REPUBLIQUE DU SE!?EGAL SECRETARIAT D'$TAT A LA...
REPUBLIQUE DU SE!?EGAL
SECRETARIAT D'$TAT A LA RECHERCHE
PRINATURE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
IZAPP0RT ANWEL DE LA REUNION
"EXPERIME~~TATIOPJ MULTILOCALE"
CAXPAGNE
1 9 7 9 - 8 0
Avril 1979
Centre National dLn Recherches Agronomiques
de Bambey
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
REUNION ANNUELLE "EXPERIMENTATION
MULTILOCALE"
CAMPAGNE 1979~8[3
Liste des communiqués
- Remarques génerales sur la saison des Pluies
de 1978 au SénQgal
par c. DRNCETTE (présenté par G. POCTHIER)
- Essais multilocaux Arachide d'huilerie Campagne 1979
par 3. GAUTREAU.
- Divcrsification des cultures.Exp6rimentation multilocale
par SAmba THIAW
i " Probleme du barer de la tige et des ckcidomyies des graines de mil
dans la
zone de Séfa-Maniora : profil do la campagne d'hivernage
1979 par N.
NDOYE.
- Amélioration varidkale du riz, Essais multilocaux, hivernage 1979
Par
- Essais multilocaux : Types de fumure minérale. Tests de reg6nération
des sols par p1. FALL
- Recherches cotonnières. RQsultats de la campagne 1973, Section .
drAgronomie par
A. ANGE.
- Expérimentation multilocale, Champs d'ameliorations Ponciércs. .
Systèmes de culture par
G. POCTHIER.
FlEUNIQN DES ECiSAIS MULTILQCAUX ? 979-80
Le mardi 29
du mois d’avril
de l'an mi.Lle neuf cents quatr;
v i n g t s ’ e s t
tenue, sous la présidence de Monsieur le Directeur général
de la Production Agricole (DGPA), à la salle de Conférence du C.N.R.A.
de Bambey, la réunion
des essais multilocaux (E*M.).
Après les remerciements, adressés
aux participants, de Plonsieu:
Gara
Bèye, Directeur du Département d’Agrobic et de Monsieur Mahawa
Mbodj Directeur du CNRA de Bambey, Monsieur
Pîédoune DiBne de 1.8 DCPA
o u v r i t l a seance,
Ordre du jour :
1 -
présentation des résultats des essais multilocaux
2
- Discussions des résultats
3 - Programmation
des essais multilocaux pour la campagne 19BD-Bl
4
- Calendrier des réunions régionales
5
- Questions diverses.
Annexe : Listes des participants et des oommuniqués.
1 - PRESENTATI.ON DES RESULTATS DES ESSAIS MULTILOCAUR
I-1 Aperçu
pluviométrique de la campaqne 1979-BD~
'\\,
La campagne 'I
est caractérisée par
une pluviométrie
/
déficitaire malgré
un h
rnage précoce
qui a bouleversé les opéra-
tions de distribution des facteurs de production,
Le caractère
défavorable de l'hivernage 1979 qui a très
profondément
pé jnré les résultats
des essais
se manifeste sur les
cultures par
de-faibles rendements,
1-2
Essais multilocaux - arachide
d'huilerie,
1-2-I Essais variétaux
~.œ~~“m.cI----~~-~
Détermination des zones d'extension de nouvelles variétés
7 3 - 3 0 - 7 3 - 3 3 ;
V 755 par comparaison avec les var’iétés vulgarisées,
comme temoins,
Zone Centre nord :
Un test variétal
mettant en concurrence la 55-437 ;
73-30 3 13 73-33’Iilontra q u e l a 55-437 est nlus
adaptée que les nou-
vellos varietés,
Zone Centre sud : Un test variétal e n t r e 1111 57-4;!2 y V 7 5 5 , 7 3 - 3 3 e t
la 28-206 donne deux enseignements D
p la 73-33 est awptée dans la frange nord
de la zone
la V 755 semble prendre le meilleur sur la 57-422
I-2-2 Essais uariétal x fongicides
---"I-c.------c------------""
Tester ltefficacité de 1' anrob:gcdes semences d'arachide
Fo : formule
vulgarisée ONCAD (25:; thirame .+ 20% heptachlore)
FI : formule
expérimentale (Granox-
: lO$ benomyl + 10;: crptafol +
25;: carbufur!.n - Dose d'application 2$0 en enrobûge,
VariétGs
d'urclchide : '73-33 ; 57-422
C o n c l u s i o n s :
=
de la levée
au 20e jour
: les deux formules assurent la même protec-
t i o n .
- Sous l'angle de la production : la formule
ONCAD semblerait assurer
une meilleure production
de gousses-
de fanesœde poids de 100 graines
pour la 57-422.
'l-3 Essais multilocaux - Amélioration du Sur
Zone Centre Nord : P1ui.e 600 - 700 rnm - Sol~ deck
Liqnées pures
18 lignées
vigoureuses à la levée dont 6 sont comparées à la CE90
sont satisfaisantes et peuvent pretendre B fZ?tre vulgarisées,
Hybrides
45 lignbes A croisées
sur 1775 (CS 3541). Les hybrides obtenus ont
subi un test de rendement o les 6
meilleurs ont des rendements compris
entre 3 000 et 5 400 kg/ha.
Zone Nord : 3 0 0 m m + i r r i g a t i o n - s o l s a l l u v i o n n a i r e s
Confirmation des acquis
des années précédentes :
a) mgdiocrcs r é s u l t a t s d e s c u l t u r e s d e c o n t r e s a i s o n c h a u d e
( semis e n f é v r i e r )
- le meilleur hybride
NK 300 ne dépasse pas 31:) o/ha
- les bonnes 1ignGes plafonnent h 15 q/ha
Canclusion I /?rrGtcr expérimentation
et séiection du sorgho sur le
fleuve en contre
saison chaude.
b) en hivernage 1979
La 612 A x 73-208 est le meilleur parmi nos meilleurs
6 premiers hybrides dont les rendements sont compris entre
3000 et 4700 kg/ha,
. La lignée 73-13 (3929 kg/ha) donne satisfaction,
3
c) en contre saison
&
le meilleur hybride, la 612 A x 75-11 (4907 kg/iha) et sta-
iistiqucment égal à la NK 300
La lignée 75-14 (5547 kg/ha) confirme sa valeur de contre
laison,
le témoin étant la 73-13 (5123 kg/ha)
Conclusion concernant la zone nord,
pour la vulgarisation
lignées : 73-13 en hivernage
75-14 en contre
saison froide
Hybrides .z
612 A x 73-208 en hivernage
612 A x 75-14 en contre
saison froide
'l-4 Essais multilocaux - Amélioration variétale
du riz
(~S~~.s.c/D.jib/A.Riz)
L'échabdoge est l'handicap majeur :
Zone nord
o rendements dérisoires voire
nuls. Retenons la 144 B/g
ou IRAT 10 et la IRAT '133. Le criblage des variÉtes r6sistantcs à
la sécheresse
se poursuit en station.
Zone sud : Conditions pluviométriques
quelque peu meilleures,
Nous proposons pour la vulgarisation.
S u r plateûu é
la Dj-8-341 et la Dj-Il-509
?
. Sur
nappe E la Dj-12-519 ; Dj-12-519-l et la Dj-12-519-1-3
. En submersion
peu profonde : l a Br-51-46-T e t l a
DS-5-lQ6-4
I-5 Sdlection D i v e r s i f i c a t i o n
des c u l t u r e s
(SR/Div)
Niébé
- à Bambey aucune iiariété
ne dépasse significativement le témoin
Flougne (1830 kg/ha).
- Essais IITA no1
178 : quatre variétés
dgpassent le témoin
Mougne (1441 kg/ha)
- Essais IITF, no2 73 : quatre variétés
dépassent le témoin
la 6 21
_ Nouvelles
obtentions : la Bambey 4 ; Mougne, 6 12 prennent
le meilleur sur 3-a
1/2 58-74 L 39 et 1/2 58-74 L,
- Essais de synthèse o Aucune variété n'égale le témoin 58-57
- Ni6b0 f o u r r a g è r e : 3 variétés
dont les rendements
sont compris
entre 2000 et 5500 kg/ha.
P i.1 i Ci s ri ’ n n g 13 1. c
Les essais n'ont pas
été concluants,
l - 6
Problème du borer
de la tiqe et. des cecIIdomy,ies du mi.1 dans
la zone de SEfa-M-zra-profil
de la canpaqne d'hivernaqe
1379 (SR/Entoi)--
Les cécidomyies ne semblent pas Qtre
des ravageurs
majeurs
dans les
conditions écologiques de cette campagne 1979.
de la tige de mil. Ces tests devraient encore
se Poursuivre,
I-7 Types de fumure miné~.~,&.~~;-,Tests de
- ..e- --...-
régenération
des sols
(SR/Scr
Les conditions climatiques ont tellement péjoré
nos résultats
au point tel que nos conclu sions ne peuvent pas t!tre
définitives, on
peut néanmoins constater
que sur
les dix huit dernières années huit
hivernages
sont identiques à celui de 1977, /Ilors, la sonnette d’alarme
est suffisamment percentible
pour revoir
les techniques culturales,
les
densités, la physiologie de nos Plantes, leur cycle, leur adapta-
tion et adaptabilité aux conditions agro
-socio-économiques actuelles.
I-8 Amélioration variétale
du cotonnier
XII ----~-~-t-.~~“~L~1~-.--.3~~
1-8-1 La L 293-10-75 semble etre plus apte
que la B JA pour
la production.
l-8-2 La B-163 introduite au Sénégal depuis 1976 montre
des
résultats laissant transparaître
qu'elle serait moins plastique que
la BJA ou la
L 299-IO-'75.
I-8-3 Les v a r i é t é s i n t r o d u i t e s d e C ô t e d’Ivoi.re ; l a T 128-7
peut tstre retenue en expérimentation,
'l-8-4 Nouvelles variétés introduites : aucune différence
significative.
l-8-5 Etudes spr?cifiques :
1-8-5-I *
etude comparée de la rcponse à la fumure potassique
entre BJA et
L 299-10-75 :
- sur
le plan du rendement Y aucune différence
significative.
- rendement 4 l’égrenage
: la fumure K favorise la
L 299-10-75 O
I-8-5-2 25 evolution du composite LYB 53-K-76
- rendement de coton grain et
de fibre :
pas diFférence
v i s h v i s d e la 8JA,
- Sélection massalc dans une population composite au
stade C3 D dcnndos en cours
d'exploitation,
5
I-8-5-3 ++ Sélection campagne 19 79-80
- micro essai comparatif des meilleures lignées
F-3 i s s u e s d u P e d i g r é e 7 6 a. 4 variétgs à r e t e n i r
‘L-S-6 Sélection de descendances en F4 : donnees en cours d’exploi-
t a t i o n .
l-9 Champs d’améliorations foncières - Systèmes de culture
C e s o n t d e s e s s a i s d e r é f é r e n t i e l t e c h n i q u e . I l s p e r m e t t e n t
l’appréciation des thèmes li8s d a n s l ’ e x p r e s s i o n g l o b a l e de! l a p o t e n -
t i a l i t é d e p r o d u c t i o n v é g é t a l e ,
2 - DISCUSSIONS DES RESULTATS
DGPA : C o m p t e t e n u d e l ’ i m p o s s i b i l i t é d e disc’dter d e l ’ e n s e m b l e
des zuniqués en une séance et du fait que tout le monde dispose
des documents, les réurions régionales permettront de poursuivre
les débats sur les questions qui ne trouveraient aas de réponse aujour-
d’hui. L ’ u t i l i t é d ’ u n e t e l l e r e n c o n t r e e s t d e f a i r e u n é c h a n g e u
l’utilisation des résultats, e n c e q u i c o n c e r n e l ’ a c q u i s d e l a recherchs
e t é g a l e m e n t l ’ o r i e n t a t i o n d e l a r e c h e r c h e o n c e q u i c o n c e r n e l e s
structures de développement,
2-I Les problèmes variétaux
DGPA : S i l ’ a r a c h i d e n e p o s e p a s de Problèmes aigus il en va tout
autrë%ït p o u r l e s céreales :
mil : l e Souna 111 n e s e m b l e p a s etre s u p é r i e u r a u x v a r i é t é s ds mil
locales,
Sorqho : la CE 30 considérée comme la meilleure au Centre Nord et la
51-69 a u c e n t r e s u d e t s u d p o s e n t les memes i n c o n v é n i e n t s , C e s varietes
peuvent-elles
résoudre nos problèmes de céréale ou faut-il s’orienter
vers d’autres types, des hybrides.
Riz : Il y a trop de variétés au niveau de la production bien qu’aucune
nscmble etrc s u p é r i e u r e à l’autre. 11 c o n v i e n t d e l i m i t e r l e n o m b r e
de variétés en multiplication au niveau des sociétés de développement.
Aujourd’hui de nombreux résultats permettent de faire un choix quant
a u x z o n e s à r i z i c u l t u r e p l u v i a l e . On peut courageusement abandonner
l a r i z i c u l t u r e p l u v i a l e d a n s l a z o n e n o r d e t s ’ o r i e n t e r v e r s d e s c u l -
tures plus sûres dans la dite zone. Lü o ù l a r i z i c u l t u r e e s t p o s s i b l e
o n d e v r a i t u t i l i s e r d e s v a r i é t é s 5 c y c l e s b e a u c o u p p l u s c o u r t s .
PRS e Le PRS demande à .La Recherche la suppression de certaines varietés
deriz e n a v a n ç a n t l e s d i f f i c u l t é s q u e rencontrent, les soci8tés de
d é v e l o p p e m e n t p o u r l e s v u l g a r i s e r . E n e f f e t l e s élements défuvorables
à leur vulgarisation sont nombreux D
- r i z i c u l t u r e p l u v i a l e Y - In série des G par leurs faibles rendc-
ments, l e u r s s e n s i b i l i t é s à l a pyriculariose - à l a s é c h e r e s s e
et présentant une certaine dégénérescence- peut être retirer
d e l a m u l t i p l i c a t i o n .
- r i z i c u l t u r e a q u a t i q u e 0 l a puru : cycle trop long et ne rencontre
pas l’agrement des paysans.
1 1 p r o p o s e d e s v a r i é t é s à c o n s e r v e r :
dans la série DJ : D,I 684
D et DS 646 D D variétés aptes à la salinité.
1 KP : bons rendements mais un début de dégGn8rescence se montre préoc-
cupant.
dans la serie IR : 442 ; 0 ; 15-29 ou 683 et le 144
B 9.
Le PRS
dispose de d’autres vari6tés
de riz
ne relevant pas du domaine
de 1'ISRA et dont il ne posséde pas les fiches techniques, Concernant
l ’ a r a c h i d e ,
il demande le remplacement
de la 28-206 par ia 69.lOl
qui donne de meilleurs
rendements (1,5 t à 2 t/ha).
IRPA fleuve
Riz : le norybre excessif
de varietés
au nivsau du développement
doit Qtre rameneC
à quelques deux ou trois varietes
les plus productifs
et dont o n c o n n a i t l e s t e c h n i q u e s c u l t u r a l e s e t d i s p o s i t i o n s à p r e n d r e
sur le plan phytosanitaire.
Arachide : La V 755 semble @tre supérieure 3 la 57-422 ; sur quel plan
c e t t e s u p é r i o r i t é s e m a n i f e s t e t - e l l e ‘2
NiGbé : L e s e s s a i s d e niebé a u l i e u d e slarrISter à Louga d e v r a i e n t
se prolonger
jusqu'à la region
du fleuve, d'autant plus que c’est
u n e r é g i o n ù v o c a t i o n d e niébé.
S e r v i c e . semencier
Louqa
La compétition entre la 73-30 et la 55-437 donne en faveur
d e l a 55-437 & c a u s e d e s e s m e i l l e u r s r e n d e m e n t s q u i j u s t i f i e n t s o n
acceptabilité par les paysans, i g n o r a n t o u sacrifiant l a dormante
de la 73-30. La Recherche ne
peut-elle pas mettre au point ut-la varieté
d'arachide ail.iant les hauts rendements de la 55-437 et'la darmance
de la 73-30.
S'agissant de la 73-33 y1a t-il un risque
a descendre les
limites +e s a z o n e d e v u l g a r i s a t i o n p l u s a u S u d p o u r p a l l i e r : L e s défi-
cienc’es
de la 28~206 et la 57-422 où ces deux dcrni&res rencontrent
des conditiohs hydriques peu favorables,
S e r v i c e Sem.encier-Dakar
Souhaiterait savoir l’intéret
de la U 755. La zone d'extension
d e l a V 7 5 5 s e r a i t - e l l e l a meme q u e c e l l e d e L a !j7-422. Apporte u n e
r6pOnse
à une' des questions du pRS concernant la 28-20$ et la 69-jIJ1 :
la 69-101 est multipliée depuis 1972 en casamanca et la région doit
t%re saturée
et que la 28-206 est appelée à disparaetre, Il est ci
n o t e r ,
toutefois , que la 28-206 et la 69-101 ne se distinguent pas
mkphologiquement.
O n p e u t d o n c a i s é m e n t p r e n d r e l ’ u n e p o u r l ’ a u t r e ,
L e caiactere d i s t i n c t i f : l a 69-101 resistc à l a r o s e t t e c e q u i n’est
p a s l e c a s d e l a 28-20&,
7
MJJ D La subvention des engrais coûte chère au gouvernement
- -
.
lL. S-‘iCJ-27 rowieit à 8 5 . 0 0 0 F//ia
l a III-21-21 r e v i e n t a 1 5 0 , 0 0 0 F/Ha
et l ’ a n n é e p r o c h a i n e o n r i s q u e d’Qtre a u d e l à d e c e s collts, C’est
pourquoi le Gouvernement veut, avec l’aide de la Recherche, résoudre
c c p r o b l è m e economique e t f i n a n c i e r :
- S’orienter vers des formules simples ou binaires e n a t t e n d a n t d’@tre
plus édifié à l’emploi des formules fortes liées 3 l ’ i n t e n s i f i c a t i o n ,
Iicrbicidc : Le problème que posent les herbicides sur cotonnier
‘[dffiaacifi pr.:ic:ho
de 1-a dose de phytotoxicité, a p p l i c a t i o n
d i f f i c i l e e n m i l i e u r u r a l ) n e r i s q u e t - i l pas de se poser pour le
treflan-engrais s u r a r a c h i d e ?
Service Samencier Fleuve
Ma%s I la SRED organisme d’intervention agricole au niveau du Fleuve
7ZiTITle préférer les variét6s c o m p o s i t e s a l a SDS, 1’ISRA ne d i s p o s e
t-il pas de vari.Qtés de mars q u i c o n v i e n d r a i e n t bien à cette rdgion ?
N o u s a v o n s d e s problèmes d e m u l t i p l i e n t i o n CiveC l a Samboy
21 0 p a r m i l e s m u l t i t u d e s d e v a r i é t é s e x i s t a n t e s ns s e r a i t - c e p a s
p o s s i b l e d ’ a v o i r 2 varietés intéressantes pour chaque zone écologique ?
I
- La Recherche dispose t-elle des résultats permettant d’estimer
g l o b a l e m o n t l ’ e f f e t t r a i t e m e n t f o n g i c i d e d a n s l e s c o n d i t i o n s dc cette
année ?
- Compte tenu de la chérctè des facteurs de production quelques mesures
dr,:conionnes n e s o n t - e l l e s p a s e n v i s a g e a b l e s :
- Suppression du crédit sur le m a t é r i e l agricole,
- R é d u c t i o n p r o g r e s s i v e d u c a p i t a l scrnencier
- A l l é g e m e n t d o f o r m u l e s d ’ e n g r a i s
La formule d’engrais O-20-10 semble &trc imposée plar les conditions
économiques ct financieres. E l l e n e r é s u l t e p a s dE d o n n é e s d e r e c h e r -
che conduites spécifiquement.
DGPA Y
En face des difficultés financières et économiques et en se
bassant sur des résultats de recherche, l’option la moins mauvaise,
peur mener un programme engrais, é t a i t de f o i r e l’économie d e l ’ a z o t e
sur arachide. Ce ne sont que des contraintes d’ordre techniques, qui
f o n t q u e c e t t e formule n e s e r a p a s v u l g a r i s é e c e t t e annue.
S e r v i c e Scmencier Fleuve
Pourquoi 1’ISRI:
a t-el:Le arr@té les essais sorgho de
centre saison
froide ?
L e t r a i t e m e n t contre le borer est-il economiquorncnt rentabJle ?
Le problème le plus aigu est l'étude sur les dt,gC.ts des Cul;tures
par le fait des oiseaux,
ONCAD-Dakar
L’Dncad e s t préoccupee p a r l e s p e r t e s d o p r o d u c t i o n s a g r i c o -
les sui-tc au stockage post récolte dans dos conditions industrielles.
Les conditions c l i m a t i q u e s a c t u e l l e s t e l l e s q u o les p l u i e s t a r d i v e s
nous amènent S revenir sur ce problème.
SODEVR-Thiès
Le problème des oiseaux risque de fr\\eirer la culture du
Sorgho d a n s 1.a z o n e d e
MBour.
1(- Une politique d e c e n s u r e d o i t 6tre appliquéo ccntrc l ’ i n t r o d u c t i o n
sauvagc d’hcrbicidcs dont on ignore l e s conséquor,ces d ’ u t i l i s a t i o n ,
e x e m p l e 1-e t r é f l a n s u r e n g r a i s . L a rechercha d o v r a i t f a i r e p r e u v e
de police au niveau du Développement,
DCPA
Il faudrait
qu'on apprenne à se d i s c i p l i n e r e t s a v o i r q u e :
- la Recherche
peut se permettre certaine libcrt6 et testcr t o u s
les produits
qu'elle juge succeptibles d’améliorer notre a g r i c u l t u r e ,
- l e s
or-(3nis:,lt1 ’
,L: :s IJ * :. ’ i !3 13 1: rit :> i v ,: n t -.
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,...'..",* 2. .i <: _ t i 1.1 n
d e s produits agreds
dans le contente de la rbglementation sénégalaise.
E n f a i t Ls-:s portos d’entrée
d e la plupart des produits ce sont les
societés d e dovcloppcment,
C’est lr! Seu:le f a ç o n d e m e t t r e 1 ‘agriculture e t l e p a y s a n
51 l’abri d’accidents q u e l q u e f o i s d é p l o r a b l e s .
Le m e i l l e u r h e r b i c i d e v u l g a r i s a b l e e s t l e c o t o r a n . C e t
herbicide a d’cé t e s t 6 par la recherche et nous sommes conscients
de ses limites, Aussi no l ’ a v o n s n o u s p a s v u l g a r i s é m a i s a v o n s ontre-
pris des actions de sensibilisation démonstrative au près des paysans
sur moins
de 17: des surfaces totales emblavées. Sur
ces mille parcel-
l e s t e s t s i l y a e n q u e l q u e s é c h e c s ; o n e f f e t l e s e u i l d’efficacite
de cet herbicide est très proche de
s o n s e u i l d e p h y t o t o x i c i t é , e t
cola nous le
savons. En attendant que la recherche
nous propose autre
chose nous continuerons
d'utiliser cet herbicide tout en essayant
d’éviter
sa mauvaise application. Tout ce que nous demandons est que
l a r e c h e r c h e n o u s p r o p o s e , d a n s l e s m e i l l e u r s d é l a i s , u n h e r b i c i d e
sur cotonnier vulgarisnble car le problème fondamental de la culture
du cotonnier reste celui de son enherbement,
D.G,P.A.
Quelque soit le produit il existe toujours une limite et
une phytotoxicite avec lesquelles il faut compter, en ayant en vue
que nous sommes avec des paysans dont les bases scientifiques ne
leur permettent pas, tr8.s
souvent d'optimiser les meilleures
condi-
tions d'utilisation de ce qu'on leur laisse entre les mains, 11
n'en reste pas moins qu'en face d'un problème la
démarche logique
est
de le résoudre avec les
moyens dont on dispose. A I'expérimen-
tation multilocale de 79 ou 78, le cotoran, il me semble, avait Qté
présenté comme utilisable,, ,
I.S.R.A.
Le cotoran,
depuis 1972, mon predec’ssseur
M. Deusc avait
mis
en garde la SODEFITEX contre l’utilisation
de cet herbicide,
Depuis 1973 nous avons eu des pressions de la part
de la firme pour
homologuer
ce produit. Ce produit a eté, à pllJsieurs fois, s0umi.s
à la commission
d'homologation. Il n'a jamais éte homologué. Donc
la position
de la recherche est claire,
Depuis 1973 on dit que cet
herbicide
n'est pas applicable en milieu paysan, Et nous ne compre-
nons pas l'entêtement de la SODEFITEX à vouloir l’utiliser
en milieu
paysan.
D.G.P.A.
Merci
de cette précision, on en prend note et acte., .
I.S.R.A.
-
Arachide
La 73-30 a été présentde a la vulgarisation pour sa dor-
mance mais sans la prétention
d'étre supérieure à la 55-437.
Les féticences
du paysan devant la 73-30 se comprennent parce que
son .aspect est beaucoup moins agréable, sa graine est ridee et
ir&guliére - contrairement à la 55-437.
La question est 1 y aura ou y aura
PIas de pluies tardi-
ves cette
année ? Si l’on est sOr
de ce qui va se passer,
on peut
sctrement faire le choix de la variéte
d'arachide pour la campagne ;
si on n’est pas sOr
de ce oui va se produire le plus sage est
d'opter pour la 73-30.
La 73-33
-"l-"-m-
Dans la zone Nord
(Tivaouane, Thilmakha, Kébémer) la
73-33 a une position intermédiaire entre
les deux hâtives 55-437 et
73-30.
Dans la
zone Centre-nord
(Fissel, Patar, Niakhar,
Nguekhokh, Boulel, !4backe) la 73-30 est globalement superieure
aux
tardives 57-422 et 28-206.
Concernant
l'extension de sa zone de culture : sur base
des &sultats de Niolro et
de Darou,
on peut penser la descendre
plus au
Sud, sachant que la différence
de rendement
de la 73-33 par
rapport
h la 28-206 sera
evidemment moindre en annde
pluvieuse, La
73-33 a l'avantage die presenter une sécurité en annee sèche,
Concernant la question
des fongicides insecticides :
granox et formule vulgarisée
ONCAD a globalement on peut
pas con-
clure en faveur
de l'une ou de l'autre.
Concernant les recherches sur arachide de bouche : les
variétés actuelles peuvent difficilement remplacer la GH 119-2G. 11
y a un espoir sur les hybridations,
mais ce n'est pas encore
pour
les cinq prochaines années.
Sur
deux années d’expérience
on a rien
de superieur à
IR 8
en matière de variéte irriguee.
La série
C bien placée jusqu'en 1977 vient d’@tre
touchee
par la pyriculariose.
Depuis 1977 nous avons signale leur
sensibi-
lité à la pyriculariose (résistance
verticale) et avions propose la
144 B9, qui commence sa carrière
en 1975, comme varidté
de remplace-
ment la 144 89 : bons rendements insensible à la pyriculariose.
La PURA : cycle trop long à remplacer par 1 f
IR 442 si la lame d'eau
ne depasse pas 1 m,
Dans les conditions de riziculture
de nappe :
la 144 89 (resistance
polygetique) peut remplacer
la serie G,
1'IKP et les varietes
chinoises sensibles à la lpyricu-
lariose.
Dans les conditions de riziculture irriguée :
- 1'IR 1529-683 convient partout.
- la 03 684-D pour sol acide.
La 144
89 est
une variété
qui a fait ses preuves : sur
29 essais pendant une durée de 5 ans - jamais chute de rendament à
cause de fa pyriculariose - rendements variant entre
1 ù 4 tonnes/ha.
IRPA FLEUVE
En prenant comme exemple la SAED on voit la necessité
de limiter le nombre
de variétes.
SAED
La tendance à la SAED est de se limiter a deux variétés,
y" pailb cuit ure, pour la production.
Seulement il existe des conditions
particulières
air 1 'on fait appel aux variétés particuliéres : si
dans les périm&tres
de la SAED 1'IKP et la Jaya dominent largement
il faut y ajouter d’autres variétés
spécifiques à d’autres
condi-
tions. Exemple la B 52-37 qui est une variete résistante h la ..:c
salinite.
DGPA
La limitation des variétes
de riz
en multiplication est
nécessaire.
On doit s’orienter
vers la satisfaction des besoins en
semences (pour 1 ou
2 variétés)
des conditions de rizicultures les
plus représentatives pour permettre à la recherche de stint6resser
à d’autres
espéces (mars, sorgho etc.,.) où il y a encore des
pro-
grés t3. faire,
avant et
en vue de réalisation des barrages. Des
perspectives
d'une double culture : riz-riz ; riz-culture d’autre
chose..,
11
,I.S.R.A,
Il c o n v i e n t d o f a i r e r e m a r q u e r
que p o u r l e c h o i x d ’ u n e variéte
d e c u l t u r e d o n n é e i l n ’ y a p a s s e u l e m e n t l a p r o d u c t i v i t é . 11 fout
considérer aussi des aspects comme la résistance 2 certclinos maladies-
ses qualitgs t e c h n o l o g i q u e s - gustatives...
Le nrogrammo d e d o u b l e culture e s t a c t i v e m e n t m e n é p a r lû
recherche au niveau du Fleuve.
-Si lc r i z d ’ h i v e r n a g e a troUv;T u n e s o l u t i o n uvec les vasic5tés telles
q u e 31,YA, Ii,3 ot 03 684 D il n’en est pas de m@mu p o u r l u s c u l t u r e s
d e cuntro saisons
c h a u d e et froide. Notre s o u c i s est de tr(JUVer d e s
’ v a r i é t é s p l u s o u m o i n s t o l é r a n t e s a u f r o iB (programme ADRACI)
,-Le programme do double c u l t u r e n’est p a s s e u l e m e n t r i z - r i z m a i s a u s s i
riz-b16 o u s o r g h o . M a i s i l s e p e u t q u e le riz soit, à l’heure a c t u e l l e ,
l a c6réalc q u i valorisn le mieux les aménagemonts agricoles sur sols
vertiques.
=ne p e r d o n s p a s d e v u e l’immense d ’ o r g a n i s a t i o n p o u r r é a l i s e r u n e
[double ou une triple culture en milieu paysan.
S ’ a g i s s a n t d e l a r é g i o n d e l a Casamanco :
-1’IR 8 e n c o n d i t i o n s de n o n s u b m e r s i o n et do sols non acides a fait
ses preuves,
L a 03 684 0 en conditions dc sols acides donne de bons résultats,
L ’ o b j e c t i f d e l a r e c h e r c h e e s t d ’ a v o i r u n e vziété a l l i a n t l e s d e u x
caractères.
C’est un travail de longue haleine.
S ’ a g i s s a n t d e problèmes
relatifs à l ’ e n t o m o l o g i e n o t o n s 0
-la r é s i s t a n c e a u x m a l a d i e s n’est pas quelque c h o s e d ’ a c q u i s u n e f o i s
pour toutcs mais il convient d’etre prudent et de maintenir tout ce
q u i , u n j o u r o u l ’ a u t r e , p e u t s ’ a v é r e r u t i l e d a n s l a s y n t h è s e d e
quelque chose de supéri,eur.
-la r e n t a b i l i t é d u t r a i t e m e n t contra l e b o r e r n ’ é t a i t p a s l e b u t d e
l I expérimentation.
-#il y a t r o i s ans que la recherche posait au développement l’oppor-
tunitb des études sur les pertes de récolte
d u e s a u x r,luthodes d e
c o n s e r v a t i o n à l ’ é c h e l l e i n d u s t r i e l l e , L a rgponsa formultie par l e
d é v e l o p p e m e n t é t a i t n6gative p a r c e q u e , pensait-oq, l e !lro$.l.&me
n ’ é t a i t p a s u r g e n t p a r c e q u e n e s e posait pas, Flaintensnt
q u e :Le
problème est d ‘zctuzlit6 e t 4u’on e s t a c c u l e , l a recherche e s t d a n s
l’impo:sibilit6 d e f o u r n i r u n e r é p o n s e s u r
wesurc.
g . G . P ._r\\ .
Des problèmes se posent, ils doivent trouver
u n e solution
à u n n i v e a u d é t e r m i n é , C ’ e s t BU n i v e a u d e s programmes q u ’ i l f a u t
déterminer les priorités, Il f a u t réorienter 112s p r o g r a m m e s
p o u r
résoudre les problèmes connexes
qui surgissent au lieu de demander
des moyens supplémentaires.
1 2
1.S.R.A.
D i s t i n g o
- nous sommes f i n a n c e s p a r p r o g r a m m e s d o n t l a p r i o r i t é e s t détcrminee
p a r l e s autorites a u s s i b i e n d e l a r e c h e r c h e q u e d u d é v e l o p p e m e n t , 1 1
e s t l o g i q u e
@-tout t r a v a i l s u p p l é m e n t a i r e n é c e s s i t e d e s m o y e n s sup-
plémcntcires L3
- p r o b l è m e s connexes, Il n e s’ a g i t p a s i c i d e problemcs c o n n e x e s :
le t r a v a i l d e r o c h e r c h o e s t 1’Btude d e s p e r t e s d u c s a u s t o c k a g e a u
n i v e a u i n d u s t r i e l , secco de regroupago de 1’ONCAD.. .
L e financ*.ment C A D I e s t destin6 5 l a t e c h n o l o g i e post-récolta
au niveau paysan ; iJ. n ’ e s t p a s q u e s t i o n d o d é t o u r n e r cas m o y e n s d u
ICRDI v e r s d e s s t o c k a g e s i n d u s t r i e l s .
I- i l y a u n e q u e s t i o n d e competencc a u n i v e a u d e l a r e c h e r c h e e n
Inatiero d c s t o c k a g e i n d u s t r i e l : e s t - c e le CI;IRA o u e s t - c e J.‘I.T.A. 5)
DG PA
!In p r e n d r a acte d u p r o b l è m e e t determinera : q u e l . n i v e a u
d u C.î;J.iT:.A. o u d e 1’I.T.A. f a u t - i l é t u d i e r l a q u e s t i o n d u s t o c k a g e
i n d u s t r i e l .
]:.S.R.A.
L a c o n t r e - s a i s o n f r o i d e s u r le f l e u v e e s t l a m e i l l e u r e c o n t r e
s a i s o n s u r l ’ a n n é e p o u r l a c u l t u r e d u s o r g h o ; il n’est p a s q u e s t i o n
de 1 I abandonner. P a r c o n t r e l a contre s a i s o n c h a u d e e s t a b a n d o n n é e .
S u r l a F l e u v e i l y a t r o i s p é r i o d e s d e c u l t u r e
- 2 b o n n e s
. l a c o n t r e s a i s o n f r o i d e
l ’ h i v e r n a g e
?
- 1 m a u v a i s e
, l a c o n t r e s a i s o n c h a u d e
C o n c e r n a n t l e p r o b l è m e d e s o i s e a u x u n e s o l u t i o n gdnétiquc e s t h exclure:
l ’ u n i q u e s o l u t i o n û i’hcure a c t u e l l e r e s t e 10 g a r d i e n n a g e ,
L e p r o b l è m e r é e l , p o u r l a c u l t u r e d u s o r g h o d a n s 1-c f l e u v e lest s o n
i n s e r t i o n cians le c a l e n d r i e r cultural d u p a y s a n .
SAED
A u n i v e a u d u f l e u v e l a c u l t u r e d u s o r g h o n’est p a s p o u r
d e m a i n p o u r c e s r a i s o n s :
- L e problb m e d e s o i s e a u x s e p o s e d e f a ç o n a c c r u e e t n’est p a s prot
d’être resolu.
- L e p a y s a n préfére f a i r e d a l a t o m a t e o u d u r i z p e n d a n t l e s contre-
s a i s o n s ot lc s o r g h o , s e u l e m e n t , e n decru.
- e n c u l t u r e irriguec loe t e r m e s s o n t : r e n d e m e n t s - c o û t - p r o f i t Y
1’2 s o r g h o n e semble pas économiquemont viable.
&.S,R.A.
L’opportunite d u s o r g h o s u r l e f l e u v e e s t u n e q u e s t i o n dc
p r i x a u x p r u d u c t c u r s e t d e c a l c u l d e c h a r g e s r é e l l e s :
- l e s
c o û t s d e p r o d u c t i o n a p p l i q u é s ü. l a SAED n e s o n t p a s l e s c o û t s
rQe1s.
13
- les essais ISRA-SAED implantes 6 Dagana Ndiangû et PJgoumba ont, du
point de vue 6conomiqua, tellement int6rcssci les paysans qu'ils deman
dent l'extension dos aires d'essais,
- Notre problème c'est .La vulgarisation et nous avons des semences
mais cela
ne scrnble pas intéresser In
SAED,
CT/PFi
La SAED pour
une question do rantabilitc intcrnc l(s tockage-,
commercialisation,
rembourscmcnt o n nnturo
) n'a pas d'inf!
éret à
? ? ? ? ? ? ?
favoriser l e s o r g h o . Il e s t supprenant
de penser qu'un paysan du
fleuve prefére la
tomate au sorgho,
DGPA
-
-
L'objectif de la SAED,
en tant que soci&té d'intervention,
é t a i t 1::
riziculturc. Ilaintenant la SAED est une ssciét6 de devclop-
pemcnt :~vec la
vocation de couvrir l a totalite
des productionsf
il est souhaitable qu'elle pense à l’introduction cfu
sorgho en casier.
2-1-2
Fertilisation
1 !; R A
[-*optique prise par le gouvernemcnt
en matière d’agriculture :
-
une agriculture
intensive passe par
l'utilisation de formules
con-
centrées pour avoir des rendements elcvUs.
- effets
directs
des engrais
plutBt qu'effets résiduels s sols pauvres
filtrants, su jets
aux lessivages
des engrais.
-170~s t r a v a i l l o n s sur
Vutilisation des sous produits agricoles :
biomasse - g a z d ’ é c l a i r a g e - e n g r a i s o r g a n i q u e s ,
Soulignons
que les engrais sont rentables
seulement et seulement si
toutes les techniques contingentes à l e u r u t i l i s a t i o n o n t é t é c o r r e c -
tement appliquées,
L ’ e n g r a i s coQt t-il
c h e r ?
D;ans tous les pays du monde l’agriculture
est subventionnée. Quand on
parle
d'économie en agriculture
il faut la placer
dans son contexte
généra!.
a dans l'économie du pays.
AIJ
Sénégal si la production de l’arachide
chute l’économie du pays
en fait autant, La subvention de l’etût p o u r l ’ a g r i c u l t u r e
n ' e s t
qu'un du.
&.G.P,A.
Dans un pays comme le notre
il est souhaitable de tenir
compte des conditions socio-éconumiqucs pour que les techniques
éprouvées
par la recherche
puissent etrc
utilisées, le dialogue
Recherche-Développement doit être
plus étroit pour
surmonter les
problèmes majeurs qui entravent notro agriculture : l’eau et. 1~:
faible revenu
du paysan,
Nos préoccupations tiennent compte des r6alites paysannes
car 1513
I:g,'ha de fumurc: quolquu soit la formule ne demandent pas un
gros investissement et cela correspond à la restitution des expor-
tations d'une cul.ture aux rendements très
Inoycns au niveau paysan,
l-e problème de l’engrais
est au niveau dc: l'industrie, Quel-
que soit la formule proposée
par la Recherche et le Développement, on
a b o u t i r a a u niveau industriel,
à la formule d'indexation des prix
que
la Recherche ou le Développement ne maitrlsc pas. Dans la formule
d'indexation
des prix entrent
en jeu des charges très
lourdcs qui,
on réalité, sont ou peuvent 8tre
largemont amorties par les ex’por-
taticns.
Le dialogue 2 établir
doit etre cntro le DBveloppcment, 1s
Recherche et 1’Industri.e pour
que les prix
ne se mettent pas à grimper.
I.S,R.A.
Une généralisation
de i!emploi des engrais serait
une bonne
chose d'autant plus qu'avec l'hcrbicidc sur
engrais on ressoudrait
un
problCmc majeur : l ' a p p l i c a t i o n c o r r e c t e d e s e n g r a i s f o r a i t d’une
p i e r r e d o u x ci:up,s, On rentabiliserait l’engrais du fait
q u ' o n
aurait
m o i n s d ' h e r b e ct o n a u r a i t unti moillcurc u t i l i s a t i o n d o l ’ e n g r a i s
(avec respect
d u p r i n c i p e 150 kg/ha)
CT/P.f)
Sujet passionnant qui mérite d’@tre
discutg en profondeur
avec le présence
des quatre ministres
: Le f+inistro du Dévoloppcncnt
Rural, le
Ninistre du Développement Industriel, 10 flinistre de
l.'Economie et des Finances e t l e Secrétaire
d'EtaI; ü 1~ I:ccherc:hc
Scientifique et Technique. C'est un probleme global A discuter
pendant
t r o i s jtiurs, rin aborderait les
a s p e c t s agrcnomiques,
industriels,
financiers d o s p r i x ,
de 1'6conomio nationale. Il y vo
de nos prograiil-
mes
a l i m e n t a i r e s e t d e n o t r e b a l a n c e d e s p a y e m e n t s , 11 f a u t étudier
l e p r i x d e s e n g r a i s , noJs m û i t r i ç o n s c e r t a i n s facteurs e t i l
np f a u t
pas que d’autres
décident à notre
place, CO qui nous manquo D «rga-
nisution et coordination.
D.G.P.A.
Sans avoir epuisé les sujets de discussion nous pouvons les
suspendre ti leur niveau
actuel. Etant entendu que les réunions
régiona-
les
ct les contacts entre la Recherche
et le Développement seront
des occasions de poursuivre ces discussions. Félicitons nous
de la
tenue de ces débats d'un haut niveau qui ont pose un cortain nombre
de problèmes & résoudre,,
LES
s u g g e s t i o n s f a i t e s pour
la multiplication et m@mc
1 f élargissement de ces rcncJntrcs sont certainement acccuillies f avo-
rablement p a r l e t o u t le monde.
E n c e q u i c o n c e r n e l a rencontre i n t e r m i n i s t é r i e l l e l a c o n t r e
j u g g e s t i o n q u o jc v o u d r a i s f a i r e e s t c e l l e - c i , T e n a n t c o m p t e d o l a
position do notre camarade (CT/PM), qu’il puisse introduire
la question
par le niveau supérieur. Etant donne
que vous avez participé a ia
réunion
des 5.M. qui a posé
un certain nombre
de probl$mcs qui consti-
15
tuent des pr6occupations pour le gouwornemcnt et qui intéressent
plusieurs ministères. Du f a i t q u e v o u s vous trouvez 5. 1.~3 Prémnturc
‘vous pouvez Gn rendant compte s u g g é r e r cela et peut fitre damandcr
a u Prcrtiisr Ninistrc de l e s t r a d u i r e s o u s forme d’instruction aux
différents 1,linistres,
Cola permettra de faire cette rcncontrE q u i n o p e u t q u e
faciliter l a c o o r d i n a t i o n q u ’ i l d o i t y a v o i r e n mcitièru d e p o l i t i q u e
économique.
3- PROGRAîlME RGZICOLc 1980-81
Arachide
rj 0 r d : Kdbémcr, Tivaouane, Thilmakhrr 2 3 vc:;.riétés I deux hâtives
et la 73-33
Secteur Centre-Centre Sud
Nguckhoh-Boulel-Gossas : 57-422 ; 73-33 ; 2~-2[)6
Thiènnba-Pater-M~~acké
P 57-422 ; 73-33 ; v '755
S o r q h o
Nord o Ndièmane-Boulel-Dagana (irrigu6) 7 ou B vari&tés
s6lcctionnées pour la vigueur ti la lLrvéc, précoces,
Sud : 10 sites : année d'évaluation officielle du programme sorgho
Sine-Salaum : Darou-Nioro-Thyssé Kaymor-Kcur Samba-Boulcl,
Sénégal-Oriontûl
: Maka Sinthiou i,?issira
Czsamance
: SOfa-Djibélor
Bambcy
c Site irrigué-site non irrigué-Ndièmane
Niébé
Lnuy :~-Banbcy-Séo-Nioro-Séfn
(Safgrad)
Riz pluvial
Enampore (pluvial nappe), Hampalayn (pluvial aquatique),
Simbandi (aquatique), Séfa (pluvial) Dianc,ba (pluvial) Vélingara
(pluvial) Di?gana (aquatique), Plaka (pluvial), Missirah (pluvial)
Sinthiou (pluvial) Kédougou (pluvial),
'Techniques culturalcs
.
ManPalayo-Sinbandi-BiynonamBa~~bali-}~ounkané-Dabo
Séfa-Ndièmanc-Bambcy-Thiènaba-ThiLmakha
C.N :
Thiès-Diourbcl-Louga
T , F . :.î : Boulel-Nioro-Geur Samba-i.laka
4- CALENDZICR DES .REtil\\JIONS REGIONALES
Réqions
Heures
xL.icu
Y
~~5/05/80
Diourbsl
Y h
Gouvernancc
05/ü5/80
Thiès
15h
Inspection
rl7/05/80
Fleuve(St Louis) 9h
07/05/Lio
Louga
15h
InsFection
13/05/80
Casamûnce
Yh
Gouvernante
16/115/CHl
Sine-Saloum
Yh
21/05/ao
Sénégal-Urienta Yh
5 - QUESTIONS DIVERSES
L’ISRA SC
dcmandc s'il doit continurzr ;! produire
des semences
de base car I1excrll;~lc
de ccttc annCr> n'est pas cncouragaant :
Un
nous denandc de produire des
s~mcnces de souna III sur
17 tonnes
de Production on n'en cnlcve
que! 30 kil.ogrammcs,
/
Les céréales
N:omme toutes 1.2s cultures C/c subsistance cons-
titucnt des problèmes que nous devons rosoudra rapidement,
18
LISTE DE:S PARTICIPANTS A LA REUNION E.M.
Prénoms et
noms
zrvicos
Sit::phn
DI."TTR
1
Bamboy
? ? ?
? ? ? ?? ? ? ? ? ?
Philippe
THUî1AS
s :
.J.
D;:kar
Georges
DELBOSC
S.S.
Dakw
R.
SCHILLING
CT,/'IlDR
Ph.
DIKANCHE
Arachide de Bouche/DGPA
M 0 m a r
NDIAYE
Chef do la Division dea Etudus do ka cpSp
BEillEl
I'J 1 A N G
Fonds Mutualiste de Développement Rural
Joan
CARBONARE
OFADEC
Serge
HERMANDEZ
CNRA/Rambey
YoussoLl
s r1 bl
SuDEVA/Dakar
Limamoulayc
CISSE
CNRR/Bambcy
Alain
I\\ PJ G E
ISfiA/Kaolack
Jacques
LARCHER
CNRA/Bambey
Saliou
N 1 A N G
ISRR/l<ûolnck
Mbaqnick
Sène
ISRA/RC Kaolack
Samba
THIAW
CNRA/Bambey
Sidy
GUEYE
PRS/SUMIVAC - Sedhiou
F\\ ly
NOIAYE
CNRA/B ambcy
Scyni
MA PJ G i\\
CNR!\\/Bambcy
Picrrr!
NACr!UIN
SODEFITEX
Cheikh
K E B E
IRPJ/Diourbal(PAPEM Ndièmar
Jacques
FAYE
D/SCS-ISRA
Gcbriol
I ; /-'\\ N G !l
ISf?A/Lc;uga
Arnady
Dionc
SrjDCVA/Kaolack
Gûtû
BA
IRPA/Diourbel
Gabriel
ARIAL
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Cheikhou A.T. NDIAyE
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