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I
REPUBLIQUE DU SENEGAL
UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES

« Un fait particulier du passé
où toute une série de faits s’enchaînent les uns les autres,
est souvent à l’origine de ce qui existe actuellement.
Le présent s’explique à peu près toujours par le passé
soit par enchaînement,
soit par réaction »
J.B. Garnier

Bilan du
Plan Quinquennal
de I’ISRA
1990-199s
lsra, Dakar 1998
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles

SOMMAIRE
Avant propos
-5
Présentation de I’ISRA
-6-
Introduction
-8-
Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
- 12-
Orientations et thématiques de recherche
-2I--
Bilan des résultats obtenus
- 32 -
Résultats scientifiques au niveau régional - 33 -
Résultats scient@iques au niveau national - 56 -
Publications scientifiques


-7o-
Conclusion
- 86 -
Les instances dirigeantes de I’ISRA
- 88 -


Avant propos
En élaborant un plan quinquennal 1990-1995, I’ISRA avait pour ambition d’une part d’apporter sa
contribution au développement économique et social du pays, d’autre part, de se doter d’un cadre
de référence pour piloter ses activités et en évaluer l’impact.
II était donc logique, au terme de ce plan, d’en dresser un bilan pour mesurer le chemin parcouru,
apprécier les réalisations, identifier les contraintes et dégager de nouvelles perspectives.
Le processus de planification et de prise de décisions utilisé dans le cadre de l’élaboration de ce
plan. avait permis de traduire les objectifs de développement du pays en objectifs prioritaires et en
stratégies de recherche pour I’ISRA.
En effet. la diversité et la complexité des problèmes posés par le développement du secteur rural
avait amené I’ISRA à opérer un certain nombre de choix sur le plan de la démarche scientifique,
des thèmes de recherche. de l’implantation de ses équipes et de la collaboration avec des
partenaires. C’est dire que le bilan du plan permet aussi de mesurer la pertinence de ces choix eu
égard aux résultats obtenus.
Ce document portant bilan du plan quinquennal 1990-1995 comprend trois (3) grandes parties, une
introduction et des annexes.
Dans l’introduction précédée d’une présentation succincte de I’ISRA, on rappelle les objectifs du
plan. les grandes orientations issues de la (( Nouvelle Politique Agricole » (NPA) qui avait guidé les
choix et stratégies. les axes directeurs structurants sur lesquels on a tenu à focaliser en priorité les
recherches et les sources de financements qui ont permis l’exécution de ce plan.
Dans la première partie, on présente le contexte de la production agricole au Sénégal à la fin des
années SO. En effet, au début du plan, la production agricole au Sénégal était confrontée à des
contraintes majeures dans tous les secteurs (agriculture, élevage, foresterie, pêche). Toutefois, il
existait des possibilités et des potentialités importantes de diversification et d’intensification de
cette production, notamment, dans les zones de cultures maraîchères.
La deuxième partie dégage les orientations et les thématiques de recherche qui ont été identifiées en
tenant compte des objectifs fixés par la (( Nouvelle Politique Agricole )), du contexte et de
contraintes de production, mais aussi et surtout, en tenant compte des filières, des potentiels et
spécificités des zones écologiques du pays.
Dans la troisième partie, on fait le bilan des résultats obtenus.
A la fin de ce document. on présente, pour illustrer l’importance de la production scientifique de
I’ISRA durant la période du plan, une sélection des publications scientifiques et techniques. Enfin
et tou.jours à la fin. on dresse des listes de membres des instances dirigeantes de I’ISRA : Conseil
d’Administration, Comité Scientifique et Technique, Direction générale.

sur les grandes orientations de la politique scientifique
ainsi que sur les programmes de recherche.
Présentation de l’Institut Sénégalais de
Recherches Agricoles (ISRA)
Pendant la durée d’exécution du Plan Quinquennal,
I’ISRA était organi+
en cinq (5) Directions de
Recherches auxquelles étaient rattachés les centres où
elles avaient des activités dominantes ou exclusives :
L’ISRA, Etablissement Public à Caractère Industriel et
Commercial (EPIC), a été créé officiellement en
1. Direction des Recherches sur les Cultures et
janvier 1975 par la fusion des centres de recherche
Systèmes Pluviaux (DRCSP)
existants au Sénégal - CNRA, LNERV, CRODT et
CNRF - en un seul Institut national de recherches
2. Direction des Recherches sur les Cultures et
agricoles chargé de concevoir, organiser et mener à
Systèmes Irrigués (DRCSI)
bien toutes les recherches relatives au secteur agricole
au Sénégal. L’ISRA a pour mission de générer des
3. Direction des Recherches sur les Productions et la
connaissances et des technologies appropriées pour
Santé Animale (DRPSA)
atteindre l’objectif de sécurité alimentaire des
populations, de création d’emplois et de richesses et
4. Direction des Recherches sur les Productions
partant le développement économique, social, scien-
Forestières (DRPF)
tifique et culturel du pays. Pour y parvenir, I’ISRA
s’est assigné les principaux ob-jectifs suivants :
5. Direction des Recherches sur les Productions
Halieutiques (DRPH)
Elaborer les programmes de recherche en fonction
des objectifs définis par le Gouvernement ;
Les centres rattachés aux différentes Directions de
Exécuter les programmes arrêtés par les services
Recherche sont identifiés dans l’organigramme de
compétents et adoptés par le Conseil Inter-
I’ISRA en 1995 présenté ci-après.
Ministériel de la recherche scientifique :
Assurer le transfert des résultats scientifiques vers
Le Bureau d’Analyses Macro-Economiques (BAME)
le développement ;
et l’Unité d’Information et de Valorisation (UNIVAL)
Assurer la gestion des centres et stations de
complètent l’organisation de la recherche à I’ISRA.
recherche agricole :
Promouvoir la formation des chercheurs
En outre, l’Unité de Traitement des Images
nationaux :
Satellitaires (UTIS, domiciliée au CRODT) et l’Unité
Oeuvrer au développement de la coopération
de Recherche Commune en Culture In Vitro (URCI,
scientifique internationale.
domiciliée au centre ISRA/ORSTOM de Dakar-Bel
Air) constituent deux grands outils pour les activités
Les thèmes prioritaires de recherches de I’ISRA
de I’ISRA qui y sont liées.
portent sur les productions agricoles, animales, fores-
tières, halieutiques et la socio-économie rurale dans
Au début des années quatre vingt dix (90), I’ISRA
les différentes zones écologiques du Sénégal : zones
comptait environ six cents (600) agents toutes
continentales pluviales sèches et humides, zone
catégories confondus dont 126 chercheurs nationaux et
continentale irriguée, zone littorale et zone maritime.
une cinquantaine de chercheurs expatriés’ répartis dans
les différents centres de l’Institut.
L’ISRA est dirigé par un Directeur Général nommé
par le Président de la république sur la recomman-
Concernant le financement de I’ISRA, les dotations
dation du Ministère de tutelle’. Les activités de I’ISRA
sont d’origines variées (Etat, recettes propres issues de
sont supervisées par un Conseil d’Administration,
la production de semences et vaccins et bailleurs de
composé de huit (8) membres avec voie délibérative et
fonds dont I’IDA, la CEE, la Coopération Française,
de cinq (5) membres avec voie consultative. Un
I’USAID et le CRDI pour les plus importants).
Comité Scientifique et technique (CST), organe
consultatif du Conseil d‘Administration composé
d’experts nationaux et internationaux, donne son avis
’ Minist&re du I~évzloppcmcnt
Rural ct dc I’H~draulique dc 1990 à
’ Le nombre d e chercheurs expatriés est passé d e 5 1 en 1990 à 3 3
1992 et Ministkre de I’Agkx~lturc à partir de 1992.
en 1995.
6

(‘onseil d’Adminislration
Comité de Direction
I
Dircctcar CXnéral
Secrétariat Général
1
Direcleur Scientifique
Bureau d’Analyses Macro-Economiques
Ikction de Recherches (i)
Cuhures et Systtinies
Irrigués
-
(C‘RA saint-Louis. CDH Cambérène)
C‘ultures
et Systèmes Pluviaux
-
(CNRA Bambey.
SCS Kaolack.
C‘RA Djihélor. CRA Tambacounda)
Productions et Santé Animales
- (LNERV Hann. CRZ Kolda. CRZ Dahra)
Productions Forestières
((‘NRF Hann)
Productions Halieutiques
(CRODT Thiaroye)
Direction Générale de I’ISRA à Bel-Air

Introduction
8

Le Plan Quinquennal de I’ISRA
La Nouvelle Politique Agricole
Introduction
A u début des années quatre vingt (SO), un cadre
d’ajustement a été formulé dans lequel le secteur
agricole jouait un rôle clé. Conformément à ce cadre,
le Gouvernement a publié, en 1984, La Nouvelle
L ‘objectif du Plan Quinquennal
Politique Agricole (NPA) dont l’objectif principal était
de promouvoir l’autosuffisance alimentaire tout en
Contribuer ci relever les d<fis de la
consolidant le’s gains provenant des cultures de rente.
En d’autres termes, il s’agissait de relancer la pro-
Nouvelle Politique Agricole
duction agricole et d’améliorer les conditions de vie
des populations rurales en mettant l’accent sur la
gestion de la demande aussi bien que de l’offre tout en
protégeant les ressources naturelles.
La NPA s’articulait autour de cinq axes principaux :
(i) organisation et participation active des agriculteurs
et du secteur privé en général. avec réduction
correspondante du contrôle exercé par I’Etat : (ii)
réorganisation et réduction de l’intervention du secteur
public ; (iii) amélioration de l’offre d’intrants grâce à
l’offre de moyens financiers adéquats : (iv) amé-
lioration de l’organisation et de la gestion ; (v)
réduction des pertes antérieures et postérieures à la
récolte, grâce à l’intensification de la lutte phyto-
sanitaire.
I.a NPA était ambitieuse et. pour relever le défi.
l’institut Sénégalais
de Recherches ?I\\gricoles a
préparé un programme de recherche sur cinq (5) ans
(Stratégies et Programmation des recherches. 1989-
1993) WI Plan Quinquennal de I’ISRA. Ce travail
devait lui pcrmettrc de mieux définir sa strntkpie
opérationnelle et d’établir l’ordre de priorité de ses
programmes et activités de recherche. A côté, bien
entendu, des objectifs fondamentaux du dévelop-
pement technologique et de la recherche, le Plan
Quinquennal
comprenait des mesures sociales,
institutionnelles et organisationnelles. Dans la suite du
document, l’on s’intéressera essentiellement aux
technologies et aux connaissances générées pendant
l’exécution du Plan Quinquennal.
Bilan du Plan Quinquennal
9
de I’ISRA, 1990- 1995

Le Plan Quinquennal de I‘ISRA
Les axes directeurs structurants
Les priorités de recherche
du Plan Quinquennal
P
L e Plan Quinquennal comprenait une trentaine de
our mettre l’accent sur l’interdépendance et la
programmes de recherche répartis sur huit (8)
complémentarité
des diverses réalités des
zones agroécologiques’ et portant sur les principaux
systèmes de production, des systèmes agraires et de
aspects des cultures, de l’élevage, de la foresterie, des
l’environnement. le plan quinquennal de I’ISRA a été
pêches et de l’horticulture, ainsi que sur les systèmes
conçu selon les axes directeurs structurants suivants :
de culture et la recherche en matière de gestion des
ressources naturelles. Ces programmes de recherche
1. La croissance. la conservation et la valori-
régionaux ont été appuyés par treize (13) programmes
sation des ressources naturelles (sols, eau,
de recherche nationaux, par les services du laboratoire
patrimoines zoo et phytogénétiques...) et des
central et par la direction de I’ISRA.
ressources humaines :
A l’intérieur des programmes, I’ISRA a établi un ordre
2. L’amélioration de la productivité des systèmes
de priorité pour les activités de recherche afin de
culturaus vivriers en vue de leur intégration
résoudre les problèmes techniques les plus pressants
dans des systèmes de production plus per-
auxquels se heurtaient les agriculteurs dans les régions
formants et des systèmes agraires répondant
au potentiel plus élevé (BMC et SOHC pour les
aux ob.jectifs de la NPA :
cultures pluviales, Fleuve pour les cultures irriguées.
Niayes pour les cultures maraîchères). Par ailleurs,
3. L’accroissement de la productivité et la
l’Institut s’est efforcé d’intégrer plus étroitement les
stabilisation des systèmes de production à
programmes de recherche sur les cultures, l’élevage et
dominante animale (peche. élevage), dans des
la foresterie afin d’améliorer l’approche multi-
contextes d’écosystèmes mieux gérés et de
disciplinaire utilisée pour la gestion des terres et la
conditions socio-techniques davantage auto-
production agricole. Enfin, I’ISRA a entrepris un
maîtrisées :
programme à long terme de gestion des ressources
naturelles.
4. L’augmentation de l’utilisation des. produits
agricoles locaux par les masses rurales et
urbaines. grâce à l‘amélioration des techno-
logies post-récolte :
5. Le concours à l’amélioration de I’environne-
meut politique et institutionnel : aide à la for-
mulation et à la décision de politiques agrico-
les et alimentaires sectorielles et régionales
plus incitatives. plus pertinentes et plus équili-
brées :
6. Le renforcement des capacités internes de
génération et d‘appropriation de connaissances
et de technologies de progrès par les pro-
ducteurs.
Bilan du Plan
de I’ISRA, I990- 1995

Le Plan Quinquennal de I’ISRA
Le financement du Plan Quinquennal
L7 Etat sénégalais et de nombreux donateurs
(IDA/Banque Mondiale, USAID, Coopération
française, CRDI. FAO, LIE...) dont, ont apporté leur
contribution au financement des programmes. C’est
ainsi que le plan quinquennal de recherche a servi de
cadre technique au deuxième Projet de Recherche
Agricole (PRAII), au Pro-jet de Recherche Basée sur la
Gestion des Ressources Naturelles (NRBAR), au
Projet Irrigation IV (PIIV). et à une multitude d’autres
conventions de recherche.
Le Plan est arrivé à terme en Décembre 1995 au
moment oi~ I’ISRA s’est engagé dans LIII processus de
réorientation de ses activités, voire de redéfinition de
ses options stratégiques en matière de recherche pour
répondre aux ob.jectifs gouvernementaux contenus
dans la Déclaration de Politique de Développement
Agricole (DPDA).
L’Institut est aujourd’hui en négociation avec la
Banque Mondiale pour le financement d’un troisième
projet de Recherche Agricole dont la particularité est
qu’il s’insère dans LIII cadre plus large qui est celui du
(( Programme Services Agricoles et Appui aux Orga-
nisations de Producteurs )) (PSAOP).
Dans ce contexte, il est apparu nécessaire de faire un
bilan, 1111 état des lieux qui doit permettre de faire le
point sur les acquis technologiques et les connais-
sances générées pendant la période d’exécution du
plan quinquennal ( 1990- 1995).
Bilan du Plan Quinquennal
de I’ISRA, I990- 1995

Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
A la fin des années quatre vingt (80),
[a production agricole au Sénégal était confrontée à des contraintes majeures
dans tous les secteurs (agronomie, élevage, foresterie, pêche).
Toutefois, il existait des possibilités et des potentialités importantes
de diversjfication et d’intensification de cette production
notamment dans les zones de cultures maraîchères.
12

Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
Quant à la forêt, elle n’occupait que moins de 20% du
Contexte général
territoire national. On assistait à l’épuisement des
ressources d’essences commerciales tandis que les
t&oins en bois de feu des populations rura1e.s étaient
A
dé plus en plus importants.
II moment de
l’élaboration
A la même période, la pêche industrielle maritime
du Plan Quinquen-
connaissait un essor fulgurant et la pêche artisanale se
nal, le secteur agri-
maintenait, permettant ainsi de satisfaire les besoins
cole au sens large
des grandes villes et de représenter, pour ce sous-
(élevage, forêts et
secteur, 20% des exportations nationales.
pêche compris) con-
tribuait encore n
En dépit d’un contexte de production peu favorable,
environ 22% du PIB
des possibilités de diversifîcation et d’intensification
national et occupait
de la production agricole existaient. II s’agissait, en
près de 70% de la
particulier, du maraîchage dans les systèmes de
population.
production des Niayes, de l’arboriculture fruitière, de
II représentait également 23% des importations
l’arachide de bouche, de la production laitière dans les
(produits et services) et contribuait à 75% des
ceintures périurbaines...
exportations. Cependant, face à un taux d’accrois-
sement de la population de 2.8% par an, le secteur
agricole ne couvrait plus que 50% des besoins
vivriers et les besoins minimaux en protéines
Zone des Niayes
animales restaient insuffisants.
Au milieu des années quatre vingt (SO), la production
agricole sénégalaise demeurait hautement dépendante
a région natu-
L
de la pluviométrie (les cultures pluviales représen-
relle des Nia-
taient 90% de la production totale et 90% des céréales
yes est la bande cô-
produites localement) avec moins de 10% de cette pro-
tière, large d’envi-
duction provenant d’aménagements hydro-agricoles
ron 10 Km, située
(36.000 ha dont 7.000 ha consacrés à la canne à sucre).
entre Dakar et Saint-
Les productions vivrières occupaient 1.228.000 ha/an
Louis. De par son
dont 40% pour le mil/sorgho (544.000 tonnes), 3%
climat, ses ressour-
pour le riz ( 12 1 .OOO tonnes). 4% pour le maïs (82.000
ces en eau et son
tonnes) et 2% pour le niébé (18.000 tonnes). Quant à
modèle dunaire ty-
la production arachidière. principale culture de rente
pique, cette zone a
(en moyenne 787.000 tonnes par an pour 50% des
une vocation essen-
surfaces emblavées soit 1.037.000 ha), celle-ci restait
tiellement maraîchère et horticole (60% de la pro-
aussi étroitement soumise aux aléas climatiques et à la
duction nationale en fin des années 80). La proximité
dégradation des sols. Enfin. la production du coton
de la métropole, constituant un marché important
était de 46.000 tonnes par an en moyenne avec 2% des
(21% de la population nationale sur 0.28% du
surfaces cultivées (près de 40.000 ha).
territoire) et solvable, a accentué cette vocation. Elle a
aussi favorisé les productions animales (élevages
1 ‘élevage avait été durement affecté par les sécheres-
laitiers, élevages familiaux de moutons et aussi de
ses successives des années soixante, dix (70). Malgré
porcins, embouche et aviculture industrielles) et a
une reconstitution progressive du cheptel, ce sous-
entraîné des modes de mise en valeur qui font de cette
secteur était resté de type pastoral extensif, peu pro-
zone une entité originale.
ductif et participait de flux inter régionaux mal maî-
trisés. Eu égard à l‘aggravation par la sécheresse de la
Le climat, de type subcanarien, sous l’influence de
déforestation et du surpâturage. la relance de I’écono-
l’alizé maritime en saison sèche, est frais et donc très
mie pastorale apparaissait comme une des compo-
différent de celui des régions intérieures soumises
santes les plus ardues du développement régional.
durant cette période à I’harmattan. II permet une gam-
Bilan du Plan
iinquennal
13
de I’ISRA,
)O-1995

Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
me de productions de type européen (oignon. tomate,
pomme de terre. chou). Par ailleurs, cette influence
Les objectifs en matière de production forestière
maritime maintient le taux d‘humidité à LIII niveau
concernaient surtout le reboisement de périmètres
élevé. Malgré une baisse de la pluviométrie enregis-
destinés à la fixation des dunes et à la création de brise
trée comme dans le reste du pays. la zone des Niayes
vent. Cet objectif devait faire face aux problèmes
bénéficiait de ressources en eau importantes mais de
fonciers qui se poseraient indubitablement.
qualité très variable. permettant l’irrigation à partir de
mares temporaires. de puits peu profonds, de forages
L’élevage, très minoritaire en effectifs, en compa-
ou encore du réseau de la SONEES. dont les moyens
raison avec le reste du pays (mis à part l’aviculture et
de distribution titaient en relation avec la taille et le
les porcins) revêtait un caractère original du fait de son
degré d‘intensitïcatioll des exploitations. La dispo-
association au maraîchage et aussi à l’élevage d’em-
nibilité en terre ct la prcssiorl foncière constituaient
bouche intensif venant de l’intérieur du pays ou des
deux (2) contraintes ma.jeures pour la zone marquée
pays limitrophes grâce à l’initiative d’éleveurs dispo-
par la poussée de l’urbanisme. la spéculation et le gel
sant de moyens financiers importants et basée sur les
des terres agricoles.
cultures fourragères de niébé ou de l’arachide et des
aliments du bétail. Enfin, il convient de noter que, sous
Dans ce conteste particulier, les systèmes de produc-
la pression de la demande urbaine, l’émergence d’un
tion de la zo11c SC cent montrés très diversifiés de par
secteur moderne de productions animales a été obser-
leur taille. leur degré cl‘iiitensitication, les spéculations
vée à la fin des années quatre vingt (SO).
et la finalité de l’entreprise (activité principale ou
secondaire du chef cl’esploitation). En ce qui concerne
le secteur maraîcher. celui-ci se partageait entre (i) de
Zone Fleuve
petites exploitations traditionnelles (0.2 à 2 ha, 4 à 6
actifs) dispersées. à faible niveau de technicité. peu ou
non eiicaclrkes : ( ii 1 des entreprises moyeniies (2 à 20
ha) connaissant tous les degrés de l’intensification :
(iii) du maraichage industriel (plus de 20 ha) indivi-
L a zone Fleuve
duel ou collectif à 1011 niceau de technicité et dont la
est constituée
commercialisntion (interne ou exportation) est assurée.
par les terres allu-
Les dernières catégories. trtis minoritaires, sont appe-
viales bordant le
lées à se clévcloppcr. n\\,ec pour effet une concentration
fleuve et est com-
de la production :I~I\\ dépe11s des petits maraîchers.
munément divisée
en trois sous zones
I,es objectifs dc I;I NI’/\\ pour la zone des Niayes
(le Delta, la Moyen-
visaient.
ne et la Haute Val-
a tcrn1e. LlllC
production maraîchère de
400.000 tonnes (contre CIIL iron I40.000 tonnes dont la
lée) suivant des cri-
moitié constituée par Ics légumes de type européen de
tères climatiques (de
grosse consonlnlatioll) dont 30.000 tonnes destinées
400 mm à 200 mm
aux exportations (coiilrc IO.000 tonnes). et la satisfac-
de pluies en moyenne annuelle), de population et de
tion des besoins clc I;I populalion en produits laitiers et
systèmes de production.Traditionnellement, les paysans
carnés. 1~s stral$e\\ à mettre en owvre passaient par
pratiquaient des cultures de sorgho, maïs et niébé sur
1111 doublcmcr~t tlcx SIII~XS maraîchPres. mais aussi
les berges humides du fleuve au fur et à mesure de la
par
décrue, et des cultures pluviales (arachide, mil et
ullc intci~~il‘icillior1 tic la procl~lction. iilie meilleure
maitrisc tic I’cau. III~~ or~niiisatioii d e l a commer-
niébé). L’aménagement de périmètres irrigués a permis
cialisatioii cl tic I~c\\l~o~~l;~lioii.
le développement de la culture du riz, de la canne à
sucre en
régie, de la tomate industrielle. La
I.a production I’ruitiCrc de\\ ait passer. quant à elle. de
construction de deux (2) barrages (Diama dans le Delta
50.000 à I50.000 toilncs il I’liori/cw 2000. Pour la
et Manantali dans la Haute Vallée) a offert des
perspectives intéressantes de cultures irriguées. C’est le
7Ollc‘. cet ob.jcctil‘ illlpliqllilil lil plantation de 1.500 ha
de vcrgcr\\. I .c\\ l~roblémcs techniques étaient proches
Delta aux sols lourds et salés qui a surtout bénéficié des
dc cc111 C~IIC collll;liss;lit IC Illi~r;~ich;~gc.
l e s deux
grands aménagements effectués alors que la Moyenne
scctcur\\
et Haute Vallée comptaient de petits périmètres
Clillll
d’;iillcIIï\\
Ii& ~orivcnt iiiibriqu&j a
u
nivcati dC\\ C\\lil0itilliclll4
Illo! elillex.
villageois aménagés sommairement.
13ilan du Plan Quinquennal
14
de I’ISRA, 1990-1995

Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
L’objectif principal de production agricole assigné à
cultural de la double culture. gestion d*unités méca-
cette région a été le développement de la céréaliculture
nisées par les producteurs et les privés...). A la fin des
(essentiellement à partir de la double culture du riz) et
années quatre vingt (SO). on a également noté un
des cultures maraichères sous irrigation. Pour les
manque de maîtrise des techniques d’irrigation et de
autres secteurs (élevage. pêche, forêt) bien que les
drainage. Les problèmes de conception. d’exécution et
problèmes ttaient rCels et importants. les ob.jectifs
de gestion des irrigations se posaient avec acuité.
n’ont pas été fixés.
Enfin. le développement anarchique des aménage-
ments privés ne permettait pas d’apprécier leurs

Les stratégies dtheloppks par la NPA ~OUI: les
performances pour une agriculture irriguée durable et
cultures irriguées s’articulaient autour des axes
respectueuse de I’environnelllent.
suivants : (i) aménagement de 5000 ha/an de surfaces
irriguées : (ii) maîtrise des coûts des aménagements et
des coûts de production : (iii) intensification des
cultures du riz et dc la tomate industrielle) : (iv)

Zone Sénégal OrientaVHaute Casamance
diversification des productions (maïs . sorgho, cultures
horticoles et fourragères).

Les principales contraintes au développement des
C ette zone cons-
cultures irriguées ont été identifiées. Elles étaient, pour
tituait une des
l’essentiel. d’ordre biophysique. socio-économique et
grandes régions
technique. Les contraintes biologiques étaient surtout
agricoles du Sud Est
inhérentes h la forte pression des adventices, en
du Sénégal et c”est
riziculture notamment. mais aussi à celle des oiseaux
le cas encore atl.i*
granivores. des insccte~. des acariens et alcurodes, de
d’hui. La pluvio-
nématodes et de maladies sporadiques. Les contraintes
métrie supérieure à
physiques étaient relatives (i) 5 la faible fertilité des
700 mm sécurisait la
sols du delta (salinité importante) et de la vallée du
production et pcr-
fleuve Sénégal et (ii) aux ef’fèts néfastes des tempé-
mettait la diversifi-
ratures extrêmes. basses températures de l’air en fin de
cation. Certains sols
cycle (novembre). et surtout de l‘eau d’irrigation, en
sont cependant très fragiles. Le mil. l e snr~ho.
début de cycle (févrierhars). dont les conséquences
l’arachide étaient les cultures dominantes au milieL~
sur les plantes irriguées sont à la base même de
des années quatre vingt (80) a\\.ec 70% des surfaces
l‘absence de pratique génhalisée de la double culture.
emblavées mais le coton et le maïs tendaient i se
développer. De fait. la zone était marquée par une

Les contraintes socio-~conc,lniclues étaient dues aux
extension de ses surfaces cultivk. ElutÏn. l‘étendue
prix élevés des facteurs de production, 6 la non
des prîlurages permettail un éhape important a\\ ec
disponibilité de ces facteurs (crédit au moment oppor-
des races trypanotolérantcs.
tun), à la faible disponibilitk de la main-d’oeuvre. au
faible niveau de formation des producteurs et de
Comme dans l’ensemble du pn!s. I’Pcos~st6me de
transfert des innovations technologiques élaborées par
l’ensemble Sénégal Orientalhlaute C’asamance a subi
la recherche. aux problhcs fiwciers et à la f’aible
un grave déséquilibre à cause des principaus f.acteurs
intégration agric~~lt~~re/~le\\~age... IX probléme d’écou-
suivants :
lement de la production rihole concurrencée par le
riz d’importation constituait. entre autres. uue des

l
dégradation des conditions agwlimati-
contraintes ma.jeurcs ;I l’intensification de la rizi-
qws :
culture dans la vallée du fleube Sénégal.
l dkgradation des sols due Cl leur utilisation
non raisonil& :
Les ~w~~velles conditions de culture dans la vallée du
l
pl~~noménes érosifs ct de ruissellement :
Fleuve Séllégal oiil pos6 des contraintes tecliniques
l dCgradation des formations I~wst’ikres stws
spécifiques en machiiiismc
agricole et technologie
action aiitlirnpiquc (extraction du bois de
poSt-récolte qui Il’0ilt Cte que partiellement abordées
chauffe. feu\\ de hrcwxse...).
dans les esptirieuccx antCrieures (travail du sol SO~IS
lame d’eau. gokilot cl’~tranglcment dnns Ic calelldriel

Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
Les orientations et objectifs assignés par la Nouvelle
Politique Agricole ont conduit à distinguer trois (3)
zones dans ce secteur rural en fonction de la diversité
Zone Basse et Moyenne Clasamance
de leurs vocations agricoles :
1. La zone cotonnière regroupant les départe-
ments de Tambacounda, Vélingara et Kolda. II
A vec une
s’agissait d’y maintenir les actions de
pluviométrie
développement de la culture cotonnière à leur
qui atteint et
niveau actuel et d’intensifier les cultures
dépasse 1000 mm et
céréalières dans le cadre de la rotation
des sols lourds et
cotonhivriers. Pour les systèmes de culture
profonds, cette zone
n’incluant pas le coton, l’intensification de la
présentait un très
rotation de la production agricole (céréales,
bon potentiel
arachide, riz irrigué) nécessitait la mise en
agricole. On y dis-
oeuvre d’une politique d’intrants cohérente.
tinguait la moyenne
Casamaiice où les
2. Le département de Kédougou. zone agricole
cultures de mil, de
stricte oi~ l’intensification et l’extension de la
l’arachide, du maïs
production céréalière devaient porter essentiel-
et du riz de bas fonds étaient dominantes. La Basse
lement sur le maïs et le riz pluvial.
Casamance était, quant à elle, dominée par la
riziculture. Les sécheresses successives ont entraîné
3. Le dtipartement de Bakel, zone à vocation
une invasion des eaux salées et une acidifkation des
sylvo-pastorale. oil le principal objectif était
rizières qui ont eu pour conséquence, une forte
d’augmenter la production de viande, en
réduction des surfaces cultivées en riz. Toutefois, la
valorisant les sous-produits agro-industriels et
zone renfermait encore d’importantes
ressources
les cultures fourragères. en développant
I;aturelles (eau, sol, biomasse végétale et animale) et le
l‘élevage du zébu Gobra et des petits rumi-
taux d’occupation de l’espace rural n’était que de 48
nants et en soutenant une action propliylaxique
Oh. Les paysans de la zone ont compensé les pertes
efficace.
engendrées par une diversifïcation des cultures et une
extension des cultures pluviales grâce au défrichement
Dans la zone agricole ch Sénégal Oriental, les
de la forêt. A la fin des années quatre vingt (80),
problèmes d‘élevage étaient d’un autre ordre. II
l’arachide est ainsi devenue la première culture de la
s’agissait de développer la production d’animaux de
région. Le mil et le maÏs ont aussi progressé. Par
trait, particulièrement des bovins, compte tenu de
ailleurs, les formations forestières occupaient encore
l’extension et de l’intensification que devaient
une place très importante dans la zone (environ 16 %
connaître les productions végétales. principalement les
de la superficie totale des terres). Enfin, le domaine
vivriers.
estuarien de la Casamance, malgré sa très grande
sensibilité aux fluctuations climatiques, offrait une
Les problèmes forestiers ktaient COI~IIIUIIS à ces trois
gamme importante de ressources halieutiques. fores-
zones. La préservation des forêts naturelles et la
tières et minérales.
restauration des thmations dégradées devaient
contribuer à lutter contre la désertification. D’autre
Malgré ce potentiel important, le bilan vivrier
part
l’utilisation d’essences fourragères dans
(céréalier en particulier) de la zone était déficitaire et
l’alimentation du bétail. constituait également un
aggravé par la dégradation progressive mais constante
objectif important dans le développement de l’élevage.
de l’équilibre des principaux systèmes et l’ampleur de
l’impact des contraintes (baisse de la pluviotnétrie,
rupture de l’équilibre des principaux systèmes bio-
écologiques,
socio-économiques...). Toutefois, la
région de Basse et Moyenne Casamance constituait
encore le pôle de développement qui offrait à COLW et
moyen termes, les meilleures opportunités pour la
réalisation des objectifs fixés par les nouvelles
Bilan du Plan Quinquennal
1 6
de I’ISRA, 1990- 1995

Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
politiques de développement rural qui étaient les
suivants :
Zone Sylvo-Pastorale
l
la résorption progressive du déficit vivrier
régional, par l’accroissement et la diversi-
fication de la production agricole, surtout
vivrière.
L‘accent devait être mis sur
L a Zone Sylvo-
I’intensifÏcation de la culture du maïs (en
Pastorale a été,
substitution
et reste une région à
au mil/sorgho dans les zones les
plus favorables) et la sécurisation de la culture
vocation essentielle-
du riz surtout par la reprise et l’extension de la
ment pastorale. Les
culture du riz de nappe :
précipitations extrê-
mement faibles et
erratiques ont, de-
l l’encouragement des cultures riches et géné-
ratrices de revenus importants (arbres fruitiers,
puis longtemps, Ii-
légumes dont la patate douce et le manioc) ;
mité les cultures à
une activité margi-
nale et n’ont permis
l
I’intensiticatioil de l’élevage bovin Ndama
pour contribuer à la couverture du déficit en
qu’un élevage très extensif de bovins et de petits
viande et répondre à la demande extérieure. Le
ruminants, grâce à des pâturages naturels de bonne
développement de la traction bovine était
qualité dont l’inventaire et le suivi continu ont permis
également LIII des ob.jectifs principaux retenus.
d’établir des cartes agrostologiques. La politique
Cette option appelait un certain nombre
ancienne de création de forages profonds et de
d.interventions sur le milieu et son environ-
réserves forestières a entraîné un surpaturâge et une
nement socio-économique. La promotion de
détérioration accélérée du couvert végétal. Les
I-élevage porcin étai1 également envisagée ;
transhumances vers la vallée du fleuve, dont le
parcours était jonché de points d’eau temporaires ou
permanents, vers les aires de pâturage de décrue et de
l
l’inventaire, l‘aménagement et I’enrichisse-
ment en bois d-oeuvre des forêts domaniales
cultures, ont diminué du fait de l’expansion des
constituaient I’ob.jetif prioritaire du sous-
aménagements hydro-agricoles. Les transhumances
secteur forestier au niveau régional. A cause
vers les régions Sud se sont alors développées.
de leur
importance
sur le plan bio-
économique. la réglementation et la protection
Pendant longtemps, les principales contraintes dans la
de la mangrove et de la palmeraie béné-
zone Sylvo-Pastorale étaient d’ordre pathologique, ce
ficiaient d‘une attention spéciale en Basse
qui a expliqué l’important effort de recherche déployé
Casamance. En outre, la lutte contre les feux
pour diagnostiquer les maladies qui décimaient les
de brousse constituait un enjeu et un objectif
troupeaux et pour mettre au point des vaccins capables
régional ;
de les prévenir. L’inversion des contraintes (I’ali-
mentation et I’abreuvement prenant le pas sur la santé)
a conduit à ia génération de connaissances sur la
l le rééquilibrage de I’esploitation des ressour-
ces halieutiques en faveur de l’économie
valeur nutritive des principaux parcours et sur
régionale était I’ob.jectif ma.jeur assigné au
l’amélioration génétique des animaux. (Zébu Gobra,
sous-secteur de la pêche. Dans cette perspec-
moutons Peulh-Peulh et Touabire). Toutefois, la
tive.
ii était envisagé
un développement
diffusion du progrès génétique a été et est restée un
important mais raisonné de la pêche artisanale
problème.
(stabilisation de la pêcherie crevettière et
développement des pêcheries piscicoles).
La contrainte hydraulique a profondément bouleversé
la société pastorale traditionnelle qui sans avoir réel-
lement changé ses systèmes de production. s’est
trouvée placée dans un espace économique marchand
et monétarisé.
Dans le cadre de la NPA, l’objectif majeur assigné à
la zone était de sortir du cercle vicieux du pastoralisme
Bilan du Plan Quinquennal
17
de I’ISRA, 1990-1995

Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
en cherchant à concilier les aspects techniques et
Hodar. Les productions végétales pluviales (mil.
humains en (i) étudiant le fonctionnement et la
sorgho, arachide, maïs, coton et niébé) occupaient une
dynamique des systèmes d’élevage et agraire ; (ii)
place dominante dans l’économie du secteur de toutes
étudiant des
solutions capables d’accroître la
les sous-régions. Les productions animales concernant
productivité du cheptel tout en réhabilitant les
une large gamme d’espèces bovines, ovines. caprines,
ressqurces sylvo-pastorales naturelles.
équines, asines et porcines présentaient mie petite
spécialisation par zone : ovins et caprins dans l’Ouest
(Fatick, Foundiougne), bovins à l’Est et au Sud
(Kaffrine, Nioro).
Zone Sud Bassin Arachidier
L’objectif global de la Nouvelle Politique Agricole
était de réaliser l’autosuffisance alimentaire à 80 % en
l’an 2 000. L’analyse du bilan céréalier prévisionnel à
L
l’horizon 2 000 faisait ressortir :
e Sud du Bas-
sin Arachidier
une augmentation des rendements en mil et
bénéficiait d‘une
sorgho passant de 500 à 700 kg/ ha ;
pluviométrie suffï-
une augmentation des rendements du maïs de
sante (700 mm)
l,l T à l,7 T/an ;
pour permettre une
une augmentation des rendements du riz
diversification des
pluvial de 750 à 2 000 kg ;
cultures. A I’arachi-
une intensification des périmètres irrigués en
de et au mil qui
vue d’augmenter les rendements de paddy et
étaient restés de loin
d’amener ceux du maïs à 4.5 T/ha ;
les cultures domi-
une très faible augmentation des superficies
nantes. se sont a.jou-
consacrées au mil et au sorgho. Cette
tés le maÏs et le coton. I,es très bonnes années, la zone
augmentation correspondait à une légère
pouvait dégager un bilan vivrier légèrement positif ce
extension de ces cultures dans le Sud du bassin
qui lui a conféré un intérêt particulier pour la
arachidier ;
réalisation de I’ob-jectif ” Autosuffisance alimentaire”
une augmentation significative des superficies
à 80 % à l’horizon 2 000. La zone constituait, et
du maïs. Cette augmentation devait se faire par
constitue toujours, la principale zone de production
une substitution du maïs au mil/sorgho dans
d’arachide du Sénégal. avec. pour les deux principales
les zones favorables du Sud bassin arachidier.
cultures (mil, arachide), la réalisation de près de la
moitié de la production nationale et un bon niveau de
Ainsi, les Ob+jectifs de production assignés à cette zone
technicité. Toutefois, la pression foncière. relative-
ont porté essentiellement sur le développement du mil
ment importante dans le Sud Bassin Arachidier. a
et du sorgho (avec stabilisation des superficies
entraîné une dégradation des sols argileux très
cultivés), de l’arachide. du maïs (par accroissement
fragiles et une surexploitation par l’homme et les
des surfaces) et, dans une moindre mesure, du niébé.
troupeaux des ressources naturelles. Par ailleurs, les
La réalisation de ces objectifs reposait sur une
problèmes d’approvisionnement du monde rural en
intensification de la production (amélioration des
intrants agricoles (semences, engrais, produits phyto-
intrants, pratiques et techniques culturales. amélio-
sanitaires) et en matériels agricoles, l’insuffisance des
ration de la qualité des semences).
moyens et la faible capacité des exploitations à
intégrer des innovations techniques. la dégradation
des conditions climatiques ont constitué les COII-
traintes ma.jeures à la production de la zone dans les
années quatre vingt (80).
Couv)rant une superficie de 24.000 km’, la zone est
marquée par une certaine hétérogénéité se traduisant
par l’existence de 8 sous-régions qui sont : le Sine, le
Niombatn. le Lagheme. le Saloum Sud, le Saloum
Nord, le Haut Saloum, le Koungheul et le Malem
Bilan du Plan Quinquennal
18
de I’ISRA. I990- 1993

Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
duction de l’arbre dans les systèmes agraires devait
ainsi être perçue non seulement comme le seul moyen

Zone Centre Nord Bassin Arachidier
de conserver et de régénérer les écosystèmes, mais
aussi comme une composante indispensable des
nouveaux systèmes de production définis dans la NPA.

A
Les orientations spécifiques suivantes ont été retenues
utrefois carac-
pour la zone :
térisée par l’as-
sociation arbre/agri-
l la réadaptation de la carte variétale avec le
culture/élevage, ce
glissement vers le Sud de variétés à cycle long
fragile équilibre a
et le maintien des variétés à cycle court au
été rompu dans la
Nord de la zone ;
zone. Avant la mise
l
la reconstitution de la fertilité des sols grâce à
en œuvre du plan
un programme de soutien pour l’apport d’en-
quinquennal, le
grais, de matière organique et le développe-
Centre Nord du
ment des techniques de lutte contre l’érosion ;
Bassin Arachidier
l l’amélioration des techniques culturales en
constituait, et c‘est
mettant l’accent sur l’intégration agriculture/
malheureusement encore le cas at!jourd’hui, une zone
élevage et en particulier sur le développement
agricole marginale.
Les faibles précipitations ne
de la traction bovine ;
permettaient que la culture du mil (45 % des
l
une diversifïcation des activités agricoles avec
superficies), de l’arachide (50 % des superficies) et du
l’exploitation des possibilités d’intensification
niébé (près de 4 % des superficies) sur des sols
de’ l’élevage bovin et de’l’élevage des petits
sablonneux avec de faibles rendements et des récoltes
ruminants ;
quelquefois nulles pendant les mauvaises années. La
l
le développement de la culture du niébé.
culture du sorgho était essentiellement localisée dans
le département de Mbour et à un degré moindre à
Bambey Le déficit vivrier de la zone était chronique,
les familles ne pouvant compter que sur un élevage

extensif, étaient souvent condamnées aux migrations
Zone Maritime
vers les villes.
La baisse importante de la pluviométrie pendant les
années soixante dix (70) et la croissance démogra-

Long de 718 km,
phique ont entraîné lule évolution défavorable du
le littoral séné-
contexte de la production agricole dont les contraintes
galais couvre une
les plus visibles étaient : (i) l’approvisionnement faible
superficie d’environ
en facteurs de production suite à l’arrêt du Programme
198 000 km’ et
Agricole ( 1979/1980) et à l’absence de crédits propres
comptait 80 points
destinés aux intrants agricoles ; (ii) l’inadéquation des
de débarquement de
cartes variétales des différentes cultures en particulier
la pêche artisanale.
pour l’arachide et le mil suite à la baisse tendancielle
Ce sous-secteur dis-
des isohyètes et des nombreux mouvements non
posait de 4500 piro-
contrôlés des se~nences des régions Nord vers les
gues motorisées,
régions Sud : (iii) la baisse de fertilité des sols, (iv)
procurait environ
l’épuisement des ressources ligneuses ; (v) la sur-
100.000 emplois (directs ou indirects) et contribuait
exploitation de l’espace rural marquée par la suppre-
pour 213 des débarquements totaux du pays.
ssion de la jachére longue et l‘occupation agricole de
la totalité de l‘espace.
La pêche industrielle (15.000 emplois directs ou indi-
rects) était essentiellement concentrée à Dakar où

L*ob.jectif majeur de la NPA. était de déterminer des
étaient basées 230 unités industrielles et la plupart des
modèles d’amclioration
et de gestion rationnelle de
usines de transformation et de conditionnement.
l’espace (agroforcstcric. régénération des écosystèmes
et association agricuIture/élevage
intensifié). L’intro-
Bilan du Plan Ouinquennal
19
de I’ISRA, I990- 1995

Le contexte de la production agricole
à la fin des années 80
Dans la centaine d’espèces de poissons commer-
Le développement important et continu de l’effort de
cialisés au Sénégal, on pouvait distinguer trois (3)
pêche, l’évolution en hausse des prix des intrants
grands groupes :
utilisés dans la pêche, l’établissement de règles écono-
miques et financières de plus en plus contraignantes et
l les espèces pélagiques côtières qui vivent en
la concurrence dans les marchés mondiaux de poisson
pleine eau au dessus du plateau continental ;
font que l’exploitation .rc;s ressources halieutiques
devait obligatoirement passer de l’état d’une activité
l les espèces pélagiques hauturières (les thoni-
de cueillette à celui d’une activité organisée où I’amé-
dés) qui vivent également en pleine eau mais
nagement et la gestion rationnelle doivent, impérati-
au delà du plateau continental ;
vement, être de règle.
l les espèces démersales qui vivent en profon-
deur.
L’ensemble des ressources exploitables annuellement
a été estimé à 420.000 tonnes pour des captures de
260.000 Van. Toutefois ces chiffres ont une faible
signification en terme d’aménagement ou de gestion
de l’a pêcherie. En effet, pour l’aménagement et la
gestion de ce secteur, il faut raisonner par groupe
d’espèces (et parfois par espèce), par système
d’exploitation et surtout en terme de rentabilité
économique au niveau de l’ensemble des intervenants,
depuis la production jusqu’à la commercialisation.
Bilan du Plan Quinquennal
20
de I’ISRA. 1990-1995

Orientations et thématiques
de recherche
L ‘ISRA a défini kes orientations et thématiques de recherche
de son Plan Quinquennal
en tenant compte des objectifs fwés par la Nouvelle Politique Agricole,
du contexte et des contraintes de production
des filières et des zones écologiques.
21

Orientations et thématiques
de recherche
D ans le cadre de son Plan Quinquennal, la Trois programmes ont été retenus :
recherche a défini sur le plan national et de
manière spécifique pour chaque zone agro-écologique,
1. Gestion de l’eau : la production horticole étant
des orientations et des activités tenant compte à la fois
étroitement dépendante de la fourniture d’eau,
du contexte et des contraintes de production et des
il s’agissait d’étudier la qualité des eaux et leur
ob-jectifs fixés par la Nouvelle Politique Agricole.
compatibilité avec une utilisation agricole, les
moyens d’exhaure, les procédés d’irrigation et
leur gestion ;
Zone des Niayes
2. Protection des cultures contre le vent : II était
pris en compte dans le programme “Intégration
de l’arbre dans le système agraire” qui se
proposait également de suivre les plantations
Les grands axes de la recherche pour la zone des
de fixation de dunes pour une gestion ration-
Niayes répondaient aux priorités suivantes :
nelle ;
l Phytotechnie avec effacement relatif des
3. L’aménagement des parcours naturels ainsi
activités de sélection :
que l’introduction de cultures fourragères dans
l
Aménagement de l’espace avec comme
les exploitations horticoles étaient les objets
appui l’étude des systèmes de production ;
du troisième programme qui concernait a la
l Intensification de l’élevage.
fois l’élevage traditionnel et l’élevage intensif.
II était complété en aval par des études s’in-
Les études suivantes retenues se répartissaient en
téressant à l’utilisation par le bétail des fourra-
thèmes fédérateurs :
ges et des sous-produits de maraîchage (pro-
gramme national “Alimentation du bétail”).
Amélioration cf in fens$ctlfion des productions
horticoles et rmimalcs

Prévulgarisation et formation
Ce thème regroupait toutes les recherches verticales à
En matière de maraîchage, la prévulgarisation se
travers trois programmes principaux :
faisait essentiellement par des démonstrations en
milieu paysan, des stages et la production de nom-
0 Cultures maraîchères
breux documents très ciblés. Bien que l’essentiel de
0 Cultures fruitières
cette production fusse réalisé dans les Niayes, il a été
l Productions animales avec des recherches
admis que ce programme relevait plutôt de la
portant sur (i) la production bouchère
valorisation de la recherche.
bovine et ovine : (ii) la production laitière
et la reproduction.
Pour l’arboriculture fruitière, elle passait par la
formation des petits pépiniéristes privés, par des
Aménagement de l’espace agricole
démonstrations sur le terrain et par un suivi régulier
d’un certain nombre d’exploitations. II n’y avait pas de
II s’agissait de recherches pluridisciplinaires s’appli-
programme spécial.
quant à l’ensemble du système de production voire à
l’aménagement du terroir. Elles devaient déterminer
Il en était de même en ce qui concernait l’élevage, où
les contraintes ma.jeures et proposer des solutions
ces tâches étaient exécutées par les chercheurs des
adaptées.
NOIR 2:
services de zootechnie.
Bilan du Plan Quinquennal
de I’ISRA, 1990-1995

Orientations et thématiques
de recherche
L’accent a été mis sur les tests en milieu paysan des
variétés
améliorées disponibles au niveau de
Zone Fleuve
I’ADRAO, les techniques de préparation des terres, de
contrôle des adventices et post-récoltes, des formules
de fertilisation, la production de semences et l’étude
des coûts de production. Parallèlement, les recherches
Les objectifs de la NPA et l’analyse des contraintes et
sur la création de variétés adaptées à la saison sèche
perspectives de l’après-barrages, ont été à la base des
froide et à la saison sèche chaude ont été concentrées
orientations et priorités de recherche. D’autre part,
dans le Delta du Fleuve oit se trouve l’essentiel des
compte tenu de I’Ptat d’avancement des recherches
sols hollaldé.
dans la région du Fleuve et également des propres
contraintes de I’ISRA en tant que structure, les options
(ii) Double culture sur sols fondé
suivantes ont été retenues dans le domaine de la
stratégie opérationnelle :
Les sols fondé offraient la possibilité d’une diversi-
fication des cultures (maïs et sorgho pour les céréales,
1. L’ISKA devait concentrer ses efforts de recher-
cultures maraîchères, arboriculture fruitière...). En
che dans la zone du Delta du Fleuve Sénégal ;
terme de revenus monétaires et de calendrier cultural.
cet objectif de diversification était essentiel pour les
2. Les recherches en milieu paysan dans la
paysans de la Moyenne et de la Haute vallée oil ces
Moyenne Vallée devaient être confier à
sols prédominaient.
I’ADRAO en méme temps que les recherches
sur le riz :
(iii) Culture irriguée par aspersion sur Diéri
3. Le renforcement des recherches sur les pro-
Ce domaine de recherche était entièrement neuf pour
duits et des recherches thématiques génératri-
I’ISRA malgré quelques travaux réalisés en 1979/82 à
ces de nouvelles technologies et permettant de
la station de Ndiol. Ces études constituaient un volet
maîtriser les technologies introduites consti-
primordial du Pro-jet Irrigation IV.
tuait 11116’ priorite :
Gestion et économie de l’eau
4. Les recherches SUI les systèmes de production
devaient etre complétées par des recherches
La gestion de l’eau par les producteurs était un thème
sur les filiéres de commerciallisation, sur le
de première priorité compte tenu de l’option prise de
crédit agricole et l’approvisionnement des pro-
transférer celle-ci aux utilisateurs et de facturer les
ducteurs en intrants agricoles.
consommations d’eau. Le coût de l’eau constituait le
poste le plus important des budgets de culture en
Les thèmes de recherches suivants ont été identifiés.
irrigué. La réduction des coûts et la rentabilisation des
productions passaient obligatoirement par une
meilleure maîtrise de ce poste. Ce thème comprenait
plusieurs aspects : l’aspect organisation des produc-
teurs et les aspects techniques : techniques d’irrigation.
(i) Double culture du riz sur sols hollaldé
entretien du matériel de pompage, chois des cultures.
Sur les terres lourclcs. sculc la culture du riz était
proposahle compte tcntr des acquis de la recherche.
Bilan du I’laii quinquennal
de I’ISRA, I990- 1995

Orientations et thématiques
de recherche
Maclhi.sme agricole et teclinologie post-récolte
C’était un poste de dépenses très élevé pour les
Zone Sénégal OrientaVHaute Casamance
groupements de producteurs et les petites entreprises
de travaux à façon dont la création a été décidée par la
NPA. L’ISRA comptail l’aborder sous plusieurs as-
pects : la mise au point de techniques culturales
Face au contexte de production, la recherche était
(préparation des terres. techniques de récolte et post-
impliquée de concert avec les organismes de dévelop-
récolte, test de matériels agricoles) : la définition de
pement, dans la mise au point de techniques de
chaînes de matériels. l’appui aux groupements pour
restauration ou de préservation de formations plus ou
l’utilisation. la gestion et la maintenance du matériel
moins dégradées, en même temps que dans l’extension
agricole.
et l’intensification des productions à potentiel élevé.
Productions animakes
Les actions de recherche ont été classées selon quatre
thèmes fédérateurs :
Des travaux avaient déjà Cté menés dans le Delta sur
les systèmes d’élevage cn milieu paysan. Quelques
Etude et amélioration des systèmes de production et
tests d’utilisation des sous-produits agricoles et agro-
des systèmes agro-sylvo-pastorflax
industriels et de cultures fourragères ont aussi été
menés avec les &leveurs. Ces travaux méritaient d’être
L’étude des systèmes de production devait constituer le
renforcés avec la mise en place de suivis zootec-
préalable de toute action de recherche. car elle
hniques permettant d’&aluer les performances techni-
permettait d’identifier les contraintes rencontrées dans
ques et économiques des élevages. la mise au point - à
les différentes situations agricoles. ,lI était dès lors
partir des résultats des programmes du Laboratoire
possible d’élaborer des stratégies de recherche’à mettre
National d’Elevage et de Recherches Vétérinaires de
en oeuvre pour satisfaire aux exigences du monde
Dakar - et le test de solutions techniques pour
rural.
a m é l i o r e r l e s élwagcs de la vallée. Ces actions
devaient être complétées par des évaluations éco-
Amélioration et intens@ïcation des productions
nomiques des technologies proposées. Des recherches
végét files
sur les cultures ti)urrapères (introduction, adaptation,
techniques culturalcs.
budgets de culture) ont été
La culture cotonnière était privilégiée au Sénégal
programmées cil station.
Oriental (à l’exception du département de Bakel) et
dans la Haute Casamance à cause de l’encadrement
spécifique dont elle bénéficiait depuis 1964 (CFDT
puis SODEFITEX depuis 1976). Cette culture exige de
12’intéret dc ces recherches était d’offrir aux paysans la
la part de l’agriculteur un niveau de technicité élevé
possibilite dc SC Ii\\-rcr à une activité productive peu
(labour,
apport d’engrais. traitements insecticides,
e x i g e a n t e cn trnlail e t génCratrice d e r e v e n u s
sarclage, buttage..).
monétaires. I.cs actions prévues étaient l‘introduction
d’espt;ccs. la production ct la l’ourniture de plants, les
Le maïs, le sorgho et le mil pouvaient bénéficier de
tests et la cli~‘1‘usio~l de leclitiiqucs de protection contre
l’effet d’entraînement de cette culture et en particulier
les inscctcs cl Ics nialaclics.
dans le domaine de l’organisation et de la maîtrise du
circuit des intrants.
Les cultures de riz, de mil et de niébé, assez limitées
I.es travaII\\ tlc\\aicnt porter s u r l e s
m&daIités
dans la zone. pouvaient faire l’objet d’une extension
d’introduction dei arhrc5 dans l e s ptirimètres s o u s
sensible (en particulier le riz). Dans le court terme, les
fiwiic de hriw-\\ ciil cl Ic choix des especes Ics mieux
efforts devaient porter sur la diffusion des variétés
adaptkes. le rchoiwneut des dCprcssions
inondables et
améliorées et une meilleure maîtrise des techniques
II~I> a~~~énagcablcs. II s’agissaient
a u s s i d‘Studier les
culturales appropriées à la zone.
perf’ormancc~
dc /://(YI!I/)/~/,$ CII conditions d’irrigation.
Le maraîchage et l’arboriculture fruitière étaient
exploités de manière très modeste. Leurs produits
étaient en effet destinés à la consommation locale, à
f3ilan du Plan Quinquennal
24
de I’ISKA, I990- 1995

Orientations et thématiques
de recherche
l’exception de la banane commercialisée à Dakar. Leur
En ce qui concerne les résidus de récolte et sous-
intensification devait constituer une voie dans I’amé-
produits agro-industriels, il existait de nombreux
lioration de la qualité de l’alimentation des popula-
acquis sur leur valeur nutritive. II s’agissait de
tions locales et également une source de revenus non
proposer aux agropasteurs des modèles rationnels
négligeables pour les paysans.
d’utilisation pour une meilleure intégration de
l’élevage et de l’agriculture et pour un accroissement
Améliorations et protection des.formtltions forestières
de la productivité du bétail.
Compte tenu de l’ampleur des formations forestières
(ii) Etude du milieu. surveillance continue,
naturelles de la zo11e et de la dégradation continue
fonctionnement des écosystèmes pastoraux
qu’elles subissaient. il importait de les préserver en les
aménageant et en mettant au point des techniques de
II s’agissait d’actualiser les connaissances sur le
lutte contre les diverses attaques dont elles faisaient
milieu, de réaliser une cartographie des ressources
l’objet (en particulier le feu). Ainsi aménagées et
naturelles en
vue de proposer des modèles
améliorées, les forêts pouvaient permettre la pro-
d’aménagements et de gestion adaptés à la situation
duction de bois de feu. de bois d’oeuvre et de bois de
agricole de la région.
service pour assurer une meilleure couverture des
besoins des populations.
(iii) Utilisation de l’énergie animale
D’autre part. il importait d’améliorer l’utilisation des
L’énergie animale constituait l’élément d’interface de
produits des forêts par la mise au point de techniques
choix entre les composantes animales et végétales des
d’exploitation économiques et rationnelles, reposant
systèmes de production. II s’agissait d’évaluer
sur de meilleures connaissances de la technologie du
l’importance du cheptel de trait pour améliorer sa
bois et de la gomme et de la vulgarisation de produits
gestion et identifier les contraintes qui s’opposent à la
tels que les fruits et le miel.
diffusion de la traction animale, à la production et à
l’utilisation intensive du fumier.
Zootechrtie
(iv) Etude des systèmes d’élevage traditionnel
L,es problèmes de l’élevage dans le Sénégal Oriental et
la Haute et Moyenne Casamance ont été pris en charge
Les systèmes d’élevage étaient à analyser et le suivi
par les programmes initiés au Centre de Kolda OLI au
des performances des animaux devait être étudié pour
niveau national.
constituer un référentiel permettant de mesurer les
progrès réalisés dans les actions amélioratrices.
(i) Etude et amélioration de l’alimentation du
bétail
(v) Ecopathologie
Les recherches devaient porter sur les parcours
II s’agissait d’une démarche nouvelle pour l’étude de
naturels et permettre une 6valuation quantitative et
l’incidence de la pathologie sur la productivité du
qualitative du disponible fourrager à partir de
bétail. L’environnement de l’animal était pris en
méthodes dé.jà testées dans d’autres zones (Ferlo, Sine-
compte dans son intégralité (biologique, physique et
Salouni).
économique). Les contraintes ont été hiérarchisées et
des priorités définies pour les interventions.
Bilan du Plan Quinquennal
de I’ISRA, 1990-1995

Orientations et thématiques
de recherche
des sols, complétée par une analyse de leurs
caractéristiques hydrodynamiques.
Zone Basse et Moyenne Casamance
Un certain nombre d’aspects socio-économiques liés à
la construction d’ouvrages hydro-techniques devaient
également être étudiés avec en particulier :
Un cadre thématique de trois volets, à la fois cohérent
sur le plan scientifique et vis-à-vis des ob.jectifs du
l
l’analyse des caractéristiques technico-
développement,
a été proposé pour recentrer les
économiques des petits barrages et de leur
activités dans cette région.
rentabilité financière ;
Aménagement de I’e.~p~rce.fluvio-mcrrin
l l’analyse de l’organisation et de la gestion
paysanne des petits barrages ;
Le domaine fluvio-marin de Casamance (qui, sur le
plan spatial, couvre sur deux transects WE/SN une
l
l’évaluation technico-économique des schémas
bonne partie de la Basse Casamance et de la Moyenne
d’aménagements secondaires et tertiaires.
Casamance) a été gravement affecté par la sécheresse
des deux dernières décennies. Les principales
(ii) intensification de la riziculture en zones
conséquences de celle-ci ont été : I’hypersalinité du
aménagées et en zones non aménagées
milieu. l’intense acidification des sols de mangrove, la
régression des surfaces rizicultivées, la dégradation
Les opérations de recherches prioritaires dans ce cadre
des ressources naturelles (faune piscicole, mangrove,
(en situation submergée ou de nappe) ont été :
palmeraie...) et une
réadaptation des stratégies
paysannes.
l
la restauration et le maintien de la fertilité des
sols de rizières avec comme facteur principal
Ce constat de rupture d’équilibre nécessitait pour la
d’intensification, l’utilisation de l’engrais
recherche la prise en compte simultanée d’une double
,
minéral ;
préoccupation de :
l l’amélioration des techniques culturales (pré-
l connaissance des caractéristiques du milieu
paration des sols, mode de semis, sarclo-
(inventaire,
organisation
des
différents
binage) pour réduire l’incidence de la salinité,
constituants, ressources) et de compréhension
diminuer la demande de main-d’oeuvre et
des déterminismes (impacts, évolutions...) ;
améliorer la productivité des sols ;
l
maîtrise de l’espace et de l’exploitation ration-
0 la sélection et la création variétale pour la
nelle des ressources naturelles dans une option
résistance à la sursalure et aux phénomènes de
essentielle de développement.
toxicités ferreuse et aluminique.
(i) la maîtrise de l’eau et les aménagements
(iii) Diversification de la production agricole
hvdro-agricoles
i
avec un souci de valorisation de l’humidité
résiduelle grâce aux cultures maraîchères.
Un certain nombre d’interrogations liées principa-
lement aux conditions de construction, de fonction-
(iv) Pêcherie et exploitation
nement et surtout de gestion des différents types
d’ouvrages et des surfaces endiguées ont été abordés
Les eaux de l’estuaire de la Casamance constituaient
dans ce programme.
un milieu d’étude de premier ordre, à cause du rôle
important qu’elles jouaient sur l’économie régionale et
Un effort important a été consacré à l’étude des
de leur grande sensibilité aux fluctuations environ-
processus de dessalement et de mise en valeur des
nementales provoquées par le climat et par les actions
terres salées en amont des ouvrages. Plusieurs types
anthropiques (construction
de barrages ami-sel,
d’aménagements hydro-agricoles conçus avec ou sans
usines...).
réseau de drainage étaient à tester. Ces aménagements
devaient s’appuyer essentiellement sur les données
recueillies au préalable avec l’étude cartographique
Bilan du Plan Quinquennal
26
de I’ISRA, 1990-1995

Orientations et thématiques
de recherche
Pour assurer une gestion rationnelle des ressources de
Les recherches proposées face à cette situation
ces eaux et laire cn conséquence des propositions
ont été de deux (2) ordres :
appropriées dc schcmns d’nménagement des pêcheries,
il convenait de :
1. analyse du milieu naturel et de ses modifka-
tions (biophysique, socio-économique) faisant
0 micus connaitre l‘environnement physique,
appel à des recherches a caractère socio-
chitniquc ct organique du milieu. II s’agissait
économique qui s’intéressaient globalement à
d‘etudier l e s mPcanismes d e p r o d u c t i o n
l’étude des politiques et des stratégies de
pritnairc et de mieux comprendre les lois de
développement agricole (facteurs de produc-
variations des pnramt;tres physico-chimiques,
tion, éconoinie de la production. marché et
biologiques en fonction des modifications
système de commercialisation. appareil
imposées au milieu :
institutionnel...).
Les recherches proposées
regroupaient les préoccupations de deux
0 mieux connaitre les pecheries artisanales et
échelles (micro et’ inacro-économie) et deux
leurs relations avec l‘environnement : typolo-
niveaux (régional et national).
gie des centres de pêche, des bassins
piscicoles. des engins de pêche : organisation
2. amélioration et aménagement (restauration et
du travail et rapport de production, interface
conservation de la fertilité des sols. inten-
agriciilt~ircipiclle :
sification de la céréaliculture (maïs et riz).
amélioration des systèmes de productions
0 é v a l u e r l e s rcswiirces halieutiques e t l e s
animales, aménagement et valorisation des
exploitations et ctudier les systèmes de
ressources forestières naturelles) faisant appel
valorisation des produits de la pêche (com-
à des recherches à caractère technique comme
mercialisation. transformation, . ..).
la pathologie végétale, l’entomologie. la
malherbologie. le machinisme agricole...

Etude nes.f~rn1ntinns.forestière.s
nnturelles
C’est dans cet cspacc. ccnnpte tenu de son extension et
de la grande variabilité de ses faciès, que l’on a trouvé

Malgré l’importance socio-économique et écologique
la plus grande div ersification des activités agricoles et
des formations forestières, on assistait â leur dégra-
des systèmes de pr~~duction. l.es systèmes mixtes pour
dation continue du fait des actions anthropiques et de
la plupart etaicnt à dominancc végétale dans la partie
la pejoration climatique. Face à cette situation et
o c c i d e n t a l e d e l a region naturelle e t à dotninance
devant la nécessité de satisfaire les besoins en produits
animale dans la partic oricntnle. II convient de rappeler
ligneux et non ligneux. il est apparu important de
que les principales contraintes a l’accroissement des
définir des règles d’aménagement susceptibles de
productions etnicut liées h :
conserver les ressources et d’accroître leur pro-
ductivité.

l
la lingilite des ressources eu sol (faible niveau
dc fertilité ct siisccptibilité a l’érosion):

l l a d é g r a d a t i o n qunlitativc d e s rcssourccs
hydrologiqucs et v egetales (strates herbacées
ct arbustivcs) :

l In faiblesse des moyens et des techniques de
production.

Orientations et thématiques
de recherche
Zootechnie
Zone Sylvo-Pastorale
Ce thème recouvrait des programmes thématiques très
spécifiques et constituant des ‘recherches d’appui aux
autres activités menées dans la zone.
Face a une situation caractérisée par (i) une dégra-
Deux programmes ont été individualisés en raison de
dation du milieu naturel. (ii) une désorientation du
leur objectif très spécifique : l’amélioration génétique
tissu social et (iii) une baisse du niveau de vie des
des races locales bovine (Gobra) et ovine (Peulh-
éleveurs. il s’agissait pour I’ISRA, à partir d’une
Peulh) pour les productions laitière et de viande.
meilleure connaissance du fonctionnement et de la
dynamique des systémes d’élevage, d’étudier et de
L’idée directrice était d’ouvrir le schéma de sélection
proposer des techniques, capables d’accroître la
en place au CRZ Dahra en se dotant :
productivité du cheptel et par conséquent d’améliorer
les conditions de vit des populations de la zone. Les
1. d’un centre de sélection massale (à organiser
principales caractéristiques des axes de recherches
totalement) sur le ranch SODESP de Doli;
retenus étaient les suivants :
2 . d’un échantillon suffisamment large de
Etude et unrdiorution des systhncs pastoraux du
troupeaux traditionnels faisant l’objet d’un
Ferlo
suivi zootechnique précis (base de sélection).
Cet échantillon était constitué par les
Cette étude regroupait deux programmes menés à
troupeaux suivis par le programme Recher-
l’échelle régionale. quelle que soit la discipline
che/Développement, qui fournissait toutes les
concernée.
II s’agissait de recherches (( amont ))
informations nécessaires sur I’etYvironnement
auxquelles s’attachait dans certains cas ii11 enjeu
et la conduite des troupeaux en même temps
scientitiquc a long terme. plus tondamental (télé-
que sur les performances animales et les
détection. analyw ct Suiv:i du f~~nctionnenlent des
revenus qu’en tiraient les producteurs.
écosystèmes sahéliens d a n s u n c o n t e x t e d é m o -
graphique et climatique menacant).
Productions forestières
Reclrerche/DL;r~eloll>enlerrt
ci I ‘klrelle Iode
La zone sylvo-pastorale se caractérisait par la
domination de l’activité pastorale. Celle-ci avait une
Ce programme concrtitisait la volonté clairement
incidence importante sur les ressources naturelles. En
affichée par I’lnstittit clc porter la recherche sur le
outre, une exploitation intense s-effectuait sur les
terrain. dans uilc opl iqiic tic rcchcrche appliquée pour
produits de cueillette rendant de plus en plus précaire
l e développcnicnl.
II reprenait des options dé.jà
le fragile équilibre écologique. C’est dans ces condi-
approuvées saiil‘ pcwr cc qui concernait sa localisation.
tions qu’il est apparu nécessaire de mettre au point des
Compte tenu tic ses ambitions. de la nouveauté des
méthodes appropriées de gestion sylvicole des
thèmes abordés. il a Cte juge prelerable de se focaliser
peuplements sylvo-pastoraux, d’élaborer des règles
sur une seule zone (Ic I:erlo) de manière à mieux
d’aménagement des forêts sylvo-pastorales et de
dclinir la problemat iquc csactc clu travail. A partir
maîtriser l’écologie et la physiologie des ligneux.
d’une ctuclc linc tlu miliett naturel. il s’agissait de
lllcttlx2
:IN
point ct de tcstcr des méthodes
d’aiii~lioratioii intc~ri.c tics 5~ ulL;iiics pastoraux.
l31lan tlu I’lan ~iinquennar
de I’ISKA, 1090-1995

Orientations et thématiques
de recherche
Cette phase,
outre des expérimentations et des
démonstrations dans le domaine agricole (matériel
Zone Sud Bassin Arachidier
végétal amélioré, fertilisation, techniques culturales
adaptées) et zootechnique, comportait un volet fores-
terie particulièrement important avec essais d’intégra-
tion de l’arbre dans les systèmes agraires (brise-vent,
Face au contexte de la production et aux contraintes de
lutte contre l’érosion, ligneux fourragers...).
la zone, les thèmes de recherche suivants ont été
définis :
Amélioration et intensljication des principales
cultures
.
Amélioration de la gestion de l’espace rural
Ce thème concernait le *mil (stabilisation des surfaces
Ce thème comprenait deux éléments :
cultivées), l’arachide, le maïs en culture pluviale
(accroissement des surfaces) et le niébé. Les recher-
l L’analyse du milieu naturel qui comportait (i)
ches verticales à exécuter allaient de l’amélioration
Ull
volet
analyse et
cartographie des
variétale à la prévulgarisation en milieu réel en passant
potentialités et contraintes du milieu physique
par la protection contre les pestes et les maladies, la
qui devait permettre de faire l’état des lieux et
satisfaction des besoins en éléments minéraux et les
de diagnostiquer les contraintes du milieu
techniques culturales.
physique, pour entreprendre des recherches
susceptibles de déboucher sur des propositions
Champs transversaux
d’amélioration et (ii) un volet analyse du mode
de gestion et d’utilisation de l’espace rural ;
Ce thème regroupait des recherches d’appui intéres-
sant une large gamme de spéculations de la région
l
l’amélioration de l’exploitation de l’espace par
(fertilisation, travail du sol avec comme objectif
les paysans où devaient être abordés les
principal une meilleure utilisation des ressources
problèmes liés à l’érosion et l’économie de
hydriques, conservation et le stockage des récoltes,
l’eau à l’échelle du bassin versant, au
économie de la production concernant les intrants, le
réaménagement et à la régénération des forêts
crédit, le marché des produits et du matériel agricole).
naturelles. En fait, il s’agissait de mettre au
point dans ce deuxième stade des propositions
d’amélioration répondant aux contraintes
identifiées dans le premier.
Zone Centre Nord Bassin Arachidier
Amélioration des systèmes de production
II comportait une première phase d’analyse englobant
L’intervention de I’ISRA était basée sur le Centre de
la totalité des sous-systèmes et qui devait permettre de
Recherches Agricole (CNRA) de Bambey où ont été
dresser une typologie des exploitations, de déterminer
réalisées toutes les études de base. Celles-ci ont été
leurs modes de fonctionnement et de dégager les
relayées par les essais d’adaptation et la prévul-
contraintes qui pesaient sur elles.
garisation en milieu paysan, principalement dans la
zone proche de Bambey et dans la région de Louga.
Comme pour le premier thème, cette étude était suivie
par l’élaboration de solutions techniques et leur test en
milieu réel.
Bilan du Plan Quinquennal
2 9
de I’ISRA, 1990-1995

-
Orientations et thématiques
de recherche
Lyaccent a été mis sur la physiologie (adaptation des
Améliortrtion
e t intens@kation d e s c u l t u r e s
plantes au milieu) et sur la phytotechnie, ainsi que sur
principales
t’ensemble des techniques de conservation et de
régénération du capital foncier.
Ces programmes à structure verticale intéressaient le
mil, le niébé et l’arachide. Ils devaient être exécutés en
Compte tenu de ces orientations, I’ISRA a opté pour
liaison avec les équipes spécialisées, basées dans la
un programme d-activités de recherche dans la zone
région du Sud Sine Saloum. Ils ont été complétés par
Centre Nord du Bassin Arachidier avec, comme axe
un programme de technologie post-récolte des céréales
général, la sécurisation et l‘amélioration de la
destiné à tester les matériels existants et à identifier
production agricole.
des itinéraires techniques plus performants ou mieux
adaptés à l’environnement.
II convient de noter que les programmes relatifs à
l’élevage ont été confondus avec ceux de la zone
sylvo-pastorale à la problématique très proche pour ne
pas dire identique. Etant donné cette similitude, ainsi
que la proximité géographique du centre de recherche
Zone Maritime
compétent en ce domaine (Dahra). iI n’a pas été jugé
nécessaire d’individualiser le programme pour le Nord
du Bassin Arachidier.
L’aménagement et la gestion rationnelle étaient les
Dans le domaine agricole. et autour de la préoc-
principaux objectifs de la recherche sur les produc-
cupation centrale de la sécurisation de la production,
tions halieutiques.
les recherches ont été réparties entre les thèmes
suivants :
Ces objectifs s’inscrivaient dans le cadre de ceux fixés
au sous-secteur des pêches à l’horizon de l’an 2000
Améliorrrtion
des conditions de la valoris~~tion de
par les pouvoirs publics sénégalais à savoir :
I ‘em
l Accroissement des débarquements de la pêche
Les précipitations dont la faiblesse est le facteur
artisanale de 10.000 tonnes (soit 7% environ) et de
Iimitant principal de I‘agricuhure dans la zone,
ceux de la pêche industrielle de 50.000 tonnes (soit
devaient être valorisées au maximum (i) par
36% environ). Cet accroissement passe par I’amé-
l’adaptation des variétés à ces conditions défavorables,
lioration des performances de la pêche artisanale
(ii) par la suppression de la concurrence des
tant maritime que continentale et le développement
adventices, (iii) par une fertilisation organique et
de I-armement national :
minérale permettant un meilleur développement
racinaire et, par Ià, une meilleure utilisation de l’eau
l Augmentation des exportations de poissons de
disponible.
30.000 tonnes par an.
Régénération des sol.~ et nulintien de la. fertilité
l
Amélioration de la consommation nationale et de la
distribution du poisson à l’intérieur du pays.
Ce thème concernait trois actions principales :
La réalisation des objectifs fixés et l’obtention des
résultats escomptés nécessitaient une maîtrise con-
l l’intégration de l’arbre dans le système de
production,
avec ses conséquences sur la
jointe de connaissances sur la nature. la répartition et
protection des sols et leur enrichissement en
l’abondance des ressources d’une part et, d’autre part,
matière organique et azote ;
sur l’ensemble des facteurs (humains, biologiques,
hydro-climatiques, économiques) qui peuvent influer
l l’aménagement des écosystèmes pastoraux
(connecté avec l’action prévue dans la zone
sur cette abondance et sur l’exploitation elle-même.
sylvo-pastorale) :
l la régénération des sols dégradés par des
apports d’amenden~ents minéraux ou organi-
ques.
Bilan du Plan Quinquennal
30
de I’ISRA, 1990-1995

Orientations et thématiques
de recherche
Ces connaissances devaient être obtenues dans six
grands programmes exécutés au Centre de Recherches
Programmes nationaux
Océanographiques de Dakar/Thiaroye :
l Environnement hydro-climatique
l Pêche artisanale
l Pêche sardinière
Certaines activités de recherche ont été planifiées dans
0 Pêche thonière
le cadre de programmes à caractère national soit parce
0 P ê c h e chalutière
qu’elles recouvraient l’ensemble des régions (zones
l Socio-économie des pêches
agro-écologiques);‘soit parce qu’elles étaient difficiles
à classer et exigeaient des moyens particuliers qui
Ce découpage des programmes permettait de prendre
n’étaient mobilisables qu’à Dakar. II s’agissait, par ex-
en compte des problématiques spécifiques sur une ap-
emple, des recherches sur la microbiologie, la patholo-
proche thématique et favorisait une meilleure maîtrise
gie animale, l’alimentation animale, l’économie agri-
de la collecte de l’information de base, un suivi et une
cole, I’agro-bioclimatologie, les biotechnologies...
évaluation scientifiques plus pertinents et, enfin, une
gestion aisée et plus saine.
Lhlan du Plan Quinquennal
$e I’ISRA, 1990- 1995

Bilan des résultats obtenus
Pendant la période d’exécution du Plan Quinquennal
1 ‘ISRA a capitalisé d’importants résultats
tant au niveau régional qu’au niveau national
qui ont permis de contribuer de façon déterminante
à la recherche de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire.
32

Résultats scientifiques
au niveau régional
Dans les différents zones agro-écologiques
des résultats ont été obtenus notamment sur :
l la sélection, la multiplication et l’amélioration de variétés, d’espèces ligneuses et
d’espèces animales ;
l la protection des plantes et des produits agricoles ;
l la valorisation des productions agricoles, animales, forestières et halieutiques ;
l les technologies post-récolte ;
l les systèmes de production ;
l la gestion des ressources naturelles.
33

Résultats scientifiques
au niveau régional
Zone des Niayes
Tolérance du jnxatu (Soianum aetliiopicum) aux
acariens
Les recherches au CDH ont conduit à l’obtention de
trois nouvelles lignées de Jaxatu (lignées 10, 16 et 18)
tolérantes aux acariens et à fructification abondante.
Introduction de génotypes de tomate destinée à la
Pour ce faire, 30 génotypes avaient été introduits et
transformation
criblés au champ. Ce premier criblage a permis de
sélectionner deux (2) génotypes pour leur bonne
Dans le but d’élargir la gamme de uariétés de tomate
tolérance aux acariens : BOT2 ET BOTI Oe. Le’
destinées à la transformation industrielle, I’introduc-
croisement de ces deux génotypes avec la variété
tion de nouveaux génotypes s’est poursuivie dans les
SOXNA a conduit aux trois nouvelles lignées. Ces
conditions de culture de la Vallée du fleuve Sénégal,
lignées présentent cependant certains désavantages. En
zone privilégiée de la culture de la tomate industrielle.
effet, les lignées 16 et 18, à productivité élevée,
La comparaison de différentes variétés «FXL 77))
produisent des fruits de petit calibre. Quant à la lignée
(INRA Montfavet), «CIGALOU» (Gautier), «RIO
10, à fruits de gros calibre, elle n’est pas assez
GRANDE» (Vilmorin), «ROMITEL» et «TOM 6»
productive. Pour remédier à cela, des croisements ont
(obtentions du CDH), a permis d’obtenir les résultats
été entrepris avec (( KEUR MBIR NDAW » (KMN),
suivants :
variété locale à fruits attractifs et de gros calibre mais
sensible aux acariens.
l
«ROMITEL>) et «TOM 6» sont les variétés les
plus précoces pour la mise à fleur. Cette
Criblage de lignées de tomate pour la résistance au
observation s’est confirmée par la suite, par
Tomato Yellow Leef Curl Virus (TYLCY)
une production significativement plus élevée
de ces variétés, dès la première récolte.
Le virus de l’enroulement foliaire de la tomate,
Tomato Yellow Leaf Curl Virus (TYLCV) constituait
l <(TOM O» s’avère la plus productive avec une
UII des principaux
facteurs limitants des semis
production moyenne de 2.2 kg par plante. soit
précoces de la tomate (septembre/octobre). Cette
un rendement de l’ordre de 5.5 t/ha, contre 48
période correspond en effet à de fortes pullulations du
t/ha pour «ROMITEL» et «RIO GRANDE» et
vecteur Bemisiu tabaci. Les différentes prospections
40 et 38 t/ha pour &IGALOU» et (&XL 77)).
faites à travers le pays ont montré que le TYLCV était
respectivement.
présent sur toutes les cultures avec un taux. de
contamination allant de 70 à 100 % suivant les
l Les plus gros fruits sont obtenus sur «RIO
localités. Depuis
1988, le CDH travaille sur la
GRANDE» (87 g) et ((TOM 61) (84 g).
prospection de géniteurs de résistance au TYLCV, en
collaboration avec I’INRA (France), dans le cadre
l Les taux de matière sèche les plus élevés ont
d’un projet CEE, pour la sélection de lignées de
été observés sur «RIO GRANDE» (5,3 %) et
tomate résistantes au TYLCV. Le criblage de 33
«ROMITEL» (5,3 OA). Les trois autres variétés
génotypes et les croisements effectués ont conduit à
ont eu des taux similaires de I-ordre de ?,7 %.
l’obtention de 4 lignées de tomate résistantes au
TYLCV qui sont en tests multilocaux (C-S-6-M2,
Parallèlement à ce travail d’introduction, un program-
Pertylcv 9 1, Duotylcv 90 et Octotylcv).
me de sélection pour la résistance au Fusarium
oxysporum
spp. a été mené en collaboration avec
I’INRA. Ces travaux ont permis” la sélection de 3
I ignées
à partir de lignées GORIGA (INRA),
répondant
aux
caractéristiques de la tomate
industrielle. Les fruits de ces lignées ont une bonne
Bilan du Plan Quinquennal
3 4
de I’ISRA, 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
fermeté et une teneur en matière sèche élevée. Elles
sont résistantes aux races du Fusuriurn (FOL 1 ex 2 et
Introduction et évaluation de variétés de pomme de
FOL 0 ex 1).
terre
Sélection de variétés de tomate adaptées ci
Dans le but de proposer des variétés adaptées aux
1 ‘hivernage et résistantes aux nématodes
conditions de culture de la zone des Niayes, un
programme d’évaluation de variétés commerciales
La poursuite des travaux de sélection pour la
(essentiellement européennes) a été mis en place.
résistance aux nématodes à galles Meloïdogyne spp. a
C’est ainsi que près de 200 variétés commerciales ont
permis d’élargi1 la gamme des génotypes à deux
été évaluées pour leur rendement, leur adaptation
nouvelles lignées (4 et 62), issues de la population
climatique, leur comportement phytosanitaire. Ce
« LIGNON )) (INRA). II faut noter parmi le matériel
travail a permis de sélectionner les plus performantes
végétal résistant et faisant déjà l’objet d’utilisation en
qui font l’objet d’une inscription sur les listes des
milieu paysan, la variété Xina 8-4-1-l 1 sélectionnée à
variétés recommandées pour la culture au Sénégal.
partir de croisement entre la variété Xina (CDH) et la
variété IPA3 de I’INRA, résistante aux nématodes.
Sélection de génotypes de pomme de terre pour
f ‘adaptation à la bhaleur

Introduction et évaluation de variétés de manioc
Dans le but d’élargir la gamme de matériel adapté aux
Les travaux de recherche ont d’abord porté sur la
conditions de températures élevées des cultures
recherche de matériel pouvant s’adapter aux condi-
hâtives et tardives, un large programme de sélection de
tions climatiques des grandes zones de production et
nouveaux génotypes a été entrepris en 1992. Plus de
tolérant à la pression parasitaire rencontrée. Ils ont
700 génotypes ont été obtenus à partir de matériel élite
permis de sélectionner des variétés qui ont fait l’objet
du CIP. Les génotypes impliqués dans les croisements
d’essais multilocaux de 1989 à 199 1.
ont montré des performances pour un ou’plusieurs des
caractères (cycle de culture inférieur à 90 jours,
Onze .( 1 1) variétés ont ainsi été testées après évalua-
adaptation à des conditions de températures moyennes
tion en station, à travers 7 zones écologiques de plu-
supérieures à 20°C, adaptation à des conditions de
viométrie variable (entre 400 et 700 mm). Les variétés
jours longs).
les mieux adaptées aux conditions de culture dans les
différentes zones ont été Kombo 2 et Cololi 1 pour les
Utilisation des techniques de multiplication rapide
variétés locales, et 30555 et 30572 pour les variétés
sur pomme de terre
élites de I’IITA. Ces variétés ont montré un potentiel
de rendement, en conditions humides, de 20 à 25 t/ha.
L’application de différentes techniques de multipli-
Les essais se sont donc poursuivis avec ces variétés
cation a permis de sélectionner deux d‘entre elles.
dans le cadre d‘une évaluation multilocale en milieu
Premièrement, la technique de production de plants à
paysan.
partir de semences botaniques (TPS) et deuxièmement
la technique de multiplication à partir de bourgeons.
Multiplication rapide du manioc
Avec la première, de meilleurs résultats ont été obte-
nus en pleine saison de culture oil des conditions plus
Le souci de diffuser très rapidement le matériel
favorables sont rencontrées (températures basses et
végétal sélectionné au développement a orienté une
jours courts). Avec la deuxième, la production de 15 à
partie des travaux de recherche sur l’utilisation d’une
25 plantules a été possible à partir d’un tubercule. dans
méthode de multiplication rapide. La technique de
les conditions du CDH.
multiplication à partir de boutures à deux (2) noeuds a
été et reste, à l’heure actuelle. le principal procédé de
Sélection de variétés de patate douce à haut
multiplication rapide utilise au CDH. Cette technique
rendement et à adaptabilité large
permet, dans les conditions du CDH, de produire 4 à 5
plantules à partir d’une bouture à 2 noeuds, sans
Douze (12) variétés ont été sélectionnées pour leut
utiliser de substances de croissance ni stériliser le
rendement élevé et leur adaptabilité large. Elles ont été
substrat de culiure (sol sableux à 95 % ). Une bouture
obtenues après plusieurs périodes et cycles de culture
normale ( 15 ;I 30 cm) put donc produire avec ce
et ont 1111 potentiel de rendement compris entre 75 et
procédé 30 à 50 plautulcs dc manioc.
Rilan du Plan Quinquennal
3s
de I’ISRA, I990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
35 t/ha. Elles constituent aujourd’hui la collection du
montré des propriétés de conservation moins bonnes
CDH.
que celles du « Violet de Galmi ».
Lutte contre la maladie des racines roses de l’oignon
Amélioration de la germination des porte greffes
d’agrumes
La maladie des racines roses de l’oignon, provoquée
par le champignon I?vwocheata terrestris, était
La production de plants d’agrumes en pépinière a
présente dans tout le Gandiolais, zone de prédilection
souvent été gênée par la non germination des graines
de la culture de l’oignon. au Sénégal. Sur la base des
ou par une vigueur faible des plants produits, dans les
résultats obtenus. certaines solutions ont pu être
conditions de culture du Sénégal. Dans le but d’y
préconisées du fait du caractère saisonnier marqué de
remédier, des essais ont été entrepris en station sur les
la maladie qui permet d’envisager des mesures
modes de semis des graines (position des graines dans
d’évitement ou de limitation de ses effets :
le sol) afin d’étudier leur influence sur la levée et la
vigueur de germination. Le semis da graines en
l
La mise en place de la seconde campagne annuelle,
position verticale avec I’apex dirigé vers le bas a été
en saison chaude. à partir de mai, a permis de
retenu et permet d’assurer 100 % de germination des
réduire l’incidence de la maladie sur le rendement.
porte-greffes les plus couramment utilisés au Sénégal
La transplantation précoce en début de saison
(la germination était de 70 % en semant les graines
fraîche a eu. quant à elle. pour effet de permettre
horizontalement). Seul le porte-greffe Carrizo, par
l‘initiation de la culture à un moment où le
ailleurs résistant à la sécheresse, a présenté un taux de
potentiel infectieux du substrat est à son minimum.
germination entre 65 et 75 % en condition de semis
vertical).
l L’alimentation minérale par voie foliaire a induit
des niveaux de production élevés. Ceci a été vérifié
Lutte contre la mineuse des feuilles (Liriomyza
en conditions paysannes. l,e traitement de parcelles
trifolii)
I
infestées a donné des valeurs de rendement plus
élevées que celles de parcelles infestées non
Les attaques par Liriomyza trifolii pouvaient avoir une
traitées.
grande incidence sur le rendement des cultures.
L’importance de ses dégâts dépendait de plusieurs
l
Le traitement du sol avec du BASAMID a apporté
facteurs parmi lesquels l’espèce végétale, la variété, le
des améliorations au niveau de la pépinière et
stade phénologique de la plante et la pression
également de la parcelle de production.
parasitaire.
Introduction de vari&k% commerciales d’oignon
Les stratégies de lutte développées contre Liriomyza
trifolii, ont été centrées sur la recherche de variétés
Dans le but d’élargir la gamme des variétés cultivées
d’espèces Iégumières tolérantes au déprédateur, les
et de trouver du matériel plus performant que celui
techniques culturales et la lutte chimique :
traditionnellement utilisé. plusieurs essais sur de
nouvelles variét8s ont été entrepris sur la base de
l Le criblage de différentes variétés d’espèces
plusieurs crikrcs (cycle de culture court, taux de
Iégumières tolérantes à Liriomyza trijolii a été
matière stick élcvti ct rcndcnient plus élevé que la
réalisé ;
variktk traditionnelle (( Violet de Galmi »). Un certain
l L’impact du parasitisme entomologique sur
nombre dc cultivars jaunes à rcndcment élevé ont été
culture associée (( Haricot - Bissap » a assuré
identilïk ((( Tropic
I3rown )) ct (( Grand Prix FI
un bon niveau de protection contre la
I’RR ») dont Ics renclcments ont atteint respect’ivement
mineuse ;
plus de 95 tha pour des cycles cle 107 ct 12 I jours en
l
Le traitement à la Cyromazine (400 g/ha) ou à
parccllc dc production. Parmi les variétés rouges,
1’ Avermectin (9 g/ha) a limité fortemelït la
susccptiblcs dc rcmplaccr ou dc compléter le (( Violet
prolifération du ravageur.
d c (ialnii )F. ICS \\,ariCtCs 0 ‘l‘ropic Iled )) e t (( Pusa
I<ccl )) o n t Et6 r~tcnries avec tics rcndcmcnts respec-
tivcmcnt de I’ortlrc tic 75 tha cl dc 40 tha. Toutefois,
il convient tic souli~ncr que Ioutcs ces variétés ont
Bilan du Plan Quinquennal
36
dc I’ISKA, 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
Lutte contre les nématodes à galles (Meloïdogyne
l certaines souches de Bacillus thuringiensis
SPP-)
ont montré une bonne efficacité vis-à-vis
de l’insecte nuisible.
Les nématodes Me’loï&~~ne spp. constituaient le
problème phytosanitaire le plus important pour les
Recherches en prévulgarisation Pt formation
cultures maraîchères surtout dans les zones de
production sableuses des Niayes.
Un grand nombre de documents destinés à la
profession maraîchère et à son encadrement ont été le
Pour contrôler ces ravageurs, les maraîchers devaient
support des itinéraires à transférer au développement.
utiliser des quantités importantes de nématicides de
On peut citer parmi les plus récents :
coûts élevés, d’application difficile et souvent très
toxiques. Dans le but de mieux cerner la biocénose des
l la liste des variétés Iégumières recomman-
ravageurs et de trouver des méthodes de lutte
dées pour leur culture au Sénégal. Cette
efficaces, plusieurs travaux ont été entrepris. II faut
liste est actualisée annuellement depuis
noter parmi les méthodes retenues, les voies
1 9 9 0 ; ._
prometteuses de l’association culturale « oseille d’Inde
l deux notes sur les notions de fertilisation
- arachide - Panicum maximum » dans la réduction des
(1990 et 1991) ;
populations de nématodes en culture de tomate.
l deux notes sur l’abri-séchoir à oignon
(1991 et 1994);
Lutte contre la teigne de la pomme de terre
l une fiche technique sur la pépinière en
(Phthorimaea operculella)
motte (1991) ;
l
un dépliant d’information sur la teigne et le
Les dégâts spectaculaires causés par la teigne de la
rhizoctone brun de la pomme de terre
pomme de terre, introduite accidentellement au Séné-
(1992) ;
gal (1988) ont motivé un certain nombre d’actions à
l
unenote sur la production de légumes sains
court terme pour juguler au plus vite sa prolifération :
.par l’application de techniques appropriées
(1992) ;
l
l’utilisation de produits de synthèse pour la
l un référentiel technique pour animateurs
protection des tubercules en stockage ;
planificateurs en Casamance (1992).
l
la mise au point de moyens mécaniques de
protection des stocks ;
Mise au point de mottes à partir de déchets
l l’amélioration des techniques de protection
d’abattoirs
en culture.
L’amélioration des techniques de pépinières maraî-
La conservation des tubercules en entrepôt en prenant
chères par une utilisation optimale des intrants
le soin d’effectuer un trempage dans une solution
(semences, pesticides, engrais, matière organique...) a
aqueuse
d’Aza&ruchtu inu’icu ( 5 0 g/kg) o u d e
été un souci constant du programme de recherche au
Deltaméthrine (0,4 CC/~) ou encore de Cyfluthrine (0,4
CDH. A cet effet, la fabrication de mottes a été mise
CC/~) a permis de limiter, sur une période de quelques
au point pour plusieurs espèces comme le chou, la
semaines, les pertes au stockage.
tomate, le jaxatu, le piment, le melon, le concombre et
la pastèque. Cette technique présente plusieurs
Lutte contre la teigne du chou (Plutella xylostella)
avantages pour les plants dom un coût raisonnable, un
taux de reprise très élevé, une précocité et une
La teigne du chou était considérée comme un ravageur
homogénéité de production, un effet retard sur
d’importance économique. Elle a montré une accou-
I’infestation des cultures par les nématodes, et une
tumance aux différentes molécules chimiques utilisées
augmentation du rendement.
sur cette culture. De fait, le contrôle de ses populations
était devenu une préoccupation pour les maraîchers.
Utilisation de voiles don tissés pour la protection des
Certains résultats encourageants ont été enregistrés :
cultures
l l’utilisation du binaire acéphate/azadirach-
Dans le but d’étudier les possibilités d’adoption. d,è la
tine (1.5 kg/ha-50g/ha) a fortement réduit
technique par les petits maraîchers, des essais ont été
les populations de ce ravageur ;
Bilan du Plan Ouinquennal
.
3 7
de I’ISRA, 1990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
menés au CDH et dans plusieurs zones de production
Production animale
des N iayes en collaboration avec des ONG.
Parmi les résultats les plus significatifs, on peut citer :
Plusieurs espèces ont fait l’objet d’essais aussi bien en
pépinière qu’en plein champ (chou, navet, radis
l la réalisation de la typologie des systèmes
courgette, melon. concombre. pastèque, endive, laitue,
d’élevage bovin, ovin, caprin et avicole de la
chicorée, .jaxatu. piment, poivron, tomate, aubergine.
zone des N iayes ;
oignon, ail, gombo, bissap, fraisier, maÏs doux). Les
l l’implantation de races bovines exotiques à
résultats suivants ont été obtenus :
haut potentiel de production laitière (fiches
techniques d’élevage et modèle d’étable lai-
l
au niveau des pépinières, des effets positifs ont
tière, modèle de gestion).
été constatés sur la levée, le nombre et
l’homogénéité des plants prêts à être repiqués
Les supports de la diffusion du matériel génétique et
et sur l’état sanitaire des plants ;
de sa préservation, la caractérisation des paramètres de
l sous le voile, les plants ont eu tendance à
la reproduction, sont des résultats à confirmer..
(( filer )), ce qui a entraîné un repiquage plus
délicat, une reprise plus difficile dans le cas de
Suivi du secteur horticole
mauvaises conditions
de repiquage, une
période de repiquage réduite ;
(i) Suivi des marchés légumiers
l une réduction appréciable des attaques d’in-
sectes, vérifiée sur les cultures de la tomate et
Le suivi de la commercialisation des produits maraî-
du chou. Le voile, posé sur des arceaux au
chers a été élargi aux marchés des capitales régionales
repiquage et enlevé 51 .jours plus tard au
du littoral (Thiès, Louga, Saint-Louis) avec I’im-
moment de la première récolte, a permis de
plication des services de la Direction de I’Horticulture
protéger correctement les plants contre les
nouvellement créée. Les marchés concernés dans la
a t t a q u e s d’Helio1hi.v wmigow, Liriomyza
région de Dakar ont été Thiaroye Gare et Castors pour
~r~jdii. TYLCV. Plzilclkr .~~vl~sleIIu.
le débarquement, Sandaga, Kermel, Hypersahm.
Marché Zinc, et Supermarché pour le détail. Vingt
Production de semences maraîchères
quatre (24) espèces ont fait l’objet d’un suivi
journalier par une équipe d’enquêteurs du CDH. Les
Le service production de semences du CDH était le
possibilités d’adopter une méthodologie commune de
garant des variétés mises au point par les services de
collecte et d’automatisation des données ont été
recherche du centre. A cet effet, des variétés de neuf
discutées avec les responsables concernés de la
(9) espèces ont été produites en semences de pré-base
Direction de I’tlorticulture.
et base. Les semences de base ont été destinées aux
multiplicateurs pour une production de semences
(ii) Suivi de la campagne horticole
commerciales destinées aux maraîchers.
Le programme Cultures Horticoles était associé au
Les principaux travaux qui ont été menés concernaient
plus haut niveau dans les décisions prises en direction
le maintien des caractéristiques variétales des sélec-
du secteur horticole. A cet effet, il est membre de
tions du CDH au moyen de la sélection conservatrice.
plusieurs comités interministériels pour la campagne
Les espèces cibks ont ctc la tomate, le piment. le
horticole, la commercialisation de l’oignon. de la
jaxatu. le poivron. l‘oignon. l‘ail. le navet. le gombo,
pomme de terre et de la tomate industrielle. la com-
et le bissa+
mercialisation de ia banane, pour le comité des petites
et moyennes entreprises agricoles (PMEA). pour la
relance de l’horticulture. et les statistiques horticoles.
1.a participation du CDH à ces div,ers comites lui a
valu d’être impliqué dans l’élaboration des documents
gc~u~~ernementaus sur les stratégies de develnppement
de I’tlorticulture (Plan Directeur Horticole. Plan
Stratégique pour le Développement de I‘l lorticulturc.
I>~claration de Politique Agricole).
t3ilan du I’lm Ouinqiiennal
3 8
de I’ISRA, I990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
Arboriculture fruitière
Zone Fleuve
Des essais sur agrumes ont été installés à partir de
L
1990 à la station fruitière de Ndiol (région de Saint-
Louis). Ils ont concerné principalement les orangers
(12 variétés), les mandariniers (12 variétés), les
Sélection de vari&és de riz et maïs
pomelos (8 variétés), les citronniers (4 variétés). Les
premières fructifications observées ont permis
Parmi les résultats les plus significatifs, on peut
d’établir un ordre de précocité de production des
notamment citer :
variétés dans chacune des espèces considérées et
d’enregistrer les premiers résultats intéressants :
l l’homologation de trois variétés de riz : IR
13240 (contre-saison et semis tardifs en
l
précocité de production de la variété d’oranger
hivernage). BW293.2 et ITA 306 (hautement
« Hamlin » ;
productive et bonne qualité de grain) ;
l
précocité et productivité meilleures de la
l des variétés de maïs en voie de vulgarisation
variété de nandarinier « Osceola )) ;
dans le cadre du PNVA.
l
précocité et productivité de la variété de
limetier « Eustro )) lui conférant un avantage
Phytoteclrnie
appréciable par rapport à la lime « Mexi-
caine >) largement cultivée en Casamance et
Sur la base des résultats de saison sèche et d’hivernage
moins juteuse. Les fruits de cette ,variété
par rapport au cycle et au rendement pour le calage au
nécessitent cependant d’être récoltés au stade
calendrier cultural, les variétés ont été classées en trois
vert pour éviter d’être moins juteux et même
(3) catégories :
spongieux au stade tournant jaune. II convient
de noter que la « lime de Tahiti )) » qui a
1. variétés à rendement t-m mais à cycle long ne
l’avantage de donner de gros fruits sans pépins
calant pas au calendrier cultural de saison
s’est montré intéressante à valoriser au même
sèche cl~~ude (.lAYA. IR 1529 - 680-3, IKP).
titre que G Eustro )) même si sa production
2. variétés à rendement moyen à bon avec un
n’atteint pas le niveau de cette dernière (18
cycle calant au calendrier cultural de saison
kg/arbre contre 23 kg/arbre en moyenne
sèche chaude (lRl3240-108, IR 3941-86, IR
annuelle pour « Eustro »).
50. IK 3 17X5-58. II1 39322-75, AIWU).
3. variétés à rcndcment faible avec un cycle
Caractérisation des sols des périmètres du Delta et de
calant ;NI calenclricr cultural de saison sèche
la Moyenne Vallée
chaude (IR 39357- 133 1.
Les résultats des analyses physico-chimiques ont été
Le calendrier cultural suivant a eté proposé :
consignés dans une base de données et confirment le
caractère acide des sols du Delta, s’associant
l
pour la saison sc’chc chaude. l’époque de semis
fréquemment à une salinité de type chlorure-sodique
s’étend de mi-ICvricr au 2 mars, date limite
avec une très grande variabilité spatiale au sein même
pour Ics CJ clcs courts :
d’une parcelle. Ces caractéristiques devraient néces-
l pour la \\ai\\on d’hivcrnagc.
l’époque de semis
sairement être prises en compte dans la formulation de
\\‘étcild (III I I juillet au 5 aotît. date limite pour
conseils de fumure minérale.
ICQ! cIc4 l11OJ CII\\.
Recherche de nouvelles .formulations de fumure
mithale
Les études réalisées ont permis la mise en évidence.
d’une réponse toujours positive à l’azote quelle que soit
la culture, mais des réponses variables au phosphore et
au potassium selon les cultures et les saisons. Des
combinaisons optimales d’azote, de phosphore et/ou de
potassium ont été déterminées, ceci en rapport avec la
Ililan du Plan QuiiiQuennal
39
de I’ISRA, 199th 1995

Résultats scientifiques
au niveau rCgional
trésorerie disponible du paysan, le type de culture et le
Besoins en eau des cultures
type de sol. Ces formules ont fait l’objet de tests de
prévulgarissation à Podor et à Matam.
Les besoins en eau d’irrigation par aspersion sur Diéri
ont été déterminés pour les cultures suivantes :
Evaluation des cffèts de la salinité sur les différentes
cultures impiante’es dans le Delta
l Maïs
: 430 mm
l Mil
: 390 mm
La salinité du sol provoque des effets dépressifs sur la
l Tomate
: 540 mm
variété d’oignon Pusa red, avec une diminution
l Oignon
: 520 mm
significative de la masse des bulbes, des feuilles et des
l Pomme de terre
: 460 mm
racines. Ces effets dépressifs sont accompagnés par
une baisse de l’accumulation du potassium et une
Machinisme agricole et techaologie poSrécaite
augmentation des teneurs en sodium et en magnésium
dans les bulbes. Des modèles non linéaires ont été
Les études réalisées ont abouti aux résultats suivants :
utilisés pour décrire ces effets.
typologie des structures rblisant les pres-
Productions,foresti2res
tations de services en mécanisation ;
(i) Ligniculture intensive de Eucalyptus sp.
identification des insuffïs&es de gsrstion de
la mécanisation (techniques managériales) et
II a.été montré que l’âge de la coupe varie de deux (2)
partant des besoins en formation pour la
ans et demi à trois (3) ans avec des productivités de 26
gestion de la mécanisation par les paysans et
à 40 m;/ha/an. Dans une zone à pluviométrie comprise
les privés ;
entre 500 et 700 mm. la productivité varie de 6 à 8
m’/ha/an.
élaboration d’outils d’aide à la décision et de
conseil pour le choix, la gestion d’équipe-
(ii) Brise-vent
ments agricoles pour la vulgarisation et les
organisations paysannes ;
En conditions irriguées. la productivité des brise-vent
bi-linéaires périphériques varie de 1 1 à 16 mVkm/an à
projets de fiches techniques sur la motorisation
raison de 500 arbres/km.
dans la vallée : crédit, performances techni-
ques et économiques ;
Les premiers résultats ont montré que les rendements
du riz sont significativement améliorés dans la zone
programmes de calcul, à l’aide de macros sous
d’influente des brise-vent avec cependant un effet
Supercalc (tableur), des performances et des
dépressif aux environs immédiats du brise vent.
prix de revient de l’utilisation des matériels
agricoles dans la vallée : tracteurs et matériel
Les principales espèces locales et exotiques testées ont
d’accompagnement, moissonneuses batteuses,
été les suivantes : Eucul~yptus cunwldulensis, Acacia
batteuses décortiqueuses, rizeries, groupes
holosericeu, Acuciu hivenosa A. tumidn. Leucaena
motopompes ;
lbwcocephalu. Pr0.vopi.v sp.
évaluation et adaptation d’une batteuse à poste
fixe avec fabrication locale.
Budgets de culture
L’analyse des budgets de culture de riz des exploi-
tations agricoles suivies a montré! une détéri&ation de
la marge nette à l’hectare de 44 % par rapport à la
situation d’avant dévaluation avec un indice valeur/
coût de 0,8. Ce rapport indique que la valeur
additionnelle de la production ne peut compenser de
fac;on satisfaisante les coûts supplémentaires encourus.
Bilan du Plan Quinquennal
4 0
JC I’ISRA. 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
Cette situation s’explique par un accroissement des
3. Système G privé )) Diéri
coûts de production de l’ordre de 53 % par rapport à la
situation avant dévaluation. coûts non proportionnels
Ce système moins important que les deux premiers est
à la hausse modeste du prix au producteur. Par
appelé à un développement rapide si l’on en juge par
conséquent, eu égard à la production rizicole dans le
les fortes attributions de terres ces dernières années,
delta et la Moyenne Vallée, le taux de profit a décru.
les possibilités de revenus des cultures à forte valeur
Ainsi, le revenu des producteurs qui dépendent en
ajoutée.
ma.jorité des intrants importés a fortement baissé. Ce
qui est contraire aus effets escomptés de la déva-
Dynamique
0rganisationnelIe
et processus de
luation au niveau des riziculteurs.
redistribution des fonctions
Les enquêtes d’exploitations ont montré que la
Les paysans ont mis en place plusieurs types d’organi-
‘.
mauvaise gestion des calendriers culturaux constitue
sations pour répondre aux problèmes qui se sont posés
une des principales causes de baisse de rendement (en
avec le désengagement de la SAED, et anticiper sur les
moyenne 2 à 2,5 tonnes/ha). La faible intensité cultu-
enjeux de la mise en valeur des terres.
rale (une campagne par an) malgré la disponibilité de
l’eau toute l’année résulte en partie du manque de
(i) Les GIE
moyens. Ceux-ci sont directement liés au retard dans
la mise en place des crédits de campagne et dans le
Ceux-ci ont évolué d’organisations regroupant une
paiement des produits de récolte ainsi que l’insuf-
fraction d’un village à des structures de plus en plus
fisance de l’épargne rurale.
restreintes de dimension familiale coïncidant avec des
exploitations agricoles.
Les objectifs d’accès et
Systèmes de production
d’accumulation foncière et d’accès au crédit agricole
ont été les principaux déterminants de cette évolution.
On distingue trois types de systèmes de production
Ces objectifs ont fortement relégué au second plan les
irrigués dans le Delta :
objectifs de production et d’intensification (raison-
nement de l’investissement : stratégies d’épargne...).
1. Système à dominante Aménagement SAED
(ii) Les organisations villageoises
Ce système est celui en vigueur dans les amé-
nagements de la SAED dont certains sont réhabilités et
Ces organisations regroupent deux catégories : les
transférés à la gestion paysanne. Les aménagements
foyers des jeunes créés dans les années 70 (avant le
sont de bonne qualité. la maîtrise de l’eau très bonne.
désengagement) et les coordinations villageoises appa-
La double cl ;ture y est testée mais des contraintes de
rues en 1991-1992. Alors que les premiers ont la
gestion des calendriers y demeurent. Les tailles des
prétention de couvrir les secteurs sociaux, culturels.
parcelles restent faibles (= 1 ha) mais la plupart des
socio-éducatifs..., les coordinations villageoises sont
exploitants sont aussi détenteurs d’autres parcelles. La
liées à la gestion du crédit à l’échelle des villages. A
base sociale est villageoise.
terme, des articulations sont nécessaires entre ces deux
catégories d’organisations paysannes.
2. Systl.me (< privé >) Waalo
( i i i ) L e s rorganisations
de gestion des
Ce second système est représenté par les aména-
aménagements
gements privés sur Waalo. Destinés au riz à l’instar
des systèmes SAED. ils sont cependant installés sur
Il s’agit d’organisations paysannes mises en place pour
des sols fondés oil la diversifïcation est possible. On y
assurer les fonctions de gestion des aménagements
compte beaucoup d’urbains, des jeunes, des femmes et
transférés de la SAED.
des cas sociaux (rapatriés) dont une bonne partie
dispose de peu d’expérience agricole. En moyenne de
Les Unions de CIE fonctionnent plus comme des
20 ha, elles ne sont exploitées qu’à 50 %. Mal planés
structures de service. Certaines souffrent de problèmes
et aménagés de manière sommaire, ces périmètres sont
de gestion financière dus à la prégnante de consi-
en permanence confrontés à des problèmes d’entretien
dérations sociales sur les décisions d’utilisation de la
et de réfection.
trésorerie (prêt, investissement...). Sur le plan de la
gestion de l’aménagement proprement dit, par contre,
Bilan du Plan Ouinquennal
41
de I’ISRA, 1990- 1993

Résultats scientifiques
au niveau régional
les indicateurs liés à la gestion de l’eau, à l’entretien et
à la maintenance révèlent des performances positives,
alors que la performance externe (relation avec la
Zone Sénégal OrientaVHaute Casamance
SAED, avec les fournisseurs, prestataires...) est faible.
(iv) Les Organisations Paysannes Fédératives
(OPF)
Approfondissement
des connaissances sur les
systèmes d’élevage
Deux catégories sont également à distinguer. II s’agit .
des OPF dont la base sociale est à dominante rurale et
Les informations obtenues au niveau du diagnostic
celle à base sociale à dominante urbaine. Dans la
(différentes enquêtes et suivis) ont permis d’affiner la
première catégorie, on note I’ASSESCAW qui re-
caractérisation des systèmes d’élevage dans le
groupe les foyers des jeunes et dont l’existence précè-
département de Kolda.
de le désengagement de la SAED. L’ASSESCAW
s’est d’abord posé en s’opposant à la SAED et a pu
L’étude des performances des animaux suivis a permis
acquérir des soutiens auprès des ONG. Avec les succès
de montrer que les principaux facteurs de variation de
enregistrés et liés aux soutiens d’ONG, et aux services
ces performances sont en relation avec le milieu.
qu’elle a pu offrir aux adhérents, I’ASSESCAW est
l’année, le parasitisme et la diversité des pratiques des
devenue une forte organisation de masse embrassant
éleveurs.
tout le delta.
En outre, l’influence des systèmes alimentaires sur la
Conseils ruraux et coordination des activités
productivité des animaux est mieux connue et son
interaction avec les pathologies parasitaires a été
Le désengagement de I’Etat, en libérant les initiatives
également évaluée.
privées, crée des situations préjudiciables à la cohéren-
ce des initiatives d’ail le besoin d’un lieu de coordina-
Enfin, les résultats ont permis de hiérarchiser les
tion, pour organiser l’utilisation des terres et de
contraintes identifiées et de proposer des solutions
l’espace à l’échelle locale. A ce titre, l’espace d’une
adaptées aux conditions du milieu et aux besoins des
communauté rurale semble être le cadre le plus
éleveurs.
indiqué, mais les conseillers ruraux manquent d’outils
adaptés et appropriés pour jouer ce rôle. Ils manquent
Tests et propositions d’innovations comme alter-
également de démarche de consultation et de concer-
natives aux pratiques préexistantes
tation pour une réelle implication des acteurs locaux.
En rapport avec la SODEFITEX, plusieurs techno-
Les travaux réalisés depuis 199 1 avec le Conseil Rural
logies ont été testées et les résultats suivants ont été
de Ross-Béthio par I’ISRA ont permis de mettre à la
obtenus :
disposition des conseillers divers outils sous un format
adéquat pour les populations locales : cartographie
l
modèles d’étables permettant l’amélioration
(cartes thématiques, cartes de ressources naturelles...)
du fumier et l’utilisation des aliments distri-
et dossiers fonciers (affectation, occupation..,).
bués ;
l utilisation rationnelle de la supplémentation en
La mobilisation des connaissances disponibles et I’ani-
fonction des ressources disponibles ;
mation de la réflexion à la base permettent aux
l rationalisation et définition des types de pro-
conseillers de planifier l’utilisation des ressources et
duction en fonction des opportunités du mar-
de coordonner le développement local.
ché (produire du lait dans les agglomérations
situées non loin des centres urbains : de la
viande dans la zone du Bassin de I‘Anambé).
Bilan du Plan Quinquennal
de I’ISRA, 1990-1995

Rhltats wientitïques
iiu iii\\ c;tu rCgional
Gestion de In fertilisntion minérale du coton
L’objectif global de ce travail était la modulation de la
dose de fertilisation minérale en fonction d’une part,
de l’objectif et de la technicité du producteur et d’autre
part, des conditions agro-écologiques de production.
Les résultats obtenus ont été les suivants :
l
pour les semis précoces (avant le 30 juin) :
350 kg/ha d’engrais complexe NPK ;
Mise en plrcc d’un sysftirne d’umélioration génétique
l
pour les. semis intermédiaires (entre le 10 et
ri noyuu ouvert (SAGNO)
le 15 juillet) : 2.50 kg/ha d’engrais ;
l
pour les semis tardifs (au-delà du 20 juillet
Ce travail a consisté à améliorer le schéma classique
et dans les zones à plwiométrie faible) :
d’amélioration gén6tique qui était basé sur l’utilisation
150 kg/ha d’engrais.
exclusive des animaux de la station du CRZ de Kolda.
En outre, ce schéma classique ne prenait pas en
Ces recommandations ont été largement diffusées au
compte certaines volontés des éleveurs, à savoir,
niveau des paysans encadrés par la SODEFITEX.
l’augmentation du rendement laitier des animaux.
Contrôle de l’enherbement
L’application du SAGNO a permis de corriger
certaines imperfections du schéma classique, en ce
A cause d’une pluviométrie généralement très précoce
sens, qu’il implique dans tout son processus les
et assez abondante, I’enherbement constituait dans
producteurs et les services d’encadrement de I’éleva-
cette zone un goulot d’étranglement, surtout au
ge. Les études ont. en outre. mis en évidence les
démarrage de la campagne culturale. Ceci entraînait
particularités de la physiologie de la reproduction chez
souvent la réduction des emblavures et parfois même
la femelle Ndama et permis l’amélioration des taux de
l’abandon de plusieurs parcelles.
réussite de l’insémination artificielle.
Ainsi, la recherche s’est intéressée à la mise au point
Gestion de In.fertilité des sols
d’associations de matières actives pour le désherbage
sélectif des cultures.
Des études sur la fertilité des sols entreprises entre
1991 et 1993 ont permis d’obtenir les résultats sui-
Les résultats obtenus dans ce domaine ont été les
vants :
suivants :
l
LIII schéma de rotation quadriennale : Céréale -
l
pour le coton : Callifor G et Flurone P.G. ;
Arachide - Coton - Céréale ;
l pour le maïs : Primagram Extra et Chal-
lenge M. ;
l une économie de 50% d’engrais minéral en
l
pour le sorgho : Laddock ;
utilisant 4 t/ha de fumier + 100 kg/ha d’engrais
l
pour le riz : une gamme de produits.
complexe NPK à la place de 200 kg/ha de ce
même engrais :
Ces associations ont permis de contrôler I’enherbe-
ment jusqu’à 30 - 45 jours après traitement.
l une technique des haies vives et des brise-
vent:
l
une technique de jachère améliorée et cultures
en couloirs.
Bilan du Plan Quinquennal
43
de I’ISRA, I990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
Variétés améliorées pour les grandes cultures de In
zone
Zone Basse et Moyenne Casamance
Les travaux d’amélioration variétale (création varié-
tale, tests d’adaptation du matériel amélioré provenant
d’ailleurs) ont permis d’identifier pour chaque culture
les variétés suivantes :
Amélioration variétale du riz
Dans cette zone agro-écologique les recherches
l pour le coton : IRMA 772, G 440, J 700,
Stam 42, Buld BI, Stam F ;
menées sur le riz ont abouti aux résultats suivants :
0 pour le maïs : Synthetic C ;
(i) Riz de nappe
l
pour le sorgho : F2-20 ;
l
pour le mil : IBMV 8401 :
Les variétés locales cultivées dans les zones de nappe
l
pour l‘arachide : 57-3 13 ;
sont généralement peu adaptées aux conditions de sols
l
pour le niébé : TN-88-63,69-9 ;
lourds. En outre, ces variétés présentent une faible
l
pour le riz : Tox 728, ITA 120.
productivité. Deux nouvelles variétés ont été mises au
Contrôle des pnrasifes des cultures
point : DJ 1 l-509 et Tox 728-1. Ces variétés qui sont
prêtes à être transférées, sont rustiques et pi-ésentent
Dans la zone, des parasites de tous ordres causent des
des niveaux de rendement assez élevés.
dégâts importants sur les cultures en général et le
coton en particulier. Cependant, l’essentiel de la
(ii) Riz de bas fond
protection phytosanitaire concernait l’entomologie du
coton, qui semble être la seule culture à pouvoir
Dans certains bas-fonds de la moyenne et basse
rentabiliser les coûts engendrés par l’utilisation des
Casamance, la durée de submersion est très courte et
pesticides. Les résultats obtenus dans ce domaine sont
sa hauteur très faible, d’où la nécessité de créer des
les suivants :
variétés à cycle court adaptées aux conditions de
submersion et présentant des rendements supérieurs à
ceux des variétés locales. Les travaux de recherche
l peut
le coton : toute une gamme de
produits insecticides :
réalisés ont permis d’identifier les variétés. ITA 123,
ITA 2 12, TOS 103. Ces variétés ont un cycle très court
l
pour l’arachide : Granox, Granox T ;
et une bonne adaptation aux conditions de submersion
l
pour le mil : Apron Plus 50 DS.
faible.
.D’autres variétés à cycle moyen adaptées aux
conditions d’irrigation et valorisant aux mieux les
facteurs d’intensification ont été mises au point. Il
s’agit des variétés BW 248.1, BW 348.1, BG 90-2.
(iii) Riz de mangrove
Les sols de mangrove de la Casamance présentent un
taux élevé de salinité et un pH très acide. Ceci rend ces
sols en général peu propices aux cultures, sauf si ces
dernières présentent une bonne tolérance à la salinité
et à l’acidité. C’est le cas des variétés WAR 1, WAR
77 et WAR 8 1 qui sont, par ailleurs, très productives.
Bilan du Plan Ouinquennal
44
de I’ISRA, I990- 1995

Résultats sclentltlques
au nivtau régional
Hydraulique agricole
Des techniques de gestion des barrages et des digues
anti-sel ont été élaborées. Des études de caracté-
risation hydrologique de la vallée de Bougoutoub ont
été menées dans une perspectille de définition de
règles de gestion du barrage réservoir pour une
intensification de la riziculture.
M a c h i n i s m e
Protection phytosanitaire
Différents matériels ont été mis au point : le semoir DJ
Parmi les maladies du riz, la pyriculariose est celle qui
Eco, la sarcleuse manuelle et le semoir à 4 rangs à
cause le plus de dégâts dans la moyenne et basse
traction bovine. Un rollicultetir a’ fait l’objet de travaux
Casamance. Malgré la multitude de méthodes de lutte
d’adaptation pour la préparation du lit de semis du riz.
préconisées, aucune ne permet d’arriver à bout de cette
Un décortiqueur de néré (Parka b@Zobosa) a été mis
maladie. C’est pourquoi, les recherche ont été
au point.
orientées vers la définition d’une stratégie de lutte
intégrée contre cette maladie. Cette lutte intégrée
Un suivi des performances de divers itinéraires techni-
comprend des techniques culturales, la lutte chimique
ques mécanisés sur riz de nappe a été réalisé en parcel-
et l’utilisation de variétés tolérantes. Parmi les variétés
les paysannes (labour à plat en traction animale, moto-
.tolérantes à la pyriculariose, l’on peut c.iter BW 248-1,
risation petite et moyenne, sarclage mécanique avec
BKN 6986-38-l. ITA 123, TOS 103 et TOX 728-l.
Rotary Hoe et Cono Weeder...) dans une perspective
de réduction des’ temps de travaux et d’accroissemènt
En ce qui concerne la lutte contre les adventices, une
de la productivité.
méthode intégrée a été développée pour la riziculture.
Elle comprend une combinaison de technique cultu-
A g r o f o r e s t e r i e .
raie, d’herbicide et de lutte mécanique. .
(i) ti aies vives
En matière d‘entomologie, un certain nombre de
variétés améliorées tolérantes aux foreurs de tiges de
Les résultats obtenus ont permis de recommander
riz ont été identifiées. II s’agit de BW 248-I et BG.90-
l’utilisation d’un certain nombre d’espèces dans la
2. L’utilisation de ces variétés permet de réduire les
technologie des haies vives. II s’agit de : Acacia
pertes de rendement dues aux foreurs de 25 à 30%.
mellfera, Acacia laeta, Ziqphus mauritiana, Bauhinia
rufescens, Mezoneurum bentamianum, Dichrostachys

Par ailleurs, l’on a mis au point un schéma dé lutte
glomerata, Acacia ataxacantha...
intégrée contre les foreurs de ‘tiges. II comprend unè
combinai.son de variétés, de“ date de semis et de
(ii) Cultures en couloirs
Carbofuràn:
En Casamance, Gliricidia sepium ILG55 et Leucaena
Fertilisation
leucocephala ont donné les meilleurs résultats pour le
taux de survie. Les résultats sur les tests de
L’amélioration des rendements du riz passe néces-
décomposition ont montré que.la&jomasse enfouie de
sairement par l’utilisation rationnelle de la fumure
Leucaena leucocephala et Gltiicidia sepium se
minérale et/ou organique. C’est ainsi que des formules
décompose relativement vite, contrairement à celle de
de fumure minérale et/ou organique ont été mises au
Hardwickia binnata, Azadirachta indica et Cassis
point ,pour les différents types de riziculture : 100N
siamea.
40P 50K en rizière de plaine acide, 60N 40P 50K en
zone de nappe, 60N 40P 50K associé à un recyclage
des pailles en rizière de bas-fond.
Bilan du Plan Quinquennal
de I’ISRA, 1990-1995 .

RCsultats scientifiques
au niveau régional
Etude et aménagement des *formations forestières
L’examen des paramètres génétiques calculés (corré-
naturelles
lations gértetiques et phénotypiques, héritabilité) ont
suggéré de fixer le premier point de sélection des
Les études menées ont permis d’établir la structure des
futures géniteurs à l’âge de 12 mois,
massifs forestiers suivis et de définir des tarifs de
cubage pour les essences de bois d’œuvre essentiel-
II est: également apparu que la .barymétrie peut être
lement. Quant aux essences du sous-bois, des tarifs de
utihsée: comme moyen de sélection indirecte du poids
peuplement ont été élaborés. Ces tarifs donnent les
vif, dans certaines conditions particulières hors de la
volumes de bois présents en fonction des effectifs par
station.
classe de diamètre à 20 cm du sol. De même, ces
espèces ont été utilisées pour enrichir la forêt
Les performances de croissance du zébu Gobra de la
naturelles en layons. Parmi celles-ci, on peut citer
naissance à 3 ans, de même que les mensurations
Oxythenunthera abSy.vsinicu, Erythrophlaeum guineen-
linéaires, ont été caractérisées (âge type, sources de
se, Spatodera compenukafa, C’hlorophora regia, Antia-
variations). il en est de même pour les performances
ris africana, et Ceiha penfandra. Certaines espèces
de reproduction.
australiennes ont également été utilisées, il s’agit de
Acacia mangium, Acacia holosericea, Acacia timida et
La caractérisation génétique du zébu Gobra par I’ADN
Acacia nilofica. Quelques espèces fourragères ont
a été effectuée dans le cadre d’un programme global
également été introduites dans les forêts comme
qui a intéressé les races d’Afrique Occidentale et
Gliricidia sepium et Leucaenu leucocephala.
Centrale. L’analyse des résultats a montré que c’est le
mélange entre Bos taurus et Bos indicus qui est à la
base de la plupart des races de la région. Le zébu
Gobra, comme les zébus d’Afrique de l’Est. possède
un ADN mitochondrial de type taurin. Donc, ces zébus
sont le résultat de croisements initiaux. En outre, on
note une intrusion d’haplotype zébu chez les taurins
Ndama de Gamb.ie plus élévée comparativement au
t?u.irin .du Sénégat. Quant au Ndama de Guinée. celui-
d.I montre un faible taux d’intrusion Id’haplotyp zébu.
Zone SyhWPastorale
Productivité des animaux
(i) Zébu Cobra
Les résultats ont essentiellement porté sur les travaux
en station. Le schéma général de conduite du troupeau
Cobra de la station est basé sur un système de pâturage
naturel avec complémentatio~~ de saison sèche. Les
objectifs de la sélection qui ont porté sur le potentiel
boucher ont amené à faire le jugement des candidats
mâles sur la croissance. Quant aux reproductrices, le
jugement a porté sur leur valeur d’élevage et leur
capacité laitière indirecte (croissance du veau sous
mère).
Bilan du Plan Ouinquennal
de I’ISRA, 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
(ii) Petits ruminants
derniers peuvent hêtre sujets à une amélioration rapide
par des actions simples et ponctuelles.
Les deux (2) races Peu1 et Touabire ont fait l’objet
d’études en station et en milieu éleveur. En station, la
Dans le milieu, les pertes liées à la reproduction
synchronisation des chaleurs avec utilisation des
peuvent être réduites en veillant sur l’état des femelles
PMSG a permis de regrouper les naissances. Toute-
au moment de la lutte, surtout en.saison dif&ile. ‘En
fois, cette technique. qui tend à augmenter la prolifici-
outre,
I’amélic>ra$on de la viabilité ..dés” jeunes
té s’est accompagnée d’une forte mortalité des IIOU-
permettra d’augtnehter IeS revenus de .I’éleveur, en
veaux nés due. en particulier, à des facteurs environ-
favorisànt la prolikité des femelles.
nementaux mal maîtrisés.
Alimentation et pâturage
Aussi, pour son utilisation en élevage traditionnel, la
technique doit s’accompagner d‘un bon niveau sani-
(i) Exploitation des pâturages par les animaux
taire et nutritionnel des mères, conditions souvent
difficiles à réunir. C’est pourquoi la technique a sur-
II est ressorti des étudei -effectuées que les animaux
tout été conseillée en système intensif.
consomment d’une manière effective 30% des espèces
identifiées au niveau du pâturage.
Les différents paramètres de reproduction ont un
impact réel sur la productivité numérique du troupeau.
Les ovins ont un régime intermédiaire entre les bovins,
Ces paramètres ont une forte composante environ-
grands consommateurs de graminées, et les caprins
nementale de sorte que leur modulation constitue une
dont le régime comporte beaucoup de ligneux.
voie possible d’amélioration.
L’analyse des préférences alimentaires a révélé que
Les paramètres de reproduction des brebis Peu1 et
des espèces peu présentes dans la végétation ont une
Touabire ont été calculés en élevage traditionnel en
grande importance dans l’alimentation des animaux.
zone sylvo-pastorale. 1 I en est de même des paramètres
Un équilibre entre le prélèvement par les animaux de
démographiques et de croissance. Ce travail a permis
ces espèces fourragères utiles à leurs performances
de caractériser les systèmes d’élevage Peul et Woloff.
(croissance, ‘reproduction, production de lait....) et la
préservation des pâturages était donc à trouver.
Les premiers résultats sur les bases physiologiques de
la reproduction ont permis d’élaborer des stratégies
Des index de valeurs pastorales ont été établis pour les
d’amélioration des paramètres de la reproduction
trois (3) espèces animales. Par contre, aucune corré-
basées sur la supplémentation après la mise bas.
lation entre les performances des animaux n’a été mise
en évidence. La pratique des cultures fourragères pour
La caractérisation de la croissance de l’agneau Peu1
améliorer les pâturages est possible en mettant à profit
avant le sevrage a montré que les -jeunes sont sous la
les micro-dépressions qui existent dans la zone.
dépendance de leur mère. Cependant, l’alimentation
lactée des .jeunes doit être complétée par une ration
adaptée à distribuer assez tôt. Compte tenu de
l’influence maternelle très forte sur la croissance des
jeunes, il a été recommandé de fixer le premier point
de sélection des candidats mâles à un âge supérieur à 4
mois (entre 9 et 12 mois) en vue d’améliorer la
précision de la prédiction des valeurs génétiques. De
plus, une telle pratique éviterait de procéder en milieu
éleveur à un sevrage contrôlé et précoce qui risquerait
de se heurter à LIII problème de main d’œuvre et
d’infrastructures.
Plusieurs paramètres ont été analysés comme l’âge au
Ier agnelage, l’intervalle entre mise bas, la taille de
portée et la fécondité. II est apparu que le type
génétique n’influence pas ces paramètres et que ces
Bilan du Plan Quinquennal
47
de I’ISRA, 1990- 1995

Résultats-scientifiques
au niveau régional
été mise en évidence. Les performances de survie des
peuplements gommiers dans les différentes zones éco-
climatiques ont été déterminées.
Les études phénologiques ont permis d’identifier les
sites les plus favorables à l’accomplissement des diffé-
rentes phenophases indispensables à la reproduction
des peuplements. Les durées des phénophases ont été
déterminées et, en ce qui concerne le gommier, un
Foresterie
accent particulier a été mis sur la corrélation entre
phénologie
et exsudation de gomme en vue
Dans la zone sylvopastorale, les reboisements consti-
d’optimiser la production de gomme arabique.
tuaient 1111 élément déterminant dans la stratégie de
revégétalisation de la partie Nord du pays confrontée à
Les tests de comportements ont montré que les acacias
l’avancée du désert. Du fait du climat sahélien qui y
australiens ne sont pas adaptés à la zone. En ce qui
prévaut, l’eau demeurait une contrainte majeure au
concerne Acacia senegal, des techniques efficaces de
reboisement et les sécheresses épisodiques consti-
saignée pour la production de gomme arabique ont été
tuaient un obstacle ma~jeur. Dans cette partie du
mises au point (outils, périodes de saignée et con-
territoire, l’application des résultats de la recherche
ditions de saignée).
forestière en écologie et physiologie a concerné les
2
plantations agroforestières et/ou
gominières.
Les
Au niveau de l’utilisation de Eucalyptus dans le reboi-
acquis d‘ordre méthodologique ont été les suivants :
sement au Sénégal, le seuil limite à partir duquel le
fonctionnement hydrique de cette espèce est pkturbé,
l la mise au point de méthodes d’évaluation de
a été établi. La consommation hydrique de Euca-
la résistance à la sécheresse de certaines
lyptus, de Acacia seyal et de la végétation herbacée
essences vulgarisées pour les exploitations
concurrentielle a été quantifge. La détermination du
agroforestières (,4cuciu .scnegul, Zizyphus
comportement écophysiologique des capacités de
nitnn'ilimrr et Awcitr rdtiianu) et pour la
résistance à la sécheresse de Eucalyptus a permis de
production de gomme arabique (Acacia
préciser les zones susceptibles d’êtrê reboisées par
.wlle~d) :
cette essence.
l
la mise au point de méthodes de quantifkation
de la consommation hydrique des gommeraies
Productions végétdes
et des exploitations agroforestières ;
l la constitution d’une banque de données pour
Les recherches sur les productions végétales ont été
la modélisation du comportement et de la pro-
pratiquement inexistantes dans la ZSP sensu stricto.
ductivité des gommeraies. La banque compor-
Toutefois, ces activités de recherche ont été menées
te les donnccs dc trois (3) années de suivis
dans le Nord du Bassin Arachidier et ont conduit à des
~lcntlroiii~tricliies.
I~li~nologiques. météorologi-
résultats (variétés, techniques culturales) dont la
qucs de la production gommière et de la sur-
nmjeure partie a été transférée ou est transférable dans
Vic.
la zone.
Des connaissances substantielles ont été accumulées
D’autres travaux menés au sein des laboratoires et en
en ce qui conccrnc Ic comportement général des
station sur la compréhension des mécanismes de
plantations liwcsticres dans la zone sylvopastorale. Les
résistance des plantes à la sécheresse ont eu des retom-
taux de croissance ct dc survic des arbres ont été
bées et des applications techniques très intéressantes
étudiés ainsi que la phcnologic, surtout dans les
pour l’agriculture de cette zone nord. Le matériel
plantations dc lc,</c,itr .~c~rw~~lc/l dont la dynamique de la
végétal et les techniques utilisées dans cette zone en
croissaiiw csl connut. I ,‘inllucncc dc la topograpliie
.
matière de culture maraîchère proviennent en grande
sur Ics caractcristiquc~
dc croissance ot dc survic a
partie des recherches menées par le Centre pour le
aussi étc appréhe~~lCc.
Développement de I‘tlorticulture (CDH) de Cambérè-’
ne. Toutefois, il n’y a pratiquement pas eu d’études et
1 a préfcrciicc clc t~rc,ir/ .scnc~~fi/ p o u r l e s s o l s
d’expérimentations spécifiques aux conditions pédolo-
errugineux tropicaux à pscudo-gley dc profondeur a
giques de la ZSP.,
f3ilan du Plan Quinquennal
48
de I’ISRA, 1990-199s

Résultats scientifiques
au niveau régional
Sorgho
Zone Sud Bassin Arachidier
En matière de culture de sorgho, l’on peut citer comme
acquis transférables deux variétés (CE 145-66 pour la
frange Nord du Sud Bassin Arachidier et F2-20 pour la
frange Sud). Par ail;-drs, d’autres variétés sélec-
Gestion des ressources naturelles et systèmes de
tionnées sont à différents stades d’évaluation. Parmi
production
les variétés en cours de test en milieu paysan, l’on peut
notamment.citer CS-95 et SEPON-82.
La pression démographique et la sécheresse des
. .
années 70 et 80 ont considérablement contribué à la
Arcrckide
dégradation des zones de bassins versants, les rendant
presque incultes. Par ailleurs, la forte érosion hydrique
La seule variété d’arachide de bouche jusqu’ici culti-
en début d’hivernage rendait difficile l’implantation
vée au Sénégal, GH 119-20, connaît depuis quelques
des cultures, surtout dans les zones déclinées. C’est
années une réduction de la taille de ses gousses et
donc dans ce contexte que des études ont été
graines. II était donc nécessaire de trouver des solu-
entreprises pour une meilleure conservation des sols,
tions à ce problème afin de sécuriser la production
une meilleure utilisation des eaux de pluie et, la
d’arachide de bouche.
régénération de la végétation naturelle. Les résultats
obtenus ont permis : (i) l’élaboration d’un schéma
Par ailleurs, pour renforcer le potentiel de production
d’aménagement intégré des bassins versants ; (ii) la
de la zone Sud Bassin Arachidier, la recherche d’une
mise au point de techniques du travail du sol (radou
variété d’arachide plus adaptée aux conditions de
baling) qui valorisent mieux les pluies en début
sécheresse de la zone que la variété 28-206 était
d’hivernage ; (iii) la définition de doses de matière
devenue impérieuse.
organique pour la fertilisation des sols dégradés. L’on
.
a également mis au point des techniques de production
Les travaux de recherche menés dans cette zone ont
et d’utilisation du compost à partir de résidus d’origine
permis la mise au point de deux nouvelles lignées. Ce
végétale ou animale (fosses coinpostières). Par
sont PC 79-79 pour l’arachide d’huilerie et H 75-O
ailleurs, il a été mis au point des modèles de gestion de
pour l’arachide de bouche. Ces deux lignées sont en
l’eau et de la fertilité aux échelles du terroir et de la
évaluation dans le cadre d’essais multilocaux.
parcelle intégrés à LIII systéme d’information géogra-
phique.
Dans les zones rurales, il existait des unités de tram
formations des céréales locales. Cependant, .les trans-
formateurs utilisaient des unités séparées pour le
décorticage et la mouture avec très souvent des
moteurs surdimensionnés. Afin de mieux rentabiliser
ces unités, la recherche a mis au point un système
intégré de transformation des céréales qui a donne_
satisfaction aussi bien en station qu‘en milieu réel.
Mil
I
Les travaux de sélection réalisés dans la zone sud
bassin arachidier ont permis d’identifier des variétés
de mil performantes qui font toujours l’objet de tests
multilocaux. II s’agit des variétés SOSAT C-88 et
ICMVIS-88.305.
Bilan du Plan Ouincwennal
4 9
de I’ISRA, 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
Les recherches sur les haies vives ont abouti à des
Zone Centre Nord Bassin Arachidier
résultats qui permettent a~~~ourd‘hui de recommander
l’utilisation d’un certain nombre d’espèces telles que
Actrcicr sqvri. .ilcucitr po~~~~~ulh~r, Acmia sieheriana,
Acmiu nrcrc.ros~trc.-\\.~I. .
Arachide
Quant aux cultures en coyloirs, les espèces testées sont
L’étude des différents types de sécheresse sévissant au
Gliricidiu sepiunl (3 variétés), Leucaerlu leucocephala
Sénégal a conduit à la conclusion que le premier
( 2 v a r i é t é s ) , Alhizitr lrhhek. Moringu olelfera,
facteur limitant la production dans la zone Nord était
Az~dirmh~~l intlicu. C ‘U~LIIIIIS cajau, H a r d w i c k i a
la durée utile de la saison des pluies. La recherche de
hinn&r et CL~ssitr ,sirnncvr. Même si ces résultats n’ont
variétés présentant un cycle plus court que celui de la
pas permis de tirer des conclusions définitives, ils ont
variété actuellement vulgarisée (55-437, 90 jours)
toutefois montré que la plupart des espèces testées ont
constituait une priorité à court terme. C’est ainsi
un comportement (taux de survie et réaction à la
qu’une nouvelle variété, GC S-35, spanish de 80 jours
coupe) relativement bon.
destinée à la zone Nord (région de L6uga) a été créée.
Cette variété d’arachide, la plus précoce jamais
Sur sols salés (tannes) les résultats ont montré le bon
vulgarisée, a un mciIJeur poids de 100 graines; un
comportement d’espèces locales (telles que Parkin-
meilleur rendeme& ti décorticage et une meilleure
sonia LICU~~LI/LI et Ttumrri.u semgulemis) et d’espèces
productivité que la 55-435 dans la zone de diffusion
exotiques (telle que
potentielle. Une simulation des gains attendus dans la
A4cltrlc~~~1
SP.). Acmia ho/oseri-
cea et A. .sc/erospernlcr n’ont pas donné satisfaction.
région de diffusion potentielle fait apparaître un gain
Par ailleurs. des études ont permis d’établir la structure
de production de l’ordre de 15 000 tonnesJan.
des massifs forestiers et l’élaboration de tarifs de
cubage.
Par ,ailleurs, il a été mis au point une autre variété
d’arachide, la Fleur 1 1, adaptée à la sécheresse dans le
Centre Nord’bassin Arachidier (régions de Diourbel et
Thiès) et ayant un potentiel de rendement de 30%
supérieur à celui de la variété témoin 55-437.
.
Comme autres acquis en matière de culture d’arachide,
il convient de mentionner les méthodes de lutte contre
les iules, les molécules fongicides pour l’analyse des
semences, les décortiqueuses dérivées de celle du mil,
la modélisation du bilan hydrique (modèle ARABHY),
et enfin dés méthodes de conservation des semences.
Mil
Les principales contraintes qui limitent la production
du mil sont la sécheresse, les maladies et les insectes.
Ces contraintes ont été prises en compte dans les
travaux d’amélioration variétale en vue de la mise au
point de variétés productives pour chacune des
principales zones de culture. Pour la zone Centre
Nord, on peut citer comme acquis transférable la
variété IBMV 8402.
Par ail.leurs, le travail de sélection a permis
l’identification de variétés intéressantes pour chacune
des principales zones de culture. II s’agit des
variétés ICTP 8203 et GB 8735 pour la zone Nord et
ISMI 9101 et ISMI 9102 pour la zone Centre Nord.
Bilan du Plan Quinquennal
5 0
de I’ISRA, 1990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
Ces variétés font 1.ob-jet de tests multilocaux et
de test en milieu paysan. Il s’agit des variétés HB 22 et
pourraient être transférables dans quelaues années.
CE 3 15- 14- 1 - 1 pour la zone Centre Nord.
En matière de défense des cultures, l’on a mis au point
une méthode de lutte intégrée comprenant la variété
tolérante (F2-20) + fumure organo-minérale + herbici-
40 3 4-D.
NGbé
. .
Deux nouvelles variétés de niébé (Mouride et Melakh)
résistantes à certains insectes et maladies, ont été
mises au point. L’on a également mis au point des
En matière de défense des cultures, d Importants
disques de semis ainsi que des techniques culturales
résultats ont été obtenus, parmi lesquels l’on peut
(date et densité de semis). Des techniques de stockage
citer :
et de traitement des semences sont aussi disponibles
(traitement des semences au Granox, Marshal, mélan-
l
la mise au point de méthodes de lutte intégrée
ge Thiram + Dieldrine).
contre le mildiou du mil (combinaison de
traitement de semences avec Apron Plus 5ODS
Haies vives
et variétés résistantes) ;
l
la mise au point de méthodes de lutte intégrée
Les résultats obtenus ont permis de recommander
contre le striga (variété + fumure organique +
l’utilisation d’un certain nombre d’espèces dans la
herbicide Tréflan et Gésaprim).
technologie des haies vives :
Enfin, en matière de fertilisation des doses de ferti-
l Pour le Bassin Arachidier : Acacia melifera,
lisation organique (fumier ou compost) ont été mises
Acacia laeta, Zizyphus mauritiania, Bauhinia
au point (4t/ha). II en’ est d’ailleurs de même en
rufescens, Acacia nilotica (variété adansonii),
machinisme agricole où des batteuses ‘SISCOMA et
Acacia tortilis et Acacia ataxacantha ;
DAKAI ont été mises au point.
l
Pour la zone Nord : Dichrostachys glomeruta,
Acacia tortilis, Prosopis juliflora ;
Sorgho
l L’introduction d’espèces exotiques a donné
des résultats satisfaisants. Sur sol limoneux,
La culture du sorgho présente généralement un faible
Acacia holosericea, A. tunlida et A. trach.ycu-
niveau de productivité à cause de diverses contraintes
rpa se sont bien comportés tandis que sur sols
d’ordre variétal, agronomique, pédoclimatique et
argileux, d’autres espèces fourragères se sont
socio-économique. Sur le plan variétal, les variétés
révélées bien adaptées. II s’agit de Acacia
locales de type Guinea qui occupent l’essentiel des
rneliflifera, Prosopis cinerariu, Bauhinia
surfaces, ont un cycle généralement long, un faible
cheilanta, Cassis excelsa, Caesalpinia .ferrea
potentiel de rendement et valorisent mal les itinéraires
et Zyziphus nlauritiana.
techniques d’intensification, d’oit l’objectif de création
de variétés productives et adaptées aux conditions
Les essais en gestion, menées sur Acacia holosericeu
agro-climatiques des principales zones de culture
et A. ttmida à 40 cm, ont montré que les coupes effec-
(variétés de 80-100 jours pour le Centre Nord et
tuées en saison sèche donnent de meilleurs résultats
variétés de 1 OO- 1 10 jours pour le Centre Sud).
que les coupes effectuées en hivernage.
En matière d’acquis transférables, il convient de citer
Bilan hydrique des cultures
la mise au point des variétés suivantes CE 145-66 et
CE 180-33 pour les régions de Thiès et Diourbel et CE
Les conditions d’alimentation en eau des c,uItures
196-7-2 pour la zone de Mbour.
pluviales déterminent le comportement du matériel
végétal et les variations de sa production. L’approche
Les travaux de recherche ont permis par ailleurs
modélisation utilisée dans l’étude du bilan hydrique
d’identifier des variétés intéressantes qui font l’objet
des cultures a permis :
Bilan du Plan Quinquennal
51
de I’ISRA. 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
l d’établir en cours de campagne de production
les diagnostics hydriques des cultures ;
l d’alimenter le système d’alerte précoce par
une estimation fiable (à 10% près) des produc-
tions de céréales de base :
l
de réaliser un zonage agroclimatique à I’échel-
le du territoire.
Zone Maritime
Environnement I?vcl~~~-clintcrticlue
Ce programme a étudié la circulation océanique et côi
tière, ses variations saisonnières sur le plateau conti4,
nental et au large des côtes, l’identification des masses
d’eaux et la détermination de leurs origines et les
mécanismes de production sur le plateau continental et
ses abords immédiats.
Les principaux résultats enregistrés ont été les
suivants :
0 Les relations température/chlorophylle et tempéra-
ture/nitrate font apparaître une liaison directe entre
température et biomasse phytoplanctonique ;
l L’étude de la relation températurekalinité montre
que la biomasse est maximale pour des salinités de
l’ordre de 35.7gA :
l
Les composantes nordkud et est/ouest des courants
indiquent LIII renversement du courant nord/sud et
LIII réchauffement très rapide des eaux dès le mois
de mai :
l Les profils de courants est/ouest montrent que les
remontées d’eaux froides se feraient par une veine
située entre 10 et 40 111 de profondeur. Dans les
petits fonds. il y aurait deux courants inversés par
le haut et le bas :
l
Les sels nutritifs classiques semblent jouer un rôle
mineur dans les mécanismes de production du
phytoplancton, leurs concentrations étant très
faibles
aux saisons caractéristiques. Par contre, la
matière organique dissoute semble liée à la
répartition spatiale du phytoplancton.
Bilan du Plan Ouinwennal
52
de I’ISRA, 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
Pêche wtisanale
d-autres fàcteurs tels I’habitudc. la sécurité. la
prc~sioii sociale. interviennent dans ce prwcssu~.
Ce programme a étudié les différents aspects de la
pêche sur les côtes nord, sud et le Cap Vert ainsi que
la technologie des engins et la modélisation de la
Les différents recensements ont permis d’ajuster
l’effort de pêche avec le niveau des ressources
disponibles et de fournir des informations fiables
aux projets de développement ;
Les poissons pélagiques côtiers (55% du total des
débarquements) représentaient la ressource la plus
Les statistiques de pêche dans les différents ports
importante quantitativement (200.000 à 350.000 ton-
de débarquement du littoral ont été publiées. Ces
nes/an). Leur faible prix de vente en avait fait un
statistiques,
outre
qu’elles
permettent de
produit accessible aux populations déshéritées. Les
diagnostiquer annuellement la pêcherie artisanale,
recherches sur ce type de ressources se sont articulées
sont des outils indispensables pour mesurer
autour de la collecte des statistiques, la biologie des
l’impact du secteur dans l’économie du pays ;
principales espèces et l’évaluation de leur biomasse
par échointégration. Les résultats attendus étaient la
A l’échelle nationale. les mises à terre varient peu
gestion et l’exploitation rationnelle des petits pélagi-
d’une année à l’autre. Par contre, à l’échelle
ques :
régionale,
OI1
note d’importantes variations
(notamment dans la région du Fleuve Sénégal) ;
En biologie, les études menées ont permis de
déterminer les relations taille/poids, longueur à la
L’étude de la variabilité et de l’hétérogénéité du
fourche/longueur totale, l’équation de croissance, la
sous secteur pêche artisanale montre que seule
mortalité et les périodes de ponte :
l’approche multidisciplinaire peut rendre compte
des caractéristiques du système pêche ;
Les stocks de petits pélagiques côtiers effectuent
des migrations saisonnières du sud du Maroc à la
L’analyse des mortalités par pêche montre la
Guinée Bissau. Dès lors, il a été préconisé, la
difficulté de l‘utilisation de l’unité d’effort (sortie
gestion de leur exploitation devait se faire sur une
par pirogue par jour) pour la gestion des pêcheries ;
base sous-régionale, d’autant plus qu’ils étaient
soumis à d’importantes fluctuations liées aux
Le casier pliant pour la pêche de la seiche mis au
conditions hydro-dynamiques ;
point par le CRODT a été breveté. Un nouveau type
d’appât (épi de cocotier) a été étudié et proposé aux
Les biomasses évaluées par échointégration dans
pêcheurs ;
les eaux sénégalaises pendant les saisons froides
ont été de l’ordre de 800.000 tonnes pour la Côte
Les facteurs limitants de la pêche à la palangre à
Nord, 210.000 tonnes pour la Petite Côte et
l’aide du vire-ligne ont été identifiés (conditions
970.000 tonnes pour la Casamance. La sardinelle
climatiques défavorables entraînant une insécurité
plate a représenté 5 1% de la biomasse globale et la
en haute mer, cherté de l’appât, difficulté dans
sardinelle ronde 15% seulement ;
l’approvisionnement en carburant pirogue...) ;
Les évaluations faites à partir de modèles globaux
La modélisation de la pêche artisanale aux filets
n’ont pas permis de conclure à une surexploitation
dormants à Kayar montre que l’appât du gain ne
mais ont laissé supposer que l’exploitation des
constitue pas totyours le facteur dominant dans le
stocks pélagiques côtiers était proche de son
processus de décision du pêcheur. II semble que
optimum. Toutefois, le niveau d’exploitation des
Bilan du Plan Quinquennal
5 3
de I’ISRA, 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
sardinelies dans la zone Sud Maroc/Guinée Bissau
l Le stock d’albacore est modérément exploité en
ne présente pas d’inquiétude.
Atlantique Est mais les juvéniles sont soumis à un
fort taux d’exploitation ;
Pêche thoni&e
l
Le stock de listao est globalement sous exploité en
Les ressources thonier-es sont distribuées dans I’en-
Atlantique Est ;
semble de l’Atlantique oil elles effectuent des
migrations de grandes amplitudes. Elles sont donc
l
Le stock d’espadon
est sous exploité dans
exploitées par differents pays situés tout au long de
l’Atlantique Nord et surexploité au large des Etats
leur parcours migratoire.
Unis.
Les objectifs de recherche étaient de fournir, en liaison
Pêche chalutière
avec les autres organismes travaillant sur les thonidés,
les bases scientifiques d’une réglementation contrôlant
Ce programme a porté sur l’étude de l’ensemble de la
l’effort de pêche et la taille des thons capturés en
pêche chalutière nationale et étrangère. Il se justifiait
Atlantique tropical. Ces bases scientifiques ont été
par l’importance de ce secteur de la pêche dans
obtenues à partir de la collecte et du traitement des
l’économie nationale (forte valeur commerciale des
statistiques de pêche. des études sur la biologie et
captures, importance du volume des exportations, forte
l’écologie des thonidés, de la dynamique des stocks et
valeur ajoutée, main d’œuvre employée...). La finalité
de leur exploitation rationnelle :
du programme est de proposer aux décideurs-
politiques et opérateurs économiques différents
l La collecte et le traitement des statistiques de la
schémas d’aménagement possibles de la pêcherie en
pêche thonière ont permis de déterminer, chaque
faisant ressortir les options où le maximum de
année, le nombre de tanneurs et de senneurs basés
bénéfices peut être attendu, compte tenu des
à Dakar (20 tanneurs et 2 senneurs en 1989 / 90, 12
caractéristiques biologiques des différents stocks.
tanneurs en 1991...) et les captures totales de toute
la flottille :
Les recherches entreprises et les résultats qui en ont
découlé sont les suivants :
l L’analyse des structures démographiques a mis en
évidence la structure fine des captures par âge ;
Les statistiques des différentes flottilles ont été
régulièrement collectées, traitées et publiées ;
l
L’étude des conditions environnementales a montré
l’influence sur la baisse de prises des gros
Une diminution importante de l’abondance globale
albacores :
des espèces démersales a été mise en évidence sur
le plateau continental sénégalais, entre 10 et 100 m
l Une
migration
transatlantique (des
côtes
de profondeur ;
américaines vers le Golfe de Guinée) d’albacores
adultes a été mise en évidence ;
Les espèces démersales du plateau continental
ayant une distribution très côtière ou assez
l Les thons présents près d’un mont sous marin y
profonde, de même que celles ayant un caractère
restent plusieurs semaines :
plus ou moins pélagique ont connu une relative
stabilité ou une faible évolution à la baisse ;
l Les periodes d‘abondance des thons ont été bien
définies. La bonite à dos rayé est présente de
Les céphalopodes (seiche et poulpe) ont connu un
décembre à mai. Elle disparaît en saison chaude qui
net accroissement d’abondance ;
est la période d’abondance maximum du
maquereau bonite. La thonine est présente toute
Les tailles moyennes des espèces débarquées ont eu
l’année au large des côtes sénégalaises mais son
des variations des faibles. Les taux d’exploitation
abondance est maximale de janvier à juin.
sont par contre trop élevés ;
L’auxide, moins côtière, est abondante dans les
eaux chaudes (mai-novembre) :
L’étude de la reproduction de la crevette gamba a
mis en évidence deux saisons de ponte au large du
Bilan du Plan Quinquennal
54
de I’ISRA, 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau régional
Sénégal (la première en juillet/août, la seconde,
plus importante, en novembre/décembre) ;
Les subventions ne doivent pas être rigides mais
évoluer et s’ajuster continuellement aux change-
l L’étude de la taille à la première maturité sexuelle
ments dans les disponibilités des poissons, des
des femelles de la crevette gombu a montré qu’elle
coûts d’exploitation et du prix du poisson :
était de 9 cm (entre 7 et 10 cm au sud du Golfe de
Guinée, 8 cm en Méditerranée) ;
Les subventions peuvent être utilisées pour
redéployer l’effort de pêche des stocks de poisson
l
II a été montré que, pour les stocks de merlus, une
surexploités vers ceux qui le sont moins ;
augmentation de l’effort est envisageable sans
toutefois perdre de vue que la mortalité subie par ce
Le suivi et l’analyse des prix du poisson ont permis-
stock dépendait aussi de la pression de pêche
de suivre l’évolution de la valeur des débarque-
exercée sur toute l’étendue de la zone de migration,
ments et de communiquer des informations à
de la Sierra Léone au Maroc ;
l’administration des pêches ;
l
La réduction de l’effort de pêche « chalutier » a été
Les pêcheries sardinières artisanale et semi-
conseillée pour les stocks démersaux côtiers.
industrielle peuvent se compléter harmonieusement
sous réserve qu’elles exploitent des fractions de
Socio-économie ries pêches
stock et des zones de pêche complémentaires et
qu’elles proposent sur le marché des produits de
La pêche et les activités connexes (mareyage,
qualité différente ;

transformation, exportation) jouaient un rôle très
important dans l’économie du Sénégal. A part les
Le coefficient d’utilisation des moteurs a une
facteurs biologiques, il était indispensable d’avoir des
influence directe sur la rentabilité des navires.
connaissances sur les facteurs sociaux, économiques,
L’analyse montre que ce coefficient est en général
anthropologiques... pour définir lme politique des
faible (67% des navires ont un coefficient
pêches hardie et fiable qui tienne compte des
d’utilisation inférieur à 0.6).
contraintes endogènes et exogènes. Ces connaissances
ont été acquises dans le cadre d’études allant de
l’analyse macro-économique de la pêche artisanale à
l’économie de la pêche en général en passant par la
valorisation des produits débarqués et par les systèmes
de production et de distribution. Les principales
conclusions tirées de ces études sont les suivantes :
l Le soutien financier très important des pouvoirs
publics à la pêche artisanale a entraîné I’augmen-
tation de la production, l’expansion de l’industrie
avec le développement rapide du braisage du
poisson et du mareyage. Ce soutien a aussi généré
des effets pervers qui risquent d’infléchir les
résultats acquis :
l L’étude Suhwn~ion.r el ~uc~rcl~c!.s exlérieura a
montré que la politique subventionniste ne profitait
en fait qu’aux industries et aux consommateurs
étrangers et non pas aux pêcheurs ;
l La concentration de toute l’assistance financiere
publique sur lacproduction au détriment des aspects
liés à la valorisation ne permet pas de fournir du
poissons de bonne qualité à un prix abordable aux
consommateurs sénégalais ;
Bilan du Plan Quinquennal
de I’ISRA, 1,990- 199s

Résultats scientifiques
au niveau national
Des-résuttats significatifs ont été obtenus au niveau national
grâce à des recherches sur :
l la microbiologie ;
l la génétique et 1 ‘amélioration des ressources forestières ;
l la sylviculture et l’aménagement des formations naturelles ;
l la pathologie animale ;
l 1 ‘alimentation ;
l la socio-économie rurale.
56

Résultats scientifiques
au niveau national
Microbiologie
Les études entreprises dans ce domaine ont permis de
connaître l’état symbiotiques de la plupart des espèces
forestières et agroforestières utilisées au Sénégal. Elles
ont également permis l’enrichissement des collections
de micro-organismes symbiotiques et la quantification
l les champignons endomycorhiziens de l’ordre
de la fixation d’azote de certaines espèces.
des tilomaies (multiplication de souches sur
plante hôte en serre à partir de spores ou de
DéterminatiOn de l’état symbiotique des plants
sol, vé+cation du caractère monospécifique
des cultures) ;
Des techniques de détection, de caractérisation et de
quantifïcation des infections ont été maîtrisées :
l quelques espèces de champignons ectomy-
corhiziens (mise en culture à partir de chair
l
bactéries fixatrices d’azote (dénombrement
piléique et d’ectomycorhizes prélevés in situ).
des nodules ou des points d’infection sur les
systèmes racinaires des plants en pépinières ou
L’application de ces techniques aux symbioses des
estimation au champ sur des arbres adultes) ;
arbres au Sénégal et l’obtention de souches de
référence provenant de laboratoires extérieurs ont
l champignons
endomycorhiziens (dénombre-
permis la constitution de collections vivantes de ces
ment et identification des spores du sol. obser-
micro-organismes.
vation et quantification des infections racinai-
res) ;
‘Collection des souches de micro-organismes
l
champignons ectomycorhiziens (quantification
De nombreuses et variées souches de Rhizobium (sens
des infetitions, identification et conservation).
large) ont été mises en collection aux laboratoires de
t.
microbiologie de Hann et de Bel-Air. Certaines ont été
L’utilisation de ces techniques a permis de déterminer
isolées et caractérisées à partir de légumineuses arbo-
l’état symbiotiques in situ de plus d’une centaine
rescentes (Faidherbia albida, Acacia senegal, Acacia
d’espèces ligneuses et de caractériser les souches de
seyal, Acacia tortilis, Prosopis africana, Prosopis
micro-organismes entretenues au laboratoire. Les
julzjlora et Prosopis chilensis). De même, il faut noter
données ainsi recueillies ont constitué la base des
l’existence d’une collection d’endomycorhizes portant
travaux en écologie des symbioses en vue de leur
sur les genres appartenant à l’ordre des Glomales
application en foresterie et en agroforesterie.
(Glomus, Acaulospora, Gigaspora et Scutellospora).
Isolement de micro-organismes
Production d’inoculum
Les techniques d’isolement des micro-organismes
Les techniques classiques de production d’inoculum
symbiotiques ont été maîtrisées pour :
de Rhizobium ont été maîtrisées. L’inoculum est pro-
duit généralement en milieu liquide pour être utilisé au
l les bactéries fixatrices d’azote des genres
laboratoire, en serre ou en pépinière.
Rhizohium et Bruc+rhizobium (isolement di-
rect à partir de nodules frais ou isolement à
De I’inoculum endomycorhizien a été produit sur des
partir de broyat de nodules désinfectés stiper-
racines de plantes hôtes. Des tests ont permis de sélec-
ficiellement et purification par étalement suc-
tionner la tomate, le jaxatu et le mil, particulièrement
cessif en boite de Pétri) ;
bien adaptés à la production d’inoculum (rapidité de
croissance, importante prolifération de racines et pure-
té de I’inoculum) dans des conditions de serre. Les
techniques de production d’inoculum ectomycorhizien
Bilan du Plan Ouinquennal
5 7
de I’ISRA, 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau national
sont très diversifiées et doivent souvent faire l’objet
d’adaptation spécifique pour la souche.
Génétique et amélioration des ressources
Inoculation des plants
forestières
L’inoculation des plants au laboratoire, en serre ou en
pépinière a été maîtrisée. L’inoculum peut être mis
directement en contact avec les racines des plants,
Technologies des semences
dans le trou de semis mélangé au sol d’élevage.
II a été mis au point, pour de nombreuses espèces, la
Etude des effets de I’irtoculatiort
méthodologie de levée de dormante des graines. Le
but était d’accélérer et d’homogénéiser la germination.
(i) Estimation de la Sxation d’azote
Pour la scarification des semences présentant une
dormante, l’acide sulfurique concentré a été utilisé.
Les mesures de l’intensité de la nodulation et de
Les conditions de trempage ont été précisées et
l’activité réductrice d-acéthylène, ainsi que le dosage
optimisées pour la plupart des espèces forestières et
de l’azote (méthode de K.jeldahl et méthode isotopique
agroforestières.
Cependant, cette technique s’étant
l5N) dans les différentes parties de la plante et le sol,
avérée dangereuse et coûteuse, il a été recherché des
ont permis l’estimation du potentiel fixateur d’azote
méthodes alternatives permettant de lever la dormante
d’une dizaine d’espèces végétales. A titre d’exemple,
sans utiliser l’acide. II a ainsi été démontré que Acacia
on peut citer Pros@,v ,juljflora qui peut fixer 3 1 g
senegul germe bien après trempage dans l’eau à
d’azote par arbre, soit 20 kg d’azote par hectare et par
température ambiante pendant 12 à 24 heures.
an.
Pour d’autres espèces à graines dures et de grande
(ii) Evaluation des effets physiologiques des
diffusion, la technique mise au point est la scarifi-
symbioses
cation par l’acide au laboratoire, puis le stockage des
semences scarifiées avant diffusion. Cette méthode
Le dosage du phosphore et d’autres éléments, ainsi
s’applique correctement pour Acacia ruddiuna qui
que l’évaluation des paramètres de la croissance ont
conserve une bonne viabilité de semence (germination
mis en évidence l’importance du rôle des symbioses
supérieure à 70%) après trois ans si les graines
dans l’équilibre physiologique de la nutrition miné-
prétraitées sont conservées au froid. Pour Fuidherbia
rale et l’absorption d-eau par les plantes.
albidu, la conservation à moyen terme des graines
prétraitées a été plus aléatoire (germination supérieure
à 30%).
Des études de scarification avec des solutions diluées
d’acide sulfurique ont montré que, si la concentration
est inférieure à 63%, le pouvoir scarifiant de la solu-
tion est insuffisant quelle que soit la durée de trempa-
ge. D’autre part, la recherche forestière a maîtrisé,
pour certaines espèces aux enveloppes séminales parti-
culièrement résistantes telles les Prosopis, une métho-
de chimico-mécanique de décorticage.
Multiplication végétative
Dans le domaine de la multiplication végétative, les
acquis ont porté essentiellement sur les techniques
horticoles et les méthodologies in vitro. Pour Acacia
senegal, le bouturage d’arbre adulte à partir de
fragments lignifiés prélevés dans le houppier a été mis
au point et le développement des bcartures au champ
est suivi depuis cinq (5) ans. Le greffage de A. sene@
Bilan du Plan Ouinauennal
58
de I’ISRA, 1990-l 995

R:ésu dtats scientifîquq5
au nivf:au national
(sur porte-greffe A. S~~~~U/ ou A. laeta) est également
maîtrisé.

Pour d’autres espèces (Khaya senegalensis, Zizyphus
mauritiana, Fuidherhia alhidu, Acacia raddiana,
Acacia nilotica), les méthodes de bouturage et de
greffage ont fait l’objet de recherches qui doivent
encore être optimisées. Le bouturage des racines ou le
drageonnage contrôlé de
Fuidherbia albida, Balanites
aegyptimu, Tmnarindus indica est toutefois maîtrisé
(ii) Prospection et identification de prove-
pour les arbres adultes.
nances
Des recherches sur le microbouturage de Faidherbia
II est important, pour une évaluation correcte des
albida; Zizyphus tnautitianu, Acacia senegal, Khaya
potentialités d’une espèce et pour son amélioration
senegalensis ont été menées à I’URCI. S’il a été assez
ultérieure, de disposer d’un matériel végétal à la fois
simple de microbouturer du matériel juvénile pour ces
représentatif de l’espèce et doté d’une large base
différentes espèces, le clonage de matériel âgé a été
génétique. L’objectif était donc d’explorer les aires
plus problématique.
naturelles des espèces et d’indiquer les provenances et
les peuplements représentatifs. Les opérations des

Enfin, une méthode de microgreffage originale a été
prospections menées ont permis d’identifier plus de 70
mise au point dans le but de rajeunir les espèces. Les
provenances concernant les principales espèces de
résultats sont prometteurs en particulier pour Khaya
reboisement. L’aire sénégalaise de distribution des
senegalensis et Ziz-vphus nmuritiuna.
espèces suivantes a été presque entièrement couverte :
Acacia senega/, Faidherbia albidu, Tamarindus
Améliortrtion génétique
indica, Zizyphus mautitianu et Khaya senegalensis.
(i) Essais de comportement
(iii) Structure génétique des populations
De nombreuses études de comportement d’espèces
L’utilisation des marqueurs isoenzymatiques a abouti
exotiques ont été menées dans les stations expérimen-
à la caractérisation de la diversité génétique des
tales de I’ISRA. Avec WI recul parfois supérieur à dix
populations étudiées (génotypes, taux de polymor-
ans, il apparaît que certaines espèces sont adaptées aux
phisme, distances génétiques). Les premiers résultats
conditions édapho-climatiques du Sénégal et présen-
ont porté sur :
tent des propriétés ou des productions intéressantes.
l l’identification de quelques espèces sahélien-
Parmi ces espèces, on peut noter Acuciu bivenosa et
nes d’Acaciu rencontrées au Sénégal à un
Acaciu sclerospemu, d’origine australienne, qui sont
stade précoce du développement de la plante
de bons fixateurs de sol et CBe.sa/pi~liu~ferrea (brési-
(stade cotylédons) ;
lienne) fourragère. Acuciu hilliunu qui peut être utilisé
l la détermination des relations taxonomiques
sur le cordon littoral. Zizyphw joazeiro, espèce du
entre les espèces montrant que Acuciu lucru
Nordeste brésilien, est un arbre aux qualités fruitières
provenait vraisemblablement d’un croisement
avérées et qui peut ètre utilisée en haie vive.
entre Acuciu senegul et Acuciu mrll~fimr et que
Lysiph.vIluttt ~~I~I~I (australienne) et Hurdwickia
trois enzymes permettent de caractériser les
hina/u (indienne) sont deux espèces fourragères très
trois espèces de Zizyphln (Z. mn’iliunu. Z.
intéressantes. Presque toutes ces espèces sont utilisées
tnucronal~i. Z. jotmiro).
dans les activités agroforestières.
(iv) Biologie de la reproduction
L’étude de quelques aspects de la biologie de la
reproduction chez
Acuciu srrtegtrl a permis de préciser
la morphologie florale et la structure des organes
reproducteurs. En outre. les techniques de croisement
contrôlé ont été mises au point.

Bilan du Plan Quinquennal
59
de I’ISRA, I990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau nation4
Sylviculture et aménagement des formations
naturelles

Techniques de production de plrrnts
Les techniques de production de plants ont été maîtri-
sées au niveau de la pépinière et tous les schémas de
Concernant l’utilisation au Sénégal de Eucalyptus dans
production en fonction des zones écologiques sont
le reboisement, le seuil limite à partir duquel le
disponibles (levée de dormante, type de semis, pério-
fonctionnement hydrique est perturbé a été établi. La
de de semis, nature des substrats, conduite phytosani-
consommation hydrique de Eucalyptus, Acacia seyal
taire, durée de la production de plants en pépinières...).
et de la végétation herbacée concurrentielle a été
quantifiée. La détermination du comportement éco-
Techniques de rkgénértrtion et de gestion sylvicole
physiologique des capacités de résistance à la
des peuplements
sécheresse de Eucalyptus a permis de préciser les
zones susceptibles d’être reboisées par cette espèce.
Le choix des espèces (locales ou exotiques), la
préparation des sols. l’âge d’exploitation et les condui-
Agroforesterie
tes sylvicoles ont été établis dans les différentes zones
agro-écologiques. Après exploitation, la gestion du
Des études ont permis l’identification de cinq (5)
taillis pour les espèces à forte capacité de production
systèmes d’utilisation des terres (SOT) dans la zone
de re.jet, comme Ez~a~~piz~s. consiste à sélectionner un
semi-aride du Sénégal (Niayes, Ferlo, Haute Vallée du
ou plusieurs brins selon les Ob*jectifs de production
Fleuve Sénégal, Bassin Arachidier, Nord Tamba-
(poteaux. perches. bois de service, bois d’œuvre, bois
counda). L’identification est basée sur les potentialités
de feu) et la sélection définitive des rejets peut se faire
agroforestières tenant compte des facteurs biophysi-
six (6) mois après esploitation.
ques et socio-économiques. Pour les technologies de
haies vives, brise-vent et cultures en couloirs, les
Etude et uménugement
cles.forZts naturelles
espèces les plus indiquées pour chaque technologie ont
été identifiées dans chaque -zone éco-géographique.
Les études menées en Casamance, au Sud du Bassin
Les différents parcs agroforestiers ont été étudiés du
Arachidier et dans le bassin sahélien ont permis :
point de vue de leur structure et de leur dynamique.
l la mise au point de techniques d‘évaluation
des potentialites forestières (fourrages ligneux,
bois de service, bois de feu, fruits sauvages) et
d’estimation assez précises des stocks ;
l le dcvcloppement de méthodes d’approches
pluridisciplinaires et participatives concernant
la gestion des rcssourccs naturelles et I’amé-
ilagcmcnt sylvo-pastoral des territoires pasto-
mus.
Bilan du Plan Quinquennal
6 0
de I’ISRA, I990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau national
statut de pays indemne de peste bovine. L’étude des
maladies apparentées est encore fragmentaire.
Pathologie animale
(iv) La fièvre de la Vallée du Rift
Depuis l’apparition de la première épizootie en 1987
Inhérente à toute vie, la pathologie constitue la
dans le bassin du fleuve Sénégal, I’ISRA a mis en
première contrainte à l’exploitation de l’élevage dans
place un système d’épidémio-surveillance impliquant
sa globalité. Cette pathologie est très diversifiée et
la Direction de I¶Elevage. II concerne des troupeaux
seuls les aspects infections et parasitaires ont été pris
sentinelles de petits ruminants et de bovins: Une
en compte.
fluctuation quantitative et qualitative de la séro-
prévalence constitue un système d’alerte précoce pour
La recherche s’est fixée comme objectifs d’assurer le
prédire un risque potentiel de flambée épizootique
diagnostic des maladies, de mener des études épidé-
(alerte en 1993 après détection d’anticorps IgM tradui-
miologiques sanctionnées par la confection de cartes
sant la circulation du virus, dans le cadre d’une colla-
épidémiologiques,
bases de formulation de plans
boration tripartite ORSTOM/Institut Pasteur/lSRA).
prophylactiques, d’indiquer des moyens thérapeuti-
ques adéquats et de mettre au point des vaccins effica-
L’étude de séroprévalence a par la suite concerné les
ces pour la mise en œuvre des plans prophylactiques.
autres régions du Sénégal et mis en évidence des tra-
ces de circulation du virus.
Virologie
En attendant la mise au point d’un vaccin à partir
(i) La peste porcine africaine
d’une souche virale sénégalaise, la vaccination dans
les zones menacées ou dans les foyers a pu être
Les résultats obtenus se sont inscrits dans le cadre du
réalisée à l’aide du vaccin Smithburn du commerce.
diagnostic de laboratoire rendu possible sur place.
Trois (3) thèses de doctorat vétérinaires préparés à
I’ISRA ont été consacrées à cette affection au Sénégal.
Sur le plan épidémiologique, les problèmes liés au
réservoir et au vecteur en fonction des zones d’élevage
(v) La dermatose nodulaire contagieuse bovine
sont restés entiers. Dans le cadre de la prophylaxie
’ sanitaire, il a été recommandé d’interdire les échanges
Cette maladie virale est apparue pour la première fois
commerciaux d’animaux dans le sens sud-nord, en
au Sénégal en 1988 avec des conséquences écono-
l’absence de vaccin. En outre, une banque de souches
miques importantes. Des souches virales isolées de
virales isolées à travers tout le pays a été mise en
bovins malades ont subi des passages successifs sur
place.
cellules de rein d’embryon de mouton pour atténuer
leur pouvoir pathogène en vue de la préparation de
(ii) Le peste équine
vaccin. Une collaboration a été initiée avec la faculté
des sciences de Dakar en vue de caractériser, par
Le suivi épidémiologique des foyers enregistrées cha-
microscopie électronique; les souches atténuées avant
que année a mis seulement en évidence la souche
de procéder aux premiers tests in vive.
virale de type 9. La recherche des vecteurs impliqués
dans le maintien et/ou la transmission du virus de la
Des anticorps monoclonaux produits à partir de la sou-
peste équine se poursuit après le résultat peu probant
che « Gorom » sont en cours de caractérisation pour
obtenu avec l’analyse des tiques.
disposer d’un outil de diagnostic fiable et rapide.
(iii) La peste bovine et les maladies apparen-
Bactériologie
tées
(i) Etude de la paratuberculose
La campagne panafricaine de lutte contre la peste
bovine (PARC) s’inscrit dans une logique d’éradica-
Les résultats ont mis en exergue le danger de la non
tion de l’affection. A cet effet, un suivi systématique
application des règles de police sanitaire dans le cadre
annuel de la séroprévalence sous l’égide de la
des échanges commerciaux. L’étude a fait l’objet
Direction de I’Elevage, oriente les campagnes
d’une thèse en doctorat vétérinaire préparé à I’ISRA.
nationales de vaccination annuelle pour accéder au
Bilan du Plan buinwennal
6 1
de I’ISRA, 1990-1995

ILesultats scientifiques
au niveau national
(v) Amélioration et contrôle des vaccins
bactériens
Les vaccins existants sont au nombre de douze (12)
destinées à prévenir la péripneumonie contagieuse
bovine, le botulisme, les pasteurelloses, le charbon
bactéridien, le charbon symptomatique et la typhose
aviaire.
(ii) Etude des maladies de*la reproduction
Les utilisateurs ont suggéré des améliorations dans le
conditionnement et la présentation de certains vaccins.
Les différentes études réalisées ont concerné :
Cela a été réalisé pour les vaccins vivants (T1/44 et
Bisec). La prochaine étape concernera les vaccins tués.
l la séroprévalence de la brucellose, de la listé-
riose, de la chlamydiose, de la fièvre Q, de la
La qualite des vaccins a été assurée périodiquement
tosoplasmose et de la salmonellose chez les
par un contrôle de chaque lot produit, et pour les
petits ruminants. Cette étude a fait l’objet
souches vaccinales (une fois tous les cinq ans
d’une thèse de doctorat vétérinaire en 1992.
maximum pour les souches T1/44 et TI-SR).‘
l la séroprévalence de la brucellose, de la listé-
(vi) Plans de lutte
riose, de la chlamydiose, de la fièvre Q et de la
campylobactériose pour les bovins. Leur
A l’intention du développement et des producteurs, un
variation en fonction de divers facteurs
plan de lutte spécifique a été élaboré :
épidémiologiques a été étudiée. Une technique
nouvelle de diagnostic des leptospires patho-
l pour la vaccination collective du bétail sur la
gènes par PCR a été développée. Cette étude a
base des prévalences indiquées par des cartes
fait l’ob.jet d’une thèse de doctorat d’Etat ès
issues des études épidémiologiques (cas des
Sciences en 1994. Des cartes épidémiolo-
maladies de la reproduction) ;
giques ont été réalisées sur la base des préva-
lentes sérologiques (thèse de Doctorat vété-
l pour l’épidémio-surveillance, assurée par le
rinaire en cours de rédaction).
développement et/ou la recherche (suivi de
troupeaux observatoires, des maladies aviai-
(iii) Pneumopathies des petits ruminants
res) ;
Les études étiologiques ont été réalisées sur troupeaux
l pour la prophylaxie sanitaire c’est-à-dire une
observatoires dans le cadre d’enquêtes transversale et
meilleure conduite des troupeaux. Les indica-
longitudinales. ALI total, 10 I 000 tests sérologiques ont
tions sont couplées ou non aux plans de vacci-
été effectués vis-à-vis de quatre (4) virus (RSV, P13,
nation collective.
PPR Adéno5) et de quinze (15) sérotypes différents de
bactéries.
Parasitologie
L’interprétation des résultats a été entreprise et fina-
(i) Helminthoses
lisée dans le cadre d’une thèse de doctorat de I’univer-
sité de Créteil ( 1994)
La construction des barrages sur le fleuve Sénégal a
favorisé la prolifération des mollusques, d’où une
(iv) Dans le cadre du diagnostic et à l’intention
augmentation de la prévalence des trématodoses
des agents d’élevage des laboratoires régionaux, il a
animales et humaines. Cette situation s’étant aggravée,
été édité deux (2) documents par I’UNIVAL sur
elle nécessitait une épidémio-surveillance permanente
financement CRDI, l’un faisant le point sur la
eu égard à la revitalisation des vallées fossiles.
pathologie bactérienne des animaux domestiques au
Sénégal, le second portant sur les prélèvements et le
diagnostic de laboratoire (1990).
Bilan du Plan Ouinctuennal
62
de I’ISRA, 1990- 1995

R&&ats scientifiques
au niveau national
(ii) Trypanosomes et glossines
l Elaboration de référentiels zootechniques
La systématique, la biologie et la distribution des
(donnant pyramides des âges, paramètres de
trypanosomes et des giossines vectrices sont connues
reproduction, quotient de mortalité par classe
et largement publiées. L’aire de distribution des glos-
d’âge, croissance), économiques (exploitation
sines a fait l’objet d’une réactualisation compte tenu
des animaux, variations saisonnières, prix de
des modifications écologiques dues à la sécheresse.
vente au kg) et pathologiques (recherche et
hiérarchisation des dominantes pathologiques).

(iii) Tiques et maladies transmises
l Etude des mécanismes d’élaboration des per-
L’inventaire des espèces de tiques du bétail et des
formances animales. Cette étude a permis
hémoparasites qu’elles transmettent est désormais
d’expliquer la variabilité des performances
complet.
individuelles obtenues à partir d’analyses
multifactorielles mettant en jeu plusieurs types
(iv) Le diagnostic
de facteurs inter-dépendants comme le sexe,
l’âge, les facteurs saisonniers, les pratiques
La capacité d’identification des parasites et de leur
d’élevage et d’exploitation, les pathologies.
vecteurs grâce à des méthodes modernes constitue un
acquis précieux.

(iii) Expérimentation en milieu villageois
(v) Lutte contre les parasitoses
Différents plans de prophylaxie, vaccination antipes-
tique, antipasteurellique, déparasitage interne, ont été
II a été proposé au développement et aux producteurs :
testés. Une évaluation coûts/bénéfïces a été menée
dans les zones de suivi. Un plan d’amélioration des

l un programme national de prophylaxie
performances néonatales, ciblant les femelles gravides
antiparasitaire ;
et les produits de moins de trois (3) mois d’âge est
l des notes techniques traitant de diverses
proposé.
méthodes de traitement ;
l
un plan d’épidémio-surveillance des tréma-
(iv) Acquis transférables
todoses
l un vaccin contre la cowdriose, atténué par
l Le logiciel PANURGE est disponible pour la
passages sur cultures cellulaires, qui a été
recherche, le développement, les projets de
testé avec succès ;
développement de l’élevage. les privés.
0 en prophylaxie sanitaire, il a été préconisé,
pour lever la contrainte trypanosome, de
l
Des diaporamas sur la méthodologie. les résul-
s’orienter vers l’élevage de bétail trypano-
tats et les thèmes améliorateurs sont disponi-
tolérant en zone infestée. Une alternative
bles pour le développement et les producteurs.
aux traitements anthelminthiques à répéti-
tion serait la sélection et la production
0 Une collection de documents (-thèses, mémoi-
d’animaux possédant une capacité naturelle
res de fin d’études, rapports de stage...) du
de résistance aux strongyloses digestives et
PPR rend facilement accessible l‘ensemble des
à I’haemonchose en particulier.
résultats acquis.
Pntlinlogie et productivitJ des petits ruminflnts
(i) Mise au point d’une méthodologie
Un système d’investigation a été mis en place sur
différents sites géographiques du Sénégal et dans
d’autres pays d’Afrique (Mauritanie, Cote d’ivoire,
Burkina Faso) constituant un réseau de suivis.
(ii) Diagnostic des contraintes d’élevage
Bilan du Plan Quinquennal
de I’ISRA, I990- 1995

Résultats scientifiques
les notes d’état corporel pour Waralé et Peul-
Peul ;
la mise en évidence chez le zébu de variations
de notes d’état corporel liées à différents
niveaux d’alimentation ;
la mise en évidence chez les chèvres de varia-
tions de notes d’état corporel liées à la saison
et de l’effet positif de la complémentation sur
ces notes ;
Ressources alimentaires
la caractérisation de différentes sources de
phosphates naturels et leur utilisation comme
ressource minérale pour la prophylaxie des
carences en phosphore, la limitation de la
C’est en v’ue d’une meilleure résolution des problèmes
mortalité et l’amélioration des paramètres de
liés à l’alimentation du cheptel national que les trois
la reproduction chez le zébu Cobra ;
(3) disciplines que sont la Nutrition, I’Agrostologie, et
les (( Fourrages cultivés >) ont été regroupées à partir
la mise au point et la prévulgarisation de
de Janvier 1992 dans un seul programme intitulé
rations à base de résidus de récolte et de sous-
(( Programme Ressources Alimentaires )). Par la suite,
produits agro-industriels , pour l’embouche
il a été renforcé par une partie des actions de
bovine ;
recherches menées en zootechnie dans la région des
N iayes.
l’étude des caractéristiques des systèmes de
production intensive de viande dans le bassin
Les principaux résultats suivants ont été obtenus :
arachidier, la zone.des Niayes et la vallée du
Fleuve Sénégal ;
l
l‘élaboration d’un modèle de suivi de la charge
animale :
la mise au point et la prévulgarisation de
rations alimentaires
à base de ligneux
l les banques de données sur la gestion des
fourragers pour la limitation des mortalités et
ressources naturelles :
l’amélioration de la croissance des ruminants
domestiques ;
l l’esquisse d’un modèle de prévision de la
composition du rcgime en fonction de celle du
la prévision de la valeur nutritive des ligneux
pâturage :
fourragers ;
l I’Ctahlisscmcnt
d’équation de prévision de la
la prévision de la valeur azotée des résidus de
valeur nutritive des rations ingérées sur
récoltes et des sous-produits agro-industriels.
parcours. détermination des quantités ingérées
par les bovins et les ovins sur pâturages :
l
la mise en évidence de polycarences en P. Ca,
C‘u ct %II ducs a11 dclicit des fourrages et des
Ç;I~IS d’abrciivcnicnt cn ces éléments (carto-
~~riipliic tics carcnccs) :
c
l la réponw pcisitivc clc la complémentation sur
Ic niveau tic production laitière ;
l la détermination tics besoins énergétiques des
bovins ct ovins ci1 croissancc/engraissement
;
Bilan du Plan Quinquennal
64
de I’ISRA, I990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau national
Economie agricole
Les principaux acquis en économie et sociologie rurale
au cours de ces dernières années s’articulent autour de
deux composantes essentielles: (i) une base de
connaissances et (ii) 1111 système léger et rapide de
diffusion des résultats obtenus.
Les connaissances accumulées ont été mises a la
disposition des décideurs à travers des notes d’infor-
La base de connaissances disponible consiste en des
mations, des documents de travail. au cours de
résultats factuels de recherche qui permettent d’ali-
rencontres informelles, de séminaires, d’ateliers et de
menter régulièrement les prises de décisions tant pour
séances de travail. II existe ainsi un important fonds de
les pouvoirs publics que pour le secteur privé. Ces
publications traitant de nombreuses questions qui
résultats ont concerné principalement :
peuvent être regroupées en dix grandes catégories.
0
le découpage du pays en zones agro-
(i) Economie et la commercialisation des pro-
écologiques de production homogènes reflé-
ductions arachidières, céréalières et maraî-
tant la diversité des situations au niveau des
chères
systèmes de production ;
L’étude de la commercialisation des légumes dans la
l
la mise en évidence du rôle du risque et de
zone des Niayes et en Basse Casamance a fourni des
l’incertitude sur les stratégies de producteurs ;
informations susceptibles d’aider à une meilleure
compréhension de la filière maraîchère. L’analyse des
l
l’analyse de la rentabilité financière des diffé-
différentes contraintes rencontrées dans la production
rentes spéculations et unités de pêche;
et la commercialisation (eau, main d’oeuvre,
approvisionnement en
facteurs de production,
.
la réorganisation des filières et des producteurs
localisation des marchés des produits, moyens de
compte tenu du contexte de libéralisation de
transport, rôle des intermédiaires, frais et marges de
I’économ ie ;
commercialisation, performances du marché, efficacité
des prix, vision du marché par le vendeur) débouche
0
les modèles de diversification de la consom-
sur des recommandations pertinentes pour réduire les
mation et des revenus par les ménages ruraux ;
problèmes d’écoulement des produits. Des éléments
/
susceptibles d’aider à la définition des modalités
.
I’approvisioniienient
du .monde rural en
d’organisation de la commercialisation des légumes
facteurs de production ;
produits localement ont été ainsi fournis.
l
la commercialisation des produits agricoles,
Les différentes possibilités offertes aux produits
animaux et halieutiques ainsi que la typologie
horticoles par le marché européen (Belgique. Hol-
des acteurs ;
lande, France et Espagne) sont fournies aux nombreux
agents économiques d’horizons divers (fonctionnaires,
.
l’impact des mesures de politiques macro-
diplômés de l’enseignement supérieur . ..) attirés par le
économiques
sur les différents éléments
secteur compte tenu de ses potentialités.
constitutifs du
système agricole et sur
l’ensemble ;
Le diagnostic préliminaire des filières céréalière et
arachidière dans la plupart des zones agro-écologiques
.
l’impact de la recherche et de la vulgarisation
du Sénégal a permis de discuter l’importance des
sur le développement agricole.
études de marché et quelques caractéristiques des
marchés ruraux hebdomadaires et urbains. Les
analyses approfondies sur l’organisation et les perfor-
mances des marchés arachidiers et céréaliers (officiels
Bilan du Plan Quinquennal
65
de I’ISRA, 1990-1995

Résultats scientifiques
au niveau national
et parallèles) mettent l‘accent sur les relations entre la
réglementation et les activités du secteur privé, la
(iv) Crédit rural
définition des rôles des différents acteurs (secteurs
public, parapublic. coopératives, agents privés),
L’organisation et le fonctionnement des diverses
l’identification des questions-clefs en matière de
formes de crédit institutionnel mis à la disposition des
politique agricole. Ce travail a montré le rôle
paysans ont été décrits. Des éléments d’une analyse de
primordial que pëut jouer le secteur privé dans la
l’efficacité technique et organisationnelle des princi-
réalisation des ob.jectifs du gouvernement.
paux programmes mis en place ont été fournis. Certai-
nes formes de crédit informel ont été également analy-
(ii) Problématique des intrants et des prix
sées. Ce travail a permis de formuler des recommanda-
agricoles
tions pour la mise en place d’une véritable politique de
crédit rural.
Les nombreux travaux effectués sur la question
donnent des éléments sur la structure, les participants
(v) Organisations paysannes - Systèmes de
et le fonctionnement des systèmes de distribution
production
d’engrais, de semences et d’équipements agricoles.
Les contraintes et les goulots d’étranglement (manque
L’analyse de la diversité des pratiques (comporte-
de moyens de transport, pouvoir d’achat faible,
ments techniques, économiques et sociaux des produc-
manque d’information.... ) ont été identifiés ainsi que
teurs) et des situations agricoles ainsi que le fonc-
les principaux facteurs qui affectent les décisions des
tionnement global des exploitations a permis d’identi-
paysans dans l’achat et l’utilisation des intrants, les
fier les formes d’organisations paysannes capables de
éléments qui contribuent à encourager ou décourager
prendre avec succès le relais des organismes étatiques
son utilisation correcte. Sur cette base, d’autres formes
d’intervention.
d’organisation et de politiques de distribution des
intrants ont été proposées, compte tenu des conditions
II a été largement démontré que toute politique
de chaque région agro-écologique. II est apparu claire-
agricole doit intégrer les stratégies développées par les
ment que le secteur privé dit c<informel» opérant dans
paysans. Devant les mutations profondes entraînées
les marchés hebdomadaires répondait mieux aux
par la baisse de la pluviométrie depuis deux décennies
besoins des paysans que le secteur privé officiel.
et par les politiques d’ajustement structurel, de nouvel-
les
stratégies sont nées. Elles consistent à : la
(iii) Machinisme agricole
diversification des cultures, le développement des
activités extra-agricoles, l’intégration de l’élevage à
Des informations pertinentes ont été fournies pour une
l’agriculture...
meilleure intégration de la culture attelée ou d”une
petite motorisation dans les systèmes de production.
(vi) Situation alimentaire et stratégies de
En Basse Casamance. il a été démontré que l’adoption
développement
partielle du paquet technologique et la sous-utilisation
des équipements ont été à l’origine du faible impact de
Les questions cruciales de politique alimentaire aux-
la traction animale sur la productivité du travail.
quelles le Sénégal faisait face et que le gouvernement
L’analyse de trésorerie et celle des budgets pluri-
devait étudier, ont été identifiées. Un programme de
annuels des producteurs ont permis de dégager les
recherche capable de réaliser une analyse exhaustive
conditions d’une utilisation plus efficace de la techno-
de ces questions a été défini.
logie et d’une rentabilisation de l’investissement dans
la culture attelée.
L’analyse des rôles joués par les différents acteurs
notamment dans les filières maraîchère et halieutique a
Les critères essentiels pour la mise au point des
permis de mettre en exergue la place importante jouée
questionnaires de recensement/inventaire utilisables
par les intermédiaires dans la distribution des produits
par les sociétés de développement et la CNCAS ont été
agricoles. Il a été admis que toute politique agricole ou
déterminés. La méthodologie proposée permet de dis-
halieutique doit intégrer ces agents économiques sous
cuter de la pertinence des variables utilisées et fournit
peinè d’échec.
UII outil de travail simple pour le recensement et
l’estimation des besoins des paysans en matériels
agricoles.
Bilan du Plan Quinquennal
66
de I’ISRA, 1990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau national
Des outils méthodologiques ont été élaborés pour
pouvoirs publics au développement de ce sous-secteur.
répondre aux nombreuses sollicitations des décideurs
Sans pour autant sous-estimer l’importance des
notamment pour leur fournir des informations
déterminants de l’effort de pêche. ils ont mis en
pertinentes devant les aider à prendre les bonnes
évidence trois éléments importants :
décisions. L’analyse de filière qui est une approche
globalisante et systémique a été proposée. Elle prend
l la grande complexité des formes d‘exploi-
en charge l’étude de la production, de la trans-
tation et de valorisation du milieu aquati-
formation, de la distribution et de la consommation
que ;
d’un produit donné.
l
la difficulté d’isoler des sphères autonomes
Face à la complexité de l’environnement décisionnel
d’analyse ;
dans le secteur agricole sénégalais et aux besoins
accrus d’une information plus élaborée, on a mis au
l
la nécessité de mise en place d’activités de
point des modèles mathématiques capables de simuler
recherche appliquée.
le comportement optimal d’une exploitation agricole
type dans une zone donnée.
Par la suite, l’approche adoptée a consisté à aborder la
pêche en tant que système. Dès lors. un élargissement
Il existe également un modèle de simulation de
thématique s’imposait pour comprendre l‘ensemble
l’impact d’une baisse du prix du riz paddy sur les
des contraintes extérieures et des centres de décision
stratégies optimales des producteurs dans la Vallée du
dans le système pêche dom les éléments sont inter-
fleuve Sénégal. Ce modèle a débouché sur des recom-
dépendants.
mandations pertinentes quant à la taille des exploita-
tions de riz paddy, les coefficients d’intensité culturale
Les travaux portant sur l’analyse socio-économique de
et la politique des prix.
la production et de la commercialisation des produits
débarqués par la pêche artisanale ont été complétés par
(vii) Fonctionnelllellt et dynamique du système
des recherches apportant un éclairage nouveau des
pêche
phénomènes. C’est ainsi que :
Le rôle imnortant joué par la pêche et les activités
l L’approche historique a permis de replacer la
connexes (mareyage. transformation. exportation) dans
situation actuelle dans la dynamique sociale à
l’économie sénégalaise associé à la spécificité des
long terme ;
systèmes de production halieutique, a justifié la réali-
sation d’études en Sciences humaines parallèlement
0 L’analyse régionale (Casamance et Sine-
aux études biologiques.
Saloum) a permis de saisir le système pêche
avec un plus grand degré de finesse en le
Malgré l’ancienneté des recherches en matière halieu-
mettant en relation avec les autres activités
tique à I’ISRA, les biologistes étaient confrontés à des
économiques impliquées dans I’esploitation
problèmes importants pour expliquer la forme. le
des ressources halieutiqucs :
niveau et l’évolution de l’effort de pêche à partir des
seules variables d’ordre biologique (état des stocks,
l La méthode des effets a eté utilisee ~OUI
abondance relative des espèces...).
étudier la contribution des différentes tïlières
halieutiques à l’économie séuégalaise dans le
Les recherches en socio-économie des pêches devaient
contexte actuel d’ajustement structurel. en
initialement répondre à la fameuse question des
mesurant l’enjeu que le secteur de la pêche
océanographes : quels sont les facteurs non biolo-
represente pour le pays (valeur a.joutée et
giques qui conditionnent l’effort de pêche ? Cette
importations incluses induites par I’activite de
question qui suppose la prise en compte des facteurs
ces filières) :
sociaux (au sens large) h des fins de gestion et
d’aménagement des pêcheries devrait impliquer une
l L,‘Ptude des relations entre pêche artisanale et
approche reductionniste.
pêche industrielle a permis d’identifier et
d’analyser les interactions entre ces deus
Les premiers travaux ont CtC orientés sur la pêche
pêcheries ce qui donne une alteri1ativ.e pouf
artisanale, en raison de la priorité accordée par les
aidei
a la définition d’une politique de
Bilan du Plan Quinquennal
67
de I’ISRA, I990- 199.5

RCsultats scientifiques
au niveau national
planification et de développement du secteur,
principaux produits et les investissements sous
notamment par la proposition de solutions aux
l’effet de la dévaluation) ;
conflits qui naissent des situations de
concurrence :

3. module marchés (suivre et évaluer les effets de
transmission du prix international aux prix
l L’économie de la pêche industrielle et de la
producteur et consommateur) ;
pêche semi-industrielle
a permis de prendre en
compte les nouveaux enjeux posés par ce type
4. module revenus réels (évaluer les effets de la
de pêche dans le contrôle des Zones Eco-
dévaluation sur les revenus et les dépenses en
nomiques Exclusives (ZEE) par les Etats
milieu rural et urbain, en terme de gains ou de
côtiers de l’Afrique de l’Ouest et des
pertes nets).
difficultés que traverse ce sous secteur.
Au Sénégal, le module prix a concerné les filières
II a résulté des différentes activités de recherche
produits d’exportation (arachide et coton), céréales
développées en socio-économie des pêches une
sèches et le panier de consommation. Le module coûts
accumulation d-un ensemble de connaissances de base
de production a intéressé les céréales traditionnelles et
indispensables à la prise de décisions pour la
l’arachide dans le Bassin arachidier, la filière riz local
planification du secteur et la gestion rationnelle des
dans la Vallée du fleuve Sénégal, la pêche artisanale
pêcheries. Les informations ainsi générées (publi-
maritime et la filière bétail/viande bovine.
cations scientifiques. notes d’information, thèses au
niveau national et international) sont mises à la
Compte tenu de l’intérêt des résultats des différentes
disposition des chercheurs et des autorités chargées du
études pour les décideurs publics et les opérateurs
développement du secteur. Cet important observatoire
économiques privés, un premier atelier national de res-
permanent est aussi mis à la disposition des
titution a été organisé. Ce qui a permis d’informer les
promoteurs privés et des pro-jets de développement.
partenaires et de recueillir les contributions au travail
en cours.
(viii) Impact de la dévaluation du FCFA sur
les revenus et la sécurité alimentaire
La deuxième phase du projet a consisté à déterminer :
Les décideurs publics et privés des pays de la région
l l’impact de la dévaluation sur la compé-
ont besoin d’etre informés objectivement et en temps
titivité du secteur agricole (au sens large);
opportun des effets réels de la dévaluation du FCFA et
des mesures d’accompagnement pertinentes de maniè-

l
les tendances par rapport à leur productivité
re à canaliser ces effets dans le sens d’une croissance
et niveau d’investissement (indicateurs de
effective des économies nationales. La recherche
la compétitivité future) ;
socio-économique est interpellée à cet effet. C’est
pourquoi un important pro-jet régional d’étude de
l les possibilités d’augmenter le niveau
l’impact de la dévaluation du FCFA sur les revenus et
d’investissement et la productivité à travers
la sécurité alimentaire au Sahel a été développé avec
les innovations politiques ou institutionnel-
le PRISAS au lendemain de l’adoption de cette mesure
les et les technologies améliorées.
monétaire. l,‘intér0t d’une telle investigation vient du
fait que la dévaluation. en tant que politique fonda-

Pour aborder de telles questions, trois activités
mentale d’ajustement économique, constitue une
principales ont été menées :
variable centrale pour les dimensions disponibilité,
accessibilité et stabilitc de la sécurité alimentaire.

1. l’élaboration de tableaux de bord mettant en
Quatre n~odules rlc recherche ont été identifiés :
relation des ensembles de mesures de
politiques économiques et des facteurs d’ordre

I . module pris (dtitcrmincr les changements
exogène d’une part, et des indicateurs de
Ilot& dans Ics pris rclatil’s ct le niveau gén&al
compétitivité, de productivité et d’investis-
des pris’) :
sement (niveau macro-économique, niveau
secteur agricole et niveau filières de produits

2 . module c o û t s d c productionhnvestissement
majeurs) ;
tactualiscr lest coûts de production des
Bilan du Plan Ouinauennal
68
de I’ISRA, I990- 1995

Résultats scientifiques
au niveau national
2. l’élaboration et la mise en oeuvre d’études
micro-économiques approfondies sur les filiè-
Les gains sociaux de la recherc‘he ont été quantifiés à
res choisies : rentabilité, réponse des acteurs,
travers les outils de mesure du bien être économique
investissement, productivité et compétitivité ;
en utilisant les concepts de surplus des producteurs et
des consommateurs. L’indice de performance utilisé
3. la mise en place d’études approfondies du
est le taux de rentabilité interne (TRI).
bilan de la dévaluation au point de vue produc-
tion/consommation et revenus réels des ména-
ges.
Ce dernier point a concerné quatre filières (oignon,
bétail/viande bovine, arachide et coton) et a permis de
répondre aux trois principales questions suivantes :
1. Est-ce que la compétitivité du secteur
agricole (au sens large) a changé suite à la
dévaluation ?
2. Quels sont les tendances par rapport à leur
productivité et au niveau d’investissement
(indicateurs de la compétitivité future)
depuis la dévaluation ?
3. Quelles sont les possibilités d’augmenter le
niveau d’investissement et la productivité à
travers
les innovations politiques ou
institutionnelles et les technologies amélio-
rées (contraintes et opportunités) ?
(ix) Etude de l’impact de la recherche sur le
développement agricole
Devant la rareté grandissante des ressources fïnan-
cières, l’utilisation efficace des fonds publics alloués à
la recherche agricole attire de plus en plus l’attention
de la communauté internationale. II devient alors
indispensable pour
les Systèmes
nationaux de
recherche agricole (SNRA) et les services de
vulgarisation associés, de montrer que les espérances
placées en eux justifient la finalité de leurs actions.
Dans cette optique, I’ISRA se doit d’apporter des
justificatifs quantifiés sur la rentabilité des investis-
sements consentis à la recherche agricole.
L’objectif de ce travail est de mesurer, dans une
optique ex-post, l’impact de la recherche et de l’effort
de vulgarisation sur le développement agricole la
filière cotonnière au Sénégal. Les principaux program-
mes de recherche de I’ISRA portant sur le coton, le riz
irrigué et les céréales (mil, maïs et sorgho) ont été
ciblés dans un premier temps.
Bilan du Plan Ouinquennal
69
de I’ISRA, 1990-1995

Les publications scientifiques et
techniques
Beaucoup de publications à caractère scientifique et technique
ont été élaborées et diffusées.
Une grande partie a été soit éditée à travers les séries de 1 ‘ISRA,
soit co-éditées avec des partenaires.
70

Publications scientifiques
Liste non exhaustive de publications significatives
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en Afrique YIEWMPIR~E
85

Conclusion
86

Conclusion
Le bilan des recherches effectuées dans le cadre du
relative absence de hiérarchisation des activités de
plan quinquennal montre que d’importants résultats
recherche, moyens et ressources limités...
ont été obtenus. Si une bonne partie de ces résultats
ont été transférés vers le développement, force est de
Par ailleurs, la concertation avec ks structures et
reconnaître que beaucoup de résultats restent encore à
organismes de développement, les organisations de
valoriser. II convient donc, au delà des contraintes
producteurs agricoles, les entreprises privées agro-
liées à la conduite des recherches, de réfléchir sur les
industrielles et les institutions de formation agricole
questions liées à la pertinence des thématiques de
s’est faite de manière irrégulière et peu formalisée
recherche, à la finalisation et à la validation des
parce que en dehors des liaisons organiques et
résultats obtenus, aux mécanismes et méthodes de
conventionnelles. Il s’en est suivi une organisation peu
transfert de ces résultats.
satisfaisante des rapports avec les partenaires du
développement et des collaborations souvent mal
Au cours de l’exécution du plan quinquennal, un
définies et peu efficaces.
certain nombre d’insuffisances ont été constatées dans
la prise en compte des réalités socio-économiques, des
Le fonctionnement des exploitatiuns agricoles (objet-
besoins des utilisateurs potentiels des connaissances et
tifs, contraintes et atouts stratégiques, déterminants
des innovations recherchées. Cette insuffisance de la
des choix stratégiques, relations avec I’environne-
prise en compte de la demande sociale est un des
ment) échappe aux décideurs et aux structures de
facteurs limitants de la valorisation des résultats
développement et de recherche. Ceci entraîne des
obtenus.
incohérences et une inadéquatjon des thèmes de
recherche, des actions de vulgaris&ion et de dévetop
Il convient de noter également qu’une attitude de
pement, des décisions politico-ecorrûmiques.
veille pas assez soutenue par rapport aux mutations et
aux interpellations nouvelles du développement a
Le très faible niveau d’adoption &s innovations
entraîné un retard dans les réponses apportées.
proposées par la recherche en est une conséquence.
Diverses causes peuvent être à l’origine de cela :
Bilan du Plan Quinquennal
87
de I’ISRA, I990- 1995

Les instances dirigeantes
de 1WRA (19904995)

Les instances dirigeantes de I’ISRA
(1990-1995)
Le Conseil d’Administration
Le Comité Scientifique et Technique
Les membres
Les membres3
Bakary Djileh Coly, Président’, Ministère du Déve-
Moussa Fall, PrésidenU, ENSA (ex INDR) - Thiks/
loppement Rural et de I’Hydraulique
Sénégal
El Hadji Guèye, Président?, Primature
Jean Pierre Goudet, GREF - Avon/France
Moustapha Mbaye, Ministère du Développement
Michel Sédogo, CNRST - Ouagadougou/Burkina Faso
Rural et de I’Hydraulique
(à partir de décembre 1991,
Papa El Hassane Diop, EISMV - Dakar/Sénégal
Mamadou Sonko, à partir de mars 1995, Amadou M.
Camara, Direction de l’Agriculture)
Jean Yves Legall, ENSAR - Rennes/France
Modou Mboup, Délégué aux Affaires Scientifiques et
Yves Hervé, ENSAR - Rennes/France
Techniques
David Andrews, Université du Nebraska/Etats-Unis
Meïssa Ndiaye, Ministère de I’Economie, des Finan-
Pierre Milleville, ORSTOM - Montpellier/France
ces et du Plan
Abdel Kader Diallo, Docteur Vétérinaire - Dakar/
Oumar Bâ, Ministère de l’Industrie, du Commerce et
Sénégal
de I’ Artisanat (à partir de juin 1995, Demba Diop)
Ablaye Bara Diop, IFAN - Dakar/Sénégal
Alassane Wane, Présidence de la République (à partir
de novembre 1992, Alé Ndiaye)

Jacques Piot, Ministère de l’Agriculture et de la Forêt
- Paris/France
Sada Dia, Député, Représentant de l’Assemblée Na-
tionale (à partir de janvier 1995, Djibril Sène)

Claude Charreau, IRAT - Nogent sur Marne/France
Mamadou Sall, Contrôle Financier (à partir d’Août
David Norman, Université de I¶Etat du Kansas/Etats-
1995, Assane Yade)
Unis
Cheikhou Diémé. Ministère délégué chargé de la mer,
Amadou Tidiane Bâ, Université Cheikh Anta Diop -
DOPM (à partir d’octobre 1994, El hadji Cissé)
Dakar/Sénégal
Bachir Niass, Agent Comptable Central
Jean René Durand. Présidents, ORSTOM - Paris/
France .

Ousseynou Dia, EPT/Enseignement Supérieur
Guy Hainiiaux, ORSTOM - Montpellier/France
Moussa Fall, ENSA
E. Salif Diop, COMARAF c/o UNESCOIBREDA -
Honoré G. Ndiaye, Ministère Education Nationale
Dakar/Sénégal
André Charrier, ENSAM - Montpellier/France
John Sanders, Université de Purdue/Etats-Unis
La Direction Générale de I’ISRA
Bakary Ouayogode, MRST - AbidjanlCôte
d’lvoire
Howard Powles, ACDI - Québec/Canada
Pendant la durée d’execution du Plan Quinquennal,
Monsieur Mohamadou El Habib Ly a assuré la

fonction de Directeur Général de I’ISRA.
’ Les différentes personnalités énumérées ont participé à au moins
une réunion du Comité Scientifique et Technique pendant la
période d’exécution du Plan Quinquennal

jusqu’en Septembre 1993

4 à partir de 1992
’ à partir de Septembre 1993
’ jusqu’en 1992
Bilan du Plan ( inquennal
8 9
de I’ISRA, l990- 1995

Liste des sigles

Liste des sigles
ADRAO
Association pour le DCveloppement
de la Riziculture
SODESP
Société de Développement de I’Elevage dans la
en Afrique de l’Ouest
Zone sylvo-Pastorale
ADN
Acide désosyribonucléique
SOHC
Sénégal Oriental haute Casamance
BAME
Hureau d’Analyses Macro-Economiques
SONEES
Société Nationale d’Exploitation des Eaux du
BMC
Basse et Moyenne Casamance
Sénégal
CDH
Centre pour le DCveloppement
de I’llorticulture
SUT
Systémes d’utilisation des Terres
CEE
Co~iim~~~iautC I<conomique
Européenne
TRI
Taux de Rentabilité Interne
CFA
CommunnutC
IÏnanciére Africaine (franc de la)
UE
Union Européenne
CFDT
UNIVAL
Unité d’Information et de Valorisation
CIRAD
Centre de Coopération Internationale en Recherche
URCI
Unité de Recherche Commune en Culture In Iïtro
Agronomique pour le Développement
UREF
Agence Francophone pour I-Enseignement et la
CNBA
Centre Nord Bassin Arachidier
Recherche
CNRA
Centre National de la Recherche Agronomique
USAID
Agence des Etats-Unis pour le Développement
CNRF
Centre National de Recherches Forestières
International (United States Agency for International
CRDI
<Yentre de Recherche pour le Développement
Development)
International
UTIS
Unité de Traitement d’lmages Satellitaires
CRODT
Centre de Rcchcrches Océanographiques de Dakar
ZEE
Zones Economiques Exclusives
Thiaroye
ZF
Zone Fleuve
CRZ
Centre de Recherches Zootechniques
ZM
Zone Maritime
CST
Comité Scientifique et Technique
ZN
Zone des Niayes
D P D A
Déclaration dc Politique de IXveloppement Agricole
ZSP
Zone Sylvo-Pastorale
DRCSI
Direction des Recherches sur les Cultures et
Systémes Irrigués
DRCSP
Direction des Recherches
sur les Cultures et
Systkmcs Pluviaux
DRPF
Direction des Recherches
sur les Productions
I:orestièrcs
DRPH
Direction des Recherches sur les Productions
I lalicutiques
DRPSA
Direction des Recherches sur les Productions et la
San16 Animale
EPIC
litahlisscmrnt Public j C‘aractérc
Industriel et
Commercial
FAO
Organisation des Nations Unies pour I’Alimentation
ct l’Agriculture (Food and Agriculture Organization)
CIE
(~roiipenicnt d’intérêt Economique
ICRISAT
Institut International de Recherches sur les Zones
‘l’ropicalcs Semi-Arides
IDA
Intsrnational Dcvelopenicnt Association
IIAT
INRA
Institut National de Rcchcrches Agronomiques
(I:rance)
ISRA
institut Sénégalais de Recherches
Agricoles
LNERV
I,ahorntoire Nationa’l de I’Elevage et de Recherches
VCtCrinaires
N P A
Nouvelle Politique Agricole
NRBAR
Projet de Recherche Agricole Basée sur la Gestion
des Ressources Naturelles
ONC
(@ni isation Non (iouverncmcntale
OPF
0rg;misations Paysannes
I:edérativcs
ORSTOM
Institut Français dc Rccherchc Scientiiique
pour le
I )~veloppcnicnl cn C’ooptiralion
PIB
Produit InlGcur I3ruI
P N V A
Progrnmmc
National dc Vulgarisation Agricole
P R A
Projet dc Rcchcrchc Apricolc
PRISAS
I?$l dc Rcnliwcnicnl Inslilulionncl pour la
SCcuritC: Alimcntairc au Snhcl
PSAOP
Progrnmmc Scr\\ iccs Agricoles et Appui aux
()rgnnisalions dc Producteurs
SAED
Socititi‘ iI’Aiii~~i;~~-ciiiclll
ct d’lisploilation du Delta
SAGNO
SchtJnln 11’ Amtiliorution (iGtiquc d Noyau Ouvert
SBA
Sud Ilnssin Aruchidicl
S N R A
S! slt111cs Nntionuu~
dc Rcchcrchc Apricolc
SODEFITES
Socii.li. ilc I~tivcl0ppcnicnt des I:ihres ‘I‘cstilcs
Bilan du Plan Quinquennal
de I’ISRA, I990- 1995