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/
.
KEPUBLIQUk DU SENEGAL
--^--
TllNlSTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
-_---
INSIITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES
TROISIEME CYCLE DE FOR ATION Ek GESTION
DES CENTRES DE RECHI: XHE (F,G,C,R>
(MARSEILLE DU 2 NOVEMBRE
,U 9 DECEMBRE 1%)
Par
Matnadou SONKO
Marnadou MBAYE
Chef du C.N.R.A.
L.N.E.R.V - HANN
de Barnbey

S
0 M M
Dans le cadre de sa po
tique d'assistance et de renfor-
cement des capacités des système
nationaux de recherche agricole des
pays en voie de développement, 1
a initié à partir de 1985
un cycle de formation à la gesti
Centres de recherche agrono-
mique en collaboration étroite a
épartement des Systèmes
Agraires du CIRAD et avec comme
artenaires financiers : la Commu-
nauté Economique Européenne, le
inistère Français de la Coopération
et du Développement.
Pour des raisons de CO
odité et de facilités d'accueil,
la ville de Marseille a eté rete
e potin l'organisation de ce cycle.
C'est ainsi que la tro
ession de ce cycle de for-
mation à laquelle nous avons eu
ge de prendre part s'est
déroulée du 2 Novembre au 9 Déc
Au total vingt stagiaires
appartenant à douze pays africai
un pays latino-américain et une
organisation sous-régionale afri
participé à la dite session
(cf. liste des participants en
Le cycle de formation
comporté cette année :
.
l'étude de dix
odules ;
.
la visite du C
e et de la station de Melgueil
de 1'LNRA à Mo
. la visite du C
RAD a Montpellier ;
. la visite d
à Arles.
Les dix modules ayant
ait l'objet d'étude sont les
suivants :
(1)
PLANIFICATION
TERME DES SYSTEM
NATIONAUX DE RECHERCHE AGRONOMIQUE ;
(2)
ELABORATION D
(3)
GESTION DES R
(4)
ORGANISATION ET
PLOITATION DES STRUCTURES ;
(5)
COMPTABILITE,
GESTION, ORGA
(6)
GESTION DE L'INF
TION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQtiEI ;
(7)
ARTICULATION
(8)
SUIVI ET EVALUA
DES CHERCHEURS ;
(9)
GESTION DES D
(10) PLANNING
Sur le plan or
re groupes de travail ont
été constitués tant pour
les exercices pratiques,
que pour la rédaction de
férents modules (cf.
Annexe II).

1 - PRESENTATION ET ANALYSE DE ; MODULES
Nous nous limiterons dans ce chapitre à l'analyse des
différents modules assortie, 6 kur chacun, des recommandations ou
suggestions formulées par ies
larticipants.
1.1 - MODULE 1 : PLANIFIC
-------_
,TION ET DEFINITION DES
OBJECTIF 1
A LONG TERME DES SYSTMES
NATIONAU DE RECHERCHE AGRONOMIQUE
Animateu
: J. CASAS, INRA/Montpellier
OBJECTIFS DU MODULE :
- -
Ce module a eu pour objet de proposer une réflexion
sur la définition et la hiérar :hisation des objectifs de la recher-
che agronomique, la déterminat on de stratégies tant au niveau
national qu'aux différents niv aux cie décision au sein des struo-
turcs de recherche agronomique
éléments qui doivent servir de*
base à L'elaboration d'un plan de recherche agronomique à long i.erme.

METHODOLOGIE SUIVIE
-__
L'animateur a procédé
la présentation d'un exposé
ayant porté sur les points sui
- la définition
t l'analyse des systèmes de
recherche agro
mique dans les pays africains ;
- la procédure,
ion d'un plan de rechei-l,he
agronomique à
ong terme ill.ustr& par
une étude de
riant le plan à long terme
du Niger.
SYNTHESE DU MODULE
De l'expose qui a et
on peut retenir les points
suivants :
- actuellement,
ans la plupart des pays africains,
les systèmes nationaux de rech
nomique de création relative-
ment récente, impliquent non s
es institutions spécialisées
de recherche agronomique très
agmentees et peu intégris
miis aussi d'autres institution
que sont l'université et les struc-
tures de développement agricol
- il existe une
bsence de coordination des programmes
de recherche entre :Les différ
res surtout avec celles du
développement, au point que 1' n assiste souvent à des duplications
d'actions, à un gaspillage de
umaines, matérielles et
financières
entrainant
t du coût de la recherche ;
- le finance
es nationaux de recherche
agronomique, dans la plupart de
pays,est en grande partie assuré
par la coopération internat
Pour mieux maîtriser les programmes
de recherche, nos pays devraien
mobiliser environ 0,5 à 1 % de leur
PIBA pour financer la reche
e (personnel local et au
.
moins 50 % du fonctionnemen
- les résultats
e recherche obtenus jusqu'ici
n'ont pas toujours eu les i
iculteurs du fiait
de leur inadéquation aux besoin
des utilisateurs et de la faiblesse
des relations entre la Recherch
et le Développement ;

4
- la résolution
e tous ces problèmes nécessite
l'élaboration d'un plan à long
erme prenant en compte toutes les
prloccupations des utilisateur: tant au niveau national que régional,
tout en assurant une répartitic judicieuse des moyens humains,
matériels et financiers par le
liais d'une structure rationnelle.
- quatre étapes
bourraient être retenues pour
l'élaboration du plan à long tc me :
1 - Constitution de < oupes sectoriels (environ 5 groupes)
et un groupe ad'hoc pour les pi Iblèmes de structure et de fonction-
nement ;
2 - Préparation de rc 'ports sectoriels ;
3 - Confrontation de: rapports sectoriels pour amendement ;
4 - Présentation du I: an et propositions de mise en oeuvre.
Pour disposer d'un pl n assez objectif, il importe, dits
le départ, d'associer dans les
roupes sectoriels des représentants
de la Recherche, des structure: de développement, de l'université,
de l'administration, de l'assis .ance technique et des associations
professionnelles agricoles et c
définir des principes directeurs et
des critères de priorité.
Les groupes de travai
sectoriels devraient prendre en
compte les points suivants pour la définition des programmes de re-
cherche :
1 - L'intérêt socio-i onomique des différentes productions
dans les régions
2 - La probabilité d' boutir à des résultats applicab les
3 - L'opportunité de
a recherche à conduire.
.
Un plan à long terme
e constitue pas une fin en soi. Il
doit prévoir une période de ré\\ sion et doit être, par ailleurs, com-
piété par un plan à moyen termc
(ex : Plan quinquennal).

5
L'élaboration du plar à long terme doit être précédé
d'une phase de diagnostic de lc situation agricole et ne devrait
pas excéder 3 à 4 mois.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
A l'issue du présent
lodule, on peut retenir que, malgré
la situation désespérante rencc htrée au niveau de la pltipart des
systèmes nationaux de Rechercht agronomique,
l'évolution peut être
positive sous réserve que les E -ogrammes s'inscrivent dans un plan
à long terme qui tienne compte les objectifs de développement des
différents pays.
Le module a intéressi
les participants et il serait
souhaitable de pouvoir disposer de plus de temps pour les études
de cas et avoir au moins deux c ts à étudier.
1.2 - MODULE 2 : ELAI
--------
)RATION D'UN PROGRAMME
DE I (CHERCHE
Anin kteur : Ph. JOUVE CIRAD/DSA

TNTRODUCTION - OBJECTIFS DU MOI
-
-
JLE
Pendant longtemps, 1~ ; chercheurs ont privilégié l'expé-
rimentation en milieu contrôlé
station) sans référence aux situa-
tions réelles (Communautés ruri -es) que l'on cherche à transformer.
Il en est résulté des propositi )ns techniques inadaptées aux condi-
tions agronomiques dans lesquel .es interviennent les agriculteurs.
La prise de conscient ! de ce hiatus s'est traduite par
la volonté de transférer en mil .eu paysan une partie des dispositifs
expérimentaux, autrefois conter rés en station.
.
Ainsi,
toute proposit .on de recherche devra émaner du
milieu rural. Comme préalable : toute activité de recherche, il faut
toujours faire un diagnostic dc la situation à transformer. Par dé-
finition, un diagnostic est'un jugement porté sur une situation,, à
un moment donné et dans un temy ; suffisamment court pour permettre
d'éventuelles interventions:'

6
CLNTHESE DU MODULE : DEMARCHE E )UR L'ELABORATION D'UN PROGRAMME
DE RECHER( LE
Après l'étude des cas sur le TOGO, le BENIN, le MAROC
et le NIGER, il ressort que 1'4 .aboration d'un programme de recherche
comporte les points suivants :
l- Le Diagnostic de la ri gion à développer qui cons.iste en :
1.1 - une documentati In sur les travaux antérieurs des
institutions dc recherche et de développement ;
1.2 - la collecte de: informations avec les développeurs
et les hommes c : terrain de la zone :
1.3 - les enquêtes aL Ires des paysans sur les différents
systèmes de prc Zuction ;
2, - L'analyse des problème ; posés pour le développement
de la production ag+i.( Ile
Cette analyse permet le déterminer les principaux facteurs
socio-économiques (favorables ( 1 défavorables) de la production et
d'identifier les thèmes priorii lires de recherche et de développement.
3 - La proposition de gral ies lignes d'un programme
de recherche
3.1 - Etude des systi nes de culture existants. 11 s'agit
dans cette partie de :
- Inventorier el cartographier les différents
systèmes de cl Lture ;
- Comprendre le1 r logique interne et leur finalité
- Mesurer leurs lerformances
- Evaluer leurs effets sur le milieu
3.2 - Construction dc systèmes de production plus
performants.
Cette construction p; ;se par :
- la définition les objectifs
- les condition: de production
- les types d'e: ?érimentation à mettre en place

7
3.3 - Organisation g nérale du programme
Dans cette partie, o
doit préciser la répartition géo-
graphique des stations, choisi
les dispositifs et les contrôles,
adapter une méthode de vulgari ation des résultats.
SPECIFICITE DE LA RECHERCHE/DE ELOPPEMENT
La Recherche/Dévelop
ement est pratiquée excl usivement
en milieu rural et a pour obje tif de déterminer les thèmes ayant
des réponses à court terme.
Ce genre de recherch
suit la démarche ci-après :
l- la stratifi ation de la zone d'étude ;
2- l'enquête-v llage ;
3 - la typologi
des agrosystèmes villageois ;
4 - le choix de
villages R/D ;
5- les proposi ions d'actions concrètes dans
les communa tés villageoises.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS :
Le module a permis,
râce à des exemples pertinants,
de mieux comprendre la démarch
système de production en vue d'kla-
borer un programme de recherch . Cette démarche, contrairement (ii ce
qui se faisait avant, englobe
on seulement une meilleure connais-
sance du milieu (ressources ph: siques et humaines) et des conditions
existantes, mais également les expériences et le point de vue des
paysans.
Une présentation des contrastes entre l'ancienne approche
et la nouvelle aurait été plus bénéfique aux participants.
Enfin,
le cas spécif que de la Recherche-Développement
a été soulevé et constitue un
boutissement logique de l'approche
système de production. Là égal ment, la présentation des avantages
:3t des inconv6nients de cettcs
echerche-Développemen t permettrait.
aux uns et aux autres de mesur r son importance.

8
1.3 - MODULE 3
ES RESSOURCES HUMAINES
-_-_----
: A. MORENO CIRAD/DSA
OBJECTIFS DU MODULE
Toute structure font
nne et vit sur la base de ressources
parmi lesquelles les ressource
humaines qu'il est important de
mettre en valeur pour la réali ation de l'objectif fixé.
Les moyens et les pr cédures à mettre en oeuvre pour une
meilleure utilisation des ress urces humaines font l'objet de ce
module comportant trois partie
- Mobilisation
t organisation des ressources
individuelles
- Développement
une stratégie de communication
- Culture et ge
on des entreprises.
SYNTHESE DU MODULE
MOBILISATION DES RESSOURC
INDIVIDUELLES
___-------------I---___I_
---------------
ces individuelles : il s'agit des
t que l'on met en oeuvre dans l'exer-
cice d'une activité.
ces individuelles doit être guidée
par le souci de l'efficacité e
rapport avec les potentialités des
'un projet. Il apparait en effet
que les réactions des individu
sont très variées et peuvent s'eloi-
des responsables. Ainsi, un certain
retenus pour la mobilisation des
ressources individuelles :
f n'est une bonne chose
érieur à la somme des travaux indi-
viduels
ectif n'est possible que s'il
une synergie de l'ensemble
des participants.
e d6velopper de bons schéma de
communication entre les membre
d'un groupe.

9
DEVELOPPEMENT D'UNE
___----------------------
DE COMMUNICATION
-------------------_
Le problème essentie
est de savoir comment on communique.
On peut retenir quatre formes
'esprit et style de communication :
- le style acti
: il s'agit de gens qui veulent
toujours fair
des résultats ;
- le style mét
: Personnes méticuleuses,
- le style hu
taux, sociables,
- le style im
Ainsi, tous les ho
as de la même
fac;on ; ct
pour la consti
s groupes de tra-
vail, il est nécessaire de c
membres les
caractéristiques dominantes
our pouvoir fisire
un bon dosage selon le but v
Au sein d'une entr
la culture s'exprime par des
moyens (objets, langues, conna
valeurs,... 1 des matériaux
qui traduisent des régles de v
commune et elle doit obéir à cer-
taines règles. Ainsi, reconnai
e et comprendre les contraintes
culturelles peut aider à agir
Les connaissances relatives
aux rapports qui existent entr
la gestion et la culture restent
imprécises. Il n'y a pas de ca
e d'analyse ou de méthode qui per-
mettent d'appréhender ces ph
s solutions
simples.
Tout au plus,
s outils ration-
nels de gestion (struct
anification,...)
d'avoir une gestion cul
"relations hu-
maines" (formation au d
itique d ’ infor-
mation, traitement des
Dans ce cadre,
ncé les huits,
commandements des entreprises c didates au "prix de l'excellence" :
se planifi-
oute du client ;
- le respect de
'autonomie des individus et la
valorisation d
leur capacité d'innovation ;

.lO
- une productiv
é ancrée sur la recherche de la
motivation du
es valeurs clés fédératrices des
- la simplifica
ectifs et des structures ;
- le souci de m
plesse et la rïgueur :
L'adoption et l'appl
es procédures présentent
des variantes propres à chaque
vant qu'est privilégiée
une dimension ou une autre :
- primauté du g
l'individu
- volonté d'erg
onflits ou de protéger
- valeurs techn
eurs symboliques ;
- course à l'in
valeur des anciens
(.: e s principes sont utilisés
s experts pour montrer
une sorte d'opposition entre d
es de type européen (indi-
vidu, conflit,
elles du type africain
(collectif, consensus, sym
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONSI
Tout compte fait, le
ressources humaines constituent le
patrimoine de base le plus imp rtant de toute organisation. En effet,
sans valeurs individuelles,
est impossible de mener toute activité.
Le problème fondamental cons
à en assurer une bonne gestion,
afin d'atteindre les objecti
Ce module a permis
e de conscience sur l'importance
de la mobilisation et de 1'0
on des ressources humaines. Ainsi
il est nécessaire que tout r
e accorde un intérêt particulier
aux principes dégagés par le
en privilégiant les facteurs
culturels.
.
1.4 - MODULE 4
_----s-s
EXPLOITATION DES
A. MORENO CIRAD/DSA
M. DELATTRE, ISNAR

1 1
OBJECTIFS DU MODULE
- Donner des outils
lur l'analyse des structures
de recherche ;
- Montrer que la str zture d'organisation d'une ins-
titution de recher le n'est pas fixe et définir les
éléments susceptib as de 1'influenccL et de la faire
évoluer ;
- Montrer comment 61 borer la stratégie structurelle
d'une institution
e recherche par le biais d'une
analyse des paramè res influents en regard de l'envi-
ronnement.
SYNTHESE DU MODULE
ORGANISATION DES STRUCTUR
___________-______-------
S DE RECHERCHE AGRICOLE
_____--------------- ---
En se limitant a la
tructure interne d'une institution
de recherche (pouvant être déf nie comme étant la somme des moyens
mis en oeuvre pour d'une part
iviser le travail entre tâches dis-
tinctes et d'autre part assure
la coordination nécessaire entre
ces tâches), il s'agit :
a/- dans un pre ier temps, de préciser les princi-
paux concepts théoriques (ou é éments de base) permettant de mieux
appréhender la notion de struc ure ;
b/- dans un sec nd temps, d'examiner les options
possibles de structure des ins itutions de recherche ;
C/- enfin, de v ir les éléments induisant l'évolution
de la structure.
l/- Les éléments de base
'une orqanisation
Les 5 pièces maîtres es d'une structure sont :
a/- Le "Sommet
tratégique", ayant pour tâche de
gérer, encadrer et développer
a stratégie de l'institution de re-
cherche (constituée généraleme t du responsable de l'Institution de
Recherche) .,

1.2
b/- La "Techno- Lructure",
ayant pour tâche de
rendre le travail de l'institu ion plus efficace (élaboration et
évaluation des programmes, val risation et diffusion des résultats,
réf:Lexion sur la méthodologie
2 recherche et des politiques agri-
coles, etc... ). Appliquée à 1' SRA, la Techno-structure regrouperait
le Directeur général adjoint,
'U.P.E.,
les Directeurs de recherche
et l'UNIVAL.
C/- Le"Centre 0 srationnel" assurant l'exécution
concrète des tâches au sein de L'institution de recherche (ense.mble
du personnel d'exécution) :
d/- La "Ligne H karchique",
assurant la liaison
entre le "Centre Opérationnel" 3t le "Sommet Stratégique" (regroupe
généralement les chercheurs et Les chefs de centre) ;
e/- Le Support
sgistique, rendant des services
directs à l'ensemble de l'inst tution (regroupe généralement les
ser-vices administratifs et fin nciers,
les services techniques Ces
Centres, les laboratoires d'an lyses et les services de documenta-
t-ion etc...).
La taille de chacune de ces pièces est fonction de
l'institution et leur agenceme t est à la base de l'organigramme
de celle-ci.
2/- Relations entre les é éments de base d'une structure
Ces relations sont 1 s fondements de la coordination.
On distingue 5 types de mécani mes de coordination du travail qui
sont :
- l'ajustement
utuel
- la supervisic
directe
- la standardis tion des produits
- la standardis tion des procédures
- la standardis tion des qualifications

1 .3
Le type de mécanisme
e coordination est généralement
fonction de la taille de l'inst
tution et il existe souvent
une continuité entre ces 5 mécc ismes. A la notion de coordination
se grèffe celle de flux pouvant être de trois ordres : la circu-
lation de l'information, le flL
d'autorité et le flux de décision.
3/- Types de structures de
institutions de recherche,
& savoir :
a/- L'organisatj n par fonction ayant pour princi-
pale caractéristique le regrouy
ment des tâches selon le critkrc
spécialisation (par exemple : g r discipline ou groupe de disci-
plines) ;
b/- L'organisati n par opération, ayant pour vocation
de servir soit un projet soit ~
produit, soit un groupe de clientèles
(par exemple : par produits ou
roupe de produits, par zone agro-
écologique ou par clientèle) ;
c/- L'organisati n matricielle, combinant les deux
précédentes et se caractérisant par la fluidité de sa forme ; ce type
d'organisation semble se dévelc
per à l'heure actuelle dans certaines
institutions de recherche.
Chacune de ces organi 3tions a ses avantages et inconvé-
nients et tout est fonction d'c tion et surtout de recherche d'effi-
cacité.
4/- Evolution des institut 3ns de recherche
Les institutions de I cherche évoluent dans le temps en
fonction des facteurs de leur E vironnement interne et externe. On
distingue cinq étapes d'évoluti 2 : la naissance, l'identité, la
croissance, la maturité et le C veloppement ; chaque étape se définit
par ses caractéristiques, ses ti lemmes (ou les problèmes ti résoudre)
et les solutions à mettre en 0~ vre pour résoudre les dits dilemmes.
Les facteurs induisar
l'évolution de la structure
d'une organisation sont .

l.4
- facteurs inter
la culture et la démarche
scientifique de l'institution
- facteurs exter
: gouvernements et ministères,
bailleurs de fonds, utilisateurs
(clients)
EXPLOITATION DES
L'élaboration des st uctures d'une organisation de
recherche est conditionnée par trois dimensions principa,les :
- la dimension
olitique ou humaine
- la dimension
- la dimension
rganisationnelle
Ces trois dimensions
ées dans un environnement
qui va influencer les possibil
ion de l'institution par la
manifestation de diverses cent
La stratégie consist
à chercher un équilibre (cohérence)
entre les trois axes dimension els et en dégager la capacité de faire
face aux "menaces" de l'enviro
En fait, huit cas de
situations stratégiques peuvent
être établis selon la valeur o
l'importance de chacune des trois
dimensions. Ces cas sont carat érisés par des syndrômes stratégiques
spécifiques, à savoir :
Cas 1 : Coalition imprévi ible (dimension politique seule) ;
Création et dispa ité de groupes d'intérêt selon les
problèmes du morne
Cas 2 : Système rationnel
mension économique seule) ;
stratégie économi
non soutenue par des règles ou
par des hommes ;
.
Cas 3 : Bureaucratie ronr
nte (dimension organisationnelle
seule)
; objectif
et actions déterminées par les
règles et procédu
en vigueur ;
Cas 4 : Mouvement perpétu
dimensions politique et écono--
mique combinées)
ler et retour entre la politique
et l'économique s
moyens organisationnels structurés.

15
Cas 5 : Organisation autar :ique (dimension politique et
organisationnelle
:ombinées) ; imperméabilité de
l'organisation à 1 L dimension économique des problèmes.
Cas 6 : Mécanique aveugle
dimension économique et organisa-
tionnelle combinée ;) : stratégie économique sans
prise en compte de ; objectifs des autres acteurs ;
Cas 7 : Ensemble inorgani
e (absence de dimensions politiques,
économiques et or
nisationnelles) : absence de vie ;
Cas 8 : Management straté
que (équilibre entre l'économique
la politique et 1
rganisationnel) ; stratégie cohé-
rente supportée pa
un management adapté.
Les sept premiers ca
montrent une pathologie spécifique
avec les conséquences possibles ; le huitième est l'idéal.
Un exercice pratique a été réalisé par les participants
pour faire ressortir l'importa.n ce re lative des dimensions politiques,
économiques et organisationnel es de leur institution d'origine, et
l
conséquemment de souligner leu I
syndrôme stratégique. 11 a permis
en outre de mettre en relief 1 !urs points forts et faibles, et partant
de suggérer une ébauche de red essement à travers un constat de leur
activité techno-structurelle.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Cette session aura p rmis :
- de voir les c tils de base d'analyse de l'orga-
nisation d'une structure de re herche ;
- de présenter
n concept théorique sur l'analyse
de l'élaboration d'une stratég e dans la conception d'une structure
de recherche ;
- et enfin aux larticipants de percevoir la situation
stratégique de leurs structure
spécifiques et d'avoir les éléments
A même de leur permettre de cc .tribuer à la mise en oeuvre d'un
"management stratégique" ;

Il reste entendu qu' 1 s'agit là d'un ensemb le d'outils
dont i'utilisation doit se fai e de manière intelligente. Chaque
système national de recherche
e doit de les adapter en fonction de
ses spécificités, des continge ces de son environnement tout en
ne perdant pas de vue que la r cherche de l'efficacité doit cons-
tituer le souci permanent.
1.5 - MODULE 5 : COMPTABI
--------
ITE, GESTION FINANCIERE ET
CONTROLE DE GESTION
ORGANISA ION D'UN SERVICE COMPTABLE

Animateu
: F. ERCOLE, CIRAD/DS
OBJECTIF DU MODULE :
Ce module a pour obj -tif de donner aux participants
un aperçu sur :
- le plan compt 3le
- le journal
- le grand livr
- la balance
- le bilan
- le compte de
Qsultats
- l'analyse du
Jmpte de résultat et la budgétisation
- la gestion de
conventions.
_SYNTHESE DU MODULE
L'animateur a eu, à
Irtir d'exemples, à présenter succes-
sivement des modèles de plan c nptable, journal, grand livre, balance,
bilan,
compte de résultats-En
itre,une analyse d'un compte de résul-
tat a permis d'une part de pro Oder à un exercice de budgétisation
et d'autre part de définir les Zléments à prendre en compte pour
la signature et la gestion des conventions.
Dans ce qui suit, nous
limiterons à l'analyse du camp e résultatsbudgétisation et à la
gestion des conventions.

17
ANAIs’!SE DU COMPTE DE RESULTA
--.~ -
-_-_~
Une fois le compte d
résultatsétabli, la différence
t!ntr.': les valeurs des produi
xploitation permet de
conc:i.ure sur la rentabilité
Le compte de résultats
f.ouu-nit les ressources et les
harges de l'entreprise qui peuvent
ensuite être répartiesentre le
différentes sections analytiques.
I:n ionction de leur importan
ntrepri.bc;, les sections
sont classées en sections pr
trices de ressources)
et C::I sections auxiliaires (
direGtion,...).
Suiv‘tnt des clés de répartitio
qui prennent en compte certains
crittires (volume du personne
ires,..) on procéde
;i l'affectation des charges de
ressources des sections auxiliaires
aux sections principales. De
peut analyser les
char-ges et les produits par
e et élaborer un budget
qui prenne
en compte les c
GES'I'LON DES CONVENTIONS
--.-.
Une convention est
contrat entre deux entreprises
pour la réalisation d'un OU p
sieurs produits. Pour ce faire, l'en-
tre!;rise dans laquelle les pr
uits sont réalisés demande des res-
!+Ou ;-,ces lui permettant de pal-1
raux charges liées à la production.
I,'e;:creprise exécutante procè
à une analyse de l'implication de
!a LT onvention sur les charges
t ressources pour voir si oui ou non
t:llt, genère des ressources su
lémentaires. Seule la mise en place
(l'ui:e comptabilité analytique
ermettra de mettre en évidence ces
criti-res de rentabilité et si
ltanément de suivre l'évolution de
la convention.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
-~.--
L'organisation d'un
ervice comptable basée sur le prin-
cipe de plan comptable exposé
ans ce module, a permis de comprendre
.
les différentes parties qui 1
omposent et leur interrelations
(journal,
grand livre, balanc
bilan et compte
de résultats). Ces
données comptables sont des o
1s pour l'analyse de la gestion de
L'exploitation à travers le c
te de résultats qui permet la mise
au point du budget.

Cependant ce module iurait mieux servi, si en plus des
<exemples des outils pédagogiql
SS plus adaptés étaient mis en oeuvre
à toutes les étapes de l'expo: 5. .
1.6 - MODULE 6 : GESTION
--------
)E L'INFORMATION SCIENTIFIQUE
ET TECHI [QUE
Animatel cs : M. JEANGUYOT , CIFtAD/^ST
A. GLARMET
PBJECTIFS DU MODULE
Toute recherche con! lmme et produit de l'information
scientifique et technique (I.! .T.). Cette information scientifique
et technique est véhiculée au noyen de supports physiques divers
stockés dans une bibliotheque
DU un centre de documentation.
Ce module a permis ( 3 visiter le centre de documentation
du CIRAD où il a été possible le faire connaissance avec le Serv ice
de la Publication.
SYNTHESE DU MODULE
LA DIFFUSION SELECTIVE D:
_-----__----_-_---__----.
L'INFORMATION
__------------
Le but de la diffus. 3n sélective de l'information est
la recherche et l'envoi aux u' ilisateurs de références bibliogra-
phoques signalant la littératl re publiée sur un sujet donné. I:L
permet aussi aux chercheurs ql i n'ont pas le temps ou surtout les
possibilités matérielles de dc ?ouiller un grand nombre de périodiques
ou ouvrages, de se "tenir au ( 2urant" des parutions intéressant
leurs domaines d'études.
1 - La recherche bibliogl aphique est réalisée par l'interro-
gation de bases de données in: lrmatisées,
choisies en fonction de
l'intérêt qu'elles présentent ?our le sujet abordé. Cette recherche
documentaire est périodique e-
ne porte que sur la partie de la
littérature qui vient de para. tre (ou plus exactement qui vient
d'être référencée dans les bai as de données). Dans l'interrogcrion
des bases de données, on sol1 rite :
.

19
- un serveur qu
st. une société ou un organisme
disposant de moyens
pour traiter et distribuer les
informations ;
4
- un réseau qui
ssure le trans 8.rt de l'information
Q
du serveur à l'utilisateur. 11
'agit en général des réseaux Télécom.
2 - La fourniture de référ
ces.11 est procédé à l'envoi des
références (maximum 40) les plu
récentes sur un sujet donné. Ces
rGférences provienne
d'une ou de plusieurs bases
de données et sont c
phabétique d'auteur. Chaque
envoi est accompagné d'une fich
d'évaluation permettant,lors de son
retour dans le servi
uellement l'interrogation
suivante. Sauf cas particulier, la périodicité est trimestrielle.
Les envois suivants
ui est paru de nouveau dans
1‘1 ou les bases de d
depuis la précédente inter
une fiche de liaison permet-
le service (appréciation sur
11~s références fournies,
profil documentaire, etc...)
LA PUBLICATION
____------ ----
de mettre en évidence que
le chercheur, tout comme il a 1
devoir de s'informer (documentation),
vis-à-vis de la communauté
scientifique internationale.
connaître ses résultats, non
connaissances en vue du
mais encore il contribue à la no-
sa propre notoriété. Les
centres de recherche ont en plu
de la communauté des chercheurs
d'autres interlocuteurs qui ne
ont pas à négliger :
- les décideurs
olitiques et les bailleurs de fonds
ce que l'on a fait, ce que
l'on veut faire pour obtenir d' ux les moyens nécessaires ;
- les utilisate
s de la recherche qui sont les
développeurs,
n et surtout les paysans
et qui décident de l'utili-

2 0
sation OU de l'adoption du mes age technique qui leur parviendra.
De ce côté, la communication
en une explication simple
à divers degrés des résultats
ui doivent être intelligibles pour
pouvoir être utilises.
PRODUCTION DES CHERCHEURS
_____---_----------------
- DOCUMENTS SCIENTIFIQUES
-__--___--~-----~---- -_-
l- Le rapport de dé ut et de fin de recherche : c'est
la présentation du programme d
recherche et de ses résultats :
2- Le rapport annue
: c 'est un compte rendu d'activités
rédigé à période fixe quelque
oit l'état d'avancement des travaux *;
3- L'article scient
il est destiné à paraître
dans une revue à l'attention d
la communauté scientifique. La publi-
cation est soumise à des régle
précises permettant de ne retenir
que des articles de qualité.
de lecture est chargé du
contrôle de la qualité des ar
4 - Les documents d
tion : ce sont des documents
élaborés à l'attention des dé
e sont généralement :
- des plaquett
documents d'information générale
sur les grandes lignes des tr
ur les résultats ;
- les document
"Research Highlights"
(point de la recherche) qui p
s principaux résultats obtenus
les priorités et les nouveaux
hèmes (photos à l'appui). Ils sont
rédigés par un journaliste éd
le controle des chercheurs ;
- les lettres
ion sur la vie du centre
tout au long de l'année ;
- les plaquette
sur les produits vedettes.
5- Les documents d
ation : il s'agit de fiches
techniques, de manuels d'enca
de formation
élaborés par
les chercheurs et vulgarisate

2 1
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Un service de documentat
n est vital pour toute structure
de recherche agronomique,
met d'assurer les liens avec le
monde scientifique,
loppement et le monde politique.
Aussi il s'avère nécessaire :
ts portant sur la création des
systèmes nation
entifique et technique ;
n place aux niveaux sous-régional
et régional des
on scientifique et technique.
1.7 - MODULE 7
ECHERCHE/DEVELOPPEX'¶ENT
------me
'Animateurs
. J. PICHOT, CIRAD/DSA
M. A. MOREMO Q, "
OBJECTIFS DU MODULE
l
1 - Mettre en exergue 1
nécessité de développer et conso-
lider l'interface entre la recher
e et le développement pour s'assurer
une meilleure adoption, par les a
des innovations techniques
générées ;
2-
ts à la session de for-
mation, un débat sur les
rticulation Recherche/Déve-
loppement et les différe
qui la sous-tendent ;
3 - Confronter
riences en cours dans
ce domaine au niveau des systèmes
ationaux de recherche.
SYNTHESE DU MODULE
L'analyse de 1
déployé par les différents
systèmes nationaux de recherche e
se référant au "Schéma des principaux
déterminants du système
e" établi par GILBERT,
NORMAN et WINSH fait ressortir un
prédominance "criante" des recherches
à caractères techniques
t aux aspects socio-écono-
IniquesI
à la connaissant
de l'unité de production
et des processus
au sein de l'exploitation
agricole.

2 S!
Cette distorsion pose
e problème fondamental de l'adap-
tation des activités de recherch
aux besoins réels des producteurs.
11 s'agissait donc, a
c ce module, de dégager une série
de grands principes (en tant qu' utils de réflexion) permettant de
re:lverser la tendance en faisan
en sorte de prendre plus en compte
dans la formulation des program
s de recherche l'ensemble des aspects
li&s aux facteurs humains de mê
que les processus influençant lia
production et la gestion tant e
amont qu'en aval de l'exploitation
agricole. Cette prise en compte
e fera d'autant plus facilement que
parallèlement, des actions de r
herche en milieu réel sont menées
en étroite collaboration avec 1
Développement.
Ces actions,
echerche/Développement, peuvent se
définir comme étant des
tations en vraie grandeur et en con-
certation étroite avec
des innovations techniques
et socio-économiques de
e production et des modalités
d'exploitation de leur milieu.
On s'accorde
l'articulation Recherche/
Développement en généra
de Recherche/Développemei:t
comportent deux types d
1 - Cheminem
ct et réversible)
Recherche ---
Producteurs
périences sont en cours dans
ce domaine et il convi
s initiées par le CIRAD &
Madagascar,
echerche 6-3 Vulgarisation<-->
Producteurs : ce cheminement es
le plus mis à contribution par :La
plupart des systèmes nationaux
e recherche avec cependant des appro-
.
e la stratégie d'approche
eloppement, les sept principes
es participants comme base
de réflexion :

23
1 - 11 n'y a pas d'innol tion sans changement technique
et l'analyse des implications SC iales de toute innovation technique
doit faire partie intégrante du
rocessus de recherche. 11 s'agit
donc de mettre également en plat
des protocoles d'expérimentation
sociale ;
2 - La réalité des syst;
es en place et de leur potentiel
d'évolution spontannée constitue le point de départ de toute innovation
technique et organisationnelle ; le développement part du principe
que I dans un milieu physique, bi logique et humain donné, tout sys-
tème de production en situation
e quasi-isolation technologique,
tout au moins à l'échelle de ten s du planificateur a des limites
d'évolution (le Développement aF arait donc comme un processus d'accé-
lération de l'histoire); il s'ac Jie sur des résultats de la recherche
agronomique suffisamment testés
n milieu réel ;
3 - Seuls les producteur
peuvent témoigner, en dernier
ressort,de leurs capacités d'app
2priation des innovations ;
4 - L'étude des conditic s d'appropriation des innovations
fait partie à part entière du tr rail du chercheur et la participatiun
des vulgarisateurs et des produc
surs à cette étude permet d'augmenter
l'efficacité des innovations ;
5 - Les institutions de
?Cherche n'ont pas le monopôle des
activités d'innovationstechnique
sociale et culturelle d'une collec-
tivite. Mais, du fait qu'elles d ;Posent du personnel scientifique
et technique parmi les plus qua1 Eiés, il leur revient la responsa-
bilité essentielle dans le proce ;US de C r éation-appropriation des
innovations dans l'agriculture ;
6 - La Recherche Agronom lue doit intégrer, parmi ses fonc-
tions permanentes, la formation
2s technici.ens en vulgarisation. et
des "cadres techniques paysans"
7 - Les systèmes nationa c de recherche agricole doivent
entreprendre un vaste mouvement
2 décentralisation régionale afin de
pouvoir répondre à la variabilit
agro-écologique de chaque région.

24
Pour illustrer la dive sité des approches en mat ière de
Kecherche/Développement, il a et
fait référence à l'étude de
D. MERRIL SANDS initiée par le T R.C. et portant sur l'inventaire
et la classification des différe ts types de recherche sur les sys-
tèmes de production menés en Afr que anglophone. Cette étude fait
ressortir le fait que la méthodo ogie d'approche mise en oeuvre est
f~~~lction de l'échelle d'interven ion et du contexte culturel et socio-
économique du pays.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
La plupart des système
nationaux de recherche initient
présentement des programmes de R cherche/Développement ou des straté-
gies d'articulation Recherche/Dé eloppement. Ces efforts opportuns
doivent être poursuivis et inten ifiés en cultivant le parténariat
avec le Développement en général et les producteurs en particulier.
Les sept principes dégagés à des fins de réflexion constituent un
tremplin pour la mise en oeuvre
'une articulation Recherche/Dévelop-
pement adaptée et efficace pour
ne meilleure concertation avec les
producteurs quant à l'adoption d s innovations techniques générées.
Au sein de chaque système nation 1, l'avènement d'une articulation
Recherche/Développement doit êtr
l'affaire de tous et cette volonté
doit bénéficier du soutien sans
aille des autorités de tutelle.
1.8 - MODULE 8 : SUIVI ET E
--------
ALUATION DES PROGRAMMES
ET DES CHE CHEURS
Animateur
J. PICHOT, CIRAD/DSA
OBJECTIFS DU MODULE
Ce module a eu pour bu
de montrer l'importance du suivi
et de l'évaluation des programme
de recherche et des chercheurs et
de proposer une méthode pour les réa liser dans 1es structures de
recherche.
METHODOLOGIE SUIVIE
L'animateur a présenté un exposé qu'il a illustré par
des exemples tirés du système ac uellement en vigueur au département
IRAT du CIRAD. L'exposé a été ar iculé sur trois points :

2 5
- Le suivi des c le rcheurs
- Le suivi des a ztivités scientifiques
- L'évaluation
ZNTHESE DU MODULE
L'objectif du suivi e : évaluation étant l'appréciation
de l'utilisation des moyens hum lins, matériels et financiers par
rapport à l'exécution des progr mmes de recherche, il importe de :
l- disposer au préal lble d'un programme à moyen et long
termesaussi précis que possible avec une répartition judicieuse des
moyens ;
2 - répondre aux ques .ions POURQUOI ? ET DE QUELLE
MANIERE ? faire ce suivi et éva uation.
Le suivi et évaluatio
peut être destiné à des usages
internes de la structure de rec erche (information à différents ni-
veaux, contrôle, etc...) ou ext rnes pour justifier auprès des
autorités ou bailleurs de fonds les ressources allouées.
Le suivi et évaluatio
doit concerner à la fois les
chercheurs et les activités de
echerche dans une approche croisée.
En matière de suivi d-
chercheur, il importe plus de consi-
x dérer sa carr/ière scientifique que son statut social. Ce qui néces-
si.te dès le départ de constitue: un dossier individuel du cherch'eur
et de disposer d'un système de I otation.
Le dossier individuel doit être un dossier technique dont
les éléments figurent, pour la 1 lupart,
dans un curriculum vitae et
mettent l'accent sur les produci ions scientifiques et techniques afin
.
de permettre de savoir ce que f; it le chercheur et ce dont il est
capable.
La notation doit être considérée comme un élément de
dialogue qui assure une sécuritc
du chercheur et débouche sur quel-
que chose de concrêt tel que pr: mes ou avancement. Pour cela, el.Le
ne peut aboutir que si le systèr e dispose d'un statut propre.

26
Le suivi des activités de recherche nécessite de descendre
au niveau des opérations et même des actions élémentaires dont les
objectifs et les moyens nécessai es seront précisés dans un cadre
budgétaire. L'agrégation de tout s ces données au niveau des opérations
puis des programmes devrait perm ttre l'élaboration du "plan de cam-
pagne" annuel.
Le suivi des activités de recherche doit se faire à travers
des rapports produits par les ch rcheurs pour faire reconnaître les
résultats de leurs travaux.
faciliter la production des rapports
annuels, deux phases peuvent êtr
observées au niveau des chercheurs :
l- élaboration de
es élémentaires analytiques détail-
lées au fur et à mesure de 1
ntion des résultats ;
2- rédaction du r
t annuel synthétique au moment
de l'interprétation des résu
Pour que le rappor
el puisse être exploité au mieux,
il doit être tenu compte aus
n de la demande faite et des desti-
nataires que de la structure de
'institution de recherche.
Le suivi des activités de recherche nécessite que la
Direction Scientifique dispose d s moyens adéquats lui permettant
de pouvoir suivre, contrôler et
ême relancer aux différents échelons
et synthétiser les rapports des
hercheurs pour dégager un rapport
de l'institution.
L'évaluation peut se f ire à différents niveaux :
niveau du ch rcheur pour son avancement
niveau des g oupes de recherche
niveau des p ogrammes de recherche
.
niveau des d partements par des audits à
caractère scien
organisationnel et financier.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Le module a mis en exe
le suivi et l'évaluation
du chercheur et des activités de
he ne peuvent aboutir que s’ils

27
ont pour but de motiver le cher< heur et de permettre une bonne
conduite des programmes de rechi rche. La mise en place et le bon
fonctionnement de ce système ne sont possible que si tout le monde
y participe du chercheur aux dii férents responsables.
Il est souhaitable yuc
la partie "évaluation" puisse être
dével.oppée surtout en ce qui COI cerne celle des activités de rec:herche
dont il n'a pratiquement pas étc fait cas.
1.9 - MODULE 9
-------_ : GESTION Dl S DONNEES
Animateur : G. FRANCILLON, CIRAD/DSA
Ce module a consisté E n la présentation du logiciel
LISR et
ses applications.
DEFINITION ET OBJECTIF DE LJSA
-
LISA est un logiciel i ltégré pour la gestion des systèmes
agraires. Conçu par le Départeme lt des Systèmes Agraires du CIRAI>, il
a pour objet de :
- rassembler un c ?rtain nombre de logiciels traitant
de programmes spécifiques (Gesti m Statistiques...) ;
- adapter aux mit ro-ordinateurs de base tout cet
ensemble hétérogène.
CARACTERISTIQUES DE LISA
Les principales caract Zristiques sont les suivantes
- rapidité d'exéc Ition
- faible encombre nent en mémoire centrale et sur
supports (disque dur ou disquett SS) ;
"
- pas de limitati ,n du nombre de variables et
d'individus ;
- gestion des var iables quantitatives et qualitatives
- gestion des dor lées manquantes, des données à
vérifier et à effacer ;

2 8
_ interprétation
e formules arithmétiques et logiques
permettant de travailler sur un
us-ensemble d'enregistrement selon
des conditions à définir et de c
culer une expression quelconque.
ELEMENTS CONSTITUTIFS DU LISA
LISA est composé de tr
s modules de base :
- Gestion de f
- Statistique
- Infographie
11 est évolutif et des
odules à la carte peuvent s'y
ajouter :
- Programmation 1
- Simulation
- Outils de diagn
l- Gestion de fichier
Ce module permet :
- la création et
modification de la structure
d'un fichier ;
- la consultation
la modification, l'ajout d'enre-
gistrements ;
- la constitution
e formulaires personnalisés
- la définition d
andes du gestionnaire (listing,
classement,
fichiers, agrégations, ajo'uts,
remplacement
- l'interface ave
des fichiers externes c'est à dire
la récupérat
de structure différente
ou le transf
SA vers ces fichiers
(DBase 2, DB
2 - Statistiques
Ce module contient :
- Statistiques
module permet de
faire de la statistique éléme
déterminer les para-
mètres d'une distribution sta
de construire des histogrammes,
j

29
Il peut faire des graphiques à
dimensions et même tra i.ter des
tableaux croisés ;
- Analyse multid lensionnelle
: Ce module permet les
analyses factorielles (AFC, ACF
AFM, AFD, classification automatique,
segmentation...).
3 - Infographie
Ce module permet de f .re de la cartographie automatique
et a pour avantage de fonctionn . sur toutes les imprimantes. Il com-
prend plusieurs programmes (cré Lion d'un fond de carte, enregistre-
ment, agrandissement, agrégatio
édition..).
APPLICATIONS
Trois exemples-types
.is en France ont servi de démons-
tration pour l'utilisation de c ; différents modules :
- étude démograp .que des communes du département
de la Haute-Loire pour la prése
.ation globale du logiciel et du
module de gestion des fichiers
- analyse de la
lpulation bovine pour le module
de statistique ;
- etude cartogra lique de 1a zone de production ovin/
lait dans la région du Ségala.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Le LISA est un logici
prometteur mais orienté beaucoup
plus vers le traitement des don :es d'enquêtes. Il serait souhaitable
que les modules prévus y soient
ntégrés afin d'élargir le champ des
utilisateurs.
.
1.10 - MODULE 10
--s----m- : PLANNIN
- TABLEAU DE BORD
Animate
. : A. MORENO, CIRAD/DSA
OBJECTIFS DU MODULE
L'objectif de l'exerc
e est de réfldchir sur la manière
dont les responsables gérent le . temps de travail dans le souci

30
d'améliorer leur efficacité pers nnelle. Il s'ag it d'élaborer un
planning-tableau de bord annuel
u pluri-annuel.
METHODOLOGIE SUIVIE
$1 travers des question -réponses et des débats sur des cas
individuels vécus par les partic pants, l'animateur a conduit l'assis-
tance à dégager les principes et étapes à suivre pour l'élaboration
d'un planning-tableau de bord.
RESUME DU MODULE
Il est ressorti des di férents échanges de vue, ce qui
suit :
- le planning-tab eau de bord est un instrument pour
organiser son temps en fonction
des objectifs et des moyens ;
- son élaboration nécessite de pouvoir :
(l)-définir le
activités à mener;
(2)--hiérarchis
r ces activités ;
(3)-définir le
objectifs prioritaires pour chaque
activité r tenue:
(4)-standardis r les résultats à obtenir et leur
fréquence
'apparition;
(5)-planifier
ans les temps les activités retenues.
- la réalisation
'un planning-tableau de bord devrait
permettre de s'auto-évaluer et d
déterminer les taches à déléguer ;
- dans la hiérarc ie chacun devrait établir son
planning-tableau de bord ; l'ens
nble des tableaux de bord ainsi
élaborés devraient s'ernboiter le
uns aux autres pour constituer une
bibliotheyue de tableaux de bord
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
L'élaboration d'un pla ninq oblige chacun à réfléchir sur
l.'ensemble des activités à mener
à les catégoriser pour ne retenir
que les plus importantes pour le ooste.

3 1
de perdre du temps sur des probl mes non prioritaires.
Compte tenu de son imp
thème devrait venir à la
suite du module~~"PLANIFICATION E
DEFINITION DES OBJECTIFS A LONG,
TERME" dont il semble être un pr
II - VISITES EFFECTUEES
II.1 - CENTRE ET STATION DE
-----------------e-m
DE MELGUEIL DE L'INRA
_____________________
A MONTPELLIER
-------------
L'objet de cette visit
était de montrer aux participants
un cas concret d'organisation et
tion des structures d'un
Centre de .Recherche agronomique
Le Centre de Montpelli r est partie intégrante du réseau
des 22 Centres régionaux de 1'I.N A ayant à la fois une vocation
régionale et nationale. Au nivea
régional, ce Centre fait partie
du réseau AGROPOLIS (regroupemen
formel des Institutions de Recher-
che, d'Enseignement/Formation,
Coopération et du Développement
Scientifique sises à MONTPELLIE
Sur le plan de l'organisation ce
Centre domicilié au sein du dom
e de 1'Ecole Nationale Supéieure
Agronomique de Montpellier, est
tructuré par discipline ou unité de
recherche. Sa station de recher
implantée à MELGUEIL comprend
entre autres trois laboratoires
e recherche sur le maïs, le blé,
l'orge,
le sorgho, le tournesol
t un service du domaine chargé de
la logistique, la maintenance e
'exploitation d'une partie des
terres du domaine à des fins de
énérer des recettes (contribuant à
hauteur de 50 8 du budget annue
lloué au service). La particularité
à signaler au niveau de cette s
ion réside dans l'autonomie du
point de vue scientifique,
ire et gestion des stocks des trois
laboratoires de recherche v
s du Directeur de la station. *
De l'exposé qui nous a été fait par le Secrétaire général
du Centre, il ressort deux carat éristiques essentielles :
- La souplesse da s la gestion et l'allègement
des procédures ;
- le recours
sif à l'informatique dans la
gestion.

32
II.2 - CENTRE DU C-1-R-A-D
_____--_-----w---e-
A MONTPELLIER
___--_-------
Deux vis ites ont été
Nnsacrées au complexe du CIRAD à
,yontpellier dont :
- la première vi
te avait pour objectif de permetttre
aux participants d'avoir un ape
u sur l'organisation actuelle du
CIRAD,
les différents éléments
Institutifs de son Centre de Mont-
perlier,
les activités déployée
par l'unité du CEEMAT ;
- la deuxième vi
te était exclusivement réservée
à son Centre d'Information et d Documentation en Agronomie des Régions
Chaudes (C.I.D.A.R.C.).
* Le C.I.D.A.R.C. : il
it sa création à la volonté
déployée par les autorités du C .AD en vue du regroupement et de la
centralisation au niveau de Mon lellier des fonds documentaires
détenus par les différents Inst
uts le composant, tout en maintenant
au niveau de chacun d'entr'eux
service de documentation spécia-
lisé. Le C.I.D.A.R.C. comporte
l'heure actuelle :
- une vaste bibl Ithèque générale en cours de
montage ;
- un service de
ffusion sélective de l'information :
base de données informatisées,
urnitures de références bibliogra-
phiques aux chercheurs etc... (
. module 6) ;
- un service de
publication d'articles scienti-
fiques (cf. module 6).
Compte tenu du volume
e ses prestations de service, ce
Centre ne pouvait qu'avoir reco
s aux techniques Informatique et
Telématique les plus modernes.
luvelle née du CIRAD, il constitue
.
assurément un outil précieux po
le soutien de la Coopération scien-
tifique et technique à l'échelo
international en général et avec
les systèmes nationaux de reche !he des pays A.C.P. en particulier à
travers le Centre Technique Afr iain (C.T.A.).

33
II.3 - SOCIETE "SEMENCES
--------------------
--------
Partie intégrante du c plexe "SUD-CEREALES", cette
société a pour vocation la produ
ion de semences de variétés per-
formantes pour la satisfaction d
besoins des agriculteurs de la
région Sud. Des groupements de c pératives d'agriculteurs de la
région sont à la base de la cons itution de la dite société. A
l'instar de la plupart des socié
s privées agro-industrielles en
France,
cette entreprise comport
une cellule de recherche ayant
pour mission principale la sélec
on de variétés de blé, sorgho,
orge, riz et tournesol performan
s et adaptées aux conditions de
la région. Cette cellule est san
conteste la locomotive de la
société.
Ses acquis en matière d
variété améliorée de sorgho pour
l'alimentation du bétail lui con
rent aujourd'hui une certaine
notoriété sur le plan national.
signaler que l'ISRA, à travers le
CNRA de Bambey,entretient depuis
ientôt quatre ans une Convention
de recherche sur le sorgho avec
dite Société.
CONCLUSIONS ET SUGGESTIONS
L'amélioration du font ionnement et de l'efficacité des
systèmes nationaux de recherche
es pays en voie de développement
réside pour une bonne partie dan
leur capacité d'allègement de leur
organisation et surtout de maîtr se des outils modernes de planifi-
cation et de gestion.
Aussi, nous ne pouvons que reconnaître l'intérêt tout
particulier que revêt ce cycle d F.G.C.R. pour les responsables et
cadre des Institutions de recher he agricole du tiers monde en général
et des pays africains en particu ier. La diversité des modules de
formation conjuguée avec la prat que d'études de cas en font un cycle
de formation harmonieusement con u et à large spectre de profils
scientifiques de participation.
Tout en reconnaissant
a bonne organisation et la haute
tenue de ce cycle, des améliorat ons sont souhaitables pour le futur.
Dans cet ordre d'idée,
tions suivantes sont faites en plus
de celles formulées pour chaque
odule sous forme de recommandations
à l'endroit des organisateurs :

34
l/- pour permettre au
différents systèmes nationaux
de recherche agronomique des pa ; en voie de développement de béné-
ficier de l'expérience, ce cycl
de formation doit être étendue a
d'autres zones linguistiques (a Ibophone, anglophone, lusophone etc..)
2/- sous réserve de 1 Issurance de bonnes conditions
ma térielles, il est souhaitable [ue les organisateurs du cycle :
a/- envisagent 1 organisation de cours similaires
dans les pays africains ayant 1 plus d'expérience en matière de
recherche agricole ;
b/- appuient les
bays désireux d'organiser des
séminaires nationaux sur la ges
.on de la recherche agricole.
3/- pour permettre un nrichissement du cycle, il est
souhaitable qu'il soit fait app
à des animateurs reconnus pour
leurs expériences pratiques et
ovenant d'autres Institutions de
recherche agricole européennes
africaines ;
4/- afin de maintenir
e contact entre les organisateurs/
animateurs et les participants
cycle,
la publication d'un bulletin
de liaison annuelle demeure ind
pensable sous une forme à trouver ;
5/- s'agissant du pro
amme du cycle de formation, nous,
suggérons :
a/- l'améliorati
de la cohérence d'ensemble de la
succession dans le temps des di
érents modules ;
b/- l'approfondi
ement de la méthodologie en matière
de présentation du module ayant
rait à la gestion financière et à la
comptabilité en mettant surtout
'accent sur les rapports entre les
éléments d'analyse comptable et
a budgétisation si tant est que les
participants à ce cycle sont av
t tout des scientifiques ;
c/- l'intégratio n au programme d'un module ayant
trait aux techniques de communi C tion écrite et orale.

35
Nous ne saurons ne pas recommander à 1'ISRA de profiter
,
plus que par le passé de cette o Iportunité offerte pour renforcer
ses capacités de planification e
gestion de la recherche. La parti-
cipation de chercheurs aux proch1 .ins cycles du F.G.C.R. nous parait
hautement souhaitable.
Mamadou MBAYE
Mamadou SONKO
1

ANNEXE : I
LISTE DES PAR
i
BENIN
SOUDE K.
Directeur de la Recherche
Agronomique
B.P. 884 - COTONOU
R.P. BENIN - Té1 30.02.64
BURUNDI
SAKUBU Joseph
Chef du groupe Tubercules
et Racines - Membre du
C.A. de 1'ISABU
B.P. 795
BUJUMBURA - BURUNDI
Tél. 2/3390 (Bureau)
ou
2/4067 (Domicile)
BRESIL
MELLO Romulo
/
Chefe de Divisao de
Technologia Agricola -
DEPAG/SUDHEVEA SAS
Quadra 5 Lotes Broco H -
Andar
C.E.P. 70.070 - BRASILIA
D-F. - BRASIL -
Tél. 223.61.05
CAMEROUN
KADJE Alexis
l
Chef de la Station de
t7
Nkoémvone - IRA
B.P. 65 - EBOLOWA
CAMEROUN
COMORES
FAISSOILI Ben M hadji
Chef de service d'Agricul-
i
ture et Recherche
CEFADER
B.P. 289 - MORONI
R.F.I. des COMORES
Tél. 73.09.63
COTE D'IVOIRE
KOTO Ehou
1
Secrétaire Général de
I
l'IDESSA
B.P. 633 - BOUAKE
COTE D'IVOIRE
Tél. 63.31.26 ou 63.31.39
GUINEE
DIALLO Mamadou
liou K.
Directeur du Centre de
f
Recherche Agronomique
de BARENG - B.P. 41
PITA
REP de GUINEE
SOUARE M. Kaba
Directeur du Centre de
Recherche Agronomique de
FOULAYA - B.P. 156 -
KINDIA
- REP de GUINEE

ANNEXE 1 (Suite 1)
-
-
GUINEE
TOURE Alpha
Directeur du Centre de Recher-
che Agronomique de KILISSI
B.P. 163 - KINDIA
REP. de GUINEE
GUINEE BISSAU
ONIM Paulo Gome
Chef de division de recherche
M.D.R.P./D.E.P.A./CENEMAC
C.P. 71 - BISSAU
GUINEE BISSAU
Té1 : 21.44.38 ou 21.35.05
GUINEE EQUATO
ONA OBIANG Emil 0
Directeur général du Develop-
RIALE
pement Rural et Promotion
Coopérative
Ministère de l'Agriculture
MALABO
GUINEE EQUATORIALE
Té1 : 21.50
NIGER
GOUBE Moussa G; h
Directeur du CNRA de Tarna
INRAN - B.P. 240 - MARADI
REP. du NIGER
MADAGASCAR
ANDRIANASOLO Hi ison
Collaborateur de la Direction
Scientifique du FOFIFA
Direction Générale du FOFIFA
B.P. 1690 - ANTANANARIVO
MADAGASCAR
RAKOTOARISOA Ji queline Adjointe au Directeur Scien-
tifique du FOFIFA
Direction Générale du FOFIFA
B.P. 1690 - ANTANANARIVO
MADAGASCAR
RAKOTOMALALA JC
eph 0. Délégué du FOFIFA - Station
d'Ilaka-Est B.P. 85
(Vatomandry)
C.P. 517 TOAMASINA
MADAGASCAR
RAVELOMANANA Rg
arisoa Adjointe au Chef de Départe-
ment de Recherches Technolo-
giques - FOFIFA - B.P. 2584
AMBATOBE - ANTANANARIVO 101
MADAGASCAR - Tél. 402.78
SENEGAL
Mamadou MBAYE
LabLratoire National d'El.evage
et de Recherches Vétérinaires
ISRA - B.P. 2057 - DAKAR
SENEGAL
Tél. 32.12.79 ou 32.51.46 ou
31.0037

ANNEXE 1 (Suite 2)
SENEGAL
Mamadou SONKO 1
Chef du Centre National de
Recherches Agronomiques de
1'ISRA
B.P. 53 - BAMBEY
SENEGAL
Té1 : 73.60.50 OU 73.60.51
ou 73.60.52
ZAIRE
MAPONOKO Adzadz
M.
Chef de Station INERA - E3AMBESA
B.P. 2037 - KINSHASA I
,
B.P. 1513 - KISANGANI
(Rég. Ht. Zaire)
REP du ZAIRE
C.E.P.G.L.
MPABANZI Apolli aire
Directeur des Services Giinéraux
(Burundi, Rwanda,
Techniques de 1'IRAZ
Zaïre)
B.P. 91 - GITEGA
BURUNDI - Tlx : 3001 Bdi
.

ANNEXE : II
COMPOSITION DES GROUPES
GROUPE 1
: Faissoili Ben Mohadji
Onim Paul< Gomes
Rakotoari: oa Jacqueline
Souare Kak 3
Soude Ben: amin
GROUPE 2
: Dia110 Al: iou Kansagnel
Goube Mou! sa Gaoh
Kadje,Ale: is
Mpabanzi i pollinaire
Ravelomanc na Raharisoa
GROUPE 3
: Koto Ehou
Mamadou Ml AYE
Mello Rom1 10 Fernandes
Tour& AlpI 3
Rakotomali la Joseph Onésiphore
GROUPE 4
: Andrianasc 10 Harison
Maponoko I dzadza
Obiang Em: lio
Sakubu Jo: eph
Mamadou SC NKO
REDACTION DES SYNTHESES :
GROUPE 1
:
- Planifie stion, définition des objectifs ft
long tel ne de la recherche agronomique
- Suivi-ET aluation des programmes et des
cherche1
rs.
GROUPE 2
: - Elaborai ion d'un programme de recherche
- Comptab: lité, gestion financière et contrôle
de gest: on
GROUPE 3
: - Gestion des ressources humaines
- Gestion des systèmes d'information scien-
tifique et technique
- Gestion des données
GROUPE 4
: - Articuli tion recherche/développement
- Organisi tion et exploitation des structures.
0