(‘ 5 /14 REPUBLIQUE DU SENEGAL ...
(‘ 5
/14
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT A LA RECHERCHE
8
~,,-.----w
^ e.--e---e
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
M.@ISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
------..
-w-..-w-
’ ET D E
LA kCHERC?iE SCIENTIFI&m
"RECHER CHES AG'RI C UES
AU FLEUVE"
GYNTHESE CAMPAGNE 1981
===========r====tr==,=
~INSTITUT SENEGALAIS DE
CENTRE DE RECHERCHES AGRICOLES
; RECHERCHES AGRICOLES
DU FLEUVE
/
----a,--
-*-----
.,.-M------m
---w--e---

A
/
‘ A V A N T - P R O P O S
/
. -1
Les activitês du Centre de Recherches Agricoles de Richard
Toll,que résume le présent rapport,ont eu pour cadre de réalisa-
tion les stations de Fanaye (60 km en amont) Guëdé (120 km en amont)
>J9Diol (83 km en aval) et Sa*int-Louis (110 km en aval).Les activi-.
tes des projets spéciaux A.D.R.A.O. et CILSS, de même que celles du
programme Sorgho Nord dont le responsable est bas6 à Bambey, feront
190bjet de rapports séparés. Nous aurions voulu ne présenter qu?un
rapport unique intêgrant les différents aspects de la region du
Fleuve ayant fait l’objet d’un programme de recherche mais malheu--
reusement le retard accuse par certains chercheurs dans Ifelabora-
tien des rapports ne nous lPa pas permis.
La recherche d9accompagnement a domine tous les autres
aspects r ce qui explique d?ailleurs l*importance des conventions
particulières dans le financement de nos activites. Les 56 $I de
1”enveloppe budgêtaire proviennent de recettes propres et des con-
ventions directement negociées par le Centre. A une gestion rendue
difficile par l’éloignement des stations, sous-équipees et pas
suffisamment autonomes, se surimpose un amenuisement inquiêtant des
subventions allouées à l’exploitation.
Les moyens tant humains que matériels sont sans aucune
commune mesure avec les ambitions. A eux seuls, les frais de per-
sonnel constituent les 55 $ des depenses inscrites au budget, Lors-
que déduction est faite de certaines dépenses incompressibles, les
moyens réels de fonctionnement des programmes deviennent irwigni-
fiants. La solidarité qui a toujours consisté à soutenir les pro-
grammes les plus démunis nPest plus permise par la rigueur de la
comptabilité analytique. A terme, donc, une menace sérieuse de sup-
pression plane sur certaines activites, faute de financement.
----w-B
--em---
:,

ETUDE DE L'EFFICACITE DES PHOSPHATES NATURELS DE MATAM
O B J E T :
L'étude a pour objet la détermination des doses optimales
de phosphates de Matam sur riz irrigué et la comparaison de l'eff'ica-
cité de ces phosphates naturels avec des sources connues de ~205;
(Supertriple, TaEba, Phosphate d'ammoniaque,..)
MOYENS ET METHODES
La réponse du riz aux phosphates de Matam est étudiée par
des essais courbes de réponse en blocs aléatoires complets avec 5
traitements et 6 répetitions. L'essai est implanté à la station de Fa--
naye sur sol limono-argileux (fondé) . Un échantillon composite àes
différents faciés de phosphates de Matam a été utilisé. Il a eté broyé,
tamisé à 1 mm et homogéneisé. Le dosage est le suivant :
P205 : 27,63 95 Ca0 : 40,04 $
Mg0 : 0,36 %
02
: 297 % A1 203 : 1,44 li; Fe203 : 2,4 %
Si.02 ; 12363 %
Pertes au' feu : 12,70 %
Divers : 0,l %
TRAITEMENTS
l-
0 kg/ha de P.M + C.M
P.M = Phosphate de Matam
2 -' 600 kg/ha
C,M = complement minéral
3 -1 200 kg/ha
4 -1 800 kg/ha
5 -2 400 kg/ha
Les doses sont apportees en une seule fois durant llhiverna-
ge 1981. Leur arrière effet sera étudié pendant quatre ans en double
culture (Hivernage et Contre saison chaude).
pour l'essai comparaison des formes du phosphore, les trai-
tements sont les suivants :
1. N p K vulgarisé (130 N 60 P2O5
60K20 >
2, N.K
t P. Supertriple annuel
3. NK
t P. Tricalcique annuel
4. NK t P, phosphal annuel
5. NK
t Phosphate de Matam annuel
6. NK
t Tricalcique tous les 5 ans
7. NK
t Phosphal tous les 5 ans
8. NK
t Phosphate de Matam tous les 5 ans
Variété de riz utilisee : JAYA

i
ESSAI COURBE DE REPONSE
1
I
; Traitements
I Rendements en Paddy en
Rendements en paille
Poiàs de
! Kg/ha de phos- l
kg/ha
kg/ha
lOOO,@
1 phate de Matam 1
I
aes
1.
1
f
I 0 t c. M

6 044
4 624
24997
i 600 t C.M.
5 963
4 813
* 3wo
4 813
1
1200 t

6 1%
I
t 29,5o
I 1800 + ST
I
6 1%
4 682
i
1l 2400 + 9i
6 1~
4 6%’
Iii F. Traitement
o,67
I
Aucw?e différence si@ificative n'est enregist&e, tant au niveau des grains qu'au ni-
veau de la paLlle durant cette pre&E campase.
Wxdement en Paddy
Renderrf3ten
Poids de
1
akgka
Paille (W-d
1000 ggxxim
NPK Vul.&@.sé
5 822
4 160
a,16
, NKtP superT.an-
nue1
5 960
4 331
29,42
NK t P Tric.annuel
5 637
4 215
28,65
NK+P Phospalann.
6 270
4 705
29,77
l
NKtPM&lmannuel
6 085
4 303
205
NKtPTric. 5aI-s
6 100
4 335
a,59
NK + P phospal 5ans
6 237
4 469
30920
l
iNK+Pmtam5anS
6 426
I
4 365
30,71
Î
\\:
l
?
!
f
/~FTraiterrents
o,%
o,58
1:37
i
i
t
9
c
l
1 C.V. % '
,
t
9,6o
11,20
5,oo
-4
\\

.
Les traitements ne diffèrent pas significativement tant en ce qui
concerne les rendements en paddy qu’en ce qui concerne la paille
.
et le poids de 1000 grains. Le bon comportement de la dose annuel-
le de phosphal est à noter (2e meilleur rendement arithmetiquement
‘parlant). Le PH neutre combiné au fort pouvoir d’absorption pour
le phosphore du sol peuvent expliquer la faible solubilisat$on du
P. L’étude de l!arri’ère effet devra nous édifier sur ce point,

1, S. R. A.
&
C. R. A. * RI-LL
RAPPORT D’ACTIVITE 1981
Ce programme n ‘8 pas pu dknarrer en 198 1, a cetse d’ut@ absence quasi-
totale de 1’6quipement de terrain et de laboratoire n&ess&e. D’autre part le
budget allo& au progrrumne ne permet pas l’acquisition de ce mat6riel. C’est gour
ces raisons que les demandes d’assistance en matgriel ont 6tb adressées $ l’A,gence
~ternationale de l%nergie Atomique, pour les snnées 82 et 83.
&nmoins des essais nécessitant le minimum de matkiel ont 6tE -6s.
2.1. OBJECTIF : Durant les campagnes d’hivernage 1979 et 1980, les rende&& par-
-
-
cellaires des essais de mil Souna III sur sol Diari de Fsnaye, ont btb tr& hi&&-
&nes, pour la même variét6 et avec les *es fQçons culturales. Cet essai cher-
chait une explication $ cette h6térog6neit8 dans les carsctérirtiques hyariques du
$01.
2.2. I?iimxm EmmTÂLE :
Deux sites ont 66 choisis, l’un ayant donné un rendement nwcimrm en mil (csrr6 2)
t-disque sur l’autre un rendement nul 8 &ti eniegist& (c& 1)
Sur chaque site un monolithe a 66 creusé. Il s’agissait d’isoler une
colonne de terre d’ 1 m x 1 m, sur une profbndeur Cp’ un métre et demi. Cetta colone
fut entourée d’un film plastique et reçu un tube df a.&s de sonde en PVC 43 x 45,
@t& le fong de son axe de S&trie vertical .
Un anneau carr6 d’ 1 m x 1 m, en fer, entour d* un anneau de garde de
2m x 2m constituaient l’infiltrom8tre $ double anneau,

6
gs~r chaque site, une lame d’eau de 190 ~III a ét6 infiltrCe, avec une char-
ge corHante de 4 mn. Durant toute cette phase d’infiltration, les vitesses instan-
tan&es d’infiltration ont btb relev6es.
2.3. muL!i!Am ET (xN@JmmIIEs
Les perméabilith à saturation (K) furent déterminées grqphiq~~~ Q par-
tir des ci&iques d’infiltration.
Ainsi, pour le carré 1 : Kl - 45,7 mm/h
pourlecad2 : K2 - 83,o mm/h
Ces deux valeurs Kl et K2 sont très diffkntes : Kl * 55 $ de K2. Le site
1 a une t&s faible perméabilité à saturation pour un sol sableux, et est sMet a
engorgement superficiel et ruissellement d8s que l’intensité pluvieuse Spasse
45,7 mm, valeur qui peut être considérée comme trks faible dans les conditions de
Pamye. Conane des relevés d’intensités pluvieuses (à partir des plwio&res enre-
gistrcurs) n’existent pas Èr P&aye, on a extrapolé les donn6es relev6s à tidé.
pour llhivernage 1980, l’intensité moyenne fut de 140 mn/h avec une pointe &aximale
de 32onmb
A partir de cette intensité pluvieuse moyenne et des relev6s qwtidiens de
hauteurs de pluies, les lames d’eau ruisselées ont été calculées et inté&es à
l’échelle de l’ann6e ; la pluviométrie annuelle pour 1980 qant été de 228 mn.
ks résultats de ce calcul sont résu& dans le tableau ci-dessous’ dans
lafpdle : Rl = lame d’eau ruisselée sur le site 1
R2 - ” ”
‘1
site 2
p I intensité pluvieuse (mm/h) et P - pluviomktrie annuelle = 228 mm
p (mm/h)
Rl bn)
R2 bd
@l-R@2 (%)
Rl/P(%)
WP (Il
110
1.8
0.0
0.8
0.0
120
21.5
8.9
141.6
9.4
3.9
130
39.1
28.0
39.6
17.1
12.3
140
54.7
43.9
24.6
24.0
19.3
150
68.1
57.5
18.4
29.9
25.2
160
80.2
69.3
15.7
35.2
30.4
l
170
90.3
79.6
13.4
39.6
34.9
180
99.8
88.7
12.5
43.8
38,9
190
107.7
96.8
11.3
t
47.2
42.5
200
115.0
104.0
10.6
50.4
45.6

On remarquera que pour p = lkMn/h, le ruissellement sur le site 1 est
de 25 9: s&rieur à celui calculé pour le site 2. Mais de façon &érsle le taux de
ruissellement est très élevé pour toute la parcelle, le ruisselle.mer& moyen étant
de 49.3 mm soit 21 .6 % de la pluviométrie totale. Ce ruissellement entraine une
perte en eau, sur la parcelle de 2 000 ~$2, de l’ordre de 99 m3.
2.4. Conclusions :
Cet essai aura permis de mettre en évidence la faible per&abilitk de ce
sol sableux de transition entre Fondé et Didri. Le taux de ruissellement élev6, qui
en découle peut entrainer certains grains de mil enfouis 8 3 cm ou même de petites
glantules. Ce ruissellement conjugué avec le micro-relief de la parcelle emflrte
les grains et plantules des crétes et épargne ceux des petits bas-fonds. 11 en r&
sul,te une hétérogéneité dans la levée.
pour vérifier ce résultat nous nous proposons, pour llhiverns,ge 82, de
mettre en p! ace, sur la parcelle, un essai comparatif, de culture du mil Souna IX1
avec et sans techniques anti-ruissellement.
N.B. : Les cinétiques d’infiltration sont repris aux annexes 1.1. et 1.2.
3. BflPOCLMATQIOGIE
TIYJ!S stations agrométéorologiques sont suivies. Elles sont loblisées à
~'tiol, &,naye e t Guédé. Les données météo relevées font l’objet de rapports men-
suels qui sont synthétisés dans le rapport annuel de bioclimatologie (SR/BIO Bsmbey).
Durant l’hivernage, un suivi pluviométrie a été effectué sur la r&ion
du fleuve et a fait l’objet d’un rapport (cf Annexe 2)
Il nous paraît important de signaler que nos stations sont tr&s s~>us 6~ui-
pées, suite au très faible crédit budgétaire qui leur est
alloués .
4. -U D’IRRIGATIGN DR NDIOL
L’étude technique de l’extention du réseau d’ aspersion de NDiol , r&J.isée
avec Mr. PUC (SR/Hydro-Bambey)lest achevéeet a fait l’objet d’un rapport.
Pour l’année ?&Y83 plusieurs essais sont prévus en fonction du budget
alloué et des subsides extérieurs recus . Les objectifs de ces essais sont :

5.1. Caractérisation hydro@mhque du sol. Pond6 à Fansye
5.2. Essai comparatif de culture du mil avec et sana ~+c~Q,~ wti-
ruissellement
5.3. Besoins en eau et courbe de réponse & l'eau des principales cultu--
res légumières à PI'Diol.
5.4. Détermination des paramètres de l'irrigation à la raie sur Ii&& à
FanqYe.
5.5, Besoin en eau du riz sur $llaldé à Fanaye.

Carri 1
KS = 4 5 . 7 nuu/h
'_ .I-__ -...-.w
a
Carré2
Ks=83nm/h
a”
a ”
ANHEXB
~XE 1.1. CARACTERISATION HYDRODYNAMIQUE DU DIERI DE FANAYE.
CmTjI’IQfJES
C~~Q~ D'INFILTRATION
D'INFILTRATION DE3
IZS DEUX SITES.

;
TABLEAUX DES CINlZTIQUES D'INFILTFWION
A N N E X E 1.2.
1) Carré 1
1,
0.0
11
i 52.7
22
67.5
77.5
27.6
12
52.7
23
67.7
77.8
35.1
13
55.2
24
79.1
40.2
14
55.2
25
24
z;*;
84.0
40.2
15
57.8
26
7o:o
87.8
42.7
16
57.8
27
71.0
91.6
45.2
17
57.7
28
72.0
95.6
18
61.8
29
7 3 . 0
73.0
99.6
t;*;
19
; 62.8
30
7 4 . 5
74.5
103.2
50:5
20
. 64.3
31
76.3
107.5
50.5
2 1
1 65.0
32
.y 77.5
. 77.5 1
111.9
--
l
f
i
,

1 hd
tw F 1 bm) '
’ tbd
0.0
13
26
57.5
39
77.4
7.8
14
35-z
27
57.9
78.4
12.1
15
69
28
58.4
2
14.9
16
29
61.9
42
2:
17.3
17
42::
30
62.5
43
61.7
21.3
18
42.2
31
63.3
44
83.2
23.4
19
44.0
32
66.2
45
'86.5
27.8
20
44.3
33
66.7
46
86.6
28.0
21
48.3
34
*
69.0
47
87.3
28.4
22
49.1
I
87.3
28.4
23
51.0
z
71.0 72.8
87.5
28.5
24
51.0
37
34*5
25
54.7
38
,

AwNExE2
Podor
Guédé
30 Juin
597
22
31 Juillet
136,8
898
42,3
42,2
28,8
II 31 Août
250,9
mo
245 ,o
90,3
71,3
30 Septembre
339,8
298,7
316,3
135,l
111,8
30 Octobre
33938
NM-
316,3
111,8
/

TuVAjJ, ,3u SOL i3; cULfTURE lRRl'GI.EZ l;NTXXSIV'E!
-=-=-=-=-=I-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=~
Une opération de recherche entamée en 1976 sur les façons culturales les
mieux indiquées pour la pratique de la double riziculture irriguée sur sol Kollal-
dé,oglpagia quatre façons culturales :
1 - Non travail du sol ;
2 - Travail superficiel du sol au Rotavator ;
3 - Travail profond du sol (labour à 3
cm à la charrue à soc repris par
deux passaes croisés de Rotamtor 5 sars enfouissement de la paille
de l;L culture prEcédente ;
4 - Travail profond du sol :tvec enfouissemeïlt de la paille de la culture
pr&cé~7en.te (idem 2, traitement 3 avec au préalable le hacha@ de la
paille par un passage de Rotavator).
Les résultats obtenus ayant confirmi
qu'er riaiculture irriguée, il n'é-
tait pas nécessaire de travailler profondément le sol et que da:ls une situation ex-
trême, (panne du tracteur - retard dons l'application du calendrier culturai très
étriqué de ltexploiteOrt), le non travail du sol permet d'obtenir un rendement sa-
tisfaisant.
Cet-te &tude a et& reconduite dePUiS In saison sèche 1979/SO sous la foxne
de parcelles d'obserwltions, S;I~S r&étition, de 1000 mètres cctrrés chacune dont les
500 mètres carrés du centre servent: au:: tests.
- Un traitemènt sup;;léne;it;r.ire a ktcj r2,jouté qui consiste à préparer le
sol L:O~S une lame d'eau juste evxlt le se~5.s , par un passage de fraise rotatiw
eI:tr:tinée par un :.iotoculieur ou un microtracteur ad-hoc.
- Cette étude devrait, wtre autres, pe.rmettre de répondre à. 1:; question
posée par la SAED, lors du sémix&e 8ur le travG.1 du sol cil riziculture irrigu&,
sur les conséquences du non travail du sol d'une rizière après plusieurs années.
Les résultats suivants ont e-té obtenus depuis la r3.se en place de ces pnr-
celles d'oFservai;ion.
Saison sèche 1980 : Varie-té JAYA
---a--
sem6 le 23 jzgvier 1980, réco1-G le 2 juillet 1980
( forte :‘ttaq:\\c d',rlel:rodos) (observation faite par l*entomologiste du Centre Monsieur
Tahir DCOP)..
I$on travail du sel
= 5 100 kg/ha
Travail superficiel
= 4 260 k,+a
Praisa‘ge sous eau
= 5 600 kg/ha
Labour profond
= 3 840 kg/ha
Labour r-rofond + paille
= 5 400 kg/ha
Noyerne
= 4 840 kc/ha
Saison hivernsm lySO : Variété JAYA
semé le 19 août
récolté le 9 janvier
(semis tardif du à l'inondation de la station)
zcolte tardive, me:lque de main-d'oaxvre ci'oti 6grenage inporixnt).

43
NO~ travail du sol
= -6 100 &$EL
Travail superficiel
= 4 900 kg/hs
Fraicage sous eau
- 5 500 k&la
Labour
= 3 100 kg/ha
Labour + paille
-: 4 800 kg/ha
BIoyenne
= 4 760 ~-&-EL
@vernage 1901 - Variété JAYA
sems le 19 juin 1381 -
R&olté le 27 octobre 1982
(h = maturité 15 octobre)
- Un premier semis efflctue le 2 juin a du être totalement é16minB bien
que la levée ait été excellente - Ceci à la suite d'une attaque de sauteriaux qui
ont gravement endommagé les parcelles Labour et Labour + paille.
La technique en cas d'attaque de ce genre consiste à remettre en eau la
po.rcelle ce qui a été,f::it, mais sur les !lcux,p,rrcclles labour& 17, pcrcolation
était très importante et ne permettait FIG de maintenir une lame d'eau pius de
24 heurea.
La cause de cette percolation provient du labour profond mais également
du fait que, pour reprendre un calendrier plus rntionnel l'essai n'a pas été cultivé
en saison sèche. Il en est rksulté la formation de fentes de retrait profondes, qui
ont entre autres servi de nids aux sauteriaux.
Semé bien avant l'inondation ‘annuelle de 1;:( Station, l'essai a bien suppor-
té la noyade.
1 - !Jon travail d4 sol
= 7 060 @/ha
2 - Travail superficiel
= 6 900 kg/ha
3 - Fraisage sous eau
= 7 740 kg/ha
4 - Labour profond
= 8 040 kg/ha
5 - Labour profond + paille
= 8 280 kg/ha
Moyenne
= 7 604 kg/ha
Led parcelles ont été semées pour 12, culture de saison sèche 10 25 novem-
bre 1981.

TABLIZAU RECAJ?I'ï'ULATIF
c-
:
:
;
:
; :
i
1980 :
1980 :
1981
Traitements i a : b
:
a
i Moyenne f
Observations
-------------:-------:---------:---------~----------~
0 ----------^--------.-c_______^_
:
:
:
:
: 5 100 : 6 100 : 7 060 -i
6 087
: L'analyse pluriannuelle ne
1
:
:
:
:
:
montre pas de différence si-
2
: 4 260 : 4 300
: 6 900
: 5 153
: ._- fi‘:: -; -'..ivs :::tr.. 1-r: -/:lL.i I :-
:
:
:
:
ments.
3
5 600
5 500
: 7 740
: 6 280 i ‘F‘ar contre un effet trihs hau-
:
:
:
:
:
:
: tement significatif de l'an-
4
: 3 840 : 3 100
: 8 040
: 4 993 : née a été mis en évidence.
:
:
:
:
: L'hivernage 1981 a été en mo-,
5
: 5 40~1 : 4 800
: 8 280
: 6160
: yennc plus favorable aux cul-
:
.
:
: tures que les deux cam$agnes
Moyenne
i 4840
: 4760
7604
: précédentes. La mise ez? place
I
:
:
:
8
:
: prCcoc3 : (2x1 ddteminmte.~ i
:
:
:
:
:
>
a = hivermge
b = saison sèche
1 = non travail du sol
2 = travail superficiel
3 = fraisage sous eau
4 = Labour 35 cm
5 = Labour 35 CD + paille

1 - But des essais
L'objet de ces essais est 0
l") de.comparer en riziculture irriguée une vingtaine de variétê>de riz en
fonction de leurs cycles végétatifs ventilés comme suit :
- Cycle court, 14 variétés sélectionn&es sont comparées à un témoin
local, Ikong PAO, connue pour sa pticocité ;
- Cycle moyen, 14 autres variétés Sont comparées à une variété de cy-
moyen, Jaya très répandue dans le périmètre hydro-agricole de
DACANA ;
2O) d'dtudier, dans les conditions climatiques particulières de la région du
Fleuve, le comportement de 217 variétés de ris.
z.--if expérimental-
- Blocs randomisês avec quatre répétitions ;
.+ Parcelle élémentaire repiquée de 8 m2 à un espacement de 20 cm x 15 cm ;
- Nombre de lignes totales pour une parcelle elémentaire : 12 ;
- Suppression de deux ligues de bordure à. la récolte ;
- Semis en pépinière g
cycle court : 20/06/81
c y c l e m o y e n : 27/06/81
- Repiquage ;
cycle court : 16 et 17/07/81
cycle moyen z 22 et 23/07/8-l
24&&,&cki d'm (Em)
- 3 lignes de 5 m espacées de 0,20 m et repiquées tous les 15 cm I;
- Repiquage des plants âgés de 2l/25 jours après un passage en pépiniOre ;
-Nombre de plants par touffe : 3 ;
- Témoin : Purple Check pour l'ensemble de l'essai.
2-3 OréParation de la rizibre
- deux passages crois4s du rotavator avec enfouissement de la fumure de
fond P.K à. la dose suivante t
125 kg/ha de t8.46.0
100 lkg/ha de Kcl à 60 %
-rais de Couverture, sous for-e de perIur:% à.'.;.6 7; à rison dc 250 kg/ha
en deux phases :
1/3 au talla(ge
2/3 à In r.3nt-i::on
- traitements insecticides contre les borers, à la dose de 8 @/ha au
15ep 30e, et 45e jours après le repiquage avec le Furaden 3 G.
2-4 Traitements
Les variétés suivantes ont été mises en place z

) cswle court
-..
:
:
:
:
:
:
:
:
:
épiaison
:
Variétés
:
semis :
repiquage :
àyl$
:
intensité
:
hauteur i
date
:
: (en jours) :
verse/9
i des plmts
récolte
:
--------------------------:
----------m-: ----m-w: ~--------:------------:------------:-----------------
:
:
.
:
:
1
n-4830
:
20-6-81
:
16, 17/7/81 i
87
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1
:
101
:
6/11/81
:
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:
:
2
z9c-m-3-3
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tt
:
tt
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3
i
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22/09/81
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B 2360-8-9-5
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tt
0
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98
i
1
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I
?7/11/81
:
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4
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17/11/81
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5
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6/11/81
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20-6-81
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16, 17/7/81 :
96
:
0
:
103
:
29/10/81
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IR 2823-399-5-6
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17/11/81
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9
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0
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29flOf81
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15/lo/el
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i? KN 361-1-8-6
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15/10/81
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:
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:
16, 17/7/8i :
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6/11/81
:
0
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:
:
:
15 Ikong PAO (thoin local)
:
tt
:
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15/1Q/EY
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-

b) Qc&e moyen
:
:
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:
:
épizison
:
:
Variétés
:
semis :
repiquage :
àyG$
intensité
:
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date
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:
: (en jours) :
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récolte
0
:
:
:
1
E 541~~~~58-5-3-1
27-6-81
: 22, 23/7/81 i
110
:
1
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:
12/12jE??
:
:
:
:
2
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St
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26/11/87
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:
:
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:
1
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26/11/8?
:
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4
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26/11/81
:
:
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26/1-1/81
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12/12/81
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.
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II
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26/11/87
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100
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26/11/E-I
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102
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0
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26;11/81
m
:
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22, 23/7/81 i
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:
0
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:
26/11/?1
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:
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Il
:
tt
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:
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:
:
15 JAYA (témoin local)
Fl
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:
:
192
:
0
95
:
26/11/81

c)EEI
-
-
217 variétés.
Cf. : liste jointe.
3 - Résultats
Les tableaux suivants donnent :
1” les rendemects parcellaires potentiels exprimés en kg/lw ;
2”
le résultat de l’analyse statistique des deux essais.

3-I Tableau de rendemetkq parcellaires, en l&ha
- cYc~Ll3 C~!Uxc
.- --
------.-
:
:
:
:
Traitements
:
:
Gtitions..'"---"-"'uI-'------------~------------------------------------------------------~------------------~
Noyer-me 0
Indice
:
1 :
2 :
3 :
4 :
5:
6 :
7
o
8:
9 :
10:
I I :
1 2 :
13
Y
14:
15:
:
-:------:----:----:-----:------:------:----:---~--~-----~------~-----~-----~-----~------~------~
o
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:
1
i 8562 : 3875 : 6250 : 6687 : E937
i 7187 : 6875 : 8187 i 7312 : 5250 : 4500 : 5312 : 3875 i 4312 i 7375 :
6300
:
:
.
.
:
:
0
e
:
'
:
:
:
II
: 7562 i 4125 i 6562 : 7000 : 8125 i 7437 i 7875 i 8125 i 6250 ; 6437 4375 6500 : 3625 i 4062 : 7500 :
6370
:
:
:
:
0
:
s
0
0
:
:
0
0
:
:
:
III
: 9500 i 4750 : 7250 : 6812 : 8500 i 7375 : 7250 ; 8437 ; 6625 ; 5500 i 4250 I 5625 i 3875 i 4812 : 6875 :
6496
:
:
:
:
:
:
:
0
:
:
:
:
:
0
:
:
IV
: 8375 f 4375 : 6500 : 7187 i Et25 : 7500 : 8125 : 8750 ; 7250 : 6000 : 4625 : 6000 : 4500 : 4062 ; 8437 :
6654
:
:
e
:
D
e
0
:
.
:
:
tyeme
: 8459 f 4281 ; 6640 : 6921 i 8421 i 7374 i 7531 i 8374 : 6859 i 5796 i 4437 i 5859 i 3968 i 4312 i 7546 :
6455
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
a
:
:
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idice
:
112 :
57
i
88
i
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111 :
98
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99
:
111 :
91
:
7 7 :
5 9 :
77
i
52
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*
.

J-3 Tableau de rendemer& parcellaires, en kg/ha
r--
:
: ---._LF- --.-- C_I- “.---cm - .-- - -.*_-- - ..- -P-..------ .-.---_-_.-: -=--,-

Traitements
>
:
I Répétitions
: -_-____r _._ -------- - -----... ".---------I-------- ---.- ------,-----..----I--.-~ mm--- --.w.- I . ..--- -^- --_- - .<_----- z....---,,- ---.--_-:
hhyenne
:
1: 2
: 3: 4: 5: 6: 7: 8: 9:
10: -l-1* : 12* : 13 0 14 .: 15 :
-------------:-----:--~---:------:------:------:------:------:
w--m- :----:------:---- t----:----:------:----:--------
I
1
: : 5625 i 7562 i 9125 i 9375 i 9187 f 7875 i 7750 f 6250 f 7500 i 9250 : : 8125 : : 8333 : 7937 f 9375 i 7625 : :
8033.7
i
: . : : : : .
:
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$
II
:60ao; 7500 i 9375 i 9150 : 8937 : 8250 : 8250 z 6500 i 8125 i 8500 : : E 8125 : 9375 i 7500 :
8122.1
.
:
:
i
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i
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:
i
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i
0
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:
:
)
III
: 6500 750~ : 9725 9000 9125 : 8875 7500 : 7125 : @jOO
SI25 : : : 7750 : a750 : 8750 :
8202.0
*
e
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0
i
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;
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i
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:
i
IV
: 6437 7625 : 9000 : 8900 : 9025 : 5375 : 8625 : 6437 : 9000
e750 : : : 8125 83î2 : 8500 :
8239.4
b
:
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:

;
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>
troyenne
o 6140 D 7546 : 9156 : 93~~6 : 9068 : 0343 : 8031
6578
8281 : 8656 :
:
: 7984 : 8953 ; 8093 :
8149
1
a
m
.
0
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D
:
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:
:
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Indice
: 75 I 92 : 112 : 111 :
i
>
111
102 : 98 : 81 i
101 :
106 ;
:
: 98 : 109 I
100 :
.---
:
:
:
:
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:
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VII* et Vl23: : attaqu8es par les canards sauv~~ges.

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3-5 Classement par ordre de productivité décroiss,cante
- Qwle court
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8499 kgh=
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IZR 73-47-3
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Les comparaisons sont effectuées au niveau 1 $.
- Cycle moyen
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I\\I T
.-i*
- -
: Les variétds Vil et V12 ont été rr,vagées par les cannrds sauvais lors du semis en_
pépiniére.
- Les comparaisons sc3t effectuées au niveau 1 $h
- Les variétés ayant une lettre commune dans la je colonne ne présentent pas de dif-
férence significative.

/’
4
4 - Pour les E E 1 (essais d'évaluation initiale) ou 1 E T en. =anglais (initiation
evaluation test.), il s'agit noinn de mesurer leur performance intrinsèque que dl'&-
tudier leur aptitude B. s'adapter aux rigueurs clir!ztiques qui prbmlent dans la
zone sahélienno ei: .&.&a1 et dans la région du fleuve en particulier (Station de
FAME).
Cependant il est bon de noter certains parametres autour desquels se fera le
choix des variétés pour leurs tests de sélection très poussée ou leurs $tudes en
comparaison de rendements.
Voici en résumé (sous fo.nse de tableaux en chiffres romains 1 à XIII), la collecte
des données recueillies pour chaque type de variété.
4-l Rappel du dispositif expérimental
- semis en pépinière
- repiqunge des plants &.$s de 2l/25 jours en 3 lignes de 5m espacées de
O,rO et repiquQes toue les 15 cm
- pour le repiquage laisser 70 CD à ch~aqut? extrémité de la ligne, ce qui
fait une longueur totale de 4,8 m
Xombre de touffes/ligne
. .
..~.0....................**......*......
Nombre de touffes totales pour chaque vari&? l . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Surface de l'essai : (0,20 x 3) x 5 =
3 m2
- conduite de. l'essai (Idem que le cycle court et moyen)
J-2 Collecte des données voir tableaux de 1
-e-.-.w ,-w.-I-
à XII
-..-.-
4-3 Conclusion
En guise de conclusion, nous pouvons affirmer que l'esnai est satisfaisant
dans son ensemble. Trois groupes caractéristiques
se dEtachent de cette série de va-
riétés (217 au total.), avec cependant deux cas exceptionnels à noter t
1O) 10 v:4riét& ont un cycle extra-précoce - Ce sont :
v3>
c2 jours de semis au stade de 50 $ de floraison
11
I?
:
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69:
5
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V64
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6
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II
Il
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Il
7
IR 13564-47-V-6-2
77 I'
II
11
Il
1'
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11% 15795-25-2
77
II
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9
IR 9129-320-3-3-3
11
II
II
II
10
IR 8608-253-5-42
;i-i
"
II
Il
Il
'II
t1
soit 4,3io $6 du lot total
2O) 4 variétés extra-tardives, supérieures à 140 jours
1
ITA 241
~136
144 jours du semis au stade 50 $ de floxaison
mi 243
v137
144 )(
II
tt
Il
II
b
VI40
:
ITA 250
142 11
II
tt
II
Il
4
ITA 252
I I-141 i
142 "
Il
II
1t
If
*
Les trois groupes se définissent comme suit :
Groupe 1 t variétés à cycle court ; (80 à 100 jours du semis à 'j0 5 de floraison)
94 variét&s, soit 43,32 $.

&oupe II : variétés à cycle moyen : 101 h 12.0 jours, 86 variétés soit 39,84 $
Grou93 III : variétés tardives : 10 variétés (121 à 140 jours), soit 8,75 (”
Eila;n..Qu‘ants
: 4 variétés, soit 1,84 $.
Quant aux performances intrinsèques, on peut se fixer un seuil de référence (arbi-
traire, cela s'entend) et retenir comme meilleures vaziétés celles dont le rendement
au m2 égale ou dépasse 1000 g, Ce qui donne un total de 100 variétés avec des pcti-
tes de 1200 .g/m2,
Dans la modestie de nos moyens, il est bon d'envisager le meilleur moycr, dwexploi-
ter ces potentialités, le cas &Gant voir au niveau du ~~O~TEUEX spécial A D R A 0,
les voies et moyens à. hiettre en ocuvre pour les Eu&tes à donner.

Er.ScusSIoNs
--.
D’après le résultat de 1’Analyse statisti!;ue on. peut tirer les conclusions suivantes :
1’) les deux essais sont hautement significatifs ;r
2”) dans le cycle court deux variétés dépassent de loin le t&oil, local de référence
Ikong P A 0, ce sont :
VI (7 5-4830)
8499 @db
V2 (BR 13-47-3)
8421 kg/ha
contre 7546 kg/ha pour le témoin, précité.
3O) dans le groupe II (cycle moyen), on notera 1’émer::ence de cinq mriétés si&-
ficativement superieures au témoin JAYA.. Cha.cune des cinq variétés pr6sente des
caractéristiques rtplronomiques intéresccwntes :
- variétés à ptlille courte et résistentes à la verse ;
- haut potentiel de productivité ;
- feuilles terminales dressées abritant les panicules contre les oiseaux dépré-
dateurs ;
- bcautd du grain décortiqué, sinon yualit& or,~~~l.:pti~~ui:s très int6nspnr,tes.
Ces variétés sont par ordre de mérite :
V3
ix y-91-6
V4
BR 51-319-g
V5
Y-$ 170
Vl4 VIJliYA ( s e l )
Il y a donc diversité de clloix et de qualité dans ces deux groupes de cycles d’où
se détachent six variétés à haut potentiel de rendement que nous pouvons désomais
proposer au dévelop-enen.t rural par le biais de notre cellule Recherche-développement
d’une part, et par l’lntermédisire des essais de démonstrations en milieu paysan
d’autre part.
Le problème est cer+es une question de moyen.s a mettre en oeuvre pour une plus grande
diffusion de ces variétés e;l milieu paysan par l’introduction de parcelles de multie
plication de semences au regard de l’intérêt manifesté pzr certain.es sociétés Agro-
industrielles de la ;llace pour la polyculture (la conjagnie sucrière senéglaise en
yarticGlier).

LISJE 13ES VAFClZl'ES DE L'ESSAI
D--
D'.$VALUAl'ION
Initiale en irrité
1.
75-4830
31.
c 22
2.
An-7406
32,
CNiE 31
3.
B9C-MD-3-3
33.
CR 213-iooz(1n 5890)
4.
B44lE126-3-2-I
34.
CR 260-2-I-13-72-131
5.
B2350-7-3-3-l
35.
CR 1022
6,
B2360-6-7-l-4
36,
CRM 10481&58-77 (IE!T 6420)
7.'
B2360-8-Y-5
37*
F%~L-S22-204
8.
B2360-11-3-2-Y
38.
Emb-s 103
9.
B 248~PN-28-3-m-i
3P.
ECLh-S 104
10.
B 24841%m-28-3-m-5
40.
Ef%A+lO-1
11.
B 279~~~1-162-2
41.
E&U-1 12
12.
B 28~~Si-&-l
42.
E(US-120
73.
D 2850~Si-2-2
43.
Es 12295(m 705)
14.
B~U 58-53
44.
FARROX 188A
15.
BG Il-11
45.
IET 4247
16.
BKN BR 1094-56-l-2
46.
IET 6496
17.
BF?! Ri-l
47.
I~I-2(1m 6330)
18.
BR 7-73
48.
IR88&Cy
19.
BR lO(BR 51-46-T)
49.
IR 1529~%LA
20.
BR 13-47-3
50.
IR 1529-430-3
21.
BR 40-39-I-3
51.
IR 207%58~>6-3
22.
BR 40-300-2-l
52.
2071-685-3-5-4-3
23.
3R 51-315-4
53.
IR 2153-2'76-l-1OPR 509
24.
CR 52-96-3
54.
IR 2307-247-2-2-3
25.
BR 16%2%54
55.
IR 2823-399-5-6
26.
BR 319-l
56.
IR 3483-109-3-2-3
27.
BT? 7&7
57b
IR 4442-165-l-3-2
28.
BT? 170
58.
IR 4744-293-2-3
29.
B.# 242-5-5
59.
IR 517g-2-241
30.
BT 248-l
60,
IR eo73-05-6-l

61.
IR 8158-44-2-1
919
m 982O-41-2-l
62.
l-a 8192-3-l-2-1-2
92.
IR 9828-Y l-2-3
63.
IR S192-200-j-3-Î-l
73.
IR 9828-94-3
64.
IR ::455-78-1-3-3
94.
IR 7846-3-2
05.
IR 8608-82-I-3-1-3
959
IR 9846-23-2
66.
IR S608-139-l-1-3
96.
IR 9846-145-3-3
67.
IR 8608-189-2-2-î-3
97.
IR 78'j2-22-5
63.
IR 3608-253-5-3-2
98.
IX 9C61-25-1-l
69.
IR 8608-298-3-1-1-2
999
IR 11248-23-3-2
70.
IR 9093-211-6
100.
IR il 248-:3-3-2-l-3
71.
IR 9729-209-2-2-2-3
101.
IR 11248-148-3-2-3-3
72.
IR 9129-320-3-3-3
102.
IR 13146-45-2
73.
IR y2û9-47-1-l-6-2
103.
IR 13149-3-2-2
74.
IR 9215-33-2-3
104.
IR 13149-19-l
75.
IR 9217-6-2-2-2-3
105.
IR 13149~71-3-2
76.
IR 9224-73-2-2-2-3
106.
IR 13232-53-1
7?*
IR9224-225-2-3-3-2
107.
IR 13240-39-3
78,
IR 9252-26-2-2
108.
IR 13240-82-2-2-3-2
79.
IR 9708-51-1-2
109.
IR 13299-96-2-2
80.
IR 9710-98-2
110.
IR 13348-74
81.
1% 9715-74-3
111.
IH 13384-79-2
82.
IR 9729-106-l-2-2
112.
fR 13415-Y-3
83e
IR 9736-16-1-2
113.
IR 13415-46-2
84.
Il? 9761-40-3-2
111..
IR 13427-45-3-G-2
85.
IR 9763~11-2-2-3
115.
IR 13429+/-l
86.
IR 9782-111-1-1-2
116.
IR 13429-787-3
87.
IR 9784-42-3-1
117.
IR 1347'1-71-2
86,
IR 9784-142-1-3-3
118.
IR 1354-56-3-2-l
89.
IR 9814-5-2-2
119.
IR 13564~?09-1
90.
IR 9823+2
120.
IE 14632-22-3
I... / .I.

121, IR 15314-30-3-l-3
151.
MU 1924
122.
IR 1~96-219-2-3
152.
I-LAU 1937
123. l IR 15523-256-l
153.
TAJ 1938
124,
IR 15675-15-1-l-1
154.
IUU 2084.
125.
IR i 5675-31-l-2
155.
LAU 2110
126.
IR 15723-45-j-2
156.
bAU 1066l(IX!P 7102)
127. IR 15795-25-2
157.
Kil 14.4
128.
IR 15745-199-3-3
158.
EIP 23
129,
IR 17494-32-3-1-l-3
159.
m$Op;,y
130.
IR 19670-264-3
160.
LD 125
131.
IR 13764-1~l-1
161.
Bli 301 (IIE 7207)
132. IR 19794-s-3-1
152,
F!R 136-1
133.
m 236
163.
133 555-7215)
134.
IT~ 239
164.
mc 505
135. ITA 240
165.
FW 6o3-383
136.
m 241
166.
mc 1239
137.
ITA 243
167.
~232 1240
138.
ITQ 245
168.
mc 7476-741
139.
ITA 248
169.
~zcu 7029(1m 7041)
74“ , ITA 250
170.
MTU 8431
141. ITR 252
171.
Ni~RSAIL
142.
ITA 253
172.
NOirTAI
143.
ITA 254
173.
OR 131-3-1(rzP 6661)
134. KAORSIUNG SE5 7
174.
ORS 26.201~IKV 7041)
145. ICAOHSUING SE?? YU 169
175.
PAEkAJ
146.
WJ 1674
176.
PA!tTE.BI
147.
KAU 1675
177.
FAU 1392-3-2-PR 507
148,
EAU 1676
178.
ZAU i4-3-4-2-PR 508
149.
FWJ 1725
179.
PAU 41-lO-l-3-PR 385
150.
KAU 1727
130.
P/.U 41-306.l-2-PR 404
. . . /*

30
181. YAU JI-306-2-143 405
201.
SIPI 661017
182.
PAU Jl-306-2-2-PR 406
202,
SIPI 662112
133.
PAT: 4%306~l-4-PR 422
203.
SIPI 671112
184.
PAU 128.113WR 302
204.
sss 3
185.
PA?j 211-1t-6-8-8-3-216-PR
2996 205.
TAI CIKZG S%J YU 285
186,
~AU KUTI-40-4-1-l PR 504
206.
Ti\\sAE ?7005(IIZ 6461)
187.
PK 174-13-l-5
207.
TOS 4633
188. PNR 24263
208.
TOX ~04-21-120434
189. PR 103
209.
TOX 514-16-101-1
190.
R 35-2874(1m 7161)
210.
UPR 80-1-1-2-l
191.
RAJENDRA=
211.
UFR 243-241-l
192.
FUSET 443
212.
WR 245-96-l
193.
RASFIT 451
213.
UPR 254-85-1
194.
RLCXT 456
214.
WR 298-13-1
195.
RAsHT 545
215.
UPR 322-3-l
-196.
RASET 562
216.
VIJAYA (SEL)
197.
F@R 29692
217.
PURPLE CZECK
198,
RP 1017-76-1-4-3(US 5354)
199.
RP lo17-184+3-3(ILT 6279)
200.
RP 7064-14-2-2

34
1 ht de l’essrLi
.
I .----
-
Comparer dans le cadre de 3’ar&nagement du péri&tre hydxo-ag:i.coie de DACZ@A, deux
variétés B paille ccur-Le et ?: cycle cbrt, et 6 autzxs variétés à cycle moylen.
2 $>ssitif d’étude - Léthode
---.----..Y--
2-1
I?urure
,.L .-.- de f-nd
_.- VL- : 125 kg/ha üe 1i'-46-0
100 kg/ha de k cl 1,., 60 %
Fumurc 4.e couverture
-- --* ., ,. . - ...-.-l-ia,.k - : 250 l:s/ha ~CILS ’ form do perlürFe a 4A 6 7; CU tdl~~p i: t à rl
nontzi.son sous les rapports de lj3 et 213.
2-2 Traitenenis
- e - u _ . - -
m WI ----me
.x.-w--m.
I
Y.-
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--,-..-~--_-.-.---I

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-1 <-L-.,b-
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t
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No:tibre d e : Intenai t é f
:
VaPiétés
: jours à 5G 7: :
%UtC?Ur
:
Semis
: d e florai.non :
verse
:
:
.C. .1.-*----------------____I
..mm------- 0.-l-^-^.--.',--c.-"-.
z --..a--. ---.-----:-------*
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(cjicle court)
:
65
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:
:
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:
0/9
:
88
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22/8/81
(
1
KSS
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:
:
:
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2
II
1 1
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Ikorq;
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(cywle mo2-er,)
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:
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:
:
8 I;Jl 51-2?&~~
Il
il
:
105
:
O/s:
:
105
f
it
Lieu
-J--e- de

réalimtion
PIC -w--
- Péri:$tres hydre-sy-rioole d e X.CXî?lLP 1~ rcellct fc?ce 1~ la ferme semenciére de cet:<:
)Srne locelité.
Z-3 Condi-iiions de réalisa.tiw
.-lcx_ ./-^ - ..-... u

3 Résultats
Les tableau-x suivants donnent :
1” les rendemwts potei-rtiels parcellaires'en kg/ha
2"
le résumé de 1'Analyse de la vc'riwce
3-1 Tableau des rendements parcellaires, en kg/ha
---I* P-
,*II -__
_---.__---
-_~-
.-., _-_-.--~
-.__---,-i..
-, “.-P-*.---Y m-114----.-e----1
I.^ - Y--...--,. .---.
i
:
:
:
Traitements
:
i
I Répétitions
: ----l.^-l--.-,----C-_I_ - 1.------ F ----_---.--.--1-- I.."_._ ---.- _-_-_y.- _-------------:
Noyerme
i
:
1:2: 3:4:
5
:

6:7: 8
:
/
-^._.” ,,_,-_- ^. ------: --------;MI-
D---Z ------L
-: -1--..,---;
--._ .---1-
g -....--m--.-; -._ .-Y.--.,.-. ; ---w.--
-_. 9
.----------
:
: :
:
:
:
:
1
v
3973 i 5580 : f3$55. : 7260 : 6315 : 8534 ; 7240
:
5673 :
6630
:
: :
: :
0
:
:
:
II
:
r+506 : 5633 : 8595 : 7470 : 6690 : 8898 : 744c
:
5520 :
6844.0
:
:
: :
D
:
:
III
i
4806 : 5846 : 8353 : 7560 : 7170 ; 8765 : 8046
:
5933 i
7060.0
0
:
a
: : :
:
:
TV
I
4533 : 5966 i 8695 I 7080 : 1995 : 8713 : 7586
:
7493 :
7257.7
:
:
:
f
Toyenne
:
445405: 5756.2: 8522.0: 7342.5; 7042.5; Q727.5: -’ i‘ ‘-T 7
I*!L
0
6159.7:
6947.9
:
:
:
0’ : : :
:
:
Indice
:
100 : 129 : 791 : 165 : 158 : 196 : 1'70
:
138 :
1...
:
-w-I--c
: : . .
---/ -.-.
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-2,.,*
..-..--.-

--. :
A
.-.--s --.. .
-2,.-..
:
:
P-P I. -*---._ --_
3-G Résumé de l'a.r&~se de la variante
--,.--m
,...”
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-I1-._,--l--l-l--...--
.--
-
--A-.-
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-----1---P..
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F. théo:rique
Origine
Somme ’
De@é i V-trimce i F
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jdes carrés: de liberté; '
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6298.40 : 31 :
:
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176.26 :
3
:
58.75
i
6.75
:
:
)
:
:
:
:
0
: Traite~i~ents...,.......
:
58.52.48
:
-7
:
846.06
0
97.25
i
2.33
:
2.27
:
:
:
:
:
:
:
, Errenr........~....... : 269.66 :
21
:
8.70
:
:
0
Cv I 4,24 7;
Ppds :
Xoyenne de l'essai : 6947.9 kg/ha
Hs entre les traitements

Vari&es
Rendement estimé en kg/ha-
- -11--^----
.
Ier
3~ 9012
8727.5
2e
J&E!!
8522.0
3e
IR 1529-680-3
7578.0
4e
IZT 1996
7342.5
IP 8
2
BR 51-282-8
7e
Ikong FAO
8e
I<SS
CONCLUSIO1;
%ialgrQ le rc.C:rd u2cusé cette amée pour la r:i.se en place dc l'essai (22 Aof3 au lieu
du 2 AoGt programmé pour chaque année), il se confirme la supé.riorit& de la variété
28 9O/2 dont le record de pcrformaxo a été atteint l'Année drrnière (11.703 T contre
seulement 8.727 T cette année).
L1explication de cette importante contre performance powrnit en partie $tse qann& par
un decalage non moins important du calendrier agricole se txduisaint par un retard de
plus de vingt (20) jours préjudiciable aux variétés & cycles court et moyen.
Les cultivars Ikong PAO e-t XSS ont tendance à régresser dans le casier llydro-agricole
de DAGAï$A. Ltexplicatl.on qu'en donnent certains pa,.,,,
=~ns tiendrait moins à leurs mauvaises
qwlités culinaires (Ikong PAO en particulier) qu'" leur pri:cocité. (65 à 70 Jours du
semis à 50 $ de la floraison).
Pour la campaGIe procllaine,
nous proposons une dizaine de variBtés, entre autres,
pour le compte cbs essais de démonstrations en xilieu paysan :
1
75 4830
groupe 1, du cycle court A D R A 0
2
DR 13-47-3
Il
11
It
81
3
IR 2823-399-5-6
r1
il
I I
SI
4
Ikong PAO
rt
II
Il
ri
5 DR 51-91-6
groupe II, su cycle moyen A D R A 0
6
BR 51-319-9
Il
I I
II
1 1
7
BY 170
n
l!
Ii
Il
8
JAYA
1 1
{l
1 1
Il
9
IR 1529-680-3
Il
II
II
II
10
CR 1015
II
II
II
II
11
IR 3273-F339-2
(1
1)
II
FI
12
m 51-282-8
CI
I l
II
ii
Chacxne de ces variQtés occuperait 600 m2 en;riron.

34
ESSiIS DEU&B
Collections testées de IV&.~ et Sa*
m--p--.-
1 - But
--..
Déterminer les csr~cteristiques d'adaptation de 10 varietés de &As et de 4 va-
rietés de Sorgho, originaires de 11Am&5.que du Nord, station de DEULB.
Ces cultivars 5 expérienenter dais la zone sahélienne seront empares à un t&moin lo-
cal : Early Tha!ï pour le f%ïs, CE 90 pour le Sor&
2 - Conditions de réalisations
&---.-a
- Station expérimentale de F?iKAYE cn sol fondé (Limono-argileux)
- Etude à mener en deux campa,oqas
: hivernage et saison seche .?^roide
- Parcelle élémentaire :
4 limes de 5 m de long? à 0,60 m entre les limes et 0,30 m sur la ligne
pour le 1Yai's ;
3 li.,yles de 5 m de long, à 0,60 m entre les licJ?es et 0,30 m sur la ligne
pour le Sorgho ;
- Semis en poquets, à partir du 15 Juin, avant l'arrivée des pluies, de q:rit-eLgcz à
3 pieds/poquet,
10 jours après la levée
- Effectuer deux sarcla-binages
- Fumure de fond : 125 kc/ha de 1846-0
100 kg/ha de kcl à 60 70
- Fumure d'entretien scjus forme de perlurée à 46 $ en deux fGis : 3/8 de la dose
totale au tallage et 5/8 à la montaison
- Surface récoltée : 5 m x 0 60 x 4 = 12 m2 pour la maïs
5 m x [0:60 x 31 = 9 m2 pour le Sorgho
2-l Traitements : Kaïs
w-v--;- -.-
- -- ---.
:
:
:
:
:
:
:
:
: Nombre de :
Hauteur en cm :
:
variétés
' Origine i Semis
: Jours à
:-----es -a-...- ----* -em: rendement: Observations :
:
: 50 $ de :
:
:
:
t Floraison :
(1)
;
(2)
: en g/m2 : Pie&s fertiles
:
en m
. .v”-.----..-----------:
----‘-.--: -------- *” z ------......“.--:
e--------~-,,--,,:,,-,,,,,
: L-f.-“‘---Y’
.
:
:
:
:
1 XL72U
:
U.S.A : 30-7-m i
55
:
220
:
88
175,o I
8
:
:
:
:
0
:
2 XI, 362 LL
:
U.S.A :
il
:
55
:
215
:
85
187,5 :
5
:
:
.
:
:
3 XJIJ 394
:
U.S.A :
II
:
Go
:
240
i
115
91,6 i
4,5
:
:
:
:
:
:
4 a75
:
U.S.R :
0
0
55
:
225
:
85
208,3 :
5,5
:
:
:
:
:
:
5 XL372
:
U.S.A :
It
:
55
:
220
:
87
225,O :
790
:
:
:
:
:
:
6 XL 390
:
u.s.n :
11
:
60
:
190
:
82
l83,3 :
495
:
:
.
:
:
:
7 B 666
:
U.S.A :
II
:
60
:
265
;
145
25,0 :
495
:
:
:
:
:
8 B 670
:
U.S.îL i
II
:
67
:
240
:
728
17,0 :
495
:
:
:
:
:
:
9, XL 560
:
u.s.n :
II
:
67
:
235
:
98
96,o :
495
:
:
:
:
:
:
10 XL 670
:
U.S.L 0
Il
D
60
:
230
:
115
5010 :
6
L
:
:
:
:
:
:
11 Early ThaT
:
D
:
:
:
:
(Témoin)
:
Fanaye :
II
:
55
:
230
:
30G,O :
8

2-2 Traitements : Sowho
-,-
-.- -
a . - -
-.
:
0
m

:
:
:
:
-7
:
:
:
Bombre de
: Hauteur : Rendement: Observtions : )
Variétés
: Origine :
Semis
: jours à 50 $':
en cm :
en g/m2 : Pieds fertiles
>
:
:
: de floraison :
:
:
SC
ep m
m-b" .-------- ------:----------:----,---.---e l ----- ---..ull-l---e 0 --------- :-.“-----...-“;: -------cw.------
;
:
:
:
:
:
:
D55
:
u.s .A : 30-7-m :
55
:
110 :
122,2 :
8
1
:
:
:
:
:
:
2 Ix< 64
:
u .s.*4:
11
:
58
:
114 :
200,o :
8
:
:
:
:
:
:
3 Ix21
:
Y.S.1, :
n
:
56
:
112 :
188,8 :
6
:
:
:
:
:
:
4 sx-l7x
:
U.S.h :
11
:
70
:
380
:
37,5 :
8
:
:
:
:
:
:
5 czqo
: FhMM.$ :
11
:
58
:
115
:
250,o :
8
:
:
:
e
"-
p - - - o -
:
:
-
-
-.
- - - - - y -
* attaque d'oiseaux
COXXJJSION
Il est à noter aussi bien sur Mafs que sur Sorgho qu'aucune variété parmi les lots tes-
t& n'atteint les performcmces
des variétés usuelles qui ont servi de témoins.

MRLHERBOLOGIE

VII - LE PHOGRAMME DE THAVAIL
Celui-ci peut être divise en :
a/ - une surveillance genérale des périmètres rizicoles afin dvi-
dentifier les problèmes relatifs aux mauvaises herbes,
b/ - La collecte dPadventices pour identification et pour stablir
un herbier et dresser une liste des mauvaises herbes brou-
vées dans la region du fleuve.
c/ Conduire des expérimentations sur le riz
d/ Conduire des expérimentations sur d"autres cultures
Surveillance Générale des Périmètres Rîzicoles :
Des observations ont revélé les principaux probl*mes
adjacents 2 plusieurs périmètres, qui contribuent à une infesta-
tion sevère des mauvaises herbes. Il est important de mentionner
que la plupart des périmètres ont été implantes sur des terrains
qui était d’une écologie totalement differente de celle du riz
irrigue. Pour beaucoups,si pas tous, les adventices n’étaient pas
présentes au moment de l'installation du périmetre. Le terrain,
avant la culture du riz était soit de la brousse avec la vegéta-
tion adaptée à l'environnement semi-aride, laquelle était utilisée
comme fourrage pendant et après la saison des pluies, soit des
terres inondées pendant plusieurs mois et cultivées au retrait des
eaux en sorgho, mil, mafs utilisant l’humidité résiduelle.
Les points suivants sont signalés, MU’~S ordre de prïo-
rité, certains facteurs étant plus importants que d’autres selon
l e s périmgtres.
1/ L'âge du périmètre
Les périmèeres plus anciens, sous irrigation depuis
plus longtemps,
ont une densité plus grande de mauvaises herbes
et une flore plus diversifiée avec les adventices traditionnel-
les sur riz irrigué> contrairement aux nouveaux périmetres.
2/ Superficie du périmetre
Sur lespérimètres plus petits, moins de problème;s d’ad-
ventices ont éte observes, que sur les plus grands, La différence
peut être attribuée aux deux principaux facteurs suivants :
a) l’attribution pour chaque paysan est plus grande sur
les grands périmètres et les parcelles ne sont pas
exploitées avec la même intensité que sur les petits
périmètres.
b) le semis à la volée est préféré sur les grands péri-
mètres contrairement aux petits périmètres oti le
repiquage est pratiqué. Ce repiquage permet en réa-
lité au riz cultivé d’être compétitif contre les mau-
vaises herbes et facilite le désherbage manuel.
3/ planage du terrain insuffisant
Le planage inegal des champs, créant des buttes ,et ues
creux est un des principaux facteurs favorisant l'abondance des
mauvaises herbes sur les perimètres. Il était visible que sur

38
.
I 1~ parties.hautes lee mauvaises herbes CroiSaaient .en abondance... Ions ler ddt-
casions, la population du riz était réduite et .eB.conSéquews, des a~tu#s
&ient plus agressives.
,. J+/ -le de 1’ eau insuffisant
Plusieurs p&m&res. .ont- connu’ des ruptures d’irr@tion frI@&eS, qui
*... ont ralenti le dkloppement du. riz à cause su stress, et ainsi, diverses adventices
ont été en mesure df exploiter la sitnatkn. $ leur avantage, Le z&&ien d’une Za-
me d’eau a&quate-&ait rarement~r&lisé et en conSéquence, plus d*adv&&e$V
surtout dlee. na3 adapt&es au riz irrigu6, étaient domiw&es.
s~.pglherbs~e insufiisant
Le niveau de désherbage sur la plupart dee p&i&res était bas et orgi-
~g&ement rhlisé.pr les enfant et les femmes, Quelques paysans n’ont ~PI ~@KW
b$ leurs champsZ’*ka plupart ont desherb6 la culture à un stade trop avancé. ti
dkterbage plus muniti’eux et à tempS devrait conduire b une- ar$lioration se&ble
m rendements en riz.
:. .6/ até de plants insuffisante
Fa pemis direct, la densit6 de semis était sauvent trop buas, l%pwbh
_ à la volée non satisfaisant et le nivellement en ont été en partie responsa~es.
iE)eaucoup de semences n’ont pas.pu germer dans les dgpression où l*cau sta@it.
Les oiseaux et rongeurs ont contribu aussi à ce phénom~e. Une densité de semis
plus élevée devrait permettre & la culture de riz une &&Stance .plus impo~mte
4olltre
._

Ma--‘ses herbes.
--?/.m rotation des cultures
Sur la plupart des périm&re~, il n’y- a pas de rotation. C’est une dy
raisons majeures par lesquelles les adventices assoei&s au h-hi@ devi/eanent
rapidemen$ p&dominsntes sur les ~%ouveauxp&?im&res. Lt introduction d’une. autre
cuhkre, le ma28 ou le sorgho par exemple, pourrait pr6vdr kl~tation ou
aider à éliminer certaines adventices prkcipales du riz.
B( -amination par les semences
La propagation des deux rTz sauvages , Orya barthii A. Chev. et Onrzs,
taminata A, Chev. et Roehr, et peut être d autres a(hrwlticcB, a 6té causée
par la contamination. des semences et/ou. les. di6placementS des en&e ag;ricol@s.
&s mes- devraknt être prises pour pallier à ce86 fait à l’avenir.
g/ &urces d* infestation
Les mauvaises herbes. ont souvent été trouv6eS en abndance à c6té des
&amps et sur les diguettes, dans les canaux et drains. Les maaas devrafer&
&tre encoma& à enlever cea mauvaises herbes.
11 y a nécessit6 d’un ~service+ie vulgari.Sation qui pourrait eneouraer
. et .montrer aux paysans les techniques simples de pr6vention contre ~f’introd\\8ction
d’adventkes nouvelles et de contr6J.e des mauvaises herbes. Ceci devrait conduire
.a :

39
a/ des rendements en riz eleves
b/ un délai dans le tempsavant l’introduction de mé-
thodade lutte plus sophidtiquëes, lesquellas sont
coûteuses et exigent un savoir faire réel.
$dentification des mauvaises herbes et herbier
Les adventices qui ont
éte c o l l e c t é e s e t provlsoire-
ment identifiées, sont reprises dans la liste en tableau 1.’ Trois
exemplaires pour presque toutes les espèces sont gardes en herbier.
Une liste a été dressée contenant les eapeces rencontrees dans la
région du fle,uve (Tableau 2).
:
Bxpériences menées sur le Riz
Les principaux objectifs des expériences, une a Fa-
naye, deux autres à Guédé étaient de selectionner des herbicides
potentiels et d’etablir l’ëtendue des réductions de rendement dues
aux adventices.
Essai 1 : Criblage d’herbiciàe sur riz irrigué en semis direct
M&daode
L’expérimentation, un essai coordonné de l’AlIRA
avec l’adjonction de deux traitements supplémentaires, a ete eta-
biieà Fanaye sur Sol *‘Hollaldé” (50. % & 70.. $ d’argile). Apres
r&colte d’un
essai variétalcultivé
en saison chaude, le $01 a
été préparé par deux passages au rotavator, à une profondeur de
15 cm. L’expérience a 6te inscrite àans un dispositif en blocs
randomisés avec 5 repétitions et des parcelles de 5 m x 3 m. La
variété 1~8 a et6 semée manuellement à des écarts de’20 cm x 20 cm,
à la date du 31/7/8O, après le début de la saison des pluies. Une
application en engrais de fond de chlorure de potasse (60 kg de
K20/ha et de phosphate d’ammonium (60 kg P o5/ha) a ete faite avant
semis. L’azote a été applique sous forme ?i ‘urée, 130 kg Nlha, moi-
tié semis, 1/4 au tallage maximum et le reste à l’initiation pani-
culaire. Le champ a été irrigué frequemment afin de maintenir une
>ame d’eau adéquate.
Les herbicides ont @té appliqués 21 jours après semis
(JAS) avec le pulvérisateur de précision Oxford équipé de $use du
type T jets 8002, à la pression de pulvérisation du liquide de
3 bars avec une vitesse de marche calculée pour atteindre un vo-
lume de 500 l/ha. Les traitements et doses d’herbicide utiiises
sont données au tableau 3.
Le désherbage manuel a--été réalisé pour 4 traitements.
Un témoin sans mauvaises herbes1 ,a,ue;ze désherbé chaque semaine, un
traitement 12, 21 et 42 JAS,
14,21, 35 et 49 JA$ et
en fin
16 et 42 JAS.
Un insecticide (monocrotophos) a éte applique 30 J-US
à la dose de 5 L/ha du produit commercial pour contrôler une at-
taque sévère de chenilles de Spodoptera exigua.
Des évaluations du contrôle des herbicides ont ete
effectuées pour les traitements herbicides sur base du pourcentage
de contrôle de mauvaises herbes compare au témoin, à partir d’un
niveau de 1 œ 10 $ et 10 = 100 % de contrôle. La toxicit6pour le
riz àe l’herbicide a été évalueë : 1 = plants en bonne sanbé comme
avant le contrôle, 10 =
tous
les planta *morts.

40
recoltée
La culture a été/le 16-12-80. Les rendements ont &e
enregistréspour la portion centrale des parcelles (1,8 m x 4 m),
Les mesures suivantes ont étG faites ZI la récolte :
l”/ Poids sec en grains et en paille
2O/ Poids sec des adventices
3O/ Hauteur des plants
lia/ Densité de panicules au mètre carré.
Résultats et discussions
pïalheureusement ) Ilessai a connu des difficultes incon-
trôlables qui étaient l’etroitesse du spectre d’adventices ainsi
que leur faible densité, En conséquence, il a été plus difficile
de mettre en évidence les différentes efficacités des divers her-
bicides. Les principales adventices étaient : Ammannia auriculata
Wi~ld.
..---- Cvberus
-
diformis Linn. (la plus dominante).-J
prostra-
t;a (Linn.
-)aea Sppi Sphenoclea zeylanica gartn. ’
Le rendement en grains des différents traitements
n’étaient
pas significativement différent sauf pour l’ORDRAM-PE
(Tableau 3) (qui apparemment n’a pas donné de contrôle des adven-
tices et a enregistré un niveau plus bas de rendement sur le te-
main). Basagran (M et PL) ont donné les plus hauts rendements
parmi ceux relevés dans les traitements de contrôle aes adventi-
ces. Avirosan et dans une moindre mesure Ronstar PL ont causé des
phytotoxicités sur riz importantes, mais avec reprise graduelle
bien que la hauteur du plant soitréduite. Les parcelles traitées
avec Avirosan ont été récoltées 10 jours aprës les autres. ‘Une
réduction des doses appliquées peut réduire le degre de phyto-
toxite sans diminution d’efficacite.
Sauf pour Avirosan, Ronstar PL et Ordram 8E, des re-
cherches plus approfondies sont a conduire, de préférence en mi-
lieu paysan, avant de pouvoir faire une réelle distinct-&n entre
les herbes.
Essai 2 : Evaluation du nombre de désherbage manuel du riz ,irri-
gué en semis direct.
Méthode
L’essai, un dispositif en blocs randomisés avec 5 ré-
p e t i t i o n s é t a i t situe s u r s o l sifonde (,35 f% $ 50 % d’argile)
ii G uédc .
Le terrain qui etait en friche la saison précédente a
ete passé au rotovator et nivele. La varieté 1~8 a été semee le
28/7/80 par un semoir en ligne tracte, à 20 cm entre lignes. Le
format des parcelles et la quantité d’engrais appliquée ont éte
les mêmes que pour l$essai 1. Les traitements sont àonnes au ta-
bleau 5.
Les traitements libres dvadventices ont eté desherbes à
la main chaque semaine, le traitement 3 a trois semaines apres
semis (SAS), le traitement 4 & trois et six SAS et le traitement
5 à 3, 6 et 8 SAS. Le témoin “adver~tice’i n’a pas été aesheribe.

La culture a-été récoltée le 18-12-80, apres mesure des poids en
grains et paille, hauteur des plants, nombre de talles, densite
de paniculeset poids sec des adventices.
Resultats et discussions
La réduction importante de rendement sur le temoin
‘iadventices”s (tableau 5) a eté due principalement a une infesta-
tion sevère alEchinochloa* colona Link. Un desherbage a la main
& temps etoons&enscleux a eté suffisant pour éviter aes pertes
importantes et les désherbages ultérieurs ont eu tendance à ac-
crortre le rendement en grains. L’effet de la compétition Qes
adventices paraît influencer la densité ae panicules et la hauteur
des plants. Le rendement en grains tend à être en relation inver-
se de la quantité de mauvaises herbes.
Essai 3 : Le criblage d’herbicides avec ou sans désherbage manuel
complémentaire en riz repiqué.
Méthoàe
L’eSSai était situe à Guede sur sol “Fondé” auparavant
en jachère.
La p&piniere a éte sem&e avec 1~8 vers fin juillet 1980,
Le terrain a d’abord été préparé,quemes a semaines avant repiqua-
ge, au rotavator et & nouveau à la main avant le repiquage. Les
plants de riz ont été repiques à l’intervalle de 20 x 20 cmP le
22/8/80.Lrengrais a eté appliqué comme pour le semis direct, Le
dispositif expérimental était le bloc randomisé avec 5 repetitions
et des dimensions de parcelle comme pour l’essai. ci-dessus, les
‘g traitements sont indiques dans le tableau 6.
Le desherbage manuel a ëte réalisé dans le traitement
“sans adventices” chaque aemaine, le traitement 3 à 3 semaines
après repiquage et pour le traitement herbicide avec desherbage
manuel complémentaire à deux semaines après l’application u’her-
bicide.
Gxadiazon a été e andu,à la sygface de l’eau dans la
parcelle avec une bouteille %%FP&%a86rtandis que les deux autres
herbicides Ont été appliques au moyen du pulvërisateur de pr;tci-
sion comme décrit dans l'essai 1.
Les parcelles ont et6 récoltées le 22-l-80 et les &mes
paramètres que dans l’essai 2 ont été mesur&.
pésultats et discussion
L’essai a été assez àecevant suite au manque de compe-
tition des adventices comme indique par le rendement en graans
du traitement 2 (Tableau 6). Lc manque de réponse a eté àC1 au
facteur sol qui a eté prépare deux fois avant repiquage. La prt-’
paration manuelle a eliminë les mauvaises herbes, principal.ement
Echinocloa COlOna Link. j qui a germa apres le passage au rotavator,
Les principales adventices présentes dans l’essai étaient :
Ammonia auriculata Willd., Aeschynomone indica Linn., Cyperus iris
Linn. a JBsbania Sesban (Linn. ) Merrill, Sphenoclea
Zeylanica Gaerth.

Bien que le poids en grains ne soit pas different signf-
ficativement, il y a une tendance qui indique que les traitements
avec desherbage manuel complementaire ont des rendements léggre-
ment plus hauts. Cela est COnfirm& par le poids sec d’adventices,
Les diff6renCeS auraient PU être plus grandes si plus d’adventi-
ces avaient été présentes. Ainsi., la où les adventices sont tres
compétitives, un desherbage manuel complémentaire pourrait augmen-
ter les revenus ainsi qu 1 empêcher le dépôt de semences de mau-
vaises herbes assurant la contamination future de la culture,
Cxadiazon aurait pu probablement donner un meilleur con-
trôle des mauvaises herbes s’il avait et6 applique plus tôt, en-
viron 5 jours après repiquage.
.
hscussion generale et conclusions sur les essais msnçs sur le
r i z
Les
ont montre que les-herbicides peuvent rempla-
.
cer un desherbage opportune7 ;El est important dei sou-
ligner qu’un desherbage manuel supplementaire devrait être réali-
se après le traitement herbicide. Le désherbage des mauvaises her-
bes restantes, qui peuvent être rasistantes aux herbicides, pourra
empêcher des problames dgadventices à l’avenir.
L’usage d’herbicides dépendra du’ rendement obtenu par le
paysan et de la disponibilité en main-d’oeuvre familiale bon mar-
che. Un paysan qui doit payer de la main-d’oeuvre peut trwvv un
profit en utilisant des herbicides. Le coût des herbicides peut-
être exprime en quantité de riz requise pour leur payement, La
quantité de riz nécessaire pour payer un herbiciae bon marché est
de l’ordre de 500 kg et pour un herbicide cher d’environ 1000 kg,
aux prix actuels du riz et de6 herbicides.
L’herbicide Oxadiazon 120 CE (Ronstar 12 L) a un bon po-
tentiel d’introduction vu la simplicite de son application con-
trairement aux autres herbicides qui nécessitent un pulverisateur
qui doit être calib&... Les herbicides sous forme de granules
devraient aussi avoir un excellent potentiel diusage dan$ cette
régiork.
L’Gvaluation du poids sec en adventices & la r&colite du
riz ne représente pas de façon evidente la quantite reelle de mau-
vaises herbes en compétition avec la culture.
De nombreuses mauvaises herbes qui etaient en com@ti-
tion au début de la culture sont mortes aussitôt que la culture
de riz est devenue plus compétitive. Les adventices mortes, qui
sont restées dans l’eau, ont rapidement pourri bien avant la ré-
colte du riz. Des lors, les evaluations de poids secs des adven-
tices devraient être faites aussitôt qu’un tiers du cycle de la
culture a et& atteint,
Les essais conduits à la station de recherches ont eu
tendance à avoir une faible densité et un spectre étroit de mau-
vaises herbes, On suggère que certains des esGais futurs so$.ent
conduits en milieu paysan afin de fournir des résultats signifi-
catifs qui soient applicables aux champs paysans dans les perimè-
tres irrigués.

43
Fssais conduits sur autre culture que le riz
Froment : Les effets de la compétition d’adventices et de leur
contrôle par desherbage manuel ou herbicides sur le rendement en
grains
Mëthode
L’essai, en dispositif de blocs randomisés B quatre re-
petitions avec 6 traitements a éte établi & Guédé sur sol 1tfondt:31.
Le témoin qui était en jachère en saison humide a et& prepare au
rotavator avant mise en place de la culture. La variété de froment,
Mexipak; a 6té semee le 11/11/80 au semoir en ligne trainé sur
sol sec, à la dose de 250 kg/ha avec un interligne de 15 cm et
avec 150 semences par mètre. Une application en engrais de fond
de phosphate d!ammoniaque (200 kg/ha) et de Clorure de potassium
(100 kg/ha) a eté réalisée. L’urée a ét6 appliquée au stade talla-
ge (100 kg/ha) et au stade élongation de la tige (150 kg/ha). La
Premiere-irrigation a été realisée le 15/ll/80 et ensuite selon
;;;ie;;oins géneralement tous les 10 jours. Les traitements
.
.
.
1. Pas de mauvaises herbes (désherbage manuel chaqqe
semaine >
2; Témoin avec adventices (pas de désherbage)
3. Un désherbage manuel 3 semhines apr$s semis,
4. Deux désherbages manuels, à 3 et 5 6 semaines après
semis.
5. Application en pré-émergence de BASAGRAN M (Bentazon
t MCPA) a 8 l/ha de produit commercial.
6. Application en pré-émergence de BLADEX (Cyanazine) à
1 kg/ha de produit commercial,
Les herbicides ont été appliqués avec le pulvérisateur de preci-
sion Oxford d dilués dans 400 l/ha, le 17/11/80.
Les observations effectuees ont eté :
1. Identification des adventices présentes
2. Nombre d’adventices/m2
3. Grains et paille en poids sec.
4. Poids sec en adventices à la récolte,
La culture a ëté récoltée le 18/3/81.
Résultats et discussion
Les rendements en grains et paille n’étaient pas s$.gni-
ficativement différents entre les traitements (tableau 9). L’ah-
sente de différence etait probablement due 5 :
- la très haute densite de semis du mment, qui rapide-
ment a Couvert le sol et par la devance les adventi-
ces.
- Une densité et un spectre d’adventice trop restreints
Très peu de mauvaises herbes étaient presentes aux sta-
dOS initiaux de la culture. La mauvaise herbe la plus dominante
était Portulaca Oleracea Linn. et les autres adventices pr%sentes

en très petit nombre etaient Aeschynqnm
Corchorus fasc:.
1. indica L;wulij
wularis LE&
cyperur sp,
‘T%hinocloa Colona’iLinn.) f;irrk,
Les dOnneeS sur les adventices en poiàs sec (tableau 9
ont montré que les herbiciàes ont donné un excellent contrôle. Une
indication 6tait que les monoco&ylees étaient dominantes dan@ les
traitements herbicides en contraste avec les autres traitements,
Sorgho : Les effets des adventices et de leur contrôle par herbi-
cides et desherbage manuel dans le sorgho
Méthode
Le terrain à Fanaye @sol fondé”X en jachGre en saison
humide et granâement infesté de mauvaises herbes a et& pas& au
rotavator en fin octobre. La variété de Sor ho, ACK-612 68-29 a
6té sem6e ê la main, en lignes espac6es de f 0 cm, & l’ecartement
de 30 cm par poquet avec 2-3 semences par poquet, le 12-11-80.
La premiëre irrigation a et6 effectuée le 15-11-80 et par aprés
environ tous les 10 jours. Les herbicides de pr&mergence, Atrazine
(1,O kg m‘a/ha), Metolachlor t Atrazine (.,.Kg m.a/ha + .,,K m.a/
ha) et Cyanozine + Atrazine (...kgm.a/ha + . . . Kg m.a/ha) ont 6té
appliquks dilués dans 400 l/ha, oeux jours après la première irri-
gation. Deux semaines après levée, les plants ont et6 éclairGis en
laissant un plant par poquet.
Les traitements experimentaux sont repris dans le Tableau
. . ..Les traitements sont répétés 5 fois en dispositif de blocs
randomis6S. Le traitement “absence d’adventices”*a éte dëshepbe
chaque semaine, le traitement “un desherbage manuel” à trois se-
maines après levée des adventices, le traitement “deux desherbages
manuel S ” à 3 et six semaines après lev&e des adventices et les
traitements Ilherbicide avec desherbage manuel supplémentaire’ti, ont
été désherbés trois semaines apr6s application d’herbicide.
L’essai a été r6colté le 26/3/81.
Des observations ont et6 réali&s sur la phytotoxiciité
pour la culture, le pourcentage de contrôle,, l’identificatioh des
adventices présentes la hauteur des plants cultivés, les renide-
ments en grains et paille, et le poids sec des adventices & la
récolte.
Résultats et discussion :
La présence très faible d’adventices, avec dominanae de
Ipomea Verticillata Forsh, n’a pas permis de montrer une differen-
ce signiflcatlve entre traitements (tableau...). La faible densi-
t6 de mauvaises herbes peut Gtre attribuée a :
a/ la dormante des semences : les adventices sont en génb-
ral les plus abondantesen saison des pluies!. traaition-
nellement celle de la culture et etâient
tue58 en sai-
son sèche froide par le manque d’humidite du soi. Les
mauvaises herbes ont pu, en Conséquence, s ‘adapter en
se mettant en dormante durant les saisons Sèche$ chaudor
et froides.

.
b/ La frequence de 1’ irrigation, Une irrigation tous .les
10 jours peut avoir Gté trop peu suffisantepour tlriser
la dormante et permettre la germination:
Les parcelles traitees à l’herbicide n’avaient
pas visi-
blement d’adventices durant une grande partie du cycle, contraire-
ment aux parcelles non traitées. Il n’y a pas eu de symptômes vi-
suels de phytotoxicité des herbicides.
Les mauvaises herbes rencontrées sont reprises au tableau.,.
Maîs : Les effets des mauvaises herbes et de leur contrôle
par l%trazine et par desherbage manuel sur le mars
Méthode
L’essai eté place à côte de l’essai sorgho et avait reçu
la même préparation du sol. Il a éte mis en place,,irrigue et trai-
té aux memes dates que 1 sorgho. L’Atrazine a ete appliquee à l a
dose de 2,s kg de m.a/ha. Deux à trois semences d’une variete
composite ont été semksmanuellement en lignes espacées de 75 cm et
avec un ecartement entre poquets de 25 cm. Les plants ont et+
eclairGis 2 semaines plus tard afin de ne maintenir qu’un plant par
poquet.
e désherbage manuel ainsi que les observations relevees
ont été kes msmes que pour le sorgho.
Bésultats et discussion
Il nf y a pas eu de difference significative entre trai-
tements (tableau...). L’ essai a été non concluant pour deux tiai-
sons :
- la faible densite’de mauvaises herbes
- le mars a souffert de sterilité suite aux vents chauds
et secs du nord-est.
PAtrazine a donné un contrôle complet des adventices,
sans phytotoxicité pour le maifs, Les adventices trouves dans
l’essai, principal .j nt sur le tgmoîn sans désherbage, sont donnees
au tableau.. .
-------------
-..-----------

T?BLE?iU 4 : TRLITEMENTS ET DOSE DE PRODUIT COIQ~il3%CIP~L
UTILISES POUR LES DIFFERENTS HERBICIDtiS.
!
No !
TRkITEMENT
NOM COMM-ERCIc\\L
1
;
Propanil
; ST?.M F34
i 9
2
i
Propanil + MCP".
q ST"A SUPER 1' fi."
; 7
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T?l"I;;RIZ
; 30
4
;
Benthiocarb + Propanil +;
;
t
1
l
2, 4.50TP
; T,r.MJ.RIZ SUPXI2
;
8
.
5
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Bentazon + Propanil
? BP,S!.GRP,N PL
.8
I
6
:
Bentazon MCPE.
1 B,P\\SAGRhN Ivl
; 4
7
i
Propanil +
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0
4.5
!
1
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;
3.3
1
-
8
i
Molinate
! ODRAM 8E
0 4.5
,
9
i
Molinate + Propanil
; ODR.AM + STAM F34
; 6.7
10
!
Piperophos +
i
!
;
?
Dimethametryn
;
4
11
!
F'on traitement
?
-
t
9
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,
2 Deshcrbegt: manuel
!
-
13
!
Deshcrbage total
!
1
-
0
14
;
3 Desherbage manuel
!
i
.
'5 i
Obadiazon + Propanil
! RONSTIR PL
5
5
1
!
!
-16
;* Propanil +
!
i
!
Butachlor +
!
0
!
i (MACHETE + sT3I F34)
!
1 Desherbage manuel
.
!
1
1
t
!
0
!
!

T:,BLg;U 5 : F$FsTS Dla<S DIVj?Rs TKXTX:?NTS SUR LE RENDE3'IENT BN GRAINS
LE POIDS DG P'.ILLX3 j L:\\ HLUTEUR DES PL/'NTS, LE NOMBRE
DE Tr,LLES ET P,";NICULZSj
E:T LE POIDS SEC D'ADVENTICES.
1
Nombre; Nombre; Poids
talles; pani- ;$ec des
Traitement
;adven-
; tices
!
i
1
!
!
;
. Wm2)
I
;
I
.
!
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1
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!
'1 . ST:'% F34
232.2 ; 6.2
2. ST':M SUPER "!'t"
302.2 i 9.2
3. TpA:LRIZ ORD
302.0 ; 2.8
4. T- pr;ARIZ SUPER
290.8 ; 5.6
5. B%3:GR?N PL
329.6 i 6.2
6. B:S%GRkN M
307.6 : 4.8
7. ST"14 -i- @.lACHETZ i 4,345 E 5,548 i 48.3
; 69.3
i 11.76 i 278.8 i -12.8
i
8. ODRkM 8E i 3,226 i 4,097 i 50.1
; 67.7
: 10.54 i 239.6 : 6.4
g. ODRm + STAM j 5,365 i 5,935 i 47,l
1 67.9
- -12.64 ! 332.8 i 8.2
10, .",VIROS i>iJ ; 5,600 1 5,355 ; 35.3
: 64.0
; 10.56 i 356.8 ; 2.2
.
1:. NON TR,ITEMENT i 3,790 i 4,258 i 50.7
; 68.0
!
9.86 i 249.0 i 14.6
122DESHZRBzGE IV.NU$ 5,882 ; 5.613 ; 46.0
; 70.4
; 12.80 ; 351.8 i 6.6
'13. DESFWRB'GE TOTALj 5,853 i 5.742 i 47.5
j 70.5
j 11.40 j 305.8 i -
14.3 DES,iZRB. M!.NUEL ; 5,290 : 6,065 j 48.3
; 67.2
i 11.90 ; 314.0 ; 4.0
15. RONST':R PL i 4,723 i; 5,464 i 40.1
I 65.0
0 15.66 i 334.8 1 7.8
f
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T/'..BLEAU 6 : "IOLZR!.NCE DU RIZ 5X si3Kl3 DIkXT ,o, DYXARS HERBICIDES ET
ZFFIC.: CITZ POUR L4 LUTTE; CONTRZ LZ.5 ;-DV;:NTICES
!
Traitement
!
Degré dlefficacr-i Degré de'phytckto-
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13. DESHXRB:..G3 TOl'AL
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16. ST.34 + KCHETE + DM!
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1 .o
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!
!
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!
* 1 : Pas d'efficacité
10 = 100 $4 d'efficacité
**1 : Zn bonne santé
10 = Tous les plants morts.

TkBLE::,JJ 7 : ;;FFi:TS DU DESHLRB3X WNUEL SUR LE RiFDEt@$FI! EN GRAINSXT
P ,ILLE, LE: NOMERE DR P.$.NICXJLES y Y H:'.UTEUR DES PLIdTS ET
1
I
LX POIDS SEC EN JDVZNTICES - RIZ IRRIGUE m SEMIS DIRECT.
i
!
t
;Rendement :Rendement 1
Nombre 1
Hauteur ;Poids sec
Traitement
1
grains ; paille
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des
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"
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; par m2 I
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!
!
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2, Témoin sans :;
?
traitement
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'F;iÏ'sETS DJS TR: ITji$Q'~TS HX3BICII)ES SUR LE RPNDEMBNT
ZN GR,'.INS LE: NOMBRE DE P::MICULES i.3 LE POIDS SE&
LN :J#l3NTICBS
Traitement
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i
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! Rendement ! Rendement I Poids frais en adven-
i en grains ! en paille ? tices
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Témoin sans traitements
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1 Desherbage manuel
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Métolachlor + I.trazine seulement '
3953
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:Zendement ,Rendement ;Poi~$s sec
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-_.e ..-. - . . A___. _.__ zme-
i
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3343
:
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Témoin sans traitements
; 3?20 ;
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IDesherbage manuel
;
3824
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4643 i
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2Desherbage I1
t 4461 ;
5079 ;
0.5
1 ",trazine
i
3767 !
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0.0
i
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ThBLEAUt2 : LISTE DES ADVENTICES TROUVEES SUR LES ESSAIS
DE SORGHO ET MAIS
-Or-----
!
Frequence"
E S P E C E S
! -II------*sm--
! Sorgho! MajIs
----------------IuIuII ~œœ----cIIIu.?
I
HccIII. 0l-e
!
!
Alternanthera sessilis (Linn.) R. Br. ex Roth.
!
R
!
TR
Alysicarp.us ntialifolius (Schum. & Thonn.)J.Leonardj
!
;
TR !
Aristida adscensionis Linn.
!
F
!
F
Cenchrus biflorus Roxb.
!
!
!
TR ! TR
Chrozophora nlicata (Vahl) lu. JU~S. ex Spreng.
!
R
!
Corchorus fascicularis Lam.
!
!
!
R
!
R
8~.
C3men.m
!
TR !
Dichanthium annulatum (Forsk). Stapf.
!
!
!
TR ! ii
Digitaria ciliaris (Retz.) Koel
!
F
!
F
Echinochloa colona (Linn.) Link.
!
!
!
A
!
P.
Eclipta orostrata (Lin&) Linn.
!
P
!
A
-LiM.
!
R
!
F
Il
!
!
scoldifolia Jacq.
!
TR
!
TR
Hibiscus sp.
!
!
!
!
TII
Heliotrooium baccifermm Forsk.
!
TR !
R
Ind&aofera asnera Perr. ex DC.
!
!
!
TR ! R
1
Ipomoaa coptica (Linn.) Roth. ex Roem & Schult; i* TR !
Lactuca .$araxacifolia (Willd.) Schum. ex Horneman
!
!
TR
Lotus arabicus Linn.
R
!
Merremia pinnata (Hoch. ex Choisy) Hallier F.
TR !!
Panicum Zaetum Kunth
R
!
F
Physalis awulata Linn.
F
!
!
Portulaca oleracea Linn.
F
!
F
Schoenefeldia gracilis Kunth
TR !! TR
Sida alba Linn.
TR !!
1
1
.
/
* .A = fi>bondant, F = Fréquent
R = Rare, TR = Très Rare.

53
ETUDE D’ UN MODELE D’EXPLOITATION FAMILIALE DE 2 5 ha
ASSOCIANT LA HIZTCULmnGR SUR- SQL
D E CUVETTE E T LmLmtiS #ARAIC!HEBk IE!?IGUEES P A R -
ASPERSION SUR SOL SAELEUX DUNAIRE
:
.
OBJECTIFS : Mise Bu point d’un système d’exploitation familiale 2 pro-
poser a- la SAED pour ses actions de DÉveloppement dans la Vallee du
Lampsar basées sur la mise en valeur des Sols de Cuvette et des sols
sabl:ux dunaires.
MOYENS ET METHODE
L, création àu barrage de Diama et la possibilité a court et
moyen terme de disposer de l”eau d’irrigation toute l’année a amené
la SAED à prévoir la mise en valeur des sols sableux dunaires,commu-
nement appelés Diéri, aussi bien que les sols de Cuvette de la Vallëe,
La Recherche a été chargée de mettre au point un systeme
d'exploitation familiale à proposer à la SAED, compte tenu des possi-
bilités socio-économiques de la Vallee üu Lampsar.
La conception du modèle theorique a eu à évoluer de 1975 a
1981 en ce qui concerne I
- La dimension de liexploitation familiale : c’est ainsi que
les sols de cuvette irrigués gravitairement ont été associgs a l’ex-
ploitation des sols sableux dunaires irrigués par Aspersion ; la SU-
face en culture maraichère contrôlable par une famille de 5 à 6 actifs
ne devant pas dépasser 1 ha.
- Les spéculations végétales avec lPintroduction de cultures
maralchères “ r i c h e s ” ou ayant une possibilité de débouché agro’indus-
trie1 : Pomme de terre, Carotte, haricot vert, chou. précoce o’u tar-
d i f e t c . . .
- la nécessité d’intégrer lvanimal à l’exploitation pour la
traction, les travaux de culture en sol sableux, la production de f’u-
mier pour l’amélioration foncière des sols sableux.
- les rotations culturales et la lutte contre les nematodes
par un précédent cultural d’hivernage (Arachide, Patate douce) ou une
jachère.
- lfétalement de la production maraichère dans l’annee par
échelonnement des dates de semis. En 1981-82, l’affinage du modele
théorique en station se poursuit
- en vue de maitriser davantage les problèmes technico-éco-
nomiques des assolements et des rotations culturales et
d’améliorer aussi le compte d’exploitation.
- en vue de confirmer ou d’infi+rmer que la solution de la
lutte biologique contre la polifération des nematodes dans
le sol de Diéri mis en culture maraichère par le moyen du
:
.
précédent dfhivernage, arachide ou patate douce est suffi-
samment efficace pour permettre la sucession de 1 ou 2
cultures maraichères en saison sèche.

- de preciser la possibilité dans la région d’avoir une
production maraichère très précoce (Decembre, Février) ou
tardive (juin).
Le modele en station deviendra ainsi un modèle ‘Ibarometre”
Llannexe i donne la plan de culture et les rotations de l’exploita-
tion depuis 1977.
Résultats CampgpeAWueraagg
,,-,.B..-,-z-,-
,,--=-,,,---
Pluviométrie : Elle a été assez bonne pour la région cette ann6e
-..-----w----
------------
33%6 mm.
Pluies d’hivernage en mm
/
1 Juin
!
0
l
!
0
f
5,5
/
835
I

22
I
i Juillet i 1
0,6
422
:
14
20
i
l
1
1 131,l

i
AOfit
11394
88,7
753
11596
1
114~
l
1 Septemb. i
WL6
I 131
1
I
j
53,9
4329
1
i 888
/
! Octobre ’ 0
i
i
3438
i
O
48,8
1
o
i
I
i
I
I
1
v
;
I
j
>
L
j
i
t
1
i
t
266,g
1
i
165~ j
228,3
i
t
1
339,6
!
i

Le tableau de pluviométrie de l’hivernage 1981 (voir an-
nexe 2) montre que les pluies ne commencent que dans la dernière dé-
cade de juillet et se terminent au début de la 2e décade de Septembre
et ne couvrent qu’une période de 55 jours. La mise en place d’une cul-
ture précoce en hivernage afin de permettre la mise en place précoce
des cultures maraichères en début de saison sèche nécessite une pério-
de d?irrigation par aspersion assez longue (30 à 50 jours) qui coûte
cher et grève t&s lourdement le revenu des cultures d’hiverna e. Ces
dernières ne peuvent se justifier que par une production importli ante
(ce qui n’est pas le cas) ou par leur action bénéfique en faveur de la
culture ou des cultures suivantes (lutte contre les nématodes ; action
fertilisante).
CULTURES D’HIVERNAGE EN SOL SABLEUX DUNAIRE
Afin de pouvoir vérifier les resultats des années précé-
dentes avec les cultures d’hivernage classiques et leur valeur de lut-
te contre la prolifération des
N&natodes dans les sols de Diéri, nous
.
avons encore cette année installé des cultures de Patate douce & côté
de celles d’arachide. Le gombo étant une culture très rentable en dé-
but d’hivernage nous avons mis en place une parcelle de gombo dès le
début mai a malgré sa forte sensibilité aux attaques des - Nbtodes.

SS
L s ARACHIDE
i- ~-
I
i Surface
Cate de
Poids
1 Poids
i Variétej en m2
I Semis
gousses1 paille
en kg f en kg
1
I

11
1
I
t
625
23/6
30/9
! 98
i
55
I
148
880
2368
t
I
I
1
f
14/10 i 97 i 35
t
96
1
1
i 155.437
625
917
14/10
97
35
t
96
560
I 1536
l
2
625
2217
.zo/lo
20/10 190
90
1
26
26
/
l
60
60 / 416
416 j 960g6o 1
I,
1
I
1
i
t1
t
+
I
I
1
,'
250
18/6
3019
104 1
76
1
282
608
2256
Il/$2 2256 I
1'
i 73.30
625
15/6
3/10 1100 /
45
j
157
I
l 720
Il/$2
I
I
OBSERVATIONS
Les rendements en coque sont inexplicablement bas alors que le ren&-
ment en Paille est correcte. La lutte biologique de l’arachide contre les ne-
matodes abondants dans nos sols peut avoir entrainé une chute de rendement,
toutefois la végétation était correcte en début de culture comme en fin de cul-,
turc a et le rendement en paille seche est moyen même sgil n’est pas aussi bon
que les années précédentes.
La paille d’arachide récoltée et pesée très seche nous a donne 1287 kg
dpun fourrage d’excellente qualité qui a raison de 25 f le kilo représente une
valeur theorique de 32175 fr. pour 5625 m2 de culture.
Le fourrage d’arachide a été stocké pour servir à l’alimentation des
animaux
de 19exploitation pendant la saison sèche chaude, période où les pa-
turages sont terminés.
MIL F’OURRAGE/SANIO
Cette culture fourrage occup
terrain pendant 6o à 70 jours. Elle
fourni un fourrage demi sec à sec qui
le soir& l’étable aux animaux pen-
dant la période des travaux de mise en place des cultures maraichères (octobre
à Février)
Semis le 30 Juillet - levée le 5 AoQt - Culture sous pluie
avec : 4 irrigations complémentaires de 632 mm chacune pendant la pé--
riode sèche du 8 au 26 Août.
: 3 irrigations complémentaires pendant la période sèche du 17 au
30 septembre
.
.

3 irrigations Complémentaires durant la lere décade d’octobre.

I
1
Cultu-1 Surfa- Date
1 Date 1
1
i Poids en Rdtiha~luviom~ Asper-pz;E;ii
re i ce
i Cycle 1 foin sec
1 l e v é e poupe e n i
en sec! trie mm sion
p-Q
,l
1
vert
; (j>
i kg
(T) i
COXIQlei tion f

l
,mm
;
7
I
: Sanio ’ 312,5 l 6 Août l 10 oct.; 67
i: 250
t
8
i 334,l j
62
: 396~;
2
i
I
i
I
Ce fourrage, donné en vert aux animaux, représente une production en
vert de 55 3 65 Tonne par hectare.
:GOMBO
Variéte Pop 12 en provenance de la Station ISRA de Bambey. Semis le
27 Mai. Cette culture venant après les precédents de la campagne 73-80 ‘(Arachi.
de suivi d’oignon IRAT en semis direct) devait donner une production en plein
hivernage, période très favorable pour la commercialisation du Gombo.
pour securiser cette culture qui est très sensible aux nématodw, nous
avons traité le sol avec le Mocap 10 à raison de 100 kg/ha.
A rès un bon départ, cette culture au bout de 3 mois a commence à don-
ner des
P
s gnes de dépérissement et à subi une attaque massive des eematodes,
il n’ y a pas eu de production.
Le terrain a éte labouré et planté en Patate douce le ler Novembre. une
culture d’arachide lui succèdera pour diminuer l’infestation de
N&lTlatOdk?S.
L’CRSTCM conseillant de traiter l’arachide contre le N$natode de l’ara-
chide qui est du genre SCUTELLONEMA CAVENESSI, il serait intéressant pour la
station de NDiol de tester ce traitement de lsarachide (Nemagon 15 l/ha ou
le DDB 9 l/ha) sur une de nos parcelles et de voir si, en conséquence, l’ara-
chide ayant un meilleur développement donnera une meilleure efficacite à sa
lutte biologique contre les Nématodes méloidogynes des cultures maraîchères.
PATATE DOUCE : 2 variétés ont été mises en place cette année,
1°/ Variété sélectionnée CDH à limbe rouge et à chair rosée, dont les
boutures viennent des champs de la station.
2O/ Variété local@ $ limbe vert et & chair blanche qui est plus app&--
ciée des consommateurs 2 Saint-Louis que la précédente,
Poids ’
I
récolte l
Rendements
l
i Néant - Peu ou pas
de tubercules-To:us
625
12313
sont attaqués par
i
1 10/8
l e s watodes. C e
625
P4B
i 25/5
lO/ll
q u i p r o v o q u e en-
/
I
I suite une Pourri!ture
I
I
625
P2C
1 11/7
251’11
’ générale, meme 1eiS
i bonnes sont atta-
quées (ORSTOM/Mr.
PROUT
I
I
i
i
4
i
i
t

OBSERVATION : La culture a 6t6 pénalisee par l'absence durant tout
l'hivernage de l'engrais 18-46-o pour assurer la Fumure de la Patate
Douce. Aucun autre engrais pouvant servir de remplacement ripa pu être
mis à la disposition de la station, les engrais phosphates noetant
pas disponibles au Sénégal,
Lors des récoltes de Novembre, nous avons constaté que les
racines n'avaient pas fait de tubercules p qufelles étaient nécrosees
fortement. L'ORSTOM nous a confirmé que racines et tubercules étaient
infestés de *matodes méloidogynes. Sur ces parcelles nous avons des
cultures peu sensibles aux Nematodes en général : Tomate Rossol -
Cignon - Nous observerons leur comportement par rapport aux parcelles
ayant eu une culture d'hivernage en arachide, Dgosset d6j2 urie cul-
ture de haricot mangetout sur arachide nous a donne une rëcolte de
6T5/hectare ce qui est corrrect et ap&s Arachide la production de
choux atteindra les 4OT/ha .
LA CULTURE EN SOL LOURD DE CWETTE
Casier .Hizicole
Semis en prégerme le 4 Septembre : Variété : KSS
La mise en eau de la cuvette par la SAED a éte tres tardive.
Le semis a été fait, suite au peu de pluies, sur un sol mal nettoyé.
Le Desherbage Chimique au 18e jour n'a pas été fait en temps voulu ;
le desherbage manuel a dû etre employé en plus mais ce travail a été
fait trop tardivement (début Octobre) et la culture du Riz en a souf~--
fer%.
Ha-récolte a été faite le 23 Décembre 1981 a 100 j
Le Battage va être fait incessament et manuellement, faute d'obtenir
une batteuse mécanique,
La Production compte tenu du mauvais démariage et de la culture peut
ktre estimée à 3 tonnes/hectare de paddy et a 3 tonnes hectare de
paille sèche. Cette paille servira de nourriture aux bovins comme les
fanes des cultures de Diéri.
La réserve d'eau du Lampsar svépuisant rapidement à partir
dvAvril, on ne peut envisager de faire la 2e culture (très possible )
tant que le Barrage de Diama ne sera pas réalisé.
CULTURESDE SAISON SECHE MISES EN PLACE EN SOL SABLEUX DUNAIRE
Le calendrier cultural mis en place cette année est le
suivant :
Tcomate en repiquage : 3125 m2
le date
: 23 Octobre
= 625 ng
2e date
: 29 Octobre
= 625 m2
Je date
: 10 Novembre
= 625 m:2
4e date
: 10 Décembre
= 625 n3
5e date
: 28 D6cembre
= 625 m2

58
saricot Vert mangetout : 1250 m2
Ière d a t e :
25 Octobre = 625 m2
2e
date :
9 Decembre= 625 m2
pomme de Terre 1250 m2
le date
: 15 Octobre
2e date
: 2 Novembre
3e date : en mars selon possibilité et semences disponi-
bles.
Cingon IRATl - Semis Direct : 1250 m2
le date
: 24 Novembre
Oignon IFUT 1 - Repiquage : 625 m2
Date a Fevrier : plants provenant de lséclaircissage du
semis direct du 24 Novembre.
Choux Vert Pommé : 1250 m2
le Date : 13 Novembre 625 m2
2e date :
8 Decembre 625 m2
oignon Bulbes pour Semence
le Date : Octobre ; 625 m2 dans le système
2e Date : Novembre : 500 m2 hors système,
Patate Douce : après une culture de Gombo d$Hivernage (échec,Némato
des). Le ler Novembre, cette plantation a été faite pour vérifier une
dernière fois la non résistance de 2 Variétés de Patate douce avec
Nematode Meloidogine.

59
SUIVI DES NODELES D'EXPLOITATION EK KILIEU PAYSAiJ
La nécessité dvétudier en milieu réel (milieu paysar,) la
fiabilité du modêle th$orique d'exploitation gtudié par la recher,,-
che sur la station s9est faite sentir.
A partir de mars 81, 8 hectares de Diéri ont eté defriches
manuellement par une équipe de Gâcherons. Un reseau de 11 hectares
irrigués par aspersion en sol sableux dunaire a et5 mis en place
mais il ns a eté fonctionnel qu'en fin Août.
Le Casier Rizicole aménagé dans la cuvette a pu fournir les
6 hectares nécessaires de sol lourd aménages en irrigation gravi-
taire. 4 Familles paysannes ont6te désignées après enquête par la
SAED qui les a recencées en tenant compte de la nécessite que cha'
curie soit composée dïau moins 6 Actifs.
Campagne d'Hivernage en sol lourd de cuvette des 4 familles
paysanes
- chacune des 4 familles a reçu un casier en aménagement tertiaire
avec maîtrise complète de l'irrigation et du drainage. Les ex-
ploitants se sont constitués en 1 groupement.
- Compte tenu de la confuration des casiers, les surfaces reelles
attribuées ont été les suivantes :
CAMARA Mamadou : President du groupement
Surface à cultiver en riz
‘335’ m2 1 14 850 m2
Surface à implanter en Fourrage 1500 ~12 !
Mamody NDIAYE
i
Surface rizicole :
13275
1500 m2
m2 1 14 775 m2
Surface fourragère :
t
Malick THIOYE
Surface rizicole :
14 925 m2
Surface fourragère :
Abdoulaye SOW :
Surface rizicole :
13425 m2 ’ 14 925 m2
Surface fourragère :
I
1500 m2 ,
La Sole Fourragère : elle n'a pas été mtieen place pendant l'hi-
vernage bien que res boutures de Bracchiaria Mutica fussent dis-
ponibles sur la station car les paysans n'ont pas voulu la faire
dès la première année préferant attendre la 2e année (d'ailleurs
la réserve d'eau du Lampsar est faible cette année, cela aurait
été difficile)
Les casiers rizicoles paysans
Les parcelles ont été labourées en juin (opération générale
pratiquée par la SAED dans tous les casiers de la vallée du Lampsar
la 1Ere année de culture. Labour finance par la Banque Mondiale et
non à charge des paysans) puis ils ont reçu un passage croisé djof-
fset.

Les pluies de fin juillet (131 mm en 5 precipitations) et
de Août (114 mm en 8 precipitations) ont fait pousser une herbe
très abondante quîil a fallu arracher a la main pour permettre les
semis en prégermé.
La station de pompage (électrique) n'était fonctionnelle
que le ler septembre, Les semis en prégermé n'ont pu être faits que
le 4 Septembre. Aucun engrais phosphate n'ëtait disponible a la
SAED, le fumure de fond n'a éte qu'à base dvurée et de potasse.
Levée générale le 7/9.
1 Fumure générale le 7/9
1 Fumure Azotée le 21/10
Recolte commencée le 29 Decembre. Elle a été faite avec
un certain retard, les paysans voulant terminer le repiquage de
leur 3O date de plantation de tomate en Diéri.
Il faut bien constater que pour la Récolte comme pour les
autres travaux de culture (exception du desherbage genéral du ca-
sier avant le semis), seuls 2 ou 3 membres viennent participer
avec travaux.
Le battage à cause des premières recoltes en Dieri riva
commence quen Février et ncest pas terminé. Les premiers resultats
nous font envisager une recolte de 4T environ par famille.
OBSERVATION SUR CETTE CULTURE DE RIZ
La station de pompage SAED n'était fonctionnelle quvau de-
but septembre, le Semis a et6 fait avec un mois de retard. Il etait
prévu de le faire entre le 5 et 10 Août, ce qui donnait une récolte
en fin Novembre époque où les cultures maraichères en Diéri sont
déjà mise en place et où les recoltes n:ont pas encore commencé,
Dans ce cas le battage peut se faire immédiatement avant les ré-
coltes de Diéri, la main-dvoeuvre familiale était entièrement dis-
ponible.
-.
3
i
i Nom du Paysan
Poids Paddy
Poids Paille
I
i
t
l
I
I CA!+!!RA Mamadou
!
4~670
4 650 Kg
:

l
Mamady Ndiaye
4’11640
4 650 kg '
i
I
8 Malick THIOYE
4117
4 700 kg
i Abdoulaye SOW
I
i
4T7
1
I
4 700 kg
j
I
t

i
t
/
CAMPAGNE DvHIVERNAGE EN SOL SABLEUX DUNAIRE
-..-
Le réseau d'Aspersion n'étant terminé que le 18 Août, les
semis d'arachide ont été faits immédiatement, les semences ;était
prêtes à être mise en place depuis le début juillet (chaque paysan
a décortiqué sa semence et l'a traitée immédiatement).

64
Chaque famille a reçu comme prévu 1 hectare de terrain ir-,
rigable par Aspersion individuellement,
Le retard de mise en fonction de 1’Aspersion devant entrai-
ner des semis tardifs dYarachide et donc une récolte tardiv@, nous
avons décid6 en accord avec la SAED et les Paysans cette annse dc
ne semer que 5000 m2 en arachide, les autres 5 000 m2 restant en
jachère afin d*ëtre pr6parés pour la mise en place debut Octobre
des cultures maraichkres.
CULTURE DE L’ARACHIDE
Semis le 21 Août.
La SAED n’ayant pas fourni & temps les boeufs prévus pour
chaque famille (en fait des boeufs non dressés seront apportés
aux paysans au début de Dëcembre) lvISRA a mis à la disposition
des paysans les boeufs et les semoirs de la station ainsi que la
charrette fourragère pour assurer les transports tant en ri$iere
quo en Diéri . Nous avons commence en même temps la formation des
paysans à la traction bovine, ce qu’ils n$avaient encore jamais
f a i t .
Les 150 kg/ha de 14-7-T à épandre, faute de disponibilite 3
la SAED ont dû être ramenés à 100 kg/ha.
La récolte a eté faite manuellement en fin novembre mais el-
le a été très étalée, les participants par famille à ce travail
étant très variables (de 1 à 3 actifs selon les jours).
OBSERVATIONS : Une surface de 200 m2 par famille avait eté delimi-
tée sur Te témoin et réservée 2 lvautoconsommation familiale maigre
celà,l’autoconsommation en cours de culture (dès la formation des
gousses et & la récolte) a été très désordonnée et très importante
comme le montre le tableau àes résultats des pesées en gousses et
en paille.
En effet, pour la variété 55437 la production de paille est
presque le double de celle en gousse. Or la végétation foliaire sur
le champ était correcte mais pas excessivement dëveloppée.
Les semis tardifs peuvent aussi expliquer la chute de rende-
ment.
Pour la variété 57422, kS paysans ayant reçu leur paire de
boeufs ont commencé à leur donner de la paille dvarachide a~ fur
et à mesure du battage, sans pesée préalable,

1
[Surface surrac Sur-
-.--
Poids
'Poids
/Rendement/ha
:Nom du PaysaniVariété
totale pour
face
gousst? paille
I semée
AutO-
récol.
gousst5
1
cons.
tée
kg
kg
-
-I-
I
f
CAMAFU
55437
3 800
150
257
I
F
664
704
1 819
FYDIAYE
1.
Sl
i
ii
267
658
730
1 800
I THIOYE
I
71
qi
247
568
676
i
1 556
l
j
il
5
li sow
rl
1
ii
Y?
273
531
748
1 454 1
I
- .-
I
1
i
l-
---l
; CAMARA
;57422
1 200
50
113
80
982
695 '
1
i
I
i NDIAYE
i
lb
11
t
101
-t-
73 *
878
j
I
/
;
I
l 635 I
THIOYE
f
Ii
I
i
173.
91
’ 1,487Ti
790 i
i
f
'q
t
,
r'
!
<
t
: sow
il
1
il
I
1
98 i 63
i
i
1 852 ; 546 ! ,
Nous pensons que le fait d'avoir autorisé les paysans à vendre une par-.
tie de leur paille d'arachide (25 f par Kilo) pour pallier leur besoin
d'argent liquide pour se nourrir en attendant la recolte du riz, et les
recoltes maraichères a arrête la sur-autoconsommation ou les ventes non
contrôlées (sans pesage par 1'ISRA) de gousses dlarachide.
CAMPAGNE DE SAISON SECHE EN SOL SABLEUX DUNAIRE AVEC IRRIGATION
PAR ASPERSION
Chaque paysan a reçu 1/2 hectare laissé en jachère pendant
l'hivernage afin d'y mettre à partir dvOctobre les cultures maraîoheres
irriguées par aspersion.
CALENDRIER DES CULTURES MARAICHl$RES MISES EN PLACE CHEZ CHAQUE PAYSAN
Jachère : Nettoyage et passage des pics fouilleurs au labour, selon la
culture envisagée avec la traction bovine (matériel prêté par
1'I.S.R.A.)
Tomate
: l" Date de repiquage : 25 à 29 Octobre 600 m2
2O Date de repiquage :
9 à 10 Novembre 950 m2
La 3e date prévue pour le 20 Novembre, faute de pépinièire va-
lable a dû être annulée.

port-me de Terre :
l” date : 28 Octobre à 2 Novembre 600 m 2
:
2O date : 3et 4 Décembre : 600 m2
Haricots Verts mangetout
1 seule date de semis 16 Novembre : 600 m2
Oignon IRAT 1 en Semis Direct
1’ Date (600 m2) Le semis effectué le 11 Décembre a été fait 2 forte den-
‘mistributeur 40 P4 montage avec les pignons 22 x 22) soit, 7 kg/hec--
,. tare, afin qupun éclaircissage se fasse entre le 50 et 6Ce jour et que
ces plants soient repiqués sur le terrain libéré par la récolte de la
l” Date de Pomme de Terre a la mi-janvier.
20 Date de Semis : le 5 janvier : 450 m2
Choux vert nPommé’s
1’ Date repiquage : 24 Décembre 600 m2 - Le semis précoce en pépinière
qui devait fournir des plants bons à repiquer vers la fin octobre, a été
atteint par la fonte des semis et mangé partiellement par les lièvres.
Nous avons fait i ‘-
a’re immédiatement un 2e semis de pépinière mais la re-
colte tombera en pleine production de choux par le gandiolais.
: Elle est prévue pour une production tardive de choux
prévue début mars.
Cette culture sera mise en place en tenant compte des possibili-
tés des paysans et de la réserve dveau du Lampsar.

64
.
Ce programme rentre dans le cadre d’une convention SAE&I.S.R.Ai de-
vant déboucher sur “la mise sur pied d’une Bergerie dans l’optique de l’am&i.~-
ration du potentiel oVin des populations de la’ Vallée du Lampsar. Il doit per-
mettre une meilleure connaissance des paramètres alimentaires et sanitaires du
cheptel local”.
I- OBJECTIFS
- Expérimentation et rationalisation de l’alimentation fondée sur
1 f utilisation maximale des fourrages (naturels et cultivés ) et
des sous-produits agricoles et agro-industriels disponibles dans
la région
- Maîtrise des aspects sanitaires
- Expérimentation et rationalisation de la conduite du troupeau
.
- Formation pratique du personnel d’encadrement
- Adaptation des infrastructures d’élevage de conception simple,
\\
utilisant des matériaux locaux
- Expérimentation fourragère et valorisation des fourrages cultivés
par les ovins.
- Amélioration génétique et fourniture de g6niteurs mâles et fen+elles
dans le milieu d’élevage environnant.
I I - NoyENS ET METHODES
La Bergerie dispose d’une aire clôturée de 2800 m2 comprenant :
- 9 parcs
- 1 hangar
- 2 cases de berger
Des effectifs de départ sont :
- 100 brebis de race Touabire
7 béliers de race Touabire dont 2 proviennent du CIU de DABBA-Djoloff
Les brebis passent la journée au paturage et regoivent une complementa-
tion le soir. La complémentation est à base de farine de riz, fournie par la rize-
rie de la SAED de Boss-Béthio, accompagn6e de tourteau d’arachide dont l’utilisa-
tion est réduite au minimum. Par la suite deux types de ration ont été comparés :
-un tYPe “semi-intensif” qui couvre largement les besoins des animaux
et qui est beaucoup plus riche en matière azotée digestible.
-un type “extensif amélioré” qui se limite à équilibrer les besoins de
la brebis e
Le lest est constitué par un stock de paille de riz. Deux périodes de
lutte ont été prévues afin de regrouper les agnelages et de pouvoir comparqr les
rations sur des brebis à même stade physiologique. Chaque période concerne un nom-
bre égal de brebis divisé en deux lots nu&riquement égaux recevant les deux types
de ration à tester.
III - RESULTATS
Il convient de signaler que des ruptures dans l’approvisionnement en fa-
rine de riz ont quelque peu perturbé le protocole alimentaire. Les rations ne cou-
vraient plus les besoins car le tourteau donné seul était peu appêté. Il s’en est

suivi un affaiblissement général du troupeau entrafnant un cortège de probl&nes
a
sanitaires.
sur 100 brebis achetées pleines, 84 ont agnelé. 6 apelages d.oub&es ont
eu lieu. Les agnelages se sont inegalement répartis de Décembre à Mai avec un
maximum se situant en Janvier (36 %).
me forte mortalité conséquence de la sous-alimentation &nérale du trou-
peau a eu lieu en Juillet (56 $ des mortalités chez les brebis, 44 % chez les
agneaux sevrés).
D'autopsie des animaux rév?le gén6ralement de fortes lésions. Chez les
agneaux, les résultats des prélèvements analysés indiquent que les affections
respiratoires (pneumonie) sont la cause essentielle de mortalité, D'après le res-
ponsable du service de bactériologie du INERV, l'évolution de la pathologie res-
piratoire dans la bergerie a montré que &%oplasma Arginini joue un r61e égal et
même supérieur aux divers Pasteurella (multocida et hoemolytica)
Grains Btiyens Quotidiens (GFT)
Agneaux avant sevrage
GMQ en g/J
GW en g/J
O-30 J
30-90 J
i
f mâles
15~6
66,1
f
i Femelles
136,6
77,5
i
I
Les GMQ O-30 J caractérisant l'aptitude laitière des brebis sont satis-
faisants. Les GMQ 30-90 J sont par contre moins bons. Ils pourraient être améliorés
par une alimentation complémentaire plus riche que la paille de riz (paille d'ara-
chide par eXeII@e)-
Une expérimentation de cultures fourragères est actuellement en cours.
@eaux après sevrage
LEZ sevrage se situe à l'âge moyen de 100 jours.
Les contraintes alimentaires enregistrées après sevrage ne permettent
pas une comparaison rigoureuse sur la base des GM&.
ZGvi Sanitaire :
- Ies animaux ont été vaccinés contre la Pasteurellose et la peste des
petits ruminants.
- Des déparasitages internes sont régulièrement effectués (Distomatose
et Strongylose)+
- Des déparasitages externes (Tiques, Gaes) sont effectués dès l'ap-
parition des parasites.
- Les boiteries ont kté assez rares et facilement traitées (Taille des
onglons).

66
IV-C 3 C L US 10 N
Malgré l'intensité du suivi sanitaire, les contraintes n'ont été que partielle-
ment levées. Cette première année d'expérimentation fait surtout ressortir la
prépondérance de la maîtrise du facteur alimentation qui se situe en premihre
place dans la hiérarchie des facteurs limitant le développement optimum du trou-
peau. L'interaction alimentation-état sanitaire sPest confirmée dans cette étu-
de.
Les difficult6s sont surtout liées aux. spécificités du démarrage de
l'opération Bergerie exp&imentale parmi lesquelles le non respect des engage.-
ments de fourniture d'aliment complémentaire a été déterminant.

ETUDE ET DIAGNOSTIC DES SYSTEMES DE PRODUCTION
-----^----------------------------------------
------------------__--------------------------
On a poursuivi en 1981 les études menées les années pré-
cédentes. Toutefois des problèmes) en hommeset en moyens ont arhnie-
ne à restreindre quelque peu le champ des activités par rapport au
programme initialement prevu.
Au niveau des systèmes de culture, on a effectué un suivi
rapproché des techniques et temps de travaux sur un groupement en
contre-saison froide, 2 en contre-saison chaude, et 4 en hivernage.
Des tournées sur dsautres périmetres du fleuve ont permis d’apprë-
hender les problèmes de façon plus génerale.
Ces suivis ont permis de suivre l’influence des divers
facteurs et conditions jouant sur le rendement des cultures irri-
guées, et ce dans le milieu réel ; on a effectué dans ces situations
des mesures et observations tout au long de la culture, sur l’État
de la végétation adventice et cultivée. A la récolte, des sondages
de rendement ont été effectués ; afin d’avoir une idée plus precise
de ce rendement, on a fait des comptages au niveau de chaque compo-
sante de celui-ci. Les notations en cours de culture doivent per-
mettre de relier ces composantes à l’histoire du peuplement végétal.
Ces données sont actuellement en cours de.dépouillement, on ne pos-
sède donc pour l’instant que des fnasatioas
qualitatives, mais qui
permettent déjà un premier diagnostic.
Le suivi en 1981 présentait un intérêt particulier, du
fait des conditions climatiques assez proches de la normale sur
30 ans, et donc assez différentes de celles des dernières annses.
Dans le Delta, on a ainsi assisté à une infestation d’ad--
ventices généralisee 1 et ce avant les semis, les pluies ayant Eté
précoces. Dans de nombreux cas, c’est donc cette population d’adven-
tice qui a limité les rendements.
l’alimentation en eau a été satisfaisante dans l’ensemble,
et les pluies ont apporte un complement non négligeable à l’irriga-
tion. Les problèmes d?adventices ont par ailleurs souvent entr&rn$
des retards dans lvapplication de l’azote.
Les doses dfengrais appliquées sonttr& variables, et ce
souvent en liaison avec les problèmes d’adventices cités plus haut.
Quelques attaques d’insectes, plus spectaculaires que gra-
ves ont été enrayées où ont disparu d’elles mëme, affectant peu le
ren’dement global,
A Nianga, les adventices ont été assez bien contrôlées
dans l’ensemble, les doses d’azote recommandees par la SAED ont
donc pu être épandues. Mais on note une très forte hétérogéneité
interparcellaire, ayant 3 causes principales.
- un planage peu satisfaisant, d’où des conséquences
sur la levée, 1 f alimentation hydrique des plants) et
le contrôle des adventices.
- l’hétérogéneité du peuplement, en liaison avec le modede
semis (manuel à la volée) et le planage.

68
- la mauvaise répartition de l’azote, lvepandage manuel à
la volée étant 12 aussi en cause.
cette forte hétérogénéité intra parcellaire etait parti-
culièrement nette a Nianga, mais elle se retrouve en général sur
tous les grands périnetres. Dans le cas du repiquage, la structure
du peuplement est plus favorable, mais les problèmes de planage et
de répartition de l’engrais demeurent, donc on a aussi une hétero-
généité intra-parcellaire, même si elle est moins marquëe.
Dans les petits périmètres, le morcellement en micro sous-.
parcelles permet d’avoir une plus forte homogGneit6 par sous-parcel-
le (mais on retrouve une très forte variabilite entre sous-parcellesJ
les causes principales étant la variation du milieu,
les sols de
fondé étant très hétérogènes, et les variations dans les techniques
appliquées).
La culture de la tomate est actuellement bien maîtrisée
par les paysans de Nianga, toutefois certains problemes subsistent ;
a) les problèmes d’alimentation hydrique : le mauvais pla-
nage des parcelles entraine, malgré le billonage, des problemes
d’excès d’eau auxquels la tomate est très sensible.
b) mais le problème principal reste l’évacuation des to-
mates, la liaison champs - usine se faisant très mal.
A Guédé, le riz d’hivernage a souffert de deux évènements, et la
récolte a été très faible à la CUMA,
- le retard à la récolte de riz de saison chaude et la
prolongation taràive du battage ontentraîné des semis
d9hivernage très tardifs (fin septembre) il etait donc
déjà probable que
des problèmes se présenteraient’ lors
de la floraison qui se trouve alors dans les froids. A
celà s’est ajout& une panne prolongée de la pompe (due
à une mauvaise gestion du stock des piéces détachées) le
tallage a donc éte très faible, et le cycle sYest trou-
vé rallongé 5 ce qui a encore repousse la floraison vers
l e s f r o i d s ; le peu de tiges existant a donc eu un fort
pourcentage d’avortement, deoù une récolte très mauvaise.
Pour la tomate, les problèmes rencontrés à Nianga se retrouvent ici
comme dvailleurs dans beaucoup de périmètres :
- irrigation défectueuse : manques et exces d’eau
- evacuation vers l’usine mal organisée. Comme de plus le
prix payé au producteur est faible, les paysans essayent
au maximum de commercialiser leur tomate en frais, soit
vers les petites villes de la région, soit avec les
commerçants de Dakar.
NDouloumadji et les P.I.V. de la délégation de Matam :
Cette zone, ainsi que celle de Bakel,
a MU
avec le re-
tour à une pluviométrie ‘normales’ des problèmes de concurrence’ au
moment des pointes de travaux entre culture irriguée et pluviale.

69
C’est surtout au moment du desherbage des cultures, qui a coxrîcidti
que s’est posé 1.e probleme. On a donc assisté à une diminution dés
surfaces entretenues dans le diéri, ou parfois à leur desherbage
très tardif r tandis que sur le périmètre irrigué, les travaux ont
pris beaucoup de retard, parfois 1 mois. Cette infestation, dans
laquelle le mauvais contrôle de lFeau et la nature des sols fondé
ont joué un rôle certain, a
entrain6 un faible tallage, Le deuxié-
me problème est Ilirrigation : les paysans cherchent à minimiser
leurs charges dans de nombreux cas., et donc économisknt l’eau. Celà
a entraîné des avortements nombreux à la floraison.
A la récolte s”est pose 3 nouveau le problème de la concurrence
avec le diéri, et dans une moindre mesure avec les premiers travaux
des fa10 et WaaïO.
On
voit donc que les paysans se montrent très pragmatiques, et
qu’ils sont prêts à exploiter tout l’éventail de leur système de
production, pour peu que les circonstances le permettent, et ce
d’autant plus qu’ils apprécient le faible niveau de charges que de-
mandent les cultures traditionnelles (mais celles-ci peuvent benefi-
cier du “détournement” d’une partie de l’engrais destiné au périmè-
t r e ) .
La culture du maïs cette année encore a rencontre peu
dsenthousiasme chez les paysans, sauf dans les zones air un débou-
ché commercial existe, comme à matam ou dans la région de Bakel. En
effet, vu
les résultats satisfaisant de 19hivernage, qui assure le
vivrier, beaucoup de paysans préfèrent ne pas investir de l’argent
et du travail dans une culture à faible rendement. Le mais est donc
souvent cultivê de façon “semi-traditionnelle’; en limitant les irri-
gations au minimum vital, en installantdespeuplements très peu den-
ses 9 après un travail au sol simplifié. De plus l’implantation de
cette culture doit se faire dans une periode de grands travaux
(récolte riz et diéri, installation falo et waolo) et de ce fait est
souvent retardée, ce qui a des conséquences fâcheuses ) la floraison
pouvant alors se produire lors des premières chaleurs, d’oti un fai-
ble taux de remplissage des grains.
Les enquêtes menées au niveau des systèmes de production
dans la moyenne vallée et le delta ont montré que, sous des formes
différentes, on retrouvait les mêmes mécanismes de repartition entre
les différentes composantes du système de production, et les acti-
vités extérieures à celui-ci (surtout dans le delta en contre-saison
pour ces dernières) Les paysans cherchent en général une diver:sifi-
cation importante, en continuant à risquer (mais les charges sont
minimes) des cultures traditionnelles, en gardant des troupeaux, en
exploitant sur les périmètres “foyer des jeunes” (plus indépendants
de la SAED) en même temps que sur le grand périmètre, en excergant
(Eux ou un membre de leur famille) une activité non agricole si. ils
en ont l*opportunité.

JARPIN D ’ E S S A I S D E S O R
- - -
w- - -e- -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
---r------------u---------------- -

A lgli.zure ilzt-?s.l!F aucu.. programme de recherche n'est mené sur les
cultures fruitière3 Ir;algrG 3.t:u.r intbrêt certain.
Les cctivitésdu Jardin d'essais se sont donc principalement limitées
au maintien de3 acquf.s en eati?re diintroduction et d'adaptation des varié&
d'arbres fruitiers.
PLUVIOMETRIE
- _-.-
315 m-n de pluie sont enregistrés en 16 jours. La répartition fut
assez régulière E.vec ccPend,ant deux poches de sécheresse importantes, Du 7 au
27 Août d'une part et du 17 septembre au 11 octobre, d'autre part. Il serait
plus exact d'3 parler d'zrr% précoce pour le 2e cas puisque la dernière pluie
du 11 Octobre ne fut que de "3 mm.
II-PRQDUCTIOX
Sapotilles
925 kg
Mang~ics
3 537 kg
Oranges
1 153 kg
Mandarines
1 155 kg
Citron du payr
129 kg
Citron d'Ugérie
67 kg
Goyeve s
75 kg
Bigaradi'r:
50 kg
Pomelos
'102 kg
Noi:: d? Cocc
2 589 unit&
La Producti:::, 4::. .dnguiers a cette annee atteint un niveau excep-
tionnellWXnl ha3 d"i, 9. parti- 2 la forte densité de plantation.
& d$-~~Y~o:-ement (Sec, z3res s'effectuant en hauteur au détriment
2~ la frcndGson, il s;f foi.rie i,rès rapidement un couverture aérienne depse qui
freine 1.3, l;.?)yP Ci.1 :y, .t'.W. s '
il- l'air et des él6ments de la pollinisatiop. Le
~cro-clipbt 5-,.iE,;F C?C5 t';7~7;.?-f:i@?
c 6galement le d&eloppement de la cochenille
blanche ei; d.v 1.8 ~uxxc,;~?~ I
!:u ;,.sbili'5 des hommes et des appareils etant ren-
due difficile par le st:.:uctwe c:êrne de la plantation, le traitement phytosani-
taire nsest qu'imparfai?nm:nt assu&. Ceci se traduit par une importante chute
foliaire, ~1 dess c72hc3e~'; i??: rweaux producteurs et par des fruits souilles.
Uns des m:;sur?~: urGentes 2 envisager serait le rabattage a l,$O m du
~01 d'un arbrr sur dew:, Cette mesure aurait l'avantage de fournir du bois de
greffage et de ~3rr!3ttrZ le &veloppement normal des arbres producteurs qui
b&éficieraie:lt d'un ensoleillement et d'une aération meilleurs.
-J-II - O~ERVA~OFS GIE23XULES
--.‘B- -
POU~ un total d.2 972 arbres fruitiers en production sur une superfi-
cie de 5 hectares, ?:: ~.ei-c-
,..!.tc-. atteint difficilement 8 tonnes.comp& à ~.‘hij.-
ce de production EIO::'Y?IC~C r?' IT.':
e:%pl.oitation intensive (20 T/ha pour une plan-
tation de 15 è 35 EUIS), 1'.indilce de production du Jardin est faible (b $ seu-
lement de l'indice tic r6L&ence). Les causes sont multiples, néanmoins nous
pouvons en ci:er c;ue!quer, unes CV:~- paraissent déterminantes :
- Le ;.py;~J-uc 3:: T yr’:t, ection du domaine. On estime actuellement Que
50 $ dz la p. ',?
r;-~ction font l'objet d'un maraudage intensif.
. .
- La ncy e.“j..-r,:,e)!r-h
U!t Leseau d'irrigation vieux de plus de 40 ans.
?-es pextrù dans ;';\\ reseau sont énormes

Li i;i;:.$fisance &iS mc -ns de fonctionnement se passe de tout commen-
taire. Lea crédits disponibles pour le fonctionnement arrivent B peine a cou-
vrir les frais de consorilwtion d'eau. Certes ces difficultes se situent dans
un contexte éconotique et social peu favorable mais n'empêche qu'il s'agit
après to-tiC de la sauvegarde dgun patrimoine national vieux de soixante dix
(70) ans et qui peut se regéker par ses propres activités (potentiel de pro-
duction de 20 000 plants d'arbres fruitiers par an et 100 tonnes de fruits par
an) moyennant un minimum de crédits pour la sécurisation et la rentabilisation
de la production.

~ANNEXE/
&qp?J CE.4 r'RUITIERES DUJARDIN
- - - -
- C.:sz.gers :
22 variétés en provenance au Maroc et de 1't;lgérie
._. .F:iniariniers:
6 variétés en provenance du Maroc et de la France
.
.- Citonniers :
3 variétés originaires du Maroc et de la France
- Po&los
: 8 variétés originaires de la France (Nogent)
- Sap~tilliers:
4 variétes sélectionnées
- Cxotiers
: 2 variétés dont l'une est originaire du Benin
- Mm;;uiers : 26 variétés originaires de Californie (variétés
tardives ) 9 au Cameroun, du Mali, de la Côte d'ivoire
et de S&ections du SENEGAL.
FILXALES
ESPECES
- Asparagus
- Duranta
-Kaki
- Ac alypha
- Dorienthés
- Lisse
- Azalia
- Capsine
- Pépkonia
- Dougainvilliers
- Epine du Christ
- G&éra1 bdds
.'. ?%gonias
- Fougère capillaire
- Orgueil de chine.
- Cisal ornementale
- Fougère longifclias
- Camus
- Geranium
- Crotons
- Sansevéria
- Chlorophytum
- Hibiscus
- Coroypsis
- Girofl6