Institut Sénégalais de Recherches Agricoles ...
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
Rapport annuel
1996

Institut Sénégalais de
Recherches Agricoles
Route des Hydrocarbures, Bel-Air, Dakar (Sénégal)
BP 3120 Dakar
Téléphone : (221) 832.24.31 - 832.24.23 ; Télécopie : (22 I 832.24.27
Télex : 61117 ISRA SG’ ; E-mail : bakhayok@,isra.isra.w

Référence
Rapport annuel 1996 de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
ISRA, Dakar, 1998 - 75 pages
Conception et réalisation
Direction scientifique de 1’ISR.A avec la collaboration de
l’Unité d’Information et de Valorisation (UNIVAL)
L’impression de ce document a été financé par I’USAID
dans le cadre du Projet ISRA/NRBAR
0 ISRA
Tous droits de traduction et de reproduction réservés

Editions ISRA
Photos couverture (ISRA)
Recherches horticoles : tomate ; recherches animales : bovins ;
wchet-ches halieutiques : pêche artisanale ; recherches forestières et
w$pMes : techniques pépinières en motte.

Rapport annuel
1996
ISRA, Dakar 1998
Institut Slmégalais de Recherches Agricoles

SOMMAIRE
Avant propos
-4-
Le contexte de la recherche agricole au Sénégal
- $ -
Les résultats scientifiques
- lO-
Le dispositif scientifique
- 63 -
L ’ annuaire
- 69 -
Liste des sigles
- 73 -

Avant propos
Dans le cadre de sa quête permanente d’une plus grande efficacité,
l’Institut a résolument choisi en 1996 de créer un environnement plus pro-
pice à la prise en compte des préoccupations de tous les acteurs du monde
rural et à l’émergence d’un véritable système national de la recherche agri-
cole.
Le présent rapport est le premier élaboré dans ce nouveau contexte.
II met en avant les nouvelles stratégies fondées sur les objectifs gouverne-
mentaux en matière de politique de développement agricole et adoptées
dans le contexte écologique et économique actuel. Il s’attarde sur les nom-
breuses initiatives engagées, tant au plan scientifique qu’au plan de
l’organisation, de la gestion, de la collaboration entre l’Institut et ses par-
tenaires et de l’articulation entre la recherche et le développement, pour
une efticience maximale des activités. C’est ainsi que de nouveaux pro-
grammes pertinents ont été menés après la mise en place d’une nouvelle
organisation matricielle de la recherche en unités opérationnelles régiona-
les, d’appui par grands domaines de recherche, de production et de service.
L’année 1996 aura ainsi été importante et remarquée face aux enjeux
scientifiques mais aussi au contexte institutionnel. Elle participera, nous
l’espérons, de la relance de ses activités et partant de son positionnement
national et régional comme l’augurent les nombreux résultats scientifiques
présentés dans ce rapport.
4

Le contexte
de la recherche agricole
au Sénégal*
’ contient :
1.a diversirf agro-Pcologiquc..
......................................................
.7
L’Institut S&&alais de Recherches Agricoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Les nouvelles orientations
Les aspects Cconomiques du secteur agricole.. ............................
.7
L’ofganisation
Les ressources humaines
I.es objectifs go\\~vernrmellta~~~.
....................................................
8
Les collaborations et partenariats
La recherche/développemenl
5

DeYitniiolion des zones ugro-écologiques du Sknégal
6

Le contexte de la recherche agricole au Sénégal
notamment en association avec
sont caractérisés par des systèmes
niébé) ; (iii) association agricultu-
de production (i) de type formel
re/élevage avec prédominance de
(cas de la SAED au Sénégal) avec
légumineuses (arachide) et (iv) in-
300 à 500 ha aménagés et maîtrise
La diversité
tégration agriculture/élevage avec
totale de l’eau ; (ii) d’initiative
agro-écologique
diversification des céréales asso-
privée (groupement de paysans ou
ciées à des légumineuses.
d’opérateurs avec des exploita-
tions de 50 à 200 ha) ; (iii) d’ini-
3. Les systèmes agro-pastoraux
tiative privée à caractère industriel
L e Sénégal, pays de type sahé- soudaniens (entre SOO- 1200 mm) et commercial sur 1000 ha et plus.
où arbres et arbustes marquent leur
Les systèmes périurbains (Niayes)
lien dans sa plus grande éten-
due (au total 196.16 I km‘),
présence en même temps que les
sont caractérisés par la diversité
comp-
te une population estimée à envi-
hautes graminées (au Sénégal, zo-
des productions végétales (maïs et
nes Sénégal OrientaVHaute Casa-
arachide,
cultures
maraîchères,
ron huit (8) millions d’habitants
mance et Basse et Moyenne Casa-
fruitières et florales) et des pro-
dont près de 60% en milieu rural.
n-rance). Les systèmes de produc-
ductions animales (embouche bo-
Sur la base de critères physiques,
tion sont (i) à dominante coton ;
vine et ovine, élevage caprins,
humains, agricoles et de la ré-
(ii) association agriculture-élevage
production laitière, élevage aviai-
partition des infrastructures de
avec coton ; (iii) association agri-
I’ISRA, le pays peut être découpé
re).
culture/élevage sans coton ; (iv)
en huit (8) zones agro-écologiques
foresterie et agro-foresterie.
(Basse et Moyenne Casamance,
Haute Casamance/ Sénégal Orien-
Les aspects écotiomiques
4. Les systèmes halieutiques
tal, Sud Bassin Arachidier, Centre
du secteur agricole
Nord Bassin Arachidier. Fleuve,
intègrent au Sénégal la’zone mari-
time. Cette zone se définit comme
zone Sylvo-Pastorale, Niayes,
l’espace océanique entre 16”03N
zone Maritime : voir carte). I,
et l2”20N au large du Sénégal
(198 000 km*) et la zone littorale
Les huit zones agro-écologiques
L e Sénégal a vu la contribution
qui s’étend sur 7 18 km le long des
du secteur primaire au PIB
montrent notamment me grande
côtes où s’effectuent les activités
national (2629 milliards de FCFA
diversité de leurs agro-systèmes
s’intégrant dans de grands ensem-
liées à l’exploitation des ressour-
en 1996) passer de l8,8% sur la
bles sous-régionaux basés sur les
ces halieutiques. En outre, les
p é r i o d e 1960-1986 à u n t a u x
systèmes de production.
agro-systèmes estuariens et lagu-
aujourd’hui inférieur à 13%. Pour-
naires sont rencontrés dans les
tant, le secteur occupe près de
1. Les systèmes nord-sahéliens à
différentes zones agro-écologiques
60% de la population active et
côtières.
pastoralisme dominant (200-400
s’affirme toujours comme un des
principaux moteurs de l’économie
mm de pluie) intègrent la zone
Fleuve (haute et moyenne vallée)
Cette typologie des systèmes est
sénégalaise, en termes de revenu,
et à la zone Sylva-Pastorale du
complétée par deux autres systè-
de budget et de balance commer-
Sénégal. Ils se caractérisent par un
mes caractérisés par la disponi-
ciale, avec sa contribution pour
pastoralisme transhimiant.
bilité de l’eau à tout moment de
près de 25% aux recettes d’expor-
l’année :
les systèmes irrigués
tations du pays (la pêche figurant
2. Les systèmes agro-pastoraux
(aménagement des grandes vallées
au premier rang dans le secteur
sahéliens (entre 400-800 mm) sont
alluviales) et les systèmes péri-
primaire).
subdivisés
en
systèmes
agro-
urbains (eaux de surfaces et sou-
pastoraux sahéliens à agriculture
terraines peu profondes, proximité
Depuis deux décennies, le secteur
sèche (zones des Niayes et Centre
des villes pour leur approvision-
est en crise et la production reste
Nord Bassin Arachidier) et les
nement). La pratique des techni-
insuffisante. Avec un taux de
systèmes agro-pastoraux sahéliens
ques intensives de production par
croissance moyen estimé à 2,8%,
à agriculture humide (Sud Bassin
les intrants et la main d’ccuvre est
la production agricole ne dépasse
Arachidier). Dans ces trois (3)
une des caractéristiques principa-
pas le croît démographique. Le
zones, les systèmes de production
les de ces deux types de systèmes.
Sénégal est ainsi passé d’un taux
varient : (i) pastoralisme strict ;
Les systèmes irrigués (zone Fleu-
d’autosuffisance alimentaire de
(ii) prédominance céréalière (mil
ve, Basse et Moyenne Casamance)
70% en 1960 à 53% en 1995. Les
Rapport annuel - 1996
7

Le contexte de la recherche agricole au Sénégal
revenus des producteurs, même
s’ils ont enregistré une hausse par
Pour générer des technologies
L’Institut Sénégalais
rapport à ceux des citadins, ont
adaptées pour le développement
diminué en valeur réelle par
des productions agricoles, la re-
de Recherches Agricoles
rapport à leur niveau des années
cherche doit :
soixante. Le secteur agricole tend
actuellement à ,réduire son impor-
l répondre à l’attente des utilisa-
tance dans l’ensemble de I’écono-
teurs des résultats par une concer-
Les nouvelles orientations
mie sénégalaise.
tation plus poussée ;
l
mieux valoriser ses résultats ;
Conformément aux orientations de
l développer la coopération sous-
la Lettre de Politique de Dévelop-
régionale en matière de recherche
Les objectifs
pement Agricole, l’Institut a mené
et de vulgarisation.
des réflexions approfondies pour
gouvernementaux
réorienter et redynamiser ses acti-
A cet effet, le gouvernement s’est
vités en se basant sur l’analyse des
engagé à :
évolutions et des mutations en
cours de l’environnement agricole
L e gouvernement s’est engagé l adopter un plan stratégique de et socio-économique. Ces réflex-
en 1994 dans la définition et
la recherche agricole pour (1) faire
ions ont débouché sur : (1) un
la mise en œuvre d‘une nouvelle
participer les utilisateurs des résul-
projet d’entreprise dégageant la
politique (Déclaration de Politique
tats de la recherche à la définition
vision d’avenir de l’Institut à I’ho-
de
Développement
Agricole,
et à la réalisation des activités de
rizon 2015, ses grandes orienta-
DPDA) capable de lever les obs-
recherche en milieu réel ; (2) ren-
tions et définissant ses politiques
tacles au développement agricole
forcer les liens entre la recherche,
et options stratégiques; (2) un plan
et agro-alimentaire sénégalais. La
la vulgarisation, les écoles de for-
stratégique sur six (6) ans tradui-
DPDA traite de toutes les filières
mation professionnelle et les béné-
sant ces grandes orientations.
de l’agriculture et de l’élevage en
ficiaires pour créer un véritable
vue de définir des programmes
partenariat ; (3) définir conjoin-
L’année 1996 aura donc été une
prioritaires. cohérents et diversi-
tement avec les partenaires des
année importante p0ur l’Institut
fiés. Elle vise, dans le cadre du
programmes de recherche axés sur
parce qu’elle aura été marquée par
Programme d’A.justement du Sec-
les contraintes majeures de déve-
une intense activité de réflexion.
teur Agricole (PASA), du désen-
loppement agricole ; (4) améliorer
impliquant la ma.jeure partie de
gagement de I’Etat et de la déva-
les mécanismes de coordination
son personnel, pour la fïnalisation
luation du franc CFA, à contribuer
entre Organisations de Produc-
des plans stratégiques régionaux.
à la sécurité alimentaire des popu-
teurs, Recherche et Vulgarisation
thématiques et sectoriels. Pour ce
lations en préservant les ressources
dans l’identification des contrain-
faire, la priorité a été donnée au
naturelles et à lutter contre I’éro-
tes, le choix des priorités et la pro-
diagnostic partagé avec les acteurs
sion du tissu social (génération
grammation des activités.
du développement régionalisé
d’emplois, accroissement des reve-
l doter I’ISRA d’un nouveau sta-
(voir activités scientitiques). Ce
nus des ruraux, investissement pri-
tut (EPST) permettant une meil-
diagnostic. effectué dans plusieurs
vé) en reconquérant le marché na-
leure gestion du personnel de re-
villages répartis dans les différen-
tional et en relanqant les esporta-
cherche.
tes zones agro-écologiques. a per-
tions.
l renforcer de façon durable le
mis d’identifier consensuellement
concours financier de I’Etat.
les activités de recherche sukep-
Les ob.jectifs assignés ~111 XCMII
tibles de lever les contraintes liées
de la recherche agricole dans le
aux systèmes de production et de
cadre de la DPDA visent à :
préparer ainsi la programmation
pour l’année 1997.
l
développer les activités de
recherche publiques et privks et
de vulgarisation en liaison avec les
L’organisation
partenaires privés :
l renforcer le liiinnce~ncnl de la
L’année 1996 est la première aii-
recherche.
née d’activités esPcutées par de
Kapport annuel - 1996
8

Le contexte de la recherche agricole au Sénégal
nouvelles équipes de recherche
thèses confondues) et quatre vingt
naux (AGRYMET et INSAH ratta-
dans le cadre d’une organisation
quatre (84) ont le niveau d’un
chés au CILLS, SAFGRAD ratta-
matricielle de la recherche en
Master (tous niveaux Bac plus
ché à I’OUA, CERAAS, Réseaux
unités opérationnelles régionales,
cinq ans confondus). Les cher-
de recherche, SNRA, CRSP) et
d’appui par grands .domaines, de
cheurs recrutés proviennent d’éco-
internationaux (IDA, SPAAR,
production et de service.
les, d’universités et d’instituts de
C O R A F , CIRAS, F A O , CRDI,
formation très diversifiés géogra-
C E E ,
NRBARWSAID,
FAC,
L’organisation de l’Institut tient
phiquement (USA, Canada, URSS,
ORSTOM, CIRAD, INRA, CNRS,
compte du découpage du Sénégal
Europe, Maghreb).
Universités du Nord, ICCAT,
en huit (8) zones agro-écologiques
NMFWSEFCS...).
adopté suivant des critères phy-
Un grand nombre de formations a
siques. humains et agricoles. Cette
été prise en charge par le projet
Le 16 novembre 1996, la colla-
organisation pet-met à l‘Institut
NRBAR (USAID) et exécuté dans
boration ISRA-ENSA-UCAD s’est
d’être présent au niveau de chaque
des universités américaines. En
d’ailleurs concrétisée par la pose
région administrative. Elle marque
1996, ledit projet a permis le
de la première pierre du labora-
aussi la volonté de l’Institut de
financement de six (6) formations
toire du CERAAS à Thiès dans le
pouvoir répondre simultanément
(Master) qui sont venues s’ajouter
domaine de I’ENSA.
aux problématiques de développe-
aux quatre (4) en cours et aux six
ment, de recherche. de produc-
(6) formations diplomantes de type
tion, et de service conformément
phD. L’Etat sénégalais, la FAO,
La recherche/développement
aux missions qui lui sont dévolues.
I’ORSTOM, la BID, . ..etc. ont
aussi apporté leur contribution en
Dans le but de renforcer et de sys-
Enfin, elle a permis de mettre en
1996 pour la formation du person-
tématiser les relations que I’lnsti-
place des équipes de recherche
nel de recherche de l’Institut.
tut entretenait avec la réalité agrai-
pluridisciplinaires.
re sénégalaise, particulièrement les
producteurs, I’ISRA s’est engagé
Les collaborations et
en 1996 dans la création d’une
Les ressources humaines
partenariats
cellule de concertation et d’action
Recherche/Développement c o m -
L’effectif de I’ISKA. toutes caté-
En 1996, sur le plan de ses
mune aux partenaires de recherche
gories confondues w chiffrait. au
collaborations, l’Institut a initié un
([TA), à la vulgarisation (PNVA/
dernier recensement en Septembre
partenariat renouvelé avec I’en-
ANCAR) et aux producteurs agri-
1995, à 538 agents (442 contrac-
semble des acteurs du dévelop-
coles (CNCR). Cette volonté s’est
tuels, 3 1 expatriés. 62 fonction-
pement agricole sénégalais. Dans
traduite par un pilotage concerté et
naires et 3 militaires) dont moins
ce cadre, l’événement majeur est
une mise en commun de moyens
de 10% de femmes. I.e nombre de
l’organisation d’un ,firum national
pour la mise en œuvre d’un
chercheurs s’élevait à 15 I dont 33
dc’ lu recherche agricole et agro-
programme Recherche/Développe-
expatriés. Même si I’cffectif en
dimenfuire du 13 au 14 mars
ment (R/D). Au niveau de I’lns-
techniciens siip~riciirs parait limité
1996, en préambule à la création
titut, la nomination d’un Chargé de
par rapport ilus nombre dc chcr-
d’un Système National de Recher-
Mission R/D (CM/RD) placé sous
cheurs, l’Institut dispose d’un im-
che Agricole et Agro-alimentaire
l’autorité du Directeur Scientifique
portant personnel d’appui techni-
(SNRAA) efficace et durable.
a permis d’initier ce programme
que (contractuels cl tcmporaircs)
en 1996. Un appui aux chercheurs
et de gestion administrative et
Dans cette perspective, l’Institut a
des différentes unités régionales en
financierc.
élaboré une matrice d’analyse de
matière de R/D a été apporté dans
ses collaborations pour notamment
le cadre de leurs activités de re-
I,a ma.joritti du pcrsoniicl clier-
avoir une vision claire des types de
cherche. II en a été de même dans
clieur a aiiiourrl’liui 1111 bon niveau
collaborations factuelles avec ses
la conduite du diagnostic partagé
d e formation. S u r un cl‘l’cctil‘ tic
partenaires nationaux (Universités
qui, comme on le verra plus loin, a
cent vingt quatre ( 124) chercheurs.
IJC’AD et USL, ENSA, ENEA,
été une des activités principales
il a btk reporté par Ic Service de
EISMV, ONG. CNCR, SRDR,
des chercheurs de l’Institut au
l’Administralion et tics licssourccs
STN-DR, pro-jets, Institutions de
cours de l’anuée 1996.
l-lumaincs que quaralitc (4)) sont
pkhcs. sociétés privées...), régio-
titulaires d‘un cloctoï;~l (toutes
Kapport annuel - 1996
9

Essuis de production de mil en station de recherche : Médina
S&wkh (r&ion de Kaolack)
Les résultats scientifiques*
* contient :
Céreales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
f . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12
Productions halieutiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
., . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
41
M i l
Environnement hydro-climatique
Sor@llo
Pèche industrielle maritime
Mds
Pêche artisanale maritime et continentale
Ri1
Aquaculture
SéSZilllC!
Gestion des ressources naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 7
Lkgumineuses
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
17
Protection et conservation des sols
Arachide
Agropédologie
Niétk
Fertilisation organique. minérale et organo-minrale
Fixation biologique de l’azote

Plantes ri fibres textiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 2
Agroforesterie
COlOIl
Gestion de l’eau
Cultures maraich+rcs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
23
Bioclimatologie
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9.. . . . . . SS
.lasatu
M a n i o c
Politique agricole et socio-konomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
55
Oignon
Filières agricoles
Pimenl
Socio-économie des pêches
Entom«lo@ic
Transfert de technologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
* . . . . . .
59
Diagnostic partage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Productions
animales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Animaou domestiques
Information scientifique et technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Alimentation et nutrilion
Réorganisation de l‘unité centrale de documentation
Svslèlllcs
tl'tlev;l«c
Edition scientifique et diffusion des publications
Pasloralismc
Communication et marketing
Santti animale
Réflexion prospective
Amtilioration gCiic:tiquc
Zookçhnie

Productions
forcstkw . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Semences
liwcstiks
Weclion gCnk?alc
Biologie Ilorale et pollinisation
10
RclaLions ;irl~rci/micro-(~rg~liiislncs symbioliqucs

Les rbultats scientifiques
Au cours de l’année 1996, une
Programmes scientifiques menés en 1996
partie importante des activités de
Programme
Unités
I’ISRA a été consacrée à la réa-
Regionales
IIRH
Appui
IST
lisation du diagnostic partagé avec
BMC
SO”C SBA
ma.4 ZF
ZSP
ZN
PV PA
PF
PASE
ses partenaires et ses clients. Tou-
CCreales
tefois, un grand nombre d’activités
M i l
x
x
x
de recherche a pu être mené grâce
S o r g h o
x
x
Mars
x
au financement de I’Etat séné-
Riz
x
x
galais, de I’IDA, de conventions
S é s a m e
x
Legumineuses
particulières avec des organismes
A r a c h i d e
x
x
nationaux et internationaux, des
Niéhé
x
ONG, du pro-jet NRBAR (USAID)
Plantes a fibres textiles
Coton
Y.
ou de pro-jets de développement
Cultures maraîchéres
(CORAF avec Jachères et PSI...).
Jaxatu
x
P i m e n t
x
O i g n o n
x
Le tableau ci-contre donne une
Manioc
x
Arboriculture fruitière
x
vision globale des principaux pro-
Productions animales
grammes pour lesquels des acti-
Système d’élevage
x
Y
x
x
Pastoralisme
x
x
vités de recherche ont été exécu-
Alimentatia~Mutiition
x
x
x
tées en 1996. Les résultats qui en
S a n t é
x
x
x
Amélioration génétique
Y
résultent, sont développés dans le
Zootechnie
x
x
x
x
chapitre suivant.
Productions forestiéres
Semences forestières
x
x
Sélection
.
x
x
x
x
Interaction arbres/
x
micro-organismes
Productions halieutiques .
E n v i r o n n e m e n t bydro-
x
climatique
Pkhe industrielle

x
Pêche artisanale
x
Aqoaculture
x
Politique Agricole Socio-
Economie

Filières agricoles
x
Y
P ê c h e s
x
x
Gestion des Ressources
Naturelles

Protection et corser-
x
x
x
x
vation des sols
Agropédologie

x
x
x
Fertilisation
x
x
x
Fixation de l’azote
x
x
Agroforesterie
Y
Y
x
x
x
Gestion de l’eau
x
x
Bioclimatologie
x
x. x
x
x
x
x
x
Transfert de technologies
x
x
Y
Diagnostic partagé
x
x
x
x
x
x
x
x
Infnrmation Scientifique
x
x
x
x
x
x
s
x
s
s
x
x
x
et Technique
Rapport annuel - 1996
I I

I Les resultats scientifiques
registrées ces dernières années,
Les témoins et les critères de
avec un taux de croissance moyen
sélection sont les mêmes que pour
annuel de 3% sensiblement équi-
l’essai initial. La synthèse de
valent au taux de croissance démo-
quatre (4) années d’évaluation
graphique, le déficit de la filière
montre que toutes les nouvelles
reste important. Les importations
variétés produisent un rendement
-
céréalières (riz, blé) sont estimées
moyen
supérieur à celui des
à 468.700 tonnes par an dont
témoins. La variété ISMI 9305 qui
Les céréales
357.500 tonnes de riz.
a été la plus productive a donné un
rendement moyen de 122% par
Les travaux de recherche menés à
rapport à celui du témoin IBV
L
I’ISRA contribuent à renverser
8004 vulgarisé dans la zone. Sur la
a production agricole sénéga-
cette tendance.
base des résultats obtenus, les
laise provient essentiellement
variétés ISMI 9305 ; 9301 et 9303
des cultures pluviales (96% des
seront introduites dans un dispo-
surfaces emblavées). L’analyse
Le mil
sitif d’essais en milieu paysan.
des statistiques agricoles enregis-
trées au cours des dix dernières
Amélioration variétale
D’autres essais avancés sur neuf
campagnes montre que les produc-
(9) hybrides expérimentaux (stéri-
tions agricoles vivrières notam-
L’objectif majeur des activités de
lité mâle cytoplasmique) compa-
ment céréalières (ni i Ysorgho, riz,
‘recherche sur l’amélioration varié-
rées à trois (3) témoins (2 hybrides
et maïs) ont connu une légère
tale du mi I est la création et la
ICMH 8512 et ICMH.8507) et une
progression avec néanmoins des
sélection de variétés performantes
variété synthétique (IBV 8004) ont
fluctuations importantes selon les
et adaptées aux conditions agro-
été menés. Le bilan de deux (2)
années et selon la pluviométrie.
climatiques des principales -zones
années d’essais avancés montre
Elles sont passées de moins de
de culture (Nord, Centre Nord et
que l’hybride 862 x Souna 3 est le
700.000 tonnes en moyenne &ir la
Centre Sud). Les activités ont
plus performant avec un rende-
période 1960/1985 à un peu plus
porté essentiellement sur la con-
ment moyen de 2629 kg/ha soit
d’un million de tonnes en 1995
duite d’essais variétaux initiaux ou
153% du rendement de IBV 8004.
/1996 dont 794.000 t de mil/sor-
avancés en station (CNBA).
Sur la base des résultats obtenus
gho (+27% par rapport à la campa-
au niveau de ces essais, il est
gne précédente), 107.000 t de maïs
De nouvelles variétés synthétiques
envisagé de tester cet hybride et le
(+7,4%), et 155.000 t de riz-paddy
issues du programme de sélection
témoin ICMH 85 12 (8 1A x F6GI
(+7,8%). Cette hausse relative
ont été évaluées en essais initiaux.
19) en milieu paysan.
constatée au cours de la dernière
Le matériel végétal testé comporte
décennie, est imputable à I’ac-
neuf (9) nouvelles variétés. Ce
Diversification des cultures
croissement des emblavures en
sont : ISMI 9404 ; 9405 ; 9501 ;
céréales au détriment des spécu-
9503 ; 9504 ; 9506 ; 9507 ; 9508 ;
Dans le terroir de Ndoff (SBA),
lations arachidières mais aussi à de
95 12. Sur la base du rendement, de
une activité de diversification des
meilleures conditions hivernales
la précocité, de l’incidence des
cultures a été conduite en collabo-
entraînant un accroissement sen-
attaques de mildiou par rapport à
ration avec Rodale International. II
sible des rendements.
trois (3) témoins (Souna 3, IBV
s’agissait d’introduire et de tester
8001 et IBV 8004), les variétés
de nouvelles variétés de mil (IBV
La production de riz est passée à
ISMI 9404 ; 9405 ; 9503 ; 9506 (la
8004), de sorgho (CE 0145-66) et
136.000 tonnes en 198411985 pour
plus performante après deux an-
de niébé (1s 275) avec I’applica-
atteindre une production record de
nées de tests à Bambey) et 9507
tion ou non de matière organique
plus de 193.000 tonnes au cours de
ont été retenues pour des tests
(fumier, compost).
la campagne 199311994. Depuis
avancés ultérieurs.
cette campagne. la tendance est à
Une autre activité, menée en col-
la baisse (155.000 tonnes en l995/
Cinq variétés synthétiques déjà
laboration avec Caritas, a été exé-
1996) surtout dans la vallée du
disponibles au niveau du program-
cutée à Sagnanème (SBA). Celle-
fleuve.
me ont fait l’objet d’un essai
ci visait à introduire de nouvelles
avancé. Ce sont les variétés ISMI
variétés de sorgho et la culture de
Malgré les performances de la
9301 ; 9303 ; 9304 ; 9305 ; 9203.
pastèque. Elle visait aussi à appu-
production céréalière nationale en-
Rapport annuel - 1996
12

Les résultats scientifiques
yer la reconstitution du stock de
Bibliographie
ont montré que les rendements ont
semences d’arachide au bénéfice
été généralement très faibles va-
des paysans.
Anklioration variktale d u m i l .
riant de 430 à 827 kg/ha. Tou-
Rapport analytique 1995. CNBA -
tefois, la synthèse de trois années
PlIy f opathologie
Janvier 1996 ; Rapport de synthèse
(1993-1995) a révélé la supériorité
1995. CNBA - Février 1996
d e BC4/CE 1 4 5 - 6 6 . 2 - 1 - 1 e t
Le criblage en stations de 266
BC4/CE 145-66.15-l-2, avec des
numéros de mil pour la résistance
Réunions scientifiques
rendements moyens de 1 10% et
au mildiou a été réalisée a Bambey
109% de ceux de CE 145-66. Ces
(CNBA) et Nioro (SBA). Soixante
Participation de Mr. Amadou Fo-
lignées pourront être retenues pour
deux (62) variétés se sont révélées
fana, sélectionneur, à la conféren-
des essais en milieu paysan.
résistantes (sévérité de la maladie
ce internationale sur l’amélioration
inférieure ou égale à 10%). Par
génétique du sorgho et du mil -
Dans un essai avancé hybrides le
ailleurs, une évaluation de métho-
Lubbock, Texas - USA, 22 au 27
témoin CE 145-66 a produit le
des traditionnelles de lutte contre
Septembre 1996.
meilleur rendement avec 3406 kg /
le mildiou a et6 réalisée. Elle a
ha. Le meilleur hybride, AVGI x
essentiellement concerné le test de
Organisation par Mr. Demba Farba
75-1, n’a produit qu’un rendement
performance du néré (P. hi&&~-
M b a y e d u s é m i n a i r e a t e l i e r
équivalent à 96% de celui de CE
su) en fonction de la dose et du
ROCAFREMI sur IPM à Dakar,
145-66. II convient de noter que ce
type de sous produit (pulpe jaune,
2 1 - 25 Octobre 1996.
résultat est en contradiction avec
graine pilée) sur le contrôle du
ceux obtenus pendant les campa-
mildiou en serre et en plein champ
gnes passées où, en général, les
à Bambey par rapport au témoin
Le Sorgho
meilleurs hybrides étaient de loin
Apron Plus. Les résultats ont
supérieur à la CE 145-66, en termes
montré que la pulpe jaune est sans
Amélioration variétale
de rendement.
effets et que la poudre jaune pilée
s’est avérée opérante uniquement
Dans la zone SOHC, les recher-
Amélioration des systèmes de
en serre aux doses de 15 et 30 g de
ches sur le sorgho ont été con-
production
produit.
sacrées à la création de variétés
productives et à bonne qualité de
Dans le cadre du programme
Enfin, en matière de méthodes de
graine
adaptées aux conditions
d’amélioration des systèmes de
lutte intégrée contre le mildiou, LII~
agro-écologiques des principales
production et,
plus particuliè-
test en champ paysan et en station
zones de production.
rement, concernant la diversifi-
a été réalisé en vue de dégage1
cation des cultures, la variété
celles qui sont accessibles aux
Trois cent vingt six (326) numéros
CEOl45-66 a été introduite dans le
agriculteurs. La combinaison de 2
représentant les collections d’éco-
terroir de Ndoff (SBA) en colla-
méthodes (variété améliorée et
types courts hâtifs, SL et diverses
boration avec I’ONG Rodale Inter-
traitement de semences) a été
autres lignées ont été semées à
national. Un autre essai de diversi-
éprouvée, afin de valider sa fai-
Bambey pour renouvellement.
fication avec l’introduction de
sabilité technique et économique.
Deux cent quatre vingt quinze
nouvelles variétés a été mené dans
Les résultats ont montré que la
(295) numéros ont été renouvelés
le village de Sagnanème (SBA) en
combinaison variété améliorée x
et documentés.
collaboration avec Caritas.
traitement avec 1’ Apron Plus est
plus performante dans le contrôle
Dans un essai initial de lignées
Concernant toujours l’amélioration
du mildiou. Cependant. seul l’effet
caudatum, aucune des nouvelles
des systèmes de production, des
de la variété sur le rendement a pu
variétés n’a produit plus que le
activités de recherche ont été me-
être détecté. Enfin, il convient de
témoin, CE 145-66. La meilleure
nées dans le cadre de travaux de
signaler que les variations obser-
d’entre elles a été CE 320:28-l-2,
thèse. Il s’agit de :
vées ne sont pas seulement le fait
avec un rendement de 1356 kg /ha,
des facteurs testés mais aussi celui
soit 85% du rendement de CE 145-
l
I ‘étude de I ‘eflet alle’lopathique
de la localité et de la pratique des
66.
du sorgho sur la croissance et
paysans.
le développement de I ‘arachi-
Les essais d’amélioration de la
de ;
qualité du grain de la CE 145-66
Rapport annuel - 1996
13

1
Les résultats scientifiques 1
Le Maïs
traitement des données et de
valorisation de la recherche.
Les travaux menés dans la zone
SOHC ont essentiellement concer-
Participation de Mr. S. Thiqw à
né le désherbage chimique du maïs.
l’atelier ISRA/AFRIRECO de pré-
sentation des résultats. Campagne
C’est ainsi que des associations de
1995 organisé à Abidjan - Côte
molécules d’herbicides ont été
d’ivoire, 22 - 29 mars 1996.
testées et évaluées pour leur
efficacité à la station de Sinthiou
Malème.
Le Riz
Pour le contrôle des adventices, le
Amélioration variétale
Callix Combi G (Ametryne +
Les résultats de ces activités seront
Atrazine + Glyphosate, 250 + 250
Riz de bas-fonds. Les activités ont
prése+és dans le mtimoire dc thè-
+ 60 g/l) et le Nicosulfuron ou SL
porté sur l’identification de varié-
se du doctorant.
950 (40 g/l SC) se sont avérés
tés tolérantes aux conditions ad-
efficaces jusqu’à au moins 45 jours
verses des sols de la zone BMC.
Bibliographie
après le semis. Leur efficacité a
Sur 267 provenances de riz en
été cependant légèrement inférieu-
disjonction mis en criblage pour
Amélioration wriGtale du .sorxho.
re à celle du témoin, le Primagram
l’acidité, trente sept (37) familles
Rapport am~~~tiqw 1 WS. CN BA -
extra (atrazine + métolachlore +
ont été retenues, selon des critères
Février 1996. Rapport de synthèse
glyphosate, 200 + 200 + 34 g/ha).
de rendements, de réaction au
1995. CNBA - Fbvrier 1996
Bien que toutes les espèces adven-
stress, de I’acceptabilité, du cycle
tices dominantes soient apparues
végétatif, de la hauteur des plants
au-delà du 35ème jour, leur den-
et du nombre de touffes mortes
sité a été très faible, permettant de
pour une sélection ultérieure. Pour
conclure que le Callix Combi G et
la salinité, un nombre restreint de
le Nicosulfuron sont très promet-
provenances a été retenu pour les
teurs comme herbicides de post-
populations en disjonction. Enfin,
semis du maïs. Le premier, pou-
pour le criblage variétal, vingt cinq
vant être appliqué en prélevée du
(25) variétés ont été identifiées sur
maïs, tandis que le deuxième est
les base des critères cités ci-
appliqué 15 à 20 jours après la
dessus.
levée du maïs. Par ailleurs,
l‘application des herbicides n’a eu
Riz de mangrove. Des travaux de
Participation dc MI-. Amadou Fo-
aucune conséquence négative sur
sélection sur la base du rendement
fana à l‘atelier ISRA/AFIIIKtXYI
la levée.
ont été mis en place dans le cadre
de présentation des rtisultats. C’am-
du réseau régional de I’ADRAO.
pagne 1995 arc<
<p*lnisi’ ;I Ahidian -
Bibliographie
Treize (13) variétés sur les qua-
Côte d’ivoire. 22 - 20 mars 1996.
torze (14) testées ont eu un rende-
Clavel, D. et C. Walker, 1996.
ment significativement supérieur
Participation dc Mr. Amdou I,o-
RL;.sistancc multipk d u muis uux
au témoins local (DJ 684D). Leur
fana a la C’onfZrencc Internationale
chenilles ,jOreuses cl d+lialrices.
rendement varie entre 3900 et
sur l’amélioration géntitique du
Cahiers de l’Agriculture S(3) : 149-
5500 kg/ha. Les variétés BR 50-
s o r g h o e t d u m i l . organisti a
156.
120-2,
IR 21855-63-2-1-2-2-1,
Lubbock, ‘l‘csas - IISA du 22 au
WAR 1 OO-2- 12-l ont donné les
27 Septembre 109h.
meilleurs résultats.
Participation de Mr Abdou Ndiaye
Riz irrigur’. Sur quarhte deux (42)
(SKI) à la rencontre et aux discus-
provenances testées, quatorze ( 14)
sions sur les différentes méthodo-
ont donné des rendements restés
lopics d’amélioration du maïs, de
modestes mais tout de même
supérieurs aux deux (2) témoins
Kal>port allllllel - 1996
14

Les résultats scientifiques
(ITA 230 OLI Faro 50 et DJ 684D).
des parcelles. Le cycle des variétés
50, IR 31785-58, IR 39422-75,
En outre, l’essai régional de ren-
mises en place a été allongé par
AIWU);
dement a fait ressortir une prédo-
cette pression en fer.
l variétés à faible rendement à
minance arithmétique de IR 2042,
cycle calant au calendrier cultu-
ITA 306, Cita 8, ITA 222 et IR
Entomologie
ral de saison sèche chaude (IR
32307- 107.
39357-133).
Les foreurs de tiges du riz sont des
En outre, il convient de signaler
insectes particulièrement nuisibles
En outre ces travaux ont permis
que dans la vallée du Fleuve
en zone BMC. Une évaluation de
d’élaborer le calendrier. cultural
Sénégal, des tests d’adaptabilité de
l’action d’un traitement au PadanG
suivant pour la double culture :
variétés de riz irrigué sont en
y a été réalisée. Sur le site de
cours. Ceux-ci visent à contribuer
Djibélor, une analyse statistique a
l saison sèche chaude : semis du
à l’intensification de la riziculture
été réalisée suivant les normes de
15 février au 2 mars (date
dans la vallée du fleuve Sénégal, à
I’IRRI. Tous les traitements testés
limite);
travers les ob-jectifs suivants :
(800 g, 1000 g, 1200 g de matière
l
hivernage : semis à partir du 21
active de PadanG par ha et 800 g
juillet jusqu’au 5 août, date
(i) élaborer Lule carte variétale du
de Carbofuran par ha en deux ap-
limite pour les cycles moyens.
riz irrigué dans la vallée du fleuve
plications) sont significativement
Sénégal ;
différents du témoin non traité
Les combinaisons de variétés pour
sans être différents entre eux en ce
la double culture ayant donné de
(ii) obtenir une gamme de variétés
qui concernent les pourcentages de
bons rendements annuels sont les
de riz à cycle court (adaptées à la
« coeurs morts 11, de panicules
suivantes :
contre saison sèche chaude et/ou
blanches et le rendement.
aux semis tardifs en saison humi-
Hivernage
Saison !%che
Saison Rendement
de) et à cycle moyen, hautement
Technique culturale
Chaude
Fmide
Annuel
productives et à haute qualité de
D.9.9
TN I (r)
14.13 ua
grain :
Double culture. Des travaux de
IR8 (r)
lR2061-465
(I’) KSS (1.) X.90 tha
recherche sur la double culture du
I K P ( v )
IKP (v)
l-t.27 tiha
IRI529 (dp)
IR 13240 (dp)
15.87 ua
(iii) élargir la base génétique des
riz ont porté essentiellement sur le
r= repiquage : v = semis 5 la volée : dp = semis direct
variétés de riz irrigué (à cycle
calage des cycles et visaient à
en poqwts
court OLI moyen) disponibles dans
identifier des variétés adaptées aux
la vallée du fleuve Sénégal.
différentes saisons de culture (sai-
Une analyse des coûts de produc-
son humide, saison sèche chaude,
tion comparés au prix de la pro-
Quel que soit le type de rizi-
saison froide) et aptes à la double
duction (riz décortiqué + son +
culture, les choix en matière varié-
campagne, sur les binômes de
paille) a fait ressortir en se basant
tale seront confirmés par les tests
variétés donnant les rendements
sur des coûts d’ordre et des ren-
technologiques.
annuels les plus élevés et sur
dements optimum, un bénéfice net
l’approche économique de la dou-
de 1.354.800 FCFA/ha/an qu’il est
En appui aux études d’amélio-
ble culture dans la zone Fleuve.
possible de réaliser avec les varié-
ration variétale sur le riz, l’équipe
Menés en
collaboration
avec
tés productives et les techniques
de recherche de BMC a aussi
I’ADRAO, ces travaux ont permis
culturales disponibles.
mené des activités de suivi de
de classer les variétés en trois
quelques paramètres de l’eau de
catégories :
Trmuil dz{ sol. La qualité du ni-
submersion des rizières en milieux
vellement et le micro relief des
salins et sulfatés acides. Même si
l
variétés à bon rendement, mais à
parcelles irriguées jouent un rôle
certaines variétés donnent des
cycle long ne calant pas au ca-
déterminant dans la variabilité de
rendements satisfaisants. ceux-ci
lendrier cultural de saison sèche
la hauteur de la lame d’eau, de sa
restent modestes comparés à ceux
chaude (JAYA, IR 1529-680,
température (recherches en cours)
des environnements moins stres-
I KP);
et donc sur l’implantation de la
sants. En outre, les teneurs en fer
l variétés à rendement moyen à
culture du riz. Les recherches me-
total ont été I’nrticulièrement im-
bon, à cycle calant au calendrier
nées en station (Fanaye, ZF) et en
portantes en fin dc cycle et SC sont
cultural de saison sèche chaude
milieu réel avaient pour ob.jectifs
traduites par NI~ depî’t géneralisé
(IR 13240-108, IR 3941-86, IR
d’étudier (i) l’effet du travail du
de fer amorphe tapissant la surface
sol sur le nivellement à l’échelle de
Rapport annuel - 1996
ta

1
Les résultats scientifiques /
la parcelle, avec levées topogra-
3 (3/l) pour un rapport de prix de
mangroves de la Casamancr.
phiques avant et après travail du
12,5 (50 millions/4 millions). En
Mémoire de Maîtrise. USL/ISRA/
sol, (ii) l’effet de la variabilité du
d’autres termes une moissonneuse-
ADRAO. Saint Louis, Juillet 1996,
micro relief induit par le passage
batteuse coûte l2,5 fois plus cher
92 p. et annexes.
des machines sur la dynamique de
qu’une stripper alors qu’elle est
levée du riz (vitesse et homogénéi-
seulement 3 fois plus rapide. De
Rousselin V. 1996. Effets du tra-
té de levée). Les premières analy-
même, la batteuse a montré de
vail du sol mecanisé sur I’implan-
ses ont permis d’obtenir les résul-
bonnes performances et une
tation du riz irrigue. Exemple de
tats suivants :
grande fiabilité. Contrairement au
la moyenne valle’e du.fleuve Séné-
stripper qui
nécessite d’autres
gal. Stage de fin de 2ème année
les lames niveleuses actuelle-
tests, la batteuse peut d’ores et
I N A P a r i s Grignon/lSRA/ORS-
ment utilisées dans la vallée
déjà être utilisée et vulgarisée.
TOM, 25 p.
permettent d’obtenir LIII planage
relativement correcte et précis
Bibliographie
Réunions scientifiques
(pente de 3.5/1000) ;
une augmentation des cotes (as-
Dia, 1. et L. Ndecky, 1996. L’adop-
Participation de Mrs. Thiaka
sez homogène, moyenne de 1,5
tion des varietes modernes de riz
Diouf, Samba Kanté et Sidy Seck
cm des altitudes de la parcelle)
dans les mangroves de la Casa-
à la réunion de restitution des ré-
suite à la mise en eau après pla-
mance. ISRA/ADRAO, F é v r i e r
sultats des tests sur le combiné
nage ;
1996. Saint Louis, 20 p.
stripperl batteuse adapté de I’IRRI,
une carte après travail du sol
organisée par I¶ADRAO, I’ISRA
différente de celle avant travail
Diouf T. 1996. Recherches rizico-
et la SAED à Ndiaye en Novembre
du sol. avec des courbes de
les en phytotechnie à Saint-Louis
1996.
niveau beaucoup plus rappro-
(1992-1995).
chées traduisant une répartition
plus hétérogène des cotes après
Diouf T. 1996. Synthèse des re-
Le sésame
travail du sol.
1’
cherches sur la double culture du
riz dans
le Fleuve. Travaux et
Pour la première fois, un essai
Etudes PS1 N” 2. ISRA/PSI, Saint
portant sur le sésame a été mené à
Louis, Novembre 1996,38 p.
D-jibélor (BMC). Des rendements
Un matériel combiné strippeur (ré-
de l’ordre d’une tonne de grains à
colte et arrachage.des panicules) et
Fall A. A. 1995. Impact de la re-
l’hectare (sans apport de fertili-
batteuse, mis au point par I’IRRI
cherche sur le riz dans la valle’c du
sant) ont été obtenus en milieu
aux Philippines, a été introduit pal
.fleuve MGgal. ISRA, St Louis,
paysan avec une variété à fleur
I’ADRAO. L’ohjectif des recher-
version révisée en Juin 1996.
violet/rose. De premières indica-
ches a été d’effectuer des tests de
tions sur un mode de semis op-
ce matériel. d’évaluer ses perfor-
Fall D.J. 1996. La receptivité des
timal et les potentialités de la
mances techniques et économiques
paysans de la moyenne vallée du
variété testée ont été recueillies et
et de procéder aux adaptations
jleuve Sénégal par rapport au
sont à approfondir.
nécessaires, compte tenu des con-
combiné stripper/batteuse. Cas des
ditions et caractéristiques des ex-
villages de Guia et de Donaye.
ploitations de la vallce du Fleuve.
Etude de cas pour I’obtention de la
L’opération a été menée en parte-
licence de Sociologie. Option so-
nariat entre I’ISRA. I’ADRAO, la
ciologie du développement. ISRA/
SAED, LIII artisan de Ross Béthio
USL, 55 p.
(Momar Dieng) et des Organisa-
tions paysannes (OP). Les perfor-
Kanté, S. 1996. Rapport sur l’éva-
mances du stripper comparées à
luation du Combiné Stripper-bat-
celles d’une moissonneuse/batteu-
teuse “ISA/ASI”, hivernage 19951
se et en tenant compte des coûts
96. ISRA, 18 p.
des deux machines ont été jugées
bonnes. Le rapport des performan-
Ndecky L. 1996. Implications so-
ces journalières d’une moisson-
cio-culturelles de l’introduction de
neuse sur celles du stripper est de
nouvelles variétés de riz dans les
Rapport annuel - 1996
16

1Les résultats scientifiques (
L’arachide
Bambey et neuf (9) à cycle long ou
intermédiaires (semis à Nioro). La
Les légumineuses
La plupart des activités menées sur
caractérisation de la collection
l’arachide ont été exécutées à
d’arachide menée dans les deux
Bambey (CNBA).
(2) sites (324 numéros à Bambey
L
et 439 à Nioro) en fonction du
a production de l‘arachide de
Sélection générale
cycle de la variété a permis de
bouche est passée de 13.000
retenir les variétés de type Spanish
tonnes en I984/1985 B 36.000
Les travaux de recherche ont
et Nioro pour les variétés à cycle
tonnes en 1995/1996 soit une
concerné :
(i) l’étude de la
long et les arachides de bouche. II
progression moyenne annuelle de
contamination de l’arachide par
convient de noter qu’une infesta-
9, I %. Les superficies consacrées à
I’aflatoxine en fonction de la
tion par le champignon Macropho-
l’arachide de bouche ont connu
localité ; (ii) le suivi des noyàux
mina a complètement détruit cer-
durant la période une progression
génétiques et le maintien du
taines variétés à Bambey. Cette
passant de IS.000 ha en moyenne
pouvoir germinatif du matériel
activité sera reconduite lors de la
au début des années 80 à environ
végétal ; (iii) la synthèse des
prochaine campagne à Nioro.
40.000 ha en 1995 alors que le
travaux pur les maladies foliaires.
rendement à l’hectare diminuait et
Enfin, en matière de sélection
passait à 9 15 kg/ba.
Des différences significatives d’in-
générale, une synthèse des recher-
festatiin par Aspergillusflavus ont
ches sur les maladies foliaires
Le recul constant de l’arachide
été observées entre les localités. II
(cercosporioses) de l’arachide au
d’huilerie (678.000 tonnes en
apparaît une faible contamination
Sénégal a été réalisée pour la pé-
94/95 contre 1.139.000 tonnes en
à Thilmakha. Toutefois, celle-ci
riode couvrant les années cinquan-
1982/1983) par rapport aux autres
pourrait être due à l’arrêt précoce
te (50) jusqu’à nos jours. Cette
cultures est indiscutable. Il faut
des pluies dans ce site où, par
activité a ouvert des perspectives
pourtant noter que la production
ailleurs, les rendements les plus
intéressantes de recherche pour les
reste bonne chaque fois que les
faibles ont été obtenus (< à 400
différentes régions du Sénégal.
conditions climatiques ont été
kg/ha à Thilmakha, compris entre
favorables. Néanmoins, même si
400 et 600 kg/ha à Bambey pour
Amélioration génétique de
les productions et les rendements
les variétés 55-437 et 73-30 ;
l’adaptation à la sécheresse
annuels connaissent des variations
compris entre 1200 et 1800 kg/ha
liées aux situations pluviomé-
à Nioro pour les variétés 55-437,
Quatrk (4) axes principaux de
triques, il est fort probable que la
73-33, 28-206 et GHl19-20).
recherche ont été abordés : (i)
surexploitation et l’épuisement des
L’observation du comportement
création de variétés à cycle très
terres du
Bassin
Arachidier
des différentes
variétés montre
court ; (ii) création de variétés
permettra difficilement de dépas-
que 55-437 est la plus résistante à
physiologiquement adaptées à la
ser un rendement de 1000 kg à
la contamination par A. jl’avus dans
sécheresse ; (iii) contribution à
l’hectare.
les trois (3) sites d’expérimenta-
l’amélioration des systèmes de
tion. Dans les mêmes conditions
culture ; (iv) effet de la sécheresse
La quantité de niébé produite a été
28-206 et GHl19-20 sont très
sur la contamination par Asper-
de 42.000 tonnes en 1995/1996
sensibles. Ces résultats sont en
gillusflavus et la composition en
pour une superficie cultivée de
accord avec ceux observées anté-
acides gras de I¶huile d’arachide.
97.000 ha soit WI rendement en
rieurement au Sénégal. L’analyse
augmentation relative de 430 kg/
en laboratoire des taux d’aflatox-
Variétés à cycle très court (80
ha et une augmentation de 45%
ine est en cours pour confirmer ou
jours). Des études ont été réalisées
par rapport à la campagne précé-
infirmer les résultats observés sur
en station à Bambey sur des
dente.
le terrain.
lignées issues de sélection généa-
logiques (rétrocroisement de 55-
L’étude du maintien des noyaux
437 et 73-30 sur Chico, sélection
génétiques et du pouvoir germina-
récurrente) ou introduites. Les
tif a été conduite à Bambey
rendements en gousses (> 1 tonne/
(CNBA) et Nioro (SBA) et menée
ha) et en fanes (> 3 tonnes/ha) ont
sur quatqrze (14) variétés dont
été bons pour six (6) variétés tes-
cinq (5) à cycle court (semis à
tées malgré des déficits pluviomé-
Rarwort annuel - 1996
17

Les résultats scientifiques
I
J
triques enregistrés en début et fin
tés 55-437, 55-l 14; (X8-35 et
de cycle. Ce sont les variétés 55-
Un essai agro-physiologique au
Fleur-l 1. A Thilmakha, LIII essai
21, 55-29, 55-27 et 55-215 (issues
champ a été mené en collaboration
densité x fumure a été conduii sur
du 2ici11c rétrocroisement entre 55-
avec les CERAAS dans le but
la variété (X8-35. Les paramètres
437 et Chico) et les variétés 55-
d’évaluer et de comparer les per-
utilisés pour mesurer les résultats
138 et 55 I 14 par rapport aux té-
formances agronomiques (densité,
des essais sont les densités, les
moins 55-437, (X8-35 et Chico.
rendement, maturité), physiologi-
dates de floraison, les maladies
ques (CRE, conductance stomati-
apparues, les pourcentages de ma-
VariMs yh~i.sioloKiyuclllent
adap-
que, transpiration, suivi de la
turité, les rendements, les carac-
tèes ù la .sèchcre.ssc. Des études
couverture, état hydrique du sol) et
téristiques technologiques. Sur le
avec des variétés de 90 .jours ont
technologique de six (6) génotypes
plan variétal, Fleur Il confirme
été menés à Bambey pour tester,
(55-114, 55-138, SRI-4 et les
nettement sa meilleure production
par rapport aux témoins 55-437 et
témoins 55-437, Fleur1 1, X8-
par rapport à GC8-35 et 55-437
Fleur-l 1 des lignées issues (i) des
35). Les résultats obtenus mon-
quelles que soient la date de semis
sélections par rétrocroisement de
trent que les variétés Fleur1 1 et
et la pluviométrie. Eu revanche,
55-437 sur Chico (type 55- 1) et de
dans une moindre mesure 55-138
les performances de la variété 55-
57-422 sur 55-437 (type 57-l ). (ii)
se distinguent par de très bons
1 14 sont sensiblement compara-
des entrées stabilisées par sélec-
rendements en gousses quelles que
bles à Fleur1 1. Elles s’avèrent
tion généalogique à partir de la
soient les conditions hydriques. La
même supérieures sur le plan des
sélection récurrente et (iii) de deux
variété 55-437 (rendements les
caractères technologiques surtout
(2) variétés introduites du Bots-
plus faibles en gousses) présente
en condition de sécheresse. La
wana. La taille des graines, les
les meilleurs rendements en fanes.
valeur de la variété 55- 1 14 sera à
niveaux de précocité et des rende-
Agronomiquement, il a été confir-
confirmer.
ments au décorticage semblent très
mé que Fleur1 1 doit être réservée
intéressants pour les nouvelles
;LLIX zones les plus arrosées su
L’essai densité x fumure indique
lignées de type 57- 1. Leur produc-
CNBA. .
qu’en condition de déficit pluvio-
tivité sera testée lors de la pro-
métrique, la variété GC8-35 peut
chaine campagne.
Enfin, d e u x p r o g r a m m e s d e
être cultivée à 250.000 pieds/ha
croisements ont été poursuivis
améliorant ainsi la production de
Des essais de sélection en station
(cinquième rétrocroisement de 55-
fanes. Il convient de noter que la
par rétrocroisement ou par sélec-
437 sur 57-422 concernant le
dose de fumure apportée n’a pas
tion récurrente ont aussi été
transfert des caractéristiques de la
entraîné de réponse significative.
réalisés. La sélection par rétro-
graine et recombinaison par in-
Cette absence pourrait être due à
croisement a eu pour oljectif de
tercroisement de 44 entrées - 100
l’effet de facteurs environnemen-
transférer les caractéristiques de la
hybridations soit 25% du program-
taux (fertilité du sol, pluviomé-
graine 55-437 sur 57-422. Celle-ci
me - pour former la 3iollc population
trie).
a été réalisée par Back Cross
issue de la sélection récurrente SR
successifs (BC 57-2 g/F.G) ou par
PROD P2-1995 et du test physio-
Effet de la sècheresse WY la con-
sélection généalogique sur neuf (9)
logique conduit en contre saison
tamination par Aspergillus jlavz~s
plantes hybrides en F2 du BC4/57-
en 1995). Le rétrocroisement a
et la composition en acides gras
422. Les meilleures lignées obte-
abouti à la production de 55
de I ‘huile d’arachide. Cette expé-
nues seront respectivement testées
gousses dont la descendance sera
rimentation a été menée à Bambey
en essais variétaux OLI reprises en
testée pendant quatre (4) géné-
et à N ioro sur douze ( 12) variétés.
sélections généalogiques en 1997.
rations et sélectionnée sur la taille
La contamination à I’aflatoxine a
Les sélections récurrentes réalisées
des gousses et des graines et la
été observée avant et après récolte.
ont eu pour but d’initier OLI de
durée du cycle.
L’évolution du ratio acide oléique/
poursuivre la sélection généalogi-
acide linoléique a été mesurée à
que (SRVar/ Phys P2 F4g à partir
Amélioration des systèmes de
différentes conditions pluviomé-
de la 2ic111c population en cours de
culture. Un essai variétal multi-
triques (2 dates de semis). Les
SR et SRVar F6g à partir de la 1~~~
local a été menée dans quatre (4)
résultats montrent une différence
population respectivement). Elles
champ paysans des villages de
de comportements des variétés
seront reprises en sélection généa-
Darou Sam, Pakhi Kébé, Maka
testées en fonction de la date de
logiques ou en essais variétaux en
Fall et N’Dièye N’Diaye (dépar-
semis pour tous les paramètres à
1997.
tement de Kébémer) sur les varié-
l’exception de la taille des graines
Rapport annuel - 1996
18

Les résultats scientifiques
avec des résultats meilleurs ob-
moins les 70.000 FCFA de la
d’une graine). Cette activité a été
tenus 1 la 2~~~1~~ date de semis à
fumure complète, soit 730.000
mise en œuvre à travers deux (2)
Bambey. A Nioro. les résultats
FCFA. Compte tenu des rende-
actions de recherche : (i) étude de
montrent une baisse des rende-
ments obtenus sans fumure, celle-
la réponse à l’irrigation de Fleur1 1
ments en 2l~tll~
date de semis
ci pourrait être supprimée mais il y
dans un essai de contre saison
probablement due au stress
aurait alors un risque de faire
chaude à Bambey ; (ii) étude de la
hydrique en fin de cycle. L’effet
baisser le capital de fertilité des
réponse à la fertilisation de 55-437
variétal est significatif pour les
sols de Thioubalel et, par la suite,
en milieu paysan.
caractéristiques
technologiques.
de faire chuter les rendements.
Les analyses chimiques des acides
(i) Réponse de Fleur1 1 à I’irriga-
gras sont en cours et les conclu-
Une autre expérimentation sur
tion. Cet essai a été mené en colla-
sions de cette expérimentation
Fleur Il en irrigué a été conduite
boration avec le CERAAS dans le
seront tirées ultérieurement.
en saison des pluies à Gnith sur la
but d’étudier les interactions ali-
bordure Ouest du lac de Guiers
mentation hydrique/nutrition mi-
Suite aux résultats encourageants
(ZF, secteur de référence du PSI).
nérale (3 niveaux d’irrigation croi-
obtenus en 1995. des tests sur la
Il s’agissait de proposer un iti-
sés à 4 niveaux de fertilisation). II
culture irriguée de la variété Fleur
néraire technique qui puisse assu-
convient de souligner que seules
1 1 ont été reconduits en saison
rer aux producteurs du GIE Baye
les réponses à l’irrigation ont pu
sèche chaude en
collaboration
Daraw Ouma des ‘rendements
être mesurées car aucune réponse
avec le PNVA et la SAED dans les
satisfaisants dans la cadre de la
à la fertilisation n’a été recueillie.
zones de Cas-Cas (département de
diversification des cultures domi-
L’alimentation hydrique (900 mm,
Podor) et du delta central (ZF). En
nées par la patate douce. Les résul-
600 mm et 300 mm) a provoqué
1996, dans le cadre du PSI, la
tats
technico-économiques
ont
un étagement quantitatif et qualita-
recherche s’est surtout intéressée à
montré, par rapport à un témoin
tif de la production. Le rendement
la fertilité des sols irriguées. Les
d’ensemble (itinéraire général de
maximal (48,4 g pour 100 graines)
résultats ont montri que la fumure
la sole), un avantage léger, mais
et l’indice de récolte (rapport
NPK classique complétée avec 60
non confirmé par l’analyse sta-
gousses/fanes)
sont atteints en
Kg/ha d’urée permet un gain de
tistique, aux traitements (i) T2
condition d’irrigation non limitan-
rendement de 43% sur les gousses
(double densité de semis soit
te. Cependant, c’est la variation du
(soit une plus-value de 372.000
200.000 graines/ha) avec des gains
nombre de graines qui contribue le
FCFA) et de 5 1% sur les fanes
de l5,5% pour les rendements en
plus au rendement final. Au delà
(soit 205.000 FC’FA) par rapport
gousses et 12% pour ceux en fanes
de 700 graines/ha, le poids moyen
au témoin sans engrais. II convient
et (ii) T3 (complément d’urée). II
diminue. Cette action a aussi mon-
de noter un cas particulier observé
sera intéressant de combiner ces
tré que I’efficience de la biomasse
à Thioubalel oil le niveau de ren-
deux traitements, lors des pro-
à produire des gousses et des grai-
dement y a été trt;s élevé. même
chains tests. II convient de noter
nes est plus faible que celle des
sur le témoin sans engrais. Ceci
que le bêchage profond n’a pas eu
fanes en conditions limitantes.
suggère une très bonne fertilité du
d’effet favorable par rapport à la
Pour conclure, Fleur 11 sélec-
sol et amène à s’interroger sur I’in-
préparation à la houe. II a eu pour
tionnée pour ses performances en
térêt de la fertilisation min&ale.
conséquence
de provoquer une
culture pluviale sèche pour le
Avec la fertilisation NPK. le gain
prolifération spectaculaire de cy-
CNBA montre aussi une excel-
sur les gousses est de 25X Kg et
péracées vivaces, dont les rhizo-
lente réponse à l’irrigation. II
2.180 Kg sur les Iànes par rapport
mes (à 80 cm de profondeur et
serait agrophysiologiquement inté-
au témoin. Si la valeur du supplé-
plus) oot été probablement éclatés
ressant d’étudier plus à fond les
ment de gousses (77.000 FCFA)
et dispersés dans l’horizon travail-
raisons d’une telle plasticité aux
couvre à peine Ic coîlt dc cette iii-
lé.
conditions de production.
mure (60.000 FC’FA). celle des
fanes à elle seule ( 130.000 FCFA)
Phytotechnie
(ii) Réponse de 55-437 à la fertili-
en justifie l’intérêt. I>ans Ic inême
sation organo-minérale en milieu
site, si les besoins cn azole sont
paysan dans le cadre d’un assole-
satisfaits. la plus-vnluc est supé-
ment mil/arachide. Cette action
rieure à 500.000 I:(‘I:A sur Ics
s’est déroulée sur six (6) parcelles
gousses et 300.000 I:C’FA sur les
paysannes
dans le village de
fanes. soit 800.000 I:C’I:A au total
Ndiakane (Département de Bam-
Rapport annuel - 1996
19

1
Les niultats scientifiques 1
bey) présentant uue gamme de
pouvoir germinatif des graines
collaboration avec un artisan de
fertilité (faible, moyenne, bonne).
sous atmosphère modifiée avait été
Saint-Louis. Ils ont été conçus
Les réponses à la fuiiiure appa-
mise en place en 1994. Celle-ci a
pour éviter les bourrages observés
rentes sur la biomasse végétative
montré que sous CO2. le potentiel
lors de premiers essais. Un des
aérienne à 25/40 jours se sont
germinatif est optimal avec un
deux modèles a donné entière
atténuées à 70 -jours sous l’effet du
taux de 90% à 36 mois. Des essais
satisfaction, même si des amélio-
déficit hydrique, pour disparaître à
de conservation à grande échelle
rations sont encore nécessaires, et
la fin. Aucune différence signi-
pourraient être proposés sur la
a été dupliqué en deux exemplai-
ficative de l’effet future sur les
base de ces résultats.
res et mis en milieu paysan à la
paramètres du rendement n’a été
disposition des producteurs. Des
constatée. En revanche, les effets
S)nthèse de rbsultats. L’étude a
tests de soulevage ont été réalisés.
paysans (itinéraires techniques
permis d’identifier deux (2) voies
Les résultats préliminaires d’ordre
propres) sont significatifs pour
ma.jeures d’application : (i) con-
technico-économique sont les sui-
toutes les variables étudiées.
servation de semences personnel-
vants :
les eu mi lieu paysan ; (ii) stockage
~VUhU~iOF~

tic I
‘~f~kwil~; u’zr
de semences certifiées et conserva-
la charrue conçue peut être
THIMET ~II n/ilieu p~ysta~. Pour
tion sans insecticide de l’arachide
tirée par deux ânes, un cheval
toutes les variables étudiées. les
de bouche décortiquée. Elle a aussi
et son prix de vente ne dé-
p a r c e l l e s d‘expél.inlentation d e
permis d’identitïer quatre (4) axes
passera pas 25.000 FCFA con-
Ndiakane (département de Bam-
de recherche : (i) recherche de
tre 58 000 FCFA pour les char-
bey) traitées au moment du semis
matériaux d’emballage accessi-
rues de la SISMAR ;
par le Thimet ( 10 Kg/ha, dose
bles; (ii) mise au point de
faible ; 15 Kp/ha, dose préconi-
procédés transférables en milieu
les pertes occasionnées ont été
sée ; 20 Kg/ha, dose forte : témoin
paysan ; (iii) évaluation des atmos-
insignifiantes sur l’ensemble
absolu) ne sont pas signiticati-
phères sur d’autres types de rava-
des tests, moins de 1% ;
vement différentes) du témoin uou
geurs et pour d’autres spécula-
traité. Toutefois, d’aprés les obser-
tions ; (iv) effet des. atmosphères
les performances journalières
vations faites, le traitement aug-
modifiées sur les fongiques.
avec deux ânes ont été trois (3)
menterait la production de gousses
fois supérieures à la capacité de
et l’indice de récolte. Ce résultat
Matériel agricole
travail manuel de 7 personnes ;
est à confirmer.
Charrue polyvalenle ù traction
les semis à plat de l’arachide
Technologie.~~ pst-rL;c’olte
uninde pour l e soulevage de
sont possibles et n’ont pas nui à
I’wachide en irrigué. La produc-
la production, surtout sur des
C’onseriwtion t1e.v semcIlw.~ dkwr-
tion de l’arachide irriguée (Fleur
sols .fondb.
De plus cette
tiquées sfms ulnio,sphir-e contrdlée.
Il dans la ZF) se heurte à une
technique fait économiser au
L’objectif a d’abord été de pro-
contrainte importante au niveau de
producteur le prix d’un billon-
téger les semences stockées de
la récolte. En effet, l’arrachage
nage (25.000 FCFA/ha mini-
leur principal ravageur, (‘tr-yec/oi?
manuel après pré-irrigation est
mum) et d’un offsetage (20.000
serratus OI (bruche de l’arachide).
jusqu’ici la seule technique de ré-
FCFA/ha) si le producteur veut
Les graines ont été conditionnées
colte ‘utilisée. Outre le temps de
faire suivre l’arachide par une
en sachet étanche sous trois types
travail important qu’elle requiert,
céréale comme le maïs :
d’atmosphère (sous vide, sous
cette technique entraîne jusqu’à
anoxie simple et sous CO2 en
50% de pertes sous terres. L’ob-
l’important développement vé-
conditions anosiques). L’effet du
jectif poursuivi par les chercheurs
gétatif de la culture a constitué
conditionnement sur la mortalité
de l’unité ZF (en collaboration
la plus grande contrainte :
des bruches a été évalué à dif-
avec le PNVA et la SAED) a été
beaucoup de bourrages, des ef-
férents intervalles de temps (de 0 à
de mettre au point et de tester une
forts de traction instantanés
42 jours). Les résultats ont montré
charrue légère à traction animale
atteignant parfois 150 kg, faible
une éradication totale de la bruche
pour le soulevage de l’arachide
largeur de lame par rapport au
après 7 jours de stockage sous
afin de réduire les pertes de récolte
grand rayon couvert par les
atmosphère enrichie en CO2 (10
ainsi que le temps de travail. Deux
gousses, . ..etc.
ou 30%). Une autre expérience
modèles légers, inspirés d’un pre-
portant sur la conservation du
mier prototype ont été fabriqués en
Rapport annuel - 1996
20

Les résultats scientifiques
Décembre 1996, Bambey - Sé-
car leur précocité pourrait permet-
néga I
tre d’obtenir deux (2) fois des
Clavel, D. 1990. . InrcViorlrtio77
gousses dans une saison et donc
~~&i~tiquc~ tk I ‘~nhpt~ttio77 i7 1~7
deux (2) récoltes.
sécheresse de I ‘~7r~7chid~. Rqywt
Le niébé
sei77estric~l tl’~7ctivitc~.s. Mai à Octo-
Entomologie
bre 1996. 3 p. et annexes.
Sélection et amélioraii3n
variétale
r>es activités ont porté sur I’opti-
Clavel, D. 1996. F’ic~l7e.s tecl777i-
misation de la protection chimique
ques : (ii c4d7ir7tio77 tk.s rc77&
Trois (3) activités ont été menées
au DECIS (deltaméthrine) contre
177c11t.s cl ~III~I~~:~c t~~i~l777olo~~i~~77~~
.s717
au CNBA de Bambey : (i) essais
les thrips de fleurs et les punaises
I ‘twc*l7i& : ( i i ) p~7tiq7w tic 1 ‘17jT-
variétaux avancées’; (ii) évaluation
de gousses en milieu paysan et en
l~7+htio77 117t11711~~llc~ .s711’ cnwcV7iflc.
de lignées pour la sénescence
station dans le département de
Fiches diffusées aux participants
retardée ; (iii) croisements pour
Bambey (CNBA). Elles ont été
de l’atelier (( Base-Centre Arachi-
l’obtention de variétés plus
menées sur quatre (4) variétés
de 1). CORAF/CERAAS. du 17 au
adaptées et
résistantes
aux
améliorées (Bam bey 2 1, Mougne,
20 Décembre 1996. Bambey -
contraintes.
Ndiambour et Mélakh).
Sénégal
Les essais variétaux avancés ont
En milieu paysan, les résultats
été menés à Bambey et Thilmakha.
montrent des différences significa-
L,a lignée 917 (2225 Kg/ha) et le
tives entre les parcelles traitées (3
témoin 504 (Mélakh) montrent les
niveaux de protection : 2 traite-
meilleurs rendements à Bambey.
ments de fleurs et 1 traitement de
La lignée 802 (1033 kg/ha) est la
gousses) et les parcelles non
plus performante à Thilmakha. Les
traitées. Ces différences se sont
observations ont montré que, sur
traduites par des différences de
les critères de floraison, le site de
rendements en gousses et en grai-
Bambey est plus précoce de quatre
nes indépendamment de la variété.
(4) jours alors que celui de
Economiquement, les’ résultats
Thilmakha l’est plus sur des
montrent l’efficacité de la protec-
critères de maturation (62 jours en
tion phytosanitaire et la rentabilité
moyenne après semis pour attein-
du traitement. II convient de noter
Clavel, D.
1996. L ‘cdcrpt~rtio77
dre 95% de maturité contre 65
que, dans le cas d’une faible
g~i7~;liqm~ <lc I bm*l7itk fin ti lu
jours à Bambey). Enfin, les essais
pression des insectes, la rentabilité
séchere.s.w. C ‘ritCr.c~.s CI 177~thotkc~.s
montrent que les lignées 283
sera meilleure avec un seul traite-
de .sc;lection. C‘oiiimiiilicatic,n â
(Diongoma), 275 (Mouride) et 504
ment.
l’atelier (( Base-(‘entre Arachide )).
(Mélakh) sont les meilleures varié-
CORAF/CERAAS. du 17 a u 2 0
tés sur les deux (2) sites. Des
En stations (Bambey et Nioro), des
Décembre 1996. Lkimhey - Sé-
essais avancés sur les critères de
essais de protection au DECIS (1,5
négal, 9 p.
résistance aux bactéries et virus,
Vha) ont été menés avec six (6)
aux insectes et au striga, sont pré-
niveaux de protection phytosani-
vus pour la prochaine campagne
taire de la floraison à la maturation
des gousses. Ces essais ont
Concernant les activités menées
montré que : (i) la pression parasi-
sur la sénescence retardée, soix-
taire était différente d’un site à
ante et une (6 1) lignées originaires
l’autre (‘jusqu’à 87% moindre à
de l’Université de Californie
Nioro sur les parcelles non trai-
Riverside ont montré une matura-
tées) ; (ii) le traitement permet une
tion précoce (55 jours après semis
meilleure production de gousses et
pour 9 lignées ; 57 j pour 11
un meilleur rendement potentiel en
Participation de Mrs. Abdou
autres ; entre 58 et 60 j pour le
grains ; (iii) l’importance du gain
Ndiaye et Maniével Sène (SBA) ti
reste) Un intérêt particulier est
obtenu et de la rentabilité est liée
l’atelier G Base-(‘entre Arachide » .
apporté à ces nouvelles lignées qui
au niveau de traitement.
CORAF/CERAAS. d u 17 a11 2 0
semblent par ailleurs productives,
Rapport annuel - IV.)~
-. .-
21

Les résultats scientifiques
Protection des ciertrL;es stockL;es
Réunions scient$Yques
En conclusion, une tendance à la
Des essais de protection de stocks
hausse des prix s’accentue surtout
Participation de Mr. Dogo Seck et
de graines de nit-& contre la
pour le niébé de consommation.
de Mme Mbène Faye à la réunion
bruche (( irllo.~ohr~uc~l~rl.v
nltrcwh-
du Comité Directeur du CRSP/
tus) ont été mis en place en milieu
Essuis mini-kit. Ces essais ont été
Niébé. Août 1996.
contrôlé à Bambey. Ils concernent
menés sur quatre (4) variétés
l’évaluation de l’efficacité d’insec-
(Mélakh 5 0 4 , Mouride 2 7 5 ,
ticide de synthèse et la recherche
Ndiambour, Diongoma 283) dans
de méthodes alternatives de pro-
six (6) villages en collaboration
Le coton
tection (effet du stockage hermé-
avec des groupements d’hommes
tique seul OLI combiné avec I’utili-
(6) et de femmes (1). Les rende-
sation des feuilles de h’o.witr .s~JI~c’-
ments obtenus varient partout
galmris à effet insecticide). Les
entre 650 et 1500 Kgha. La
L a production de coton a
expérimentations sont en cours.
variété Mouride a donné
les
progressé avec une percée de
Cependant. elles montrent dejà un
meilleurs rendements dans tous les
52.000 tonnes au cours de la cam-
niveau
dc protection variable
sites. Le département de Bambey a
pagne 199 1 /1992. Cependant I’é-
suivant les variétés testées et des
produit les rendements les plus
volution observée ces quatre der-
résultats encourageants pour le
faibles.
nières années indique une tendan-
traitement combinant le stockage
ce à la baisse. La production s’est
hermétique avec les feuilles de
II ressort de ces essais que la
établie à 30.000 tonnes par an en
Bosciu .sc~ttc~Kcrlcrt.si.s.
variété Mouride et la variété
moyenne. Cette baisse s’explique
Mélakh ont été les plus appréciées
en partie par une légère diminution
par les paysans dans tous les sites
des surfaces cultivées. passant de
Oil
elle a été
nouvellement
44.000 hectares en 91-92 à 33.900
Deux activités de recherche ont été
introduite du fait de sa précocité.
ha en 94-95 du fait d’une con-
menée en 1996 au CNBA. Elles
Sa diffllsion existait cependant
currence commerciale avec I’ara-
concernent : ( i) la commercia-
déjà et se poursuit grâce à World
chide dans la zone cotonnière.
lisation du niéhé (ii) le suivi des
Vision et au PNVA. Dans ses
Pourtant, à moyen terme. les ob-
essais de démonstration en milieu
activités de recherche futures,
jectifs de production visent 80.000
paysan.
l’Institut devra mettre l’accent sur
tonnes de coton graine sur une
l’introduction de nouvelles varié-
superficie de 67.000 ha.
L a ~o777777e7~~icrli.sc7~io77
th 77iL;hP.
tés dans des essais de démonstra-
Une étude a porté sur le suivi et les
tion. De plus, une étude sur I’éva-
Les recherches sur le coton ont été
fluctuations des pris du niébé
luation de l’impact économique
réalisées au CRA de Tambacounda
(gousses vertes. graines de con-
des technologies sur la production
en collaboration, pour le volet
sommation, seniences) dans I‘es-
du niébé compléterait les données
(( milieu paysan )) avec la SODE-
pace et le temps. Le pris moyen du
prélimi-naires disponibles.
FITEX.
kilogramme de niébé a varié entre
175 et 250 francs CFA (campagne
Bibliographie
1995-l 996). Le niébé vert a été
vendu de 60 à IX0 F CFA/kg en
Seck, D., Lognay G., Haubruge E.,
Un test d’efficacité d’association
début Septembre 1996. Sur l‘axe
Marlier M. and Gaspar C. 1996.
de molkules d’herbicides sur le
Thiès-Louga, une étude B montré
Allrr77ulive
posilion o f C’m~peu
cotofinier d montré que les pro-
que de Septembre ti Octobre 1996.
~swcis agtrinst ( F ) (C’olcoptera :
duits mis en comparaison. effi-
8237 Kg ont été commercialisés
Btwc*hidw) usittg hertttetic. s~oruge
caces en début de cycle de la
pour une valeur de 558.375 F
trlone o
r

ii7 co777hi77ulior7 witk culture, ne semblent plus présente1
CFA. Le pris des graines de
Bosciu senegak77sis (PC~S) lu177 ex
une action efficace contre les
coiisommatioii varie de 60 (région
Pair. J.
Stored Prod. Res.
adventices au delà de 40 jours.
de Louga) à 250 I: CFA (région de
32(1):39-44.
sauf pour le Flurta D (Flurtamone
Bambey à faible production). Les
!87,5 g + Diuron 375 g/l de la
semences condilioiiii~es sont vcn-
firme Rhône Poulenc) à Velingara
dues entre 300 et 500 F C’PA/Kg
(SOHC).
au compta it ou subventionnées.
Rapport annuel - 1996

1
Les résultats scientifiques
Prntectim I>l~~~tc).srrt~itc~ire
n’ont montré, quant à elles, aucune
différence significative avec KMN
Les cultures maraîchères
La lutte contre les ravageurs du
qui présente en outre un bon
coton (chenjlles carpophages et
niveau de production. Pour la
phyllophages. I’iqueurs/suceurs) a
production par plante, aucune
fait l’ob.jet de nombreux essais.
L
différence significative n’a été ob-
‘horticulture est un domaine
servée entre les nouvelles lignées
où le Sénégal a un avantage
L’efficacité du C’ypercal MM n’a
et entre elles et leurs parents. Deux
été que de 44% a Sinthiou Maléme
comparatif certain.
La filière
groupes ont été distingués sur la
et celle du. Cyperfos de 39% a
horticole a enregistré, une satisfac-
base du poids moyen d’un fruit :
Kolda. II est apparu que sous une
tion des besoins de l’ordre de 70%
(Gl) fruits à gros calibres (Ll, L2
forte pression parasitaire. la pro-
pour une période de 6 à 8 mois sur
et L3) et (G2) fruits de calibre
tection est inefficace. L’efficacité
l’année. La production est passée
inférieur (L4 et L5). La comparai-
d’associations binaires de traite-
de près de 152.000 tonnes en
son du poids moyen des fruits de
ment chimique a été testée dans un
1990/1991 à 182.000 tonnes en
chacune des lignées avec leurs
deuxième essai. Le rendement SUI
1993/1994 dont 80% proviennent
parents a montré que les iignées de
les parcelles traitées avec I’asso-
de la zone des Niayes. Les expor-
Gl ont un poids moyen inter-
ciation Cyperméthrine/Monocroto-
tations qui
avaient fortement
médiaire entre leurs deux parents
phos (36/200 g/ha de la SEN-
régressé, ont con~iu une progres-
et que les lignées de G2 ont des
CHIM) a été signifïcativclnent SLI-
sion de 70% entre 1991/1992 et
fruits d’un calibre inférieur à celui
périeur à celui des parcelles té-
1992/ 1993. Depuis cette période,
de leurs parents. Du point de vue
moin traitées
a u C’cperméthri-
elles connaissent mie stagnation.
de la pilosité, toutes les lignées ont
ne/Métamidophos (36/300 g/ha).
les mêmes caractéristiques que
L’efficacité de nouvelles associa-
Les travaux de recherche sur les
leur meilleur parent laissant sup-
tion de matières actives acarides
cultures maraîchères ont été prin-
poser une bonne tolérance aux
par rapport au produit vulgarisé
cipalement menés par l’équipe de
acariens. Parmi les descendants en
(Deltaiiiétlirine~l’ri~~~~~~~l~~~s.
10/200
I’IJnité Régionale de Recherche
ségrégation, huit (8) nouvelles
g/ha) a aussi ete étudiee. Les ren-
des Niayes et exécutés au Centre
lignées ont été sélectionnées et
dements obtenus dans Ics parccl-
de Développement de I’Horticultu-
feront l’objet d’évaluation.
les traitées avec l’association c’y-
re (CDH).
perinétlirine/t3n~i~~siilliin.
(30/500
g/ha) ont été I+3xmail supcrieurs
Le manioc
à ceux obtenus sur les parcelles
Le jaxatu
traitées avec le témoin vulgarisé.
Sur demande du PNVA, l’on a
Par ailleurs. I‘efticacitc du Decis/
Des travaux sur l’amélioration de
procédé à la multiplication rapide
Endosulfan en liwction de la dose
la productivité de lignées de jaxatu
(technique de bouturage à deux
et de la fi-éque~~c des applications
(,%dututttt aethiopicum L.) à gros
noeuds) de nouveaux clones de
a é t é testce. Aucune dil’tercnce
fruits et tolérantes aux acariens et
variétés de manioc sélectionnées
entre les applications et Ics asso-
aux nématodes sont en cours au
pour leur rendement élevé et leur
ciations dans la protection des
CDH dans le but de créer de
résistance à la mosaïque africaine.
cotonniers n‘a étc constatée nion-
nouvelles lignées par sélection gé-
Ce sont les variétés 30.337,
tram Irinsi la p~wihilitf dc réaliser
néalogique. Cinq nouvelles lignées
30.555, 30.572, 30.786 et Kombo
des économies dans la protection
(LI, L2, L3, L4 et L5) se sont
2 .
phytosanitairc par Ics maticres
révélées performantes pour les
actives.
critères recherchées (développe-
Trois (3) plantules ont été obte-
ment végétatif et morphologique,
nues en moyenne par bouture à 2
productivité, tolérance aux aca-
noeuds (contre les 6 à 8 prévues)
riens et aux nématodes). La com-
malgré l’apport de fertilisants au
paraison de chacune des lignées
cours de la multiplication en abris
avec leurs parents a montré que
tunnel. L’apport d’horm,ones de
12. L4 et L5 ont des potentialités
croissance a été envisagé pour
de production supérieures à la
éviter l’épuisement des boutures et
lignee parentale L8 (KMN) si le
pour augmenter par conséquent le
nombre de fruits potentiels (NFP)
taux de multiplication. Les plantu-
est considéré. Les lignées LI et L3
liapport annuel - 1996
2 3

Les résultats scientifiques
les prélevées et transférées sur
cultivar Early Harvest semble plus
Entomologie
substrat sableux stérilisé ont mon-
adapté à la période hivernale par
tré des taux de mortalité quelque-
son comportement au champ mais
L’efficacité du Neem dans la pro-
fois importants avec un taux de
reste sensible à la fonte des semis.
tection naturelle et la conservation
23% pour 30.555 et 65% pour
Son cycle végétatif semble plus
des sols contre I’infestation des
30.786 (effet variétal et/ou nature
long et ce cultivar produit des bul-
nématodes a été étudiée en milieu
du substrat). Les plants repiqués
bes sains de poids moyen supé-
paysan (zone de Ndoyène à
en parcelles d’expérimentation ont
rieur aux deux autres pour les
Mbour). L’objectif majeur était de
eu un bon développement végétatif
calibres (40-60 mm et > à 80 mm).
lutter biologiquement contre le
et sont restés indemnes de la
Enfin, le cultivar Rouge Espagnol
Meloïdogyne, nématode phytopha-
mosaïque africaine. L‘expérimen-
s’apparente beaucoup à Early Har-
ge qui cause des pertes de récolte
tation réalisée a permis de distin-
vest pour les critères mesurés.
évaluées entre 25 et 65%. A cet
guer des variétés à port très rami-
effet, l’action nématicide du Neem
fié (30.555 et 30.572) qui pourront
a été testé (8 traitements) sur la
produire en moyenne près de 20
Le piment
culture de tomate (variété Kara-
boutures de 15 cm par plagte et
koli).
des variétés à port érigé (Kombo
L’étude de l’influence du compost
2, 30.337 et 30.786) qui donneront
à base de chitine sur le dévelop-
L’évaluation de la densité des po-
entre 10 et 15 boutures.
pement des cultures de piment
pulations de nématodes au niveau
(C’up,sicuIl1frutescens)
et les popu-
des racines de tomates montre une
lations de nématodes a été réalisée
très forte augmentation dzs indi-
L’oignon
au CDH (Niayes). La variété Safi a
vidus trente (30) jours après repi-
été utilisée comme plante test dans
quage (au total 6 genres dont
Une analyse de la productivité de
uii essai avec plusieurs traite-
68,9% de Meloïdogyne et 17,39%
3 cultivars d’oignon (,4//izon ~~IXI
ments. Les résultats obtenus mon-
de Scutellonema) avec une impor-
L.) en période chaude et humide à
trent que les rendements en fin de
tante variabilité inter-blocs de I’in-
Dakar a été menée dans le but
cycle végétal sont faibles à très
festation. Les résultats de cet essai
principal d’identifier des itinérai-
faibles excepté pour le traitement
sont restés incomplets et devront
res techniques (calendrier cultural,
où du compost (14 t/ha) a été
être reconduits et accompagnés
périodes des semis. gestion de
épandu sur toute la parcelle par
d’observations
agronomiques
l’assolement) conduisant à une
rapport au rendement habituel
(hauteur des plants, nombre de
production optimale et à la sélec-
(compris entre 5 et 20 t./ha). Le
fruits, rendement).
tion de cultivars adaptés et stables.
nombre de nématodes dans le sol a
Trois cultivars ont été sélectionnés
augmenté à l’exception des traite-
Bibliographie
pour cette expérimentation (Yaa-
ments avec motte 7x7 et avec
kar, Rouge Espagnol, Early Har-
application locale de Barbary
Batcho, M., Kane A., Coly E.V. et
vest) et I 1 dates de semis ont été
plante au poquet (seuil minimum).
M. Ducousso. 1995. E&t.~ des
retenues (de Mars à Juillet 1996).
L’épandage du compost de chitine
endomycorhizes et du Basumid
La première observation réalisée a
sur toute la parcelle bloque I’évo-
(Dazomet) sur la croissance et la
révélé une pression parasitaire im-
lution des nématodes. L’incorpora-
formation des bulbes de plants
portante sur les .ieunes plantules en
tion de Barbary plante au repiqua-
d’oignon. Allium cepa L.. cultivés
pépinières (< à 50% de levée). Les
ge a un effet nématicide important.
sur sol infesté par Pyrenochaeta
résultats ont montré que Yaakar
Concernant le nombre de némato-
terrestris (Hansen) Gorenz, Wal-
‘n’est pas adapté à la période hiver-
des dans les racines du piment,
ker et Larson au Nord-Ouest du
nale. Ce cultivar répond bien au
celui-ci est décroissant durant le
SJnC;gaI. Bull. Inst. Fond. Afr.
critère de conservation avec un
cycle et selon les traitements. II
Noire Cheikh Anta Diop, ser. A
bon taux de matière sèche mais il
convient de noter que I’incorpora-
48: 15-25.
demeure très sensible à la lon-
tion de mocap au repiquage
gueur du jour et aux complexes
empêche la pénétration des néma-
Bordat, D., Coly E.V., and C.
fongiques actifs pendant cette sai-
todes au début du cycle contraire-
Roux-Olivera. 1995. Morphome-
son. De plus, ce cultivar a une plus
ment aux autres traitements.
trie, biologicul u n d bahavioural
grande propension à donner des
d$erences between Hemipturse-
bulbes de diamètre inférieur à 40
nus varicornis (flvm., Eulophidae)
mm, non commercialisables. Le
and Opius dissitus (Hym., Braco-
Rapport annuel - 1996
24

)
Les résultats scientifiques 1

ce aux attaques parasitaires. Ces
mêmes paramètres seront utilisés

Arboriculture fruitière
dans une comparaison entre les
agrumes en culture associée et les

Coly, E.V.. Bordat D., and P.
agrumes en culture simple.
Letourmy.
I 995. rI~flllivl(‘P of
temperature o u
Opius clissitw T rois activités ont été menées Les résultats préliminaires concer-
(Hym., Brtrconicltrc) (1 purusitoid
dans le domaine de I’arbo-
nant la production maraîchère ont
of Lirioqzcr
riculture fruitière, dont deux au ni-
trjfdii (Dipt. Agro-
montré que les pastèques Sugar-
mizihe) .
Entomophnga
40(l):
veau recherche avec un essai va-
Baby et Kaolack, ainsi que le
119-124
riétal agrume en milieu paysan sur
Gombo rouge donnent une produc-
la bordure Ouest Lac de Guiers
tion très appréciée par le GIE. Le
(ZF) et un essai sur la culture in
mode d’irrigation gravitaire sub-
vitro de bananier Robusta au labo-
mergé sur des micro-parcelles de
Participation de Mr. Meïssa Diouf
ratoire URCI de ‘I’ISRA/ORS-
25 m* ne s’est pas avéré adéquat.
à l’atelier sur la mise en œuvre
TOM. La troisième activité a porté
II a provoqué la mort de 45 % des
d’un projet de légumes tradi-
sur l’évaluation variétale d’agru-
semis directs. Pour la prochaine
tionnels de type africain organisé
mes et la multiplication de plants
campagne maraîchère associée, les
par I’IPGRI à Naïrobi - Kenya du
fruitiers dans les stations de Ndiol
semis directs seront effectués sur
24 au 3 1 Août 1996.
et du Jardin d’Essais de Sor (ZF).
des bilions. Enfin, en matière de
parasitisme, une attaque d’Heliotis
Essai vari&tal agrumes.
Participation de Mme Fatou Gueye
Cet essai,
dévorant les feuilles des agrumes a
au séminaire sur les plantes de
s’étalant sur une durée de cinq (5)
été enregistrée. De plus, une forte
couverture organise par le CRDI,
années, est dans sa première année
attaque sur les melons et pastèques
Sasakawa Global 2000 et I‘IITA à
d’exécution. II entre dans le cadre
par la Coccinelle des Cucurbita-
Cotonou - Bénin du 28 Septembre
de la valorisation des terres de la
cées s’est répandue sur les par-
au 5 Octobre 1996.
vallée du fleuve Sénégal, notam-
celles d’essai. Les mensurations
ment la bordure Ouest du Lac de
des arbres fruitiers ont débuté en
Participation de Mr. Alain Mbaye
Guiers, par la diversification des
décembre 1996 et s’effectueront
à l’atelier de montage et de coor-
cultures irriguées.
chaque mois. II est très tôt pour
dination d’un pro-jet de recherche
avoir des éléments significatifs.
en agriculture urbaine organisé par
L’objectif majeur est de détermi-
le CRDI à Ouagadougou - Burkina
ner des variétés d’agrumes produc-
Amélioration de la culture bana-
Faso, 24-30 Septembre 1996.
tives et adaptées à la zone et de
nière. Cet essai s’inscrit dans le
trouver un référentiel agrotechni-
cadre d’un projet financé par une
Cours donné par Mrs. Massër
que d’un modèle de rentabilisation
ONG belge (Vredes Eilanden).
Nguer et Cheikh Lô en appui dans
des jeunes plantations par I’asso-
L’objectif principal consiste à dé-
le domaine du maraîchage et de
ciation culturale arboriculture frui-
finir dans les conditions du labora-
l’arboriculture fruitière. Cours
tière/maraîchage
(pastèque Sugar-
toire URCI, les meilleures techni-
organisé par I’AGETA à Rosso -
Baby, pastèque Kaolack, gombo
ques adaptées à la culture in vitro
Mauritanie, 7- 17 Mars 1996.
Puos, gombo Rouge, melon jaune
de méristèmes de bananier et ac-
canari).
cessibles sur le marché national.
Six espèces d’agrumes ont été in-
Le projet de recherche devait
troduites dans le Périmètre irrigué
également permettre de produire
du CIE Baye Daraw Ouma à
40.000 vitroplants de bananiers
Gnith, ZF). II s’agit du limettier de
Robusta, pour les périmètres bana-
Tahiti, du pomelos Shambar, du
niers de l’arrondissement du Médi-
tangor Ortanique, de l’oranger
na Yero Foulah (SOHC).
Navel Thompson, du clémentinier
Communes et du mandarinier Os-
L’équipe chargée de mener des re-
ceola. Ces espèces sont actuelle-
cherches pour le programme bana-
ment testées pour leur croissance,
ne a mis au point des techniques
le développement et l’aptitude à la
adaptées de désinfection des ex-
production ainsi que leur résistan-
Rapport annuel - 1996
25

1Les résultats scientifiques /
plants de Musa et des milieux de
cette dernière s’avère fort
culture appropriés. On a réalisé
intéressante en raison de ses
Les productions animales
avec succès, l’initiation aseptique
gros fruits sans pépins qui font
des cultures méristématiques et
qu’elle est bien appréciée des
leur multiplication massive. II s’en
populations.
est suivi la régénération de plan-
tules individuelles enracinées et
Multiplicution de plunts jbitiers.
C es dernières années le sous-
leur acclimatation en serre. Un bon
La multiplication de plants a été
secteur de l’élevage se relève
nombre de plantules enracinées
réalisée dans les pépinières de
progressivement des durs effets de
ont été mycorhizks aussi bien if
Ndiol et le Jardin d’Essai. L’objec-
la sécheresse des années soixante
vitro que pendant l’acclimatation
tif majeur est de mettre à la dis-
dix (70). Sur la période 1981/94, le
en serre.
position des populations, des
cheptel est passé de 2.424.000 à
plants de qualités en vue de la pro-
2.800.000 pour les bovins, de
Un premier lot d’environ 2.000
motion de l’arboriculture fruitière
1.966.000 à 4.600.000 pour les
vitroplants de bananiers sains et
et de la diversifkation des produc-
ovins et de 982.000 à 3.200.000
vigoureux ont kté distribués aux
tions.
pour les caprins. Ainsi, la pro-
planteurs de la région de Kolda.
duction annuelle de viande de
Actuellement,
environ
20.000
En 1996, l’unité ZF a diffusé quel-
ruminant est passée de 46.000 en
vitro-plants de bananiers issus du
ques 5.700 plants fruitiers.
1981 à 77.000 tonnes en 1994 et
laboratoire URCI sont dé.jà en
les importations ont baissé pour la
champs 0i1 ils manifestent à la
Bibliographie
filière de 5.000 tonnes en 1987 et
grande satisfaction des planteurs.
de 2000 tonnes en 1992. Malgré
une très rapide croissance accom-
Nguer, M. 1996. Note sur les re-
ces performances et les efforts
pagnée d’un excellent état végéta-
chwches de I’ISRA sur lu banane.
entrepris, la progression de la pro-
tif.
ISRA Saint-Louis,
Septembre
duction de viande est loin de
1996, 12 p.
suivre l’évolution du taux de crois-
Essuis voric~tum 01 ~onll,or.tcnlerII
sance démographique. Cette situa-
.sur tqwics. Des essais s o n t
Nguer, M. 1996. Fiches techni-
tion entraîne la baisse moyenne de
installés depuis 1990 à la station
ques ISRA/Rtkecru @ique 2OW
la quantité de viande disponible
fruitière de Ndiol (Zf:). Ils portent
FONG. :
qui est passé de 18 à 10 kg per
essentiellement sur les espkes
capita de 1985 à 1993 alors que la
suivantes: orangers ( 12 variétés),
C’ozît d’installation et
production
d e v i a n d e d e v r a
mandariniers ( 12 variétés), pomé-
rentuhilité d’un vergm
atteindre 134.000 tonnes en l’an
los (8 variétés). citronniers (4 va-
villqeois ~~ugrutiws.
2000 pour satisfaire les besoins.
riétés), limetiers (4 variétés). Le
C’oût n’instullution et
Pour sa part. l’aviculture a connu
suivi de ces essais a porté sur la
renttrhilitk d’un vergw
un essor important ces dernières
fertilisation, les traitements phyto-
villtlgeois de niunguiers.
années. Le tans de couverture des
sanitaires. les tailles de formation
Les techr~iyues d’installation
besoins en production de poussins
et de fructification. l’irrigation et la
a atteint 45% en 1992 grâce au
d’aine pluntution.
production des arbres. ILcs résul-
L’entretien d’un wrger,fiuitier.
doublement de la production entre
tats du point de vue comportement
1987 et 1992. Quant à la produc-
variétal et précocité de production
tion laitière. elle ne satisfait pas
A paraître
ont révélé que :
encore la demande. ce qui néces-
site des importations de l’ordre de
l la variété de mandarinier
20.000 tonnes par ail.
O.sceo/~r a une plus grande
précocité et productivité :
l la précocité de production de la
variété d’oranger Il~mlliil es1
Le surenchPrissenieiit
au niveau du
meilleure :
marchti mondial des prix des
l la variété de limcticr /Tr/,c.//.o est
denrPes destin& ?I la fabrication
la plus prkcoce et la plus
d e s iIlilll~lltS d u hktail e s t u n e
productive. La Liuw LICE ï’&iti
contrainte qui suscite la recherche
bien que moins lwoductivc que
d’alternati\\~es plus adaptées nus
7 f.

1
Les résultats scientifiques 1
conditions sénégalaises de produc-
veur dans la réussite des opéra-
cellobium dulce, d’ddansonia di-
tion, au pouvoir économique des
tions d’embouche. Ainsi, I’utilisa-
#tata ou de Calotropis procera.
oonsommateurs
et à la préserva-
tion des gousses de F. alhida a
La digestibilité du ligneux a été
tion de I’environnelnent.
permis d’obtenir des gains de
très
variable.
Une
influence
poids élevé et à moindre coût et
significative de son taux a été
Les activités de recherches menées
constitue ainsi une alternative peu
observée sur la digestibilité de la
par l’unité de recherches d’appui
coûteuse comparée à l’utilisation
ration et sur l’activité cellulolyti-
(( productions animales )) ont été
excessive de concentrés.
que du rumen. La digestibilité
définies en fonction de ces prio-
maximale a été respectivement de
rités. Elles tentent d’apporter des
Les arbres fourragers comme
15, 30, 50 et 75% MS pour les
réponses aux sollicitations des pro-
.source d’azote pour f ‘alimentation
rations à base d’A. albida, A.
ducteurs. Ainsi. dans le cadre de
des ruminants dans les systèmes
digitata, P. dulce et C. procera.
l’intensification de l’élevage des
agro-sylvo-pastoraux du Sahel.
Ces résultats indiquent l’existence
diverses espèces domestiques. la
Les arbres fourragers sont une
d’interactions digestives dans la
première préoccupation de l’unité
source de matières azotées pour
digestion de rations de base de Ii-
a porté sur la diversification des
l’alimentation des ruminants dans
gneux chez les ruminants et mon-
ressources alimentaires (ressour-
les systèmes agro-sylvo-pastoraux
trent L’utilité de l’application de la
ces naturelles locales en particu-
sahéliens. C’est ainsi que l’on s’est
méthode par régression pour éva-
lier) utilisées pour l’amélioration
intéressé, à la digestibilité in vivo
luer la digestibilité des ligneux.
des productions animales.
et au facteur de variation saison-
nière de la teneur en matières azo-
Facteurs de variation de la teneur
L ‘utili.salion de.Y, frtti1.s de F. rrlhitla
tées totales (MAT) de différents
en tanins de cinq (5) espèces
p o u r lu proc/llcYiorl irilcmvitx~ tkc
organes et sur plusieurs espèces
ligneuses utilisees pour 1 ‘alimen-
viunde dans ICI htrs.virt trrrrc~lritlier.
(14çacia raddiana, Bauhinia rufes-
tation des ruminants au Sahel.
Deux expériences ont cté menées
cens , Balanites aegyptiaca e t
Dans le cadre de la diversifïcation
au LNERV ct en milieu éleveur
tiuiera senegalensis). La teneur en
des ressources alimentaires, des
(CNBA) afin d’evnluer la qualité
MAT des espèces étudiées a signi-
chercheurs de l’Institut se sont
des fruits de F: trlhith et de les
ficativement varié en fonction de
intéressés à la teneur en tanins de
intégrer dans les rations ali-
l‘espèce mais pas en fonction de
cinq (5) espèces ligneuses uti-
mentaires d’embouche bovine. La
l’organe. Des variations saison-
lisées pour l’alimentation des ru-
digestibilité iu l.il*o de la matière
nières ont été observées pour G.
minants (A. albida, A. digitatu, C.
sèche des fruits clc k’. trlhith (2 1%
senegdensis seulement. La diges-
procera,
L. leucocephala et P.
MS de la ration appliquée) a été
tibilité in vivo a été influencée par
dulce). A des taux moyens, ceux-ci
appréciée pendant une durée de 52
le taux de ligneux dans la ration
peuvent en effet améliorer la
jours sur de jeunes taurillons dans
qui a lui même influencé les
digestibilité de rations à base de
trois (3) villages du C‘NBA. Les
matières azotées non digestibles.
ligneux. Les résultats ont montré
résultats ont mis en cçidencc une
La limitation du taux de ligneux
que l’organe et la saison de récolte
relation non lincaire de la diges-
dans le régime des ruminants doit
ont peu d’influente sur la variation
tibilité de la ration en fonction du
être prise en compte.
de la teneur en tanins. En revan-
taux d’incorl”~rafioll tics fi-trits de
che, l’espèce et le stade phéno-
I+: alhida. i.c nivcair optimal de
Digc.vtion des rutions ù base de
logique ont mie influence signi-
ces fruits correspondant à la diges-
ligneux ,fourruger.r chez le mou-
ficative. Les conclusions tirées de
tibilité mii~iiiial~ dc la ration est
ton : existence d’interactions di-
ces expériences sont que le taux de
de 16% MS. I:II milieu I-ccl. SUI
gc.s/ive.v. L’influence du taux de
tanin, inférieur à 5% (quels que
trois (3) lots d’aniniiius. la con-
ligneux sur la digestibilité de la
soient l’organe OLI la saison) n’est
sommation c~ii~~ticliennc
:I 616 de
MS et l’activité cellulolytique du
pas un facteur limitant pour
134, 123 cl 12-1 (J/K~I 1”’ .’ pc’“” 1111
rumen de mouton a été étudiée
l’utilisation des ligneux étudiés en
gain quotidien ~C~I I(iN). 6 15 et 173
pour détecter l’existence d’interac-
alimentation animale. Les repous-
g/j et des taux tic IxJ~i~licc dc 30.
tions digestives entre les compo-
ses et les jeunes plantules sont les
13 et 0%. ~‘oncernanl In croissance
sants de la ration. Pour les essais
stades les moins riches en tanins.
des animaux. IIHC tlil’lcrencc signi-
menés in vive, les taux de ligneux
ficalivc entre ekploitalion est ob-
ont varié de 0 à 7.5% dans des
servéc traduiwnl Ic I-OIC de la I~)I--
cchantillons composés de fruits
mation et dc I’c\\pCricncc de I’flc-
d’/l. trlhidu. de feuilles de Pithe-
Kannort annuel - 1996
2 7

;
Les résultats scientifiques 1

Etude de lu valeur nutritive d ‘~1
Etude comparutive des pecfornzan-
ration. A Saré Yéro Bana (SOHC)
aliment ii011 conventioniwl : le
ces zootechniques obtenues chez le
les études ont porté sur :
carton. Cette étude a été réalisée
poulet de chair avec les aliments
au travers de cinq (5) essais :
du commerce. Cette étude a mis en
l le suivi démographique des per-
évidence un important déséquili-
formances zootechniques de dix
(i) La digestibilité du car-
bre nutritionnel dans ces aliments.
( 10) troupeaux (650 bovins).
ton traite à la soude à été com-
Sept (7) aliments provenant de
Les résultats de ce suivi ont
parée à celle de la paille de riz en
fabriques différentes testés sur des
permis de mettre en évidence
utilisant la collection du rumen et
poussins (Ross 208) ont été
des relations entre les baisses de
un champignon (KNGF-SNU). Les
étudiés pour leur composition
niveau nutritionnel à deux pé-
résultats ont montré que la paille
chimique, leur ingestion, leurs
riodes distinctes de l’année (dé-
est plus digestible que le carton
performances de croissance et
but et fin de saison) et des bais-
traitée. Le champignon a un poten-
rendements carcasse et pour leurs
ses ou pertes de production
tiel de dégradation du carton supé-
propriétés sanitaires (mortalité et
(fertilité, lait, GMQ des veaux).
rieur a la collection de rumen.
autres). Un important déséquilibre
Cette différence n’a pas été
phospho-calcique a été constaté.
l l’analyse des paramètres des
constatée pour la paille.
Des variations de l’évolution pon-
systèmes d’alimentation dont les
dérale des poussins et des rende-
résultats préliminaires semblent
(ii) Le traitement chimique
ments carcasse ont été montrées.
confirmer la présence de deux
(soude, ammonium, peroxyde et
L’étude a confirmé le déséquilibre
périodes critiques pour I’ali-
trempage à l’eau) sur la digesti-
nutritionnel des aliments du com-
mentation des troupeaux (début
bilité in \\Vitro du carton n’a mis
merce et. a mis en évidence des
et fin de saison). Cependant, des
aucune différence en évidence.
performances zootechniques fai-
variations en fonction de la taille
bles parfois très médiocres. Des
des troupeaux et du mode ges-
(iii) L’effet de la supplé-
cas de paralysie ont été constatés
tion de l’espace ont aussi été
mentation protéique (tourteau de
(9 au total) et pourraient être dus à
observées.
coton) sur la digestibilité irl si/u du
la carence en phosphore. Certains
carton a montré une apiélioration
aliments commercialisés ne parais-
l
l’analyse spatiale des systèmes
de celle-ci pour une supplémen-
sent pas recommandables.
qui a été effectuée à l’aide d’un
tation à 15 et 20%.
SIG, dénommé ATLAS-GIS.
Trois (3) autres activités de recher-
Elle a permis de mettre en
(iv) Le traitement chimi-
che en matière d’alimentation
relation l’utilisation de l’espace,
que in situ de la soude et de I’am-
animale ont été menées dans le
l’alimentation et les performan-
monium a eu un effet positif sur la
zone SOHC : (i) utilisation de
ces. Les premières analyses
digestibilité du carton.
l’espace, bilans fourragers et COII-
portant sur 18 mois ont permis
traintes alimentaires en élevage
d’identifier des faciès peu fré-
(~1
Les
caractéristiques
bovin villageois dans la zone de
quentés susceptibles d’être I’ob-
biochimiques (acides gras volati-
Kolda ; (ii) gestion et amélioration
jet d’amélioration des pâturages
les-AGV et ammoniac) du rumen
des ressources fourragères sur les
(forêts basses) et d’autres faciès
de moutons nourris avec des
terroirs agro-sylvo-pastoraux ; (iii)
très fréquentés (forêts moyen-
rations dans lesquelles la paille de
interactions
alimentation/repro-
nes, rizières). Il a été observé
riz est substituée progressivement
duction chez la vache Ndama en
que la fréquentation de ces
par du carton. Le rmllen analysé
milieu villageois.
faciès variait selon la saison et
après les rations contenant du
le troupeau (la jachère four-
carton ont montré mie concen-
(i) Les objectifs principaux de la
nissant du fourrage ligneux en
tration en total AGV supérieure à
première activité ont été d’une part,
début de saison sèche et des gra-
celle de la paille de riz et une
de mettre au point des outils de
minées en fin de saison sèche).
faible concentration d’ammoniac.
diagnostic des systèmes d’alimen-
Le carton est globalement LIII ali-
tation extensifs à plusieurs échelles
(ii) Concernant la gestion et I’amé-
ment convenable pour les rumi-
(individu, troupeau, terroir) et
lioration des ressources fourragè-
nants et peut valablement se subs-
d’autre part d’identifier les con-
res sur les terroirs agro-sylvo-
tituer aux fourrages à faible va-
traintes actuelles de production en
pastoraux, les résultats prélimi-
leur nutritive.
terme d’alimentation pour élaborer
naires ont montré que des parcelles
et tester des stratégies d’amélio-
où deux (2) espèces de graminées
Rapport annuel - 1996
28

l
Les résultats scientifiques 1
(Pmicwit tttmitttttttt et Atttlropogott
Centrale (RABAOC). Cette étude
circonscrit dans le seul village de
gqxttnts) ont été implantées dans
a permis de montrer qu’en sept (7)
Keur Ndiaye Lô (Niayes) ; (ii) la
des zones de jachères et de friche,
passages hebdomadaires, un ren-
réapparition de la trypanosomiase
présentent un recouvrement total
dement moyen en graines de 128
supposée éradiquée dans les Nia-
par ces deus (2) espèces et peuvent
kg/ha peut être obtenu, soit 84 %
yes en particulier dans la sous
être exploitées en pâture par les
de celui qui peut l’être sur une
zone de Ndoyenne-Pout ; (iii) les
animaux. Par ailleurs. la fauche
campagne en conditions pluviales.
parasitoses gastro-intestinales à
précoce a pour effet de réduire
II a été aussi constaté que la ré-
strongles sont dominantes avec un
d’environ 50% la production de
colte peut démarrer et s’arrêter
degré d’infestation moindre dans
foin en octobre, mais décale
lorsque le rendement moyen en
la zone de Sangalkam-Noflaye.
d’environ 15 .jours la date optimale
graines est au moins égal à 1 g/m2.
de fenaison. Les resultats ont aussi
Une Note d’Etat Corporelle (NEC)
montré que la digestibilité de la
Le pouvoir germinatif des semen-
a été attribuée à chaque chèvre
matière seche des différents types
ces scarifiées (recommandation
échantillonnée après observation
de foins est de 55.5% 57,8%, et
d’un prétraitement) et non scari-
et palpation des régions sternale et
50,4% pour les foins fauchés clas-
fiées de Aeshynomene histrix, 6 à
lombaire. Sur l’ensemble des ré-
siquement, les foins de repousse et
17 semaines après leur récolte, a
sultats, la NEC moyenne des chè-
paille de jachère, respectivement.
été également étudié. Les résultats
vres est de 2,l (meilleure en saison
ont montré que, sans scarification,
des pluies et moins bonne en
(iii) L‘ob*jectif de la troisième ac-
les taux de germination varient
saison sèche). La NEC a montré
tivité était de tester l’effet d’une
entre 6 .et 15% contre 57 et 80%
un effet significatif sur la produc-
complémentatio~~ de débnt de sai-
pour les semences scarifiées. II est
tion totale de lait et la durée de
son sèche (novelnhre/.janviel.),
limi-
apparu que la scarification des
lactation pour les chèvres très mai-
tée dans le temps (3 mois). sur les
semences à l’aide de papier sable
gres (NEC=I) à maigres (NEC=2).
performances de reproduction ou
est un prétraitement efficace et
Cet effet semble diminuer pour les
IMB, le cycle hormonal. la pro-
recommandable pour les semences
animaux moyens (NEC=3) ou gras
duction laitière et la croissance des
de la légumineuse testée.
(NEC=4).
veaux. Les premiers résultats dispo-
nibles ont montré :
Par ailleurs, en matière de nutri-
Concernant le statut sanitaire, il
tion, des recherches ont aussi été
est apparu que les situations de
1. une faible réponse de I’IMB à la
menées dans le but d’étudier
type SS3 et SS4 ont un effet très
coiiipléiiientation
au tourteau
l’incidence des statuts nutrition-
significatif sur la production lai-
d’arachide. mais importante à la
nels et sanitaires sur les perfor-
tière totale et la durée de lactation.
complémentation
à
base de
mances laitières des chèvres. Un
Les parasitoses gastro-intestinales
mâis :
échantillon de six (6) animaux (3
(type SSI et SS2) ne semblent pas
jeunes et 3 adultes, soit 1.5 % du
avoir d’effet significatif sur la
2. des effets sensibles sur la pro-
cheptel) a été choisi dans 12
production laitière excepté à la pé-
duction laitière (0.5 h 1 litre/
troupeaux pour chacune des ana-
riode de mise bas (Mal-Juin) avec
.lour) :
lyses suivantes : sérologie (PPR),
sept (7) litres de lait de plus pour
coprologie (OPG), recherche de
les troupeaux de SSI comparés à
3. des effets sensibles sur la crois-
trypanosomes. Les résultats de
ceux de SS2.
sance des veaux (+ 10 kg à 1
l’état sanitaire des chèvres échan-
an).
tillonnées ont permis de définir
Enfin, l’expérimentation a aussi
quatre (4) niveaux de situations
montré que la NEC avait un effet
Enfin, des activites sur les cul-
pour les troupeaux : (SSI) niveau
très significatif sur l’intervalle en-
tures fourragères ont été cxécu-
faible
d’OPG sans PPR ni
tre mises bas (IMB) et des taux de
tées.
trypanosome ; (SS2) niveau élevé
mortalité des chèvres (TMF) et des
d’OPG sans PPR ni trypanosome ;
chevreaux (TMC). En deçà d’une
C’est ainsi que l’on a évalué le
(SS3) niveau élevé d’OPG sans
NEC de 3, I’IMB s’allonge de 25
potentiel de production semencière
PPR mais avec trypanosome ;
jours en moyenne et les TMF et
d e Aesc/pwtttcttc hislt-i.y j Saré
(SS4) niveau élevé d’OPG avec
TMC augmentent de 3 et 7% res-
Yéro Bana (SOHC) dans le cadre
PPR mais sans trypanosome. Ces
pectivement. La statut sanitaire a
d u R é s e a u d’Alimentation d u
premiers résultats ont montré que
également un
effet hautement
Bétail en Afrique Occidentale et
(i) le foyer de PPR était très
significatif sur I’IBM et les TM.
Rapport annuel - 1996
2 9

/Les résultats scientifiques 1
I’harnachement. Elles ont abouti à
collaboration avec le CIRAD.
la formulation d’axes de recherche
Celui-ci a permis de dresser pour
en matière d’amélioration généti-
chaque UP une carte thématique
C o n d u i t e e t utili.vtrtion tkr cmi-
que, de la nutrition, de la repro-
sur la distribution des établisse-
nicmx de tr’trits. Des enquêtes ont
duction et de l’intégration agri-
ments humains dans l’aire de pola-
été menées dans 153 exploitations
culture/élevage.
risation des différentes unités étu-
du Nord Bassin Arachidier (sous
diées. Des cartes au 1/200.000~~~c
zone du CNBA) pour étudier et
C ‘wa~th-isation des unités pasto-
sont disponibles. En outre, un
analyser la situation et les pers-
w1e.s du PAPEL. Dans le cadre
répertoire
individualisé,
reiifer-
pectives de la traction asine et
d’un volet Recherche/Développe-
mant les informations recueillies
équille, et les facteurs limitants de
ment, l’équipe de recherche de la
suite aux enquêtes, a été établi
la productivité des ânes et che-
zone ZSP a (i) élaboré et proposé
pour chaque UP permettant d’éva-
vaux.
LIII plan d’action pour les unités
luer le poids démographique de
pastorales de Thiel et de Thiargny.
chaque gallé. et de procéder. au
Trois types d’exploitations ont pu
et (ii) procédé à la délimitation des
moins à titre provisoire, à la déli-
être répertoriés dans la zone. Les
unités pastorales de Vélingara,
mitation des aires de polarisation.
enquêtes ont rntm~rC que 38’% des
Révane, Tessékré et Mbar Toubab.
exploitations utilisent des chevaux.
Diugnostic des systénws d ‘C;levage
26041 des âws ct ~X%I prouvant
Concernant les unités pastorales
duw.s Iu règion du Fleuw. L’objet-
l’importance dc ces deiis espèces
(UP) de Thiel et Thiargny. un
tif ma.jeur a été de permettre une
dans Ics systè~nes
clc production
atelier sur l’organisation d’un plan
bonne connaissance de la situation
du Nord Bassin Arachidier.
d’aménagement concerté a été or-
de l’élevage dans la région. d’iden-
ganisé à Dahra du 8 au 15 Juillet
tit?er ses contraintes à travers des
Concernant In conduite des ani-
1996 avec l’ensemble des parte-
diagnostics partagés en vue de détï-
maux de trait. il apparaît que cclrli-
naires clu PAPEL. Des actions
nir avec les partenaires au dévelop-
ci varie seloii la saison. le sele et
pertinentes ont été proposées et
pement. les actions à entreprendre
l’espèce animnlc. I,‘6talon fait
concernent la gestion des res-
dans le cadre du PSI. Les acti\\.ités
l’objet de beaucoup plus ti’ntte~
sources naturelles, I’approvision-
menées ont montré qu’une bonne
tion concernant le logement même
nement en eau. l’intégration agro-
partie des pasteurs (avant les
si celui-ci ne conccrnc que 4% des
s,:jlvo-pastorale,
le cadre institu-
amt%agements hydroagricoles) sont
exploitations. ct
I‘alinicntntion
tionnel, la santé animale et humai-
de\\,enus agro-pasteurs (aprcs). l‘ou-
(concentré et grains). la prophy-
nc, le r6le des femmes dans le
tefois, l’intégration de l’agriculture
laxie, le coiitrolc dc In rcproduc-
développement. les organisations
et de l’élevage au niveau des
tion. Les ânes bétiPlicicnt de très
zt entiu la mobilité pastorale.
périmètres irrigués n‘est pas cnco-
peu d’attention (pas dc logement,
re effective. Ces deux (2) activités
pâturage lihrc. aucune proph\\4a-
(lu travail de caractérisation des
évoluent de manit’re parallèle. Les
xie. mortalitP desjetuics).
111’ de Vélingara. Révane, Tessé-
revenus monétaires nets tirés de
kré et Mbar Toubab a été réalisé
l’élevage sont supérieurs à ceus de
Malgré ces dil’f6rciiccs d‘intéret
gracc à des enquêtes approfondies
la culture irriguée chez les peiils.
évidentes entre les clwvat~x (ftalon
des populations concernées (repé-
mais celle-ci assure t111t.z bonne
surtout) et les tiiies. ces animaux
rage des campements. recense-
partie de la nourriture. 1-e troupeau
occupent
lllle p l a c e
importante
ment des chefs de gallés NI
est toujours considéré comme 1111
dans la vie sucin-éconolllittlc de
concessions et des gallés, nombre
capital et non comme un facteur de
l’exploitation
(culture
attelée,
de cases par gallé, équipements
production . Sa possession reste le
transport des personnes ct des
collectifs, degré de polarisation
fondement dc la culture peul.
biens). L,‘liarnaclieii~ent des ani-
par rapport aux ouvrages hydrau-
maux est pourtant sommaire et
liques et mares temporaires, mode
inconfortable.
d’utilisation et fréquentation des
zones de parcours, etc...). Le trai-
I,‘amélioration des parcours des
Les résultats obtenus ont permis
tement informatique des données
zones d’élevage par épandage de
de formuler des reconllllalldations
recueillies est en cours.
phosphates naturels a été Pvaluée
sur l’amélioration des pratiques
a11 niveau des parcelles du Ranch
d’alimentation, du logement, de la
I~II deuxième traitement sur SIC a
de Doli (ZSP) et du CRZ de Solda
conduite de la rcpr~~duction et de
été réalisé au I,NERV de Dakar en
(SOHC). L<es résultats d’anal>,se
,
Rapport annuel - 1996

l
I Les résultats scientifiques I
n’ont montré aucune difference
ol~iza~~~~li~i (une autre Iégumineu-
ces forestières a été testé en fonc-
significative des traitements au
se) sont quant à elles très consom-
tion de l’écartement et du gradient
phosphate sut
la composition
mées par les ovins. La contribution
hydrique (proche de la mare, posi-
chimique à Dali. .Eii revanche. une
des I$onwu (très appréciées par
tion intermédiaire ou éloignée).
amélioration des caractéristiques
tous les animaux) dans le BA des
Trois groupes d’espèces ont été
chimiques et pli-sicn-chimiques
ovins peut dépasser 17%. Même si
identifiées en fonction du para-
des sols a ete constatce après ap-
les graminées grossières (Schoe-
mètre hydrique : (G 1) constitué
port de 300 Kg de P.O./ha (pH peu
iwfeldia gracilis) sont les plus ren-
par A. raddianu indifférent au
acide compris cntrc 5.6 et 6.2.
contrées dans le BA des bovins,
gradient hydrique (80% de survie ;
complexe absorbant enrichi en cal-
elles contribuent, en saison sèche
((32) les espèces Parkinsonia acu-
cium avec des teneurs comprises
chaude sous forme de paille bri-
lesta et Leucaena leucocephala
entre O,8 et 2 meq/ 1 OOg. teneur en
sée, au BA de tous les animaux
n’ont pas survécu et sont, en con-
matière organique en augmenta-
confondus. Les ligneux les plus
séquence, inadaptées ; (G3) les es-
t i o n significati\\:e). I I c o n v i e n t
consommés sont C. aczileatm
pèces Acacia seyal, A. nilotica, A.
aussi de noter que clc4 dif’fcrcnces
suivis de G. hicolor, C: proceru et
senegul présentent mi très bonne
significatives entre traitements ont
B. tiegptitrca. Les caprins asso-
survie dans le gradient hydrique
été relevées en fonction de I’ori-
cient beaucoup plus les ligneux
intermédiaire. En outre A. nilotica
gine des phosphates (Thics et TaÏ-
dans leur régime alimentaire.
présente les meilleurs taux de sur-
ba). Concernant In vegetation. au-
vie dans les milieux à engorge-
cun effet de l‘apport n’a éte obser-
La relation entre le régime alimen-
ment temporaire.
vé sur la composition floristiqiie
taire des animaux et la végétation
dans les deus (2) 4itcs tl’titude. Le
a été étudiée grâce à la détermi-
Ln snnté cmimale
phospal ~lpp:llXit tolltefois wliiliie
nation de la préférence alimentaire
l e meillenr traitcmcnt. I 3 valeur
(PA). La PA est le rapport entre la
Des recherches pour la mise au
nutritive des hcrbac&s. inchangée
fréquence relative d’une espèce
point de vaccins et la surveillance
à Doli après ilpp(>ll. scmblc t!\\,O-
végétale dans le BA (FRBA) et la
épidémiologique ont été réalisées
luer à Kolda a\\ cc III~~ nugmcnta-
fréquence relative de la même
en 1996.
tion de la teucur en P 0; des
espèce au niveau de la parcelle.
fourrages ct mit diminritioi~ de la
Durant la saison sèche fraîche, la
Puthologie purusitcrire
teneur en (‘a dc nicmc que du rap-
PA des principales espèces est de
port pliosl,li(l-c;ilcicliic.
0.49 pour S. grucilis, l,7 pour Z.
Tests de vuccins inuctivés et utté-
grucilis, 0.53 pour A. ovtrlij~~lius,
r1zrLs contre lu C’owcJriose chez des
Par ailleurs. I;I rclatioii animnli
0.66 pour 1. \\vrg~rns et 0,95 pour C’.
chèvres *sur le terrain. Dans le
plantes ciitrc 1~ pcs clc vcgétation et
ohlla~fditr.
domaine de la pathologie parasi-
de ruminants domestiques (ho\\ iris.
taire, des vaccins inactivés et
ovins. caprins) a étc ctutlic ;I~I C’RZ
Le suivi de l’évolution pondérale
atténués ont été testés contre la
d e Dahra (%SI’). I)ans Ics diffe-
des animaux a montré qii.il existe
cowdriose (transmise par les ti-
rentes parcelles c\\perimeiitales (nu
une période critique à la sortie de
ques) sur les caprins en milieu
total 4). les gr:iiiiiiices sint Ics plus
l’hivernage pour tout le troupeau
naturel dans la région des Niayes.
présentes (4-I” 0 cn tïn tic saison
(maturité et assèchement de I’her-
La souche atténuée donne une
d e s pluie%). \\tri\\ie\\ dc’\\ lcgu-
be à laquelle les animaux doivent
protection relativement plus im-
mincuscs (de I 7 ;i .: I ‘I;I ). tics COI~-
s’adapter). Une comparaison entre
portante
comparée au
témoin
volviilaccks cl tics pliorlws (entre 0
les espèces animales a permis de
(mortalité à 73%) et à la souche
. et 16%). 1-a bioma4sc mo~eiinc est
mettre en évidence un meilleur
inactivée qui ne semble pas
de 1740 Kg/ha \\ur I’cn~cmblc des
comportement pondéra1 des petits
assurer une protection efficace lors
parcelles. IXS >:, des cspcces
rmninants que les bovins et une
d’une injection non suivie de
vcgétales prcscntes ;III nivcnu des
valorisation des pâturages plus
rappel (68% de mortalité et 47%
blocs ei<pCrimciit~ru~ (~1 dti rwëii-
importante par les caprins.
pour le cocktail des scuches
secs dans Ic bol aliincntairc (l3A)
S&7&ul et Gurdd inactivées).
du clicptel. I~YI\\ IQyiimincuscs (Z.
I Ine étude sur l’amélioration du
gtr)chicliut<l cl 1. ~~~~~~li/olirl.s)
soiil
fourrage ligneux autour de mares a
Mise uu point d’une technique
Ics plus collsolllIlli’cs. I .‘csl7ècc .4.
été réalisée à Wiss-Wiss (ZSP)
EL/SA udupt6e UZI diugnostic ,s&o-
o\\w/~fdil/.v Cil trcs Nxl1clxdlltk piIl
près du forage de Thiargny. Le
logique de lu .s~hi.stosomi~~,se uni-
les caprins. I xs ~ollsscs dc ( ‘~/xvitr
comportement de diverses espè-
nude. L’expérience a porté sur le
Rapport annuel - 1996
31

Les résultats scientifiques
L
mouton et les résultats obtenus dès
dans les régions de Kaolack, Kol-
se montrent des prévalences séro-
la cinquième semaine après infes-
da, Saint-Louis et Thiès présentant
logiques plutôt élevées et constan-
tation par Schi,vto.soi~ru hovis OLI S.
des conditions écologiques favora-
tes sur la période d’étude (69% et
curassoni (aucune réaction croisée
bles Bu développement des mous-.
46% en saison des pluies et en
avec d’autres trématodes) sont
tiques vecteurs du virus.
saison sèche ; 63 et 54% pour les
interessants pour le contrôle post
deux maladies respectivement).
thérapeutique dans le cadre d’en-
Peste bovine et maladies apparen-
quêtes épidémiologiques. Une ap-
tées. Concernant la peste bovine.
Enfin, en matière de pathologie
plication directe de ceux-ci a d’ail-
aucun foyer n’a été détecté et ce
animale, l’impact de l’infection
leurs été faite à Barkédji (dépar-
depuis vingt (20) ans. La cou-
trypanosomienne sur les perfor-
tement de Linguère, ZSP) oil de
verture immunitaire est de 70%
mances au travail du taurin Ndama
fortes mortalités de petits rumi-
avec, pour certaines régions, un
a été étudié au CRZ de Kolda, en
nants (entre 1700 et 2000) ont été
taux de 85%. Une campagne de
zone subhumide (Haute Casaman-
signalées. Les tests menés ont
vaccination a été menée en 1995-
ce) qui est la zone d’endémie au
montré la présence de S. cumssoni
1996 pour améliorer ce taux de
Sénégal. L’étude a ciblé huit bo-
chez les ovins et caprins morts.
couverture surtout chez les ani-
vins de trait ayant un poids moyen
En outre, seuls les animaux ayant
maux de moins de 3 ans et au
de 288 kg et un âge moyen de six
fréquenté les mares oii sont pré-
niveau des zones frontalières.
ans. Leur alimentation est à base
sents des mollusques (Bullinu,s
d’Aurdropogon g,qanus (ad libi-
unihilicatus) i n f e s t é s d e furco-
Pathologie aviaire
tum) et de graine de coton (22
cercaires de ,Y. c~urasso~ti. ont été
g/kg p”“). Les animaux sont dres-
atteints. Des recommandations ont
P&vaence des principales patho-
sés individuellement (attelage sim-
été faites en matière de trailement
logies aviuires au Skn&al. Une
ple mono-boeuf), afin d’éviter lors
et de conduite des animaux.
enquête sérologique a été réalisée
du test expérimental l’effet conju-
(hivernage 95 et saison sèche 96)
gué de deux animaux si un attelage
Pathologie infixtku.w
en aviculture villageoise et indus-
double était utilisé. Les résultats
trielle pour connaître la prévalence
préliminaires indiquent une meil-
Epidkmiokogic de ICI .fï?we de lu
des
mycoplasmoses, d e l a
leure performance au travail des
vallt;e d
u

@fi (Ft;‘R) chez /es pullorose-typhose, de la maladie
animaux sains, indemnes d’infec-
ruminants dome.stique,s du SC%!-
de Gumboro, de la bronchite infec-
tion trypanosomienne, et des limi-
gai. Dans la vallée du lleuve
tieuse et de la maladie de New-
tes de la trypanotolérance des bo-
Sénégal, la surveillance clinique et
castle. Les résultats de l’enquête
vins Ndama infectés qui sont sou-
sérologique d’ovins et de caprins a
ont montré que l’infection par les
mis au travail.
été réalisée dans trois (3) départe-
mycoplasmes est fréquente chez
ments de la région de Saint -Louis.
les volailles de brousse (de 43 à
Amélioration génétique
La séroprévalence est de 10.5% à
66%) quelle que soit la saison
Dagana, 3,3% à Podor et 0,9% à
mais faible par Salnzonella pullo-
Dans le cadre de l’étude sur I’or-
Matam. Par ailleurs, aucun anti-
rum gullinarum (de 5 à 9%). En
ganisation de la reproduction, des
corps IgM témoin d’infection ré-
aviculture industrielle, ces infec-
lots de bovins ont été ‘&ivis afin
cente n‘a été détecté d‘ou une
tions concernent surtout les pon-
de remédier aux problèmes de
baisse de la séroprévalence par
deuses. De même, les pathologies
paternité inconnue qui entravent le
rapport au suivi de 1994. Compte
virales sont courantes en milieu
bon déroulement du travail sur la
tenu de la périodicité de cette
traditionnel (76% pour la maladie
génétique animale du CRZ de
affection (tous les 5 à 6 ans), la
de Gumboro et 89% pour la
Kolda. Le travail a consisté à réor-
surveillance et la mise en place
bronchite infectieuse). Des varia-
ganiser progressivement la gestion
d’un programme de vaccination
tions saisonnières sont seulement
de la reproduction du troupeau du
ont été recommandées. Dans la
enregistrées pour la maladie de
CRZ, par la systématisation du
vallée du Ferlo, la scroprévalence
Newcastle (98% en saison sèche
diagnostic de gestation (DG), par
est de l,3% chez les petits rumi-
contre 84% en saison des pluies).
des fouilles transrectales chez tou-
nants avec aucun cas de sérocon-
En aviculture intensive, la maladie
tes les femelles en âge de repro-
version mis en évidence. Chez les
de Newcastle est assez rare avec
duction. Les résultats ont montré
bovins, l’analyse de la sérothèque
1 I”h du cheptel infecté en saison
que tous les produits nés en 1996
PARC indique des s&oprévalences
sèche. En revanche la maladie de
(22 mâles soit 56%) sont de pater-
décroissantes (de 9,09% à 6,41%)
Gumboro et la bronchite infectieu-
nité connue. Quinze (15) produits
Rapport annuel - 1996
3 2

Les résultats scientifiques
(7 femelles et 8 ni;iles) sont morts,
mais avec 2 pics en juillet/août
le bilan parasitaire des produits,
soit un taux de mortalité de 38 %.
(48% des naissances) et en octo-
les résultats ont montré que les
bre/novembre (18 %).
populations parasitaires étaient
Des tests de la qualité spermatique
nettement dominées par les genres
des béliers (66 ?/o des mâles utili-
Zootechnie
Haemonchus et Trichostrongylus
sés dans les lots) ont été réalisés
tant chez les sujets résistants que
en 1996. Par ailleurs. l’on a tenté
Des activités menées dans la zone
chez les sensibles. Le genre Oeso-
d’organiser la lutte contre les
SOHC ont porté sur (i) la pour-
phagostomum a été aussi bien re-
principaux parasites de reproduc-
suite de la reproduction (gestation
présenté. Les infestations par Coo-
tion dans le souci d’optimiser le
et mise bas) ; (ii) le suivi sanitaire
peria et Gaigeria ont été faibles.
taux de gestation. Ainsi dans la
des animaux; (iii) le suivi des
preniikre phase de la lutte. 59
produits de la première généra-
Bibliographie
mises bas sur les 76 femelles
tion ; et (iv) la sélection et l’achat
saillies ont i-tk ohtcnucs. soit un
d’ovin complémentaires.
Arbelot, B.
1996. Vaccination
taux de 77.6 %. qui ont donné. à
contre la maladie de Newcastle.
leur tour, 69 produits. soit un taux
(i) Sur les 87 femelles présentes
Fiches techniques de I’ISRA/
de prolificité dc 1.17 O/o. Au
lors de la lutte, 59 mises bas ont
LNER V.
sevrage, seuls -l8 produits étaient
été obtenues, soit un taux de mise
encore en vie. soit un taux de
bas de 67,8% pour l’ensemble de
Cissé, M., F. Ka et 1. Ly. 1996.
survie de 69.5 %. Ces produits se
l’effectif avec des variations de
Etude comparée des performances
sont répartis en 3 1 mâles (9
54,5% à 90,9% entre les lots. Les
de croissance obtenues chez le
résistants et 27 sensibles) et 17
produits de la première génération
poulet de chair avec les aliments
f e m e l l e s (10 ksistants e t 7
issus de cette lutte ont été sevrés à
du commerce. Rapport technique
sensibles). 1.a deusikme phase de
trois mois.
du LNERV.
la lutte s‘est dkwilée en 7 se-
maines et a montrk que sur Ics 135
(ii) Les actions de prophylaxie ont
Cissé, M., Fall A., Sow A.M.,
femelles mises en lutte. 105 ont
porté sur la vaccination des mou-
Gongnet P et A. Koréa. 1996. E&t
fait I’ob.jet d‘au moins une saillie
tons contre la pasteurellose ovine
du traitement de la paille de
durant cette période. soit un taux
et la peste des petits ruminants, et
brousse à l’urée et du niveau
de saillie de 77.7%.
des séances de déparasitage. Il est
alimentaire sur les variations de
apparu que les syndromes digestifs
poids vif et de notes d’état corpo-
Le suivi des troupeaux de bovins
(diarrhée,
indigestion et météo-
rel des ovins sahéliens en saison
villageois a été effectué afin d’é-
risation) et respiratoires prédomi-
sèche. Compte rendu de Int. Symp.
valuer leurs potentialités et d’iden-
nent avec respectivement 27,8% et
Nutr. Herbivores. Septembre 1995,
tifier les contraintes de leur élcva-
22,2% des affections diagnosti-
Montpellier - France. Annales de
ge. Onze (1 1) troupeaux issus de
quées. Sur l’ensemble du troupeau,
zootechnie.
huit (8) villages et totalisant II06
25 cas de mortalité ont été enre-
têtes ont fait I*ob.jet d‘un suivi
gistrés à cause, en particulier des
Cissé, M., Fall A., Sow A.M.,
zootechnique. L’étude de la struc-
maladies respiratoires (28%.) Des
Gongnet P et A. Koréa. 1996.
ture de ces troupeaux a fait ressor-
mortalités liées au parasitisme
Traitement de la paille de brousse
tir que ceux-ci sont constitués, en
gastro-intestinal ont été notées
à 1 ‘urée et utilisation des animaux
moyenne, de 48 % de femelles
dans 16% des cas. Sur les produits
en saison sèche et pour 1 ‘embou-
adultes, de 12 % de mâles adultes,
de la première génération, 11 cas
che. Fiches techniques du LNER V,
de 16 % de génisses. de 12 % de
de mortalité ont été recensés dont
taurillons et de 12 % de veaux de
3 dus aux strongyloses.
Cissé, M., Fall A., Sow A.M.,
moins d‘un an. Pour I-ensemble
Gongnet P. et A. Koréa. 1996.
des onze (1 1) troupeaux, 130 nais-
(iii) L’étude de l’évolution de
Traitement de la paille de brousse
sances ont été enregistrées, soit un
I’OPG et de I’hématocrite a mon-
à 1 ‘urée 4% et utilisation pour
taux de reproduction de 24 “Y: en
tré trois pics de parasitisme at-
1 ‘entretien des animaux en saison
d’autres termes. seule une femelle
teints au cours de 17 séries de
sèche et pour 1 ‘embouche. Fiches
en âge de reproduction sur 5 a mis
prélèvements hebdomadaires sur
techniques de 1 ‘ISRA/LNERV.
bas. Par ailleurs. il a été constaté
les produits. Les pics ont été
que les naissances sont réparties
observés toutes les quatre semai-
dans tous les mois de l’année,
nes après déparasitage. Concernant
Rapport annuel - 1996
3 3

/
Les résultats scientifiques /
Cissé, M.. Gongnèt P.. N‘Doye
Dieye, P.N., Diaw S., M.A. Ba,
Konté, M. 1996. Diagnostic et
N.D., Ly I. et A. Koréa. 1996.
M.T; Seck, G. Vassiliades, R.
prL;vention d e Ia pe’ripneumonie
SuppIt;ment~ilioli des poulets d e
Lancelot. 1996. Etude de la rksis-
contagieuse bovine au SL;n&al.
chair en ucidcs uniiiiL;.s essmticls
tuncc génétique des petits rumi-
Comniunicatioii présentée à la
@sine el ni&thioiiiiw) et tw &cr-
mmts uux strongvloses gustro-
] p,,c
conférence
régionale de
gie : r~sultuts twhiiiqiw,s cl ~~c~~i10-
intestinules. Rapport de deuxième
I’OIE pour l’Afrique organisée à
niiques.
Rupport teclu~iquc du
trnnée, Novembre 1996, 1 SRAI
Prétoria - Afrique du Sud, 28-31
LNER V.
Kolda,
CIRAD/IEMVT,
ILRII
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Nairobi. ZT : RP 05/96, 13 p.
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Cissé, M.. Ly I et N.D. N‘Doye.
1996. Le L’OIIIIIIWC~CJ
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Fall A. A., 1996. Evaluation socio-
Ndiaye, M. 1996. Fiches d’activi-
de V&i/le UZI S&nC;guI : r&ulit& du
kwmnique des ktahles jkni2res
t6.s de recherches : mise en place
s e c t e u r . Rupport /whniqz~c d u
dtrns ICI r&ion de Koïda, Rapport
d’un rkseau d ‘NIfmwations épidk-
LNER V.
d’étude BAME/NRBAR, 1996.
miologiques sur les maladies ani-
males d ‘int&St économique au

Cissé, M., Ly 1.. N‘Do1.e N.D. et
Fall Tour& S., Michalet Doreau
S&&al. Fiches techniques de
B. Arbelot. 1996. C’t~~tlc.t~;ri.vticlrle,~
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sent dunger. Poster présenté au
242.
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e~‘idenIioln)~ic~ll rwle of’ .smril.s in
vice d’une meiIleure gestion de ces
the tr’Lin.snii,ssion of’ hummi triid
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ur~inlcrl .scl~i.slo.soliiicr.si.s in Si~rwgul.
fodder shrubs training workshop
of R$i VLIIICJ 1 FMI’ umong.st
In Proceedings of the workshop on
organisé par I’ICARDA à Hamma-
domr,stic rwiiiiunts i n Scnc~guI.
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met - Tunisie, 27 Octobre - 2 No-
Poster présenté au I st International
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tosomiasis in Africa )) organisf? au
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11~87-98250-4-4.
Rapport annuel - 1996

Les résultats scientifiques
Participation de Mme MaÏmouna
Participation de Mr. Oumar Talla
Cissé aux premières journées agro-
Diaw à la rédaction du Programme
nomiques et biologiques de I’IN-
national de lutte contre les bilhar-
RAN (Institut National de Recher-
zioses (Ministère de la Santé,
ches Agronomiques du Niger)
Direction de I’Hygiène et de la
organisées à Niamey - Niger, 20-
santé publique). Propositions d’ac-
25 Septembre 1996.
tivités/recommandations.
Participation et communication de
Participation de Mr. Arona Gueye
Mme Maïmouna Cissé (URAIPA)
à la réunion des chercheurs du pro-
ct de Mr. Mamadou Alassane Ba
gramme Cowdriose organisée en
(SOHC) à la 41~~~~~ conférence
Guadeloupe et à Montpellier, 2-14
biennale du Réseau Africain de
Décembre 1996.
Recherches sur les Petits Rumi-
nants (ILRI) organisé à Addis
Participation de Mr. Arona Gueye
Abeba - Ethiopie, 5- 10 Décembre
à la rencontre des responsables de
1996.
la recherche vétérinaire de la’sous-
région pour la -définition des
Participation et communication de
priorités de recherches régionales
Mme Fatimata Dia (SBA) au sym-
organisé à I’ITC en Gambie, 16-22
posium international de ldassocia-
Décembre 1996.
Participation de klme Ma’irnc~~~na
tien africaine pour la recherche sur
Cissé à la prcparation de la réu-
les systèmes de production, la
Participation de Mr. Mamady
nion du Comitc Directeur de
formation et la vulgarisation/
Konté au séminaire Ouest Africain
Recherche clc I’II.RI (Restau de
AAFSRET organisé à Ouagadou-
de Coordination Régionale en
recherches sur Ics pet its rum inaiits
gou - Burkina Faso, 20-24 Août
Biosystématique
organisé
Par
- SRNET. les bovsins - C‘ARNIYI‘ et
1996. (( L’embouche paysanne, un
BioNet International à Cotonou -
les aliments - Af:RNF’l‘ ;I Addis
exemple d’adaptation de l’élevage
Bénin, 24-26 Septembre 1996.
Abéba - I:thiopie. 1 l- 16 Mars
à la nouvelle situation agricole
1996.
dans le bassin arachidier du
Participation de Mr. Magatte
Sénégal )).
Ndiaye à la 4ic111c biennale du Small
Participation et coiiimiiiiicatic,n de
Ruminant Network de I’ILRI et à
Mme Mai’nlwna (‘iss6 au \\\\orh-
Participation et communication de
la réunion du Comité Directeur
shop
internatioiial orginisc pai
Mr. Oumar Talla Diaw à l’atelier
Provisoire de la section ouest
I’ICRISAT à Patancheru - I n d e .
sur l’élaboration du programme
africaine de l’Association Africai-
??-76
I- - A v r i l 1 W6. t( 11s~ 01‘ trop
régional de lutte contre les
ne de Productions Animales,
residues
ii)
~ustaiiiablc
iii isecl
bilharzioses dans la région de
organisée à Addis Abéba, 9-13
crops/livc-stock hrni iiig sy stcms
Saint-Louis. Rapport du LNERV
Décembre 1996.
in Senegül >>.
Réf. 00 1 /Path. Anim. (( Situation
malacologique dans le bassin du
Participation de Mr. Racine Samba
Participation tic Mme Maïmouna
f:leuve Sénégal et le lac de
Sow à la réunion d’évaluation du
Cissé h la pri‘paratioii de la réu-
Ciuiers )).
projet ITC/GT2 sur l’amélioration
n i o n d u C‘cjiiiit? I)ircctcur de
génétique des races trypanotolé-
Recherches WI‘ Ic\\ I’etits R u m i -
Participation de Mr. Oumar Talla
rames organisée à Banjul - Gam-
nants organise par I’I I .KI (Iliterna-
Oiaw à la réunion du comité
bie, l2- 15 Mars 1996.
tional I,ivcstoch I.C~C;IKII Institutc)
Scientifique du
Programme
à Nairobi - Kenya. 37-76 juillet
ESPOIR
(( Lutte
contre
l e s
Participation de Mr. Racine Samba
1996.
bilharzioses dans la région de
Sow à la réunion de coordination
Saint-Louis )).
du pro-jet (( Etude des bases géné-
tiques de la résistance bovine à la
trypanosome )) organisée à Lon-
dres - Grande Bretagne, 29-30
Août 1996.
Rapport annuel - 1996
35

(Les résultats scientifiques 1
Participation et communication de
Participation de Mme Safïétou
Mr. Yaya Thiongane au séminaire
Touré Fall (Niayes) à un voyage
sur la Dermatose Nodulaire Conta-
d’études
sur l’utilisation des
Les productions
gieuse Bovine (DNCB) en Afrique
ressources naturelles en élevage :
forestières
de l’Ouest, organisé par la FAO à
traitement des données et rédac-
Bamako - Mali, S-14 Juin 1996.
tion d’articles de synthèse financé
Rapport sur la situation de la
par I’USAID en Alabama - Etats-
DNCB au Sénégal. 5 pages en
Unis, 23 Septembre - 30 Décem-
Le secteur forestier contribue,
collaboration avec M.B. Lo.
bre 1996.
entre autre, à la satisfaction
des besoins énergétiques de la
Participation de Mr. Yaya Thion-
Participation et communication de
population sénégalaise qui con-
gane au séminaire sur les maladies
Mr. A. Tamsir Diop à l’atelier sur
somme en grande quantité du
émergentes organisé par la Fon-
les enjeux de la remise en eau de
charbon de bois (60% du bilan
dation Mérieus à Annecy - France,
la vallée fossile du Ferlo : « Place
énergie nationale). Cependant, la
8- 10 Décembre 1996.
des activités pastorales dans la
superficie des formations forestiè-
mise en valeur de la basse vallée
res ne cesse de régresser passant
Participation de Mme Falimata
du Ferlo )). Mboula, 16-l 7 Sep-
d e 12,7 m i l l i o n s d’hectares e n
Dia (SBA) au forum national des
tembre 1996.
1981 à Il,9 millions en 1991. soit
éleveurs et des professions du
une déforestation nette de 80.000
bctail et de la viande organise à
Participation de Mr. Ambroise
ha par an. De fait, les ressources
Thiès - Senégal. 29-3 1 Juillet
Diatta (SOHC) à l’atelier sur la
ligneuses se dégradent de plus en
1996. Réflesion sur G comment
mesure des bénéfices des Iégumi-
plus avec une surexploitation &a-
renforcer le rôle de I‘clevage dans
neuses dans les systèmes agri-
luée à 2 millions de m; par an sur
la sécurité alimentaire et dans
culture/élevage
organisé
Par
un potentiel de 8.638.000 III’.
l’accroissement des revenus du
I‘IITA et I’ILRI à Ibadan -
monde rural )).
Nigéria, 27 mai - 7 Juin 1996.
Les semences.f«restières
Participation de Wlmc Maty Bâ
En matière de technologies et de
Diao (Niayes) a la réunion de
physiologie des semences, les tra-
programmation des recherches du
vaux ont porté essentiellement sur
projet (( production laitière péri-
l’amélioration des espèces fores-
urbaine )) organise par le CRDI et
tières et agroforestières de zones
I’ILRI à Ibadan - Nigéria, 8-i 1
sèches.
Janvier 1996.
Les résultats ont montré que les
Participation de Mme Maly f32
semences de cailcédrat peuvent
Diao (Niayes) à la IVL’I~L conférence
conserver leur viabilité avec un
biennale du réseau de recherches
stockage à +5”C. Pour le filao. le
sur les petits ruminants organisée
pouvoir germinatif est faible et
par I’ILRI à Addis Abéba - Ithio-
probablement dû à une importante
pie, 9- 13 Décembre 1996.
proportion de graines vaines. Sur
les légumineuses ligneuses. il a été
Animation par Mme Maty Bà Diao
possible de préserver les stocks de
(Niayes) de la conf&-ence sur la
graines contre les bruches par un
production laitière au Sénégal a
simple enrobage à I’huile de neem
I’ENCR de Bambc>
présentant un effet adulticide et
ovicide sur les parasites. De plus,
les recherches ont montré qu’il n’y
avait pas de corrélation entre I’ap-
titude d’une plante adulte à tolérer
le déficit hydrique ou l’excès de
sel et la capacité de germination de
la même plante, empêchant ainsi
toute sélection précoce d’espèces
Rapport annuel - 1996
36

Les resultats scientifiques
pour leur résistance à la sécheres-
de greffage entre ces deux groupes
ment aux autres). Dans les essais
se.
d’espèces.
de descendances, soixante (60)
producteurs de gomme arabique
Les recherches sur le clonage
En matière de prospection, con-
appartenant à quatre (4) provenan-
horticole et in \\$r’o de Ziqnhtrs
servation et de gestion des se-
ces ont été comparés. Les résultats
muuritiarui. Khc!l*tr .Fr’tic’~:trlC’ilsi.s et
mences, il convient de noter le sui-
obtenus ont montré que la pro-
diverses espèces d’.-iucio ont
vi actuellement en cours et qui
venance de Ngane est la plus vi-
permis de mettre au point des
porte sur plus de 70 provenances
goureuse pour les critères choisis.
méthodes de bouturage. greffage.
pour leur intérêt dans le reboise-
Elle est suivie de Diaménar alors
microbouturage et microgreffage
ment. Les semences de ces prove-
que la provenance de Daïba est la
et d’étudier le comportement des
nances sont conservées par des-
moins performante.
boutures horticoles d-,&*trcio scne-
cendances séparées. L’on a mis au
,guI et des microgreffes de dif-
point un paquet technologique ra-
Des essais de provenances ont aus-
férents acacias après acclimatation
pidement transférable au dévelop-
si été menés sur le Neem à Bam-
et installation au champ (stations
pement concernant la propagation
bey (CNBA) et à Nioro (SBA).
de Dahra et Bandia).
d’espèces fruitières forestières ap-
Seize (16) mois après leur planta-
partenant aux genres Deturium,
tion, les taux de survie et la crois-
Concernant la micropropagation
Diospyros, Parinari, Spondias,
sance en hauteur sont observés
de Kjnnw sc~llcl~~:trll~rl.vi.v, la tech-
Subu , . ..etc (techniques de récolte,
pour les provenances du Sénégal,
nique de microbouturage a mis en
de conservation, d’élevage de
de Thaïlande (6) et d’Inde (2).
évidence des differcnces liées à
plants en pépinière, de multiplica-
Aucune influence de la durée des
l’âge des individus. notamment
tion végétative horticole). Enfin, la
plants en pépinière sur l’adaptation
pour la phase de multiplication
gestion informatisée de la collec-
des plants n’a été observée. Les
(matériel juvénile plus apte). Ce-
tion de graines forestières a débuté
provenances indiennes issues de
pendant, WI ralentissement marqué
en 1996 à I’ISRA grâce à un
zones sèches et la provenance lo-
de la croissance en longueur des
logiciel de gestion des stocks de
cale se comportent mieux dans les
tiges a été note lors du troisième
semences (GESSEM) mis au point
deux stations que les provenances
repiquage sur milieu de multipli-
par le CIRAD.
thaïlandaises. La vigueur et I’a-
cation quel que soit I’age. L,‘auxi-
daptation des provenances sont
ne a influeiicc positivement I’enra-
Sélection générale
meilleures dans la station de Bam-
cinement des microboutures à tou-
bey (400 mm de pluies) que dans
tes les concentrations testées (raci-
Des essais de provenances/descen-
la station de Nioro (800 mm).
nes formées a partir de cal). De
dances d’Acaciu senegal, mis en
même. la réussite du micro-
place en 1994, ont été suivi aux
Par ailleurs, le suivi d’essais com-
greffage est positivement corrélée
stations de Dahra (ZSP) et de
paratifs de provenances de Proso-
avec la juvénilite des ortets utilisés
Bambey (CNBA). Les mesures et
pis sp., mis en place en 1995 à
(100%. pour des ortets de 2 1 .jours
analyses ont porté sur les taux de
Dahra et à Bambey, a été réalisé.
et 58% pour ceux de 6 ans). Le
survie, les hauteurs et diamètres. A
Des observations sur l’adaptation,
pourcentage de survie sur milieu
la station de Dahra, un fort taux de
la production de biomasse et l’état
d’acclimatation est meilleur pour
mortalité (attaque par des ron-
sanitaire des arbres ont été effec-
les plants sur mottes MELFERT
geurs) et un faible développement
tuées. A Bambey, une réduction de
(100%). Par contre, ce taux est de
de rejets ont été observés. A Bam-
l’ordre de 14% du taux de survie
50% sur la terre noire de Mbao et
bey, les taux de survie à 28 mois
général apparaît passant de 99% à
sur substrat de pépinière + basalte.
montrent des différences significa-
trois (3) mois et à 85,4% à 16
II est nul sur substrat MELFERT.
tives avec une nette adaptibilité
mois. Toutes les provenances pré-
pour les provenances africaines
sentent un taux de survie supérieur
Les résultats de l’étude sur le
comparées à celles d’Inde ou du
à 70% à 16 mois sauf la provenan-
comportement des III icrogreffes de
Pakistan. Les mesures de hauteur
ce indienne de Prosopis cineraria
différents acacias montrent que il.
et de diamètre au collet à 8 et 16
(54%). A Dahra, une chute brutale
senegcrl et ‘4. IW~LI présentent une
mois sont aussi significatives avec
des taux de survie a été observée à
compatibilité de greffage de même
des écarts importants entre les
16 mois (42,33%) contre 95,6% à
que A. roddiuw et .1 niloliccr. Par
provenances (accroissement im-
3 mois. Les taux de survie varient
contre, il n‘y a pas de possibilité
portant entre 8 et 26 mois pour les
à 16 mois de 15 à 67% avec seu-
provenances africaines contraire-
lement cinq (5) provenances dé-
Ranport annuel - 1996
37

/Les résultats scientifiques 1
passant le seuil de SO%. Les me-
point des sujets capables de pro-
seulement sur l’infection avec une
sures de hauteur et de diamètre au
duire de gros fruits à pulpe sucrée,
diminution en s’éloignant de I’ar-
collet montrent a 16 mois des
source de revenus pour les popu-
bre. Un autre essai mené dans le
différences significatives à Bam-
lations. Les résultats obtenus sur la
même site a porté sur la distri-
bey et à Dahra indiquant des com-
dynamique d’ouverture des fleurs
bution des mycorhizes dans le sol
portements variables entre espèces
ont montré l’existence de deux
sous les mêmes espèces que pré-
et provenances au niveau de cha-
périodes (le matin vers 6 heures et
cédemment plus Acacia senegd.
que station. Toutefois. les prove-
l’après midi vers 13 heures). COII-
Les observations ont montré au-
nances les plus vigoureuses à
cernant la réceptivité du stigmate,
cune différence de la longueur de
Bambey le sont aussi à Dahra. et la
elle est décalée avec la maturité du
racines en fonction des distances
station de Bambey apparaît plus
pollen (les stigmates des fleurs du
de prélèvement (1 ; 2,5 et 5 m)
favorable au développement dc
matin sont pollinisés par les grains
mais, en revanche, un effet en
Prosopis.
de pollen des fleurs de I’après-
fonction de la profondeur (O-25
midi dont les stigmates sont polli-
cm, 25-50 cm, 50-100 cm, IOO-
Des essais de comparaison de
nisés par le pollen des fleurs de
200 cm et 200-300 cm). Aucun
descendances de Zi;1plmv mrwi-
lendemain matin). Des fruits ont
effet de la distance de prélèvement
timu (Bandia). sélectionnées pour
été obtenus après pollinisation en-
sur le pourcentage de racines in-
leur qualité fruitière. de pro-
tre rieurs d’arbres différents (mode
fectées n’a été observé. II en a été
venances de <‘rrsmvimI cq~~iscti-
préférentiel de pollinisation par
de même pour la profondeur. Ce-
,fbliu originaires du Sud-Est asiati-
allogamie. Les abeilles et les guê-
pendant, la plupart des racines
que dans deux sites (Notto et
pes, les plus souvent capturées,
infectées ont été prélevées entre 0
Potou) et de provenances indien-
sont les principaux insectes polli-
et 50 cm de profondeur pour Pro-
nes de Hurdwickitr hirrrrtu (Bandia)
nisateurs du jujubier.
sopis julifk)ra et Amciu senegal.
sélectionnées pour leurs potentia-
lités agroforestières. ont été mis en
Les relations arhredmicro-
L’influence de la provenance d’ar-
place en 1996. L,e suivi sera assuré
organismes symbiotiques
bres fruitiers) sur l’infection en-
au cours des prochaines annees.
domycorhizienne a été étudiée
L’amélioration de la productivité
(Tutnuritdtrs indico dont deux pro-
Enfin, l’on a procédé au transfert
des arbres par les micro-organis-
venances d’Inde et deux du Séné-
d’anacardiers sélectionnés dans le
mes (champignons mycorhiziens
gal,
deux provenances de Zi;v-
cadre du pro-jet Anacardier Séné-
et bactéries fixatrices d’azote) a
phus tmnrritiunu de Keur Bamba et
galo/Allemand arrive à terme en
été l’objet de plusieurs activités de
Sessène, et une provenance de Zi-
1994, à la station de Kolda
recherche.
zyphznjomeiro de Bandia). L’in-
(SOHC). Soixante (60) arbres
tensité d’infection a été en général
« plus )) avaient été sélectionnés
Le sol de Thiénaba (station agro-
très faible chez TtmmYntha (8 à
pour leurs caractères phénotypi-
forestière) a été analysé pour la
27%) alors que plus de 55% des
ques. A la suite de celui-ci. un pro-
présence de champignons myco-
longueurs de racines observées
gramme de mobilisation des arbres
rhiziens. Les prélèvements de sol
chez les Ziz.~phzcs ont été infectées.
« plus )> par bouturage et/ou gref-
ont été effectués sous différentes
La provenance d’Inde de Lumpini
fage et leur conservation dans un
espèces (Acuciu tortdis, A. nilotica
a été la moins infectée pour Tmw
jardin clonal a été initiée. Au total,
et Prosopis ,jul+w), à deux (2)
ridm et celle de Keur Bamba
533 copies concernant les arbres
distances de l’arbre (1 et 5 m) et à
légèrement moins pour Z@?hz/s.
(( plus >k ont été mis ,en place a
deux (2) profondeurs (O-25 cm et
Les provenances de Sessène et de
Kolda (145 boutures, 147 plants
25-50 cm). Le piégage des cham-
Bandia ont été infectées avec la
greffés en pépinicre. 241 plants
pignons mycorhiziens a été réalisé
même intensité.
greffés au champ).
sur mil. Les résultats ont montré
1111 effet significatif de la pro-
L’intérêt et la dépendance de la
Bioiogie.fhrde et pollinisrrtion
fondeur des prélèvements des sols
mycorhization
sur douzes (12)
sur la croissance en hauteur, les
fruitiers sahéliens à croissance len-
Une étude sur la hioh~gie tlorale et
biomasses aériennes et racinaires
te ont été étudiés. Les premiers ré-
le contrôle de la pollinisation chez
et l’infection endomycorhizienne,
sultats montrent que
Zi;~phlrs
Ziqphtls nltrwilitrrnr I .AM (.i uju-
avec des valeurs supérieures ~OUI
mtzn’limu est le fruitier qui ré-
bier) a été mentk h I>ahra (%SI’).
l’horizon O-25 cm. L’effet de la
pond le mieus à la mycorhization
L’oh.jectif ma.jcur est de mcttrc au
distance de prélèvement a été noté
(Glotiius uggre~qitu~i~ ou Ci. ilillw-
Kapport annuel - 1996

Les résultats scientifiques
I
I
radices) avec une dépendance
Rhizobizrm a permis d’accroître la
nutrition minerale de Acacia al-
d’environ 82,5%. D’autres espèces
hauteur (10%) le poids sec des
bida Del. en’prbsence ou non de
comme Ttrnrurinthts intliccr, Diu-
parties aériennes (79%) le poids
mycorhizes à vésicuIes e t à ar-
lium gnincensis. I’urkiu big1ohosu.
sec des nodules formés (58%),
buscules. In (( Les parcs à Fai-
Anurcudinm occitkentule et C ‘w&-
l’activité réductrice d’acéthylène
herbia », Cahiers scientifiques du
Iu pinnu/u ont montré une dépen-
ou ARA (1 19Oh) et le taux d’infec-
CIRAD-Forêt, Nogent sur Marne -
dance à 65,3. 5 15. 38.1, 33 et
tion endomychorizienne (225%)
France, n”12:237-244.
24,5% respectivement. Les autres
par rapport au témoin non inocu-
espèces ont répondu dans une pro-
lé. L’inoculation avec la culture de
Ba, A.M., Dalpe Y. et T. Guissou,
portion moindre (,lc/un.sonitr digi-
champignon endomycorhizien a
1996. Les Glomales de Acacia
tutu, !khu .sc~nc~~~:trlen.si,s. Lundol-
permis d’accroître les mêmes pa-
holosericea A. Cunn. Ex G. Don.
phia hendilotti. ,%,lerocuriu hirreu.
ramètres mais à degré moindre.
et de Acacia mangiutn WiId. : di-
Bulunitcs uqqptiucu e t Aphunus
Par contre, la double inoculation a
versité et abondance relative des
ser7egulen.si.s). Ces résultats con-
donné les meilleurs gains (28%,
champignons endomycorhiziens à
fortent le choix du jujuhier comme
119% et 124% pour la hauteur, le
vésicules dans deux types de sols
plante modèle dans l‘étude des in-
poids sec des nodules et I’ARA
de la zone Nord et Sud soudanien-
teractions arbres et microorganis-
respectivement). Concernant Pro-
ne du Burkina Faso. Bois et Forêts
mes.
sopis ,juliflora, seuls le poids sec
des tropiques 250:5- 18.
des nodules et I’ARA ont aug-
Compte tenu de 1‘ importance du
menté après inoculation avec Rhi-
Carde& C. 1996. Etude de 1 ‘effet
phosphore dans les productions
zohium. Par contre tous les para-
insecticide de substances naturel-
végétales et forestières. l’on a
mètres ont été augmentés avec le
les contre trois Caryedon (Coléo-
comparé l‘utilisation de trois phos-
champignon endomysorhizien. En
ptères Bruchidae) ravageurs des
phates naturels d celle de phos-
outre, la double inoculation a seu-
semences de Iégumineuses ligneu-
phates solubles par des jii.iubiers
lement permis d’augmenter le
ses au Sénégal. Mémoire de fin
mycorhizés. Les rcsultnts prélimi-
poids sec des nodules, I’ARA et le
d’étude, D.A.A. Protection des
naires ont montré que les jujubiers
taux d’infection mycorhizienne.
Plantes INA/Paris-Grignon, EN-
mycorhizés
utilisent
ii;& l e
SAlRennes,
ENSA/Montpellier,
phosphore assimilable. La crois-
(3) L’étude de la sensibilité du
30 p. + annexes.
sance relative des tiges feuillées
jujubier aux nématodes à galles de
des arbres inoculees est plus mar-
Meloidogyne incognita a fait I’ob-
Danthu, P., Roussel J., Gaye A. et
quée sur le sol tic Bambey (368%)
jet d’une étude. Les résultats ont
A. Sarr. 1996. Long term conser-
que sur le sol de Sangalkam
montré que M incognita a mi effet
vation of seed pretreated by sulfu-
( 162%). Les phosphates naturels
dépressif sur la croissance du juju-
rit acid. In Innovations in tropical
o n t un effet comparable aux
bier proportionnel à la quantité de
tree seed technologv. 302 pages.
phosphates solubles. Le phosphate
nématodes et que le jujubier est
Danide Forest Centre, Danamark,
de Tilemsi apparait comme étant
particulièrement sensible à ces
pp. 37-44.
le plus actif dans la sol dc Bambcy
phytoparasites.
Ce paramètre de-
en particulier. Globalement. les
vra être pris en compte dans
Danthu, P., Roussel J., Gaye A.,
jujubiers
utilisent
. .
mycorhizés
d’éventuelles opérations de plan-
and E.H. El Mazzoudi. 1996. Bao-
mieux les diftcrcntcs formes de
tation de cette espèce.
bab (Adansonia digitata L.) seed
phosphate que ceux non inoculés.
pretreatnients for germination ini-
Ces résultats sont en accord avec
Bihliogrrrphie
provment. Seed Sci. and Technol.
ceux obtenus sur I~<ritlhr~rhitr trlhi-
23: 469-475.
L/U et montrent l’interêt des phns-
Ba. A.M. et T. Guissou. 1996.
phates naturels pour I:I croissance
Rock phosphute und mycorrhizus
Diagne, 0. et ul. 1996. Distribu-
juvénile des arbres.
cffects o n growth u n d nutrient
tion of roots. urbusculur mycorrhi-
npttrke of Acuciu ulhidu (Del.) in
zul (AM), coIonisuti&t and spores
IJn essai d’inoculation (souche de
~411 trfkuline .WII~V soil. Agrofores-
uround fust-growing tree species
Rhizohirnn C~/OU clianipigncw cn-
try Systems 34: l29- 137.
i n Senegul. ISRA/ITE/ORSTOM.
domycorhizinc) a eté mcne WI
Forestry Ecology and Manage-
I~ro.sr~~>i,s.irllifloi.<, el Ic.<ic.i~i l0rlili.c.
Ba, A.M., Bazie, M. et T. Guissou.
ment. Sous presse.
avant
pl~llllilti~~ll.
I .‘illr~C~llilti~~ll
I 996. ,.Yffi?t thr phosphate nuturel
d’Actrcitr /or/i/is ;ILC’C I:I scwche de
de Kotljuri xi4r lu croissance et lu
Rapport annuel - 1996
39

/
Les résultats scientifiques /
Diallo, 1. c/ tri. 1996. Biologie
Kand.ji. T. 1996. Optirnisution de
Réunions scient$ques
jlorale et conlrrilc~ tk Itr pollini-
I ‘utilisation du neem (Azadirachta
sution chez Acacia .wnegal (L.)
indicu A. .Juss.) duns la protection
Participation de Mr. Ismaïla Diallo
Wild. Acta botanica (ex Bulletin
des stocks de semences de trois
au séminaire sur la .domestication
de la Société Botanique de Fran-
I&umirieuses forestiéres contre
des espèces des zones arides et
ce). Sous presse.
trois espkces de hruches du genre
semi-arides, organisé à Beer Sheva
C’aryedon (Coléoptères Bruchi-
- Israël, Mars 1996.
Diallo, I., Danthu P., Sambou B.,
due). Mémoire de fin d’étude,
Dione D., Cioudiaby A., and K.
ENSA/Thiès - Sénégal, 5 1 p. + an-
Participation de Mr. Pape N. Sall
Poulsen. 1996. l@cts ($&“tirenl
nexes.
au séminaire final du projet RCS-
prelrea1fnei~l.s 011 thc geiwination
Sahel organisé par I’UNESCO à
of Fuidherbitr albidu (Del.) A .
Rapport d ‘exécution $namSre et
Nouakchott - Mauritanie, Avril
C’he~~. swh. International Tree
technique du projet « ligneux @fi-
1996.
Crops Journal 9:3 l-36.
t i e r s d u S&n?,gul». CRDI 11’
91.0122. Juin 1996. 39 p.
Participation de Mr. Pape N. Sall
Duponnois, R., Cadet P. et A.M.
au séminaire sur la réhabilitation
Ba.
1 9 9 6 . I?I& &*y micro-
Rupport technique d’activité. « vo-
des terres dégradées, organisé par
orgunismss tnl.YiliL riw,s tic proce-
let recherche » du Projet National
la FAO (Portugal, Cap-Vert, Séné-
ssus ~s~~n~hioliyu~~.s 011 tnltagonistcs
de Semences Forest2re.s (PROSA-
gal) à Lisbonne - Portugal. Juin
duns la rhizosphi~rc~. I?l Bicîdiwrsi-
NEF). Février 1996. 24 p.
1996.
t é e t ,fi~nctionilc~nienl
des s0l.s.
Résumé présenté à la réunion du
Sall, P.N. 1996. Mise en mvre
Participation de Mr. Ousmane
groupe d’Ecologie Microbienne de
int&&e des pratiques de gestion
Diagne à la troisième réunion de
la SFM, organisée i l’université
durable des forêts. C’as de la re-
coordination du projet « Arbres à
Claude Bernard de Villeurbanne -,
cherche $orestière et du PREVI-
croissance rapide » à Edinburg -
France. 12- 13 Décembre 1996. p.
NOBA dans lu zone semi-uride du
Ecosse, Juillet 1996.
10.
Sch&rl. FAO.
Participation de Mr. Pape N. Sall à
Duponnois, R.. K. Senghor. A.M.
Sall, P.N. 1996. Note technique
l’atelier
international
sur les
Ba, M. Ducousso et 1’. Cadet.
sur le gommier Acacia senegal
pratiques de gestion durable des
1996. Etude de,s ilrtc~rcrc’iion.s entre
(L.) Wild et lu gomme urahiyue.
forêts, au Japon, Novembre 1996.
les chumpigw~l.s cc.to,ll~:c’ol.lli~icIl.s
Ed. UNESCO.
du genre Pi.solithu.s et l~~.s IrGmuto-
Participation de Mr. Pape N. Sall
des ù galles sur Acacia holoseri-
Sanon, K.B., Martin F. et A.M. Ba.
au séminaire international sur les
cca. Compte rendu du séminaire
1996. Ident$cution des champi-
acquis scientifiques et perspectives
ISRA/ORSTOM sur les acacias
g11ms ectomycorhiziens des gen-
pour un développement durable
organisé à Dakar - Sénégal, 3-5
res Scleroderma et Pisolithus pur
des zones arides, organisé par
Décembre 1996.
PC’WRFLP. Poster présenté à la
I’IRA/UE/UNESCO/ORSTOM à
première conférence internationale
Tunis - Tunisie, Décembre 1996.
Guissou, T., Ba A.M., Ouadba
sur la virologie et la microbiologie
J.M. et S. Guinko. 1996. Depen-
organisée à Yaoundé - Cameroun.
Participation de Mr. Ismaïla Diallo
dency of thwe nlllltipwpo,se jwit
17-23 Novembre 1996.
à l’atelier de formation sur la con-
trees (Parkiu biglobo.str (jacq.)
ception expérimentale en agrofo-
Benth., Trmlarinrlus imlic,tr L., md
Sanon, K.B., Martin F. et A.M. Ba.
resterie. à Niamey - Niger, Dé-
Zizyphus niawiliinitr I‘lllll.) 017
1996. Identjficution of some Scle-
cem bre 1996.
arhuscular- n~~~i~o~i~lli;rr~,~it~l~i.
POS-
roderma u n d Pisolithus species
ter présenté à la première confé-
isoluted under indigenous trees in
Participation et communication de
rence internationale sur les myco-
Burkina Faso, using polynierase
Mr. Abibou Gaye à la réunion sur
rhizes (ICOM) organisé par I‘uni-
chain rcaction. Poster présenté à la
l’Acacia au Sénégal, organisé par
versité de Californie à Berkeley -
conférence panafricaine sur la
I’ORSTOM, Dakar - Sénégal, 3-5
USA, 4-9 Août 1996.
biochimie et la biologie molécu-
Décembre 1996. (( Effet d’un
laire organisée à Nairobi - Kenya,
stress hydrique et salin sur la ger-
2-6 Août 1996.
mination de quelques espèces du
genre Acacia ».
Rapport annuel - 1996
40

Les résultats scientifiques
sées. Les résultats de cette analyse
ruissellement des eaux pluviales)
Participation de Mr. Pape N. Snil n
ont montré en 1996 un réchauf-
et la saison chaude et sèche domi-
la réunion Rtihabilitatic~n des terres
fement anormal (+ 4°C) des eaux
née par un enrichissement organi-
dégradées )) organiske par I’ORS-
de surface sur tout le plateau
que (venant de la mangrove ou des
TOM, Dakar - Sént&!al. Décembre
continental sénégalais par rapport
sédiments).
1996.
à la moyenne climatique probable-
ment dû au retard d’installation (1
Pêche industrielle maritime
à 2 mois) de I’upwelling côtier.
L’analyse des données a aussi
Dans le domaine de la pêcherie
Les productions
montré que les courants sont fai-
hauturière, les activités ont porté
halieutiques
bles sur la Petite Côte (8 à 10 cm/
sur l’évaluation des ressources
sec. à 10 mètres de profondeur) et
thonières de l’atlantique et la ges-
de directions variables pendant
tion rationnelle des pêches hautu-
L
l’hivernage. Au cours de la saison
rières de la zone économique ex-
e sous-secteur de la pêche
des pluies, leur intensité a aug-
clusive sénégalaise. L’ensemble
assiire aujourd’hi~i l’approvi-
menté (entre 20 et 30 cm/sec.) et
des données thonières dans I’A-
sionnement du marché intérieur en
leur orientation était de sud et sud-
tlantique Est, collectées par le
produits frais de qualité. II est
ouest.
CRODT, le CRO d’Abidjan et
aussi un des pt-incipux pourvo-
I’ORSTOM, ont été traitées. Le
yeurs de devises. La pêche
L’analyse des données historiques
travail de documentation et de
artisanale a co11nt1 1111 dévelop-
(campagnes CIRCEN) a permis de
mise au point ou d’adaptation de
pement soutenu depuis les années
mettre en évidence les années froi-
logiciels, commencé en 1996, a été
soixante dix (70) grâce à la
des à fort upwelling et d’identifier
conclu. Au total, plus de 250
motorisation et ti l’introduction de
les zones hydrologiques représen-
programmes
informatiques dont
nouvelles. techniques de pSche et
tatives des lieux de concentration
les fichiers paramètres et les fi-
aussi grâce aux mesures incitatives
des ressources.
chiers de base ont été documentés.
dont elle a pu bénéficier. Les
Les statistiques complètes pour les
productions en produits halieu-
En océanographie opérationnelle,
années 1994 et 1995 ont été
tiques ont été estimées à 398.1 10
des cartes de températures super-
élaborées et publiées pour I’Atlan-
tonnes en 1994 contre 354.3 10
ficielles de la mer ont été réguliè-
tique Est et le Sénégal ainsi que
tonnes en 1990. Concernant la
rement réalisées par période de
’ les prises des thoniers français
pêche continentale, il a été cons-
quinze (15) jours. Ces cartes ont
pour toutes les ZEE des côtes
taté une régression des captures.
permis d’adapter les plans des
d’Afrique, les fichiers destinées à
La production de SO.000 tonnes
campagnes d’évaluation des stocks.
I’ICCAT et aux évaluations des
vers les années 78 n’est plus que
aux conditions environnementales
stocks. Dans le cadre de la con-
de 30.000 tonnes pour les années
et de constituer une référence de
vention Mattes Canneurs entre
récentes.
I’hydroclimat.
I’ORSTOM, le CRODT et le
CNROP, des données physiques
La plupart des activités menées
Dans le domaine estuarien, les
(mesures de 2352 thons) per-
dans le domaine des productions
résultats ont montré une prédomi-
mettant de mieux caractériser les
halieutiques ont été conduites par
nance de la variabilité temporelle
facteurs environnementaux dans
I’URH. Elles concernent quatre (4)
des mécanismes d’enrichissement
les ZEE du Sénégal et de la
domaines principaux : (i) étude de
(lié à une fluctuation saisonnière
Mauritanie ont été collectées. Ces
I’eiivironnement hydrnclimatique :
des nutriments entre les matières
données ont permis de créer un
(ii) pêche industrielles maritime ;
organiques et minérales) sur la va-
fichier des XBT pour la zone de
(iii) pêche artisanale maritime et
riabilité spatiale. La saison froide
pêche des tanneurs.
continentale : (iv) socio-econoniie
sèche, caractérisée par un équilibre
des pêches.
entre ces deux catégories de nutri-
En matière de pêcheries démersa-
ment, constituerait une période de
les, trois (3) activités ont été exé-
Environnement l~~~~lroclinmtir~ue
transition entre la saison chaude et
cutées : (i) constitution de bases de
humide dominée par I’enrichisse-
données ; (ii) évaluation des res-
Les données des courantomètres
ment minéral (venant de I’upwel-
sources et application pilote d’un
du mouillage au large de Mbour
ling côtier, de la minéralisation
SIG ; (iii) élevage de poulpe. Con-
(région de Thiès) ont été analy-
des substrats organiques ou du
cernant les bases de données, les
Rapport annuel - 1996
41

1
Les résultats scientifiques 1
statistiques de pêche de l‘année
â caractère régional (modèles res-
Pêche artiwnale mnritime et
1996 des chalutiers sénégalais et
sowws e t activitks d e s ,jlotiIks,
continentde
étrangers ont kt& saisies et vali-
cartographie des ressources, créa-
dées. Celles de 1995 ont ité
tion d’objets g&ographique, . ..etc).
Pkheries tn.ti.wrntr1e.v rrmritinws.
finalisées pour les tlotilles ~MU-
Les activités ont porté sur (i) la
tières (sénEga1ai.w. de la C’LSE et de
Enfin. dans le cadre de la con-
mise en place d’un SIC appliqué
la Gambie) dc p&lw côtitire et
vention « Céphalopodes », les pre-
aux
pêcheries d’Afrique de
profonde. Les données des crevet-
miers résultats obtenus sur le poids
l‘Ouest : (ii) les études méthodo-
tiers et poissonniers espagnols ont
et la croissance des poulpes élevés
logiques et analytiques des stra-
été saisies à 50%. I.ine réactua-
en bassin ont été satisfaisants.
tégies de collecte des statistiques ;
lisation de l’état des stocks démer-
(iii) l‘étude de l’huître de palé-
saux côtiers a été effectuée dans le
En matière de pêcheries pélagi-
tuvier en Basse Casamance.
cadre de la préparation des accords
ques côtières, l’étude des tendan-
de pêche Sénégal/llE. C:ette rénc-
ces des évolutions des prises, des
L’application développée en SIG a
tualisation a indiqué wie prise ma-
efforts et rendements pour les
porté sur les interactions entre les
ximale équilibrtie de l‘ordre de
filets maillants de Mbour et Joal
pêcheries démersales (artisanales
123 000 tonnes cl ii11 effort dc
(volet artisanal) et des sardiniers
et industrielles) sur la Petite Côte
pêche de 1 172 s 10 Iwurcs de
(volet industriel) a permis de faire
du Sénégal. L’ob*jectif majeur était
pêche standardisées. Ces chifli-cs
une description de la pêcheries.
de permettre le renforcement des
ont montré une sittlalion globale
Celle-ci est caractérisée par uii
réglementations basées sur les ap-
de pleine exploitation par rapport ,i
regain d’intérêt du volet industriel
proches des zonations des activités
la période ( 1993/ I9O-l). DC même.
dn aux activités des chalutiers de
de pêche par une allocation des
il a été noté que l’effort de p&lie
gros tonnage russes. En biologie
flottilles et des engins de pêche
nominal des chluticrs sél~égalais
des principales espèces pélagiques
afin de mieux réguler \\.oire réduire
s’est accru de près de 30% mettant
côtières, le point a été fait sur
les interactions conflictuelles tout
biologiquement en danger les res-
l’état des connaissances sur les
en optimisant l’exploitation. Les
sources. En ce qui concerne les
stocks de sardinelles et leur varia-
principaux résultats obtenus ont
ressources dharsalcs pro tondes.
bilité en fonction des conditions
été :
l’examen du niveau moyen des
physiques du milieu. Une évalua-
prises de crevettes ct dc l’effectif
tion acoustique dans la zone al-
l la création d‘oh-jets géographi-
moyen de l’ensemble dc la flottile
lant du Maroc au Sénégal a été
ques relatifs à la mer territo-
crevettière (sénégalaise et espa-
réalisée à bord du N/O F. Nansen
riale, à la zone économique es-
gnole) durant ces dernihes années.
et a permis d’estimer les biomas-
clusive, aux différentes zones
comparées aux ri’sultats des ha-
ses spécifiques et de cartographier
de pêche autorisées. à la zone
luations antérieures, a permis de
les principales zones de poissons.
de restriction oil les mouillages
conclure que la situation de l’ex-
Des campagnes à bord du N/O
et les chalutages sont interdits,
ploitation correspond encore aux
Antea (campagnes Varget) ont
aux zones de tir interdites et
conditions
optimales
indiquées
permis de récolter une masse con-
aus balises. La zonation de la
pour l’espèce cible (hhr. Pour
sidérable de données venues enri-
zone économique exclusive a
les stocks de merlus. il a été
chir la base du CRODT (données
permis de délimiter trois (3)
montré que des possibilit& supplé-
d’intégration par sondeur, données
zones (de la frontière sénégalo-
mentaires d’exploitation existent
physiques, mesures de TS, pêche
mauritanienne à la latitude
au Sénégal.
de contrôle , . ..etc). Parallèlement.
14”45 ; de cètte latitude à la
une collecte mensuelle et le traite-
frontière sénégalo-gambienne :
L’application pilote du SIG a
ment d’échantillons biologiques
de cette frontière à la frontière
permis de prendre e11 charge les
ont été réalisés et se poursuivent
sénégalo-guinéenne) :
problématiques spatiales d’aména-
sur les principaux lieux de débar-
gement liées aus interactions entre
quement.
l
la cartographie des lieux de pê-
les flotilles artisaualcs et iiidus-
che artisanale qui a permis de
trielles sur la Petite Côte du Séné-
géoréférencer les lieux de pê-
gal. L’équipe SIG du CRODT a
che de Hann. Soumbédioune,
contribué au développement de
Ouakam et R&isque ;
différents modèles conceptue’ls et
logiques et de modèles génériques
Rapport annuel - 1996

Les résultats scientifiques
l l’élaboration de hases de don-
Les pêcheries artisanales cmti-
nées sur la poulpe et sur les
nenlcrlcs. Les activités ont été me-
L’analyse détaillée des résultats
flottilles et leurs activités :
nées dans l’estuaire du fleuve Sine
par classe de villages a montré que
Saloum et ont concerné la descrip-
l’activité de pêche la plus impor-
l l’élaboration. en collaboration
tion de l’activité de pêche, fa bio-
tante se situe dans la seconde clas-
avec le CSE:, de produits carto-
écologie des juvéniles de poissons,
se et fa moins importante dans la
graphiques (nature des fonds du
les changements majeurs interve-
troisième. Les débarquements an-
plateau continental. sites de pê-
nus dans la pêche depuis 1982.
nuels sont de l’ordre de 13 000
che, distribution saisonnière
tonnes et le rendement moyen ou
des mérous. dorades et poulpes,
La description de l’activité de
prise est de 167 Kg par sortie.
peuplement intermédiaire. zo-
pêche dans l’estuaire a permis
nes d’interaction entre indus-
d’identifier sept (7) types de piro-
Les données récoltées sur la bio-
triels et artisanaux en saison
gues et vingt cinq (25) techniques
écologie des juvéniles de poissons
froide nu chaude. . ..etc).
de pêche qui ont été regroupées
dans l’estuaire ont été traitées et
avec les engins en quatre (4)
analysées dans le cadre des tra-
Concernant les études méthodolo-
classes : (1) classe A (engins de
vaux d’une thèse de doctorat. Les
giques et analyticfues des stratégies
préhension, barrières, claies) ; (2)
principaux résultats obtenus ont
de collecte des statisticfues. celles-
classe B (éperviers, filets fixes à
été : (i) fa déc&verte d’une espèce
ci ont permis dc codifier de nou-
crevettes) : (3) classe C (arts traî-
nouvelle de mulet (Lizer handia-
veaux engins tic f>cche (ligne f>oul-
nants, filets maiflants, engins ap-
lmsis) ; la mise au point d’un
pe, trémail) et dc couvrir des
patés) : (4) classe D (sennes de
modèle théorique d’évolution des
points de débarcfuement jusque là
plage, semies tournantes coufis-
peuplements de poissons des mi-
considérés
colllllle
secondaires
santes, filets maillants dérivants).
lieux estuariens et lagunaires en
(Rufisque. Thiaroye) NI cfui n‘é-
En moyenne, mille (1000) piro-
fonction des changements climati-
taient plus coiwerts par les en-
gues utilisant soit un seul soit
ques et hydrologiques ; (iii) fa dé-
quêtes (Kafountine. C‘ap Skirrinp.
plusieurs engins de pêche sont
termination des zones et des pé-
Diogué). La cartographie des lieux
opérationnelles
dans l’estuaire.
riodes de reproduction, des régi-
dits du Cap vert ct de. la Petite
Trois (3) systèmes d’exploitation
mes et des relations trophiques ;
Cûte a conduit à une mise a joui
correspondant à trois (3) classes de
(iv) la mise en évidence du rôle de
des lieux de f@che et a servi a
villages ont été identifiées :
nurserie de l’estuaire pour pfu-
l’application pilote du SlCYpéche.
sieurs espèces marines côtières
1 villages (38) et campements (6)
(sardinelles, ethmaloses, mérous,
Les activités menées sur I’huitre
de pêcheurs estuariens tradi-
maquereaux, bonites, . ..etc) ; (v)
de palétuvier en f3asse Casamance
tionnels (471 pirogues) utilisant
l’identification des principaux fac-
ont été exécutées dans le cadre des
des techniques anciennes (filets
teurs responsables de la structu-
travaux d’une thèse de doctorat.
maillants dérivants de surfaces,
ration des peuplements de pois-
Les principaux résultats ont mon-
barrages, pièges, nasses) ;
sons. En écologie des juvéniles,
tré que (i) la péri& dc reflro-
les résultats préliminaires obtenus
duction a lieu pendant la saison
2 gros villages (10) et campe-
ont montré une relative pauvre-
des eaux chaudes (tcmf+rature de
ments (5) de pêcheurs migrants
té des peuplements des petits bras
3O”C, safinit& cfc 35 f7our mille) ct
du littoral (369 pirogues) uti-
de mer (32 espèces) comparée à
pendant la transition saison chau-
lisant les filets maiflants déri-
l’ensemble du peuplement de fa
de/saison froide (Octobre) : (ii)
vants sous la surface, les ca-
zone (II5 espèces recensées). En
l’histologie rcvc’lc cfuc chez I’huî-
siers à seiches, les sennes de
outre, la diversité spécifique dans
tre, les atr&ies ovocytaires cfiii
plage, les filets maillants fixes
les bolons s’est avérée beaucoup
précédent Ics pcrioclcs dc rcfwo-
ou encerclants, les lignes et
moins élevée que celle des grands
duction sont fi-équcntcs sur de lon-
pafangres :
bras où les apports d’eaux douces,
gues périotfcs : la c,ariation du .s~.Y
favorisant la richesse spécifique,
rulio (domination des malts entre
3 villages et campements de pê-
sont meilleurs.
Juillet et Sef>tcmbre une annce et
cheurs de crevettes et agricul-
l’inverse I’annéc suivantc).
teurs ou transporteurs en même
L’étude des changements majeurs
temps utilisant le filet fixe à
intervenus dans la pêche depuis
crevette (moundiasse) et le filet
1982 a permis de faire les concfu-
mobile (killi).
sions suivantes : (i) depuis 1989,
Rapport annuel - 1996
4 3

j Les , .
resultats
.
sclentlfïques 1
le parc piroguier a augmenté de
Anonyme, 1996. Rapport du grou-
Caverivière, A. et M. Thiam.
1500 à 2000 unilés, dans Ics types
pe de travail sur les statistiques et
1996. Evolution sur 20 ans (1969-
de lignes (1000 unités), les filets
l’échantillonage biologique orga-
1992) des tuilles et des niortulités
dormants (500 unités) et les gla-
nisé par le CRODT, Dakar, 1-3
des principales c’.sjGces dL;mer.su-
cières (250 unités). I.es autres
Avri 1. Pro~~~nlme de recherches
les du S~m!gul (cut~pugim scicnti-
techniques restent stables en effec-
sur les pêcheries de c~phu1opotIe.s
,fique.s de chulutugc). Document du
tifs ; (ii) les prises de pélagiques
henthiques (poulpes, bseiches) et
CRODT, sous presse.
par sennes tournantes et filets
leur urnénagenient.
maillants encerclants ( d e p l u s
Diop, E.S., Sall M., Diouf P.S.,
grande taille) par sortie sur la côte
Anonyme, 1996. Sur 1 bpportunité
Thiongane S.G, et 1. Touré. 1996.
sud ont fortement augmenté sur la
d ‘iiutuurer le repos biologique au
jnvcntuire, suivi et ~vuluation du
période 1982/1992: (iii) de IIOU-
St41&ul. Exunm de lu r&letnen-
.site Rutmar du Delta du Salown
velles migrations de pêcheurs (de
lation des zones de p&he. Note sur
LSini~gul - @-iqtle dc I ‘Omsi).
Kayar vers la cfitc sud ct D-jifére)
les engins de pêche. Document du
Union Mondiale pour la Nature.
sont apparues).
CRODT, 25 p.
47 p.
Ba. A.O. 1996. C‘irculution des
Diouf, P .S. et J. Lahr. 1996. (1)
eum supe&Mes sur le pluteau
Introduction ù 1 ‘ktude du zoo-
En zone BM’. de nombreuses
cwntinental sc~n~gu1ui.s. Document
pluncton : (2) le zooplamton dum
données portant sur I‘~levagc de la
de travail réalisé pour l’atelier sur
Ic,s niurcs tcniporuir-es d e s ewi-
crevette, de 7Ïluj)i~l gl~irrccmsis et
(( la circulation des masses d’eaux,
rms dit Nioro (rc;lzion de Kaolack.
de Str~otl~~~.otk,r~
~nc~lcrnoilr~rr,n ont
la pollution et leurs impacts sur la
S&i&al) .
Pro-jet FAO/LOCUS-
été collectées et sont en voie
ressource vivante dans le centre
TOX. 70 p.
d’exploitation pour publicatior-r.
est de l’Atlantique » qui s’est tenu
à Nouadhibou (République Isla-
Diouf, P.S. 1996. Les j~euplmmts
mique de Mauritanie), 20 - 30 Juil-
de poissom des niiliem estuariens
let 1996.
*
de 1 Xfiique de I ‘Ilm~ : I ‘e.wm-
Anonyme. 1996. ( ‘ogtrilwiion Lj lu
pie dc I ‘e,stuuiw J~?perhtrIin dir
C’oninii.s.sion lil~l~l~;llc~rrcl~~nt~~ A!m-
Barry, M. et M. Thiam. 1996. Les
Sirrc; Suloum. Thèse de doctorat.
diuIe SLII 1e.s OLY!~II.Y. Docu~ncnt du
NiIm~cti0n.s duns Ies pêcheries
Université de Montpellier Il. 267
CRODT/DOPM. 33 p.
cc,ti&w de lu ZEE du S&GguI :
p. et annexes.
objcct$s d e 1 ‘upplicutioii pilote.
Anonyme, 1996. Pwjel C~C> d&wt
Actes de l’atelier régional sur la
Diouf, P.S. et J.J. Albaret. 1996.
porttrnl ri?glcnwf lf #m;rtrl d ‘uppli-
cartographie des ressources à par-
Les j~ruj~1eiiieni.s de j~oissoiis des
cutioii de lu loi ,sw 111 pi>~*?ie mu-
tir des campagnes océanographi-
miliem cWuaricii.s et Iagunaires :
ritinw du S~~m;gul. Document du
ques, organisé à Casablanca - Ma-
c0nwpt.r ci fendum~~s. Soumis à
Comité de suivi des travaux de
roc, 14-25 Avril 1996.
Aquating L,iving Ressources.
révision du droit des pêches au
Sénégal. Projet GCP/RAF/302/
Bousso, 1996. Dynamique de 1 ‘ex-
Diouf, P.S.. Albaret J.J., Simier M.
EEC.
ploilutioii dans 1 ‘estuaire du SinC;
et G. Lasserre. 1996. Orgm~isution
~G??ozwI.
Rapport scientifique de
.sj~uti~?-fe”l~“‘^“IIi~ tkcs pcuplwrents
I’ORSTOM Montpellier, 10 pages.
ich@ologique.s de 1 ‘estmire Igjm-
Bousso, 1996. La pêche artisanale
huliri d14 Sine .%rloimi. Soumis à
dans l’estuaire du Sine Saloum
Oceanologica Acta.
(Sénégal). Approches typologiques
des systèmes d’exploitation. Thèse
Diouf, T. 1996. Lu j?Cche mtn’itime
de doctorat, Université de Mont-
uu Sc-Gi~guI : des ressources L‘I pro-
pellier II. 293 pages.
t&er. Ana!y.se de lu situation et
d e s orientatiw1.s p o u r préscrwr
1 ‘avenir.
Document de travail, 23
P.
Rapport annuel - 1996
44

Les résultats scientifiques
D i o u f , T . 1996. Lit ~7c~c~~7cvYc~ de
Thiam, M. 1996. Le droit des pê-
cmne~w,s tk Dtrkttr : 1111 eue~tlple
Pavé, M. 1996. Pêches el politi-
ches en vigueur au Sénégal. Exa-
de pêche r~c~.s~~o71.s~1hlc.
Document
ques sur les pêches dans les archi-
men des aspects juridiques liés à
de travail prtipnrti (1 l‘occasion
ws de I’Afiique Occidentale Fran-
l’aménagement et à la conserva-
d’un symposium organisé pal
çuise (I906- IYUii), 49 p.
tion des ressources halieutiques.
I’ICCAT. 38 p.
In Révision du droit des pêches.
Pavé, M. 1996. Quarunfe ans de
Compte rendu de la première réu-
D i o u f : T. 1996. 1.11 poli~icp~ ~CJ
politiques sur les pêches en AOF
nion du Comité de suivi des
7&711cc~ rit ICI filiPw lltotiii’w au
(1906-1946). III Revue Echanges
travaux de révision du droit des
S&!gal. Document du Conseil
de I’ORSTOM. Mars 1996,2 p.
pêches au Sénégal. Projet GCP/
Interministériel sur les pêches. 20
RAF/302/EEC. « Amélioration du
P.
Samb, B. 1996. Analyse du déve-
cadre juridique pour la coopéra-
loppement de la méthode d ‘esti-
tion, l’aménagement et le déve-
Diouf, ‘1’. 1096. Rc:ty”w/ tk /iris-
tittrtion par nmure moustique.
loppement halieutique des états
sioti ~171 .s~~7tt~to.sirtttt
.siw IcJ Il7077
Rapport de la commission de pros-
côtiers d’Afrique de l’Ouest )),
organisé par I’IC‘C‘Al’ il Ponta Del-
pecliw et de planiflcafion struté-
11~37, pp. 28-54.
gada, Sâo Miguel. Acores - Portu-
@que de I ‘ISRA : océanogruphie
gal du 10 au 1X Juin. 5 p.
et ptmluctiotw ha1ieuGquc.s.
Thiam. M. et N.D. Faye. 1996.
Propositions des zones de p&he
Samb. B. 1996. Etat actuel des
pour les ,flottilles industrielles de
(.0t7tttti,s,sanCe,s sur les stocks ha-
la ZEE sénégalaise. Comité de
lierr/iques de I ‘&msystétne du cou-
suivi des travaux de révision du
rant des C’unaries et leur varia-
droit des pêches au Sénégal. Projet
hilirti : les tus des sardinelles du
GCP/RAF/302/EEC, 14 p.
S217&d. Rapport technique de la
FAO.
Touré, D. 1996. .Modules de ,for-
Flltrlion en ui?i~n~tgetllcFlt illt~gré de

Samb. B. et B.C. Dioh. 1996. A4ai-
la zone côti6+c et de lu zone éco-
frise concerl& de la cotwtaissunce
nomique exclusive. Manuel de for-
de la vulorisatiott et de la gestion
mation.
tl~.s ressources dans Irs puy.~ de lr
comtttissiott sous r&iontrle des
pèches ((XRP). Document techni-
que de la CSRP.
Participation de Mr. Birane Samb
à l’atelier sur les ressources
Samb, B. et M.B. C&wd. 1996.
pélagiques côtières de I’upweiling
Rupport d u g r o u p e (G frawil
du nord-ouest africain. Suivi et
Ic«ltlpo&srrnle
twhercl7t~) de l
a
prédiction, organisé à Casablanca -
cotntttissiw .sous t+giottnle d e s
Maroc du 15 au 17 Avril 1996.
pkhtJ s. Bilan et perspcctiws.
‘Table ronde sur l’aménagement
Participation de Mr. Birane Samb
des pêches organisée par la FAO
à l’atelier sur les études métho-
(pro-jet GCP/RAF/302/EEC.
dologiques des bancs de poissons
Koranteng, K.A.. McGlade J.M. et
pélagiques, organisé à Montpellier
B. Samb. 1996. Idutk tks gytrt~t~s
Samb. B. et P. Petitgras. 1996. Use
- France.
éc0.sy.sl~t1w.s ttrr7riit.s
rlu c~cmuirl
of t/w ~~eostatisticui
ID transitive
de.~ C’~tt7rn.ie.s
o/ h co71r~rnf rl71
nwthod in ctnu!ysing the senegdc-
Participation de Mr. Moustapha
(hdfk </Q (;rtitrc;cJ. Rapp~wt d
e
.w tttoniforing surve.y.s. 10(2):75-
Dème au séminaire du CREA
recherches halicutiqucs AC’P/CIE.
92.
(UCAD) sur l’économie rurale, 12
Actes de la deuxième réunion de
- 13 Jan-vier 1996.
dialogue sur l’Afrique centrale et
occidentale et l’Union Europé-
enne,
organisé a Dakar, 22-26
Avril.
Rapport annuel - 1996
45
-5

1
r
.
.
1
Les resultats scientifiques
Participation de Mr. Moustapha
Participations de Mr. Modou
Participation et communication de
Dème au séminaire de restitution
Thiam et de Mme Mariama G.
Mr. A. Caverivière au forum sur
ISRA/ PRISAS sur l‘impact de la
Barry à l’atelier régional sur la
les pêcheries tropicales de Cépha-
dévaluation du franc CFA et la
cartographie des ressources hal ieu-
lopodes. Biologie et écologie. Or-
sécurité alimentaire au Sénégal. 23
tiques à partir de données de cam-
gauisé à Brisbane - Australie, 4 - 7
Février 1996.
*<lies océaonographiques, orga-
Août 1996. (( About Cephalopod
nisé à Casablanca - Maroc, 14 -25
Fisheries of the Centrer East
Participation de MI-. Moustapha
Avril 1996. Projet GCP/RAF/288/
Atlantic (part North), with focus
D è m e à l a WL conf&ence d e
FRA.
on senegalese one‘s )).
I’IIFET à Marakech - Maroc, 1 - 4
Juillet 1996.
Participation de Mr. Modou Thiam
Diouf, P.S. 1996. C‘oum ù 1 ‘Institut
au groupe de travail du projet
(IC’c;LlllogrLq,hiylre Int~~rnhmul
:
Participation de Mr. Moustapha
GCP/RAF/288/FRA sur les modè-
(1) Les peuplements de poissons
Dème à l’atelier sur le Plan
les conceptuels de données appli-
des milieux estuariens et lagu-
national d’Action pour la Nutrition
qués aux pêcheries de l’Afrique de
naires et quelques aspects de leurs
au Sénégal. 9 - 10 Octobre 1996.
l’Ouest, organisé 4 Dakar - Séné-
relations avec les écosystèmes
gal, 30 Octobre/4 Novembre 1996.
marins adjacents. 3 1 p. : (2) la
Participations de Mme Itaf Dèmc
biodiversité dans les milieux
Gningue et de Tai’b Diouf à I’ate-
Participations de Mrs. Modou
aquatiques, 15 p.
lier sur la circulation des masses
Thiam, et Taïb Diouf et de Mme
d’eaux, la pollution et leurs im-
Mariama G. Barry au groupe de
pacts sur la ressource vivante dans
travail sur les statistiques et
le centre est de l’Atlantique, qui
l’échantillonnage biologique des
s’est tenu à Nouadhibou (Rbpubli-
céphalopodes benthiques, organisé
que Islamique de Mauritanie). 20 -
par le CRODT, I - 3 Avril 1996.
30 Juillet 1996.
Participation de Mme Mariama Ci.
Participation de Mr. Taïb Diouf à
Barry à la 10tilllc
session ordinaire
la deuxième réunion de dialogue
du comité de coordination de la
sur l’Afrique centrale et occiden-
CSRP, organisée à Banjul - Gam-
tale et
l’Union
t:uropéenne,
bie, 8 -13 Avril 1996.
organisé à Dakar - Sénégal, 22-26
Avril. Actes de I’atclier. 177 p.
Participations de Mrs. Massa1 Fall,
Mamadou Diallo et Hamet Diaw
Participation et communication de
Diadhiou au séminaire sur la
Mr. Modou Thiam à la table ronde
recherche en milieu réel, organisé
sur l’aménagement et la régle-
à Mbour - Sénégal, 13 - 24 Mai
mentation des pêches dans la zone
1996.
de la commission SOI~S régionale
des pêches, organisée a Dakar -
Participation de Mr. Hamet Diaw
Sénégal, I - 3 Juillet 1996. Projet
Diadhiou à l’atelier sur les problè-
CCP/
RAF/302/F%C’.
e Vers
mes d’accès à la ressource de la
I’l1armonisation de I’aménagement
pêche artisanale en Casamance,
et de la réglementation des pèches
organisé dans le cadre du pro-jet
dans la sous région )). /II (( Amé-
PROPAC à Ziguinchor - Sénégal.
lioration du cadre juriclique pour la
13 - 14 mai 1996.
coopération. I’am~i1agemeiit et le
développen1ent halicutique des
Participation de Mr. Hamet Diaw
états côtiers d‘Afrique de I’Ou-
Diadhiou à l’atelier sur la pêche
est )), 11~43. pp. I OJ- 124.
artisanale face à la régionalisation,
organisé dans le cadre du projet
PROPAC à Ziguinchor - Sénégal,
2 I et 22 Décembre 1996.
Rapport annuel - 1996

Les résultats scientifiques
fumières, haies vives, étables
ce projet ont porté sur la carac-
améliorées, . ..etc). Les objectifs
térisation des peuplements, les
La gestion des ressources,
majeurs étaient de redresser le
tests de germination, les intensités
naturelles
niveau de fertilité des sols (par-
d’éclaircies (50 et 33%) réalisées.
celle de culture mil/arachide de
Quelques résultats préliminaires
2500 rn’ pour chaque groupement),
ont été obtenus : (i) l’application
d’augmenter les sources de reve-
d’un traitement n’améliore pas le
L a conservation des ressources nus (embouche, transformation taux de germination des graines de
naturelles est une problémati-
primaire des céréales, maraîchage
filao ; (ii) la structure des peuple-
que qui concerne toutes les régions
en contre saison) et de former les
ments établie à partir des mesures
du Sénégal. Avec l’appui du Char-
groupements à l’utilisation du pa-
à 1,30 mètre et leur répartition en
gé de Mission pour la Ciestion des
quet technologique.
classes montrent que 84 à 95% des
Ressources Naturelles (CMKRS),
arbres se répartissent dans les clas-
1111
certain
nombre d’activités
Des actions de maraîchage ont été
ses (diamètre compris entre 6 et 10
spécifiques ont pu ctre menées.
entreprises en janvier 1996. Une
cm) et 13 (diamètre compris entre
Toutefois. l‘Institut s’est attaché a
unité de décorticage et de mouture
1 1 et 15 cm).
ce que cette prohIPmatique soit
a été installée et des plantations de
prise en compte. dans toutes les
haies vives installées. Les résultats
Des études se poursuivent sur (i) la
activités entreprises durant l’année
ont montré (i) des rendements
régénération _ naturelle/artificielle
1996.
d’arachide (exprimés en poids de
et la litière du filao (pratiques cul-
matière sèche totale) très variables
turales, coupes), (ii) les effets du
d’une parcelle à l’autre ; (ii) un
compost de litière et l’utilisation
bon comportement des espèces
des bois raméaux (gestion de la
utilisées pour les haies vives (90°h
litière, amélioration des rende-
1fuie.c ~iw.~. I-c comportement et
de survie pour Prosopis ,juI~jlora,
ments des productions horticoles),
l‘impénétrabilité de différentes es-
Acucia tdoticu, Acacia tortilis et
(iii) la gestion sylvicole des peu-
pèces végétales plantées en haies
Acacia tuelI@ra à l’exception de
plements de filao, (iv) I’améliora-
~iiono- ou liétélosl’~citiclues
ont Pté
Ziqphus tmmritianu) ; (iii) une
tion des techniques de production
étudiés dans deux types de sols du
bonne appréciation du volet maraî-
de plants et enfin (v) l’évaluation
CNBA (Dior ct lIecI,-dior). II ap-
chage par les femmes ; (iv) de
du rôle socio-économique et éco-
paraît que les taux clc survie de Zi-
faibles retombées financières par
logique des plantations de filaos
zyph14.v mtrrvititrrlrr ct ..li,trc.itr nwl-
l’opération d’embouche bovine.
auprès des populations concernées.
Ijfixr sont fàibles alors qw ce sont
Les femmes ont montré un grand
des espéces intcressnntes du point
intérêt pour les technologies
Lu gestior2 de la,fertilité des sols.
de vue de la prc)duction en fruits et
proposées.
De telles actions
L’étude comparée de l’adoption
fourrages pour la prcmiL;re (prisée
devraient être poursuivies.
des technologies de la gestion de
par les producteurs) ct de I’impé-
la fertilité des sols dans les rizières
nétrabilité pour la dcusiPme. II
Atnhtgetncnt mti-hos$ Des ac-
de BMC et dans les périmètres
s’est avfré qu’en maticrc de haies
tions de recherche collaborative
irriguées du bassin de I’Anambé a
vives. les cspèccs . Ic,rrc,ici uilotictr
(villageois concernés et Caritas)
été poursuivie en 1996 et a permis
sur Dcch-dior ct surtout , lcwc,irl
ont été menées dans le SBA à
de
dégager
les
conclusions
/uelt/ sur les dcu~ (2) t> 1x3 tic sol
l’échelle des bassins versants dans
suivantes :
sont les plus perli~rmantes du point
les terroirs de Sonkorong, de
de vue de la croissance en hauteur
Ndiobène TaÏba et de Diamaguène
(i) En Basse Casamance, 22% de
et du taux de survie.
(réhabilitation des terres d’expé-
l’échantillon de producteurs ont
rimentation de la station de Nioro
été informés de l’existence de
It7l&y~ilioti c~,~t.ic~rtltrit.c~/‘c;l~~r~~~~~c~/fi)-
du Rip).
nouvelles technologies de gestion
re.slcric. A Ikttillx> scrcrc. 1111 pris-
de la fertilité des rizières. Le
jet de rccherchc collab~wative ~III
S’~YCz//zwe. Une étude sur la ré-
réseau de communication est cons-
l a gestion intcgrcc tics rcssourccs
&ration des plantations de filao
b
titué des parents (8%) des amis
naturelles par (le\\ groripcmcins
dans la zone des Niayes a été
(10%) et de la vulgarisation
fcminins (5 ;III tot;11) a Cte iiienf?
menée dans le cadre d’un projet de
(14%). Quatre pour cent (4%) ont
p o u r tester u n pacluct teclino-
conservation des terroirs du littoral
essayé ces technologies mais ne
l o g i q u e (li~+cs cc~iiipo~ticrcs cl
(C’1.T). Les premières études sur
les ont pas adopté par la suite et
Rapport annuel - 1996
4 7

Les résultats scientifiques
quatre autres pour cent ont assisté
En matière de traitements phyto-
calités de la région. ont été assez
à des visites organisées. Concer-
sanitaires, seuls les herbicides sont
élevés.
nant les itinéraires techniques
utilisés (90°h de l’échantillon).
(conduites de culture), c’est la
Dans le cadre du PSI, il a été
pratique du repiquage à la ligne
En conclusion, une certaine dis-
procédé, sur la façade Ouest du lac
(96%). dont 76% sur billon), qui
proportion est notée entre les deux
de Guiers (Ngnith et Nder), à la
est la plus courante en Basse
zones d’étude concernant I’infor-
caractérisation des sols du Diéri à
Casamance. La préparation du sol
mation de l’existence de nouvelles
partir de leurs propriétés physico-
est manuelle à 98% à l’aide du
technologies de gestion de la fer-
chimiques. II s’agissait de déter-
Kayendo mais sa fertilisation (urée
tilité des rizières.
miner leur aptitude culturale et
et engrais 8-18-26) est négligée
d’établir une situation de référence
avec une utilisation de 2 et 6% par
L ‘agropédologie
par rapport à leur évolution future
l’échantillon respectivement. En
sous cultures irriguées. Les sols
revanche, la fertilisation tradition-
Dans le cadre d’une collaboration
ont une texture globalement sablo-
nelle par labour dc fin de cycle est
étroite avec le CADEF (projet
argileuse, un pH neutre à franche-
pratiquée à 56% eii ce qui concer-
CADEF/FAO sur la production et
ment alcalin avec de faibles te-
ne l’enfouisselrlcnt de résidus de
la sécurité alimentaire), l’équipe
neurs en matière organique qui est
réCoIte et à ~~J?TI pour I’amende-
de recherche de BMC, avec I’ap-
cependant bien évoluée. Aussi
ment organique à base de paille de
pui de l’unité de recherche sur les
bien à Nder qu’à Gnith, des signes
riz. Les traitements phytosanitaires
productions végétales, a réalisé
avant-coureurs
de dégradation
sont réalisés li I‘aidc d’herbicide
des caractérisations pédologiques
(salinisation et alcalinisation) ap-
(24%), dc pesticidcs divers (30%)
et établi des bilans hydrique et
paraissent dé.jà au niveau de cer-
et de fongicides (98’!&). i.es rbsul-
minéral. Les sols, provenant de
taines parcelles paysannes.
tats de l’étude montrent qu’au ni-
parcelles paysannes de trois val-
veau de la Basse Casamance. les
lées de la zone d’étude du projet
Ln~ferliliwtion orgnniqire,
technologies noii~~elles de Ièrtili-
(Kourouck, Bani, Sounaye) out été
nhahle et orgflno-ntinérde
sation générées par la yecherche
analysés pour les caractéristiques
sont sous-titilis&.
physiques et physico-chimiques.
Fu-filiscrtion orgmique. Un essai
La vallée de Kourouck se carac-
mené à Bambey sur la repense
(ii) Dans les périmètres irrigués du
térise par une texture sableuse
d’une rotation mil-arachide à cinq
bassin de I‘Anambti. aculemeut
dominante et une faible réserve en
(5) doses de compost et de fumier
12% de l’échantillon ont Gtb in-
eau et en éléments nutritifs. Bani
(0 ; 1.5 ; 3 : 4.5 et 6 t/ha) a montré
formés de I’e~istcnce des nouvel-
renferme des sols de texture moins
un rendement optimal à la dose de
les technologies CI~ gestion dc la
sableuse. une réserve en eau et un
3 t/ha. En demi parcelles test, les
fertilité des rizières (par les pa-
statut nutritionnel plus importants
rendements obtenus aprtts apport
rents 2%, amis 6%. vulgarisation
que la vallée précédente. Enfin, les
ont été le double de ceux observés
2% et recherche
2?6). Seuls deus
sols de Sounaye présentent une
sans apport ni labour superficiel.
(2) des six (6) pour cent qui ont
grande richesse en éléments fins,
Des effets résiduels du compost
essayé ces technologies. les ont
une bonne réserve en eau utile et
apporté en 1994 ont été observés
utilisées dans leurs parccllcs. II
une forte teneur en matière organi-
pour la dose 6 t!ha et ceux du
convient de noter que 34% de
que. De fait, ils se distinguent des
fumier à 3 et 6 t!ha.
l’échantillon ont assisté h des
sols des deux (2) autres vallées.
visites organisées. Compte tenu de
Dans la zone SBA, l’équipe de
la présence de la SODACiRI dans
Ilne variété de riz local (Ablaye
recherche en collaboration a\\ ec
la zone, la variable de commu-
Mano) et la variété Synthétique C
l’Association Régionale des AgriL
nication (( vulgarisation » serait à
de maïs ont été cultivées à Kou-
culteurs de Fatick (ARAF) ont
approfondir. Pour la conduite des
rouck et Sounnaye avec ou sans
réalisé une évaluation agronomi-
cultures. le semis direct est pra-
apport organique (2 à 3 t/ha). Les
que des fumiers organiques amé-
tiqué en ma.joritb (96%) dont 9O?G
résultats n’ont pas montré de
liorés. une quantifïcation et une
à la volée. Le sol est préparé dans
différences significatives entre les
démarche de renforcement de la
cette zone a l‘aide du labour suivi
deux traitements. Cependant les
dynamique d’intégration agro-
du offsettage. Les rizitres SO~I fer-
rendements en grains obtenus (3 à
sylvo-pastorale.
L’activité visait
tilisées avec I-urée (92%). le 8-I 8-
4 t/ha pour le maïs et 2 t/ha pour le
(i) à l’analyse des pratiques pay-
27 (80%) et l’amendement (98%).
riz), comparés à ceux d’autres lo-
sannes de production du compost
Rapport annuel - 1996
48

Les résultats scientifiques
(contraintes et potentialités) et (ii)
baisse du carbone total, d’azote
des cultures (rotation mil/arachide)
à l’évaluation de I’cffet des pra-
total et du phosphore total et à
et sur le sol ont été poursuivis à
tiques d’utilisation sur les produc-
l’augmentation du rapport C/N et
Ndiakane et Ndiakael.
tions (amélioration des systèmes
du phosphore assimilable, et cela
de production).
quel que soit le traitement consi-
Pour le mil, un effet très positif de
déré (maïs JDB en culture pure,
la matière organique seule sur les
En outre, l’on a étudié les per-
association maïs x niébé variétés
rendements en épis et en grains (+
formances techniques et économi-
58-74 et 59-12) et dolique intro-
38%et+36%à2,5 t/ha;+4l%et
ques de l’embouche bovine et de
duite en dérobée dans le maïs).
+ 3 1% à 5 Mia) a été enregistré.
l’effet de la stabulation sur la ges-
Quant aux productions en grains
Concernant la paille, les effets sont
tion de la fertilité des sols. Les
du mai’s et de fourrages des
moins nets (+ 5% et 0% pour 2,5
objectifs de cette nctic itG étaient
associations, celle de maïs-niébé
et 5 t/ha respectivement). L’apport
de (i) tester 1111 pquet techno-
(variété 58-74) l’a emporté en 2clllC
de fumure minérale recommandée
logique (étables fumières en vue
année sur les autres traitements,
seule a entraîné une augmentation
d’améliorer Ics pedor~na~~ces
pw-
avec des rendements de 3,005 t/ha
moyenne des rendements de 76%
dérales des animaux ct la qualité
de grains et 9,455 t ms/ha de
(pailles), 58% (épis) et 13%
du fumier) et (ii) vcritïcr sa per-
fourrage. La synthèse des résultats
(grains) avec une forte variabilite
tinence dans le contcstc particulier
des rendements en grains de maïs
entre les sites. Les meilleurs ré-
de la zone d‘&ude.
et en fourrages a montré que I’as-
sultats ont toutefois été obtenus
sociation maïs-niébé (variété 58-
par un apport organo-minéral (2,5
Enfin, dans la cadre de l’étude.
74) semble être la meilleure.
t/ha de fumier et fumure minérale
l’amélioration et la gestion de la
recommandée avec une améliora-
jachère en Afrique dc I’Oiieçt. une
Enfin, une étude sur la valorisation
tion des rendements de 54%.
évaluation de l’etl’et fertilisant et
du potentiel pastoral pour le déve-
1 13% et 1 14% pour les pailles,
de la production fourragère de
loppement de systèmes céréaliers
épis et grains (l,5 t/ha) respec-
deus (2) gramillties (.~Ir~/ro~w~o/~
performants et viables en zone
tivement.
giqxnl1Is
Kunth. bar. Uisq~~m~u-
sub-humide du Sénégal (Haute Ca-
Iut~a e t Pmicwn Iiitlxilllwu Jacq.
samance) a été conduite pour com-
Sur l’arachide, l’effet des traite-
cv. C,) utilisées en substitution de
parer l’effet du parcage et du
ments est moins net (surtout en
la” jachère naturelle. a t!tc réalisée
fumier d’étable sur les rendements
année sèche) et pour certains d’en-
dans la zone SOIK. I.es parcelles
en grains et en paille (fourrage) du
tre eux, les rendements en gousses
en -jachère naturelle. en .4/~~hw~w
maïs et du mil et pour proposer la
obtenus sont inférieurs à ceux du
goii gqwia et cn I~trriicwrr iiitrui-
meilleure pratique de fertilisation.
témoin. La seule amélioration no-
mu71 ont produit. CII 2~~~~~ année
Au vu des rendements moyens
table du rendement en gousses a
d’étude. des rendements moyens
obtenus après deux (2) années
été obtenue avec l’apport de cinq
respectifs en fourrages de 5.875.
d’expérimentation, le parcage se
(5) tonnes de compost par hectare
10,941 et 8.29 I t ms/ha. Ainsi. en
confirme comme une borne prati-
(+ 44%). Concernant les fanes,
ne tenant en compte que la pro-
que de fertilisation des céréales
leur rendement a été amélioré d’un
duction de fourrage. la substitution
(maïs et mil) dans un systéme de
tiers (l/3) par l‘apport de fumure
de la .jachère naturelle par 1’4~
culture continue de ces spécula-
minérale (avec des réponses très
tlropogoii gq~wirn scmhle la meil-
tions. En effet, les rendements
variables) et d’un peu moins par le
leure.
moyens obtenus avec le parcage en
compost à 5 t/ha. En outre, un
2c111c année sont respectivement, de
effet résiduel des apports a été
L’effet des associations maÏs/légu-
2.163 t/ha de grains et de 2,420 t
observé sur le mil en rotation. La
miiieuses fourragères annuelles sur
ms/ha de paille pour le maïs et de
fertilisation
organo-minérale a
l’évolution de la fertilité des sols
1,975 t/ha de grains et de 16,399 t
permis d’obtenir de bons rende-
et les productions en grains de
ms/ha de paille pour le mil.
ments en gousses et en fanes voi-
maïs et de fourrages de ces
sins de ceux obtenus avec apport
associations oiit fait également
Fwtiliscrtion orguno-rninéruk. Les
de 5 t/ha de fumure organique. En
l’oh.jet d’une Ptude en 1996 en
essais agronomiques, initiés en
outre, les apports tous les deux ans
zone SOHC. I.cs résultats ~III
1992 dans le cadre du projet
de matière organique (seule ou
.
I’évolulion de la lèrtilité des sols.
agroforestier de Diourbel, pour
avec la fumure minérale) ont per-
entre le Iv’ et le 3 a’*’ prtilévcment.
étudier les effets de la fumure
mis des améliorations de rende-
o n t m o n t r é une tendance à l a
organo-minérale sur le rendement
ments notables surtout en année
Rapport annuel - 1996
4 9

/
Les résultats scientifiques 1
humide (+ 33”/0 en gou~,c\\ à 2,5
Kgha d’azote (49% et 500%
tests de greffages de Sahu sene-
tha contre + 57’!;, tous Ics ans)
d‘augmentation
respectivement).
galemis et de Cwapa procera ont
montrant ainsi 1.imp~~rtance des
Par ailleurs, la souche ISRA335
été effectuées avec succès en sta-
investissementh
ii loiii2 teriiic pour
paraît être plus compétitive que les
tion.
améliorer la fertilite des sols.
souches indigènes du sol des
L’ensemble dt s rPsult:lts obtenus
N iayes.
Sur le terrain, deux essais de
sur arachide nlontre 111~ la ferti-
plantation (comparaison de trois
lisation minérale seuk est diffïci-
Une deuxième application sur un
(3) variétés d’anacardier dont une
lement valorisahle &tiis l a z o n e
modèle expérimental avait pour
locale, une béninoise et une autre
C N B A . L a fcrtilisati~~n organo-
but d’améliorer l’adaptabilité de
costa-ricaine en fonction de leurs
minérale apport’: LIII ,2aiii surtout
Acucia seyal au sel. La souche
écartements entre les lignes; com-
sur le rendemeut en godasses même
ISRA 330 a été sélectionnée pour
paraison de l’écartement sur la
en année sèche ct ei~l‘~ii, l’apport
sa tolérance au sel (jusqu’à 16 g/I)
ligne en blocs dispersés chez six
de matière organique c;eule a des
et son efficience sur Acaciu seyal.
(6) paysans) ont été installés en
effets positifs sur les i~*tidements.
L’inoculation de cette dernière
AoUt 1996 à Kounayan en col-
espèce avec la souche ISRA 330
laboration avec l’organisation pay-
atténue fortement l’inhibition par
sanne Baati N’kungti. L’évalua-
le sel de sa croissance et de son
tion du taux de survie et de la hau-
L’unité de recherche d‘appui sur
développement. De plus, ISRA
teur moyemle réalisée en décem-
les productions végétales a mené
330 est très compétitive par
bre de la même année, moutre
des activités eu microbiologie SUI
rapport aux souches indigènes.
pour le premier essai : (i) des taux
les bactéries. symbintes de Iégu-
de survie compris entre 98 et
mineuses, fîxatrices d’azote et réa-
Enfin, l’on a entrepris des recher-
100% dans tous les traitements :
lisé une application sur des modè-
ches dans le but de valoriser le po-
(ii) aucune différence significative
les expérimentaux tels que le liari-
tentiel des légumineuses fourra-
de la croissance aérienne. Pour le
cet vert (PIr~nc~lr~.~ wlgmis), les
gères. L’effet de l’inoculation par
deuxième essai, les ta& de survie
acacias (Actrcitr .sqd. .-1cwiu dhi-
les souches (ISRA 97, 150. 3 18 et
sont identiques au premier.
du) et les Iégumineuses f0urrag.h
674) sur Stylosanlhes humata (pro-
res (Sr~~l~~,s~~~illic.v hmitrlc~).
duction fourragère et capacité à
L’équipe de recherche de la zone
fixer l’azote) a été étudié. Les ré-
ZSP a mené des travaux dans le
Une collection de 657 souches de
sultats ont montré des différences
cadre de l’amélioration sylvicole
micro-organismes de la fam i I le
signit?catives enregistrées sur le
et agroforestière des ligneux à
des rhizobiacées a été mise a jour
seul critère de la fixation de I’azo-
usages multiples (LUM). Quatre
et est disponible pour la coin-
te. La souche ISRA 150 est la plus
(4) actions principales ont été
munauté scientifique. Ces souches
efficieiite.
réalisées en 1996.
ont été isolées de légumineuses
ligneuses, pérennes, 011 annuelles
L ‘qroforesterie
(1) Un verger agrosylvicole poly-
présentes au Sénégal.
valent en milieu paysan a été mis
f r’oductioms et .sylvicuIture. En
en place. Dans cet essai .+lcmiL/
Le premier modèle ex.périmcntal a
zone BMC, les activités en agro-
rudditrnci. A. .senc~gd et Ziq plila
consisté à étudier la réponse du
foresterie ont été menées dans le
mmrititrm ont été associés en
haricot à l’inoculation avec une
cadre du pro-jet (( .lachère H. Elles
lignes avec le niébé et le mil. Les
souche du genre Rhizohizm sur la
ont conduit à la production en
résultats montrent des différences
variété Bro~~co. Dans le cadre de la
pépinières de différentes espèces
de croissance et de survie des ar-
culture du haricot vert destiné à
d’arbres fruitiers forestiers comme
bres en fonction de la culture
l’exportation (80% de la produc-
i~~rha senegu1emsi.s
(mad), Lu~dol-
associée. Concernant la croissance
tion), il s‘agissait dc lutter contre
phicr he~cdelotii (tol), Aphuniu se-
en hauteur. les associations avec le
l’utilisation abusive d‘engrais azo-
rwgdolsis (khéwar), AmIcurdim11
niébé donnent les meilleurs résul-
tés et de fait, coutre la pollution dc
occidwkrle (darcassou). D’autres
tats quelle que soit l’espèce Ii-
la nappe pliréatiquc. I .es rhltats
espèces ont été produites SUI
gueuse avec une différence
plus
ont montré qiic Ic rendement en
demande du CADEF (An~hos~en~~
marquée pour Z, mrtn’iti~rritr (Iiau-
gousses et la pr~>ductioti de IN~LI-
.s~~rlc~~~~~lerl,sc)
et pour les besoins
teur moyenne 30% iiif?rieure a\\‘ec
les sont meilleurs ;ivec la souche
du centre de recherches de Djibé-
le mil) que les deux (2) autres
ISRA355 et avec LII~ apport de 20
lor ((‘mm~rintr c’cllri,sL’l~f~)liLI).
Des
espèces (de 1 1 à 7704 inférieure).
Rapport annuel - 1996

1Les résultats scientifiques 1
L’analyse des clomiées relatives a
médiocre sont plus propices aux
etc...) et la production (bois,
la croissance en diamètre des ar-
espèces testées (de 90% pour A.
fourrage).
bres aboutit sensiblement aux me-
ruddiana à 40% pour Balanites
mes conclusions avec une diffé-
aegyptiacu de survie avec des va-
(2) étude de la dynamique de la
rence significative entre les assn-
leurs intermédiaires pour Z. mau-
reconstitution des potentiels biolo-
ciations à la favleur du niéhé. Con-
ritiana et Bauhinia ruj&cens). En
giques du sol par l’introduction
cernant la survie. les resultats ob-
revanche, seul A. raddiana a sur-
d’espèces améliorantes après la
tenus ne sont pas significatifs mê-
vécu dans les sols ferrugineux tro-
dernière rotation culturale (précé-
me si les meilleurs performances
picaux peu lessivés (40%).
dent céréalier) pour :
ont été relevées dans l’association
A. rtrtliliLmLllnic;~~~;.
(4) L’amélioration de la croissance
l mettre au point une technique
de légumineuses arborescentes par
agroforestière visant à amélio-
(2) Un essai avec mise en place de
apport de phosphates naturels a été
rer la pratique de la jachère
haies vives d’epineux sahéliens (,4.
testé en vue de leur incorporation
dans un système où celle-ci est
r~~dditrntr. A. mc~ll~f~~rrr. .-1. .senqid
dans des formations artificielles
raccourcie (2 à 5 ans) et. par
et A. IWILI) a éte mené pwir tester
pluristrates à base de légumineuses
conséquent, ne -permet plus une
le comportement (hauteur. diamè-
pérennes.
Le paramètre utilisé
reconstitution significative de
tre au collet) des coul~lcs d’cspé-
pour mesurer l’effet de l’apport est
la fertilité du sol ;
ces en fonction de I‘ecartement et
la durée de la phénophase (stade
l déterminer l’effet de I’introduc-
des types d’association. L’écarte-
de défïoliation). Les résultats de
tion de quelques espèces amé-
ment n’influence pas significati-
l’essai ont montré que l’apport de
liorantes par le biais d’une
vement la hauteur (62.56 cm pou1
phosphate naturel retarde la défo-
technique de substitution (ja-
~III écartement de -I(I cm : 65,74
liation d”Acacia raddiana et A.
chère améliorée).
pour 80 : 62.4 I pour IX). I .e coil-
.wneg~r/ ce qui est particulièrement
ple A. r~~Jdkmt~I. 1. Itwkr donne les
intéressant au plan fourrager.
(3) mener des tests de confïr-
meilleurs résultats par rapport aux
mation, en milieu réel, de la per-
autres associations pour tous les
Am~liorotion de /a jachère. Dans
formance de trois (3) espèces
écartements avec une hauteur de
le cadre du projet (( amélioration
agroforestières testées en station
40 cm. Quanl au diamètre au col-
de la .jachère )), l’équipe de recher-
pour la culture en couloir. L’ob-
let. il est plus important dans les
che du SBA a mis en place et suivi
jectif visé étant d’améliorer la
grands écartements ( 130 x 120)
des dispositifs
agroforestiers au
capacité de l’arbre à restaurer la
excepte clans le couple ,1. rd-
champ par le biais de technologies
fertilité des sols épuisés. II s’agit
tliurd,4. .scw‘~tr/. I .cs colll~les ‘-1.
de jachères améliorées enrichies et
de conforter le rôle et la place de
IUCILIIA. ~rrc~ll~f~~r~r sont supérieurs a
de substitution. Trois (3) actions
l’arbre dans le système de culture
c e u x des autres types cl’associa-
ont été menées :
par le biais d’introduction d’espè-
tion. Des groupes In~rnc~~L’ncs
ont
ces agroforestières et, ceci, dans le
été constitues cii tiwztion de I’é-
( 1) étude de l’effet de I’enri-
cadre de la recherche d’alterna-
cartement et du ccwplc d’espèces.
chissement de la jachère naturelle
tives à la jachère de cycle raccour-
En considérant la vigueur des es-
par les légumineuses sur le proces-
ci ou en voie de disparition (Gliri-
pèces dans les associalions. il ap-
sus de régénération de la fertilité
cidiu sepium, Leuctrenu Leuco-
paraît que les cot~ples ,1. rtrc/dit/-
des sols (fertilisation organo-
cephula, Azadirachtu indice).
IILIIA. nwllifvr.ci. .,1. r~i(hliiituil,4.
biologique) avec pour objectifs :
.s~wc~~~~tl et .,t. rtkhli~rtl~rl.~l. I~ICILI
De plus, dans le cadre d’un pro-
présentent Ics nicillctirs laiis de
l
étudier le comportement de
gramme régional de développe-
s u r v i e ilLIS CCill’tClllC2lltS
I-M. X0. Ct
quatre (4) espèces de Iégumi-
ment et de recherches sur la
40 cm respeclik cnicnl.
neuses ligneuses testées en
jachère, l’on a conduit une activité
jachére naturelle enrichie ;
intitulée (( le rôle du bétail dans les
( 3 ) I,‘Clucle dll colll~““‘tclllcllt clc
l évaluer l’effet de cet enrichis-
systèmes alternatifs à la ~jachere :
lignwx ti~iirragcr4 en liuiclicin du
sement, trois années après l’in-
caractéristiques et
perspectives
type tic sol a in01ilrC tiiic cliI‘lCrcn-
troduction des arbres, sur la fer-
dans le village de Médina Kébé )).
c c signilicativc ctitrc ILY cspkcs
tilitc organe-biologique du sol ;
II s’agissait au delà de la carac-
çii fimctioil dli Iypc tic sol IXNII
l améliorer la couverture végéta-
térisation de l’élevage, d’analyser
l e u r survic. 1 .a sol\\ lerrugineiis
le (densité. composition et ri-
l’importance du rôle que joue la
t r o p i c a u x ;i
tll~alll;l~c lllc,! CI1 OLI
chesse tloristique, phytomasse,
jachère vis à vis du bétail (com-
krt7porl annuel - 1996
SI

Les résultats scientifiques
position tlorisliquc. fourragc’re, ca-
de biomasse ligneuse par les popu-
espèces à nombre de pieds élevé
lorisation @ar le bétail) et les po-
lations,
les quantités prélevées
sont pour la plupart non recher-
tentialités de l’élevage existantes
sont 2 à 5 fois plus élevées à
chées par l’homme, c’est le cas de
dans le site d’étude pour le déve-
Sonkorong (à 90% sur Combretum
Dichrostachys glonlerata et Aca-
!oppement de techniques alterna-
glutimmm) qu’à Saré Yorobana (à
cia macrostachya.
tives de la gestion de la fertilité.
25% sur Comhretum gIutin«sunl, à
2 4 % s u r Ervthrophleum afiica-
D’autres activités ont été exé-
Par ailleurs. il a étG rbalisé une
II~I, à 13% sur Bondax costatum,
cutées au niveau de la zone SOHC.
caractérisation
eiivironiiementale
à 8% sur Terminalia macroptera, à
Ii s’est agi du suivi de la station
des .jachères en Ptutliant I’influen-
70/ s u r Combretum geitonophyl-
agroforestière de Koida (mensu-
ce de leur durée sur la végétation
Im et à 7% sur Combretutn nigri-
rations des plants des différents
ligneuse (inventaire de la hio-
caris). La distance au village sem-
essais), de l’installation d’une pé-
diversité) à Sonkorwg (SBA) et
ble avoir LIII effet sur les quantités
pinière agroforestière (mise au
l;aré Yorobana (SC )l EC). La struc-
prélevées. Enfin, l’enquête réalisée
point de procédés de traitement
lut-e des peuplerncuts ligneux des
a montré ulle baisse de préiève-
des semences) et de la caractéri-
idCilèR!S. !Ttci?l!C’z d2llS IcS dCklX
ment à Sonkorong à dix (10) ans et
sation des jachères naturelles (re-
17j
sites.
C?d
r.‘i!rZlctériS~e
p:ll
une surexploitation des ligneux de
levés phytoécologiques).
I’abondawe ilc ~j~wics tigcn d e
jachères.
IOliS Rglh (lxjt:î’-;) thx ;i!l feu (Cl1
Enfin, des recherches en socio-
parficulicï a Saré Yorobana) ou
En outre, des essais sur le traite-
économie ont été réalisées dans le
aux c o u p e s répélées (à Sonho-
ment feu et la .jachttre améliorée
cadre du projet « Jachère )) avec
rwg). L’absence de gros diamè-
ont été menés à Tankanto Maoun-
pour objectif principal l’étude des
ires à Sonkoron~ peut Gir-e attri-
dé (SCNIC). Les résultats obtenus
pratiques et de la place de la
buée à la tiirtc pression an-
sur la *jachère améliorée ont mon-
jachère dans les systèmes de pro-
thropique. L e ~rombrc d’esptices
tré 1111 taux de survie de Bmhiniu
duction de la Haute Casamance.
ligneuses est rclati~emcnt faible et
~~~~ji’.scci~s
satisfaisant sur la plan-
Dans les trois villages choisis pour
vnrie peu dans cc 111Smc site. A
tation monospécifique par rapport
l’étude (Bantancountou. Guiro Yo-
Saré Yorobann. i
!

cbt sup&%ui à c e l u i d e Acwitx holocericwr.
ro Bocar et Santankoye), les par-
mais reste faible (38 espèces).
Dans la plantation mixte, le taux
tel les en *jachère représentent
1 .‘étude de l’évolution de in bio-
de survie de Bauhinitr rujk~cew a
envirou 3 1 à 38?‘0 du disponible
masse ligneuse en fonction de
semblé faible Par contre, le
cultivable. Soixante seize pour
I‘Qe des jachcrcs a montré que
Bmhiniu ~‘u~~.wm.s s’est m i e u x
cent (76%) des exploitations de
celle-ci augmente n\\ncc la duree
adapté pour le moment aux con-
l’échantillon ont eu à laisser des
I 40 t/ha en 15 ans (1 S;u+ Yoro-
ditions écologiques de la station.
terres en repos. Les surfaces lais-
bana et 16 t/ha en 10 ans ii Son-
sées en jachère varient de 3 à 5 ha
korong) avec un accrnissement an-
II est apparu que les espèces
avec 1 à 2 parcelles en moyenne
nuel de 1 t/hn après six (6) ans.
indigènes de la station régénèrent
par exploitation. Cependant, ii a
L’accroissement de la biomasse
bien mais sont victimes très sou-
été montré que l’extension des
est important dans les jachtires de
vent du passage des feux de brous-
cultures, leur mode d’exploitation
jeune âge et faible dans les vieilles
se ou des coupes abusives par la
avec de faibles restitutions organi-
jachères. La productioii de bio-
population riveraine. II a été cons-
ques et minérales et la faible
masse est 2 à 3 lois pius kievée à
tatée une diminution progressive
rentabilité du cheptel constituaient
Saré Yorobana qu’à Sonkorong
du nombre de pieds par espèce à
une menace de telle pratique. Les
pour des raisons pluviométriques.
partir de la classe intermédiaire
causes de la mise en jachère ont
pédologiques et authropiques. Ces
(1,5 à 3 m) pour toutes les espèces
été identifiées. Elles sont par ordre
critères se sont traduits au niveau
communes et
compagnes (la
décroissant, la baisse de rende-
des formations ligneuses par une
plupart des reliques à cause de leur
ment, l’apparition du striga, I’in-
savane arbustive à Soukorong avec
exploitation abusive pour diffé-
suffisance de la main d’oeuvre
dominante de ~‘O~I~V+~~~IIIII glu/ino-
rents usages. Ce fut le cas de
familiale, le manque de semences,
.suII? et par une foret claire ê Saré
1’ fcrocurptn crinmeus, Prosopis
le déplacement des zones de cul-
Yorobana oil dolninent 72rnrirditr
L#ikww, C’or+lu pimata ( b o i s
ture, l’ensablement et l’érosion
mucropterw. C ~~~777hr*~~1111t7 ~~IlUirio-
d’œuvre, de serviez et de la
hydrique. La localisation des ja-
SU~I e t (‘omtmtun~ gc~itonoph~l-
pharmacopée traditionnelle). II
chères est apparue comme une
lun?. Concernant les prélèvements
convient de signaler que
l e s
tonctlon de ia prebbion démogra-
Rapport annuel - 1996
5 2

Les résultats scientifiques
phique et des pratiques culturales.
La gestion de l’eau
tériologique est bon pour le céleri,
De plus, cette localisation permet
le cypérus et le cana (80 à 100%).
de déterminer l‘âge des jachères
Des recherches et études pour la
(jachère de courte et moyenne
valorisation et l’assainissement
En marge de cette expérimen-
durées autour des villages et de
des eaux usées ont été menées par
tation, il convient de noter que
longue durée dans la brousse).
l’équipe des Niayes dans le cadre
l’utilisation des eaux biologique-
Pour des besoins de gestion de la
d’un projet CEE/STD3. Les prin-
ment traitées sur les espaces verts
jachère, il a été constaté que deux
cipaux
objectifs étaient (i) la
aménagés autour de l’installation
types d’aménagement y sont effec-
valorisation d’espèces maraîchères
n’a eu aucun effet néfaste. Ceci
tués (plantation des arbres avec
pouvant partiellement et avanta-
ouvre des perspectives intéressan-
essentiellement des anacardiers,
geusement remplacer les disposi-
tes d’irrigation de plantes horti-
manguiers et &KLI~\\~~/zI~ et im-
tifs d’épuration , (ii) la réutilisa-
coles comestibles.
plantation des pare-feu pour
tion des eaux traitées à des fins
protéger les villages et/ou les
d’irrigation des cultures horticoles.
Bibliographie
arbres plantés). Cependant, ces
pratiques sont encore peu géné-
Les effluents utilisés pour les
Bâ, Amadou. 1996. Vulgarisution
ralisées. Cette étude a aussi permis
besoins des expérimentations ont
et trnn.sj&t de techniques d’a771cL
de montrer que les principaux
été prélevés du décanteur secon-
liorution et de gestion de lu
sous-produits de la jachére esploi-
daire de l’installation d’épuvalisa-
,jach&-c m liuison trvec /es o r -
tés et vendus sont le bois de chauf-
tion de la station d’épuration de
ganisation puysarmes. Rapport de
fe. les fruits et la chaume. permet-
Cambérène. Six espèces ont été
stage ENESAD/Dijon.
tant d’acheter des produits vivriers
choisies pour leur bon dévelop-
non cultivés clans l’exploitation
pement racinaire et leurs qualités
Bâ, Baba. 1996. Anulyse technique
(44%), du petit bktail (24%). des
épuratoires (tabac, cana, tomate,
ct évaluation de quelques dispo-
vêtements pour la famille ( l9Oh) et
cresson, céleri et cypérus). Les
sit$s de lutte unti-&osiw : tus de
des intrants agricoles.
essais (1 1 au total avec des com-
1 ‘um&ugement int&rc; du hussin
binaisons de séquences d’espèces
versant de Keur Dianko/Sonko-
Butlquc,s,fi)l/rrL!Lli’rCJ,s.
Les activités
sur une longueur de 25 à 100 mè-
rang (Sine-Suloum). Rapport de
menées au CNBA ont permis
tres de bacs successifs) se sont dé-
stage ENSA/Thiès.
d’identifier les espèces les plus
roulés sur deux (2) années de
adaptées aus conditions pédo-
Juillet 1994 à Août 1996.
Bâ, B&dy. 1996. C’urrnct&isution
climatiques de la zone et aux
et propositions d ‘amPnugement
coupes répétées à 50 cm du sol
Les résultats ont montré que : (i)
d ‘ W I bassin
versunt : tus de
(90% de survie). C’c sont ZizFphus
les pollutions physico-chimiques
Ndiob2ne Tuïbu. Rapport de stage
n7cruriliimcr, C ‘onrhrelrm7 ~7iwlecl-
et bactériologiques sont réduites
ENSA/Thiès.
t u m , I ‘wsdpit7io fi’rrw et Buw
sur une longueur minimum de
hinia 1”7,7fisc~‘17.v. Pour la production
bacs de 25 mètres par la majorité
Badiane, A. 1996. Compte rendu
de fourrage ligneux, les espèces
des espèces testées ; (ii) exception
de 1~7 réunion technique des pro-
les plus performantes qui ont été
faite du tabac et de la tomate, les
jets AIEA/FA 0 sur I ùccroissc-
identifiées sont Ziz~phns 777mriticr-
espèces
utilisées présentent de
mclnt de lu s&curit~ ulimcntuiw NI
n u , Gliricirlirr .wpiunr e t H~~rcl-
bonnes performances culturales :
J+ique .sithstrhLn.ic~nnc clu i s’est
wickia hinmritr. De plus. les résul-
(iii) le cypérus et le céléri ont les
tenue du 16 au 20 Septembre
tats ont montré que Gliricidiu
meilleures capacités épuratoires
1996. Rapport de mission. 3 p.
sepium e t
Buuhiniu
I’l~f&ccIl.~
concernant les pollutions physico-
étaient les plus indiquées quant à
chimiques à la fois pour la DC0
Dione. Mamadou,. Fiches tech-
la production de re.jets de souches.
(abattements de 30 à 60% en terme
niques. Manuel pour l ‘amélioru-
L’analyse statistique des données
de flux), la DBO, (63 et 30% d’a-
tion du gommier et de lu gomme
obtenues a montré que la densité
battements respectivement), I’a-
arubique réalisé en collaboration
de plantation n’a aucun effet signi-
zote total (50% d’abattement pour
avec I’UICN de Dakar et la
ficatif sur le taux de survie, la bio-
le céleri et de 65 à 75% en terme
Direction des Parcs Nationaux
masse foliaire et ligneuse et sur le
de flux), les phosphates totaux
(rédaction en cours):
nombre de I-e-jets par souche.
(85% d’abattement pour le céleri
et de 50 à 75% en termes de flux) ;
l’abattement de la pollution bac-
Rapport annuel - 1996
53

/
Les résultats scientifiques (
Dione, Mamadou. Rcchercl~~s es-
Kébé, N.K. 1996. Méthodes de
Participation de Mr. Malaïny Diat-
p&imentuJe.r ,sur JC> gonwier AM-
culture des champignons nlycorhi-
ta (SBA) à la réunion du comité de
ciu raddimrr tkms IL> jkrlo .sk~lC;-
zicns N urrhuscules et ù iksicules.
coordination du projet « recherche
galais. 150 p. Th&e de Doctorat,
Rapport de stage. 39 p.
sur l’amélioration et la gestion de
’ ‘niversité Paul Sabatier, Toulou-
la jachère en Afrique de l’Ouest H
se-France. Septembre 1996.
Nging, Malick. 1996. Strat&es et
organisé à Bobo Dioulasso - Bur-
pratiques paysannes de gestion de
kina Faso, 18 Septembre - 6 Octo-
Fernandez, Paula. 1996. EIIIL~~ (JL’
10 jnchére en Haute et Moyenne
bre 1996.
1 ‘@cl du truwil rh ,sol et du com-
C’U,WFWFIW. CRESAlNiger.
pst. Rapport de stage INPL/Nan-
Participation de Mr. Malaïny Diat-
CY.
Sall. P.N. 1996. Recherche/Déve-
ta (SBA) à l’atelier sur la diguette
Ioppcnient e n ugro-svlvopastoru-
améliorée organisé par le CRDI,
Gueye, N.F.D. 1997. R+on.ses
lime uu Sahel. L ‘expPrience du
Dakar - Sénégal, 19 -23 Juin 1996.
d’Acucia sqd N 1 ‘inocwldon
Projet RC?. Ed. CILSYUNESCO.
avec des ,souchrs de Rhizohiwu ou
Participation de Mr. Malaïny Diat-
d e B~nt!~)~hi=ohilml
tol~+m~tcs LUI
Wade, M . et Seck. M.S., 1996. La
ta (SBA) à l’atelier de formation
,sel et isolC;cs m Snc~gd. Mémoire
gestion des urn&ugements trunsfé-
sur les statistiques et les analyses
de DEA. 65 p.
rL;.s du Delta du jleuve Sénégal.
mul-tivariées organisé par I’ORS-
Communication à l’Atelier régio-
TOM, Dakar, Sénégal, 7-l 1 Avril
Gueye, M. James E.K.. Kierans,
nal PSI-CORAF sur la gestion
1996.
M., and J.I. Sprcnt. 1996. The
technique et sociale de l’irrigation,
developmenl md .stmclure of root
organisé à Niamey du 30 Septem-
Participation de Mme Astou Sène
n o d u l e s o11 ~~LIII~~Y~ groudwt
bre au 1 Er Octobre 1996.
(SBA) à la réwlion régionale de
(Vigna suhterrrrne~o. World Jour-
programmation et de planification
nal of Microbiology and Biotech-
Wade, M. 1996. Etudes sur I’hy-
du réseau SALWA à Bamako
nology. Sous presse.
druulique agricole dans la vafle’e
(Mali), 9 -15 mai 1996.
du ,fleuve Sénègal. ,yynthèse des
Gueye, M.. Ndoyc 1.. Dianda M.
ucquis de lu recherche. Travaux et
Participation de Mme Astou Sène
Danso S.K.A., and B. Dreyfus.
Etudes PSI 11’3 ISRA/PSI, Saint-
(SBA) à l’atelier de formation sur
1997. ActiI<e NJ, fiwtion in .sewr~~I
Louis, 25 pages.
la biométrie en expérimentation
Fuidherhitr olhitltr /)I’o\\>(~~~LI~~(‘(‘s.
agronomique planifiée.
Arid Soil Research and Rehabi-
Wade, M. 1996. Inventaire des
litation, 11: I59- 166.
iwénirgenlents
hydro-agricoles
Participation de Mr. Abdourah-
duns lu bordure Ouest du Luc de
mane Tamba (Niayes) à la forma-
Kant& S. 1996. Gc~stion des cutre-
Guiers. Rapport provisoire ISRA/
tion sur la (( conception expéri-
prises tk trmwm cgyicolcs. Docu-
PSI, Saint-Louis, 8 pages et
mentale pour la recherche agro-
ment réalisé pour la formation des
annexes.
forestière organisé par I’ICRAF,
gestionnaires d’entreprises de pres-
Niamey - Niger, 2-13 Décembre
tation de travaux mécanisés.
Réunions scientljiques
1996.
ISRA/SAED-CIFA, St Louis. 10
pages.
Participation de Mr. Malaïny Diat-
Organisation par I’ORSTOM en
ta (SBA) à l’atelier de formation
collaboration
avec l’unité de
Kant& S. 1996. Twwil tht sol et
sur la diguette améliorée « systè-
recherches d’appui « productions
entretien de,s crrrlc;~~~r~~c~nrer~ls.
Do-
me agroforestier de conservation
végétales )) d’une réunion sc’ienti-
cument réalisé pour la formation
de l’eau et des sols » organisé pal
fique sur les acacias. Préparation
des producteurs sur les ob-jectifs et
I’IPALAC. Israël, 23 Novembre -
des actes de la réunion en coé-
les effets d’un travail du sol.
24 Décembre 1996.
dition avec I’ORSTOM et I’ISRA.
ISRA/ONG Diapanté. 6 p.
Kapport annuel - 1996

/
Les résultats scientifiques /
Participation et cc,tnInLIIlication de
Mr. Mamadou Diane a la réunion
Bioclimatologie
Politique agricole et
(( L’Acacia au Senégal )) organisée
par I’ORSTOM Dahar - Sénégal,
socio-économie
3-5 Décembre 1996 : (( Gommose
et rythme de production gommière
chez Awcia .w~w~~trl (I ,.) Wild.
D ans le cadre d’un programme
Sous presse.
sur l’évolution des écosys-
tèmes et le développement régio-
L‘unité de recherche d’appui
PASE a consacré, dans le ca-
Participation de Mr. A.A. Fall.
nal, l’unité de recherche d’appui
dre de la convention ISRA/PRI-
(ZF) au forum sur les problemcs
sur les productions végétales a ap-
SAS, l’essentiel de ses activités à
du développement de l’agriculture
puyé les différentes unités régiona-
l’étude de l’impact de la déva-
sénégalaise.
(( Autosuftisance ou
les dans l’élaboration de cartes
luation du franc CFA (en termes
sécurité alimentaire : quelles pos-
destinées à illustrer et à finaliser
d’investissement, de compétitivité
sibilités pour le Sénégal )> organisé
leurs plans stratégiques (paramè-
et de productivité) sur les revenus
au centre de Ndinye.
Novembre
tres du milieu physique, démogra-
et la sécurité alimentaire. Une
1996.
phie, infrastructures).
autre convention (ISRA/ IFPRI)
concernant l’analyse d-e l’impact
Participation
d e M r . Maguette
Le milieu physique concerne plus
de la réforme des systèmes de
Wade (ZF) au scminaire sur I‘uti-
particulièrement le climat et la
commercialisation et d’approvi-
lisation des données climatiques
morphopédologie. La mise en pla-
sionnement des producteurs pour
pour la gestion et la planification
ce d’une base de données (logiciel
les filières arachide et riz local a
de
l’irrigation
organise
par
Sanji CIRAD/IER) incluant I’en-
été clôturée. Enfin, l’analyse des
I’OMM/FAO/
PNIlE/SAED
à
semble des paramètres climatiques
données collectées pour la filière
Ndiaye (région du Fleuve). 3 - 7
est en cours à Bambey (CNBA).
arachide est en cours de réalisation
juin 1996.
Les informations morphopédologi-
à l’Université Catholique de Leu-
ques fournies dans le cadre du
ven (Belgique) dans le cadre d’une
projet « cartographie et télédétec-
thèse de doctorat.
tion des ressources du Sénégal
(PNAT, 1995) ont permis I’élabo-
Les travaux sur les filières agri-
ration d’une carte au 1 /500.000c111c.
coles menés s’articulent autour de
trois questions fondamentales : (1)
L’appui cartographique apporté
est-ce que la compétitivité du
par l’unité préfigure et introduit la
secteur agricole (au sens large) a
mise en place des SIC régionaux
changé suite à la dévaluation ? ;
pour les unités régionales et les
quelles sont les tendances par rap-
clients de l’Institut.
port à la productivité des filières et
au niveau d’investissement (indi-
cateurs de la compétitivité future)
depuis la dévaluation ? ; quelles
sont les possibilités d’augmenter
le niveau d’investissement et la
productivité à travers les innova-
tions politiques ou institutionnelles
et les technologies améliorées
(contraintes et opportunités) ?
Après élaboration de tableaux de
bord donnant une image synopti-
que de la transformation de I’éco-
nomie globale, du secteur agricole
et des filières de produits retenues,
les chercheurs ont adopté une mé-
thode de travail combinant I’ap-
Rapport annuel - 1996
55

/
Les résultats scientifiques 1
proche filière et l’approche sys-
l la filière a retrouvé son équili-
filière jusqu’à la commercialisa-
témique (recherches système).
bre financier ;
tion (répartition des marges) pour
Celle-ci leur a permis d’élaborer
l la production de coton graine
mieux évaluer l’incidence de la
une matrice de planification peut
n’a pas suivi du fait (i) de la
dévaluation sur les revenus. De
chaque filière retenue (identifica-
baisse constatée au niveau des
même, pour améliorer les coûts de
tion des changements observes à
consommations d’engrais par le
production, l’on a estimé qu’il
chaque niveau de la filière et des
producteur, (ii) des effets per-
serait intéressant d’étudier la pro-
données nécessaires, proposition
vers de la caution solidaire ;
duction locale de semences (coût
d’un type d’analyse).
l la contradiction entre la libéra-
par rapport aux semences impor-
lisation des prix et des marchés
tées, exportation dans la sous ré-
et l’administration du prix de
gion). Enfin, il est apparu qu’un
cession qui a engendré un
allégement des procédures du
Lcl.fiIi& h~~l~lil/~.i~nr~J~~ hovinr. Les
transfert de ressources du pro-
transport sous régional serait bé-
conclusions principales du travail
ducteur vers les industriels ;
néfique pour la filière oignon.
réalisé par les chercheurs du PASE
l la SODEFITEX a tenté d’amé-
ont montré que Ics effets de la
liorer ses coûts.
La $Ii& arachide. Les effets de
dévaluation sont variables entre les
la dévaluation sur la relance de la
acteurs. 1,‘effct 0 saison )) y joue
Des mesures de relance de la fïliè-
filière sont restés très modestes.
un role important. les pasteurs et
re coton ont été identifiées en
L’unité PASE a montré que les
les embaucheurs ont soit amélioré
Décembre 1995. L’unité PASE,
revenus
des producteurs sont
et assuré la durahilitc de leurs
dans le cadre de ses activités a
restés faibles ne permettant pas
systèmes
en
investissant,
soit
proposé une réflexion en profon-
d’investir en facteurs de produc-
adopté des stratégies dc réduction
deur sur : (i) I’efficience du paquet
tion. La hausse de la rentabilité de
des charges journalières en cm-
technique pour étudier l’écart entre
l’arachide ne s’est pas reflétée sur
bouche (raccourcissement de la
le rendement ciblé (1200 Kg/ha) et
les investissements pour améliorer
durée dc l‘embouche. réduction
celui de référence (1000 Kg/ha) ;
l’appareil productif (matériel ob-
des charges alimcntaircs par em-
(ii) l’accompagnement du transfert
solète). L’approvisionnement en
bouche en saison hi\\ ernplc). I,a
aux producteurs par un transfert de
semences reste un problème ma-
réponse des pasteurs a la demande
moyens ; (iii) l’identification des
jeur pour les producteurs pour qui
en bétail s’est avérée positive.
determinants du choix au produc-
le mode de cession des semences
Toutefois, les forts taus d’intérêt
teur ; (iv) la compétitivité du coton
est souvent plus décisif que le rap-
pratiqués dans Iç secteur informel
par rapport à l’arachide et aux
port qualité/pris. Face à ce constat.
constituent une contrainle majeure
cerealcs ; (v) l’organisation des
il a été formulé quelques recom-
empêchant de tirer pleinement pro-
producteurs : (vi) le processus de
mandations en matière de recher-
fit de la dévaluation. Ics chcvil-
rcsponsabilisation et de renforce-
che pour la relance de la filiere :
lards font de I’inté~ration verticale
ment des capacités des producteurs
(i) réactualiser des budgets de
des fonctions dc commercialisa-
(transfert du crédit agricole au
culture en tenant compte des nou-
tion. Cependant. Ics imporlations
secteur privé) ; (vii) le systéme de
velles pratiques paysannes (semis
de bétail du Mali semblent con-
crédit a mettre en place.
a forte densité) : (ii) étudier I‘in-
tribuer à stabiliser les prix au con-
vestissement au niveau producteur
sommateur.
LU ,$IiGrc oigwl. Les études ont
par rapport aux autres secteurs
montré LIII engouement (investisse-
d’activités non agricoles : (iii) cer-
Lu,fi/iCw co/o~i. Plusieurs constats
ments croissants) pour la filière
ner l’ampleur et la dy,namique du
ont été faits :
après la dévaluation grâce notam-
marché parallèle : (iv) étudier le
ment à l’utilisation de techniques
parc de matériel de culture attelée
l la dévaluation du franc C’FA a
d’exploitation moins coûteuses
en vue d’une nouvelle estimation
fait chuter le revenu (cn franc
(a~justement des postes de dépenses
des capacités d’investissement des
courant) du producteur entre
comme la matière organique et les
producteurs, la transformation et le
1993/94 et 199495 avant de le
pesticides) que les itinéraires pro-
commerce extérieur de l’arachide
relever sensiblement à partir de
posés par la recherche. Des en-
pour déterminer sa compétitivité.
1995/96 suite a une modifica-
quêtes sur les systèmes d’exploi-
tion des facteurs d’incitation au
tation des régions du Fleuve et des
En marge des activités du PASE.
producteur :
Niayes devront être réalisées et
le suivi des prix et de la com-
élargies à tous les acteurs de la
mercialisation des produits fores-
Rapport annuel - 1996
5 6

/Les résultats scientifiques 1
tiers non ligneus issus de la jaché-
iane de 15 personnes. Les terres
sification est bien réelle au niveau
re en Basse Casamanc~ a ele réa-
cultivées varient en fonction des
de la zone (avec l’absence notoire
lises en lW6 par un stagiaire de
systèmes. Elles sont de l,3 ha pour
du riz) mais que les productions
I’ENSAT/Di.jon.
les parcelles d’irrigation des eaux
agricoles sont à améliorer.
de drainage, de 0,25 à 2 ha pour le
L e s prod~~ils L/U c’uc~illcllc~. L e s
système de décrue et de 0,5 à 4 ha
Socio-économie des pêches
principaux produits concernés sont
pour le système irrigué. Les super-
le mad, le tol. le solom. le néré. le
ficies pour les cultures de décrue
Les activités ont porté sur : (i) les
baobab. le palmier. le ronier. le
diminuent d’anrrée en année avec
perspectives d’amélioration de la
Ditakh, le néo et le nampato. Suite
l’avancée du lac.
commercialisation du poisson frais
i cette étude. il est i~ppNll que
au Sénégal : (ii) la rentabilité, les
lesdits produits contribuent de
Le système d’élevage est de type
exportations et la consommation
manières très signilicativc aus
extensif. II est pratiqué par les
locale de la pêche artisanale ; (iii)
revenus des exploitants agricoles
wolof (petits ruminants en élevage
des recherches collaboratives entre
et peuvent représenter jusqu’à 77%
de case) et surtout les peuls (pas-
I’ISRA et la société canadienne
du revenu annuel.
teurs et agro-pasteurs) sous forme
Dessau.
transhumant avec des bovins qui
Les filihw c~r~llu~~~.~ irri~quck~.v et
constituent l’essentiel du cheptel
L’étude menée sur l’amélioration
~ypolo~ics ck~.s l~.~/)lr~i/~/liorl.~. I ,‘ob-
de la zone. Les activités non
de la commercialisation du pois-
jectif nia+jeiir de l‘étude menee
agricoles sont surtout dominées
son frais au Sénégal a conduit à
dans le cadre ch PS1 est de déter-
par les activités de service (com-
formuler les recommandations sui-
miner la situation Pconomique des
merce, artisanat, transport...), par
vantes :
exploitations agricoles a Nder et
l’emploi salarié (CSS, SDE) et la
Ngnith, deux villages situés à
migration.
création de véritables criées sur
proximité du Lac de Guiers en
les lieux de débarquement en
prenant en compte les activités
Les revenus moyens par exploi-
aménageant des aires bétonnées
agricoles et I~II agricoles. Malgré
tation varient en fonction des villa-
pour la vente du poisson ;
une relative diversité. le système
ges. Les exploitations de Ngnith
de culture dominant est fonde sur
ont en général des revenus plus
contrôle de qualité et des struc-
la patate douce. suivie de la
élevés. Si le revenu moyen par tête
tures de stockage frigorifique
tomate. de l’oignon et des autres
d’habitant est sensiblement égal
dans les marchés pour réguler
cultures maraîchères et arborico-
entre les deux villages (58.000 et
l’offre et limiter les impor-
les. La riziculture n’est presque
55.000 FCFA), celui par exploi-
tantes fluctuations des prix de
plus pratiquée. Trois principaux
tation au niveau de Ngnith repré-
gros et de détail ;
systèmes de culture ont été distin-
sente l,3 fois celui de Nder. La
gués : (i) le systéme de décrue (34
variation des revenus entre exploi-
affecter l’aide, accordée naguè-
à 48% des terres cultivées et 37 à
tations dans le même village est
re à la production, à la com-
42% des exploitations à Nder et
très grande, avec des coefficients
mercialisation pour favoriser
Ngnith) : (ii) le système irrigué SUI
de variation très élevés (45% à
l’équipement des marayeurs
des périmètres sommaires (35 à
Nder et 66 % à Ngnith).
(camions frigorifiques) et aug-
52% des superficies cultivées et 45
menter leur rayon d’action ;
à 58 % des exploitations) : (iii) le
L’analyse économique des princi-
système de bas fonds exploitant
pales cultures de la zone a montré
subventionner la glace pour ré-
les eaux usées de l‘usine de la
que la patate douce et l’oignon
duire le coût de commercia-
SDE à Gnith ( 16% des superfi-
constituent celles qui présentent un
lisation du marché du poisson
cies).
intérêt économique. De plus, le
vers l’intérieur.
passage de la culture de l’oignon à
La taille moyenne des exploi-
la culture de la patate douce produit
La rentabilité, les exportations et
tations varie entre 10 et 13 person-
au delà de l’investissement partiel,
la consommation locale de la
nes dont 7 et 8 actifs dans Nder et
un revenu supplémentaire équiva-
pêche artisanale ont été étudiées
Ngnith, respectivement. Toutefois.
lent à 837 % de cet investissement.
dans le’ cadre d’une collaboration
le coefficient de variation sur la
entre I’ISRA et I’INSAH portant
taille est deux fois plus grand dans
Sur le plan agricole, les résultats
sur l’impact de la dévaluation du
le dernier village avec une méd-
de l’étude montrent que la diver-
FCFA sur le système de pêche
Rapport annuel - 1996

/Les résultats scientifiques 1
artisanale. Les principaux résultats
pirogues est constituée par les pê-
Diagana, B., Kelly V. et M. Kébé.
obtenus sont relatifs aux niveaux
cheurs (actifs ou non), les femmes,
1996. L ‘o@e agricole suite ir lu
de rentabilité des unités de pêche,
mareyeurs et industriels consti-
d&vaIuution : pourquoi me rkpon-
la disponibilité de poisson pour le
tuant mie minorité. Le principal
se si,fcrih/e ? Note à l’attention du
marché local et d’exportation :
segment du marché est celui des
Développement. 6 p.
pirogues mesurant entre 10 et 15
l après la dévaluation, le niveau
III de long, avec une puissance
Kébé, M. 1996. Etude du parc
de rentabilité s’est nettement
comprise entre 15 et 25 CV. Beau-
piroguier t;voluant sur Ie littoral
amélioré pour les unités de pê-
coup de variables (sécurité, rapidi-
.se’n&aIuis. Projet ISRAIPropêche
che visant des espèces démer-
té, confort, durabilité) sont prises
volet ATEPAS. Mai 1996. 17 p. et
sales destinées à l’exportation
en compte par les pêcheurs dans
annexes.
avec une orientation des arti-
les décisions d’investissement.
sans et des industriels de la
Des différents résultats tirés de
Kébé, M. 1996. Note introductive :
pêche vers les marchés exté-
l’étude, des contraintes liées aux
cadre conceptuel et me’thodolo-
rieurs qui pourrait poser des
produits offerts au marché et aux
@que. Compte rendu des travaux
problèmes sur la disponibilité
techniques de fabrication ont été
de l’atelier de restitution « Impact
de produits sur le marché natio-
retenues. Elles portent essentiel-
de la dévaluation du franc CFA sur
nal ;
lement sur le mode d’organisation
les revenus et la sécurité alimen-
des pêcheurs, les barrières tari-
taire (investissement, compétiti-
l si le niveau d’exploitation des
faires, la rigidité du code forestier
vité, productivité) » organisé à
ressources
halieuliques
e s t
et la non existence de mécanismes
Dakar, le 23 Octobre 1996. 6 p.
maintenu, les besoins de cons-
de financement.
ommation interne seront sacri-
Kébé, M. 1996. Note introductive
fiés au profit de CWK de I’ex-
Bibliographie
contenu, c a d r e mL;thodoIogique.
portation :
Compte rendu des travaux de
Dème, M. 1996. Etude financière
l’atelier de restitution G Impact de
0 compte tenu du rGle important
des activitks de transformation
la dévaluation du franc CFA sur
de la pêche artisanale dans la
artisanale et semi-industrielle du
les revenus et la sécurité alimen-
fourniture de protéines anima-
poisson au S&&al. Sous presse.
taire )) organisé à Dakar, le 23
les, ~III accent particulier doit
Février 1996. 1 1 p.
être mis sur le suivi-évaluation
Dème, M. et B. Ndiaye. 1996.
du marché. Le suivi-évaluation
L ‘aménagement concrrtb des res-
Kébé. M. et M. Dème. 1996.
nécessitera (i) une collecte ré-
sources hulieutiques. t’as de la
Fil&e pkhe ortisana~e : rentuhi-
gulière d‘informations relatives
Commission Sous Rkgionale des
lité, exportations et coiuonimatiori
aux débarquements et aux coûts
Pêches (CiSRP). Contribution à la
locule. Actes de l’atelier de resti-
de,production et (ii) une actua-
1 @,c conférence de Marakech -
tution (( Impact de la dévaluation
lisation des données sur les flux
Maroc du 1 au 4 Juillet 1996.
sur les revenus et la sécurité ali-
commerciaux et les prix sur les
mentaire au Sénégal )) organisé à
marchés de gros et de détail.
Dème, M. et M. Kébé. 1996.
Dakar par I’ISRA/PASE, I’INSAH
C’onimerciulisation
d u p o i s s o n
et le PRISAS, le 23 Février 1996,
Les résultats obtenus dans le cadre
,frais au ,%2n&al et perspectives
14 p.
du pro-jet de recherche collabora-
~ï’arii~liorrrtior?. Sous presse.
tives entre I’ISRA et Dessau ont
Ndione, C. M. 1996. Filière hPtail/
fait apparaître certaines contraintes
Dème, M. et M. Kébé. 1996. Tu-
viande bovine : produc’tion et stra-
plus ou moins liées à la nature du
hleuu de bord sur lu ,fili&-e pkhe
t&ies de gestioli des ress0uI’ce.s
marché. aux rapports et relations
artisanale maritime.
pastorales. Compte rendu des tra-
entre les différents acteurs du sys-
vaux de l’atelier de restitution
tème pêche et à ieur capacité à
Dème, M., Kébé M., Sall A., Sène
G impact de la dévaluation du
faire face à des investissements
A. et S. Sène 1996. Er@te de
franc CFA sur les revenus et la
pour des facteurs de production
t e r r a i n int&yc; uuprks d e s y&
sécurité alimentaire )) organisé à
dont les coûts sont lortement dé-
cheurs twti.stnn et ck.s charpen-
Dakar, le 23 Février 1996. 8 p.
pendants de paramètres peu maît-
tiers. Rapport final. 70 p.
risés. II a également Gté constaté
que la principale clientéle pour les
Rapport annuel - 1996
58

1Les résultats scientifiques 1
Ndione, C. M. 1996. FiliPw hc;ltril/
Fall, A.A. Filière riz dans la vallée
viu77c.k hovinc~. Compte rendu des
du Fleuve Sénégal : coûts de pro-
Transfert de technologies
travaux de l’atelier de restitution
duction (Février 1996). 7 p.
(( Impact de la dévaluation du
franc CFA sur les revenus et la sé-
Fall, L. et P.T. Sow. La filière
curité alimentaire (investissement,
coton (Octobre 1996). II p.
compétitivité. productivité) H or-
L ‘inventaire des technologies
ganisé à Dakar. le 23 Octobre
Le compte rendu des travaux des
basées sur la gestion des
ressources naturelles et utilisées
1996. 9 p.
ateliers est en cours de préparation
au niveau de l’unité PASE.
dans la production agricoles en
Sène A. (SBA). 1906. Filiclw LU-U-
Basse Casamance a été réalisé par
chitk. Compte rendu des travaux
Participation de Mrs. M. Kébé et
l’équipe de recherche de Djibélor.
de l’atelier de restitution H Impact
C. M. Ndione à l’atelier régional
Les données recueillies auprès de
de la dévaluation du franc CFA sur
PRISAS intitulé « Dévaluation,
dix neuf (19) structures de déve-
les revenus et la sécurité alimen-
investissement,
productivité et
loppement ou de recherche ont
taire (investissement. compétitivi-
compétitivité des filières agricoles
permis de répertorier : 167 techno-
té, productivité) H organisé à Da-
et alimentaires en Afrique de
logies (89 en gestion des cultures,
kar, le 23 Octobre 1996. 1 1 p.
l’Ouest » organisé à Bamako -
18 en gestion des. sols, 19 en amé-
Mali, 22-25 Avril 1996.
nagements hydro-agricoles, 16, 6
et 19 en gestion des ressources
Participation de Mrs. M. Kébé et
forestières,
animales et halieuti-
C. M. Ndione et de Mme A. Sène
ques respectivement). La majorité
(SBA) à l’atelier régional PRISAS
de ces technologies introduites
intitulé G Dévaluation du franc
l’ont été par les institutions de
CFA, opportunités des filières
recherche (par I’ISRA à 56%) et, à
agroalimentaires en Afrique de
28%, par les structures d’encadre-
Deux ateliers de restitution des ré-
l’Ouest )) organisé à Bamako -
ment (projets de développement,
sultats obtenus dans le cadre de la
Mali. l-15 Novembre 1996.
services techniques, ON&, orga-
convention ISRA/PKISAS ont été
nisations paysannes). Les techno-
organisés par I’unitC PASE à
Participation de Mr. M. Kébé à la
!ogies d’origine locale (lO%), in-
Dakar en Février ct Octobre 1996.
dixième réunion des fonctionnai-
troduites par les centres de forma-
Plusieurs coinmunications ont été
res de liaisons DIPA et atelier sur
tion (4%) et par les pêcheurs mi-
présentées par les chercheurs de
le rôle des hommes et des femmes
grants (2%) ont aussi été inven-
l’équipe PAS[- (voir ci-dessus) et
et les questions liées à leurs rap-
toriées dans la zone d’étude. Tou-
par de nombreux participants :
ports dans la pêche artisanale en
tes ces technologies ont été intro-
Afrique de l’ouest. Organisé à Lo-
duites soit par des essais de dé-
Bad-ji, Y. ct 1’. Ndiayc. Indice des
mé - Togo, 9- 13 Décembre 1996.
monstration (57%), soit par des
prix à l a ccllisoiiimation (Févriei
suivis de l’approche participative
1996). 9 p.
Participation de Mr. M. Kébé à la
(12%) ou bien par le biais du par-
Bad.ji. Y .
I .a liliC;rc o i g n o n
deuxième réunion du groupe de
tenariat (9Oh). Le contact indivi-
(Octobre 1996). 9 p.
travail sur les coûts et revenus en
duel n’a été utilisé que pour 3?+
C i s s é , M . I.a Iïli& ccrtiales
pêche artisanale en Afrique de
des technologies introduites. Mal-
sèches (F&rier 1996). I 0 p.
l’Ouest, organisée à Banjul -
gré le nombre important de tech-
Diagana. 13.. (ia!~ M. ct V. Kelly.
Gambie ~ 26-28 Février 1996.
nologies, l’étude a montré que les
F i l i è r e ctiréalcs sC;chcs dans Ic
taux réels d’adoption sont restés
Bassin Arachidicr : production et
relativement faibles. Dans le mê-
intensilication
;r@olc (t:&riei
me ordre d’activité, un stagiaire de
1996). 10 p.
I’ENSAT/Dijon, encadré à Djibé-
Diouf, A.1:. Produirs d‘esporta-
lor, a réalisé ~III stage sur la COII-
tion : ratios prix (I:évrier 1996).
ception et l’acceptation des inno:
5P.
vations technologiques par les po-
pulations en relation avec les orga-
nisations paysannes.
Rapport annuel - 1996
59

1. Les rCsultats scientifiques 1
Dans le cadre du pro-jet jachère, le
Réunions scient@pes
planification stratégique de I’lnsti-
suivi/évaluation du transfert, en
tut (1998-2003). De fait, elle a lar-
milieu paysan, de techniques agro-
Participation de Mr. Désiré Y. Sarr
gement orienté le programme de
forestières dé.jà disponibles (haies
et de Mme Astou Sène (SBA) à
recherche pour 1997. En outre, elle
vives, brise vent, étables fumières)
l’atelier régional INSAH/INTER
s’inscrit parfaitement dans une des
a été réalisé au SBA. par le biais
CRSA sur le développement et le
options stratégiques
faites par
d’une organisation paysanne (GIE
transfert de technologies de ges-
I’ISRA dans le cadre de son Projet
environnement et développement).
tion des ressources naturelles en
d’Entreprise à l’horizon 2015, à
Deux actions ont été menées : (1)
Afrique de l’Ouest et du Centre,
savoir, mettre en place un pilotage
test de confirmation en milieu réel
Dakar - Sénégal, 16- 17 Septembre
de la recherche par la demande.
de trois (3) espèces utilisées pour
1996.
la mise en place de brise vent dans
le terroir de Médina Kébé. II
Participation de Mr. Désiré Y. Sarr
s’agissait de confirmer la perfor-
(SBA) à l’atelier de restitution des
Information scientifique
mance de certaines espèces ayant
programmes du CNCR, Thiès -
et technique
donné les meilleurs résultats en
Sénégal, 6-7 Août 1996.
station dans la technologie du
brise vent. Les espèces retenues
sont : EU~LI~V~IEIS c*Lmrrrlcluleil.Fis,
Acacia niloticrr
Diagnostic partagé
var. Adtnno~~ii et
E n attendant la définition d’une
nouvelle politique d’informa-
Anaccrrdiun~ occitlwttrlis ; (2) test
tion et de communication et sa
de comportement d’espèces Ii-
mise en œuvre avec l’application
gneuses en haie vive dans le terroir
du plan stratégique de I’ISRA, on
de Médina Kébé.
E n 1996, une large part des a donné la priorité à la réor-
activités des équipes des uni-
ganisation de la fonction docu-
Contrairement aux résultats encou-
tés de recherche régionales a été
mentaire. Les activités des unités
rageants obtenus en première an-
consacrée au diagnostic de leur
d’information de proximité ont
née (taux de survie comparables à
zone d’intervention en termes de
consisté essentiellement à la four-
ceux obtenus en station contrôlée),
contraintes, de potentialités, de dy-
niture d’informations aux utilisa-
les résultats en 1996 ont été moins
namiques de développement local
teurs des centres. Les activités
bons du fait de la baisse pluvio-
et régional. Celui-ci a été réalisé
dont nous faisons le point concer-
métrique et de la divagation du
dans des villages en collaboration
nent l’unité centrale d’informa-
bétail. Concernant la valorisation
avec les Comités Régionaux de
tion. Elles sont relatives à :
des résultats et le transfert des
Prospective et de Planification
techniques de haies vives et de bri-
Stratégique (CRPPS) regroupant
(i) la réorganisation de la docu-
se vent,
les partenaires présents dans les
LIII intérêt de la part des
mentation centrale, (ii) la collecte
populations a été noté et s’est tra-
sept (7) régions concernées (opé-
des informations et leur diffusion
duit par une demande en plants
rateurs économiques, décideurs,
aux utilisateurs, (iii) l’édition
pour des espèces propices à ces
partenaires scientifiques, produc-
scientifique et la dissémination des
technologies (Actrcicr lmtu, Achu
teurs, ONG).
publications ; (iv) la communica-
senegul. Euca!vptuv CLIIIIL~‘~~CVI-
tion et marketing ; (v) la réflexion
sis, Anucurdim occitlwttrlis, . . .
L’objectif de cette activité était
prospective.
etc).
d’améliorer la caractérisation du
milieu, d’approfondir la connais-
Réorganisation de l’unité
sance des systèmes de production
centrale de documentntion
et d’identifier les stratégies adop-
ISRA - URRlFleuve 1996. ~wlw
tées par les paysans.
Après la mise à jour des outils
tion des technologies. Rapport du
méthodologiques et la définition
projet FAO/ISRA, Saint-Louis, 12
Cette activité a permis d’aboutir à
d’une nouvelle base de données, le
pages.
un sous zonage des différentes
traitement d’une partie du fonds
zones agro-écologiques. Elle a ain-
d’ouvrages (1000) et de périodi-
si permis de définir des oppor-
ques
anciens
et nouvellement
tunités, des priorités et des objec-
acquis (150 titres) a été entamée.
tifs de recherche traduits en thè-
La base de données bibliographi-
mes et activités dans le cadre de la
Rapport annuel - 1996

Les résultats scientifiques
ques comptait. au 3 l d&zembre
Communication et marketing
les travaux de -recherche en
1996, 1 100 références d‘ouvrages
foresterie menés à I’ISRA (élaboré
saisies
disponibles pour les
Plusieurs expositions, la diffusion
par l’unité en collaboration avec
utilisateurs.
de publications d’information gé-
I’URA-PF) )) a été présenté par le
nérale, la réalisation et la diffusion
Directeur Général au Forum
de produits publicitaires ont été
National de la Recherche du
menées par I’IST en 1996.
Burkina Faso. Plusieurs plaquettes
ont été éditées et diffusées par
C o l l e c t e des ir?fi)~nlLItio17,r.
Au
Expositions. Deux événements ont
l’unité IST (« faire un stage à
total, 145 ouvrages et rapports et
servi de cadre au montage d’expo-
I’ISRA » ; « Pépinières et plan-
210 numéros de périodiques ont
sitions pour l’Institut. Première-
tations forestières en Afrique
é t é a c q u i s SO~IS fane d e d o n
ment, la 12tc111c
Foire Internationale
tropicale » ; « Cours de formation
durant l’année 1996. Ces acqui-
de Dakar (28 Novembre - 12 Dé-
de l’Institut national des Océ-
sitions seront poursuivies suite à
cembre 1996) où les activités de
ans 1)). Un appui a été apporté par
l’étude des besoins en information
I’ISRA ont kté présentées dans le
I’IST aux organisateurs du forum
des chercheurs qui est en train
stand du Ministère de I’Agricul-
sur le SNRA (Mars 1996) pour la
d’être réalisée.
ture. Deuxièmement, en Novembre
conception d’un WEB test. Enfin,
1996, lors de l’atelier ISRA-CTA-
l’unité a appuyé le Secrétariat
Diff%siort LUI.Y ulilixrlc~mr.
Elle
CORAF sur la valorisation des
Exécutif de la CORAF dans la
s’ëst faite à travers des DSI
résultats de la recherche, I’ISRA a
définition de son (( cadre d’action
(Diffusion Sélective de I”lnfor-
particip.é à une exposition d’af-
en IST » , la réalisation et l’édition
mation) grâce notamment à l’envoi
fiches et à une séance de projec-
de son bulletin d’information
aux chercheurs de l’Institut de
tion de films scientifiques par
t( CORAF ACTION )). Avec ce
référentiels bibliographiques réali-
vidéo.
soutien, elle a jeté les bases d’un
sés par I’IST du CIRAD de Mont-
nouveau
partenariat avec la
pellier (Pro-jet CTA). 1,a diffusion
Diffusion de publications d ‘infor-
CORAF qui pourrait se concrétiser
a été faite aussi par l’envoi de
mation gh+ale. L’unité IST a
par la désignation de l’Institut
documents ans chercheurs. Au
réalisé des imprimés standards
comme pôle IST ou agence
cours de l‘année 1996. l’unité IST
pour l’Institut : quatre (4) lettres
d’exécution d’activités IST pour la
a adressé 796 clocuments aux
d’informations (Lettres de I’ISRA)
conférence des responsables de la
utilisateurs dont 108 sur demande.
et deux (2) revues de presse dont
recherche agronomique africains.
En outre, quatre (4) bulletins de
une axée sur le sommet mondial
sommaires et deux (2) bulletins de
de l*alimentation organisé par la
Réflexion prospective
nouvelles acquisitions
o n t é t é
FAO.
élaborés et diffusés.
Elle a porté sur les grands axes de
Activitbs publicitaires. Des pro-
la politique d’IST. Parallèlement,
duits publicitaires ont été réalisées
dans le cadre d’un partenariat
et diffusés à travers plusieurs sup-
ISRA - CIRAD - ITA - ORSTOM,
ports (document du programme de
des réflexions sur l’organisation
En matière de production scien-
commémoration de la fête de
d’un multipôle d’information pour
tifique, les activités principales ont
l’indépendance, journal de l’Unité
la recherche agricole au Sénégal
porté sur (i) le suivi de I’im-
pour le Socialisme, annuaire télé-
ont été menées. Cette réflexion a
pression des publications déposées
phonique, numéro hors série du
abouti à l’élaboration d’un projet
en 1995 auprès des imprimeurs :
journal « Le Soleil » à l’occasion
de financement de I’IST à I’ISRA.
(ii) l’édition. la correction et la mi-
de la commémoration du 901*111c
Enfin, une stratégie de formulation
se en forme des textes. des pro-jets
anniversaire du Président L.S.
et de construction d’un G Système
de drafts validés et soumis à la
Senghor).
d’information sur les recherches
publication : (iii) la dirfusion des
en cours - programmes, activités,
publications imprimées. Les listes
Autres activités. Un reportage pho-
chercheurs, résultats à I’ISRA ou
des productions scientifiques sont
to sur la production de pieds de
SlG (Système d’information de
données dans les tableaux ci-
bananes par la technique in vitro a
gestion de la recherche) - a été
contre.
été effectué. Un poster intitulé « la
définie.
recherche scientifique face aux
problèmes de l’environnement :
Rapport annuel - 1996
61

/
Les résultats scientifiques 1

Réunions scient~ficlues
Publications dont le suivi de l’impression et/ou de la diffusion a été
réalisé par l’unité IST en 1996
Organisation à Dakar du 5 au 8
Novembre 1996, en collaboration

Titres
Auteurs
Collections No série
avec le CTA et la CORAF d’un
atelier régional sur (( la valori-

Guide de production du Ni&é
Ndiaga Cissé. Samba Thiaw.
Fiches
Vol 6 Il"2
Mhaye Ndiaye. A.E. Hall
techniques
sation des résultats de la recherche
en Afrique de l’Ouest et du

Point sur les relations de I’ISRA avec
Désiré Y. Sarr. Demha Kâ
Cahiers
Vol 9 Il0 I
ses partenaires
d‘information
Centre )).
I.‘approche paysanne de I’ISRA
Désiré Y. Sarr
Cahiers
Vol 9 Il"2
d’information
Participation de MI-. Samba Aw à
C‘adre d’analyse de la gestion et de la
Désiré Y. Sarr
Réflesions et
Vol 6 Il"?
l’atelier sur (( les politiques de
conservation des ressources naturelles
Perspectives
gestion de l’information dans les
Participation d’une communauté
Désiré Y. Sarr
Réflexions et
Vol 6 Il0 I
institutions de la recherche agri-
villageoise B l’aménagement de son
Perspectivrs
cole des pays d’Afrique de l’Ouest
terroir
et du Centre )) organisé par le CTA
t.cs nouveaux enjeux de la gestion
A c t e s
V o l 5 Il”1
à Bamako (Mali) du 16 au 20
Nëhal. le compostage : livre1 d’images
Ed. ISRA.
Septembre 1996 en collaboration
de I’ISRA
Rodale.. Pro.jet
NRBAR
a v e c I’IER,
la CORAF et
I’INSAH.
Publications éditées, imprimées et diffusées par l’unité IST en 1996
Titres
Auteurs
Collections No série
I .cs carences minérales existent au
Maïmouna Cissk H. Guérin.
Etudes et
Vol 7 Il01
SWgal : comment corriger ce déficit
E. Prince
Documents
nutritionnel ?
Pfpinières et plantations forestières en
Jean Roussel
Mmuel
Afrique tropicale skche
Publications corrigées, mises en forme et dont l’édition était en cours
au niveau de l’unité IST en 1996
Titres
Auteurs
Collections No série
Wminaire u Viande ))
Safiétou Fall (Editeur
Actes
Scientifique)
I .a situation alinicntaire au Sén&il
Moustapha Kéhé. Matar (iaye
Wdcs ct
Ihwlllcnts

Impact de la dévaluation du franc CFA
PAS[:
Açtcs
sur les revenus et la sécurité
alimcntairc au Sénégal : atelier de
restitution. Dakar. t Idtel Novotel. 23
IGrier IOOO

I:orum national dc la rcchcrchc
ugriculc ct agro-alinientairc. Dakar.
I li>tel Novotel. I3- 14 Mars 1996

Rapport annuel - 1996

Le dispositif scientifique
63

Le dispositif scientifique
Le Centre de Recherches Agricoles
(CRA) de Tambacounda

Le Centre de Recherches Agricoles
(CRA) de Djibélor

Le CRA de Tambacounda est le plus récent des centres
qui constituent le réseau infrastructures de recherche à
Le Centre de Recherches Agricoles de Djibélor est
I’ISRA. Créé en 1986, ce centre est aujourd’hui
situé en zone guinéenne sèche (région de Ziguinchor).
rattaché à l’unité régionale de recherche Sénégal
II a été créé en 1967 pour mener des recherches sur le
Oriental/Haute Casamance (URR/SOHC). II constitue
riz pluvial et de mangrovc (amélioration variétale,
le dispositif central (2 ha) autour duquel s’articule les
agropédologie. aménagement des sols submergés et
PAPEM de Missarah ( 17 ha) et de Macacoulibanta ( 15
salés, techniques culturales et défense des cultures). Le
ha). En outre, il est doté d’une station à Sinthiou
centre (76.5 ha) constilue le dispositif central de
Malème (64 ha). De par sa situation géographique et la
l’unité régionale de recherche Basse et Moyenne
présence de la SODEFITEX à Tambacounda, les
Casamance (URR/BMC). ILe CRA est doté (i) d’une
activités de recherche menées au CRA, depuis sa
station forestière (3 ha) oit sont menées des activités
création, ont, en grande partie, été consacrées au
en arboriculture fruitiére et en agroforesterie ; (ii)
coton. Celles-ci donnent d’ailleurs l’exemple d’une
d’une station expérimentale à Séfa (450 ha) : (iii) du
recherche appliquée bien liée au développement et
CRO (Centre de Recherche Océanographique) de
produisant des variétés, des formules d’engrais, des
Boudody (0.2
ha) et de Katakalousse (20 ha)
produits et des techniques de protection des cultures.
permettant des recherches sur les productions
Les priorités et opérations de recherche se sont portées
halieutiques continentales et (iv)de 960 ha de terrains
sur la sélection et l’amélioration variétale, l’agronomie
boisés.
et la phytotechnie et enfin l’entomologie. En matière
de génétique cotonnière, la recherche agricole a mis
l’accent sur l’augmentation du rendement agrono-
mique, du rendement à l’égrenage, et sur I’amé-
lioration de la qualité de la fibre. En outre, en
Le Centre de Recherches Zootechniques
collaboration avec la SODEFITEX, l’intégration
(CRZ) de Kolda
agriculture/élevage e s t u n
important volet des
recherches développées au CRA de Tambacounda
(mise au point d’étables fumières, complémentation
alimentaire, . ..etc).
Le CRZ de Kolda a été créé en 1972 pour prendre en
compte les préoccupations de I’klevage en zone
subhumide. Le CRZ est le centre principal (1925 ha)
du département de Kolda. II est rattaché à l’unité
régionale de recherche Sénégal Oriental/Haute Casa-
mance (URR/SOHC). Le CRZ de Kolda dispose de
Points d-Appui de Prévulgarisation et d’Expérimen-
tation Multilocale (PAPEM) à Vélingara (25 ha) et
Dianaba (20 ha). Les recherches menées au CRZ de
Kolda sur la race Ndama ont contribué à la
caractérisation de ccl animal et à encourager sa
sélection. Ces études ont donné LIII label de qualité à ce
taurin sénégalais très apprécié sur le marché africain si
l’on se réfère aus exportations.
Rapport annuel - 1996
64

Le dispositif scientifique
Le Centre de Recherches Agricoles
(CRA) de Saint-Louis

Le Secteur Centre Sud (SCS) de
Kaolack
Le centre de Saint-Louis (21 ha), créé en 1985 est le
dispositif central de l’unité régionale de recherche de
Créé en 1978, le centre de Kaolack (10 ha) est doté des
la zone du Fleuve (URR/ZF). II est dote d’Lm jardin
stations de Nioro du Rip (1 15 ha) et Darou (62 ha).
d’essais et de quatre (4) stations expérimentales (Ndiol
Quatre (4) PAPEM renforcent ce dispositif pour les
avec 20 ha, Fanaye avec 20 ha, Niawoule avec 20 ha et
essais multilocaux (Sonkorong avec 20 ha, Boule1
Nianga avec 25 ha). De part sa position géographique,
avec 50 ha, Keur Samba avec 10 ha et Keur Matar
il s’intéresse principalement aux recherches sur les
avec 100 ha). Le centre SC!? est au centre du dispositif
systèmes de production irrigués et met l’accent sur la
de recherche de l’unite regionale de recherche Sud
diversification des cultures. La présence dans la zone
Bassin Arachidier (URR/SBA). Ses préoccupations
de I’ADRAO, de la SAED et de nombreux projets de
majeures
concernent
la gestion des ressources
développement ou autres ONG, OP, . ..etc. a permis au
naturelles et plus particulièrement la protection et la
CRA de Saint-Louis de développer de nombreuses
conservation des sols, I’agropédologie, I’agrofores-
recherches collaboratives. En outre, le CRA de Saint-
terie et l’intégration agriculture/éievage.
Louis abrite la composante sénégalaise du pôle
régional de recherche sur les systèmes irrigués
soudano-sahéliens (PSVCORAF). Dans le cadre du
PSI, I’ISRA à travers le CRA de Saint-Louis anime les
recherches sur la diversification des cultures irriguées
Le Centre National de Recherches
(approche économique des filières de production et
Agronomiques (CNRA) de Bambey
mise au poipt de techniques de systèmes de culture).
4’
Situé au cœur du Bassin Arachidier (région de
Le Centre de Recherches Zootechniques
Diourbelj, le CNRA creé en 1962, est le plus ancien
site (1921) de la recherche agricole au Sénégal. Le
(CRZ) de Dahra-Djoloff
CNRA exécute la grande majorité des recherches sur
l’amélioration variétale et la culture de l’arachide à
I’ISRA. Toutefois, il mène aussi des activités sur les
cultures vivrières (mil, sorgho, niébé) en rotation avec
En 1954, le centre d’élevage du Djoloff devient le
l’arachide. En outre. l’agronomie, I’agropédologie,
Centre .de Recherches Zootechniques de Dahra. Avec
l’entomologie et la protection des denrées stockées
sa création, le CRZ marque le début des recherches
sont des disciplines importantes au CNRA. Aujour-
zootechniques longtemps négligées auparavant. Les
d’hui, le Centre National de Recherches Agrono-
recherches zootechniques sont axées sur l’amélioration
miques est le dispositif central de l’unité régionale de
des races locales (Zébu Gobra à Dahra,) et I’intro-
recherche Centre Nord Bassin Arachidier (URR/
duction de races étrangères (Zébu pakistanais et
CNBA). Le CNRA couvre une superficie totale de 650
Guzerat pour le lait).
ha et s’appuie sur le PAPEM de Ndiémane (12 ha,
région de Diourbel), les PAPEM de Thilmakha (9,6
Le CRZ de Dahra s’étend sur 6800 ha et est au centre
ha), Bandia et Roff (20 ha) dans la région de Thiès, et
du dispositif de recherche de l’unité régionale de la
sur les stations de Louga (27 ha) et Thiénaba (10 ha).
Zone Sylvo-Pastorale (URWZSP).
En outre. le CNRA abrite le CERAAS avec lequel il
développe des
recherches sur la résistance et
l’adaptation des plantes à la sécheresse.
&?JO~? annuel - 1996
65
l

j
.
.
.
.
.
i,
Le drspcsrtrf screntrfique
------. --.--.
Le Laboratoire National de 1’Elevage et
de Recherches 17étérinaires (LNER.V j de

Le Centre pour le Développement de
Dakar-Hann
1’ho;ticulture (CDH) de Cambérène
Le Laboratoire National de I’Elevage et de Recherches
Vétérinaires (LNERV) (ancien Laboratoire Féderal
C’est en 1972 que le Centre pour le Développement
créé à la fin des années quarante) exécute d’abord des
Horticole (CDH) de Cambérène est créé. Des recher-
programmes dont les objectifs généraux en mat’ère
ches sur l’horticulture y sont menées en plus d’activi-
d’élevage sont :
tés de production de semences, de prévulgarisation et
de formation de techniciens de l’horticulture. La
l intensification de la lutte contre les maladies qui
recherche horticole à I’ISKA s’est révélée très
menacent le cheptel J
efficiente et a produit de nombreuses innovations
l
amélioration des conditions d’entretien du cheptel ;
destinées à la filiére horticole. Les acquis sont
l amélioration génétique du troupeau par les
importants sur les techniques culturales (calendrier
recherches sur la sélection et le croisement.
cultural et techniques de pépinières) et les techniques
de production et de conservation. En matière de
Les principaux acquis du LNERV concernent I’ali-
sélection, la création et l‘introduction de plus de 3000
mentation, la santé et la sélection avec notamment (i)
variétés améliorées d‘espèces maraîchères adaptées et
la mise au point de rations alimentaires équilibrées
résistantes aux maladies et ravageurs est WI des points
pour la production de viande bovine et ovine. de lait de
forts des activités du C’DH. En matière de défense des
vache, de lait de chèvre, (ii) la gestion des fourrages,
cultures, l’inventaire et l’étude des principaux rava-
(iii) le déparasitage, (iv) la modélisation d’étables
geurs et maladies ont permis de développer des métho-
fumières permettant l’amélioration du fumier et
des de lutte appropriées largement diffusées auprès des
l’utilisation des aliments distribués ; (v) l’amélioration
producteurs. La création d’une banque de données de
génétique par un système de sélection dit à « noyau
commercialisation de produits maraîchers (organi-
ouvert » (SAGNO) ; (vi) la production de vaccins ;
sation des marchés. compréhension des circuits de
(vii) I’épidémiologie et la lutte contre les principales
commercialisation des produits et processus d’élabo-
maladies.
ration des prix) a été très utile aux différents acteurs de
la filière. II est à noter également l’essor considérable
Le LNERV (13 ha) abrite, aujourd’hui. l’unité de
constaté en sélection variétale et fruitière qui a abouti
recherche d’appui sur les Productions Animales
à l’obtention d’un patrimoine variétal très riche
(URA/PA), I’URA Politique Agricole et Socio-
d’agrumes, de bananiers, de manguiers, de papayers.
Economie (PASE) et l’unité de service Information
L’élaboration, la production et la distribution de
Scientifique et Technique (IST). La production de
documents techniques et didactiques (fiches techni-
vaccins et de sérums constitue tou.jours une activité
ques) se sont faites en direction du développement.
importante du LNEKV.
Une formation très poussée des maraîchers y est
menée en permanence.
Ce centre (40 ha) abrite l’unité régionale de recherche
de la zone des Niayes (ZN). Des activités de recherche
dans le domaine horticole y sont principalement
conduites. II s-appuie SLIP la station fruitière (17 ha)
:!Se au Km 15 route de Rufisque.
Rapport annuel - 1996
66

Le dispositif scientifique’
Le Centre National de Recherches
Forestières (CNRF) de Dakar-Hann

Le Centre de Recherches
Océanographiques de Dakar-Thiaroye

(CRODT)
Créé en 1965, le CNRF s’est d’abord attaché à déve-
lopper des programmes sur la conservation et la régé-
nération des forêts naturelles, sur l’introduction d’es-
Le Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-
pèces à croissance rapide (Eucalyptus en particulier) et
Thiaroye (CRODT) a été créé en 196 1. Un programme
sur les techniques et méthodes de reboisement. Après
d’océanographie physique marque le début de ses
les sécheresses répétées des années 70, des pro-
activités suivi par la mise en place d’un système de
grammes nouveaux sont développés et centrés notam-
collecte des statistiques de pêche industrielle au port
ment sur l’étude des formations naturelles, I’améliora-
de Dakar. On y conduit des études systématiques et
tion génétique en vue de trouver des espèces et prove-
permanentes de l’hydrologie du plateau continental, un
nances adaptées à la sécheresse, et sur la valorisation
projet d’adaptation de la senne tournante coulissante à
des sols salés du sud du bassin arachidier. Le CNRF
la pirogue sénégalaise... Depuis la création de I’ISRA,
commença alors à diversifier. Il conduit des études sur
de nombreuses innovations techniques et des
les essences exotiques à croissance rapide (acacias
connaissances ont été générées. Les recherches ont
australiens et Prosopis sp) pour mieux confirmer
abouti à l’amélioration des techniques de pêche avec la
l’option du reboisement tout en s’intéressant à la gestion
mise au point d‘Cquipements et engins (pirogues
du potentiel ligneux des formations naturelles. Au
améliorées de type ATEPAS. SOSACHIM et FAO ;
même moment, des recherches forestières décentralisées
filets dormant niono-tïlament à sole et trémail). Des
se sont développé& dans une station créée en 197 1 dans
techniques de conservation et de transformation des
la région de Kaolack à Keur Mactar. D’autres se sont
produits de la p&zhe. comme le finnage à froid, la tente
renforcées dans la région de Thiès (Bandia, 1976) et en
solaire, les fours c’horkor et Parpaing ont aussi été
Basse Casamance (Bayottes, 1977). Ces dernières
développées. Sur le plan de la gestion des ressources
années, de’ nombreux résultats ont été obtenus au
halieutiques. les méthodologies de suivi et d’éva-
CNRF/ISRA. Ils concernent notamment le comporte-
luation des clil’f&ents stocks et de leur exploitation,
ment des principales essences, la période optimale de
l’étude de la biologie et du comportement des
saignée d’Acacia senegal, la sélection de gommiers à
principales espèces et la meilleure compréhension de
haut rendement et d’espèces ligneuses performantes en
l’environnement hydre-marin et côtier sont les acquis
haies vives, les techniques de multiplication végétative
les plus significatifs. En outre. le CRODT dispose
et de production de plants, la fourniture et la conser-
d’une importante banque de données halieutiques
vation des semences forestières pour les principales
(biologiques, économiques)
et océanographiques et de
essences. Le CNRF (0,7 ha) abrite aujourd’hui l’unité
puissants moyens de traitement. En effet, le dévelop-
de recherche d’appui sur les Productions Forestières
pement récent dc tcchniqucs ct outils de pointe (télé-
(URA/PF). En outre, la petite unité de recherche sur les
détection avec 1’1 I’I‘IS. informatique, modélisation et
graines, qui avait été créée au CNRF en 1977, a évolué
intelligence artificielle). la présence de disciplines
et est devenu en 1995 le Laboratoire National sur les
d’intégration (hionlCtric-biostatistique) a contribué aux
Semences Forestières (LNSF). Ce laboratoire doté d’un
performances de I’ISRA cn matière de recherches
domaine de 150 rn’ et bien équipé prend ainsi en charge
halieutiques. Dans le cadre de la nouvelle organisation
tous les aspects liés aux recherches sur la technologie et
de l’Institut. le C’KOIYI’ ( I ha) est au centre du dispo-
à la physiologie des semences.
sitif de l’Unité de Recherches Halieutiques (URH).
KaDvort annuel - 1996
67

Le laboratoire de Biologie des Sols du
L’unité de Traitement d’Images
centre commun de recherche ISRA/
Satellitaires de Dakar-Thiaroye
ORSTOM de Dakar-Bel-Air
L’UTIS est un projet conjoint entre I’ISRA et
Les activités de ce laboratoire sont principalement
I’ORSTOM permettant de réaliser, dans un labo-
liées à l’amélioration de la symbiose fixatrice d’azote.
ratoire commun installé au CRODT, le traitement de
Le laboratoire dispose d’une banque de micro-
données satellitaires utiles à la connaissance de
organismes symbiotiques de légumineuses annuelles et
l’environnement et des ressources naturelles au Séné-
pérennes.
En outre. d’importants travaux sur les
gal. Les activités de I’UTIS couvrent aussi les volets
champignons cntloinycorliizieiis y sont aussi réalisés.
recherche, développement et formation dans les
Le laboiatoir t abrite la composante sénégalaise du
domaines de l’océan, du climat et de l’environnement.
?~1IF.CLPI ei t.<t aujourd’hui le siège de l’unité de
>Les bases de données exploitées sont alimentées à
r.: 1 :rchc d’appui ~OUI les productions végétales
partir des informations satellitaires reçues sur site
‘1
l kilt
des
activités
en bioclimatologie, en
(METEOSAT, HRPT/NOAA), de l’acquisition d’ima-
i\\’ $dologie et en microbiologie du sol.
ges (SPOT, landsat, SAR/ERS), de mesures de surface
(messages Ships), des analyses de centres européens,
des radiosondages Asecna, et enfin de données météo-
rologiques d’origine diverse.
-.---. ._
L’unité de Recherche Commune en
Culture in vifrc~ (URCI) de Dakar-
Bel-A5

La creation en 1992 de I’IJnité de Recherche en Culture
in Y~VO (IJRCI), commune à I’ISRA et à I’ORSTOM, a
permis à la recherche de se doter d’un important outil lui
permettant de développer des programmes de recherche
dans le domaine des biotechnologies appliquées aux
plantes supérieures. Ce1 outil commun a permis entre
autre de produire de grandes quantités de vitroplants de
bananiers et des espèces ligneuses fruitières par clonage,
de multiplier des ligneux forestiers, de travailler sur la
diversité génétique des acacias sahéliens.
65

L’annuaire
69

L ’ a n n u a i r e
/
Personnel chercheur
Samba Thiaw, Agronomie
Direction Générale
Unité Régionale de
Mour Gueye, Agronomie
Recherche
Ndiaga Cissé, Sélection
Djibril Badiane, Entomologie
Basse et Moyenne Casamance
Amadou Fofana, Sélection
Dakar Bel-Air
Ambroise Diatta, Agronomie
Route des Hydrocarbures.
Mamadou Alassane Bâ, Physiologie
de la reproduction
BP3120
Pape Nouhine Dieye, Zootechnie
Téléphone : (22 1 ) 83224.3 I -
D.jibélor, BP 34
Momar
Talla
Seck,
pathologie
832.24.20
animale
Télécopie : (22 1) 83224.27
Téléphone : (22 1) 99 1.12.05
A. Bodian, Botanique
Télex : 61 I 17 ISRA SC;
Télécopie : (22 1) 99 1.12.93
Email : bakbayoki@isra.isra.sn
Chf d’unité
Directeur GL;nL;rtrl
Mamadou Kbouma,
Unité Régionale de
Dr. Moussa Bakbayohbo
Agropédologie
Recherche
Conseiller Spécial
Personnel chercheur
Sud Bassin Arachidier
Pape Abdoulaye Sech
Alioune Fall, Machinisme agricole
Man-radou Mbaye
Saliou Djiba, Entomologie
Cheikh Oumar Bâ, Sociologie
Demba Sidibé, Arboriculture
Directeur Scient@quc
Amadou M. Beye, Sélection
Kaolack. BP 199
Jean-Pierre Ndiayc
Souleye Badiane, Sylviculture
Boubacar Barry, Hydraulique
Téléphone : (22 1) 94 I .29.16
Chargée de Mksion Gestion des
Mamadou Lô, Agronomie
Télécopie : (22 1) 94 129.02
Ressource.~ Nrrfurelles
Samba Sall. Economie agricole
Arninata Niane Badiane
Ibrahima Thomas, Sylviculture
Chef d’unité
Youga Niang, Agronomie
Désiré Y. Sarr, Sociologie
Chargé de Mission
Reckerche/DJvel~~~~~~emert
f
Personnel chercheur
Adama Paye
Modou Sène. Physique des sols
Unité Régionale de
Maniével Sène. Agronomie
Recherche
Malainy Diatta, Sylviculture
Astou Sène. Economie agricole
Sénégal Oriental/Haute
Fatimata Dia. Zootechnie
Casamance
Abdou Ndiaye, Sélection
A. Ndiaye Samba, Sylviculture
Matar Gaye. Economie agricole
Ibrahima Diaité. Aménagement
Tambacounda. BP 2 I 1
Téléphone : (22 1) 98 1.12.78
Télécopie : (22 1) 98 1.12.78
Kolda,
Téléphone : (22 1) 996.1 1.52
Télécopie : (22 1) 996.1 1.52
Clwf rl’unifk
Demba Farba Mbaye.
Phytopathologie
Rapport annuel - 1996

L’annuaire
/
Paul Senghor, Sélection
Maty Ba Diao, Zootechnie
Abdoulaye Fall, Economie agricole
Cheikh Mbacké Dione, Zooéconomie
Unité Régionale de
Massaër Nguer, Arboriculture
Safiétou Touré Fall, Nutrition animale
Recherche
MoustaphaDièye,
Agropédologie
Maguette Wade, Hydraulique
Centre Nord Bassin
Samba Kanté, Machinisme agricole
Arachidier
Claude Dancette, Agrobioclimatologie
Joël Huat, Agronomie
Unité de Recherches
Patrick d’Acquino, Géographie
Halieutiques
Bambey, BP S3
Téléphone : (23 I ) 973.60.50 -
Unité Régionale de
Dakar Thiaroye, BP 224 1
(22 1) 973.60.54
Recherche
Télécopie : (221) 973.60.52
Téléphone : (22 1) 834.05.34
Zone Sylvo-Pastorale
Télécopie : (221) 834.27.92
Chf f d’tinih!
Dogo Seck. I~ntomolo~ie
Cltef d’unité
Diafara Tout-é, Océanographie/
Personnel clterclteur
Dahra,
Physique
Amadou Ba. Biochimie
Mamadou Baldé. I:ntomologie
Téléphone : (22 1) 968.6 1.1 1
Personnel chercheur
Marne Nahe Diouf: Physiologie de la
Télécopie : (22 1) 968.6 1.1 1
Mamadou Diallo, Biologie des pêches
reproduction
Alassane Samba, Biologie des pêches
Mankeur Fall. Agrop&dologie
Clt tf d’unité
Modou Thiam, Biologie des pêches
Aly Ndiaye. Physiologie
‘Tamsir Diop, Pastoralisme
Moustapha Dème, Economie
Mamadou Ndiaye. Agronolnic
Mariama Barry Gérard, Biologie des
Ousmane Ndo-e. StJlcction
pêches
Babou Ndour. AgroI0rtWerie
Personnel clterclteur
Hamet Diaw Diadhiou. Biologie des
Hyacinthe Modou Mlxmsye.
Mamadou Dione, Sylviculture
pêches
Machinisme agricole
Mamadou Diop, Zootechnie
Vacque Ndiaye, Aquaculture
Danièle Clavel. Stilection
Taïb Diouf, Biologie des Pêches
José Martin. Agronomie
Papa Samba Diouf, Bio&ologie
Alain Mnyeus. Apronomie
Birane Samb, Biologie des pêches
Unité Régionale de
Itaf Dème Gning, Chimie
Tidiane Bousso, Biologie des pêches
Recherche
Bassirou Diaw, Océanographie/Physi-
que
Unité Régionale de
Niayes
Massa1 Fall, Biologie des pêches
Recherche
Alassane 0. Bâ. Océanographie/Phy-
sique
Zone Fleuve
Alain Caverivière, Biologie des pê-
Dakar - Cambérène, BP 26 19
ches
~- .-.- . ------- -.--.
Michel Carn, Météorologie
‘Téléphone : (22 I ),835.06.10
François Domain, Biologie des pêches
Saint-l ouis
, . 131’ 2.40
Tklécopie : (22 1) 835.06.10
Emmanuel Charles Dominique, Biolo-
gie des pêches
Eric Foucher, Informatique
‘félél~hone
: (77 I ) 00 I I 7.5 I
Clt cf’ d’unilL;
Jean Pierre Hallier, Biologie des pê-
Télécopie : (72 I ) 00 I IX.0 I
A lain Mbaye
ches
Olivier Danigo, Commandant N/O
Persortnel cltercltetir
(( Louis Sauger »
Fmile Victor Coly. Entomologie
Pierrick Pringent, Mécanique N/O
Alxloul Azi:z Mbaye. Virologie
(( Louis Sauger ))
c‘hcikh Alassane Fall. Sélection
Alain R~US, Commandant en second
C‘heikh I,ô. Agronomie
N/O (( Louis Sauger ))
Mci’ssa IXoul: Hiophysiologie
Guy Vidy. Biologie des pêches
Ahdourahmane ‘l‘amba. Sylviculture
Rapport annuel - 1996
71

L’annuaire
Georges Vassiliades, Biologie
Alexandre Ickowicz, Nutrition
Unité de Recherche
Renaud Lancelot. Pathologie
Unité d’Information
d’appui
Scientifique et Technique
Productions Végétales
Unité de Recherche
Dakar, BP 3 120
d’appui
Dakar Bel-Air, BP 3 120
Productions Forestikres
Téléphone : (22 1) 832.82.83
Télécopie : (22 1) 832.41.46

Téléphone : (23 I ) 832.18.46 -
(22 1) 83224.3 1

Ckf d’unité
Télécopie : (22 I ) 83224.27
Salnba Aw
Dakar Hann, BP 23 12
Clttfd’unit~;
Téléphone : (22 1) 832.32.19
Mamadou Gueye. ~licrobiologie
Télécopie : (22 1) 832.96.17
Personnel cherdicwr
Clu$cl ‘unité
Madiagne Diagne. Géogaphie
Tahir A. Diop. Microbiologie
Pape N. Sall, Ecophysiologie
Aminata N. Badiane. Agrop6dologie
Pemnnnel chercheur
Abibou Gaye, Génétique
Ismaïla Diallo, Génétique
_~~--.
/amadou Ba, Microbiologie
Unité de Recherche
Ousmane Diagne, Microbiologie
d’appui
Jean Roussel, Sylviculture
Pascal Danthu, Génétique
Productions Animales
Unité de Recherche
Dakar Hann. BP 2057
d’appui
‘Téléphone : (22 I ) 832.5 I .46
Politique Agricole et Socio-
Télécopie : (22 I ) 832.4 1 .A6
Economie
Clwf d’unité
Arona Gueye, Parasitologie
Dakar, BP 3 120
Personnel cherclieur
Mamady Conti. Microbiologie
Téléphone : (22 I ) 932.23.13
Abdoulaye Niass. Virologie
Joseph Sarr. Virologie
‘l‘élécopie : (22 I ) 932.41.46
Yaya Thiongane. Virologie
Oumar ‘l‘alla Diaw. BiologieiParasito-
logie
Moustapha Kébé, Economie
Cheikh M. Boye. Nutrition
Maïmouna N. CissP. Nutrition
Persnnnel chercheur
Abdou Fall. Nutrition
Ma~nadou Sidibé, Economie agricole
Magatte Ndiayc. Epidémiologie
Rocar N. Diagana, Economie agricole
Racine Samba Sow. (Siétique
Mamadou Mbaye. Physiolo@ de la
Reproduction
Adama Faye: Zootechnie
Brigitte Arbelot, Bactériologie
Rapport annuel - 1996
7 7

Liste des sigles
73

L-A
Liste des sigles
AAFSRET
Association Africaine pour la Recherche
sur les
DPDA
Déclaration de Politique de Développement Agricole
S) slc’nw dc Production. In Formation et Iû
DRPF
Direciion des Recherches sur les Productions
Vulgarisation
Forestières
ADRAO
Associalion pour Ic IXvcloppement de la Riziculture
DRPH
Direction des Recherches sur les Productions
en Afrique dc l’Ouest
Halieutiques
AFRIRECO
DSI
Diffusion Selective
de l‘Information
AFRNET
I&~WLI dc Rechcrchcs sur Içs Alimenls
EATA
Ecole des Agents Techniques en Agriculture
AG ETA
EISMV
Ecole Inter-Etats des Sciences et MCdecine
AGV
Acidcq (iras Volatiles
Vétérinaire
AGRY MET
ENCR
Ecole Nationale des Cadres Ruraus
AIEA
A~ciice Internalionalc
pour I’l:nergic Atomique
ENDO
ANCAR
Agcncc Nationale de (‘onscil Agricole et Rural
ENEA
Ecole Nationale d’Economie Appliquée
ARA
Activité! Wtluctricc d’Ac~!lyl~nc
ENESAD
ARAF
,Associalion
RCgionalc
des Agriculteurs de Fatick
ENSA
Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture. ‘Thitts
ATEPAS
ENSA
Ecole Nationale Supérieure d‘Agronomie. France
B A
1301 ,Ilimcntiiirc
ENSAT
Ecole Nalionale Supérieure d-Agronomie Tropicale
BMC
Ihssc ct Mo> C‘IIIIC C’nsa~na~lce
EPST
Etablissement Public à caractkre Scientitïque et
CADEF
c’omi~~ d’Action pour le IXveloppement de Fogny
Technologique
CARNET
IiCscau de Rechcrchcs sur Ics 13ovins
FAC
Fonds d’Aide de Coopération
CDH
(‘cntrc pour Ic I)~vcloppcnient de I’I lorliculture
FAO
Organisation des Nations Unies pour I’Alimentation
CEE
~‘~I~u~~LII~~ILI~C Ilconomiquc t<uropCenne
et l’Agriculture (Food and Agriculture Organization)
CERAAS
C’entrc tl’l<tudcs Wgional pour I’Am&lioration de
F R B A
Fréquence Relative d’une espèce vég8ale dans Ic
1’ Adap~liwl d la SCchcrcssc
Bol Alimentaire
CFA
~‘onmun;~r~~i I~inancic’rr
Africaine (franc de la)
GESSEM
Logiciel de Gestion des Stocks de Semences
CGIAR
C’onsul(ati\\e (iroup on International Agricultural
GIE
Groupement d’intérêt Economique
Rcscarch
IBM
CILSS
(‘omilti Inter-l<tats
dc I.ultc contre la Xcheresse au
ICCAT
Commission Internationale de la Conservation des
Sahel
Thonidés de l’Atlantique
CIRA
C’cntrcs Iiilcri~~ttioii;iLIs
dc Recherche
Agricole
ICOM
ConftJrence
Internationale sur Ies Mycorhizrs
CIRAD
C’entrc tic (‘oop~ra~ion
Inttw~a~ionale
en Recherche
ICRAF
Inlernalional Centre for Research in Aprot’orestry
Afr<~nomicluc
pour Ic I)t2vcloppcnKnl
ICRISAT
Institut International de Recherches sur les Zones
CIRCEN
Tropicales Semi-Arides
CLT
~‘onw\\ ation Jcs I‘crroirs du I,ittoral
IDA
International tkvelopment Association
CM-GRN
(‘~XC$ de Mission pour la (icstion des Ressources
IEMVT
Institut d’Elevagc et dc MtSdecine
VCtCrinaire des
Naturcllcs
pays Tropicaux
CM-R/D
C‘haryk dc Mission I~echerche/I)~veloppement
IFPRI
Institut InternaGonal
de Recherches
sur la Politique
CNBA
C’cnlre Nord Bassin Arachidiel
Alimentaire
CNCR
C‘omill; National de C‘onccrtation cl de Coopération
IITA
Institut International d’Agriculture Tropicale
des Rurnu\\
IIFET
CNRA
Ccntrc National de Recherches Agronomiques
ILRI
Rkseau Al-ricain de Recherches
sur ks Petits
CNRF
C’cnlrc N;itional de Rcchcrchcs I’orestit’res
Ruminants
CNROP
INA
Institut National d’Agronomie. Paris-Grignon
CNRS
C’cntrc National dc la Recherche Scienlitïque.
INPL
I~l.illlcc
INRA
Institut National de la Rechcrchc Agronomique.
CORAF
C‘oii ICrcncc des Responsables
dc la Recherche
France
/\\gwnomiquc AITicains
INRAN
Institut National dc Rcchcrchcs Agronomiques du
CRDI
C’cnlrc dc Rcchcrchc pour Ic I)~veloppenient
Nigel
Intcrnalional
INSAH
Institut du Sahel
CRE
IPALAC
International Prograni for ,Arid I .and c’rops
CRESA
IPGRI
CRODT
C‘cnirc tic Rcchcrchcs Oc~anographiciues
de Dakal
IRAT
Institut dc Recherches
Agronomiques CI I‘ropicnlcs
I’hi;lro!~c
IRRI
Institut Inlcrnational dc Rcchcrchcs sur Ic Ri/
CRPPS
(‘omilt? IGjonal dc I’rospcctivc cl de Planification
ISRA
Inslilut SknCgalais
de Rcchcrches Ayricolcs
Slr;lltigiquc
IST
Inlimmtion Scicntiliquc cl ‘I’echniquc
CRSA
I T A
Institul de ‘l‘echnolo~ic Alimcntnirc
CRSP
(‘ollaborati\\ c Rcscxch Support Progriini
ITC
CRZ
(‘cnlrc Jc Rcchcrchcs /ooWhniqucs
ITE
CSE
(‘cnlrc JC Sui\\ i I2ologiquc
1,NERV
I.aboratoire National dc I’l:lc\\ agcs cl dc Rcchcrchcs
CSN
C‘oopC:r;m~ du Scwicc National
Vt%?rinaircs
CSRP
(‘oniniisïioii Sous-RQionalc des IQYics
LIIM
I,igncus ù tisagcs Multiples
css
C‘onipagiiic
Siicri?rc S~nQalaisc
MAT
Matic’rcs A/~I&S I‘otalcs
CTA
(‘cnlrc I cchniqlw dc (‘oop?ration /\\gricolc cl Rurale
MIRCEN
C’cntrc des Rcssourccs MicrohioloLliqtics
DEA
I)iplî)mc d’l .I~idcs i\\ppr~~li,ndics
MS
Maliks sL\\chcs
DIPA
N E C
Note J’I:tut C’orpowl
DNCB
DOPM
Rapport annuel - 1996
7-I

I-J
Liste des sigles
NFC
Nmhrc dc I:rtlils lk~tenticls
UNESCO
Organisation des Nations IJnies pour I’Education. la
NMFS/
National Marine f’ishcrics ScrvicciSouthcast East
Science et la Culture
SEFCS
I:ishcric-. C’cnter Scrvicc
UP
Unité Pastorale
N/O
Nmirc Oc~ano~r:~phicIlls
URA
Unité de Recherche Commune en Culture In C’itro
NRBAR
l)rcjct dc Rcchcrchc Agricole Basée sur la Gestion
URCI
Unité de Recherche d’Appui
des Rcssourccs Naturcllcs
URH
Unité de Recherches Halieutiques
ONC
()yanisafion Non ~iouvcrncmcntale
URR
Unité Régionale de Recherche
OP
()rganisation dc Producteurs
us
Unité de Service
OPG
USAID
Agence des Etats-Unis pour le Développement
ORSTOM
Instifuf I ‘ranyais dc Rcchcrchc Scicntifïque pour le
International (United States Agency for International
I XV dol~pcmcnt ci7 C‘oopCration
Development)
OUA
()yfnis:iliorl dc 1’1 lnitk Africaine
USL
Université Gaston Berger de Saint-Louis
P A
I’rcICrcncc Aliincntairc
UTIS
Unité de Traitement d’lmages Satellitaires
P A
I’roductions Anininlcs
Z E E
Zone Economique Exclusive
PAPEL
I’rojcl d‘TApl~ui à I‘lClcvagc
Z F
Zone du Fleuve
PASA
I+II d’,\\justcmcnt Scctoricl Agricole
Z N
Zone des Niayes
PASE
l’dlifiquc Ayricolc ct Socio-Economie
ZSP
Zone Sylva-Pastorale
PCR
I’ol~~nicrasc
C‘liain Rcaction
P F
I’roduclions I~orcstic’rcs
PIB
Produit Inlcricur but
PNAT
I%m N;ltiwal cl’~\\rn~na~criicnt
du Territoire
PNVA
I>f-ogrmnfc Nnfional dc Vulgarisation Agricole
PPR
f’aflfoloyic CI Productiv
ifc des Petits Ruminants
PREVINOBA
l’rojcf dc Rchoiscmcnt Villageois
dans Ic Nord
kissin i\\rachidici
PRISAS
PRODEC

l’ro,jcf dc I)?v cloppc~ncnt
dc I’filcvage des Espèces à
C‘! clcs C’ourts
PROPAC
f’rojcf dc Dti\\ clol~l~cn~cnt dc la PCchc Artisanale en
~‘as~llll~lllcc
PROSANEF
I’ro.jcf Nafional sur Ics Scmcnccs Forcstièrcs
PSI
f+ik ,\\\\ ilC;iiic4 Irriycs
P V
I’roduciion\\ VcgC:folcs
RABAOC
R/D

I~cchcrclfc~l~~~
cloppcnicnf
RFLP
Rnpitl I:I-ayncnl I .ciyht I~ol~nicrasc
SAED
SocicfC: cl’;\\1~t~na~c‘m~171
ct d’l~zploitation du Delta
SAFGRAD
I~I-~~xI~~c LIC Rcchcrchc ct de Dcvcloppcmcnt des
(‘ulturcs Vi\\ rikcs dans Ics %OI~S Scmi-Arides de
I’( )rpaniwfion dc I’llnik! Af’ricainc
SALWA
Scmi- 2rid l .ow l mds in Wcsl Africa
S B A
Stitl Iki\\\\iii .\\nicliidici
S D E
SC:11~:,2;il;iisc des I:ati.x
SDRS
SociC:tC: lxjur Ic I JC\\ cloppc~ncnt
dc la Riziculturc au
.sL:llc:pll
SENCIIIM
StiiLyal C Iiiiiiic
SFM
Socidi. I~1-;1ny;ii5c dc Microbiolo~ic
SIC
5!4Cmc ~l’l~~li~rniatioiis
(i~iyraphic~ucs
SISMAR
SociCtC: Indu~tricllc CI Snhdiww dc MatCricls
I\\yricolc\\ cl dc I~cprL:scntatioii
SNRA
\\! di‘~nc‘ Nafional
dc Ibxl~crchcs A~ricolcs
SNRAA
41 \\IC‘IIIC Nilti(~Ilal
JC kchcrchcs Agricoles ct Agro-
Aliilicnl;iirc~
SODAGRI
SODEFITES

SOHC
SPAAK

SRDR
SRNEI
STN-DR

1K’AD
IIE
IIK‘N

Rapport annuel - 1996

Institut Sénégalais de Recherche% Agricoles
Route des Hydrocarbures, BP 3.120
Dakar Bel-Air, Sénégal
Téléphone : (221) 832.24.31 - 832.24.20
Télécopie : (221) 832.24.27
Télex : 61117 ISRA SG
La Société Nationale d’impression Tél. 825.07.86 SODIDAIDAKAR