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\\ “Y
-
INSTITUT SÉNÉGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
06
I
I)
UNITÉ DE RECHERCHE POLITIQUE AGRICOLE ET SOCIO-ÉCONOMIE
I
IL
I
I
-
II
L’IMPACT É CONOMIQUE DE LA RECHE RCH E
I
AGRICOLE ET DE LA VULGARISATION
SUR LA CULTURE DU MIL
-
AU SÉNÉGAL
>I
-
-
-
-
-
Mamadou SIDIBE
Moustapha KÉBÉ
-
Mai 1998
-
I
il

INTRODUCTION
L’amClioration de la culture de mil a longuement et& une pr&occupation majeure pour
le gouvernement sb&alais. D&j& depuis 193 I, un programme de recherche portant sur
I’am&lioration du mil fbt cr& au Centre National de Recherche Agronomique(CNRA)

de
Rambey. Les recherches men&es filrent initialement orient&es vers la creation et la selection
var-ietales en utilisant des lign&s locales C’cpcndant. les premiers r&ultats test& n’etaient pas
significativeinent plus performants que CUIX des vari&t& locales Toutefois, la Constance dans
les efforts aboutit ti la creation de la variete Sauna III, jusqu’~ prksent largement utiliske par
les producteurs.

L’introduction d’une approche multi-disciplinaire dans la dbmarche suivie, en
I
association avec une ouverture vers la communaut~ internationale concoururent 6 une plus
wrande maturitk du programme de recherche. Ces efforts supplbnentaires
favorisbent la
3st;l&tion de deux nouvelles vari&t& de mil, I’IBV 8001 et I’IRV 8004. Elles sont toutes deux
-
issues d’essais pour la r&sistence au Donwny Mildiou,
r&lis& par l’lnstitut International de
Recherche sur les Cultures en Zrjne Semi-Aride (ICRISAT) (‘es vari&t;s ont @tk tr&
largement utilisees aux Indes dans le I>aSsti

-
,
La dktermination de l’impact &onomique et social de ces recherches men&es sur
I’am&lioration varietale du mil constitue la p&occupation majeure dans la recherche proposke.
OBJECTIFS
Cette &de a pour objectif majeur I’baluation ex-post de I’impact &onomique de la
recherche menke sur le ddveloppement varibtal du mil, en relation avec I’effort de la
vulgarisation. De faqnn sp&itique. ellc SC propose de mcsurer les gains sociaux induits par I’
innovation var-i&tale et d’estimer le tillls de rentabilite interne associk i la recherche et CI la

vulgarisation en s’appuyant sur des outils de mesure du bien Ctre &onomique et social.
I
OFFRE ET DEMANDE DE MIL
I
Le mil constitue la premibe ckrhle produite dans le pays avec une moyenne d’environ
509.000 t par an entre 1987 et 1998; ceci reprbente une part relative d’environ 67% de la
production torale de c&ales produites dans le pays. La figure I illustre I’&olution des

I
supcrficies, des quantit& produites et des rcndements du inil
Durant cctte nG!me pbiode, l a
moyenne des super-ficies allouC!es au nail a\\‘oisinncnt 000 000 ha par an avec des rendements
moyens d’environ 630 kg par ha Le tablcatl I mc~ntre les parts relatives des difY&entes r&ions
dans la production nationale et dans les superticies allnudes au mil. Les principales zones de

production sent concentr&es dans le centre et le sud de I’ancien Bassin Arachidier avec une
part relative dans la production totale de mil d’environ 84%. Le sud du Bassin Arachidier

(r&ions de Kaolack et Fatick) compte pour environ 60% de la production de mil tandis-que
les rkgions du centre du Bassin Arachidier (Thies et Diourbel) ont une part relative d’ environ
18% de la production de mil. Les r&ions de Kolda, de ‘Ziguinchor et de Tamba Counda
comptent pour environ 15% de la production. Les r&ions restantes: Saint Louis et Dakar
pr~~duisent environ I% de la production nationale de mil [.a figure I montre I’&wlution de la

-
prc)duction et des superficies de mil eiitrc Its ant&3 I OX7 et IW8. IJne analyse des tandances
2
II

montre que l’évolution des superficies dc mil est en baisse moyenne d’environ 2370 kg par an
et que la production é~alenient slihit III~~ h;iissc ti’en\\,irc>n 3S35 t par an Cette situation s’est
traduite par ijiie baisse constante des rcndcln~nts durant lit pf$iode spécifiée. Parinis les
fàcteurs expliquant cette situation nous retenons le déficit pluviométrique, l’utilisation de
variétés à faible rendement et I’abscence de fertilisation minérale.

T;~hleao 1:
Pnrt des rbgions dans I:i production cérfhlière et les wperfïcies allouées au
Mil
Régions
Part dilllS Ii1
Part dans les
Produclion(‘%~)
Superficies(%)
I(iloliIck
46
3 2
Fiitick
14
17
TII ies
10
1 4
Diourbel
8
13
LOllgil
6
10
Kolda
7
5
Tarnba Cou~~da
5
4
Ziguiiictior
3
2
Saint Louis
I
3
Sotlrce: C;llCliléS A IIHrtir CieS dOllll6t3 C!C Ii1 I)A/DISA
Les céréales en général et le mil en particulier jouent un rôle prépondérant dans la
consommation des ménages sénégalais. I,‘évidence qui existe aflirme que dans la composition
de la consolnmation alimentaires des ménages, les céréales locales comptent environ pour
32% du total consonlmé tandis que le riz ilnporté et le blé comptent respectivement pour
environ 25% et 8% du total consonlnlé((;lle~.si et al, I989).

3

Les résultats des données d’enquêtes réalisées au niveau des ménages en zone rurale
(ISRA/IFPRI, 1988-90) attestent qu’ en bknéral, les revenues tirés de la vente des céréales
restent faibles. Par exemple, pour la zone de Colobane dans le Centre du Bassin Arachidier,
seulement 12% du revenue des ménages provient de la vente de céréales. Par ailleurs, les
producteurs de céréales locales deviennent également acheteurs à certaines périodes de l’année
(Aotit-Septembre). Le budget utilisé pour ces achats provient en large partie des revenues tirés
de la migration, de l’emploi hors exploitation, du petit commerce et de la vente d’animaux
domestiques(lSRA-IFPRI, 1988-00). Il a été noté, dans certain cas, qu’environ 22% des
revenus provenant des cultures de rente peuvent être alloués aux achats de céréales.
HISTORIQUE DU DEVELOPPEMENT VARIETAL SUR LE MIL
Le programme d’amélioration du mil fut créé en 193 1 au Centre National de Recherche
Agronomique (CNRA) de Bambey. Les recherches qui ont été menées furent orientées de
façon spécifique sur la création et la sélection variétales. Déjà, dés 1949, 2 13 lignées de mil
tilrent croisées en utilisant des sélections obtenues à partir de deux variétés locales. Entre 19.59
et 196 1, 28 variétés sélectionnées ti~ixnl Icstécs Cependant. les performances obtenues étaient
comparables à celles des variétés locales I,es ef‘forts de sélection filrent poursuivis par la suite
-
et entre 196 1 et 197 1, les recherches aboutirent à la création de la variété Souna 111 à partir
des souches locales améliorées.
A partir de 1972, le programme d’amélioration du mil réorienta ses objectifs pour
adopter une approche multi-disciplinaire incluant l’agronomie, la génétique, l’entomologie, la
physiologie et la pathologie. Néanmoins, l’objectif de la recherche continua d’être orienté vers
1.
la création et la sélection variétales.
Fort de ces expériences, le Systkme National de Recherche Agricole vers les années
1973, en association avec ICRISAT, s’assigna comme ol?jectif majeur l’accroissement de la
production céréalière du pays par le renforcement de la base génétique.
La résultante de tous ces efforts favorisa l’homologation de trois variétés de mil entre
1972 et 1983: la Souna Ill et les IBV 800 I et 8004, La Souna 111 fut proposée à la
vulgarisation à partir de 1972. L’IBV 800 I fut proposer à la vulgarisation en 1983 pour des
zones agro-écologiques comptant entre 300 et 750 mm de pluie par an L’IBV 8004 fut
proposée à la vulgarisation en 1983 pour des zones du nord à plus faible pluviométrie.
METHODE
Cadre théorique
Les gains sociaux associés à la recherche et à la vulgarisation sont mesurés à travers les
outils de quantification du bien être économique et social que sont les surplus des producteurs
et des consommateurs. Le taux de rentabilitk interne sert d’indice d’appréciation de la

FIGURE 1: Superficies (lia), Production (7’) et Rrndrments (KG/tlA)
du Mil de 1987~88 31 1997-98
Superficies de mil
1000000
950000
900000
a50000
800000
750000 J! !
1 2 3 4
5 6 7
8
91011
Production de Mil
700000
650000
600000
550000
500000
450000
400000
0
2
4
6
8
IO
12
Rendements de mil
750
700
I
I/ \\ I
I
T
I
650
600
0
2
4
6
8
10 12

pertinence de l’effort de la recherche et de la vulgarisation
La méthode du surplus économique, qualitiée de modèle d’équilibre partiel, estime
I’etfet net des gains et des pertes survenus sur les surplus des producteurs et des
-
consommateurs, induits par la recherche variétale sur le mil. Les gains sociaux seront mesurés
sous l’hypothèse de courbes d’offre et de demande non-linéaires et d’un déplacement pivotant
de I’ot’fre après recherche et vulgarisation. Ces présupposition permettent de rester
conservateur sur l’ampleur des gains sociaux.

La figure 2 illustre le modèle théorique de la méthode du surplus économique.
L’innovation technologique entraîne une augmentation de la production de mil en déplaçant la
courbe d’offre de S,, à S,. En admettant que le marché est en équilibre et la demande

inchangée, I’ot‘fre de mil augmente de Q,, à Q, et le prix du marché baisse de P,, à P,. Le
surplus des producteurs diminue de la surface P,,P,BC et augmente de la surface AOB. Le
surplus des consommateurs augmente de la surFace P,,P,BC et aussi de la surface ABC. Le
gain social net est alors représenté par la somme des triangles AOB et ABC.
Les équations suivantes ont été utilisées pour estimer les gains sociaux:
c;s = [k * I) * Q] + ; * (/’ * Q) * [k * (1 + QI2
ce + rl)
Avec:
GS =
Gain Social brute;
k
=
Augmentation proportionnelle de la production attribuée à la
nouvelle technologie;

Q
=
production totale;
P
=
Prix aux producteurs(en francs constants);
é,q
=
respectivement élasticités prix de
l’offre et de la demande.
Le paramètre k est ainsi calculé :
k=[l- !+] * >
N
1’
Avec:
R,
=
Rendement de la nouvelle technologie;
R.,.
=
Rendement de fa technologie traditionnelle;
A, =
Superticie en technologie nouvelle;
,$
=
Superficie totale pour la culture;
=
Taux de diffusion.
6

Prix
Q,
Qitanlité
7

Le modèle théorique de la diffkion est ainsi définit:
Avec:
T =
quantité totale de semences sélectionnées utilisée;
0 =
quantité de semences vendue ofliciellement;
c
=
quantité de semences personnelles apportées par les producteurs;
r
ZZZ
taux d’apport personnel de semences par les producteurs.
» = T * i<-’ * ,y’
II
I
Avec:
D=taux de diffusion;
I
R = taux de semis du mil (4 KS par Ha);
S = superficie totale consacrée au mil.
Ce document se propose de mesurer dans une optique ex-post, l’impact économique et
social de la recherche variétale menée sur le mil, portant de tàçon spécifique sur la Souna Ill
et les IBV 8001 et 8004 Les délais de gestation de la rechcrc.he s’inscrivent dans le cadre
suivant:

1.
pour la Souna III, début de la recherche en 196 1, mise à la disposition du
développement en 1972;

2.
pour les IBV, début de la recherche en 73, mise à la disposition du
développement en 1983.

Les gains de productivité associés à ces trois variétés de mil ont été déternimer sur la
base d’essais agronomiques réalisés en milieux paysans et portant sur plusieurs années
(Diangar, 1998) Les rendements obtenus CII comparnis~~n avec la variélé locale sans utilisation
d’ititrants autres que les semences ainéliorks sont montrés dans les tableaux II et 111. II ressort
des résultats obtews que les gains de pr~>ductivité sont d’environ 32%. 7% et 27%

respectivement pour la Souna 111, I’IBV 800 1 et I’IBV 8004, en comparant la variété
I
améliorée avec la variété traditionnelle.
8

Table;~u 2: Gains de productivités pour la S~U~R III et I’IBV 8001
Rendernen ts / Gains
SOllllR III
IBV 8001
Variété
productivité
locale
1989
2096
1500
1602
1990
1613
1198
908
1991
1614
1207
1121
Moyenne
177s
1302
1210
Gain
3 1 . 8 0
7 . 0 4
Source: Diang;~r , ISRAINRBAR
Tableau 3: Gains de protiuctivitt% pour I’IBV 8004
Rendements / Gains
Rendements
Variété: locale
productivitc!
1989
1467
1063
1990
1185
933
1991
1279
884
Moyenne
1310
960
Gain
26.73
Source: Diangar , ISRA/NRBAR
L’estimation des taux de renouvellement des semences améliorées repose sur plusieurs
sources. Les estimations de I’ISRA sont Inontrées au tableau 4, selon le type de céréales,
9

Tableau 4: Niveaux de renouvellement des semences certifiées
Niveau de renouvellement
1
pfJ---y
ir-- Maïs
l
II3
Riz
112
Niébé
Il4
Ar;ichide
1/2
I
Source: ISRA, Plan Stratégique, Production de SeInemes.
Pour le cas du mil, le taux de renouvellement des semences retenu par I’ISRA est de
0,5; ceci signifie qu’en moyenne, les producteurs apportent leurs propres réserves de semences
une fois tous les deux ans.
II
La deuxiéme méthode utilisée pour estimer les taux d’apport personnel de semences
est basée sur des enquêtes en zones ruralc3s. dont l’objectif est de recueillir les opinions des
LI
producteurs sur leurs fréquences d’achat de semences améliorées. Sur ~111 etTectif de 780
producteurs provenant de 78 communautés rurales réparties sur 3 régions (Kaolack, Fatick et
Diourbel), 48 producteurs achétent des semences sélectionnées soit (environ b%de l’effectif).
I
Le tableau 5 montre la distribution de fréquence obtenue pour ceux qui achétent des semences
améliorées.
Tableau 5: Fréquence d’Achat des Semences Améliorées pour Ceux qui Achétent
Chaque Année
1 fois tous les 2 ;II~
1 fois tous les 3 ans
Source: Enquêtes ISRA, PASE; NRBAR.
Selon les résultats des enquêtes, les producteurs achétent leurs semences chaque année la
plupart du temps (90% des cas). Cependant les autres pratiques courantes consistent à
10
-

renouveler tous les deux ans (6% des cas) ou tous les trois ans (4% des cas).
Pour les besoins de l’analyse. les taux dc I~clloilvellement des semences de 0%. 50% et 33%
correspondant à des fréquences d‘achar 10us 1~‘s ans. tous Ics deux ans et tous les trois ans
seront retenus. Ces hypothèses influent sur la quantité de semences sclectonnées disponibles
chaque année. Un taux d’apport personnel de 0 illustre l’hypothèse extrCme que les ventes
ot’ficielles de semences certifiées peuvent estimer la diffusion. Les deux autres hypothèses
postulent que les ventes offwzielles doivent être corrigées par les apports personnels de
semences pour une estimation plus réaliste de la dit‘tusion des technologies.
Des entretiens avec les spécialistes en matière de semences suggérent que le non
renouvellement sur une base annuelle des semences certifiées engendre des pertes de
rendement à cause des problémes de dégénérence Le rendement de la variété améliorée perd
(wduellement son potentiel pour atteindre celui de la Vari&é locale aprés 3 ans successifs
c
d’utilisation. L’hypothèse formulée en matiGre de gain de ~u~cie~nent postule que, par rapport à
la date d’achat des semences certifiées, chaque année de I~II I’enouvellement entraine 33% de
réduction des gains potentiels de rendement de la variété améliorée par rapport à la variété
locale.
Les coûts de la recherche ont été déterminés sur la base des coûts du programme
céréales à partir des années l988- 199 1, Lc système de comptabilité en vigueur avant cette
période n’était pas basé SUI’ une comptabilité programme mais plutnt par bailleur. Le tableau 6
illustre les coîrts de la recherche du proy;~n~nw cérxble . entre 1988 et 109 1
Années
1988
1989
1990
1991
10584318
7 IO I 126
1 0 8 0 0 7 9 3
2 9 4 3 8 4 4 9
Source: ISRA/DG/UIG
Ces cotits ont ensuite étk partagés sur III~~ base uniforme entre les opérations de recherche qui
constituent le programme. le mil, le sorsho ct le I~II’S Pour la période antérieure à 1988, la
moyenne 198% 199 1 à été utilisée.
Les coûts de la vulgarisation furent estimés sur la base des coUts de la SODEVA, de la
SODEFITEX, de la SAED et du PNVA; agences de développement ayant eut en charge la
vulgarisation des résultats de la recherche sur les céréales. Les recouppements effectués sur les
données de bases ont permis d’estimer un kit à 1’ ha pour les trois céréales confondues, Ces
coûts ont été partagés kjuitablement
entre elles. L,e tableau 7 illustre les cours estimés pour les
années dont l’information est disponible l’our les autres annks. la moyenne des Co<lts de I988
à 1992 a été utilisée.
I 1

Anr~ées
1988
1980
I 990
1901
1992
104838
8 6 9 7 6
171924
3 7 2 8 2 3
2 1 3 0 1 4
S o u r c e : S O D E V A , S O D E F I T E X , S A E D , P N V A
R E S U L T A T S
Les résultats obtenus selon les scénarii envisagés sont illustrés dans le tableau 8. Dans le
scénario de base. correspondant à I’hypothtise que les producteurs achetent des semences
ankliorées tous les ans (r = 0). le taux tic rcntahilité interne de la recherche associée à la
vulgarisation est d’environ 22%. Sous I’hypothese que Ics producteurs renouvellent leurs
semences tous les deux ans (r = SO%), le TRI s’établit a environ 3 1%. Le taux de rentabilité
interne s’établit à environ 23% sous I’hyt~othèse que les producteurs renouvellent leurs
semences tous les trois ans.
3 0 . 6
2 2 . 5
Source: Calculés par les auteurs;
TRI = Taux de Rentabilité Interne du capital;

1’
= Taux d’apport de semences silcctionnkes personnelles:
0% équivaut i III~ renouvellcnlcnt tous les ;III~;
50% équivaut ii ~II renouvellcmcrlt tous les dciix ;\\II~;
33% équivaut ;i 1111 reliowelleluellt
tous les trois ans.
Globalement, les résultats sont modestes bien qu’ils soutiennent la pertinence des
eforts de la recherche et de la vulgarisation sur la productivité du mil. Les performances
atteintes montrent la sensibilité des résultats par rapport aux taux d’apport personnel des
semences retenus.
Le renouvellement des semencc‘s tous Ics deux ans produit les meilleurs résultats avec
1111 TRI de 3 1% L’hypothèse d'un relio~l\\,cIIcIl~cIII
des sww~wcs tcws les trois ans occupe la
seconde place avec 1111 TRI d’environ 2.3’9~ C:ette baisse des pertormances est imputable aux
pertes de productivité dues à la dégénérence des semences séléctionnées, malgrès des coCits
d’achat de semences plus faibles. Le plus faible impact est obtenu sous l’hypothèse d’un
renouvellement des semences tous les ans avec un TRI d’environ 22%. Ce résultat confirme
12

les insufisances à utiliser uniquement les ventes otkielles de semences comme représentant
les quantités totales de semences améliorées disponibles. La dif‘filsion des nouvelles
technologies est fortement sous-estimée en utilisant cette approche, par rapport à l’hypothèse
d’un renouvellement tous les deux ans.
CONCLUSIONS
Cette étude se proposait d’évaluer ex-post l’impact économique de la recherche menée
sur le développement variétal du mil, en relation avec la vulgarisation Un modèle de diffusion
firt proposer pour retracer historiquement I’évolt~tioii de l’adoption de trois variétés nouvelles
de mil: la Souna 3 et les IBV 800 1 et 8004. La Souna 3 fi.lt créé à I’ISRA et proposée à la
vulgarisation à partir de 1972, tandis-que Ics IBV 8001 et 8004 furent sélectionnées aux
II
termes d’un travail collaboratifavec ICRISAT. Elles furent proposées à la vulgarisation
à partir de 1983.
Les résultats obtenus attestent de la pertinence mais aussi de l’impact modéré des
r-ccherches menées Les TRI estimés IIIOII~IXY~~ \\III~ scnsihilit6 appréciable par rapport auy
hg p~~thkses rel;itives aux taux d’apport C’II >~lilctlccs pcl-st~lliiclles des producteurs Le scénario
basé sur le renouvellemeiit des senieiiccs 10~s Ics dciiu ans nionlre iiiic plus g r a n d e r.éponse de
l’impact des recherches menks sur le mil
1
Le scénario basé sur l’hypothèse que les producteurs achetent des semences
sélectionnées une fois tous les trois ans produit des résultats acceptables bien qu’étant
nettement inférieurs au cas précédent, Ccttc contt-e-pel-f~~l.maance s’explique en partie par les
pertes de productivité dues à la dé~in&~~~ des semences séléctionnées et par la sous-
estimation de la dit‘filsion des semences atn6liorées.
L’hypothèse d’un renouvellenm~ des sc~nences twis les ans, correspondant à
l’utilisation des ventes nfticielles con~tlw unique SOIIIX~ des quantités totales de semences
-
améliorées présente des insut’fisances. L’estimation de la dittilsion des nouvelles technologies
est fortement sous-estimée sous ce scénario.
Les trois nouvelles variétés étudikes dans ce rapport bénéficient d’un très long passé;
elles jouissent toll.jours d’une très forte popularité auprès des bénéficiaires des résultats de la
recherche. Cependant, II faudrait n~jtcr que I’intl.oduction de nouvelles innovations dans le
progamme mil s’est op61.C~ trks Icntenltwl durant les km~tes années La mise en place d’un
svstéine de suivi de l’adoption et tic I;l tiiftiisiciii dc ces \\3ri6tés aurait permis une meilleure
identiticatinn
des bwlins des prcjductc\\lr>. donc LIIIC IllciIIc~Irc’ dclinition des priorités de la
recherche. Toutefois, la cc)ntraintc dc~n~inarlte liée à Icur dilliisic~n wt de loin leur disponibilittj,
en quantité sut‘tisante, dans les principales zones de production
13

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14


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I
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917670
Superficies
Var. Nouvelles
0250
15250
22000
25000
27750
30750
33500
====> Taux de Diffusion
0.0101
0.0159
0.0221
0.0290
0.0330
0.0375
0.0365
Em 2:
CALCUL DE K (SHIFTER)
Rendement, V. Lot. (kg/Ha)
1005
1005
1005
1005
1005
1005
1005
Rendement, V. Ml. (kg/Ha)
----
IYDL. ---^- 1462.33333 1462.33333 1462.33333 1462.33333
,=,a,
462 33333 1462.33333
-> Augmentation Rend.
0.250
0.250
0.250
0.250
0.250
0.25R
0.25R
-> K:
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3LQCK 3: VALEUR PRODUCTION
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76.0
76.0
55.0
76.0
76.0
76.0
76.0
76.0
76.0
76.0
76.0
'CPI(base = 92)
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0.194
0.200
0.206
0.211
0.220
0.250
0.294
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0.309
0.420
0.460
-> Prix Deflatc(F/T)
391753
300000
266990
360190
333333
304000
250503
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195373
100952
162393
Production Totale (t)
372,203
526,754
310,012
404,000
267,165
423,454
664,239
531,590
421,030
340,314
624,152
==> Valeur Proudction ('000 F)
145011405
200166520
05119709
174331754
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12073001fi
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101350017
aocK 4:
BENEFICES BRUTES
ClasticitC-prix offre
0.3
0.3
0.3
0.3
0.3
0.3
0.3
0.3
!la*ticlt6-prix demande
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
œ> BCnCficc 1: Zona AOC
232022
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970727
700290
713535
595699
954754
a> Ban&fice 2: Zone ARC
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3659
9420
10136
10460
9739
15199
-> Rh&fice total ('000 F)
233050
531620
900155
790426
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605438
969953
ILocllt 5: BENEFICES NETS(000 F)
'titr Recherche
9,495
9,495
9,495
9,495
9,495
9,495
9,495
9,495
9,495
9,495
9,495
'dts Vblgarlaation
123,906
123,906
123,986
l23,906
123,906
123,906
123,986
oflts s-faces
9900
10300
26400
30000
33300
36900
40200
-> 'XXJTS TOTAUX NOMINAL
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9495
9495
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=-> CDUTS TOTAUX F92
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-> BBREFICES NETS ('000 F)
-293659.79
-40943.299
-47475
-46092.233
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363503.520
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199769.746
590040.464
KR (%) ->
22.1%


*
0
m

0
cv

I
I
1
1
1
1
I
I
I
i
lYB4
iYa5
1YbO
1907
19ee
1989
IYYO
lY41
lY92
841415
Y'; 1 '.uO
1uiu4ua
8 6 2 1 0 1
'12Ulbj
9724dO
ilb3tiYU
8 6 4 0 4 4
946OUl
8 9 3 4 3 6
952898
864842
87Yla2
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59025
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le7725
194475
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0 . 0 6 5 0
0 un14
0 . 0 6 0 7
0 . 0 7 3 9
U.OY63
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0.1556
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0 . 2 1 7 1
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0 . 2 6 6 4
1005
1085
100s
1085
1005
1085
1085
1085
1085
1085
1085
1 0 8 5
1085
1085
1336.57267
1462.3jd33 1 3 3 6 . 5 7 2 6 7
1462.33333
1 3 3 6 . 5 7 2 6 7
1 4 6 2 . 3 3 3 3 3
1 3 3 6 . 5 7 2 6 7
1 4 6 2 . 3 3 3 3 3
1 3 3 6 . 5 7 2 6 7
1 4 6 2 . 3 3 3 3 3
1 3 3 6 . 5 7 2 6 7 1 4 6 2 . 3 3 3 3 3
1 3 3 6 . 5 7 2 6 7
1462.33333
il.188
0.258
0.1aa
0 258
c).lBb
0 258
0.18a
0 . 2 5 8
O.lBB
0 . 2 5 8
o.iae
0 . 2 5 8
0.188
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0 . 0 1 2 2 4 0
0.015d37
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u.01137E1
0.021011
0 . 0 4 0 1 3 8
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0 068737
7 6 . 0
7 6 . 0
7 6 . 0
76 0
7 6 . 0
1 2 4
74
72
65
6 2 . 8
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7 9 . 3
49.3
0 . 4 8 4
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0 . 6 1 1
0 71'1
0.800
0.895
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1 .01.a
1 . 0 0 0
1.000
157025
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1 3 1 7 1 6
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105997
155000
a2682
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74581
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49300
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45L410
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485735
2Y2160
391309
788143
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484638
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445967
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64873H87
8U452763
6 0 4 1 8 7 5 6
30968145
bcJ652BY5
6 5 1 6 4 8 9 6
3'7459442
4 1 0 0 4 9 3 5
2 9 5 7 7 5 1 8
4 7 6 4 0 7 1 2
3 7 5 1 0 1 1 4
4 6 9 8 6 2 0 2
21986173
0.3
0 3
0 . 3
0 . 3
0 3
0 . 3
0 . 3
0 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0.2
0 2
0 . 2
0 2
0 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
8 3 0 4 8 4
1 u 2 7 'jea
91Y848
1 1 5 2 8 4 1
5 6 1 5 1 1
1278085
7 5 3 2 2 9
4 2 6 2 1 5
8 7 8 3 5 6
1 1 8 7 1 7 2
1 6 2 9 1 9 4
2 1 0 0 9 3 5
1 9 5 6 2 5 8
1511265
1 7 1 7 Y
2'1497
1 7 7 7 6
3 7 1 7 5
172U6
4 5 5 1 5
1 4 7 1 4
0 1 9 6
3 1 1 8 9
8 0 5 2 9
9 4 1 4 1
1 9 0 0 6 7
1 3 7 6 4 8
17s557
8 4 7 6 6 3
1054h8S
9376'74
1 1 9 0 0 1 7
5 7 a '7 I 7
1 3 2 3 6 0 0
7 6 7 9 4 2
4 3 4 4 1 1
9 0 9 5 4 5
1 2 6 7 7 0 1
1 7 2 3 3 3 5
2 2 9 9 8 0 2
2 0 9 3 9 0 6
1686822
9,495
9,4Y5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
1 2 3 , 9 8 6
123.9h6
123 986
123,986
123,9tlb
123,9L36
1 2 3 , 9 8 6
1 2 3 , 9 8 6
1 2 3 , 9 8 6
1 2 3 , 9 8 6
32850
3 !; 'I 7 5
37 5'15
38250
4 1 6 2 5
4 2 7 5 0
4288s
2 2 8 6 0
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0 3 3 8 5
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123660
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169255.h67
171tJ55.667
1 7 1 7 3 0 . 6 6 7
1751U5.667
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1 4 6 8 4 5 . 6 6 7
1 8 7 3 4 5 . 6 6 7
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1 1 2 6 3 5
1 1 6 6 8 5
123660
3 4 3 6 5 8 . 4 0 2
j193SU 314
2 9 6 4 5 6 . 9 6 1
2 8 1 0 6 4 9 2 1
2 4 4 2 1 9 BYtl
2 0 8 4 1 9 . 5 8 3
1 8 6 4 4 7 . 6 7 2
1 4 5 2 4 7 . 9 3 9
1 7 4 5 9 9 . 0 7 6
2 0 1 5 2 6 . 4 0 1
5 0 4 0 0 4 . 5 9 8
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6 4 1 2 1 7 . 0 3 9
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1 0 6 6 1 7 4 . 6
1 7 2 3 3 3 5
2 2 9 9 8 0 2
2 0 9 3 9 0 6
1686822

1
I
1971
1 4 7 2
1 9 7 3
1 9 7 4
1975
1976
lY77
1 9 7 8
844292
814269
959461
995934
a39279
8 2 5 4 9 0
B20240
9 1 7 6 7 8
1 0 9 7 3
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40898
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u 0 4 9 9
0 . 0 4 0 6
BLOCK 2'
cAux~L 1)~ K (SHTFTER)
Rendement, V
LUC
(kg/Ha)
1085
1085
108.5
1085
1085
lOtl5
1085
Rerrdemellt, V. Axe1. (kg/Ha)
1 4 6 2 . 3 3 3 3 3
1 3 3 6 . 5 7 2 6 7
1 2 1 0 . 8 1 2
1 4 6 2 . 3 3 3 3 3
1 3 3 6 . 5 7 2 6 7
121O.E)12
1 4 6 2 . 3 3 3 3 3
===> Augmentatlorl
Kend.
0 . 2 5 0
0.188
0.104
0 . 2 5 %
O.lElB
0.104
0 . 2 5 8
-> K :
0 . 0 0 3 4 7 7 2 5
0 . 0 0 3 9 7 9 0 2
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0 . 0 0 8 4 1 5 4 9
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0.01252BOS
BLOCK 3: VALEUR PKODUCTION
Prix du produit (F/Kg)
7 6 . 0
7 6 . 0
5 5 . 0
7 6 . 0
7 6 . 0
7 6 . 0
7 6 . 0
7 6 . 0
7 6 . 0
7 6 . 0
‘76 0
CPI (base = Y’2)
0 . 1 9 4
0 . 1 9 4
0 . 2 0 0
0 . 2 0 6
0 . 2 1 1
0 . 2 2 8
0 . 2 5 0
0 . 2 9 4
0 . 3 8 3
0 . 3 8 9
0 . 4 2 0
0 . 4 6 8
:==> Prix Deflate(F!T)
3 9 1 7 5 3
3t3LlOUO
2 6 6 9 9 0
3601SO
3 3 3 3 3 3
3 0 4 0 0 0
2 5 8 5 0 3
198433
1 9 5 3 7 3
180952
162393
Production Totdle (t)
37%) 2ù3
5 2 6 , 7 5 4
3 1 8 , 8 1 2
4 8 4 , 0 0 0
2 6 7 , 1 6 5
4 2 3 , 4 5 4
6 6 4 , 2 3 9
511,598
4 2 1 , 0 3 8
3 4 0 , 3 1 4
6 2 4 , 1 5 2
==> Valeu Proudctlon ('OU0 F)
145Bî1485
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1 2 8 7 3 0 0 1 6
1 7 1 7 0 8 0 4 1
1015Y.e141
8 2 2 5 9 3 5 2
6 1 5 8 0 6 2 9
1 0 1 3 5 8 0 1 7
BLOCK 4:
BEtlEE'ICES BRUTES
Elasticite-prix uffie
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
Elasticite-prix
demande
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
===> Bénéfice 1: lotre AOC
3 0 9 6 6 7
5 1 2 2 1 9
5 2 4 1 7 9
1 0 3 7 7 8 6
692253
319044
1269823
====> Benéflce 2: Zur,e ABC
1 8 2 0
3 4 4 4
2 7 0 4
1 7 9 2 9
9 8 4 5
2 7 9 3
2 6 8 8 5
===> Benefice tot&l ('000 F)
3 1 1 4 8 7
5 1 5 6 6 3
5 2 6 8 8 3
1 0 5 5 7 1 5
7 0 2 0 9 0
3 2 1 8 3 7
1 2 9 6 7 0 8
BLOCK 5. BEIJEFICES ItETS(000 F)
Cotits Recherrhe
Y,495
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
9 , 4 9 5
Coùts Vulgarisation
1 2 3 , 9 0 6
1 2 3 , 9 8 6
1 2 3 , 9 0 6
1 2 3 , 9 8 6
123,986
123,986
123,986
Cotits Semences
4 3 4 5 . 3 0 8
0 0 3 2 . 0 6 0
1 1 5 8 6 . 9 6
1 3 1 6 7
1 4 6 1 5 . 5 6 8
1 6 1 9 5 . 6 0 8
1 7 6 4 3 . 7 0
==> COUTS TOTAU% II~JMIIIAI.
56970
9495
Y4Y5
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=-> COUTS TOTAUX FYL
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===> BEIJEFICES t?ETY ('000 F)
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_I_--._. .._ ..~ -___-
TIR (%) ===>
2 2 . 5 %

l
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I
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1
1
I
I
I
I
1.
I
1
I
1
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L
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