIIIC utilisation plus efficiente des ressources naturelles et une optimisation des
interactions biologiques entre les différentes composames de l’exploitation. Les activités de
recherche en productions animaks ont été menées entre 1993 et 1998, par une vingtaine de
chercheurs dans le cadre de 17 subventions, de 2 thèse de Ph.D et d’une thttse de M.S. Les
objectifs qui Ctaient poursuivis et les résultats obtenus par les différentes subventions sur les
production animales sont présent& dans ce rapport qui fait un résumé de la synthèse faite par
1,ouis Suchet et Abdou FALL.
2. Axes de recherche
I,es recherches ont kté orientées essentiellement vers trois axes principaux. Il s’agit de : (1)
renforcemçnt de l’association agricuIture/élevage
pour l’amélioration de la productivité du bktail
et I‘amélioration de la fertilité des sols, (2) l’amélioration de la qualité des parcours du bétail et
enfin (3) l’utilisation optimale des ligneux fourragers. La rkalisation des objectifs d’amélioration
de la productivité du bétail et de la fertilité des sols repose principalement sur le renforcement de
I’int$ration agriculture/Clevage CII développant les relations symbiotiques entre productions
végétale ct animale. I+n réalitk, ces 3 axes de recherche convergent tous vers une meilleure
gestion des ressources naturelles gage d’une agriculture durable et productive.
3. Approches de la recherche
Pour la plupart des thèmes, 1 ‘approche a été pluridisciplinaire répondant à la diversité des
objectifs qui étaient pwrsuivis. Elle est également participative et collaborative impliquant des
ONG. OP et Sociétks de Développement. Dans certains projets où la recherche s’est faite au
niveau de producteurs individuels, un partenaire au développement
(ONG) a été impliqué pour le
choix des producteurs. I,a démarche adoptée par PAR413 illustre l’exemple d’une activité de
K/D relativement cohérente dans sa genèse. En effet le processus a été déclenché à partir d’un
diagnostic qui avait permis d‘identifier une contrainte majeure à savoir l’incidence mensuelle
Clcvée de la trypanosomose
chez les animaux de trait, ce qui pouvait constituer un problkme pour
la couverturc des besoins de traction pour la réalisation des opérations culturales au moment
opportun. Des expérimentations ont été conduites en station en vue de vérifier l’effet de
l’infection trypanosomiennc sur les performances au travail afin de formuler des stratégies de
lutte. Ce sont les solutions qui knanent de cette expérimentation en station qui font l’objet de test
de validation dans le cadre de la recherche participative avec les producteurs et autres partenaires.
En outre. PAR4-13 illustre l’exemple d’une innovation (monoboeuf) empruntée ailleurs et testée
en milieu réel au SCnégal. Certains prqjets comme R04 ont le mérite d’avoir intégrer dans leur
démarche de travail à la fois une approche système et filière qu’il est important de souligner.

4. Les Résultats
4.1. Axe de recherche 1. Renforcer I’intégration agriculture-élevage et améliorer la
productivité du bétail
Les recherches se sont orientees vers (1) l’amélioration de la fertilité des sols par soit
l’introduction des cultures en association céréales-légumineuses fourragères, soit la production de
fumier dc qualité provenant de la technologie de l’étable fumière qui constitue un atelier de
production de lait et de viande par embouche, et (2) l’amélioration de la productivité du bétail
bovin à partir soit de la sélection génétique. soit de l’amélioration de la couverture sanitaire des
troupeaux, soit de l’optimisation de la traction animale,
4.1.1. Amélioration de la fertilité des sols
Introduction de légumineuses
fourraglv-es en cultures mixtes ou en association
avec les céréales.
Les objectifs Gtaient d’évaluer l’effet des cultures en association ( maïs-niébé et maïs-dolique) sur
la fertilité du sol et sur les rendements en grains et en fourrages de qualité pour l’alimentation du
bétail stabulé. Dans la technique de cultures en association! l’hypothttse de la recherche se basait
sur l’effet de la date de semis de la légumineuse après celui du maïs et sur la densité des
peuplements. Pour le niCb@ et la dolique, la meilleure date de semis après celui du maïs est 15
jours et la meilleure densité est 106140 plants par hectare. L’association maïs-ni&? accuse un
meilleur rendement en fourrages que maïs-dolique.
La f-àbrication de fumier dans le cadre de la stabulation est discutke dans les chapitres suivants.
4.1.2. Amélioration de la productivité du bétail et de la production de fumier par la
technologie des étables fumières
Quatre conventions (R04, R09 , R24 et LIIR-01) et une étude socio-économique en collaboration
avec Oregon State University ont fourni des informations sur les aspects techniques et la
rentabilité de cette technologie. Les objectifs ci-aprés (ont été assignés à ces recherches : (1)
étudier la faisabilité t-ethnique et la rentabilité financière des modèles testés, (2) évaluer
l’importance des innovations sur l’économie des exploitati.ons agricoles et la contribution de la
composante animale dans les revenus, et (3) mesu.rer l’effet du fumier sur les rendements
céréaliers. Le paquet technologique de la stabulation qui a été testé comporte trois composantes
sur lesquelles se portait la recherche: l’habitat pour les bovins Ndama, la supplémentation
stratégique, et les soins sanitaires. laes principaux résultats se résument comme suit :
La durée moyenne de stabulation etait de 110 jours avec un gain pondéra1 quotidien moyen de
120g et de 1 1 Og pour les vaches et veaux respectivement; et une production laitière moyenne de
412 litres en 4 mois.. La courbe dc lactation montre une augmentation de février à juin , une
diminution de juin à juillet en raison du tarissement des vaches et d’une baisse de la main
d’oeuvre disponible et egalement une autre augmentation de août à septembre et un plateau ou un
pic en octobre. correspondant au pic des vêlages.
Une ktude sur l’impact socio-économique a été conduite avec l’objectif d’analyser la rentabilité
de cette activité de production en utilisant la méthode du budget partiel. 11 y a eu un impact positif
de la stahulation
sur l’amélioration des revenus des agropasteurs. L’étude a démontré la

supériorité ctu système stahulation sur lie système extensif. La rentabilité fin,ancière a également
été établie. Parmi les productions on note que 75% du bénéfice total venaient du lait soit
consomme soit vendu. tandis le gain pondéra1 des animaux seulement 2%. La contribution du
fumier a été très variable et faible. Le bénéfice était deux fois plus important pour les étables
situées près des centres urbains que pour celles qui étaient éloignees. En ce qui concerne le coût
de la stabulation. il a été calculé que les suppléments représentaient 70% des charges totales et la
main d’oeuvre 14%. Le bénéfice net moyen par vache était de l’ordre de 34.000 FCFA.
L’analyse de la qualite du lait afin de faire des recommandations pour l’améliorer avant la vente a
fait l’objet d’Ctude. On a observé que le lait était acide dans 32% des cas et instable à la chaleur
dans 36%. De plus, dans 60% des cas II- lait portait des coliformes fécaux et des staphyloccoyues
dans 54%. Seulement 65 % du lait était collecté, commercialisé pour la pasteurisation.
Un projet collaboratif avec l’Université Tuskegee (TU), IJSA.) met à profit la bonne adoption de
la technologie des etables fumières pour améliorer les sources de revenus diversifiés de femmes et
des jeunes agropasteurs en Casamance. Les objectifs de ce projet étaient de (1) transférer cette
technologie aux femmes et aux jeunes pour produire le lait, du fumier et utiliser les vaches
comme animaux de trait, et (2) d’évaluer l’impact socio-éonomique et faire l’analyse des coûts et
bénéfices liés à l’adoption. Les enqu&es, socio-économiques dans les 20 villages périurbains ciblés
ont révélé que seulement 10.8% des ménages (dont 6.6% de jeunes de moins de 35 ans) possèdent
des équipernents complets et 50.1 % ( dont 38.5 % de jeunes) sont totalement démunis de matériel
agricole et d’animaux. Une formation de 28 jours a lieu au CRZ de Solda avec tous les
participants dont I(i jeunes et une femme venant de cinq villages. Pendant cette formation les
vaches lactantes ont été dressées.
4.1.3. L’embouche bovine et ovine pour assurer la diversification des revenus, la fertilité du
sol et la gestion int&rée et durable des ressources naturelles.
L’embouche bovine et ovine est une pratique courante chez les agropasteurs du Bassin Arachidier.
Cette pratique permet de diversifier leurs sources de revenus car la dégradation de l’écosystème
rend de plus en plus aléatoire la production agricole. L’effet d’une stabul.ation améliorée des
bovins sur leurs performances po,ndérales et la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes de
production du Bassin Arachidier a été étudié. Les activités de recherche ont été menées à
Ouadiour, sur cinq exploitations dans quatre villages. Les animaux recevaient une alimentation
améliorée à base de làne d’arachide, son de mil, tourteau, foin de brousse traité à l’urée pour
satisfaire leurs besoins energétiques et protéiniques pour un gain de 500 à 600 @jour. Avec un
gain quotidien moyen superieur à 6008. accusant une augmentation de 44% par rapport au
groupe témoin et une réduction du temps d’embouche de 91 à 62 jours, les bénéfices nets, bien
que fdibles (, 19 000 contre 23000CFA) démontrent que la rentabilité ne dépassait pas 20 70.
Rien que la technologie de l’embouche bovine et ovine soit bien diffitsée dans le Bassin
Arachidier, son adoption par les femmes est faible. Une équipe de recherche s’est penché sur
cette problématique en ciblant des groupements féminins de 4 villages dans le département de
Uambey. Les ob.jectifs suivants étaient poursuivis (1) former les groupements féminins et les
préparer à adopter les technologies de l’embouche. et de fertilisation organique des champs, (2)
transuérer aux groupements ciblés les pratiques d’embouche bovine et ovine et de gestion du
fumier. (3) augmenter les rendements agricoles par une meilleure intégration agriculture-élevage
assurant la fertilite des sols. (4) évaluer l’impact des technologies testées sur la génération des
revenus. Les gains moyens quotidiens ont beaucoup varié avec des sujets accusant une valeur
relativement laible de 160 g. 1111
taux de rentabilité de 28% était relativement satisfaisant. Les

femmes ont montre une bonne appropriation de la technologie dans la mesure où elles continuent.
depuis la fin du projet. a mener ces activites en l’hivernage 97 et durant la contre-saison 98.
4.1.4. L’Arnélioration de la productivité du bétail bovin par l’amélioration génétique
Le bétail bovin Ndama s’adapte bien aux conditions climatiques du sud Sénégal à cause de sa
trypanotolkance. l-es agropastcurs cette région exploitent le bétail Ndama pour la production de
lait, la culture attelCe et le transport, la production de fumier et pour la vente. C’est pourquoi,
l’amélioration de la productivité ‘de ce bétail répond aux besoins des producteurs et constitue une
priorité de la recherche dans le sud du Sénégal.
Amélioration de la productivité du bétail bovim l’amélioration génétique
L’amélioration généti’que
du Taurin Ndama par la sélection à noyau ouvert (SAGNO) a été mise
en ceuvre grace aux subventions NRHAR. Introduite a Kolda depuis 1992. la SAGNO devait être
renforcée et affinée durant l’exticution de la subvention. de recherche R22 dont les principaux
objectifs etaient: (1) accélérer la diffusion du progrés génétique obtenu en station chez les
agropasteurs qui acceptent de collaborer volontairement au SAGNO; (2) améliorer les
performances de production laitière. la trypanotolérance: la production de viande et la force de
travail, (3) tester les mâles et les reintroduire comme géniteurs dans le milieu villageois. Cette
recherche est menée en station et en milieu villageois. En milieu villageois, le screening des
vaches mères à taureaux a été kalisé. La sensibilisation est faite dans 22 villages. Ont été
contactés 57 éleveurs et 44 ont adhére au SAGNO soit 77%. Sur 3366 vaches 1870 étaient en
reproduction et 379 en lactation. Ont été sélectionnées 30 meilleures laitières. Les vaches
sélectionnées
ont été envoyées au CRZ pour la synchronisation
et mise en reproduction.
Une thèse de Pl1.D (Mamadou Diop)a évalué les modèles de sélection à noyau ouvert ( SNO) pour
les bovins au Skkgal. Dans son approche de modélisation, Dr. Diop a eu deux objectifs : (1)
développer un programme de simulation pour analyser trois modèles et schémas de SNO ; et (2)
évaluer leur rentabilite économique. Les trois modèles se distinguent de la manière suivante :
Modèle 1 :
SNO avec dépistage sur la production laitière dans les troupeaux multiplicateurs
d’environ 2000 vaches.
Modèle II : SNC) avec contrôle de performance ( production laitière et croissance) dans les
troupeaux multiplicateurs et la sclection est basée sur indice lait et croissance.
Modèle III : SNO avec controle de performance (lait et croissance) et sélection uniquement
basée sur le lait.
Modélisant la sélection a noyau ouvert sur une durée de 30 ans, les conclusions suivantes sont
formulees. La sélection à noyau ouvert présente des avantages sur la sélection à noyau fermé.
Elle permet un progrès génétique plus rapide. Les gains génétiques sont les plus éleves quand le
degré d’ouverture du noyau est inf&-ieur à 40% ( degrés d’ouverture testés 0, 20, 40, 40 et 50%).
Le modèle 1 avec depistage est plus profitable quand le noyau est de faible taille i.e. 200 vaches
(chaque modkle était testé avec trois tailles de noyau soit 200, 250 et 300 vaches). Le modèle III a
donné la meilleure rentabilité économique
parmi les trois schémas testés

4.1.5. Optimisation de la traction animale pour améliorer l’aptitude au travail des
animaux de trait et assurer la rentabilité de cette technologie.
Amt%oration des conditions sanitaires des bovins de trait et vulgarisation de la
traction uvec un mono-bœuf.
L’effet de la protection sanitaire contre la trypanosomiase sur les performances de travail du
Taurin Ndama en milieu réel a été étudie. L,e Bérénil et le Trypamidium ont été employés dans la
prophylaxie. Les objectifs fixés étaient (1) de tester la protection sanitaire contre l’infection
trypanosomienne afin de maintenir ou d’améliorer les performances au travail et (2) de diffuser
l’utilisation du monoboeuf afin d’obtenir une forte adoption de cette technologie. Les premiers
résultats ont montré que quelque soit le zraitcment, il n’y a pas eu de différence significative sur la
vitesse de travail _ la variation pondérale, la parasitémie sanguine mesurée par le volume du culot
de centrifugation et la durée de travail. Cependant, un effet significatif a été observé sur la durée
de travail selon le type d’attelage. Les enquêtes ont révélé qu’il :y a une forte adoption de cette
technologie par les agropasteurs.
Les facteurs Iimitants de la traction animale pour mettre en oeuvre des techniques de travail
du sol et de tester des innovations performantes ont été étudiés. Les chercheurs de cette
convention se donnaient pour objectifs de: (1) identifier les principales contraintes liées à la
traction animale bovine. équinc et asinc, (2) identifier celles liees à l’application des techniques
culturales orientées vers la gestion de l’eau et du sol, (3) tester des innovations tendant à
améliorer la capacite de travail, et (4) favoriser une meilleure integration agriculture-élevage. Ce
travail a éte mené à Kaolack et Fatick, dans 180 exploitations de 2.5 villages.
Développement d”un outil d’aide à la decision en matière de traction animale. Alioune Fall a
développé. pour son Ph.D. un outil d’aide à la prise de décision pour mieux évaluer la traction
anitnale et la rentabiliser cn milieu réel.. Se focalisant sur la Basse Casamance, et évaluant la
capacite de travail des bovins Ndama, Fa11 a considéré différents modules dans lesquels il a fait
rentrer plusieurs facteurs dont les capa.cités au champs, le bilan des énergies (input/output), les
systèmes d’alimentatiwi.
le budget annuel de l’exploitation et l’organisation des ressources
disponibles à l‘utilisateur de la technologie. Le modèle permet de faire le diagnostic, de planifier
les activitcs agricoles et de programmer les opérations et de mieux gérer les exploitations. Cet
outil permet également d’cvaluer l’extra-énergie utilisée par les boeufs de trait pendant les
opcrations culturales. Selon Fall. producteurs, utilisateurs et décideurs peuvent utiliser cet outil
pour prendre une décision touchant la rentabilité de l’exploitation agricole.
4.1.6. Rleilleure connaissance de la dynamique et des performances des troupeaux.
Le travail de thèse de Mohamadou Sissokho visait une meilleure connaissance de la dynamique et
des performances des troupeaux bovins en élevage traditionnel dans la Région de Kolda. Les
objectifs suivants Ctaient poursuivis: (1) déterminer la taille et établir la structure des troupeaux
bovins. (2) étudier la dynamique des troupeaus (reproduction, mortalités, ‘vente et abattage) et
identifier l’influence de la gestion et des facteurs environnementaux sur la dynamique des
troupeaux. et 3) estimer les variations ou changements dans le gain pondéra1 et la production
laitière et voir comment ils sont influenc:és par la gestion et l’environnement. Travaillant sur 11
troupeaux dans 23 villages à proximité du CRZ, Sissokho a exploité des données collectées bien
avant le projet NRRAR, de 1986 à 1993.
Les performances dc production étaient plus faibles en élevage traditionnel qu’en station. Il y a

une seule saison pluvieuse de cinq mois pendant laquelle les animaux augmentent leurs
productions grâce à un pâturage adéquat. Au début de la saison sèche ils peuvent encore
bénéficier des rksidus de récolte. Cependant, quand cette saison se prolonge sur environ sept
mois, le disponible fourrager baisse considérablement et est de mauvaise qualité due à la
sénescence des herbes, de leur lignification progressive et la destruction des ressources
fourragères par le feu de brousse. Cette baisse du plan nutritionnel se reflète dans les tendances
des courbes de croissance pond&ralc et de production kitikrt:.
Les pratiques traditionnelles de gestion des troupeaux, bien qu’elles permettent aux agro-pasteurs
de diversifier et de sécuriser les productions, sont en général incompatibles avec des niveaux
élevés de performance. Souvent la prolongation de la traite, tandis qu’elle fournit du lait pour
générer des revenus et la consommation familiale, peut avoir une influence négative sur
l’efficacité reproductrice des vaches et la croissance des veaux. IP a aussi observé que le temps à
la pâture et la période de monte peuvent être réduits par la pratique de parcage nocturne des
animaux pour la fertilisation des champs.
4.2. Axe de recherche 2. Fertilisation des Parcours Naturels
Parmi les contraintes majeures signalées au niveau de l’élevage extensif, la mauvaise qualité des
pâturages naturels est souvent signalee à cause de leur déficience en éléments minéraux dont le
phosphore (P). I,e pica qui en est la conséquence, cause chaque année de lourds préjudices au
cheptel. Le SGnkgal qui a d’immenses réserves de phosphates naturels doit pouvoir mettre la
recherche au service du développement i.e. redresser cette situation de déficit. I,a convention R06
a permis de faire des recherches sur trois ans et dont l’objectif est de mesurer l’effet des
phosphates naturels ( Thks, Phosphal et Taiba) sur les parcours des zones d’élevage. Deux sites
ont été retenus: l’un sub-humide à Kolda et l’autre à Dali recevant une pluviométrie annuelle de
1,23 1 mm et 52X mm rcspectivetnent. Des analyses de P ont été faites à partir des échantillons de
sol et de biomassc végétale sur trois années consécutives. La composition floristique a été
également relevée. Tandis qu’il n’y a aucun effet positif sur la composition floristique et la
biomasse même en 3”“” année. dès la 2”“” annee, l’on a noté une augmentation de la teneur en P
des fourrages et une diminution du rapport phospho-calcilque (Ca/p). particulikement à Kolda là
où la pluviométrie est plus abondante. L<‘effet était bien moindre à Doli. Tandis qu’à Kolda le
meilleur type de phosphates sur l’augmentation de la vaLeur nutritive du fourrage a été ceux de
Thiès, c’était a Doli que le phosphal a donné le meilleur résultat sur la phytomasse. C’était encore
à Kolda que l’on a noté un effet au niveau des sols avec une dose de 300kg/ha à partir de la 2ème
également. Si ces résultats sont assez prometteurs. 11 est souhaitable que les observations se
poursuivent sur 4 a 5 années afin de mieux apprécier les effets à long terme des phosphates
naturels sur la biomasse végktale, sa valeur nutritive et les effets sur la productivité du bétail.
4.3. Axe de recherche 3. IJtilisation des ligneux dan.s l’alimentation du bétail et amélioration
de la gestion agroforestitre
keucaenu lec~~ww~~hrzln a été introduite dans les exploitations agro-forestières de la zone
périurbaine des Niayes. Quand ce ligneux produit un fourrage jeune, peu lignifié et de bonne
qualité, c’est toujours en saison pluvieuse quand les piiturages naturels sont abondants et très
appétés par le bétail, Donc le problème de conservation et de l’utilisation de ce ligneux en saison
sèche se pose CII vue d’assurer une meilleure gestion de ces peuplements ligneux. La convention,
la R27, avait comme objectif principal la formulation d’une méthode de conservation du
Leucaenn leucw~@zalu pour son utilisation par le bétail à l’époque de soudure. La recherche a
démarré en 19‘97 et seulement la première phase in
-- vitro
---
est terminée. c’est-à-dire dans les

conditions de laboraroire. Le Leucaena a été soumis à cinq types de conservation qui ont &é
comparées
au fiwragc frais : s6ché au soleil, a l’ombre, à l’étuve à 60 degrés C et à 80 degrés C
et enfin cnsilé.
L’ensilage n’a pas donné des résultats escomptks. La teneur des ensilages en fibre et en azote
piégé (N-ADF) faisai& présager une mauvaise dégradabilité par les animaux. La présence des
moisissures dans les cnsilages es. l’absence des conservateurs doivent être considérés dans les
études futures de mème que la faisabilité et le coût de I’ensilage en milieu rural. Il a été démontré
que faucher le Le14cw7rm
au stade de floraison permet de tirer le meilleur profit du fourrage. Le
foin de Leuc~nmr
permet une bonne conservation avec une teneur de MS de 90%. Cependant, le
fanage modifie le fourrage au niveau des constituants pariétaux, c-à-d accélère le développement
de fibres. Le séchage au solcii permet de conserver au mieux les qualités nutritionnelles du
Leucnemx. Cependant les pertes en feuilles peuvent être considérables. Pour éviter ce problème, il
est recommandé de le sécher à l’ombre. Dans cette condition, la teneur en N-ADF baisse. C’est
pourquoi. la meilleure conservation est le séchage à l’ombre ou en grange et en particulier sur
claies pour obtenir un foin de bonne qualité et avec moins de pertes de feuilles.

Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
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~
--.-
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Pmjet de Recherche Agricole Basée sur la Gestion des Ressources
Naturelles (NRRAR)
Présentation
des résultats sur les productions
animales
Abdou FALL
4 Introduction
d Axes de recherche
4 Approches de la recherche
4 Objectifs et Rksultats

Axe de recherche 1 : Renforcer l’intégration
agriculture-élevage
et
améliorer la productivité du bétail
(1) l’amélioration de la ferMité des sols par :
4 l’introduction des cultures en association :
céréales-légumineuses fourragères,
4 la production dc fhier de qualité provenant de la
technologie de Mal~le f-ùmière,
(2) l’amélioration
de la productivité du bétail (sélection, couverture
sanitaire des troupeaux, l’optimisation de la traction animale).

Introduction
de Iégumineuses fourragères en association
avec les
céréales.
Objectifs :
4 évaluer kffet des cultures en association, (maïs-niCbé et mtiis-dolique)
sur la fert ilitk du sol et sur les rendements en grains et en fourrages de
qua1 ité pour 1 ‘a1 imentation du bétail stabulé.
Résultats :
4 Pour le nikbé et la dolique, la meilleure date de semis après celui du
maïs est 15 jours et la meilleure densité est 106 140 plants par hectare.
d L’association maïs-niébé donne un meilleur rendement en fourrages que
celle maïs-dolique.

Amélioration
de la productivité du bétail et de la production de fumier
par la technologie des étables fumières
Objectifs :
4 ‘t
e d’
u Ier la faisabilité technique et la rentabilité financière de la
stabulation,
4 évaluer l’importance des innovations sur l’économie des exploitations
agricoles
4 mesurer l’effet. du fumkr sur les rendements céréaliers.:
Résultats :
d La durée moyenne de stabulation : 110 jours ; GMQ : 120g et de 1 I Og
pour les vaches et veaux respectivement ; Production laitière moyenne :
1.44 Viour
41 mpact positif de la stabulation sur l’amélioration des revenus des
agropasteurs. ESénéfïce net moyen par vache : 34.000 FCFA
4 Rentabilité linancière a également été établie.
4 Contribution des productions : lait : 7596, gain pondérai : 2%. La
contribution du fumier a été très variable et faible.
4 Qualité du lait : Lait acide dans 32% des cas. 60% lait portait des
coliformes fZc~a~~x et des staphyloccoques dans 54%. 65 % du lait était
collecté, 35% autoconsornmé.
4 des ménages possèdent des équipements complets ; 50.1 % (dont 38.5%
de jeunes) sont totalement démunis de matériel agricole et d’animaux.

L’embouche
bovine et ovine pour assurer Ia diversifkation
des
revenus, la fertilité du sol et la gestion intégrée et durable des
ressources naturelles.
Objectifs :
21 Etudier l’effet d’une stabulation des bovins sur leurs performances
pondérales et sur la fertilité des sols du Bassin Arachidier
4 former les groupements féminins pour l’adoption des technologies de
l’embouche et de fertilisation organique des champs,
4 transferer aux groupements les pratiques d’embouche bovine et ovine et
de gestion du fermier,
4 évaluer l’impact des technologies testées S-LU la génération des revenus
Résultats;
Dans la région de Kaolack
dc; ain quotidien moyen supérieur à GOOg, augmentation de 44% par
rapport au groupe témoin
4 les bénéfices nets de l’ordre de 19 000, taux de rentabilisé de 20%.
Dans la région de ‘I’hiès
4 Performances pondérales variables et GMQ relativement faible : 160 g.
4 Un taux de rentabilité de 28%, relativement satisfaisant.
4 Une b orme appropriation de la technologie par les femmes. Elles
continuent à mener ces activités après la ,fïn du projet.

L’amélioration
de la productivité du bétail bovin par l’amélioration
génétique
Objectifs:
4 ameliorer les performances de production laitière, la trypanotolérance,
la production de viande et la force de travail ;
4 assurer la accklérer la diffusion du progrès génétique du SAGNO.
Résultats :
l
Screening : Sur 3366 vaches. Ont été sélectionnées 30 meilleures
laitières.
l
Une thèse de Ph.D (Mamadou Diop) a evalué trois modèles différenciés
par la méthode de contrôle de performance et les critéres de sélection.
4 La sélection a noyau ouvert permet. un progres génétique plus
rapide.
4 Les gains génétiques sont les plus elevcs quand le degré
d’ouverture du noyau est inférieur à 40%.
4 Le modèle 1 avec: depistage est plus profitable quand la taille du
noyau est faible (200 vaches)
-Jr .e modèle II1 a donné la meilleure rentabilite économique parmi
les trois schémas testés

Amélioration
des conditions
sanitaires
des bovins de trait
et
vulgarisation de la traction à mono-boeuf.
Les objectifs :
4 tester l’effet la protection sanitaire contre l’infection trypanosomienne
sur les performances au travail ;
4 diffuser l’utilisation du monoboeuf.
Résultats
4 Pas de diff’ércnce significative sur la vitesse de travail, la variation
pondéralc, la parasitémie sanguine entre lots traités et non-traités.
4 Cependant, un el‘lèt signillicatif a été observe sur la durée de travail selon
Ie type d’attelage.
4 Les enquêtes ont révélé qu’il y a une forte adoption du mono-boeuf par
les agropasteurs.
Développement d’un outil d’aide à la décision en matière de traction
animale. (Ph.D, Alioune FALL)
Dynamique et performances des troupeaux traditionnels
(M.Sc., M,
Sissoko)
Objectifs
l
déterminer la taille et établir la structure des troupeaux bovins,
l
étudier les effets de la, gestion et des facteurs environnementaux sur la
dynamique et la productivité des troupeaux.

Axe de recherche 2 : If’ertilisation des’ Parçours Naturels
Obiectif :
d mesurer l’effet des phosphates naturels sur les parcours des zones
d’élevage (Kolda et Dali)
Résultats
4 Il n’y a pas d’effet positir sur la composition tloristique et la biomasse
même en Xme année ;
4 dès la 3ème année, l’on a. noté une augmentation de la teneur en P des
fourrages et une diminution du rapport phospho-calcique
(Ca/p),
particulit’remcnt à Kolda là où la pluviométrie est plus abondante.

Axe de recherche 3 : Utilisation des ligneux dans l’alimentation
du
bktail et amklioration de la gestion agroforestière
Obiectif :
4 trouver une n-kthodc de conservation du Leucaena lemocephala pour
son utilisation par le bétail a l’époque de soudure.
d Cinq types de conservation : séché au soleil, à l’ombre, à l’étuve à 00
degrés C et à 80 degrés C et enfin ensilé.
Résultats
\\j L’ensilage n”a pas donrk des résultats escomptés.
d Le fanage modifie le fourrage au niveau des constituants pariétaux,
acc4ère le développement de fibres.
d Le séchage au soleil permet de conserver au mieux les qualités
nutritionnelles du Leucaena.
4 La meilleure conservation est le séchage A l’ombre ou en grange et en
particulier sur claies pour obtenir un foin de bonne qualité et avec moins
de pertes de feuilles.

t

INSTITUT SÉNÉGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
BUREAU D’ANALYSES MACRO-ÉCONOMIQUES
SYNTHESE DES ETUDES D’EVALUATION DE
L’IMPACT ECONOMIQUEDE
LA RECHERCHE ET DU TR.ANSFERT
DES TECHNOLOGIES AU SENEGAL
Séminaire de cl6ture du projet ISRANRBARJJSAID
1 O-l 2/08/1998
Mamadou SIDIBE
Moustapha KEBE

1.
POURQUOI MESURER L’IMPACT DE LA RECHERCHE AGRICOLE 7
Les innovations technologiques dans l’agriculture sont largement reconnues comme
étant indispensables pour accroître la production agricole d’une façon durable, en face
d’une population à croissance rapide et d’une disponibilité très limitée en terre cultivable.
A cet effet, l’existence de nouvelles technologiques peut contribuer à assurer la sécurité
alimentaire des populations,
tout en conservant et/ou en améliorant la base des
ressources naturelles.
Les investissements dans la recherche agricole sont indispensables pour atteindre
de tels objectifs. Toutefois, devant la rareté des ressources financiéres, l’utilisation
efficace des fonds publics alloués à la recherche agricole attire de plus en plus l’attention
des gouvernements et de la communauté internationale. Les Systèmes Nationaux de
Recherche Agricole (SNR4) et les services de ,vulgarisation associés doivent apporter des
justificatifs sur la rentabilité des investissements consentis à la recherche.
La recherche est souvent interpellée sur la rentabilité des fonds qui lui sont alloués.
Les études d’impact peuvent servir à justifier l’utilisation de ces investissements passés
en montrant la rentabilité des recherches entreprises. En outre, la recherche de nouvelles
sources Ye financement doit être appuykpar des résultas potentlellement rentables. Dans
ce cadre, les études d’impact peuvent illustrer la rentabilité sociale des recherches futures.
Ces types d’études peuvent également servir à déceler les points forts et les points faibles
d’une recherche en cours. Cette connaissance peut contribuer de façon significative à
l’élaboration des stratégies futures de la recherche. En derniére analyse, les études
d’impact, à travers les analyses de sensibilité, peuvent aider les décideurs à la formulation
des politiques clefs, aptes à accroitre la rentabilité de la recherche auprès des
bénéficiaires.
C’est dans cette optique que l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (M?A)
a entrepris, dans le cadre du programme NRBAR, une série d’étude portant sur
l’évaluation de l’impact économique de la recherche agricole.
La recherche agricole engendre des coûts et génère des bénéfices quand ses
résultats sont connus et appliqués. La méthode du surplus économique apparaît comme
appropriée pour estimer l’impact de la recherche agricole et l‘effort de la vulgarisation.
L’objectif principal de cette méthode est de mesurer le bénéfice social global lié à une
innovation technologique donnée. Elle utilise les notions de surplus des producteurs et
des consommateurs qui sont des outils de mesure du bien être économique et social.
Les résultats de recherche portant sur trois études de cas sont présentés dans ce
document. Les produits visés sont : (i) le coton, une culture d’exportation ; (ii) le riz: une
production de substitut aux importations et (iii) le mil, une céréale locale.
2

2.
DÉFINITION DU CONCEPT D’IMPACT ÉCONOMIQUE
2.1
La méthode du surplus économique
L’étude de l’impact de la recherche agricole par la méthode du surplus économique
a pour objectif principal de mesurer le bénéfice social global associé à un projet de
recherche. Utilisée à cet effet, elle compare le scénario sans recherche et la situation
alternative avec recherche. Elle est basée sur les concepts d’offre, de demande et de
situation d’équilibre (figure i), sous I’hypotese de courbes linéaires. Pour un marché
donné, la courbe 0 est une courbe d’offre inverse représentant le lieu des coûts
marginaux de production. La superficie située en dessomus du prix d’équilibre (Pe) et au
dessus de la courbe d’offre (surface 6) représente le surplus des producteurs. La courbe
D est une courbe de demande inverse, montrant le maximum qu’un consommateur serait
prêt à payer pour avoir une unité supplémentaire du produit. La superficie située au
dessus de Pe et sous la courbe de demande (surface A) est appelée surplus des
consommateurs. Le surplus économique est la somme des surplus des producteurs et des
consommateurs (A+B) ; il représente la valeur de la procluction et de la consommation.
Figure l.- Illustration du Surplus Economique
;. 0
(~,-J%-%Q,)
I ,'
Q
Quantitt
A = surplus des caosammatews
B = surplus des producteurs
A + B = surplus toxmmiqut
2.2
L’impact de la recherche agricole
Après recherche et diffusion, la production augmente. Cette augmentation des
quantités produites se traduit par un déplacement de la courbe d’offre vers la droite
(figure 2). Les prix aux producteurs baissent de P à P’, en réaction aux changements de
quantités. Le surplus des producteurs diminue de la surface A à cause de cette baisse
des prix. Par ailleurs, du fait de la réduction des coûts de production, le surplus des
producteurs augmente de la surface B. Le gain net du producteur dépend de la différence
3

entre les surfaces A et B. Le surplus des consommateurs, a cause de la baisse des prix,
est représenté par les surfaces A et C. Ces agents économiques gagnent toujours car les
prix ne peuvent que baisser si les coûts de produdjon diminuent et que la demande n’est
pas totalement élastique. Dans ce cas, les producteurs s’approprient tous les bénéfices
du changement technologique. L’évaluation de l’impact brut de la recherche et de la
vulgarisation, selon la méthode du surplus économique, consiste à estimer les surfaces
Aet B.
Figure 2.- Impact de fa recherche sur le surplus économique
Prix
O@resans recherche
,.,’
,/
Offre avec recherche
,’

/’
; _’
‘\\
1, .’
B
‘\\
/
y
i
k “\\Demimde
L .--.
--
-_--_-_~
___
-
Quantité
A
q : Perte des producteurs
et gain des consomttateurs
5
Gai~1 des producteurs
c
Gain des consommateurs
3.
MESURE DE L’IMPACT DE LA RECHERCHE
3.1
Cadre d’analyse
Les études d’impact se classent en deux grandes catégories : celles dites ex-ante
et celles dites ex-post. Les etudes ex-ante s’intéressent à l’impact des investissements en
cours ou à venir, avant la diffusion des résultats de la recherche. L’évaluation de l’impact
des investissements passés, donc après recherche et diffusion est faite dans !e cadre des
études dites ex-post.
La figure 3 illustre l’analyse des études ex-ante ainsi que les équations de base
utilisées pour estimer les surfaces A et 8. L’offre observée est celle de la situation de
reférence. La courbe d’offre 0’ est une estimation du niveau de l’offre après la diffusion
espérée des résultats de la recherche. Les gain s sociaux sont équivalents à la somme
des surfaces A et 9.
4

Figure 3.- Analyse ex-ante
0’ (sans
recherche)
0 (observée)
.’
:
A
a”
D
a
---
.-__.--..
_~
0’
Q
Quantit6
Gains
sociaux
= (a’ - a) *Q - % * (a’ - a)* (Q-Q’)
-A
- B
La figure 4 illustre l’analysa des études ex-post ainsi que les équations de base
utilisées pour estimer les surfaces A et B. L’offre observée est celle d’après recherche et
diffusion, l’offre de la situation de référence est estimée. Les gains sociaux sont obtenus
en faisant la différence entre les surfaces A et B.
Figure 4.- Analyse ex-post
Prix
-0 (Observ&e)
0’ (avec Rccharche)
Q Q'
Quantite?
Gain Sociaux
= (a - a’) *Q + % (a - a’) *(Qv-Q)
=A
f
B
3.2
Les besoins en information
L’estimation des gains bruts de la recherche requiert des informations sur les gains
de productivité, la diffusion de la technologie considérée, les accroissements de la
production et les élasticités prix de l’offre et de la demande.

L’estimation des gains de productivité nécessite la connaissance des rendements
en technologies nouvelles et traditionnelles. Ces données peuvent provenir de la station
de recherche ou du milieu paysan. Les donn&s provenant de la station de recherche
doivent être ajustées aux conditions des agriculteurs.
Le calcul des taux de diffusion est basé sur la connaissance des superficies
allouées à la technologie nouvelle et des superficies totales emblavées pour le produit
considéré. Dans les études ex-ante, ces taux peuvent être estimés directement avec l’aide
des opinions d’experts impliqués dans la gunération des technologies. Dans certaines
études ex-post, la diffusion peut être retracée grâce aux ventes officielles de semences
améliorées corrigées par les apports personnels des producteurs. Pour les produits ne
bénéficiant pas d’un suivi rapproché, l’estimation de la diffusion nécessitera des enquêtes
de diffusion en mileu paysan.
L’estimation des changements dans la production, entre la période de référence et
la période d’après recherche, est basée sur la connaissance des informations relatives
aux quantités totales produites et aux élasticités prix de l’offre et de la demande. Ces
élasticités sont disponibles auprès des services nationaux de la statistique.
Pour compléter l’analyse en termes de gains nets de la recherche et de la
vulgarisation,
la connaissance des coûts de la recherche et de la vulgarisation est
indispensable. Ces éléments d’information sont obtenus auprès des services concernés.
4.
ETUDES DE CAS
L’objectif des études de cas est de mesurer, dans une optique ex-ante ou ex-post,
l’impact de la recherche et de l’effort de la vulgarisation sur trois principaux produits ciblés
par l’institut (coton, riz et. mil). Les gains sociaux de la recherche seront quantifiés à
travers les outils de mesure du bien être économique en utilisant les concepts de surpius
des producteurs et des consommateurs. L’indice de performance utilisé est le taux de
rentabilité interne (TRI). Cet indicateur est un estimateur du taux d’intérêt pour lequel les
investissements dans la rwherche repayent leur dette à la société.
4.1
Le cas du cotcm
Le programme de recherche élaboré par I’K3RA pour sous-tendre le développement
de la filiére cotonnière
comporte trois opérations de recherche : (i) la sélection et
l’amélioration variétale ; (ii) l’agronomie et la phytotechnie ; et (iii) I’entomotogie.
L’objectif de l’étude d’impact était de mesurer combien l’interaction de ces trois
opérations de recherche, associée à un intense effort de vulgarisation, a favorisé la
génération d’innovations
technologiques
ayant contribué de façon significative à
l’amélioration de la fibre sénégalaise. Compte tenu du fait que I’Etat intervient sur la filière
6

en refaçonnant la direction des incitations sous forme de subventions sur les intrants
agricoles, deux approches sont utiliées : l’analyse fianciere et l’analyse économique. La
première ne tient pas compte des implications de I’Etat sur la rentabilité privée du coton.
L’analyse économique intégre les implications des pouvoirs publics au niveau de la filière
par la subvention des intrants et par les prix administrés.
En matière de génétique cotonnière, la recherche agricole a favorisé la diffusion
progressive de nouvelles variétés plus performantes, orientées vers l’amélioration des
paramètres de productivité du coton notamment le rendement agronomique, le rendement
à l’égrenage, la qualité de la fibre et les conditions d’égrenage. L’annexe 1 résume les
variétés introduites ainsi que les gains de productivité qui leur sont associés.
Les taux d’adoption des technologies recommandées sont résumés dans l’annexe
2, entre les années 1980 et 1997. Durant cette période, sept varietés nouvelles furent
introduites dans la zone cotonnière selon un schéma prédétermine par la vulgarisation.
Les taux observés grâce au dispositif rapproché d’encadrement, correspondent aux taux
rééls d’adoption.
Les coûts de la recherche comprennent les frais de fonctionnlement et les salaires
payés par le budget national. Les données proviennent de la comptabilité de la DG de
I’ISRA, complétées par celles du Centre de Recherche Agricole de Tambacounda.
Les coûts de la vulgarisation ont été estimés à partir des données fournies dans le
rapport d’évaluation du Projet de Développement Rural du Sénégal Oriental. L’estimation
d’un coût moyen de l’encadrement à l’hectare a permis de déterminer le coût annuel de
la vulgarisation. Le tableau 1 indique les taux de rentabilité interne calculés selon les trois
situations envisagées.
Les résultats obtenus attestent la rentabilité de l’investissement réalisé dans la
recherche et la vulgarisation
portant sur le coton. Sans tenir compte du marché
international et des subventions sur les intrants agricoles (analyse financière), le TRI de
la recherche et de la vulgarisation s’élève à environ 38 % (tableau 1). Ce taux exprime le
rendement alternatif équivalent obtenu en plaçant les montants investis dans une autre
activité productive.
.I-.-T+ <-
.“d< ,: -. \\
\\
.’
L’analyse économique réalisée en utilisant les prix paritaires aux importations et en
ignorant le sous-produit constitué par les graines de coton donne un TRI d’environ 41%.
Par ailleurs,‘la même analyse incluant les graines de coton donne,@5 TRI &erwiron 44%. 1. ; r 1, AI *
Dans ces deux situations, les performances réalisées sont satisfaisantes et supérieures
au résultat de l’analyse financière. Ce dilemne s’explique par le fait que les distorsions
incluses dans les prix domestiques sont assez larges pour couvrir les subventions
accordées au secteur de la production.
7

Tableau I.- Taux de Rentabilité interne de la recherche et de
la vulgarisation
sur le coton
40.9
38.2
43.8
I
Source: Seck et ai, 1 38
Ces résultats montrent que l’investissement dans la recherche et la vulgarisation
constitue une alternative intéressante pour I’utilisa~tion des fonds publics. Ils indiquent par
ailleurs qu’une plus grande ouverture vers le marché international accroît la rentabilité
sociale de la filière.
4.2.
Le cas du riz
Cette étude avait pour objectif l’évaluation ex-ante de l’impact économique de la
recherche variétale menée sur le riz irrigué dans la vallée du fleuve Sénégal. Ces cuitivars
concernent Sahel 201 et Sahel 202 qui sont des variétés à cycle moyen et Sahel 108 qui
est une variété à cycle cowt. L’introduction de (ces variétés résulte de la collaboration de
recherche entre I’ADRAO et I’ISRA. Parmi les attentes placées en elles, il faudrait citer
la possibilité de la double culture de riz sur la même parcelle. Le processus de
libéralisation du secteur riz fut amorcé à partir de 1993 avec le retrait de la Société
d’aménagement et d’exploitation du Delta (SAED) de la collecte et de la transformation du
paddy. Cette mesure fut par la suite renforcée par la dévaluation du franc cfa intervenue
en janvier 1994. Actuellement. les politiques agricoles mises en application ont conduit à
la suppression de toutes les subventions de transport et des prix administrés (juillet 1995)
à la disparition de la Caisse de peréquation et de stabilisation des prix ( CPSP) et à la
libéralisation totale des importations de riz (février (1996).
Les gains de productivité des variétés Sahel sont appréciables par rapport aux
variétés traditionnelles que sont IKP et Jaya. Par exemple, durant l’hivernage, les variétés
Sahel ont des gains de productivité d’environ 10 % par rapport aux variétés locales.
Durant la contre saison chaude, ces gains de productivité sont d’environ 11 % pour Sahel
iO8. Par ailleurs, cette dernière variété, à cause de son cycle court, arrive à maturité 15
jours avant la Jaya durant la saison humide. L’annexe 3 montre les gains de productivité
des variétés nouvelles par rapport à celles considérées comme traditionnelles.
8

Comte tenu du fait que l’étude est de type ex-ante, les taux d’adoption des
nouvelles variétés sont basées sur les estimations intitiales de I’ADWO comme scénario
de départ. Ensuite, pour tenir compte de l’incertitude liée à ces estimations, une
simulation Monté Carlo fut menée sur le TRI. L’annexe 4 montre les taux d’adoption sous
l’hypothèse de base.
Les touts de la recherche incluent ceux de I’ADRAO et de I’ISRA. Les coûts de
I’ADRAO proviennent de leur comptabilité où 25 % des dépenses de recherche sont
attribués au programme Sahel. LJne estimation des coûts de la recherche spécifique à la
Vallée du Fleuve Sénégal a été effectuée en utilisant les données de I’ADRAO sur les
surfaces irriguées dans chaque pays sahélien. Ce chiffre a été ensuite divisé par 4
puisque cet institut sous régional travaille sur huit autres variétés Sahel. Les projections
des coûts futurs de la recherche se fondent sur les coûts antérieurs de l’opération de
recherche sur les variétés Sahel basée au CRA de Saint Louis. L’intervention de I’ISRA
a été financée en partie par I’ADRAO dans son budget Sahel, par conséquent, seul le
salaire du personnel ISRA au prorata de leur temps consacré à ces travaux, a été pris en
compte.
Les coîris de la vulgarisation concernant la distribution des semences, les essais
de démonstrations, les déplacements et le fonctionnement nécessaire de ces différentes
activités sont évalués à dix millions de francs CFA par année. Ces coûts sont inclus dans
l’analyse pour les cinq prochaines années suivant l’introduction des variétés auprès des
producteurs, à partir de 1995. Etant donné que l’activité scientifique est la sélection et non
le croisement des hybrides, nous avons fixé la durée des recherches à 5 ans, à partir de
1990.
La distribution des résultats obtenus est résumée dans la figure 5 ; le taux de
rentabilité espéré est d’environ 116 % avec un écart type de 39 %. Cette performance
confirme la pertinence des investissements réalisés. Par ailleurs, les résultats indiquent
que les TRI les plus élevés ont les plus hautes probabilités d’occurence.
La recherche variétale permettant, la double culture de riz sur la même parcelle, est
hautement rentable et justifie pleinement les investissements réalisés,
9

Figure 5.- Distribution des TRI pour le riz irrigué
(Source : Fisher et al., 1998)
-------
-.-_I-..l_----
-_
i
4.3
Le cas du mil
Cette étude se
proposait de mesurer dans une optique ex-post, l’impact
économique et social de la recherche variétale menée sur le mil. Les variétés améliorées
retenues portent de façon spécifique sur la Souna III et les IBV 8001 et 8004. Les résutats
des recherches sur la Souna III qui débutèrent en 1961 furent mis à la disposition du
développement en 1972. Les recherches sur les IBV, ont démaré en 1973 et les résultats
ont été transmis aux services de vulgarisation en 1983.
Les gains de productivité associés à ces trois variétés de mil ont été détermimés
sur la base d’essais agronomiques réalisés en milieu paysan et portent sur plusieurs
années. Les rendements obtenus en comparaison avec la varieto locale sans utilisation
d’intrants autres que les semences améliorees figurent en annexe 5. II ressort des
résultats obtenus que les gains de productivité sont d’environ 32 %, 7 % et 27 %
respectivement pour la Souna III, et les IBV 8001 et 8004, en comparant la variété
améliorée avec la variété traditionnelle.
Un modi?le théorique de ta diffusion est proposé pour retracer historiquement
l’évolution de l’adoption de trois varietés nouvelles de mil. Le modèle retenu s’appuie
principalement
sur les ventes officielles de semences sélectionnées et les apports
10

personnels de semences par les producteurs.
Avec:
D = taux de diffusion;
R = taux de semis du mil (4 kg par ha);
S = superficie totale consacrée au mil.
T = quantité totale de semences sélectionnées utilisée.
La quantité totale de semences sélectionnées utilisées est ainsi estimée:
T = jp,C)
= 0 + (0 * r)
= O*(l
+r)
Avec:
0
=
quantité de semences
c
=
quantité de semences personnelles apportées par les producteurs;
r
=
taux d’apport personnel de semences par les producteurs.
Les coûts de la recherche sont déterminés sur la base des coûts du programme
céréales à partir des années 1988-I 991. Ces coûts ont ensuite été partagés sur une base
uniforme entre les opérations qui constituent le programme sorgho.
Les coûts de la vulgarisation sont estimés sur la base des coûts de la SODEVA, de
la SODEFITEX, de la SAED et du PNVA, agences de développement ayant eu en charge
la vulgarisation
des résultats de la recherche sur les céréales. Les recoupements
effectués sur les données de base ont permis d’estimer un coût à I’ha pour les trois
céréales confondues. Ces coûts ont été partagés équitablement entre elles.
Les TRI obtenus selon les scénarii envisagés sont illustrés dans le tableau 2. Dans
le scénario de base, correspondant à I’hypoth&wq.ue_l.es.~od.uct.eurs~renouvellent
leurs
semences tous les deux ans (r = 50 %), le TRI s’établit à environ 31 %. Sous l’hypothèse
d’un renouvellent des semences améliorées tous les trois ans (r = 33 %), le TRI est
d’environ 23 %. Dans l’optique que tes ventes officielles estiment de façon adéquate les
semences améliorées utilisées, le TRI associé à la recherche et à la vulgarisation est
d’environ 22 %.
11

Tableau 2: Indice de Performance de la Recherche Variétale sur le Mil
TAUX DE RENOUVELLEMENT DES SEMENCES
Source: M. Sidibé et M. Kébé, 1998
TRI = Taux de Rentabilité interne du capital;
r
= Taux d’apport de semences sélectionnées personnelles:
0 % équivaut à un renouvellement
tous les ans;
50 % équivaut à un renouvellement
tous les deux ans;
33 % équivaut à un renouvellement
tous les trois ans.
Globalement, ces résultats sont modestes. Cependant, ils confirment la pertinence
des efforts de la recherche et de la vulgarisation sur la productivité du mil. Ils montrent une
sensibilité notoire par rapport aux taux de renouvellement des semences améliorées. Une
meilleure connaissance des taux de diffusion est un préreyui a l’amélioration des résultats.
5.
RECOMMANDATIONS
Les études d’impact revêtent un caractere multi-disciplinaire
; elles favorisent
l’accumulation de connaissances dans les domaines économique et agronomique.
Pour le r,iz irrigué, l’utilisation de Sahel 108 en saison séche chaude et Sahel 201
ou 202 en saison humide rend la culture de riz hautement rentable. La poursuite ex-post
des études de diffusion est fortement recommandée
pour mieux apprécier les
caractéristiques
importantes de l’adoption de ces variétés de riz. De telles études
permettent de mieux comprendre les autres composantes du paquet technologique,
susceptibles d’accélérer le taux d’intensité culturale.
Pour le mil, la rentabilité des recherches menees est établie, bien que les résultats
soient
assez modestes.
L.e degré d’adoption
des variétés
Souna 3 et des IBV 8001 et
8004, compte tenu du temps écoulé depuis leur introduction, reste approximatif. Pour le
mil en particulier et les céréales en général, un des objectifs prioritaires de la recherche
socio-économique
est d’entreprendre des études ex-post sur les caractéristiques des
technologies et des producteurs, susceptibles d’influencer l’adoption des technologies
introduites. Ces connaissances seront bénéfiques dans l’élaboration des stratégies futures
de recherche.
Pour le coton, les résultats obtenus illustrent le succès des recherches menées. A
cause de l’encadremet rapproché de la SODEFI’TEX, l’ensemble des informations requises
est connu. Cependant,
l’analyse
économique
révéje que la rentabilité
sociale
de la filière
est plus prononcée
par l’adoption
de politiques
de prix se rapprochant
des prix du marché
international.
12

BIBLIOGRAPHIE
Alston, Julian M.; Norton George W. and Pardey, Philip G.: “Science Under Scarcitv:
W,”
International Service for National Agriculturat Research, Ithaca: Corne11 University Press,
1995, 585P.
Diangar Salrou, “Rapport d’activté.“, ISRA/NRBAR! CNRA Bambey, Sénégal, 1992.
Fisher M.; Masters, W.A. and Sidibé M., “Technical Change in Senegal’s Irrigated Rice
Sector: Impact Assessment Under Uncertainty.” ; Purdue University, Department of
Agricultural Economies, 1997, West Lafayette, Indiana.
Seck A.; Sidibé M.; Beye A. M. and Kébé M., ” Impact Social de la Recherche et du
Transfert de f ethnologies sur le Coton au Sénégal”; tSRA/NRBAR, 1998, Dakar Sénégal.
Sidibé M.; Kébé M., ” L’impact Economique de la Recherche Agricole et de la Vulgarisation
sur la Culture du Mil au Sénégal “; ISRAINRBAR, 1998, Dakar Sénégal.
Sidibé M.; Sanders J. l-i., ” Guide sur les Méthodes et Applications
Pratiques de
L’évaluation de L’impact de la Recherche Agricole. “; ISRA/NRBAR, 1998, Dakar Sénégal.
W. A. Masters, A. N. Williams and M. Sidibé , “The Economie Impact of Agricultural
Research: A Practical Guide”; Put-due University, Department of Agricultural Economies,
Feb. 1996, West Lafayette. Indiana.
13

ANNEXE 1 : Comparaison
des rendements entre plusieurs variétés de coton
Source : ISRA, CRA de Tambacounda.
14

ANNEXE 2 :
Parts des nouvelles variétés dans le total des terres cultivées en coton (%)
III
IRMA 772
ANNÉES
BJA
L 299
19697
I 1243
STAM
STAM
F
43
-
1980
98!8
1,2
1981
99,6
0,4
1982
92,4
7,6
1983
3857
61,3
1984
30:9
69,l
1985
100
1986
99,3
Of7
1987
79,0
21,o
1988
0.1
99,9
1989
952
4,8
1990
36,2
63,8
1991
100,o
1992
99,8
CI,2
1993
97,5
2,5
0.01
1994
66,6
33,2
02.
1995
675
0.5
1996
43.1
2.3
1997
'96.5
3.3
Sources : SODEFITEX, Rapports annuels de 1980 à 1997
15

ANNEXE 3:
Tableau 1. Rendements, Gains de Rendements(Bases:
IKP ou JAYA) et
Cycle des Varietés Sahel: Hiwernage(Moyennes
1988-93)
-
Type de cycle
Variétés
Rendernents
Gains (%)
Cycle (jours)
(t/ha)
--
Court
Sahel 108
6,118
14
113
IKP
5,213
116
Moyen
Sahel 201
6,088
16
124
Sahel 202
6,228
20
125
Jaya
4,913
123
Source: Statistiques ADRAO
Tableau 2. Rendements, Gains de Rendements(E3ase: IKP) et
Cycle des Varietés Sahel : Saison Chaude (1988-93)
(Tmdements
(t/ha) 1
Gains (%)
I
Cycle (Jours)
l Sahel 108
I
5,395
7
1
~ I
119
I
IIKP
1
41857
1
127
l
Source: Statistiques ADRAO
16

ANNEXE 4 : Taux de diffusion estimés(percentage)
- Situation de base
PI
Années
Hivernage
Saison Sèche Chaude
Variétés
Variétés
Sahel
Sahel
Sahel
Sahel
Sahel
Sahel
108
201
202
108
201
202
1995
2
1
1
2
1
1
1996
4
2
2
5
2
2
1 !Xl?
8
4
4
12
3
3
1998
16
6
8
22
4
4
1999
22
8
12
33
5
5
2000
25
10
15
40
5
5
2001
25
10
15
40
5
5
2002
25
10
15
40
5
5
2003
25
10
15
40
5
5
2004
25
10
15
40
5
5
Source : Experts WARDA
17

ANNEXE 5
Tableau 1: Gains de productivité de la Souna ltl et de I’IBV 8001
-
Variété
locale
=-
1602
908
1121
1210
Source: Diangar S., ISRAINRBAR
Tableau 2: Gains de productivittf! de I’IBV 8004
1 1185 1 933
II
Gain
26.73
I
~~ ~~~ ~~
SOLJE Diangar S., ISRA/NRBAR --

INSTITUT SÉNÉGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
BUREAU D’ANALYSES MACRO-ÉCONOMIQUES
SYNTHESE DES ETUDES D’EVALUATION
DE L’IMPACT ECONOMIQUE DF
LA RECHERCHE ET DU TRANSFERT
DES TECHNOLOGIES
AU SENEGAL
EXPOSE
Séminaire de clôture du projet ISF!A/NRBAR/USAlD
10 au 12/08/1998
Page 1 of 25

OBJECTIFS :
= Présenter une
méthodologie pour
estimer l’impact de la
recherche agricole et
l’effort de la vulgarisation
0 Discuter les résultats des
études de cas sur le
coton, le riz irrigué et le
.
mrl n
0 Etablir des riorités de
recherche
Page 2 of‘ 25

POURQUOI FAIRE DE LA
RECHERC
ICOLE ?
Facteurs de stagnation du
progrès agricole :
Une population en
l
croissance rapide
Une disponibilité limitée
l
en terres agricoles
Des stratégies de
l
produc ion biaisées en
faveur de l’extension des
terres
Un déficit pluviométrique
l
persistant
Page 3 of 25

l
Des pertes progressives
de la fertilité des terres
e es politiques nationales
contre les termes de
l’échange du secteur
agricole.
Page 4 of 25

2 , Conséquences de la
stagnation:
0
La production
céréalière par tête
décroît ou stagne
9 Ladépendance
alimentaire s’accroÎt
l
Les revenus agricoles
baissent
l
La base de ressources
naturelles se détériore.
Page 5 of 25

ROLE DE LA RECHERCHE
AGRICOLE :
0 Générer de nouvelles
technologies
l
Accroître la productivité
agricole
a Améliorer la sécurité
alimentai e des
ménages
l
Améliorer et./ou
maintenir la. base des
ressources naturelles.
Page 6 of 25

POURQUOI MESURER
L’IMPACT DE LA
RECHERC E AGRICOLE ?
1 . La recherche est souvent
interpellée sur la
rentabilité des fonds qui
sont été alloués. Les
études d’impact peuvent
servir à justifier l’utilisation
de ces nvestissements
passés
Page 7 of 25

2
La recherche de nouvelles
.
sources de financement
doit être appuyée par des
résultas potentiellement
rentables. Les études
d’impact peuvent illustrer la
rentabilité sociale des
recherches futures
3 .
Les études d’i
peuvent servir là déceler les
points forts et les points
faibles d’une recherche en
cours. Ces informations
contribuent à I’élaboration
des stratégies futures de la
recherche
Page 8 of 25

4 .
Les études d’impact, à
travers les analyses de
sensibilité, peuvent aider
les décideurs à la
formulation des politiques
clefs, aptes à accroître la
rentabilité de la recherche
auprès es bénéficiaires.
5 . La recherche agricole
engendre des coûts et
génére des bénéfices
quand ses résultats sont
connus et appliq 6s. Les
études d’impact relient les
bénéfices aux coûts à
travers un indicateur de
performance.
Page 9 of 25

LES lVlÉTHODOLOGIES :
1. Modèles économétriques
qui mesurent la productivité
marginale de la recherche
2. Modèles d’opt ry$sation
qui
mesurent la combinaison
optimale des technologies
de production
3. Modèle du sur
économique qui mesure le
bénéfice social global d’un
projet de recherche.
La méthode 3 a été adoptée
pour les études
Page !c) of 25

LE MODELE DU SURPLUS
ECONOMIQUE:
e Surplus des producteurs et
des consommateurs
Prix
(cfalkg),
Pd
.O
Po=ao+boQo)
-4
pe
,- - --
-.
--7’ A.
Point d’équilibre
B
Et de surplus maximum
Po
Il
V’,=a,+b,Q,)
Q
Quantité
A = surplus des consommateurs
B = surplus des producteurs
A + B = SUI~~S économiaue
Page 11 of 25

-
act de la recherche
agricole sur le surplus
économique
Prix
Of& sans recherche
Offre avec recherche
P
P’.--&..~~--.-C:-
.__.
B
,~
Demande
Quantité
A = Perte c%s producteurs et gain des consommateurs
B
Gain des producteurs
c Gain des consommateurs
Page 12 of 25

COMMENT
MESURER
LE
SURPLUS ECONOMIQUE ?
9 Les études ex-ante
(Avant diffusion)
Prix
0’ (sans recherche)
‘. 0 (observee)
Q' Q
Quantité
Gains sociaux =. (a’ - a) *Q - % * (a’ - a)* (Q-Q’)
Page 13 of 25

l
Les études ex-post
(Après recherche)
Prix
0 (Observée)
0’ (avec Recherche)
‘\\ ‘\\
a
A
.; /
a’ r
Demande
/
-__--
-_
-A-.----.-----.-----
Q Q'
Quantité
Gain Sociaux = (a - a’) *Q +- % (a - a’) *(Q’-Q)
=A
-I- B
Page 14 o$ 25

LES BESOINS EN
INFORMATIONS
l
Gains de productivité de la
nouvelle technologie
Par
rapport à l’ancienne
e
Taux de diffusion de la
nouvelle technologie
Accroissement
la
production
grâce
à la
technologie améliorée
+
Elasticités prix de l’offre et
de la demande
a
recherche
et
coûts
vulgarisation.
Page 15 of 2’5

ETUDES DE CAS
1. COTON
Objectif:
Evaluer dans une optique ex-
post, l’ensemble des
innovations technologiques sur
la culture cotonnière :
adaptation variétale et
recommandations
agronomiques.
Ces technologies sont le fruit
de la collaboration entre I’ISFW
et la SODEFITEX.
Page 16 of 25

r
Resu Mats . .
AVEC LES
GRAINES
TRI
l
40..9
43.8
Conclusions:
a
Les TRI estimés rémunèrent le
capital investi à des taux
acceptables (> à 12%, minimum
retenu dans les projets).
L’efficacité sociale de la filière est
accentuée par une plus grande
ouverture vers le marché mondial.
l
La prise en compte du marché des
graines en tant que sous produit,
accentue la rentabilité sociale de la
filière cotonnière.
Page 17 of 25

2 . RIZ IRRIGUÉ
0 bjectif:
Evaluer dans une optique ex-ante les
innovations variétales permettant la
double culture de riz dans la vallée du
Fleuve Sénégal : Sahel ‘108 à cycle
court ; Sahel 201 et 202 à cycle moyen.
Ces innovations résultent d’une
fructeuse collaboration de recherche
entre I’ISRA et ADRAO.
Page 18 of 25

Résultats:
Distribution
des Taux de Rentabilité Interne (TRI) Pour le Riz irrigué
_..~ ~.._ ,__. .-.. --.-~- ---. .-._ - - ._-__. -_ __
..-~. ___ ~.--
_-_ _
IRR Values (percent)
Page 19 of 2.5

Conclusions -
a
Le TRI moyen es éré est d’environ
116 %, largement supérieur à la
norme retenue
a
La vraissemblance des résultats est
en faveur des TR élevés.
0
Les recherches variétales,
permetta,nt la dou
culture de riz
sur la meme parc
, produit des
résultats hautemenl rentables.
Page 20 of 25

3. MIL
Objectif:
Evaluer ex-post l’impact des nouvelles
variétés introduites par la recherche et la
vulgarisation : Souna 3 ; IBV 8001 et
8004.
Ces trois variétés résultent d’une
collaboration de recherche entre ISRA et
ICRISAT.
Page 2 1 of 25

Résultats:
II TAUX DE RENOUVELLEMENT DES
INDICE
l~wsm-
SEMENCES
,
I
-Ii r = 0
r = 50%
--
) r =33%
TRI (%) //
22.1
1
30.6
22.5
-_I-
r
= Taux d’apport de semences sélectionnées
personnelles:
0 % équivaut à un renouvellement tous les ans;
50 % équivaut à un renouvellement tous les deux ans;
33 % équivaut à un renouvellement tous les trois ans.
Conclusions
l
Les résultats sont modestes mais
attestent la pertinence des
recherches menées
e
Ils montrent une sensibilité notoire
par rapport aux taux de renouvel-
lement des seme ces améliorées.
Une meilleure connaissance des
taux de diffusion est un prérequi à
l’amélioration des résultats.
Page 22 of 25

IMPLICATIONS POUR LA
FORMULAT10
DES POLITIQUES:
1. Les études d’impact revêtent un
caractère multi-disciplinaire; elles
favorisent l’accumulation de
connaissances dans les domaines
économique
. et agronomique
2. Pour le riz irrigué, l’utilisation de
Sahel 108 en saison séche chaude,
et de Sahel 201 ou 202 en saison
humide rendent la culture de riz
hautement rentable. La poursuite
des études ex-post de diffusion est
fortement recommandée pour mieux
apprécier les caractérisques
importantes de l’adoption de ces
variétés de riz. De telles études
permettent de mieux comprendre
les autres composantes du paquet
technologique, susceptibles d’accé-
lérer le taux d’intensité culturale.
Page 23 of 3.5

3 . Pour le mil, la rentabilité des
recherches menées est établie, bien
que les résultats soient assez
modestes. Le degré d’adoption des
variétés Souna 3 e des IBV
et
8001
8004, compte tenu du temps écoulé
depuis leur introduction, reste
approximatif.
Pour le mil en particulier et les
céréales en général, un des
objectifs prioritaires de la recherche
socio-économique
est
d’entreprendre
des études ex-post
es charactéristues des
technologies et des producteurs,
susceptibles d’influencer l’adoption
des technologies introduites. Ces
connaissances seront bénéfiques
dans l’élaboration des stratégies
futures de recherche.
Page 24 of 25

4 . Pour le coton, les résultats obtenus
illustrent le succès des recherches
menées. A cause de l’encadremet
rapproché de la SODEFITEX,
l’ensemble des informations
requises est connu,, Cependant,
l’analyse économique révèle que la
rentabilité sociale de la filière est
plus prononcée par l’adoption de
politiques de prix se rapprochant
des prix du marché international.
Page 25 of 25


NRBAR
Institut
Sénégalais
de Recherches
Agricoles
Projet de Recherche
Agricole
Basée
Bureau d’Analpes
Macro-Economiques
sur la Gestion
des Ressources
BAME
Naturelles
S ynthèse des travaux d’évaluation des
impacts
socio-Gconomiques
des projets
collaboratifs
ISRA - NRBAR - ONG - OP sur les
ménages
ruraux et leurs groupements.
Atelier de clôture du programme ISRANRBAR:
-du 10au 14Août 1998-
Aîfa Fatimata
NDOYE
Agro-Economiste

.
1 - Contexte
Sous la pression combiné,e des conditions climat.iques adverses et capricieuses et de l’activité
humaine.
les écosystémes des pais du Sahel comme le Sénégal, connaissent
une \\.itesse de
dcpradation très intense.
En effet. la sécheresse endémique a provoqué sur le plan écologique, particulièrement
dans le
bassin du Sine-Saloum,
une remontée de la langue salée entrainant
une salinisation
et une
acidification
des terres. Ce phénoméne a eu pour répercussions une recon\\.ersion des peuplements
forestiers et un abandon progressif des terres destinées à la culture du riz.
En outre, cene dépréciation en quantitk et en qu,alité des rcssourccs naturelles s’ssplique, au
ni\\seau du bassin arachidier. par l’exploitalion excessive des terres cultivées. le w-pâturage
et la coupe
accrue du potentiel ligneux pour les multiples usages domestiques et commerciaux.
Cette dégradation
des ressources naturelles est lourde de conséquences économiques.
En
effet. on assiste à une insécurité alimentaire chronique et à une forte aversion au risque chez le
paJ3an. Cette situation
est d’autant
plus préoccupante
qu’elle
inten.ient
au moment
où un
accroissement de la production agricole est nécessaire pour subvenir aux besoins d’une population
sans cesse grandissante.
Face à un tel contexte. il de\\Jient impérieux d’opérer dans le sens de l’adoption de stratégies
appropriées basées sur des approches de gestion intégrée permettant de gérer les ressources naturelles
de manière à accroître de facon durable la capacité de production du monde rural.
C’est dans ce cadre que s’inscri\\wt
les projets collaboratifs liant I’lSRA (Institut Sénégalais
de Recherches Agricoles).
le NRBAR (Pro*jet de Recherche Agricole Basée sur la Gestion des
Ressources Naturelles),
les ONG (Organisations
Non Gouvernementales)
telles que Winrocli
International,
CCI-’ (Fonds Chrétiens pour les Enfants), Rodale International,
OSDIL (Organisation
Sénégalaise pour le Développement
des Initiatives
Localisées) et Africare
ainsi que les OP
(Organisations de Producteurs) telle que I’ARAF (Association Régionale des Agriculteurs
de Fatick).
Ces projets de recherche-dé\\,eloppçment
ont tenté de valoriser les technologies mises au point par la
recherche en milieu paysan.
Après l’exécution de ces pro-jets. les décideurs financiers et techniques (Etat, bailleurs de
fonds. recherche) se posent de nombreuses questions:
l
Quels sont les impacts des projets sur les bilans ccéréaliers des ménages ruraux ?
. Quels sont les impacts des projets sur les revenus des ménages et groupements ruraux ?

l
Quelles amkliorations
les pro-jets ont-ils induites au niveau des écosystètnes des zones ?
l
Quels autres changements sociaux qualitatifs les projets onI.-il produits ?
* Comment ont é\\ olué les tau:t; d’adoption
des différentes technologies
introduites par les
pro-jets ?
l
Quelles sont les contraintes liées à l’adoption de ces diffërentes technologies ?
Une série d’études a été menée depuis 1996 de manière à fournir des éléments de réponse à
ces différentes questions (NDOYE,
1996; NDOYE,
1997 a; NDOYE,
1997 b; NDOYE,
1998 a:
NDOYE.
1998 h). En d’autres termes, on a cherché à évaluer les impacts socio-économiques
des
projets sur les ménages et groupements ruraux. Le présent document se propose de faire la synthèse
de ces travaux en mettant l’accent sur les principaux résu!tats obtenus.
II - Objectifs
des études réalisées
La problématique
définie plus haut permet de mieux cerner les objectifs spécifiques des
études. On en retiendra neuf:
l
Faire une étude bibliographique
sur les technologies proposées.
l
Faire une caractk-isation démographique
et socio-économique
des ménages .ruraus.
o Etudier le système d’organisation
socio-économique
des groupements
ruraux bénéficiaires
des projets,
e Evaluer les impacts des projets sur les bilans céréaliers des ménages ruraux,
l
Quantifier les impacts des projets sur les revenus des ménages et groupements
ruraux,
l
Quantifier les impacts de> pro-jets sur les écosystèmes.
l
Déterminer les changements sociaux qualitatifs induits par les pro-jets,
l
Identifier et analyser les contraintes liées à l’adoption des technologies testées.
l
Formuler des recommandations
permettant de mieux orienter les projets futurs.
III - Méthodologie
La démarche’méthodologique
utilisée comporte six étapes:
i. la recherche bibliographique,
ii. l’identification
des sites,
iii.
I‘échalitillonnage.
iv. les enquêtes,
v. l‘analyse statistique et
vi.
I’anall3e économique et finan+-e.

3.1 - Recherche bibliographique
IJne recherche bibliographique
est effectuée en vue de recueillir le maximum d’informations
relatives à I’evaluation des impacts socio-économiques
des projets, aus technologies de gestion des
ressources naturelles. à l’économie agricole et aux projets en question,
3.2 - Identification
des sites
Des investigations
préalables ont été menées sur le terrain pour avoir une idée précise sur
l’hétérogénéité
de la zone d’intervention
des projets. Ce qui a permis de choisir les villages qui
présentent une bonne représentathité
du fait de leur situation géographique,
de leur taille (superficie
et population) et de leur système d’organisation
socio-économique
comme sites d’enquêtes (tableau
1 1.
Tableau 1: &ocalisation
des zones d’intervention
des rwoiets et des sites d’enquêtes.
ISRA - NRBAR -
Winrock - CCF
ISRA - NRBAR -
I.oul-Ndoundour
*
(*): villages enquêtés

:
3.3 - EchantillonnaPe
Le choix des échantillons s’est fait par tirage au sort aléatoire mais en faisant de sorte qu’il 1
ait des bénéficiaires et des non bénéficiaires des projets pour les besoins de l’analyse.
Un sondage à deus niveaux a été effectué:
l
Premièrement
à un niveau global des villages en \\‘ue de déterminer
les caractéristiques
démographiques
et socio-économiques
des ménages ainsi que le système d’organisation
des
groupements ruraux. A cet effet, les taux de sondage utilisés a.u niveau de chaque village ont
varié de 16 à I/l0 suivant les projets.
l
Deuxièmement
à un niveau plus réduit pour déterminer les impacts socio-économiques
et les
contraintes liées à l’adoption des ‘technologies préconisées par les projets.
3.4 - Enquêtes
Les enquêtes ont été menées au niveau des ménages et des groupements ruraux à l’aide de
questionnaires, de guides d’entretien et d’interviews directs non structurés. Les questionnaires
sont
conçus à partir de tableaux. de questions -Fermées. semi-ou\\,et-tes et owxx-tes pour cerner le mieux
possible les opinions des populations visées.
3.5 - Analyse statistique
Les données de caractérisation
démographique
et socio-économique
ont fait l’objet d’un
traitement
statistique.
Les logiciels SPSS et STAT-ITCF
sont utilisés pour déterminer
certains
paramètres statistiques et pour faire la typologie des ménages.
3.6 - Analyse économique et financière
L’analixe économique et financière a été effectuée à partir de:
l
la détermination
des bénéfices et coûts additionnels et du taux marginai de rentabilité de
chaque technologie.
a l’établissement
des bilans céréaliers des ménages et des budgets partiels des cultures en
situations sans et avec pro-jet,
l
la comparaison des revenus des menages et des groupements ruraux en situations sans et avec
projet.

Le principe de base de l’évaluation repose donc sur l’analyse comparative des situations sans
et avec pro-jet.
IV - Principaux
résultats
4.1 - Projet collaboratif
ISRA - NRBAR - Winrock International
- CCF
Ce projet a vulparisé entre 1993 et 1996 l’utilisation des semences améliorées de mil (Souna
III et IBV 8004). du compost et des haies viveç/manioc.
L’analyse factorielle discriminante
(AFD) qui a été faite a permis de sérier tes ménages en
quatre t! pes en utilisant certaines variables de caractérisation démographique
et socio-économique
dont les plus pertinentes sont présentées dans le tableau 2.
Tableau 2: TvpoloPie des mhapes.
-Z=Z
Types de Population
Superficie totale
Nombre de Nombre de Nombre de
ménages
totale
exploitée
boeufs
chèvres
volaille
(I-W
1
13
621
5
11
9
II
11
5.83
4
4
19
--
111
11
l
5.20
0
2
3
IV
10
5.90
0
8
2
---
L‘analyse du tableau 3 montre que . grâce aux semences améliorées et au compost, le projet a
eu un impact réel sur les bilan s céréaliers des ménages. En effet, la situation sans projet est
caractérisée par un dkficit cdréalier variant entre -260 et -860 Kg, ce qui équivaut à des besoins de
consommation
allant de 1.5 mois à! 5 mois suivant les quatre types de ménages identifiés. La mise en
oeu\\‘re du pro-jet s’est traduite par une augmentation des productions de mil variant entre 600 et 700
Kg. soit en terme de ta~ls. LUI accroissement tournant entre 37 et 46%. Cet accroissement a permis de
combler 3.S mois de déficit. Par conséquent. le déficit céréalier est réduit jusqu’à -260 et -60 Kg pour
les ménages de types Ill. II1 et IV. ce qui équivaut à des besoins de consommation
allant de 0.5 à 1.5
mois. Mieux encore. les mCnages de type 1 ont pu assurer leur sécurité ckéalière et dégager même des
excédents de 440 Kg.

Tableau 3: Impact du proiet sur le bilan céréalier des ménapg.
Types de
Situation sans projet
Situation avec projet
Ménages
Production
Production - Besoins
TCB
Production
Production - Besoins
TCB
de mil
(Kg)
VJ)
de mil
t W
(%)
(Kg)
(Kg)
1
1900
-260
88
2600
440
120
--
II
I 500
-660
69
2 100
-60
97
III
I 400
-760
65
2 000
-160
93
--
IV
1 300
-860
60
1900
-260
88
-
--
TCB = Taux de couverture des besoins par la production - Production / Besoins de consommation
En WS.
a
4ce
a~1 manioc et aux semences améliorées vendus, les ménages ont pu dégager des
revenus suppl&mentaires variant de 52 250 à 1.43 130 FCFA (tableau 4).
Tableau 4: Revenus
--
supplémentaires
ewendrés
par le woiet.
-- Revenus supplémentaires (FCFA)
Revenu tiré du mil
Total
--
13 250
143130
13250
1 os 750
--
13 250
63250
38000
13 2.50
51250
Les revenus tirés du mil sont constants pour tous les types. Chaque menage avait vendu SO Kg
de scmcnccs sélectionnées tirkes de leur production à 275 FCFA/Kg aux Projets de Développement
de l’Enfant et de la Famille (PDEF) de leur localit6. Ces revenus supplémentaires
contribuent
à la
satisfaction de besoins divers conduisant vers le bien-6tre social.
Par ailleurs, le projet participe à la préservation des écosystèmes ruraux en améliorant
le
couvert végétal. Gr;tcc à son volee haies vives d’Euphorbia
balsamifera (Sularw), le projet a permis en
moyenne à chaque ménage d’aboutir à une régénération naturelle de 32 pieds et ;A une plantation de
21 pieds.
l,es taux d’adoption
des technologies sont dans l’ensemble très satisfaisants. I,e pourcentage
de ménages utilisateurs d’au moins une des technologies est de 80% à Baback et 100% à Ndollor. Les
contraintes d’adoption
identifiées sont:
6

l
le coût du ciment très élevk, le transport des produits à composter et compostés, l’exode
rural, pour le compost.
l
le manque d’informations
et la disponibilité insuffisante en semences améliorées; pour les
semences améliorées.
l
la disponibilité
en terre très réduite, le transport, la main-d’oeuvre
et le matériel végétal
insuffisants, pour les haies vives.
4.2 - Proiet collaboratif
ISRA - NRRAR - Rod:ale International
Ce projet a eu A tester CII milieu paysan, entre 1993 et 1996, les technologies suivantes:
l
i’utilisation
de la matière organique sous forme de fhier
ou de compost avec de faibles
doses d’engrais minérauxS
0 l’association mil - niébé,
l
l’embouche régénératrice.
Le tableau 5 révèle qu’en situation sans projet excepté le ménage 10, tous les autres étaient
déficitaires en céréa.les (plus prkisément
en mil), Ce déficit allait (de -225 Kg à -1 125 Kg: ce qui
correspond à des besoins de consommation varia.nt entre 1,5 et 7,39 mois.
En situation avec projet, grâce au fumier et au compost, la production de mil a augmenté de
34%. Cette augmentation
a permis à certains ménages dc combler entièrement
leur déficit et à
d’autres de le réduire jusqu’à -260 et -850 Kg, ce qui équivaut à des besoins de consommation
de 2,03
et 5,6 mois.

‘ableau 5: Imnact du wwiet sur le bilan céréalier des ménages
Codes
Sans
Projet
A\\,ec Pro-jet
II
Ménages
Production T Production - Eiesoins
---
T TCB Production Production - besoins TCB
-1
de mil
En kg
En équivalent
de mil
En ti:quivalent
(%)
en mois de
(Kg)
consommation
(Kg)
1
consommation
11
1 600
-225
-1.50
87
2 500
I 575
137
06
1 200
-990
-5.42
55
1820
-370
83
07
1 000
-460
-3.78
/ 68
1 200
-260
82
08
1 000
-460
-3.78
, 68
1 590
130
109
10
3 500
1310
7.18
160
3 625
1435
165
13
900
-560
1
- -4,60 62 1 000 I - -460 -3.78
03
700
-1125
-7.39
38
975
-850
-5.60
153
I
- -
-
Concernant la production arachidière. comparativement
à la situation sans prc+t. la situatioll
a\\ ec projet se caractérise par une chute de 186 Kg, soit une décroissance de 1 1 o/O due essentie])ement
B un manque de semences (tableau 6).
Tableau 6: Impact du projet sur Ia nroduction
arachidiére
des ménages.
Codes
PSSP
PSAP
PSAP - PSSP
PSAP - PSSP
Ménages
(Kg de gousse) (Kg de gousse) (Kg de gousse) I
PSCP
(%)
A----
08
700
775
75
I 1
10
3 000
3 125
125
4
07
2 200
1900
-300
-13
1 I
1 250
925
-325
-26
13
1 200
600
-600
-50
03
I 000
1 100
100
10
06
3 000
2 625
-375
-12
-
klOYENNE
1764
1 578
-186
l
-11
PSSP Production en Situation Sans Projet
PSAP Production en Situation Avec Projet
Du point de vue rev&nu, l’impact du projet s’est traduit par la création de revenus
supplémentaires
générés par l’embouche (figure 1). En moyenne, chaque boeuf embouché pendant

3,5 mois procure au ména_oe un revenu de 26 739 FCF,4 si aucun coût d’opportunité
n’est pris en
compte (scénario 1) et 3 735 FCFYA dans le cas contraire (scénario II).
Figure 1: Revenu de l’embouche
d’un boeuf suivant les deux scénarii
100000
90000
80000
70000
2
UI
60000
~Recettes
Ventes
:
50000
rJ coûts
5
s!
40000
pP&rçes
z
30000
20000
10000
0
Scénario1
Scénario
Il
Les taux de rentabilité s‘élèvent à 43 et 5 % respectivement
dans les scénarii I et II. La
quantité de fumier produite est estimée à 1228 Kg par boeuf embouché. Cependant. du fait de la
dévaluation du franc CFA intervenue en 1994, les 50 000 FC.FA de crédit mis à la disposition des
ména_oes par le pro-jet sont dev,enus insuffisants pour acheter un bon boeuf d’embouche.
Par
conséquent. les ménages ont recouru à l’embouche ovine qlui s’adapte mieux au montant du crédit en
offrant des taux de rentabilité de 71 et 10% respectivement
sans et avec incorporation
des coûts
d’opportunité.
Les taus d’adoption
sont passés de 51% en début de projet (1993) à 57% en fin de projet
(1996). Cette faible évolution s’esplique par plusieurs contraintes:
+ la non disponibilité du phosphate naturel en milieu paysan pour le fumier amélioré.
* le manque d”eau, le coUt de construction très ékvé de la fosse compostière et le manque de
charrette, pour le compost,
+ les caractéristiques variétales non appréciées en ce qui concerne les cultures associées mil
- niébé.
+ l’insuffisance du crédit pour l’embouche.
9

4.3 - Projet collaboratif
ISRA - NRBAR - OSDIL
Ce projet a tenté de valoriser en milieu paysan, entre 1993 et 1996, certaines technologies
agro-forestiéres mises au point par la recherche à savoir: les brise-vent, les haies vives, les cultures en
bandes pérennes et l’assistance à la régénération naturelle. les cultures en couloirs et 1”aménagement
agro-sylvo-pastoral.
Dans l’ensemble, les résultats sont concluants du point de vue du taux de survie des arbres
plantés qui s’élève en moyenne à 5.5%. Les espèces présentent une bonne adaptation dans la zone.
Grâce au projet, certains ménages et groupements ruraux ont pu enrichir, ou mieux, diversifier et
accroître le potentiel ligneux de leurs exploitations agricoles. En rnoyenne, en fin de projet, chaque
ménage a obtenu 174 ârbïes et chaq.ue groupement 476 arbres. Avec ces arbres, les ménages n’ont
plus besoin d’exercer, comme ce fut le cas avant le projet, une forte pression sur les savanes et forêts.
En effet, en situation avec projet les exploitations agricoles tendent li devenir de véritables sources
d’approvisionnement en produits forestiers tels que le bois de service. les fruits, les produits de la
pharmacopée et les épines utilisées pour renforcer les haies. Cependant, excepté quelques
groupements, l’objectif de production de bois de chauffe n’est pas encore atteint car les arbres sont
encore jeunes pour la plupart. En matière de potentiel fourrager, l’impact du projet n’apparaît
réellement qu’avec la parcelle d’aménagement agro-sylvo-pastoral qui est devenu une zone de pâture.
L’effet du projet sur la fertilité des sols revêt un caractère contradictoire. Pour les ménages les
technologies agro-forestières ont eu un impact positif sur la fertilité de leur sol. Cet impact s’est
traduit par l’amélioration des rendements des cultures maraîchéres. Par contre, les groupements
affirment que les technologies ont produi-t une baisse notoire de la fertitité de leur sol. Ils expliquent
ce phénomène par le nombre élevé d‘arbres plantés qui épuisent les éléments fertilisants de leur sol et
soumettent leurs cultures maraîchères à une forte concurrence nutritionnelle.
Par ailleurs. les technologies agro-forestières et plus précisément les haies vives, en
permettant une protection efficace contre les animaux divagateurs et les vents, ont eu un impact
positif sur les productions maraîchères des ménages. Cet impact s’est traduit par une amélioration des
revenus consécutive à l’augmentation et à la diversifïcation des productions maraîchères (tableau 7).

Tableau 7: Igpact du projet sur tes revenus maraîchers des ménages.
Codes ménages
Revenus maraîchers (FCFA)
Revenus
Sans Projet
Avec Projet
-i
Supplémentaires (FCFA)
BN21
18 000
137 100
119 100
EIN 33
0
2’7 300
27 300
1s 13
0
7S 100
75 100
1,s 10
22 800
47 800
25 000
LS 16
26 800
31 100
4 300
-II-
Moyenne
13 520
63 680
50 160
-
De 13 520 F CFA en moyenne en situation sans projet, le revenu annuel maraîcher du
ménage passe à 63 680 F CFA en situation avec projet. Donc, grâce au projet chaque ménage a pu
dégager un revenu suppkmentaire de 50 160 F CFA en moyenne.
Pour ce qui concerne les groupements, l’impact du projet sur les revenus est nul voire
négatif. En plus de la forte concurrence nutritionnelle, les technologies agro-forestières ont entraîné
une prolifération de termites et de nématodes au niveau de leurs champs. Par conséquent, leurs
productions maraîchères sont réduites au néant. En situation sans projet leurs revenus nets annuels
variaient entre 30 000 et 90 000 FCFA. En situation avec projet des pertes inestimables sont
enregistrées.
Les :aux d’adoption sont très faibles. Le nombre de ménages utilisateurs des technologies est
passé de 2 au début du projet à 4’7 au total en fn de projet pour un ensemble de 8 villages. La haie
vive est mieux appréciée: sur ces 47 ménages. _
? 1 l’ont adopté. Au total 7 groupements ont adopté les
technologies.
Plusieurs contraintes justifient cette faible adoption: la divagation du bétail, l’absence d’une
mise en défens des exploitations agricoles. l’insuffisance #des plants disponibles. le manque
d’informations, l’exode rural. la taille réduite des exploitations agricoles, la disponibilité limitée en
terre. les espèces proposées.
11

4.4 - Proiet collaboratif
ISRA - NRBAR - Africare
Le Projet de Déveioppement de l’Entreprise Agricole de Kaolack (KAED) qui est exécuté par
Africare a organisé les groupements paysans en Entreprises à Base .Agricole (EBA) dont certaines
sont les bénéficiaires du projet collaboratif ISRA - NRBAR - Africare. Ce projet a testé entre 1995 et
1997. en milieu paysan, des technologies agro-forestières mises au point par la recherche en
l’occurrence les haies-brise vent et I’amelioration des parcs,
Du point de vue taux de survie et performances de croissance?
les resultats obtenus dans les
champs de démonstration des EBA sont concluants. Le taux de survie moyen général passe de 79% à
65%. entre 1995 et 1997. La hauteur moyenne des arbres s’élève à 110 cm: 27 mois après plantation
(Août 1995 - Novembre 1997). Ces résultats témoignent une bonne adaptation des espèces dans la
zone.
En terme d’impact, grâce aux technologies agro-forestiéres introduites par le projet, les EBA
ont pu améliorer, ou mieux accroître et diversifier le potentiel ligneux de leur champ de
démonstration. En moyenne chaque EBA a obtenu 1 722 arbres. Les membres des EBA affirment
que ce potentiel ligneux commence à contribuer à la défense et à la restauration de la fertilité des
sols. Ils soutiennent aussi que dans un futur proche (d’ici l’an 2002), quand les arbres seront bien
développés, les champs de démonstration pourront devenir une véritable source d’approvisionnement
en divers produits forestiers : fruits, bois de chauffe et de service, produits de pharmacopée et épines
servant à renforcer les haies.
Le projet a permis aussi aux EBA de se procurer des revenus :;upplémentaires. Ces derniers
proviennent des activités agricoles menées dans les champs de démonstration et de Ia vente de plants
produits dans les pépinières (tableau 8).
Tableau 8: Impact du prc&t sur les revenus des Entreprises à Base Asr;ricole.
Entreprises à Base
Revenus supplémentaires annuels tirés du projet (FCFA)
Agricole
-EBA-
1995
1996
1997
-
Moyenne par EBA
Mboss
17.5 000 1.58 500
162 500
165 666
-
Dara Nguer
165 350
26 250
137 125
109 575
-
Keur Ndéné Ndao
163 550
93 100
66 700
107 783
Keur Layine Guèye
471 300
1 250 000
894 425
871 908
Moyenne par an
243 800
381962
315 437
313 733
-

-
_
.
Les revenus supplémentaires varient de 243 800 à 381 900 FCFA en moyenne par an. L’EBA
de Keur Layine Guéye se démarque nettement avec un revenu supplémentaire moyen annuel de 871
900 FCFA. Ces revenus supplémentaires
ont permis aux EBA :
+ d’obtenir une certaine capacité d’autofinancement et de disposer donc de fonds de
roulement devant servir à couvrir toutes leurs dépenses d’exploitation,
+ d*améliorer leur cadre de vie socio-économique,
+ d’ouvrir des comptes à la Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS) et/ou
aux caisses mutuelles de crédit et d’épargne. Ce qui leur a permis de bénéficier de crédits
utilisés pour mettre en place au niveau de leur village un système de crédits dont certains
sont de type rotatif (rewh+ir~-).
En plus des intérêts tirés par les EBA, le système de crédit mis en place grâce aux revenus
supplémentaires générés par le projet. a permis aux membres qui en ont bénéficié de mener des
activités lucratives (petit commerce. embouche
, ..,) et subséquemment de se procurer des revenus. Le
calcul du ratio benéfice net sur emprunt permet d’apprécier La rentabilité du système de crédits pour
les tnembres des EBA (tableau 9).
Tableau 9: -entabilité
financière du système dexrédit
pour les membres des Entreprises
à Base Aericol-
--I
moyen de Bénéfice net moyen Taux de rentabilité
réalisé par membre
financière
(F’CFA)
-d
C%l
(
7 500
2.5
_
4 5013
60
En moyenne chaque 100 francs empruntés rapporte a.u membre de I’EBA un bénéfice de 60
francs au bout de 2.5 mois.
Tous ces impacts s’inscrivent certes à I’actif du projet mais3 il faut apprécier aussi à sa juste
v.aleur l’appui considtirable apporté par le KAED qui a precédé le projet ISRA - NRBAR - Africare
dans la zone. De même le dynamisme, la bonne volonte et l’engagement des populations rurales, et
surtout des femmes, à améliorer leur cadre de vie socio-économique ont beaucoup aidé.
Les taux d’adoption des technologies par les ménages varient de 3 1% à 80% d’un village à un
autre. II faut souligner qu’aucun ménage n’est encore parvenu à clôturer entièrement son champ avec
les haies-brise vent clomme les champs de démonstration des EBA. Les facteurs soulevés par les
ménages comme contraintes d’adoption sont: la période de plantation, la configuration de l’hivernage,
13

la taille des champs. la divagation du béaail, la présence des termites, la forte salinité de l’eau, la
mévente des plants produits.
4.5 - Projet collaboratif
ISRA - XRBAR - ARAF
Ce projet a eu à tester, entre 1994 et 1997: en milieu paysan. certaines technologies de gestion
des ressources naturelles à savoir: Ie compost, le fumier amélioré, la régénération assistée, les Ilaies
viL.es et les fourneaux améliorés ban aksuf:
Les résultats obtenus révèlent, que globalement, les ménages sont passés:
l
d’une situation sans projet caractérisée par un bilan céréalier déficitaire de -698 Kg, ce qui
correspond à des besoins de consommation de 2,64 mois,
0 à une situation avec projet marquée par un bilan céréalier déficitaire de -629 Kg, ce qui
équivaut à des besoins de consommation de 1,74 mois (tableau 10).
Tableau 10: Impact du uroiet sur le bilan céréalier des ménage-
f
Sans Projet
Avec Prqiet
Codes
Production
Production - Besoins
Production
Production - Besoins
-
Ménages
de mil
En équivalent
TCB
de mil
En équivalent
TCB
Wg)
En Kg
en mois de
C%l
(Kg)
En Kg
en mois de
W)
consommation
consommation
-
MB1
3 000
-600
3
-‘M
83
3 333
-267
-0,89
92
MB2
3 500
1700
II.33
194
3 167
1367
9,1 I
176
WL1
1 500
-2 X20
-7,83
35
1750
-2 570
-7,13
40
WL2
3 500
620
2,558
121
2250
-630
-262
78
WL3
1 000
-1 880
-7,83
35
1 500
-1 380
-5,74
52
WL4
700
-1460
-8.1 1
32
1 700
-460
-2S6
79
LB1
1 200
-600
-4
67
1 367
-433
-2.89
76
LB2
3 000
-2 040
-4.86
59
3 833
-1207
-2.87
76
LB3
6 000
2 300
8
167
4500
900
3
125
NF1
1300
-2 300
-7367
--
36
1600
-2000
-6,66
44
Moyenne
2500
-698
-2,64
78 1 2410
-629
-1,74
85
L
-
-
-
-
Globalement,
le taux de couverture des besoins par la production
ou niveau de sécurité
céréalière des ménages a évolué de 78% en situkon
sans projet à SS% en situation avec projet.

-
L‘impact du projet se traduit donc par une augmentation de 7% du niveau de sécurité c&éalière des
ménages.
Le projet a permis aussi à quelques ménages de se procurer des revenus supplémentaires
évalués en moyenne à 68 800 FCFA et à 5 1 800 FCFA. respectivement en 1995 et 1996. Ces revenus
proviennent de la vente des plants produits dans les pépinières.
En mo>‘enne, le ménage a planté 180 arbres et assisté à la régénération de 82 plants composés
principalement de Faidherbia aIbic& Le nombre d’arbres plantés par groupement est estimé à 1 000.
Le suivi des taux de survie et de la croissance des espèces plantées n’a pas été fait. Mais, d’après les
paysans. sur 10 plants mis en place seuls 3 ont survécu. d’où un faible taux de survie de l’ordre de
30%. Les plants mis dans les champs sont pour l’instant très jeunes et ne font même pas un mètre de
hauteur. Ils n’ont alors aucun impact sur la fertilité des SOI!~
et les productions ligneuses.
Grâce aux fourneaux améliorés vulgarisés par le projet,, les besoins de consommation en bois
de chauffe des ménages sont réduits de moitié. Avant la construction des foyers améliorés. le ménage
consommait en moyenne par jour pour la cuisson des trois repas, 52 rameaux pesant au total 23 Kg et
a>‘ant une valeur monétaire de 330 FCF.4. Avec l’utilisation des foyers améliorés, la consommation
du ménage est réduite à 23 rameaux ayant un poids de 10 Kg et devant coûter 148 FCFA s’ils
de\\*aient être achetés (tableaux I 1 et 12).
Tableau 11: Comnaraison
des besoins de consom>&ion
en bois de chauffe des ménapes
ruraux sans et avec les fourneaux améliorés
Sans fourneaux améliorés
Avec fourneaux améliorés
52
i
23
f
330
1
23
1
10
118
=-
15

Tableau 12: Impact du projet sur les besoins de consommation
en bois de chauffe des
ménages ruraux.
Consommation
Consommation Consommation
avec fourneaux
avec fourneaux avec fourneaux
Unité
améliorés -
améliorés -
améliorés -
Taux de
de
Consommation
Consommation Consom.mation décroissance
temps
sans fourneaux
sans fourneaux sans fourneaux
WI
améliorés
améhorés
améliorés
(Nombre de
(Kg)
(FCFA)
rameaux)
--- -111..
Jour
-29
-13
-182
-55
-
Année
-10 585
-4 745
-66 430
-55
-
Taux de décroissance = Consommntion avec fourneaux - Consommation sans fourneaux
Consommation sans fourneaux
Le taux d’adoption des technologies est de l’ordre de 45%. PPiusieurs
facteurs sont évoqués
par les ménages comme contraintes liées à l’adoption des technologies: la divagation du bétail,
l’absence d’une mise en défens des champs, le manque d’eau, la salinité de l’eau et du sol, les
termites du sol, le creusage des fosses, le manque d’outillage. f’éboulernent des fosses, le manque de
paille. le manque de main-d’oeuvre, le manque de charrette et la non disponibilité de la caisse de
coffrage.
V - Conclusion
et recommandations
Les projets collaboratifs de recherche-développement
ISRA I NRBAR - ONG ont eu pour la
plupart des impacts considérables tant sur lies: bilans céréaliers que sur le.5 revenus de:; ménages ruraux
et leurs groupements. Cependant. les niveaux d’adoption sont souvent faibles du fait de plusieurs
contraintes (tableau 13).

Tableau 13: Comparaison
des impacts des p-oJi-s sur les ménaves et Proupements
ruraux.
=T
Sa
Lns Projet
Avec Projet
/
-
l---
Projets
Technologies
, Productions
Productions -
TCE3 Productions i Productions -
TCB
j
(Kg)
Besoins (Kg)
(Ih)
(Kg)
j Besoins (Kg)
-.--
WI
ISRA
Compost
NRBAR
Semences
60 à
Winrock améliorées
1300 à 1900
-860 à -260
88
1900.à 2600
-280 à 440
Haies
vives/Manioc
--
---
.-_
ISRA
Compost
NRBAR
Fumier
/ 700 à 3500
-1125à 1310
975 à 3625
-850 à 1435
Rodale
amélioré
1
Em bouche
I
-.-
Haies vives
y-
Régénération
ISRA
assistée
NRBAR
Cultures en
I
-
OSDIL
couloirs
Aménagement
agro-sylvo-,
pastoral
(
1
-
t
-
ISRA
Compost
40 à
NRBAR
Fumier
700 à 6000
-2820 à 2400
1367 à 4500
-2570 à 1367
176
ARAF
amélioré
1
I
I
Projets
/ Re\\.enus supplémentaires / Nombres d’arbres obtenus 1
Adoption du projet
51350 à 143130
village
lSR~~B;,~~~ge
1
47 ménages + 7
- OSDIL
I
ISRA - NRBAR 1 107783 à 871908 par
- Africare
ISRA -NREAR
1
48800 à 51800 par
-ARAF
/
-
300 par groupement
groupement par village

-..
1-a démarche démonstrative utilisée par les projets a permis de convaincre les ménages et
groupements ruraux. utilisateurs ou non des technologies de l’intérêt de celles-ci. Pour consolider les
impacts des projets et amener les ménages ruraux à valoriser davantage les technologies. il convient
donc de lever les contraintes identifiées. Pour ce faire, les futurs projets devront suivre les
recommandations suivantes qui ont l’avantage de tenir compte des opinions des; ménages sur les
orientations des projets futurs.
1. Meilleure valorisation
des technologies par les ménages ruraux:
Mise en place d’un système de crédit ciment destiné à la construction des fosses
compostières,
Mise en place d’un système de location de charrette pour permettre aux ménages qui n’en
disposent pas d’en louer pour transporter le compost et le fumier aux champs,
Amélioration du niveau d’équipement des ménages ruraux,
Augmentation du nombre de caisses de coffrage utilisées pour la construction des
fourneaux améliorés ban ak sz!f,
Augmentation des disponibilités en eau des villages en les dotant de puits ou de forage,
Création d’un réseau d’approvisionnement en phosphate naturel adapté et décentralisé en
milieu rural pour favoriser I’utilisation du fumier enrichi au phosphate,
Augmentation du montant du crédit embouche bovine mis en place jusqu’à 100 000
FCFA,
Approvisionnement en semences d’arachide sous forme de crédit géré par les paysans eux-
mêmes,
Amélioration de l’approvisionnement en semences améliorées,
Mise en défens des exploitations agricoles avant toute plantation,
Proposition d’espèces plurifonctionnelles alliant les fonctions de défense et de restauration
des sols aux fonctions de production,
Autogestion et appropriation des pépinières par les villageois pour permettre de renouveler
régulièrement la production de plants même après les projets.
&. Meilleure organisation
des projets de recherche-développement:
l
Caractérisation démographique et socio-économique des ménages ruraux avant l’exécution
de tout projet afin de recueillir le maximum d’informations relatives aux facteurs de
production (capital foncier, disponibilité en main-d’oeuvre, cheptel, équipement), aux
quantités produites et aux revenus des ménages. Les données collectées constitueront une
base de référence lors de l’évaluation d’impacts effectuée en fin de projet.
18

l
Analyses pédologiyues avant et après I’esécution de tout projet de défense er de
restauration des sols pour pouvoir quantifier leur impact réel sur la fertilité des sols.
l
Développement d’un volet d’appui à l’adoption sous forme de crédit agricole pour susciter
une meilleure motivath~ des ménages à l’égard des technologies de gestion des ressources
naturelles.
l
IJtilisation aussi du champ d’un paysan comme champ de démonstration pour mieux
démontrer en grandeur nature l’adaptabilité des technologies par rapport à la disponibilité
en main-d’oeuvre du mdnage et par rapport à tous ses autres facteurs de production. Le
champ des groupements revêt un caractère trop collectif.
l
Meilleure organisation des vulgarisateurs locaux afin de favoriser une bonne diffusion des
informations.
l
Amélioration de la participation féminine en intégrant davantage les femmes dans les
activités de wlgarisation au niveau des villages.
l
Utilisation d’une démarche moins sélective permettant à l’ensemble des ménages des
villages de suivre de près l’évolution des activitc&s
des projets et d’être bien imprégnés des
résultats donnés par les technologies.
l
Utilisation des dispositifs expérimentaux simples pour la recherche en milieu paysan pour
permettre aux ménages de bien comprendre l’activité de recherche menée dans leur
champ.
l
Définition claire des r6les des chercheurs et des développeurs dans le cadre des projets
coilaboratifs afin que chacun sache son domaine d’intervention.
3. Perspectives de recherche-développement:
* Large diffusion des haies vives puisque cette technologie présente de bonnes perspectives
en termes d’adoption et d’impacts,
l
Former les paysans sur les techniques de gestion du potentiel ligneux: intensité et
fréquence des tailles,
l
Faire une recherche approfondie sur i’association arbres et cultures maraîchères pour
élucider la question relative à l’effet fertilisant de certaines espèces en l’occurrence le
Leucaena Ieucoceohala.
effet nié par certains paysans,
l
Recherche sur la lutte biologique contre les termites qui provoquent une grande mortalité
des plants.
Une large diffusion des documents produits serait de nature à permettre aux décideurs publics
et privés de disposer d’une large gamme d’informations micro-économiques qui constituent une
bonne source d’inspiration pour la conception de futurs projets et pour l’élaboration de politiques
agricoles performantes.
19

REFERENCES
BIBLIOIGRAPHIQUES
NDOYE, A. F. - Evaluation des impacts socio-économiques du projet collaboratif Winrock
International - 1SRA - NRBAR -- CCF sur les ménages ruraux.. - Dakar : ISRA, 1996. SO pages.
NDOYE, A. F. - Evaluation des impacts socio-économiques
du projet collaboratif ISRA - NRBAR -
Rodale International sur les ménages ruraux. - Dakar : ISRA, 1997 a. 66 pages.
NDOYE, A, F. - E\\,aluation des impacts socio-économiques
du projet collaboratif f SRA - NRBAR -
OSDIL sur les ménages ruraux et les groupements. - Dakar : ISRA, 1997 b. 47 pages.
NDOYE, A. F. - E\\,aluation des impacts socio-économiques
du projet collaboratif ISRA - NRBAR -
Africare sur les entreprises à base agricole. - Dakar : ISRA, 1998 a. 56 pages.
NDOYE, A. F. - E~aluation des impacts socio-économiques
du projet collaboratif ISRA - NRBAR -
ARAF sur les ménages ruraux et leurs groupements. - Dakar : I!$RA, 1998 b. 38 pages.

;.
NRBAR
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
Projet de Recherche Agricole
Bureau d’Analyses Macro-Economiques
_
Basée sur ia Gestion des
Ressources Naturelles
ynthèse des travaux d’évaluation des
impacts socio-économiques
des projets
collaboratifs
ISRA - NRBAR - ONG - OP sur
les ménages ruraux et leurs groupkme-nts.
.(
. . !
. .
r
Atelier de présentation des résultats du programme
” /
ISRA/NRBAR : - du 10 au 12 Août 1998 -
Ai’fa Fatimata
NDOYE
i
;

: .%
!,
-:i
Sommaire
1 - Contexte
II - Objectifs des études réalisées
III - Méthodologie
IV - Principaux
résultats
V - Conclusion
et recommandations

1 - Contexte
Pression
combinée
des
conditions
climatiques adverses et ctipricieuses et de
l’activité humaine -+ dégradation très intense
des écosystèmes des pays du ‘Sahel comme le
Sénégal.
En effet, sécheresse endémique -
sur le
plan Ccologiqx, particulièrement dans ie bassin -
du Sine-Saloum, une remontée de la langue
. salée --+ une salinisation et une acidifïcation
des terres--+ :
I) une reconversion des peuplements forestiers
l un abandon progressif des terres
.
destinées à
la culture du riz.
Déprkiation en quantité et en qualité des
ress,ourc8$s
naturelles s’explique aussi, au niveau
du bassin arachidier, par :
o l’exploitation excessive des terres cultivées,
l le surpâturaoe et
2

l
la coupe accrue du Ot&e1 ligneux pour les
s .
l
;’
multiples usages domestiques et commerciaux.
I
Dégradation ressources ti&-urellgs est lourde
de conséqu.ences économiques : une insécurité
l
alimentaire chronique et une forte aversion au
risque chez le paysan. Situation est d’autant plus
préoccupante qu’elle intervient au moment où
un accroissement de la production agricole est
. .
I
nécessaire pour subvenir- aux besoins d’unz
.* I
I
.
.. i
population sans cesse grandissante.
Face à un tel contexte, impérieux d’opérer
:
dans le sens de l’adoption de stratégies
appropriées basées sur d.es approches de gestion
intégrée permettant de ,gérer les ressources
naturelles de manière à accroître de façon
durable la capacité de production du monde
:
*.
rural.
. .
C’est dans ce cadre que s’inscrivent les
i
. .
.,.i
projets coll.aboratifs liant I’ISRA, le NREMR,
les ONG telles que Winrock International,
Rodale International, OSDIL et Africare ainsi

que les OP telle que 1’ARAF. Ces projets de
recherche-développement
ont tenté de valoriser
les technologies
mises au point par
M
la recherche
en milieu paysan.
.
Après exécution projets, décideurs financiers
et techniques se posent la question: Impacts
socio-économiques projets sur ménages ruraux .
et groupements ?
.
f
.
:
Série d’études menée depuis 1996 de
,.
i
.
.:,
‘:
II
manière à fournir éléments de réponse à
question. Présent exposé = synthèse de ces ’
travaux en mettant l’accent sur les principaux
résultats obtenus.
II - Objectifs des études réalisées
*Faire une étude bibliographique sur les
c
technologies proposées,
=tc
Faire une caractérisation démographique et
socio-économique des ménages ruraux,
*Etudier le système d’organisation socio-
économique des groupements ruraux,
.__
.,
._
--
._ s..
3.
‘.
.*
‘;..
,
.
‘, \\.
!
. . ..-.
v
,
<~,‘-:‘,m’
2,:
“.;r:
<-
-
-
a,.
._,
_..
.,

Eyaluer les impacts des projets sur les bilans
*
céréaliers des ménages
ruraux,
Quantifier les impacts des projets sur les
*
‘.
i
revenus des ménages et groupements ruraux,
:I
1
Quantifier les impacts des projets sur les
*
écosystèmes,
Déterminer les changements sociaux
*
qualitatifs induits par les projets,
.<
%Identifier et analyser les contraintes liées i
l’adoption des technologies
testées,
:,
’ ‘,
rfe
Fo:rmuler des recommandations permettant
de mieux orienter les projets fùturs.
III - Méthodologie
1. recherche bibliographique,
2. identification des sites,
3. échantillonnage,
4. enquêtes,
5. analyse statistique et
6. analyse financière et économique.
6

IV - Principaux résultats
.i
4.1 - Projet collaboratif ISM - NRBAR
- Winrock Intern&ional -.CCF
. .
1993 -1996
Technologies:
+ semences améliorées de mil,
+ compost et
+ haies viveslmanioc.
Analyse factorielle d.iscriminante (AFD)
s&ier ménages en quatre types en utilisant
variables de caractérisation démographique et
socio-économique dont les plus pertinentes
p&entées dans le tableau 2.
Tableau 2 : Typologie des ménages.
Nombre
de
voIaiIle
I..
!
. .;
,
‘_
,.
T . .
.

. . si.,,

I’
.:.
,
.

Le projet s’est sol&5 par des impacts positifs
notamment :
.
,
=fe
amélioration des bilans céréaliers des
différents types de ménages grâce aux
semences
améliorées
et au compost.
Tableau 3 : Imnact du riroiet sur le bilan céréalier des
ménages.
TCB = Taux de couverture des besoins par la production = ProductionBesoins de
consommation
* création de revenus supplémentaires grâce au
manioc et aux semences améliorées vendus.
s

Tableau 4 : Revenus supplémentaires engendrés par
Je proiet.
,
Ces revenus supplémentaires contribuent à la
satisfaction de besoins divers conduisant vers le
bien-être social.
Projet participe à la préservation des
ézosystèmes ruraux en améliorant le couvert
végétal. Grâce volet haies vives d’Euphorbia
balsamifera (LyOla&, projet a permis en
,
moyenne à chaque ménage d’aboutir à une
<. .
. ;
r&énération flaturelle de 32 pieds et à une
plantation de 2 1 pieds.

:
Taux d’adoption des technologies dans
l’ensemble très satisfaisants : 80% à ‘B3,back ct
100% à Ndollor.
.
Technologies
Contraintes d’adoption
L_’ coût du ciment très élevé
Compost
transport des produits à
composter et compostés,
-1;;\\;
exode rural,
! ,’
. .
_,.a .<
manque d’informations
disponibilité insuffisante
.
disponibilité en terre très
. ,:
. 1
Haies vives
ci
réduite,
3
.y
et manioc
‘:
transport
. 8
<* <
. 9
main-d’œuvre insuffisante
, L !
,
‘.#,
matériel végétal insuffisant
.’ P
10
.!
‘.i
- . . - - - -,
.
--
_
-_
_..
3
-.. _ .___- ----
-
_..
.

4.2 - Projet collaboratif ISRA - NRBAR -
Rodale International
. .
1993 - 1994
.‘- .:
. .(
Technologies:
e fumier amélioré avec du phosphate,
. compost,
a association mil - niébé et
. embouche régénératrice.
$j
Tableau 5 : Impact du projet sur le bilan
,
? ,’
céréalier des ménages.
. .<
.C
. 1
,‘?
.^

Tableau 6 : Impact du projet& la
production arachidière des ménages.
PSAP - PSSP PSAP - PSSP
(Kg de gousse)
PSSP
WJ)
75
11
17;
-d
4
-300
-14
: .
:
,
-3’5
-26
I
. t
..,-
-600
-50
100
10
-375
-12
-186
-11
PSSP : Produ[ction en Situation Sans Projet
PSAP : Production en Situation Avec Projet
?
I .,
L”impact du projet s’est traduit par la
création de revenus supplémentaires générés par
l’embouche. En moyenne, chaque boeuf
embouché pendant 3,5 mois procure au ménage
un revenu de 26 739 FCFA si aucun coût
d’opportunité n’est pris en compte (scénario 1) et
3 735 FCFA dans le cas contraire (scénario II).
>‘.. .
-_-. .
,‘y’-&
.
-.
_.:.-.
_:
__:-
1’
.-

--
- .-
_-_-_
------.
--
---------
-
--
----__
--L
---
Figure 1: Revenu de l’embouche d’un boeuf suivant les deux scénarii I
100000
90000
80000
i
‘.
70000
4
.
Y
60000
q Recettes Vexes
1
s
50000
0 cas
à
6,
40000
m Marces
5
30000
20000
10000
Scénario I
Scénario Il
-.
.----- ---__ - _.._
Les taux de rentabilité s’élèvent à 43 et 5 %
respectivement dans les scénarii I et II. La
quantité de fumier produite est estimée à 1228
Kg par boeuf embouché. Cependant, du fait de la
dévaluation du franc CFA intervenue en 1994,
les 50 000 FCFA de crédit mis à la disposition
des ménags par le projet sont devenus
insuffisants po’ur acheter un bon boeuf
d’embouche. Par conséquent, les ménages ont
recouru à l’embouche ovine qui s’adapte mieux
au montant du crédit en offrant des taux de
rentabilité de 71 et 10% respectivement sans et
wec incorpnrztion des coûts dkpportunité.

Taux d’adoption sont passés de 5i% err
début de projet (1993) à, 57% en fin de projet
(1996). Faible évolution s’explique par plusieurs
contraintes :
Technologies
Contraintes d’adoption
compostière
/f
insuffisance du crédit

4.3 - Projet collaboratif ISRA - NRBAR -
OSDIL
1993 - 1996
Technologies agro-forestières :
+ brise-vent,
+ haies vives,
+ cultures en bandes pérennes et assistance à
la régénération naturelle,
+ cultures en couloirs et
+ aménagement agro-sylvo-pastoral.
Dans l’ensemble, résultats concluants du
point de vue du taux de survie des arbres plantés
: 55% en moyenne. Espèces présentent une
bonne adaptation. dans la zone, En moyenne, en
fin de projet, chaque ménage a obtenu 174
arbres et chaque groupement 476 arbres. Les
exploitations agricoles tendent à devenir de
véritables sources d’approvisionnement en
produits forestiers : bois de servïce, fruits,
fourrage, produits de la pharmacopée et épines
utilisées pour renforcer les haies.

L’effet du projet sur la fertilité des sols
revêt LUI caractère contradictoire :
g Pour les groupements, les technologies
ont produit une baisse notoire de la fertilité
de leur sol. Ils expliquent ce phénomène
par le nombre éleve d’arbres plantés qui
uisent les éléments fertilisants de leur
sol et soumettent cultures maraîchères à
une forte concurrence nutritionnelle. En
plus, les technologies agro-forestières ont
entraîne prolifération de termites et de
nématodes au niveau de leurs champs. Par
conséquent, leurs productions maraîchères
sont réduites au néant. En situation sans
projet leurs revenus nets annuels variaient
entre 30 000 et 90 000 FCFA. En situation
avec projet des pertes inestimables sont
enregistrées.
p Pour les ménages les technologies ago-
forestières et plus précisément les haies
vives, en permettant une protection
efficace contre les animaux en divagation
16

et les vents, ont eu un impact positif sur la
fertilité de leur sol. .Cet impact s’est traduit
par amélioration des revenus consécutive à
l’augmentation et à la ‘diversifïcation des
productions maraîchères (tableau 7).
Tableau 7 : Impact du projet sur les
revenus maraîchers des ménages.
F
--
Codes
Revenus maraîchers (FCFA 1
Revenus
Ménages
Sans Projet / Avec Projet Supplémentaires (FCFA)
BN31
18 000
137 100
If9 100
BN 33
0
27 300
27 300
LS 13
0
75 100
75 100
LS 10
22 800
47 800
2.5 000
LS 16
26 800
31 100
4 300
Moyenne
13 520
63 680
50 160
Taux d’adoption très faibles. Le nombre de
ménages utilisateurs des technologies est passé
de 2 au début du projet à 47 au total en fin de
projet pour un ensemble de 8 villages. Haie vive
mieux appréciée : sur ces 47 ménages, 21 l’ont
adopté. Au total 7 groupements ont adopté
technologies. Plusieurs contraintes :

Technologies
Cmtraintes d’adoption
Divagation du bétail
Insuffisance des plants
Absence d'une miseen défens
Manque d’informations
Exode rural
Divagation du bétail
~
JB~ise-vent
6
f
Absynce d'une miseen défens
Taille réduite des exploitations
lzspèces
L
L
Concurrence nutritionnelle
avec les cultures
\\
Manque d’informations
\\
Exode rural
Divagation du bétail
'Taille réduite des exploitations
Absenced'unemiseendéfens
1 Manque d'informations
Divagation du bétail
bandes pérenaes
I
Abs:ence d'une mise en défens
et assistance à la
Taille réduite des exploitations
régénération naturelIe I
Divagation du bétail
Absence d'une mise en défens
Disponibilitk limitée en terre
.
d
. .

44-
. Projet collaboratif ISRA - NREWR -
Africare
Projet KAED qui est exéhté par Africare a
organisé les groupements r>avsans
en Entreprises
à Base Agricole (EBA) do& certaines sont les
bénéficiaires du projet coliaboratif MCA -
NRBAR - Africare.
1995 - 1997
Technologies agro-forestières :
+ haies-brise vent et
+ amélioration des parcs.
Du point de vue taux. de survie et
performances de croissance, résultats obtenus
dans champs de démonstration EBA concluants.
Taux de survie moyen général passe de 79% à
65% entre 1995 et 1997, Hauteur moyenne des
arbres s’élève a 110 cm, 27 mois après
plantation. Bonne adaptation espèces dans zone.
En terme d’impact, grâce aux technologies
agro-forestières introduites par projet, les EBA
19

i
ont pu hlnéliorer ou mieux accroître et
diversifier le potentiel ligneux de Ieur champ de
démonstration, En moyenne chaque EBA a
obtenu 1 722 arbres. Les membres des EBA
affimnent que ce potentiel ligneux commence à
contribuer à la défense et à la restauration de la
fertilité des sols. Ils soutiennent aussi que dans
un futur proche (d’ici l’an 2OO2), les champs de
démonstration pourront devenir une véritable
source d’approvisionnement- en divers produits
forestiers.
Le projet a permis aussi aux EBA de se
procurer des revenus supplémentaires. Ces
derniers proviennent des activités agricoles
menées dans les champs de démonstration et de
la vente de plants produits dans les pépinières
(tableau 8).
. -
‘0
>
,

Tableau 8 : Impact du projet sur les
revenus des Entremises a Base Agricole.
1
J
Mboss
I 175 000 158 500 163 500
Dara Nguer
165 350 26 250
Keur Ndéné Ndao 163 550 93 100
Keur La?ine Guèye 471 300 I 250 000 834 425
hloymnt: par an 1243 800 381962 i 3i5 A37
-
Ces revenus supplémentaires ont permis aux
EBA :
+ d’obtenir
une
certaine
capacité
d’autofinancement et de disposer donc de
fonds de roulement devant servir à couvrir
toutes leurs dépenses d’exploitation,
+ d’améliorw leur cadre . de ,vic socio-
économiqtiLe,
+ d’ouvrir des comptes à la Caisse Nationale
de Crédit Agricole ethu aux caisses
mutuelles de crédit et d’épargne. Ce qui
leur a permis, avec l’appui du KAED, de
bénéficier de crédits utilisés pour mettre en

place au niveau de leur village un système
de crédits dont certains sont de type rotatif
(revolving).
-
En plus intérêts tirés par EBA, système de
crédit a permis aux membres qui eG ont
bénéfrc:ié de mener des activités lucratives (petit
commerce, embouche,...) et subséquemment de
se procurer des revenus. Le calcul du ratio
bénéfice net sur emprunt permet d’apprécier la
rentabilité du système de crédits pour les
membres des EBA (tableau 9).
Tableau 9 : Rentabilité financière du
système de crédit D -
our les membres des
Entreprisesà Base Agricole.
Taux de rentabilité
En moyenne, 100 francs empruntés
rapportent au membre de 1’EBA un bénéfice net
de 60 francs au bout de 2,s mois.

Tous ces im.pacts s’inscrivent certes à l’actif .
du projet mais, il faut apprécier aussi à sa juste
valeur l’appui considérable apporté par KAED
qui a précédé projet ISRA - kI3AR - Africare
dans la zone. De même, le dynamisme, la bonne
volonté et 1 ‘engagement des populations rurales,
et surtout des femmes, à améliorer leur cadre de
vie socio-économique ont beaucoup aidé.
Taux d’adoption technologies par ménages
varient de 3 1% à 80% d’un village à un autre. Il
faut souligner qu’aucun ménagi n’est encore
parvenu à G1ôturer entièrement son champ avec
les haies-brise vent comme les champs de
démonstrations EBA. Les facteurs soulevés Par
ménages comme contraintes d’adoption sont . .
+ la pcriode de plantation,
+ la configuration de l’hivernage,
+ la taille des champs,
+ la divagation du bétail,
+ la pr6sence des termites,
+ la forte salinité de l’eau.
.
.
‘..’
- . .
, , :
.
. . .
: .
.
5

4.5, Projet collaboratif ISRA - NRBAR -
iJUiF
-
19961997
Technologies:
Q compost, fumier amélior&
Q régénération assistée, haies vives et
+ fourneaux améliorés ban ak s2lf:
Les résultats obtenus révèlent, que
globalement, les ménages sont passés :
. d’une situation sans projet caractérisé par
un bilan céréalier déficitaire de -698 Kg, =
besoins de consommation de 2,64 mois,
. à u.ne situation avec projet marqué par un
biian céréalier déficitaire de -629 Kg, =
besoins de consommation de 1,74 mois
(tableau 10).

Tableau 10 : Impact du woiet sur le bilan
céréalier des ménages.
1
Sans Projet
Codes Production Production - Besoins
Prodxtion
d;;-
Production - Besoins 1
Mmges i de mil
En
-
équivalent TCB /
(Kg)
En Kg en mois de
(YO)
=
z
consommation
l
consommation
j
hi% 1
3 000
-600
-2
83
? ‘-7
2 2 2 2
-267
-0.89
97
MB2
3 500
1 700
11.33
193
3 167
1 367
9.11
176
vv.L I
1 500
-2 820
-7.83
35
1 750
-2

570
-7.13
40
WL3
3 500
630
2 50
121
‘*A i
.
2 x0
-0JV
-2.02
1 78
WL3
1 000
-1 880 1
-7,83
35
I
1 500
-1 380
-5.74
52
1VL-I
700
-1 400 I
-8,I ;
32
1 700
-160
-2.36
79
LB1
1 200
-600
-4
67
1 367
-433
-2.89
76
LB2
3 000
-2 040
-486
59
3 8;;
-1 207
-2.87
76
LB3
6 000
2 400
8
167
4 500
900
3
125
NF1
1 300
-2 300
-7.67
36
1 600
-2 000
-6.64
l
J-4
Cl oyenne
2500
-698
1
-2,6-f
78
2110
I -629
-1,74
1
--
85
Globalement, le taux de couverture des
besoins par la production ou niveau de sécurité
céréalière des ménages a évolué de 78% en
situation sans projet à 85% en situation avec
projet. L’impact du projet se t.raduit donc par
une augmentation de 7% du niveau de sécurité
céréalière des ménages.

Projet a permis aussî a quelques ménages de
se procurer revenus supplémentaires provenant
vente plants produits dans pépinières et évalués
en moyenne à 68 800 FCFA et à 51 800 FCFA,
respectivement en 1995 et 1996.
En moyenne, le ménage a planté 180 arbres
et assisté à la régénération de 82 plants. Nombre
d’arbres plantés par groupement est estimé à
1000. Suiv1 aes raux ae slirwe et de la
croissance des espèces plantées n’a pas été fait.
Mais, d’après les paysans, sur 10 plants mis en
place seuls 3 ont survécu, d’où un faible taux de
survie de l’ordre de 30%. Plants mis dans les
champs sont pour l’instant très jeunes et ne font
même pIas lm de hauteur. Ils n’ont alors aucun
impact sur la fertilité des sols et les productions
ligneuses.
Grâce aux fourneaux améliorés vulgarisés
par le projet, les besoins de consommation en
bois de chauffe des ménages sont réduits de
moitié (tableau Il et 12). k

Tableau 11 : Comparaison des besoins de
consommation en bois de chauffe des
ménages ruraux sans et ayec les fourneaux
améliorés
c fourneaux améliorés
Tableau 12 : Impact du srojet sur les
besoins de consommation en bois de chauffe
des ménages ruraux.
Consommation Consommation Consommation
avec fourneaux avec fourneaux avec fourneaux
Unité
améliorés -
améliorés -
améliorés -
de
Consommation Consommution Consommation
temps sans fourneaux sans fourneaux sans fourneaux
améliorés
améliorés
améliorés
(Nombre de
(Kg)
(FCFA)
rameaux)
-29
-13
-182
Année
-10 585
-4 745
-66 330
Taus de dtkroissance = Consommation
a\\w fourneaux - Consommatica sans fourneaux
Consommation
sans foumewx

Taux adoption technologies de l’ordre de
45%.
Technologies
Contraintes
I
d’adoption
Divagation du bétail
Absence dùne mise en défens
Termites du sol
Manque d’eau
Salinité de l’eau et du soi
Manque d’outillage
i”isfka-a~~.ature~~~
Divagation du bétail
Absence d’une mise en défens
Termites du sol
Creusage des fosses
Eboulement des fosses
Manque de paille
Compost
Ma:nque d’outillage
Manque de main-d’wvre
Manque de charrette
Manque d’eau
[FliarCsk
Manque de paille
Non-disponibilité de la caisse
de coffrage

V- Conclusion
et recommandations
-r
LAS
projets collaboratifs de recherche-
développement ISRA - NREKAR - ONG ont eu
pour la plupart des impacts considérables tant
sur les bilans céréaliers que sur les revenus des
ménages ruraux et leurs groupements.
Cependant, les niveaux d’adoption sont souvent
faibles du fait de plusieurs contraintes.
La démarche démonstrative utilisée par les
projets a permis de convaincre les ménages et
groupements ruraux, utilisateurs ou non des
technologies de l’intérêt de celles-ci. Pour
consolider les impacts des projets et amener les
ménages ruraux à valoriser davantage les
technologies, il convient donc de lever les
contraintes identifiées. Pour ce fairej les filt-m-q
-..C--r*U
projets devront suivre les recommandations
suivantes qui ont l’avantage de tenir compte des
opinions des ménages sur les orientations des
projets futurs.

1. Meilleure valorisation des technologies
par les ménages ruraux t
Mise U-I place d’un système de crédit
ciment destiné à la construction des fosses
compostières et fumières,
Mise en place d’un système de location de
charrette pour permettre aux ménages qui
n’en disposent pas d’en louer pour
transporter le compost et le fumier aux
ch.amps,
Amélioration du niveau d’équipement des
ménages ruraux,
Augmentation du nombre de caisses de
coffrage utilisées pour la construction des
fourneaux améliorés ban ak szlf;
Au.gmen,tation des disponibilités en eau des
villages en les dotant de puits ou de forage,
Crkation d’un réseau d’approvisionnement
en phosphate naturel adapté et décentralisé
en milieu rural pour favoriser l’utilisation
du fumier enrichi au phosphate,
30

Augmentation du montant du crédit
embouche bovine mis en place jusqu'à
100000 FCFA,
Approvisionnement
* en
semences
d’arachide sous forme de crédit géré par les
paysans eux-mêmes,
Amélioration de l’approvisionnement en
semences améliorées,
l\\YIise en défens des exploitations agricoies
avant toute plantation,
Proposition d’espèces plurifonctionnelles
alliant les fonctions de défense et de
restauration des sols aux fonctions de
production,
Autogestion et appropriation des pépinières
par les villageois pour permettre de
renouveler régulièrement la production de
plants
-
même après les projets.
A.
rl
Z i

2. Nkilleure organisation des projets de
recherche-développement:
Caractérisation démographique et socio-
l
économique des ménages ruraux avant
l’exécution de tout projet afin de recueillir
le maximum d’informations relatives aux
facteurs de producti.on (capital foncier,
disponibilité en main-d’cwvre, cheptel,
équipement), aux quantités produites et aux
revenus des ménages. tes données
collectées constitueront une base de
référence lors de l’évaluation d’impacts
effectuée en fin de projet.
. Analyses pédologiques avant et après
.
l’exécution de tout projet de défense et de
restauration des sols pour pouvoir
quantifier leur impact réel sur la fertilite
des sols.
. Développement d’u.n volet d’appui à
l’adoption sous forme de crédit agricole
pour susciter une meilleure motivation des
..I.
I
. .
^
.
. .
.i..‘,

ménages ;à l’égard des technologik de
gestion des ressources naturelles.
Utilisation aussi du champ d’un paysan
comme champ de démonstration pour
mieux démontrer en grandeur nature
l’adaptabilité des technologies par rapport à
la disponibilité en main-d’œuvre du
ménage et par rapport à tous ses autres
facteurs de production, Le champ des
groupements revêt un caract&re trop
collectif.
Meilleure organisation des vulgarisateurs
locaux afin de favoriser une bonne
diftision des informations’.
Amélioration de la participation féminine
en intégrant davantage les femmes dans les
activités de vulgarisation au niveau des
villages.
Utilisation d’une démarche moins sélective
permettant à l’ensemble des ménages des
villages de suivre de près l’évolution des
activités des proiets et d’être bien
c -‘-:
..
,_
_
.
. -
. .
;-. ;
?,a,. ‘.
r

imprégnés des résultats donnés par les
technologies.
Utilisation des dispositifs expérimentaux
l
simples pour la recherche en milieu paysan
pour permettre aux ménages de bien
comprendre l’activité de recherche menée
dans leur champ.
a Définition claire des r6les des chercheurs et
des développeu-
13 dans le cadre des projets
collaboratifs afin que chacun sache son
domaine d’intervention.
3. Perspectives de recherche-développement :
o Large diffusion des haies vi.ves puisque
cette technologie présente de bonnes
perspectives en termes d’adoption et
d’impacts,
. Former les paysans sur les techniques de
gestion du potentiel ligneux : intensité et
fréquence des tailles,
Faire une recherche approfondie sur
l
l’association arbres et cultures maraîchères

pour élucider la question relative à l’effet
fertilisant de certain.es espèces en
l’occurrence le Leucaena leucocephala,
effet nié par certains paysans,
Recherche sur la lutte biologique contre les
l
termites qui provoquent une grande
mortalité des plants.
Une large di:f&s;-
lUil A~
UCS docul~~erits
produiis
serait de nature à permettre aux décideurs
publics et privés de disposer d’une large gamme
d’informations
micro-économiques
.
w
constituent une bonne source d’inspiration pour
la conception de futurs projets et pour
l’élabora.tion
de
politiques
a,Yricoles
performantes.

Tableau 13 : ComDaraison des imPacts des projets
sur ies ménaws et erouDema,ts ruraux.
Sans Projet
-
Avec Projet
ctions 1 Productlz
TCR Productions Productions TCB j
/
/
I I
WC)
/ - Besoins (/JO)
(Kg)
- Besoins (O;o) !
,
I
I
(Kg
1
(Kg)
!
1
l
ISR,I I Compost
:
j
NRBXR j Semences
603
i
i88à;
Winrock , améliorées
1300a 1900 -860à -:‘60 88 j 1900 à 2600 1 -280 à-blo j 120 1
IH aies
1
I
1 viI.es/Manioc
.Y’
i
--
I
I
MA
1 Compost
i
NRBAR Fumier
700à3500 -1125à1310 38a 97ja2675 -850àI43j ) j;à
Rodale amilioré
160
1 165
Embouche
/
I
‘-‘ -
i
I
Y
Haies vives /
1
l
I
)
RPgPnGration
/
1
I
j l
1
j
I
I
ISR-4 1 assisttie
;
I
/
/
!
1
NRBAR Cultures en
OSDIL couloirs
.Iménagement
agro-sylvo-
( pastoral
ISRA Compost
r
/
ùRBAR : Fumier
700 à 6000 ‘-282Oà2400: 194 I1367à4500 ‘-2570à 1367! 176 ’
ARAF / amélioré
4
l
/
l
I
L.
Projets
Nombres d’arbres /
Adoption du projet
I
ISRA
5125oa 143130
53 par ménage
z 80 à 100°,o
des ménages
par
NRBAR
par mkqe
village
Winrock
--
ISRA
93073ii 17 130
57?+ des ménages
par village
NRBAR
36

Rodals
ISR\\
4300 à 119100 par
174 par ménage
NRBxR
ménage
476 par groupement
OSDIL
ISR\\
107783 à87190Spar
biRBi!R
1 Africxe
1
i
i
I
ISR;\\
i 68800 à 5 1800 par /
107 par minasc
45?/0
des mt-nages
- 1
I
NRB.\\R
j
mtkqe
300 par gouperrdnr
groupement
par !.itiagz
AR\\F
j

Tableau 1 : Localisation des zones d’intervention
des projets et des sites dknauêtes.
Projet
-I_
Région 1 Départe- Arrondis- Communau- 1
Village
! ment sement té Rurale 1
ISRA
Notto-
Notto
Baback *
NRB/JR
Thiès
---
Fandéne
\\Vinrock
Thiadia;;t Sandiara 1 NdoiIor *, Diokhar
CCF
[ Thiadiay.e. Fisse1 i
ISR-li.
Diourbel Bambey Baba - ‘Keur Samba ’
Ndiamsil *
NRB.-IR
i--
Garage
Kane
/
Rodale
Thiès j Thiès
Notto -
Notto
1
Baback *
Fatick m
Fimela -
Diofior *
-.-
Loui-Sessène *
Loul-Xdoundo:!r *
ISR;1,
Fatic k ! Fatick
mela
Loul-
Dack *, Ndoff *
NRBAR
Sessène
Bo~ar-Teck *
OSDIL
Bolar-Diodione *
NQuessine
*
l
Diilass I
Djilass *
-J
Gandiaye
DP
/ Keur X&né Xdao *
ISR4
Kaolack j
Ndoffane kdoffane j
Mboss *
NRBAR
1
Africare
Nioro Paoskoto YProkhane
Keur Layine
i
Guèye*
1
/laEGë
33irkélane 1 Dara Nguer *
(*) : vUages enquêtes


Je résultat intermédiaire est atteint à traver
ries études d’impact, des enquêtes socio
Economiques et agricoles et des évaluation
comprenant
dk.3
inventa.ires
de
:echnologies agricoles et la formation e
akthodologie d’évaluation./étude, etc. _ . .
Ce résultat intermédiaire est atteint à travers
la mise en œuvre de programmes de
recherche d’AG/GRN en station au Sénégal
et à l’étranger
i
--
Ce résultat intermédiaire est atteint à traver
VALIDATION
D’UN
Ia mise en œuvre de programme
PLUS GRAND
collaboratifs de recherche en AG/GRN
---r ,NOMECRE DE
suivi-évaluation,
la
validation
de
technologies et la diffusion de l’informatio
technique
--
Ce résultat intermédiaire est atteint à travers
formation des formateurs et des
aux technologies d’AG/GRN,
et l’exploitation de parcelles
et des tours d’observation
pour les agriculteurs

REP.ARTITION DE LA FORMATION
DEMONSTRATION
DANS LES CHAMPS DES
PRODUCrH3JRS
- _-
~-
AGR1C~JLT’UR.E
Agroforesterie Agricultur~ge
7 TOTAL
Elevage
ment
--
- ---
Funîure
Variétés
organique 1 améliorées
-k
-
_-
61
5
I 134
_-
45 52%
,
7,46%
1 3,73%
1 100
~

NOMBRE DE PERSONNES FORMEES PAR ACTIVITE
POURCENTAGE DES FEMMES DANS LA FORMATION
SELON L’ACTIVITE
AGRICULTURE
AGROFORES
TERIE
Fumure organique
Semences
Améliorées
2437
973
2391
-
39,12
3W.2
635 1

IMPACTS
r‘ MAITRISE DE Lx4FORMATION
AU NIVEAU DE B,4A4BEY SERERE
1. EN AGROFORESTERIE
. LES FEMMES DE BAMBEY SERER VIENNE:NT DE METTRE EN PLACE UNE
PEPINIERE D ‘a4GROFORESTERIE DE 3 000 PLANTS SOUS FINz4NCEM-ENT
VISION MONDIALE,
1. EN MARAICHAGE
. DE DEVELOPPER UNE TROISIEME ANNEE L)E MARAICH;4GE,:
1. EN EMBOUCHE
. A VEC L *ARGENT ISSU DU MA.RAICHAGE ELLES ONT REALISE UNE
TROISIEME ANNEE D ‘EMB 0 UCHE BO VINE (2 BO VINS) ;

‘4 U NI VE4 L’ DE SONKORC3NG
EN AMENAGEMENT DES SOLS
. NAKSANCE L3 ‘U?? GIE DE LUTTE ANTI-EROSIVE A SONKORONG
e ACTUELLEMXT 8.5 CHEFS D ‘EXPLOITATION ONT DEJA REALISE DES
AMENAGEMENTS ANTI-EROSIFS DANS LEURS PROPRES PARCELLES
. LE GIE ASXSTE LES i4 UTRES VILLAGEOIS ENVIRONNANTS A UX
TECHNIQUES DE L/UTTE ANTI EROSIVES
. DE SONKORONG A DL4 kV BAMBALI ON OBSERVE DES CORDONS
PIERREUX LE LONG LIES RA VINNEMENTS A U NIVEA U DES PARCELLES
DE CULTURE GRACE 24 LA DEMULTIPLICATION
DE LA FORMATION PAR
LE GIE

i
oût

Introduction générale
Dans le but d’assurer une meilleure prise en charge de sa mission, l’Institut avec l’aide du NRBAR
et de ses partenaires financiers a entrepris et mené à terme des réflexions. Par celles-ci il s’est agi
d’élaborer un pro.jet d’entreprise et un plan stratégique, et de dégager les éléments incontournables
pour en assurer lc SUC~:~S (,procédures de programmation, suivi, évaluation, système de gestion plus
performant, testes réglementaires adaptés à l’environnement de la recherche, gestion des stations et
laboratoires, affirmation du parknariat et développement de la coopération scientifique...). Il est
aujourd’hui autorisé de penser que 1’lSR.A dispose, entre autres :
l
de grandes orientations pour les 25 ans, consignées dans son projet d’entreprise ;
l
d’un plan de recherche pluriannuel exprimant l’offre de demande supportable par
l’Institut et ses partenaires eu égard aux ressources disponibles ;
l
d’un manuel de gestion scientifique ;
l
d’un réglement d’établissement ;
l
d’un décret organique ;
l
d'un
progiciel de gestion paramétré et fonctionnel s,ur sites test ;
l
d’un projet de manuel d.es procédures de gestion administrative et comptable en cours de
\\Validation :
l
d’un manuel de gestion des stations.
La recherche de l’elfiçaçité dans lies différents compartiments institutionnels va se traduire par des
évaluations annuelles I&dées sur une appréciation plus objective des performances.
Celle-ci s’appuiera sur un suivi/évaluation qui va être de mise tant pour les aspects scientifiques que
ceux relatifs à l’administration et $1 la gestion. S’y ajoute l’option tranchée pour une consolidation et
un élargissement du partenariat rtnové dont le projet d’entreprise et le plan stratégique constituent
les expressions les plus concrètes.
Pour insérer tout cela dans la duré:e. la recherche agricole doit continuer certes à profiter de l’appui
extérieur mais elle devra aussi se donner les moyens d’assurer son tlnancement durable. A cet effet,
il est essentiel :
(i) qu’elle transfère graduellement la prise de décisions aux utilisateurs. Cela, pour que ceux-
ci assurent à terme, l’essentiel de son financement.
(ii) qu’elle s’acquitte au mieux de sa mission relative à la production de semences de pré-
base et de vaccins :
(iii) qu’elle utilise son capital scientifique pour mettre en place un bureau d’études
fonctionnel qui sera aussi un cadre de valorisation de ses résultats.
En conclusion. il est permis de noter que le NRBAR a apporté sa contribution dans le cadre du
renforcement des capacités institutionnelles de I’ISRA en mettant à sa disposition des ressources
financières et des consultants sur des aspects clairement identifiés et en formant des agents.

. ,” ‘” -.


L’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles avait fait le pari de réaliser lui-même un projet
d’entreprise et un plan stratégique au lieu d’en confier la responsabilité à des organismes
internationaux spkialisés dans ce domaine (voir résumés analytiques). Pour ce faire, il s’est appuyé
sur le projet NRBAR pour assurer la formation des responsables et des chercheurs impliqués dans le
processus de planification. Ces formations ont développé des capacités opérationnelles internes
ayant permis à 1’ Institut :
l
de concevoir un projet d’entreprise ;
l
d’élaborer le cadre de référence du plan stratégique :
l
de concevoir un modèle d’élaboration de priorités entre les programmes de recherche
et de le mettre en œuvre ;
0
cl”harrnoniser sa compréh.ension d’établissement d.e priorités à l’intérieur des
programmes de recherche avec ses différents partenaires ;
*
dc définir la philosophie et les principes de base pour mettre en relief des orientations
stratégiques, support de l’arbitrage entre les différents; besoins humains, financiers et
matériels exprimés par les unités de planification ;
l
de faire un cadre logique du plan stratégique et de dégager l’impact potentiel attendu
de la mise en oeuvre des résultats attendus.
En fait. l’institut a pu démontré que la planification stratégique n’est pas un processus isolé du
management institutionnel mais en constitue plutôt une partie intégrante qui ne doit pas être le
monopole d’un groupe.
En plus des stages et voyages d’ktudes réalisés pour une meilleure maîtrise de la planification, il
convient de faire noter que le NRB.4R a :
9
financé la première mission de sensibilisation des acteurs et de découpage des zones
agro-kologiques
faite par 2 consultants nationaux en guise de préparation à
l’évaluation du plan stratégique ;
a
permis à l’institut d’organiser un séminaire avec nos partenaires sur l’établissement de
priorités avec l’appui d’un consultant ;
8
soutenu financittrement les comités régionaux de prospective et de planification
stratégique et le comité national de prospective planification stratégique dans les
diff-ërentes séances :
0
financé l’impression du document de synthèse du plan stratégique et du projet
d’cntreprise :
l
mis à la disposition de l’institut un consultant qui a assisté les coordonnateurs du plan
stratégique :

s
fait profiter l’institut d’un consultant gestionnaire de station qui a apporté une
contribution au chiffrage dc la réhabiliPdtion et des équipements requis pour une
correcte exécution du plan stratégique.
L’élaboration du projet d’entreprise et du plan stratégique de I’ISFU ont été un moment fort dans la
vie institutionnelle marqué par une nouvelle approche en :matière de planification. Celle-ci ont
reposé sur un processus participatif et itératif ayant impliqué tout l’institut et ses partenaires
potentiels.
Le soutien du NRBAR à une telle initiative a donc été salutaire à plus d’un titre. En effet, au delà de
l’efficacité et de i’ei’ficience rec,herchées par cet exercice, la durabilité est aussi prise en compte car
l’avenir de la recherche passe par une mise en synergie des expertises et des compétences
scientifiques nationales.

Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
RESUME ANALYTIQUE
PROJET D’ENTREPRISE
DE L’INSTITUT
SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
A L’HORIZON
2015
L,a mise en euvrc d’une démarche de type Projet d’Entreprise a été l’une des activités dominantes
de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) au cours de ces deux dernières années. Elle
s’inscrit dans une politique de réorientation et de redynamisation des activités de l’Institut basée sur
l’analyse des évolutions et des mutations en cours de l’environnement agricole et socio-économique
et sur la relance effïciente du secteur agricole sénégalais,
Le document de projet d’entreprise fait ressortir les idées forces centrées sur le contexte pluriel et
les défïs à relever ainsi que les orientations stratégiques retenues par l’Institut.
Le contexte et les défis
Le contexte économique et institutionnel du Sénégal est actuellement marqué par le désengagement
de I’Etat. la libéralisation. l’émergence d’organisation de producteurs, d’un secteur privé agricole et
agro-industricl et d’ONGs, le processus de décentralisation/ régionalisation avec la création de
collecti\\rités régionales et la mise en ceuvre de grands travaux d’aménagements hydro-agricoles
(Canal du Cayor. Vallées Fossiles). Ces réformes et dynamiques de développement multiplient les
acteurs et les interlocuteurs publics de l’Institut. Elles sont, plus que jamais, favorables à la
définition de nouvea~~x
rapports égalitaires entre ces diffknts
ac,teurs et les services publics de
recherche et de vulgarisation agricoles.
Toutefois. le secteur agricole est depuis deux décennies confronté’e à des difficultés m+jeures. Le
déficit pluviom&rique ct la dégradation des ressources naturelles marquée entre autres par une
baisse notable de la fertilité des sols, ont entraîné une nette tendance à la stagnation, voire à la
baisse, des productions primaires.
Une croissance démographique soutenue s’est ajoutée à ces difficultés entraînant une baisse
progressive de la production agricole par habitant et le développement de la pauvreté des
populations rurales et urbaines dont les revenus provenaient du secteur agricole et agro-industriel.
Les tendances actuelles constituent une véritable menace d’aggravation de la situation d’insécurité
alimentaire et de pauvreté avec des conséquences possibles ~LU- la stabilité sociale du Sénégal.

L’évolution du contexte économique et institutionnel et les tendances placent ainsi le secteur
agricole sénégalais dtsvant six (6) grands défis :
3 sortir de la crise par une relance de la production et maintenir une croissance positive
durable ;
3 affranchir LIIE grande partie de la population de l’emprise de la pauvreté ;
= assurer sa compktitivité sur le marché sous-régional et Pe marché international ;
=rj renverser la tendance actuelle à. la dégradation des ressources naturelles ;
=I> faire face aux conséquences négatives de la libéralisation accélérée de l’économie agricole
qui a impliqué entre autres l’émergence de nouveaux partenaires ;
3 répondre aux exigences des nouvelles politiques de régionalisationldécentralisation ou
transfert de responsabilitks aux collectivités locales.
De par sa vocation; I’ISRA est, sans nul doute, l’un des principaux organismes nationaux capable
d’apporter une contribution significative pour relever ces d.éfk. Pour y parvenir et accomplir sa
mission au sein du dispositif national de recherche et de développement agricole, l’Institut s’est
attaché à faire l’analyse critique de ses forces et de ses faiblesses tant sur le plan de ses
performances scientifiques que sur celui de son organisation et de son fonctionnement. Il a
également analyse les changements et mutations en cours ou attendus dans son environnement
national et international.
L’Institut a ~~LI~LI que sa démarche soit le momentum d’un processus de transformations profondes
à engager consensuellement et volontairement par l’ensemble de son personnel et souhaitées par ses
partenaires et sa tutelle.
II s’agit pour l’Institut de se donner une autre image de lui-même à travers une nouvelle
organisation et un plan d’actions c’est à dire A travers un proj’et d’entreprise dont l’ambition est à la
hauteur des défis du secteur rural et de la mission de la recherche agricole pour les relever. Telle est
l’essence du Projet d’Entreprise qui représente le cadre des grandes orientations politiques et des
options stratégiques de 1’ISRA pour les vingt cinq (2.5) prochaines années.
Les orientations stratégiques
L’analyse contextuelle du monde rural et de ses différents acteurs suggère des changements de
paradigmes et d’ob.jectit’s stratégiques qui confèrent au Prqjer; d’Entreprise un caractère original et
novateur. En fait, il s’agit de tout mettre en œuvre pour avoir :
1. Uue recherche ti I’écoute des utilisateurs de ses résultats
Ceci signi-fie l’élaboration de notre cahier de charges en fonctilon des signaux forts du marché et des
réalités au niveau des exploitations agricoles. L’institutionnalisation des comités de programmes et
la mise en place d’une cellule de recherche/développement procèdent de cette volonté de mener des
recherches en phase avec la demande sociale actuelle et future.

2. Une recherche de qualité
L’Institut a opte pour une gestion intégrée de la qualité, une qualité totale, grâce à des procédures de
programmation, budgétisation et de suivi. En outre, une évaluation systématique des performances
sera effectuée par le Comité Scientifique et Technique.
3. Une recherche valorismt ses résultats
11 s’agit non seulement d’intégrer les actiCtés de valorisation dans les programmes de recherche et
d’en tenir compte dans leur évaluation mais aussi d’avoir une véritable politique d’Information
Scientifique et Technique (IST). Cette ambition va. conduire à la création d’un espace commun IST
multimédia et à la mise en place d’un réseau informatique dans le cadre du système national de
recherches agricoles et agro-alimentaire.
4. Des ressources lzumcriiies
compétentes,
productives, réflctives et motivées
La qualité des ressources humaines d’un organisme de recherche est sa principale richesse. Celles-ci
doivent pouvoir renforcer constamment leurs capacités de réponse. 11 sera procédé à une
planification des besoins en personnel et à une sélection plus rigoureuse. En outre, un accent
particulier sera mis sur la formation des agents et des formules de motivation du personnel seront
mises en oeuvre cn fonction du mérite.
Enfin, le projet d’entreprise va être le socle permettant :
I-J un positionnement de I’TSRA au sein d’un système national et régional de recherches
agricoles :
3 un redimensionnement de I’ISRA pour une utilisati.on optimale des ressources ;
z une organisation et un fonctionnement décentralisés et ouverts sur les partenaires et les
clients :
3 une stabilisation insti.tutionnelle de l’outil de recherche tant du point de vue
organisationnel que de ses ressources humaines ;
3 un financement durable de la recherche en rentabilisant les unités de productions
(semences, vaccins): en développant les prestations de services (bureau d’étude,
formation. enseignement), en instaurant un partenariat avec les structures régionales
décentralisCes. et en mettant en place un fonds de recherche.
Le succès de ce pro-jet d’entreprise contribuera sûrement à la relance de notre agriculture et à la
redynarnisation de notre Institut. Il sera donc, à n’en pas douter, étroitement lié au degré
d’engagement des utilisateurs directs des résultats de la recherche, des décideurs politiques,
économiques, scientifiques et sociaux ainsi que des partenaires au développement du Sénégal.
Aussi, les très fortes collaborations qui ont déjà marqué la phase d’élaboration doivent-elles se
poursuivre et s’amplifier dans la mise cn oeuvre et l’évaluation des idées retenues.

Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
RESUME ANALYTIQUE
PLAN STRATEGIQUE
DE L’INSTITUT
SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
1998-2003
La stagnation. voire la baisse des productions agricoles, la paupérisation du monde rural et la
dégradation des ~css~~~~es
naturelles sont des tendances préoccupantes au Sénégal qu’il devient
urgent d’inverser. La recherche agricole peut, à son niveau, apporter sa contribution pour relever ces
défis ma.jeurs. C’est ainsi que, conformément aux orientations de la Lettre de Politique de
Développement Agricole (~L.PDA), l’Institut a mené des réflexions approfondies qui ont débouché
notamment sur : (1) un projet d’entreprise sur vingt cinq (25) ans degageant la vision d’avenir et les
grandes orientations de l’Institut; (,2) un plan strategique sur six (6) ans programmant, à court terme
(1998-2003). ces grandes orientations. Ce dernier fait l’objet du présent résumé,
La démarche de planification adoptée à cet effet par l’Institut a conduit à la définition d’un cadre
incitatif constitué par son projet d’entreprise et son plan stratégique. Ce cadre lui permet, à terme,
de contribuer efficacement à l’avènement d’une agriculture productive, compdtitive, diversifiée et
durable, capable de reconquérir le marché intérieur et tirer résolument profit de la mondialisation
des économies agricoles. 11 vise & participer à la mise en place un Système National de Recherche
Agricole et Agro-alimentaire efficace en l’intégrant à la fois dans un réseau d’institutions nationales
et internationales où jouent la complémentarité et l’avantage comparatif, et dans un plan stratégique
dégageant des opportunités de recherche.
Ces opportunitk
ont eté identifiées après analyse des objectifs gouvernementaux, des
caractéristiques des zones agro-écologiques, des potentialités et contraintes de la recherche, des
dynamiques de développement, des acquis technologiques, des collaborations et partenariats
envisageables, . . . etc). En outre. pour être efficace, la recherche sera ,à l’écoute des utilisateurs directs
et indirects de ses résultats. La démarche participative et itkrative adoptée s’appuyant sur
l’interaction entre la recherche et ses clients (ONG, organisation de producteurs, opérateurs privés)
et l’organisation’, y contribuent, et ainsi il est permis d’avancer aujourd’hui que les chercheurs et les
utilisateurs potentiels des résultats de la recherche sont effectivement parvenus à s’entendre sur la
configuration de la demande sociale, conduisant ainsi l’Institut à effectuer des options concernant :
l
la rkpartition des ressources humaines et financières ;
l
le plan de recherche :
l
le réseau de centres et de stations.
’ l-fuit (8) Centres
R~pio~lau~
(,(‘RA
Djih6lor
en Basse et Moyenne
Casamance
- BbIC.
(‘RA
de ‘ïamhacounda
et CRZ de Kolda
au
Sénégal
(3riental:l-lnlltc
C’asamanc~
- SOHC.
C’RA de Kaofack
au Sud Bassin
Arachidier
- SHA, CNRA
de Bambey
au Centre
Nord
Bassin
Arachiciicr
- CNl3,2.
CRA
dc Saint-Louis
CII Zone Fleuve.
CRZ de Dahra en Zone
Sylvopastorafe
- ZSp.
<:f)H
cn Zone
des
Niayes)
: c]LI:llfL!
C-l)
(‘cntrcs
Nalionam
(I..Nt3RV!Pr«ductions
Animales
- PA
I,~Kt’ViProductions
V&gétales
- PV.
CNIZI:/Prociuctioii~
Forci;ti?rcs
- 17‘. CROf)
I”Pr«ductions
f-lafieutiqucs
- PfI
: deux (2) Unit&
de Production
- LJI> (Vaccins
- VA,
Scmenccs
- SE) : IL\\MF:
: I,NIV.I\\[

Dans sa d~marchc de platti~ïcatiott stral6gique définissant. la politique scientifique ct les strat6gies
pour Ics six années à venir. l’Institut a développé deux (2j scénarios : (i) un sc6trûrict d’envergure
idéale et (ii) 1tn scénario d”envçr~;ure réaliste ct réalisalble.
La cou\\wturc intégrale de la demande sociale (scénario i&alj est dii’ficilçment envisageable dans le
contexte économique actuelle de notre pays.
L’institut a pIut6t faii le choix d’un scCnario rGalisab1.e
où la couverturc de fa demande sociale est
limitée par les tnoycris humains et financiers disponibles. T’outefois, il reste qu”i! développera une
politique hardie dc partenariat clans le cadre du système national et des systèmes rPgionaux et
internationaux dc recherche agricole pour tendre vers la couverture intégrale de la demande sociale.
Le présent rCsum6 analytique décrit les options prises par l’Institut3 dans Ie cadre du scénario
réalisable, en matière de planification de ressources humaines. dc budget. de recherche et de
suivi/évaluation des açtiviGs ainsi que de développement des infraslructur~s.
Dans Ic cadre du budget national, la prise en charge de’s ressources humaines disponibles est prévue.
Le nombre de chcrcheut-s nationaus est supposé invariable au cours dc la yériock d’exécution du
plan de mèmc que le nombre de chercheurs hors budget national (expatriés et contractuelsj,
estimé à
environ 29 par an. On considère que le potentiel chercheur est composk des chercheurs actuellement
en poste ( 120) et des allocataires de recherche (7j nécessaires pour remplacer ceux qui partent à la
retraite.
Pour maintenir le nombre dc chercheurs à son niveau actuel, compte icnu du ~ctnps que prend la
formation d‘un allocatairr dc recherche (2 ans), l’Institut doit :
o pour les premières années ( 1997 - 1998 - 1999) procéder à des rccrutemcnts direct s de chercheurs
et démarrer la politique de recrutement d’allocataires ;
* pour les autres ann&s du plan (à partir de l’année 2000) il ne s’agira que de rwrutement
d’allocataires.
A compter de 2001, awc 1”eff’ectif disponible et le nornbre d’allocataires rewnu. le pian stratkgiyue
pourra être me& à terme. Si la politique d’allocataire est maintenue aprds la @iode d’exécution du
plan stratég,ique. il faudra dans ce cas prévoir de recruter des allocataires ti partir de îOO1.
La répartition Je5 clwrcheitrs et des ressources financières par uiijtC ol35ratiotuwilc est présentée
dans le tableau ci-après.

-
Types de structure
Intitulé
Zone agro-écologique
% des ressources
--
Centres régionaux
CRA de Djibélor
BMC
8
CRA de Tambacounda
SOHC
8
CRZ de Kolda
CRA de Kaolack
SBA
7
CNRA de Bambey
CNR.4
10
CRA de Saint-Louis
Fleuve
7
CRA de Dahra
ZSP
4
CDH de Cambérène
N iayes
10
r
66%
Centres nationaux
CRODT
ZM
12
CNRF
6
I,NERV
7
ISRAIPV
4
Autres structures
BAME
4
DG
10
Production
de semences
2
Production
de vaccins
1
34%
Total
100
100%
Les ressourcçs Ifhmcières prévues se décomposent en trois (3) sources de financement (subventions
de 1’Etat J ressources propres ; ressources extérieures). Le budget total retenu est d’un peu plus de
29 milliards de francs CFA sur six ans et est détaillé dans le tableau qui suit.

Plan de financemenl prt!visionnel 1998 - 2003 (en milliers de F CFA)
-,
,:~:::,,;,x .<I..
" A'_ : '.
: ': “‘.".>-,y;&
,i.
“.
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‘.a,,-
Sources de fïnaucemeut
‘Exer~ir;eF>'lirudgétaires
fT -‘*
: _
;;i,
*$ytaux
--._,
-
.,’
-“
---,
1998
1999
2000
200 1
2002
3003
--
Subventions
Etat
2 199545
2 199545
2 199 545
2 199 fi45
2 199545
2199545
13 197270
Ressources
propres
423.700
365.300
487.954
447.600
463.000
491.450
2.679.004
Ressources extkrieures
3.627.393
3.542.654
2.135.519
1 s440.956
1.425.556
1.479.606
13.651.685
.~-.-
Totaux
6.250.638
6.107.499
4,823.0d@
-----
-.--
Les dépenses i-ïnancières prk~cs 1998 - 2003 (en milliers de F CFA) sont détaillées dans le tableau
suivant.
-,
&@
p\\
$
_i
,I,
Désignation
70taqar
~
---.
“-_IIl_l”-l
‘5’
1998
1999
2000
2001
2002
2003
Personnel
1960 100
1960 100
1960 100
1960 100
1960 100
1960 100 11 760600
Fonctionnement
2898
116
1832990
1807280
1712174
1712 174
1712 174 II 674708
Equipement
880000
1815000
673 000
100 000
100 000
17s 000
3 743 000
Sous Total
5738216
5608090
4440380
3772274
3772274
384727$
27k78508
Imprévus
512 422
499409
382638
315 827
315 827
323327
2349450
3. PImi de recizerche
Au Nord (zone Fleuve:) comme au Sud (.Basse et Moyenne Casamance et Sénégal OrientallHaute
Casamance)o le SPnégal compte encore des zones à haut potentiel de productivité. La recherche doit
y avoir comme ob.jecti,f d’appuyer le développement de l’intensification tout en gardant le souci de
préserver l’en\\iirol7nen-lcnt. Au centre (Zone Sylvo-Pastorale, Centre Nord Bassin Arachidier et Sud
Bassin Arachidiet) et m&ne à l’ouest (Niayes) 021 une péjoration climatique marquée est observée
de même qu’un làible potentiel de productivité, l’objectif sera d’améliorer les systèmes de
production. la gestion des rcssourccs naturelles et la protection phytosanitaire et animale pour une
agriculture durablc garante de la skurité alimentaire et génératrice de revenus pour les ruraux.
L’Institut a traduit les opportunitiis de recherche identifiées dans sa démarche de planification en
objectifs de recherche eux-m6mes traduits en programmes, thèmes et activités. La présentation des
thèmes ci-après donne une vision globale du plan de recherche.

3.1. ‘l’hèmes de recherche
Le plan de recherche proposé correspond aux activités de priorilté 1 et 2 du scénario idéal qui
compte trois (3 j nilzeaux de priorité. Les principaux thèmes fedérateurs retenus :sont les suivants :
l
Diagnostic et connaissance approfondie du milieu
l
Amélioration des systèmes de production
l
Amélioration de la gestion des ressources naturelles
o Diversifïcation des productions
l
Amélioration des productions animales, végktales et halieutiques
l
Analyse et dynamique des filières agricoles
l
Amélioration de la qualité des produits
Par ailleurs. dans le cadre de la mise en place dc programmes con-joints entre 1’ITA et l’ISRA,
quatre (4) pro.jets structurants ont été retenus :
1. Développement et assainissement de la filière transformation artisanale dc l’arachide ;
7
&<. Amélioration de la qualité du riz produit dans le Vallée du Fleuve Sénégal ;
3. Valorisation des produits de la. pêches par les marchés locaux et d’exportation ;
4. Développement des filières fruits et légumes par la transformation pour les marchés
locaux ct d’exportation.
Les actions clkveloppécs à travers ces projets constitueront des recherches prioritaires pour les
quatre (4) zones agro-écologiques concernées (CNI3A. Zone Fleuve., Zone Niayes, Zone Maritime).
3.2. Technologies et connaissances à générer, indicateurs de performances
Pour apprécier plus aisément les technologies à mettre au point et les connaissances à générer,
l’Institut a traduit le plan stratégique sous forme de cadre logique qui est donné dans les tableaux ci-
après. Le cadre logique fournit des éléments essentiels sur les objectifs que l’Institut veut atteindre
dans le cadre du plan stratégique. En outre, cet outil, en mettant en évidence les indicateurs de
performances. facilite le suivi et l’évaluation des activités prévues pour atteindre ces objectifs
(mesure de l’impact des technologies en terme de conditions d’appropriation, de vulgarisation, de
relation avec l’environnement, etc...).

Cadre logique du Plan Stratégique
But/FinalitC
Finalitk
ou raison
d’être
ri
Fïnalité
Sources
Responsables
long terme
d’information
- Conlribuer ti la réalisnfion
- Accroissement
dz la
- Statistiques
Services
de la sécurité alimentaire de
consommalion
Sationales
Techniques
la population Sénégalaise par calorielpersonne
;
l’accroissement durable des
productions du secteur rural;
- Accroissemenf de la
restauration et prtservation
contribution du Secteur
les écosystkmes et des
Agricole
au PIB ;
ressources nnlurelles.
- Au,gmenf.ation de la
productivité par producteur
ou par I-la ;
- Baisse des fendances de
dkgradation de
l’environnement.
- Meilleure coordination
des dillcrenfcs
compos;llltes
cllalgees
du
dCveloppe~wnl
rural.
-<-
---
Résultats/But
But : Raison
d’être
à
But : Etat de fin de projet
moyen
terme
- StabilitC et nioti~ation
- Appuyer le développement
- ,4ugmeniation du nombre
Rapports annuels
Centres régionaw
du personnel de I’ISIIA : dc I’intensitïcalion
de la
de technologies \\/aloriskcs :
de syithkse
et nationaux
production du secteur
2
- 1,es tcnJnllccs
cfc
primaire fout en préservant
- Amklioration
de la capacité
Etude d’impact de
&~LIE
But
dtigradarion dc
I’ciivironneinent
:
de l’Institut de répondre aux
la recherche
I’en\\~ironn~lncill
ilC
prkoccupa~tions et besoins
Publications
s’accklkcnl pas de
des utilisal.eurs :
scientifiques
manière brusque.
- Augmentation de la
- ,4ugmenlation des
Rapports annuels
Centres régionau?
productivik
des lïlittres
rendements :
de synthèse
et nationaux
agricoles et amélioration de
- Mise au point des variétés
la qualité :
productives et adaptées ;
- Mise au point des
techniques de conservation
et de transformation ;
- f’rotiuire des connaissances
- Modèles et outils d’aide à
Rapports des
Centres nationau,
ct des tcühniques pour
la d6çision.
études
DS, DG
fàciliier les prises de
d&isl,on des autorités.
----
--

ActivitésJRésultats
Résultats
St Produire
Résultat
: QuantitklQunlité
Sources
Responsables
d’information
- RkcptivitC parmi les
- iImcilioration de la fertilité
- 5 technologies
- Rapport
RMC, CNBA,
parlcnaires (chcrchc~~rx.
des sols:
agroforestières;
d’évaluation et
ZSP, CNRFIPF,
OKC;~. populalion) ~~III
- 2 techniques d’utilisation
Iiches techniques
SBA. ISRAW
cntrcprendre des nai\\itBs
d’amendements organiques
conjoinlcs atin dc
H/ou minéraux:
rCpondrc 5 des
pr~occapalions
- Rkgénération des sols
- I technologie;
- Rapport
MAC,
SHA
comniuncs ou
acides et saEs:
- 2 techniques par les
d’&aluation
et
indiciduelles dans Ic
amendements minéral,
fiches techniques
3
domaine de> systèmes de
biologique, ou organique:
Résultats
production
- MO~&
cl’aménagcment et
- 2 technologies de lutte
- Rapport
dc gestion des ~essourcês
contre l’érosion hydrique:
d’ékatuation ct
SPA.
ISRAIPV.
Fleuve, BMC
llatllrelles:
- 1 technique d’irrigation:
fiches techniques
- Proposition pour la mise en - Mod& de gestion de I’rau
- Rapport d’étude
SRA
- I .cs partcnuircs
\\ alcur des bas fonds et
et d’aménagement des sols;
Iinancicr> de I‘ISR:\\
rCgénCraLion et
- Modèle d’enrichkxmcnt
- Rapport d’Gtude
SBA. %SP
rcspcc1em
Icurs
enrichissement des zones de
des zones de parcours:
cngapcmcnls
SLII’ l‘appui
parcours:
inslitulioiincl
- Définition des itinéraires
I 1 technique de prkparation
- küpports
CNHA, t:leuvc,
techniques performants sur
du sol. semis.:
d’é\\ aluation ct
BMC. Xiayes
diverses cultures;
- 1 technique de tulle contre
fiches techniques
striga, etc;
- 2 techniques de lutte contre
tes adventices:
- itinéraires techniques 516:
- 1 technique dc lutte contre
les nématodes;
- I technique de lutte comre
maladies dc la pomme de
terre et ch chou;
- itinéraires techniques
pastèque et bissap:
- ‘l‘cchniqucs de production
et contrôle dr qualité des

Cadre logique du Plan Stratégique (suite)
Activités/Résult:its
Résu’ltats à Produire
Résultat : QuantittVQualité
Sources
Responsables
d’information
- C‘onîpréhcnsion des
- 1 tnodèle de simulation des - Kapport
CNB.4. ISRA/P\\
mécanismes d’adaptation des mécanisnxs d’adaptation des d’évaluation
plantes dans les systkmes de plantes :
culture :
- Rég&kration des essences - 1 technique de régénération - Rapport
23
Iimstières :
naturelle ;
d’Svaluation et
fiche technique
3
- Amélioraiion de la qualit
- Variétés identifiks pour la - Rapports
BMC. SBA,
Résultats
des produits :
diffusion :
d’évaluation et
ISRAIPV CNBA
- 4 vari&& céréales irriguées fiches techniques
Fleuve. Niayes.
,
amellorées ;
SOHC, %SP,
- 7 variétés cCréales pluviales
CNRF!PF
axnc5liorées
;
- 3 variétés cultures de rente
(coton, arachide) améliorées:
- 12 variétés cultures
maraichères méliorées ;
- 8 variétés d’arboriculture
fruitir‘re améliorées ;
_ 2 produi1.s forestiers ;
- Transformalion et
- 2 techniques de
- Rapports
BMC, CRODI
conscrvntion des produits
transfortnation des produits: d’éaaluation et
agricoles :
(1 agricole: et 1 espèce
fiches techniques
démersale‘) ;
- 2 mtthodes de
- Rapports
SBA. CRODT
conservation: ( 1 semences en d’évaluation et
MP et 1 pélagique côtier) :
Eches techniques
- Techniques d’extraction de - Rapport
%SI’
I’huile de :soump ;
d’évaluation et

Cadre logique du Plan Stratégique (suite)
---
--
--
Niveaux
thutlitiona
crItiques
Résumt
nsrratif
Indicateurs objectivement
Moyens de vérification
d’objectif3
-l-
-2-
vérifiables
d&
-3-
-~
--
Activités/Rbsultats
Résultats
à Produire
Résultat
: QuantitéIQualité
Sources
Responsables
d’information
BVC.
SAA.
C’NI3.A.
SOIHC.
Fleuve.
PIAME
3
- Rapports
I’IçU\\.C
Résultats
d’Cvaluütion
ct
lïchcs
techniques
-3 nouvelles
technologies
d’csploitalion
et de
valorisation
des ~‘cssourccs
halieutiques
;
- 2 techniques
de stahulation:
- Techniques
d’am~liorr~tion
des lmductions
at!inialcs
:
- \\lk.c
CI1 place
d’unL!
- Acceplation
du xystèmc
de
Scrc iccs liiianciers
po!itiqu’:
liiianci?re
cl d’un
gestion
lïnanci~rc
par les
s\\.sthie
de gestion
autorités
et Ics partenaires
:
IinaiiciCw
adaptCcs
poui
Apple:, CI’ Ics actic ités de la
rcclhcrclic
;lgricolc
:
- Plan de financement
à
Services
lïnancizrs
1110!‘2l1 et long terme;
IïnmciZrc5
:

Cadre logique du Plan Stratégique (suite)
--.--
--y
Niveaux
Conditions
criliyues
Résumé
narratif
Indicateurs
objectivemeut
Moyens
de vérification
d’objectifs
-I-
-2-
vériflablcs
-4
-3-
-<-
,--~
Résultat
: Quantité/Qualitti
Sou t-ces
Responsables
d’information
- Réhabilitation
des
- I’liUl dC
infrastructures
:
réhabilitation
ct
- Formation
des
rapport
de
3
geslionnaires
de centres
l’exécution
;
Résultats
régionaux
(Masters
en
- Attestation
de
Gestion
dc Stations)
:
ForniaCon
:
- Manuel
dc procédures
- Rapporl
de
rclatii‘h
la gestion
des
procc’durcs
:
stations
:
- illTlctlior~ti0ll
du niveau
de
- Xonlhrc
d’agents
envoyC~
- Rapport
de
Pzrsonnel
Cl
rrchnicilC
du personnel.
en forn~ation.
Iimiations
Service
Adniinistratil
C’ontlitiouï
I’rialahles
Aclivités
Scénario
réaliste
- I‘ISK.\\
conlinlic
clc
- ‘l’oulcs
Ics conventions
- Bud,gcl
total :
- Kapports
IQnCIìciCr
~IL! I~I ~~0lor11~
particulières
:
2’) 527 958 000 1: (‘L’A
iïnancicrx
de
4
de I’l:tal
dc nininlcnil
- l‘oiitcs
Ics activitCs
dc
- Etal :
I’ISRA
ct des
Activités
I’iw.lilulion
~‘1 (1~ I:I
I’lnstilut
: TX. I)(i. Xi.
(I(i.
1.3 197 770 000
projets
:
tliçponil~ilit~
&Y
AC‘P. I\\l.
- licszourccts
propres
:
- Kapporls
c1
p;u-Iwaiiw
2 679 003 000
El alunrions
- liessourccs
mlCricurcs
:
.Innuçts
des
13 65 1 684 000
Ci1cld1curs.
des
- Ressources
humaines
:
centres.
eT de
127 chercheurs
don1 7
I’lnstitur
allocataires
de recherche
- Con!jtructions
:
I 050 000 000
- Réhabilitation
smions
dc
recherche
:
9:73 000 000
- Eyuipenienls
(agricoles.
bureaux,
Iaboratoilcs)
:
1 145 000 000
- Yt%cules!moto
:
5:'s 000 000
-~~--
.---
-.

4. Plan d’in vestissenlent
et de dkveloppentent
des infrastructures (centres et stations)
Les sites et stations de recherche retenus sont les mêmes dans les deux scénarii. Cependant, il
convient de souligner que les superficies retenues et proposées sont environ 22O/u moins élevées que
celles prévues dans le scénario idkal.
I,e réseau de centres ct stations dont l’Institut a hérité n’est pas exploité de façon optimale. Pour y
remédier. le plan de développement des infrastructures s’attache à distinguer la partie réservée à la
recherche et celle qui, dans le cadre du partenariat sera utilisée pour la valorisation des résultats
(voir tableau de développement des infrastructures).
Plan d’investissement (x 1000 F CFA)
Equipements
de laboratoire
800 000
forfait global
Equipements
agricoles
240 000
forfait/station
(30 000)
Equipements
de bureaux
105 000
Voituresimotos
575 000
Constructions
(y compris chambres froides
1 050 000
à San%alkam)
Réhabilitation
des stations

Plan de développnent des infrastructures
Région de
Direction Générale ISRA Direction Générale ISRA
Dakar
LNERV
LNERV
CINRF
CDH
lin1
15
C’ROD’I’
CRODT
Sangalkam
Sangalkam
Sangaikam
Bourguiba
.-
--
Loup
!Station de Louga
Centre de Dahra
Dahra
Thiés
Papem de Thihnakha
Papem de ‘Thilmakha
Papenr de Bandia
Papem de Wandia
Papem de Roff
Thiénaba
Thiénaba
Diourbcl
CN RA Hambey
CNRA Bambey
CNRA Bambey
Papem de Ndiémane
--
-
Saint-Louis
Centre!jardin d’essais
Centre
Ndiol
Ndiol (inclus jardin d’essais)
Ndiol
IFanayc
Fanaye
Niawoulc
N ian ca
Kaolaclc
Centre KS
Centre SCSKaoiack
Station Nioro
Station Nioro
Station Darou
Papem Sonkorong
Papem Sonkorong
IPapem Boule1
Papem Keur Samba
Papem Keur Mata1
Papem Keur Matar
.---
-
Tambacounda
CRA Tamba
:Station Sinthiou Malème
Station Sinthiou Maléme
IPapem de Missira
IPapem de h4acacoulibanta
Kolda
CRZ Kolda
CRZ koldü
CRZ Kolda
Papem de Vél ingara
Papem de Vélingara
Papem dc Diamaba
Ziguinchor
CRA D.jibélot
CRA Djibt5lor
Nouvelle station
Station foresti&re
Station foresti&re
CRO Boudob>i
CRO Boudoby
CRO Katakalousse
Rayottes
Bayottes
---~
--
NB. * tout Ic rrstc‘ du patrinwint’
scl‘i~ utilisé dans le cadre dtl partenariat

l
Pourquoi des réflexions prospectives ?
e Comment avons-nous procédé ?
l
Quels sont les produits obtenus ?

--
[PO~ROU~:-~
--
---
NECESSITE DE :
l
Renforcer l’interdisciplinarité
au sein des équipes de
recherche
l
Elargir les collaborations avec l.es utilisateurs directs
et indirects des résultats de la Recherche
l
Garantir la qualité des recherches
a Tenir compte de la régionalisation/décentralisation
a Redimensionner la taille de l’Institut
l
Assurer une meilleure articulat,ion entre
Recherche/Développement et Recherche
fondamentale/Recherche appli.quée
l
Avoir une réactivité stratégique
Pour ce faire, il est indispensable de réfléchir sur une
période d’au moins 25 ans pou.r espérer des
changements significatifs
OPTION FORTE u
Toutes ces rcéflexions visent à construire un véritable
SYSTEME NATIONAL
DE RECIIERCHES
AGRICOLE
ET AGRO-ALIMENTAIRE

.Questions majeures
du prolet d’entreprise
L Quelle image avons-nous ?
Que voulons-nous être ?
IDENTITE DU
*--3 Qui voulons-nous servir ?
FUTUR
Que voulons-nous faire ?
Quelle image voulons-nous avoir ?
i
t

Projet
---
d’entreprise
-
AVENTR = PASSE + PRESENT / FUTUR
Analyse histor:ique
fl Performances
/,
Tendances lourdes
\\
Y4 Phénomène supposés
permanents
Analyse
Forces
diagnostique
Faiblesses
Opportunités
Contraintes
Analyse
prospective
n scénarios
-
Scénario de référence

Ar>~roche participative et itérative
Comité national de
prospective et de
prospective et de
planification
stratégique
Comité
Scientifique
Technique
Conseil
Comité
d’Administration
des Bailleurs
. . . ._
Conseil
In ter-Ministériel

Options forte du projet d’entreprise
* Recherche pilotée par la demande
Nature de la demande : innovation
technique et organisationnelle /
formatio-n /
connaissances scientifiques /
IST /
produits ou expertise
SCréation d’un interfwe avec les
utilisateurs et les c ients pour leur
participation effective au processus de
créationwdiffusion

l
Recherche de qualité
SMise en œuvre de procédures de
programmation/budgétisation et de
suivi de la qualité
-Gestion de la qualité scientifique des
activités
=Gestion de la carrière du personnel
scientifique
A3vaIuation systématique des
performances du personnel
=Création de pôles scientifiques forts =
passerelles a.vec l’enseignement
supérieur

l
Recherche valorisant ses résultats
xbtégration
des activités de
valorisation dans les programmes de
recherches
=Politique d’IST
>Mise en œuvre d’un programme de
formation
->Institutionnalisation de la formation à
la recherche
=Etudes d’impact de la recherche

* Des ressources humaines compétentes
=Maîtriser la masse salariale et
rentabiliser au maximum
l’investissement par :
(i) la planification des besoins en
personnel ;
(ii) la sélection sérieuse et Yélévation du
niveau (ou de l’expérience) I au
recrutement
=Améliorer la compétence par la
formation continue

a Des ressources humaines productives
=Améliorer les capacités du personnel à
planifier et organiser le travail :
économies
>Former le personnel à utiliser des
outils et appareils permettant
d’automatiser les tâches

0 Des ressources humaines réactives
=Développer les capacités des
chercheurs et des cadres à :
(i) observer et analyser les évolutions de
l’environnement
(ii) intégrer la notion de service aux
clients
(iii) anticiper par rapport à la demande
?Mettre en place un mécanisme
garantissant sa participation
réalisation des grands chantiers de
YEtat

l
Des ressources humaines motivées
=Si!econnaître et évaluer la qualité du
travail des agents par :
(i) la mise en place de lettres de mission
individuelles
(ii) la mise en place d’un système
d’évaluation
>Instaurer une politique sociale

SOCLE :
l
Positionnement de 1’ISRA dans un
SNRA en fonction de ses avantages
comparatifs
=Capital de connaissances, de résultats,
de recherche, d’infrastructures
3Zompétence de son personnel. de
recherche
=Aptitude de I’ISRA d’intégrer des
connaissances et du savoir faire
>Dispositif de centres et stations
l
Redimensionnement
a Organisation et fonctionnement
décentralisés

PLAN
---
STRATEGIQUE
--
I- HYPOTHESE :
PILOTAGE DE LA RECHERCHE PAR
L9AVAL
#
APPROCHE PRODUCTIVISTE
m&ECURISER LES REVENUS
AGRICOLES
mREGLER L:ES PROBLEMES DE
CONSOMMATION INTERIEURE

II - PREALABLES
l/ ORGANISATION,
FONCTIONNEMENT
ET
PERFORMANCES
DES FILIERES
AGRICOLES
2/ APPROCHE GLOBALISANTE

III - ELE’MENTS
--.-
CONSIDERES
-
wLIBERALISATION
wDEVALUATION
=‘LUTTE CONTRE LA PAUVRETE
dMPORTANCE
DE LA DEMANDE
URBAINE
-REGIONALISATION/
DECENTRALISATION
-BAISSE
DES REVENUS RURAUX

IV - ETAPES
/ Objectifs nationaux de développement
/
1 Objectifs régionaux de développement
1
stratégies de
recherche
Objectifs de développement
retenus avec les partenaires
1 Objectifs de recherche 1
I
l
1 Besoins de recherche 1 -+
Demandes adressées
+---- aux centres nationaux
Il
1T
Thèmes de recherche
+
Elaboration du cahier
régionaux
t--- des charges des centres
nationaux

V - CONTENIIJ DU PLAN
STRATEGIQUE
=PROGRAMMES
DE RECHERCHES
POUR LES SI:X ANS A VENIR
oPROGRAMMES
REGIONAUX
>Fleuve
=Zone Sylvo-pastorale
=Zone des Niayes
>Zone maritime
=Nord et Centre Bassin arachidier
=Sud Bassin arachidier
zSénégal Oriental - Haute Casamance
=Moyenne et Basse Casamance

.PROGRAMMES
THEMATIQUES
->Productions végétales
=Productions
forestières
zProductions
animales
=Océanographique
et halieutique
=Politique
agricole
et économie
des
ressources
mwPRIORITES ENTRE LES
PROGRAMMES
ET ENTRE LES
ACTWITES

=PLAN DE DEVELOPPEMENT
SECTOR.IEL
=Plan
de développement des ressources
humaines
=Plan de développement informatique
=Plan de développement de I’IST
=Plan de développement des semences
=Plan de développement des vaccins
->Plan de développement des
infrastructures
et équipements
=RESEAU
DE CENTRES ET DE
STATIONS NECESSAIRES
--STRATEGIES
DE COLLABORATION
AVEC DIVERS PARTENAIRES
NATIONAUX
ET INTERNATIONAUX

=IMPACT
DES RESULTATS EN
TERMES DE :
mrCADRE LOGIQUE

AU TERME DE SES REFLEXIONS,
L’INSTITUT
A :
-une boussole, c’est son projet
d’entreprise,
=Un plan d’actions de 6 ans, c’est son plan
stratégique,
EN OUTRE, IL VA TENIR CHAQUE
ANNEE :
wdes comités de Progra:mmes associant ses
partenaires régionaux,
=Un Comité scientifique et technique
composé de personnalités scientifiques
externes de haut niveau

TOUT CECI POUR GARANTIR LA
PERTINENCE
ET LA QUALITE DES
RECHERCHES
MENEES POUR
L’AVENEMENT
D’UNE
AGRICULTURE
DURABLE ET
COMPETITIVE


INTRODUCTION
Le Projet de Recherche Agricole Basée sur la Gestion des Ressources Naturelles (NRBAR) mis en
place en 1992 par 1”hstitat
Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) et l’Agence des Etats-1Jnis
pour le Développement International (IJSAID) avait un certain nombre d’objectifs majeurs dont
l’amélioration de la gestion de la recherche. Cette amélioration devait porter sur un certain nombre
d’aspects :
- réactualisation du plan quinquennal (1990-1995) ;
- programmation scientifique (processus, fiches d’activités.. .) J
- gestion des ressources humaines ;
- coordination des activitks de recherche au niveau programme, Direction des recherches ;
- détermination des priorités de recherche ;
- amélioration des méthodologies de recherche ;
- diffusion des résultats de la recherche.
Dans ce qui suit. nous nous proposons de faire le point sur les améliorations apportées dans la
gestion scientiiïque de la recherche à 1’ISRA.
PROGRAMMATIOK
ANNT.rELLE
Procédures de prowammation, budktisation
Le processus de programmation tel que conçu à I’ISRA comporte plusieurs étapes :
Etape 1 : Concertation avec les partenaires de la recherche en vue d’établir le bilan des recherches
et de dégager des perspectives (Réunions des Comités Régionaux de Programmation de la
Recherche. Réunions des C’omités de programmation des Centres Nationaux).
Etape 2 : Préparation du programme d’activités et du budget prévisionnel par la Direction Générale
(élaboration des tableaux prévisionnels des ressources financières, note de cadrage budgétaire,
etc...).
Etape 3 : Elaboration du programme d’activités et du budget prévisionnel par les Centres.
Etane 4 : Arbitrage et consolidation du programme d’activités et du budget.
Etape 5 : Approbation du programme d’activités et du budget prévisionnel par le Comité
Scientifique et Technique et le Conseil d’Administration.
Etape 6 : Mise en place du budget et du programme d’activités.
Etape 7 : Elaboration des rapports,
Ces procédures sont amplement décrites dans le manuel de gestion scientifique qui a été
confectionné.

Par aiHeurs pour une meilleure gestion des conventions de recherche, des procédures de gestion des
conventions ont été elaborées. Elles comprennent les rubriques suivantes :
1.
Dispositions générales
1.
Identification du projet
3
-.
Ndgociation du projet
3.
Approbation du projet
4.
Sui vi - Evaluation
5.
Circulation des documents
6.
Mise a jour de la base de données
7.
Clôture du projet
8.
Archivage.
Des améliorations notables ont été apportées dans le processus dc programmation des activités de
recherche.
Fiches Techniques
A partir dc 1991. les fiches d’activités de recherche ont été régulièrement améliorées pour tenir
compte des recommandations du Comité Scientifique et Technique. Parmi ces améliorations, on
peut notamment citer :
- l’information sw le temps que chaque chercheur alloue à chaque activité de recherche ;
- les résultats transférables, c’est-à-dire, les résultats de recherche prêts à être diffusés ;
- l’impact potentiel de la recherche ciblée, c’est-à-dire, l’effet quantitatif et qualitatif dû à
la mise en ceuvre d-un r&ltat de recherche ;
- les béneticiaires potentiels des résultats de recherche.
Ces nouvelles tïches permettent de se faire une bonne idée sur le volume de travail de chaque
chercheur. IJne des insuffkances de ces fiches résidé cependant, dans les caractéristiques des
technologies recherchks qui ne sont pas suffisamment précisées. Or, préciser les caractéristiques de
telles technologies permet d’établir une base de référence pour le suivi et l’évaluation des résultats
de recherche.

Les Comités de programme
Les Comités de programme ont été créés en 1992 par note de service no 1405 du 1”’ Avril 1992.
Les principaux ob.jectifis assignés au C’omité de programme sont :
1.
Tenir des réunions annuelles, visites de terrain ou autres types d’activités au cours desquelles
les résultats de l’année écoulée et les programmes prévisionnels pour l’année à venir seront
présentées et discutées ;
2.
Assurer un équilibre des priorités en utilisant des critères pertinents entre programmes au
sein de chaque Direction des Recherches ;
3.
Pour chaque programme et pour chaque Direction des Recherches, dégager des
recommandations portant sur :
les priorités de recherche pour la prochaine année au sein de chaque action de
recherche et. y inclure des détails sur la méthodologie à utiliser ;
un évaluation des résultats disponibles et pouvant faire l’objet de tests en
milieu paysan et faire des propositions pour les tests à réaliser par d’autres
structures : développement/vulgarisation/ONG
le type d’étude d’impact à conduire par le BAME en relation avec Ies
programmes analysés sur les technologies en cours de diffusion, en vue :
l
d’évaluer le niveau d”adoption et les problèmes liés à l’adoption
des technologies ;
l
de déterminer en retour les priorités pour entreprendre de nouvelles
recherches ou les beeoins d’ajustement dans les systèmes d’appui
ou de politique
le Comité de programme doit ensuite :
l
déterminer si les résultats de recherche exigent une modification
des recommandations existantes dans le secteur de recherche
spéci,fique ou si ces résultats doivent entraîner la formulation de
nouvelles recommandations
a
soumettre l’ensemble des recommandations issues de ses travaux à
la Direction Générale par le canal du Directeur des Recherches
concernés
l
préparer un rapport spécifiant les critères utilisés dans
l’identification
des priorités et faisant le point sur l’état
d’avancement des programmes et les problèmes devant faire l’objet
de discussion et décision

En 1992. la composition du Comité de programme était la suivante :
-
Adjoint
au Directeur des Recherches ;
- ‘Tous les coordonnateurs de programmes et chercheurs leaders de la Direction des
Recherches ;
- ‘Trois autres chercheurs de la Direction des Recherches choisis pour leur expérience ;
- 1111
chercheur du BAME
- I;n représentant du développement désigné par le PNVA J
- I ;n représentant d’une ONG, spécialisée dans le scctcur de recherche.
Le Comité de programme constitue un progrès réel en responsabilisant les chercheurs et en créant
un lieu de rt!flcxion supplémentaire dont bénéficie la Direction Générale de I’TSRA et le Comité
Scientifique et FI’cchnique.
Par la suite. le k>nctionnemcnt du Comité de programme a étk amélioré grâce aux innovations
suivantes :
élargissement de la gamme des partenaires associés ; leur nombre a été porté à 5
contre 3 auparavant ;
instauration de huis clos et de séances permettant d’inviter davantage d’utilisateurs
aux discussions. Les huis clos, cadres de formulation des recommandations étant
réservés aux titulaires pour permettre un travail plus efficace ;
mise sur pied de comités préparatoires au niveau de chaque centre regroupant les
utilisateurs et tous les chercheurs du centre, toutes directions des recherches
confondues (comités régionaux de préparation à la programmation),
Par ailleurs, un comitk de programme a été instauré pour le BAME.
SUIVI - EVALUATION
Grâce au pro.jet KRRAR: l’ISR,4 a bénéficié de l’appui d’un consultant pour l’élaboration des
procédures de Suivi-Evaluation des activités de recherche.
Le Suivi-Evaluation utilise des outils spécifiques tels que le cadre logique, le calendrier
d’exécution, la liste des paramétres à mesurer: le budget, etc.. 1,‘élaboration du cadre logique d’un
projet permet d’en dégager la finalité, le but, les résultats, les activités et les hypothèses
(suppositions). 1,‘appriciation de ces différentes rubriques fait appel à des éléments quantifiables
appelés indicateurs (de performances). Les procédures de Suivi-Evaluation élaborées ont été
intégrées dans les procédures de gestion scientifique dont le manuel est disponible.

EVALUATIONS
EXTERNES DES PROGRAMMES
Conformément aux recommandations du CST de 1993? l’Institut a fait procéder à l’évaluation de
cinq (5) programmes de recherche. Cette évaluation a suscité un large intérêt de la part des
donateurs (USAID, Mission Française de Coopération et d’Action Culturelle, CRDI et Banque
Mondiale) qui ont participé au fïnanccment de cette activité.
Les cinq programmes qui ont fait l’ob,jet d’une évaluation sont les suivants :
l
sylviculture et aménagement des formations naturelles ;
l
gestion des ressources naturelles en zone sèche ;
l
cultures irriguées
l
ressources alimentaires et nutrition ;
l
pêche continentale et aquaculture.
Un problème soulevd dans pratiquement toutes les évaluations des programmes est le manque de
chercheurs pour mener à bien les activités de recherche prévues.
Mais le problème est également un problème d’envergure des activités de recherche. En effet,
compte tenu de ses moyens limitks, humains avant tout, l’Institut ne peut par répondre à toutes les
demandes, d’où la nécessité de redimensionner l’envergure des activités de recherche et de
recherches des partenariats scientifiques.
EVALUATION
DES CHERCHEURS
C’est en 1993 que l’évaluation initiale des chercheurs de l’Institut a été effectuée. Elle a été menée
par le Comité Scientifique et Technique (CST) de I’ISRA. Pour ce faire, Celui-ci avait mis sur pied
une commission d’éwluation des, chercheurs constituée des représentants du personnel chercheur et
des membres du CST. Chaque dossier a été envoyé à un évaluateur externe chargé d’éclairer les
membres de la commission.
Quatre critères principaux ont été retenus :
l
publications et contenu scientifique du dossier (critères prioritaires) ;
l
activités d’animation et de coordination ;
l
interface avec le développement ;
l
responsabilité de gestion administrative.
L’appréciation générale de chaque dossier a tenu compte de ces quatre critères et d’autres éléments
de modulation comme l’ancienneté, la mission assignée à l’agent, les conditions de travail etc.. .

En ce qui concerne le barémc de cotation, il se présente comme suit :
A2 - Excellent
A = Trks bien
B’ =Bien
B = Assez bien
C’ = Passable
C = Médiocre à mauvais.
Quatre vingt neuf cl~ercheurs ont fait l’objet d’évaluation. Les chercheurs non confirmés (nouveaux
agents en période d’essai) et les chercheurs absents pour cause de formation n’ont pas été pris en
compte.
SYSTEME INFORM
En 1992? 1’ISKA a demandé a I’ISNAR de l’aider à mettre en place INFORM (Tnformation for
Agricultural Research Managers) au sein de l’Institut.
Par cet outil. 1’ISKA visait à :
l
Permettre aux gestionnaires de la recherche d’assurer une bonne planification, un bon suivi
et une évaluation correcte des activités de recherche ;
l
Pouvoir équilibrer les disciplines au niveau des structures ;
l
Bien cerner les besoins en formation selon les disciplines ;
l
I.evcr la principale contrainte 1iCe à l’absence de données sur les activités de recherche en
liaison avec les ressources humaines, financières et physiques.
Pour ce laire, I’ISRR et I’ISNAR ont défini un programme en quatre étapes :
1992 : Adaptation d’IWORM
à I’ISRA et, dans ce cadre, traduction du système en français,
incorporation des champs de données spécifiques a L’ISRA, élaboration de rapports pour 1’IS~R.A et
test concernant les procédures de collecte des données réalisées dans un centre (.CRODT).
1993 : Extension du système afin d’y inclure des données sur tous les chercheurs et activités de
recherche de l’lSfL4. C’est ainsi que l’institut a rassemblé des données INFORM sur 148
chercheurs et 662 activités de recherche.
1994 : Transfert d’I‘IFORM
à I’ISRA par nomination et la formation du ]Personnel chargé du
fonctionnement du système. C7est ainsi que onze (11) chercheurs ont été nommés par I’TSRA
(( Opérateurs INFORM ». Ils ont été formés à la collecte, au traitement et à la restitution des
données INFOKILI. Les opérateurs ont collecté des données INFORM relatives aux chercheurs et
aux activités de recherche de l’Institut.
1994 : Instit,,tionnalisation d’INFORM au profit de la gestion de la recherche au sein de 1’ISRA en
intégrant le système avec la programmation. Pour diverses raisons, cette quatrikme phase n’a pas été

mise en CEUVI’C.
Cependant, I’lnstitul a continué à utiliser les éléments essentiels CI’INFORM au
COU~S de la période 1995- 1997 : par exemple le temps consacré par les chercheurs ü. la recherche et
aux autres activités.
Pendant la période 1995-1997T 1“ISNAR a renforcé INFORM en créant une nouvelle version du
système? INFORM-R. Certains agents de I’ISRA ont été formé en 1996 à 1’ISNAR à l’utilisation
d’INFORM-R.
De l’expérience de l’ISRA, en matière d’INFORM, on pcrut tirer les conclusions suivantes :
INFORM a été bien adapté puis testé à IYSRA, mais les résultats n’ont pas fait l’objet d’une réelle
exploitation.
Le personnel de I’ISRA a reçu une formation et appris à se servir d’INFORM. Les compétences
acquises incluent, notamment l’aptitude à collecter, à traiter et à analyser les données, à interpréter
les résultats. En outre, I’ISRA dispose du matériel informatique et des logiciels nicessaires au
fonctionnement dei syr;tèinc.
INFORM peuî être effectivement institutionnalisé au sein de I’ISRA, si l’on s’engage sans
ambiguïté et de manière constante à souscrire à l’obligation de transparence dans la gestion de la
recherche.
AMELIORATION
DES METHODOLOGIES
DE RECHERCHE
Afin d’améliorer la qualité des recherches menées PLI sein de l’Institut, l’on a mis en place une
cellule de biomktrie pour appuyer les chercheurs dans la conception des Lravaux de recherche et
dans l’exploitation et l’analyse de données. C’est ainsi qu’un biométricien a été recruté et il est
prévu d’en recruter un second pour la prise en charge des aspects liés aux productions halieutiques.
Enfin, il est prévu fin 1998, le retour de formation d’un chercheur qui s*est spécialisé en biométrie
forestière.
VALORISATION
DES RESULTATS
L’Unité d”Information et de Valorisation (UNIVAIL) a fait des efforts substantiels dans la
conception et l’utilisation de produits pour la communication scientifique et la capitalisation des
informations. Le bilan du plan quinquennal de L’ISRA 1990-l 995 a été élaboré et largement diffusé.
11 en est de même des rapports annuels 1995 et 1996. Quant au rapport annuel 1997, il est en cours
d’impression. 11 faut noter cependant, que pour diverses raisons, l’institut n’a toujours pas produit
de rapport annuel pour les années 1993 et 1994.
Par ailleurs. beaucoup de publications à caractère scientifique et technique ont été élaborées et
diffusées. Une grande partie a été soit éditée à travers les séries de I’TSRA soit CO-éditée avec des
partenaires.

FORMATION
IJn important volet de formation diplomante a été mis en ccuvre au cours de ces sept dernières
années. C’est ainsi que cinq chercheurs ont reçu une formation au niveau Ph.D aux Etats-Unis et dix
chercheurs au niveau MSc.
D’autres chercheurs ont soutenu des thèses en France. Quant aux formations courte durée, elles
concernent aussi bien les chercheurs que le personnel d’appui (techniciens, administratifs,
comptables, etc.. . ).
Voici, la liste des thèses soutenues aux Etats-Unis durant la. période d’exécution du Projet
NRBAR :
SALL, S. 1997. A characteristic approach to adoption : The case of improved rice varieties in
Southern Senegal
Ph.D thesis, Kansas State IJniversity pp 202
FALL, A. 1997. Methodology for evaluating the impact of animal traction at the farm level in a
small-scale multicropping system (Basse Casamance, Senegal)
Ph.D thesis., Michigan State University pp 354.
BARRY? B. 1997. Impacts of watershed management practices on water resources and anti-sait dam
design in Casamance (Senegal)
Ph.D thesis. Purdue University pp 179.
DIOP, M. 1997. Design and analysis of open nucleus breeding system for cattle in Senegal
Ph.D thesis, University of Nebraska pp 105.
1,01 M. 1997. Comparison of on-farm research and extension methods in small-scale farm systems
in lower Casantance, Senegal
MS thesis, University of Florida pp 116.
SISSOKO. M. 1998. Cattle herd Dynamics and performance under village husbandry in the Kolda
region (Southern Senegal)
MS thesis, Oregon State University pp 120.
DIENG, A. 1998. Cereal supply and demand in Senegal, 1960-1995 : Implications
for food self-
sufficiency.
MS thesis, Tuskegee University pp 71
GUEYEI M. 1998. Agronomie effects of organic residue as soi1 potassium amendment on cotton
(Gossypium hirsitum. L) yield improvement in Senegal
MS thesis, Tusltegee University pp 132

RENFORCEMENT
DES CAPACITES
INSTITUTIONNEL:LES
DE L’ISRA
GESTION SCIENTIFIQUE
DE LA
RECHERCHE

PROCEDURES
DE PROGRAMMA’HON
Etape 1 : CONCERTATION
AVEC
PARTENAIRES DE LA REICHERCHE :
. REUNIONS DES COMITES REGIONAUX
DE PROGRAMMATION,
l REUNIONS
DES COMITES DE
PROGRAMMATION
DES CENTRES
NATIONAUX
Etape 2 : PREPARATION
DU PROGRAMME
D’ACTIVITES
ET DU BUDGET
PREVISIONNEL
PAR LA DIRECTION
GENERALE
Etape 3 :ELABORATION
DU PROGRAMME
D’ACTIVITES
ET DU BUDGET
PREVISIONNEL
PAR LES CENTRES
Etape 4 : ARBITRAGE ET CONSOLIDATION
DU PROGRAMME
D’ACTIVITES
ET DU
BUDGET

Etape 5 :APPROBATION
DU PROGRAMME
D’ACTIVITES
ET DU ‘BUDGET
PREVISIONNEL
PAR LE COMITE
SCTE’N’TTFTQUE ET TECHNIQUE ET PAR LE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Etape 61 :MISE EN PLACE ‘DU BUDGET ET
-Dl-J PROGRAMME
D’ACTIVITES
Etape 7 :ELABORATION
DES RAPPORTS

PROCEDURES
DE GESTION
DES CONVENTIONS
l
DISPOSITIONS GENERALES
l
IDENTIFICATION
DU PROSET
. NEGOCIATION
DU PROJET
l
APPROBATION
DU PROJET
. SUIVI-EVALUATION
. CIRCULATION
DES DOCUMENTS
a MISE A JOUR DE LA BASE DE DONNEES
. CLOTURE DU PROJET
l
ARCHIVAGE

FICHES TECHNIQUES
. TEMPS QUE CHAQUE CHERCHEUR ALLOUE A
C’HAQU IE ACTIVITE DE RECHERCHE
a RESIJLTATS TRANSFERABLES
a IMPACT POTENTIEL
DE LA RECHERCHE
. BENEFICIAI:RES POTENTIELS DES RESULTATS

COMITES
DE PROGRAMME
OBJECTIFS
l
EXAMEN ET DISCUSSION DES RESULTATS
DES RECHERCHES ET DES PROGRAMMES
PREVISIONNELS
. ASSURER UN EQUILIBRE DES PRIORITES DE
RECHER.CHE EN UTILISAN:T DES CRITERES
PERTINENTS ENTRE PROGRAMMES
AU
SEIN DE CHAQUE DIRECTION DES
RECHER.CHES
l
DEGAGER DES RECOMMANDATIONS
POUR
CHAQUE PROGRAMME
ET CHAQUE
DIRECTION DES RECHERCHES
--+
PRIORITES DE RECHERCHE
+
EVALUATION
DES RESULTATS
DISPONIBLES
--+
TYPE D’ETUDE D91MPACT A
CONDUIRE PAR LE BAME

COMPOSITION
DU COMITE DE PROGFUMME
0 ADJOINT AU DIRECTEUR DES RECHERCHES
. COORDONNATEURS
DE: PROGRAMMES
ET
CHERCHEIIJRS-LEADERS
* TROIS AUTRES CHERCHEURS CHOISIS POUR
LEUR EXPE:RIENCE
0 1_JN CHERCHEUR DU BAME
* UN R.EPRESENTANT DU DEVELOPPEMENT
DESIGNE P.AR LE PNVA
. UN REPRESENTANT
D’UNE ONG, SPECIALISEE
DANS LE SECTEUR DE RECHERCHE

INNOVATIONS
l
NQMBRE DES PARTENAIRES ASSOCIES
PORTE A CINQ (AU LIEU DE TROIS)
. INSTAURATION
DE HUIS CLOS
l
MISE SUR PIED DE COMITES
PREPARATOIRES
AU NIV’EAU DE CHAQUE
CENTRE

EVALUATIONS
EXTERNES DES PROGRAMMES
l
SYLVICULTURE
ET AMENAGEMENT
DES
FORMATIONS
NATURELLES
. (GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
EN ZONE SECHE
* CULTURES IRRIGZJEES
* RESSOURCES ALIMENTAIRES
ET
NUTRITION
* RECHE CONTINENTALE
ET
AQUAC-ULTURE

SYSTEME
INFORM
QUATRE
ETAPES
DANS LA MISE EN PLACE D’INFORM
0 1992 : ADAPTATION
D’INFORM A L’ISRA
* 1993 : EXTENSION DU SYSTEME
. 1994 : TRANSFERT D’INFORM A L’ISRA
(FORMATION
DU PERSONNEL CHARGE
DU FONCTIONNEMENT
DU SYSTEME
* 1994 : INSTITUTIONNALISATION
D’INFORM

VALORISATION
DES RESULTATS
. BILAN DU PLAN QUINQ
ENNAL DE L’ISRA
(19904995)
l RAPPORT
ANNUEL
1995
l RAPPORT
ANNUEL
1996
l RAPPORT
ANNUEL
1997 (en cours d’impression)
. MANUEL
DE FORMATION
SUR LES NORMES
ET TECHNIQUES
DE PRODUCTION
DE
SEMENCES
DE RIZ (CAS DE LA ZONE SUD DU
SENEGAL)
l NEBAL
: LE COMPOSTAGE
(Fiche technique)
* LES RESIDUS DE TRANSFORMATION
DE
POISSON FUME (Fiche technique en cours)


Mise en place d’un système d’information
pour le suivi et l’évaluation de la
recherche à I’ISRA
Introduction
Le renforcement des capacités institutionnelles de structures de recherche et/ ou de développement
est aujourd’hui une composante essentielle de l’intervention de I’USAID au Sénégal.
Dans le cadre du Projet de Recherche Agricole Basée sur la Gestion des Ressources Naturelles
(NRBAR). cette activité vise a créer un environnement favorable pour générer des technologies
susceptibles d’augmenter de manière soutenue la production agricole. Il s’agit en faite de rendre
l’institut plus performant à travers les actions suivantes:
l
définir des programmes de recherche ayant des objectifs claires et exécutables à moyen et
long termes :
l
de mettre en place des systèmes pour évaluer et revoir périodiquement les priorités de
recherche ;
l
de mettre en place des systèmes de contrôle interne et de gestion financière et comptable
satisfaisants capables de produire des informations utiles et fiables ;
a d’avoir un système d’évaluation et de promotion du personnel basé sur le mérite ;
l
de veiller à l’adéquation entre la taille, la composition et les priorités et les ressources
disponibles :
Dans le cas spécifique de l’amélioration de la gestion scientifique, des efforts importants ont été
déployés pour mettre en place un système de suivi/évaluation performant. Il s’agît de doter
progressivement l’institut d’un systeme basé sur des procédures (organisation, outils et mécanismes
d’appréciation des performances) et qui permettent de fournir à la hiérarchie et aux partenaires des
informations précises et pertinentes sur la gestion globale de l’institut.
C’est dans ce cadre qu’il faut inscrire les actions engagées par L’ISRA visant :
l
le dcveloppement d’une expertise en suivi/évaluation au sein de l’Institut par la formation de
ses ressources humaines et la valorisation de cette expertise ;
l
l’élaboration d’outils et de procédures de gestion des activités financées par les conventions
particulières :
l
la création d’une base de données pour le suivi des projets et conventions de recherche et la
transmission interne des informations J
Le présent rapport tente de faire le point sur le processus engagé par 1’ISRA pour concevoir un
système de suivi!évaluation performant, d’apprécier les progrès enregistrés, d’identifier les
difficultés rencontrées et de dégager les perspectives futures dans le but de réaliser un renforcement
institutionnel durable dans le suivi évaluation.

CONTEXTE /JUSTE FICATION
Les activitks de suivi et d’évaluation sont pratiquées de manière isolée. A 1’ISRA , le suivi est
essentiellement budgétaire et financier alors que l’évaluation est plutôt scientifique. Ces deux
fonctions prises séparément ne permettent pas aujourd’hui d’apprécier la pertinence et la
performance des activités de recherche. En effet les taux de réalisation budgétaire ou les ratios de
décaissement ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de performance s’ils ne sont
pas rapprochés des réalisations scientifiques. De même les évaluations scientifiques tiennent
rarement compte des allocations nécessaires pour exécuter une activitl donnée.
La nécessité aujourd’hui, pour I’TSRA de prouver aux partenaires l’efficacité du fonctionnement son
organisation interne 51 produire des justificatifs claires sur les fonds alloués et de parvenir à des
résultats tangibles des activités qu’il exécute l’oblige à développer un bon système de suivi
évaluation. En effet les partenaires financiers s’intéressent de plus en plus aux indicateurs pour
mesurer le niveau d’atteinte des objectifs et de l’impact des recherches sur le secteur agricole et sur
le niveau de vie des populations rurales.
L’USAID
et aujourd’hui la Banque Mondiale exigemnt
d’ailleurs que les projets qu’ils financent
comportent des dispositions relatives au suivikvaluatioln. Le suivi évaluation permet en effet de :
n suivre de manière continue la distribution et l’utilisation des intrants des projets ;
q d’analyse les progrès ou des réalisatiolns accomplies pour prendre les décisions
opportunes pouvant aboutir à la révision du plan d’exécution.
n d’évaluation des résultats obtenus;
q de mesurer l’impact des résultats sur les bénéfïciaires ;
L’ISRA accorde aujourd’hui une importance particuliére à cette activité de suivi évaluation qui est
un élément déterminant dans le processus d’amélioration de la gestion en cours.
La mise en place des instruments de suivi/évaluation à I’ISRA est aussi une recommandation des
évaluations externes et revues à mi-parcours. Mais c’est sans nul doute le projet NRBAR qui a
impulsé la dynamique.
OBJECTIFS DU VOLET SIJIVI EVALUATION
L’objectif global visct par cette composante est la mise en place d’un système de suivi évaluation
capables de fournir des inIormations susceptibles d’améliorer la gestion de la recherche.
Durant les six années du projet NRBAR les objectifs spécifiques ont été les suivants :
q avoir une meilleure compréhension du suivi évaluation et de la méthodologie d’élaboration
d’un Plan de Suivi Evaluation(PSE) pour les activitks de recherche :
H doter I’TSRA d’une expertise locale en suivi évaluation par la formation du personnel et de
partenaires dans le cadre des projets collaboratifs ;
H harmoniser et standardiser à travers des outils et des méthodes la pratique du suivi évaluation;
q proposer des procédures de suivi évaluation au niveau central et au niveau des centres de
recherche. Ces structures auraieat pour tâches de prendre en charge le suivi évaluation de ses
activités.

n disposer d’un reférentiel ou système d’informations sur les activités et sur les ressources
humaines. physiques et financières pour faciliter le suivi évaluation.
RESULTATS OBTENUS
a Avec le concours de I’USAID, à travers son volet « Appui institutionnel )) du prqjet NRBAR,
I’ISKA a eu rec.ours aux services d’un consultant pour élaborer le plan de suivi/évaluation (PSE)
du projet NRBAR. Cette consultation a permis au projet NRBAR de disposer d’un PSE dès le
démarrage du programme et jeter les bases d’un système de suivi évaluation qui a servi de
modèle pour une meilleure compréhension de la méthodologie d’élaboration d’un plan de suivi
évaluation ;
o L’ISRA a ensuite initié un processus de mise en place des ressources humaines en envoyant
trois agents en Gambie pour participer à un cours de formation sur le suivi/évaluation des projets
d’Agriculture et de Ressources Naturelles. Cette formation a permis à 1’ISR.A de se doter d’une
expertise interne en suivi évaluation et de valoriser cette expertise grâce à la formation et
l’animation de séminaires et ateliers auprès des chercheurs et autres partenaires de I’ISRA ;
l
L’appropriation du cadre logique un instrument précieux de planification participative et un
outil de référence pour le suivi et l’évaluation des activités est effective pour la plupart des
chercheurs et partenaires imphqués dans les subventions NRBAR. Quelques administratifs et
gestionnaires de stations ont étals
aussi initiés à cet exercice.
Pour mettre en pratique cet outil, l’équipe de suivi ISRA/NRBAR a animé des réunions avec les
ONG partenaires de 1’ISRA dans le cadre des subventions collaboratives pour l’utilisation du Cadre
Logique. Une meilleure maitrise des techniques d’élaboration du Cadre Logique par i’équipe a
facilité l’élaboration les cadres logiques de l’ISRA, du projet de Recherche Agricole PRA II, de
l’UNIVAL, des projets collaboratifs Rodale, Osdil , Winrock, et d’éditer un rapport intitulé « plan
de suivi/évaluation utilisation du cadre logique )), à la veille de la revue a mi-parcours de 1’ISRA et
de la conception de soin plan stratégique. Des ateliers pratiques pour l’élaboration de cadres logiques
et l’esquisse de plans de suivi/évaluation ont été réalisées avec plusieurs chercheurs impliqués dans
les subventions NRBAR. 42 chercheurs appartenant aux centres éligibles sur les fonds NRBAR ont
été formés dans cette technique et tous les chercheurs allocataires de ces fonds ont produit le cadre
logique de leurs activités.
Durant l’exercice de planification strategique le cadre logique de chaque Unité Régionale de
Recherche (URR) et Unité de Recherche d’Appui (URA) a réalisé le cadre logique de son plan
stratégique. Aujourd’hui I’ISRA dispose d’un cadre logique de son plan stratégique. Ce plan n’est
rien d’autre que la traduction simple dans une matrice de toutes les informations relatives aux
activités, aux indicateurs, aux résultats, aux moyens de vérification et aux hypothèses.
Le cadre logique de la composante (( Recherche » du PSAOP a été réalisé avec l’appui de la mission
Banque Mondiale d’évaluation dudit programme.
l
Pour passer à une étape ultérieure de ce programme d’amélioration de la gestion de I’ISRA et
en rapport avec les urgences du moment, les activités de la cellule de suivi/évaluation ont été
centrCes sur la mise en place d’un système de gestion des conventions particulières.

L’ISRA exécute en et’fet de nombreuses conventions qu’il a du mal à gérer en raison de leur
multiplicilé et leur dispersion à travers les différents centres de l’institut.
La nécessité de maîtriser le portefeuille des financements de I’ISRA, de veiller au respect des
engagements contractuels vis à vis des bailleurs en termes de production de rapports financiers et
techniques, d’harmoniser les procédures de gestion et de répondre en temps réel aux besoins en
informations sur les conventions émanant de la tutelle: et/ou des partenaires de la recherche ont
conduit l’ISR.4 à mettre en place un cadre et des instruments de suivi des projets et conventions.
C’est ainsi qu’une base de données informatisée a permis de centraliser un grand nombre
d’informations relatives aux conventions
Cette base qui a été dkveloppée sur ACCESS compte une centaine de conventions et contient des
informations aussi bien sur les aspects scientifiques que sur les aspects administratifs et financiers
de chaque convention. L.e traitement des données collectées a fourni aux différentes struc,tures
opérationnelles de la DCJ(CG, SG, ACP) des infkmations
pertinentes sur les projets et
conventions). .4ujourd’hui l’essentiel des requêtes adressées à la cellule provient du contrôle de
gestion.
0 Au cours de l’armée 1996 un effort important a été également fait pour définir les procédures
de gestion scientif,que. C’est dans ce cadre qu’ont été rédigées les procédures de gestion des
conventions. Ces procédures devraient faciliter 1,‘harmonisation du mode de gestion des
conventions et définir un canevas pour guider les chercheurs dans l’élaboration et la gestion de
leurs conventions.
Les procédures de suivi/évaluation des activités de recherche ont été également rédigées. Plusieurs
outils intégrks dans un plan de suivi évaluation doivent désormais accompagner chaque projet de
recherche. Pour la prise en c.harge du suivi évaluation et l’exploitation rapports un type
d’organisation interne a été proposé et un schéma de transmission des informations de gestion
dessiné.
l
Un système de classement central des documents des conventions et des projets a connu
également un début d’exécution.
0
Une visite a été effectuée par une mission de la Direction scientifique à 1’ISNAR en
HOLLANDE pour participer ti un atelier sur l’usage des systèmes d’information pour la gestion
de la recherche. Cette mission a permis aux participants :
- d’échanger leurs expériences en matière de gestion de la recherche ;
- de discuter de l’importance et du rôle des systèmes d’information dans le processus de
planilication de suivi et dӎvaluation de la recherche ;
- d’acquérir des outils et méthodes pratiques de gestion de la recherche tel que Inform-r.
Cet outil
qui a étk dkeloppé sur Access est capable de fournir en temps réel des
informations susceptibks d’améliorer le processus de programmation de suivi et
d’évaluation des programmes de recherche.
C’est dans ce cadre qu’il faut placer la mise en place envisagé d’un système d’information pour
suivre les tendances. adopter des stratégies, élaborer des plans de suivikvaluation des activités de
recherche

DIFFICULTES
RENCONTREES
Malgré les efforts réalisés dans la mise en place d’un système de suivi évaluation, système qu’il
faudrait d’ailleurs consolider des I’aiblesses risquent de compromettre l’efficacité du système.
l
Des problèmes d’organisation interne et un manque de motivation lié au enjeu du suivi
évaluation limitent jusqu’à maintenant l’impact de notre intervention. En effet, pendant les six
années de vie du pro-jet NRBAR, I’ISRA a changé deux fois direction et d’organisation
scientifique ; ce qui rend difficile l’institutionnalisation du système de suivi évaluation et
l’applicabilité des recommandations issues des rapports de mission de l’équipe de suivi
ISRAINRBAR.
l
La valorisation interne de l’expertise issue de la formation reçue en Gambie dans le domaine du
suivi évaluation aurait pu être plus grande. En effet des trois agents formés un seul travaille dans
cc domaine ; ce qui réduit l’impact potentiel de cette activité. En plus une grande partie du
personnel de I’ISRA n’est pas directement impliquée dans les activités du projet et n’ont donc
pas été touchés par la formation. Quatre centres seulement ont été ciblés pour la réalisation du
programme.
l
L’alimentation de la base de données GESCONV en informations de gestion provenant des
structures dkentralisées pose aujourd’hui un réel problème, La cellule convention ne reçoit pas
automatiquement les informations périodiques de gestion ou autres documents relatifs aux
conventions pour la mise à jour de la base.
l
Les procédures de gestion des conventions et de suivi évaluation ne sont pas institutionnalisées et
systématisées ; aussi beaucoup d’informations échappent à ceux qui en sont les véritables
destinataires.
l
Au niveau des structures décen.tralisées, le type d’organisation proposé pour la prise en charge du
suivi évaluation n’est pas opérationnel. La direction scientifique reqoit les rapports techniques
ces structures avec beaucoup de retard et souvent dans des formats difficilement exploitables. En
outre les projets de recherche ne suivent pas le cadre qui avait proposé pour la gestion des
conventions : ces pro-jets parviennent à la cellule convention après leur signature donc
uniquement pour être saisis.
PERSPECTIVES/RECOMMANDATIONS
l
Il est urgent aujourd’hui de lier le suivi évaluation au plan de carrière des agents pour espérer
leur prise de conscience, leur implication et leur motivation aux activités de suivi évaluation. A
cet effet des lettres de mission claires devraient être rédigées pour chaque agent avec exigence de
résultats concrets et évaluation basé sur le mérite. Cette nouvelle forme de gestion pourrait
probablement impulser un changement d’habitude de travail au niveau de I’ISRA.
l
La création d’une cellule chargée du suivi évaluation au niveau de la Direction Générale reste
toujours un besoin pressant. En effet une unité de coordination des activités relatives au suivi
évaluation aurait faciliter la centralisation de toutes les informations relatives à la gestion globale
des projets et conventions de I’ISRA. Un tel cadre pourrait regrouper des agents de la DS, du SG,
du CG. de I’ACP étant donné que les informations existent mais dispersées dans ces différentes
structures de la direction Générale.

l
La prise en charge du suivi évaluation par les centres et la responsabilisation d’une équipe
locale doivent etre étudiées dans le souci de fournir des informations à la l~iérarchie et lui
permettre ainsi de consolider les tableaux de bord.
En raison des nouvelles attributions de la Direction Scientifique essentiellement axées autour de
l’amélioration de la gestion scientifique et de la décentralisation de la gestion scientifique au niveau
des centres, I’ISRA a besoin au1 niveau central d’un référentiel informatisé de gestion de ses
activités de son personnel et de ses ressources. C’est pourquoi il est nécessaire de tester la mise en
place d’un système d’informations tel que inform-r pour avoir une base plus large de suivi
évaluation de fa recherche.

Séminaire de clôture du Projet ISRAINRBAR
Présentation :
Evolution
d’un Système de SuivUEvaluation
à I’ISRA de 19924998
Résultats, Contraintes et Perspectives
PAR
Madame Fatou Ndao BA
Responsable
du SuivilEvaluation
ISRADS

Projet de Recherche Agricole f3asée sur la Gestion des
Ressources
Naturelles (NRBAR, 19924998)
Le projet NRBAR a été cont;u dans le but de
renforcer les capacités
institutionnelles
de
I’ISRA et d’améliorer ses aptitudes à générer
des technologies à faible coût basées sur la
GRN. Les quatre objectifs majeurs du projet
sont :
* Un programme amélioré de recherche basée
sur la gestion des ressources naturelles mis
en place ;
* Des technologies de gestion des ressources
naturelles
validées
et disponibles
pour
adoption ;
*Un système
de recherche
basé sur la
participation
des
producteurs
à
la
conception, à l’exécution et à la validation de
la recherche défini ;
* Une gestion améliorée de la recherche et
des finances.

Le renforcement des capacités dans le domaine du
suivilévaluation orévoit les résultats suivants :
1 - une meilleure planification et gestion de la recherche
et des ressources
(financières
et humaines)
afin de
parvenir à :
0 des programmes
de recherche
avec des objectifs
clairement définis et réalisables à moyen terme ;
0 des systèmes permettant une évaluation et une révision
périodiques
des priorités
et des programmes
de
recherche ;
0 des
systèmes
de
comptabilité
et
de
contrôle
satisfaisants
et produisant
des informations
de gestion
pertinentes et fiables ;
0 un système d’évaluation
et de promotion
du personnel,
basé sur le mérite;
0 une taille et une composition
du personnel
de I%RA
plus conformes aux priorités et ressources
disponibles.
2 - Renforcement des capacités du personnel technique
et administratif par la formation.

Rappels
Le suivi évaluation en tant que fonction unique utilise un
outil de gestion appelé Plan de Suivi Evaluation
(PSE)
Cet outil combine trois activités essentielles
La Planification
(Plan)
* Ressources disponibles connues
* Objectifs et résultats attendus définis
* Format, contenu et périodicité des rapports établis
* Responsables désignés
* structure de transmission des’ informations établie
*
Le Suivi
* Outils pour la collecte des informations pertinentes
élaborés
* Collecte régulière des informations et l’analyse de
l’évolution des activités assurée
* Réunions de C:oordination et réajustement prévues
L’évaluation
*Analyse de l’atteinte des résultats
*Analyse
de l’impact
* Production d’informations pertinentes pour la
planification

SCHEMA
DU SUIVI EVALUATION
, Ressources et
Programme de
planification
b
recherche
J
L
t
Personnel
Recherches, Etudes Connaissances
Décideurs
Accroître production
Financement
Publications
Procédures
Producteurs Réduire coût
Infkastructure
Dissémination des
Technologies
Partenaires
Augmenter bénéfices
Plan stratégique
informations
validées et adaptées
Communauté Ecosystèmes stabilisés
Séminaires,
Publications
scientifique
Conférences,
Industrie
Enseignements
Suivi des activités
Evaluation des résultats

-
._ ,_
OUTILS
ADOPTES
POUR :LE DEVELOPPEMENT
D’UN SYSTEME DE SUIVI/EVALUATION
A L’ISRA
Cadre Logique (fonctions)
* Résumé des objectifs avec des échéances
déterminées
* Outil basé sur les principes scientifiques :
* Logique verticale - Liaison; ‘Cause-Effet’ entre les
niveaux, Activités #-> Finalité
* Logique horizontale - Caractéristiques
empiriques
caractérisation de la gestion pour Chaque niveau
* Résumé des éléments-clés d’un programme de la
I
recherche
* Baso de réference pour le Suivi Evaluation
Calendrier d’exécution
(Diagramme
de GANTT)
* Elaboration chronologique des ‘actions d’une activité de
recherche
* Responsable de l’action désigné
Liste des Paramètres
* Données cibleslpériodicité
de collecte
* Responsable
* Equipement nécessaire
* AnalyselTraitement
des données

EVOLUTION
DES ACTIVITES
POUR METTRE
EN
PLACE UN SYSTEME DE SUIVI/EVALUATION
1993
OElaboration d’un draft PSIE pour le Projet NRBAR
1994
0 Formation en Gambie de 3 agents de I’ISRA (BA,
NDIAYE, NGOM) en S/E pour les projets en GRN ;
+
0 Approbation du PSIE pour le Projet NRBAR
0 Esquisse
d’exemples
de cadres logiques
pour :
I’ISRA,
PRA II, UNIVAL,
Projets
de recherche
,
collaboratifs (Rodale, Winrock, 6SDIL)
0 INFORM
1995
ORapport ((L’élaboration du Plan de Suivi Evaluation de
I’ISRA : utilisation du cadre logique dans le processus»
OSéances
de travail pour élaborer
des Plans de
Suivi/Evaluation
avec
des
bénéficiaires
des
subventions collaboratives et chercheurs
0 Revue mi-parcours
du système de SuivilEvaluation
ISRAINRBAR
OEsquisse des procédures de, S/E, formats et contenu
des rapports de suivi
ORencontres
sur le S/E avec USAID/Sénégal
SOT#2
pour le RPI, et le PSAOP

1996
OSéances de Travail avec 4 centres régionaux (CNRA,
CRAs Kaolack, Tamba et
ibélor) pour élaborer le
PSE de leurs activités de recherche en GRN
OAtelier sur les procédures de gestion scientifique,
13 et
14 Août (DGIISRA)
o Elaboration du volet SE. comme partie intégrante du
Plan Stratégique de I’ISRA
.
1997
OElaboration d’un draft de Cadre Logique et d’un PSE
pour le Plan Stratégique
0 Elaboration
d’un draft de volet suivi évaluation
du
manuel de procédures scientifiques avec les fiches de
suivi
OAtelier des gestionnaires de station de recherche pour
les familiariser aux outils de planification participative,
de suivi et d’évaluation utilisés par des chercheurs
1998
OElaboration
du cadre logique de la ,composante
recherche du PSAlOP
OPréparation d’urie
revue sur l’évolution
du SE à
l’Institut qui présente les activités,
les résultats,
les
impacts, les contraintes, et perspectives

Résultats directs des activités en Suivi évaluation
Formation du Personnel
Hommes
Femmes
Chercheurs
37,
5
Gestionnaires de Station
8
0
Administratifs
6
1
Total
51
6
Plans de Suivi Evaluation élaborés
Subventions Chercheurs
27
Subventions Collaboratives
24
Centres régionaux en GRN
4
Projet ISRADJRBAR

1

ISRA (institution)
1
Cadres Logiques élaborés
Centres régionaux Plan Stratégique
8
Centres nationaux Plan Stratégique
4
UPS
2
PRAII
1
PSAOP
1
0 Base de données Conventions entre ISRA et ses Partenaires
créée
* Cellule de Suivi - DG, Centres proposée
0 INFORM testé
l Manuel des Procédures pour la Gestion Scientifique élaboré
.

STRUCTURE DE TRANSMISSION
DES INFORMATIONS
MEMBRE
EQUIPE
BAILLEURS
UPA PARTENAIRES
MEMBRE
EQUIPE
I
MEMBRE
EQUIPE
’ 0 CHEFDE
0 DG / PLANIFICATION
CENTRE
0 SG
0 GESTIONNAIRE
0 ACP
i 0 COMPTABILITE
0 DS / SUIVI
0 ADMINISTRATIF
0 AI
0 LEADERS
I
0 CG

IMPACTS
*Prise de conscience
de la DG et du personnel de
I’ISRA de l’importance et du rôle du SE dans la vie de
tout projet de recherche
l Plus grande
clarté en .matière de conception
et de
planification
de la recherche
se traduisant
par la
définition d’objectifs concrets réalistes et précis
+Amélioration
des aptitudes
des agents
et des
chercheurs à communiquer
de manière
.
plus efficace,
avec les partenaires
r
e Décision prise par la Direction générale de traduire
sous forme de cadre logique les plans stratégiques de
tous les centres nationaux, régionaux et des unités de
production
l La banque mondiale
s’est inspirée de l’expérience de
I’ISRA pour demander l’élaboration de cadres logiques
des programmes
de toutes les composantes
du
PSAOP

Corntraintes et Difficultés
l
Plusieurs centres de l’Institut ne sont pas
directement impliquées dans les activités du Projet
NRBAR (Fleuve, Niayes, CRODT, CNRF).
0 Les changements intervenus à la tête de l’institution
ont retardé la mise en œuvre des recommandations
relatives au suivi évaluation,
*
l
II n’existe pas de système d’évaluation susceptible de
mesurer les performances du personnel à traversle
suivi évaluation (obligation de résultats).
l
Les cellules de Suivi aux niveaux des centres et de la
DG ne sont pas encore performantes.
0 Les données de Suivi ne sont pas fournies de manière
périodique et dan,s les délais pour la mise à jour la
base de données.
l Les procédures
de gestion des conventions et de Suivi
évaluation ne sont pas respectées.

Rec30mmandations et Perspectives
l
Avoir un système d’incitation et de récompense pour la
pratique de S/E
+ Instaurer un système d’évaluation basée sur l’atteinte
des résultats et des objectifs fixés
l
Créer une unité de coordination des activités de suivi
au niveau de la DG avec des représentants des
structures opérationnelles de la Dg en vue d’assurer le
suivi des réalisations de I’ISRA et. de centraliser
l’information de gestion
l
Au niveau des centres, responsabiliser une équipe
locale pour le suivi évaluation des activités menées sur
place et décentraliser ainsi la collecte des données de
gestion
0 Tester INFORM-R
pour avoir un référentiel informatisé
plus large et plus intégré pour la gestion de la
recherche


I- AVANT-PROPOS
1 - Obiet de la présentation :
Mesurer l’impact du financement USAID/NRBAR sur les services d’ Appui Technique à la
Recherche et particulièrement sur la gestion des stations :
2 - Méthodologie de I’Evaluation :
a analyse des rapports de mission effectués sur la gestion des stations ;
l
Exploitation de questionnaires élaborés pour l’évaluation globale de l’impact par les
chercheurs et gestionnaires de station.
II - L’EVALIJATION
-a) Le problème
En 1991, certains bailleurs de fonds dont 1’USAID avaient examiné la possibilité de mettre des
crédits à la disposition de I’ISRA afin de financer diverses activités de recherche et certains services
d’appui nécessaires : I’USATD (NRBAR) devait financer les activités de consultance liées à la
gestion des stations et aux services d’appui à la recherche.
Cette décision des bailleurs de fonds était issue d’une étude diagnostique commanditée par
1’USAID ;
Des problèmes cruciaux avaient été relevés dans la gestion de l’Institut.
Quelle stratégie a été définie pour mettre un terme à cette situation ?
L’un des principaux objectifs du Projet NRBAR était de mettre l’accent sur le renforcement des
capacités institutionnelles )) de l’institut (planification et gestion de la recherche).
Un volet important d.ans cet appui institutionnel concernait les services d’appui qui ont un impact
crucial sur les résultats des programmes de recherches et leur aptitude à produire des résultats
renouvelables et vérifiables.
La démarche suivie pour soutenir le renforcement des capacités institutionnelles de I’ISRA
consistent $t offrir une formation favorisant les expériences de type pratique et de formation
par l’exemple.
Des mesures spécifiques ont cté prises, à savoir :
l
financement de 64 sennaines de consultance à court terme au Sénégal pour la formation
des gestionnaires de station et autres personnels d’appui.

Les sujets mis en exergue portaient, entre autres, sur :
- la gestion des Stations de Recherche ;
- la gestion de l’inventaire ;
- la budgétisation ;
- les activités de maintenance.
l
des crédits ont Cté fournis au personnel d’appui de I’ISRA pour :
- prendre part à des seminaires organisés localement ;
- financer des voyages d’études ;
- acquérir un logiciel de SIC.
b) Principales réalisations :
1 - Gestion des Stations :
l
renforcement de la prise de conscience institutionnelle sur la nécessité de disposer de
services d’appui bien structurés et gérés de maniere adéquate susceptibles de satisfaire les
besoins des activités de recherche.
Cette prise de conscience a gagné les différents niveaux de l’Institut et permet la création d’un
environnement qui n’existait pas avant la mise sur pied du projet :
- création de la fonction de gestionnaire de station et de coordonnateur de
la gestion des stations
- nomination des gestionnaires de station et du coordinateur
- recrutement de trois (03) ingénieurs agronomes affectés à la gestion des
Stations
l
amélioration des compétences des gestionnaires de Station en matière de programmation
d’activités et de budgétisation
* rédaction d’un manuel de procédures sur la gestion des centres et stations
l
acquisition de matériel informatique par la gestion des stations.
2 - Réalisations
de portée générale
:
- inventaire des immobilisations dans l’ensemble de l’Institut
- réalisation d’études et de rapports sur la gestion des ressources humaines,

3 - Ressources Humaines :
Ameiioration de la gestion de la main-d’ceuvre par :
- la consolidation du personnel des services d’appui
- le redéploiemen t du personnel technique vers les services d’appui à
la recherche (appui technique)
- la gestion en pool de la main-d’oeuvre temporaire dans certains centres.
4 - formation :
Le projet NRBAR a organisé localement plusieurs sessions de formation à court terme et des
voyages d’étude de courte durée 81 l’extérieur.
Les domaines dc formation concernent :
- la budgCtisation/Planification des activités ;
- l’évaluation de la productivité ;
- [‘usage du SI(3 en tant qu’outil de gestion des sols et des parcelles de la Station.
c) Principales difficultés rencontrées :
PIusieurs améliorations ont été apportées au système de gestion des stations et des services d’appui
technique.
Cependant certaines difficultés ont été rencontrées :
a) sur le plan institutionnel
Niveau ISRA
- Les recommandations visant à apporter des améliorations au système ont
rarement eu l’occasion d’être testées ou améliorées ; parmi celles-là,
figurent en bonne place, la restructuration et les ressources humaines.
- Insuf~ïsance du niveau d’appropriation des problèmes liés à la gestion des
stations pour les différents acteurs : personnels d’appui et chercheurs.
Niveau USAID :
- les crédits n’ont pas été toujours disponibles pour financer les interventions
dans les divers domaines de la gestion des stations ;
- Plusieurs demandes soumises par I’ISRA à I’USAID relatives à la gestion
des stations, ont été rejetées.


1 - RAPPEL DU CONTEXTE
:
A la date de mise cn place du pro-jet, la gestion de I’TSRA était marquée par :
DE NOMBREUX DEFIS QUE SONT :
0 La persistance de problèmes d’ordre organisationnel et institutionnel
en dépit de
nombreuses restructurations et de la réduction de 2/3 des effectifs.
0 L’incapacité à gérer les ressources financières, physiques et humaines révélée par !a non
coordination du soutien des bailleurs de fonds et un personnel d’appui administratif
et
financier insuffisamment formé et peu expérimenté.
0 L’absence de systtime d’appréciation et de sanction des performances du personnel.
0 L’absence de gestion financière 3 court et moyen terme permettant la couverture des charges
salariales. tics frais généraux, de l’entretien et des renouvellements des infrastructures.
0 Un systeme comptable peu performant marque par : la production tardive des états
financiers. i’absencc de comptabilité analytique et de contrôle budgétaire, l’absence de reporting
formalisé des informations tinancières aux responsables de gestion et aux bailleurs.
0 Un système informatique puissant mais sous utilisé.
DES ATOIJTS SIGNIFICATIFS
QUE CONSTITUENT
:
0 un personnel scientifique suffisant et bien formé ;
0 une bonne infrastructure physique ;
0 une présence satisfksante sur le terrain ;
0 la volonté de la Direction Générale d’entreprendre
les réformes institutionnelles
nécessaires.
II - LES OBJECTIFS DU PROJET :
S’inspirant de l’objectif majeur d’améliorer la gestion de la recherche et des finances , les
objectifs spécifiques du volet ((amélioration de la gestion financière et des système de gestion H
sont :
Odans une première phase de diagnostic :
l” évaluer le système de g,estion de L’ISRA et identifier les problèmes de mise en place d’un
système de gestion viable :
2O rtisoudre les problèmes comptables liés à la mise à jour des comptes non certifiés depuis
1989 et des conventions particulikcs ;

3O proposer un système de comptabilité analytique aux fins d’analyses et de refacturation
et/ou d’imputalion des coûts indirects ;
4O évaluer le système de traitement de données soutenant la fonction financière et identifier
des solutions de modi-tication ou de substitution ;
Odans une seconde plhase de mise en œuvre des recommandations
de la
première phase.
SO élaborer cm plan d’organisation couvrant l’ensemble de fonctions administratives et
comptables et aider & :sa mise en place ;
6O mettre àjour le manuel de procédures de 1”lSR.A de façon à couvrir :
@‘les procédures administratives et financières ;
*les procédures inlormatiques ;
* les procédures de reporting des informations financières ;
CB=
les procédures de planification financières 21.
moyen .terme ;
GQ les procédures de suivi et d’Cvaluation du nouveau système de gestion.
7O mettre en place une comptabilité analytique.
III - RESULTATS DU PROJET :
III-1 APERCU GENERAL SUR LES RESULTATS DU PROJET :
Le volet amClioration de la gestion financière et des systèmes de gestion produit des résultats
très intéressants au regard des objectifs qui lui étaient assignés.
En efîet, l’étude menée dans le cadre du contrat « Renforcement du contrôle financier et de
la gestion de I’ISRA )? a permis :
q la mise à jour des documents comptables de fin d’exercice et la maltrise des difficultés
liées à la &stion des immobilisations et des fournisseurs ;
II d’identifjer
les difficultés
d’ordre organisationnel, comptable, administratif
et
informatique ;
n de mettre en ~~~vt-e les recommandations à travers des prockdures couvrant les aspects les
plus signikatifs de la gestion de I’INSTITUT ;
I d’améliorer de façon significative les capacités de gestion des systèmes d’information par
le pilotage tripartite ISIt4/USAID/ERNST&YOTJNCJ
de l’exécution du contrat.
Par ailleurs, l’appui de consultants en gestion financière et en gestion des ressources
humaines a été fort appréciable malgré l’insuffisance du niveau d’appropriation de ces résultats par
les Agents de I’ISKA.
II est à regretter également l’insuffisance des résultats en matière de formation du personnel
d’appui administratif et comptablle et des tentatives de mise en place d’une comptabilité analytique.

III-2 LES RESULTATS SPECIFIQUES DU PROJET
l- Evaluation du système de gestion R.I. 1 Proposition d’organisation identifiant les fonctions de l’hCPI du Secrétaire Général et
Rapport phase 1
et identification des problèmes de
du Contrôleur de gestion.
mission
mise en place d’un système de
R.1.2. Proposition de traitement de centralisé des informations comptables.
d’assistanc.e
gestion viable.
R.l.3. Proposition de formation des responsables de gestion de la Direction Générale.
2 - Résolution des problèmes
R.2.1. Arrêtés des comptes des exercices 1989; 1990 et 199 1 et la certification des comptes de Bilans
comptables et mise à jour des
l’exercice 1992.
zonventions.
R .2.2. Inventaires des immobilisations et ajustement des comptes des comptes de l’exercice
Bilans
1992.
R.2.3. Etablissement de la situation des fournisseurs au 3 1/12/1993,
Bilans
R.2.4. Mise à jour des convention finalisée dans le cadre d’un groupe de travail interne.
5 - Proposition de système de
R.3.1. Proposition d’imputation des coûts indirects en fonction des temps chercheurs fournis
Rapport phase 1
:omptabilité analytique.
par le système INFORM.
mission
d’assistance

4 - Evaluation du système de
R.4.1. Recommandation de substituer le réseau d’IBM 36 à I’AS 400 et mise ii jour des
Rapport
traitement de données soutenant la progiciels de traitement de données comptables par l’acquisition des nouvelles versions.
d’évaluation du
fonction financière et identification
système
de solutions.
informatique de
I’ISRA
5 - Elaboration d’un plan
R-5.1. Elaboration d’un document precisant :
Organigramme et
d’organisation.
définition de
l
l’organigramme des structures de gestion ;
fonction de I’ISRA
l
la fiche de définition de fonction et de profil de porte de toutes les
fonctions administratives et comptables.
R.5.2.Réorganisation des services administratif et comptable et redéploiement du personnel.
Note de service
R.5.3. Recensement des profils en vue d‘établir le plan de formation.
Fiches de
renseignement
R.5.4. Elaboration du projet système de notation des personnels d’appui administratif
comptable et technique.

I Manuel de
6 - Mise à jour du manuel des
R.6.1. Manuel des procédures administratives et financières.
procédures
procédures.
R.6.2. Manuel des procédures comptables.
R.6.3.Manuel des procédures de reporting.
R.6.4. Manuels de procédures informatiques par modules (COBYS , SYSPAIE, IMOBYS) :
Manuel de
procédures
l
manuel d’utilisation ;
informatiques
l
documentation fonctionnelle ;
l
dossier d’exploitation ;
l
procédures de sécurités.
Plan financier à
R.6.5. Plan financier à moyen terme.
NB : Les procédures d’évaluation du système ainsi que celles spécifique à la cellule
moyen terme
production vaccins n’ont pas été traitées.
Document de
7- Mise en place comptabilité
R.7.1 mise en place d’une codification analytique
paramétrage
analytique
NB. Les résultats d’INFORM n’ont pas été exploités aux fins comptabilité analytique
COBYS

8- Appui conseiller financier
R.8.1 Cadre logique de la fonction financière
Cadre logique
fonct financière
R-8.2 Mise en place d’un module de suivi intégré des conventions particulières
Procédures de
gestion des
R.8.3 Mise en place d’un module de suivi du crédit IDA
conventions
9- Appui consultant ressources
R.9.1 Proposition de mise en jour et de régularisation des dossiers des agents de 1’ISRA
Rapport d’étape
humaines
R.9.2 Recensement des effectifs et fomlalisation des règles de gestion du personnel.
Rapport d’étape

IV - IMPACT DU PROJET SUR L’ACTUEL
SYSTEME DE GESTION DE I’ISRA :
APERCU GENERAL
Des résultats du volet amélioration d la gestion financière et des systèmes de gestion ont eu un
impact significatif a tous les niveaux de la gestion de I’ISRA :
Aspects institutionnels :
Les travaux et réflexion menés ont conduit :
3 à la création des Etablissements Publics à caractère scientifique et technologique EPST
sanctionné par la loi N”
= au pro-jet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ISR4 en cours d’approbation par
les autorités de tutelle.
V Aspects organisationnels :
Les propositions d’organisation ont été retraitées dans une optique de gestion décentralisée et font
l’objet d’un manuel d’organisation décrivant : l’organigramme, les fiches de fonction , les contrôles
hiérarchiques et les critères de performances de l’ensemble des fonctions administratives et
comptables.
V Procédures administratives et comptables :
Les manuels produits ont été adaptés à la nouvelle organisation et à la nouvelle réglementation
comptable par le personnel de I’ISRAet constituent .
V gestion des conventions :
Le module de suivi des conventions est opérationnel au niveau de la cellule « suivi évaluation » de
la Direction scientifique et sera bientôt intégré dans le nouveau système de gestion.
0 gestion des ressources humaines :
Les résultats des travaux du consultant sont encours d’exploitation pour l’élaboration d’un manuel
de procédure des ressources humaines.
L’importance de la contribution du projet au nouveau système de gestion s’explique par :
3 la qualité des résultats
3 le choix de la Direction générale de I’ISRA de capitaliser l’expérience de l’Institut en matière de
mise en place de système d’information.
3 L’appropriation par le personnel de I’ISRA des résultats du projet.

L’impact du projet a été peu significatif voir nul sur certains points : il s’agit principalement :
0 de la mise en place d’une comptabilité analytique
0 de la formation du personnel d’appui administratif et comptable
0 de la mise en place d’une politique financière
ces insuffisances sont principalement dues :
a à l’instabilité du management
(1’ISRA a connu trois directeurs généraux au cours du projet)
2 au défaut d’appropriation par I!‘ISRA de certains résultats du projet
2 à des pesanteurs
internes à I’ISRA notamment en ce qui concerne la formation des agents
administratifs et comptables.

1 - Evaluation du système de
R. 1.1. Proposition d’organisation identifiant les fonctions de
1.1.1
gestion et identification des
I’ACP, du Secrétaire Général et du Contrôleur de gestion.
0 Loi sur les E.P.S.T
problèmes de mise en place d’un
* Projet de décret organique
système de gestion viable.
R. 1.2. Proposition de traitement centralisé des informations
SANS TTvIPACT
comptables.
R. 1.3. Proposition de formation des responsables de gestion de la SANS IMPACT
Direction Générale.
I2 - R~5so!ütion des problèmes
R.2.1. Arrêtes des comptes des exercices 1989, 1990 et 199 1 et la 1.1.2 Emissioo régulière des états financiers
comptables et mise à jour des
certification des comptes de l’exercice 1992.
conventions.
R .2.2. Inventaires des immobilisations et ajustement des comptes SANS IMPACT
des comptes de l’exercice 1992.
R.2.3. Etablissement de la situation des fournisseurs au
SANS IMPACT
31/12/1993.
R.2.4. Mise à jour des convention finalisée dans le cadre d’un
I-2.4 Module de suivi des conventions
groupe de travail interne.
3 - Proposition de système de
R.3.1. Proposition d’imputation des coûts indirects en fonction
SANS IMPACT
comptabilité analytique.
des temps chercheurs fournis par le système INFORM.

4 - Evaluation du système de
R.4.1. Recommandation de substituer le réseau d’TBM SS à L’AS
SANS IMPACT
traitement de données soutenant la 400 et mise à jour des progiciels de traitement de données
fonction financière et identification
comptables par l’acquisition des nouvelles versions.
de solutions.
5 - Elaboration d’un plan
R. 5.1. Elaboration d’un document précisant :
1.5. 1 Manuel d’organisation
d’organisation.
l
l’organigramme des structures de gestion J
l
!a fkhe de définition de fonction et de profil de porte de toutes
les fonctions administratives et comptables.
R.5.2. Réorganisation des services administratif et comptable et
SANS IMPACT
redéploiement du personnel.
R.5.3. Recensement des profils en vue d ‘établir le plan de
L5.3 Proposition d’élaboration du plan de
formation.
formation des personnels d’appui
administratif ,comptable et technique.
R.5.4. Elaboration du projet système de notation des personnels
L5.4 projet système de notation des
d’appui administratif comptable et technique.
personnels d’appui administratif comptable
et technique.

6 - Mise à jour du manuel des
R.6.1. Manuel des procédures administratives et financières.
1.6.1. Manuel des procédures
procédures.
administratives et financières.
R.6.2. Manuel des procédures comptables.
1.6.2. Manuel des procédures comptables.
R.6.3.Manuel des procddures de reporting
I.6.3.Manuel des procédures de reporting
R.6.4. Manuels de procédures informa!iques par modules
SANS IMPACT
(COBYS ) SYSPAIE, IMOBYS) :
l
manuel d’utilisation ;
l
documentation fonctionnelle ;
l
dossier d’exploitation ;
o procédures de sécurités.
R-6.5. Plan financier à moyen terme.
SANS IMPACT
7 - Mise en place comptabilité
R.7.1 Mise en place d’une codification analytique
SANS IMPACT
analytique

8 - Appui conseiller financier
R.8.1 Cadre logique de la forxtion financière
SANS IMPAC’l
R.8.2 Mise en place d’un module de suivi intégrb des conventions 1.8.2 Module de gestion des conventions
particulières
R.8.3 Mise en place d’un module de suivi du crédit IDA
1.8.3 Mobilisation à pïus de 99% du crédit
I
1.D.A
9 - Appui consultant ressources
R.9.1 Proposition de mise à jour et de régularisation des dossiers I-9.1 Projet de mise à jour du fichier du
humaines
des agents de l%XA
personnel
R.9.2 Recensement des effectifs et formalisation des règles de
1.9.2 Projet de procédures de gestion des
gestion du personnel.
ressources humaines

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1
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IMPACT IXJ;~PRtkJE’i~NRBiR
SUR LA GESTIQ’N DE
ISRA/NRBAR
MOUSSA NDOYE-A.1
12/08/1998

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d
PLAN
. :
+ 1 - RAPPEL DU CONTEXTE
+ II - OBJECTIFS DU PROJET
+ III - RESULTATS DU PROJET
+ IV - IMPACT DES RESULTATS
SUR
SYSTEME DE GESTI[ON DE L’ISRA

I- RAPPEL DU CONTEXTE
0 De nombreux défis
+La persistance de problèmes d’ordre
organisationnel et institutionnel .
+L’incapacité à gérer les ressources
financières, physiques et humaines.
+L’absent e de système d’appré
sanction des performances du

-
.
. . -
-
I
.
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. * _ .
. . - . Y .
+ L’absence de gestion financière à court
et moyen terme
+ Un système comptable peu performant
+ Un système informatique puissant mais
s ous utilisé

0 DES ATOUTS SIGNIFICATIFS
+ un personnel scientifique suffisant et bien
formé
+ une bonne infrastructure physique
4 une présence satisfaisante sur le terrain
+ la volonté de la Direction Générale
_ . . .-,,
d’entreprendre les réf ormes institu
nécessaires.
/

II - LES OBJECTIFS DU PROJET :
OBJECTIF MAJEUR :
AMÉLIORER
LA GESTION DE LA
RECIjtERCHE ET DES FINANCES
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CD OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
DIAGNOSTIC
+ l0 évaluer le système de gestion de 1WXA
et identifier les problèmes de mise en
place d’un système de gestion viable
+2* résoudre les problèmes comptables liés
à la mise à jour des comptes non certif$& l.l
.>
.
depuis
19f$9
et
des
conventions
;i “’
particulières

+ 3’ proposer un système de comptabilité
analytique aux fïns d’analyses et de
refahuration et/ou d’imputation des coûts
indirects
+ 4’ évaluer le système de traitement de
données schtenant la fonction financière et
.,, .. .‘,~_,
identifier des solutions de modifie&
substitution I

MISE EN OEUVRE
5O élaborer un plan d’organisation couvrant
l’ensemble des fonctions administratives et
comptables et aider à sa mise en place ;
6O mettre à jour le manuel de procédures de
lsISRA de façon à couvrir les procédures
administratives, financières et informatiques-
70
mettre
en
place
une
comptabilité
analytique.

III - RESULTATS DU PROJET
+la mise h jour des documents comptables
de fin d’exercice et la maîtrise des
difficultés liées à la gestion des
immobilisations et des fournisseurs
+ d’identifier les difficultés d’ordre
organisationnel, comptable, admin
et informatique

+ de mettre en œuvre les
recommandations à travers des
procédures couvrant les aspects les plus
significatifs de la gestion de l’Institut
+d’améliorer de faqon significative les
capacités ,,de gestion des systènaes
J
.’ ” ^’ -. “‘.
._
d’information .

IV- IMPACT DU PROJET SUR L’ACTUEL
SYSTEME DE GESTION DE L’ISRA
Aspects institutionnels :
+B
création des Etablissements Publics à caractke
scientifique et technologique EPST sanctionné
par la loi No 97-017 du 02/07/1997
e projet
de décret
portant
organisatio
fonctionnement de 1’ISFCA en cours
d’approbation par les autorités de tute

Aspects organisationnels
@ manuel d’organisation .
B+ manuel de procédures comptables

Gestion des conventions
+B module de suivi des conventions
Q
.

Gestion des ressources humaines
@Les résultats des travaux du consultant sont
encours d’exploitation
pour l’élaboration
d’un manuel de procédure des ressources
._
humaines.

L’importance de la contribution du projet au
nouveau système de gestion s’explique
-+!a qualité des résultats
+ie choix de la Direction générale de 191SRA
de capita iser l’expérience de l’Institut en
matière de mise en place de systèm
dUformation.
,,,,.*--^
--..“,_
.’
+
L’appropriation
par
le
personnel
dè.,
des résultats majeurs du projet.

L’impact du projet a été peu significatif sur
certains points :
+ de la mise en place d’une comptabilité analytique
+ de
la
formation
du
personnel
d’appui
administratif et comptable
*
+ de la mise en place d’une politique financière
; ^ ,J ,
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CES INSUFFISANCES SONT
PRINCIPALEMENT
DUES
+ à l’instabilité
du management (I’ISRA a connu trois
directeurs généraux au cours du projet)
+ au défaut d’appropriation
par IT!GU
de certains
résultats du projet
..J ____,.,
+ à des pesanteurs internes à l)Ism
notamme
concerne la formation des agents

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Le séminaire de clôture du pro.jet de recherche basée sur la gestion des ressources naturelles s’est
tenu à l’h6tel Npor Diarama du 10 au 12 Août 1998. La cér&nonie d’ouverture a été présidée par le
Ministre d’Etat. Ministre de l’Agriculture, en présence du Ministre de la Recherche scientifique et
de la Technologie. du Ministre de I’Elevage, du Président de la Commission Développement
agricole de 1’Assembl~e nationale et de la Directrice de I’IJSAID.
Les travaux du séminaire ont porté sur :
1) la présentation des résultats obtenus dans le cadre de la recherche collaborative, les
subventions aux chercheurs, l’appui aux programmes des ressources naturelles ;
2) le renforcement des capacités institutionnelles de I’ISRA.
D’importants résultats ont été obtenus dans le domaine des relations sols/plantes, de productions
animales. de I’agroforesterie, en matière d’ktude d’impact des programmes de recherches agricoles
(riz, coton, mil, etc.).
Dans le domaine du renforcement des capacités institutionnelles, il convient de retenir qu’à l’heure
de la mondialisation de l’économie et du désengagement progressif de I’Etat, l’avenir de la
recherche ne peut SC concevoir que dans le cadre d’une vision partagée entre les principaux acteurs.
C’est ce souci qui a guidé l’élaboration du projet d’entreprise de 1’TSR.A. Celui-ci est le fruit d’une
analyse historique de i’évolution de l’Institut, d’une analyse critique de performances en terme de
forces et faiblesses ct d’une prise cn compte des germes de changement devant nourrir la réflexion
prospective. Cette réflexion a impliqué l’ensemble des acteurs en vue de tirer le meilleur parti de
leur capacité d’anticipation sur les enjeux du futur.
IX projet d-entreprise de I’ISRA est l’expression la plus éloquente du souci de l’ensemble des
acteurs d’imprimer efficience, pertinence et durabilité à la recherche agricole et agro-alimentaire. Il
consacre un partage du cahier de la recherche entre les diverses structures du système national, un
élargissement de la collaboration entre les utilisateurs directs et indirects de la recherche, une
meilleure articulation entre la recherche appliquée et la recherche fondamentale.
Les options fortes qu’il dégage peuvent se décliner comme suit :
n la recherche agricole et agro-alimentaire devra de plus en plus être pilotée par la
demande :
n elle doit être de qua.lité et procéder d’une programmation rigoureuse prenant dûment
cn compte la nécessité d’une gestion de la carrière des chercheurs, la valorisation des
résultats. l‘institutionnalisation de la formation i la recherche par la recherche et enfin la
réalisation d’étude d’impact de technologies proposés ;
n la nécessité d’un développement de la réactivité des ressources humaines par un
accroissement de leurs capacités d’observation et d’intégration des évolutions de
l‘environnement ;
1 l’intérêt d’une exploitation optimale des avantages comparatifs des diverses parties
prenantes à la recherche agricole et agro-alimentaire pour un partage efficient de la charge
de recherche ;

n l’impérieuse nécessité de dépasser le simple cadre du productivisme pour élaborer des
technologies compétitives alliant productivité, coût et qualité des produits.
Le plan stratégique est la traductilon opérationnelle du projet d’entreprise pour les 6 années à venir.
L’hypothèse d'un
pilotage de la recherche par l’aval que la sous-tend procède de la prise en compte
de 2 préalables esscnticls :
Y une bonne connaissance de l’organisation et des performances des filières ;
u une approche glohalisantc mettant en interaction la logique des produits et celles des
marchés.
Un des ob.jectifs ma.icurs du projet de recherche agricole basée sur la gestion des ressources
naturelles réside précisément dans le renforcement de la capacité institutiomlelle de 1’ISRA. En
effet, l’ampleur des défis avec lesquels la recherche agricole et agro-alimentaire se trouve
confrontée milite en faveur d’un renforccmcnt substantiel des capacités de gestion scientifique,
administrative et financière de I’ISRA ainsi que le développement d’activités de valorisation des
résultats de la recherche cn direction des bérkfïciaires et des décideurs. Sous ce rapport, l’appui du
pro.jet NKBAR aura Cté déterminant en ce qu’il aura permis d’élaborer Ic projet d’entreprise, de
finaliser le plan stratégique de l’ISR.A, d’élaborer les outils indispensables à une gestion scientifique
rigoureuse, au sui!évaluation, à la valorisation, $ la gestion efkiente des stations et à une gestion
financière transparente.
En matière de gestion scientilïque:, des proc6dures rigoweuses permettent aujourd’hui de garantir la
qualité scientifïque des projets de recherche et de rationaliser l’allocation des ressources.
Un effort important a pu être réalisé pour améliorer la qualité des fïchcs techniques :
Y les procedures de gestion des couvertures ;
u les procédures de programmation accordant une place dc plus en plus large aux
partenaires de la recherche et instaurant des comités pkparatoires au niveau des centres.
En outre. ce prc>*jet a permis à L’ISRA d’évaluer ses chercheurs et 5 de ses programmes et de
valoriser de nombreux résultats sous forme de rapports.
Par ailleurs, I’ISRR a développé des procédures de suivi/&valuation dont la pertinence n’échappe à
personne.
La nécessité de garantir la qualit des recherches milite en faveur d’un renforcement des capacités
de gestion des stations de recherche. Ceci s’est matérialisé par l’équipement des stations, la
formation des gestionnaires et l’élaboration d’un manuel de procédures.
En conclusion. les participants bien qu’ayant reconnu l’importance des résultats acquis ont
vivement recommand~é :
~d’une part, qu’un accent particulier soit mis sur la valorisation des résultats dc la
recherche dans le but de rcnforccr et d’élargir les taux d’adoption des résultats ;

#et d’autre part? de poursuivre les études d’impact de la recherche sur le développement
ct le sui\\$t;5valuation des activités de recherche pour montrer notre capacité à gérer au
mieux les ressources mises à notre disposition.
Les relations que I’ISKA a tissées avec ses partenaires ont retenu l’attention des participants qui ont
recommandé leur poursuite afin que les utilisateurs participent rkellement au pilotage du système de
recherche.
La nécessité dc parachever la construction du SNRAA pour un partage raisonné du cahier de
charges de la recherche agricole nationale a retenu l’adhésion de l’ensemble des participants. Le
fonds de recherche qui va être créé, procède de cette volonté salutaire à plus d’un titre. 11 en est de
même des comzntions que I’ISRA a signées avec ses partenaires nationaux, membres du SNRAA.
Les participants ont également recommandé, par souci d’homogénéisation du niveau de
développement agricole nationale, que des projets tels que le NKHAR tiennent dorénavant en
compte 1”ensemble du territoire national.
Enfin, la nécessité de l’intégration de la pluridisciplinarité dans les équipes et le renforcement de
l’intégration de la biométrie dans les centres ont été vivement souhaités par les participants.
Fait à Dakar, le 12 a& 1998


Discours de clôture de Monsieur Ile Directeur Général de I’ISRA
(Dr. Moussa Rakhayokho)
Monsieur le Directeur de Cuhinef du Minkfre de In Recherche Scientifique et de lu Technologie,
Messieurs les Purfemires de la Recherche cif du Déveioppenzent
Mesdmm, Messieurs,
A l’issue des travaux de ce séminaire, je voudrais en quelques mots fixer quelques idées forces qui ont
retenu II~~
attention tout au long de nos réflexions. Nous avons rekenu :
ww- que ce projet a inspiré l’approche de recherche coiiaborative
qui va sous-tendre l’essentiel de la
recherche de I’ISRA et certainement du SNRA3 ;
)IC que la recherche en partenariat telle que dkzloppée
dans le projet NRBAR inspirera tous nos
pro-jets de recherche futurs lesquels seront guidés par la demande ,
IW que l’approche prqjet dominera notre approche de recherche ;
IC que l’allocation
de financements
aux équipes de recherche s’effectuera principalement
sur une
base concurrentielle
:
IW que le reporting régulier de l’évaluation des activités et des résultats de recherche sera étroitement
lié à la mise & disposition des ressources aux équipes de recherche ;
m- que
nos pro-jets de recherche feront systématiquement
l’objet
d’étude
d’impact
selon la
méthodologie
développée dans le cadre du projet NRBAR ou tout autre méthode ;
~rsr que la communication
sera développée et systématisée entre les équipes de I’ISRA et les équipes
d’autres structures de recherche ou de développement
intervenant dans une même zone ou dans des
zones
différentes., mais autour de problématiques
communes en vue d‘une plus grande synergie dans
les actions des forces de développement
agricole.
Voilà Monsieur le Directeur de Cabinet, Mesdames, Messieurs les quelques principaux
éléments que je
voulais apporter. J’a*jouterai tout simplement que le souci de poursuivre ou de valoriser les acquis du projet
nous
préoccupe. C’est ainsi que ses résultats fïnalisés constitueront de la matière première pour notre future
Agence nationale du Conseil Agricole.
Quant aux résultats intermédiaires.
ils serviront d’intrants à nos projets futurs à proposer au financement de
I’IJSAID et du fonds de soutien à la recherche agricole (pour ne citer que ces deux sources) pour autant ces
projets soient approuvés par les comités de gestion de ces organes de financement
où les utilisateurs seront
bien représentés.
Mortsieur le Direcfeur de Cubinef du Ministre de la Recherche Scient@que et de la Technoiogie,
Je répète encore une fois que cette cérémonie n’est pas celle de l’enterrement
du projet NRBAR mais bien
celle de sa renaissance et j’en profite pour remercier tous nos partenaires de recherche et du développement
ici présents pour
le sérieux et la qualité de leur contribution.
Qu’ils daignent 11~s
excuser pour tous les manquements de notre organisation qui les auraient affectés.
Je souhaite .4 tous bons
retour dans YOS foyers et à bientôt pour la confection des nouveaux projets qui
devront prendre le relais des acti\\.it& pertinentes interrompues par la clôture du pro.jet NRBAR.

Aux partenaires du projet intervenailt dans le cadre de l’USAID7 du CID, je leur dis Egalement merci pour
leur collaboration.
Ils étaient intégrés à I’ISRA au point que nous avions oublié qu’ils étaient du CID ou de
I’USAID. Qu’ils sachent que pour nous, ils sont et resterons toujours agents de I”ISKA.
Merci aux Présidents et aux Rapporteurs qui ont su bien gérer les débats, au secrétariat qui a été efficace: à
nos documentalistes
qui ont fait du bon travail.
II me faut également remercier les journalistes qui, tout le long de nos travaux. ont su faire participer nos
compatriotes 6 cette assise. Qu’ils sachent que 11011s avons Cté particulièrement
satisfaits de leurs prestations
d’autant que nous les considérons comme des partenaires à part entière.
A Monsieur le Ministre de la Recherche Scientifique et de la Technologie. je voudrais vous exprimer toute
la -joie que I’ISRA Cprouve à l’accueillir en son sein. Nous savons tout I’intér@t que qu’il porte à notre
institut.
II vient de le montrer t:n venant d’abord à l’ouverture de cette manifestation
sous la pluie et ensuite en
envoyant son Directeur de Cabinet pour la clôture.
Mieux, dès qu’il a su IIOS difficultés, il est intervenu auprès du Ministre de I’Economie, des Finances et du
Plan.
Enfin dés sa nomination
à la tête dc ce département qu’il a lui-même inauguré, il a tenu à visiter tout de
suite I’ISRA. Nous vous confirmons que c’est avec plaisir que nous le recevrons demain à 9 Il à la Direction
générale.
Mesdames, Messieurs, je vous remercie de votre attention.
Moussa BAKHAYOKHO
Directeur
généra1 de l’ISFL4

Discours de clôture du Directeur adjoint de I’USAID
(Monsieur Allan Reed)
Monsieur le Directeur
de Cabinet du Ministre de la Recherche Scientilique
ct Technique
Monsieur Ic Conseiller Technique (de la Présidence de la République
Monsieur le Directeur
Général de I’LSRA,
Chers participants,
Je suis très honore de participer, au nom de I’USAID,
à la cérémonie de clôture du séminaire sur les
résultats obtenus dans le cadre de l’activité de recherches agricole basées sur la gestion des ressources
naturelles.
Cette activité,
communément
appelée NRBAR.
dom l’accord
de subvention
entre le
gouvernement du Sénégal et le gouvernement
des Etats-(Jnis a été signé le 3 1 juillet 1991, va se terminer le
30 septembre 1998.
Au courant de 1996. I’CSAID
et ses, partenaires s’étaient rencontrés à plusieurs reprises pour réorienter les
différentes
actions de façon a les centrer sur les besoins et priorités des clients et de permettre
la
participation
de ces derniers a la planification,
I’ex&ution
et l’évaluation
des actions de recherche, Ces
rencontres ont abouti à I^élaboration du paquet pour résultats no1 : recherche appliquée en agriculture et
gestion des ressources naturelles. Ce paquet pour résultats no1 visait a mettre au point des technologies
améliorées d’agriculture
et de GRN maîtrisées et utilisées par les ruraux. Pour atteindre ce résultat, NRBAR
devait aider a : (1) renforcer les capacites institutionnelles
des structures de recherches pour qu’elles
puissent améliorei
leurs performances
et répondre mieux aux besoins des ruraux ; (2) évaluer les
technologies traditionnelles
et pratiques de GRN prévalantes pour mieux connaître les technologies utilisées
par les ruraux : (3) mettre au point de nouvelles techniques de GRN qui s’adaptent mieux au milieu réel ; (4)
valider LIN plus grand nombre de technologies de GRN en vue d’augmenter
le nombre de technologies
en
milieu réel ; et (5) accroître l’accès des ruraux aux techniques améliorées de GRN.
Monsieur le Directeur
de Cabinet du Ministre de la Recherche Scientifique
et Technique
Monsieur le Conseiller Technique de la Présidence de la République
Monsieur le Directeur
Général de I’ISRA,
Chers participants,
Ce séminaire de trois jours ~JOLIS
a permis d’examiner et d’apprécier les résultats obtenus a ce jour dans le
cadre du NRBAR.
Les réalisations majeures, telles que définies dans les documents
qui vous ont été
distribués. montrent que NRBAR a de façon significative contribué à la réalisation des résultats du paquet
pour résultats 11~1. Un grand nombre de rapports sur les activités de recherches sur le developpement
et la
validation de technologies ont été produits, de nouvelles technologies sont en cours de développement,
plus
de 148 activités de formation avec plus de 2000 participants de I’ISRA et ses partenaires ont été réalisées,
une nouvelle stratégique de planification de la recherche a été développée, la collaboration
entre I’lSRA, ses
clients ct ses partenaires a été renforcée, de même un système de financement
de la recherche et
formalisation des relations de collaboration
a été mis en place.
Monsieur le Directeur
de Cabinet du Ministre de la Recherche Scientifique
et Technique
Monsieur le Conseiller Technique
de la Présidence de la République
Monsieur le Directeur Général de I’TSRA,
Chers participants,
Ces résultats tres significatifs contribueront, j’en suis sûr, à améliorer la gestion des ressources naturelles et
à augmenter de maniére durable la production agricole. Je felicite I’ISRA, tous ses partenaires et le CID
pour le travail exemplaire qu’ils ont accompli.

Maintenant
I’ISRA et bus les acteurs concernés devront valoriser et optimiser
ces résultats. Il sera
également
nécessaire
que I”SRP,
institutionnalise
tous les rïkcanisum
et outils
qui ont été
collaborativemeut
développés. Enfin. j’encourage
I’ISRA et ses partenaires h contimer
de renforcer la
synergie entre la recherche et le développenlent.
Je vous
remercie de votre attention,
Le Directeur
adjoint de I’USAID
Allan Reed

Discours de clôture de Monsieur le Directeur de Cabinet du Ministre de la
Recherche Scientifique et de la Technologie
(Dr. Ibrahima Diabaté)
Monsieur le Directeur
Adjoint de I’USATD
Mesdames, Messieurs les partenaires
de recherche et du développement
Messieurs les Directeurs,
Mesdames, Messieurs,
Chers collègues,
Après six années d‘activités. le pro-jet de recherche agricole basée sur la gestion des ressources naturelles et
communément
appelé Projet NRBAR vient à son terme. II me revient au nom du chef de I’Etat, le Président
Abdou Diouf‘, de Monsieur le Premier Ministre, de l’ensemble du Gouvernement
et de Monsieur le Ministre
de la Recherche Scientifique et de ia Technologie de présider la cérémonie officielle de clôture du séminaire
de présentation des résultats du pro-jet NRBAR.
Pendant trois jours, les diffkrents partenaires dc la recherche agricole que vous êtes, avez répondu à l’invite
de I’ISRA. pour apprécier en experls. mais aussi en bailleurs de fonds les acquis et dégager des perspectives.
A cet égard, je me rti+iouis de constater que vos débats ont été centrés d’abord sur les acquis des recherches
dans lesquelles le projet a eté impliqué. II s’agit notamment
des aspects soliplantes, la gestion des sols,
l’amélioration
des cultures. I’agroforesterie,
les productions
animales et les impacts des résultats des
recherches menées par le pro-jet.
Dans ces domaines. il est apparu yuc le projet NRBAR a contribué largement à la conquête de notre sécurité
alimentaire.
Le second point focal de vos débat!: a été la contribution
du projet dans le renforcement
institutionnel
de
I’ISRA. La aussi. les r&;Ldtats sont très réconfortants.
L’institut dispose aujourd%ui d’un cadre institutionnel
adapté pour une recherche de qualité, une recherche menée en partenariat, valorisant ses résultats et gérée
suivant les normes de bonne gouvernante.
II nous
est donc loisible de constater avec vous que les efforts déployés par I’ISRA et I’USAID
ont été
couronnés de succès et cela grâce à la contribution
de l’ensemble des parties engagées dans le processus de
construction d’une agriculture de plus en plus performante.
L’abondante
littérature du projet, qui a été
présentée, fixera n jamais les importants
acquis dans la mémoire collective de nos
chercheurs et des
utilisateurs des résultats. Elle constitue LUI vivier pour notre nouveau dispositif de vulgarisation
en cours de
mise en place, j‘ai cité notre future Agence National de Conseil Agricole et Rural (ANCAR),
qui trouvera
que le projet NRBAR a réalise une riche moisson, moisson qui aura consisté en :
l
l’évaluation dç 84 technologies utilisées par les ruraux ;
l
la tnise au point de 26 nouvelles technologies ;
l
la validation de 7 1 technologies, et ;
l
l’identification
des mécanismes d’accès des ruraux à ces technologies.
Mon département
se félicite de l’importance
et de l’ampleur des résultats qui vont
dans le sens des
ambitions que nous affichons pour la recherche scientifique et technologique
de notre pays.

En effet, conlmc vous le savez, la mise en place d’un système national de recherche scientifique
et
technique et du c’onscil supérieur de la recherche constituent des priorités pour le Ministère de la Recherche
scientifique et de la Technologie.
Par conséquent,
le projet, en participant à l’élaboration
du projet d’entreprise
et du plan stratégique de
I’ISRA. a Kkllement contribué dans la mise en place d’un système national de recherche agricole et agro-
alimentaire (SNRAA). Ce SNRAA sera, j’en suis sûr, un pan important de notre futur Système national de
recherche scientifique et technique ~SNRS’l’j.
En outre, avec la formation de 15 chercheurs (10 niveaux Master et 5 niveaux PhD) et de 89 techniciens et
administratifs:
le projet a ainsi contribué au renforcement et à l’amélioration
de notre potentiel scientifique
et techuique.
Par ailleurs. devant la dégradation continue des écosystèmes locaux, la recherche a pour mission de mettre
au point des Technologies capables de corriger une telle situation et de permettre un accroissement des
productions agricoles dans WI environnemer~t préservé. Aussi, les technologies issues des recherches mises
en oeuvre par Ic pro.jet NRBAR vont skcment contribuer à la réalisation de ces attentes et nous permettre de
faire face aux defis ma!jeurs qui ont étC identifiés dans le lettre de politique
institutionnelle
du secteur
agricole de juillet 1998 du Ministère de l’Agriculture.
Ces défis majeurs ont pour noms :
l
sécurité alimentaire
l
développement
agricole durable
Ainsi donc, je II~ peux que me félic:,ter de tels acquis et surtout de la manière participative
dont ils ont été
réalisés et qui a permis une bonne adlh&ion des population bénéficiaires. Voilà qui nous rassure quant à leur
rentabilité, leur viabilité sur le plan technique, kcologique et social.
Dans son allocation d’ouverture.
le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture,,
a insist8 sur une originalité
du projet résidant dans ie mécanisme compétitif qui sous-tend le mode d’allocation
des ressources. Il s’agit
là d’une réelle avancée par rapport à LIIIC simple dotation qui était faite aux activités et programmes des
chercheurs. Je voudrais, à sa suit.e, confïrmer que le Gouvernement
s’inspirera de ce mécanisme.
Je voudrais insister aussi sur deux autres caractéristiques du projet.
La première est CII rapport avec la d(imarche utilisée qui associe les chercheurs- les producteurs et les agents
du développement
: il s’agit de la recherche collaborative.
La seconde a trait aux études d’impact des recherches, une innovation ma+jeure à consolider fortement.
En
effet, avec la rareté des ressources financières, l’utilisation
efficace des fonds publics et privés alloués à la
recherche agricole est de plus en plus une exigence des Gouvernements
et de la communauté
internationale.
La recherche est SOU~C~I~
interpellée sur la rentabilit6 des fonds qui lui sont alloués. Or. les études d’impact
aident à la satisfaction de cette cond~tionnalité.
Voilà LIII exemple à suivre. a11 moment air la question du financement durable de la recherche, fait l’objet de
multiples séminaires7 symposiums et congrès et anime les débats de salon.
Vous comprendrez aisément que le !scientifique que je suis, serait tenté de poursuivre l’analyse des résultats
combien importants
d:.l projet, mais vous permettrez
de m’en arrêter là en vous assurant que mon
département,
ainsi que ceux chargés de l’Agriculture,
de I’Elevage, des Eaux et Forêts, de la Pèche, de
I’Economic et des Finances examineront avec toute l’attention
requise les résultats des travaux que vous

venez de IIOLIS présenter de manière aussi claire et exhaustive en si peu de jours. C’est pourquoi, je voudrais
féliciter les différents orateurs pour la qualité de leur présentation,
les participants
pour la richesse des
débats. les experts du CID. l’administration
de I’USAID et les consultants pour leur appui inestimable.
Il me revient l’insigne honneur, au mn
du Gouvernement
sénégalais, de remercier le peuple et le
Gouvernement
américain, pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer en direction de notre pays,
Au nom du Président de la République, de Monsieur le Premier Ministre, de l’ensemble des membres du
Gouvernement.
ct au nom du Ministre de la Recherche Scientifique et de la Tcclmologie, je déclare clos le
séminaire de présentation des résultats du projet de recherche basée sur la gestion des ressources naturelles.
Je vous
rçmercie de votre attention.
Le Directeur
de Cabinet
du Ministre
de la Recherche Scientifique
et de la Technologie
Ibrahima
Diabaté

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Annexes

RESUME DU PROJET NRBAR
1. INTRODUCTION
Pour renforcer l’efficacité de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (I’ISRA) en
tant qu’institut de recherche au service du développement, I’ISRA et l’Agence des
Etats-Unis pour le Développement International (USAID) ont mis en place le Projet de
Recherche Agricole Basée sur la Gestion des Ressources Naturelles (NRBAR). Une
description détaillée du Pro;jet est disponible dans le document, du projet daté du 23
juillet 1991, Les activités du projet ont été défmies sous l’accord de subvention No.
685-0285 entre le gouvernernent du Sénégal et le gouvernelnent des Etats-Unis en date
du 31 juillet 1991.
Un contrat d’une durée de ci.nq ans pour l’exécution du projet (numéro de contrat 685”
0285-C-00-2329-00) a été passé avec le Consortium pour le Développement
International (CIL)) le 21 juillet 1992. Ce contrat USAIDKID
prendra fin le 30
septembre 1998. Toutefois, le financement du volet formation de longue durée prendra
fin le 3 1 décembre 1998.
Les problèmes principaux auxquels s’est adressé le projet concernent (i) les besoins du
Sénégal en technologi.es agricoles à coiit modéré basées sur les ressources naturelles
afin d’augmenter la productivité des systèmes agricoles et (ii) la nécessité pour 1’ISRA
de renforcer sa capacité institutionnelle pour mettre en oeuvre cette recherche basée
sur les ressources naturell.es. Le projet a été surtout conçu pour mettre un accent
particulier sur l’amélioration des pratiques de gestion des ressources naturelles qui
augmentent la productivité et la viabilité des systèmes de production des céréales dans
les zones du Sénégal recevant pI.us de 4OOmrn de pluie par an.
Les résultats initiaux attendus du projet étaient (1) la génération et la validation de
technologies améliorées dans le court terme à travers des subventions et d’autres
appuis directs à la recherche, et (2) la génération et la validation de technologies
améliorées dans le moyen et long termes à travers la formation et le renforcement
institutionnel.
Durant la période 1995-1996, KJSAID et ses partenaires sénégalais se sont rencontrés
à plusieurs reprises pour réorienter les activités et mieux les rentabiliser au bénéfice
des deux parties. Ces rencontres ont abouti entre autre à la signature le 27 Septembre
1996, entre les gouvememe:nts des Etats-Unis et du Sénégal, d’un protocole (No 685-
S02) appelé : Protocole d’Accord pour I’Objectif Stratégique No 2 : PRODUCTIVITÉ
AGRICOLE ACCRUE PAR UNE MEILLEURE GESTION DES RESSOURCES
NATURELLES DANS LES ZONES À. PLUVIOMÉTRIE
FIABLE. Ce Protocole
d’Accord, qui a remplacé les précédents y compris le No 685-0285, prendra fm le 30
Septembre 1998.
1

Le nouveau protocole Objectif Stratégique No 2 (OS2) donne les orientations
générales suivantes pour l’exécution effective des activités : (a) les activités devront
être centrées sur les besoins et les priorités des clients et la participation de ces
derniers à la planification, à l’exécution et à l’évaluation des activités, (b) les activités
devront avoir des résultats tangibles, mesurables, de sorte que leur impact sur la vie
des bénéficiaires puisse être évalué, (c) les individus impliqués dans l’exécution des
activités devront eStre
suffisamment responsabilisés pour prendre des décisions et être
comptables des résultats, et (d) les activités devront être gérées et exécutées de
manière participative par le personnel responsable, avec des rôles et responsabilités
clairement définie:-,
.
Dans le but d’atteindre l’objectif Stratégique ‘No 2 à travers le Cadre de Résultats
décrit dans le Protocole d’Accord, l’USAID et ses partenaires ont proposé quatre
Résultats Intermédiaires-clés (RICs) et trente deux Résultats Intermédiaires (RIS).
Les quatre Résultats Intermédiaires-clés sont les suivants :
RIC A: Investissements
Fonciers sécurisés
RIC B: Technologies de gestion des ressources naturelles maîtrisées et utilisées par les
nu-aux
RIC C: Accès aux. marchés accrus
RIC D: Accès aux capitaux accrus.
Les Résultats Intermédiaires sont regroupés dans des “Paquets pour Résultats” (PRs)
où ils deviennent la base de mobilisation des ressources et des indicateurs pour la
réalisation de l’OS2 (cf. schéma).
Le principal Résultat Intermédiaire-clé de ce Plan de Travail, le RIC B, a deux Paquets
pour Résultats :
PR 1: Recherche Appliquée en agriculturelgestion des ressources naturelles ;
PR 2: Formation des utilisateurs et vulgarisation des technologies de gestion des
ressources naturelles.
Le programme ISRA/USAID centré sur le PR 1 de RIC B, a été ainsi désigné par
“PROGRAMME ISRA/USAID RP1 /NRE3AR” au lieu de l’ancienne appellation de
“Projet NRBAR” .

OBJECTIF STRATEGIQUE No2 (OS 2)
PRODUCTIVITE AGRICOLE ACCRUE PAR UNE MEILLEURE
GESTION DES RESSOURCES
NATURELLES DANS LES ZONES A
PLUVIOMETRIE FIABLE (400 mm)
4
J
Résultats Intermédiaires-Clés (RIC)
*
RICA
s RICB
Investissements
Technologies
de gestion des
fonciers sécurisés
ressources
naturelles
maîtrisées
et utilisées par les ruraux
Paquets de Résultats (PR)
1
PR1
PR2
Recherche
appliquée
en agriculture/gestion
Formation des utilisateurs et
des ressources
naturelles
vulgarisation des technologies
de
gestion des ressources
natqrelles
1
l
I
Résultats Intermédiaires (RI}
--
RI B 1.0
, Accès accrus des ruraux aux technologies
GRN améliorées
RI B 2.2
,
Plus grand nombre de technologies
GRN
validées
RI B 3.3
l
Nouvelles technologies
GRN mises au point
RI B 3.4
, Technologies
existantes
utilisées par les ruraux
et évaluées
RI B 4.0
+ Renforcement de la capacité institutionnelle
des structures de recherche

2. OBJECTIFS
Pour réaliser IfOS 2, le Programme ISRA/USAID RPUNRBAR cherche à atteindre
cinq principaux objectifs avant le 30 septembre 1998. Ces objectifs sont désignés
comme les Résultats Intermédiaires du Paquet pour Résultats No 1, comme suit :
RI B 4.0: RENFORCEMENT
DE LA CAPACITE INSTITUTIONN-ELLE
DES
STRUCTURES DE RECHERCHE
RI B 3.4: TECHNOLOGIES EXISTANTES UTILISEES PAR LES RURAUX ET
EVALUEES
RI B 3.3: NOUVELLES TE,CHNOLOGIES GRN MISES AU POINT
RI B 2.2: PLUS GRAND NOMBRE DE TECHNOLOGIES GRN VALIDEES
RI B 1.0: ACCES ACCRU DES RURAUX
AUX TECHNOLOGIES
GRN
AMELIOREES
Etant donné que l’OS 2 devra être réalisé dans les “zones à pluviométrie fiable”, la
zone d’intervention du PRI/NRBAR couvre les régions de Fatick, Kaolack, Thiès,
Diourbel, Tambacounda, Kolda et Ziguinchor. En termes de zones agroécologiques
définies par I’ISRA, la zone du Programme couvre : d’une part, les zones suivantes :
Basse et Moyenne Casamance
Haute Casamance et Sénégal Oriental
Sud Bassin Arachidier
Centre Nord Bass#in Arachidier
et d’autre part, une petite partie des zones suivantes :
Sylvo-Pastorale
Niayes
3. COMPOSAN’T’ES RESSOURCES DU PROGRAMME
Afin d’atteindre les objectifs du programme ISRAAJSAID
PRI/NRBAR,
les
ressources mobilisées sont de sept ordres :
I. SOUTIEN A U PROGRAMME DE REC~HERCHE : depuis 1993, deux formes de
renforcement des activités de recherche existantes qui présentent des potentialités pour
mieux contribuer aux Résultats Intermédiaires du PR1 . Il s’agit des subventions pour la
recherche collaborative (25 sous-contrats entre I’ISRA et 14 de ses partenaires et 17
activités complémentaires des équipes de chercheurs) et les subventions aux
chercheurs de I’ISRA (27 projets de recherche, avec la participation des plusieurs
producteurs/GIEs/organisations de producteurs).
4

11. APPIJI AU PROGRAMïbE DES RESSOiJRCES
NATURELLES DE L!lSRA : depuis
1997, 35 activités pour couvrir les coûts des opérations relatives aux Programmes
Agriculture et GR.N dans les unités de recherche de 1’ISRA (URR) responsable de la
zone d’intervention du RIWNRBAR.
III. LIAISONS A VEC LES INSTTTUTIZINS INTERNATIONALES DE RECHERCHE :
depuis 1997, 3 liaisons internationales entre 1”ISRA et les universités américaines,
pour les activités de recherclhe et l’appui institutionnel.
IK PERSONNEL : 13 personnel à long terme, 127 personnel à courte terme au niveau
du NRBAR, plus de 100 personnel au niveau de l’ISRA, et plus de 100 au niveau des
partenaires.
V: FOW TION : depuis 1993, quatre formes de formation étaient exécutées : la
formation de longue durée pour le M.S. (10 participants) et le Ph.D. (5 participants) ;
89 participants pour la formation de courte durée hors du Sénégal ; sur la formation de
courte durée au Sénégal, 34 activités majeures et 177 activités ponctuelles d’appui,
avec plus de 1000 participants de I’ISRA et, plus de 1000 participants du partenariat ;
et 10 participants en formation de longue durée au Sénégal au niveau licence.
VI. LE SO/JTIEN DIRECT DE L’Isftrl
VII. LE SOUUEN DIRECT DE L’USAID
4. RENFORCEMENT DE LA CAPACITE INSTITUTIONNELLE
DE
RECHERCHE
Au Sénégal, la principale institution responsable de la génération et de la validation de
technologies agricoles est l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA). Les
autres institutions telles que les deux universités (UCAD, Université Gaston Berger de
Saint-Louis) et I’Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA) jouent un rôle
mineur dans la génération de technologies. L’ISRA était ainsi la première cible du
renforcement institutionnel. En outre, un accent supplémentaire est également mis sur
le rôle de leader de 1’ISRA dans (a) le développement d’un Système National de
Recherche Agricole et Agro-alimentaire (SNRAA) qui inclut toutes les institutions de
recherche agricole, et (b) l’amélioration des liaisons avec les partenaires.
Les améliorations de la capacité institutionnelle de I.‘TSRA rendront l’Institut capable
d’améliorer son efficacité et la qualité des opérations de manière que plus de
technologies soient générées, validées et utilisées par les paysans. L’Institut sera
également plus apte à utiliser plus de ressources humaines et financières. I’ISRA ait
démontré récemment que ces améliorations institutionnelles sont possibles dans les six
domaines suivants ciblés par PRl/NRBAR :
5

(a) la gestion scientifique
(b) la gestion administrative
(c) la gestion financière
(d) la Recherch,e-Développement
(e) la Gestion des Ressources
Naturelles
(f) l’amélioration des connaissances
techniques des chercheurs et des administratifs.
Les indicateurs globaux retenus par le PR1 pour le Résultat Intermédiake concerné
“Capacité instit&onnelle des structures de recherche renforcée” sont :
1. Nombre de personnel de recherche formé.
2. Nombre d’activités de recherches GRN menkes en milieu réel et en station par
rapport à l’ensemble des activités de recherches.
5. EVALUATION
DES TECHNOLOGIES
EXISTANTES
UTILISEES
PAR
LES RURAUX (RI B 3.4)
Une étape essentielle au début et à la fm du processus de la recherche est d’identifier et
d’évaluer les technologies existantes utilisées par les paysans. En plus de l’tiormation
substantielle collectée durant les activités de diagnostic proposées par les centres de
recherche régionaux sur les pratiques existantes des paysan, cette étape est en train
d’être réalisée par 1’TSRA
à travers :
(a) les études de l’impact des technologies, utilisant des données globales,
(b) les évaluations de pratiques spécifiques au cours des projets de recherche, et les
études’d’inventaire
des technologies, au niveau. du paysan, utilisant des données
des sites spécifiques, et
(c) les Thèses de formation de longue durée.
L’indicateur global retenu par le PR1 pour le Résultat Intermédiaire concerné
“Technologies traditionnelles et pratiques prévalentes évaluées”:
1. Disponibilité de rapports d’évaluation sur les pratiques et technologies de GRN
existantes”.

6.
MISE
AIJ
POINT
DE
NOUVELLES
TECHNOLOGIES
EN
AGRICULTURE
ET GRN (RI B 3.3)
Il est apparu qu’au Sénégal, il y a eu relativement peu de nouvelles technologies qui
ont été récem.ment
mises à 1.a disposition des ruraux pour validation. Les ruraux et les
agences de vulgarisation continuent de demander de nouvelles technologies pour
améliorer la durabilité de la productivité agricole, et continuent d’adapter les
technologies existantes dans ce but. Le programme PRl/NRBAR. a exécuté un
ambitieux programme dans ce domaine, basé sur la recherche en station et la recherche
en milieu réel, en utilisant les anciens et nouveaux projets et en incluant les études à
l’intérieur et à l’extérieur du Sénégal, comme suit :
(a) subventions aux chercheurs
(b) subventions collaboratives
(c) liaison internationale
(d) subventions GRN, et
(e) les Théses de formation de longue durée.
L’indicateur global suivant retenu par le PR1 pour le Résultat Intermédiaire concerné
“Nouvelles technologies de GRN mises au point”:
1, Nombre de nouvelles technologies de GRN développées en station et en milieu
paysan.
7. VALIDATION
DES TECHNOLOGIES
EN AGRICULTURE
ET GRN (RI
B 2.2)
Les technologies qui ont été développées en milieu contrôlé, ou testées ailleurs doivent
être validées en champs dans des régions spécifiques. L’ISRA collabore avec ses
partenaires qui tra,vaillent dans des enviromlements spécifiques dans le but de réaliser
cette validation. Une validation réussie assure que la technologie concernée peut être
diffilsée sans trop de risque pour les paysans dans certaines conditions de production.
La défïnition de ces conditions et les spécifications des technologies validées sont
présentées
sous les formes d’un rapport de recherche et d’une fiche technique.
L’ISRA est actuellement en train de valider plusieurs teclmologies et d’élaborer des
fiches techniques pour plusieurs d’entre elles. Le programme PRUNRBAR a assisté
dans ce processus, en exécutant les activit-és suivantes:
(a) subventions aux chercheurs
(b) subventions collaboratives
(c) liaisons internationales
(d) subventions GRN
(e) un Thése de formation de longue durée, et
(1) Ateliers de présentation des résultats des prqjets de recherche.
7

L’indicateur global suivant retenu par le PR1 pour le Résultat Intermédiaire concerné
“Un plus grand nombre de technologies de GRN validées”:
1. Nombre de technologies de GRN validées.
8. ACCES DES RURAUX AUX TECHNOLOGIES GRN AMELIOREES (RI B
1.0)
Cet objectif de formation des utilisateurs et de la vulgarisation des technologies de
GRN, est partage avec le programme Paquet pour Résultats No 2, qui est le second
Programme chargé de réaliser l’objectif Stratégique No 2 à travers les Résultats
Intermédiaire-clé B : Techniques de GRN maîtrisées et utilisées par les ruraux.
Bien que l’exécution des activités directement liées à cet objectif soient en priorité sous
la responsabilité de RP2, sous le PRl, les chercheurs de 1’ISRA travaillent
fréquemment avec les producteurs et les agences de vulgarisation pour l’évaluation des
technologies existantes et pour la génération et la validation de technologies tel que
décrit dans les autres objecnfs. Dans ce processus d’appui technique très productive,
I’ISRA apporte une contribution importante pour l’accès des ruraux aux technologies
améliorées de GRN, à travers la formation et les effets de la démonstration qui
consiste à réaliser des projets de recherche. Par exemple, dans le but de valider
effectivement les teclmologies, 1’ISRA forme ces ruraux et le personnel de
vulgarisation qui sont impliqués dans les tests.
Les activités ciblées :
(a) la formation formelle et informelle des producteurs et des paysan leaders aux
nouvelles te:chnologies (refer. RI B 3.2 compétences et moyens des techniciens
et des producteurs accrus)
(b)la formation formelle et informelle des agents de vulgarisation aux nouvelles
technologies (refer. RT B 3.2 compétences et moyens des techniciens et des
producteurs accrus).
(c> l’appui technique aux producteurs et techniciens de vulgarisation (refer. RI B
3.1 disponibilité accrue des techniciens pour les ruraux)
(d) l’appui aux organisations des partenaires (refer. Rl B 2.1 capacité
institutionnelle des organisations de vulgarisation renforcée).
L’indicateur global suivant retenu par le PR1 pour le Résultat Intermédiaire concerné
“Accès accru des ruraux aux. technologies améliorées de GRN”:
1. Nombre de rwaux rapportant leurs connaissances
des t.echnologies
améliorées,
8

OBJECTIFS ET REALISATIONS
MAJEURES DU PROJET NRBAR
OBJECTIFS
REALISATIONS
MAJEURES
l Plus de 2000 agents formés (ISRA
INSTITUTIONNELLE
DE LA
RECHERCHE
EVALUER LES
évaluées au détail
TECHNOLOGIES
UTILISEES
METTRE AU POINT DE
0 26 technologies développées
NOUVELLES
VALIDER LE
EN AGRICULTURE
l 8 813 producteurs
formés
DES RURAUX DES
TECHNOLOGIES
GRN
l
443 paysan-leaders formés
AMELIOREES
l
74 visites d’échanges avec les

OBJECTIFS ET REWXSATION'S MAJEURES DU PROJXT NRBAR
DOMAINElINDICATEUR
REALISATtONS MAJEURES
- 85 membres du persomwl de
1 Rhlisation de plus de 148 acthit& de formation avec plus de 2000
recherche form&
participants de I’ISRA et des parternaires
- 60 cbercbeurs faisant de la
- 81 chercheurs, dout 7 femmes, menant des actîvith de recherche en
recbercbe en station et en milieu station et en milieu paysan
PY
(i (TZtion scientifique :
1 Elaboration et édition du Plan strat&ique
- pkkfkationde la recherche
- Détermination
des priorites des re&er&es par centre pour la période 199%
- élaboration
du plan stmtégiqlle, 2003
-déterminationdesprîo~&la
- Elaboration et édition du Projet d’Entreprise
R&XCb,
- Elaboration et édition des rapports annuels 1995 et 1996
-miseenplaced’unsystkmede
- Elaboration et kdition du Bilan du Plan Quinquennal 1990-95
sllivi-évaluat.ion
- Elaboration et Gnakation d’un plan de Suivi/Evah@ion pour le plan
-re&utiondesr&sultatsdela
stK&gique
recherche
- Elaboration du rapport annuel 1997 @pression en cours)
- Elaboration des prockdures
de gestion scientifique
- Etablisseanent
d’un titi
des subventions
- Elaboration des proto&es pour les subventions
aux chercheurs,
et
l’exécution des 27 projets de recherche
(avec la participation des plusieurs
produ~/GIEs/orgarlisations de producteurs)
- Exkution des 2 &&wions globales de I’ISRA, et des 6 évaluations
des
pmgramnw de recherche
- Etablissement
d’une cellule de suivi, avec une base de donntks
- 57 cherchew utilisant l’outil de suivkkvaluati~ le cadre logique
- Mise en place des systkmes
d’inf!brmation
géographique
au niveau de 2
Centres
- Proposition détaillé et par@& d’un fonds de recherche
agricole et agro-
dimerdre
(b)Gestkmz3dmb&&ve:
- Elaboration d’un rapport sur l’inventaire physique des immobilisations
- fillakdon de l’inv~~
des
- Formation de comptables
matièrës et de gestionnakes
detion
immobilisations,
- Elaboration d’un manuel de prockdures
scientifiques
avec un plan de suivi
- améliomtion de la gestion des
évaluation
stations
- Elaboration de fiches d’évaluation du personnel
-amélioration de lagestion des
- Finalisation de I’invatie des immobilisations
ressources
humaines
- Elaboration de manuels de proukhues de gestion administ&ve, de gestion
desressourceshumaines,
etdelageistion deastabons
- Ex&xtion d’un audit de la gestion des ressourws humaines
- Elaboration des critères pour 1’4valuation
du personnel
- Elabomtion d’une syst&ne d’évaluation annuelle des petiormances
du
e
- Elaboraton d’un plan d’mfrastructures
- Etablissement
d”un syst&ne des gesti~nnai~ des stations et d’un
cx)ardinafeur
de gestion des stations

DOMAINE/TNDICATEUR
REALlESATIONS
MAJEURES
(c) Gestion fhtancière :
- Finalisation des bilans financiers annuels des centres et de I’ISRA
- amélioration de la gestion du budget - Sélection du prestataire
pour le nouveau sy&m de gestion
et pour le
- mise en place d’un systmt: de
matériel informatique
gestion flnawière
- Elaboration d’un stratégie
pour l’&ablissement d’un système
de gestion
- amélioration
de la gestion comptable Wcière avec un cadre logique
- Améliorations au système comptable pour la gestion du PRAIA
(d) Recherche/Developpernent
:
- Organisation
de 4 t3tbhakes de restitution des résultats avec les
- restitution des résultats de la
pai%rAms à Bambey (sur la matière organique),
a Kaolaek (sur
recherche
l’agroforestrie
et la fertilisation des sols}, à Kokla (sur l’int&mtion
- développement
et execution d’une
agticulture/élevage),
et à Tambacounda
(sur le riz)
système
de subventions
c~llaboratives - Mise en place de 2 con&& r6gionaux Recherche/Développement
- liaisons avec parten&s du
- Evaluation prélimmaire des documents
de difI%sion des résultats de
developpement
recherche
issus des subventions
NRBAR
- Elaboration des protocoles pour les subventions
de recherche
coll&orative,
et l’exécution des 25 sous-umtrats
entre I’ISRA et 14 de ses pa&naires, et
17 activités eompl&nentaires
des groupes de cher&eurs
-Evalwtion des efkts des technologies
GRN sur la situation des femmes du
bassin arachidier
- Assistance
avec un atelier ISRALISNAR sur les expériences
en R/D dans
les pays de l’Afrique de l’Ouest
- Etablissement
dune tAhile de recherche
développement
(e) Gestion des ressources
naturelles : - Elaboration des protocoles pour les subventions GRN au niveau des 4
- amélioration
des liaisons avec les
Centres,
et l’exécution des 35 activités GRN au niveau des Centres
autres institutions de recherche
- Signature de 3 accords de convention avec des institutions interrAon&s
- élaboration
d’une stratégie
de recherche
dont un sur le développe- des analyses
des sols
- dével*pement des analyses
des sols - Elaboration de 4 stmt6gies en gestion des ressoumes
naturelles dans les
- synthéses
des résultats
zones d’intervention du projet (CNBA, SBA, SOHC, BMC), et une
stratégie
de la Direction des recherches
sur les cultums et systèmes
pluviaux
- Signature d’un contrat de recherche
collaborative avec lUCAD
- Revues techniques synthetiques sur les r&hats de la recherche
sols/plantes
et les prodLlctions
animales
-E~~ondes2documerrtsdesynthèsesurlagestiondefa~
organique
- Etablissement
d’une cellule GRN
(f) Amélioration des connaissances - Formation de longue durée MS. (10 participants) et Ph.D. (5
techniques
des chercheurs
et des
participants)
adminis*
:
- 89 participants à la formation de courte durée hors du Sénégal
- formation de longue durée aux
- 34 activités majeures de formation de courte durée au Sénégal, et 177
Etats-Unis (Masters of Science 10
activités ponctuelles d’appui avec plus de 2000 participants de 1’ISRA
participants et Ph.D. 5 participants) et des partenaires
- 35 activités de formation de courte
10 participants femmes à la formation de longue durée au Sénégal
durée hors du Sénégal
&iveau licence)
- 100 activités de formation de
courte du& au Sénégal
- 10 participants femmes à la
formation longue durée au Sénégal
@iveau licence)
2

DOMAINE/INDICATEUR
REALISATIONS MAJEURES
- 6 rapports majeurs sur les
- 11 rapports majeurs sur 23 techologies existantes
te&uologies elxistmtes
- 40 rapports d’étude SUT au
- 65 rapports d’btude sur 84 technologies
moins quarante Wmo~ogks
I
1- Etudes d’év&a.tion des impacts sockkconoutiques des technologies
sur
spécifiques au cours des projets de les projets (rktëreuces’
Wl, 2,3,7,8, et RO2,04)
recherche,
et les études
- 6 x-appas cl’inventi (tifémces R12, R15 et PAR%3)
d’inventaire des technologies, au
- 2 autres rapports d’évaluation (r&cos
PAR 3-3,3-O) et d’adoption
niveau du paysan, utilisaut des
(ré@mce RH)
données des sites spécifiques
- rapport de diaguo&c participatif du Casaman
ce (référence
PAR I-6)
(c) Les Thèses de formation de
-Etudesdel’impactsur:
longue durée ;
l
le riz am%oti en BMC,
Etudes de l’impact des technologies
l
le schéma d’amélioration
gén&ique à noyau ouvert (hoviu)
au niveau du paysan utilisant des
0 latractionanitmle,
données
des sites spécifiques
(six
Q le climat et la production halieutique
adivités)
. lesdiguesti-sel
0 l’offieetla~~èresauséllégal:inlplicationspour
I
1’autosGsanee
abmentaire
1
’ L’intitulé des projet,s est donné dans un document séparé
SV : recherche collaborative
R : subvention aux chercheurs
PAR : Programme d’appui GRN
3

1 DOMAINE/INDIC1ATEUX 1
REALISATIONS MAJEURES
- 42 rapports sur 26 te&nologies dheloppkes, et
sur 43 nouvelles technologies
en cours de développement
- 19 rapports (&E~m
ROl, 04,05,
- 1 rapport (référence
S22)
-3 rapports (r6férence
L.JRO2)
4

DOMAINE/JBDKATEUR
RJLMJSATIoNS MAJEURES
- Rapports sur vingt technologies - Elaboration de 39 rapports sur 43 technologies valides
Validées
(a) subventions aux chercheurs
- 5 rapports (tirences RM, 24)
(b)subventions
collaboratms
----t
- 45 rapports (réferenccs
SAW, 02,03,05,07,08,09, 11, 12, 13, 14, 15,
23,25)
(c) liaisons internationales
- 2 lapjmts (réfaences LIRO 1,03)
5

1 DOMAINELKNDICATEUR 1
REALISATIClNS MAJEURES
I
- Furmatiou d’au moiuri deux mille - Formation de 8 813 producteurs, de 54 techniciens des ONGS d de
producteurs et dix ONGs
443 paysan-kaders
- Orgauisation de 74 visites d’khmges avec les producteun
, - Formation des 34 ON’@
(a) Ia formation formelke et
- 74 visites d’échangas
organib
idimnelle des producteurs et des - 443 paysans leaders
f5rr&s
paysan leaders aux nouvelles
- 8 813 paysans formés
technologies (voir RI B
- 134 d6rndons
dans les champs des producteurs
3.2 compbtences
et moyens des
techniciens et des producteurs
accrus)
(h) la formation fbrmellle et
- formation formelle des 54 te&nkiens ONG-
informelle des agents de
vulgarisation aux nouvelles
technologies (voir RI B 3.2 :
compétences
et moyens des
te&niciens et des producteurs
{c) l’appui technique aux
- appui pendant l’exécution des 84 projets de recherche
producteurs et technickns de
vulgarisation (voir RI W 3.1 :
dkponibilit~ accrue des
techniciens pour les ruraux)
(d) l’appui aux organkations des - appui aux 34 organistions
partenaires (voir RI B 2.1 :
capa& institutionnelle des
organisations de vulgarisation

PROJET NRBAR:
LISTE DES ACTIVITÉS ET RESPONSABLES, PAR OBJECTIF
RENFORCEMENT
RE LA CAPACITE INSTITUTIONNELLE
DE RECHERCHE
(a) la gestion scientifique
(b) la gestion administrative
(c) la gestion financière
(d) la Recherche-Développernent
(e) la Gestion des Ressources Naturelles
(f) l’amélioration des connaissances techniques des chercheurs et des administratifs.
A.
Elaboration du Plan Stratégique : harmonisation - finalisation et synthèse (Papa Seck)
B.
Programmation annuelle des activités de recherche : détermination des priorités (DS)
C.
Mise en place d’un système d’information pour le suivi-éval. de la recherche (Mme. Ba)
D.
Restitution des résultats de la recherche aux chercheurs, clients et bailleurs (DS)
E.
Amélioration des connaissances techniques des chercheurs et techniciens (DS)
F.
Amélioration des connaissances techniques des agents financiers (AI/ACP)
G.
Amélioration des connaissances techniques des agents administratifs (SG/CG)
H.
Etude sur le financement durable de la recherche (DG)
1.
Amélioration des liaisons avec les autres institutions de recherche en GRN (DS)
J.
Mise en place d’une base de données regionale (PAR3-7 Modou Sene)
K.
Procédures administratives, financières et comptables (AI)
L.
Amélioration de la gestion financière et comptable (AI)
M.
Mise en place d’un système d’information géographique (PARl-7 Mamadou Khouma)
N.
Mise en place du budget 1998, et contrôle et suivi du budget 1998 (CG)
0.
Gestion des centres et stations (SG)
P.
-Mission de contrôle et d’assistance aux Unités (AI)
Q.
Gestion des ressources humaines (SG)
R.
Evaluation de personnel : performance et carrière (DG)
S.
Methodologie d’analyse des sols (M.S. Thèse : Evelyne Ndiaye)
T.
Methodologie d’analyse des sols (M. S. Thèse : Aissatou Ndiaye)
U.
Test Methodologique: variétés de sorgho résistantes à la secheresse (Tanou Ba)
V.
Etude Methodologique sur la productivité de bois (M. S. Thèse : Massamba Thiam)
w.
Etude Methodologique sur la sélection varietale de niébé (M. S. Thèse : Fana Sylla Ba)
EVALUATION
DES TECHNOLOGIES
EXISTANTES UTILISEES PAR LES RURAUX
(a) les études de l’impa.ct des technologies, utilisant des données globales,
(b) les évaluations de pratiques spécifiques au cours des projets de recherche, et les études
d’inventaire des technologies, au niveau du paysan, utilisant des données des sites spécifiques,
(c) yis Thèses de formation de longue durée.
A.
Impact économique de la recherche et de la vulgarisation sur le développement agricole
(M. Kébé)
B.
RI2 : l’inventaire des technologies GRN utilisées en Basse Casamance (Cheikh Omar Ba)
c.
R02 : une étude d’impact des Unités expérimentales de Kaolack SBA (Désiré Sarr)
1

D.
R15 : évaluation des technologies de gestion des sols dans les rizières en MBC (Cheikh Omar
W
E.
PhD. Thèse : (Boubacar 13arry) : l’impact des pratiques alternatives de digues anti-sel en
BMC
F.
Ph.D. Thèse : (Samba Sall.) évaluation de l’adoption des variétés de riz améliorées en BMC
F.
Ph.D. Thèse : (Alioune Fall) l’impact de la traction animale sur le riz, le mil et le maïs en
BMC
w
les évaluations des pratiques prévalentes entreprises comme partie intégrante de la mise au
point et de la validation des technologies, sont décrites dans les Sections 4 et 5.) (M. Kébé)
(1.
Les nouveaux projets de recherche qui étaient approuvés pendant l’année 1997: Recherche;
Etudes de sitles/Programmes Sabbatiques/Thèses/ Liaisons Internationales.) (M. Kébé)
l
Rlci - Inventaire de Technologies basées sur la gestion des ressources naturelles et utilisées en
Moyenne Casamance (CHISKI-T
OUMAR BA)
l
PAR3-3 Analyse de l’impact socio-économique des principales technologies agricoles.(SBA-
Astou SENE)
l
PAR3-4 Analyse: institutionnelle et recherche de stratégie de gestion communautaire des
ressources naturelles -SBA (]Désiré SARR)
3.
Diagnostic participatif des systèmes agro-sylvo-pastoraux dans le Programme PAR/GRN de
I’URR Centre Nord Bassin Arachidier CNBA (PAIU-2, Dogo Seck)
K.
Diagnostic pluridisciplinaire des systèmes de production dans le Programme PAR/GRN de
1’URR Sénégal Oriental Haute Casamance SOHC (PAR4-8, Demba Farba Mbaye)
L.
Diagnostic pluridisciplinaire du secteur agricole régional dans le Programme PAR/GRN de
I’URR Sud Bassin Arachidier SBA (PAR3-6, Maniéval Sene)
M.
Approfondissement du Diagnostic partagé dans le Programme PAR/GRN de 1’UR.R Basse et
Moyenne Casamance BMC (PARI -6, Mamadou Khouma)
N.
Etude sur l’auto-suffisance en céreales (M. S. These - Alioune Dieng)
0.
Etude sur le climat lié avec la production halieutique (Bassirou Diaw)
MISE AU POINT DE NOUVELLES TECHNOLOGIES
EN AGRICULTURE
ET GRN
(a) subventions aux chercheurs
(b) subventions collaboratives
(c) liaison internationale
(d) subventions GRN, et
(e) les Théses de formation de longue durée.
A.
RO 1: utilisation des écaillles de poisson comme engrais organique pour le mil et le sorgho
dans CNBA (Mamadou Ndiaye)
B.
R03: utilisation de Vetivera pour réduire l’érosion des sols dans BMC (Mankeur Fall)
C.
R04: utilisation des étables lumières pour augmenter la productivité agricole dans SOHC
(Nouhine Dièye)
D.
R05: utilisation de la matière organique et de l’engrais pour réduire l’allilopathie du sorgho
dans SBA (Maniéval Sene)
E.
R06: utilisation du phosphate naturel pour améliorer les pâturages naturels dans la zone
sylvo- pastorale (Amadou Diop)
F.
R07: utilisation des légumineuses fourragères pour améliorer les productions
céréalières et animales dams SOHC (Ambroise Diatta)
F.
R08: utilisation des arbres ligneux pour redresser le statut organique et la fertilité des sols
dans BMC (Soulèye Badiane)
H.
RO9: analyse socio-économique des technologies développées (M. Kébé)
2

1.
RlO: utilisation des étables fi.lmières pour augmenter la productivité agricole dans SBA
(Fatimata Dia)
J.
Rl 1: utilisation du neem pour la protection et la conservation des sols contre les nématodes
pour la culture du mil et du maraîchage dans CNBA (Emile Coly)
K.
R13 : utilisation du fumier de vache dans la culture mil/niébé dans CNBA (Mbaye Ndiaye)
L.
R14: utilisation de matière organique pour la croissance des arbres et des cultures dans les
champs dans CNBA (Ibrahima Diaté)
M.
Ph.D. Thèse : utilisation d’un centre noyau pour la mul.tiplication du bétail dans 1.a zone sylvo-
pastorale et SOHC (Mam.adou Diop)
N.
M.S. Thèse : test des techniques alternatives de conservation du fourrage pour la gestion
villageoise du bétail dans SOHC (M. Sissokho)
(0.
les nouveaux projets de recherche qui étaient approuvés pendant l’année 1997: Recherche
(Chercheurs/Collaborative); Etudes de sites; Programmes sabbatiques: liaisons
internationales et Thèses.)
R17 Mise au point de techniques accélérées de compostage Mamadou KHOUMA
URR BMC
R19 Gestion et conservation des ressources phytogénétiques et de la biodiversité - SBA -
Ibrahima DIAITÉ: - URR SBA
R20 Etudes de techniques de récupération des sols salés - Maleini DIATTA - URR SBA
R21 Influence des conditions hydriques et du travail du sol sur les effets améliorateurs des
amendements (organiques et inorganiques) - Modou SCNE - URR SBA
R22 Amélioration du taurin Ndama par le schéma génétique à Noyau Ouvert (SAGNO)
Mamadou Alassane BA - URR SOHC /Kolda
R23 Détermination de la période de semis et de la densité de peuplement des légumineuses
fourragères annuelles en association avec le maïs in “NRBAR RO7” Ambroise DIATTA - URR
SOHC /Solda
R.25 Etude de l’adaptabilité des variétés de maïs dans le Sud Bassin Arachidier - Abdou NDIAYE
- URR SBA
R26 Contribution des micro-organismes (rhizobiums et champignons cellulolytiques) à
l’amélioration de la fertilité des sols - Mamadou GUEYE - URA-PV
R27 Etudes des méthodes d’exploitation des ligneux en zone périurbaine : influence sur la qualité
du fourrage et la survie des peuplements - Safiétou T. FALL - URA-PA
S22 Etude des possibilités de mise en valeur des bas-fonds du Sud Bassin Arachidier - Avec le
Département Géographie de I’TJniversité CAD, Abdou NDIAYE UCAD -Dept Geographie
LIR-02 Etude sur la régénération des sols dégradés, Aminata Badiane
Mise au point de nouvelles technologies GRN dans Programme PAR/GRN de I’URR CNBA
PAR2- 6 Etude des effets de mélange de phosphates naturels et de phosphogypse sur les sols et
cultures (génération de technologies). Mankeur FALL
PAR2- 7 Développement de méthodes alternatives de protection des récoltes vivrières et des
semences contre les insectes (génération, validation et transfert). Dogo SECK
Q.
Mise au point de nouvelles technologies GRN dans Programme PAR/GRN de L’URR SOHC
l
PAR4- 2 Synthèse des travaux sur les insectes ravageurs des cultures céréalières et de rente
Djibril BADIANE
l
PAR4- 3 Synthèse sur les recherches sylvicoles de la zone. Alphousseyni BODIAN
l
PAR4- 4 Synthèse des recherches sur les cultures fourragères au Sénégal Oriental et en
Casamance. Ambroise DIATTA
0 PAR$- 6 Synthèse des études sur la pathologie animale des ruminants de la zone Momar Talla
SECK
. PAR4- 7 Synthèse des recherches en amélioration variétale de céréales Amadou FOFANA
l
PARC 9 Prospection sur les insectes ravageurs des cultures céréalières et de rente. Djibril
BADIANE
3

0
PAR4-11 Prospec;tion et évaluation de variétés locales de céréales (mil, maïs,sorgho et fonio).
Amadou FOFANA
l
PAR4-13 Effet d’une protection sanitaire contre l’infection trypanosomienne sur les
performances au travail du Taurin Ndama utilisé en monoboeuf et en paire. Momar Talla SECK
R.
Mise au point de nouvelles technologies GRN dans Programme PAWGRN de 1’UR.R SBA
l
PAR3-2 Etude d;es possibilités de mise en valeur des bas-fonds du Sud Bassin Arachidier -
Abdou NDIAYE
S. Mise au point de nouvelles technologies GRN dans Programme PAIUGRN de L’URR MBC
l
PARl- 2 Etude et mise au point de techniques de lutte appropriées contre les attaques de
poisson sur le riz au niveau des vallées aménagées. Vaque NDIAYE
l
PARl- 4 Caractérisation de l’entomofaune parasite des manguiers et agrumes en Casamance.
Saliou DJIBA
l
PARl- 5 Amélioration des itinéraires techniques de la patate douce Youga NIANG
T.
Etudes sur la forêt naturelle (Ph.D. These - Ibrahima Thomas)
u.
Etude sur la productivité du système coton/céreales (M.S. Thèse : Mour Guèye)
VALIDATION
DES TECHNOlLOGIES EN AGRICULTURE
ET GRN
(a) subventions aux chercheurs
(b) subventions collaboratives
(c) liaisons internationales
(d) subventions GRN
(e) un Thése de formation de longue durée, et
(f) Ateliers de présentation des résultats des projets de recherche.
A.
S/VOl : préparation et utilisation du compost enrichi au phosphate naturel sur Ie mil et le
niébé dans CNBA (Madiagne Diagne)
B.
S/VOZ : préparation et utilisation du compost sur des variétés de mil local et améliorées dans
CNBA (Aminata Badiane)
C.
S/VO2 : utilkation de la haie vive/manioc sur la rotation mif/arachide dans CNBA (Aminata
Badiane)
D.
S/VO2 : utilisation de variétés améliorées de mil dans CNBA (Aminata Badiane)
E.
S/VO3 : haie vive comme brise vent pour le mil/légumes dans les sols salés dans SBA, avec la
collaboration de groupements féminins (Maleini Diatta)
F.
S/VO4 : établissement et utilisation de variétés d’arbres dans les champs de paysans dans SBA
(Babou Ndour)
G.
S/VO5 et VO6 : utilisation d’arbres comme brise-vent pour riz irrigué et maraîchage en saison
sèche au lac de Guiers et à Nguer dans FLEUVE (Abdourahm Tamba)
G.
S/VO7 : établissement et utilisation de variétés d’arbres dans les champs des paysans dans
SBA (Maleiai Diatta)
1.
SIVO8 : utilisa,tion de paquet intégré de technologies agroforestières dans SBA (Désiré Sarrj
J.
S/VO9 : utilisation de stratégie améliorée de gestion de terroir dans SBA (Modou Sene)
K.
S/VlO : utilisation de variétés améliorées de riz en conjonction avec les digues anti-sels dans
SOHC (Samba Thiaw)
L.
S/Vl 1 : gestion intégrée de GRN, par les groupements féminins dans CNBA (Aminata
Badiane)
M.
S/V12 : utilisation des écailles de poissons comme engrais organique sur le milkorgho dans
CNBA (Mamadou Ndiaye)
N.
S/VlI? : préparation et utilisation du compost enrichi au phosphate naturel sur le mil et le
niébé dans SBA. (Mani&e1 Sene)
4

0.
S/V13 : utilisation du fumier de vache pour la fertilisation du sol (Mani&e1 Sene)
P.
S/V14 : préparation et utilisation du compost pour millsorgho à Sédhiou, dans BMC
(Souleym.ane Diallo)
Q.
S/V14 : introduction de variétés améliorées de mil et sorgho dans BMC (Souleymane Diallo)
R.
S/V14 : utilisation d’itinéraires techniques améliorées pour contrôler les infections de striga à
Sédhiou dans BMC (Souleymane Diallo)
S.
S/V15 : utilisation de la diversification des cultures dans SBA (Maniével Sene)
T.
S/V16 : utilisation des structures de contrôle améliorées de l’érosion dans le Bassin versant de
Nioro dans SBA (Modou Sene)
U. Production de fiches techniques à travers un processus de validation des technologies
amélioré par l’Unité information Scientifique et Technique IST (Samba Aw)
(V.
projets collaboratifs approuvés en 1997/Visites de sites/ Thèses/ Liaisons Internationales)
V17&17/S25 Transfert de variétés de riz dans les vallées salées du Pakao et du Kassa - Amadou
BEYE
S18 Restauration agronomique des sols - SBA- Maleini DIATTA
PAR3/S19 Consolidation des acquis dans le cadre du projet ISRA/ARAF %VO8 (1994/1997):
Valorisation et G.RN dans la région de Fatick - Désiré Y SARR
PAR2/S20 Collaboration entre AHDIS et CNBA dans le Programme GRN (PAR2-3, PAR%4 et
PAR%S) Désiré Sarr
PAR2 S21Collaboration entre RODALE et CNBA dans le Programme GRN (PAR2-3 à PAIX&
7) Désiré Sarr
V23 Introduction de la culture fourragère de légumineuses annuelles en milieu paysan en vue de
l’ameloration des productions céréalières et animales en Haute Casamance au Senégal Ambroise
DIATTA
V24/S24 Effets des bois rameaux fragmentés et du compost de litière de filao sur l’amélioration
de la fertilité des sols et des rendements agricoles dans les cuvettes maraîchères des Niayes
Abdourahmane TAMBA
R18 Formation et Assistance Technique aux groupements de producteurs de semences des
régions de Ziguinchor, centre Nord Bassin Arachidier et SOHC Arthur DA SYLVA
R24 Valorisation du potentiel pastoral pour le développement de systèmes céréaliers performants
et viables en zone subhumide du Sénégal - Nouhine DIEYE
LIR-03 Etude de validation des varietés améliorées des legumes, C. Alassane Fall
LIR-01 Etude de validation des technologies agriculture/elevage, Abdou Fall
Validation de technologies de GRN en milieu paysan dans Programme PAR/GRN de I’URR
CNBA
PAR2- 3 diagnostique sur les modes de transferts et évaluation sozio-économique des
technologies sur la GRN - Mbene D. FAYE
PARZ- 4 Diffusion de technologies en milieu paysan : le compostage enrichi - Aminata BADIANE
PAR’Z- 5 Test de confirmation et diffusion de technologies en milieu paysan: cas des haies vives
défensives (validation et transfert) - Babou NDOUR
Validation de technologies de GRN en milieu paysan dans Programme PAR!GRN de 1’URR
SOHC
PAR4- 5 Exploitation et valorisation des données du CRZ sur la reproduction du taurin Ndama
Mamadou A. BA
PAR4-10 Etude et amélioration des systèmes de production et de la gestion des ressources
naturelles : Suivi des élevages bovins villageois. Mamadou A. BA
PAR4-12 Test de techniques de lutte contre l’érosion hydrique par l’utilisation des haies vives.
Alphousseyni BODIAN
Validation de technologies de GRN en milieu paysan dans Programme PAR/GRN de 1’URR
SBA
PAR3- 5 Etude des facteurs limitants de la traction animale dans la mise en oeuvre des
5

techniques de travail du sol et test d’innovations performantes Fatimata DIA
z.
Validation de technologies de GRN en milieu paysan dans Programme PAWGRN de WRR
MEC
l
PARl- 3 Installation de collections d’arbres fruitiers et tests de variétés d’agrumes, de manguiers
et de bananiers en milieu paysan Demba
SIDIBÉ
0 PARl- 8 en place d’une collection d’écotypes locaux de céréales et de variétés améliorées de riz.
Transfert en milieu paysan de matériel adapté. Amadou
BÈYE
AZ.
Ateliers de présentation des résultats des projets de recherche (Aminata Ba.diane)
BZ.
Analyses socio-économiques des technologies développées (M. Kébé)
CZ.
Methodologie de recherche en milieu paysan (M. S. These - Mamadou Lo)
ACCES DES RURAUX A.UX TECHNOLOGIES
GRN AMELIQREES
(a) la formation formelle et informelle des producteurs et des paysan leaders aux nouvelles
technologies (“compétences et moyens des techniciens et des producteurs accrus”)
(b) la formation formelle et informelle des agents de vulgarisation aux nouvelles technologies
(“compétences et moyens des techniciens et des producteurs accrus”)
(c) l’appui technique aux producteurs et techniciens de vulgarisation (“disponibilité accrue des
techniciens pour les ruraux”)
(d) l’appui aux organisations des partenaires (“capacité institutionnelle des organisations de
vulgarisation renforcée”).

-.* ,
I
l
ISRANRBAR
- RECHERCHE
COLLABORATIVE
1993--1998
-
Randi? lPara&Y f998- ~f~~~~-~oseaienzr~
1998
1
CODE
TITRE ET SITES DU PROJET
CHERCH. & PARTEN.
Budget
1998
Programme
1998
1993fS6
vo1
Valorisation des Ressources Naturelles. Thiès - Diourbel - Fatick.
M. Diagne
0 Pr&enbiatian
des &Mats
SOI
RODALE
0 CiGture
vo2
Amélioration
de la fertilité des sois. Thiès - Kaolack - Diourbel - Fatick - A BADIANE
0 Présenbtation
des résultats
SO2
Tambacounda.
WINROCK
0 Clbture
vo3
Valorisation
des Technologies
Agroforestières
Mises au Point par la M. DIATTA
0 Présenbtation
des résultats
SO3
Recherche
et Transfert en Milieu Réel. Fatick.
OSDIL
0 C/&ure
1994f37
ultafs et Clbtufe
terres. Thiès - Fatick - Diourbel.

r
CODE
TITRE ET SITES DU PROJET
CHERCH. & PARTEN.
Budget
1998
Programme
1998
VI6
Aménagement
anti-érosif
et redressement
de la fertilité
des sols
du
M. SENE
19 500 ooc Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
SI6
bassin
Versant
de Diamaguene
en zone
périurbain.
CARITAS
10 000 ooc Présentation
de RBsultats
et ClGture
79 97/98
Transferf
de variétés de riz dans tes vallées salées du Pakao et du A. BEYE
4 000 ooc Exkution
du Programme/
Elaboration
de rapport fina/
Verre
,\\aaaF< -
AdfAEDû
4 500 OOG .Présen!a!lon
de Rdsultats
a! C!6ture
OCRV
4 150 ooc
l SI8 Restauration agronomique des sois - SBA-
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rappoti
final
Présentation
de Résultats
et Cl&fura
I PAR3 Consolidation
des
acquis
dans
le cadre
du projet
ISRA/ARAF
SNOB
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
1 s19
(?994/1997):
Valorisation
et GRN dans la région de Fatick
-
ARAF
I
10 030 ooc Présentation
de Résultats
et CIGture
PAR2
Collaboration
entre AHDIS et CNBA dans le Programme
GRN (PAR2-3,
URR CNBA
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
s20
PAR2-4
et PAR2-5)
AHDIS
25 800 OOC Présentation
de Résultats
et Glbture
PAR2
Collaboration
entre RODALE
et CNBA dans le Programme
GRN URR CNBA
Exkufion
du Programme/
Elaboration
de rapporf final
t s21
(PAR2-3
à PAR2-7)
RODALE
29 000 ooc Présentation
de Résultats
et Clbfure
I PAR3 Etude des possibilités de mise en valeur des bas-fonds du Sud Bassin
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
s22
Arachidier - Avec le Département
Géographie
de /Université
CAD
Présentation
de RBsultats
et CIBfure
Introduction
de la culture fourragère
de légumineuses
annuelles
en
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
milieu paysan en vue de l’améloration
des productions
céréalières
et
Phentation
de Résultats
et CIHure
animales
en Haute Casamance
au Sénégal
Effets des bois rameaux
fragmentés et du compost de litière de filao A. TAMBA
15 oooooc Exbcution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
sur l’amélioration
de la fertilité des sois et des rendements
agricoles
SAHEL 3000.
4 500 ooc Présentation
de Résultats
et Clbture
dans les cuvettes maraîchères
des Niayes
I

CODE
TITRE ET SITES DU PROJET
Budget
1998
Programme
1998
f9 93/96
ROI
Etude sur l’utilisation agricole des écailles de poisson fumé comme amendement
organique
des sols du
0 Présenbtation
des résultats
Sénégal. Mbour- Fatick. 93/94 - CNBA-
Cl6 turc
R02
Etude de l’impact de la recherche:
le cas des Unités Expérimentales
de Thysse-Kaymor-Sonkorong
et
0 Présenbtation
des résultats
Koumbidia. Kaolack. 93196. - SBA
Clbture
R03
!nfluence
des itinéraires
techniques
sur 1
.a conservation
de sois de plateau
au #milieu paysan
(Basse
0 Presenbtafion
des résuitats
Casamance).
Ziguinchor. 93196. - BMC-
CiOture
R04
Valorisation du potentiel pastoral pour le développement
de systèmes céréaliers performants
et viables en
0 Présenbtation
des rdsultats
zone sub-humide
du SénégaLla Haute Casamance.
93/96.SOHC
Clôture
19 94/97
R05 Effets des techniques
culturales sur la variabilifé
des rendements
du sorgho pluvial et sur son effet
0 Elaboration
de rapport final 1.397
alfélopathique.
Kaolack - Diourbel. 94/97. SBA.
Présenbtation
des résultats
C/&ure
R06
Amélioration
des pâturages
naturels
des
zones
d’élevage
du
Sénégal
par
utiksafion
de phosphates
0 Elaboration
de rapport final 1237
naturels. Kolda - Louga. 94/97. - ZSP
Pmsenbtation
des resultats
CIBture
19 95/98
R07
Valorisation
du Potentiel
des légumineuses
fourragères
en vue de /‘ame/joratjon
des productions
4 700 ooc Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport
final
céréaliéres et animales en zone subhumide. Kolda. 95/98. SOHC
Présentation
de Résultats
et CIoture
R08
Influence de quelques espèces ligneuses sur le redressement
du statut organique
et de la fertilité de vieux
7 100 OOG Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport finai
champs sur sol ferralitique (rouge) en Casamance.
Ziguinchor - Bignona.95/97.
Prksentafion
de Résu/fats
et Clbture
R09
Evaluation
socio-économique
des projets de recherchas
en GRN sous financement
NRBAR.95/98.
-
7 400 000
lIRAIPAS E.
Présentation
de Résultats
et C/&ure
RIO
Effet d’une stabulation
améliorée
des bovins sur leurs performances
pondéralas
et sur la gestion de la
6 000 000 Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
fertilité des sols dans le centre du Bassin Arachidier. Fatick.95/98.
SBA.
Présentation
de Résultats
et Cfoture
RI1
Etude de l’efficacité
du neem dans la protection
et la conservation
des sols contre l’infestation
des
7 000 000 Le rapport
final est du 07/97
Elaboration
de rapport
final
nématodes phytoparasites,
ravageurs des cultures maraîchères.
95/97.
Présentation
de Résultats
et Cl6ture
RI2
Inventaire
des Technologies
basées sur la Gestion
des Ressources
Naturelfes
et utilisées dans la
0 Rapport
final IX37
-Fiches
Techniq.Elaboration
de rapporf
final
Présentation
de Résultats
et Clbture
production Agricole en Basse Casamance. .95/96. BMC.
RI3
Identification de technologies
de la culture de mil/niébé en zone humide. Tamba - Kaolack.
0 Arr6té en 1996/ Elaboration
de rapport final
Presentation
de Résultats
et Clbture
95/98. CNBA
R?4
Etude de Yinftuence de la matière organique
sur la croissance
des arbres et le rendement
des cultures
0 Arr6té en 1996/ Elaboration
de rapport final
Presenfation
de Résultats
et Clbfure
dans le centre
du Bassin
Arachidier
@ambey).
Bambey.
95/98.
SBA.
R15
Etude comparée
de l’adoption des technologies
de gestion des sols dans les rizières de mangroves
de
6 800 000 Exécution
du Programme/
Elaboration
de rappofi fihi
Présentation
de Resulfats
et Clbture
Casamance
ef les périmètres
irrigués
de la Vallée
de I’Anambé.95/98.
BMC.
6

CODE
TITRE ET SITES DU PROJET
Budget
1998
Programme
1998
79 97/98
1 RI6 l Inventaire des Technologies basées sur la gestion des ressources naturelleset utilisées en Moyenne
8 000 000 Exécution du Programme/ E/aborafion de rapport finai
Casamance.
97/98. BMC
I
I Pkentation
de RBsultats et Clbture
l
I RI7 I Mise au point de techniques accélérées de compostage- 97/98. BMC
3 600 000 Exécution du Programme/ Elaboration de rapport final
l
I Présentation de Résultats et Clbture
I
Formation
et Assistance
Technique
aux groupements
de producteurs
de semences
des régions de 1
35 0170 OU0 1 Exkution du Programme/ Elaboration
de rapport final
I
Ziguinchor, centre Nord Bassin Arachidier et SOHC. 97/98. CNBA
Prhentatfon
de Rksuifats
et Cibture
Gestion et conservation
des ressources phytogénétiques
et de la biodiversité
- SBA - 97/98. SBA
7 600 000 Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
Présentation
de Résultats
et Cioture
Etudes de techniques de récupération
des sois salés. 97/98. SBA
4 900 000 ExcScution du Programme/
Elaboration
de rapport final
Présentation
de Résultats
et Clbture
R27
Influence des conditions hydriques
et du travail du sol sur les effets améliorafeurs
des amendements
7 700 000 Exécution du Programme/ Elaboration de rapport final
t-
(organiques
et inorganiques,l
- 97/98
SBA
Présentation
de Résultats
et CIMure
Amélioration
du taurin Ndama par le schéma génétique
à Noyau Ouvert (SAGNO).
97/98. SOHC
12 700 000 Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
l Présentation
de Résultats
et Cldfure
I
R23
Détermination
de la période de semis et de la densité de peuplement
des légumineuses
fourragères
3 800 000 Exécution du Programme1 Elaboration de rapport final
annuelles en association avec le maïs in “NRBAR R07” 97/98 - SOHC
Prkentation
de Résultats
et ClOture
R24
Valorisation du potentiel pastoral pour le développement
de systèmes céréaliers performants
et viables en
5 700 000 Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
t-
zone subhumide du Sénégal - 97/98. SOHC
Prksentation
de Résultats
et Cibture
R25
Etude de I’adaetabilité des variétés de maïs dans le Sud Bassin Arachidier - 97/98. SBA
4 700 000 1 Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
I
Présentation
de ksu/tafs
et CI6ture
I
R26
Contribution
des micro-organismes
[rhizobiums et champignons
cellulolfliques)
à l’amélioration
de ia fertilité
10 700 000 Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport finai
des sols - 97/98. URA/PV
I
I Présentation
de Résultats
et Cffiture
I
1
R27
Etudes des mé!hodes d’exploitation
des ligneux en zone périurbaine
: inf/uence sur !a qualité du fourrage et
5 900 000 Exécution
du Programme/
Eiaboratron
de rappoti final
la survie des oeuolements
- 97/98. URAIPA
Présenfation
de Résultats
et CMfure

CODE
TITRE
DE
L’ACTIVITE
CHERCH.
& PARTEN.
Budget98
Programme
1998
l URR Basse et Moyenne Casamance - MBC
Budget 98: 61800 000 F
PARI-
1
Gestion
du Programme.
M KHOUMA
3~,oO&OOo
Exxécubon du Programme/
Elaboration
de rapport final
Présentation
de Résultats
et Cl6ture
PARI-
2
Etude et mise au point de techniques
de lutte appropri8es
Cont;e les attaques
de poisson
sur le V. NDIAYE
1,500,0oo
Exécufion
du Programme/
Elaboration
de rapport
final
t-
I
riz au niveau des vaMes
aménaoées.
Présentation
de Résultats
et C16ture
i
1
PARI-
3
/nstal/ation
de collections
d’arbres
fruitiers
et tests de vari&&
d’agrumes,
de manguiem
g,g~~,~~~‘Exécution
du Programme1
Ekboïation
de rapport
final
bananiers
en milieu oavsan.
I
I Pr&entabon
de Résultats
et CIOture
i
PARI-
4
Caractérisation
de l’entomofaune
parasite
des manguiers
et agrumes
en Casamance.
S. DJIBA
2,5&?,@0
Ex&~tion
du Programme/
Elaboration
de rappoff final
t
I
l
l
l Présentation
de RBsulfats
et CIGture
I
PAR:-
5
I Am,Oi,-ration
des itin&aires
techniques
de !a patate douce
Y. NIANG
5,700, ooc Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
/
I
Prksentation
de Résultats
et Cl6ture
PARI-
6
Approfondissement
du diagnostic
partagé
M. KHOUMA
5,300. ooc Exkution
du Programme/
Elaboration
de rapport finai
Présentation
de RksuMats
et C/Gture
PARI-
7
Mise en place d’un système
d’information
geographique.
M. KHOUMA
3.900, ooc Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
Présentation
de Résultats
et CI6ture
I PARI- 8 Mise en place d’une collection d’écotypes locaux de cér&ales et de vari&& am&iot&es de tiz. A. BÈYE
2,000, ooc Exécution
du Programme/
Elaboration
de rappotf
finai
Transfert
en milieu oavsan
de matériel
adaoté.
Présentation
de Résultats
et Cldture
1
I
67,800,LNH)
I URR Centre Nord Bassin Arachidier - CNBA
Budget 98: 74 700 000 F
l PARZ- 7
Gestion
du Programme.
D. SECK
40,000,000
Exkution
du Programme/
E/aboration
de rapport final
I
I
I
I PrcSsenfation
de RBsultats
et Clbture
l
PARZ- 2
Diagnostic
Participatif.
D. SECK
5,500,000
ExBcution
du Programme/
Elaboration
de rapport
final
/
I
I
/ Prcisr?nfation
de Résultats
et ClOture
l
l PAR2- 3 Etude diagnostique sur les modes de transferts et évaluation socjo-konomique des Mb. FAYE
5,3~~,~00
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
technologies
sur la GRN.
AHDIS&RC?DALE
Présentation
de Résultats
et C16ture
DiffUsion
de technologies
en milieu paysan
: le compostage
ennkhi.
A. BADIANE
4,5&7,~~~
Exkcution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
AHDiS&RODALE
Présentation
de R&&ats
et Ci6fure
Test de confim7ation
et diffusion
de technologies
en milieu paysan:
cas
des haies
vives
B, NDOUR
7,4~~,~~~
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport
finai
défensives
(validation
et transfert).
AHDIS&RODALE
Présentation
de Résultats
et Ck5ture
I PARZ- 6 Etude des effets de m&ange de phosphates naturels et de phosphogypse sur /es sols et M. FALL
6,300,r)oo
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport
final
cultures
(g&&ation
de technologies).
AHD/S&RODALE
Présentation
de Résultats
et Clbture
PAR2-
7
Déve/oDRement
. .
de méthodes
alternatives
de protection
des récoites
vivrières
et des semences
5. SECK
5~7~~,0~~
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
contre /es insectes
(génération,
validation
et transfert).
/
AHDIS&RODALE
Présentation
de Résultafs
et Clbfure
Y

CBDE
TITI3E
nl=
I
,....L
Y&
‘” P TIqt TE
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I
La-l”,,
,SL
LnSKLtl.
d YAK1 tN.
1 Budget38
1
Programme
1998
URR Sud Bassin Arachidier
- SBA
Budget
98:
70 000 000 F
I PAR3.1
Gestion
du Programme.
D.Y SARR
79,ooo,ooc
Exbcotion
du Programme/
E/aboration
de rapport final
l
I
I
Présentation
de Résultats
et Ci6ture
I
I
Etude des possibilif~s
de mise en valeur des bas-fonds
du Sud Bassin Arachidier.
IA. NDIAYE
1
12.000.00G
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
UCAD
Prkenfation
de Résultats
et CMture
I
I
Analyse
de l’impact socio-économique
des principales
technologies
agricoles.
A. SENE
6,000, OOC Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport fina
Présentation
de R&&ats
et Clbture
PAR3-
4
Analyse
institutionnelle
et recherche
de stratégie
de gestion
communautaire
des ressources
D.
SARR
4,800.OOO
Exkotion
du Programme/
Elaboration
de rapport
final
/
naturelles.
Présentation
de Résultats
et Clôture
Etude des facteurs
limitants
de la traction
animale
dans la mise en oeuvre
des techniques
de F. DIA
[
4,500.OOG
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport
finai
fravag du sol et test d’i,nnova@ons
perfonnanfes.
I
,Prèsenfâ~oûn
de l-?èsü!tâts
et c!B!ü,re
Diagnostic
pluridisciplinaire
du secteur
agricole.
ManSENE
9,800, oao Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final 1
Présentation
de Résultats
et Clbture
I
I
(PAR3.7
Mise en place d’une base de données
régionale.
Mod.SENE
13,900,000
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
,
i
Présentation
de Résultats
et ClGiure
URR
Seneg
f
1 7o,ooo,ow
1 I Oriental Haute Casamance - SOHC
Budaet
98:
60 000 000 F
i
F---
PAR4-
1
Gestion
du Programme
D.F. MBAYE
32.OOO.OOG
Exkufion
du Programme/
Elaboration
de rapporf final
Présentation
de RBsulfats
et CI6ture
I
1
I
PAR&
2
F Synthèse des travaux surtes insectes ravageurs des cultures c&&lières et de rente 1 D. BADIANE 250,OOG Exécution du Programme/ Elaboration de rapport final 1
Présentation
de Résu/fats
et Cibfure
PAR4-
3
Synthèse
sur les recherches
sylvicoles
de la zone.
A. BODIAN
600,000
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
Prc%enfation
de Rbsukafs
et ClOture
PAR&
4
l--- Synthèse des recherches surles cultures fourragères au SBnégal Oriental et en Casamance. A. DIATTA
350,000
Ex&ution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
PAR4-
5
Présentation
de R&&ats
et C16ture
PAR4-11
PAR4-12
t-
l PAR4-13
Effet d’une protection
sanitaire
contre I’infection
trypanosomienne
surles
performances
au travail
M. SECK
3,800,OOO
Exécution
du Programme/
Elaboration
de rapport final
du Taurin Ndama
utilis6 en monoboeuf
et en paire.
Présentation
de Résultats
et Cldture
60,000,OOfI
I:?

Si vous le souhaitez, vous pouvez vous procurer gratuitement les
documents qui ont reçu votre intérêt au cours du séminaire. Pour
cela, il vous suffit de remplir la fiche de commande ci-dessous.
FTCHE DE COMMANDE DE DOCUMENT(S)
(A remettn: à Madame Mariama Barry
-
avant la fin du séminaire)
Nom - Prénoms . . . . . . . . . ..*.*~*.....................*....~...*....~..*...*..*.........................
Fonction . . . . . . ..~..........~........................................................~......................
Structure ..*~...,.............~..*......................~............*.....~~...*.....*...*........*......
Adresse . . . . . ..*...................*..*..........*..........................~*“..........*.....*....*.......
Té1Cphone . . . . . . . . . ..*......*....*..............*...........*.........*.........*....*....................
Fax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~.....“...........................................................................
E-Mail . . . ..***.*.~*.........*..~.~.~.....*........~........~.~*..*......~.....*.........*.................*.
Références du/des document(s) souhaité(s) . . . . . . . . . . . . . . . . . ..**.....*.............*
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