~oooo~~~ RAPPWT DE SYNTHESE 1987 DU PROGKAIWE ...
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RAPPWT DE SYNTHESE 1987
DU PROGKAIWE
"CULTURES IVIARAI CHERES"
CENTRE POLIR Lit DEVE LQPPE MENT DE L’HORTIC UL’LJRE
* AMBE RENE -
DAKAR
R E P U B L I Q U E D U S E N E G A L
MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES

Le programme "Cultures maraîchères'> est l'un des cinq
programmesdu Centre pour :Le Developpement de l'florticulture, .I.es
autres étant l'llrboriculture fruitière, la Production des Semences
maraîchères, l'konomie Rurale et la Commercialisation des légumes,
la Prévulgarisation et la Formation.
Regroupant six chercheurs, le Programme IIcultures maraî-
chères" est de loin le plus important. Il est constitué de trois
services d'Amélioration et deux services d'appui :
- Am6I:ioratiou des SoLnnncées 5 EruI.ts (Mme Amlnnta HA)
- Amélioration des plantes à Racines et tubercules (Meil. Alain MBAYE &
Van de F'lasj*
- Amélioration de L'oignon, du Gombo et des Espèces diverses
(Mr. Abdoulaye SECK)
- L'Elltomologie (MM. Emile Victor COLY h MBaye NDOYE)
- La Phytopathologie (MM. Luk De Maeyer*et Aziz MBAYE).
1. Amélioration des SO ianacées à fruits
Par Solanacées à fruits, nous entendons la Tomate, le
Jaxatu et le Piment.
1.1. Tomate
-
-
Depuis 1980, il avait été entrepris d'ame.Liorer la
variété Xeweel 1 Nawet (XIN), adaptée à l'hivernage, pour la résis-
tance aux nématodes 5 galles dans un programme intitule "Programme
XlNA" utilisant la sélection généalogique doublée de La &lection par
"Single Seed Descendant".
.*. l
* P&I. Van de Plas d Luk De Maeyer
ont quitté le Sénégal.

2.
Il s'agissait pour la campagne 1986/1987, d'éprouver après
7 gksération de sélection, la compétitivité des lignées XINA retenue
d'une part et de voir d'autre part,
s'il y avait un effet de date de
semis durant la période qui couvre l'hivernage.w
trois dates de semis ont été testées : le 15 Mars, le 12 Juin
et le 21 Août 1987. XIN et Small Fry ont servi de témoin.
Une différence variétale n'a pas été mise en évidence d'une
date de semis à l'autre. Cependant, l'effet date de semis est bien réel.
Les rendements les plus bas sont obtenus aux mois de Juin et .JuJllet
(094 - 29 t/ha) . Cela peut s'expliquer par une forte pil.l.u.l.atior~ d'un
grand nombre de parasites ainsi. que par les pluies abondantes clui
rendent difficiles les traitements chimiques. J,c semfs du mois d'aôut
a obtenu les p.lus hauts rendements (14 - 39 t/ha).
En conditions de faible infestation de nématodes, la variété
XLN se comporte tr& bien avec presque les meilleurs résultats en
tonnage. Concernant XINA, les lignées 50-9 ; 8-4-1-11 ; 24.10 et 1.12
ont été retenues ainsi que la lignée 8-4-l qui, malgré un faible ren-
dement moyen ((15 t/ha) donne des fruits à calibre rel:ttivement gros,
pesant environ 50 g/fruit$.
En 1987/88, il est prbvu de procéder 5 des essitis multi-
locaux dans différentes zones écoclimatiques afin de tester l'adapta-
bilité du matériel retenu.
1.2. Jaxatu (Solanum aetbipicum)
Les Acariens de type Tetranychidae et à moindre degré,
ceux du type Tarsonemidne causent des dkgâts énormes sur ,Jaxatu.
Il fut donc entrepris d'améliorer la variété SOXNA (obtention CIHi)
grâce à des géniteurs ayant une résistance mécanique aux acariens.
Le programme de sélection Pedigree a donné une 6e géneration en 1986.
Il s'agissait pour 1987 de comparer les 17 lignées retenues aux
témoins sensibles que sont SOXNA, 'Blanc de Nioro' et Jaxatu de MBoro'.
. . . l

3.
Les rendements moyens ont varie entre 2,8 et 29,6 t/ha.
Quatre lignées ont donné des rendements signîficatîvement supérieurs
à ceux des témoins. Il faut dire que la résistance aux acariens n’est
pas toujours corrolée de façon positive à un bon rendement.
Pour la campagne 1987/88, il est retenu de multiplier les semences des
meilleures lîgnees durant la yeriode fraîche afin de les éprouver dans
des essais multilocaux en hivernage.
1.3. Piment
Les activites de in campagne 1986/87 ont essclltiel.I.ement
consisté 5 l’observation sous stress naturel des possibilites de contami-
nation des géniteurs potentiels par rapport aux témoins sensibles Safi
et Jaune de Bourkina Faso (JBF).
Cinq géniteurs donnent une bonne tolérance aux viroses. Il
s’agit des génotypes : Perennial HOV (N” 136) ; CI USA (No 86) :
Serrano Vera Cruz IIDV (No 135) ; Piment Nigeria (No 143) ; Pkl 868 (No 141).
L’expression des symptômes a éte le plus marquant entre Novembre
et Avril sur des plantes âgées de 3 à 4 mois.
Ii s’agira pour la campagne 1987/1988 de confirmer les obser-
vations de cette année dans des semis échelonnés et de poursuivre les
croisements entre les génotypes retenus et les variétés à anreliorer
Safi et JBP.
2. Amélioration des Plantes a Racines et Tubercules
.-~-
Ce service conccrnc le Manioc, la patate douce et la Pomme de
terre.
2.1. Manioc
Quatre actions avaient été retenues :
- Poursuite de la sblection clonnle (3e année de sélect.ion) à Cambérène
et à Djibélor ;
- Poursuite de 1 ‘éva luai i on c1onai.e cn milieu p;lysan (Nguéring)
- Evaluation en cot1d.i.t ~O~IS irriguées (en station) des vari.été.5 à hauts
rendements et des varictds locales ;
- EVa.lWti(Jn des nouVe I l.c?:; intruducti.uns
de i'l I.TA et lmirrtierr de la
~01 lection des clone:; .locauii.

4 .
Quarante (40) clones ont été évalués en station pour le
développement végétaitf, la résistance à la mosaïque africaine et la
cochenille farineuse ainsi que pour le rendement. Parmi eux, vingt (20)
ont été sélectionnés après un cycle de 10 mois sur la base des résultats
obtenus en conditions irriguées (2000 mm sur sol sableux). Les clones
retenus ont des potentiels de rendement de 25 à 40 T/ha pour une densité
de 10.000 pieds par ha.
L'évaluation clonale en milieu paysan avait été perturbée à
la suite d'une récolte par les paysans & notre insu. Il a &éé donc décidé
de comparer les meill.eurs clones sélectionnés aux clones en sélection
à Cambérene. Ceci afin de procéder à leur nouvelle identiffcation.
Concernant les essais comparati.fs de rendement, les rendements/pied
observés laissent prévo.ir des potentiels de rendement de 21) ri 40 T/ha,
Konibo 2 (variété locale) et 1~ 311555 (var.ii-t& 61.Ite de I'II'L'A) 6tmt
les seules à avoir un taux d'occupation de terrain au dessus de 50 X
(il y a eu beaucoup de pertes de plants).
Au plan qualité de consommnt.ion, les tubercules des variétés Komko 2 et
30786 sont sans fibres et de bonlIe cuisson. Malheureusement les tuber-
cules de la 30555 sont fibreux.
Huit (8) clones locaux et quatre (4) variétés à haut rendement
(30555, 30572, 30786 et: Kombo 2) ont été comparé dans un essai prélimi-
naire sous conditions irrigui'es (2000 mmm en 9 mois) et conditions
sèches (moins de 500 mm sur 3 mois) pour un cycle de 1.0 mois.
Les r6sul.tnt.s
montrent que les condit.i.ons de sécheresse sont
une réelle contrainte pour la culture de man.loc (sol.~ pauvres, coche-
nille), les rendements allant de 0,l à 1,3 k&pied comparé à 0,5 - 5,2 pour
les conditions irriguées.
Les variétés Man 22 (3,2 kg/pied) e t la 30555 (4,5 kg/picd) en conditions
irriguées ainsi que la 30555 (1,3 kg/pied) et la 30786 (I,O kg/pied) en
régime sec se sont disting&es.
. . . /

5.
Ues clones de 1’IITA nouvellement introduits ont été multipliés et
évalues.
1.1 s’agft d e 1 3 cluttes .Lssus d e c u l t u r e s d e meri,stf?rnes.
Après un cycle de 7 mois, les rendements individuels par pied varient
de 3,.? à 6,2 kg.
Pour la campagne 1987/88, les actions suivantes sont prévues :
- Evaluation multilocale des variétés & hauts rendements en conditions
naturelles ;
- Multiplication et évaluation des variétés IITA nouvellement introduites
concernant la résistance à la Mosaïque et la cochenille ;
- Sélection clonale-Essais mu.1. tilocaux avancés de rendement.
2.2. Patate douce
Des essais mul.tilocaux ont été mis en place afin d’évaluer les
clones sélectionnes. De nouvelles variétés de 1’IITA ont été introduites
et multipliées.
Douze (12) variétés furent testées à Cambérène, Ndio.1 et Djibélor
selui1 quatre périodes de plantation : période fraîche (Ubcembre-Janvier) ,
pi‘riode chaude et sèche (mars-avril) , période cliaudc et 11111el.de (.jui.l..l.et-
Août), periode post-hivernage (octobre-novembre) m
L’hivernage ne semble pas favorable à des productions élevées.
La végétation très importante de l’hivernage est obtenue au détriment
du développement des tubercules. En période fraiche, I-es tubercules ont
un poids moyen plus élevé m&ne si leur nombre reste faible par rapport
à ceux obtenus en saison cbautle et durant la période post-hivernage,
ces deux périodes étant les meilleures pour assurer une bonne production.
Sept (7) variétés de 1’IITA. introduites sont en train d’être
multipliées. Les rendements individuels obtenues varient entre 0,8 et
2,O kg/plante pour un cycle de 4 mois en conditions irriguées.
Pour la campagne 1987/1988, l’évaluation multilocale sera pour-
suivie. Des essais de phytotccltnie seront mis en place afin de déterminer
la densité optimale de plantation, le cycle de culture, la Eertilisation,
e t c . . .
. . . /

6.
2.3. Pomme de terre
Plusieurs actions ont été menées pendant la campagne écoulée.
Le clone AVRDC-1287-19 a été sélectionné pour la culture hative à partir
de semences locales. Ll a des rendements de 33 T, comparables à ceux de
Désirée et supérieurs 2 ceux de Baraka (24 T).
Une production de pomme deterre de consommation à partir de
mini-tubercules issus de semences botaniques a été entreprise I
Le faible poids moyen par tubercule et une grande différence (20 X) par
rapport aux rendements obtenus à partir de semences locales sont des
handicaps certains.
Plusieurs variétés européennes récentes, mieux adaptées aux
jours longs que le matériel du CIP, ont été évaluées en culture tardive
(mars-juin) afin de servir de semences pour la culture hative (mi-octobre
début janvier) .
L;‘AMOSA, IblIIAKA, MONI)JhI, et NLCOIA oiit &tf .l.cs plus performantes
en culture hative, à partir de semences locales conservées en frigo (34-
37 T/ha> .
Ue ~wuvelles introductitriis tltt CII’, sous forme de mini.-t~~bercuf es indexés
ont été évaluées en culture de pleine saison. Le clone AI,. 204 donne un
poids moyen de tubercule de l’ordre de 106 g contre 55 g pour PREMIERE.
il a donc été retenu pour des essais avancés.
En culture tardive, les variétés TIMATE (nouvelle variétés
hollandaise) OKIGO, UAIIAKA et FAMOSA ont donné les meilleurs résultats
dans des conditions anormalement chaudes.
Les variétés CONCORDE et DMGA s’adaptent très bien à la con-
servation dans les conditions ambiantes de la saison humide. 80 % des
tubercules de CONCORDE sont encore commercialisables après deux mois de
conservation.
Pour la campagne 1987/88, il sera question d’améliorer et
d’intensifier la culture hotive comme la culture tardive de pomme de
terre :
. . . l

7.
- Evaluation du potenti.el des mini-tubercule; de prog&i.tures en comparaison
avec des tubercules norwu1x de production Locale pour la production
hative avec des semences conservées selon deux modes (I.O”C et air l.ibre);
- &sai avancë a v e c l e s ciones CU s é l e c t i o n n é s , l e s cJ.ones CD11 i s s u : ; d e
familles de tubercules et de nouvel.1~e.s ,variétés européennes sél.ectionnées ;
- Observation préliminaire et mulwtiplication en culture tmti.ve des clones
retenus du programme de sélection 1987 pour l’adaptation ii 1.a chaleur
- Production sous serre “inseçt-proof” de 2 .WO tltbercules (tc pré-base
pour le clone AVRIiC-1 287-19 ;
- Essai de tri varibtal cln cull:ure tardive de nouve.Lles obtentions euro-
péennes en comparaison avec les variétës standard CDH, BAWAKA et SAHEL
pour le rendement et l’aptitude à 1-a conservation ;
- Essai avancé pour l’adaptation à la chaleur en culture trgs tardive
(plantation dobut mai.)
3. AmGl iorat ion du gombo,
--_---- - -_
de J.‘oi..non
_
et des cultures diverses
.-~.-1-“-- _.-.- ll_.-_--
L’accent a ét6 mis sur l’oignon et le gombo.
3.1. Oignon
-
Les varibtés Vj.,)l.et de Gaimi et Yaakar (selection du C;Dff) sont
productives, conservab1.c~ ri 1 ‘air libre et pui.p&p; sur 1 (! warchi!.

Yaakaar est tcrljrante aux thrips et û la maladie des “Racines
roses”, tardive et Z?I besoin vernalisatiw pour la culture porte-graine.
.Alors que be Violet de Galmi est sensible :i ces parasiies mais précoce
et ne nécessite pas de i1roi.d vernaiisant pour la floraison.
Le ~~rogramme <le &lectï.on comporte deux volets :
. . . /

8.
- une sélection massale qui a démarré en 1985 concernant la variété
Yaaknar et visant A amél.Iorer J.'aptitudc! à la floraison en %c année
sans vernalisation.
Huit (8) lignées (Yaakaar X V. de Galmi) ont été retenues pour une
comparaison avec les parents et la production de bulbes-&res.
Concernant la sé.Lecticrii massale intra-Yaakaar, il a été obtenu
80 % de floraison (sans vernalisation).
Le rendement extrapolé en graines est de 230 kg/ha.
Pour l'année 1988, les semences F3 des 8 lignées retenues
produiront des bulbes-mères qui seront conservées, observées à l'air libre
pour être plantées afin de produire des for-tes-graines destiné.es à l'obten-
tion de la génération F4 (semences de base).
Dans le cadre de la sélection massale, des observations seront
faites à la suite d'un semis direct de semences S2, sur le comportement
vis ri vis des parasl tes, sur 1.a I)récocité de ln bt1.11);1 Isorl, J a K.l or.a.Lsor~
prkcoce indésirable, le rendement, La forme et la couleur des bulbes,
I'aptitude à I.a conservation 5 .l'air libre.
3.2. Gombo
I,es problèmes que rencontre essentiellement la culture du
Gombo sont de deux ordres : les variétés cultivées ne sont pas adaptées
à la saison fraîAie ; el.les sont sensibles aux nématodes à galles et à
la Fusariose qui crée un flétrissement vasculaire.
Du matériel introduit ainsi que le matériel végétal local ont
été testés dans le cadre de la recherche de solution à ces problèmes.
Si Pop 12 donne les meilleurs résultats en saison fra?che
(18,7 T/ha contre 13,9 pour Puso), c'est Pus0 qui l'emporte en saison
chaude et humide (12,05 T/ha contre 8,9 pour Pop 12).
Aucune des variétés testées n'est résistante en même temps aux
3 souches importantes de nématodes (Meloidogyne Javanica, M-incognlta,
race B et M. SJ novo species) même si certains génotypes présentent des
-
résistances pour des souches spécifiques.
. . . /

9.
Pour l'année 1988, les meilleurs génotypes, indifférents aux
photopériodisme et thermopériodisme, permettant l'étalement de la produc-
tion seront sélectionnés.
4. Entomologie maraî'chère
Ce service, en plus de l'appui apporté à l'amélioration mène
des études sur la foreuse des fleurs de Jaxatu (Scrobipalpa ergasima Meyr.)
- -
la mouche des cucurbitacées @iihcus z), et la mineuse Nord-Am6ricaine
des feuilles (Liriomyza trifolii Burgess).
4. 1 . Scrob t.paLpo ergasf ma
L'insecte évo.Lue toute l'année et provoque des pertes de
rendements proches de 70 X en hivernage. Les plantes perdent beaucoup
de fleurs et la formation des fruits fait défaut.
A l'aide de pièges lumineux, il a été établi que les adu.Ltes
de l'insecte sont actifs toute l'annbe avec de fortespullulations en
Plars et Août causant les dégâts les plus importants en Avril et sep-
tembre.
4.2. Uidacus sp.
Ce ravageur attaque toutes les cultures de Cucurbitacées
provoquant des pertes allant jusqu ‘B 80 %. Une étude taxonomique il permis
de déceler la présence d'une nouvelle espèce Didacus frontalis
-
-
tlecker.
4.3. Liriomyza trif0.Li.l. hrgess
-
-
Introduite au Sénégal depuis la fin des années 70, cet insecte
provoque des défoliations importantes sur les cultures légumi6res avec
pertes totales de récolte dans certains cas.
L'inventaire des parasites indigènes de .L'insecte commencé
en 1982 a été complété
avec deux nouveaux éléments.
Eucoilidea fetura Quinlan (Mymenoptera, Eucolidea)
Allophrys 9 (Hymenoptera, Icheneumonidae) .
. . . l

10.
Le pourcentage de parasatisme des larves de la mouche a &ti?
enregistré dans différentes loca.lités : G&nou-Mbao, Thiaroye et Pikine.
Ce pourcentage est assez élevé a Nguénou-Mbao allant jusqu'j 98 % au
mois de Mai avec une chute en juillet.
Il a été constaté une perte
d'activité du ravageur de Août à Novembre.
La chute du taux de parasitisme au mois de juillet peut
s'expliquer en partie par une trop grande utilisation d'insecticides,
tuant les parasites. Il y a aussi que d'Août à Novembre, une perte
d'activité du ravageur est constatrie.
Parmi les parasites, il a été établi la supériorité numérique de deux
espèces :
Hemiptarsenus semialbiclava
Chrysonotomyia groupe formosa
Opius SI - chalcidien exotique lâché en 1982 est encore présent dans
le lot des parasites (0,4 - 0,9 W).
Il a été établi que les traitement chimiques (Carbosultan dans ce cas)
favorisent l'émergence de la mineuse (85-99 X) alors que dans les
parcelles non traitées, les populations de la mineuse sont au fil du
temps contrôlées par les parasites qui baissent le taux d'émergence à
niveau inférieur à 10 %.
Pour la campagne 1988, les thèmes suivants sont retenus :
Etude de l'évolution des dégâts de la mouche des cucurbitacées -
Inventaire des espèces ;
Etude du comportement de divers clones de manioc vis-à-vis de la
cochenille ;
expérimentation de faibles doses de Deltaméthrine contre les chenilles
d'Heliothis armigera (Hubn), ravageur de la tomate.
Expérimentation de faibles doses de Deltaméthrine contre les chenilles
de Plutella xylostella (L), ravageur du chou.
. . . /

11.
5. Phytopathologie maraîchère
Durant la campagne passee, l’accent a eté mis sur l’étude et
le contrôle des nématodes à galles - Melozdogyne spp., la maladie
foliaire du Jaxatu et le screening herbicides sur oignon.
5.1. Recherche de sources de résistance dans le germplasme IBPGR
du gombo envers les Meloidogyne spp.
La culture de gombo est très sensible aux nématodes à galles.
Les pertes de production des variétés locales, Puso et Pop 12 attei-
gnent 95 %.
Les populations de Meloidogyne étant polytipiques au Sénégal,
il a été convenu d’efffectuer le screening pour la résistance avec
des souches pures des différentes espèces ou races fréquemment retrouvées.
Gela devrait permettre d’identifier des géniteurs de résistance non
seulement envers Meloidogyne Javanina, mais également et à la fois
envers Meloïdogyne incognita (souche R) et MeloIdogyne species novo.
.-
Sur 97 variétés testées, les résultats obtenus montrent qu’aucun cultivar
n’est résistant à la fois vis-a-vis des souches testées.
Il a été cependant constaté que les cultivars 357, 451, 477
et (489) montrent un bon degré de résistance (ou de tolérance) vis-à-vis
de Meloïdogyne Javani-;
les cultivars 429 et (469) le font pour Meloïdogyne incognita, race B
tandis que les numéros 339, 350 et 345 présentent cette résistance envers
les nov0 species.
5.2. Contrôle de Meloïdogyne spp. dans les cultures maraîchères
(Tomate) aux Sénégal par une rotation avec Panicum Maximum
Dans le cadre d’une lutte intégrée qui s’impose contre les néma-
todes à galles, la rotation culturale devrait trouver une bonne place.
Panicum maximum peut avoir un intérêt particulier pour les
exploitations associant maraîchage, culture fourragère et élevage.

1 2 .
Les résultats suivants ont été obtenus :
Objets
Rendement
Infestation
kg/10 m2
%
1. Panicum a. (T58)
57,6
10
2. Panicum b. (CA)
55,8
2.5
3. Rotation (Tomate/patate douce/gombo)
40
7 9
4. Rotation (Tomatelpatate douce/arachide)
4 5
6 6
5. Jachère nue
52
66
6. Traitement au DD
53
1
Tous les précédents ont permis des augmentations de rendement
de tomate, variété XIN. Sous l’influence de P. maximum, UI~C forte
régression des taux d’infestation a été mise en évidence, mais l’occu-
pation de 12 mois n’a pas suffi pour éliminer l’inoculum existant.
Etonnant que la Jachère nue n’a pas sensiblement diminue l’infestation.
Cette remarque est valable pour l’arachide aussi.
5.3. La maladie foliaire du Jaxatu
Cette maladie se manifeste dans toutes les zones de production
avec des attaques graves en février
Les isolements révèlent la présence d’nlternaria alterna&, de
Stemphylium Lycopersici et de Stemphylium solani, même si les tests de
pathogénie ne sont pas encore concluants. L’Iprodione, efficace dans le
passé, ne contrôle plus la maladie. Des souches résistantes se seraient
sûrement dévelopées.
5.4. Screening herb lcides sur O.I.gnon
Les oignons sont très sensibles à la compétition avec les
mauvaises herbes alors que le désherbage manuel est très onéreux.
Trois molécules sont donc testées en préémergence des mauvaises
herbes sur le Violet de Galmi.
Ronstar (25 % oxadiazon) , Totril (25 % ioxynil, herbicide de
contact) et Dachtal (7.5 % chlortal).
. . . /

13.
L'oxadiazon (625 g m.a/ha) et 1'Ioxymni.l (625 g m.a/ha)
sont supérieures au chlorthal (9000 g m.a/ha) bien que de nombreuses
graminées échappent encore à ces traitements.
L'oxadiazon aussi bien actif contre les dicotylédons que contre les
graminées, devrait être retenus.
5.5. Identification de géniteurs de Résistance au Pepper veinal
mottle virus (PVMV).
Le piment est généralement virose au Sénégal. La variété
Safi du CDH peut atteindre jusqu'à 100 % de contamination.
Ce travail a pour objectif de confirmer l'importance du PVMV et
d'identifier des geniteurs de résistance à ce virus, ghniteurs qui
pourraient renforcer les variétés de type "KAANI XIXN” recommandées
par le CDH, mais toutes sensibles au virus.
Les observations faites ont montré dans toutes les
localités, des plantes attaquées entre 94 à 100 %.
Les plantes indicatrices testées ont montré soit des
lésions'locales (Nicotiana Tabacum "Xanthi" et "Samsun"), soit
des taches verdâtres sur Les nervures, suivie d'une déformation des
feuilles et d'un dessèchement de la plante (Physalis floridana).
Les photos résultant d'observations de microscopie
électronique sur appareil JEOL 100 C x 2, observations de type "Leaf
Dip" et coloration par acétate d'uranyle, montrent des particules
filamenteux de type Potyvirus (L f 750 nm ; 1 = 11 nm).
Ces observations correspondent à la description du PVMV
trouvée dans la littérature et confirment l'importance de cette
maladie au Sénégal.
L'inoculation de vingt g&otypes de piment d'origines
diverses, a permis de distinguer quatre variétés.
. . . /

14.
Trois d'entre elles ne montrent aucun symptôme et peuvent
être classées comme extrêmement résistantes, pour ne pas dire immunes :
Il s'agit de Muscucho PI 315008-C. Chimense-CDH : Serrano Vera Cruz,
WV-INRA et C. Annum-Nigeria. PM 868 (Brenon Tl)-INRA, tout en ayant
pas des symptômes de marbrure, porte des lésions locales. Elle peut
être retenue pour des observations ultérieures.
Pour l'année 1988, les actions suivantes seront menées :
- lutte chimique contre la maladie foliaire du Jaxatu
- Screening némnticides contre MeloIdogyne spp. sur cultures mara?chères
- Poursuite de la recherche d'herbicides efficace sur oignon
- Epidémilogie et évaluation des pertes de rendement causées par la
Mosaïque Africaine du Manioc.

Ai’TlVITES DU SERVICE PHODU(Z’l’LON I)F SEMI<NCES ABDOULAYE SyrK
-
-
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1~:s activitbs du s e r v i c e s e r6siiiicrit e s s e n t i e l 1eriient à :
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- I,es a c t i o n s p o n c t u e l l e s cle r e c h e r c h e s sut> l e s serner:ces
- I,es serilences d e b a s e o n t 6t6> 1nu1 tipl ifies 3. Cambérène e t & Ndiol ; v u la
tIenaride , 1171 e s s a i d’Ptal.eo~nt en h i v e r n a g e a f;t& rbal i RP.
t o b j e c t i f s i n i t i a u x d e yrotluctioii :
. Seriierices g r a i n e s : 815 k g
. HuIbes-dres d ’ o i g n o n : 200 000
+ P r o d u c t i o n rPelle e t d i f f u s i o n
. Quant i.I;ts total c il i.ffirsOe :
4h’i, 5 kg
.
Stock <~II 31,‘12/8’/ :
22’1 kg
1 Q!lcintitfi t o t a l e livrte en 6chant,illon grat11 it : 16 k g soit ,J;j$ ~111 t o t a l .
NH : . L!es es[Jèces e t Vari&%és s u i v a n t e s font l ’ o b j e t d ’ u n e (feiii:iiide iiiipor-
tante : o i g n o n (V d e c;almi 1, t o m a t e (Xina), piment (Safj 1 e t
Jaxatu (Soxna) .
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, S t ; a g e t l e 2 agents t l e 3 et 2 uioiS ~C)LIP 2 agents ( u n t e c h n i c i e n h o r t i c o l e
.:i. u n agent; d e l a I)PC!i).
. B e s o i n s : f o r m a t i o n (ie c o u r t e durbe s u r l a p r o d u c t i o n d e plants e t de
s e m e n c e s e t l e c o n t r ô l e de q u a l i t é .
-
Plrblications
:
-~--1-
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2 n o t e s 8l.11’ l e s
3emence3 et. ILne syiithEse rIes t..rava~~x ~~III* 1 e .Iaxat;il o n t ;
6th réal.isCes e n
1987.
13 A c t i o n s d e recherche2 :
-
-
- Materie e t IdthOdeS :
- -
~---
. C’ariGtB soxna â g é
tle ‘(0 ,jours.
- l~Psulta~~;s o b t e n u s :
C voir rapport d6tail.l 6 )
. I,e thiour6e a é t é s a n s e f f e t silr l a g e r m i n a t i o n .
. IJne diff&rence s i g n i f i c a t i v e a bté o b s e r v f e e n t r e Iris oh.jets ( v o i r
rapport 1.
El1
SP6Sllf:il;
:
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+ L e t;Pmoin n o n trait6 a f a i b l e m e n t ; gerrri6 (‘j; Z-I 33,8%).
+ L’efficacitP rie 1 ‘AG3 s e c o n f i r m e (69,3%)*
t I,e I{N03 e s t e f f i c a c e 2 70 jollrs c l ‘ â g e : 1 a (lose tle 2 ,‘j%
pentlant 24 h e s t 111113 e f f i c a c e que celles d e 1 e t ; 3% e t
q u e 1 ‘effet.
t l e .I ‘AG3 (73,8X).
. . . ,”

- 3 -
- (:O~C I.usion
: C e s e s s a i s in6r.l tertt; d ’ ê t r e p0urstl:ivj.s af’iri d e u;ieilx
_--~
rnaItriser le t r a i t e m e n t des SeliierlCeS a v e c d e s m é t h o d e s A l a l,ortPe
des utilisateurs.
if3 : 1 *C
-
gonibo e t 1 e bissall seruhl e n t prPsenter u n e i rlhibiti.on t6gllrnentaire
Inéritant d ‘être PtudiPe .
No! Ibre de
bulbes-&?res :
1 0 0 000 b.M.
P l a n t s d e pomme d e t e r r e st.
>! 2 - A c t i o n s tle reclierches :
.---
x
l
s’agira de polIrsuivre le.2
Sf-3 :
-
T e n i r c o m p t e dai1.s l e s rCsul tats à o b t e n i r d e s diffPrcnces i n t e r -
v a r i é t a l e s .