ETUDE POUR UNE PLAtIFICATION DES CULTURES...
ETUDE POUR
UNE PLAtIFICATION
DES
CULTURES MARAICHERES
A U S E N E G A L
J,
DELVAQUE
1 ERE
P A R T I E
L E S
F A C T E U R S IIE P R O D U C T I O N
L E U R
R E P A R T I T I O N
R E G I O N A L E
AVRIL 1980

. ../.....

2.


4.
ce débit: de 80 m3fjour car*Êsp#ndant 2t un dbbit pemraent de 8 ln3h ‘8%
on utilise le pompage’ per,d&nt 18 h,ou 4 nJ/H B &mdktloa de constituer
une rèserve BS, Xe pcmpa&e peut &tre ccmtinu pendant, 20 hewes. ’
Le Sol
La ma~oritti? de6 esp&cos l&jiSreo’ sSadaptent B des sols ditsne
texture a%kInt: du type sableux ou type arableux.
Toutefois m s o l sabla-I.fmnem pr&mrrte l e pLus d’avitntageg. En dehaxe
de la fertiI.ltk natwelte, il y â Ztceu dP&ccwdeT: une attention particu-
liére h l”examen de Za ealinit& exprimrla par la conductivité ihlectr&que (1)
et le PH dont la valeur optimfe poux beaucoup d’espèces 6% situe entre
6 et 7.
Le Cl.ïaat
La plupart des lbgums faisant l’objet du marafctige mnt d’orî-
gine europèenna. Leur vbgdtation et leur prsductisn exigent certaines cm-
ditions clWîtiques, notament au point de vue température. C’est pourquoi
elles sont surtout entreprises pendant la saison sMm, qui correspond 9
la pbr2ode %rafche de I’an&e, e t çel,le 06 l a diffbrence entre temptbatxrs
diurne et nocture est fa plus &ltfv&. Cette demi&re condition est indis-
pensable B la plupart des f&gumea pow 8ssurer leur banne fructification.
C’est la raison pour Laquelle Pes r&ultats obtenua pendant I*hivemge
sont souvent décevants.

Par afI&tirs, pour les rbgkons sitit&es suit 3 l’Intérieur ou au &ud’du
pays et dans Lesqu&lLes eakte diff6rencs de temp&ratum nPest qtie fai-
blement aecus&e, ti&ne pkadnn t la sabm stche, ou gendant me p&iode
tri?8 courte, Le marafchaga s’av&m d$fffcCk, et Le plus souv&~t né pro-
cure que de maigres r&oLtes B des prix e;Kcessifs~L& vent doit BgaLement
&tre pris en compte. GZB I&~II~~ fm gén&aX, Le supportmit mal, le ~Lus
nocif &a& la vent chaud et sec. Au SénBgaE, “l~hamattan” qui appar-
tient P cette demi&re eat&go$e affecte qluelques r&3bmt3 tr&s t(5t pen-
dant la aaisun a&&e ce qui racarotarcit la périodà de production, et tend
3 rendre l’exploitation trop al&ar;oire.
Les infraetructures
Voies de comunication
Par suite du caractére fragtle, émirmnmcrnt pisrissable de la
plupart des produits maraic9i&res, Leur Gvamatfon aampoe3e 3a pr&aence de
voies de comzunication nombreuses et de bonne qualitio, afin d’autoriser
,
des transports aussi rapides que possible, soit vers les places de consom-
mation pour le marchl nationaI., soft vers les points dre&arqueauznl: puur
Las march& extérfmrs.
Au SbnBgal, le stsseau routier assez complet et dense, dans
L’oueet du paye, reste tri% insuffisant dans ta mne orientale. Par cri-
leurs, le syst&.. fermviaire qui defisert certaines ragions ne prksente
pas les conditions adapttses au transport des ZBgume~, aumi bien dans la
qualité du nrat&iel., que dans 1 a rapidlettl e t l a ~~bguence dea conlbie.
Les transports fluviaux demeurent mrgimmx.
Les r&eaux de distribution &tectriqqe
1x83 ne repr&entent pas une ntb33sité abeolue, mais constituent
un t5i&mnt non n6gligesble qui faciJ.ïtera les implantation@, tiotament
pour l’installation des stations de pompage, de conditionnment et lee
magasi& réfrigérbs,
..* /
CII

6.
Laeau, pre&er &S%w.%& de productzLon, en plus de sa dfsponi-
bilitC en quantité et sa q~&.it&, doit iatre consfd&ilEe en plus sous
\\
l’aspect kcoskotique, cd%.re X e pxix clu m3, +xxtt pris & 3.a source,au
niveau du 801, soit et mieux encore, rendu h la plante,
Au delà d’un eertala seuik. q&i seri9 BiSfini dans la suits de
l’&ude, la cul.ture mraQh3xe devient aMatsire voire im~sa3hI.e: Trop
souvent xSgl$.gke~ parfois q’oub&%PT,
cette eorredftion a 6t& à I’osîghe
d’échecs dont les r~percrzssions sur 3e d&eioppeaent du marz~2chage se
farunt Xangtmpa aantir I)
C”e~t pourqua;k ~‘exploitarfon des nappes profondes exfteant de
pn~aauats. :. muyens d’ exhauxe ) e t une consonmatfan d’bnergfe consfdfrable,
devra, corppta tenu de Ta conjoncture, mx..s0i15nfrW5me~t qewbfie BUX l e
plan bconomique avant tout projet d’btablisserwnt,
En complsarrent > 1s systihm d’isrigatiorP devra bgalement &trc
judkieusement chahf en fon~tloa de ba wture du terrain, des coudftfons
de climat etc. La priorité sera accord& zw.x installad%ns qui exige&
le mains pssfble. de pxeasEorx,
celle-ci béar# aussi une gmnde coxw31zIIuL-
trice d’hxgie.
La pppulatiou
L’activftd! marai&&re est trlts exigence en main d’oeuvre, * .
en quanéit& et qualit&, Chgque hectare de cül;ture dans une expI.olta-
rion moderne et organis& exige au mkG..mum, pour les travaux courants
d’arrosage, d$entretGn, de traifxments, cinq actifs p%rmranants. A tlé
personnel, viendra s*ajouter, selon les sp&ulatWw entreprises, un
certain nombre de saisonniers pour Tes trayaux de plantatkon et surtout
de rholte,

7.
Ain.&. par exempte la’cueifltte des haricots verts filets
nécessitera um viragtaine de rm.m38e1m3 par ha etr par cueUlette,
celle-ci ayant lieu tous les deux jours.
De plus, qu’il eait saisonnier ou permanent, ce personnel
devra pr&enter un certain nombre de qualit& afin d*aquisrir la qua-
lification ntsceseraire dans les meilleures candkthw de respect Pr
le produ$t ou son support et de temps d’intervenkm. ff s’agira donc
d’une &Slectian de la popralation, globale de la région, tour les hdi-
* viiius n’btant pas syst&atiquement aptes A 3tex&xtian de-ces opéra-
tiuns varMes et souvent d4Mcatss.
Ce choix ZILI sera &ldemment poesible que si la population est
en nombre suffisant, dans la zom m.&w ois sem Etablie X’expLsitation,
Pour titre appr6ci.é par consamateur ur voie de cans&yence
bien commercialisé, le I&gume doit stre prc5sentb h la vente dans *u.n (Star
de frafcheurr aussi v&.afn que possible de C~I&, qu’il prlserrte lors de
88 rttcolte.
Or, d’une part les conditions de climat du S&Agal, souvent
s&kres, et d’autre part,l.a fragilité des produits rendent ts&S difficiles
les respects de cette r&gle.
Il. s’agit en fruit du probl&me des transports. Pour r&luire
le délai au maxixwm, deux sohéi~ns sont possibles : sait org-aaiser des
transpcwzs rapides et a&nag&s Irefrig&atLon), soit &ablir les sftes
de producztion, au&. près que paas3hI.e de point de destination EhaI
du praduit. La premihe solution est trtos an&euae, et: reste 3Auft8e.
Elle convient mak sur le plan national pour des marchandilses dont la
valeur doit: rester limit&e au pouvoir d’achat moyen du consommateur

8.
stSn&alais qui reste fa,ibl.e &. Elle est Iimkt&,au del& d’une cerraine
distawe,m&xte avec Jes moyrs-ns rapades, la d&lai risque d’ltte encore
trop long.
dans la mesuré du posaib~e, de la seeorrde opCbou, ç’est à dire Z’ti-
plantation dea exploitarions la plus prBs pwstble du point de desr
tinaticm, soit, sur le ‘plan uationai un marc;h& de ‘rconsomm&ioz~, capable
d’absarbeq la tataUS dQ la px&kctfon, sait,pour les spbrm2at~cw
destllnées B l’exportation, uw. go~~k‘ ou un a&opoxt.
t’en.semble de ces conditions constitue ke cadre gi$n&al B
parttr duquel il sera passible d”envzLslger l’tiplantatfnn des projets
de d&eloppement mara-kher . Certa3.ns fadbeurs tels que Xtew, Le terSain,
le climat se slvlxlant COIIZM~O absolurent indispensables, d’autres repré;-
eentant dea &hs?mt8 de rlusssite.
?A suite de l’trtude consastera donc a appliquer ce cadre>daxw
les régians du Slcsnrègal et déte?rm&aer iiaa zones qui r4unissent le phm
grand nombre des condition requises, e-L de 318 dbfinlr leur vocation,
soit Z‘approvionnement & marchb natfonal dans son ensembfe, soit l’ap-
provisionnement d’une cité importante, so& d’une petite agglor&rat2on,
ao3.t dea marchds ext&ietors,

9.
lère Part&!
LA R&GItON DUT3 VERT
C ’ e s t la plus hportanta, déja d e ya3: s o n antkrforité. En e f f e t
c’est de 1% ceinture; verte de D&ar oit 1~ parmi&rrr crt!ation de jardins
fut effectu& vers 1925 que le mwr;a’ichage~s&régaM.s a pris aon essor.
.a.
/. . .

La majoritf!! des cohditions jr atint faV&abJes et C'est encor& elfe Qui
produit la plus grande quantPt& de &$umes en tonnage et en nature.
Ceperndatit Cette suppr&i~ati& risque bien de disparattre d&ns
un avknir plus ou moins rappnochk; par suit& Aeg: p'robfèmes postss p&tt
l'expansion dgmographique et wbalne de D&ar, d'une ~&HI, et de l'ap-
pauvrissement de ses r&soukces en eati, provoqub par la ukheresse; et
d'autre part, les besoins sans cesse ar?rus de la population, qui dans
c
ce domaine reste prioritaire.
Les mm30urces en eau
De nombreuses études : @qqmrt Arnaud 1970 - Etudes SCET
coopbration 3,968 et OXS 1972 entre autrea), les ont suffisamrnenf dbcxi-
tes pwur que cet aspect soit de k~ouveau repzis ici; L'angle scsus le;
quel le problkw sera .&bardts sera celui de leur kwfution depuis les
dix dernieres annL-es, lernr Btat actuel, et les perspectAves dans le
cadre du Ve ou VI Plan.
Les Niayes et 1 8 eau de surface
Cette skrie de d&pressiwns interdunairea italées tout Ze long
du littoral,’ sur taute IÆ cbte Nord, et 'sur la c8te Sud jusqu'h Th%aroye,
a ét& depuis l'origine, la principaPe swurce d'eau utilis6e par le mara4-
chage.
Elles &zaient i~~trefofs pratiquement toutes remplies d'eau
pendant presque toute la saison sèche, Leur niveau &ait celui de la
nappe phréatique. Depuis environ une dizaine d'annl-es, elles ne se rem-
plissent que tr&s partiel:!,ement pendant l'hivernage et sont asabcht4es
en quelques mois, voire en quelques semaines comme en X9??, apriis la fin
de la saison des pluies.
,.. f *..

sible.
Son tr&s Lent dbbit exige un.grand nombre de “cianes” ou de
puits de profondeur 1JsUtéei. 11 est g&&alPraent admis qu’il faut un trou
d’eau pour environ 500 m2, La fafblesse de leur d&bft zw permet: poe de
les bquiper de moyens de po~~pa@? m4kaniques. Ce qui explique les diwn-
slsns xkhites de l'exploitatAon traditionnells, base de la production
rnaraich&re dans 18 Cap Vtwt.
En outre, la nfveau de Ta nappe baisse réguliimment, et son
d&bit est de plus cm plus Eaîblhs. Les installations individuelles aant
en régrassian pfut& qu’en progression, par suite de ces conditions
drune part, et d’autre part par sufte’de I*axpansion spatiale de Dakar,
qui absorbe de plus esn ~PUS de terrains jusqo*i.c1 explaitabfes.
L’eau profonde
Elle sa si.tue assenéiellement dans quatre vaLNe& EossiLee
b i e n connues et: P&méifi&s :
La valUc da Thbaru~*s, dont Itutî&i.aation est rbscm&e B l’ali-
nientation humaine.
et enfin la vakléa de. Cayat, qui, bken que sitube & l’cèxf&lieur
des lizaites g&ographfques de La r&gion du Cap Vert, reste diepontble pour
ses besoins.
,.* /
. . .

n&es et qui,
La Direction des Etudes Hiydraukiques, B X’heure présenta, est
P la veille de terminer SGZE ktude. Le responsable pour la zégioxz, Mr Diouf
est d’ores et d@J& en rne8we de fixer l.es pofnéa suivants :
Or, l’abaissemwt cans~d&able du nivekau de la nappe, ayant
provoqw? l’assèchement de toute la zcpne dr&.n& par Ea vallée, una certafne
propositim de ce d&bit, devra eltre aifect&e 3 L’approvisionnemzsnt d e s
populatican fixées darrs la D$&HL
En ce qui CBBCCWIO? la vallLk? de SangaM~m Kiaga, 2e m&ne ph&w
mkrre d'effaisement du niveau de La nappa a &&&XXI~ && absenré, not&n-
ment B la station exp&rimentale de 1’6.lavage.

13.
Il faut eepmdank p~&cîa~~” pour ce cas particulier, que Pe
forage a iJt& &tablf B la 1isihca-r de la vallcle où la profondeur d& l’aqui-
E&re se situe entue 25 et 30 m &XX qua plus. au &xd, Mord-ouest, la
profondeur atteint 30 & 50 m, 2ia nappe na garaks: pas exploitée, tout au
moins il la @oRnaissance du 8exTicô. wapriln le responsabh? un pxdlève-
ment de 2 a 3 ûOG nr3/4our et x&w davantage devrait erre possible dans
cette zone. TeIle qhlle s e pte’sente, la cm$mcture ne pousse paçr h
1’optimPsme.
M~is il fout bien prérrfser qu’il s’agit d’une. eituation de
caract&re exceptfannel, et qui. peut s’txm~liorer dans un délais plus ou
moins cowt, pour peu que les condftiam climatiques ae modifient dans
le bon sens, c’est & dire que les prochains hXv%rnages redevienneat
nomaux, avec une pluvionz&zke abondante. La p&r&uds inctuelle repr&çante
donc une situation d’attente, pendant laquelle, 12 faut demuwer pru-
dent, sans angager 1;‘wenir pcmr autant.
Dakar reste 3e marckt potentiel le plus important et la point
d’embarquement unique par air et par mer.
11 s’agit donc, en r6aliré, de la r6g;tan la mfewr pl%cc5% dans
le domaine horticole, les &%U~S facteures fir~itants restent la dispnibi-
lit& et le prix de l’rsau,&J.nsi ~@III~+, dans Pe cas le pïus Eavarable, où
les tbserves puissent se aeconetituer,
cette dicsponibilifx! demeura qual-
que peu restreinté.0n peur: IsdvaTuoz A 20 ou 30.000 a3 1 Bex Tbialane
susceptible de rétablir lie site de 1Sdd-Baobab à sa aerparffcie antbzteura,
soit 3 ou 400 Has, 5 St 10.000 dÊ,jour dans 3.a fessa de SangalkawBIioga
autorisant 18aménsgemenb: dPeav2ton 60 1 120 Has, et d’un certa3.n nombre
de petits jardins traditiom%%s dont Ia superfieâe glubale reste difficile
P évaluer.
*.e /
**.

14.
D’autre part le prltx de L’eau prov+mt dès nappes Pkofmdes
axploitCes soit directement par la SONEES, soit COITXIE~ les forages de
Ber-Thielane, sous son con ble,
if
demeure Inadaptg aux conditions &ono-
miques du secteur,
Le mnopol~ attribub di ~t&~socicct~, l’autoriserait & pr8lr-
ver des taxes sur toute exp2oitatiua de l’eau au SBnbgal, PX faut sou-
haiter que cette éventualité II~ soit jamais appliquee, pour l”agricul-
ture *
Par aElleurs, Lorsqu’il. s’agit des installations qu’elle
exploite directement, comme par exemple les forages de Bex Tbietane,
ses tarifs paraissent trcls exag&r& et de toute façon, rendent très
pr&aire la rlsussite des entreprises sb2igGes d’utiliser cette eau.
En effet, le prix de 30 3, 32 frs Te m3 représente une charge beau-
coup trop élevée pour permettre PU pxodwteur de rester cmpi5titif
tant sur ie plan nation& qu*%nternational,
Cette rdgion présente d’ind&iables quaUt& favorables au
développement du marakhage, mais ses resscm~~es hydrauliques sont ddjh
passablement exp~aitbes , et notamment celles concernant l’eau profonde,
Compte. tenu de f?J.situation actuelle, il serait prudent de ne pas engager
d’fmplantations nouvelles, sesceptibles de provoquer des prél&em.ents
suppf&wntaires, mals au contraire de maintenir rigoureusement les su-
psrficies actuellement en culture,consfdérées comme un max&rnum. Cette
mesure pouvant btre mod%ffée h La suite des hivernages 80 et SS., et de
la hauteur dea prbcipitations qui seront alors relevbes.
. . /. .*.

Cependant son JItt-rioritC dans I’exercice â-e la profession
rx$rafchBre, l a tx3chnîcît2 des pxQdwkeuxs, l a pr&?ence d e I’a&wport
et du port de Dakar, confèrent ii Pa production rcigilorhle, une vocation
drexportatrice.
Ce sctnt 1et1 paysans traditionnels, install& dans les Niayes
dont la superficie moyenne des e~plaitations est de l’ordre de U,2 Ha,
qui ~k3stxrefE t la plus grande partic de la production, estimèe a 35
40.000 Tonnes,
Par suite des contraintes exgos6es cFLdessus, et notammenf~
celles Fssuéis de l’expansion urbaine, il est d i f f i c i l e d’Wgines u n e
prûgressian fJitpoxt%nte d e ee aactwx,
Lgune et l’autre ne disposent pas de source d’eau personnelle
naais sont t r i b u t a i r e s d e S..a SUNEES. L a premihe %%AS?” btaat alinw~t&e
par la conduite du Lac de CJuters, la seconde ;BsIO3A?3 & partix des forages
de Ber ThieTana.
Les deux exp&AXatians, mmt voisinas et installises SUY des
terrains dont la nature z argfîo-ca’f.,:aire, exige des moyens mkcaniques
appxopribs aux culturrJs mar&rWG?ses.

16.
Leurs productfam sont en principe destinbeoe & 1’exPottation
mais la nwvelle formu%e d’sxp~oitatiesn colXactivë mise en place àr I’ex
BI3D SlUQXAL, doft ancore faire ses preuves.
Dans Te cas &,d’une part,lea conditions climatiques davien-
draient favorables, et d’autre part 1e syst&me d”cxploitation serait
confirme, ia superficie 21 envisager pourrait atteindre de 300 & 350 Has,
correspondant au daEbit des forages de Ber Thielane. Bien qim la qualitts
de l’eau de cette origine limite son ut%lisation Qi l’arrosage par aspur-
._
eion, ou ir: la raie, et exclue celle du goutte B goutte;la plue &ltlmen-
taire prudence exige de 8e contenter‘ de cette source d‘approvisionnet
et surtout de ne pae raiaurir B celle de ‘La conduite du Lac de @&jrs
En effet, l’eau de cette orfgbne est dsstfnhe en prioritb $ l’alimenta-
tion de Dakar, et ne pemtdonc constituer qu’un ~Ef&ent de dQpannage lx&
&entuel. Sa f&urniture aléatcsire n’offre aucune s&curittS d*emploi per-
mettaat l’&ablissement dPunct culture, et son prix de cession reste beau-
coup rrop élev& pour assurer une rentabkYi.it@ de la productifon.
Cette demiére mmarque tz’apg4ique égalemeat 8 la SAAF et rend
prikaire la pkr&kAt4 de wn exploltathn.
L
Ii est done possible d’affirrakcr que :
?kms les candi.tions actue?Azs, la rbgion du Cap Vart, est pra-
tiqueront au pohr de saturation, par suite de la faiblesse de E~S r&er*
ver hydrauliques,
.!.
Pour l”annlse, et si la situation elikatique l’autorise, c*erst B
dire ai la pluvFw4W.e a &A suffisamment imporctante pour reconstituer
les réserves, hp~f devront avoir, a u prialable, &B contr6X6ea) il est
possible d’esp&er un L4ger d&eloppement surtout pouc les exploitatkw
imp& tatires’. *: r&ablfssemsnt dhM# 300-350 Fiaa, implantations nou- *
velles d&pendantea de let nappe de la vallbe de Sangalkcm apr&et 6tude
des possibil.it4s de prtsl&vement.
*.* J .**

27.
Beaucoup plus Qtendue que Pe Cap VEEX, elle présente moins
d’homc@néltÉ? surtout quant aux cnndicims e~imatiqtres,
2>238 ~~~SOUYCBS 33 eau sont tcgalment divexsk£i&s attssi q u e
la natute du terrahn.
Lt!& populatllon
est xmmb~euse et baem r4parti.e nvec une densftg
importante lQ§ Hab km2.
Pl.tzsieurs centres unbai.@.~ Lmpnrs;aazts tels qua lkies, aww
117 333 habitants, Tiv,rouane 37 351 e t M’ Pwr 3 4 663 comt$tuent d.es
mamhés d e conaormatiorra intëaessants, et surtaut la rigion reste à proxiniti-
de Dakst, et tous les avantages : mmché, port, aéroport:.
cDNX>XTXOHS PHK3xQms
Ressource8 en eau
Eau de surface ou peu profonde
iAa Côte nord, prolozh~maent de celle du mg vert, prc-sente Zes
&mes caractkistiques, aalt un cordon littoral. dumire, &ssns lequel
s’encakrent des d6pressimm, fornwant &?A anm?rr? nolTlmle de petits etangs
ou lacs : Les “niayes’“. Smx dmxxh? e s t cependant tr&s inf&ri.eure 3r
celle du Gap Vert.
L.. / .e.

Dans la rtsgion‘du Mont Rolland, une s&ie de vakl& dan&
le fond desqueUes la nappe phr&at:ique affleure présente un int&rett
certain,
Par aPIUauss la mppe phréatiqua présente & llest et l'cmst
de Thi&s, scxait susceptible d’6tr.e exploitée dans certaines zones,
malheureusement encore zual cOnMre8, et dans liesqueII.es la nappe est
de hauteur suffisante pour aosure~ un d8bLt convenable.
D’apr&s l e s éixüeo d e X’UNS, l e lac M’Raouane serait s u s c e p -
tible d’assurer ‘un d4bit de 5.OOC; m.Y/J, carrespondant P 60 73~s de
maratchage.
Eau profonde
Le sol de la rkgion rec&le d’imprtantes nappes profondes qui
sont pratiquement toutes r&semCes h l.‘alfmantatfon Izunsine et a l’sp-
provisioupement des centre urb3im3 : Cakar, TII&&,, M’Bour. Feu restent
disponibI.es pour Z’agrfcultum bpport OMS - “Etude des eaux souter-
raines” 3.972 “)
Certaiaes autres nappes situées dans le Maestrichien B plus
ou moins grande profondeur, ont &ts xecenstses, mais leurs réserves
et surtout le syst&me de letrr zéapproviaionnement est encu’ze mal, connu.
Certaines d’entre elles smt exploftkes notammenr dans la région de .’
MtJ,&ur par CARITAS. Par ai3.leurs la qualit& de cette eau ne convient
pas toujours paur 2’agrEcuLture.

Cependant, parmi les r&serves rerenues à l’origine par I’OHS.,
pour 1 1 alimentatPron humaine 8 quelques unes ont bt6 mises soft partfef-
lement, soit en totalit4 à la disposition de l’agriculture.
C’est notamment le cas de Ki.r&ne dont le dBbit estimg de 20,000
m3/jour semble avoir tZtt5 affecté au p&JslP;tre coI.lectif financé pax le
F.E.D et encadrtç au dÇrbut par i31jD jusqu’en 79, et par la DGPA depuis cette
date. Ces 20.00Q m31.J permettant d’irriguer: 250 Haa,
1.I) /
. . .

as.
Une autre: zone de captage eituisa a Taaserte, de disbit Ynpor-
tant (35,000 ru3/J) érwiia: ég&sen,t &t& r&p&& et ~&servée au% bésoins
alirnentafres, mais il appar81Ct possible d’en disposer partiel2ement
pour 1’ agricull turc e Cependant pour cc dernier cas, les condfrions g&W
raies de climat et summr Les infrastructwes sont beaucoup moine fa-
vorables pour le marraXchage que pour Kirr?ne.
Un autre cagtage effectué dans la r&gion de Cayar -Lac Tmna
et désigné par S 3 dans ke tiapport CF.%, serait 6ga2ament disponible
pour lPagrifxTture,
Cependant, ses caracr495stiques ne sont pas pris-’
cises. De plus s’agissant de Ja nappe du Paldocene, il serait nkessaire
de vbrifie+ l’%mport+we de 2”incidence de Xa sécheresse sur 2’alW&
tation de la rtsserve,
La région est aoumfse h plusieurs types de climat dont les
caractères sont suffisamment différents pour constituer des facteurs
limîtants.
La zone littorale mtd, jwqu’il. une dîstance d’wviron 25130 km
de la cbte, est soumise au clinxat de type Subcanarien ou Cap Verdien,
caracc6rîst? par la dominante de l’aIda& boréal maritkme, du mois d%ctobre-
Novembre jusqu’en Mai-A&n, La puissance de ce vent: et sa permanence cons-
tituent un front capable-de maintenir 3’harmattant, et d’en limiter Zes
effets nbfastes, De p2us ce vent frais et humide vodka la température
et Ltsmre I’aïternance diurne et nocture favorable 3t 2a.3aise en production
des plantes. Cette zone est donc privilbgiée pour:198tab2fssemoat du ma-
xatchage quant aux canditfons.cl~tiques.
La partie de la r&gisa située B l’est de cette zone est soUse
au climat: de type I!&d-Soudanien,
caractéris& par la dominante de I’Har-
mattan, qui. souffre très frt5quemment at peu‘devenir dangereux d&s la fin
Janvier, mîœF&rfer.

20,
11 est bien i-vident que la coupure entre ces deux sou8 r&
gions n.“est pas- tstrtXç;mmP1 rtektc, e’Lles sant stlprtr@ee pw une portion
de transitLon dans laguellc 1.~ caract&zEstiquea de chaque clf.wt ‘se
r e t r o u v e n t 1 un degr& pIus OU xnoLns &Ecv& en fonctian de la proximt-
tcC ou l’éloignement de c63~mm d’elle.
Cette zone de Éransi-tioa atteint 15 h 2ü ?AU de large (voir
carte. >
Le t32xrai.n ~62 pxdssote pas non plus, “ia m@me hcmogtsnéitt?
que dans le Cap Verts Cqtendant 5 es sols dits "dior" a ccmstftués de
sablee quoi mat êkge~~ et pe~~.~&sble~ dominent lar&ement, Lt-ur’prafun-
deur est variable rselon leur situation et peut se situer de 2’ 0u 3 m
& pllus de 30 et souvene: davantage.
Au sud oues do ~%iEs, l.e masitif de N’dfass prirwnte une
g-e de 801s amez divers avec c”es &aergences lat&rfti,ques.
Vers la c&te Sud ga&s dc M’Nmr, le8 sols demeurent plus
argileux.
. . . / a.*

21.
C!e diff&rentes catb$ories de SOI, si ~Hès n’interdisent
pas le maraPchage, sant m-$anm~ina suticeptfbles d’orieiiter l e s cultur&s
ainsi les sols latérîtiques ou plus argileux conviennent moins bien
aux l&umes racines, que les sols sab’loneux, mais par contre sont plus
favorables aux l(igumes fruits tels que melons, poivrons et tomates.
en g?hénal les terrains saXs sont assez rares dans la r&-
gion .
LES XNF’RASTRU-S
Les réseaux routiers et ferrovfaks desservent les grands
axe8 et les centres printiipaux vers le Ffosd et B’Esr du pays, notam-
ment 1 partir de La ville de TkLi%.
Cependant de nombreux sectetzra testent encore enclav&. C’est
le cas notamment de ‘Ea zone littorale de M’Boro P Lsmpoul, des villages
établi. s près du Mont RoEh~d.
Sme dana la r&gion de Cayar P. M’Boro, rsPi& par une route
secondaire revltus, de nambr~ux points restent er~core inacceseibles.
Le sol constitué de sables Ibgers, se pr6te mal a l’Établissement de
pistes naturell~s,autorisant la cimulation de v&M.eules mécanis&s
de type courant,qui exigent au Moore une é?mpsise de latt-rite.
Cette abrrence de rbseau routier secandaire et tertiaire est
un des facteurs les plus Eimf.ta~&& 4. X’ktabPfsaement du marakhage dans
la rrbgion,
Le r&sau 6Xectrique est $galement peu d&velopp6.
Afin d’utiJ.iser las grandes potentia’litéëde la r@ion dans
le domaine maraicher, de grands efforts s&ont ndcessaires pour la
réalisatisn de cas amt5nagements.
l .t / . . .

22.
LES CONDXTIOEi.EOOHO
Le prix de l’eau
’ SeLsn son origine 9e prix de I’eauwmi.a. Dans la t&gion aucune
e n t r e p r i s e ne ser&le pr&ileverr l’eaci EU? le réseau de la SOBIEES,
Pcmr le mcnment il qqmratit q,ue lPexplaitatfon
des nappes
p r o f o n d e s est effeoitu& soit par le P&r~n&tre de Ur&ne, soit par
Carftas dam le seeteraf de M*Bour, A titra indicatif, le B.R,G.M,
d a n s “L’r5tude hydmg&h$iquc? du ConitZrac-rital Twmiinal e n t r e l e SU-33
et la GAMBIE” effecW6 en 1976, tçvalue le n3 dqeau b a pour un
forage de 20 m3/‘H, d.‘un& profondeur de 50 m crtspfnde sur 25 m avec une
haureur marwm&txfque de refoulemenf: de 30 m.
Pour l e s Y.VI&III~O caractlristiques,
mais u n d&bit d e 50 mJ/H,
le prix du m3 passe 8 8 F e t p o u r 100 L.63113 il 7 F,
En tenant cozz~pte de lYis&lation et I’auigmentatian du prix des
c a r b u r a n t s , i1 wnvien$rait
sw.s douce, drappIiquet un coefficient d’en-
viron L§O 7, pour esthner les aral@urs actuelles ce qui fait passer les
prix & 22,50 F le m3 pmi~ un ddb%e de 20 mJ/?ii
32.Qo’B
‘)
If
50 m31H
10,5Q F ”
II
100 Ill31H
XX est bien &-vident que l.a profondeur du forage et la hauteur
marmm&x~que de refoulement peuvent modifier cet pr$x en plus ou en moins,
LA population
Cette danait& ne eeable p a s uniforwemant rkpartie, elle doit
être plus *ortante vers lt~uet3t que vers l’est.
,** /
..*

23,
t o t a i e d e l a r&$on.
Us autres centrus znrtrains qui t~ta’iisent seulement 55,014 hbts
ne sont pas capables con plus d ‘ahtlorber Z’exc6denr. C’est pourquoi la
production dewra $%e organfs& pour èvacuar sur d’autres destinations
en particulier Dakar.
ûr cette zone pr&sante de nombPre~~ses ~oa~ditfons favorables
notemment en ce qui concexrle l’eau et le clbllat.
..* f ..*

29.
IL est bien Bvidént que d’autres espèces pourraiect
être cu1tsvées, telles que haricot ,vert, tomate ou poivron par
exemple, et pour L’exportation, müis on se het.+e dans ce cas,
toujours aux m&aes types de prob~&~es, d’abord celui du désencla-
vement et à celui de l’&Xoign~ment, En effet, Louga se trouve à
pr2s de 200 km de Dakar, ce qui consti.tue une limite tant pour la
conservation de la fraîcheur des produits, que pour la renta’bilitb
de l’exploitation.
REGZON DE DIXNJRBEL
Sitube en pleine zone de climat nord soudanierP, cette
region ne présente qu’un intW2t secondaire pour le maraîchage,
L’activité dans ce domaine I poux- les situatians les plus
favorables pourraient être envisagee uniquement pour i’approvision-
nement des populations Eocales, pendant la p&ziode disposant des
e .
meilleures condntxons, en ce gui concerne L a cul.t,ure des Ggumes
de type européen, et pendant 21- reste de l’annde, à celle des l@-
gumes de type africain, susceptibles de produire en suffisance,
cPest-à-dire. gon&o, patate douce, aube+gine, diakharou, bissap.
Compte tertu de J.‘Pmportan.ce de la population de la
région, 125.113 habitants avec une densit5 de 953 habitants au km’,
il est probable que 1a prodmc~iou régiona1.e serait à peil priJs
équilibrée avec Tes besoins de la consommation, totrt au moins,
peadant une certahe pkbde d.e 1. ’ annGe.

Cette- tr3.s gracde rêgion de plus de 44 .OOQ km’ est tr&à
peu peup 1ee, avec 530.000 habitants y eZ”ee ne prêsente une densité
que de 10 habitants au km’.
Au poing de vue mara:chage, elle ne piêsente un intéxêr
pour la produc”ciw en frais que dans la partie occidentale, au sud
de Saint-Louis, csmmunémen~ appel& le Y’Gandiole”, ainsi que dans
la zone du bas Delta, et surtout en raison de P’ékoignement, pour
la production destin& à la transformation, dans Ta valUe du
Fleuve SBnêgal dont l’ar&nagement a &té confié 8 ia MED.
On retrouve daw le Gandioae, les caractéristiques
générales de la zone dunaire littorale des Niayes. Cependant les
marazchers installés pratiquent surtout la culture.de l’oignon.
MaEheureusement,
tous E"entreprennent presque en même
temps, si bien que Leur production se concentre sur une tr2s courte
pÉriode en mai-juin, selon.les annêes et entrafne un effondrement
génêxal. des cours , qui peuvent alors chuter 3 1.5 ou 18 Francs Pe kg.
Par aiileurs, la zow, cmme taute la bande &titrre, est
tri& peu ami%agbe au pafnx: de vue voies de communication, et les
transgorts s’effectuent 2 dos d’gne et surtout de chameau.
Xl faut toutefois mettre l’accent sur une particularite
de la r0gion au point de vue climat.
Il s’agit d’un décarage de la periode favorable.
L ’ h i v e r n a g e s e termine plus tOt que dans les rdgions
situées plus au sud, et les tempgratures devienrzent ainsi m0ins
élevées d2s la fin de septembre. Par contre, les cha.leurs sont
plus précoces et devienwnt critiques dès le mois d’avril, pour
certaines cultures sensibles, telles que la. pomme-. de terre.

3?.
par les paysans, soit par habitude, soit par suite de contraintes,
tehles que les ayprovisionmmeots en semences, mit encre par
un emploi du temps mal adaptE, la récolte du riz n'étant souvent
pas terminée i"i.3 septembre.
El fanrt regretter cette situation, et entreprendre tous
les efforts pour apporter I.es corrections n&ccssaires, pour pro-
fiter des circonstances de pr&ocité, permettanr; d'gtaler la pro-
duction au maximum.
En tenant compte de ces observations, la vocation de la
région yeut s'orienter vers deunz directiorrs : l'une vers I'appro-
visionnement de Saint-Louis et des populations environnantes, et
une large gamme d'espèces à cultiver en quantités quelque peu
fisnitées, l*autre vers i'appravlsionnement du marchE 2 l'échelon
national en pommes de Terre prGc~ces et en oigwns, sur une 6ckelle
relativement importante.
En ce qui concerne la vallée du Fleuve, sa vacation a
été orien&e, avec juste raioon, par suite de son éLoignement,
vis-s les ctdtures de type indusrrkek, dont les productions sont
destinées 3 la transfc.rmatlan, et pour LPfnstant, limit&s 63 T.a
t o m a t e .
Dans l'avenir, et également aprcls la mise en service
du barrage de Diaw: :if. sern.i.t ,sam doute possible d’envisager
?.a production d'autre8 wp&es2 peu f?agilea, .5 condition tou-
tef ois, que hmr i?hx&emer~ tt ne pose pas de difficuft&,
H3GIQN DU SINE S&OUM
D"une superficie importante, prZs de 24.OOCl km2, C”@St
la Ggion la plus peuplée du Sénégal, plus d'un mZ1Eion d'habi-
tants. Densité : 42 kab./km2.
Elle a toujours susci& un interEt pour le maraîckage
et de nombreuses 6tudes ont été consacrées a ce sujet.
/
. . . l .m


Un autre projet f en COU~S d’étude, concerne la vallée
d u Rao-Bolon.
Vocation de aa région
Dans les. c$rc?nstances actuelles, il apparaît que le
maralchage dans le Sine S~ïo~m., soit limité à 1 y approvisionnement
de la population loc&-*
D?a:~t+e p a r t , p.2~ Oes jardins fa.mi3.iaux pour ‘les petites
iocalitds, Dans ce dernier cas, la producrCi.or, 6tant: destinée en
premier, aux besoins al.imen.*airea 3e Pa famille et, non *G une ac-
tivit6 lucrative. Seul, le surpltis éve~ntue‘l. pouvant être vendu
dans ie village même, p ar l e p~rwh~éeur lui-~&CE, p o u r wG1iore.r
les conditions alimentaires de ses concitoyens.
Quant aux cenLre.s de producrion actuei%ement exp&rimentés,
l’exploitation à privuir sera horhction des r6sukratç obtenus au
stade expérimeatal .

$2 sitüati~on g&qqq3itique, son cl.imat, la distinguent
nettement des rëgions pr&kfdenées.
Pratiqttement s++w& du reste &J pays par 1’Eta.t Gambien,
la Casamance est. la pl~~ç e:xh~& de ésui~es les régions du Sén6gaL.
Sa situation la plus m&z5.dionale, la place dans des con-
ditions climatiques très pnrticulikes, de type sub-guinGen.
YluviomÉtrie importante (1.200 ~IZ)~ étal& sur une période assez
POIL~U~, TerrLp&kature moJ:eWie éle~&e) r&me en @riode sèche.
Amplit~Aes diurnes nocturnes .rïoins prononc&s.
Les cultures maraîchS?rer y sont possibles, pendant une
courte période, mais difficiles, surtout pour les l&gumes de type
européen. L’humidite très forte et quasi permanente, favorise le
développement des maladies cryptogamiques P les fructifications
~~efiecéuent *mai, et les rendements obtenus deviennent tr%s faibles,
avec une qualit de produit souverit ilkstzrita.ble,
Dans l’ensemble, la pmbxtion de T’ordre de 3,000 tomes
est loin de cowrir la satisfaction des besoins qui s’elkeraient
à plus de 9.000 tonnes,
(Etude de commercialisation de ;mxG.ts maraîchers en Ha.sse
Casamance - s.ouis Berger - International. XJSAID) L
C’est pourquoi. il apparstît qhte 1s programme de dévelop-.
pement à entreprendre kww. ‘la r&ion devrait avoir pour objectif
principal, de palier B ce c?Gficit,
au moins pour certains produits
et une certaine pgriode.
La mission chinoise ar dans le pas&, Gjà accompli un.
travail tr&s sérieux, Les efforts doivent être poursuivis dans
ce sens, surtout oriencés vers les petites exploitations tradition-
nel.les, L’Gtablissemenu de ce-ntr~s de pro&~tion importants ne sem-
ble pas se justifier, c”t risque dFabou%îr à des dgceptions.
.*. / .C.

35.
Un surplus de. production ponctu.el., qui ne trouverait pas
un éc0ulemen.t dans I.a ~Qgion, p cserait certainement de sérieux
problèmes de commercïaIisaëion, par suite de l’iso2ement de la
région, lea exportations vers les pays voisins, Gambie ou Guin&e
Bissau demeuranii: tSs al&ztoires.
I>Pail.ïeursp
au point de vue ‘horticole, la vocation de
la rêgion se situe davantage vers l’arboriculture fruit.ière
(bananes, papayes, agrrrmess, ananas) que vers les cultures maraî-
chkes. Pour le producteur, la premïère repr6sentë la s&urité,
alors que les secondes ne semblent pouvoir offrir qu’une grande
part de risques.
Conclusion
En considérant l’ensemble des rggions &tudiées, une
zone côtière commune à certaines d$entre elles :
Cap-Vert
Thiès
Louga
neuve
réunit un grand nombre de facteurs favorables à la production
maraTch&e et apparalt bien cu~;mre prioritaire dans les actions
de d&veIoppement .
Z?banmoins, une 6tude cmpl.émentaire $‘av&e nécessaire
pour pr&ziser certains poinrs t notamment B’bvaluntion des ressources
en eau, les sites dans lesquels elles apparaissent les plus facile-
ment exploitables, et surtout 3e rattachement routier de ces sites
au r&seau existant,
Cette zone mise à part, deux régions se distinguent net-
tement, ceILe du CAP-VERT et celle de THIES.
..* / ,..

C’est donc vers el.1~52 que devront s’orienter, en priorité ’
les actions destin&~~ au d&ve”k~ppement du maratchage.
La vafI& du PL~U~ S&êgal doit pour L’instant être
maintenue dans sa vocarim. de product;ion IndustriefEe, desthée
B. la tzansf omation.
/
l . . *.*

37.
Les régions de Diambel: ch.1 Sine Sa2.mm-i et Cie casamnct?
ne réunissent pas suffirammen? de conditi.0178 favorables pour le-,ïr
permettre dfatteindre un autre oh'iecr~"f que r,elui de leur appro-
visionnement local, par suite de leur éloignement ou de leurs
conditions de climat, q,si limite irJur p&iode de production, et
ne leur permet pas d'obrenir ,rri 1:~ qualité, ni les rendements
suffisants, pour renta'bi.Iise:r 1~r ez~ploitaticns dans les circonç-
tances actuelles. A l'e;iception &.i cas particuliers cormne ceux
de Gandiaye et Keur Alfa dznv.Le Sine Salo~m,
Enfin, il coxwient de situer la prtiduction actuelle.de
ces régicns, par rapporz -LCZ:: factmxrs de production qu,'elles
d&ienncI,t,
Concernant la csrrrpa~ne iQf77, les proiiucéions régionales
seraient les suivantes y
THIES
.+
"' 1 ,422
1
LOUGA
_/.
<w
120
i
DIOURBEL
207
FLEUVE
,.'-
860
SINE S&LOLM ,-i'
1
240
3
i
t TOTAUX
I
6.609
t

38.
Xl s’av&re que dans Leur ensemble, ces chiffres sont
en eonf Qrmit6 avec les porün.CCI.itGs régionales retenues ,.
rl faut cependant pr&iser que Te*s superficies ne correspondent
pas à 1 'tmq3aticm r9elie du ~terrain.. Il 3 ‘agit d e s sup43riicies
misas en culture par espSce de légume, et le jeu de 1s double
culture annuellle possible pour certaines espèces 2 cycle court,
sur le méme terrain, augmente ‘sensibI.emeWz le nombre r&el d’hec-
._ i . . \\
tares occupés.
La seconde partie de L’etude qui traitera des débouch&
possibl,es et des conditions économiques, permettra de diSterminer
l*~mport.ance et lPorienta~ian des opérations de dèveloppemenl à
pr&o ir I sait par exemple9 l’&xtension des superficies, OU l’a&-
liwation de la produetivitb ) ou la conjugaison des deux, si Les
conditions de marche l’imposent, en fonction des investissements
1 engager et par rapport 2 La situation prêsente.

24.
L’eau de surface est dispotifble, &aik son explaitation rélte‘
difficile.’ Il serait cependant s9uha~tsble’d”engager me t-tude d&ailMe
8t.a ce sujet, et li ce prcipos ftetenrir 1’expériançe du Cm. qui est tout
Z fait remarQuable, Depuis son installation en 1972-32, le ckntre, mal-
gFé les années de eilcheretssé , et le3 ttès faibles pluviomi-tries r&cuefl-
lies, certains hiverniiges; a toujours pu msurer a& besoins en eau P
partir de cinq puits am?nag&.. La dépression &r laquelle il est établi
est eatourt?e dedunes &leirbes qui sans auCun doute constituent un r&er-
voir coasid&able, Il sesart donc’priqritaire dans un’ptemfex temps de
réserver Les sûtes semblables, pr%sentmt les m&m3s caractérietiquei, et
d’évaluer leur importance, en ~MSXUUI% qu’en puits’de trois m de dia&!-
tre et de trois ou quatre m de profondeur, p&aentant une htiuteur d’eau
de uu B un méltre cikquknte, est capkble d’assurer, par pompage fraction-
né, mais constant sur 24 heures, L*ar~~%~ge d’anes parcelle de 1 Ha.
Dans un deuxi&ne temps% l@&tude termsera les autres types de
niayes, et: avaluera les quantités d’eau disponibles.
A partir de ces données db base, il Si%8 possible de déterminer
les superficfels pouvant Irtre mises en culture, et éventuellement les
travaux de terrassement n&essafres.
Lk pofnt suivant sera consacré & l’trtude des moyens d’exhaure
les mieux adaptBs et les plus Qconomiques selon les cas considkés,
Un chapitre particulier s’intkessexa k l’&ude des voies de
comwnications - simples pistes en iatérfte - pour raccorder les diff&
rents sites Iretenus soft entre eux, soit au r&eau routier dtljh existant.
Enfin le dernier volet dtudiera la populayion 6tabU.e ou B
tstablir pour assurer l’isaplantation du marakhage et Ites types d’exploi-
tations les mieux adaptées aux circonstances
._
: priivées, indivî-
duelles ou collectives.
.*. / .‘,

25.
Compte tenu des conditions glln~zM&s, ressources en eau, sa
qualité, clixaet ; terrain, il. est possib2e d’affimor qüe la zone est
capable de produire B peu prEs toutes les e+$%zes IbgUmiESzes; destinaes
80% a l’appmvisiomement de& mm%& des agglcxwkations voitsines,
soit du msrch& extérieur en faisant toutefois pour ces derniers en r&
eerve quant P la culture du melon.
En considérant les PimLtes de 3.a zone à une bande de terraltin
de seulemeut 8 km dé large, sur les 70 km de Cayar à Lompotil., on obtient
une superficie globale de 563.3 km2 soit 56,000 Has si l’on admet que
seuls 5 Z peuvent étre mis valablement en valeur, i’I. ressort un chiCfre
de 2.800 Has, ce qui est loin d’étre n6gIAgeable puisque & raison d’un
rendement moyen de 15 T/Hs, la production espér& pourrait atteindre
42,000 Tonnes.
Ce qui gustifie l’entreprise de l’etude Propos&e.
La zone de Htmt Rolland
Tout le secteur situ au Nord, où sont établis un certain
nombre de villages, rec&le des ressources hydrauliques fmportantes 3r
partir soit d”une nappe phrgatique peu profonde, soit parfofs Mme
de petites somces naturelles qui apparaissent dans certaines vall&es.
Pour l’instant, cette zone n’est que partiellement exploit6e
alors que le terraim et le clinat pamxissent convenables pour le marakhage.
Toutefois, pour
certatns cas particuliers i.1 conviendrait de s’assurer
de la qualité de l’eau et du terrain qu% ~urraient sic rév&lsr chargds
en Nac2.
Actuellement la~priacipale culture entreprise est celle du chou,
qui occupe des superficies importantes.
L’obstacle moyen qui ‘s’oppose P u2 d&veluppemmt, et A la dfver-
sificaeion des esptlces 3# cultiver est l’e~clavemeat de cette zone dont
l’actes rteste particulièrement p&ibIe, et le plsus ~$ouvent idprikttic~bls
SI. I ..*

11 faut: a$mter qw. cettte mxm~~~tuxe ne pracuse que peu de
éatisfaction aux maratchers, L a px.-oductiorr rro;‘poncttielle e t trop
%mportarke ~OUI~: l e marcht, provoque l’effondrement des cours qui peu-
vent descendre juspu’& 20 Frs Xe kg gex~dant cette période alors que
les prix se situent entm 40 et 40 pendant le reste db! la salsm.
Autree 2xmes :
Lea d&q &tres xmes qui dtsposent de. facteurs favorables
soit celte de ENne et celle de M’Wur smt actuellement exph?it(res
soit par les &xMfssements de p&im&tres bslkectlfs mi.~ 6% pJ,ace par
le dhveloppemenr rural ÇRirbne) ou par Caritas.
peur projet d’extensfon ne laisse pratiqrrement plus de ~hce
pour les installalions nouvelles.
PQUW: les autres secteurs de la x=bg:kon qui pourraient bQxx~r
de masources hydraufiqurs, il es;t d3fficZle et très rfaqu& de les en-
gager dans me açtioru. mam’kfrère par suite. dr, +k?ws cOditiOZlt3 C~isWtf-
ques qui. rendent trb whkabks lea spêcul.at&.x~s entreprises, ou lin&-
tent par trop la période PavonibLe, Bie+n souvcznt d&s la fin Mars l’har-
mattan devient dangereux, et peut en quelques jcws, voire en quelques
hmxes, d é t r u i r e t o u t e u n e c u l t u r e h l a v e i l l e d e la r&M.te, o u l’eu-
dmmagex 9 tel pourcentage, qu’elle ne deviem plujsr rentable.
La région do Tpsi&s dispose d’un bon nombxe de facteurs favw
rables pour le d&elappemene du nwmaltchage, qui 1x11 permetéent de se
situer au second zaag aprZsa Te Cap Vwx.

27.
certains aménagements et teconmaissances sont cependant
nécessaires pour entreprendre ce développement avec quelques chances
de çuc&s.
Er&re autre reconnaissance, il stav2re indispensable
d’effectuer un recensement aussi précis et détailliS que possible
de toute la zone des Niayes, de W’Boro à Loumpou’l.
Quant aux aménage.ments,
il s)agit surtout de L’étabbis-
semenf de pistes e-n latkite qui peuvent Store étroites, émis suf-
fisantcs pour permettre le passage de vfhicules m6caniques cou-
rants : petits camions de 5 termes, camionmttes de f ,000 kg, vo;-
turcs ef cyclomoteurs e Ces amênagements relativemen2 simples, Gtant
susceptibles par le désenclavement,
de transformer complètement
l’aspect et l”?Sconomie de toat un ensemble de secteurs jusqu’ici
isolés. Par ailleurs, iL s’agir23 égaLemer& de certains aménagements
hyitrauliques : mise au point d’un syst&e d”exhaure adapté à la
.
zone des Niayeç, qu’il conviendrait de considérer comme prioritaire,
parce que disposant des plus grands nombres d’élêments favorables.
D’i~portantes superficies maralchSres pourt-aient “etre
alors installkks dans les meilleures cond;tians, susceptibles de
placer fa région en tête de ba production,

23.
RIXXON DE LOUGA
Seule sera prise en consideration La partie occidentale
de cette grande region de prés de 30.00Q km2, mais en a~oyenne y
trZ% faiblement peupI.& : 1.5 habitants au km2 ".
Cette partie occidentale est le prolongement de la zone
des Niayes de la région de Thiij,s.
Elle pr&ente sensiblement les mcmeç caractéristiques
et est partiellement exp2oitée dams le secteur de Potou.
En prenant les mZ!mes bases d’éva?uation que pour Thits,
il serait possible d’admettre que 1.800 à 2.OOÇr ha seront dispo-
nibles pour le maraîchage.
L’étude précédemment proposZk devra csuvxir Egalement
cette zone, dont la vocation pourrait être cependanr diff&rente,
par suite de son 6Zloignement,
relativement important de Dakar.
De plus, il est probable que le Lac de Guiers, dans les
envirsns de Keur Plomar Sarr, puisse offrir d’assez larges possibi-
lités après Ea mise en service dlm barrage de Diama.
Les aggI.orn&xtions sont peu importantes. Louga, lrr chef-
lixu de région, ne compte que 35,OOU habitants, reprkantant un
dbbouché très infêrieur aux capacit& de prsductiun.
11 faudrait donc envisager de destiner cette production
à :L’approvisionnement du march& à Liéchelon nat-ional, et accorder
la priorité à la culture des grands produits, tels que pommes de
terre et oignons, 2 condition de l.‘Gtaler sur la plus large pé-
riode possible.
..e / ..*