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l
*
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
PROJET DE RECHERCHE AGRICOLE BASEE SUR
LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
(NRBAR)
SYNTHESE DES RESULTATS DE LA
RECHERCHE
SUR LES PRODUCTIONS ANIMALES
ISSUE
DES SUBVENTIONS:ISRA/NRBARlD
SUCHET L. LOUIS
avec la collaboration de
ABDOU FALL
Juin, 1998
1
._
‘.
<’


SOMMAIRE EXECUTIF
Dans le projet de recherche agricole basée sur la gestion des ressources
naturelles, la recherche en productions animales a occupé une place primordiale parce
quJ il a permis aux chercheurs de développer des technologies permettant d’optimiser
l’intégration agriculture-élevage et d’offrir des solutions durables aux contraintes majeures
telles que la pauvreté des sols, le faible accès à l’eau et la perte accélérée de la
biodiversité. Les activités de recherche en productions animales couvrent les années de
1993 à 1998 et les résultats proviennent de 17 subventions et de trois thèses de Ph.D (2)
et de M.S (1). Le travail de synthèse permettra a) d’approfondir l’analyse des résultats
obtenus pour évaluer leur utilité quant à résoudre les contraintes et satisfaire certains
besoins immédiats des producteurs, b)de faire le point sur les technologies développés,
diffusées et adoptées et c) de dégager de nouvelles perspectives de recherche dans les
mêmes domaines.
Une vingtaine de chercheurs ont travaillé en équipe interdisciplinaire. Ils ont
orienté leurs recherches en fonction des contraintes environnementales à résoudre et les
besoins des producteurs à satisfaire. Les subventions peuvent se grouper sous trois axes:
(1) Optimisation de l’interaction agriculture-élevage et de la productivité du bétail,
(2) Fertilisation des pâturages naturels, et
(3) Utilisation des ligneux dans l’alimentation du bétail.
Tenant compte de la répartition des subventions et des thèses sur les axes choisis,
on peut noter que l’orientation prédominante se situe dans l’interaction agriculture-élevage
et l’amélioration de la productivité du bétail à 90% et que chacun des deux autres axes
occupe le pourcentage de 5%.
En faisant la synthèse des subventions et des thèses en productions animales nous
avons essayé de résumer, analyser et discuter brièvement les résultats par rapport aux
objectifs fixés dans chaque subvention. Nous avons également considéré des questions
relatives à la justification et l’adéquation des activités de recherche par rapport aux
contraintes et besoins des utilisateurs de technologies. Les aspects participatif,
interdisciplinaire et intersectoriel de la recherche ont été considérés. L’utilité des résultats
par rapport au développement, validation, diffusion et adoption des technologies a été
finalement discutée.
1. OPTIMISATION DE L’INTEGRATION AGRICULTURE-ELEVAGE ET DE LA
PRODUCTIVITE DU BETAIL
Pour optimiser l’intégration agriculture-élevage , les subventions se sont orientées
ver: 1) l’amélioration de la fertilité des sols à partir soit de l’introduction des cultures en
association céréales-légumineuses fourragères, soit de la production de fumier de qualité
provenant de la technologie de l’étable fumière qui constitue un atelier de production de
lait et de viande par l’embouche, et 2) l’amélioration de la productivité du bétail à partir soit
de la sélection génétique, soit de l’amélioration de la couverture sanitaire des troupeaux,
soit de l’optimisation de la traction animale.
Les subventions PAR 4-4, V23 et R07 ont appuyé le volet de recherche sur les
i

.
cultures en association céréales-légumineuses fourragères. Pour le niébé et la dolique,
la meilleure date de semis du maïs est 15 jours et la meilleure densité est 106 140 plants
par hectare. L’association niébé-maïs accuse un meilleur rendement en fourrages que
mai$-dolique. L’effet de la production de fourrage de qualité sur les productions animales
a ete aussi évalue quant à la baisse du coût de supplémentation en saison sèche.
Les subventions R04, R09, R24 et LIR-OI ont entrepris de valoriser la technologie
de l’étable fumière pour améliorer la production de lait et du fumier et renfOrCer les
potentialités de travail du bétail. Une étude socio-économique a fourni des informations
extrêmement intéressantes sur la problématique de rentabilité de cette technologie. Le
paquet technologique de la stabulation se porte sur le type d’habitat pour les bovins
Ndama, la supplémentation stratégique et les soins sanitaires. II y a eu un impact positif
sur l’amélioration des revenus des agropasteurs. L’adoption de cette technologie a révélé
la supériorité du système stabulation sur le système extensif en saison sèche. La
subvention R09 a également mené l’évaluation socio-économique des étables fumières
dans la région de Kolda, tandis que la LIROI a conduit les recherches sur le transfert de
cette technologie aux femmes aux et jeunes agropasteurs pour la production de lait, du
fumier de qualité et l’utilisation des vaches comme animaux de trait. Les expériences sont
en cours d’exécution.
Les subventions RIO et SIVIl ont appuyé les recherches pour valoriser la
technologie de l’embouche bovine et ovine pour améliorer les performances pondérales,
la fertilité du sol et assurer la gestion intégrée des ressources naturelles. La RIO a
rapporté un gain moyen supérieur à 600 g, accusant une efficacité zootechnique de 44%
et une réduction du temps d’embouche de 91 à 62 jours. D’après la S/Vll, les gains
moyens quotidiens ont beaucoup varié avec les sujets, accusant un taux de rentabilité de
28%.
Le bétail bovin Ndama s’adapte bien aux conditions climatiques du Sénegal sud,
à cause de sa trypanotolérance. L’amélioration de la productivité de ce bétail répond aux
besoins des producteurs et constitue une priorité de la recherche. Cette orientation de
recherche s’est développée sous trois volets avec quatre subventions et deux thèses de
Ph.D. et de M.S.
La subvention R22 visait à améliorer le Taurin N’Dama par la sélection a noyau
ouvert (SAGNO). En milieu villageois, après screening et sensibilisation, 77% ont adhéré
au SAGNO.Les vaches laitières sélectionnées ont été envoyées au CRZ de Kojda pour
la synchronisation et mise à reproduction. Le programme se poursuit afin de l’affiner sur
le plan technique et organisationnel. La sélection à noyau ouvert (SNO) pour les bovins
au Sénégal a fait l’objet d’une thèse de Ph.D. qui s’est fixé pour objectifs de développer
un programme de simulation pour analyser trois modèles et schémas de SNO et d’évaluer
leur rentabilité économique. Le modèle de SNO avec contrôle de performance (lait et
croissance) et sélection uniquement basée sur la production laitière a donné la meilleure
rentabilité économique.
Le 3eme volet Vise à Optimiser la traction animale pour améliorer l’aptitude au
travail des animaux de trait et assurer la rentabilité de cette technologie en milieu
villageois. Se sont orientées dans ce volet de recherche la subvention PAR-a-5 et une
ii

thèse de PhD. La PAR-34 a étudié les facteurs limitants de la traction animale pour
mettre en oeuvre des techniques de travail du sol et de tester des innovations pertinentes.
Les résultats ont permis de mesurer l’évolution des tendances à la pratique de la traction
animale et les principales contraintes. Beaucoup de recherches ont été menées sur les
techniques d’amélioration de la traction animale et son efficacité en milieu réel.
Cependant, nulle part il existe un modèle pour évaluer l’impact de cette technologie après
plusieurs années d’utilisation. C’est pourquoi, Alioune Fall a bénéficié d’une bourse de
Ph.D. pour développer ce modèle dans le but d’obtenir un outil d’aide à la prise de
décision pour mieux évaluer cette technologie et la rentabiliser en milieu villageois. Son
modèle a été validé dans les conditions de la Casamance. Une autre thèse de M.S. par
M. Sissoko a visé une meilleure connaissance de la dynamique et des performances des
troupeaux bovins en élevage traditionnel dans la Région de Kolda. Cette recherche a
permis de mieux identifier les contraintes et potentialités afin d’augmenter la productivité
du cheptel et d’offrir aux décideurs une base de données fiables pour planifier des projets
de développement et aux chercheurs une référence scientifique appréciable pour faire
recherche-développement.
II.
FERTILISATION DES PARCOURS NATURELS
Le 2ème axe de recherche consiste à développer une technologie pour résoudre
la mauvaise qualité des pâturages par la fertilisation des parcours naturels. Leur
déficience en phosphore cause chaque année de lourds préjudices au cheptel. La
subvention R06 a entrepris de mesurer l’effet de trois phosphates naturels du Sénégal sur
les parcours des zones d’élavage. Les premiers résultats sur la phytomasse ont été assez
encourageants à Kolda où la pluviométrie est plus élevée qu’à Doli. Si cette recherche doit
se poursuivre ce sera pour mieux apprécier les effets à long terme sur la valeur nutritive
de la phytomasse et la productivité du bétail.
III.
UTILISATION DES LIGNEUX DANS L’ALIMENTATION DU BETAIL
Le 3ème axe de recherche s’est fixé sur l’utilisation des ligneux dans l’alimentation
du bétail et l’amélioration de la gestion agroforestière. La subvention R27 a pour objectif
principal d’obtenir la meilleure méthode de conservation du Leuceana leucocephala pour
son utilisation par le bétail à l’époque de soudure. Les résultats obtenus dans les
conditions de laboratoire ont prouvé que la meilleure conservation est le séchage à
l’ombre ou en grange et en particulier sur claies. Cette méthode de conservation permet
d’obtenir un foin de Leucaena de qualité avec moins de pertes de feuilles.
Les différents thèmes de recherche ont été abordés selon des hypothèses qui ont
permis de trouver des solutions aux besoins et contraintes des agropasteurs et de
répondre à leurs priorités. En général, la recherche a été menée de façon participative,
c’est-à-dire avec la participation des producteurs et utilisateurs de technologies de la
conception à l’exécution. Les chercheurs se sont donnés pour tâche de travailler en
équipe interdisciplinaire. Cependant, il y a eu une faible représentation des disciplines
. . .
III

.
socio-économiques dans les équipes de chercheurs. L’aspect intersectoriel de la
recherche n’est pas négligeable parce qu’on a relevé l’implication de plusieurs secteurs
de développement tels que les ONGs, la SODEFITEX et les associations de producteurs.
En général, les résultats ont été positifs et utiles. Cependant, dans certains cas ils n’ont
pas été concluants à cause des problèmes d’ordre administratif rencontrés au cours de
l’exécution des différents programmes. Bien qu’il soit prématuré d’évaluer l’impact de ces
recherches, leur utilité pourrait certainement être appréciée sur la base des gains de
productivité, d’efficience et de meilleure compréhension que ces résultats permettent.
Un examen critique des résultats présentés dans les rapports d’étapes, rapports
finaux et au cours du séminaire de Kolda permettent de faire le point sur a) les
technologies développées et validées, b) la validation des technologies existantes, et c)
la diffusion et 1’ adoption de technologies.
i v

Technolo-
Subventions
T E C H N O L O G I E S
gies
#
attendues
dévelop.
validées
diffusées
adoptées
Etable fu-
R04
déjà
oui
oui
oui
mière ( ET)
E T
R24
déjà
oui
oui
oui
E T
R09
déjà
oui
pas encore
pas encore
E T
LIROI
déjà
à faire
en cours
à faire
Cultures en
R07
oui
à faire
à faire
à faire
association
Maïs-légumin.
( C.A. M-L)
C.A. M-L
V 2 3
oui
à répéter
à faire
à faire
Embouche
R I O
déjà
à confirmer
à faire
à faire
bovine &
ovine (E.B&O)
E.B.&O
SNII
déjà
oui
oui
à faire
Sélection
R22
en cours
en cours
Pas encore
Pas
à noyau
encore
ouvert
(S.N.0)
S.N.O.
Thèse Ph.D
Oui
oui
à faire
à faire
Couverture
PAR 4-l 0
à répéter
Oui
à faire
à faire
sanitaire
des
troupeaux(CST)
C.S.T.
PAR 4-6
en station
à répéter
à faire
à faire
Optimisation
PAR 3-5
pas encore
à faire
Pas encore
Pas
Traction
encore
Animale
(O.T.A.)
O.T.A.
Thèse Ph.D
Oui
Oui
à faire
à faire
Fertilisation
R06
en cours
à faire
à faire
à faire
des parcours
naturels
Utilisation
R27
en cours
à faire
à faire
à faire
d e
Leucaena
dans
alimentation
du bétail

v
Les résultats sont assez encourageants. Cependant, pour la plupart des
subventions la continuation de la recherche est souhaitable afin d’achever le
développement des technologies et de les valider ou dans le cas où elles ont été validées
il incomberait à I’ISRA de les tranférer afin d’aboutir à leur adoption.
Plusieurs recommandations spécifiques ont été formulées à l’intention des
chercheurs. Elles se sont portées sur I’interdisciplinarité et le caractère participatif de la
recherche, la nécessité de valider toute technologie développée et de préparer ses coûts
et bénéfices avant d’envisager son adoption. D’autres
recommandations
ont été
formulées à l’endroit de I’ISRA sur la formation continue des chercheurs, les moyens de
rechercher du financement additionnel pour continuer les recherches dans de nouvelles
perspectives et de rendre durable les acquis institutionnels de NRBAR et enfin la
motivation des chercheurs. Quant au bailleur de fonds, il lui incombe la tâche de travailler
avec I’ISRA pour capitaliser les acquis technologiques du Projet NRBAR car il ne peut
avoir de développement durable au Sénégal en l’absence des recherches et de la
politique agricoles.
vi

TABLE DES MATIERES
Page
TABLE DES MATIERES
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
i
. . .
SOMMAIRE EXECUTIF
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III
I.
INTRODUCTION
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
1 .l. Place de l’élevage dans la gestion des ressources naturelles
................ 1
1.2. Pourquoi faire une synthèse de la recherche
en productions animales?
..................................................................
1
1.2.1. Objectifs généraux
..................................................................
2
1.2.2. Objectifs spécifiques
................................................................
2
1.3. Termes de référence pour en effectuer la synthèse
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
II.
APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.1. Approche pour faire la synthèse
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
2.2. Protocoles des subventions
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
111. SYNTHESE DES RESULTATS
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
3.1. Orientation de la recherche: axes dominants
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.2. Présentation des résultats
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6
3.2.1. Etat d’avancement des projets
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2.2. Sommaire des résultats
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6
3.2.3. Justification de des projets recherche
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.2.4. Adéquation entre les activités de recherche et les besoins
et contraintes des agro-pasteurskrtilisateurs de technologies
. . . . . . .19
3.2.5. La recherche a-t-elle éte participative, interdisciplinaire et
Intersectorielle?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2.6. Les résultats, ont-ils été positifs, concluants et utiles?
. . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.2.7. Y a-t-il eu développement, validation, diffusion et adoption de
technologies à partir des conventions NRBARIISRA?
. . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2.8. Publication des résultats
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
IV.
IMPACT DE LA RECHERCHE
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
i
2

.
V.PERSPECTIVES NOUVELLES POUR CONTINUER LA RECHERCHE , DEVELOPPER ET
TRANFERER DES TECHNOLOGIES APRES NRBAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .._.................... 25
5.1. Poursuite de la recherche dans les mêmes domaines
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.2. Collaboration avec les partenaires locaux
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
26
5.3. Collaboration avec Universités et Instituts
internationaux de recherche
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.._......
27
VI. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
27
6.1. Conclusions générales
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
27
6.2. Recommandations
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
29
Ix. ANNEXES
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 1
1.
Place de l’élevage dans la gestion des ressources naturelles
2 .
Termes de références
3 .
Questionnaire aux chercheurs principaux
4 .
Tableau des chercheurs principaux
5 .
Tableau des différentes subventions relatifs aux productions animales
6 .
Schema de l’orientation de la recherche en productions animales pour une
meilleure gestion des ressources naturelles
7.
Tabulation des données pour la synthèse des résultats de la recherche en
productions animales. (Tableaux 1-16 en 8 groupes)

.
ii
1.
INTRODUCTION
1 .l. Place de l’élevage dans la gestion des ressources naturelles
Il est conceptuellement difficile d’exclure la recherche en productions animales de la
recherche agricole au sens large quand l’objectif primordiale est de développer des
technologies dont l’application permet d’assurer la gestion durable des ressources naturelles.
La gestion des ressources naturelles au Sahel n’est pas facilement maîtrisable. En d’autres
termes, une meilleure intégration agriculture-élevage constitue une approche pertinente ou une
stratégie de choix pour une gestion des ressources naturelles, particulièrement quand la
disponibilité et l’accès aux ressources comme le sol et l’eau représentent des contraintes
majeures au développement de l’économie rurale. Pour mieux comprendre la place de
l’élevage dans la gestion des ressources naturelles, il convient de faire ressortir les interactions
clés entre le bétail et l’agriculture en vue d’une gestion rationnelle de ces ressources aux plans
social, économique et environnemental au Sénégal (Annexe #l).
Dans les conditions de productions agricoles du Sénégal, on peut relever plusieurs
types de cultures dont celles des céréales (comme le mil, le riz, le sorgho et le maïs) des
cultures de rente (tels l’arachide, le coton, et le sésame) du niébé, des légumes (cultures
maraîchères), et de fourrages (cultures de légumineuses et de graminées).
Les céréales fournissent des chaumes ou de la paille et des sons qui servent comme sources
d’énergie au bétail en stabulation ou aliments à base de résidus de récoltes. L’arachide, le
sésame et le coton sont traités industriellement et leurs sous-produits représentent les
suppléments alimentaires les plus recherchés.Les fanes d’arachide et de niébé sont très
utilisées dans l’élevage rural, urbain et péri-urbain.L’importance des cultures fourragères
commencent à prendre de l’expansion. Dans l’élevage extensif, le bétail dépose les féces aux
champs de céréales après récolte et cette matière organique en se décomposant améliore les
propriétés chimiques et physiques du sol. Dans l’élevage intensif et semi-intensif pour la
production de lait et pour l’embouche bovine et ovine, un fumier de bonne qualité est produit et
utilisé pour les cultures maraîchères ou retourné au champs de céréales pour augmenter les
rendements.
Les animaux de trait, très utilisés dans la culture attelée et le transport, sont souvent
4

indispensables pour réaliser le labour, le semis, le sarclage,la récolte (de l’arachide), le butage,
le billanage et I’exhaure de l’eau.
La pratique de I’agroforesterie qui permet de protéger les cultures contre l’érosion au
moyen de haies vives effou brise-vent et en même temps d’enrichir le sol, parfois fournit du
fourrage de haute valeur nutritive. A ce titre, I”usage du Sesbania et du Leucaema constitue
des exemples probants.
1.2. Pourquoi faire une synthèse de la recherche en productions
animales?
Les résultats de la recherche en productions animales couvrent les années de 1993 à
1998 et proviennent d’une vingtaine de subventions et de trois thèses dont deux de Ph.D et
une de M.S. Cette recherche s’est développée sur trois axes dont:
( 1 )
Optimisation de l’interaction agriculture-élevage et de la productivité du bétail,
( 2 )
la fertilisation des pâturages naturels, et
( 3 )
l’utilisation des ligneux dans l’alimentation du bétail.
En faisant ce travail de synthèse, les objectifs généraux et spécifiques suivants seront
atteints:
1.2.1. Ojectifs généraux
Le travail de synthèse permettra:
1)
d’approfondir l’analyse des résultats obtenus pour évaluer leur utilité
quant à résoudre les contraintes et satisfaire certains besoins immédiats et
pressants des producteurs;
2)
de faire le point sur les technologies en productions animales qui ont été
développées, diffusées et adoptées à partir des subventions ISRA/NRBAR; et
3)
de dégager de nouvelles perspectives de recherche dans le domaine des
productions animales.
1.2.2. Objectifs spécifiques
5

.
Le travail de synthèse a nécessité la collaboration effective et la participation des
administrateurs concernés et de tous les chercheurs en productions animales. Pour l’effectuer
nous nous sommes fixés un certain nombre d’objectifs spécifiques devant conduire au but final
qui est la rédaction d’un rapport de synthèse qui soit utile aux décideurs et aux chercheurs de
I’ISRA. Les objectifs spécifiques fixés étaient les suivants:
Faire l’inventaire des différentes subventions NRBAR finançant la
recherche en productions animales.
2)
Etudier les protocoles de recherche, les résultats obtenus et les
conclusions tirées.
3)
Localiser et contacter les chercheurs principaux pour chaque subvention
(Annexe # 4).
4)
Analyser des résultats et des technologies développées, validées,
diffusées et adoptées.
5)
Contacter au besoin les partenaires de la recherche, les utilisateurs de
technologies et analyser les modalités de collaboration.
6)
Rédiger le rapport de synthèse en étroite collaboration avec les
chercheurs de I’ISRA
1.3. Termes de référence pour en effectuer la synthèse
Les termes de référence (TDR) fixés au départ ( Annexe #2) ont été légèrement
modifiés pour tenir compte des réalités du milieu et de l’ajournement de l’atelier final sur les
acquis technologiques du projet NRBAR au début juillet prochain. Les TDR suivants ont guidé
la préparation de ce rapport.
1)
Travailler avec les chercheurs qui auraient besoin d’assistance pour
finaliser la synthèse des résultats de leur recherche en productions
animales dans la gestion des ressources naturelles.
2)
Procéder à l’analyse des différentes technologies développées sur la base
de leur diffusion et adoption tout en faisant ressortir les facteurs
contraignantes et favorables à leur adoption.
3)
Revoir les modalités de valorisation des résultats obtenus avec les
6

différents partenaires de I’ISRA et faire des recommandations pour améliorer
‘efficacité du processus.
4)
Produire un rapport sur la synthèse et la valorisation des technologies
développées ou testées et adoptées.
II.
APPROACH METHODOLOGIQUE ET PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
2.1
Approche pour faire la synthèse
Pour faire le rapport de synthèse une approche participative a été adoptée. Elle
consiste à impliquer chercheurs, administrateurs et partenaires de la recherche.
Les
chercheurs principaux des différentes subventions ont été individuellement contactés et invités
à répondre à certaines questions clés dans un questonnaire dont copie est annexée à ce
rapport (Annexe # 3). Les réponses à ces questions permettraient d’approfondir l’analyse sur la
justification des thèmes de recherche, le choix thématique, les relations entre besoins des
producteurs ou utilisateurs et le but des projets, l’exécution participative et interdisciplinaire de
la recherche, l’orientation de la recherche dans la zone d’intervention du NRBAR,les
conclusions pertinentes, la validation des résultats et le développement de technologies, la
diffusion ou transfert de technologies et le taux d’adoption , 1’ impact des subventions, la
publication des résultats,
et la collaboration entre ISRA et partenaires américains et
internationaux.
Après avoir consulté les chercheurs principaux, quelques partenaires de la recherche et
utilisateurs des technologies en productions animales ont été contactés afin de mieux
comprendre le processus de collaboration et le niveau de participation dans la recherche.
2.2. Protocoles des subventions
II a été jugé nécessaire, en revisant les différents rapports de subventionsde relever le
contenu des protocoles expérimentaux dans lesquels figurent les sites d’exécution, les objectifs
assignés et les méthodes utilisées dans chaque subvention. Les détails sur le contenu des
protocoles sont présentés en Annexe #7 (Tableaux 1 -16). En outre, en présentant le sommaire
7
.
‘.,
a
.,,
:.
,.
.:

des résultats des subventions et des thèses (section 3.2.2 ci- dessous), il est également fait un
bref rappel de la méthodologie et des principaux objectifs afin de mieux apprécier
les
résultats. Cependant, à partir des données en annexe #7 il sera assez facile de dresser un
tableau synthétique.
III.
SYNTHESEDESRESULTATS
3.1. Orientation de la recherche: axes dominants
Avant même de rentrer dans l’analyse approfondie des différents projets de recherche
en productions animaleson peut déjà noter l’orientation de cette recherche, ou les axes
dominants. A l’analyse, on peut poser l’hypothèse que les chercheurs ont choisi une
orientation en fonction des besoins et des priorités des producteurskrtlisateurs, tout en
assurant la gestion saià~AâaPuüCaBNù~Aâa#~ù>~~~~~~{~ùit,
a conduit plusieurs
chercheurs comme Dièye, Faye, Amadou Fall et Abdou Fall à mener des recherches visant à
valoriser la technologie des étables fumières en Haute Casamance. Par exemple, Dièye en
choisissant de continuer la recherche sur la stabulation a entrepris de satisfaire certains
besoins des producteurs qui veulent a) réduire le coût de fertilisation des champs de cérérales
et développer une force de travail adaptée, b) améliorer les niveaux de production de lait et de
viande en saison sèche, et c) diversifier et augmenter leurs revenus en cette saison-là.
Les agropasteurs, conscients de la pauvreté des sols et preoccupés par la chute des
rendements des céréales et l’arrêt de la traite en saison sèche, souhaitent trouver une
technologie qui leur permette d’alléger cette contrainte. Pour répondre à ce besoin des
producteurs, Ambroise Diatta avec son équipe a testé la technologie des cultutes mixtes ou en
association céréales-légumineuses fourragères (niébé et dolique) dans le but de l’adapter aux
conditions villageoises de Kolda. Cette technologie aidera les producteurs à augmenter les
rendements céréaliers et à améliorer la qualité des résidus de récoltes.
Dans les exploitations agroforestières des zones périurbaines se posent les problèmes
de protection de I’environnment, c’est-à-dire
de survie des peuplements arbustifs et de
protection des sols par la production de fumier de qualité. L’élevage des ruminants dans ces
zones ne peut se développer sans l’utilisation intégrée des produits locaux disponibles dont les
résidus de cultures céréalières, les sous-produits agro-industriels et les arbres fourragers
8

comme le Leucaena. La recherche de Safiétou Fall Touré a été menée dans le but de
répondre à ce besoin des producteurs dans les Niayes et à Bambey. En mettant au point une
technologie appropriée de conservation de Leucaena, Fall Touré aura développé une
technologie utile à l’élevage périurbain.
Maintenant que l’aptitude laitière de la Ndama est exploitée par la technologie des
étables fumières, les agropasteurs souhaitent une amélioration de ses performances laitières.
L’objectf de la subvention R22 est de maximiser ses potentialités pour répondre aux besoins
des villageois en lait.
Malgré les résultats encourageants obtenus, l’on continue à se poser la question à
savoir si ces résultats peuvent contribuer à satisfaire les besoins des producteurs (sécurité
alimentaire) en levant les contraintes auxquelles ils sont confrontés (faibles revenus, faible
fertilité des sols, faible pluviométrie).
3.2.5. La recherche ,a-t-elle été participative, interdisciplinaire et
interintersectorielle?
Pour produire des résultats utiles, la recherche au service du développement doit être
menée sur plusieurs pierres angulaires dont: 1) la participation des producteurs et utilisateurs
de technologie, 2) I’interdisciplinarité dans l’équipe des chercheurs, et 3) enfin la collaboration
intersectorielle i.e. l’implication de plusieurs secteurs du dévelppement vers un but commun.
Présentons des exemples pour illustrer les subventions qui répondent à la double ou triple
caractéristique de la recherche.
La R27 a été menée après discussion avec les producteurs des Niayes et de Bambey
afin de les intéresser à cette recherche. Bien que les expériences n’aient pas été terminées, les
techniques de conservation (ensilage et séchage) ont été appliquées en milieu réel avec la
participation des utilisateurs.
Cependant, I’interdisciplinarité n’a pas fonctionné comme
souhaitée, car les chercheurs en foresterie et pédologie qui devaient considérer les techniques
d’émondage et conduire l’étude de la qualité du fumier n’y ont pas contribué. Cependant, en
ce qui concerne le caractère intersectoriel de cette recherche, la réponse est affirmative. Des
groupements de producteurs ont été les meilleurs partenaires
II en a été de même pour la subvention RIO où Dia Touré a travaillé avec des
9

agronomes et des pédologues avec la participation des agropasteurs et des projets de
développement comme le PAPEL et I’ARAF vers un bu? commun.
L’approche recherche-développement utilisée par Dièye dans R04 et R24, a necessité
l’implication permanente des productuers dans l’identification des contraintes et des priorités, la
conduite de la recherche et l’évaluation des résultats. Cette subvention est une illustration de
collaboration intersectorielle.
En effet, elle a été exécutée en association avec les
groupements villageois, une ONG, les Vétérinaires Sans Frontières (VSF) et I’Ecole Inter-Etats
de Médecine Vétérinaire de Dakar.
L’on peut faire les mêmes commentaires pour la R09 de Abdoulaye Fall dont la
recherche a été menée par zootechnicien, agronome et agro-économiste et en partenariat avec
la SODEFITEX et les Services Techniques décentralisés de l’Agriculture, des Eaux et Forêts et
de I’Elevage.
Dans le cas de la R06, trois disciplines ont été largement impliquées: le pastoralisme
pour l’étude de la végétation, la pédologie pour l’étude des sols et la nutrition pour la qualité
des fourrages.
Diatta a conduit les subventions R07 et V23 de manière participative. Des agropasteurs
de cinq villages ont participé à l’exécution des travaux. L’équipe qui a épaulé Diatta n’a pas pu
intégrer I’agro-économiste, pour des raisons logistiques et d’insécutité dans la partie Sud du
pays. C’est pourquoi, les objectifs du volet économique des cette subvention n’ont pas été
atteints. Cette recherche n’a pas été menée avec des pertenaires de développement.
La subvention R22 a été conduite par une équipe interdisciplinaire composée de
spécialistes en génétique, nutrition animale, physiologie, pathologie et zootechnie et de
manière participative. En effet, a associé les agropasteurs dans l’identification des
contraintes et la formulation de thème de recherche. Au cours de la recherche, plusieurs
contacts et échanges ont lieu avec les producteurs afin d’avoir accès à des milliers d’animaux
pour la sélection des meilleures laitières en vue de leur mise en reproduction par les meilleurs
taureaux du CRZ. De plus, ce sont les agropasteurs qui recevront les produits de ces
accouplements pour aider à la diffusion rapide des gènes améliorateurs dans le milieu
villageois.
10

3.2.6. Les résultats, ont-ils été positifs, concluants et utiles?
En général, les résultats ont été positifs et utiles.
Si certains résultats ne sont pas
concluants c’est à cause les problèmes rencontrés au cours de l’exécution des différents
programmes de recherche et l’état actuel d’avancement des activités. En outre, l’utilité de la
recherche se mesure par son impact qu’il est prématuré ici d’évaluer. Cependant cette utilité
pourrait être appréciée des sur la base des gains de productivité, d’efficience et de meilleure
compréhension que ces résultats permettent. II est aussi important de prendre en compte le
potentiel que la recherche aura offert.
Dans certains cas tous les objectifs n’ont pas été atteints, Par exemple, dans le cas de
la subvention R27, le projet, dit le chercheur, n’a duré que six mois; et la durée était trop courte
pour atteindre tous les objectifs.Seuls les objectifs de conservation des fourrages ligneux et la
mise au point de la ration à base d’ A. digitata et L. leucocephala chez les ovins ont été
atteints. En outre, l’effet du mode d’exploitation sur la survie des peuplements agro-forestiers et
celui des régimes sur la qualité du fumier n’ont pas été atteints. Cependant, les résultats
partiels obtenus sur les techniques de conservation du Leucaena ont été positifs. Ils laissent
présager que quand ils auront été appliquées et validés en milieu réel pour en développer une
technologie, ils seront utiles aux producteurs.
Dans le cas de la RIO, le chercheur pense qu’il serait souhaitable d’approfondir les
aspects socio-éconnomiques et financiers du projet pour mieux cerner les contraintes à
l’adoption des technologies d’embouche. Les résultats ont été positifs en ce qui concerne les
aspects techniques comme les gains pondéraux des bovins. Cependant ils ne sont pas
concluants si l’on considère des animaux en bas âge ( 2 ans environ) car leur stabulation
exigerait une durée plus longue et coûterait davantage.
Dans le cas de LIR-01 des problèmes survenus durant l’exécution du projet ont conduit à
redéfinir les objectifs tout en tenant compte des réalités du milieu casamancais. Certainement ,
les objectifs étant rédefinis, il est peu probable qu’ils soienit atteints avant la fin du projet
NRBAR.
Les résultats obtenus par Dièye ont été positifs. L’étude de la valorisation du potentiel
pastoral a permis de confirmer l’impact de la technologie de stabulation en saison sèche sur la
productivité du bétail stabulé par rappport au bétail en élevage extensif, par a) une production
1 1
,

laitière à une époque de l’année où elle était nulle, et partant, le renforcement de la ceinture
laitière périurbaine qui permet aux agropasteurs de générer des revenus, b) l’amélioration de la
croissance des veaux et une réduction de l’intervalle entre vêlages, et c) la production de fumier
de qualité.
Dans les subventions R07 et V23, les résultats agronomique ont été nettement positifs.
Ils peuvent bientôt être exploités sous forme de fiche technique ou de technologie qui puisse
donner le coût d’application et présager les niveaux de rendements en grains de maïs et en
fourrage.
La subvention R22 a démarré en janvier 1997 comme un programme pluriannuel
d’amélioration génétique.Les premiers résultats n’ont pas été tout à fait positifs en raison des
difficultés ci-après. L’étude andrologique a porté sur neuf taurillons et un taureau et seulement
le tiers de taurillons ont accepté le vagin artificiel. En outre, plus de 60% des femelles soumises
au traitement de synchronisation ont des cols de l’utérus fermés 48 heures après le retrait de
I’implant.
3.2.7. Y a-t-il eu développement, validation, diffusion et adoption de
technologies à partir des subventions ISRAINRBAR?
Au cours de l’atelier de Kolda qui s’était tenu du 17 au 20 février dernier, les résultats de
la recherche en agriculture et en élevage étaient présentés sous forme de communications sur
les technologies en agriculture et en gestion des ressources naturelles,
Les communications étaient groupées selon qu’elles: a) évaluaient des technologies existantes
qui sont utilisées par les producteurs, b) mettaient au point de nouvelles technologies, ou c)
validaient des technologies.
Un examen critique des résultats présentés dans les différents rapports d’étapes et
finaux et au cours de l’atelier de Kolda, nous permettra de répondre à cette question d’une
extrême importance pour le développement des zones du projet. Les résultats de la recherche
doivent être d’abord validés à travers les populations cibles et avec l’aide de la vulgarisation
avant d’être diffusés et transférés sous forme de paquets technologiques utilisables par les
producteurs. C’est en général avec l’assistance de la vulgarisation (ONGs et Service National et
Service Régionaux.) que les technologies sont diffusées et finalement adoptées (voir annexe #
1 2

7).
Des illustrations sur: a) les nouvelles technologies développées et validées, b) la validation de
technologies existantes, et c) la diffusion et l’adoption de technologies sont présentées ci-
dessous.
Pour la R06, les principaux résultats ont été présentés sous forme de communication.
S’ils étaient communiqués sous forme de fiche technique les producteurs les auraient eus et
plus directement utilisés. Tamsir Diop reconnaît que la validation n’a pas été faite. Le test de
l’utilisation de la technologie par les producteurs reste à faire.
Les résultats des subventions R07 et V23 sont actuellement disponibles et peuvent être
utilisés par les agents de développement, comme SODEFITEX, IRA, IREL, et les ONGs.
Cependant, une technologie avec coût d’application et résultats escomptés n’a pas encore été
développée à partir des ces résultats. Les étapes à suivre pour y arriver seraient de:
*élaborer une fiche technique de la culture associée maïs-niébé fourrager (variété testée),
*réaliser des essais de démonstration en collaboration avec les agents de développement,
*si la démonstration est convaincante diffuser la technologie par un encadrement des
agropasteurs.
La subvention SNII de Badiane n’a pas développé de technologie mais a contribué au
transfert de la technologie d’embouche en milieu villageois. La démarche a été tout à fait
participative. Ce transfert de technologie était testé à la demande des groupements féminins
eux-mêmes. Donc, le paquet technologique a été validé et la validation a été convaincante. La
technologie semble avoir été adoptée, car depuis la fin du projet les femmes ont elles-mêmes
continué les activités en hivernage 97 et en contre-saison 98.
Les mêmes remarques peuvent être faites pour la subvention RIO qui a seulement teste la
même technologie, celle de l’embouche bovine, pour optimiser l’effet de son application sur les
performances pondérales et la gestion de la fertilitté des sols. Les résultats obtenus à partir de
ces tests sont utilisables par les producteurs qui devront renforcer les moyens financiers pour
les investissements de base. Avec l’appui des ONGs et des services régionaux, la diffusion et
l’adoption seraient possibles grâce aux résultats obtenus.
Les résultats de la R27 seraient utilisables par les producteurs si les expériences de
validation étaient menées dans les Niayes, comme il a été le cas à Bambey. S. Fall pense
13

qu’il est nécessaire de faire une répétition dans les Niayes pour valider la technologie.
Dans les subventions R04 et R24, il y a eu validation de la technologie de l’étable fumière
pour la production de lait et du fumier et une étude socio-économique pour renforcer son
adoption par les agropasteurs. La validation a été probante. Selon Dièye, pour rendre les
résultats plus utilisables il sera nécessaire d’en faire une synthèse sous forme de manuel
traduit en langues locales.
La LIR-01 ne produira que des résultats nettement préliminaires en raison des difficultés qui
ont conduit à réduire de nombre de vaches expérimentales considérablement.
C’est pourquoi, la validation de la technologie de l’étable fumière à triple fin, pour le lait, le
fumier et le travail, doit être répétée inévitablement.
A partir de la subvention R22 on peut tirer seulement des résultats préliminaires. La
continuation éventuelle de la recherche permettrait de les soumettre à des tests de valitation,
c’est-à-dire d’envisager de tester l’efficacité des centres de sallie dans un rayon donné, après
restitution des géniteurs testés. Pour arriver à une rapide diffusion du progrès génétique, il sera
nécessaire de produire des géniteurs et de les placer dans des centres de sallie afin d’y attirer
les producteurs intéressés à améliorer les performances laitières de leurs vaches.
3.2.8. Publication des résultats?
Le project NRBAR a fourni l’opportunité aux chercheurs de I’ISRA de produire des résultats
utiles devant conduire au développement des technologies.
Maintenant, les chercheurs sont
munis d’informations et de données pouvant faire l’objet de plusieurs publications sous forme
de brochures, fiches techniques et articles scientifiques.
En lisant les rapports, je n’ai pas vu
les données brutes provenant des expériences pour en apprécier la qualité et la fiabilité en
rapport avec la rigueur scientifique requise pour être publiées. Je ne peux que présumer que
les traitements ont été bien appliqués, que les témoins ont été vrais et que les degrés de liberté
ont été statistiquement fiables dans les conditions de recherche participative en milieu réel.
Les chercheurs sont ont train de préparer leur publications.
Cependent, plusieurs
chercheurs ont répondu par l’affirmatif à la question: avez-vous besoin d’assistance pour
publier vos résultats de recherche? En voici quelques réponses.
Dia Touré aimerait profiter d’un appui technique dans une université étrangère pour
14

finaliser les analyses déjà entamées et mieux valoriser les données obtenues en vue de faire
des publications et des fiches techniques.
Diatta dit qu’il a besoin de l’assistance du Professeur André Bulgen, de la Faculté
Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux, Belgique, qui a une longue expérience
dans les domaines de l’agronomie et de la zootechnie traités dans ses subventions. Prof.
Bulgen pourrait l’aider à trouver la revue scientifique pour publier ses résultats. Diatta a
également besoin d’une assistance financière pour confirmer ou infirmer ses résultats et pour
faire des essais de démonstration avec les agents de développement.
S. Fall a aussi besoin d’assistance pour mieux exploiter les données et d’un financement
pour faire des publications sous forme d’articles scientifiques et de brochures.
Tamsir Diop souhaiterait bénéficier d’une assistance pour finaliser les analyses
statistiques, préparer un article pour publication et faire une communication. II voudrait
ègalement avoir un financement pour continuer cette recherche afin de connaître la durée de
l’effet des phosphates et envisager le passage du phosphate de la plante à l’animal.
a besoin de terminer l’analyse des données obtenues en vue de mieux les exploiter
sous forme de publication.
Par contre, A.A. Fall, Dièye et Badiane n’ont pas exprimé le besoin d’assistance. Des trois
chercheurs qui ont eu leur diplôme de Ph.D. et M.S. aux Etats-Unis, c’est seulement Alioune
Fall qui a affirmé qu’il a trois articles scientifiques en révision à MSU et qui seront bientôt
publiés.
Mamadou Diop a aussi publié une partie de sa thèse.
IV.
IMPACT DE LA RECHERCHE
Toute activité de recherche - développement doit être considérée comme un investissement
à double finalité, institutionnelle et socio-économique. Sur le plan institutionnel, il revient à
l’institution, par exemple à ‘ISRA, de tout faire pour profiter des opportunités de supporter la
recherche pour se développer et se renforcer afin de mieux remplir son mandat au service de la
nation. Quant à sa finalité socio-économique, elle ne s’apprécie qu’à la dimension de l’impact
des technologies développées sur la gestion des ressources naturelles, les revenus des
producteurs ou utilisateurs et l’amélioration de la qualité de vie des populations ou des
15

communautés. La recherche en productions animales s’intègre parfaitement dans la stratégie
de I’ISRA et l’objectif final du Projet NRBAR. Le caractère participatif et interdisciplinaire des
différentes subventions permet d’augurer que les technologies qui ont été développées
seraient facilement adoptées si le secteur vulgarisation était impliqué dès le départ et
adéquatement mobilisé. Bien qu’il soit un peu trop tôt pour véritablement apprécier tout l’impact
de cette recherche ou de toutes les technologies développées ou validées et adoptées, on peut
déjà noter l’enthousiasme des agropasteurs pour se lancer dans l’exploitation des étables
fumières, l’usage du bon fumier dans les champs, le développement à Kolda de petites
laiteries pour la transformation et la vente du lait, la pratique technique de l’embouche bovine et
ovine dans le Bassin Arachidier et les revenus générés à partir de la vente du lait et des
animaux embouchés. D’autres résultats prometteurs méritent d’être confirmés comme les
cultures en association maïs-niébé et d’autres technologies attendent d’être validées et
adoptées comme l’utilisation du Leucaena dans l’alimentation du bétail de avant d’en évaluer
l’impact sur la gestion des ressources naturelles et la qualité de vie des populations.
V. PERSPECTIVES NOUVELLES POUR CONTINUER LA RECHERCHE,
DEVELOPPER ET TRANFERER DES TECHNOLOGIES APRES NRBAR
5.1 Poursuite de la recherche dans les mêmes domaines
En tirant les conclusions de leur expérimentation, les chercheurs ont été invités à opiner sur
les perspectives nouvelles qu’ils entrevoient pour poursuivre la recherche dans le même
domaine.
Diatta pense que la R07 a donné des résultats positifs sur l’association mai’s-niébé variété
58-74 en vue d’une production mixte de grains et de fourrage de qualité. Cependant, ces
résultats , obtenus dans le village de Ndangane au bout de trois années d’expérimentation
méritent d’être confirmés à travers d’autres essais dans plusieurs villages bien répartis dans la
zone. Son opinion est la même quant à la V23 en raison des problèmes rencontrés avec la
dolique à Sare Kante et Thiaracounda. Selon lui, une continuation de la recherche permettra
également d’obtenir des résultats fiables avec les volets zootechnie et socio-économie.
S’il est évident que la technologie de l’étable fumière est bien adoptée en Haute
Casamance et que les résultats des subventions R04 et R24 ont contribué à renforcer les
16

attributs techniques et socio-économique de cette technologie, il ne reste pas moins vrai qu’il
est nécessaire de pousser la réflexion sur les stratégies alimentaires les plus efficaces pour
réduire le coût des suppléments et augmenter les revenus de I’agropasteur, pense Dièye.
Par
exemple la recherche pourrait continuer avec pour objectifs: a) l’amélioration de la qualité des
fourrages naturels, et b) la maîtrise de la production de fourrages cultivés. Un autre effet de la
stabulation qui mériterait d’être investigué est l’effet sur les performances de la reproduction.
Pour ce qui concerne la technologie de l’embouche étudée par Dia Tour-é dans la RIO et
Badiane dans la SNII, il serait intéressant de poursuivre les recherches avec des bovins plus
jeunes, contrairement à l’accoutumée, parce que la stabulation de jeunes animaux exigerait un
temps plus long à l’embouche et augmenterait le coût de l’application de cette technologie. II
reste encore à mieux étudier le circuit de commercialisation et l’accès des producteurs aux
intrants.
L’amélioration génétique à noyau ouvert du bétail Ndama, supportée par la subvention R22,
n’a pas encore produit de résultats concluants. Selon Bâ, ce programme appelé SAGNO,
mériterait d’être affiné. Cette recherche pourrait continuer pour a) mieux préciser les
paramètres génétiques sur lesquels porte la sélection, et b) arriver à une meilleure utilisation
des produits mâles et femelles issus des accouplements entre géniteurs du centre et les
femelles issues du milieu villageois.
Cependant, les progrès génétiques escomptés seront
lents si les possibilités de congélation du sperme ne sont pas améliorées.
Les premiers résultats de la subvention R27 sont assez encourageants. Le séchage en
grange du ligneux fourrager, le Leucaena, ne modifie pas sa qualité et semble s’adapter aux
conditions du petit producteur en milieu traditionnel. Cependant, Fall Touré estime qu’il sera
intéressant de poursuivre les recherches en vue d’améliorer la connaissance des méthodes
d’exploitation des ligneux Le., d’étudier les relations entre les méthodes d’émondage de la
biomasse disponible et la qualité du fourrage produit, d’une part et entre régime alimentaire et
qualite du fumier de l’autre.
5.2. Collaboration avec les partenaires locaux
Dans la plupart des subventions la recherche a impliqué les partenaires locaux et des
1 7

ONGs. En voici quelques exemples.
Selon Dièye, l’approche recherche-déve!oppementqu’il a utilisée a donc nécessité
l’implication des agropasteurs ou producteurs à toutes les étapes, i.e. dans l’identification des
contraintes, l’exécution des essais et l’évaluation des technologies.
Badiane a travaillé avec des groupements féminins et leurs encadreurs de Bambey
Serere.
Diatta a mené ses recherches de manière participative avec trois Groupements d’lntérêt
Economique (GIE).
Fall Touré a tenu à discuter avec des producteurs pour les intéresser à cette recherche
dans la Zone des Niayes et à Bambey.
5.3 Collaboration avec Universités et Instituts de Recherche
internationaux
Nous avons tenu avec le DG et le DS des réunions en vue d’explorer les possibilités de
collaboration après NRBAR. Ils sont d’accord avec la proposition de développer un réseau actif
et productif de communication avec les universités américaines, particulièrement avec celles
qui ont contribé à former des cadres de I’ISRA et qui ont participé au LIR. II est souhaitable que
les chercheurs, eux-mêmes, s’yengagent. La collaboration avec les institutions internationales
à été appréciable surtout dans les 18 derniers mois.
Plusieurs chercheursi ont obtenu leur
Ph.D. et leur M.S au MSU, Nebraska et OSU. En outre, quatre ont révélé qu’il ont collaboré
avec des Institutions internationales dont OSU pour les subventions R04 et R24, Tuskegee
University pour la LIR-01 et la R22 et des partenaires français pour la R27.
Cette collaboration international represente un dibut encourageant et, il convient d’espérer
que le projet NRBAR aura un impact non seulement sur la gestion des ressources naturelles
et la qualité de vie au Sénégal grâce aux technologies qui ont été développées, diffusées et
adoptées par les populations mais surtout sur I’ISRA, en tant qu’institution, grâce au capital
humain de haut niveau qui a résulté du programme de formation réussi dans les universités
américaines, d’une part et d’autre part aux contacts développés et accords de coopération
signés avec des institutions américaines d’enseignement supérieur et de recherche. C’est sur
l’impact institutionnel qu’il est souhaitable de pousser la réflexion avant la fin du projet afin de
18

préparer un plan d’action pour tirer profit de ce capital humain formé “à l’américaine” et des
contacts et accords de coopération en vue développer un réseau actif de coop5ration ISRA-
USA. II faudrait souhaiter qu’après NRBAR l’esprit de collaboration avec les institutions
américaines persiste et soit mutuellement bénéfique.
Vi. CONCLUSIONS ET RECOMMENDATIONS
6.1. Conclusions générales
Une vingtaine de subventions et thèses ont été revues pour la synthèse. Nous avons relevé
trois orientations des recherches en productions animales lesquelles ont été groupées sous
trois axes de recherches contribuant à la gestion durable des ressources naturelles: 1)
l’optimisation de l’intégration agriculture-élevage et de la productivité du bétail, 2) l’optimisation
de l’utilisation des ligneux dans l’alimentation du bétail et de la gestion des exploitations
agroforestières, et 3) la fertilisation des parcours naturels. Les efforts de recherche ont
essentiellement convergé sur l’axe agriculture-élevage. En concluant, nous apprécierons les
résultats obtenus par rapport aux objectifs assignés et relever les forces et les faiblesses des
subventions ISRA/NRBAR.
6.1 .l. Appréciation de résultats par rapport aux objectifs assignés
Malgré les résultats positifs et encourageants obtenus, comme dans les cas de validation
des technologies de l’étable fumière et de l’embouche, tous les objectifs assignés n’ont pas
été atteints dans certaines subventions. Beaucoup de chercheurs se sont complaints des
problèmes rencontrés dans l’exécution des différents programmes. Les problèmes soulevés
semblent être de nature administrative et concernent la gestion de la recherche.
Ces
inconvénients sont vraiment regrettables, car les subventions représentaient un des rares
investissements pour accélérer la productivité scientifique de I’ISRA.
On peut citer les
subventions suivant: 1) LIR-OI où les objectifs étaient redéfinis et le nombre d’animaux était
réduit au dessous du nombre qui garantirait l’obtention des résultats concluants, 2) R07 et V23
19

où les objectifs zootechnie et socio-économie n’ont pas été atteints, 3) RIO où les aspects
socio-économiques et financiers n’ont pas été approfondis, 4) R22 où l’effet du mode
d’exploitation sur la survie des peuplements agro-forestiers et l’effet des régimes sur la qualité
du fumier n’ont pas été mesurés, et 5) R22 où les résultats escomptés n’ont pas été obtenus
pour des difficultés d’ordre technique, les 2/3 des taurillons n’ont pas accepté le vagin artificiel
et 60% des femelles ont le col de l’utérus fermé 48 heures après le retrait de I’implant.
II est souhaitable que des opportunités soient offertes à ces chercheurs pour poursuivre
leurs recherches afin de pouvoir obtenir des résultats plus concluants.
Par contre, l’objectif agronomique des subventions R07 et V23 a été atteint et après
répétion des essais dans d’autres zones du Sénégal, une technologie sur cultures en
association pour production de maïs et fourrages de qualité sera mise a point. La technologie a
été également validée dans les R04, R24 et %VII.
6.1.2. Forces et faiblesses des subventions
6.1.2.1. Forces des subventions
Les protocoles expérimentaux ont été établis scientifiquement et les objectifs de recherche
ont été clairement assignés.
Beaucoup de recherches ont été menées de façon participative impliquant les producteurs
à toutes les étapes de l’expérimentation et elles ont été planifiées pour être conduites par une
équipe interdisciplinaire, et avec une composante socio-économique.
Le choix du thème de recherche et la manière dont l’hypothèse de recherche a été posée
supportent la justification de la plupart des subventions.
En général, tous les projets de recherche ont été conçus pour répondre aux besoins des
producteurs et pour conduire à la gestion durable des ressources naturelles.
6.1.2.2. Faiblesses des subventions
Dans certains cas, la gestion de la recherche laisse à désirer et des problèmes d’ordre
administratif ont rendu difficile l’obtention de résultats concluants.
La durée de financement de certaines subventions a été apparemment trop courte pour
20
. .
.
.
3

permettre d’atteindre tous les objectifs.
Si dans la plupart des subventions, une équip? pluridisciplinaire est formée il n’est pas du
tout évident que les membres de l’équipe ont toujours travaillé dans un esprit d’équipe et de
manière réellement interdisciplinaire facilitant une interaction productive entre les aspects
biophysiques (agronomie, zootechnie, botanique, pédologie, etc...) et socio-économiques
(sociologie, vulgarisation, agro-économie, anthropologie, marketing, etc...)
Les subventions, dans plusieurs cas, produisent des résultats qui sont difficilement
utilisables sous forme de paquet technologique par les producteurs à cause de l’absence
d’informations sur les coûts et bénéfices.
Le caractère participatif de la recherche n’est pas toujours compatible avec ta rigeur
scientifique requise pour produire des résultats publiables.
Certaines subventions auraient pu être combinées pour empêcher la répétition futile
d’essais semblables et faciliter une meilleure utilisation du financement.
6.2.
Recommandations
Des recommandations spécifiques sont formulées à l’intention des chercheurs, de
I’ISRA et du bailleur de fonds.
6.2.1. Recommandations à l’intention des chercheurs
En répétant certains essais, il convient de maintenir un état d’esprit et une éthique
qui reflètent I’interdisciplinarité.
Faire du développement ou de la validation de technologie un objectif clé de toute acticvité
de recherche-développement.
Pour développer un paquet technologique il importe d ‘en préparer les coûts et bénéfices
pour faciliter son adoption.
Toujours conduire la recherche participative avec la rigueur scientifique requise pour-faciliter
l’exploitation et la publication des résultats.
Envisager la gestion efficace des exploitations villageoises comme thème de recherche
participative et interdisciplinaire et associer à l’équipe un spécialiste en gestion.
21

6.2.2. Recommandations à l’intention de I’ISRA
l ll Y a lieu pour I’ISRA de donner aux chercheurs une formation appropriée dans la méthode de
travail en équipe interdisciplinaire qui vise à analyser et à résoudre les problèmes dans leur
complexité et leur globalité.
OLa grande participation des producteurs et agropasteurs dans la plupart des subventions
méritent d’être soutenue et encouragée, cependant il conviendrait de s’engager dans un
partenariat plus viable et productif avec les organismes de vulgarisation pour faciliter la
diffusion et l’adoption des technologies. II est fortement recommandé d’organiser des ateliers
entre chercheurs et producteurs afin de a) restituer les résultats les plus concluants, b)
renforcer la base du partenariat recherche-développement et c) obtenir des accords sur la
promotion des investissements ruraux.
mil est recommandé qu’avant la fin du Projet NRBAR, I’ISRA prenne l’initiative de préparer un
plan d’action pour développer et maintenir un réseau productif de collaboration avec des
Institutions Américaines d’Enseignement Supérieur et de Recherches, afin de rendre durable
les acquis institutionnels de NRBAR.
*II incombe à I’ISRA de valoriser les acquis du Projet NRBAR à travers son Bureau de
Recherche-Développement et de faire le marketing des technologies validées et adoptées
auprès des utilisateurs.
*II est nécessaire d’établir un système de motivation des chercheurs et particulièrement des
récents diplômés afin de valoriser le capital humain formé par NRBAR et d’empêcher la fuite
de cerveaux.
*Il est recommandé de faire un suivi et évaluation rigoureux des projets de recherche en
cours d’éxécution.
l Kolda a été retenu comme un site d’expérimentation pour lancer et implanter des activités
recherche-développement. L’ISRA devra organiser des ateliers chercheurs - producteurs _
ONG - donnateurs afin d’identifier les thèmes pour des petits projets et de rechercher
l’assistance des bailleurs de fonds.
22

6.2.3. Recommandations à l’intention du bailleur de fonds
Compte tenu de l’important investissement de I’USAID dans NRBAR, il est lui incombe la
tâche de traviiler avec I%RA pour capitaliser les acquis technologiques et institutionnels de
ce Projet, c’est-à-dire de promouvoir le développement des investissements ruraux à partir
des systèmes de crédit bien adoptés au Sénégal.
OOn ne peut parler de développement durable sans recherche, et le développement du
Sénégal ne sera pas durable en l’absence des recherches et de la politique agricoles, C’est
pourquoi il est vital que I’USAID maintienne une attention soutenue et un intérêt dans le
succès de I’ISRA.
A mon avis, la bonne gouvernante n’est pas durable et la démocratie n’est qu’un mythe
en l’absence du renforcement des capacités de recherche et de production des pays en
développement.
23

.
ANNEXES

L
Annexe # 1
Place de I’éievage dans la gestion des ressources naturelles :
Valorisation de l’intégration Agriculture - Elevage
Intensifier et augmenter .
Augmenter fertilité des sols
- oduction awicoles
AmClioration
Production de fumier de
quantité et qualité du
1 oualité et!a,or isaeon
lait et transformation
Fanes d’arachide
L-Al1 Embouche
Stabulation :
oavsanne bovine et
Production
KesIaus ae
récolte

Foin de
Constitution de
br.. .__ ' 1 fmlrrsoerP~
A
A!

P
E R
;
L
0
Introduction
1 D

de
cl u A”
légumineuses
1
R C
A
fourragères
A T
E”
IL! P
/
en cultures
T 1
E
R
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associées
1 0
s
J.J
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A T
TI

E
1
0
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0
N
,
N
S
Intensifier et augmenter
1
AGRO-INDUSTRIE
<
Production agricoles

Annexe # 2
TERME DE REFEREIWES
En vue de donner un appui technique à I’ISRA dans la préparation de l’atelier sur la synthèse
des résultats provenant des conventions pour la recherche en productions animales, les termes
de références ci-après ont été retenus.
1) Travailler avec les chercheurs pour fmaliser les résultats, spécialement en élevage et
gestion des ressources naturelles liées aux productions animales.
2) Analyser les différentes technoIogies développées et identifier les facteurs qui favorisent
ou contraignent leur adoption.
3) Présenter les modalités d’évaluation de résultats obtenus avec les différents partenaires de
1’ISRA et de faire des recommandations pour améliorer l’efficacité du processus de
collaboration dans la recherche.
4) Présenter un rapport de synthèse des résultats et la validation des technologies développées
durant le projet NRBAR.
5) Participer à l’atelier préalablement fixé au 29 mai 1998.

Annexe # 3
OUESTIONNAIRE
DESTINE AUX CHERCHEURS PRINCIPAUX AYANT MENE
LA RECHERCHE EN PRODUCTION ANIMALES DANS LE CADRE DU PROJET
DE RECHERCHE AGRICOLE BASEE SUR LA GESTION DES RESSOURCES
NATURELLES (NRBAR)
1. Nom et Prénom(s) :
2. Titre et identification du Projet :
3. Quand avez-vous démarré et terminé le projet ?
4. Si votre projet est en cours a queIle étape êtes-vous? Et quand comptez-vous terminer le
projet
5. Décrivez brièvement l’originalité de votre recherche.
6. Pourquoi aviez-vous choisi ce thème ?
7. Est-ce que votre recherche répond au besoin des producteurskttiiisateurs? Si oui,
comment?
8. Votre hypothèse, a-t-elle été posée pour faire avancer la connaissance dans le domaine
concerné? Expliquez brièvement.
9. Votre recherche, a-t-elle menée de façon participative et interdisciplinaire? Précisez.
1 0 Avez-vous accompli tous les objectifs de votre projet? Si non, pourquoi ?
11. Est-ce que les résultats obtenus ont été positifs? Expliquez brièvement
12. Quelles ont été vos conclusions et perspectives en cas de poursuite éventuelle de la
recherche dans le même domaine?
13. Est-ce que les résultats de votre recherche, tels que présentés ou publiés, sont utilisables
par les producteurs?
14. Si une technologie a été développée à partir des résultats a-t-elle été validée? Si oui, est-
ce que la validation a été probante ou convaincante?
15. Est-ce que votre projet de recherche a été menée en collaboration avec des partenaires?
Si oui, expliquez.
16. Si une technologie a été développée et validée à partir de votre recherche, quelles ont été
les étapes suivies ou seront celle à suivre pour sa diffusion dans les villages, son transfert
et son adoption par les producteurs?
17. Avez-vous soumis votre rapport final ou publié vos résultats?
18. Avez-vous besoin d’assistance pour publier vos résultats de recherche ou pour ter-miner
votre recherche? Expliquez.
19. Quelle est votre impression générale de votre collaboration avec NRBAR?
20. Si vous avez collabore avec des partenaires internationaux, quelle en est votre
impression? Y aura-t-il des possibilités de continuer la collaboration après NRBAR

Annexe # 4
Inventaire des Projets de Recherche en Productions Animales :
Chercheurs Principaux (CP) ; Identification des Projets ; et localisation des CPS
Préparation du rapport de synthèse de recherche en production animales :
Chercheurs Principaux (CP); identification de leurs projets de recherche; et localisation
actuelle du CP
Nom du chercheur principal (CP) Identification du projet de Localisation actuelles du CP
recherche &des thèses
Papa N. Diéye
R04 & R24
Kolda
Amadou Tarnsir Diop
R06
Darah
Ambroise Diatta
R07 &V23
Kolda
Abdoulaye Fall
R09
St. Louis
Fatimata Dia Touré
R10
Kaolack
Ambroise Diatta
PAR-4-4
Kolda
Fatimata Dia Touré
PAR-3-5
Kaolack
Momar Talla Seck
PAR-I-6
Kolda
l
Momar Talla Seck
( PAR-4- 13
Kolda
Alioune Fall
1 Ph.D / MSU
Ziguinchor
l
Safiétou Fall Touré
1 Dakar
t
J
Abdou Fall
LlROl
Dakar
Ambroise Diatta
V 23
Kolda

Annexe # 5
Inventaire des Projets de Recherche en Productions Animales : Titre des projets
ChercheursXollaborateurs; et rapport revus et analysés
Ce tableau est établi dans le but de faire le point sur l’éventail de la recherche menée en
productions animales dans le cadre du Projet NRBAR et la littérature disponible sur les dits
projets. Le nom avec use astérisque (*) signifie chercheur principal. Les travaux de thèse sont
ajoutés à la liste.
Titres des projets de recherche
Noms des chercheurslcollaborateurs
Rapports/documents/thèses
revus et
analvsés
Valorisation du potentiel pastoral pour le
Papa N. Diève *
1= Année
dkvelopprment de systdmes çhéaliers
Ambroise Diana
2w Année (1996)
performants et viables en zone sub-humide
Daniel Babene
3* Année (1997)
du Sénégal : la Haute Casamance
Abdou1 Aziz Diallo 8: Monica Fisher
Document X(1994)
Document II (1996)
(RO4 & R24)
Document III (1994/19%)
Amélioration des parcours des zones
Amadou T3msir Diop *
lk Année (1995)
d’élevage du Sktégal par utilisation des
Aminata Badiane
Prisentation à l’atelier de Kolda de 2!98
phosphates naturels
Dominique Friot
Adama Faye
(RO6)
SaGtou Fall Tour6
Valorisation du potentiel des iigwninznses
Ambroise Diatta *
Rapport d’étape 1997,1998
rourragks en wa de l’amélioration des
Abdou1 Aziz Diallo
productions c&kli~es et animales en zone
Daniel Babene
jub-humide du Sktégal : la haute Casamance
Adama Faye
307)
Gestion intégrée des ressources naturelles
Aminata Xiane Badiane *
Année 1996
xu les groupements fkminins dans le
Benoit Lesage
Année 1997
département de Bambey
Fatimata Dia
Mbène Dièye Faye
(SmI)
Hyacinthe Xfbengue
Babou Ndour
Mame Mahé Diouf
Evaluation socio4conomique des &bles
Amadou Abdouiaye Fall *
Août 1996
fùm&es d3ns la région de Ko& : approche
méthodologique
(R09)
Etudes des performances techniques et
Fatimata Dia Tours *
Année 1995
Oconomiques
de l’embouche bovine et de
Aminata Niane Badiane
l’effet de la stabulation sur la gestion de la
Modou Sene
krtilitZ des sols
Manievel Sene
Mamadou Thiam
:RlO)
$-nthèse des recherches sur les cultures
Ambroise Diatta f
Communication à l’atelier de Ko& 2/98
‘ourragères au Sinégal Oriental et en
kksamance
PAR-U)
Xtermination de la période de semis et de la
Ambroise Diatta *
Extension de l’étude démarrée en 1995,
lensitk de peupleument des légmnineuses
P3ps Nouhine Di&ye
fï~~cée à pti de janvier 1997 pour 18 mois
‘ourragéres en association avec le mais
MaGrin Savane
Daniel Babene
Itude des facteurs limitants de la tracnon
Fatimata Dia Tour6 *
Présentation à l’atelier de Ko& de 2,!9S
nimale dans la mise en ozu\\Te des
Abdou Fall
Aniques de travail du sols tests
‘innovation performantes
P.iR-3-5)

Synthèse des études sur la pathologie des
Momsr Talla Seck
Communication à l’atelier de KO~& 2/9S
ruminants de la zone sub-humide au S&négal
(PAR-4-6)
Effet d’une protection sanitaire contre
Momar Talla Seck
Pn%entation P I’atelier de Kolaa de 2/9S
l’infection trypanisomienne sur les
performances des Taurins N’dama en
monoboeuf et en paire
JPAR4-13)
Exploitation et Valorisation des donn6es
Mamadou A Bà
Rapport Fi
CFZ sur la reproduction du Taurin N’Dama
(PAR-45)
Etude et amélioration des systèmes de
Mamadou A Bâ *
présentation t l’atelier de Kolda de 2/98
production et la gestion des ressources
MOU~ Talla Seck
naturelles : suivi des elevages bovins
villageois
(P.%.R-4-10)
Trusaux de T&e Terminh
Impact de la traction animale sur le riz, le
1 Alioune Fall
I’hése de W.D
mil etlemaïs
1Présentation à l’atelier de Ko& de 2/98
:Thèse de Ph..D.)
bnamique et performances des troupeaux
Mahamadou Sissokho
l’hbse de MS approuvée en mars 1998
3e bovins en élevage traditionnel dans la
Xplômé en juin 1998
Zgion de Kolda
‘Thèse de M.S.)
I
-Wsation d’un centre noyau pour la
.
_
1 Mamadou Dioo
dièse de Ph..D
multiplication du titail dans la zone silvo-
Présentation à l’atelier de Kolda de 2198
pastorale
h
*se de Ph.D)
Convendms en cours
Valorisation du potentiel pastoral pour le
Papa N. Dibye *
Pr&entation à l’atelier de Kolda de 2198
d2veloppement de systimes céréaliers
Thèse de Dr vét&inaire par S&igne A
performants et viables en zone sub-humide
CisséiUCAD 8197
(R.24 = R04 prolongé)
-r
Etude des méthodes d’expioitation des
Safïétou Fall Tour* +
Communication présentée a l’atelier de Louga
ligneux en zone ptiurbaine : influence sur la Gaelle Burlot
de 10197
walité du fourrage et la survie des
Laure Burton
Xuplements.
Abdouiaye Dieng
N’Deye S. Ndiaye
:R27 = R07 prolongé)
+ William Goudiabv
Diversification des revenus des femmes et
Abdou Fall *
Rapponif-tion des Eleveurs sur le
ies jeunes ileveurs en Haute Casamsnce :
Aladji Diack
transfert de la technologie
!tudes des technologies agric-élevage
Papa N. DiPye
Prbentation â l’atelier de Kolda de 2/98
‘LIR 01)
1
ntroduction de la culture fourragere de
Ambroise Diatta
1 Rapport d’itape 1997
égumineuses annuelles en milieu paysan en
‘ue de l’amélioration des productions
:éréalières et animales en Haute Casamance
V23 = R07 prolongé)
timilioration du taurin Ndama par un
rilassane Bà
Communication à l’atelier de Kolda 2/98
chéma d’amélioration génétique à noyau
lUVert
R22f

Annexe # 6
Orientation de la recherche en productions animales pour une meiileure gestion des
Ressources Naturelles
R06
R27
Evaluation des techniques
/l
de conservation des Leucaena
Leucocephala
EXPLOITATIONS AGROFORESTJERES
AMELIORATION DE LA
OPTIMISATION DE L’INTEGRATIOPh
AMELIORATION
PRODUCTIVITE DU BET
AGRICULTURE - ELEVAGE ET DE + DE LA FERTILITE
LA PRODUCTIVITE DU BETAIL
DES SOLS
A
m
m
1
J
I
PRODUCTION DE
FUMIER DE QUALITE
A
V23, R07
/f\\
PAR1-4
Etables fumières pour
augmenter la production
I
de lait
Sélection génétique à R22
noyau ouvert
Thèse
RO4, RO9
Ph D
Ru, LIR-01
_ Amélioration de la couverture
PAR4 -10
L
wine et ovine
1
sanitaire des troupeaux
PAR4 -6
I
i
r1-
Connaissance approfondie
Thèse
Rio, s NH
de la dynamique et des performances M S
des troupeaux bo\\ins

:

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Tableau 7- la : Diffusion et adoption de la technologie de l’étable fumière
Chercheurs
I’nrtennire
Période
Site
Objectifs
Méthodes Iii
Résultats
Te &
D’exécution
Approche
3eV
lrans
Valorisation du
‘apa N. Di&ye
Producteurs
1994
Il C = Kolda
kftïner et tester les
: Paquet technologique de la
(1) Durée stabulation
Jalides en
ZIui
hi
Cl’)
-SOIXFlTEX
4
umdéles d’&ables
stabilisation
: 3 composantes
X- 1lOjours
niliw rLLel
4mbroise
ON0 1 VSF
1997
Dix villages
bmi&s et renforcer la
1 . Type d’habitat des bovins
7 coupes de vaches et
Paquet
Mise
‘Xalta
zompl~mentit2 entre
2. Supplémentation
veaux
.eclmolo
iu
4dama Faye
ISRAKXZ :
?m)
abticulture et élevage.
strategique
(2) Gain pond& I jour
:ique
Joint
4hdoul Aziz
Evalualion
Evaluer impact
1. Evalua la bisabilitb
3. Soins sanitaires
vache : X 12Og veau :
Gvelop
les
;Xallo
technique et
socio-
technique et la
l Habitat en tiabulation (bovins]
xllOgcv=(- 180-
J6
:echni
I)ani el
~conomiqnes
economique
rentabilit& fimanci&re
1. Abris en matériaux locaus
530)
p%
‘%ltxna
des mod?les
dans 5 villages
des modi’les testés
prot&e ainsi des
mâle X = 450gIjour
JOUT
et solutions
20 6tablrs
2. Evalua l’importance
intamptries
(3) Production de lait
jàvori
\\tonica Fisher
ÜUX
des imwvations sur
2. Fosse creus6e ou non
412 litres / 4mois
zer la
contraintes
l‘6conomie
des
- étable simple sans ou avec
(3,74l/j)
3iffus
pouvant
exploitations
fosse non cimentÈe
courbe de production =
on et
limiter
agricoles et les
- étable atnélrorée cimentée
3 phases :
‘ado
l’adoption de
contributions
avec fosse hors sol ou
C février - mars ; mars -
fiion
la twhnologia
çornposallte
cimentée avec fosse
juin
animales dans les
incorporée au sol
X juin -juillet ; tarissement
Agr0pestLWs
revenus
! Alimentation amçliorke :
des vaches (6 - 9 mois lact.
Milieu riel,
1. Evaluer le fumier sur
RS aliments assurent les
et baisse de la main
participe aux
les rendements
lesoins d’entretien et de
d’ceuwe
diagnostics
c&Galiers
Iroduction.
# août - septembre ou en
pour idanti fier
1. Proposer des
;uppl&nent&e
au retour des
octobre z pic des vt?lages
les contraintes
techniques capables
Iâturages.
(4)
Qualitd 3.6 % de
de stabiliser
a) Fourrage : foin, rbsidus de
pertes par
SODEFITEX
l’adoption massive
c&éales, fane d’arachide
contamination
- ONtX’SP :
des étables par les
= 2 - 4 kgijour
(5) Transformzation
:
agro-pasteurs
b)Graine de coton : lkg
bénéfice 42.7
vulgarisation
(croissance) - Zkg/j = (lait)
FcfsIlitre achat, pertes
tourteau de sdsame : 1 - 2
conditionnement,
k/j - son maWmil = 0,s -
divers, salaire
l,O kg4
pasteurisé et caillé.
c) Abreuvement : 2 fois /j (13 Impact stabulation sur
et 18 h)
amélioration des revenus
i
Soins Sanitaires :
des agro-pasteurs.
Irophylaxie sanitaire, en début
Paquet technologique testé :
tabulation ; vaccin& contre
système stabuiation vs,
,asteurellose, charbon
sysléme extensif.
laderidien et sympt peste ;
RentabilitB financi&re de la
-..-y
-_-
- ._.
-.* -
- --
- . .
- --

peripneumonie déparasitées
:tabulation.
contre vers gastrointestinaux ;
:A)
Parmi les productions :
bypanocide
1 e fumier = tres
variable
et faible
II Impact socio-économique
(x = 1686k)
Ibur savoir si les bénéfices sont
le lait pour
suffisants pour couvrir les coûts.
consommation et
Analyse de rentabilité : méthode
commercialisation =
du budget partiel
75% du beneftce total
Elaborer des stratdgies de
le gain de poids des
production orienltès vers les
animaux = 2%
produits pouvant genéres des
Bénéfice : 2 fois plus
revenus à court terme
mportant pour étable pres
l production de lait p&iurbaine
les centres urbains
(Dioulacolon) que loin des
l production de viande
:entres urbains (Dabo) =
l production de fhmier
mloconsommation
l productton de fertilisant
Ji) Coùt de stabulation
l production de biogaz
- supplementation 70 %
Analyse de la rentabilite
des charges totales
tïnanciére
(graines de coton)
INl’UT
- main d’oeuvre 14 %
FI) materiaux de construction
abreuvement temps
des étables
3énéfice net = X/vache =
12) Aliments
13193Fcfa(l9600-651
13) Médicaments
205 Cfa) cv
14) Main d’œuvre
DUTPUT
?erspectives : comment
11) Quantité de lait produit
cduire le coût des aliments
:2) Quantité et qualite du
suppltment) pour accroître
fumier
es bdndf1ces
L
:3) Gain pondéra1
:4) Baisse de l’intervalle vélage
2) Baisse de la mortalité
CP
= che:rcheur principal
Dév
= développé
Trans = transféré
Adop = adoptée

.

. .
.,
._
.-
‘.
,
.:
Tableau 7- 1 b : Diffusion et adoption de la technologie de l’étable fumière
b
.
Partenaire
Site
Objectifs
Méthacles k
RCsultats
Validation T
ie
D’ex4kuIion
Approche
-_
1
rrans
l\\dop
Papa N Dicye
Agro-pastws
Rotda villages (1) Evaluer ta faisabilité
Stabulation bovine
(1) Dun+e stabutation X 11 Oj
rechnotogîe
(
%i
3ui
,Cl’)
901>131w1:5
lechnique et ta
am8lioration de la gestion
90- 15Oj
vatidbe
ONG
rentdhitil<l finauci8re
du bc;rail eu saison sèche
(2) Evolution ponderaIe
L’W
des rnodkles
baisse dç la conduite
Gain Moyen Quotidien
(2) Evaluer t’importante
et
extensive
(çmq)
la contribution des
stahilik de la conduite semi.
Vache = 12Og
composantes animales
extensive
Veau = 11Og
dans les reven”s
. Habitat
Mâles = 450g
(3) Evaluer las ef?lèts du
Supplémeutatioo
(3) Production laitiére
fumier sur le rendtirneti
Soins sanilaires
3,43 1 /j J vache
des cultures
En collaboration avec tes
(4) Qualit& du tait
(4) Proposer des techniques
ONG et la SOt~EFt’IaS
Acidité = 32% des cas
capables de stabiliser
Iustahilité à l’air
l’adoption massive des
1) Performances biologiques
Chaleur = 36% des cas
ét3hles firmi~~cs
des vaches en Ululalion
coliformes fkaux = 60%
2) Qualités chimiques SI
Staphylocoques = 54%
hygibniques des laits
(5) Lait collectt,
produits au niveau des
commercialisd = 65 %
etabtes
et pasteurisé
3) Optimisation de ta
(6) Risultat financier =
.
quantité et de ta qunlité
Bdn+Sze par litre de tait
du fumier ; parwge vs
pasteurisd = 42.7Fcfa
fùmier d’ilahte sur tes
(7) BSnéfïce
rendements en grain et
- hausse de la quantité de
paille
lait produit = 75% des
.
bénéfices
- baisse du poids des
animaux 3 9%
- baisse intervalle enfre
vélages
- baisse mortatitks
- hausse quantité ei
qualitk fumier
BBnCfice net annuel = 33193
L
Fcfa

.

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1
Tableau 7 - 3 a : Diffusion et adoption de la technologie de l’embouche bovine
.
Convention / ID
CllerChellIS
Partenaire
Période
Site
Objectifs
MCthodes &
Résultats
Validation
Te 3
D’exécution
&qmche
DW
ri-an.9
4dop
1 Fath Dia
ZRAF
1995
C R
1. Amelioration de la
1. lot temoin: (20) gestion
(1) Consommation/J
- Bhélice nets
NO11
Zeste
Zeste
‘I’wrd (Cl’)
.L
d e
qualité de
traditionnelle ’ -
Foin = 2,5 WJ
faibles
mais
I
b
2 Aminata
PAPEL
1 9 9 8
DUADIOUR
l’alimentation et
2. Lot lest : (18)
Foin urée = 5,65k #
- faible rentabilité
possible
àire
aire
Badiane
performances
(a) -alimentation / Jour
55%
chez anim dont
de faire
3 Modo11 Série
5 exploitations
ponderaIes à
5 k : Fane arachide
(2) Gain pondkal
durée embouche
le packet
4 Manieval Séne
)roducteurs
dans 4 villages
l’embouche et
1 k : Son mil sale
363g vs 662g
est toujours (120
à partir
5 M a m a d o u
accroître l’offre de
(11) 1,s k : Tourteau
44%
j) et aliment de
des
Tlkun
viande
ad lib : foin de
lOk-+27k
base = foin de
données
2. Ameliorer la qualité
brousse
(3) Réduction du
brousse
aduelles
et la quantitG du
(7) ad lib : foin traité
temps d’embouche
Test : auctm test
fumier, accroitre
l e
à I’urce
9ljours-t62j%
statistique
rendement des
+l,Sk son de mil
(2) Marge
rapporté
céréales
Besoins à l’engrais
kconomique
MAD/UF = 180 500 =
n&e
UF/J = 7 - 10 /OOOglj
19 000 vs 23 000 cfà
09
- Etable / titi&
(3) Rentabiliti
- Pesée /note d’état
16% ~20%
corporel

m..

L.
-.-
.
-
-
__
.
J anleau I - 31, : Dllflwon et adoption de la technologie de l’embouche bovme
Ccmverition / IT) l- Chercheurs
Partenaire
Période
Site
Objectifs
Mkthodes 62
R&&ats
Résultats
1
:
D’exécution
Approche
valide
DW
Adopt
Gestion bilé&
11. Aminata
Groupements
1995
Bambey
1 : ‘? fertilité des sols
1. choix des animaux au
Min = 24 - 43gr
Validation
VOII
A
des reSSol,I’CçS
Badiane (CP)
@mininu :
Jr
pour une meilleur
départ de l’embouche
1. Cmq = 74g/j
Faite
vaait
prévoir
Ilatllrelles par les
2. J3enoît Lesagc
5 sous -
1 9 9 7
5 villages
inlégration Agriculture-
- etat sanitaire
Max= 16Og
ml
glUU[lL2llt3llS
1. I:aliniata Dia
poupes : 442
Élevage-foresterie
- l’âge
3. Taux de rentabilité
Gelo
liiniinins daus le
t. Mbine Faye
membres
Ndiayene
: ?’ rendement
- exigence Tabaski
TDR=-60%-45%
3p6e
d+rtement de
5. IIyacinte
Ngoulagubne
2 : Pratique plus
- d2marrer embouche
x = 16,5%
Ihlmtlay (S / VII)
Mhengue
NdounBmc
rationnelle d’embouche
pour facililer la vente
4. 13 n&ullals sont
t 5. Babw Ndour
Sauge et Keur
bovine et ovine
- diparasitage
très linlit& et variés
1. Marne Diouf
JLUaaf
3 :Former des groupes
2. Etable / fosse ê fumier
Max = 2890 TDR
cibles, transfert des
mangeoire, abreuvoir
technologies
- renouveler litière
4 : Evaluer l’impact des
1. Alimentation /40 -50 k/Pv
technologies testies
- fanz d’arachide 2-3 k
(gén&er des revenus ;
fane /j
produire h4.0
- Son de mil 250 - 300g
fertilisante)
- Tourteau d’arachide
200 - SOOg/a/J
- Paille ou foin ad lib
1. Suivi des performances
lmbouche 50 jours

Tableau 7 - 4a : Amélioration du bétail bovin Ndama : Sélection à noyau ouvert
Partenaire
Période
Site
Objectifs
Méthodes &
Résultats
u’alidation
e
I’exkution
Approche
kV
4dop
iméliorntion du
damadou
4gropasteurs
LAGNO
:RZ Ko& et
1) Accbker la diffusion
F.n Station et milieu
rc Station
k cours
Reste
‘as
uassane 13.4
?r0duç1wrs
ntroduit B
Lone agro-
du progrés g&&ique
villageois (screening)
mesurer le taux de mise bas
i
:ncore
Cl’)
lolda en
cologitpe de
obtenue en Station
SNO = syst2me de sélection
(reproduction) répartie sur 4
àire
‘npn N.
992
Idanrü dans
chez les ago-pasttws
où une partie des
mois, mais 86 % vêlages
Xeye
2 vilhlges
volontaires au
femelles de
enb’e avril et octobre
t22
SAGNO
remplacement du
évolution ponddrable
ontinue
2) Améliorer les
noyau sont choisies
. en fonction du sexe
IAGNO
performances
dans les troupeaux
- les mâles ont un gain
- production laitiére
commerciaux.
supkrieur aux femelles
- trypanotolérance
2 facteurs qui conditionuent
. en fonction du sexe et de la
-production viande
le rksultat du SNO :
classe d’âge
- force de travail
(1) taille du noyau
- au niveau des 2 sexes les
3) Maintenir le noyau du
(2) taux de migralion des
adultes réalisent un
CRZ en élargissant sa
vaches enirz la base et
meilleur gain que les
base
le noyau
jeunes
14) Obtenir des produits
En Sfation : suivi
- entre octobre et
issus des
zootechnique et sanitaire
décembre les mâles
accouplements entre
164 ttites, 113 mâles et 54
adultes accusent des
gÈniteurs du CRZ et
femelles
pertes par rapport aux
les femelles
5 lots
plus jeunes
s6lectionnkes des
- vaches suitdes (lactation)
- &ude andrologique : qunlitd
villages
- vaches laries, gestantes ou
des résultats est meilleure
‘5) Tester les mâles du
11011
pour les taureaux que les
point de vue
- génisses (pleines ou vides)
taurillons.
andrologique et les
- mâles (taureaux, taurillons
En milleu villageois
réintroduire comme
-taurillons soumis au
Le screening
gkniteurs dans le
@estage
- sensibilisation
milieu villageois
En ntiieu villageois
22 villages 57 éleveurs
Mkthodes
-sensibiliser les
mntactés 44 ont adhk5
classer les animaux par :
producteurs sur le
l’aux d’adhésion 77 %
- sexe
scrmning
- visite et retenues
- classe d’âge
- identifier les bonnes
tisit&es 3366 (1820 en
- peser tous les 2 mois
vaches et contrôler la
:eproduction ) 379 en lactation
- calculer &olution
production
30 meilleures laitières
pond6rale
- classer, sklectionuer les
- vaches sélectionn6es
Analyse
meilleures vaches
envoydes au CRZ pour une
- Classement des
- transférer les vaches
synchronisation et uue mise
femelles selon
retenues au CRZ pour la
en reproduction


.


.
:
;

ru>
.
.
-
a.
.
r..
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_
_
_
_-
_
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-
nr.
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.
1 anleau ./ - 41D : Amélioration du bétail bovin Ndama : S;eIectlon a noyau ouvert

Xercheurs
Partenaire
P&iode
Site
Objectifs
M&hodes &
Rés&&s
Validation
7 5
D’exfkution
Approche
DeV
rrnns
2dop
kunadou
La dur& de
IIauta
xve10ppm un programme Chaque modèle a 3 tailles de
CI) Les SNO présentent des
Dui
A
L’appli
‘as
Xop
iélection
Casnmaoce
le simulation pour
noyaux 200,250,300 vaches
avantages sur les
dévelo
M.iOll
SICOX
:st 30 üns
malysec les diffërents
5 degrés d’ouverture 0,20,30,
stlections à noyau
wr
.este ii
uodèles et schémas de
40, 50 %
fermé (SNF). Les SNO
aire
.&ciion à noyau ouvert
Troupeaux multiplicateurs 2000
donnent plus de progrés
SNO) et leur rentabilit6
vaches
génétique, les gains
inanciére / ~conomiyue
Base : 10 000 vaches
génétiques sont plus
Modèle 1: SNO avec ddpistage
élevés quand le degr6s
sur le lait dans les troupeaux
d’ouverture du noyau
multiplicateur.
est < 40 %.
hlodèle II : SNO avec contrôle
12) L.e modèle 1 avec
de performances (lait, croissance
dbpistage est plus
et sélection uniquement basée
profitable quand le
sur le j&.
noyau est de faible
Modèle II : SNO avec contrôle
taille : 200 vaches
de performances (lait et
:3) Le modèle III donne la
croissance) dans les troupeaux
meilleure rentabilité
multiplicateurs et la stlection
Bconomique parmi les
basée sur index lait et croissance
différents schémas
testés.

Tableau 7 - 5s : Amélioration du bétail bovin Ndama :Couverture sanitaire des troupeaux
Convention / II)
Chercheurs
Partenaire
Pkriodc
Site
Objectifs
Méthodes 62
RéSLlMS
T e &
D’exécution
Approche
lk?
rrsns
Etude cl
1hmadou A.
Producteurs
Lnviron
KOldit
(1) Evaluer les
1100 têtes dans 7 villages, 8
(1) Structure des troupeaux
kien
Pas
Zeste
wnelioration des
13a (0)
agro-
10 sus
potenti&e des
troupeaux
(2) Repartition mensuelle
nilieu réel
arcore
i
systèn~as de
1Uouuu Talla
ÉlCWUC3
!tude B
systèmes d’élevage
(1) Suivi zoothechmque
des mises bas
àire
production et de
<3eck
ong
(SE}
visite tous les 15 jours
- mois de juillet et octobre
gestion des
erme
(2) Identifier les
noter evbnrmants
le % le plus dleve
ressources naturelles i.
contraintes des SE
démographiques
- mois de mars et avril le
Suivi zootedknique
(3) Assurer la couverlure
(2) Prophylaxie medicale,
plus bas % où la
el sanitaire des
sanitatire : identifier
animaux vaccines, 4
disponibilité alimentaire
èlevages hovins
et ntüitriser 10s
maladies
est reduite.
villageois
principales
- péripneumonie CB
(3) Sortie des animaux
(rMt 4-10)
pathologies
- pasteurellose
84 % vente
- charbon badkidien
3 % mortalite
- charbon
(4) Situation parasitaire
symptomalique
Trypanosome
:3) Suivi clinique
congolense 4,s % dans
- Diagnostic
le sang des animaux,
- traitement
faible % en raison d’un
- registrer maladies
traitement traditionnel
!) Suivi infections
le « moonnde »
parasitaires, analyse
~onclnsion :
coprologiques et
Lwnces alimentaires et
sanguines
Iyndrome cutanées en
;aison sèche froide et
ti vernage
Perspective : meilleure
:onduite de la gestion des
roupeaux et ? de la
:wvexlure sanitaire

.
.

.

Tableau 7 - 6a : Optimisation de la traction animale
Convention / ID
Chercheurs
Partenaire
Ptkiode
Site
Objectifs
M&hodes &
Résultats
Jalidation T c
ec
d’exécution
Approche
G-
Etude des facteurs
:atimata Tour6
‘roductcurs
!Y395
line Saloum
Diagnostic des
3) Diagnostic de la
lu total les enquêtes
?echnologie
G-
imilanls de la
C P )
t
4
:aohk et
villages pour savoir
situation actuelle.
bnt conce& 2 -
estée en
ZIG0
raclion animale dans
ibdou Fall
gropnstetm
998
:aiick
les principales
(a) au niveau zone
Cgions, Fatick et
ailieu réel
e
a misi en axwe da
0 communautés
contraintes Mes h la
Sous zone Bassin
iaolacic (seulement
cclmiques de travail
5 villages
traction animale avec
arachidier
nquétes r6alishs)
lu sol et Id9
80 exploitations
bovins, équins; asins.
Sous zone polyculture
nuovations
0 ?ii
Identifier les
Sous zone estuarierme
wf0rm11ntcs
contraintes Mes B
et maritime.
l’AIl 3 5)
l’application des
(a) au niveau
techiques culturales
rwpluitation
orienties vers la
- S y s t è m e d e
gestion de l’eau, du
culture
sol.
- type d’attelage
(3)
Tester les
-
animaux de trait
innovations tendant à
- gestion des
amdliorer la capaciti
animaux
de travail.
- réalisation des
(4)
Favoriser une
activitis
meilleur intigration
culturales
agriculture-élivage
- stratégies et
priori&
paysannes
- contraintes
-

.
m
.
.

J.
a
.

.
.
.
_
-
-
_
I mueau / - bD : uptlmlsation de la traction animale
Convention / 1D
Chercheurs
Partenaire
Période l-
Site
Objectifs
Méthodes 62
Résultats
Validation
1
hIlOI
pe
1D’exécution
Approche
IkAII8
Adop
3util d’aide U la
4lioune Fall
1Basse
ï) Evaluer la capacitd de
lXff&rents modules sur
(1) une fois les
hdble
A
A
kcision pour
tCasamance
ravail d’une paire de bceuf
lesquels est orgauisd le
données colledks
rÿlidé dans
faire
faire
‘ivaluahn de la
Vdama dans les conditions
p r o g r a m m e
et validkes elles
es
raclim animale en
le Basse Casamal1cc
(1)
capacité au champs
peuvent être
r>ndiIions
nilieu paysan eu
(2)
bilan des hergies (input
utilisée8 à tout
le la Basse
i3Assa cü.sm;mça.
= alimeds/output
moment
L%%%lmce
yldsü 1% 1))
(3) système d’alimentation
(2) le modéle
(1)
budget annuel de
représente un outil
l’exploitation
de grande valeur en
(5) organishou des
agriculture. Faire le
ressources disponibles
diagnostique ;
planifier les
activités.
(3) Permet d’évaluer
l’extra énergie
utilisk par Izs
boxfs de trait
pendant les
opérations
culturales
-


l Conclusion
Conclusion
1 )
Effet de l’application des
phosphates naturels au
niveau des sols dans le sud
à partir de la
à
2& année
(30Okg PZ
(30Okg OSiha)

2)
Pas d’effet sur la
composition floristique et
biomasse même en 36”e
année
3)
Teneur des fourrages en
P$I5 augmente dés la 2&
ano& A Kolda et moins A
Kolda et moins
Doli ; Ca/p en baisse dés
la 2& année .
Pcrpectives :
Lrs effets à long terme peuvent
ètre escompt&.

..
L
_,
:
-,
:
1)
Effet de l’application des
phosphates naturels au
niveau des sols dans le sud
-
à partir de la 2bm année
(300kg PZ OWha)
2)
Pas d’effet sur la
composition floristique et
biomasse même en 36”e
I
année
3)
Teneur des fourrages en
P205 augmente dès la 2&
ann6e ~4 Solda et moins à
Doli ; Ca/P en baisse des
la 2& année.
Perpectives :
:
L.es effets B long terme peuvent
être escomptés.
,
_
I
<
I
.
<
_;
_:
z

<
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J
‘.
‘. i
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_ :,
L.
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:
j
,
.
:
i
i
_-.
.----7-‘..
I

-
ce_
*

Tableau 7 - 8 Utilisation des ligneux dans l’alimentation du bétail
Converltion / ID
Chercheurs
Partenaire
Péride
Site
Objectifs
Méthodes &
Résultats
Validation
hnol, ie
D’exécution
Approche
rrans
Adop
Zonservatioli des
Sdiétou Fall
ENSA (sn)
1 9 9 7
Niayes
<ktenir la
1. Conservation par voie
(1)
Constituants parietaux ADF et NDF
Technologie
teste
Reste
i’uiilcs de
(CI’)
E N I - C A
4
(in vitro)
1, neillaur
sèchz (séchage à l’ombre
NDF % # avec T” et ensilage mais ti
in vitro/
I
a
xx,cae,1i,
Gaëlla B11rl01
(France)
1 9 9 8
l, aéthode de
et au soleil) et à
séché à l’ombre, lignocellulose (ADF)
reste à
re
àire
faire
..eucocephala
Laure r1urlon
(IIlcomplet)
conserva(ion du
diffkentes tempkatures
kgalement f
rbpkter,
LL) dans les
Abdou Dieng
1 A. L pour son
à I’éluve
(2)
MAT, pas de changement, s avec
essai en
:xploitations
N’Deye Ndiayc
Itilisaliou par le
2. Conservation par voie
maturité feuilles floraison et
milieu réel
igro-foresiiéres
William
EIélail à I’époyue
humide (ensilage)
fructification
envuedela
le la zona des
Cioudiaby
d le soudure
3. Fourrage i?ais (cent) 5 tri
(3)
MAT-piégées MAT - ADF f avec
validation
*liayes
+ 1 t6moin
T” et ensilage, !+ sèche à l’ombre
cK27)
1) Analyse
(4)
Digestion in vitro \\r avec séchage
bromatologique
(5)
Conclusion : pH f avec # MS %
2)
Digestion in vitro
1 )
La ricolte et conservation
3 ) N=NHj
modifiant la valeur alimentaire
4)
PH
excepti au niveau MAT
2)
Meilleure conservation 11
:
l’ombre en grange.
-
,
‘:
j
I
.i
:
!
:
I
I
.:
;
:
-.._
.1
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.;
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.
I
,
J
-.
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