2 REX'UBLIW'E DU SENEGAL --I------l----------- ...
2
REX'UBLIW'E DU SENEGAL
--I------l-----------
c
MINISTERE! DU~,DEVELOPP~~JT RURAL
---------l-----.~----- M-s----'-dl...
ET DE L'HYDRA~-~~-
------l.ehs-l
DIRIXTION DE L'ELEVAGE ET DES
IXDUSTRIES ANII.&ES
* CEJJTRE DE ~RECHCIiZS .ZOOTECKN'IQUZS
--------1-------1--------~--~--
DE KOLDA
-1----u--1
.
DOCTEUR OEIAR BAN1
-=Un-
DIRECTEUR DU C.R.Z. Ïji$--kOLDA
.mw. - - -u_l_..-..---2.wm.m e-B...
I N T R O D U C T I O N
La reoheoho soàentifique occupe une place de plus en plus impor-
tante, en Afrique en général et au Sénégal en particulier et ceoi pour deux rai-
sons : d'une part l'utilisation&ionnelle
des chercheurs nation&& est plus
rentable pour les Etats Afriosins, d'autre part, la ma??trise des éoonomies afrim
oaines passe par le r,hoix des priorités économiques dont les bases doivent avant
tout $-tre jetées par la reohe%he et leur définition est mieux apprehendée
.
d'abord par les nationaux mieux plaoés pour défendre les intér&s stratégiques de
I
leur pa;ys*
:'
Graoa à la poli-tique‘ d'ouverture menée par le gouvernement du
Sénégal la reoherohe,Rans notre pays, loin drévoluer on vase olos, tient oompte
.
des apports fécondants de lrext&5.eur,
C'est la raison pour laquelle les pays
europ&ns w notamment la fiance - accepte de mettre 5 la disposition de notre
pays tous les moyens financiers, matériels e% humains pour acc6lérer la reoher-
f
ohe soientifique susoeptible de donner un nouvel 6lan à notre économie encore
%
,
loin de permettre un réel déoollage,
C?est ainsi, qu'en matiere de revalorisa-Lion des productions
animales, en particulier oelle de la viande bovine, il f'ut orée, ,il ya & d e
entre de reoherches zootechniques de Dahra dont l?objwtif Est
ze'bu pculh S&ég~ilais ou gobrs, des raocs &ovalines loaales et
de la ohévre rousse de maradio
En 1972, devait démarrer un deuxiéme oentro de reoherchos ZOCN
-/
teohniques à Kolda et dont le progromrno prévoit lgam&ioration
de la raoe
ntDarna, au mouton de osswxim3 grcicc à ltéJ6uae globalo aes faoteurs génétiques
et au miliou notamment llalimontation~
Ainsi dés mars 19721 lBéquipo teohnique en stage d'imprégnh
tion au centre de Dahra-Djoloff devait rejoind&e Kolda,
A-1 oours de l'année 1973,cette équipe s'est attelée à la mise
T
en place des infrastruoturos 0°C du troupeau de fondation + Elle oommenoe égale-
ment les premiéres observa&ions zootechniques oonformément au programme de rf3ohe~-
ohes élaboré en 1972.
A la fin du troisiéme plan, les travaux aoncemant les ol%ures, le dateau
d'eau et adduction d'eau, le parc à vaccination et les deux magasins prévus pour
le stookaga du matériel et pour la menuiserie furent réalisés à 100 pour 100,
Les travau;r des par-feux et de la bretelle reliant le C,R,Z. à la route nation-
1~ no 6 et qui sera entiéremeni, achevés au cours du ler trimestre de 9974@
(2)
Par ailleurs, le ohoix des thémes de reoherohes doit B-tre
fonotion de ltenveloppe
'nanoiére du centre, oe qui implique un statut partiou-
P
lier de l'établissement lui donnant 'plus de souplesse aussi bien dans la gestion
administrative du personnel que financiéret
Tant que le centre sera régi par les régies administratives
classiques,
auoun travail sérieux réellement soientifique n'y sera réalis&
A lrheure aotuelle, le recrutement d'un manoeuvre demande des années et depuis
1972, alors que les postes budgétaires sont retenus, ohaque année, le daotylogr+
phe et le méoanioien ne sont pas encore mis en plaoe* De plus, sur le plan budgé-
taire, l*insuffisanoe des crédits de fonotionnement etla non délégation des
orédits d'équipement dont le programme d'utilisation nrest pas encore approuvé
a a oampagne de culture fourragére à quelque@ semaines de la saisoQ des pluies
devient de plus en plus problématique - n
@Tf 'l.-t
aol 1 e pas la rationalisation de
l*ex&ution des t'némes de reoherches.
Le gouvernement du Sénégal, pour permettre
Q@/ spéoiaux de reoherohes que sont les CIRaZ + de Kolda et de
l
lkn d'eux, oomme oelui de Kolda en un centre dtélevage doté d'une autonomie
administrative et financiére dont la fonotion essentielle serait oommeroialeo Le
oentre pourrait alors d'une part sur le marché intérieur s'occuper de la fini-
tion des animaux pour la boucherie et de préparer des boeufs de labour gr%oe à
un oontrat à définir avec 1~ONCAD; d'autre par$ sur le plan du marché extérieur,
préparer de jeunes bovins ntdema destin& aux pays forestiers, ce qu.i~.Pfrirait à
ces pays toutes les garanties sanitaires et zooteohniques, Le Sénégal, par oette
exploitation rationnelle, éviterait ainsi le pompage trés grave de notre capital
b&tailo
Ces remarques, objet dtune longw réflexion sur le devenir de
notre économie animale enoore eu stade de l'acquis sanitaire et numérique ne
peuvent %tre appronfandies qu'aprés une étude plus sérieuse et une réceptivité des
F
autorités à la tendance actuelle en matiére d'encadrement du monde rural.
Tout projet de développement qui ne rapporte pas de l'argent tant pour l'éleveur
gue pour l*EItat,
entraPne non seulement la sclérose des agents ohargés de son
exécution mais aussi le déoouragement,l'indiff<renoe
totale des éleveurs dés lors
qu'ils sont réduits au r73le de simple spectateurs au lieu d'&tre de véritables
aoteurs.
L*ob; 3 de notre rapport n'est pas de développer ces remarques
mais de préciser, pour lrannée 1974, les points suivants :
4
2
- Présentation &téralo du contre
Y' Pzogwxmo de r?cheychcs scicntifiqqs
-' T~oupcau ile fondation
4 Pathologie
rO Z3o$cchnie c-k alimentation
L1x-c;r,?fi de C~D difforonts poi&s nous pxme-itra de oonclurc
sur ce rapport compte te-m de notre c:zpdrioxo
au GOUX-s dc ces deux dczniéres
années,
$
for% de l'zzondissemen%
de Dioulaoolon,
XnplantO dans le departement de Kold& *haute Casamanoe, le
oentre se trouve ainsi dans lrisohyéto des la200 mm* Ce d&partemcnt OOUVSL~ pr6s d-0
8.284l~1-12 pour une population de 106,583 habitants répwtSs dans trois arrondisse-
.-
ments et'rogroupant en tout 965 vlllagesn L'ethfinie peulh) dont la vocation priw
.w
*
oipale est l'élevage reprilsente 80 pour 103 de la population. Depuis aes dernikes
u
années, à 08tC des spkulation;i vég"i;ales traditionnelles Comme l'araohide, le -
mil et le ma!isl .les cultures de riz et de coton prennent de plus en ~LUS de lt5.1-1~
portenoo sous l*impulsion d?organismes d?encadrcment tri?s dynamiques (O,P& I
C,F,D,T,), Les possibilitOs de sou+produi.ts agro4ndustriels destinés à l'aliment
tation du bétail sont immenses oom$e tenu des rendements obtenus en oes produits*
.
Le d0partement de Kolda in ann& normale, enregistre, en moyen.
.ne. 1,216 mm de pluie par ane Os XI.":-beau de la pluviom&trie, favorise, dés les pre- -
mi&es pluies ia poussée de ltherbe-d'où la Iuxurianoe des p%turages essentiellement
/
domjnés sur les plateaux pax lQs%kdropogonEe s et des pennisetum et sur les baw
.
fonds, par des brachiaria et l'&agrostis.
Do juillet à Novembre, l'abondance de ltherbe.permet aux animaux
d'avoir une a~!-nllente oonformation, Dés le mois de dooembre, ltherbe 0ammenoe.à
séoher et se trouve partout à la meroi des feux de brousse dont l~origke n'est
wnnue de personne'& reste enoore complGxeç
De mai à juin, souffle l'alizC,marin vent d'Ouest qui apporte
?
aveo luiles pluies, Dfoetobre à mars? souffle l~harmattan, vend d'Est ohaud et
seo*
*
CM-te partie c'.) 'la Casamanoe oontinentale enregistre de tres
fortes temp8ratures de T&rier à juin aveo une moyenne annuelle de 27O7 dont un
m~&i.rmam de 209 et un maximum .de 340yo Le maximum de JH$*~~ Le maximum'absolu anrn.w
el se situe'à‘#c et le minkni--: absolu annuel à 7O-1,
.
.
.
:
Lorsque les feux de brousse eparg---i-k les p%turages, le oheptel
bovin fort de Il'k'JOO -@tes et gr%oe à l~exellente couverture sanitaire se trouve
dans un ét.at g&. .a1 satisfaisant. Les animaux sont partout trBs bl.$n oonformés
sauf quolquos sujets et on par-tioulier les veaux rong6s par les parasites présorû-
tent un aspect mGdîo5rea
Le oentro est divisé en deux sonoessions où sont %nplantG~s ~OS
iIl.iQcrsas infrast-s <I
Elle occupe 20580 ha et SC: trouve séparée de l(extdrieur par une
alôture périphQriquc de 5 rang&% de fil barbele, A l'int5rieur elle est dix&*
sée en 18 parcelles par des ulôturcs dont la longueur totalsatteint 58 km,
Dans chaque parcelle so trouve implanté un abreuvoir automa~iquo
alimenté par un cha;eau dPCau do 100 i?J o-l; un ~ésoau tréc importent de c;inslis;lp~
va I.
Z;ions,
1 !I, [
( ii; )
Les parcelles permc-ttont ainsi lrapplioation du systéme de roix+
tien en mati@re drcxploitation de lîherbc des p%urages dont 2,400 ha sont réscr-c$
.
V&J aux bovins ot 180 ha aux ovinsrJ
Dans cette concession SC trouvs C@encnt un parc à vaccination
auquel est incorporé une basoule p6swbétai.l o-E un couloir antiparasitaire coopero
D%ne superficie do 20 hs,ello abrite les bureaux, 8 logements,
la bouveri.o,la bergerie, le gazage ct un ohatcau d'eau dc 3 m3 q~Y3 alimente en
eau les maisonso
Sa canalisation principale esY reliée à celle du grand ahateau
dieauo Au niveau de la bouvcrie es-5 placée une basoxlc pése bdLac.1 pour la pe;ée
des veaux c-t des velles.
D~AX magasins sont construits dans cette concession et serviront
pour le stookage du matériel et comme magasin de mcnuiscriou
(Voir tableau ci-contre)
.a
<
11.
4
(6)
0 R G A N 1 G R h M I4 E
:- SERVICE IU PERSONlQX,
:
:
-
-
.
-.--1.----w
---.---iË,
: EQJIPE DES CL(ymTRES ;
GARAGE
1wLc0ïca3RIE
f-ËmIPE FOL-m--'
:
: : UI-P
: :
--:
Il-.
:
f
I
f
:J:
!
: BOVINE
:
BOUVERIE
STATISTI~ES
:
:
:
:
- Amélioration gén&tique
- S6lection massale - Dynamique des
- Diffusion en milieuéleveur
- Sélection massale
- Engraissement
pâturages
- des géniteurs et des
- Progény test
- Croisement
- Inventaire de
méthodes susceptibles
- Reproduction
- Observaticns-
l'existant
d'améliorer le ?%ndement
- Facteurs de productivité
génétiques
végét a1
du troupeau
- Croisements
- Essais de charge
- Encadrment rapproché
v Insémination artificielle
- Cultures fourra-
- Observation des résultats
- lilonte directe
géres SOUS pluie
obtenus en milieu rural
- Valeur d'elevage
z;u irrigation
- Boeufs de trait
- Méthodes ration@elles -
- Test de trypanotolérance
dktilisation
des
pâturages
- Iéthodes d'exploi-
tations des p%urages
f
L*organigremme du C,R,Z. a été &ta.Xi. en vue de rendre responsa-
bles tous les agents à quelque niVeaU que ce soit, En effet, oeux+=ci ont tendance
a attendre tout du Directeur et au niveau du personnel d'éxeoution lleaprit font-
tionnariste
" fait qu'il n'ya pas ._ ?cffort constant et d'esprit dtqinitiative pour
lgexéoution correcte de,0 ti'avaux1 CC~S SCUIS dode est en rapport direct avec
lcabsencc d'un *+ t toi que la prime de rendement ou 10 13 &me mois comme
dans le privé*
Il ya d'abord la direction à la t%te de laquelle se trouve un
docteur vétkinaire zootechnicien specialiste de l'alimentation des animaux domcs-1
tiques* Sont rattachés direotement à la direction, les servioes de comptabilité,dc
secretariat et du personnolu
Le service gkéral regroupe l'ensembla du personnel d3exéowtion
et comprend 8
Y- Lldquipe des clôtures Ch=argée de llentretien et de la surveillan-
CO de COS cl8tures~
elle est oomposée de 3 ouvriers sp%ialistes dont un éleotric~
oien et un plombiera
"2 L'équipe polyvalente composée dos manoouvros non spécialis& du
service général.
- Le service du garage regroupant l'ensemble des chauffeurs sous
la responsabilit6 d'un mécanicien chef de gar=age.
- Le service de menuiserio à la tGte duquel se trouve un menui-
sier &éni&e oharge do l'entretien du mobilier de l'l%at et de tous las travaux
do menuiseriec
m Le serrice de mqonnerio dirigé par un ouvrier spécialisé et
assurant l'entretien des logements administr&. D
P
h oôt6 de ces services regroupant ltensemble du personnel d?e.~&
cution se trouvent les services te&.niques directement rattachés à la direction,
Ils sont regroupes au sein de 4 sections à savoir :
- La sectionffxnéliomtionftbovine
à la t@te de Iaq-uelle se trouve
un I.T,E31,A, et deux AoTcE.IA, cette section est responsable du servioe des
bovins conformément au calendrier d'observationa LjXlo dispose à cet effet de
bergers chargés du g
des animauxs Elle sroocupe également de la sant4.
animale et dé-tient tous les registres où sont mentionnees les activitCs et les
observations eff%ueea au niveau de la section*
-63)
- La section II emélioration ovine ta sera ÛhargC du suivi de la
sélection ovine et sex dirigée pxr un b,T&I&
- La section I3 cultures fOXlXYig6res L; alimentation 'l scoocupe
de la oonnaissance des difforentes esp&es
fourragéres de la zone dZimplanta-
tion du oentre, du oxq&emenU des animaux vis à -vis de oes fowxxges, Elle est
responsable également de la cgmpagne de cultures fourragéres et de fenaison de
meme l'~~nventaire dos sous+woduit~ *3 agrcwindustriels susceptibles d'&re utilisés
en alimentation du bétail* El10 se rhargers aussi de 11ex6cution oosrecte des
themes de mise au point de formules alimontairos
Q partîr de ces sou*produîts
agro=+îndustriels(toutioau dZaxchide, graine de coton, farine basse de riz, sons
de mil etc..0 0)*
CI La ceo~~îonl'~~atistiqL1esp
documentation et vulgarisation11 sera
-
chargée de éollectc~ toutes les informations au niveau des sections au cowx de
lrcxécutîon dos thémes de rochwohes,
de suivre l~&olution de la recherche
zootechnique dans d'autres pqys à travers 10s publicationso El10 se ohargers
également de la vulgarisation en milic;u élevew de s résulta~ts ob4;en3s en station z
Placement des futurs giniteurs, vulgCarisation des recommandations de formules
alimentaires ayant donnO des résultats,satisfaisents~
Elle devra contrôler
l'application do s recommandations de 7.'équipo technique au niveau des éleveurs
et rendre oomptc chape ares& des nouveaux résultats obtenus à ce niveau0
4-PERSONNEL-
LJ--1 Effectif
.
i9)
1 N%le de solde 1 Prénoms & Nom
t Grade et fonotions
1 Affec&t&ions !
&. t
1
t
1
I
I 057.007/E
1GmarBAIUI
!Drr Vét. de 4O cl. l" éch* !Directeur du CRZI
I 056893/A
! Djibril DIAW
IJ.T.E.1.A. Adj.de 2O éch,
!Resp. de la Bouvl
) 05r18+'c
! Mame Hor FALL
I1.T .E,I,A. stagiaire
cultJ?ourragéres !
'1 35874/C
! Mamadou DIENG Dagobert
!Insp.Expans.Adj.
101,2~éoh.IStatis~Document~l
J 4093O/J
i Sidya DJI&k~'~
lA.T.E,I.Ao201. 3O éohelon Idétaché à la Bouvo
1 4412T/D
! Mamadou DIA'M?A
IA.T.E.I.A, 201. 2 échelon 1 -:-
-:- !
! 44W/F
1 NamadouDIEHG =
!A.T.E.I.A. 2~1. 2O échelon !Statis.Document.!
! 3580311
I Omer DIEIXICU
Ilnfirmier Ord.de 2O cl.
!Cult.fourragére 1
1' 1071O/A
I Amadou COULIBALY
1Commis.ExP.Cl.Except
lUest.Comptable I
i 24.036/A
! Bouna N'DIAYE *
!Agent dradm.Ppl.lo échelon 1Secretaria-t
I
1 55571/A
1 Abdourahmane DIOUF 1
!Chauffeur Aux.Ech.'+ech.3 !Chauffeur
!
i
: 5@9O/Z
1 Djibril BA
/,'
1 -t- déc. ota. A 2 éoh.
I --:-
1
î 2 ,,“/C
1 Cheikh DIOP , _.."
IChauffeur déc. Cat. A
!C;hauffeur
II
!-353169fC
! Demba COLY
!Conducteur d'engin 4O oie, CO d'engin
I
1351177/B
ISidyFasaNIRNG ,-
Walefrenier deot 4" oie.
IStionJ3o~verie
1351178/0
I Samba SABALY
I -t-
-t-
1
O-:-N
1
1351175/~
1 Goundo BALDE
]Berger déc. de 3* oieo
1
tw:Bn
1
1361176/A
! Kou$sang BJ‘DE
I u:r
,+a
1
-z+-
1
M174/A
1 Abdoulaye BNIKY
1 m:-
CM:-
1
-s-
1
!35117-@
I Lamine KOEPA
Mnoeuvre Sp. de 2O cieo
IServioe génér& I
Igll7qB
I saloum !COURE
1 t=+9
II:,
1 ,:,
1
1
!35116y$B
1 Abba BADJX
I
-+.0
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1 cg-
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!351171/D
IMamadou COLY
1 I:N-
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1
Igll?O/E
lAbouNIAN$
I
w~œœ
œ:4
1 -p-
!
- Affeotations -
Monsieur Mame Mor FALL, I,T*E.I.A., affeoté au C.R.Z. de Kolda
par note de servioe no OOq633/EL/Ui/D~ du 22*12*72 a pris service le Zrl .73*
Monsieur Mamadou Dagobert DI-JC, Inspecteur de ltexpansion,af-
c&
feot6 au C.R.Z. par note de service nO OOl~~l/hIDR du a mai 1973, #pris ser-
vioc le 6711973.
c
Monsieur Abdourahmane DIOUF, ohauifeur Auxiliaire Nomle de
solde 0055*57l/A, henéficiaire d'un congé administratif de 63 jourslaocordé par
décision no 003403/MDR du 5/4/1973 a cessé service le l-9-73- date de prise de
service le 3311073~
Monsieur Mamadou DIFXG, AaTOEOI.kJ,Nomle de solde 4,:~ '27/f,
bénéfic+aire d'un conge administratif de 3 mois accordé par décision nO0063&5 du
,@,6,73 a cessé service le 14~8.73~ Date de
_.,._ li service 15d.j.73
Monsieur Djibril BA,chauffeur décisionnaire nomle de solde -
54.8gO/Z, béneficinire d'un conge administratif de 63 jours accorde par déci-
sion no Ol@O@DR du 2alla 72 a cessé service ie 102073,date de reprise de
service le 6,4~730
4 -3 BESOIN EN PERSOl'JNEL -
.-
Nous ne cesserons de le souligner, l'un des points faibles de
Y
notre administration Senégalsise e% la centralisation de -bous les pouvoirs de
décision au niveau de Dakar, La recherche implique une methohlogie de travail-
Tout chercheur doit planifier toutes ses actions et mener leur exécution en
fonction des priorites retenues. Or, dans le cas actuel de notre administration,
il est vain de vouloir prévoir dans la mesure où une décision de 24 heures
ntcessite deux ans avant d'8tre prise0 Ceci entraîne une perturbation grâve et
entraine la non éxécu-tion de tel ou tel théme de recherches0 Le chercheur,d'annéo
en année désapprend, se décourage et se sclérose trés rapidement* Beaucoup plus
qukn probléme d'avantages matériels, c'est un probléme d!épanouissement in-t&-
lectuel qui se pose aux Sénégalais dépendant financiérement de l'E%at Skégalais
ocmme c'est le cas drz COR.ZO
Lorsqu?on nPa ni indemnité de Direction, ni prime de reche-
che,ni prime de-&&< qw d'autres sénégalais benéficient, si l'on n'a pas
de suroro~t l'avantage technique ce qui implique le pouvoir de décision,alors,
trés vite l'on perd son propre tonus et le doute plane autour de soi quant à
l'accomplissement pc%01 de sa mission face à ce que la nation attend de 'Jsti b
CPest le cas pour le C,R,Z, de Kolda où nous n'avons pas cessé de nous rendre à a!A r
trois fois par mois pour nous occuper de ces problémes car la lenteur du circuit
pour recruter 10 personnel d'exécution impliqua de notre part une présence
permanente au viveau de Dakar,
(11)
L'absence de mécan
‘.en malgré un parc automobile importa;n-t
pose de graves problèmes pour le contr0le et l'entretien des v;hicules d'autqt
plus que..les chaufïeurs affect&
au C,R.Zo n'ont aucune formation m&caX@leb
Le secrotariat est toujours sans secretaire et 10s JJ& correspondances o-t rctp-
ports à liavenir seront cnvoy6s mE=nuscritsO
Si les dossiers du personnel d?exécutic.. -iont examin6s et les
engagements obtenus au cours du premier trimestîz
'g74? $&;~';pparaisse&t
alors comne indique dans le tableau ci-dessous a
~31f115*--r=P.=W-=r3”5~~-=-r~r:~=u=.r=rr-7----LI=--=-*-=-.=r*=2.=---r=-~-~~--SI=
1
1
a
t
I
Poste à prévois
!
Nombre
!
Obwrvations
1
I
!
1
!
Iu_ -->.
- -
1
!
!
I
1 Chauffeur . 0 0 . . o e . . ,,
!
1
!
!
1
!
!
!
I Hécanicioien e o 8 p . D o Q
!
1\\
!
1
t
!
En cours de
! Dactylographe . * e . . * z, ,
!
!
!
!
!
I
! Nanoeuvres
l . 0 . 0
e * 0
10
!
!
1
!
!
I
!
! Bergers
l . il * . l 0 .
I
5
!
!
!
1
I
I
I Gardien
L; . * e l . . 0
I
1
!
I
1
I
!
!
1 Planton
0 . . . 0 . o . !
1
!
1
I
!
!
i
I
I
-.-.
Il n'est pas n&essnire, au delà de vingt (20) manoeuvres
i
cng&agés d'augmenter le personnel d'exécution, Seul la mise à la disposition du
CcR,Z. de crédits de main doeuvre temporaisu a'avèru plud rentable et plud
rationnelle, Ceci permettra au service de ne pas rester dans u%e position
d'attente permanente et de mener à temps ses ac%ivit&s, Signalons qu'au moment
où le Kinistèrc du DBve1oppemcn-t Rural opte pour un. systè,:le rendant les struo-
turw des différents services qui lui sont rattachés beaucoup plus souples et
daic un souci d26fficscitEc il serait-= plus judicieux de permettre au Directeur
des CoR,Z4 de pouvoiz recruter directement leur personnel e-t ce dès le prochain
exercioe budgét&&,
Les credits pour 1lannEe budgétaire 1973/1974 se chiffrent
à 32338,000 de francs C.F,,?,a pour le fonctiomlement et à 5,000,000 CFA pour
l'&~ipement~ Les dGpcnses ccmmunozf frais de missions, entretien et réparation
de vehictiles s'élèvent en tout et pour tout 5 600,000 francs CFA0
Les crklits de fonctionnewzn-f ne tiennenet pas compte des
réalités du Centre et ne sont
etsnus en fonction des thèmes de recherchesa La
c
manière dont est élabo&é
F
le b dget du service de l?Qlevagc pour les services
olassiques dépcndwts n'est pas applicable au budget des établissement cypéciaux
qui évaluent leurs besoins en fonction des thémes de recherches. Une telle
méthode nlost pas retenue car au niveau de la direction, le servioe de la compta..
bilit6 se oontente dt--
r.Iu;noer un ohiffre sans rapport avec notre méthode d'élabora,
tioa du budgetr La minimisation du budgetdu C.R.2. peut porter préjudice à ses
differentes activités; il suffit , pour s'en oonvainore, de faire une étude
aomparative entre les propositions retenues au niveau de la direction et oclles
avanoées paz la direction du C,R,Z. les cr6dits relevant des d8penses communes
son* hiA
ants en partioulier pour le oarburant et lubrifiantsr Il su%-
fira de voir la rubrique paro automobile, moteurs et engins fixes pour s'en aon-
vaincre, Les frais de mission qui sont absolument un droit ne peuvent satisfaire
toutes les missions que nous sommes obligés d'effectuer oompte tenu des nombreux
problémes posds par l*Gloignenent, de Dakar où toutes les déoisions sont centrali-
.
séese
Le fonctionnement des groupes Qleotrogénes, dos tracteurs sur-
tout pendant la campagne de culture fourragere et de f,auche est nCglig&, Il ya
*
surtout lfaugmentation du prix de ces produits, prix jusque là imprévisible mais
gui rend encore plus dramatique la situation du servioe en matiére de carburant
-.
et lubrifiants.
Que& aux orédits dïéquipcment leur existence budgétaire n'est
que théorique et la recherche prend ohctque ennee un ooup sévére4 La notion de pla-
nifioation in--kduite dans notre centre est devenue d'année en année que th6urG
que8 Les depenses pr6vues dans cette rubrique ne sont jamais effectuées faute de
délégation de ces crédits. Trés souvent ils ne sont dél6gués qu'en fin d'année
.
budg&aire, voire du plan de développementc Là également, et dans le cadre de la
priorité aooordbe à la rcohcrohc scientifique, le ministre de tutslle devrait
user de son influence pour que ces crédits soient entiôrcment mis à la disposition
des tiheroheurs dés le début de l'année budgCtaire.
Certes, le gouvernement du Sén8gal a fait un effort louable
pour mettre en marohe la reoherohe Sénégalaise. Mais oet élen sera faussé si oeux
.
qui sont ohargés de,l'éxécuti.on oTmbien in~~a$~ mais eml.tcnte des pho5.x prior%tai-
res on laWt2Gre n'ont pas les moyens de s'panouir intellectuellement,s~ils
ntont auoun pouvoir de docision et aussi de façon aocessoire mais non moins z3.w
portante, si materiellement,
ils doivent ohaque jour à leur retour de bureau se
heurter à des problémes presque insolubles dus aux conditions finanoiéres extr&
mement pénibles qui 1~u.r sont consenties. C'est tout le problkne du statut du
oheroheur.Sénégalais qui est posé et auquel il faudra trouver une solution hv
e
T;~B dans l'iutérf3-t du pays.
Camion Berliet type ~62 J
I
1
Moteur DiCsél
Bcrliet
I
:
! 592340
,
VW.Camionnette 7000 kg f
9QV
f V,I?,
' 6012~~0
0
84 berline
I
' Renat~lt
j 5g1140
R4 Fouqonn&te
1
1
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1 5939~SO
Txcteur
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DE 60.65 ov tp'
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T?%~OUT de 454~ Diésc~
-tYPQ 13
1
lkuoheuse xwtativo A$ !
toz1pi.e CquipOo de oou-
iKxlx type? 51
1
Rz%etx. fanQur à t,mlbour 1
JüyPQ 91
I
Remorque 4 Tesemis potiC4
basonlmte paz ve&n w=
d??xïLique
avec alimenta-s'
*lion pax pompe tpaotexr 1
bC&lle osique mkaniqu~
Equipomen-l; fourrages
Prosse mmasseusc3 ;;Qe m*l
20
:
dcoessoisos trrtoteuz? -pou2
:xmorque et stabilisateu 7
Geuloir d'aspisation an~*[
tipaz~asi~ai~e,oompxwnant
a&e= d'aspiration COI+~
plet y oompris tous aco&
soires couloir ant&ieuzl
de presse plate forme
l
o+al de récuptiation
Bolo po-;pe aveu moteur '
japy à essenoe couloir j
d?sn trée et d'écoule-
ri1on-t
1
B2oyour mélangeur pu.l- *
nix aveo moteur diesel 1
Eroyeur par masteaux ct+
paoité 500 kg hea?a
t
-..
--. ------u
i
N,B, L7experience a mont& que nos inquiétudes quant à l~scquisi.=
tion de véhicules
et fourgonnette, cxwionnette
adapte& à h rf&iOn
on 1970, ces v&icules sont déjà 2. ré-
former, leur état &ant trés mai;vnds e-: les rdparations de plus en plus ooutouti
ses d'aU%a%% plus que faute de m6canLcienf
iZ0U.J
faisons appel à des pziv& dont
la conscience profossionnella esJü nouvcnt tres doutcus30 L 2610ignement du centre
par rapport à Dakar justifie inconskex~ablemen-t la mise $, la disposition de la
Direction du CoRaZc d'un v&iouic de liaison 1dsez s0l.id.e du type Peugeot fam&
liale La rigueur du climat? lzCloignement
roxden-i; les voyages extr6mcmen-t péni--
bios si l'on tienl oomp-te parfois des lonteo.:?a a~. boa de gambiea Faute d'un véhi-
cule acceptable, il devient do plus en PIES dk!?ficil
c de SC rendre à Dakar pour
1
suivre trés souirenl; !cs dossiws,
P~:L* ailleurs, p OUP les liaisons à lri.nt6rieur de la région , il
est indispensable do disposer dkne bnd$ovcr oh8ss2.s long, Le. transport du
personnel et des él6ves du centre à Kol.ds et kwcrsemcnt neoessite une peugcol
404 bachSe
Le programme do recherche soientifiqwz tel qu*i.l a été elaboré
et approuv6 par le ministOre dz Dkwloppomen-V
rural et la Direction de l'elevage
prévoit leamelForation dûs rases bovines, ovins et du milieu, Il s'agit d!un
programme à long terme qui peut occuper toute la vie d'un chexheur et devant
deboucher sur la mise en place de lignées bo-rines hautement produotives en viandez
en lait et de boeufs de trait, pour les moutons de souches à grand format et à
viande, LEon y parTriendra gr8oe à la parfaito oonnaissancc du milieu,o~est à
dire de l*alimcn-:ation ap~és une couverture sanitaire satisfaisante,
A court et à moyen termes~ I:on fera un choix des thcmes prier? _
taires en fonction des options socio-6 oonomiquos
151 gouverneacn$ des possibilités
financiéres de notre pays 0-V C?i niveau technj.oité des élevcursJ
Le p~?ogP2inmû ainsi retenu pr&oi'k :
-= La sélection des cspéoes bovQ@+ 4&!&vma-
I=I L'6-Jude de la physiologie de la reproduction
- Lzalimentation
- L'éixde des faotours de produotivité
o 10 cmi,4rpec'-
et le m6tissage0
C
.
O sont ces difforcnts thémos de !~echerzhos pour les bovins que
nous allons aborder de fqon r6suméea
T
(15)
I- SEIIEXSION -
Axée sur la production de viande, de lait et de travail, elle
doit aboutir à la constitution de lignées sélectionnées sur les plans oi-dessou*
- Précooité
- Conformation
<= Poids des adultes
-. Productivité
,~n arrive à oe resultat, aprés détermination d'un diagramme
de séleCtion par :
E%ude des courbes de croissance
Etude de la productivitG,
Etude de la descendance :
c Gontrkle laitier direct et indirect
2 - FU3PRO~cI!ION -
2-h Vaohe
.CikWaureau
&Etude d'autres facteurs de productivité
5-Croisement et metissage
64ulgarisation
~diesures trsnsitoires
7-h Troupeau de fondation
7-Z-= llrdmmx n@s au C,R,Z,
III,TROUPEAU DE FONDATION -
Ce sont les bovins d'abord qui sont mis en plaoe et avant la
fin de l'enn6e 1974 seront effectu&, .les achats des ovins.
Le C,R,Z, de Kolda s'interésse surtout aux taurins, partioulié-
rement au N*Dama! race ixypanotolérante et dono parfaitement adaptée à la zone
soudanoquinéenne,
Cette adaptation, dans toute la zone Ouest Mrioaine où
.
pillulent les glossines responsables de la transmission ,JQa S
de.8 trypanosomiasea fait qu'elle est aujourdh*ui demandée par tous les pzqqs de
oette souswx5gion.
Quelques cazaotéres préliminaires ont 6té retenus pour le oho&
des sujets du troupeau de fondation à savoir :
,
.
.
.
./*
L
*
‘
@
.
i
- Type NIDama J& grande taille
- Type N'Dams à robe fauve et à muqueuses noires ou bruna,
l3n daft) bien que les programmes actuels de sélection retiennent
suatout les oaraotéres éoonomiquent intéressan*s comme l'aptitude à produire de
la viande, du lait et l'aptitude au travail, le choix du caractére phanéroptique
nous est dicté par le go@t de nos futurs clients.
E;h effet, les éleveurs des pays forestiers semblent avoir un
oertain engouement pour les N'Dama à robe fauve. De plus, il semble que cette
robe serait plus pr??te de la souche d'origine d'où la possibilité de mieux conse-
L
ver certains oaractéres non moins importants telles que la rusticité, la fécondi-
.
té.
Irais cette option, pour le type de N'Dama n'est pas pour facili-
ter les achats des animaux car trés souvent ce n'est pas le type de bovin que
vend 18éleveur qui de plus, sachant que c'est pour le oompte de l'état que se
font les achats a souvent tendance à exagérer le co6-t réel de l'animal sur pieds.
Cette diffioulté à l'achat a été accentuée par les missions étrangéres qui n'ont
pas hésité à tripler le prix réel des animaux et dés lors les éleveurs ont voulu
.
maintenir les memes prix. De plus, au niveau de la frontiére Sénégal-Guinée Bissau
des ventes clandestines s'y operaient à notre détriment mais aussi de celui de
nos éleveurs car les sujets sont souvent achetés à des prix trés élevés aveo la
,
fausse monnaie.
Ces obstaoles ont quelque peu retardé le calendrier d'aohat,
Cependant, plus de 30 bovins seront aohetés autour de Kédougou dés le Ier trimes-
tre Qi 1974 et les derniers animaux en juillet 1974. Les femelles sont aohetées
de préf&ence pleines ce qui est une garantie sCire sur leur non stérilité,
L'effectif des bovins au 31/12/1973 appara?t au tableau ci-
dessous*
1 Vaohes
1
23
I
I aénisses
59
1
Taurillons
!-
2
1 Veaux
I
13
I
- --.s_-
1 Velles
1
9
!
I
!
1
I TOTAL =
1
114
I
I
!
I
--
l
2
--+-
Cas observés
Nombre de cas
O b s e r v a t i o n s
i
.
C o n j o n c t i v i t e s
2 8
Traités et guhrison
I
11
II
Coliques
par indigestion
2
11
II
Fièvre vitulaire
4
II
II
D i s t o m a t o s e
2
II
11
V a g i n i t e
1
Pica
3 0
Distribution de pierres
3 lecher et disparition
du pica.
Streptococcie
m o r t e l
11
F r a c t u r a
Morsures de serpent
Non déterminé
Avortement
.
Remarques : Les morsures de serpent sont responsables de 40 ‘$ des mortalités
*
( s o n t s u r t o u t dûes à d e s v i p è r e s ) .
e
La mort dlie à des fractures notamment fémorales ou du cou
par suite des m auvaises contention7i
ou çousEe lors de tentatives
d e passer à travers .i,es ba;:bclés
;cprésen-ce 3 0 7; d e s mortal-ttés,
I:l est 2 r-crnzquer q;r ‘ e n dehors d e s mozsuzcs d e s e r p e n t
et d'accidents, le taux de mortalitG par malaclia i,lfccticusa es-2
négligeable,
La distomatosc, parasitose dom?.nante datls ic département
de Kolda est pvesque Lncaistante ou ZRZ. U n s e u l c a s c l i n i q u e a G-Le
observa I Cependa,lt un prélèvement coprolog2q~1c
aux Tins d'analyse
permettra de CO~C~U~~, de -?açnn SU::~ de ?';:bsenc:e de cette affec-h
tion gr"àce à un déparasitagc syk:té;nat.iquc da -~CIL!S les animaux du
Centre.
‘Le pic?, os-!! élus frCgl!ent 0-i; rn r::ppoz-k avec la teneur
t r è s f a i b l e d e ?.“hcrhe e n certa.inc mi,~érau;:. C e p e n d a n t , S a m:i.se 2
l a d i s p o s i t i o n du piczrcs à lecher et la disfribution de chlorure
de sodir.lm aux animaux l'a fait C:iL;,,.. ;u?-k3.
3-
PiOT~C:ÏiON S,%l :T?Ij?f
Y._.. .Is . __ _..._ . ._ * ., ._. _. :.
L e s ailimau::,
d è s l e u r az-zZ.</6e au Cent::2 ~0;l-i; s o u m i s 2
une série de traitements m6clicaux .lr,zs de lcu:: ;n.i.se en quarantaine
à savoir :
- le dGparas!w?age ext;cLne ;31u ticidc;
.“S i1.e d5parasitage :Inkcrne
a u vad&phen e-k a11 d o v e n i x ;
- l a vocci.ns-izion con-k-c les maladlcs e s s e n t i e l l e s telles
q u e 1-a p e s t e , l a pGri?z-umonic
c-L: Les maladies teliuri-
ques (charbon, pasteurellcse).
Un regiskrc
sanitaire c:Gterninc les dates dc: zsppel des déparasi-
"cages et tics vûcsinctinns.
".. /
m..
4-
ETUDES ZOOTECHNIQUES - ALIMENTATION
--a f . . a.-.
-PyIIppLI-
1.
Conduite du troupeau
y1 ---
-.-
Il s'agit dans un premier temps, de procéder à la multi-
plication des animaux à partir du troupeau de fondation.
Les thèmes
de recherches s5appliqucnt surtout aux animaux
nés au CRZ, de père et de mère connus.
Les actions sanitaires, -~'alinientation
rationnelle satis-
faisante, la recherche de femolles fécondes devront pes-
mettre* de passer très rapidement de la phase de multipli-
cation à la phase de sélection. Les animaux sont divisés
en plusieurs lots (5 au total) selon leur âge, leur sexe
et leur état physiologique. Dans chaque lot de femelles
est placé un taureau choisi d'apres sa conformation et
son évolution pondérale au cours du l'annie 19720
Les jeunes de moins de 6 mois sont retenus à la bouverie
.
et reçoivent le lait de leur mère, A cet effet, les vaches
allaitantes sont ramenées à la bouvcric deux fois par jour
et y passent la nuit,
Les adultes, répartis dans les differents lots qui sont
affectes dans ïcs parcelles y sont gardés en permanence
sous la garde de bergers dans la journée. Une Équipe
d'agents techniques passe une fois par jour dans chaque
parcelle pour détecter les cas eventucls de maladies et
assurer les soins nécessaires. Cepcnda.lt la clinique est
obligatoire pour le personnel technique.et chaque fois
qu'un cas intéressant se présente, le sujet est ramené à
la bouverie, isolé et ce cas fait l'objet d*un interrogatoire
pour les agents de l'élevage,
2 .
Observations zootechniques
..*- . . . A.Y *-- .
Tous les animaux sont marqués au feu au niveau de la fesse.
Les femelles ont un numéro dont le. premier chiffre est
impair et les mâles un chiffre pair,,
/
. . . . . .
. .
.”
Les animaux du troupeau de fond$tion subissent une serie de
pesées et mensurations
à raison d’une séance par mois.
L e s a n i m a u x nEs a u C R Z s o n t p e s é s e t m e s u r é s u n e f a i s p a r
s e m a i n e jusqulà 3 m o i s , p u i s une f o i s t o u s les 1 5 Jours
de 3 à 6 mois et à partir de 6 mois jusqu’à 24 mois une fois
p a r m o i s ,
Dos observations sur le cycle oestral de la taurine
n’dama s o n t a c t u e l l e m e n t e n c o u r s d ’ e x é c u t i o n . L e s b e r g e r s
munis de carnet et de crayon notent la date et l’heure dos
saillies pour l'ensemble des femelles dont ils relèvent
le numéro ut celui du taureau.
Des $tudcs sur l'évolution dentaire chez les jeunes
taurins nIdama, de l'éruptio.1 à la table dentaire puis celle
des dents adultes de l'éruption à la table dentaire sont en
cours d'exhcution.
D e s o b s e r v a t i o n s t e n d e n t à m i e u x p r é c i s e r 1 ’ a p p é t a b i l i t é
d e s e s p è c e s fourragères de la zone d'emprise sont menées
selon le protocole suivant : - non appétée ; f appété g
++ bien appétéc ; +++ très bien appétée.
L'ensemble des observations est consigné dans dos
registres dont :
- 4 registres pour les pesées et mensurations dos
fcmclles adultes, des mâles adultes, des acllcs
*
ct des veaux ;
- 1 registre pour l'étude de la sexualité de la
femelle n'dama ;
- 1 registre pour les déparasitagcs et vaccinations;
- 1 registre pour l’alimentation;
- 1 registre pour l'étude de l'évolution dentaire;
- ct un registre servant de livre journal.
a../ . . .
L
. .
3 .
ALimentaticn
-_--..s a-. II
Comme nous l'avons signalé, les veaux sont élevés à la
mamelle et reçoivcn-t en cornpl6mcn-l 5011 g. / jour / tête
de tourteau d'arachide du chlorure da sodium à raison de
25 g / kg d'aliment.
L e s a d u l t e s s o n t E l e v é s e n e x t e n s i f e t c o n s o m m e n t à
volonté l'herbe des pâturages essentiellement des andro-
pogonhs, des pennise+um,
de l*Eragrostis e-t des Dorreria
sur ic plateau et sur les bas-fonds des Brachiaria, de
la paille de riz, lorsque la riziculture y est pratiquée,
rarement des andropogonés.
Les femelles gestantes ou non et les taureaux utilisés
pour les saillies de; femelles seçoivent en plus de l'herbe,
un concentré de tourteau d!arachide et de chlorure de
sodium à raiscn de 2 kg / CGte i! jour, Quant aux vaches
suitées, elles
reçoivent 4 kg/tete,'jour,
Taurillons et
génisses rer;oivent le même friand à raison de 'l kg/tête/
j o u r .
Les quantités peuven-i paraître
excessives
mais elles ont étE retenues pour une période déterminée,
les animaux ayant déperi des le mois de mars, l'herbe
étant presque entièrement ravagee par les feux de brousse,
Un thème è entreprendre permettra de mieux preclser
les types de concentrés les mieux adaptés aux taurins
n'dama compte tenu des possibilités de sous produits
agro - industriels du Sén6gul.
Pour mieux maîtriser l'alimentation, facteur
limitant, une campagne de production de paille de riz,
d'arachide a ëté lancée d'accord parties entre le CRZ et
les organismes d’encadrement du monde rural opérant à
Kalda (PIDAC, USAID, Service Départemental de l*Agricul-
turc).
*.. / . . .
C e t t e c o l l a b o r a t i o n a eté t-ès benéfiquc n o n s e u l e m e n t
pour les paysans mais aussi pour Le CRZ.
En effet, grâce & Ses contr~:ts de culture, les
paysans disposaient de quelques parcelles pour y cultivez
l e s s p é c u l a t i o n s v é g é t a l e s s u i v a n t e s : a r a c h i d e , m i l ,
m a ï s e t r i z .
, A , l a f i n d e l a r é c o l t e , t o u t e l a p a i l l e r e v i e n t
a u C R Z e t e s t d e s t i n é e à lralimentation
d e s a n i m a u x à
partir de mars. I i a é-te a i n s i s t o c k é l? t o n n e s d e p a i l l e
d e r i z e - t 1 0 0 t o n n e s d e paiJ&e d ’ a r a c h i d e d o n t l e s e s t i -
mations sont près de 270 tonnes. Une grande partie de ces
p a i l l e s a é t é l a i s s é e d a n s l e s p a r c e l l e s e t consommoe
sur place par les unimaux qui, pour respecter le système
de rotation ont quitté les parccllcs de la zone ouest,
Une campagne de fauche
a p e r m i s d e d i s p o s e r d e 2 5 t o n n e s
de foin à distribuer aux animau::, maigre le feu de brousse
d a n s le C e n t r e .
Uns étude sur le comportement alimentaire des
bovins menée depuis 1972 a abouti au classement des
espèces fourrag8res
e n f o n c t i o n d e l e u r a p p é t i b i l i t é et
compte tenu de leur état végètatii' de la saison.
D’une manière g6n6rale, I'Andropogongayanus
et
l e p e n n i s e t u m S u b a n g u s t u m s e m b l e n t l e s m i e u x appétées
pendant la saison des pluies. En saison seche, les variCtLs
d e Borreria s u r le p l a t e a u ,
do Brachiara sur les bas-fonds
quoi qu'à l'état sec, sont consommés par les animaux. Vers
la fin do J.a saison sèche, les animaux consomment presque
t o u s c e s f o u r r a g e s malgré leur degré de lignification,
-23 --
Les études
menées par J. BIRIE HABAS au niveau de Séfa
en Casamance en 1967/68 nous autorise à passer à la phase
de prévulgarisation de quelques fourrages comme l'andro-
pogon gayanus en multiplication au CRZ sur 3 ha et le
pennisetum Subangustum, dont les graines ont été récupé-
rées aux fins de multiplication également. Ces fourrages
seront utilisés
sous forme de foin ou pâturés sur place
et ultérieurement ensilés. Le programme de cultures fourra-
gères prevoit également l'introduction du sorgho fourrager,
du stylosantes:
humilis ou du Stylosantes gracylk, de même
au niveau des bas - fonds des fourrages pérennes tels que
le pennisctum purpureW ou herbe à élephant, le trifFsa@um
et le Panicum maximum ou herbe de Guinée.
Ces fourrages ont donné de très hauts rendements en matière
verte dans l'isobyète des 1.400 mm
au niveau de Séfa et
s'avèrent interessantes pour la zone de Kolda dont la
moyenne pluviométriquc se situe autour de 1.200 mm / an.
Les resultats consignés dans les tableaux annexes
ne sont qu'indicatifs et ne sont que l'image des premières
observations sur les animaux du
troupeau de fondation.
Nous les avons ainsi rapportés ici pour mieux se faire
une idée sur l'évolution pondéralo individuelle ou par
classe d'âge du tous les animaux venant de l'axtérieur
et achetes au hasard sans critères de choix d'ordre géné-
tique, en dehors de leur appréciation sur l'état général
et l'état sanitaire. Il en est de m&me des mensurations.
Nous avons également donné à titre indicatif l'évolution
pondérale c-t les mensurations des premiers jeunes bovins.
Leur peu de nombre ne nous permet pas d'interprêter de
telles observations.
Résultats provisoires des pesées et mensurations
ALI.. - m .".A..
.- &..a..---
Les resultats que nous rapportons dans les tableaux
ci-dessous ns sont que simplement indicatifs, Ils doivent
nous permettre de mieux orienter nos recherches vers la
détermination de seuils de sélection du poids des animaux
et de certains paramètres barimetriques.
Il ne sera pas indique dons ce rapport les résul-
tats des observations sur la sexualit6, l'évolution de la
table dentaire et le comportement alimentaire des animaux,
les observations étant en nombre très faibles pour Etre
statistiquement interprétables.
EVOLUTION PG?l,.rER,,iE ljES FEHELLES i,!.iULTES - IER SEMESTRE 1973.
I_-_y_-s _ 1 . . 1 . . ..--a
---_. . . . _ . . -11111111111111 _-- LI_I
_-yF-
MARS
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32
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248
34
319
35
109
54
235
56
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16t-l
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167
59
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170
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163
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47
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)
61
63
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16
21
24
26
27
33
73
Moy-
20
ennE
38
*&EAU No 7
MENSURATIONS FEFiïLLES ADULTES
Wi‘. . # . . . I
-31 -
- (en cm)
.---
Î,G E ,Y
-r-----
\\GE AU
N O S
31-12-
P.T.
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L.3.1.
NOS
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P.-r.
H.G.
L.S.1,
73
(mois)
(mois
-
-
-
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127
161
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1 1 4
64
150
113
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128
175
25
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96
105
215
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145
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130
176
49
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103
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113
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118
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164
107
138
179
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103
119
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104
130
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34
140
102
122
121
33
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100
111
122
33
144
99
115
123
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32
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125
152
45
127
98
103
153
140
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123
154
51
144
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57
146
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110
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156
56
146
115
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157.
26
133
101
120
159
152
102
125
160.
67
6
168
109
146
*.JBLEAU No8
MENSUR,qTIONS
DES MALES ADULTES (cn mi)
_s..s .a .a.. m . ..I
I
_.
AGE AU 31-12-73
NUMEROS
P. T.
H. G.
L. s. 1.
(mois)
41
160
128
130
201
35
145
103
110
-202
53
162
114
135
= 203
41
160
112
124
204
35
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111
125
205
41
170
110
120
r
206
76
166
115
148
207
73
174
114
153
1 a
j
*
v
TABLEAU Na 9
MENSURATIONS DES FEliE-LLES PAR CLASSg.aDa~$mGL (EN Cf'i)
-- m.-e.- .
I
/
Classe d'âge
Nombre
P.T.
H. G.
L. s. 1.
1
( e n mois1
/---- 20 à 25
3
128
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65 à 70
12
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I
30 à 75
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104
133
75 à 80
2
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107
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I
80 à 85
1
153
103
129
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1
I
1
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i;;BLEAU No 10
6
MENSURATIOÎ\\lS-~-~-S-L1_ALES PAR CLASSE D'JGE (EN CM)
Y a--
- 3 3 -
.*...
Clsssc d'âge
Nombre
P.T.
H.G.
1 90 à 35
2
154
107
118
--__-_- -.--
~ 40 à 45
3
163
117
126
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rr
1
162
114
135
1
174
114
153
l
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.
166
‘i 1 5
-cr’
“’
L
.
r
REX'UBLIW'E DU SENEGAL
--I------l-----------
c
MINISTERE! DU~,DEVELOPP~~JT RURAL
---------l-----.~----- M-s----'-dl...
ET DE L'HYDRA~-~~-
------l.ehs-l
DIRIXTION DE L'ELEVAGE ET DES
IXDUSTRIES ANII.&ES
* CEJJTRE DE ~RECHCIiZS .ZOOTECKN'IQUZS
--------1-------1--------~--~--
DE KOLDA
-1----u--1
.
DOCTEUR OEIAR BAN1
-=Un-
DIRECTEUR DU C.R.Z. Ïji$--kOLDA
.mw. - - -u_l_..-..---2.wm.m e-B...
I N T R O D U C T I O N
La reoheoho soàentifique occupe une place de plus en plus impor-
tante, en Afrique en général et au Sénégal en particulier et ceoi pour deux rai-
sons : d'une part l'utilisation&ionnelle
des chercheurs nation&& est plus
rentable pour les Etats Afriosins, d'autre part, la ma??trise des éoonomies afrim
oaines passe par le r,hoix des priorités économiques dont les bases doivent avant
tout $-tre jetées par la reohe%he et leur définition est mieux apprehendée
.
d'abord par les nationaux mieux plaoés pour défendre les intér&s stratégiques de
I
leur pa;ys*
:'
Graoa à la poli-tique‘ d'ouverture menée par le gouvernement du
Sénégal la reoherohe,Rans notre pays, loin drévoluer on vase olos, tient oompte
.
des apports fécondants de lrext&5.eur,
C'est la raison pour laquelle les pays
europ&ns w notamment la fiance - accepte de mettre 5 la disposition de notre
pays tous les moyens financiers, matériels e% humains pour acc6lérer la reoher-
f
ohe soientifique susoeptible de donner un nouvel 6lan à notre économie encore
%
,
loin de permettre un réel déoollage,
C?est ainsi, qu'en matiere de revalorisa-Lion des productions
animales, en particulier oelle de la viande bovine, il f'ut orée, ,il ya & d e
entre de reoherches zootechniques de Dahra dont l?objwtif Est
ze'bu pculh S&ég~ilais ou gobrs, des raocs &ovalines loaales et
de la ohévre rousse de maradio
En 1972, devait démarrer un deuxiéme oentro de reoherchos ZOCN
-/
teohniques à Kolda et dont le progromrno prévoit lgam&ioration
de la raoe
ntDarna, au mouton de osswxim3 grcicc à ltéJ6uae globalo aes faoteurs génétiques
et au miliou notamment llalimontation~
Ainsi dés mars 19721 lBéquipo teohnique en stage d'imprégnh
tion au centre de Dahra-Djoloff devait rejoind&e Kolda,
A-1 oours de l'année 1973,cette équipe s'est attelée à la mise
T
en place des infrastruoturos 0°C du troupeau de fondation + Elle oommenoe égale-
ment les premiéres observa&ions zootechniques oonformément au programme de rf3ohe~-
ohes élaboré en 1972.
A la fin du troisiéme plan, les travaux aoncemant les ol%ures, le dateau
d'eau et adduction d'eau, le parc à vaccination et les deux magasins prévus pour
le stookaga du matériel et pour la menuiserie furent réalisés à 100 pour 100,
Les travau;r des par-feux et de la bretelle reliant le C,R,Z. à la route nation-
1~ no 6 et qui sera entiéremeni, achevés au cours du ler trimestre de 9974@
(2)
Par ailleurs, le ohoix des thémes de reoherohes doit B-tre
fonotion de ltenveloppe
'nanoiére du centre, oe qui implique un statut partiou-
P
lier de l'établissement lui donnant 'plus de souplesse aussi bien dans la gestion
administrative du personnel que financiéret
Tant que le centre sera régi par les régies administratives
classiques,
auoun travail sérieux réellement soientifique n'y sera réalis&
A lrheure aotuelle, le recrutement d'un manoeuvre demande des années et depuis
1972, alors que les postes budgétaires sont retenus, ohaque année, le daotylogr+
phe et le méoanioien ne sont pas encore mis en plaoe* De plus, sur le plan budgé-
taire, l*insuffisanoe des crédits de fonotionnement etla non délégation des
orédits d'équipement dont le programme d'utilisation nrest pas encore approuvé
a a oampagne de culture fourragére à quelque@ semaines de la saisoQ des pluies
devient de plus en plus problématique - n
@Tf 'l.-t
aol 1 e pas la rationalisation de
l*ex&ution des t'némes de reoherches.
Le gouvernement du Sénégal, pour permettre
Q@/ spéoiaux de reoherohes que sont les CIRaZ + de Kolda et de
l
lkn d'eux, oomme oelui de Kolda en un centre dtélevage doté d'une autonomie
administrative et financiére dont la fonotion essentielle serait oommeroialeo Le
oentre pourrait alors d'une part sur le marché intérieur s'occuper de la fini-
tion des animaux pour la boucherie et de préparer des boeufs de labour gr%oe à
un oontrat à définir avec 1~ONCAD; d'autre par$ sur le plan du marché extérieur,
préparer de jeunes bovins ntdema destin& aux pays forestiers, ce qu.i~.Pfrirait à
ces pays toutes les garanties sanitaires et zooteohniques, Le Sénégal, par oette
exploitation rationnelle, éviterait ainsi le pompage trés grave de notre capital
b&tailo
Ces remarques, objet dtune longw réflexion sur le devenir de
notre économie animale enoore eu stade de l'acquis sanitaire et numérique ne
peuvent %tre appronfandies qu'aprés une étude plus sérieuse et une réceptivité des
F
autorités à la tendance actuelle en matiére d'encadrement du monde rural.
Tout projet de développement qui ne rapporte pas de l'argent tant pour l'éleveur
gue pour l*EItat,
entraPne non seulement la sclérose des agents ohargés de son
exécution mais aussi le déoouragement,l'indiff<renoe
totale des éleveurs dés lors
qu'ils sont réduits au r73le de simple spectateurs au lieu d'&tre de véritables
aoteurs.
L*ob; 3 de notre rapport n'est pas de développer ces remarques
mais de préciser, pour lrannée 1974, les points suivants :
4
2
- Présentation &téralo du contre
Y' Pzogwxmo de r?cheychcs scicntifiqqs
-' T~oupcau ile fondation
4 Pathologie
rO Z3o$cchnie c-k alimentation
L1x-c;r,?fi de C~D difforonts poi&s nous pxme-itra de oonclurc
sur ce rapport compte te-m de notre c:zpdrioxo
au GOUX-s dc ces deux dczniéres
années,
$
for% de l'zzondissemen%
de Dioulaoolon,
XnplantO dans le departement de Kold& *haute Casamanoe, le
oentre se trouve ainsi dans lrisohyéto des la200 mm* Ce d&partemcnt OOUVSL~ pr6s d-0
8.284l~1-12 pour une population de 106,583 habitants répwtSs dans trois arrondisse-
.-
ments et'rogroupant en tout 965 vlllagesn L'ethfinie peulh) dont la vocation priw
.w
*
oipale est l'élevage reprilsente 80 pour 103 de la population. Depuis aes dernikes
u
années, à 08tC des spkulation;i vég"i;ales traditionnelles Comme l'araohide, le -
mil et le ma!isl .les cultures de riz et de coton prennent de plus en ~LUS de lt5.1-1~
portenoo sous l*impulsion d?organismes d?encadrcment tri?s dynamiques (O,P& I
C,F,D,T,), Les possibilitOs de sou+produi.ts agro4ndustriels destinés à l'aliment
tation du bétail sont immenses oom$e tenu des rendements obtenus en oes produits*
.
Le d0partement de Kolda in ann& normale, enregistre, en moyen.
.ne. 1,216 mm de pluie par ane Os XI.":-beau de la pluviom&trie, favorise, dés les pre- -
mi&es pluies ia poussée de ltherbe-d'où la Iuxurianoe des p%turages essentiellement
/
domjnés sur les plateaux pax lQs%kdropogonEe s et des pennisetum et sur les baw
.
fonds, par des brachiaria et l'&agrostis.
Do juillet à Novembre, l'abondance de ltherbe.permet aux animaux
d'avoir une a~!-nllente oonformation, Dés le mois de dooembre, ltherbe 0ammenoe.à
séoher et se trouve partout à la meroi des feux de brousse dont l~origke n'est
wnnue de personne'& reste enoore complGxeç
De mai à juin, souffle l'alizC,marin vent d'Ouest qui apporte
?
aveo luiles pluies, Dfoetobre à mars? souffle l~harmattan, vend d'Est ohaud et
seo*
*
CM-te partie c'.) 'la Casamanoe oontinentale enregistre de tres
fortes temp8ratures de T&rier à juin aveo une moyenne annuelle de 27O7 dont un
m~&i.rmam de 209 et un maximum .de 340yo Le maximum de JH$*~~ Le maximum'absolu anrn.w
el se situe'à‘#c et le minkni--: absolu annuel à 7O-1,
.
.
.
:
Lorsque les feux de brousse eparg---i-k les p%turages, le oheptel
bovin fort de Il'k'JOO -@tes et gr%oe à l~exellente couverture sanitaire se trouve
dans un ét.at g&. .a1 satisfaisant. Les animaux sont partout trBs bl.$n oonformés
sauf quolquos sujets et on par-tioulier les veaux rong6s par les parasites présorû-
tent un aspect mGdîo5rea
Le oentro est divisé en deux sonoessions où sont %nplantG~s ~OS
iIl.iQcrsas infrast-s <I
Elle occupe 20580 ha et SC: trouve séparée de l(extdrieur par une
alôture périphQriquc de 5 rang&% de fil barbele, A l'int5rieur elle est dix&*
sée en 18 parcelles par des ulôturcs dont la longueur totalsatteint 58 km,
Dans chaque parcelle so trouve implanté un abreuvoir automa~iquo
alimenté par un cha;eau dPCau do 100 i?J o-l; un ~ésoau tréc importent de c;inslis;lp~
va I.
Z;ions,
1 !I, [
( ii; )
Les parcelles permc-ttont ainsi lrapplioation du systéme de roix+
tien en mati@re drcxploitation de lîherbc des p%urages dont 2,400 ha sont réscr-c$
.
V&J aux bovins ot 180 ha aux ovinsrJ
Dans cette concession SC trouvs C@encnt un parc à vaccination
auquel est incorporé une basoule p6swbétai.l o-E un couloir antiparasitaire coopero
D%ne superficie do 20 hs,ello abrite les bureaux, 8 logements,
la bouveri.o,la bergerie, le gazage ct un ohatcau d'eau dc 3 m3 q~Y3 alimente en
eau les maisonso
Sa canalisation principale esY reliée à celle du grand ahateau
dieauo Au niveau de la bouvcrie es-5 placée une basoxlc pése bdLac.1 pour la pe;ée
des veaux c-t des velles.
D~AX magasins sont construits dans cette concession et serviront
pour le stookage du matériel et comme magasin de mcnuiscriou
(Voir tableau ci-contre)
.a
<
11.
4
(6)
0 R G A N 1 G R h M I4 E
:- SERVICE IU PERSONlQX,
:
:
-
-
.
-.--1.----w
---.---iË,
: EQJIPE DES CL(ymTRES ;
GARAGE
1wLc0ïca3RIE
f-ËmIPE FOL-m--'
:
: : UI-P
: :
--:
Il-.
:
f
I
f
:J:
!
: BOVINE
:
BOUVERIE
STATISTI~ES
:
:
:
:
- Amélioration gén&tique
- S6lection massale - Dynamique des
- Diffusion en milieuéleveur
- Sélection massale
- Engraissement
pâturages
- des géniteurs et des
- Progény test
- Croisement
- Inventaire de
méthodes susceptibles
- Reproduction
- Observaticns-
l'existant
d'améliorer le ?%ndement
- Facteurs de productivité
génétiques
végét a1
du troupeau
- Croisements
- Essais de charge
- Encadrment rapproché
v Insémination artificielle
- Cultures fourra-
- Observation des résultats
- lilonte directe
géres SOUS pluie
obtenus en milieu rural
- Valeur d'elevage
z;u irrigation
- Boeufs de trait
- Méthodes ration@elles -
- Test de trypanotolérance
dktilisation
des
pâturages
- Iéthodes d'exploi-
tations des p%urages
f
L*organigremme du C,R,Z. a été &ta.Xi. en vue de rendre responsa-
bles tous les agents à quelque niVeaU que ce soit, En effet, oeux+=ci ont tendance
a attendre tout du Directeur et au niveau du personnel d'éxeoution lleaprit font-
tionnariste
" fait qu'il n'ya pas ._ ?cffort constant et d'esprit dtqinitiative pour
lgexéoution correcte de,0 ti'avaux1 CC~S SCUIS dode est en rapport direct avec
lcabsencc d'un *+ t toi que la prime de rendement ou 10 13 &me mois comme
dans le privé*
Il ya d'abord la direction à la t%te de laquelle se trouve un
docteur vétkinaire zootechnicien specialiste de l'alimentation des animaux domcs-1
tiques* Sont rattachés direotement à la direction, les servioes de comptabilité,dc
secretariat et du personnolu
Le service gkéral regroupe l'ensembla du personnel d3exéowtion
et comprend 8
Y- Lldquipe des clôtures Ch=argée de llentretien et de la surveillan-
CO de COS cl8tures~
elle est oomposée de 3 ouvriers sp%ialistes dont un éleotric~
oien et un plombiera
"2 L'équipe polyvalente composée dos manoouvros non spécialis& du
service général.
- Le service du garage regroupant l'ensemble des chauffeurs sous
la responsabilit6 d'un mécanicien chef de gar=age.
- Le service de menuiserio à la tGte duquel se trouve un menui-
sier &éni&e oharge do l'entretien du mobilier de l'l%at et de tous las travaux
do menuiseriec
m Le serrice de mqonnerio dirigé par un ouvrier spécialisé et
assurant l'entretien des logements administr&. D
P
h oôt6 de ces services regroupant ltensemble du personnel d?e.~&
cution se trouvent les services te&.niques directement rattachés à la direction,
Ils sont regroupes au sein de 4 sections à savoir :
- La sectionffxnéliomtionftbovine
à la t@te de Iaq-uelle se trouve
un I.T,E31,A, et deux AoTcE.IA, cette section est responsable du servioe des
bovins conformément au calendrier d'observationa LjXlo dispose à cet effet de
bergers chargés du g
des animauxs Elle sroocupe également de la sant4.
animale et dé-tient tous les registres où sont mentionnees les activitCs et les
observations eff%ueea au niveau de la section*
-63)
- La section II emélioration ovine ta sera ÛhargC du suivi de la
sélection ovine et sex dirigée pxr un b,T&I&
- La section I3 cultures fOXlXYig6res L; alimentation 'l scoocupe
de la oonnaissance des difforentes esp&es
fourragéres de la zone dZimplanta-
tion du oentre, du oxq&emenU des animaux vis à -vis de oes fowxxges, Elle est
responsable également de la cgmpagne de cultures fourragéres et de fenaison de
meme l'~~nventaire dos sous+woduit~ *3 agrcwindustriels susceptibles d'&re utilisés
en alimentation du bétail* El10 se rhargers aussi de 11ex6cution oosrecte des
themes de mise au point de formules alimontairos
Q partîr de ces sou*produîts
agro=+îndustriels(toutioau dZaxchide, graine de coton, farine basse de riz, sons
de mil etc..0 0)*
CI La ceo~~îonl'~~atistiqL1esp
documentation et vulgarisation11 sera
-
chargée de éollectc~ toutes les informations au niveau des sections au cowx de
lrcxécutîon dos thémes de rochwohes,
de suivre l~&olution de la recherche
zootechnique dans d'autres pqys à travers 10s publicationso El10 se ohargers
également de la vulgarisation en milic;u élevew de s résulta~ts ob4;en3s en station z
Placement des futurs giniteurs, vulgCarisation des recommandations de formules
alimentaires ayant donnO des résultats,satisfaisents~
Elle devra contrôler
l'application do s recommandations de 7.'équipo technique au niveau des éleveurs
et rendre oomptc chape ares& des nouveaux résultats obtenus à ce niveau0
4-PERSONNEL-
LJ--1 Effectif
.
i9)
1 N%le de solde 1 Prénoms & Nom
t Grade et fonotions
1 Affec&t&ions !
&. t
1
t
1
I
I 057.007/E
1GmarBAIUI
!Drr Vét. de 4O cl. l" éch* !Directeur du CRZI
I 056893/A
! Djibril DIAW
IJ.T.E.1.A. Adj.de 2O éch,
!Resp. de la Bouvl
) 05r18+'c
! Mame Hor FALL
I1.T .E,I,A. stagiaire
cultJ?ourragéres !
'1 35874/C
! Mamadou DIENG Dagobert
!Insp.Expans.Adj.
101,2~éoh.IStatis~Document~l
J 4093O/J
i Sidya DJI&k~'~
lA.T.E,I.Ao201. 3O éohelon Idétaché à la Bouvo
1 4412T/D
! Mamadou DIA'M?A
IA.T.E.I.A, 201. 2 échelon 1 -:-
-:- !
! 44W/F
1 NamadouDIEHG =
!A.T.E.I.A. 2~1. 2O échelon !Statis.Document.!
! 3580311
I Omer DIEIXICU
Ilnfirmier Ord.de 2O cl.
!Cult.fourragére 1
1' 1071O/A
I Amadou COULIBALY
1Commis.ExP.Cl.Except
lUest.Comptable I
i 24.036/A
! Bouna N'DIAYE *
!Agent dradm.Ppl.lo échelon 1Secretaria-t
I
1 55571/A
1 Abdourahmane DIOUF 1
!Chauffeur Aux.Ech.'+ech.3 !Chauffeur
!
i
: 5@9O/Z
1 Djibril BA
/,'
1 -t- déc. ota. A 2 éoh.
I --:-
1
î 2 ,,“/C
1 Cheikh DIOP , _.."
IChauffeur déc. Cat. A
!C;hauffeur
II
!-353169fC
! Demba COLY
!Conducteur d'engin 4O oie, CO d'engin
I
1351177/B
ISidyFasaNIRNG ,-
Walefrenier deot 4" oie.
IStionJ3o~verie
1351178/0
I Samba SABALY
I -t-
-t-
1
O-:-N
1
1351175/~
1 Goundo BALDE
]Berger déc. de 3* oieo
1
tw:Bn
1
1361176/A
! Kou$sang BJ‘DE
I u:r
,+a
1
-z+-
1
M174/A
1 Abdoulaye BNIKY
1 m:-
CM:-
1
-s-
1
!35117-@
I Lamine KOEPA
Mnoeuvre Sp. de 2O cieo
IServioe génér& I
Igll7qB
I saloum !COURE
1 t=+9
II:,
1 ,:,
1
1
!35116y$B
1 Abba BADJX
I
-+.0
,g-
1 cg-
!
!351171/D
IMamadou COLY
1 I:N-
,:-
1 mpm
1
Igll?O/E
lAbouNIAN$
I
w~œœ
œ:4
1 -p-
!
- Affeotations -
Monsieur Mame Mor FALL, I,T*E.I.A., affeoté au C.R.Z. de Kolda
par note de servioe no OOq633/EL/Ui/D~ du 22*12*72 a pris service le Zrl .73*
Monsieur Mamadou Dagobert DI-JC, Inspecteur de ltexpansion,af-
c&
feot6 au C.R.Z. par note de service nO OOl~~l/hIDR du a mai 1973, #pris ser-
vioc le 6711973.
c
Monsieur Abdourahmane DIOUF, ohauifeur Auxiliaire Nomle de
solde 0055*57l/A, henéficiaire d'un congé administratif de 63 jourslaocordé par
décision no 003403/MDR du 5/4/1973 a cessé service le l-9-73- date de prise de
service le 3311073~
Monsieur Mamadou DIFXG, AaTOEOI.kJ,Nomle de solde 4,:~ '27/f,
bénéfic+aire d'un conge administratif de 3 mois accordé par décision nO0063&5 du
,@,6,73 a cessé service le 14~8.73~ Date de
_.,._ li service 15d.j.73
Monsieur Djibril BA,chauffeur décisionnaire nomle de solde -
54.8gO/Z, béneficinire d'un conge administratif de 63 jours accorde par déci-
sion no Ol@O@DR du 2alla 72 a cessé service ie 102073,date de reprise de
service le 6,4~730
4 -3 BESOIN EN PERSOl'JNEL -
.-
Nous ne cesserons de le souligner, l'un des points faibles de
Y
notre administration Senégalsise e% la centralisation de -bous les pouvoirs de
décision au niveau de Dakar, La recherche implique une methohlogie de travail-
Tout chercheur doit planifier toutes ses actions et mener leur exécution en
fonction des priorites retenues. Or, dans le cas actuel de notre administration,
il est vain de vouloir prévoir dans la mesure où une décision de 24 heures
ntcessite deux ans avant d'8tre prise0 Ceci entraîne une perturbation grâve et
entraine la non éxécu-tion de tel ou tel théme de recherches0 Le chercheur,d'annéo
en année désapprend, se décourage et se sclérose trés rapidement* Beaucoup plus
qukn probléme d'avantages matériels, c'est un probléme d!épanouissement in-t&-
lectuel qui se pose aux Sénégalais dépendant financiérement de l'E%at Skégalais
ocmme c'est le cas drz COR.ZO
Lorsqu?on nPa ni indemnité de Direction, ni prime de reche-
che,ni prime de-&&< qw d'autres sénégalais benéficient, si l'on n'a pas
de suroro~t l'avantage technique ce qui implique le pouvoir de décision,alors,
trés vite l'on perd son propre tonus et le doute plane autour de soi quant à
l'accomplissement pc%01 de sa mission face à ce que la nation attend de 'Jsti b
CPest le cas pour le C,R,Z, de Kolda où nous n'avons pas cessé de nous rendre à a!A r
trois fois par mois pour nous occuper de ces problémes car la lenteur du circuit
pour recruter 10 personnel d'exécution impliqua de notre part une présence
permanente au viveau de Dakar,
(11)
L'absence de mécan
‘.en malgré un parc automobile importa;n-t
pose de graves problèmes pour le contr0le et l'entretien des v;hicules d'autqt
plus que..les chaufïeurs affect&
au C,R.Zo n'ont aucune formation m&caX@leb
Le secrotariat est toujours sans secretaire et 10s JJ& correspondances o-t rctp-
ports à liavenir seront cnvoy6s mE=nuscritsO
Si les dossiers du personnel d?exécutic.. -iont examin6s et les
engagements obtenus au cours du premier trimestîz
'g74? $&;~';pparaisse&t
alors comne indique dans le tableau ci-dessous a
~31f115*--r=P.=W-=r3”5~~-=-r~r:~=u=.r=rr-7----LI=--=-*-=-.=r*=2.=---r=-~-~~--SI=
1
1
a
t
I
Poste à prévois
!
Nombre
!
Obwrvations
1
I
!
1
!
Iu_ -->.
- -
1
!
!
I
1 Chauffeur . 0 0 . . o e . . ,,
!
1
!
!
1
!
!
!
I Hécanicioien e o 8 p . D o Q
!
1\\
!
1
t
!
En cours de
! Dactylographe . * e . . * z, ,
!
!
!
!
!
I
! Nanoeuvres
l . 0 . 0
e * 0
10
!
!
1
!
!
I
!
! Bergers
l . il * . l 0 .
I
5
!
!
!
1
I
I
I Gardien
L; . * e l . . 0
I
1
!
I
1
I
!
!
1 Planton
0 . . . 0 . o . !
1
!
1
I
!
!
i
I
I
-.-.
Il n'est pas n&essnire, au delà de vingt (20) manoeuvres
i
cng&agés d'augmenter le personnel d'exécution, Seul la mise à la disposition du
CcR,Z. de crédits de main doeuvre temporaisu a'avèru plud rentable et plud
rationnelle, Ceci permettra au service de ne pas rester dans u%e position
d'attente permanente et de mener à temps ses ac%ivit&s, Signalons qu'au moment
où le Kinistèrc du DBve1oppemcn-t Rural opte pour un. systè,:le rendant les struo-
turw des différents services qui lui sont rattachés beaucoup plus souples et
daic un souci d26fficscitEc il serait-= plus judicieux de permettre au Directeur
des CoR,Z4 de pouvoiz recruter directement leur personnel e-t ce dès le prochain
exercioe budgét&&,
Les credits pour 1lannEe budgétaire 1973/1974 se chiffrent
à 32338,000 de francs C.F,,?,a pour le fonctiomlement et à 5,000,000 CFA pour
l'&~ipement~ Les dGpcnses ccmmunozf frais de missions, entretien et réparation
de vehictiles s'élèvent en tout et pour tout 5 600,000 francs CFA0
Les crklits de fonctionnewzn-f ne tiennenet pas compte des
réalités du Centre et ne sont
etsnus en fonction des thèmes de recherchesa La
c
manière dont est élabo&é
F
le b dget du service de l?Qlevagc pour les services
olassiques dépcndwts n'est pas applicable au budget des établissement cypéciaux
qui évaluent leurs besoins en fonction des thémes de recherches. Une telle
méthode nlost pas retenue car au niveau de la direction, le servioe de la compta..
bilit6 se oontente dt--
r.Iu;noer un ohiffre sans rapport avec notre méthode d'élabora,
tioa du budgetr La minimisation du budgetdu C.R.2. peut porter préjudice à ses
differentes activités; il suffit , pour s'en oonvainore, de faire une étude
aomparative entre les propositions retenues au niveau de la direction et oclles
avanoées paz la direction du C,R,Z. les cr6dits relevant des d8penses communes
son* hiA
ants en partioulier pour le oarburant et lubrifiantsr Il su%-
fira de voir la rubrique paro automobile, moteurs et engins fixes pour s'en aon-
vaincre, Les frais de mission qui sont absolument un droit ne peuvent satisfaire
toutes les missions que nous sommes obligés d'effectuer oompte tenu des nombreux
problémes posds par l*Gloignenent, de Dakar où toutes les déoisions sont centrali-
.
séese
Le fonctionnement des groupes Qleotrogénes, dos tracteurs sur-
tout pendant la campagne de culture fourragere et de f,auche est nCglig&, Il ya
*
surtout lfaugmentation du prix de ces produits, prix jusque là imprévisible mais
gui rend encore plus dramatique la situation du servioe en matiére de carburant
-.
et lubrifiants.
Que& aux orédits dïéquipcment leur existence budgétaire n'est
que théorique et la recherche prend ohctque ennee un ooup sévére4 La notion de pla-
nifioation in--kduite dans notre centre est devenue d'année en année que th6urG
que8 Les depenses pr6vues dans cette rubrique ne sont jamais effectuées faute de
délégation de ces crédits. Trés souvent ils ne sont dél6gués qu'en fin d'année
.
budg&aire, voire du plan de développementc Là également, et dans le cadre de la
priorité aooordbe à la rcohcrohc scientifique, le ministre de tutslle devrait
user de son influence pour que ces crédits soient entiôrcment mis à la disposition
des tiheroheurs dés le début de l'année budgCtaire.
Certes, le gouvernement du Sén8gal a fait un effort louable
pour mettre en marohe la reoherohe Sénégalaise. Mais oet élen sera faussé si oeux
.
qui sont ohargés de,l'éxécuti.on oTmbien in~~a$~ mais eml.tcnte des pho5.x prior%tai-
res on laWt2Gre n'ont pas les moyens de s'panouir intellectuellement,s~ils
ntont auoun pouvoir de docision et aussi de façon aocessoire mais non moins z3.w
portante, si materiellement,
ils doivent ohaque jour à leur retour de bureau se
heurter à des problémes presque insolubles dus aux conditions finanoiéres extr&
mement pénibles qui 1~u.r sont consenties. C'est tout le problkne du statut du
oheroheur.Sénégalais qui est posé et auquel il faudra trouver une solution hv
e
T;~B dans l'iutérf3-t du pays.
Camion Berliet type ~62 J
I
1
Moteur DiCsél
Bcrliet
I
:
! 592340
,
VW.Camionnette 7000 kg f
9QV
f V,I?,
' 6012~~0
0
84 berline
I
' Renat~lt
j 5g1140
R4 Fouqonn&te
1
1
*.:i:w
1 5939~SO
Txcteur
!
!
DE 60.65 ov tp'
P@ 65
s
pkissQy Bc>g, f
T?%~OUT de 454~ Diésc~
-tYPQ 13
1
lkuoheuse xwtativo A$ !
toz1pi.e CquipOo de oou-
iKxlx type? 51
1
Rz%etx. fanQur à t,mlbour 1
JüyPQ 91
I
Remorque 4 Tesemis potiC4
basonlmte paz ve&n w=
d??xïLique
avec alimenta-s'
*lion pax pompe tpaotexr 1
bC&lle osique mkaniqu~
Equipomen-l; fourrages
Prosse mmasseusc3 ;;Qe m*l
20
:
dcoessoisos trrtoteuz? -pou2
:xmorque et stabilisateu 7
Geuloir d'aspisation an~*[
tipaz~asi~ai~e,oompxwnant
a&e= d'aspiration COI+~
plet y oompris tous aco&
soires couloir ant&ieuzl
de presse plate forme
l
o+al de récuptiation
Bolo po-;pe aveu moteur '
japy à essenoe couloir j
d?sn trée et d'écoule-
ri1on-t
1
B2oyour mélangeur pu.l- *
nix aveo moteur diesel 1
Eroyeur par masteaux ct+
paoité 500 kg hea?a
t
-..
--. ------u
i
N,B, L7experience a mont& que nos inquiétudes quant à l~scquisi.=
tion de véhicules
et fourgonnette, cxwionnette
adapte& à h rf&iOn
on 1970, ces v&icules sont déjà 2. ré-
former, leur état &ant trés mai;vnds e-: les rdparations de plus en plus ooutouti
ses d'aU%a%% plus que faute de m6canLcienf
iZ0U.J
faisons appel à des pziv& dont
la conscience profossionnella esJü nouvcnt tres doutcus30 L 2610ignement du centre
par rapport à Dakar justifie inconskex~ablemen-t la mise $, la disposition de la
Direction du CoRaZc d'un v&iouic de liaison 1dsez s0l.id.e du type Peugeot fam&
liale La rigueur du climat? lzCloignement
roxden-i; les voyages extr6mcmen-t péni--
bios si l'on tienl oomp-te parfois des lonteo.:?a a~. boa de gambiea Faute d'un véhi-
cule acceptable, il devient do plus en PIES dk!?ficil
c de SC rendre à Dakar pour
1
suivre trés souirenl; !cs dossiws,
P~:L* ailleurs, p OUP les liaisons à lri.nt6rieur de la région , il
est indispensable do disposer dkne bnd$ovcr oh8ss2.s long, Le. transport du
personnel et des él6ves du centre à Kol.ds et kwcrsemcnt neoessite une peugcol
404 bachSe
Le programme do recherche soientifiqwz tel qu*i.l a été elaboré
et approuv6 par le ministOre dz Dkwloppomen-V
rural et la Direction de l'elevage
prévoit leamelForation dûs rases bovines, ovins et du milieu, Il s'agit d!un
programme à long terme qui peut occuper toute la vie d'un chexheur et devant
deboucher sur la mise en place de lignées bo-rines hautement produotives en viandez
en lait et de boeufs de trait, pour les moutons de souches à grand format et à
viande, LEon y parTriendra gr8oe à la parfaito oonnaissancc du milieu,o~est à
dire de l*alimcn-:ation ap~és une couverture sanitaire satisfaisante,
A court et à moyen termes~ I:on fera un choix des thcmes prier? _
taires en fonction des options socio-6 oonomiquos
151 gouverneacn$ des possibilités
financiéres de notre pays 0-V C?i niveau technj.oité des élevcursJ
Le p~?ogP2inmû ainsi retenu pr&oi'k :
-= La sélection des cspéoes bovQ@+ 4&!&vma-
I=I L'6-Jude de la physiologie de la reproduction
- Lzalimentation
- L'éixde des faotours de produotivité
o 10 cmi,4rpec'-
et le m6tissage0
C
.
O sont ces difforcnts thémos de !~echerzhos pour les bovins que
nous allons aborder de fqon r6suméea
T
(15)
I- SEIIEXSION -
Axée sur la production de viande, de lait et de travail, elle
doit aboutir à la constitution de lignées sélectionnées sur les plans oi-dessou*
- Précooité
- Conformation
<= Poids des adultes
-. Productivité
,~n arrive à oe resultat, aprés détermination d'un diagramme
de séleCtion par :
E%ude des courbes de croissance
Etude de la productivitG,
Etude de la descendance :
c Gontrkle laitier direct et indirect
2 - FU3PRO~cI!ION -
2-h Vaohe
.CikWaureau
&Etude d'autres facteurs de productivité
5-Croisement et metissage
64ulgarisation
~diesures trsnsitoires
7-h Troupeau de fondation
7-Z-= llrdmmx n@s au C,R,Z,
III,TROUPEAU DE FONDATION -
Ce sont les bovins d'abord qui sont mis en plaoe et avant la
fin de l'enn6e 1974 seront effectu&, .les achats des ovins.
Le C,R,Z, de Kolda s'interésse surtout aux taurins, partioulié-
rement au N*Dama! race ixypanotolérante et dono parfaitement adaptée à la zone
soudanoquinéenne,
Cette adaptation, dans toute la zone Ouest Mrioaine où
.
pillulent les glossines responsables de la transmission ,JQa S
de.8 trypanosomiasea fait qu'elle est aujourdh*ui demandée par tous les pzqqs de
oette souswx5gion.
Quelques cazaotéres préliminaires ont 6té retenus pour le oho&
des sujets du troupeau de fondation à savoir :
,
.
.
.
./*
L
*
‘
@
.
i
- Type NIDama J& grande taille
- Type N'Dams à robe fauve et à muqueuses noires ou bruna,
l3n daft) bien que les programmes actuels de sélection retiennent
suatout les oaraotéres éoonomiquent intéressan*s comme l'aptitude à produire de
la viande, du lait et l'aptitude au travail, le choix du caractére phanéroptique
nous est dicté par le go@t de nos futurs clients.
E;h effet, les éleveurs des pays forestiers semblent avoir un
oertain engouement pour les N'Dama à robe fauve. De plus, il semble que cette
robe serait plus pr??te de la souche d'origine d'où la possibilité de mieux conse-
L
ver certains oaractéres non moins importants telles que la rusticité, la fécondi-
.
té.
Irais cette option, pour le type de N'Dama n'est pas pour facili-
ter les achats des animaux car trés souvent ce n'est pas le type de bovin que
vend 18éleveur qui de plus, sachant que c'est pour le oompte de l'état que se
font les achats a souvent tendance à exagérer le co6-t réel de l'animal sur pieds.
Cette diffioulté à l'achat a été accentuée par les missions étrangéres qui n'ont
pas hésité à tripler le prix réel des animaux et dés lors les éleveurs ont voulu
.
maintenir les memes prix. De plus, au niveau de la frontiére Sénégal-Guinée Bissau
des ventes clandestines s'y operaient à notre détriment mais aussi de celui de
nos éleveurs car les sujets sont souvent achetés à des prix trés élevés aveo la
,
fausse monnaie.
Ces obstaoles ont quelque peu retardé le calendrier d'aohat,
Cependant, plus de 30 bovins seront aohetés autour de Kédougou dés le Ier trimes-
tre Qi 1974 et les derniers animaux en juillet 1974. Les femelles sont aohetées
de préf&ence pleines ce qui est une garantie sCire sur leur non stérilité,
L'effectif des bovins au 31/12/1973 appara?t au tableau ci-
dessous*
1 Vaohes
1
23
I
I aénisses
59
1
Taurillons
!-
2
1 Veaux
I
13
I
- --.s_-
1 Velles
1
9
!
I
!
1
I TOTAL =
1
114
I
I
!
I
--
l
2
--+-
Cas observés
Nombre de cas
O b s e r v a t i o n s
i
.
C o n j o n c t i v i t e s
2 8
Traités et guhrison
I
11
II
Coliques
par indigestion
2
11
II
Fièvre vitulaire
4
II
II
D i s t o m a t o s e
2
II
11
V a g i n i t e
1
Pica
3 0
Distribution de pierres
3 lecher et disparition
du pica.
Streptococcie
m o r t e l
11
F r a c t u r a
Morsures de serpent
Non déterminé
Avortement
.
Remarques : Les morsures de serpent sont responsables de 40 ‘$ des mortalités
*
( s o n t s u r t o u t dûes à d e s v i p è r e s ) .
e
La mort dlie à des fractures notamment fémorales ou du cou
par suite des m auvaises contention7i
ou çousEe lors de tentatives
d e passer à travers .i,es ba;:bclés
;cprésen-ce 3 0 7; d e s mortal-ttés,
I:l est 2 r-crnzquer q;r ‘ e n dehors d e s mozsuzcs d e s e r p e n t
et d'accidents, le taux de mortalitG par malaclia i,lfccticusa es-2
négligeable,
La distomatosc, parasitose dom?.nante datls ic département
de Kolda est pvesque Lncaistante ou ZRZ. U n s e u l c a s c l i n i q u e a G-Le
observa I Cependa,lt un prélèvement coprolog2q~1c
aux Tins d'analyse
permettra de CO~C~U~~, de -?açnn SU::~ de ?';:bsenc:e de cette affec-h
tion gr"àce à un déparasitagc syk:té;nat.iquc da -~CIL!S les animaux du
Centre.
‘Le pic?, os-!! élus frCgl!ent 0-i; rn r::ppoz-k avec la teneur
t r è s f a i b l e d e ?.“hcrhe e n certa.inc mi,~érau;:. C e p e n d a n t , S a m:i.se 2
l a d i s p o s i t i o n du piczrcs à lecher et la disfribution de chlorure
de sodir.lm aux animaux l'a fait C:iL;,,.. ;u?-k3.
3-
PiOT~C:ÏiON S,%l :T?Ij?f
Y._.. .Is . __ _..._ . ._ * ., ._. _. :.
L e s ailimau::,
d è s l e u r az-zZ.</6e au Cent::2 ~0;l-i; s o u m i s 2
une série de traitements m6clicaux .lr,zs de lcu:: ;n.i.se en quarantaine
à savoir :
- le dGparas!w?age ext;cLne ;31u ticidc;
.“S i1.e d5parasitage :Inkcrne
a u vad&phen e-k a11 d o v e n i x ;
- l a vocci.ns-izion con-k-c les maladlcs e s s e n t i e l l e s telles
q u e 1-a p e s t e , l a pGri?z-umonic
c-L: Les maladies teliuri-
ques (charbon, pasteurellcse).
Un regiskrc
sanitaire c:Gterninc les dates dc: zsppel des déparasi-
"cages et tics vûcsinctinns.
".. /
m..
4-
ETUDES ZOOTECHNIQUES - ALIMENTATION
--a f . . a.-.
-PyIIppLI-
1.
Conduite du troupeau
y1 ---
-.-
Il s'agit dans un premier temps, de procéder à la multi-
plication des animaux à partir du troupeau de fondation.
Les thèmes
de recherches s5appliqucnt surtout aux animaux
nés au CRZ, de père et de mère connus.
Les actions sanitaires, -~'alinientation
rationnelle satis-
faisante, la recherche de femolles fécondes devront pes-
mettre* de passer très rapidement de la phase de multipli-
cation à la phase de sélection. Les animaux sont divisés
en plusieurs lots (5 au total) selon leur âge, leur sexe
et leur état physiologique. Dans chaque lot de femelles
est placé un taureau choisi d'apres sa conformation et
son évolution pondérale au cours du l'annie 19720
Les jeunes de moins de 6 mois sont retenus à la bouverie
.
et reçoivent le lait de leur mère, A cet effet, les vaches
allaitantes sont ramenées à la bouvcric deux fois par jour
et y passent la nuit,
Les adultes, répartis dans les differents lots qui sont
affectes dans ïcs parcelles y sont gardés en permanence
sous la garde de bergers dans la journée. Une Équipe
d'agents techniques passe une fois par jour dans chaque
parcelle pour détecter les cas eventucls de maladies et
assurer les soins nécessaires. Cepcnda.lt la clinique est
obligatoire pour le personnel technique.et chaque fois
qu'un cas intéressant se présente, le sujet est ramené à
la bouverie, isolé et ce cas fait l'objet d*un interrogatoire
pour les agents de l'élevage,
2 .
Observations zootechniques
..*- . . . A.Y *-- .
Tous les animaux sont marqués au feu au niveau de la fesse.
Les femelles ont un numéro dont le. premier chiffre est
impair et les mâles un chiffre pair,,
/
. . . . . .
. .
.”
Les animaux du troupeau de fond$tion subissent une serie de
pesées et mensurations
à raison d’une séance par mois.
L e s a n i m a u x nEs a u C R Z s o n t p e s é s e t m e s u r é s u n e f a i s p a r
s e m a i n e jusqulà 3 m o i s , p u i s une f o i s t o u s les 1 5 Jours
de 3 à 6 mois et à partir de 6 mois jusqu’à 24 mois une fois
p a r m o i s ,
Dos observations sur le cycle oestral de la taurine
n’dama s o n t a c t u e l l e m e n t e n c o u r s d ’ e x é c u t i o n . L e s b e r g e r s
munis de carnet et de crayon notent la date et l’heure dos
saillies pour l'ensemble des femelles dont ils relèvent
le numéro ut celui du taureau.
Des $tudcs sur l'évolution dentaire chez les jeunes
taurins nIdama, de l'éruptio.1 à la table dentaire puis celle
des dents adultes de l'éruption à la table dentaire sont en
cours d'exhcution.
D e s o b s e r v a t i o n s t e n d e n t à m i e u x p r é c i s e r 1 ’ a p p é t a b i l i t é
d e s e s p è c e s fourragères de la zone d'emprise sont menées
selon le protocole suivant : - non appétée ; f appété g
++ bien appétéc ; +++ très bien appétée.
L'ensemble des observations est consigné dans dos
registres dont :
- 4 registres pour les pesées et mensurations dos
fcmclles adultes, des mâles adultes, des acllcs
*
ct des veaux ;
- 1 registre pour l'étude de la sexualité de la
femelle n'dama ;
- 1 registre pour les déparasitagcs et vaccinations;
- 1 registre pour l’alimentation;
- 1 registre pour l'étude de l'évolution dentaire;
- ct un registre servant de livre journal.
a../ . . .
L
. .
3 .
ALimentaticn
-_--..s a-. II
Comme nous l'avons signalé, les veaux sont élevés à la
mamelle et reçoivcn-t en cornpl6mcn-l 5011 g. / jour / tête
de tourteau d'arachide du chlorure da sodium à raison de
25 g / kg d'aliment.
L e s a d u l t e s s o n t E l e v é s e n e x t e n s i f e t c o n s o m m e n t à
volonté l'herbe des pâturages essentiellement des andro-
pogonhs, des pennise+um,
de l*Eragrostis e-t des Dorreria
sur ic plateau et sur les bas-fonds des Brachiaria, de
la paille de riz, lorsque la riziculture y est pratiquée,
rarement des andropogonés.
Les femelles gestantes ou non et les taureaux utilisés
pour les saillies de; femelles seçoivent en plus de l'herbe,
un concentré de tourteau d!arachide et de chlorure de
sodium à raiscn de 2 kg / CGte i! jour, Quant aux vaches
suitées, elles
reçoivent 4 kg/tete,'jour,
Taurillons et
génisses rer;oivent le même friand à raison de 'l kg/tête/
j o u r .
Les quantités peuven-i paraître
excessives
mais elles ont étE retenues pour une période déterminée,
les animaux ayant déperi des le mois de mars, l'herbe
étant presque entièrement ravagee par les feux de brousse,
Un thème è entreprendre permettra de mieux preclser
les types de concentrés les mieux adaptés aux taurins
n'dama compte tenu des possibilités de sous produits
agro - industriels du Sén6gul.
Pour mieux maîtriser l'alimentation, facteur
limitant, une campagne de production de paille de riz,
d'arachide a ëté lancée d'accord parties entre le CRZ et
les organismes d’encadrement du monde rural opérant à
Kalda (PIDAC, USAID, Service Départemental de l*Agricul-
turc).
*.. / . . .
C e t t e c o l l a b o r a t i o n a eté t-ès benéfiquc n o n s e u l e m e n t
pour les paysans mais aussi pour Le CRZ.
En effet, grâce & Ses contr~:ts de culture, les
paysans disposaient de quelques parcelles pour y cultivez
l e s s p é c u l a t i o n s v é g é t a l e s s u i v a n t e s : a r a c h i d e , m i l ,
m a ï s e t r i z .
, A , l a f i n d e l a r é c o l t e , t o u t e l a p a i l l e r e v i e n t
a u C R Z e t e s t d e s t i n é e à lralimentation
d e s a n i m a u x à
partir de mars. I i a é-te a i n s i s t o c k é l? t o n n e s d e p a i l l e
d e r i z e - t 1 0 0 t o n n e s d e paiJ&e d ’ a r a c h i d e d o n t l e s e s t i -
mations sont près de 270 tonnes. Une grande partie de ces
p a i l l e s a é t é l a i s s é e d a n s l e s p a r c e l l e s e t consommoe
sur place par les unimaux qui, pour respecter le système
de rotation ont quitté les parccllcs de la zone ouest,
Une campagne de fauche
a p e r m i s d e d i s p o s e r d e 2 5 t o n n e s
de foin à distribuer aux animau::, maigre le feu de brousse
d a n s le C e n t r e .
Uns étude sur le comportement alimentaire des
bovins menée depuis 1972 a abouti au classement des
espèces fourrag8res
e n f o n c t i o n d e l e u r a p p é t i b i l i t é et
compte tenu de leur état végètatii' de la saison.
D’une manière g6n6rale, I'Andropogongayanus
et
l e p e n n i s e t u m S u b a n g u s t u m s e m b l e n t l e s m i e u x appétées
pendant la saison des pluies. En saison seche, les variCtLs
d e Borreria s u r le p l a t e a u ,
do Brachiara sur les bas-fonds
quoi qu'à l'état sec, sont consommés par les animaux. Vers
la fin do J.a saison sèche, les animaux consomment presque
t o u s c e s f o u r r a g e s malgré leur degré de lignification,
-23 --
Les études
menées par J. BIRIE HABAS au niveau de Séfa
en Casamance en 1967/68 nous autorise à passer à la phase
de prévulgarisation de quelques fourrages comme l'andro-
pogon gayanus en multiplication au CRZ sur 3 ha et le
pennisetum Subangustum, dont les graines ont été récupé-
rées aux fins de multiplication également. Ces fourrages
seront utilisés
sous forme de foin ou pâturés sur place
et ultérieurement ensilés. Le programme de cultures fourra-
gères prevoit également l'introduction du sorgho fourrager,
du stylosantes:
humilis ou du Stylosantes gracylk, de même
au niveau des bas - fonds des fourrages pérennes tels que
le pennisctum purpureW ou herbe à élephant, le trifFsa@um
et le Panicum maximum ou herbe de Guinée.
Ces fourrages ont donné de très hauts rendements en matière
verte dans l'isobyète des 1.400 mm
au niveau de Séfa et
s'avèrent interessantes pour la zone de Kolda dont la
moyenne pluviométriquc se situe autour de 1.200 mm / an.
Les resultats consignés dans les tableaux annexes
ne sont qu'indicatifs et ne sont que l'image des premières
observations sur les animaux du
troupeau de fondation.
Nous les avons ainsi rapportés ici pour mieux se faire
une idée sur l'évolution pondéralo individuelle ou par
classe d'âge du tous les animaux venant de l'axtérieur
et achetes au hasard sans critères de choix d'ordre géné-
tique, en dehors de leur appréciation sur l'état général
et l'état sanitaire. Il en est de m&me des mensurations.
Nous avons également donné à titre indicatif l'évolution
pondérale c-t les mensurations des premiers jeunes bovins.
Leur peu de nombre ne nous permet pas d'interprêter de
telles observations.
Résultats provisoires des pesées et mensurations
ALI.. - m .".A..
.- &..a..---
Les resultats que nous rapportons dans les tableaux
ci-dessous ns sont que simplement indicatifs, Ils doivent
nous permettre de mieux orienter nos recherches vers la
détermination de seuils de sélection du poids des animaux
et de certains paramètres barimetriques.
Il ne sera pas indique dons ce rapport les résul-
tats des observations sur la sexualit6, l'évolution de la
table dentaire et le comportement alimentaire des animaux,
les observations étant en nombre très faibles pour Etre
statistiquement interprétables.
EVOLUTION PG?l,.rER,,iE ljES FEHELLES i,!.iULTES - IER SEMESTRE 1973.
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