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Lt?” ?a
GtiP!Od4l5
A5
QE [‘p ::1.
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RIJRAL
ET DE L’HYDRAULIQUE
PROJET AUTONOME DE DEVELOPPEMENT
INSTITUT SENEGALAIS
RURAL DE BASSE CASAMANCE
DE RECHERCHES AGRICOLES
(DERBAC)
(1. S. R. A.)
CONVENTION RECHERCHE D’ACCOMPAGNEMENT
ISRA - DERBAC
RAPPORT D’ACTIVITE
CAMPAGNE AGRICOLE 1991 - 1992
A V R I L 1 9 9 2
CENTRE DE RECHERCHES AGRICOLES DE BJIBELOR
C. R. A.
--
_-.
--

TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
1 .
CADRE GENERAL ET OBJEC'TI:FS . . . . . . . . . . . . . . .
4
II.
APPROCHE METHODOLOGIQU
. . . . . . . . . . . . . . . .
4
2.1. La formulation du Fbrogramme technique . . . . . . .
4
2.2. La mise en plat :e
et l'exécution du programme
technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
ORINCIPAUX RESULTATS ET DIS 1SSIONS
1. ESSAIS ADAPTATIFS . . . .
7
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
1.1. Sur le riz . . .
?
7
?
?
?
?
?
?
?
?
? ?
1.1.1. Sélection
kriétale
.....
.... ....
7
1.1.3.
Test de tc érance variétale Lis à vis des
insectes e .
. . . . . . . . . . . . . . . .
23
1.3 Sur le sorgho * .
. . . . .. .. ..........
28
1.4 Essai d'observatio
pkéiiminaire sur le mil
32
1.5.Sur le niébé . * .
. . . . . . . . . . . . . . . .
32
1.6 Cultures maraîchèr
; . . . . . . . . . . . . . . . .
34
1.6.1.
Sur 1 amélioration
des
techniques
culturales .
. . . . . . . . . . . . . . . .
34
1.6.2. Des essais rariétaux . . . . . . . . . . . .
36
II.
ESSAIS DE DEMONSTRATIO
. . . . . . . . . . . . . . . .
38
2.1. Démonstration dti inérairess techniques sur Riz
aquatique de zone iouce . . . . . . . . . . . . . .
38
2.2. Tests de démonstr :ion de Riz de nappe
i . .
40
2.3.
Démonstration dc
nouvelles variétéa de riz de'
mangrove et diffé ?nts niveaux de gestion . . . . .
42
2.3. Essai de démonstr :ion sur le maïs . .
.
at
47
2.4. Tests de démonstraltion de lutte ame:Lio&e Cont;e
les mauvaises her 2s
. . . . . . . . . . . . . . .
49
2.5.
Démonstration
et
adoption de
techniques
maraîchères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
49
2.6.
Essais
de démc stration de
tech:niques
agro-
forestières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
50
2.6.1. Réalisatio
des bandes anti-érosives . . . .
50
2.6.2. Essais de
zrtilisation des champs de case .
52
2.6.3. La culture le biomasse le long des clôtures
des champs d case . . . . . . . . . . . . . .
53
2.7. Essais de démon&
kion machinisme agricole . . . .
54
2.7.1. Tests de d nonstration . . . . . . . . . . .
54
2.7.2. Essai de
wcleuses mécaniques à traction
manuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
57
2.7.3. Tests de m :ériels de travail du sol . . . .
58
--- -- -- .---

III. SUIVI-EVALUATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.1. Suivi entomologique . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.2. Caractérisation des Agro-écologies de Mangrove le
long du Bassin de la Casamance . . . . . . . . . . 60
3.2.2. Résultats $t discussions . . . . . . . . . . 62
3.3. Etude des contraintes de l'élevage bovin . . . . . 65
3.3.1. Objectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
3.3.2. Structure des troupeaux . . . . . . . . . , 66
3.3.3. Mouvements d'animaux . . . . a * . . . . . , 68
3.4. Le suivi du crédit agricole du Derbac: . . . . . . . 72
CONCLUSIONS -
RECOMKANDATXONS
--,_--
-67

1 .
CADRE GENERAL ET OBJECTIFS
Le Projet Derbac a pour objectif d'augmenter la production
vivrière en vue d'accroître le revenu agricole, d'améliorer l'état
nutritionnel des populations et de contribuer à réduire le déficit
céréalier. Ceci grâce à :
(1)Une intensification de la production agricole sur environ
20.000 ha
(2)La récupération de 2,400 ha de rizières actuellement salées
etincultés et à la protection de 15.000 ha de rizières
(3)La structuration et à l'équipement du monde rural ainsi
que la responsabilisation des groupements de producteurs.
Pour atteindre ces obj ctifs le Derbac entre autre, a signé
avec 1'ISRA une convention
.e Recherche dtAccampagnement pour la
période 1991 - 1993. Et d ns le cadre de cette convention un
programme technique est élal Dré et exécuté chaque année selon des
modalités arrêtées par les ( 3x parties contractantes. Le présent
document fait le point des activités menées pendant la campagne
agricole 91/92 et présente 1 as résultats obtenus.
II.
APPROCHE METHODOM 3IOUE
Deux aspects sont ici abordés :
(1) la démarche pour la
formulation du programme te hnique, (2) les étapes de la mise en
place et de l'exécution du ] rogramme.
2.1. La formulation du mocframme techniaue.
Dans un premier temps
e Derbac a soumis à 1'ISRA une liste
exhaustive de contraintes < li devraient être levées dans le cadre
des acquis de la Recherche c / faire l'objet d'actions de recherche
pour une période de temps dc nnée.
Ainsi
1'ISRA compte
:enu des besoins exprimés,
de son
expérience dans la région,
.es acquis disponibles, et des moyens
financiers qui étaient mis à sa disposition par le Derbac, a
élaboré une première ébauche d'un programme technique, qui par la
suite a été amendé par le Derbac, avant d'être accepté (cfere
programme technique 1991-191 2) ?
2.2. La mise en place ( t 1Iexécution du procwamme technique
Dans la mise en place d i programme, différents niveaux sont à
considérer :

le choix des villages pbur les recherches adaptatives :
5 villages ont été choisis répartis dans le;s cinq situations
agricoles définies par l'ISIU, donnant ainsi à la représentativité
des systèmes à étudier une place prépondérante. Ces villages sont:
Fanda : village du Départeme& de
Ziguinchor, situé dans la zone
agricole de Niaguis : la division du travail est de type mandingue.
Les cultures de plateau occupent 60 % de la superficie cultivée. Le
riz repiqué occupe 23 % des surfaces en riz. 31 % des superficies
sont labourées à la charrue.
L'utilisation du motoculteur se
développe dans la zone depuis l'avènement de la MAC : 6 % des
surfaces sont labourées au motoculteur.
Mlomp : village du Département de Oussouye avec une organisation
sociale de type Diola. La culture du riz repiqué est l'activité
principale et occupe 40 % des surfaces cultivées. Les exploitations
agricoles sont de petite taille 1,3 hectares en moyenne. La
traction animale est presque inexistante et la quasi-totalité des
opérations culturales est ex~écutée manuellement.
Oulampane,
Balandine
: deux villages de la zone de Sindian
Kalounayes du Département de Bignona. C'est une zone fortement
marquée par l'influence mandingue, et la pénétraition de la culture
attelée.
Les cultures de plateau occupent 84 % des surfaces
cultivées. Les exploitations1 sont de grande taille 4,2 hectares en
moyenne.
Badiana : village situe au Nord-ouest de la Basse Casamance. C'est
une zone à division sexuelle du travail de type diola. La traction
animale est assez bien pratiquee : 60 % des surfaites sont labourées
à la charrue. Le plateau est encore très important.
Le choix des villages pour les activités de démonstration :
Ce choix a été laissé à l'initiative du Derbac qui compte tenu
de
son
programme de
vulgarisation et de
son
dispositif
d'encadrement,
était mieux préparé pour choisir les villages. Le
principe de base pour lez Derbac,
est d'assurer une bonne
distribution des sites et des thèmes de démonstration ont été
proposés par le Derbac.
Le choix des thèmes et leur localisation ont nécessité la
conduite d'une enquête rapide de disgnostie, dont le questionnaire
a été élaboré par l'ISRA,
le suivi et le dépouillement ont été
effectués par le Derbac (Suivi-évaluation). Cette enquête avait
plusieurs objectifs : (1) la' formation des vulgarisateurs de base
à la conduite d'une enquête informelle rapide (2) susciter dès le
début la participation des paysans à la formulation d'actions de
démonstration sur des thèmes mobilisateurs (3) fournir au Derbac et
à 1'ISRA une gamme de thèmes selon les situations agricoles sur
lesquels peuvent porter des activités de démonstration.
5
-.--_,
-+
--
-------w

Une fois que les thèmes ont eté arrêtes et les sites définis,
1'ISRA a élaboré les protocoles et les fiches de suivis. Le Derbac
en assure llexécution et le suivi.
La visite des sites pour les R-Adaptatives :
Dans chaque site 1'ISRA dispose d'un agent technique chargé en
relation avec l'agent du Derbac, de l'exécution et du suivi du
programme technique.
La visite des sites organisée conjointement entre 1'ISRA et le
Derbac a
permis
dl engager
la discussion
avec
les
paysans
collaborateurs sur les thèmes à développer,
sur le choix des
parcelles
et sur leur participation à l'exécution des essais
agronomiques. L'adhésion fut spontanée et débordante dans certains
cas, ce qui a nécessité par la suite une certaine sélection, avec
la sanction du groupe, sur la base des dotations factorielles des
exploitations, et l'emplacement des parcelles de culture.
La formation :
Elle revêt une importance capitale dans la démarche. C'est
ainsi qu'elle a été conçue pour s'exprimer tout le long du
processus. Elle s'est faite (1) autour de la convention avec d'une
part les techniciens et responsables du Derbac, et avec les
encadreurs de base d'autre part. L'objectif visé! était d'arriver a
une égale compréhension de la convention et des tâches incombant à
chacune des structures. Cette formation informative a permis. aux
vulgarisateurs de base de mieux cerner le contour des nouvelles
relations entre la Recherche et le Développement que la convention
se doit de tisser.
On a surtout insisté sur la nécessaire
participation des paysans à tous les niveaux du processus, sur la
nécessaire complémentaire des interventions et des agents du Derbac
et des agents de 1'ISRA.
(2) Autour du programme tech$ique et plus spécialement des essais
de démonstrations :
Ces formations organisées par département (Oussouye, Ziguinchor,
Bignona) ont été l'occasion pour les chercheurs de passer en revue
le contenu de l'ensemble ,des protocoles pour les essais de
démonstration programmées pour être exécutés da:ns le département.
C'était également l'occasion d'échanges entre agents de base,
techniciens et chercheurs sur les contraintes et certaines ébauches
de solutions quant à la conduite des essais en :milieu paysan.
6
---.---
--

PRINCIPAUX RESlJLTATS ET DISCUSSIONS
1. ESSAIS ADAPTATIFS
1.1. sur le ris ~
1.1.1. sélection vhri&ale :
Les essais adaptifs portant sur l'évaluation variétale du riz
ont concerné différents types de riziculture.
Les sites dans
lesquels les essais ont pu être implantés et conduits à court terme
sont comme suit :
Riz
: Balandine, Oulampane.
Riz faiblement Submergé~ : Balandine, Fanda,,Oulampane.
Riz moyennement submerge
: Balandine
Riz en zone salée
: Badiana, Djibélor et Fanda.
Pour chacun des premiers' types de riziculture, 20 variétés ont
été testées, pour la partie ~Salée l'essai comportait 13 variétés
dont deux témoins de réference.
Le dispositif commun à toutes~les situations était un plan en blocs
complets
randomnisés
avec i4
répétitions.
Les
conditions de
réalisation des essais (pr$paration,semis, engrais...) étaient
celles actuellement préconisees, par la vulgarisation.
,Riz nappe : Les résultats de rendement moyen en paddy et les
observations concernant le bycle,
la hauteur des plants et la
régularité de la levée sont portés sur les tableaux 1 et 2.
i 7
- ------
_.__-. ~
--.
--

TABLEAU 1 : Evaluation pour ,J.'adaptabilité de varietés de riz en
condition de naone : Résultats de rendement en paddy-
t/ha.
Variétés
Balandine
Oulampane
Moyennes
IDSA 13 (IRAT 265)
3.218
1.2:29
2.22 i'
IDSA 27 (IRAT 306)
3.562
1.4:16
2.48 fh
IRAT 147
3.677
1.2131
2.48 fh
IRAT 314 (7441)
4.354
1.2108
2.78 de
ITA 120
3.916
1.6145
2.78 de
ITA 130
3.416
1.4!58
2.43 fghi
ITA 132
3.989
1.5#41
2.76 de
ITA 143
3.666
1.6rB7
2.67 def
TGR 78
4.166
1.5100
2.83 cd
TGR 94
2.583
1.083
1.83 j
TOX 1010.21.5.12.4
4.281
1.791
3.03 bc
TOX 1011.4.A2
2.916
1.6104
2.26 hi
TOX 1012.12.28
2.854
1.7:29
2.29 ghi
TOX 1739.101.4.2
2.385
1.208
1.79 j
WABIS 675
3.354
1.687
2.52 FG
DJ 12.519*
5.080
1.6104
3.34 a
DJ.PS4.12.39.1.1
2.135
1.5120
1.82 j
DJ.P84.19.2.1
2.333
1.6iD4
1.96 j
TOX 728.1*
3.791
2.708
3.24 ab
IRAT 233
2.479
1.2'70
1.87 j
C . V . = 28,3 %
' Les moyennes suivies de~la même lettre ne sont pas
significativement diffépentes au seuil de 5 %.
8
/_L-‘--
-----
-~

TABLEAU 2 : Essai dlévaluati
l'adaptabilité de variétés de
riz en condition
Résultats, d'observation sur
le cycle, la hau
des plants et :La régularité de
levtse.
I
l
BALANDINE
, OULAMPANE
Variétés
fiauteur
Régul. Cyc:le Hauteur Régul
i=n cm
levée
Mat.
en cm
levée
IDSA 13 (IRAT 265)
114
94
94
3
IDSA 27 (IRAT 306)
102
111
97
97
5
IRAT 314 (7441)
102
118
92
84
5
ITA 120
106
125
95
95 93
93
3
ITA 130
101
115
95
94
3
ITA 132
102
116
96
102
5
ITA 143
105
110
97
93
7
l'GR 78
96
102
90
92
5
FGR 94
98
101
92
95
5
l
L'OX1010.21.5.12.4
106
118
97
86
3
I
l?OX1011.4.A2
98
101
90
94
5
rox1o12.12.28
105
101
95
96
5
Pox1739.1o1.4.2
100
104
92
112
3
IABIS 675
104
117
93
115
3
x12.519*
98
, 100
92
87
3
U.P84.12.39.1.1
99
99 I l 90
90
95
1
M.P84.19.2.1
99
1
100
COX728.1*
99
88
[RAT 233
93
115
9

Pour lVensemble des var
es, les résultats ont été meilleurs
à Balandine qu'à Oulampane
es conditions, en particulier de sol
étaient moins bonnes. En
nne sur les deulx sites les deux
variétés de référence DJ 12
et TOX 728.1 ont montré un meilleur
comportement avec des re
significativement plus
élevés. En
seconde po
les
variétés
TOX
1010.21.5.12.4 et TGR 78
par ailleurs les cycles ont été
supérieurs à 110 jours,
ctivement.
Les variétés IRAT 314
des résultats moyens.
: L'analyse glo:bale des résultats
différences significatives entre
à Fanda que les rendements ont été
les plus élevés.
à l'intérieur de chaque
site sera effectuée pour
arer les variétés,du point de vue
rendement. Mais on peut not
e bon comportement des variétés dëjà
préconisées : TOS 103, Dj 1
519, DJ 684 D, ITA 123, Tox 728,,1.
Parmi les autres variétés,C1322.28,
KAU 1661,
5499.28 et IR
31802.48.2.2.2 ont donné d s résultats comparables à ceux de
référence.
2
Riziculture moyennement submercrbe : Les résulta,ts de rendement en
paddy et des observations sur le cycle, la hauteur des plants et de
la régularité de la levée sont portés sur le tableaux 5. Les
variétésqui ont eu les rendements les plus élevés sont : BW 348.1
et BG 90.2 (références), IR 1280.45.3.3.2, Tox 3054.12.1.3.2.1 et
IR 35546.17.3.1.3. Ces variétes ont eu un cycle variant de 122
jours pour la BG 90.2 à X30 jours pour 1'IR 35546.17.3.1.3.

TABLEAU 3 : Evaluation de
e variétés de riz en
condition de
1
B2983 SR85.3.2.4
2
IR 1346
3
IR 18348.36.3.3
4
FAROX 233.1.1.3
5
IR 28128.45.2
6
IR 32429.47.3.2.2
7
IR 31802.48.2.2.2
8
TOX 728.1*
9
BG 367.4
10 TOS 103*
11 C 1322.28
12 KAU 1661
13 rhJ12.519*
14 DJ684 D*
15 ITA 123
16 IR 31787.85.3.3.3.2
17
IR 28176.6.7
18
S 499 B.28
19
ITA 312
20
IR 31805.20.1.3.3
TEST F non significatif pou4 la différence entre variétés.

TABLEAU 4 :
de variétés
rsion dans 3
sur le cycle,
ité de la levée.
Variétés
-
83.SR85.3.2.4
113 98.3
5
2 IR 1346
93.5
3
3 IR 18348.36.3.3
95.6
3
4 FAROX 233.1.1.3
95.0
5
5 IR 28128.45.2
95.3
1
94.8
5
7 IR 31802.48.2.2.2
101 102.3
3
8 TOX 728.1
98 101.0
3
9 BG 367.4
96 104.0
3
10 TOS 103
11 C 1322.28
107 100.7
3
12 K?m 1661
97.8
3
13 DJ 12.519
100 103.0
5
14 DJ 684 D
113 103.6
3
15 ITA 123
107 103.9
5
97.4
3
17 IR 28176.6.7
98 97.3
5
18 S 499 B.28
97 95.8
5
19 ITA 312
106 95.4
5
12
-L
-
-
.-

(Suite tableau
.
4 )
Variéths
1
B2983.SR85.3.2.4
2
IR 1346
3
IR 18348.36.3.3
4
FAROX 233.1.1.3
5
IR 28128.45.2
6
IR 32429.47.3.2.2
65
95
60.4
3
7
IR 31802.48.2.2.2
66
96
66.2
3
B
TOX 728.1
64
94
62.3
1
9
BG 367.4
63
93
67.8
3
10 TOS 103
71
101
66.3
3
11 C 1322.28
75
105
61.9
5
1 2 KAU 1661
76
106
63.3
1
1 3 DJ 12.519
74
104
65.6
3
1 4 DJ 684 D
78
108
67.1
1
15 ITA 123
76
106
62.3
3
16 IR 31787.85.3.3.3.2
69
99
66.0
3
17 IR 28176.6.7
80
110
73.7
5
18 S 499 B.28
76
106
74.3
1
19 ITA 312
84
114
67.6
5
20 IR 31805.20.1.3.3
77
107
58.7
5
l
l
13
--
---.--t-
---
y--
-- .--

TABLEAU 5 : Essai d'évaluation de l'adaptabilité de variétés
de riz en condition de submersion movenne à
Balandine : Résultats de rendement en paddy, cycle
hauteur des plants et régularité de levée.
Variétés
Rdt
Cycle
Haut.
Régul.
T/ha
50% Ep Mat.
en cm
levée
1
Br 153.28.10.1.3
3.83
88
118
101.1
5
2
Br 51.319.9
3.43
91
121
96.8
5
3
BW 248.1*
2.94
94
124
87.5
3
4
BW 248.1
4.63
96
126
93.3
3
5
BG 90.2*
4.63
92
122
112.3
3
6
IET 2885
3.19
86
116
93.0
5
7
IR 19670.263.3.2.2.1
3.13
97
127
91.6
3
8
IR 281280.45.3.3.2
4.12
94
124
97.7
3
9
IR 28228.12.3.1.1.2
3.68
91
121
108.4
3
10 IR 35546.17.3.1.3
4.05
100
130
92.2
3
11 ITA 302
3.05
91
121
98.4
5
12 ITA 304
3.63
91
121
88.0
3
13 TOX 960.42.1
2.56
99
129
98.4
3
14 TOX 3057.7.4.1.1.1
3.44
100
130
101.2
5
15 TOX3058.41.1.1.1.2.3
2.13
101
131
95.1
3
16 TOX 3069.66.1.2
3.27
99
129
93.3
3
17 TOX 3052.41.3.3.1
3.47
99
129
98.6
5
18 TOX 3054.12.1.3.2.1
4.16
99
129
98.6
3
19 P 2015.F4
3.08
94
124
100.5
3
20 N" 10 CM
3.01
91
121
94.6
5
14

TABLEAU 6 : Essai varietal multilocal - 13 variétés/programme
+ 2 variétés loca es:
é
Résultats de rend ment en paddy - t/ha.
S 1 T E S
Variétés
Djibélor
Ba.diana
Djibélor Fanda
Fanda
(1)
(moyenne)
WAR 81.2.1.2
1 . 50
1.35
4.70
3.03
WAR 100.2.12.1
1. . 09
1.67
5.18
3.53
WAR 100.2.15.1
Z.38
2.11
5.88
4.20
WAR 115.1.2.11.2
0.00
2.04
4.16
3.20
WAR 74.23.1.1.1.1
0.00
1.75
5.56
3.65
WAR 115.1.2.10.5
ECIA 136.C.2
BG 400.1
IR 21.855.53.2.1.2.2.1
B 4140.C.PN.186.28.KP.2
Br 50.120.2
IR 10781.143.2.3
IR 25912.63.2.2
DJ 684 D
ROCK 5
C.V.
LSD
(1) A Badiana, les données
résentant une grande hétérogénéité,
n'ont
a
pas été inclues d ns l'analyse.
i 15
~-..- -_-----
----+-
---

,Le riz en zone salée : L'objectif est :
d'évaluer le
de nouvelles variétés dans
,plusiëurs
localités
confirmer
leur
tolérance
aux
lcontraintes de la
de mangrove.
Une série de 15 varieté
a été testée dans trois localités de
Basse Casamance :
Djibelor,
Fanda et Mlomp.
La série était
constituée de 13 variétés p oposées par le Réseau sur le riz de
e
mangrove et de 2 variétés ch isies au niveau localcomme témoins.
Le dispositif pour cha
essai était un plan en bloc 'complet
randomnisé
avec 4
Les
parcelles
élémentaires
comprenaient chacune
4,0 m espacées de 0,3 m, soit
12,0 m2 (4 m x 3 m).
Les résultats de rendem nt de rendement en paddy pour les 3
sites et des observations s r la durée du cycle, la hauteur des
plants et le nombre de panic les par mètre carré sont portés sur
les tableaux 6 et 7. A Badia a, il y a eu un déficit important de
la pluviométrie vers la fin e la saison, les mois de septembre et
d'octobre ayant été tres
i
déf citaires.
l'effet de la salinité et le
comportement des variétes
ne sont pas arrivées à
maturité. A Djibélor,
toxicité a été moyenne,
comportées. Par contre à
de salinité
ont pu exprimer
de 5 tonnes.
Au point de vue de
productivité les différences entre
variétés n'ont éte significa ives guIà Djibélor. Mais seulement 5
variétés ont eu des
significativement inférieurs aux
temoins DJ 684 D et Rock 5.
De façon globale,
gui se sont montrées les plus
intéressantes
sont
.63.2.2, IR 21855.53.2.1.2.2.1, rock
!j, War 81.2.1.2, DJ 684D et
4140.C.PN.186.28.KP.2.
Pour l'essai variétal multilocal, les résultats encourageants
obtenus ont montré l'intérêt
e l'évaluation de nouvelles variétés
en vue d'identifier des culti ars assez tolérants pour atténuer les
contraintes liées à la rizic lture de mangrove. Un certain nombre
de variétés se sont revélé s égales ou supérieures aux deux
variétés de référence actue lement disponibles,, L'essai devrait
&tre reconduit pendant la
aison prochaine pour confirmer ces
résultats dans d'autres tond tions. Deux à trois variétés seront
i
inclues dans le programme de test d'adoption en milieu paysan.
,---_. -. . . -. --._
--A
---

TABLEAU 7 : Essai variétal
ultilocal : cycle, hauteur des
plants et nombre
e panicules/m2.
DJIBELOR
FANDA
N’
Variétés
JJF Cm
Pan.
JJF Cm
Pani.
HP
/m2
HP
/m2
1
WAR 81.2.1.2
113 120.6 133
1016
126.7
328
2
WAR 100.2.12.1
100
79.6
99
1015
85.3
371
3
WAR 100.2.15.1
113
82.4
96
1015
88.3
391
4
WAR 115.1.2.11.2
112 137.9 155
109
,132.g
315
5
WAR 74.23.1.1.1.1
112
97.7
96
101
94.6
353
6
WAR 115.1.2.10.5
104
87.4 151
9'5
87.5
309
7
ECIA 136.C.2
109
86.3 104
102
103.2
341
8
BG 400.1
118 109.0 109
108
116.5
365
9
IR 21855.53.2.1.2.2.1
109
97.3 147
103
93.4
313
10
B4140.CPN.186.28.KP.2
109
91.5 156
100
91.4
361
11
BR 50.120.2
113 112.0 116
109
111.7
337
12
IR 10781.143.2.3
115 101.0 131
104
112.6
339
13
IR 25912.63.2.2
113 105.0 128
108
94.1
308
14
DJ 684 D
106 100.5 148
97
89.8
357
15
ROCK 5
109 130.8 163
101
122.6
312
l
17
--‘-
-----
--
l

(suite tableau 7)
x
BADIANA
N"
Variétés
JJF
C m
Pan.
H P
/m2
-
-
1
WAR 81.2.1.2
109
97.2
235
2
WAR 100.2.12.1
109
67.7
297
3
WAR 100.2.15.1
111
63.3
289
4
WAR 115.1.2.11.2
échau.
95.5
140
5
WAR 74.23.1.1.1.1
mort
avant épiai.
6
WAR 115.1.2.10.5
99
62.2
265
7
ECIA 136.C.2
111
67.7
279
3
BG 400.1
110
77.4
253
3
IR 21855.53.2.1.2.2.
104
75.4
253
1 0
B4140.CPN.186.28.KP.2
103
67.9
247
11 BR 50.120.2
mort
avant épiai.
12
IR 10781.143.2.3
111
82.4
252
L3
IR 25912.63.2.2
102
82.4
253
14
DJ 684 D
106
79.2
232
15
ROCK 5
100
97.2
259
_~-

. . ..___~
mm
l
--

Lutte contre les mauvaises derbes
Deux essais sur la lutt chimique contre les mauvaises herbes
du riz ont été menés dans le cadre du programme de recherche
d'accompagnement ISRA-DERDAC. Il s'agissait d'un essai d'évaluation
multilocal de l'adaptabilit'
d'herbicides mis au point pour le
désherbage sélectif ; et un essai d'évaluation de la tolérance de
variétés en cours de vulgar'sation aux herbicides mis au point.
L'essai multilocal était
1
im lanté dans cinq sites 2 à Fanda ,1 à
Mlomp, 1 à Oulampane et 1 à adiana. Le dispositif était un plan en
bloc,
complets randomnisés avec 4 répétitions.
Les herbicides
testés étaient : tricopyr/p opanil, prétilachlore/dimétamethryne,
oxadiazone et le mélange p opanil + 2,4 D. Pour l'essai sur la
tolérance variétale, implan é à Djibélor, le dispositif était un
plan en split-plot avec
répétitions.
Les variétés testées
étaient:
ITA 123, Dj 12 5 9, dDj 684 D et Tox
728.1 ; les
herbicides suivants ont 6th
appliqués chacun deux doses (la dose
préconisée et une dose dou le)
: Oxadiazon, propanil + 2,4 D,
trichlopyr/propanil et
:
pret'lochlore/dimétaméthryne.
19
--

TABLEAU 8 : Evaluation multi ocale d'herbicides sur riz -
ii
Résultats de rende ent en paddy suivant les 4 sites
(moyennes sur 4 répétitions) - t/ha.
Localités
Traitements
Fand
Fanda
Mlomp
Oulam-
Moyennes
doses herbicides
1 (
2
pane
trait.
en kg m.a./ha
l
Trichlopyr/propanil:
3.69)
3.55 3.96
2.54
3.4a2
2,16 kg
l
Prétilachlore/dimé-
3.59~
3.59 3.55
2.15
3.22a
taméthryne: 1,5 kg
Prétilachlore/dimé-
3.62,
3.62 3.88
2.32
3.36a
taméthryne: 2,0 kg
Dxadiazon: 0,75 kg
3.22
3.22 3.84
2.22
3.12a
Propanil + herbazol:
3.3%
3.31 3.81
1.89
3.07a
2,8 kg + 0,72 kg
,
Desherbage manuel
3.2 ?
3.22 3.94
2.02
3.10a
en deux intervention
Témoin local
3.52
3.53 3.86
2.34
3.31a
(manuel)
Moyennes sites
3.43al
3.43a
3.83a
2.20b
c.vl = 15.7 %
-
2 Les moyennes, dans une même colonne ou une même ligne,
suivies de la même lettre ne sont pas significativement
différentes au seuil 0,05.
20

TABLEAU 9 : Evaluation de la phytotoxicité d'herbicides sur
variétés - Résultat de rendement en paddy (moyennes sur
4 répétitions) : tlha.
~
Variétés
Traitements
herbicides
ITA123 DJ12.519 DJ684D TOX728.1 Moyennes
(m.a./ha)
Dxadiazon: 1 kg
3.28~
3.14
3.29
3.81
3.38ab
Oxadiazon: 2 kg
2.92:
2.48
3.06
3.02
2.87cd
Propanil + 2,4-D:
2.72~
2.57
2.39
2.57
2.57d
2,8 kg + 0,7 kg
Propanil + 2,4-D:
3.32~
1.52
1.78
2.08
1.92e
5,6 kg + 1,4 kg
Trichlopyr/propanil:
3.44,
2.98
2.93
3.53
3.22bc
2,16 kg
Trichlopyr/propanil:
2.92~
2.71
2.88
3.28
2.95cd
4,32 kg
Prétilachlore/dimé-
3.75
3.35
3.27
3.39
3.41ab
taméthryne: 1,5 kg
Prétilachlore/dimé-
2.98:
2.71
2.87
3.08
2.91cd
taméthryne: 3 kg
Témoin:desherbage
3.94'
3.59
3.61
3.47
3.65a
YIoyennes variétés
3 .14~a
2.7813
2.88a
3.14a
(1) Les moyennes, dans une meme colonne ou une même ligne, suivies
d'une même lettre ne sont pas significativement différentes
au seuil 0,05.
21
- .--~_-
-.

TABLEAU 10 : Evaluation de la sélectivité d'herbicides sur variétés
de riz : notes de phytotoxicité (échelle O-9) à 30
jours après traitement (valeurs médianes sur 4 répé-
titions).
Variétés
Traitements
herbicides
ITA12~3 DJ12.519 DJ684D TOX728.1 Médianes
Oxadiazon: 1 kg
1.8
1.75
0.5
1
1.5
Oxadiazon: 2 kg
2 . 5
3.5
2
2.5
2.5
Propanil + 2,4-D:
2.8 ~
3.0
3.5
2.5
3.5
2,8 kg + 0,7 kg
Propanil + 2,4-D:
4 ~
6
5.5
4
4.75
5,6 kg + 1,4 kg
Trichlopyr/propanil:
1
1.5
1.5
1
1.25
2,1 kg
Trichlopyr/propanil:
2.25
3.25
2
1.75
2.12
4,32 kg
Prétilachlore/dimé-
1 ~
1.75
1.75
1
1.4
taméthryne: 1,5kg
Prétilachlore/dimé-
2.25
3.5
3
2.5
3
taméthryne: 3,0 kg
Témoin:desherbage
0 ~
0
0
0
0
Médianes/variétés
2.25'
3
2
2.12
22
.-_
.--_
_-.
..-_

Essai multilocal d'évaluation :
Sur le tableau 8 sont portés les résultats de rendement en
paddy.
Il nIy a pas eu de différence significative entre les
différents traitements sur l'ensemble des quatre sites.
Les
rendements obtenus avec les traitements herbicides (nouveaux et de
référence)
sont
équivalents à
ceux
des
témoins
désherbés
manuellement. Parmi les sites c'est à Oulampane que les rendements
ont été significativement plus faibles.
Tolérance variétale aux herbicides :
Les rendements en paddy et la notation sur la phytotoxicité des
traitements sont portés respectivement sur les tableaux 8 et 10.
Ces résultats indiquent que parmiles quatre herbicides, le mélange
propanil 2,4 D a été le plus toxique ; les variétés ITA 123 et DJ
684 D ont été les plus sensibles à ce produit. Ces deux variétés
ont été également assez Sens~ibles à la forte dose de l'association
prétilachlore/dimétaméthryne, les quatrevariétés étant moyennement
sensibles à celles des trois autres herbicides mais qui sont assez
bien tolérées à la dose minimale recommandée.
1.1.3. Test de toléranae variétale vis à vis des insectes :
L'objectif est de développer un shéma de protection du riz
contre les foreurs de tiges en tenant compte des connaissances sur
la dynamique des populations de ces ravageurs.
Quatre variétés (IR8, BR 51.46.5, BW 248.1, DJ 684 D) sont semées
à deux dates (l'une précoce, l'autre tardive par rapport à
l'émergence du premier de vol de chilo SDP).
Le niveau des attaques est pvalué par sondage au tallage (coeurs
morts (CM) et à l'épiaison (panicules blanches). Les résultats sont
donnés dans les tableaux.
En ce qui concerne les dates de semis :
- pour les dates précoces les variétés ont subi une faible attaque
au tallage, et une forte attaque à l'épiaison. Cela a entraîné une
réduction sensible des rendements.
- pour la date tardive, cle'st au tallage que le niveau d'attaque
est le plus élevé. Il est faible à l'épiaison, d'où le bon niveau
des rendements.
Pour ce qui est des variétés, dans tous les cas la BW 248.1 a été
la moins attaquée tant au tallage qu'à l'épiaison. Elle a aussi
donné le meilleur rendement,
23
----
*

TABLEAU lla : Rendements essais dates de semis
Dates
Variétés
Dl
t/ha
D2 kg/20m2
t/ha
IR 8
2. 49:9
1.25
6.128
3.06
B r 51.46.5
4.94'4
2.47
7.561
3.78
B W 248.1
5.664
2.83
8.829
4.41
DJ- 684 D
4.331
2.16
5.555
2.77
L
TABLEAU llb :
Pourcentage de coeurs morts
Variétés
Dl #(4-9-91)
D2 (20-g-91)
IR 8
1.777
16,281
Br 51.46.5
0.795
19.182
BW 248.1
1.104
13.796
DJ 684 D
2.401
24.384
TABLEAU llc :
Pourcent. panicules blanches
Variétés
Dl (11-11-91)
D2 (11-11-91)
I R 8
12.738
6.153
B r 51.46.5
8.024
3.267
B W 248.1
3.687
2.814
DJ 684 D
10.754
9.180
24
--.__

.
- - -
-“m

1.2. Sur le maïs :
C'est une culture de soudure, confinée dans les champs de case
plus riches en matière organique. Plusieurs études ont confirmé le
potentiel de la Basse Casamance pour le développement de la culture
du maïs, son extension en dehors des champs de case.
Du point de vue de la demande pour le maïs, celle-ci commence
à prendre forme. Le maïs jadis consomme en vert exclusivement est
entrain de devenir une culture de rente avec le développement de
projets d'élevage dans la région et d'unités de fabrication
d'aliment pour bétail. Dans des zones comme Oussouye, le maïs
pourrait progressivement se substituer
au riz pluvial qui connait
beaucoup de difficultés vu la rareté des nouvelles défriches, si
certaines contraintes relatives aux matériel végétal,
et à la
fertilisation sont levées.
C'est dans le souci d'elargir les possibilités de choix des
paysans que différentes gammes de variétés ont été testées (Maïs
jaune, maïs blanc).
- Pour le maïs iaune 6 varïétés ont été testées au niveau de 3
localités : Badiana, Oulampane, Fanda.
Il s'agit des variétés JDB, ACCROSS 7728, PIRSABAK, MAKA, EVC-J,
EARLY THAI.
Le dispositif expérimental est un bloc complet randomisé avec
6 répétitions. Les parcelles reçoivent une fumure de fonds NPK 200
kg/ha et deux apports d'urée au 27e et 42e jours après semis.
Les résultats sont indiqués dans le tableau N" 12.
Certaines observations ont été faites et elles concernent les
variables comme :
le nombre de plants apres démariage pour lequel en a noté une
grande homogénéité entre les variétés (CV = 7,60 %). De ce point de
vue les 6 variétés globalement sont toutes identiques.
Ce nombre moyen a été plus Qlevé à Fanda pour les variétés Early
thaï, Maka, EVC-J. C'est au niveau de Oulampane qu'on a enregistré
les chiffres les plus bas pour l'ensemble des variétés.
le nombre de jours de floraison mâle à 50 %. De ce point de
vue la variété PIRSABAK s'est montrée plus précoce, suivie de MAKA
et de JDB.
ACCROSS 7728 et EVC-J se sont montrées plus tardives
la maturité à 50 % : les variétés les plus précoces sont par
ordre PIRSABAK, MAKA, JDB, EARLY THAI (70 j en moyenne). EVC-J a
été la plus tardive.
25

TABLEAU 12 : Résultats des essais variétaux multilocaux de maïs
jaune.
Variétés
Maturités à 50 % en nbre de jours
!
Il
Badiana
Oulampane
Fanda pi&&-Moyenne1
Moyenne
JDB
70.5
63
76.167
69.889
ACCROSS 7728
73.6
66.5
79.0
73.056
PIRSABAK
71.5
62.3
74.167
69.333
MAKA
74.33
63.167
72.00
69.833
EVC-J
'77.33
66.333
79.167
EARLY THAI
,70.833
64.500
C.V. = 3,12 % 1 77.33
X
73.028
64.306
76.306
LSD=1,04
II
Rendement kg/ha
Variétés
Badiana
Oulampane
Fanda
Moyenne
JDB
2074
2840
1792
2035
ACCROSS 7728
2114
1416
1437
1652
PIRSABAK
2148
2330
2285
2255
MAKA
2526
2479
2437
2481
EVC-J
2889
1911
2274
2358
EARLY THAI
2474
2403
2237
2371
2369
2130
2077
.
C.V. = 34 %
LSD = 35
Du point de vue du rendement les variétés MAKA, EARLY THAI,
EVC-J, PIRSABAK ont globalement eu un comportement similaire, avec
une légere supériorité de Maka. La variété ACCROSS 7728 a été la
moins performante.
A Badiana EVC-J a Bté la plus performante, suivie de Maka. Le
autres n'ont pas été très différentes. Le choix des paysans a porté
sur les variétés MAKA et EVC-J.
Ils semblent satisfaits des
rendements obtenus malgré les prélèvements effectués par certains
dépradateurs (singes, hommes).
A Oulampane le meilleur rendement a été obtenu avec la variété
MAKA. Puis viennent les variétés EARLY THAI, PIRSABAK, ACCROSS 7728
a été la moins performante.
26
--
---~

Les paysans de Oulampane ont porté leurs préférences sur les
variétés EVC-J, EARLY THAI parce qu'elles ont entre autre un bon
comportement végétatif et des meilleurs épis gui résistent à la
verse.
A Fanda la variété MAKA a été la plus performante, suivie de
PIRSABAK , EVC-J, EARLY THAI. JDB et ACCROSS 7728 ont été les moins
productives.
Cet essai a été aussi mis en place à Mlomp dans la zone
d'0ussouye. Les résultats ont été mauvais du fait du non respect
des thèmes par le paysan (le sarclage nIa pas été effectué,
sites très pauvres . ..).
- Pour le maïs blanc :
Huit variétés ont été testées à Oulampane et Fanda, et quatre
à Mlomp.
- la synthétic C comme variété témoin
- HVB-1
- POZA RICA 8362
- EV a343 SR
- EVC-B
- MAKO GALKE TZESR-W
- ACROSS TZUT-W
- QPM-1
TABLEAU 13 : Résultats des essais variétaux multilocaux de maïs
blanc
Maturités à 50 % en nbre ,de jours
Variétés
Oulampa.
Fanda
Mlomp
Moyenne
SYNTHETIC
61
76
63
66
HVB-1
62
79
70
POZA RICA8362
61
79
7 0
EV 8343 SR
6 3
a 0
6 1
6 8
EVC-B
6 3
7 8
7 0
MAYO GALKE
61
7 7
6 3
6 9
ACCROSS
6 3
7 9
7 0
7 0
TZUT-W
QPM-1
6 1
7 5
68
X
6 2
7 8
C.V. = 3,59 %
LSD = 1,02
2 7
---_-
-p----

---

Rendement kg/ha
Variétés
Oulampa.
Fanda
Mlomp
Moyenne
SYNTHETIC
1078
2421
3289
2262
HVB-1
1041
2289
1665
POZA RICA8362
1062
2237
1649
EV 8343 SR
706
2127
1367
1400
EVC-B
867
2037
1452
MAYO GALICE
902
2308
5255
2155
ACROSS TZUT-W
795
2230
1322
1449
QPM-1
685
2762
1723
X
892
2301
2308
C.V. = 34 %
LSD ,= 0,24
Globalement les variétés témoin synthétic C a été plus précoce
et a donné le meilleur rendement, suivie de MAYO GALKE.
Par rapport aux deux villages qui sont Fanda et Oulampane, et en ce
qui concerne le cycle les variétes EV 8343 SR, ACCROSS ont été les
plus précoces. Par contre les variétés Synthétic, MAYO, et QPM-1
ont été les plus tardives.
Les variétés ont eu un meilleur comportement à FANDA et Mlomp.qulà
Oulampane.
En effet de Oulampane à Fanda l'indice du milieu
(rendement moyen de l'ensemble des variétés) est multiplié par
2,59.
A Oussouye
les variétes Synthétic C et MAYO ont donné de très
bons rendeménts. Le principal problème dans la zone a trait au
respect de l'exécution des opérations culturales.
Globalement le choix des paysans a porté sur les variétés QPM-1,
MAYO GALKE, EVC-B, Synthétic C.
En général les variétés testées ont montré un bon comportement
végétatif et une bonne productivité. Dans la mesure où le maïs
constitue une option pour le développement de la céréaliculture, il
est important qu'on continue ces actions en mettant l'accent dans
les zones traditionnelles de culture de maïs (Bignona, Niaguis)
parallèlement à la confirmation des résultats obtenus, sur les
problèmes de fertilisation organo-minérale,
et dans la zone
d'Oussouye sur les problèmes de calendrier cultural (dates de
semis, techniques culturales, . ..etc). Ceci serait fait sur la base
des quatre meilleurs variétés sorties des tests de la campagne.
1.3 Sur le soroho :
L'objectif visé est dévaluer l'adaptabilité
et la
productivité
de variétés
élites
de sogho
dans
différentes
situations agricoles de Basse Casamance.
Neuf variétésaméliorées et une variété locale ont été testées dans
le cadre de cet essai mis en place à Fanda, Oulampane, et Badiana.
28

Le dispositif
utilisé
est
un bloc
de Fisher
avec
quatre
répétitions. En dehors de la fumure minérale (100 kg/ha de 8-18-27
avant le semis, 50 kg/ha à la montaison) les opérations culturales
suivent les pratiques paysannes de la zone.
Les variétés utilisées sont :
- F2 - 20
- ICSV 1049
- ICSV 1003
- ICSV 1089
- Malisor 84-1
- ICSV 1171
- Sepon 82
- BF 80-9/8-l-2
- BF-80-7/7-1-l
- Variété locale
TABLEAU 14 : Résultats des essais variétaux multilocaux de sorgho
Matur. a 50 % en nbre de j.
Variétés
Oulampa.
Fanda
Moyenne
F2-20
81
94
88
ICSV 1049
77
89
83
ICSV 1089
87
106
96
ICSV 1171
90
107
98
BF80-9/8-12-2
83
91
87
ICSV 1063
79
95
87
MALISOR 84-1
77
92
84
Sepon 82
84
101
92
BF80-7/7-11
86
105
95
Locale
88
79
83
X
83
96
C.V. = 3,59 %
LSD = 1,02
29
____ ---. .----
-.

Rendement kg / ha
Variétés
Oulampa.
Fanda
Moyenne
Gr. à la lot
F2-20
2422
1628
2025
963
ICSV 1049
2724
2279
2501
1439
ICSV 1089
2083
755
1419
357
ICSV 1171
1984
794
1389
327
BF80-9/8-12-2
2193
1237
1715
653
ICSV 1063
2062
1404
1733
671
MALISOR 84-l
2375
1849
2112
1050
Sepon 82
2125
1172
1648
586
BF80-7/7-11
2396
1224
1810
748
Locale
940
1185
1062
X
2130
1353
-
C.V. = 30,3 %
30
pp----
_-_
---

TABLEAU 15 : Résultats essai d'observation préliminaire sur le mil
à Fanda.
Semis 5/8/91 (Rendement en kg/ha)
VariCt68
Rendement kg/ha
IM 90/91 - 439
529
In 90/91 - 104
440
In 90/91 - 602
437
ZTt
In 90/91 - 608
601
35:
IMVIS 88102
573
In 90/91 - 16
529
TEMOIN LOCAL
793
rn 90/91 - 446
308
ru
In 90/91 - 434
429
:z
In 90/91 - 604
396
In 90/91 - 3
661
IH 9U/91 - 422
537
IKMP2
308
In 90/91 - 10
714
In 90/91 -
15
- 448
3372)
IKHPI (C2)
705
In 90/91 - 13
12
:z
In 90/91 - 102
273
In 90/91 - 607
493
In 90/91 - 11
352
IM 90/91 - 418
185
1 w 90/91 - 22
617
In 90/91 - 419
176
IM 90/91 - 106
308
In 90/91 - 606
811
In 90/91 - 415
308
In 90/91 - 424
440
RP1 (C2)
573
In 90/91 - 443
403
E
In 90/91 - 14
418
In 90/91 - 7
IN 90/91 - 450

t:
Il4 90/91 - 405
388
In
IM 90/91 -
425
- 447
E
IKMP5
361
ICI 90/91 - 108
396
In 90/91 - 414
IKHP3
:5T:
IM 90/91 - 103
264
IM 90/91 - 420
352
IM 90/91 - 439
440
Les entrées ont montré un bon comportement végétatif. Et du
point de vue phytosanitaire,
la situation était moyennement
satisfaisante dans la mesure où pour les 3 principales maladies
(Mildiou,
Ergot,
charbon) qles
niveaux
d'attaque
étaient
relativement faibles en moyenne de 0 % pour le mildiou, 10 a 15 %
pour l@Ergot 20 à 35 % pour le charbon.
31

Du point de vue du rendement, les niveaux de production sont
relativement faibles. Seules 3 entrées (IM 90/91 - 606, IM 90/91 -
7, IM 90/91 - 447) ont produit plus que la locale.
Et du point de
vue statistique on a un coefficient de variation élevé (34 %) et
des différences non significatives.
Les résultats obtenus indiquent une fois de plus la nécessité
de continuer en rapport avec le programme mil, le criblage de
variétés améliorées pour les différentes situations agricoles de la
Basse Casamance en particulier la zone de Sindian-Kalounayes où la
production est déjà importante.
1.4 Essai dlobservation préliminaire sur le mil :
Les travaux antérieurs (ISBA, Equipe Système 1982-1986) ont
montré que le mil est après le riz la seconde céréale de base en
E!asse
Casamance.
Cependant
deux
problèmes limitent
son
développement au sud du fleuve : les moisissures des graines et les
dégâts des oiseaux. Depuis cette date, aucune autre action de
recherche
sur le mil n'a été développée dans la zone. Mais
parallèlement les paysans dans les zones milicoles, à travers les
projets de développement,
continuent à demander de nouvelles
variétés de mil.
Et c'est pour pallier à cette insuffisance, qu'en première
année en collaboration avec le programme GAM-AMEL de Bambey, qu'un
essai d'observation préliminaire a été mis en place dans deux zones
miléoles que sont Oulampane et Fanda : 48 entrées de cycle long ont
eté testées pour leur adaptabilité. A Oulampane les variétés ont
montré un bon comportement végétatif. Cependant la floraison a eu
lieu en période de forte humidité, ce qui a entraîné un avortement
presque complet des épis.
A Fanda,
les variétés ont pu boucler leur cycle et les
résultats sont donnés dans le tableau 15.
1.5. Sur le niébé :
Deux types d'essais ont été conduits pour cette spéculation
très représentée dans le sud de la Basse Casamance.
- Essai variétal
Les objectifs assignés à cet essai sont :
(1) tester les
nouvelles variétés obtenues par le programme niébé, dans les
conditions de la zone sud et (2) évaluer leur résistance aux
maladies, aux insectes, et leur potentiel de rendement.
5 variétés ont été étudiées dans deux sites Badiana et
Oulampane. L'essai a été semé en blocs aléatoires randomisés avec
quatre répétitions.
32

TABLEAU 16
: Essais variétaux niébé, zone sud
Variétés
Nombre de jours à
Rendement grain
95 % maturité
W/ha
Badiana
Oulampa.
Mouène
62
59
674.5
594
Ndiambour
63
50
372.6
254
IS 86.275
64
54
1287.7
866
IS 86.283
65
54
1037.7
350
B 89.504
61
71
1221.6
371
1
Moyenne
I
63
I
57
I
918.8 I
487.4
L'essai variétal a beaucoup souffert du manque de semences.
C'est ainsi que l'essai a été semé à 1 grain par poquet pour
certaines variétés. Et pour d'autres le resemis suite aux attaques
d'insectes n'a pas été possible.
Pour l'ensemble des variétés la maturité à 95 % est intervenue
en moyenne au bout de 60 à 65 jours après le semis. En dehors des
a,ttaques d'insectes qui ont motive 2 traitements au Decis,
on a
nIoté des attaques d'animaux (Singes...) sur les essais.
Du point de vue du rendement les variétés 15.80.275, IS.86.283
et B.89.504 ont donné les meilleurs résultats. Ce sont ces variétés
que les paysans ont le plus apprécié et veulent en seconde année
les utiliser en parcelles de multiplication.
- Essai régional (Réseau Renaco - SAFGRAD)
Il s'agit d'une pépinière d'observation de 14 lignées, semées
en blocs randomisés avec quatre répétitions dans 3 localités
(Badiana,
Oulampane, Fanda).
33

TABLEAU 17 : essai régional niébé.
-
Rendements grain kg/ha
Variétés
Badiana
Oulampane
Fanda
KVX164.41.64
164.5
166.6
79
Kvx 291.47.222
130.2
145.8
86.4
Kvx 295.2.124.29 114.5
120.8
57.2
KVX402.5.2
687.5
233.3
133.3
Kvx 295.2.124.51 186.6
154.1
100
KVX 305.118.31
151
150
41.6
IT 86.D.719
161
200
86.4
IT 86.D.697.2
291
225
132.2
IT 86.D.715
245
179
112.5
IT 87.D.885
98.9
179.1
7 8 . 1
IT 89.KD.374
697.9
275
115.6
XT 89.KD.245
140
216
63.5
TEMOIN LOCAL
386
191
97.9
L'essai a eu une bonne levée dans l'ensemble. La maturité à
50% est intervenue 60-65 jours après le semis.
Cependant la
situation phytosanitaire a titi? très préoccupante pour l'ensemble
des lignées: entre la floraison et la maturité il a été enregistré
des attaques d'insectes, des attaques sur feuilles (mosaïque)
entrainant un rétrécissement de ces dernières. Ainsi les niveaux de
rendement ont été faibles dans l'ensemble avec un coefficient de
variation de 33%.
L'essaivariétal niébé a donne des résultats encourageants gui
doivent être confirmes tout en insistant sur certains aspects à
savoir l'écartement des plants pour différentes dates de semis, le
niveau de protection phytosanitaire pour garantir une recolte...
etc.
1.6 Cultures maraîchères :
L'objectif est de voir les possibilités d'adaptation des
variétés maraîcheres d'hivernage et de techniques culturales
nouvelles, aux conditions écologiques de la Basse Casamance.
Dans ce cadre deux types d'essais ont été exécutés en station :
1.6.1. Sur lradlioration des technicmes culturales :
La fertilisation du jaxatu : par la comparaison de différentes
doses de fumure organique et d'engrais minéraux pour dégager la
méthode de fertilisation la plus intéressante économiquement.
34

6 traitements ont et8 étudiés :
l-
Fumure organique simple dose : 2 kg/m2
2-
Fumure organique double dose : 4 kg/m2
3-
Fumure organique simple dose + engrais minéral simple dose :
2 kg/m2 engrais 10.10.20 : 40 g/m2
4-
Fumure organique double dose + engrais minera1 simple dose :
4 kg/mL engrais 10.10.20 à 80 g/m2
5-
Fumure organique simple dose + engrais minéral double dose :
2 kg/m2 de matiére organique, engrais 10.10.20 : 80 g/m2
6-
Fumure organique double dose + engrais minéral double dose :
4 kg/m2 de matiere organique, engrais 10.10.20 : 80 g/m2.
La variété utilisée est pO=A
T.ABLEAU :18 : Résultats en fonction du traitement
Traitement
Rendement
kg/m2
127
155
243
249
289
361
Le traitement 6 donne le meilleur rendement,
et il est
significativement suprieur aux autres traitements. Et du point de
vue économique il a le meilleur rendement économique. En effet pour
un investissement additionnel en engrais de 2.200 CFA, on obtient
une augmentation de revenu de l'ordre de 30.900 par rapport au
traitement 2.
L mmtection @ytosaaitaire du Jaxatu, crombo, de la
tgmate, du choix et manioc :
Dans cet essai on cherche à montrer l'intérêt de combiner une
bonne fertilisation avec une protection phytosanitaire adéquate
pour différentes espèces maraîchères en Basse Casamance.
Trois traitements sont ici étudiés :
Tl = fumure de fond organique, sans engrais minéral et sans
protection phytosanitaire.
T2=
fumure de fond organique et minérale, avec fumure d'entretien
minérale, sans protection phytosanitaire.
T3=
fumure de fond organique et minéral, avec fumure d'entretien
minerale, avec une protection phytosanitaire.
35
_ -
me--

TABLEAU 19 : Résultats de L#e ;sai de protection phytosanitaire du
Jaxatu, Gombo, T lmate, Chou et Manioc et Analyse
financière.(Parce1.lle de 100 m2)
(Rendd zment en kg)
Il
Culture
Jax
Traitement
(SO ma) (Puso) (Xina)
~~~
En ce gui concerne le Jz xatu, l'essai a permis de confirmer
l'intérêt économique de l'engr ais 10.10.20. Par contre les dépenses
consenties ne sont pas couv rtes par les recettes. Les études
seront
reconduites pour ab wtir à
une
meilleure protection
phytosanitaire notamment en :e gui concerne la lutte contre la
cecidomie, l'acariose déforma Ite.
Pour le gombo, le 3ème tIraitement avec angrais et protection
phytosanitaire donne les meil leurs rendements et des gains de 18
000 cfa pour un investissemen : de 1587 cfa.
Avec la tomate l'applica :ion de produits phytosanitaires. est
deux fois plus rentable que :elle de l'engrais minéral pour les
doses utilisées ; ceci ind igue la nécessité d'avoir un bon
calendrier de traitement pour cultiver la tomate en hivernage.
Sur le chou les rende aents observés
s0n.t faibles,
mais
l'application
d'engrais
mir éral
permet une
augmentation de
rendement de 600 %. Ceci est ine indication de llimportance de la
fertilisation dans la réussite :
de la culture du chou en hivernage.
Les rendements obtenus s lr le manioc sont bons, sans qu'il y
ait une différence significat: ve entre les traitements. Le type de
fumure et la date de plantati riIn doivent être revus pour le manioc.
1.6.2. Des essais variét lux :
Ces essais sont initiés pour tester les variétés les mieux
adaptées aux conditions d'hti 'ernage en Basse Casamance. Ils ont
concerné la patate douce, le JOm)JO I la tomate.
Essai variétal Datate douce
13 variétés dont le ter oin Ndargu ont éte testées et les
résultats sont donnés dans le tableau 19.
36

TABLEAU 19 : Résultats des essais variétaux de patates douces
(Rendement en kg pour 100 m2)
Variétés
Rendement'
Poids moyen des
(kg)
tubercules en g
NDARGU
162.2
106
2544
125.3
85
2
81.1
61
29
86.3
75
WALC
38.0
58
LOUGA 5
47.4
69
45
88.2
84
39
61.1
62
40
91.8
111
2532
157.0
173
27
43.8
58
19
45.3
84
TAIWAN
204.0
~
239
80/30
282.1
367
Cinq variétés Ndargu, 2544, 2532, Taïwan et 80/30 donnent plus
de 100 kg/100 m2. La variété 80/30 donne le meilleur rendement et
les plus gros tubercules. Ces rendements pourraient être améliorés
en modifiant la fumure minérale. Pour 1992 ces cinq variétés seront
reprises en essai comparatif.
Egsai variétal crombo
3 variétés ont été testées et les résultats sont indiqués dans
le tableau N' 20. Les rendements sont faibles et la variété Puso a
été partiellement attaquée par des nématodes.
TABLEAU 20 : Résultats de l'essai variétal gombo
(Rendement kg/100 m2)
Ii
-q
Variétés
Rendement en
Poids en g
Pus0
65.5
187
Clemson
124.0
317
Spineless
Artist
83.3
219--
Egsai variétal tomate
6 Variétés disponibles actuellement et jugées productives en
hivernage ont été testées. Il s'agit des variétés Xina 8.4.1.11,
Xina
8.4.1.6.,
Small Fry,
Hope,
Caribu,
Caraïbo.
Pour leur
comportement vis-à-vis des principales maladies, les variétés Hope
37
-_
---
,UCy.- I--I-

et:
Caraïbo ont dans l'ensemble le meilleur comportement aux
maladies du feuillage. Les variétés Xina, Hope et Small fry ont une
bonne résistance aux nématodes.
Xina 6 et Small fry sont les plus productives. Par rapport aux
prix pratiqués sur les marchés de Ziguinchor, pour les périodes de
rçicolte les variétés Hope et Xina 6 sont les plus intéressantes.
TABLEAU 21 : Résultats de l'essai variétal tomate
(Rendements en kg/lOOm2)
Variétés
Rendements
Poids/pied
Poids fruits
kg/lOOm2
(9)
en g
Xina
125.2
626
24.5
Xina 6
189.2
945
39.4
Small fry
189.5
948
10.3
Hope
119.3
597
76.4
Caribou
75.3
377
55.2
Caraïbo
90.8
454
58.5
Les résultats des essais adaptatifs sont très intéressants,
dans la mesure où ils montrent qu'il est techniquement possible de
faire du maraîchage en hivernage en utilisant des intrants adéquats
et en choisissant correctement les variétés et les bonnes dates de
semis. Il ressort également de ces essais que des solutions doivent
être trouvées
pour lever les contraintes phytotechniques et
phytosanitaires.
Ceci est également valable pour les cultures
maraîchères de saison sèche qui intéressent beaucoup plus de
producteurs,
pour lesquelles d'importantes am&liorations sont
possibles.
II.
ESSAIS DE DEMONSTRA'$ION
2.1. Dhmonstration d@itinérairess techniuues sur Riz
acruaticfue~de zone douce :
Les tests ont été installés dans 5 villages avec 16 paysans
dont 4 sinistrés.
Le dispositif mis en place est sous forme de trinôme à 3
traitements (3 variétés). Le choix de chaque trinôme a été laissé
aux paysans et chaque trinôme choisi devait être repété 3 fois dans
le même site.
Chaque trinôme est composé d'une variété locale (fournie par
le paysan) et 2 variétés améliorées.
Les trinômes choisis ont porté pour :
village 1 (Oussouye) sur : Diamise ; Rock5 et DJ 684 D
village 2 (Carounate) sur : Aby Dieng ; ITA 123 et Rock5
village 3 (Mandégane) sur : Diamise ; ITA 123 ; Rock 5
village 4 (Kabadio) sur Séni Coly ; ITA 123 ; Rock5.
38
--a
---mm
m---
--

les
rendements
obtenus'
ont
été
dans
l'ensemble
très
satisfaisants.
En effet dans le village 1 (parcelles labourées à plat) le meilleur
rendement moyen a été obtenu'sur la DJ 684 D avec 2.2.47 kg/ha
suivi de la locale (Diamise) avec 1480 kg/ha soit 210 kg de plus
que la Rock5 (tableau ne 22). ~
Au niveau du village 4;
la variété ITA 123 a donné les
meilleurs rendements avec 2833~ kg/ha en moyenne suivie de la Rock5
(2.000 kg/ha) .
Pour les parcelles labour&es en billons (vil:Lages 2 et 3) les
meilleurs
rendements
ont
été
obtenus
sur
:L'ITA
123
avec
respectivement 3.500 kg/ha auvillage 2 et 3.750 kg/ha au village
3 I' suivi de la Rock5. Les 2 'locales (Aby Dieng - village 2 et
Diamise - village 3 se sont aussi bien comporté et ont donné
respectivement en moyenne 2.OqO kg/ha et 2.500 kg/ha.
L'ensemble du suivi pour le riz aquatique a été effectué
correctement et les paysans ,suggèrent dans la plupart des cas
reprendre ces activités la cqmpagne prochaine. Malgré certaines
d:Lfficultés rencontrées par les animateurs durant la campagne dans
le cadre du suivi.
39
m-a-
---mm
m---

TABLEAU 22 : Rendements Obtenu#s sur les tests de démonstrations de
riz aquatique
-
enzone douce
Traitements
P l a t
bilions
Village
VO'
VI v2 vo
v1 v2
1500
1000
2080
1680
1360
2160
OUSSOUYE
1280
1400
2400
1460
1320
2350
Moyenne
1480
1270
2247
2000
3000
252
CAROUNATE
4000
380
Moyenne
2000
3500
316
2000
3500
250
MANDEGANE
3000
4000
400
Moyenne
2500
3750
325
1000
3000
2000
1006
2500
2000
KABADIO
806
3000
2000
-
2000
Moyenne
93j
2833
2000
NE3_ : Oussouye : VO = Diamisse- Vl Rock5 - V2 = DJ 684 D
Caraunate: VO = Aby Dieng- Vl ITA 123 - V2 =: Rock(
Mandégane: VO = Diamisse- Vl ITA 123 - V2 = Rock5
Kabadio
: vo = Séni Coly - Vl = ITA 123 - V2 = Rock5.
2.2. Tests de démonstration de Riz de name :
L'objectif fixé dans ces~tests est de démontrer l'intérêt de
certaines variétés améliorées de riz dans la valorisation de la
riziculture de nappe.
Le dispositif étudié porte sur des trinômes (avec ou sans
engrais) à 3 traitements (3 variétés) en comparant la variété
locale du paysan à deux variétés améliorées de nappe.
Les variétés améliorées préconisées à cycle court tolérantes
aux poches de sécheresse et aux maladies sont :
une variété locale (fournie par le paysan) : VO
la DJ 12.519 (variété améliorée Vl)
40
.-
--
-I
----

la TOX 728.1 (variété améliorée V2).
Sur les 10 villages répartis dans les 3 départements de
Bignona, Oussouye et Ziguinchor où les tests ont été mis en place,
7 ont utilisé les trinômes comme dispositifs et 3 des binômes
(Mawa, Niabina II et Camara counda). Au total 28 parcelles ont été
installées dont 2 ont été écartées de l'analyse (Djibéténe et HAER)
du fait de leur localisation en zones basses avec des variétés
aquatiques.
Tous les trinômes ou binômes utilisés ont reçu de l'engrais
m.inéral (25 % - 50 % de la recommandation agronomique).
Les rendements moyens obtenus (voir tableau 23) par village
sont dans l'ensemble satisfaisants. En effet dans le département de
Z.iguichor où toutes les parcelles ont été labourees à plat (Mawa,
Niabina II et Camaracounda), les meilleurs rendements moyens ont
été obtenus sur la variété améliorée V2 (DJ 12.519) avec 3740 kg/ha
soit 3 fois plus que la locale. A Niabina II, la locale a subi de
fortes
attaques
d'insectes
par
manque de
traitements
phytosanitaires. A Mawa les rendements obtenus sur les variétés VO
et Vl (TOX 728.1)
ont été très faibles du fait du manque
d'entretien et de suivi.
Les parcelles labourées en billons et localisées dans 7
villages répartis dans les départements d'Oussou:ye et de Bignona
ont donné les meilleurs rendements. Parmi les 3 variétés testées
(voir tableau) le meilleur rendement moyen a été obtenu sur la Vl
(TOX 728.1) suivi de la V2 (DJ 12.519) avec respectivement 3095
kg/ha et 2822 kg/ha. Pour la locale, la moyenne tourne autour de
2816 kg/ha soit 279 kg de moins que le Vl.
Entre villages les rendements sont variables et tournent entre 916
et 4900 kg/ha pour la locale ; 1076-4897 kg/ha pour la Vl (TOX
7;!8.1) et 1202-3436 kg/ha pour la V2 (DJ 12.519).
Cependant il faut noter un très bon comportement des variétés
locales paysannes sur l'ensemble des villages
(4.900 kg/ha à
Thiobon Amanck ; 3733 kg/ha à Oussouye et 3100 kg/ha à Djiconol. Et
le manque de suivi rigoureux durant toute la campagne n'a permis
Pas
d'expliquer
certains
résultats
(données
explicatives
manquantes) et ces résultats si nécessaires doivent être confirmés.
41
--

TABLEAU 23 : Rendements moyens de riz de nappe en zone Derbac
Traitements
Plat
billons
Villages
V O
Vl v2
vo
v1 v2
OUSSOUYE
3733
3500
2833
DJICONOL
3100
4200
3400
KAGUETTE
2700
4750
-
ESSAMAYE
MAWA
336
456
-
NIABINA II
1200
-
3880
CAMARA COUNDA
2400
-
3600
THIONCK-ESSYL
1734
4897 2713
THIOBON AMANCK
4900
1450 3350
THIOBON KAFONE
2632
1791 3436
BALLA OUGONCR
916
1076 1202
MOYENNE
1312
456
3740
2816
3095 2822
vo = locale paysanne
Vl = TOX 728.1
v2 = DJ 12.519
2.3, Démonstration de nouvelles variétés de riz de manarove
et diffbreats niveaux de crestion :
Les objectifs visés sont :
- de démontrer aux paysans le bénéfice qu'ils pourraient tirer
de l'utilisation des variétés
sélectionnées tolérantes déjà
disponibles ;
- et enfin de cerner les contraintes liées à l'adoption de ces
V(ariétés.
Cet essai a été conduit dans 5 localités de Basse Casamance :
Djiguinoum, Mlomp, Oulampane, Badiana et Balandine. Quatre variétés
améliorées, WAR 1, WAR 77, Rock 5 et 3 niveaux de fertilisation :
(1) niveau paysan, (2) niveau semi-intensif et (3) niveau intensif
o,nt été testés. Dans chacun des cinq villages 3 paysans ont été
identifies pour collaborer à la conduite de l'essai, et chacun
d'eux a constitué une répétition.
Les
conditions de réalisation, en ce qui concerne la
préparation du sol, la mise en place et l'entretien sont celles
P:ratiquées par le paysan au niveau local.
42
__-.
-.
---

Le test conduit dans 5 sites selon les 3 niveaux de gestion
(1) a donné les résultats suivants :
TABLEAU 24 : Résultats en kg/ha des essais de démonstration.
-
Badiana
T Balandine 11
II Niveau de
1
2
3
1
2
3
Gestion
P I2 l3
WARl
1125 2014 2607 4250 5097 5222
916 833
1750
wAR77
1155 177
2592 4402 5638 5777 1791 1041 2042
ROCK5
1066 1689 2029 3694 4666 5638 1333 2916 1667
DJ 684 D
710 1022 1421 3277 5222 4597 1083 1250 1708
LOCALE
992 1155 1526 3414 4944 4666 1583 2916 2750
Sites
Mlomp
Djiguinoum
Variétés
Niveau d e
1
2
3
1
2 3
Gestion
-
WARl
2186 2053 2693
500 1450 -
wAR77
4168 2933 2342
200 1100 -
ROCK5
3115 1991 2000
500 3850 -
DJ 684 D
1506 1933 1093
50
860 -
LOCALE
2124 1880 1920
-
-L
Le tableau 24 montre dans l'ensemble un très bon comportement
des varietés améliorées, même si la locale à certains endroits
s'est montrée plus performante.
ï= sans engrais minéral, 2 = 50 % de la recommandation, 3 = 100 %
de la recommandation.
Cependant on a noté de très grandes variations d'un site à un
autre et à l'intérieur d'un même site d'une répétition à une autre.
Ainsi à Oulampane avec une pluviométrie moyenne de 851 mm les
variétés WAR 77 et DJ 684 D ont été les plus sensibles à la
toxicité ferrique.
Dans
le site de Badiana, les 3 parcelles de 3 paysans
43

collaborateurs ont été choisies par rapport à la sévérité des
problèmes de la tanne vers la route (zone douce et submergée durant
presque tout le cycle). La Répt. 1 très proche de la tanne a connu
d e sérieux problèmes de sécheresse, et de toxicité ferrique :
panicules vides à la maturité, desséchement et 'mort des plants.
Dans la seconde répétition, située dans la zone intermédiaire des
problèmes techniques ont éte notes : le sarclage a Bté retarde par
la présence remarquée de nénuphars dans la parcelle, le problème de
salinité a été tel que plusieurs parcelles ont été entièrement
devastées, une période de sécheresse qui a coïncidé avec le stade
de la montaison. La Répt. 3 située au bord de la route a le moins
souffert des problèmes de sursalure et de sécheresse, et les
rcasultats ont été excellents.
La régularité du comportement de ces variétés pour les
différents environnements a été testée en utilisant l'analyse de
stabilité.
Cette réponse à l'environnement est mesurée par le
coefficient de régression (la pente). Les paramètres qui mesurent
la régularité du rendement sont en priorité la pente et la
deviation de la régression. Les variétés stables sont celles qui
ont un rendement moyen élevé, une pente égale à un et une déviation
quadrique nulle.
Ainsi dans un environnement pauvre les variétés WAR 1, DJ684D
et la 1oc:ale sont pourvues d'une meilleure stabilité.
Dans cet environnement la variété locale s'est montrée plus
productive comparée aux variétés améliorées.
Mais
lorsqu'on
améliore le milieu, on constate que les variétés WAR 1, WAR 77 et
Rock5 montrent une plus grande stabilité,
avec un niveau de
rendement plus élevé. Par contre la variété locale présente une
rtiponse défavorable à l'amélioration de l'environnement : ces
rtisultats sont confirmés par les travaux de MBODJ sur l'incidence
de la fertilisation azotée sur l'incidence de la pyriculariose et
sur le rendement du riz (problème de verse également).
La confirmation de ces résultats permettrait l'ébauche d'un
modèle de conseil de gestion pour l'utilisation du matériel végétal
qui tiendrait compte des dotations factorielles des producteurs
pour un type d'environnement bien précis.
44

TABLEAU 25 : Stabilité du rendement des varié,tés dans un "environ-
nement pauvre".
Variétés
Rendement
La pente Ecart-type Valeur
Moyen (kg/ha)
de T
WAR 1
2718
1.092
0.073
14.66
WAR 77
2997
0.924
0.195
6.379
ROCK 5
2544
0.794
0.072
11.063
DJ 684 D
2252
1.042
0.081
12.795
LOCALE
3223
1.18
0.129
9.142
TABLEAU 26 : Stabilité du rendement des variétés dans "un environ-
nement moyennement riche".
-
Variétés
Rendement
La pente Ecart-type Valeur de T
Moyen (kg/ha)
-
WARl
2287
0.995
0.227
4.377
WAR 77
2607
1.223
0.230
5.314
ROCK 5
2896
0.609
0.314
1.941
DJ 684 D
2314
1.249
0.205
6.048
LOCALE
2845
0.908
0.251
3.623
_I
TABLEAU 27 : Stabilité du rendement des variétés dans un "environ-
nement riche".
Variétés
Rendement
La pente Ecart-type Valeur de T
Moyen (kg/ha)
WARl
3787
1.002
0.113
8.885
WAR 77
4017
1.174
0.067
17.539
ROCK 5
3711
1.255
0.053
23.643
DJ 684 D
2839
0.977
0.066
14.714
LOCALE
2981
0.591
0.177
3.339
45

L'adoPtion des variétés et rierception des paysans
La Rock 5 est la variété la plus connue des paysans dans cette
forme de riziculture. Comparde à la variété. locale, elle s'est
avérée supérieure pour 3 principaux attributs :
- son tallage important (41,2 %)
- bonne taille des plants
- sa bonne tolérance au sel et au fer.
Cependant, les paysans ont noté certaines faiblesses de la
Rock5 à savoir :
- une mauvaise résistance aux maladies (33 %)
- une plus grande sensibilité aux insectes et oiseaux
- une cuisson difficile et très coûteuse en terme d'énergie.
Elle avait une excellente réponse à l'engrais (76,5 %). Ce qui
est confirmé par les rtcsultats des essais.
Pour la WAR 1, du point de vue de la levée, les paysans l'ont
trouvé moins bonne que la variété locale. C!ependant, elle a un
tcillage plus important (100 % des paysans interrogés). Mais du
point de vue de la taille des plants seuls 14,3 % des paysans ont
trouvé qu'elle était meilleure que la locale (qui varie d'un
village à un autre).
Son comportement vis-à-vis des oiseaux,
insectes
et maladies,
n'est pas très favorable comparée aux
locales.
Sa tolérance à la salinité est très moyenne comparée à la
locale mais nettement inférieure à celle de la Rock5. Ceci est
également valable quand on analyse sa réponse à l'engrais minéral
(meilleure que la locale mais nettement moins bonne, comparée à la
Rock5.
Du point de vue du cycle la WAR 1 n'est pas meilleure que les
locales. Le principal, problème ramassé de manière globale concerne
les caractéristiques organoleptiques de la variété : la couleur des
grains,
la cuisson,
et le gofit ne semblent pas convenir aux
paysans.
L'adoption de cette variété se ferait néanmoins au détriment
de
la variété locale (100 % des répondants). Deux grandes
contraintes devront être levées pour favoriser cette adoption (1)
1 "accès à. l'engrais minéral, (2) et l'équipement agricole pour une
meilleure rentabilisation des investissements gue sont la variété
et l'engrais minéral.
La principale caractéristique qui milite en faveur de la WAR
1 concerne l'importance de son tallage. Celle qui pourrait freiner
son adoption a trait a sa sensibilité aux maladies.
La WAR 77 : la levée a été jugée meilleure dans seulement 28%
des cas, et moins à 57 % des cas que celle de la variété locale.
46

Son tallage est considérée meilleur dans 100 % des cas.
Mais comme
pour la WAR 1, la taille des plants ne tranche pas en sa faveur.
Sa tolérance aux oiseaux, insectes et maladies a été jugée
inférieure à celle de la variété locale.
Les paysans l'apprécient pour sa productivité, sa bonne
réponse aux facteurs dlamelioration du milieu (engrais), et pour la
taille des grains.
Comme pour les autres variété la cuisson semble poser des
problèmes :
elle est très longue et donc coûteuse en terme
duénergie et en temps de travaux.
Pour les parcelles de démonstration, les variétés nouvelles
PAR 1, WAR 77) ont montré un bon comportement pour une année
particulière (mise en place tardive des pluies, avec d'importantes
poches de sécheresse) dans des environnements différenciés et sous
des niveaux de gestion trés diversifiés. L)'effet escompté qui
consistait à montrer aux paysans qu'il existait des variétés, en
dehors de la Rock5 et la DJ 684 D, qui pouvaient s'adapter aux
conditions de la riziculture salée de Basse Casamance a été
atteint. Il est évident que ces résultats doivent être confirmés à
luavenir, avec l'introduction dans le dispositif de variétés issues
de l'essai variétal 1991. Un accent particulier sera mis sur la
représentativité des sites par rapport à la contrainte de salinité
dans la région.
2.3. Essai de dt5monstration sur le maïs :
Pour le maïs les tests ont été réalisés au total dans 9
villages repartis dans les départements de Bignona, Oussouye et
Ziguinchor en champ de case. Ils ont été réalisé avec 17 paysans au
total.Le dispositif mis en place est un binôme à 2 traitements. Deux
binômes ont été proposés h savoir :
- Binôme 1 : TO = sans engrais
Tl = apport de 120 kg/ha d'urée au sarclage
- Binôme 2 : TO = sans engrais
Tl = approt de 100 KG/ha de 8.18.27 au labour
et 100 kg/ha d'urée au sarclage.
La variété utilisée : Synthétic C
Le choix d'un binôme était laissé à l'initiative du paysan
après la sensibilisation faite par les animateurs du DERBAC qui
devaient assurer la mise en place et le suivi des tests sur le
terrain.
Les résultats obtenus ont montré que sur :17 parcelles mises en
place seules 6 ont pu être exploitées. Les 11 autres ont subi soit
des attaques, soit un mauvais suivi (manque de vigueur ou une
mauvaise exécution des taches affectées aux paysans sarclages
47

tardifs ou inexistants ; mélange des traitements et même récolte en
l'absence des animateurs).
Sur les 2 binômes gui ont été proposés seul :Le binôme 1 a été
mis en place (Bl).
Les résultats obtenus dans l'ensemble ont été faibles (tableau
2!3). Pour les parcelles labourées à plat (99 %) le traitement Tl
(.120 kg d'urée/ha) a donne les meilleurs rendements sur l'ensemble
des sites avec une moyenne de 836 kg/ha contre 567 kg/ha pour le TO
(sans engrais). Les meilleurs résultats ont été obtenus à Elena
(Département de Bignona avec 3500 kg/ha pour le Tl et 2500 kg/ha
pour le TO.
T;iBLEAU 29 : Rendement des tests de démonstration maïs en champ de
case.
Type de labour
Labour à plat
Labour en billons
Village
TO
Tl
TO
Tl
Dar salam
150
260
2333
2955
Goudoume
152
250
Tendouck
20
32
Elena
2500
3500
Boutegol
12
140
Moyenne
567
836
2333
2955
Ces faibles résultats s'expliquent en gr,ande partie par
l'installation tardive des parcelles (22 juillet - 09/AoQt).
Cependant ces faibles résultats ne semblent pas décourager les
paysans gui souhaitent pour la campagne prochaine reprendre
ces
memes actions en mettant l'accent sur les semis précoces pour
éviter les goulots d'etranglements (sarclage) dans le calendrier
cultural.
Le labour en billons a été effectué sur une seule parcelle à
Dinrsalam.
Le rendement
obtenu
avec le binôme
1 est
assez
satisfaisant pour l'ensemble des 2 traitements. Mais ces résultats
n6cessitent d'être vérifiés.
Des résultats obtenus il
se dégage la nécessité d'une
meilleure sensibilisation des paysans,
d'une rigueur et d'une
fréquence des visites dans le suivi des act.ivités et d'une
concertation plus poussée entre la Recherche et le Développement.
48

__ __ __-. .-
_.--.-
___---- - ---
.-
2.4. Tests de démonstration de lUtt8 amélioré8 Contre 18s
mauvaises herbes :
Cette action portait sur le riz, le maïs et l'arachide. Elle
comportait deux parties :
La première consistait en un test simple dont l'objectif
était de démontrer l'efficacité et l'intérêt agronomique, et de
vkrifier la rentabilité économique de l'application
d'herbicide.
La seconde partie consistait en une application d'une série de
mesures visant à limiter la pression de l'enherbement, dans un
soucis de lutte intégrée.
La conduite de l'action était planifiée en collaboration avec
le DERBAC qui était le maître d'oeuvre pour l'exécution.
Le test a pu être mise en place chez plusieurs paysans des
différents secteurs.
Mais les résultats communiqués ne comportent pas de données
L
chiffrees,
sinon
elles
sont partielles et ne peuvent être
exploitées dans une analyse.
Mais la plupart des rapports mentionnent l'intérêt manifesté par
les paysans ayant collaboré dans l'opération et ceux qui ont eu à
visiter les parcelles.
2.5. Démonstration et adoption de techniques maraîchères :
Cette action a été initiée afin de tester et démontrer
l'adaptabilité des variétés améliorées dans les conditions du
milieu paysan de Basse Casamance en Hivernage.
Les sites retenus ont été :
Pour le département de Ziguinchor le village de Fangot
Pour Oussouye le village de Djicomol
Pour le département de Bignona, les vill'ages de Albadar,
Koubelou et Thiobon.
Ces sites ont été choisis avec les techniciens horticoles du
Derbac, gui sont responsables de la mise en place pratique des
essais et du suivi des différentes opérations culturales. L'ISRA
par l'intermédiaire de son technicien assure la supervision.
Le programme d'essais variétaux pour les différentes espèces
(manioc,
patate douce, tomate, gombo, piment et Jaxatu) a été
présenté aux agent du Derbac en début Juillet à Oussouye et à
Bignona. Huit techniciens horticoles, 3 délégués des départements,
4! cordonnateurs de zone et le responsable du service de production
.
végétale ont participé à la formation.
49
*
UI-

Pour le manioc, à Fangot, les variétés testées ont été :
- 3055
- 30572
- 30786
- la variété locale.
Les observations effectuées montrent que la variété locale est
plus sensible à la virose que toutes les autres variétés testées.
Les paysans ont été très impressionnes par les nouvelles varietés.
Pour le gombo à Fangot,
les variétés étudiées sont Puso,
Artist, Clemson spineless, et la variété locale.
La variété Clemson a éte la plus performante avec un rendement de
170.5 kg1100 m2. Elle est suivie de la locale (156 kg/100 m2), de
Artist (126.5 kg/100 m2) et Puso (79.5 kg/100 m2).
Dans
l'ensemble les essais de démonstration n'ont pas
pleinement donné satisfaction même si certains résultats ont été
obtenus et que les maraîchers continuent à manifester en réel
intérêt pour le matériel végétal. Deux éléments semblent expliquer
ces résultats :
(1) les maraîchers choisis ne sont pas des
professionnels et consacrent plus de temps aux grandes cultures, ce
qui pénalise l'entretien des cultures maraîchères. Il y a lieu dans
les actions futures de mettre l'accent sur :Les dates de mise en
P:lace de ces nouvelles spéculations par un examen plus attentif du
calendrier
cultural et
des
goulots
d'étranglement
pour la
disponibilité de la main-d'oeuvre dans l'exploitation (2) le suivi
par les Techniciens horiticoles n'était pas tres rigoureux (données
non collectées, fiches de suivi non exploitables). L'accent devrait
être mis sur la formation qui n'a pas été suffisante compte tenu
des délais.
2.6,) Essais de démonstration de technicwes asro-forestières
Pour la campagne 1991, des essais de démonstration sur la
lutte anti-érosive et des essais d'adoption sur la fertilisation
des champs de case avaient été proposés.
Les essais ont été limités à Boulandor compte tenu du temps
insuffisant entre la mise en place des fonds et le début de
l'hivernage pour une concertation fructueuse avec les paysans sur
le type d'action agroforestière à conduire avec eux.
2.6,,1. Réalisation des bandes anti-érosives :
Les sols de la région sont réputés sensibles à l'érosion
meme 6 faible pente (Roose E.J., 1977).
Le déficit pluviométrique de ces dernières années, l'intrusion de
la langue salée dans les vallées, ont poussé les paysans à remonter
sur le plateau. Ceci a favorisé l'apparition de nouvelles friches,
et le raccourcissement du temps de jachère. Ce fait a abouti au
développement de l'érosion, au décapage des sols de plateau et à
50

lVensevelissement
d'une
partie
des
bas-fonds
encore
rizicultivables.
L'objectif de l'essai est de montrer aux paysans des méthodes
permettant de casser l'énergie cinétique des Eaux de pluie et des
Eaux de ruissellement et de freiner le transport de sable vers les
riziéres.
Le site est localisé au sud de Boulandor avec une pente orientée
Est-Ouest.
.
Un levé topographique a été réalisé avec un théodolite et
des courbes de niveau sont dressées avec un maillage de 50 m.
Un ecartement de 100 m entre les bandes anti-érosives a été
retenu compte tenu de la faiblesse de la pente qui est de l'ordre
de 0.3 % à 0.5 % d'après le Groupement SONED-SOGREAH (1980).
Les espèces suivantes : Acacia bivenosa, Gliricidia sepium
Eucalyptus cama1 X Catherine ont été produites (2000 plants) et
P:lantés dans les champs de culture.
Les bandes, larges de 3 m sont en quinconce. La distance entre
les lignes est de 1 m. Celle entre les plants sur la ligne est de
0.50 cm. Dans la jachère où se trouve le collecteur primaire, des
Anacardiers sont plantés perpendiculairement aux passages d'eaux et
aux endroits les plus sensibles. Les lignes d'Anacardier sont
renforcées soit par un dispositif pierreux soi.t par des gabions en
Guire senegalensis.
.
Dans la jachère naturelle, les gabions en Guiera, bien
que attaqués par les termites sont encore en bon état. Cependant,
le dispositif pierreux est plus résistant et semble plus indiqué
pour un barrage artificiel devant briser l'énergie cinétique des
eaux de ruissellement.
Les Anacardiers ont 95 % de survie au mois de Janvier 1992 avec une
hauteur moyenne de 40 cm.
Dans
les champs
de culture,
l'analyse de variante du
dispositif anti-érosif montre une différence significative entre
les bandes tant pour la croissance en hauteur que pour le taux de
survie.
Ceci s'explique par des interventions hétérogènes des paysans
(labour h la charrue, entretiens manuels, ou pas d'entretiens du
tout) .
Pour les espèces, seul le Gliricidia sepium a donné un bon
taux de survie 87 % et une croissance en hauteur de 55 cm. Les
autres espèces ont complètement disparu.
51

TABLEAU 30 : Croissance moyenne (cm) des bandes anti-érosive.
B.A N D E S
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10 11 12 13
62
64 53 59 53 58 60 58 48 58 49 44 51
b
I11
Taux de survie des espèces
Taux de survie du
Gairicidia sepium
83.29 %
Taux de survie de 1'Eucalyptus cama1
30.72 %
Taux de survie de Gliricidia2
86.59 %
Taux de survie de Acacia bivenosa
0.21 %
2.6,2. Essais de fertilisation des champs de case
Les paysans cultivent les champs de case de manière continue.
A défaut d'une fertilisation minerale, un amendement organique de
toute nature (cendre, ordures, fumier etc...) est apporté dans les
champs de case pour soutenir la production de manière permanente.
Ceci amène les paysans à faire le parcage du bétail dans les champs
de case au lieu de le parquer sur le plateau plus loin et plus
carencé en éléments nutritifs gue les champs de case.
L'objectif de l'essai est d'utiliser les clôtures existantes
autour des champs de case pour produire suffisamment de biomasse à
épandre ou à enfouillir sur place et d'orienter le parcage vers les
plateau.
La culture en couloirs dans les champs de case :
.
Les espèces Gliricidia sepium, Leucaena leucocephala, et
cassis siamea sont plantées en couloirs. La distance entre les
lignes est de 4 m et celle entre les plants sur laligne est de 0.50
m, La longueur de la ligne est de 10 m soit 21 plants par ligne et
84 plants par espéce et par paysan.
Les résultats concernent la croissance en hauteur et le
taux de survie des espèces plantées.
L'analyse de variante sur la croissance en hauteur donne une
différence significative au seuil de 5 % entre les espèces.
TABLEAU 31 : Croissance moyenne des espèces
Espèces
Moyenne
Gliricidia sepium
40
Leucaena leucocephala
46
Cassia siamea
33
=
52

TABLEAU 32 : Taux de survie des espèces plantées
Espèces
Taux survie
Gliricidia sepium
60
Leucaena leucocephala
46
Cassia siamea
55
c
3
Le meilleur taux de survie est donné par le Gliricidia tandis
que la meilleure croissance en hauteur est donnée par le Leucaena.
Il faudra attendre l'hivernage prochain pour se prononcer avec
sureté sur les performances de ces espèces dans les conditions hors
station.
2.6,3. La culture de biomasse le long des clôtures des champs
de case :
Le but de l'essai est de produire de la biomasse utilisable
comme engrais vert sans occuper les surfaces cultivables.
Trois paysans ont été choisis pour conduire l'essai. Chacun
d'eux' a reçu 800 plants et mis en place par le groupement. La
distance entre les plants sur la ligne est de 0.50 cm.
Les espèces : Gliricidia sepium, Leucaena leucocephala et
Cassia ont été produites et plantées en Août 1991.
L'analyse de variante montre une différence significative
entre-le:; espèces et entre les paysans tant pour la croissance en
hauteur gue pour le taux de survie.
TABLEAU :33 : Croissance moyenne (cm) des especes plantées
Espèces
HT. (cm)
II
Gliricidia sepium
69
Leucaena leucocephala
89
Cassia siamea
--l
77
T(ABLEAU :34 : Taux de survie des espèces plantées
Espèces
Taux survie%
Gliricidia sepium
Leucaena leucocephala
Cassia siamea
53

Au vu des tableaux N' 33 & 34, Cassia siamea a le plus grand
taux de survie mais toutes les espèces se portent bien dans ce
système de culture.
La croissance en hauteur est également
satisfaisante pour les trois espèces.
Tous ces essais risquent des problèmes sérieux si les paysans
ne prennent pas la peine de protéger les plants contre la dent du
bétail en première année.
.
Au niveau du dispositif anti-érosif, 2 lignes de Vetivera
seront plantées à des écartements de 50 cm entre les lignes et 25
cm sur la ligne entre les plants.
Des paysans seront encouragés à cultiver perpendiculairement à la
pente au lieu de cultiver le long de la pente.
Des reglettes graduées seront installées en amont de chaque bande
pour déterminer le dépôt de sable dQ à l'érosion.
Pour la fertilisation, la biomasse foliaire sera émondée en
début
d'hivernage,
pesée et
enfouie
dans
les
parcelles
expérimentales.
Le protocole de l'essai fertilisation proprement
dit sera élaboré à part.
2.7. Essais de dbmonstration machinisme asricole:
Pour les essais de mécanisation des itinéraires techniques,
.Les actions mises en place ont ciblé différents aspects:
- Tests de démonstration et d'adoption de technologies:
- Adaptation et fin de mise au point de technologies.
2.7.1. Tests de démonstration
Les actions de démonstration ont porte sur les itinéraires
techniques de production relatifs à l'arachide, le maïs et le riz.
:Les objectifs vises se situent à plusieurs niveaux:
- Proposer des itinéraires techniques adaptés visant une
amélioration de la productivité de la main d'oeuvre
disponible;
- Former
les
paysans à
d'autres
alternatives de
production avec une utilisation raisonnée du matériel
agricole;
- Former les encadreurs du DERBAC aux techniques de
diffusion des résultats de la recherche;
Les itinéraires proposés (voir les différents protocoles) dans
ce cadre de travail ont déjà fait l'objet de test et validés dans
d'autres conditions de travail. Ils portent sur la mécanisation de
La culture de l'arachide, le sarcla-buttage des céréales de plateau
et la mécanisation du semis dans les riziéres. Les itinéraires
54

intégrer& les autres facteurs de production (engrais, variétés,
etc...) à des doses recommandées.
Les résultats obtenus sont toutfois en rapport direct avec les
conditions de travail,des encadreurs du DEBAC (niveau de formation,
moyens logistiques, etc...). Il est à noter que la moitié des
fiches de résultats des tests de démonstration
(20/40) sont
inexploitables pour des problèmes soit de données manquantes ou de
mauvaise quantification des variables.
A. Itinéraires techniaues sur arachide
Les tests mis en place sont essentiellement concentrés dans
Les zones de Adéane (27 p.lOO),
de Sindian (36 p.100) et de
Diouloulou (36 p.100).
Les tests sont axés sur le niveau de mécanisation des
itinéraires techniques. L'itinéraire amélioré proposé aux paysans
va jusqu'à la mécanisation au moins du sarclage (T,) qui est le
principal goulot d'étranglement
de l'éxécution du calendrier
cultural.
Cet itinéraire est en comparaison 'avec l'itinéraire
technique local
(TO) qui est essentiellemnet manuel pour les
opérations culturales post-labour. Les rendements suivants ont été
enregistrés:
Zone de Adéane: TO * 877 kg/ha
Tl
= 893 kg/ha
Zone de Diouloulou:
TO = 1045 kg/ha
= 1190 kg/ha
Tl
Dans l'ensemble, pour les fiches validées, il n'y a pas de
différence
significative
des
traitements. La
différence
arithmétique des rendements est souvent en faveur de l'itinéraire
amélioré pour une maitrise à temps de llenherbement des parcelles.
Le niveau de rendement entre zone se justifie par la spécificité de
la zone de Diouloulou qui a un système de culture nettement orienté
vers la production arachidière.
Par contre,
il y a un intérêt pour la mécanisation de
L'itinéraire quant à la différence des temps de travaux globaux qui
,nettement a l'avantage de l'itinéraire T,. E:n effet, les temps de
,travaux
sont réduits du tiers pour les itnéraires mécanisés
jusqu'au niveau du sarclage. Ceci confirme les résultas des années
précédentes après anlyse des temps de travaux pour seulement trois
paysans qui ont atteint ce niveau pendant les tests.
55

B. Sarcla-buttaae du maïs
En plus de la mécanisation des opérations culturales, le maïs
a bénéficié pour pendant le sarclage d'un apport de 120 kg/ha pour
l'itinéraire amélioré T,. L'itinéraire amélioré est en comparaison
avec l'itinéraire traditionnel TO qui est géralement un labour en
ibillon,
suivi d'opérations culturales manuelles.
Les tests de démonstration se sont essentiellement déroulés
dans les zones de Tenghory (25 p.lOO), de Balinghore (37,5 p.100)
(et de Djibidione (37,5 p.100).
Il est à noter que la zone des Kalounayes, très orientées dans
la production du maïs, n'est pas tellemnt Concer:née par les tests.
Les rendements obtenus pour les fiches de suivi réellement
exploitées sont les suivants:
Zone de Tenghory:
TO = 1580 kg/ha
Tl
= 1800 kg/ha
Zone de Djibidione:
TO =
693 kg/ha
Tl
= 1587 kg/ha
Le nombre réduit de paysans qui ont conduit les tests ne nous
permettent pas de mener des analyses statistiques. Toutefois, les
tendances sont en faveur de l'itinéraire amélioré aussi bien au
niveau
des
rendements (+49 p.100). L'apport en urée pour
complémenter la matière organique y est pour quelque chose dans
l'amélioration du rendement en itinéraire mecanisé: meilleur
enfouissement et exécution à tempset dans les délais dl l'opération
culturale.
c. Mécanisation du semis du riz
L'introduction du semoir dans les rizières doit être analysé
à deux niveaux: en amont, le semoir permet une plus rapide mise en
place des parcelles et en aval, facilite le sarclage en ligne par
rapport au semis à la volée.
Le test de démonstration a permis de comparer l'itinéraire
traditionnel (TO) pour lequel, les opérations culturals sont
essentiellement manuelle marquées principalement par le semis à la
volée et un itinéraire amélioré T,. Ce dernier, en plus de la
mécanisation du
semis
preconise
l'utilisation
d'engrais de
couverture à la préparation du sol et d'urée au moment du sarclage.
Les tests ont été essentiellemnt mis en place dans la zone de
Niaguis. Les fiches de résultats provenant des autres zones sont
très incomplètes.
56

Les rendements suivants ont été enregistres avec la variété
IX-12 519.
TO = 2375 kg/ha
= 3350 kg/ha
Tl
Le semoir Super Eco a été utilisé sur tous les tests de
demonstration pour l'éxécution de l'itinéraire amélioré T,. de
l'itineraire amélioré. C'est un semoir monorang à traction animale
pouvant
assurer un
semis
régulier
et homogène.
IL est de
productivité moyenne.
La variété DJ-12 519 a de larges potentialités en milieu
paysan. Ces tests viennent prouvér ces capacités en riziculture de
nappe. Encore une fois, le nombre insuffisant de répétitions ne
permettent pas une analyse statistique des résultats. La différence
arithmétique
est
nettement en
faveur de
l'application de
l'itinéraire amélioré qui a provoqué une amélioration du rendement
d'au moins 40 p.100.
2.'7.2. Essai de sarcleuses mécaniques h traction manuelle
Pour ka deuxième annee consécutive, deux sarcleuses à traction
manuelles (Cono weeder et Rotary hoe) sont testées en Station dans
le but de les adapter à la riziculture pratiquée par les femmes.
Le dispositif statistique utilisé est un bloc de Fisher, avec
quatre répétitions. Les analyses statistiques seront menées à la
fin de la série d'essai qui doit déboucher sur l'identification de
la sarc:Leuse la plus adaptée. L'essai mené cet année, dans le cadre
du DERBAC a permis d'améliorer le fichier déjà existant. Les
résultats des premieres analyses sont les suivants:
Traitements:
L'essai s'est déroulé sur des parcelles élémentaires de
165 m2:
TO = Sarclage manuel
= Sarclage mécanique avec le Cono weeder
Tl
= Sarclage mécanique avec le Rotary hoe
T2
Temps de travaux sarlase:
TO
Rl
= 8 h 15 m n
R2
= 6 h 40 m n
R3
= 7 h 10 m n
R4
= 6 h 05 m n
Moyen = 7,07 h
57

*1
Rl
= 2 h 20 m n
R2
= 1 h 38 m n
R3
=lh
R4
= 1 h 15 m n
Moyen.= 1,5 h
T, Rl
=2h
R2
= 1 h 59 mn
R3
=lh
R4
= 1 h 10 mn
Moyen.= 1,5 h
L'analyse arithmétique des temps de travaux induits par
l'utilisation des sarcleuses montrent qu'il y a un net avantage
dans la mécanisation du sarclage. Le rapport de l'ordre du 1/7 ème
à l'avantage du Cono weeder et de la Rotary hoe.
Les rendements sont sensiblements les mêmes entre parcelles
sarclées mécaniquement et celles qui sont sarclées manuellement. Il
faut surtout signaler sur
les rendements que quelques sous
parcelles ont fait l'objet de la remontée de la nappe salée. Les
rendemùents ont été corrigés en conséquence pour une analyse plus
correcte.
La fabrication des sarcleuses a été réalisée avec la
collaboration des ateliers ECM de la SODIZI de Ziguinchor.
2.'7.3. Tests de matériels de travail du sol
En relation avec le format des animaux de trait de la région
(petit yabarit), des tests de nouveaux matériels de préparation du
sol ont été mis en oeuvre pour llidentification des plus adaptés.
Les matériels ont été testés en station et en milieu paysan
(rizières de Bougoutoub dans la zone du CADEF).
Liste des matériels testés:
. CRA de Djibélor
- Charrue reversible 10"
- Charrue UCF 8"
- Roliculteur
. Ecole Agents Techniques de Ziguinchor (EATA)
- Ariana 5 dents
- Houe Sine n' 7 (5 dents)
- Houe Sine Gréco
- But&eur-billonneur ARARA
- Butteur-billonneur Gambien modifié
58

. Village de Bougoutoub
- Roliculteur
- Charrue UCF 8"
Les tests ont porté sur la collecte des efforts de traction,
la vitesse d'avancement des attelages, la profondeur de travail et
la largeur de travail.
Ce travail a été possible avec l'utilisation de la chaine de
mesue embarquée mise au point par le CEEMAT de Montpellier.
L'analyse des données collectés a monté que pour le travail du
sol dans les rizières, la Charrue 8 II donne des efforts de traction
compatible avec les boeufs de la région. Le roliculteur par contre,
ne convient pas pour la rebrise de labour des sols argileux des
rizières pour des problèmes de bourrage (deuxième pallier du
graphique Roliculteur) et des pics d'effort allant jusqu'à 200 daN.
Sur le plateau, c'est toujours la charrue 8" qui donne les
meilleurs rendements de travail. L'effort max se situe autour de
160 daN contre 218 daN pour la Charrue reversible 10wl.
Les vitesses d'avancement des attelages sont comprises entre
1,35 km~h pour le roliculteur dans la rizière de bougoutoub et 3,2
km/h pour la charrue reversible sur le plateau de Djibélor.
III. SUIVI-EVALUATION :
3.1. suivi entomolocricrue :
Un suivi par piegeage lumineux et sondage a été mis en place
dans 3 sites : Mlomp, Badiana, Balandine.
Les résultats figurent dans le tableau N"...
Dans toutes les zones de riziculture, on note la prédominance
de Chilo spp. A Mlomp, aucun Maliarpha n'a été capturée. Mais étant
donné que beaucoup de recoltes ont pourri avant que le technicien
ne puisse faire les tris, et aussi compte tenu des difficultés
matérielles pour l'execution correcte du suivi, ces résultats
doivent être considerés comme étant des tendances à vérifier
ultérieurement.
59

TABLEAU 35 : Résultats des pièges lumineux
Nombre et types d'insectes capturés.
Mlom
Badiana
Maliar
Scirpo
Chilo
-pha
-phaga
-SPP
19/7-19/8
27
35
19/8-20/8
20
23/8-29/8
91
55
26/8-31/8
242
13
38
1/9-4/9
101
8
130
5/9-8/9
24
6
456
9/9-15/9
81
2
455
Période
Balandine
Chilo Maliar- Scirpo-
SPP
pha
phaga
31/7-19/8
19/8-20/8
23/8-29/8
26/8-31/8
1/9- 4/9
5/9- 8/9
9/9-15/9
16/9
118
12
43
3.2. Caract6risation des Aqro-écoloqies de Manqrove le lonq
du Bassin de la Casamance :
Dans le milieu mangrove (sols llpotentiellement'l sulfatés-
acides et salés) les contraintes édaphiques sont multiples :
- Hyper salinité
- Toxicité du fer
- Toxicité de 1'Aluminium
- Toxicité du H2S
- Bas niveau de,fertilité
- etc...
Ces contraintes sont extrêmement variables dans l'espace et le
temps et compromettent à la diffusion des variétés hautement
productives et des paquets technologiques (amélioration foncière).
60

Cette étude a pour objectif de partir des éléments nécessaires
à la formation des sols sulfates-acides pendant leur géogenèse et
pédogenese et la répartition spatiale des niveaux de salinité, pour
enfin definir des environnements à contraintes spécifiques et les
solutions applicables à ces domaines de recommandations (fig. 1).
3.2.1
Matériel et méthode :
L'aire d'étude est localisée le long du bassin versant de la
Casamanoe où l'influence des marées sont un des facteurs de genèse
des contraintes de salinite.
Le long de ce bassin versant les sols sont extrêmement
variables et même à l'intérieur d'une même unité de sol la
variabilité des contraintes peut être importante. C'est à cause de
ces niveaux de variabilité que la recherche de structure de
variation semble nécessaire. Une méthode de sélection de site basée
sur des paramètres qui concourent à la formation des sols sulfatés-
acides
est proposée pour une
meilleure
représentativité
des
différents environnements possibles.
La formation des sols sulfatés-acides dépend de la présence de
plusieurs éléments spécifiques favorisant l'accumulation de la
pyrite dans le sol.
Les éléménts sont :
- la source de sulfate et de réducteurs de sulfate
- présence de M.O. (Matière organique)
- le Fer
- la condition de réduction avec une aération limitée (effet
marée) évacuation de I'alkalinité produite pendant la
réaction de formation
- le FeS2
- sédimentation lente pendant la géoge:nèse.
La méthodologie de sélection de sites basés sur ces conditions
de formation des sols sulfatés-acides et de la variabilité spatiale
des niveaux de salinité avec des repères physiographiques ont été
largement expliqués dans (M. SYLLA et al., 1.992).
Trois sites ont
été ainsi sélectionnés comme suit :
Site 1 : prêt de l'embouchure de la Casamance avec une forte
variabilité saisonnale de la salinité. Une sédimentation plus
rapide (plus limoneux et sableux) ; avec une faible teneur en M.O.
lié à une végétation pionniére dominée par llavicennia avec
probablement moins d'accumulation de pyrite.
Site 2 : Transition plus ou moins salée, plus ou moins acide.
Site 3 : Zone à plus faible salinité mais peut être avec une
plus grande quantité de pyrite donc d'acidité.
61
_ .

. -
I -

- _ _ - . - - -

.

. . -
- - - -

A l'intérieur de chaque site le facteur micro-topographique
permet d'expliquer les variabilités à plus grande échelle.
Dans
chaque
site
ainsi
sélectionné,
une
'campagne de
description et l'échantillonnage des sols a été entreprise le long
de la toposéquence en raison d'un profil chaque 20 m. Une grille de
40 x 40 m autour du transe& est aussi étudiée pour l'établissement
de
cartes de
variabilités
spatiales en
utilisant
lwoutil
géostatistique.
Sur chaque site les essais agronomiques sont implantés le long
de la
toposéquence
couvrant
ainsi les
différentes
unités
pédologiques.
Chaque essai est un dispositif Fisher à 4 répétitions et 6
traitements :
TO = contrôle
Tl = 2 T/ha chaux
T2 = Tl + 250 kg/ha Phosphate de Taïba
T3 = Tl + 80 N/ha
T4 = Tl + 250 kg/ha Phosphate Taïba + 80 N kg/ha
T5 = 10 T/ha chaux + 250 kg/ha Phosphate de Taïba + 80 kg N/ha
Sur des parcelles labourées en bilions de dimension 5 m x 5 m,
la variété utilisée est la Rock5.
La chaux et le phosphate sont
apportes en une dose unique pendant la préparation du soi et
l'azote en fractionnement 2/3 à 20 J.A.R. et 1/3 à 40 J.A.R.. Les
paramètres agronomiques sont suivis au rythme d'une fois tous les
15 jours pendant toute la campagne.
3.2.2. Résultats et discussions :
- Sur les sols :
Dans la majeure partie des cas les contraintes sont la
salinité et l'acidité (Fig. 2). Les données de labo sur le pH ;EC;
TAA ; TPA et la variabilité temporelle PH, Al etc... ne sont pas
repris dans ce rapport preliminaire.
- Sur les essais agronomiques :
Dans tous les sites les traitements et la position de l'essai
sur la toposéquence ont des effets significatifs. (Tabl. 36).
62

TABLEAU 36 : Effets des traitements et des caractéristiques des
environnements sur les rendements de paddy le long du
Bassin de la Casamance.
Sites
Traite- Rdts T/ha Position sur
Rdts T/ha CV % Ana-
ments
Analyse
la toposé-
Analyse
lyse
globale
guence
globale
globale
Kagnoute
TO
1.197
Proximité
0 c
(près de
lit mineur
l'embou-
Tl
1.463
chure)
T2
1.693
Transition 1
2.192 a
T3
2.003
T4
2.271
Transition 2
1.613 b
T5
2.789
Près des lère
non im-
terrasses
planté
15.94 %
Fanda
TO
1.715
Proximité
3.231 b
lit mineur
Tl
2.563
Zone de
T2
2.866
Transition 1
3.026 b
Transi-
T3
3.289
tion
T4
3.996
Transition 2
2.643 c
T5
4.725
Près des lère
3.870 a
terrasses
11.54 %
Adéane
TO
0.299
Proximité
0.711 b
Tl
0.478
lit mineur
Zone
T2
0.608
Transition 1
0.674 b
T3
0.921
Amont
T4
1.195
Transition 2
1,220 a
T5
1.709
Près des lère
terrasses
0 c
36 %
1
I
Les résultats portés au tableau 35 montrent,
tous sites
confondus un effet des traitements de chaux
(augmentation de
rendement de 22 % ; 49 % et 60 % respectivement à Kagnoute, Fanda
et Adéane) ; de la chaux plus phosphate (41 % ; 67 % et 103 %) ; de
la chaux plus urée (67' % ; 92 % et 208 %) ; de la combinaison
complète chaux, P, et N (90 % ; 133 % et 300 %) ; d'apport massif
de chaux et le complément P, N (133 % ; 176 % et 472 %). Ces
pourcentages étant exprimés par rapport au traitement témoin.
Les complémentations azotées semblent plus marquer gue le
phosphate.
63

les traitements de 2 T/ha de chaux avec 250 kg/ha Phosphate
Taïba et 80 kg N - urée donnent les meilleurs rendements. Les
apports massifs de chaux ne sont pas significatifs sur le plan
statistique comparés a l'apport moyen de 2 T/ha toute autre chose
restant égale par ailleurs.
A l'échelle du site, Yes positions topographiques ont des
effets significatifs tous traitements confondus. A Kagnoutt l'essai
près du lit mineur est totalement sinistré de même que celui de
ADEANE près de premières terrasses.
Une
forte
variation de
rendement en
fonction de la
toposéquence est observée dans tous les sites et nécessite une
interprétation liée aux facteurs limitants (sel, acidité, toxicité
du fer, toxicité de l'aluminium). D'une manière générale le site de
Fanda a l'échelle du bassin versant (site de transition) semble
donner des meilleurs rendements.
- Bur le suivi de la variabilite temporelle des facteurs
limitants
(Fe, Al; EC) et des propriétés chimiques de la solution du sol
(Ca, Mg, K, Na) durant la campagne hivernale.
Ces aspects des résultats de suivi sont présentés dans le
rapport technique détaillé.
La variabilité des rendements par unités ,pédologiques à
Kagnoutt (El.. .E4) (Fig.2) peut être interprétée comme suit :
L'essai El a été complètement sinistré a cause du sel et
peut-être de l'acidité. Ces sols sont situés dans la zone de
tannification qui est fonction du temps de submersion de l'eau
salée par les marées en saison sèche et l.e temps d'évaporation
(période où la marée n'atteint pas ces zones). Ce sont des salit
sulfaquept avec présence de jarosite à moins de 40 cm de la surface
(Fig.2).
L'essai E2 est implanté en zone de transition 1 avec moins de
contraintes de salinité mais avec des potentialités de toxicité du
fer et un bas niveau de fertilité. L'essai E3 est dans une zone
plus sableuse, plus pauvre avec des sols à états tampons faibles
(faible capacité de neutralisation des acides), pauvre en Ca donc
susceptibles à la toxicité du fer et de 1lAluminium. Des stress
hydriques sont aussi possibles au niveau de cette zone de même que
des pertes de fertilisants par lessivage/lexiviation (sol très
sableux).
Ces phénomènes
interprêtent
bien la structure des
rendements par site topographique à Kagnoutt.
A Fanda les essais El et E2 sont implantés sur des sols de
types sulfic-tropaquepts avec moins de contraintes de sel et de
toxicité du
fer.
L'essai E3
peut
bénéficier
d'écoulement
64

hypodermique
chargé de fer en provenance des plateaux situés à
proximité.
L'essai E4 sur les terrasses ne présentent pas de
sérieux problèmes tous traitements confondus (cependant en analyses
individuel les effets des traitements indiquent des potentialités
de toxicités dans tous les sites).
A Adéane les rendements sont généralement bas. Ceci est lié à
Lune forte pression de fer ferreux et probablement de l'aluminium à
E4. Les réductions de rendements sont drastigues et un phénomène de
stress multiple est possible (toxicité fer, Aluminium, sel, bas
aiveau de fertilité etc . ..). Des études ultérieures vont aider à
faire la part de chaque contrainte dans
la réduction des
rendements.
En Conclusion :
Il est bien apparu dans cette étude que la variabilite des
contraintes pédologiques dans l'espace doivent être cernées à
plusieurs niveaux d'échelle (la bassin Vers#ant, la toposéguence)
afin de pouvoir déterminer des domaines de recommandations.
Les critères de sélection des sites basés sur les facteurs
pédologigue et de géogenèse permettent une sélection représentative
des environnements.
Les traitements de 2 T/ha de chaux avec 250 :kg/ha de Phosphate
Taïba et 80 kg/ha N urée peuvent donner de très bons rendements à
l'exception d'un site.
Les apports massifs de chaux ne se justifiant pas car les
interactions Ca x Fe semblent plus importantes comme facteurs de
correction des stress gue l'augmentation per se du pH gui de
surcroît se fait naturellement pendant la submersion.
Un calcul économique sur les amendements et leur coût et des
rendements
marginaux
permettra de
déte:rminer
des
optinums
rentables.
3.3. Etude des contraintes de l@élevaae bovin :
3.3.1. Obiectif :
Cette opération consiste en un suivi sanitaire dans les
troupeaux extensifs de la région. Pour celle-ci deux unités de
conduite ont été repérees dans les départements de Bignona et
d~Oussouye.
L'analyse des résultats permet de déterminer la
dynamigue de la population bovine et d'évaluer les facteurs
explicatifs de la performance des productions bovines en Basse
Casamance. Pour cette première année, une priorité a été accordée
aux performances de reproduction et à l'exploitation du cheptel
bovin.
6 5

3.3.2. Structure des troumaux :
La population animale 'concernée compte quatre cent quatre
vingt d:ix animaux dont 81 % dans le département de Bignona et 19 %
dans celui d'Oussouye.
a) Structure génétique :
Le type génétique le plus représenté est le bovin Ndama de
race trypanotolérante, caractéristique des régions agropastorales
humides de la côte occidentale de l'Afrique.
TABLEAU 37 : Structure raciale de cheptel bovin
(en % de cheptel)
?
?
Région
Bignona
Oussouye
?????
Ndama
99.8
99.7
100
Zébu
0.2
0.3
<-
Djakoté
<-
?
Ce type Djakoré (metis Nadma x Zébu) n'a pas été souligné,
toutefois compte tenu des courants d'échange importants entre la
Gambie et la Basse Casamance, il faut espérer la présence constante
de ce type d'animal dans la population bovine de Basse Casamance.
b) Composition des cheptels :
Le tableau No38 présente la composition du cheptel selon les
principales catégories d'animaux classées selon le sexe et l'âge.
TABLEAU 38 : Composition du cheptel bovin
>
(en %)
=
Catégories
âges
Oussouye
Bignona
Total
(années)
-1. MALES
34.1
3'4.9
34.8
Veau
o - 1
9.9
12.1
11.7
Taurillon,
2 -3
4.4
7.7
7.1
bovillon
Mâle adulte
4 & plus
19.8
15.3
16.0
2 . FEMELLES
65.9
65.1
65.2
Velle
0 - 1
9.9
7.7
8.1
Genisse
2 -3
16.6
10.0
11.3
Vache adulte
4 -10
25.3
31.9
30.6
Vache hors
11 & plus
13.3
15.6
15.2
dlage
IE
66

La population bovine est composée de 65 % de femelles et de
35% de males. La composition du troupeau reste Caractéris&e, dans
les deux zones géographiques étudiées par l@importance des sujets
mâles de quatre ans et plus ainsi que de femelles hors-d'âge.
ces
dernières
representant
13.3 et
15.6 % du
troupeau
respectivement dans les départements dlOussouye et Bignona.
Ce phénomène classique a été repertorié dans différents
troupeaux traditionnels extensifs de l'Afrique Tropicale, et dénote
de la faible valeur commerciale de l'élevage bovin.
c) Régime démographique du cheptel bovin :
Nous utiliserons la structure pour déterminer le régime de la
population
bovine et les hypothèses sur la productivité des
troupeaux bovins de la base de suivi.
TABLEAU 39 : Structure démographique des troupeaux bovins
(en %)
Nombre d'animaux : Oussouye 90 ; Bignona 390 ; Total 480
Age
OUSSOUYE
BIGNONA
TOTAL
(en années)
MALE FEMELLE MALE FEMELLE MALE
FEMELLE
1
9.9 9.9
12.1 7.7
11.7
8.1
2
1.1 5.1
4.9 6.7
4.2
6.5
3
3.3 11.1
2.8 3.3
2.9
4.8
4
5.5 4.4
6.2 8.2
6.0
7.5
5
3.3 6.6
4.9 8.7
4.6
8.3
6
4.4 5.5
2.1 4.4
2.5
4.6
7
2.2 1.1
0.8 1.8
1.0
1.7
8
2.2 2.2
1.3 4.1
1.5
3.7
9
1.1 2.2
2.1
0.2
2.1
10
1.1 3.3
2.6
0.2
2.7
11 et plus
- 13.3
- 15.6
15.2
La pyramide ci-dessus révèle une structure très instable
caractérisée par :
une fécondité des troupeaux moyenne ;
d'importantes sorties d'animaux entre les classes d'âge
2 a- 3 ans pour les mâles et 5 - 6 ans pour les femelles
reproductrices.
67

3.3.3. MOUV8lU8ntS dQanimaux :
A. Entrées :
Les entrées d'animaux correspondent à des placements suite à
'une acquisition de bovin soit par arrivée et/en retour de confiage,
par achat, par le troc, par héritage, par la dote ou les dons.
A Oussouye, ces apports externes ont lieu pendant les mois
,d*Avril, de Mai et surtout dans le dernier trimestre de l'année
(Sept. Oct. Nov.) période pendant laquelle soixante dix pourcent
'des entrées sont effectués.
A Bignona, c'est le début de l'hivernage (juillet-Août) qui
correspond à la phase d'importation la plus importante.
TABLEAU 40 : Circonstances d'entrée des animaux
Circonstances
Oussouye
Bignona
Total
Arrivée en confiage
30.4
55.8
50.0
Retour de confiage
8.7
9 . 1
9.0
Achat
34.8
14.3
19.0
Troc
26.1
113.2
20.0
Don
:1 . 3
1.0
Héritage
l . 3
1.0
L'analyse des circonstances révèle que des importations de
cheptel reposent plus dans des circuits internes non molétarisés.
Cette assertion est à nuancer dans le département dlOussouye
ou 35 % des entrées sont consécutifs à des achats d'animaux et 26%
au troc.
TABLEAU 41 : Répartition des entrées selon :Les mois (en %)
Mois
OUSSOUYE
BIGNONA
TOTAL
janv.ier
4.3
14.3
12.0
Févr.ier
13.0
2.6
5.0
Mars
3.9
3.0
Avril
2.6
2.0
Mai
3.9
3.0
juin
17.4
24.7
19.0
Juillet
13.0
10.4
1J.O
Aoiît
17.4
15.6
16.0
Septembre
8.7
6.5
7.0
octobre
17.4
5.2
8.0
Novembre
8.7
2.6
4.0
Décembre
7.8
6.0
68

B. Naissances :
L'âge moyen à la première mise bas est de 5 mois sur quatre
ans et trois mois ; ce gui correspond à un âge à la première
saillie fécondante de trois qns et demi.
'TABLEAU 42 : Age moyen & la première mise bas
II Rubrique
I
Moyenhe
I
cv (%)
II
TOTAL
51.2
27.9
BIGNONA
49.6
26.2
OUSSOUYE
57.6,
30.2
Les taux de fécondité deis femelles sont en moyenne de 56 % et
53.5 % respectivement 8 OussQuye et Bignona.
Ils varient selon les rkultats présentés au tableau suivant:
TABLEAU 43 : Taux de fécondité par classe de mise bas.
N" mise bas
OUSSOUYE
I
BIGNONA
l - 2
45.9
49.7
2 - 3
46.1
50.3
3 - 4
48.8
55.6
4 - 5
50.6
54.8
5 - 6
88.5
51.1
6 - 7
59.5
Moyenne
56.0
53.5
(CV C%l
28.1
7.1
A partir des résultats &-dessus, il s'avère que la fertilité
des femelles est croissante à Oussouye à partir de la seconde mise
bas ; par contre, celle-ci déqroît au-delà de la cinquième mise bas
dans le département de Bignr$na. Cette conclusion gui mériterait
dlêtre établie pour la secondk campagne (1992-1993) déterminera de
:La fixation des âges à la réforme des femelles reproductrices.
Les naissances
sont concentrées dans les deux derniers
trimestres de l'année.
69

TABLEAU 44 : Répartition mensuelle des naissances (%)
Sites
M
AV Mai J.IJui
A.
BIGNONA -
OUSSOU. 6.7
TOTAL 1.8)
1 -t
3.6 ------
29.1
L'analyse des circonstances de sortie vous montre l'importance
relative des pertes occasionnées par la mortalité des animaux
(41.5% des sorties d'animaux).
TABLEAU 45 : Importance des sorties d'animaux
(en % des animaux sortis)
Circonstances
i
P.100
Mortalité
41.5
Vol
3.7
Exploitation
54.8
Vente
17.1
Troc
5.5
Emprunt
0.9
'Retour concession
19.8
Abattages
11.5
Ce tableau permet de noter une exploitation intense du
cheptel.
La valorisation des produits
est
réalisée par la ,
transaction entre exploitants ou avec des tiers (vente, troc,
emprunt) ou suite à la mobilisation de l'animal en vue de son
utilisation au sein de l'exploitation (Traction animale, abattages
rituels, dot, . . . etc).
LE?S
principales
causes de
mortalités
sont de
nature
pathologique et nutritionnelle (62.5 % et 76.9 % respectivement à
Oussouye et Bignona).
70

TABLEAU 46 : Causes de mortalité bovine (%)
Causes
vignona 1 Total
Patholoaie
37.5
53.7
52.4
Dont Diarrhée
27.4
25.2
Parasitoses gastro int.
12.5
8.4
8.7
Charbon bact et troup.
6.3
5.8
Dermatose nodulaire
2.1
1.9
Météorisation
1.1
1.9
Trypanosomiase
25
4.2
5.8
Nutritionnelles
25
23.2
23.3
Dont Malnutrition
25
18.9
19.4
troubles de croissance
1 . 1
0.9
Intoxication
3.2
2.9
Accidents
13.7
15.5
Dont Accident de voiture
12.6
14.6
Dévore par hyènes
1 . 1
0.9
Inconnu
95
8.7
Parmiles causes les plus significatives, nous signalerons les
parasitoses gastrointestinales et la malnutrition des veaux dans
les deux départements. Le traitement efficace des parasitoses, des
diarrhées et la conduite rationnelle de l'alimentation permettrait
de réduire de façon notable les mortalités dans la région.
Nous signalerons pour clore, l'importance des dég$ts causés
par les accidents de voiture
surtout dans les départements
d'Oussouye.
c.1. J3wlutioa des sorties :
Les principales périodes
d'exploitation ou de sorties
involontaires se situent entre les mois de Janvier et de Mai.
I
J
-F
BIGNONA 3.1
I
I
OUSSOUYEI25.0 25.0 -
8.3
8.3 18.31 - 1 - 1 - 1 8.31-18.3
I
I
TOTAL
I 9.3 14.0 11.6 16.3 14.0 12.3111.6l - 1 9.31 2.31-12.3
71

Les circonstances de sorties les plus importantes sont les
mortalités, les retours h la concession et les ventes dans les
départements de Bignona et dlOussouye.
Par conséquent il faut
signaler l'existence de ventes d'animaux à Oussouye (Avril et Mai)
et à Bignona (Mars et Juillet) alors gue la conception générale
véhiculee retient, à tort, gue les ventes sont nulles dans les
systèmes d'élevage en milieu Diola.
Cette première analyse des troupeaux bovins en milieu rural
révèle des enseignements suivants :
le faible taux de fécondité des femelles reproductrices
(% Pl:;i en moyenne). Ce taux croft selon le numéro de vêlage et à
tendance, dans le département de Bignona à baisser au-delà de la
oiguieme mise-bas.
2.
Une tendance 8 l'exploitation économigue du cheptel bovin
en milieu Diola. A cet Egard, on a constate des ventes d'animaux
entre mars et Juillet dans le département de Bignona et en Avril et
Mai dans le département d'Oussouye.
3.
Une mortalité importante des animaux relevant de cas
pathologiques (diarrhées, parasitoses) mais autant des accidents de
la circulation.
Dans le cadre des activités de développement, il faudrait
considérer des actions de sensibilisation quant à la tenue en
,compte des passages d'animaux sur les axes rapides (axe routier de
Cap-Skirring). Sur le plan vetérinaire, l'accent doit être mis sur
le déparasitage des animaux dans le département d'Oussouye alors
que dans le département de Bignona la lutte contre les diarrhées
devra être intensifiee. La conduite de telles actions permettra de
réduire de près de 60 % les pertes occasionnées sur le cheptel
bovin.
Sur le plan de la recherche-développement, l'année 1992 devra
être mis h profit pour évaluer les performances Bconomigues du
cheptel bovin (retour a la concession et productivité numérique,
reproduction,
et Waluation des performances pondérales et
laitières).
En outre, un accent devra être mis sur ltévaluation et la mise
au point de technologies
animales dans le domaine de la
porciculture et de l'apiculture.
3.4. Le suivi bu credit agricole du Derbac :
Le Derbac, pour atteindre ses objectifs, a mis en place un
programme de crbdit gui par rapport aux expériences passées, se
veut plus efficace car plus accessible aux producteurs. Ce crédit
s'adresse prioritairement aux paysans organisés en GIE et en
72

organisations locales villageoises. Et pour surmonter les blocages
administratifs, le Derbac apporte son appui aux producteurs pour
:Leur permettre de se constituer en GIE et de formaliser un dossier
de crédit.
Apres 2 campagnes de fonctionnement, il était intéressant de
retourner au niveau des béneficiaires pour voir comment est-ce
quVils perçoivent ce crédit et quelles améliorations ils en
attendent. Deux niveaux sont analysés : le niveau institution
(Derbac) et le niveau paysan.
Le recensement des besoins :
Le Derbac a un conseiller de gestion dans chaque communauté
rurale. Le rôle du conseiller est la confection du dossier de
crédit et l'incitation des paysans à la constitution d'un GIE ou
d'une section villageoise.
Après la mise en place du GIE
le conseiller de gestion peut
recenser les besoins et constituer les dossiers de crédit. Il doit
expliquer
aux
membres de ces organisations,
les conditions
dwacguisition et de remboursement du crédit. Il doit leur fournir
egalement tous les conseils techniques sur le choix des équipements
sollicités.
Il anime ensuite les assemblées générales de confirmation,. Il
organise une séance de concertation avec les membres du bureau pour
rkudier individuellement les commandes des membres. La çommande
sera satisfaite a 100 % ou reduite suivant les qualités du membre.
!Cl existe 2 types de membres : le bon payeur et le mauvais payeur.
be bon payeur est caractérisé par le fait qu'il ait remboursé
toutes ses dettes tandis gue le mauvais payeur reste débiteur.
Apres l'étude des dossiers, le conseiller de gestion les
envoie au Derbac. Son comité d'octroi se réunit pour etudier les
demandes reçues. Le plus important dans ces dossiers est l'étude de
projet et le compte d'exploitation bien élaboré.
amode d'accruisition du matériel asrioole et des intrants :
Le nombre de GIE agrée par le Projet Derbac est compris entre
X25-150. Un GIE peut compter de 4 à 50 membres selon les villages.
Tous les membres du GIE doivent se réunir en assemblée
genérale pour blir un bureau compose de 3 membres : un président,
un secretaire et un trésorier.
Sur le proces verbal du conseil d'administration, il doit y
figurer la liste de tous les membres du G'IE y compris ceux du
bureau.
Le Président de l'organisation s'engage à signer les documents
auprès de la CNCAS pour le prêt de la campagne en cours.
7 3

Un numéro du registre de commerce et une photocopie de la
pièce d"identité du Président s'ajouteront au dossier.
Le dossier complet est présente au Derbac par le Président. Le
Derbac :réunit son comite d'octroi pour l'etude des demandes de
crédit. Le comite d'octroi émet un avis favorable ou défavorable
suivant la constitution des demandes. Si l'avis est favorable, le
XDerbac accorde son visa technique. Le dossier de prêt et les
documents complémentaires sont envoyés à la CNCAS par le Derbac.
Chaque GIE prend en charge les frais de dossiers, la prime
d'assurance et verse >l'apport personnel.
L'apport personnel exige par la CNCAS est défini suivant :
- matériel 20 %
- boeuf de trait 20 %
- Materiels dloccasion 35 %
- Semences arachide 35 %
- Semence pomme de terre 50 %
- Autres intrants 15 %
- Source document CNCAS 1992.
Les frais de dossiers sont rétablis suivant le barême ci-
dessous :
TABLEAU 47 :
Montant du prêt
Frais dossier
CFA
CFA
2500
5000
10000
25000
Source : CNCAS 1992.
le montant de la prime d'assurance est de 0,5 % de l'exigible
multiplie par la duree du prêt.
us modalites de remboursement :
la durée du crédit est établie de la manière suivante /
matériels et boeufs de trait : 3 ans
Crédit campagne (intrants)
: 9 mois
Les taux d'intérêt sont déterminés en fonction du taux
d'escompte defini par la banque centrale des Etats de l'Afrique de
l'Ouest, soit des sources de financement utilisé par le prêt.
74

Le taux d'interêt de 11 % est accordé par la ligne de crédit
Derbac. Le remboursement se fait par annuité suivant la durée du
crédit (Matériels et boeufs de trait en 3 annuités et les intrants
en un seul versement après campagne).
~~tarminatioa de l'Ua;Lg;ibla
:
Le montant réel du crédit = montant total - l'apport personnel
Les intérêts = montant réel x 11 % x durée du crédit
L'exigible
= montant réel1 + les intérêts.
Le Bilan :
Nous pouvons dire que depui 2 ans le taux de recouvrement sur
le crédit est situé entre 90 et 100 % au niveau de la ligne crédit
Derbac. Le montant alloué au crédit Derbac de chaque année n'a pas
encore atteint 100 %.
Il faut une parfaite propagande pour amener les GIE vers le
crédit et réduire les charges (frais de dossiers, assurance et
apport personnel).
Cependant, apres les deux campagnes d'application, le niveau
de consommation reste faible malgré une forte évolution de la
campagne 91-92.
TABLEAU 48 : Total credit (CFA)
c Campagne
90-91
91-92
-
-
Semences
2.725.940
2.134.850
Engrais
2.262.262
2.513.664
Matériels
7.498.490
18.842.795
Divers
83.140
Elevaae
10.072.962
9.283.809
1 Totaux
I
22.642.794
I
33.775.118
Pour la campagne 90-91, sur les 500.000.000 seulement les 50%
ont été consommés. La campagne 91-92 : 100.000.000 ont été mis à la
disposition des GIE et des sections villageoises. Le 1/3 est déjà
consomme ce gui n'exclut pas la probabilité dlutiliser les 2/3 ou
plus. C'est ainsi gue le Derbac aura la possibilité d'atteindre son
objectif gui est l'emploi de la globalité de la prévision de
100.000.000 par campagne.
Ce panorama de l'expérience Derbac a été confirmé par le suivi
qui a été fait dans huit localités gue sont : Badiana, Tambacounda,
Thionck-Essyl, Thiobon, Baïla, Aringhala, Kaguit et Suel. Les
personnes interrogées sont des chefs de ménages a 80 % et des chefs
75

de concession à 17 %.
Tous sont membres d'un groupement de
producteurs ou d'un GIE.
65 % des organisations ont une vocation purement agricole alors gue
35 % sont des organisations agro-pastorales. L'ensemble de ces
organisations ont bénéficié d'un crédit. Derbac pour la campagne
1991-1992.
Deux sources de crédit ont été identifiées a savoir le crédit
directement acquis avec le Derbac (92 % des cas) et celui obtenu
par le biais de la CNCAS (8 % des cas).
Dans le cadre spécifique du Derbac, différents types de crédit
ont bté octroyés (tableau).
TABLEAU 49 : Types de crédit
Engrais
Semences
le crédit court terme ou de campagne est constitué par les
semences et engrais, et le crédit moyen terme par le matériel
agricole et l'acquisition des paires de boeufs. Ces crédits ont été
pour une grande part acquis a titre individuel (87.5 %). Seuls 12.5
% du crédit a éte octroyé à titre collectif. Cet octroi a été fait
aides GIE (33.3%),
à des organisations de producteurs (66.7 %).
Toutes ces structures ont produt des garanties
(apports
financieres pour accéder au crédit. Aussi bien pour les crédits
.individuels gue collectifs,
ce sont les GIE () les sections
villageaises () le groupement de producteurs () qui se sont portés
garantes.
L'expression des besoins s'est faite principalement (70 %) au
moment des recensements des besoins par l'argent du Derbac. Dans
les
contraintes
identifiées
le probléme
des
retards
dans
l'acheminement du crédit. Diverses explications sont donnees à
savoir
l'expression
tardive
des
besoins,
les
lenteurs
administratives...
Ainsi certains crédits arrivent en pleine
campagne agricole, ce gui pose de sérieux problèmes aux paysans
dans l'exécution correcte de leur calendrier.
76

En ce qui concerne le remboursement, il a été effectué à lOO%,
au moment de la commercialisation des arachides (82.6 %) et pour la
période Décembre-Janvier-Février.
Les modalités de remboursement sont jugées bonnes dans 37.5 %
des cas, et excessives par la grande majorité des répondants. Et
les suggestions faites dans ce sens pour atténuer les charges
tournent autour :
d e
la baisse des prix des produits comme les engrais, les
semences et le matériel agricole. Les paysans estiment que les prix
pratiqués sont excessifs (42.1 %).
de la diminution du niveau de l'apport personnel (21.1 %).
de l'augmentation
du nombre d'annuités et du délai de
remboursement du crédit.
La
finalité du
crédit
étant
faciliter
l'adoption
des
innovations pour améliorer la productivité, il sera intéressant par
la suite de l'analyser en fonction des innovations proposées par le
Derbac
pour
l'établissement
d'un
conseil de
gestion
plus
opérationnel.
77

CONCLUSIONS - RECOMMANDATIONS
La convention ISRA-DERBAC a très tôt adopté une démarche
originale dans la mesure où elle a dans les différentes phases
exécution, privilégier la concertation entre les deux structures.
Ainsi la définition et la mise en place du programme ont été faite
de manière concertée. Et pour une première année d'exécution les
résultats sont satisfaisants,
même si certaines améliorations
restent encore possibles.
En ce qui concerne les essais adaptatifs, malgrés les retards
dans la mise en oeuvre effective de la convention, une bonne partie
des essais a été exécutée et déjà des résultats appréciables pour
les diffërentes spéculations ont été obtenus. Ils donnent une
indication
sur ce qui est disponible
et le niveau de leur
performance en Basse Casamance. Tout en travaillant dans le sens de
la. confirmation de ces résultats, les actions futures devront
prendre en considération les conditions de leur alppropriation par
les producteurs (Techniques culturales appropriées, dates de semis,
fertilisation...
etc).
L'importance
de ces résultats nIa pas
échappé aux producteurs qui ont été associés à tous les niveaux
dans l'exécution de ces essais : ils sont mis en place sur les
parcelles du paysan, utilisent la main-d'oeuvre et la technicité du
paysan.
Ce dernier
exprime très tôt dans le processus ses
préférences pour tel ou tel autres matériel, et donne les raisons
du choix. Ceci est une indication très importante pour 1'ISRA et le
Derbac.
:L'effet multiplicateur
est
assuré
par les
Visites
organiséest
que le Derbac a réalisées autour de ces essais en
faisant venir d'autres paysans, d'autres villages pour voir ces
essais et donner leurs appréciations. C'est une pratique qui doit
être systématisée par le Derbac en concertation avec 1'ISRA pour an
accroître l'efficacité.
Deux aspects sont à déplorer dans l'exécution des essais
adaptatifs à savoir
(1) la non exécution des essais sur la
mécanisation et sur l'élevage initalement prévus dans le programme.
En effet leur exécution était liée à la mise en oeuvre de certains
investissements qui n'ont pas été exécutés par le Derbac (2) la
faible participation des vulgarisateurs de base du Derbac dans le
su.ivi des essais adaptatifs. Ce qui était demandé a ce niveau, est
que l'agent du Derbac soit associé au suivi pour lui permettre très
tô% de sIinformer sur la performance des innovations au stade de
l'expérimentation et faciliter ainsi sa compréhension une fois au
stade de prévulgarisation et de démonstration.
En ce qui concerne les essais de démonstration, les ambitions
de départ ont très démesurées tant du point de vue du nombre des
thémes que du point de vue du nombre de sites. Dans leur conception
ces essais devraient en plus informer les paysans de l'existence
d'innovations techniques et de leurs performances par rapport à
leurs pratiques, constituer un support pour les échanges entre
78

producteurs, vulgarisateurs et chercheurs.
A la lumière des faibles résultats obtenus, on peut pointer un
certain nombre d'insuffisances qui nécessairement devront être
corrigees pour l'avenir : (1) le nombre de thèmes et de sites a
très rapidement depassé la capacité de gestion du système
d'encadrement
Le travail de démonstration ritétant pas la seule
fonction des 'vulgarisateurs de base du Derbac. Celui-ci s'est
trouvé dans une situation et une charge de travail qui ne lui
permettent pas de gerer correctement les essais mis à sa
disposition. Et cela se traduit pas des retards importants dans la
mise en place, l'abandon pur et simple de certains essais, et un
suivi très peu faible d'autres essais (fiches de suivi non remplies
correctement, donnees manquantes ou inexploitables). Pour l'avenir
il y a lieu de repenser le système de distribution des tâches entre
les vulgarisateurs de base du Derbac de manière à permettre à ceux
la qui vont être chargés des essais d'y consacrer.un peu plus de
temps (2). La collaboration entre agents de terrain (superviseur
ISRA, Vulgaristeur du Derbac) devrait se traduire par un appui
conséquent de l'agent de la Recherche souvent plus expérimenté.
Celle-ci ne s'est pas toujours effectuée dans la mesure où
très souvent ces 2 agents ne résident pas dans le même village, ce
qui était recherche et accepte dans le choix des sites pour les
essais adaptatifs. (3) La formation dispensée aux Vulgarisateurs
pour leur permettre de mener a bien la conduite 'des essais a,été
très insuffisante et expéditive. Elle s'est faite en une seule
seance pour les vulgarisateurs d'une même délégation. Ceci est lié
bien sûr aux retards dans le démarrage effectif de la convention,
qui ont amené les chercheurs a précéder de la sorte, pour démarrer
la campagne dans les délais. Il s'y ajoute que ce même dispositif
devait pendant la même periode participer ad'autres sessions de
formation dans le cadre du programme normal du Derbac.
En ce qui concerne les suivis un certain nombre de suivis a
été mis en place et les résultats figurent dans le rapport.
D'autres initialement programmés (suivi pédologique, cartographie)
n'ont pas été
exécutés du fait de
la non
exécution des
investissements
: achat de matériel par la cartographie, et des
équipements pour le suivi zootechnique.
Cette première année d'exécution de la convention s'est
riialisée parce que les 2 structures l'ont voulu malgrés le fait
qu'on savait que toutes les conditions n'étaient pas réalisees.
Elle a ainsi connu beaucoup de difficultés qui ont un peu atténué
les ambitions de départ, et amené certains réajustements dans le
dispositif pour aboutir à des résultats appréciables tant du point
de vue des essais et suivis,
que du point
de vue de la
collaboration effectuée entre la Recherche et le Développement.
L'amélioration constante de ces acquis doit être pour nos 2
structures une préoccupation réelle et permanente. C'est dans ce
cadre que certaines recommandations sont formulées :
79

- Pour l'élaboration du r)rourmxne techniaue :
Le programme technique est un programme annuel établi de
concert entre 1'ISRA et le Derbac sur la base des résultats obtenus
cette annee par 1IISRA et de ceux obtenus par le Derbac dans ses
différents programmes. Il est important que les 2 structures
procèdent h une évaluation de leurs actions au cours d'une réunion
bilan et de programmation.
- Pour le suivi et l'exkbution du tmogramme :
Le programme surtout en ce qui concerne les démonstrations, a
souffert d'un manque reel de suivi dont la responsabilité incombe
aux deux structures. La prise en charge de cet aspect incombera à
une commission de suivi composée de 6 membres (3 par structure)
dument mandatés. Pour lBISRA ces personnes seraient le chef du
projet ou son représentant, un chercheur, et le chef de gestion. Et
pour le Derbac le Directeur Technique, le chef du suivi-évaluation,
et le responsable du budget. Cette commission aura au cours de ses
&Unions
(au moins 1 par trimestre) a étudier tous les aspects
relatifs à l'exécution de la convention :
la programmation du suivi de l'exécution du programme
technique
la définition, l'organisation et le suivi d'un calendrier
de visites organisées sur les sites d'implantation, des
essais
la definition (thèmes et périodicité) d'un programme de
formation en direction des agents charges de l'exécution
du programme
la mise en place d'un système de suivi pour llexecution
financière de la convention (décaissement, mémoire et
justification)...).
Parallèlement à"cela il est important, pour une plus grande
efficacité du travail des agents de terrain que le Derbac voit la
possibilité de baser les vulgarisateurs de base dans les villages
retenus pour les essais adaptatifs et de spécialiser une partie de
ces vulgarisateurs de base dans la conduite des parcelles de
démonstration. Ceci doit être mis en rapport avec la priorité que
le Derbac accorde au programme de demonstration. L'experience de la
première année fait ressortir le fait que les vulgarisateurs de
base ont à exécuter de multiples tâches qui peuvent souvent
retarder la bonne execution du programme technique.
- Pour la formation :
C'est un aspect important et qui a été très peu développé en
Premiere année. Dans le programme initial il était prévu et exécuté
un volet formation en début de campagne autour de la mise en place
du programme technique. Toutes les autres formatio:ns devraient être
80

faites sur la demande du Derbac, en fonction des contraintes
identifiées au cours de la campagne agricole. Ce dernier aspect n'a
pas été exploité. La commission de suivi en rapport avec le volet
formation du Derbac aura pour rôle de définir ce programme de
formation et s'assurer de son exécution.
- Pour la cfestion financière :
Elle a fortement contribué aux difficultés d'exécution de la
convention. Les ressources financières ont fait défaut durant toute
la campagne, par l'insuffisance des fonds, par leur versement
épisodique,
ou par leur non disponibilité. Dans ce domaine les
termes de la convention (versement des 50 % du fonctionnement au
démarrage)
n'ont pas
été respectés.
Jusqu'à
cette date les
investissement prévus en début d'année n'ont pas été réalisées
expliquant ainsi la non exécution de certaines actions (élevage,
mecanisation, caractérisation). La rupture dans les alimentations
a entrafné la non mise en oeuvre du programme de maraîchage de
contre-saison. A cela s'ajoutent les difficultés de justifications:
le
Derbac ayant versé les fonds à 1'ISBA voudrait que les
justifications respectent les procédures du Derbac, qui sont
souvent très différentes de celles en vigueur à 1'ISBA.
Les 2
structures étant régies par des textes assez différents.
Ces difficultes seraient aplanies si 1'ISBA devait justifier
les fonds directement à la BAD à travers la DDI. Cela suppose que
les fonds de la convention ne transitent plus par le Derbac.
81

EXES

Fig 1 : "Flow-chart" pour un modèle d'approche de transfert de
technologie base sur les caracteristiques du milieu
physique et humain en zone de riziculture de mangrove.
Diagnostique des contraintes
édaphiques et
Expérimentation multilocale; distibution'spatiale
->
des contraintes;
performance
des
solutions;
critères de classification des environnements
I
J
Expérimentation et suivi détaillé aGite échelle
->
---l<-
de la variabilité temporelle des facteurs limi-
tants (salinite, acidité, toxicité du fer et/ou de
->
l'aluminium, bas niveau de fertilité
<.
I
-i
44
Definition et classification
des environnements
(Domaine de recommandation) 1
&
Planification du transfert
et modele de réponse avec
prediction des rendements
l-----
+L
Validation des modeles par 1
1 domaine de recommandation 1
I
--J
-L
&
Faisabilite econo-
Acceptabilité
mique et contraintes
sociale
sur contingences de
e t
la technologie
politique
c,
bL
T R A N S F E R T
E V A L U A T I O NJ-

KAGNOUTT
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