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Centre National de Recherche Agronomique
B.P. 53 Bambey - P : 73.60.50 / 73.60.51 /73.60.54 - Fax : 73.6052
~
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S O M M A I R E
--
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ACTIVITES DE LA DIRECTION DE RECHERCHES
3
PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LES CEREALES PLUVIALES EN ZONE
SECHE
6
1 - AGRONOMIE
ij
1.1 - Fertilisation minérale
8
1.2 - Fertilisation organe-minérale
9
1.3 - Recherche de densités optimales
10
1.4 - Installation de la culture d,u sorgho
11
2 - SELECTION
12
2.1 - Amélioration variétale du mil
12
2.2 - Amélioration varétale du sorgho
14
3 - PHYTOPATHOLOGIE
19
3.1 - Maladies du mil
19
3.2 - Maladies du sorgho
20
4 - MALHERBOLOGIE
22
5 - RECHERCHES SUR LA QUALITE DRS SEMENCES
23
5.1 - Etude de la maturation du sorgho
2
‘ r)‘J
5.2 - Effets de la taille des semences et de la densité de
semis du mil à différents niveaux des fertilité du sol
24
5.3 - Etude au laboratoire de la germination de graines de mil
de différents calibres
24
6 - SORGHOETMILENCULTURE IRRIGUEE
24
6.1 - Amélioration variétale
24
6.2 - Agronomie
25
CONCLUSION
25
PROGRAMME DE RECHERCHES SUR LES CEREALES PLUVIALES EN ZONE
WnIDE 26
l-AGRONOMIE
26
2 - AMELIORATION VARIETALE DU RIZ
27
2.1 - Riziculture de bas-fond
27
2.2 - Riziculture en zone salée
29
2.3 - Riziculture pluviale exondée
29
3 - LUTTE CONTRE LE3 INSECTES RAVAGEURS EN RIZICULTURE
30
3.1 - Essai d'évaluation variétale pour la résistance aux
foreurs des tiges
31
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3.2 - Essai titi, iuttc-, intégree contre les foreurs des tiges
73
c . .
3.3 - SuiTri de la dynamique de population des foreurs des
t i g e s
35
4 - LUTTE CONTRE LES MAUVAISES HERBES EN RIZICULTURE
33
4.1 - Etude de l'influence de l'État hydrique du sol sur la
germination et la croissance de quelques adr:eptices du
riz de bas-fond
35
3.2 - Essai d'evaluation de la sélectivjté d'herbicides sur 4
variétes de riz
39
4.3 - Essai d'evaluation multilocale d'herbicides sur riz de
semis djrect
41
4.4 - Essai sur le Striga
42
CONCLUSION
4 3
m DE RECHERCHES %JR LA DIVERSIPICATION DES CULTURES
POUR LE SENEGAL ORIENTAL ET LA HAUTE CASAMANCE
45
1 - AGRONOMIEET PHYTOTECHNIE
4 6
1.1 - Définition du niveau optimal de fertilisation azotée
phosphatée et potassique pour une meilleure productivité
du cotonnier
47
1.2 - Evaluation de la productivité sur le cotonnier de 3
formules d'engrais minéral et de l'impact de I'apport
complémentaire de l'urée
47
1.3 - Etude des courbes de réponse du cotonnier à la fumure
minérale dans la zone à pluviosité du Sine Saloum
4 8
1.4 - Elaboration de référentiel d'utilisation du fumier
d'étable de bovin à 4 t/ha et de l'engrais minéral
4 9
1.5 - Mesure des premiers arrières effets sur céréales du
fumier de stabulation et de l'engrais minéral épandus en
tête de rotation sur le coton
50
1.6 - Recherche de densités optimales de peuplement pour la
production du maïs pluvial dans la zone centre Est
51
1.7 - Evaluation d'efficacité d'associations de matières
actives d'herbicides pour le désherbage sélectif des
cultures
51
M
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2 - ENTOMOLOGIE
32
3 - SELECTION ET AMELIORATION VARIETALES
55
3. 1 - Creation variétale
56
3.2 - Selection variétale
56
3.3 - Expérimentation variétale
56
3.4 - Suivi de l'égrenage industriel
60
3.5 - Production de semences
6 1
CONCLUSION
61
F'ROGRAIWE DE BECBERCBES SUR LES LEGUMINEUSES
63
l-AGRONOMIE
Ci 3
1.1 Arac:hide
6 3
1.2 - Niébé
67
2 - SELECTION
69
2.1 - Arachide
69
2,2 - Niebé
Ï3
3 - PHYSIOLOGIE
71
3.1. - Evaluation de la diversité variétale de la réponse à la
secheresse de l'arachide
'7 1
3,2 - Sécheresse et stress hydrique
71
3.3 - Recherches sur Pachyrhizus sp
72
3.4 - Recherches sur le pois d'angole
72
3.5 - Methode physiologique de conduite de l'irrigation
72
3.6 - Modélisation et suivi de la campagne arachidière
75
4- DEFEHSEDES CULTURES
75
4.1 - Arachide
75
1.2 - Niébé
80
i5 - TECBNOmIE
81
5.1 - Influence des techniques de récolte sur la qualité
semencière de l'arachide
81
5.2 - Protection de l'arachide au champ
81
5.3 - Conservation de l'arachide
82
fi- FIXATION BIOLOGIQUE DE L'AZOTE
82
6.2 - Haricot vert (Phaseolus vulRaris)
82
6.3 - Niébé
83
--
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7 - EXPERIMENTATION MULTILOCALE
83
CONCLUSION
83
PROGRAMME DE RECBRRCBRS SUR LA GESTION DES RESSOURCES
NATURELLES ET LES SYSTEMES DE PRODUCTION EN ZONE SECHE
84
1 - SYSTEMES DE PRODUCTION
85
1.1 - Collaboration avec 1'ARXF (Association Regionahe des
Agriculteurs de Fatick)
85
1.2 - Collaboration avec le FICOGERi\\IA (Projet 1ntegr.é de
Gestion des Ressources Naturelles)
8 6
2 - AGROBIOCLIMATOLOGIE
a7
2.1 - Suivi de l'hivernage
87
2.2 - E:tude de l'alimentation en eau des cultures
88
3 - ECONOMIE DE L'EAU - DEPENSE ET RESTAURATION DES SOLS
88
3.1 - Connaissance du milieu
88
3.2 - Utilisation de l'eau par les plantes
89
3.3 - Lutte contre l'érosion
91
4 - FERTILISATION MINERALE ET F'ERTILITE DES SOLS
94
4.1 - Essai AIEA (Nioro)
94
4.2 - Essai AIEA (Bambey)
94
4.3 - Essai AIEA (Thilmakha)
95
4.4 - Essai RODALE (Bambepl
96
5- FIXATION BIOLOGIQUE DE L'AZOTE ET RECYCLAGE DE LA MATIERE
ORGANIQUE
98
5.1 - Régénération des sols dégradés
98
5.2 - Effet du travail du sol sur les rendements
de l'arachide
99
5.3 - Efficacité de NP sur le rendement du mil
9 9
5.4 - Courbe de réponse à la matière organique
99
5.5 - Essais FIDA en milieu paysan
100
5.6 - Fixation biologique de l'azote par le niébé
100
5.7 - Valorisation agronomique du compost : économie
d'engrais et maintien de la fertilité des sols
100
6 - MACBINIS?dE AGRICOLE ET TECHNOLOGIE F'OST-RECOLTE
101
6.1 - Etude des systèmes de transformation primaire
101
6.2 - Etude des possibilités de fabrication locale des
équipements agricoles et agro-industriels
102
6.3 - Test, adaptation et conception d'équipements
103
-.--.--,*
--
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-----
-.
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.
PROGRAMME DE RECHERCHES SUR LA GESTION DES RESSOURCES
NATURELLES ET LES SYSTEMES DE PRODUCTION EN ZONE PLUVIALE
HUMIDE 105
1 - AGROPEDOLOGIE
105
1.1 - Caractérisation des agro-ecosystèmes rizicoles
105
2 - HYDRAULIQUE AGRICOLE
110
.
3 - ECONOMIE APPLIQUEE
112
3.1 - Evaluation des technologies et de leur niveau
d'adoption
112
3.2 - Enquêtes sur l'importance du riz pluvial
135
3.3 - Analyse de l'environnement institutionnel
115
4 - MACBINISMB AGBICOLE
115
4.1 - Intensification de 1.a rizicuiture : labour motorisé,
mécanisation du semis et du sarclage
115
5-AGROFORESTERIE
116
5.1 - Etude des techniques de germination des noix palmistes
117
5.2 - Incidence des facteurs socio-économiques et édapho-
climatiques sur l'évolution de la palmeraie
117
6- SYSTEMES DE PBODUCTION
118
6.1 - Essais agronomiques
118
6.2 - Essais de démonstration
119
6.3 - Introduction de la culture associée niébé-céréales
119
CONCLUSION
12e
CONCLUSION GENEBALE
121
BIBLIOGBAPBIE

INTRODUCTION
_----
La reorganisation des nouveaux programmes créés à la
faveur de la restructuration de l'Institut a constitue cette
annee-ci, le point d'ancrage de l'essentilel des activités de la
Direction des Recherches sur les Cultures et Systèmes Pluviaux.
Cet-te réorganisation a eu pour objectif m,ajeur de redéfinir et,
au besoin, de réorienter les opérations et ac-tions de recherche
au sein des nouveaux programmes de manikre (& en renforcer la
cohérence

interne et à définir les formes d'articulation non
seulement entre leurs diverses composantes, mais également avec
les
actions
menées
par
les
p a r t e n a i r e s d u
développement
agricole.
Le présent
rapport a
pour
objet de présenter la
situation d'exécution technique des activités de la Direction
de
Recherches et
des
6 Programmes
qui
la composent et
d'informer
sur
les
réunions,
contacts
et
animations
scientifiques organisés par les diverses structures.
L'année 1992 aura été
marquiie
par
le départ de
certains chercheurs séniors : 3 Agronomes spécialisés dans les
domaines
s u i v a n t s :
fertilisation
minérale,
phytotechnie
arachide, système de production et 2 sélectionneurs (sorgho et
arachide). Ces activités ont été poursuivies par des chercheurs

nouvellement affectés (phytotechnie et sélection/arachide) et
par
ceux déjà en poste (fertilisation minérale et sélection
sorgho).
Il convient de noter également le recrutement de 5
nouveaux
chercheurs : un
sélectionneur
sénior(CERAAS), u n
physiologiste/arachide, u n
entomologiste/coton, u n
entomolo-
giste/céréales e t
l é g u m i n e u s e s e t
e n f i n u n
sélection-
neur/arachide/sécheresse.
----
-----

Durant 3.e moi.s d'octobre 1992, un vaste mouvement de
redéploiement du personnel administratif et comptable a ét&
enl,repris
dans
le
cadre de la
restructuration
avec
p 0 11 r
objectif de renforcer la structure de gestion du CNRA de Bambey
érigé pour la circonstance en centre principal.
Dans l'ensemble les activités initialement prévues
ont pu être menées de manière relativement satisfaisante mises
à
part,
quelques
difficultés
liées à la
mobilisation de
certaines sources de financement.

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L-ACTIVXTES D E I-A D I R E C T I O N D E R E C H E R C H E S
1
-
-J
Au
cours de la
campagne
1992-1993
des
réunions
internes ont été organisées avec pour objectif de renforcer la
logique interne au sein des programmes et de jeter les bases de
l'approche transdisciplinaire qui devra nécessairement sous-
tendre l'analyse des problématiques spécifiques relevant de
leurs
secteurs
d'activités
respectifs.
Cette
p é r i o d e a
également
été marquée par de nombreuses réunions de travail
avec les partenaires des structures de développement ainsi que
par des activités d'animation scientifique.
La réunion
annuelle
regroupant
les
chercheurs
en
défense des cultures et les représentants 'des firmes phytosani-
taires,
tenue les 13 et 14 Avril 1992, a permis de discuter les
résultats des essais conduits dans le cadre de la Convention
Pesticides
et d'examiner les propositions d'action pour la
campagne 1993.
Une réunion de concertation s'est tenue le 17 Avril
1992 avec les partenaires du projet CADEF : CIRAD, CIEPAC, ENEA
en vue d'examiner les activités menées dans le cadre dudit
projet.
La rencontre ISRA-SODAGRI, tenue en Avril 1992, a été
l'occasion de discuter du bilan des activités de recherche-
développement et de dresser la situation d'exécution financière
du premier protocole d'accord.
Un nouveau proto8cole a été
examiné
et amendé par les deux parties. Sa signature inter-
viendra courant 1993.
La réunion ISRA-FNVA tenue à Kaolaclc en Avril 1992 a
permis de passer en revue les principaux résultats des essais
de démonstration et le contenu des thèmes techniques vulgarisés

en milieu paysan. En Mai 1992 le programme d'action 1992-1993 a
été finalisé.

---
-~
-
--
----

4
Ilrie réunion s'est, tenue a Djibélor, le 23 Mai 1992,
e Il
v 1.1 e
d'élaborer
1.1 n
programme de travail et un protocole
d'accord entre 1'ISRA et le PROCES.
Les recherches d'accompa-
gnement. de la campagne 1992-1993,
dans le cadre de la phase de
consolidation du PDRSO Phase 1.
La Direction des recherches a pris une part active à
1.a réunion constitutive du Comité national interprofessionnel
de l'arachide (CNIA) tenue à Kaolack le 11.4 Mai 1992. Au cours
de cette rencontre, 1'ISRA s'est vu confier la présidence de la
Commission recherche-développement. Celle--ci
a été officielle-
ment installée à Bambey en Juillet 1992.
Des
.journées de reflexion sur la gestion des res-
sources
naturelles ont été
organisées à Kao:Lack du 26 au 28
Février,
avec
la participation
active des
partenaires des
s t r u c t u r e s d e
développement
agricole.
L ' o b j e c t i f d e
ces
journées est d'approfondir les connaissances sur le concept de
"ressource
naturellfll
et de discuter des méthodes d'approche
pour une meilleure caractérisation et une gestion intégrée de
ces ressources.
Une
rencontre
impliquant
les
partenaires de la
filiere céréalière (Sociétés de développement, ONG, organisa-
tions paysannes) s'est tenue à Bambeg du 6 au 8 Mai avec pour
objectif de faire un diagnostic des contraintes et d'identifier
et hiérarchiser les priorités de recherches dans ce secteur.
U n
atelier de
p r é s e n t a t i o n e t
d'évaluation
des
résultats des essais multilocaux s'est également tenu à Bambey
le 26
M a i , e n
collaboration
a v e c l e
Programme
Autonome
Semencier (PAS) et en présence des partenaires des sociétés et
services de développement agricole. Cet atelier a permis de
d é f i n i r u n
programme
cohérent
d'expérimentation
variétale
multilocale pour 1993.
Enfin une conférence a été animée par M. Djibsil SENE
sur "l'impact de la recherche agronomique dans le développement
agricole du Sénégal".
Cette manifestation a réuni des cher-
cheurs venus de divers centres.
I
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- .
.-m
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.--

Le second semestre a été marqué par les réunions du
comitB de programme tenues successivement à D,jibélor, Tamba et,
Bambey,
du ler au 10 Juin 1992 et par la mission de programma-
tion qui s'en est suivie, du 3 au 14 Août.
Du 29 Septembre au 3 Octobre, les journées "portes
ouvertes" organisées
à Bambey ont réuni
chercheurs?
étudiants
et agents du développement pour visiter les essais mis en place
au niveau des sites de Bambey, Nioro et Tambacounda ont permis
un large échange de vues entre les divers participants.
Cette première année de mise en place des nouveaux
programmes aura donc permis d'apprécier
la cohérence de ces
nouvelles unités,
d'identifier les goulots d'étranglement et
d'envisager des solutions qui
devront
faire
l'objet d'une
analyse approfondie au cours de la programmation des activités
de 1994.
-.-_
- ~.
---

6
P R O G R A M M E D E R E C H E R C H E S S U R C E R E A L E S
L- PLUVIALES EN ZONE SECHE
Le mil, le sorgho et le maïs constituent les princi-
pales
céréales de
base de
l'alimentation
des
sénégalais.
Cependant? leur production est insuffisante pour satisfaire les
besoins
des
populations en
raison de
contraintes d'ordre
agronomique (érosion, baisse de la fertilité des sols), clima-
tique
{insuffisance et
irrégularité de la
pluviométrie),
biotique (maladies et insectes, variétés), technique (techni-
ques culturales inadaptées),
socio-économique et institution-
nel (faible pouvoir d'achat, accès difficile aux intrants et au
crédit, faible maîtrise des circuits de commercialisation).
En effet, les céréales en zone sèche sont cultivées
sur des sols tropicaux présentant un horizon de surface pauvre
en argile ide 4 à 12 %) une texture sableuse (sols "dior" ou
"dior-dek") ou sablo-argileuse (sols "dek"). Le pH de ces sols
est légérement 'acide à acide et le taux de matière organique
est relativement faible (< 1 %). Ils sont sujets à l'érosion
éolienne
(au Nord et Centre Nord) et au ruissellement (au
Centre Sud). La plupart des sols cultivés en ctiréales se carac-
térise par une carence en phosphore.
La pluviométrie enregistrée en .1992 a été faible et
souvent mal répartie :
Région de Kaolack (530 à 708 mm en 39 jours) ;
Région de Fatick (311 à 427 mm en 26 jours) ;
Région de Diourbel (,202 à 344 mm en 25 jours) ;
Région de Thiès (200 à 309 mm en 26 jours) ;
Région de Louga (120 à 174 mm en 18 jours).
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--.
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Dans la partie Nord des régions de Diourbel et de
Thiès et dans la région de Louga?
la faiblesse des hauteurs
d'eau enregistrées n'a pas permis un développement satisfaisant
des cultures.
Par contre dans la zone Centre--Sud du Sénégal,
les cultures ont recu des hauteurs d'eau relativement favora-
bles ;
mais des périodes de sécheresse intervenues en cours de
cycle
ont
occasionné un
stress hydrique dans certains sites
entralnant ainsi des pertes de rendement a la récolte.
Cette
année
la
chenille
Raghuva
(Hehocheillus
albipunctella) a causé d'importants dégâts sur les épis du mil.
Les
iules
ont
été
rencontrés au
semis
avec: des dégâts se
traduisant par des pertes de "stand" des cultures. Les saute-
riaux ont également pullulé <juste après la levée occasionnant
des pertes importantes de plants et des ressemis au niveau des
parcelles paysannes.
Eu égard à ces contraintes les objectifs principaux
du programme consistent en :
- la creation et l'amélioration de variétés de mil,
maïs et sorgho adaptées aux différentes zones de production ;
- la mise au point et/ou le réa.justement de technique
de fertilisation (minérale et organique) et de pratiques cultu-
rales appropriées pour le milieu paysan ;
- la protection phytosanitaire des céréales au champ
et au
stockage
contre les nuisibles (maladies?
insectes et
mauvaises herbes).
Ces
objectifs
s'inscrivent
dans
une
perspective
d'établissement et de développement d'une collaboration avec
les différents partenaires et clients de la recherche.
Les résultats de recherches présentés ici portent sur
les actions menées en agronomie, sélection variétale, phytopa-
D
thologie, malherbologie et production de semences de prébase.
Les actions prévues sur
l'entomologie des céréales
(le chercheur est nouvellement recruté en 1992) et l'entomolo-
gie des stocks (chercheur en formation) n'ont pas été exécu-
tées.

8
1 - AGRONOMIE
Les activités de recherche
conduites par les agro-
nomes du programme ont porté pour l'essentiel sur la fertllisa-
tion minérale et organe-minérale ainsi que sur les techniques

culturales (densités de semis,
installation de la culture,
association des cultures),
1.1 - Fertilisation minérale
La réponse
d u sorgho
aux
engrais
minéraux a
été
étudiée dans la région de Kaolack. Les résultats obtenus per-
mettent de conclure à une bonne efficacité de la dose de 150
kg/ha de 8-18-27 sur le rendement grain de la variéte CE 145-66
alors qu'il n'y a pas d'effet significatif des doses de 8-18-27
sur le rendement de la variété Fz-20.
Vingt deux génotypes de sorgho ont été criblés à 2
niveaux de fumure minérale : 0 et 150 kg/ha de 8-18-27, Malgré
les faibles rendements enregistrés aussi bien à Bambey qu'à
Nioro,
les génotypes ont pu être discriminés. C'est ainsi qu'à
Bambey, les hybrides CE 310 x 75-1, CE 310-31A x CE 151-262 et
CE 310-1lA x 75-l ont donné les meilleurs rend#ements dans les 2
situations de fumure :

sans apport de 8-12-27, les rendements
respectifs sont de 1000,
900 et 1300 kg/ha et avec apport de
150 kg/ha de 8-18-27 de 1500~ 1900 et 1500 kg/ha. A Nioro,
parmi les 22 génotypes
testés,
la lignée
CE 320-26-2 et
l'hybride 7455/4-3A x SSV3 se sont classés en tête du groupe
avec des rendements respectifs de 781 et 990 kg/ha en situation
de non fumure et de 1000 et 1200 kg/ha avec une fumure de 150
kg/ha de 8-18-27. Dans les sites de Bambey et Nioro, il n'y a
pas d'interaction génotype x fumure significative.
Pour le maïs (var. Synth. C) l.'on a enregistré une
action positive de tous les équilibres N-P-K mis en test par
rapport au témoin sans engrais. Certains equilibres ont produit
des gains de rendement supérieurs d'au moins 1000 kg/ha au
rendement
obtenu
avec l'application de la fumure jusqu'ici
recommandée 108-36-54-N-P-K soit 200 kgJha de 8-18-27 + 200
kg/ha d'urée.
ysuyI.-..
---

L'application localisée
de 200 kg/ha de 8-18-27 en
bandes enfouies augmente la productivité du mai:s (var. Synth.C)
de 200 kg/ha d'épis par rapport à l'épandage ;S la volée de la
même dose
(pratique paysanne). En outre, l'épandage en bandes
permet une économie substantielle d'engrais car avec 100 kg/ha
de 8-1.8-27 on obtient un rendement en grains (2683 kg/ha) équi-
valent à celui obtenu (2685 kg/ha) avec 200 kg/ha de 8-18-27
appliqués à
la volée,
voire même
supérieur
(2846 kg/ha), s i
cette localisation est effectuée en bandes enfouies.
1.2 - Fertilisation organe-minérab
Les essais menés visent à comparer les effets de
l'application de l'engrais minéral, de l'apport de fumier et de
la combinaison des deux types de fumure sur les rendements du
mil et du maïs.
Sur mil,
l'apport de 2 t/ha de fumier en complément
de la fumure minérale procure une plus value de 400 à 500 kg/ha
par rapport à l'apport de fumier seul et de 100 à 120 kg/ha par
rapport à la fertilisation minérale sans amendement organique.
Sur le maïs,
l'apport de 2 t/ha de fumier en complé-
ment de la fertilisation minérale permet un gain de rendement
de 360 kg/ha par rapport à la fertilisation organique seule et
de 146 kg/ha par rapport à la fertilisation minérale sans
apport de fumier. L'apport de 4 t/ha en complément de la fumure
minérale procure des gains de rendements respectifs de 560 et
260 kg/ha par rapport à la fertilisation organique et à la
fertilisation minérale.
L'apport de fumier est
indispensable pour améliorer
la fertilité des sols, même si les résultats obtenus sur le mil
et le maïs montrent la supériorité de la fumure minérale sur
l'amendement organique (fumier) pour ce qui concerne le rende-
ment en grains.

10
Même si dans la plupart des exploitations de la zone
d'intervention du programme,
les quantités de fumier dispo-
nibles varient entre 2 et 4 t/ha,
les agriculteurs gagneraient
beaucoup à combiner le fumier disponible a-vec de faibles doses
d'engrais minéral.
Cette pratique procurerait des gains subs-
tantiels de rendements par rapport à l'application du
fumier
seul (tableau 1).
Tableau 1
- : Effet de la fertilisation organe-minérale sur le
rendement du
mil et du
m a ï s e n
zone
sèche
(résultats 1992 en milieu paysan)
Traitements
Rendement-grain : kg/ha
C é r é a l e
Fumure
Engrais minéral
2 t/ha
+
0
Mil
2 t/ha
t
71-32-32
0
+
71-32-32
1 273
922
2 t/ha
t
0
1 271
2 t/ha
t
50-80-80
1 640
0
t
50-80-80
1 494
Maïs
4 t/ha
t
0
1 396
4 t/ha
+
100-80-80
1 956
0
t
100-80-80
1 697
1.3 - Recherche de densités optimales
Pour la culture du sorgho
(var.
C E 180-33),
une
densité de semis de 47 500 poquets/ha soit 142 000 plants/ha
aux écartements OS70 x 0,30m semble plus favorable au rendement
à Bambey et
améliore
la densité
à la
récolte
m a l g r é l a
faiblesse des rendements dans la zone : 600 à 900 kg/ha. Tandis
qu'à Nioro, la densité optimale de semis pour les variétés Fz-
20 et CE 145-66 correspondrait à 41 600 poquets/ha soit 125 000
plants/ha aux écartements de 0,80 m x 0,30 m avec un rendement
de 2 000 kq/ha.
u
y---
.--
--

11
En ce qui concerne la culture du maïs dans 3.e Sine
Saloum,
la densité standard de 45 000 plants/ha préconisée pour
l'ensemble des variétés de maïs vulgarisées, paraît appropriée
pour la variété Synthetic C (90 jours). Toutefois cette densité
standard semble
trop faible pour de variétés plus précoces
telles que CP 75 (75 jours) et Early Thaï (80 jours1 qui s'ex-
priment mieux du point de vue de leurs rendements avec une
densité de 56 000 plants/ha. On doit noter cependant que le
poids de 1000 graines! le diamètre et la longueur des épis de
maïs ont tendance à diminuer avec l'accroissement de la densité
de
peuplement.
Mais
au bout du compte,
:Les
densités de
peuplement comprises entre 45 000 et 56 000 plants/ha procurent
des rendements plus élevés que ceux obtenus avec la densité de
26 000 plants couramment pratiquée par le paysan.
1.4 - Installation de la culture du sorgho
Des modalités de préparation du 1i.t de semence et des
modes de semis ont été testés pour étudier leurs effets sur les
paramètres
impliqués
sur
l'installation de
la culture du
sorgho.
Les résultats obtenus sur la varieté Fz-20 à Nioro ont
montré que le mode de semis et le travail du sol n'ont pas
d'effet significatif sur les paramètres d'installation de la
culture du sorgho (densité à la levée, densité à la récolte).
Cependant le labour à la charrue à soc a permis un bon dévelop-
pement des graines (17,7 g pour 1000 graines) et une bonne
produc.tion de graines (1000 kg/ha).

12
2 - SELECTION
L'objectif principal de cette opération de recherche
est de créer et sélectionner des variétés productives, de bonne
qualité
organoleptique du grain et adaptees aux conditions
agro-climatiques des principales zones de production.
2.1 - Amélioration variétale du mil
Pendant l'hivernage 1992, les travaux de sélection et
d'évaluation variétales ont été menés dans les stations princi-
pales (Nioro, Bambey, Louga) et Papems (Ndiémane, Thyssé et
Thilmakha).
Soixante sept (67) échantillons de mils dont 58 souna
et neuf (9) de sanio ont été collectés dans les régions de
Kaolack et de Fatick. Il faut noter que la culture du sanio a
beaucoup regressé dans ces régions à cause de la baisse de la
pluviométrie.
La sélection généalogique pour l'obtention de lignées
s'est poursuivie à Nioro,
Bambey et Louga.
Le matériel se
trouve à différents stades : Fi à FS. Les essais de Louga n'ont
pas été poursuivis à cause de la faible pluviométrie. Parmi les
20 Fi testés à Bambey?
15 ont été retenus pour btre avancés en
F2. Une sélection individuelle de plantes dans les populations
F2 à Bambeg a permis de retenir 153 plantes dans 18 populations
sur la base des observations visuelles. A Bambey et à Nioro,
144 plantes ont été sélectionnées à l'intérieur des meilleures
descendances F3. Parmi les descendances F4 évaluées à Bambey et
Nioro, celles ayant montré un bon niveau d'homogénéité et de
bonnes
caractéristiques
agronomiques,
ont
été
retenues et
utilisées pour la création de variétés en contre-saison. AU
niveau des descendances F4 en ségrégation,
130 plantes sont
sélectionnées.
Des 26 descendances FS évaluées à Bambey, deux
ont été retenues parmi lesquelles 10 plantes ont été sélection-
nées pour un avancement en génération.
-.-_
.-
..-.--_
-
-3111
---

1 3
Dix
huit
(18)
vari-étés
dont
IBMV 8402 et
souna
(témoin) ont été évaluées à. Nioro et Rambey dans les essais
IMZAT IICRISAT Millet Zone Atrial). A Nioro ICMV IS 89202 a eu
le meilleur rendement avec 2168 kg/ha soit 132 % du rendement
de la variété témoin, Souna 3 (différence non significative). A
Bambey,
les
meilleurs
rendements
ont
été
obtenus
avec
les
variétés du programme national
: IBMV 8402 et Souna 3 (1782
kg/ha et de 1860 kg/ha respectivement). Dans ces 2 sites! les
variétés
introduites
ont été plus tolérantes au mildiou que
Souna 3 et leurs poids de 1000 graines sont plus élevés que
ceux de la variété IBMV 8402 et du Souna 3. Sur l'ensemble des
sites le meilleur rendement moyen a été obtenu par ICMV IS
89202 (1853 kg/ha) soit 5 % et 8,3 % de plus que IRMV 8402 et
Souna 3, respectivement.
Dans l'essai LIVHT (Late Inbred x Variety Hybrid
Tria11 conduit à Nioro?
les 7 hybrides testés en provenance de
I'ICRISAT-Centre Sahelien ont. produit un rendém~n-f, su~&ri~~.~ &
celui de IBMV 8001,
leur parent pollinisateur. L'hybride 464:-
469 a eu le meilleur rendement (2515 kg/ha) soit 57 % et 33 %
de plus que IBV 8001 et Souna 3, respectivement.
Dix huit (18) hybrides ( -1
ma e stérile x lignée mâle
stérile x variété) ont été comparés à IBV 8004 et IBV 8001 dans
la station de Bambey en essai initial ; mais aucun des hybrides
n'a été significativement supérieur aux 2 témoins (IBV 8001 et
8004).
Ils ont montré une certaine sensibilité au mildiou. Le
meilleur hybride 68A x L RAM 67 a produit 2749 kg/ha soit 106 %
du rendement de IBV 8004. De fortes attaques de sauteriaux ont
entrainé des ressemis et des repiquages créant ainsi une grande
hétérogénéité au niveau des parcelles. Cette situation n'a pas
permis d'exploiter convenablement l'essai initial composé de
variétés
synthétiques
implanté à
Nioro.
A Bambey,
aucune
différence significative n'a été observée entre les variétés.
Le témoin IBV 8004 a obtenu le meilleur rendement avec 2165
kg/ha.
lsl---
--
---
--
.-“C

Dans l'essai avancé?
la variété ISMI 9101 a produit
le meilleur rendement à Nioro avec 1577 kg/ha soit respective-
ment 13 % et 30 % de plus que IBV 8004 et Souna 3. Cette
varié-te a pratiquement le meme cycle que IBV 8004. avec des épis
plus longs. A Bambey, la population locale CSM 34 a donné le
rendement le plus élevé reprgsentant
respectivement 103 % et
113 % du Souna 3 et de IBV 8004.
Dans la zone Centre Nord (Bambey et Ndiémane) et dans
le Centre Sud (Nioro et ThyssQ) quatre variétés ont été compa-
rées aux témoins Souna 3, IBV 8001 et IBV 8004. Dans la zone
Centre Nord aucune des variétés testées n'a étii plus productive
que le Souna 3 (meilleur témoin). Dans le Centre Sud (Nioro et
Thyssé) ICMV IS 88224 (1640 kg/ha) a été la productive à Nioro,
tandis que SOSAT C88 s'est mieux comportée à. Thyssé avec un
rendement de 1896 kg/ha.
La variété SOSAT C88 a produit le
meilleur rendement moyen avec 1746 kg/ha soit Y18 %! 26 % et 28%
de plus que celui de IBV 8001, IBV 8004 et Souna 3 respective-
ment.
La faible pluviométrie enregistrée dans la zone Nord
(Loupa,
Thilmakha)
n'a pas
permis
la pours,uite des essais
constitués de variétés précoces.
Neuf
(9) paires de lignées A/B introduites de
1'ICRISAT (Inde) ont été mises en observation à Bambey. La
plupart d'entre elles a montré une mauvaise adaptation et une
très grande sensibilité au mildiou.
La paire 862 A/B a été
retenue pour une évaluation ultérieure.
2.2 - Amélioration variétale du sorgho
Pour le sorgho pluvial, deux volets de sélection sont
conduits depuis 1988 : le premier concerne la race Guinéa, la
plus cultivée en Afrique de l'Ouest, et le second, la race
Caudatum
qui
est à
l'origine de la plupart des variétés
améliorées existantes.

15
Pour ces deux volets trois méthodes de sélection sont
principalement utilisées : généalogique! )Iback cr0s.3~ et récur-
rente sur population composite.
2.2.1 - Création variétale
2.2.1.1 - Sélection génealoaique :
Des
croisements
ont
été
réalisés
dans
le
bat
d'améliorer la résistance à la sécheresse, la résistance à la
verse,
la qualité du grain et la productivitk au Centre-Nord
d'une part! la qualité du grain (résistance aux moisissures des
des grains,
grosseur des grains et résistance aux punaises des
panicules) de certaines variétés d'élites destinées au Centre
Sud,
d'autre part.
Les descendances les plus remarquées sont
les suivantes :
Centre Nord :
- Populations Fz des croisements CE 378 iWSV 387 x
(BC3/CE 145-66)21 et CE 410 [Sepon 82 x CE 151-2621
- lignées F3 des croisements CE 367 rfBC3JCE 145-66)
-2 x 84DR2901 et fR 8505 x R 12'71-21
- lignées Fe du croisement CE 358 [CE 259-13-1-2 x CE
151-2621
- lignées F5 du croisement BG 88-2 FILRAT 204xSPV 351
- lignées F4 et Fs du croisement CG 27 CL11 x 54-141
Centre Sud :
- lignées F3 des croisements CE 367 r(.F2-20 x CE 151-
2621, CE 372 (Fz-20 x 84DR101 et fBC3/CE 145-661-2 x
84DR290)

- lignées F4 des croisements CE 330 f'F2-20 X 581361
et CE 336 fS8136 x CE 307-441
- lignées Ff; du croisement BF 85-4 fIRAT 277 x ICSV
1002 1

16
2.2.1.2 - "Back cross"
Trois programmes de sklection par "back cross", ayant
pour objet l'amélioration de la qualité de grain de certaines
variétgs élites, ont été conduits en 1992. L'effort a porté sur
l'élimination de la couche
brune sur les variétés CE 145-66
.
(IRAT 202) et CE 180-33 (IRAT 369) et l'amélioration de la
grosseur et de la vitrosité du grain sur les variétés CE 1.96-7-
2-l (~RAT 371) et CE 151-382.
Les lignées récoltées Fs, issues du quatrième "back-
cross" sur CE 145-66,
sont presque fixées et prêtes pour une
première évaluation de rendement en 1993.
En ce qui concerne CE 180-33, les descendances les
plus prometteuses à ce stade resultent d'un croisement à trois
voies [(CE 196-7-2 x CE 180-33) x ICSV 111INl. Ce matériel
présente un grain semi-vitreux de bonne taille et montre une
bonne adaptation à la sécheresse.
Enfin,
les lignées
récoltées Fe;
issues
du premier
"back-cross"
sur CE 196-7-2,
faisant suite à un croisement
initial avec la lignée zambienne WSV 387, se sont révélées tout
à fait prometteuses pour
les caracteres de tolérance à la
sécheresse,
de comportement agronomique
et de grosseur de
grain.
Ces
lignées pourront
également
être
soumises à
une
Premiere évaluation de rendement en 1993.
2.2.1.3 - Composites
La population composite SP1 (Caudatum), dont la phase
de création a été achevée en contre-saison 1992, a ét& observée
pour la première fois en conditions d'hivernage à Nioro. Cette
population montre déjà un comportement agronomique satisfaisant
et possède un bon niveau de résistance aux maladies foliaires

et
une
assez
bonne
qualité de
grain.
Elle
présente
une
variabilité élevée pour les caractères de hauteur de plante,
~-.
.--
--------8

1 7
précoc i té
et,
compacité de
panicule.
Afin
d'ameliorer sa
résistance
itUX
moisissures
des
grains,
i IL
est
envisagé
d'introduire dans cette population les génotypes récemment
identifiés tolérants pour ce caractère.
Pour la population composite
SP2 (Guinéense), la
phase d'incorporation du gène de stérilité ms3 dans le génome
des 15 lignées "Guinéa"
constitutives a été achevée en contre-
saison.
La première phase de brassage génétique entre les 15
entrées devrait être effectuée durant la contre-saison 1993.
2.2.2 - @sais variétaux
Zone Centre N&
Dans le Centre-Nord, la campagne 1992 a été avant
tout marquée par la sécheresse sévére qui a limité la produc-
tion (Bambey : 340 mm), En outre, les essais installds à Bambey
ont souffert du mauvais état général des parcelles expérimen-
tales (hétérogénéité, problèmes de chlorose ferriquej et d'une
forte ,attaque de Fusarig sp et Macrophomina phaseolina.
Une dizaine de numéros ont été retenus à. partir de
tests d'hybrides précoces pour une deuxitime année de test. Six
autres
numéros
ont été
maintenus pour
une troisième
année
d'évaluation.
Dans l'essai avancé de matériel précoce, l'hybride
HB22 (CE 3lO-3lA x 75-l) s'est révélé comme étant le plus
productif en réalisant 2?8 t/ha et 210 % du rendement de la
variété témoin CE 145-66.
Dans le cadre des essais multilocaux réalisés dans
six (6) sites en milieu paysan,
la vari.été CE 180-33 s'est
montrée supérieure pour le rendement par rapport à la variétg
témoin CE 145-66. De plus, elle s'est révillée plus précoce que
CE 145-66 et plus
intéressante
que
celle-ci
pour ce
qui
concerne la résistance à la verse et la grosseur de grain.
Cette variété est proposée à la vulgarisation pour la zone
Centre-Nord (rendement moyen sur 3 ans :
1,2 t/ha soit un
surplus de 6 % par rapport à CE 145-66).

1. 8
Zone
Centre-Sud
Dans l'essai hybride du Réseau Sorgho! 10 numéros se
sont montrés plus productifs que la variété témoin CE 145-66 ;
le meilleur d'entre eux
réalisant 3$1 t/ha, soit 146 % du
rendement de ce même témoin.
Parmi les 40 nouveaux hybrides demi-précoces évalués
dans un dispositif en collection testée, 16 numéros apparais-
sent supérieurs
à la variété CE 145-66 pour
le rendement en
grain,
Cet essai confirme la valeur en combinaison de la lignée
mâle
stérile
AVGl
pour
l e s
c a r a c t è r e s d e
rendement de
résistance à la verse et de résistance aux moisissures. Pour
les lignées
restauratrices de fertilité, cet essai a mis en
évidence la valeur en combinaison de la :Lig&e CE 315-14-I-2
pour le rendement, la précocité et l'adaptation générale.
Dans
l'essai
avancé des
variétés
de moyen
cycle
implanté à
Nioro et Thyssé-Kaymor,
Sepon 82 apparaît comme
étant la plus productive des lignées avec un rendement de 2,l
t/ha ii. Nioro et 3,5 t/ha à Thyssé? correspondant respectivement
à 113 et 133 % du rendement de la variété témoin Fz-20.
Dans
les
essais
multilocaux
conduits en
milieu
paysan? la variété CE 145-66 obtient le meilleur rendement dans
chacun des six points. A l'opposé, la variété Fz-20? vulgarisée
dans
cette
zone,
donne
cette
année des
résultats
plutôt
médiocres car elle a été doublement handicapée par une mauvaise
levée et par son cycle plus long.
2.2.3 - Ressources génétiques
Durant l'hivernage, environ 300 écotypes provenant de
trois
prospections (Sénégal, Niger et Cameroun) et de la
Collection Tardive ISRA ont été semés à 'Bambey et Nioro pour
observation et réjuvénation des semences. Compte tenu du très
faible taux de levée enregistré sur la prospection Sénégal
(semences de 19721,
seulement 150 numéros ont pu être effecti-
---

.
19
vement,
observés et
caractérisés au
niveau
botanique
e t,
agronomique et ont vu leurs semences renouvelées. Parmi eux, 31
numeros ont été enregistrés dans le Catalogue des Ressources
Génétiques Sorgho de 1'ISRA.
Par ailleurs, une pepinière de 85 variétés provenant
de l'ICRISAT,
de l'université Nebraska-Lincoln et du Sénegal a
été évaluée à Nioro pour la résistance aux maladies foliaires!
aux moisissures des grains et à la cécidomie. Quatre numéros
ont été particulièrement remarqués pour leur bon niveau de
tolérance aux moisissures des grains : ICSV 3.6-5 BF, VG 153,
Sureno et 89W838.
2.2.4 - Production de semences hybrides
-
Durant la contre saison?
52 nouvelles combinaisons
hybrides ont été créées pour les zones Centre-Nord et Centre-
Sud avec notamment l'utilisation de nouvelles lignées R sélec-
tionnées à Bambey ou provenant de 1'ICRISAT.
3 - PHYTOPATHOLOGIE
Les activités de recherche sur la pathologie des
cultures céréalières en zone sèche durant l'hivernage 1992 ont
porté sur les principales maladies du mil (mildiou, charbon et
ergot) et du sorgho (moisissures et charbon allongé). Pour
l'instant le maïs ne fait pas l'objet d'attaques de maladies
graves dans les conditions de culture en zone sèche.
3.1 - Maladies du mil
L'inventaire des différentes méthodes de contrôle du
mildiou utilisées en milieu paysan a été réalisé. Le dépouille-
ment des enquêtes a montré que les paysans connaissent le
mildiou sous différents
noms vernaculaires :
Dieumb,
Ngana,
Sikim,
Ngueum? Thiemb, Khelli, Saer, Zoom et Say (en wolof) ou
Nguediem, Khiw et Sangomar (en sérére). Cependant la descrip-
tion des symptômes, les causes et l'information sur les dégâts
causés
par le
mildiou
demeurent
encore
insuffisamment
maitrisées par bon nombre de paysans.
Parmi les méthodes de
lutte développées en milieu paysan on distingue : l'arrachage

20
(14 % des paysans),
la rotation triennale mil-arachide-jachère
f'8%),
le labour (2 %i!
le sarclage precoce (2 %)! l'utilisation
d e variétes a m é l i o r é e s (11 %) et le traitement des semences
(11%).
On relève que l'utilisation de -variétés résistantes
(IBV 8001 ou IBV 8004) pour
le traitement des semences et
l'arrachage constituent de bonnes méthodes de lutte contre le
mildiou. Ainsi, le traitement des semences peut contribuer pour
plus de 65 % au surplus de rendement du mil et l'utilisation de
variétés résistantes pour 39 %. Par contre l'arrachage n'a pas
eu d'effet sur l'augmentation du rendement du mil.
En définitive, en matière de lutte contre le mildiou,
la combinaison "variété resistante x traitement de semences
contribue pour plus de 94 % au surplus de rendement et pour 47
% à la réduction moyenne de la pression du mildiou.
Divers génotypes de mil en provenance du Sénégal? du
Cameroun et de 1'ICRISAT ont éte criblés pour la résistance au
mildiou. Il est apparu que plus des 2/3 du materie testé s'est
révélé
indemne,
hautement
résistant
013
résistant.
Cette
observation permet de guider le choix des sélectionneurs.
Des agents du développement rural et des élèves ont
reçu des séances de
formation théorique et pratique
pour
l'identification,
les observations et l'évaluation des pertes
occasionnées par
le mildiou.
La formation des paysans a été
réalisée sur le terrain lors des visites d'essais.
3.2 - Maladies du sorgho
Afin
d'identifier
des
sources
de
résistance au
charbon allongé dans les schémas de sélection du sorgho,
des
variétés
d'élites
ont
été
criblées
pour
déterminer
leurs
niveaux
de résistance à cette maladie.
Elles n'ont
révélé
aucune
différence
significative
vis-à-vis
de l'incidence du
charbon allongé et des pertes de rendement (tableau 2).

21
Tableau 2 :
-~-
Incidence et pertes de rendement dues au charbon
allongé sur les varietés de sorgho dans un essai
"criblage" à Bambey pendant la campagne 1991.
F2 -28-
CE 180-33
CE 196-7-2-l
-
CE 314-2-l-l
1
Prob.
0,360 INS) (1)
0,318 (NS)
Coef. de corrélation
0,953
(1) NS = non significatif.
Dans le but d'améliorer les connaissances sur le
déterminisme génétique et l'hérédité de la résistance aux
moisissures
des graines du sorgho, une étude portant sur un
diallele complet à 6 entrées a été menée. Cette étude inclut 3
variétés tolérantes fFz-201
IS 8763 et Sepon 82) et 3 variétés
c
sensibles (SSVS, variétés SSV3 et CE 151-262). Les hybrides Fi
et leurs parents ont été semes en hivernage à Nioro. La résis-
tance aux moisissures a été
appréciée par une notation de
sévérité
effectuée &
maturité
sur
les
panicules
(échelle
ICRISAT).
L'analyse
statistique du diallèle a été réalisée
selon la méthode de Griffing (méthode 3, modèle 1) complétée
par la méthode de Cockerham et Weir pour l'estimation des
effets maternels et réciproques.
Les résultats indiquent des
différences significatives pour l'indice de sévérité entre les
36 génotgpes (30 FI et 6 parents) analysés. Les effets globaux
des AGC (Aptitude Générale à la Combinaison) et ASC (Aptitude
Spécifique à la Combinaison) sont hautement significatifs. Le
rapport des variantes AGC/ASC relativement élevé (11,s) indique
que l'additivité est prépondérante dans l'héredité du caractère
résistance aux moisissures des graines de sorgho.

Une
pépiniere d e
résistance
a.ux
moisissures
comprenant 34
entrées en
provenance de
l'ICRISAT/Amérique
Latine a
été
criblée
dans
les
conditions
d'infestation
naturelle par les moisissures à Nioro, en comparaison avec la
lignée témoin Fz-20. Aucune entrée n'a r&vél& une résistance
significative
vis-à-vis de
cette
maladie
(note de
sévé -
rité <: 1?5).
En revanche? des observations faites à Nioro sur 5
populations Fz en
cours de
sélection
indiquent
que la
population issue du croisement CE 372 (Fz--20 x 1323) présente
80 % des plantes résistantes ou moyennement résistantes au
mildiou.
4 - MALHERBOLOGIE
Les
études
malherbologiques
visent à analyser la
contrainte enherbement en milieu paysan et à proposer des sofu-
tions techniques pour sa maîtrise.
Des prospections faites dans le bassin arachidier et
dans l'axe Bambey-Saint-Louis-Bakel ont révélé, dans le bassin
arachidier,
des infestations faibles et tardives de Striga
hermonthica sur le mil et le sorgho, sauf dans la communauté
rurale de Kaymor. A Bakel, quelques plants de S. hermonthica en
début d'émergence ont été rencontrés de manière sporadique dans
des champs de sorgho en état de flétrissement avancé. Dans le
bassin
arachidier,
ariba
aspera n'a pu
émerger dans
les
jachères à Diohine, à cause des brèves périodes pluvieuses
séparées par des sécheresses prolongées. Par contre,
cette
espèce
était bien présente dans les
jachères des plateaux
cuirassés et dans les brèches sur les poacées sauvages de la
communauté.
Une étude de la résistance au Striga hermonthica a
été menée sur 14 variétés de sorgho. Il en résulte que seules S
35, cs
210 et CS 61 x
Framida,
sans
être
totalement
résistantes, ont très peu stimulé les émergences du Striga tout
en étant plus productives que les autres variétés.
---
-..-
-
-----

23
Des techniques culturales pour lutter contre StriEa
hermonthica sont recherchées. En effet on sait que la culture
continue du mil sans amendement organique favorise la prolifé-
ration du Striaa suite à une augmentation du stock des graines
du parasite dans le sol.
Une rotation biennale mil-arachide
intensifiee
peut
également
contribuer à
l'augmentation des
semences de Striga dans le sol si des arrachages avant la phase
fructifère du parasite ne sont pas effectués. Seule la culture
de l'arachide pendant 3 années consécutives pourrait réduire le
potentiel
infectueux
d'un
sol
naturellement
infesté par 5:
hermonthica.
Sur
une
parcelle
naturellement
infestée
par S.
hermonthica? la première année du parcage de boeufs augmente
considérablement
les
émergences du parasite et des autres
mauvaises herbes nitrophiles. Toutefois il semblerait que les
fumiers de boeuf et de chèvre favorisent moins la prolifération
de &- hermonthica que la fumure minérale et le fumier de
cheval.
L'application d'herbicides peut réduire les effets
souterrains du parasite durant sa phase de germination et de
fixation sur son hôte. Ainsi les herbicides : DE-502 et Turflon
II Amine réduisent l'émergence de S. hermonthica sur la culture
du mil.
5 - RECHERCHES SUR LA QUALITE DES SEMENCES
5.1 - Etude de la maturation du sorgho
La maturation physiologique de la graine de sorgho
est atteinte
entre le 24ème et le 30ème jour après 50 %
d'anthèse. C'est à ce moment-là que le pourcentage de germina-
tion et la vigueur à la levée sont de l'ordre de 99 %. Au-delà
de cette période on observe une baisse de la qualité des
semenc.es.
-_-_
---
_-.
-_
--
--.-

24
5.2 -
Effets de la taille des semences et de la
densité de semis du mil à différents niveaux de
fertilité du&
Les graines de petite taille ont une vitesse d'émer-
gence supérieure a celles de grande taille ;
mais une moins
bonne vigueur à la levée. Le poids sec des plantules obtenues à
partir des graines grosses et lourdes s'est révélé significati-
vement supérieur à ceux des autres lots, 15 jours après semis.
La fraction lourde a donné un poids 1000 graines significative-
ment
supérieur à ceux des autres fractions. Une interaction
significative entre le calibre de la graine semée et le niveau
de fertilité du sol pour le rendement a été mise en évidence.
5.3 -
Etude au laboratoire de la germination de
graines de mi.1 de différents calibres
Les graines de mil (var. IBV 8004) ont été calibrées
en 3 catégories de taille : f6,5 g/lOOO graines ; 1.0,8 g/lOOO
graines ; 13,88 g/lOOO g graines). L'on a noté que les petites
graines germent plus
rapidement que les graines grosses et
lourdes.
6 - SORGHO ET MIL EN CULTURE IRRIGUEE;
6.1 - Amélioration variétale
Sorgho :
Dans le
cadre des
recherches
SUI'
l'amélioration
variétale du sorgho menées dans la zone du Fleuve Sénégal
durant la contre-saison 1991-1992, vingt quatre (24) lignées Fs
du croisement BF 88-2 (IRAT 204 x SPV 35) suffisamment fixées
ont
PU
être
retenues
pour
subir
les
premiers
tests de
rendement.
--r--.-
.-
--
-----

25
Des essais
ont été conduits en contre-saison chaude
sur du m i 1
nain (hybrides et variétés) et du mil de grande
taille,
Parmi le matériel nain? la variété IBMV 8401 a réalisé
le meilleur rendement (4305 kg/ha). Le meilleur hybride a été
23 DAE x 086 (5200 kg/ha) tandis que la meilleure variété
synthetique s'est révélée être CL pop (4400 kg/'ha).
Parmi le matériel de grande taille> IBMV 8402 a été
plus performant que les autres (3900 kg/ha).
6.2 - Agronomie
Des essais ont été menés en contre-saison chaude sur
les doses de fumure et les doses et fréquences d'irrigation sur
le mil.
Il en ressort que l'apport de 100 kg/ha de 10-21-21 t
100 kg/ha d'urée procure une plus-value de 32 % de rendement
grain par rapport au témoin sans engrais.
La meilleure saison pour la culture irriguée du mil
semble être la contre -saison chaude et le matériel nain semble
être le plus adapté.
Les
essais
variGtaux
sur
les hybrides de
sorgho
montrent que les meilleurs résultats sont ob,tenus en contre-
saison
froide:
quatre (4) hybrides on-t ainsi réalisé un
rendement moyen de 6 t/ha$
soit entre 3 et 15% de plus que le
témoin 612Ax75-14. La meilleure combinaison a été A 155xR8505.
CONCLUSION
Les résultats des essais conduits en 1992 ont permis
de
compléter
certains
a c q u i s e t
d'orienter
les
travaux
notamment dans les domaines de la sélection, de l'agronomie et
de la défense des cultures. De nouvelles perspectives de
recherches
sont
identifiées et
feront l'objet d'une analyse
plus
approfondie au
sein du Comité
d e p r o g r a m m e s d e l a
Direction de Recherches.

.
_
_
..-. _.-.-.- _.-- .-. --...-.-._ -._. -.-,-.-
PROGRAJMME D E R E C H E R C H E S
S U R L E S
1
i
C E R E A L E S
1
I
P L U V I A L E S E N Z O N E H U M I D E
I-
i
Les conditions pluviométriques de la saison agricole
1992 ont été peu favorables dans la zone S,ud du Sénégal. A
Djibelor,
le total annuel des précipitations a été de 926,5 mm
soit un déficit de 42 % par rapport à la normale.
A Séfa une
pluviométrie de 876 mm a été enregistrée soit un déficit de 32%
et à Bignona (861 mm) soit un déficit de 39 %.. Par ailleurs,
l'installation des pluies a accusé un retard d'environ un mois;
le mois de Juin a été pratiquement sec,
et celui de Septembre
assez peu pluvieux. Les essais n'ont pu être mis en place qu'à
partir de la Zème quinzaine de Juillet et l'arrêt brusque des
pluies dès la fin du mois de Septembre a affecté les cultures
dans plusieurs essais notamment en zone exondée ou en rizicul-
ture salée.
Les activités de ce programme ont porté sur le mil,
le sorgho,
le maïs et le riz
et ont concerné divers champs
disciplinaires :
amélioration
variétale du riz pour
divers
types de riziculture ;
lutte contre les insectes ravageurs du
rlzl
lutte contre les mauvaises herbes en riziculture et en
culture
céréalière
sur le
plateau,
é t u d e d u
comportement
agronomique de divers types et variétés de céréale.
1 - AGRONOMIE
Des
tests
multilocaux de comportement agronomique
visant à évaluer l'adaptabilité de variétés de mil,
sorgho et
maïs <aux conditions édapho-climatiques de la région Sud ont été
menés dans le cadre de la convention ISRAIDERBAC. Les résultats
médiocres enregistrés sur le mil et le sorgho prouvent encore
une fois que dans le cas de ces céréales, les variétés sélec-
tionnées introduites rencontrent quelques difficultés d'adapta-
tion aux
conditions du milieu. En revanche, des résultats
encourageants ont été enregistrés pour le maïs.
~.. -__..-I ---
--w
..-._-^
---_
__,-~. -- --
.II~-
---

1,~ dGve 1 oppement
d e
la culture des céréales en zone
hllmide implique la mise en oeuvre de recherches complémentaires
portant
aussi
bien
sur le
c h o i x d u
matériel
v é g é t a l à
introduire
que
sur
les
techniques
culturales
et
1. a
fertilisation.
2 - AMELIORATION VARIETALE DU RIZ
Les ac.tivités menées dans le cadre de cette opération
en collaboration avec 1'IRRI et 1'ADRAO ont concerné le riz de
bas-fond,
le riz de mangrove et le riz pluvial. La prise en
compte des activités de recherche sur le riz pluvial a été
motivée par la forte demande exprimée par les paysans aupres
des services d'encadrement et constitue une réponse à l'une des
recommandations du comité de programme réuni en 1992.
2.1 - Riziculture de bas-fond
La mise en
oeuvre
de la
collection
d'évaluation
initiale et de la pépinière d'observation dans le cadre des
e s sa 3 L;
régionaux du Réseau INGER-AFRIQUE conduits en 1992! a
permis de
r e t e n i r 20
varietés
sur
la base d'observations
portant notamment sur les caractéristiques des plants, le cycle
et le comportement vis-à-vis des maladies (tableau 1).
Les résultats d'une première évaluation de la produc-
tiviti! de 20 variétés
issues des collections d'observation de
1991 indiquent qu'à l'exception de la variété TOX 3118-2E2-2-l-
1 dont le rendement dépasse 4 t/ha, les autres variétés testées
ont en
général un
rendement
faible.
Toutefois
quatre
(4)
variétés
ont eu
un rendement
significativement
supérieur au
témoin DJ 684D ;
il s'agit en l'occurence de TOX 3100-44-1-2-3-
3 ; TOX 3100-32-2-l-3-5 ; TOX 3052-41-El-2-1-2 et TOX 3052-56-
3-l-3-2.

28
Des essais d'évaluation multilocale portant sur des
variétés de cycle moyen destinées à la riziculture en zone dc:
submersion moyenne?
celles de cycle court pour les: zones
de
submersion faible et les varietés à cycle t r è s cnul‘t (17. r~our‘l.
pour I-es zones hydromorphes
i zones de nappe)
ont et& iml1lan-t.és
sur trois (3) sites.
parmi les variétés à cycle moyen, TOX 3054-12-1-3-L--
1:
IR 35546-173-1-3 et BR 153-ZB-10-l-3 ont donné des rende-
ments comparables aux témoins BW 348-l et BG 90-Z.
L e s c i n q 15) variétés de cycle court qui sont toutes
déjà préconisées pour la vulgarisation ou déjà vulgarisées (DJ
ô84 Dl
ont eu un comportement quelque peu
identique
sur
ire;
trois sites.
Pour la zone de nappe, trois nouvelles variétés ont
donné des rendements
supérieurs
aux témoins DJ 12-519 et TOX
728-l.
Parmi elles,
la variété TOX 100-21-5-12-4 s'est révél.ëe
etre la plus performante.
Tableau 1
: Pépinière d'observation (AIRON/92), Les 20 numéros
ayant montré le meilleur comportement.
I
HC
Nb.tal- Cycle
Pyri- Rendement
Entrées
cm
le/m'
à 50 % cula. en kg/ha
Epiai. feuil.
1
BR568-15-4-2-2-2
98,6
236
84
1
3733
54 ITA 304
93?2
278
92
2
4000
62 RP1880-104-798
103,2
370
91
4
4533
63 S 499B-28
112?8
380
86
3
6186
64 S 818B-10-2
104,2
424
81
5
5433
67 TOX 2078-l-2-3
97,4
396
92
1
3253
17 IR50363-61-1-2-2
93,6
388
92
3
3786
13 IR39357-91-3-2-3
89,0
244
73
2
1440*
26 P2015 F4-128-5-4-1B
92,8
340
92
2
3520
74 TOX 3093-35-2-3-3-l
89,2
424
89
1
3840
53 ITA 302
94,8
312
93
1
3893
15 IR 44595-70-2-2-3
94,6
264
77
2
2986
90 TOX 3229-l-9-2-3
94,8
238
90
3
3840
10 IR 31805-20-l-3-3
93.,6
422
84
1
3680
43 IET 2885
102,4
394
96
6
1
3680
69 TOX 3081-36
9590
446
92
3
3626
36 TOX 981-11-2-3
80,8
244
99
1
2080
85 TOX 3118-47-1-7-1
100,6
220
99
1
2986
4
FAROX 315-2-2
102,8
304
04
1
3200
11 IR 35235-87-2-l-3-2
81,O
252
?8
1
3520
“I--I
- -

2.2 - Riziculture en zone salée
IJn essai d'évaluation multilocale en 1-i zj i.ulttItre tic
mangro-Ve et impliquant 6 variétés dont un temoin !Roc:k 5) a 6t.ê
menë
dans
4
localités de
Basse
Casamance.
Les
résultats
indiques dans le tableau 2 montrent que les rendements en padd‘
des 5
v a r i é t é s n e
sont pas
significativement
diff'hrents d e
celui du témoin. Toutefois la variété BR 51-120-2 s'est montrée
moins productive à Balandine.
Tableau2 : Essai d'évaluation multilocale : Rendements moyens
en paddg - en kg/ha
Variétés
IR 25912-63-2-2
* P = 0,07
2.3 - Riziculture pluviale exondés
La faiblesse et la mauvaise répartition des pluies
ainsi que la toxicité résultant de l'acidité excessive du sol
ont constitué des contraintes à l'exploitation rationnelle des
essais portant notamment
sur la pépinière d'observation des
lignées pour la tolérance à la sécheresse. Toutefois? l'obser-
vation à Séfa d'une collection comportant 94 nouvelles lignées
fixées
introduites dans le cadre du réseau INGER-AFRIQUE a
permis d'identifier
16 numéros présentant un intérêt pour les
caractères suivants : type de plant, cycle, hauteur de plant et
tolérance aux maladies (Tableau 3).

: Collection d'observation de lignées fixkes t-l6 ~,i;<
pluvial
(AURON/92 1.
meilleur comportement
1-I t.
-“ilcle
-
En t-rées
-~
( 1:: III 1
30 %
Feuil.
zous
-
-
IRAT 156
111
78
1
J
4,000 T/ha
IRAT 161
1. 1 0
77
1
1
3 H
? 0 0 T / ha
IRAT 168
97
76
1
3
2,900 T/ha
IRAT 284 (GA 4475)
124
67
3
3.
4,120 T/ha
IRAT 288 IGAU 4362)
128
65
1
3
3,680 T/ha
IRAT 133
93
67
1
1
5,920 Tl'ha
IRAT 257
94
62
1
3
3 , 640 T/ha
FARO 43 (ITA 128)
1. 0 5
83
1
3
2 ,280 T,/ha
IR 47686-15-5-l
119
79
1
1
3,760 T,'ha
IREM 194
91
62
1
3
4,200 T,/ha
WAB 181-18
115
62
1
3
4,280 T/ha
WAB 30-24
112
67
1
3
5,080 T/ha
WAB 32-59
109
68
1
3
4,200 T/ha
WA3 36-54
80
76
1
1
4,160 T/ha
WAB 32-133
117
66
1
1
4-,120 T/ha
WAB :32-55
106
67
1
3
3,920 T/ha
.-
3- LUTTE CONTRE LES INSECTES RAVAGEURS EN RIZICULTURE
Trois actions ont été menées en 1992 en matière de
recherche sur les insectes ravageurs du riz en Casamance :
- Un essai variétal pour la résistance aux foreurs
des tiges et à la cecidomyie ;
- Un essai de lutte intégrée contre les foreurs des
tiges ;

3 1
-
et le sujvj. de
la dynamique des. populatiorls de
foreurs.
Une autre action de sondage en milieu paysan,
avai t.
_.
été I>lanifiée et visait à étudier la rela-tien entre le niveau
d'incidence des foreurs des tiges et l.a capture d'adultes. Mais
cette
action n'a
pas pu
étre
menée
à bien
en
raison
d e
difficultes matérielles.
3.1 - Essai d'évaluation variétale pour la résistance
aux foreurs des tiges
Les
travaux de recherche menés antérieurement ont.
permis de sélectionner des variétés de riz ayant un bon niveau
de résistance contre les principales maladies. Dans l'optiq.ue
d'une
protection
plus
intégrée il
serait
intéressant de
connaEtre l e
comportement de
ces
variétés
v i s -à- 5' i s
4 e s
principaux insectes ravageurs.
L'objectif de l'essai
est d'évaluer
1.e niveau de
résistance des variétés déjà sélectionnees ou en cours de
sélection contre les insectes foreurs des tiges.
Quarante deux (42) variétés ont été mises en test
suivant
un dispositif en blocs complets
randomisés
avec 4
répétitions.
L'essai a été implanté en station à Djibélor et en
semis direct.
Les résultats indiquent que les attaques ont varj.é
entre 0 et 78 % pour les "coeurs morts" et entre 0 et 19 % pour
les "panicules blanches".
L'analyse des résultats de comptage a conduit au
classement présenté dans le tableau 4 qui
fait ressortir deux
groupes : les variétés les plus attaquées qu'on peut considérer
comme étant assez sensibles et les variétés les moins attaquées
qui seraient tolérantes. Contrairement à ce que l'on aurait PU

at Leridre,
162s
variétks
locales
figurent
p a r m i
l e s
p-l 1.1s
attaquées en ce
qui
concerne les
"coeurs
morts".
D,
meme
l:ertaines variétés dé.jà
sélectionnées,
DJ 684 D,
DJ 12-519 et.
IR 1529-680-3 se sont montrées assez sensibles, notamment pour
1. e s "panicules blanches“.
Tableau
--
4
:
ESSZii
variétal
pour
la résistance contre
les
foreurs
des
tiges :
classement de
yuel.ques
variétés selon leur niveau d'attaque.
qature des dégâts
Variétés les plus
Variétés les moins
attaquées
attaquées
-
-
Diounoubor (locale)
TOX 3553-65-3-3-2
RP 1045-25-2-l
TOX 3118-47-l-l
Djimegh biit (locale) TOX 3073-17-l-3-3-3
"coeurs morts"
Apal boudial (locale) IR
4951/-23-2-2-3-3
172-3-3-1-2
DJ 684 D
TOX 3441.-96-1.-l-3
TOX 3876-56-l-4
ITA 1.23
TOX 3233-46-3-3-4-2-2 TOX 3876-56-l-4
DJ 12-519
E)W 100
IR 1529-680-3
TOX 3967-17-1-3
panicules
DJ 684 D
TOX 3118-47-1-1
172-3-3-1-2
Sathidji (:Locale)
IR 49517-23-2-2-3-3
Ej 2983-B-SR85-3-2-4
RP 1045-25-2-l
TOX 3053-40-2-5
IR 44592-6
ITA 212
I
RI-r--
-----
-.-~
----
.-.._.-
I

Parmi les variétés les moins attaquées, TOX 3118-47-
l-1 et TOX 3876-56-1-4 semblent les plus intéressantes, cal'
fa1 les
Se
sont bien
comportées
\\Tis-à-vis des deus types de
dégâts.
Ces résultats devraient être confirmés et affinés par
un examen plus précis des interactions entre le cycle variétal,
la période de pullulation des insectes et, le niveau d'attaque.
Les 42 variétés ont également f,ait ob.jet d'observa-
tions par rapport aux attaques de la cécidomyie du riz.
Seule la variété TOX 3118-47-l-1 a montré un niveau
d ' attaque
significativement
supérieur à
celui
des
autres
variétés.
3.2 - Essai de lutte intégrée contre les foreurs des
tiges
Cet essai avait pour but de tester l'efficacité d'une
combinaison de plusieurs techniques de lutte contre les foreurs
des
t i g e s e t ce!
dans l'objectif de
réduire la quantité
d'insecticide et le nombre d'applications nécessaires suivant
la méthode standard préconisée.
La
combinaison
étudiée
c o n s i s t e à
utiliser
une
variété
..iugée
tolérante
(BW 248-l) en semis tardif,
avec
application
insecticide à l'épiaison (800 ,g de carbofuran à
l'hectare).
Ce traitement a été comparé à la méthode chimique
standard (800 g/ha de Carbofuran appliqués à 40 JAS et à 70 JAS
sur variété BW 248-l avec semis précoce),
et aux traitements
témoins suivants :
- variété jugée sensible (IR8) et semis précoce
- variété tolérante (BW 248-l) et semis précoce
- variété tolérante (BW 248-l) et semis tardif
Le dispositif expérimental utilisé est un plan en
blocs complets randomisés avec 4 répétitions.
Les résultats moyens de comptage des "coeurs mortsw
et
des
panicules
blanches
ainsi
que
les
estimations de
rendement en paddy, sont consignés dans le tableau 5.
mn---
- _--_-
---

---
--
--
.-..-.-.

34
Il l‘essor t de ces resultats que 1.a combinaison tes ée
:.l
ii té
moins
efficace contre les attaques en phase de 1 al.lage
qu i 011t
été d'ailleurs,
de façon générale, plus sevères pour
les semis tardifs.
Pour les attaques en phase d'épiaison, les
semis précoces ont été plus sensibles avec un pourcentage de
panic:u.l.es blanches significativement plus élevé. Le traitement
(-himique standard a globalement assuré une meilleure protection
ciui s'est répercutée au niveau du rendement.
Tableau 5 :
Essai de lutte intégrée contre les foreurs des
tiges :
Résultats
m o y e n s d e
r e n d e m e n t e t d e
comptage
des
lIcoeurs
m o r t s " e t
des
panicules
blanches.
"coeurs
Panicules
Rendement
Traitements
morts"
blanches
paddy
(arc sin%) (arc sin%) t/ha
- variété sensible + semis
3,43 c
16,28 a
1,33 c
précoce
- variété tolérante + semis
9,73 b
9,47 b
2.14 lx!
précoce
- variété tolérante t semis
21,89 a
8,25 b
3,08 b
tardif
- variété tolérante = semis
24'38 a
7,28 b
3,43 b
tardif t trait.insecticide
- variété tolérante t semis
0.00 c
11,251 b
5!19 a
précoce t 2 trait.insect.
(2 = 0105)
CV. 22?9 % CV. 23,l % CV. 17!6 %
Ces résultats n'ont pas été conformes aux hypothèses
dans la mesure où un semis tardif devrait permettre d'esquiver
le premier pic de pullulation. Par conséquent, une meilleure
connaissance
des
conditions
d'évolution des populations de
Chilo spp s'avère nécessaire pour la mise au point d'un système
efficace de lutte intégrée.

35
3.3 - Suivi de la dynamique de population des foreurs
des tiges
Ce sujvi
avait pour objectif d'aider à expliquer les
résultats de sondage sur les niveaux d'attaque des foreurs, en
part iculier Chi1.o SPP.
Il a été realisé en mettant en place un
pjèqe lumineux à ré-lette pour "Lumière noiretir
fonctionnant,
avec batterie d'accumulateurs (12 volts? 45 ampères).
Les résultats obtenus indiquent que la dynamique de
.1a population a eu la même allure que les années précédentes et
se caractérise par une baisse numérique d'une genération à la
suivante.
4 - LUTTE CONTRE LES MAWAISES HERBES EN RIZICULTURE
Les principales activités de recherche en malherbo-
Jo%ie du rjz menées en 1992 ont été les suivantes :
-"- Etude de l'influence de l'état hydrique du sol sur
3~3 germination des adventices du riz de bas-fond ;
- Essai d'évaluation de la sélectivité d'herbicides
vis-à-vis de quatre variétés améliorées de riz ;
- Essai multilocal d'évaluation d'herbicides pour le
désherbage sélectif du riz en semis direct.
4.1 - Etude de l'influence de l'état hydrique du sol
sur la germination et la croissance de quelques
adventices du riz de bas-fond
La maîtrise de l'eau dans la rizière peut jouer un
role
important
d a n s u n
système de
lutte
intégrée
contre
l'enherbement en riziculture aquatique ; mais les adventices
n'ont pas le même comportement par rapport à la variation du
régime
hydrique.
L'objectif de
la présente
étude
e s t d e
déterminer les conditions hydriques du sol qui sont favorables
ou qui limitent le plus la germination et la croissance de
quelques adventices importantes.
-.-.---

3 6
Id ’ expér i ence a été conduite en pots de végétat.ion
dans
1.1 13 e
serre
à
D,jibel.or.
Elle
portait
sur
4
espèces
adventices et. 6 niveaux d'humidité du sol variant de 80 % de la
capacite de rétention à la submersion avec une lame d'eau de
7 ,5 cm.
L'essai comportait deux parties conduites séparément:
la première concernant la germination et la seconde, le test de
croissance.
Le dispositif, pour chacune des deux parties,
est
un plan en split-plot avec trois répétitions.
- Germination. :
Les résultats moyens en pourcentages de germination
(sur
178
graines)?
représentant
les
cumuls
des
comptages
effectués
tous
les
deux
jours
p e n d a n t 2
semaines,
sont
présentés dans le tableau 6.
Ils indiquent que Bacopa crenata
est fortement affecté par l'insuffisance d'humidité,
mais est
peu
sensible à
la lame d'eau dont le niveau de 2,5 cm a
représenté le maximum de germination ; &&linochloa colona a eu
le meilleur taux de germination à une humidit'é de 100 % de la
capacité de
rétention
mais
est
fortement
affecté
p a r l a
présence d'une lame d'eau. La germination des deux espèces de
Ludwigia
est
moyennement
affectée
p a r l a
lame
d ' e a u e t
l'insuffisance d'humidité avec un effet un peu moins marqué
pour Ludwigia erecta.

Tab1.ea1.1
._-----.-- - 6 :
Effet. du régime hydrique du sol sur la germination
de 4 adventices du riz. Taux de germination au bout.
de lt; .jours aprés 1.e semis - en %.
-!-
i
à 1 6 j o u r s (1)
hE.c. (2)
L.a.
L.e.
B.c.
f
I
k4 1 ( 3 )
20,2 b
i 12,6 b
24?3 c
0!14 f
HZ
5136 a
48$7 a
63,3 a
31,3 b
H3
18?1 b
29,s bc
27,3 b
37 b
H4
8,4 c
l 22,6 c d
21,l c
42,2 a
H5
4>3 c
18,-6 d
18,l c
30,l b
!
W6
3,5 c
1 15>1 d
24,2 c
37,4 b
C . V .
=
13,4 %
(l!
: Les moyennes de 56 de germination à 16 jours suivies de la
.méme lettre dans une même colonne ne sont pas significa-
tivement différentes au seuil de 5 %
(2! : E.C..
= Echinochloa colona ; L.a. = L.udwigia abyssinica :
L.e. = Ludwigia erecta ; B.c. = Bacopa crenata.
(31
: Hl = Humidité du sol à 80 % de la capacité de rétention ;
H2 = Humidité du sol à 100% de la ca,pacité de rétention ;
H3 = Sol saturé ;
H4 = Lame d'eau 2,5 cm ;
H5 = Lame d'eau 5 cm ;
H6 = Lame d'eau 7,5 cm.
NB:
Analyse effectuée sur données transformées (transformation
angulaire
- Croissance :
Sur les tableaux 7 et 8 sont portés les résultats de
poids à frais et à sec des parties aériennes déterminées sur
trois
(3) plantes et les
résultats de mesures de hauteur
moyenne des plantes à 35 jours après semis, respectivement.
.._..
.-
1

--.--
_-..
-_.

.Tableart 7 : Poids A frais et à sec mesuré sur 3 plantes
1
Niv. 1
Poids à frais en g
Poids à sec en g
Hydrt-
,
E.c.
L.a.
L..e.
'
B.c.
E.c. L.a.
L.e.
B.c.
I
HI
26,2c:
10,4d ! 1,8d 1 4,83c
1,06d
1,63d 0,lGc
13)
i
i
H2 ]105,2ai 96.8~,/135.8abi56,3abi18,
ï6aiI5,5lb 19,43ab16
?2. 1 a
1
1
1
I
I
!
H3 ]102,6a
201,3al210,3a
16,41a'30!41a 27r3a
l
H.4
65,6b 10515b~101,5b
15,82b 14,48b
l
H5
17,4c
43,0ci 38,8c
H6
4,8d
5?0d
3,3e
-
C.V.
= 7?93 %
C.V. = 14,17 %
Tableau 8 : Hauteur moyenne des plantes à 35 jours après le
semis en cm
Ni\\-.
Espèces adventices
Hydr.
I
1
E.c. (2) 1
L.a.
Hl (3)
54,2ab(l)l i
9,ooc
'
s
H2
71,Oa
41,23ab
H3
I
70,31a
'
57,76a
24,26a
23,59a
H4
68,43c
41,20ab
H5
54,83a
26?50b
H6
42>36b
13,84c
C.V.
= 7,23 %
(1) Dans une même colonne, les moyennes suivies de la même
lettre ne sont pas significativement différentes au seuil
de 5 % (DMRT).
ITransformation : Log tx t 111
Légende
: idem tableau 7.

Pour &j:~i nochloa c.o.l_o!~~a , l'effet sur la croissance en
hauteur n'est. significatif que pour le rliveau de 7,5 cm de lame
d' ea.u.
En revanche, il y a une forte réduction de .1a biomasse
du fait de la presence de la lame d'eau. Pour Bacopa crenata,
le développement est presque totalement inhibé par l'insuffi-
sance d'humidité ; alors que la réduction est significative
mais faible pour les niveaux bydriques de 5 cm et 7,s cm de
lame d'eau. Les effets des lames d'eau de 5 cm et de 7,5 cm sur
la biomasse de Ludwigia abyssinica et &.-erecta sont moyenne-
ment significatifs.
Il ressort de ces résultats qu'on peut envisager la
maitrise d'Echinochloa CO& par l'utilisation de la lame d'eau.
Les espèces Ludwigia abyssiniea et surtout Ludwiaia erecta se
sont
montrées
plus
plastiques9
témoignant
ainsi
d'une
sensibilité moyenne à la submersion par une lame d'eau de 5 cm
ou 7,5 cm. Bacopa crenata semble plus adaptée aus conditions de
submersion et sa maltrise ne peut ëtre envisagée par l'exploi-
tation d'une lame d'eau.
4.2 - Essai d'évaluation de la sélectivité d'herbi-
cides sur 4 variétés de riz
Le but de cet essai est d'évaluer le niveau de
tolérance de 4 variétés de riz sélectionnées vis-à-vis de
l'application
d'herbicides
préconisés
pour le
désherbage
chimique sélectif.
Quatre (4) herbicides sont mis en tests dont deux
nouvellement expérimentés ; chacun étant appliqué à deux doses:
la dose minimale préconisée et la dose double. L'essai a été
implanté a Djibélor suivant un plan en split-plot avec 3 répé-
titions.

30
Dans
l e taideau 9 s 0 111.
port és
les
résultats de
1~endement;s moyens en paddy . Parmi les ql1atT.e herbicides testés,
seule le mélange
thiobencarb/propanil + 2,l-D a
montré
une
phytotoxici.t& significative au niveau du rendement , et. ce, pour
la dose forte. Les symptômes sur végetation observés pour la
dose simple de ce produit ainsi que poul- les doses doubles des
autres herbicides ont disparu par
la suite et. n'ont pas eu
d'effet. significatif sur le rendement.
En conclusion, on doit noter que l'emploi du mélange
thiobencarb/propanil t 2,4-D comporte un :risque de phytotoxi-
cité pour les 4 variétés étudiées.
Tableau 9
:
E s s a i d e
sélectivite
ci'herbicides
sur
4
variétés
améliorées du
riz: Rendements moyens
en paddy - en t/ha.
Traitements :
VARIETES
herbicides-doses
en kg/ha
LTA 123
LJJ 12-519 I'OX 728-l
BG 90-2
Oxadiazon : 1
4,94
5,25
5,69
5,39
: 2
5,5
4?48
5?30
6?31
Oxadiazon/propanil
t 2,4-D : 2,16 t OF72
5322
4,19
5,19
t 2,4-D : 4$3 t 1,4
3?67
3376
3923
Trichlopyr/propanil
- " -
*
. 2,16
4?14
5,17
4.84
5,88
11
- -
: 4,3
4,55
4798
4,57
6,62
Prétilachlore/diméta-
méthryne
: 115
4981
5,20
4,58
-1' -
* 3,0
.
4,88
4510
4945
Témoin sans herbicide
5939
4976
5!24
6,50
desherbé manuellement
L.S.D. =
1,307
C.V.
= 15.9 %

4.3 - Essai d'évaluation multilocale d'herbicides SU~
riz de semis direct
Cet essai a été mis en place dans trois localités de
Basse
Casarnance
d a n s l e
cadre du
programme de
recherche
d'accompagnement
mené
a v e c l e
DERBAC.
L ' o b j e c t i f
est de
confirmer l'intérêt technique de 5 herbicides préconises pour
le désherbage sélectif du riz dans les conditions des pratiques
paysannes,
Les traitements consistent à comparer deux nouveaux
produits (Trichlopyr/propanil et (Prétilachlore/dimétaméthryne)
avec la méthode de désherbage manuelle en deux interventions
d'une part et la méthode de désherbage du paysan, d'autre part.
Le dispositif dans chaque site est un plan en blocs randomisés
avec 4 répétitions.
L'efficacité des herbicides de pré-levée, RONSTAR et
RIFIT EXTRA,
sur
les
mauvaises
h e r b e s a
été
iégérement
supérieure à celle des trois autres produits appliqués en post-
levée.
Mais l'analyse statistique des résultats de rendement
(Tableau 10) ne révèle aucune différence Significat*ive entre
les traitements herbicides, ni par rapport au témoin sarclé
manuellement.
Toutefois,
le rendement moyen obtenu avec le
témoin local est arythmétiquement inférieur à ceux obtenus avec
la plupart des autres traitements.

Tableau
10
:
Essai
d'évaluation
multilocale
d'herbicides
SUT
riz en
semis direct:
Rendement moyens erl
paddy - en t/ha
Traitements :
LOCALITES
herbicides-doses
en kg m.a./ha

Fanda Oulampane Balandine Movenne
z
Trichlopyr/propanil
3,22
j
2,88
(GARIL) :
1137
l
4'06
Prétilachlore/diméta-
3134
1,19
4?13
3.15
méthryne (RIFIT EXTRA)
- "-
*
.
1,5
t
- 'f _
: 2,o
3201
1
2,88
lto8
/
4*55
Oxadiazon (RONSTAR)
I
: l!O
3!64
1,29
3 14 1
/
3,ll
Thiobencar/propanil
l
(TAMARIZ + HERBAZOL :
: 2,16 + 0,72
2,99
1. ? 94
4 127
/
3,06
Oxadiazon/propanil
(RONSTAR PL)
: 2,o
3,36
1,54
4,69
Sarclage manuel (2 fois) /
*:E:
Ii:i
)
~~~~
~
f[
Témoin : méthode locale
(# 1 fois)
L.S.D.
NS
NS
NS
C.V.
22$1 %
32,4 %
12$6 %
4.4 - Recherches sur le Striga
4.4.1 - Enquêtes
Des enquêtes menées au niveau de 4 zones écologiques
différentes réparties entre la Basse Casamance et le Centre du
pays et visant à définir l'incidence des techniques culturales
sur le comportement du Striga indiquent, entre autres, que la
monoculture du mil favorise l'infestation par ce parasite;
alors que le parcage en limite fortement la prolifération.

..-._
_-.
_.

4.4.2 - Essais de lutte chimique
Cinq (5) associations de produits ont été mises ~II
test à des doses variant de 1 à
3 sur deux sites
semés
respectivement en
mil
et
sorgho. Le
ni\\Teau d'infestation,
important dans les 2 sites!
a été plus élevé et plus homogène
dans la parcelle de mil ; mais les retards observés dans
l'apparition du parasite et l'étalement des émergences ont été
plus marqués sur la parcelle de sorgho.
Les
notes d'efficacité établies
3 semaines aprës
application
indiquent
que les
traitements ayant montré
une
action bonne ou acceptable (note supérieure ou égale à 71 sont
les suivants :
-- Sur mil :
S-23031 (en pré-levée à la dose de 50 g
m.a/ha),
S-53482
(en post-levée
aux doses de 50 et 75 g
m.a/ha),
l'association
Prétilachlore/Dimetametryne
(2
kg
m.a/ha),
l'herbicide de
référence : le
mélange
2,4 D C
Glyphosate en solution (.1,5 kg t 1 kg).
- Sur sorgho : Seuls le mélange 2,4 D t Glyphosate et
l'herbicide S-53482 aux doses de 50 et 75 g m.a/ha ont montré
une efficacité suffisante.
CONCLUSION
Le programme de recherches sur les céréales pluviales
en
zone humide nécessite un renforcement de son potentiel
humain; L'urgence du recrutement d'un sélectionneur-phytotech-
nicien et
d'un
phytopathologiste se
veut de plus en plus
pressante en
vue
d'une
p r i s e e n
charge
effective de la
problématique de la production céréalière en zone humide. En
attendant d'y parvenir,

un effort devra être fait en matière
d'intégration des recherches céréalières entre la zone sèche et
la zone humide,
à travers des essais communs portant sur les
céréales produites dans les deux zones.
f,, ,--.---
.-------
_ .

Dans le domaine spécifique de la riziculture, il faut
noter
que l'effort d'évaluation de la collection et de 3.a
pépinière
d'observation a permis de
repérer de
nouvelles
variétés de cycles différents et présentant de bonnes aptitudes
par rapport aux divers types de riziculture pratiqués en Basse
Casamance (riziculture de bas-fond, riziculture en zone sale,,
riziculture pluviale
exondée). La mise au point des méthodes de
lutte
intégrée
contre les
foreurs des tiges enregistre un
certain progrés tout autant que les recherches sur le Striga et
la lutte chimique contre cette plante parasite.

I

"..."
"'
'..
._..,__
_,,
I
PROGRAMJME D E R E C H E R C H E S S U R L A
1
DIVERSIFICATION D E S C U L T U R E S
P O U R L E S E N E G A L O R I E N T A L E T L A
H A U T E CASAMANCE
t
Ce programme comporte trois opérations : Sélection et
Amélioration Variétale,
Agronomie-Phytotechnie et Entomologie.
Les objectifs fixés sont, d'une part, l'intensification de la
culture
cotonnière
tout en
intégrant davantage
les
autres
c u l t u r e s d e
l'exploitation
paysanne
(maïs,
mil?
sorgho,
arachide?... 1 et
d'autre part,
l'amélioration des qualités
intrinsèques de la fibre
senégalaise dans le souci de mieux
répondre auS
"desiderata"
de l'industrie (filatures à anneaux
et à bout libéré).
La campagne
1992 a été marquée par un démarrage
difficile de la saison des pluies à travers toute la zone
cotonnière.
Les premières pluies ont été enregistrées dans la
troisième décade du mois de Mai dans les régions de Vélingara
et de Kolda et
ont
été
suivies d'une
longue
période de
sécheresse.
L'hivernage ne s'est installe définitivement, dans
l'ensemble, qu'à partir de la deuxième décade de Juillet.
Comme les deux années précédentes,
l'on a noté en
1992$
une proportion assez
importante de levées de III ème et
IV ème groupes (levées du 15 au 25 Juillet et du 26 Juillet au
05 Août).
Près de la moitié des semis ont été tardifs et ont
par
ailleurs,
beaucoup
souffert du
stress
hydrique.
Les
dernières pluies sont tombées en fin Septembre - début Octobre,
marquant ainsi un arrêt brutal de l'hivernage. Cependant, les
conditions
pluviométriques
assez
satisfaisantes de
fin de
saison ont permis d'obtenir par endroits de bons niveaux de
rendement.
.._--_
--
--
--

La situation phytosanitaire a i:te marquee par des
pul lulations
assez
importantes d'Heliothi>?
d'Earias
et de
Sylenta.
De fortes populations d'iules et d'Aphis gossypii. ont,
été recensées presque partout à travers la
zone cotonnière e n
début de campagne.
La fin de
l'hivernage s'est caractérisée par une
recrudescence d'Aphis gossypii et
par la présence notoire de
Bemisia tabaci et de Diparopsis.
Quelques
attaques d'acariens ont été relevées dans
les secteurs de Kounkané, Dabo et Médina Yoro Foula.
La mise en place des essais de la campagne 1992 a eté
quelque peu perturbée par des difficultése de divers ordres :
- Installation tardive des essais,
due en partie
aux
conditions
difficiles
de début
d'hivernage
aggravées par le manque de matériel adéquat de
travail du sol (tracteur, en particulier).
- Manque de techniciens supérieurs
- Mise en
place
tardive
des
fonds
d e s t i n e s à
couvrir les frais de main d'oeuvre.
.z - AGRONOMIE ET PHYTOTECHNIE
Les actions étudiées ont porté, d'une part, sur la
gestion
o p t i m a l e d e l a
fertilisation
minérale et
organo-
minérale
d a n s u n
s y s t è m e d e
culture
c o t o n - c é r é a l e s e t
l'élaboration de
référentiels
d'utilisation du
f u m i e r d e
stabulation en
complémentarité
avec
1"engrais
m i n é r a l e t
d'autre part, sur le criblage de matières actives d'herbicides.

1.1 -
Définition du niveau optimal
-.be- A3zxta .i.ss.iLzK!
Azotée, Phosphatée-. et
Potassique_. -.Il_o_ur. _-.xe
meilleure productivité du cotonnier :
Les
essais
soustracti.fs
réalisés
de
1 9 8 8 à
1991
avaient.
fait
ressortir le
caractère
limitant,
par
ordre
décroissant, de I'Azote, de la Potasse et du phosphore par
rapport. aux niveaux auxquels ils étaient positionnes dans les
formules
jusqu'alors
vulgarisées
notamment :
8-18-27 à
150
kg/ha d e Kcf,
puis
6-14-35 à
2 0 0 kg/ha.
D'où
le
besoin
d'étudier des équilibres N - P - K plus efficients en tenant
compte,
d'une part,
des niveaux de rendement à atteindre et
d ' autre part, de la rentabilité économique de la fertilisation
à apporter et enfin de la reproductibilité du système.
c.”
Des
essais
ont
été
mis en
place
suivant
u 71
arrangement
composé
rota tif
central
incluant
différents
niveaux:
- Azote
: 0 - 3 0 - 60 - 50 - 120 k-ha
- Phosphore
: 0 15
-
- 30 - 40 -
50
-'-
- Potasse
:o- 20 - 40 - 60 -
80
-II-
Les premiers résultats? montrent une réponse positive
du cotonnier à
des doses croissantes d'Azote, tout au moins
jusqu'à 90 kg/ha.
Pour le phosphore, les pointes de rendement
physique
semblent se situer
entre 15 et 40 kg/ha et pour la
potasse,
entre 40 et 60 kg/ha.
L'étude sera reprise pour la
troisième année consécutive.
1.2 - Evaluation de la productivité sur le cotonnier de
trois formules d'engrais minéral et de l'impact de
l'apport complémentaire de l'urée
L'apport de la couverture azotee sur cotonnier vers
45 jours après
le levée n'est généralement pas respecté par
plus de 40 99 des planteurs.
Est-ce un problème de coût ou
plutôt
d'efficacité ?
Trois
formules
d'engrais
complexes
(N.P.K.S.B)
: 8-18-27-5-l
; 14-23-14-6-l et 20-16-20-5-l ont

I?f t, 4
c:ompaI,cnes à
l a
dose
2 0 0 kg/ha
a v e c o u
sans
apport.
complementaire de 50 kg/ha d'urée.
Les résultats obtenus confirment la relation étroite
entre
l'efficience
croissante de
la formule d'engr-ais et sa
richesse
en
azote.
D'une
manière
g é n é r a l e , o n a
l'ordre
décroissant suivant :
14-23-23 > 20-16-20 (1195 kg/lla) > 8-18-
2ï (1042 kg/ha).
La valorisation de la couverture azotée a été
moins évidente qu'en 1991. Son effet a éte cette année, de (+
95 kg/ha) à Vélingara et (t 20 kg/ha) à Missirah. En 1991? il
avait été respectivement de
(t 139 kg/ha) et (+ 234 kg/ha) à
Sinthiou Malème et à Vélingara ; l'essai de Missirah n'ayant
pas éte insta1l.é.
1.3 -
Etude des courbes de réponses du cotonnier à la
fumure minérale dans la zone à pluviosité faible
du Sine-Saloum
D é m a r r é e e n
1991,
cette
étude
<est
d e s t i n é e a
déterminer la dose et la formule d'engrais économiquement les
pIus rentables pour la culture du cotonnier en relation avec le
déficit pluviométrique enregistré dans cette zone.
Deux
formules d'engrais
( 1 4 - 2 3 - 1 4 e t 20-16-20) à
quatre doses (50, 1001
150 et 200 kg/ha) étaient comparées en
présence d'un témoin absolu sur dix sites en milieu paysan,
dont cinq dans le Koungheul et cinq dans le Nioro.
De l'analyse des données, il ressort les premières
conclusions suivantes :
a) l'existence de meilleurs potentiels de production
du coton dans la zone de Nioro :
b)
l'efficience
m a r q u é e d e l a
formule
20-16-20,
généralement supérieure sinon au moins éq,uivalente
à celle de
la 14-23-14 :

-1 9
c- i
u: i
~JOU 1‘
la formu!F 14-23-13. on ;A sou\\:eiit obsei.1 e
1
( j 6.' 5; t*endemeilt s (4 Il i semblaient augmenter aI;ec 1.a dose ; pour I.a
20-16-20,
les rendements physiques les plus élevés ont éte le
$JlUS
nouveni. , obser\\-és avec les doses de 100 à 150 kg/ha.
1.4
-
E l a b o r a t i o n d e
référentiels
d'utilisation
complémentaire du fumier d'étable de bovin à 4
t/ha et de l'engrais minéral
d* Implantation des
essais à Sinthiou Malème, Vélingara et Kolda
pour le coton et à Sinthiou Malème et Vélingara
pour le maïs.
Cette étude vient en complément de celle menée depuis
1988 SUI
l'évaluation de
la productivité et de la valeur
fertilisante des fumiers d'étable et de bovin et dont les
résultats avaient montré une certaine équivalence entre la dose
4 t/ha de fumier de bovin (de qualité acceptable) et 50 % de la
fumure minérale vulgarisée qui était de 19.5 N f 18 P205 t 27
KZO.
11 s'agit donc de confirmer ce niveau de complémentarité
en
l'élaborant
sous
forme
de référentiel pour différentes
formules de NPK.
Deux cultures (coton et maïs) ont été étudiées selon
six niveaux de fumure chacune : Tl = Témoin absolu? T2 = 4 T/ha
de fumier de bovin! T3 = 4 T/ha de fumier + 100 kg/ha de 14-23-
14, T4
= 4 T/ha de fumier t 100 kg/ha de 20-16-20, T5 = 200
kg/ha de 14-23-14 et T6 = 200 kg de 20-16-20,
Les résultats obtenus montrent que :
- sur
coton)
les
s u r p l u s d e
productivité
des
traitements fertilisés sur le témoin absolu ne se traduisent
pas
par
une
différence
notoire
entre la
fumure
minérale
utilisée seule (T5 ou T6) et l'apport de 4 T/ha de fumier de
bovin +
100 kg/ha d'engrais (T3 ou T4). On peut, néanmoins
relever par endroits une
certaine prédominance de la formule
20-16-20 sur la 14-23-14. Par ailleurs, le traitement 4 T/ha de
fumier,
épandu seul (T2), semble insuffisant.

5 0
- sur maïs
--.-- 1
la fumure minerale à 200 kg/ha (T5 ou T6)
ix
été
beaucoup plus
productive
que
la combinaison
fumure
minerale t f'umure organique (T3 ou T4I.
1.5 - Mesure des premiers arrières--effets sur céréales
maïs) du fumier de stabulation (bovin et cheval) et
de l'engrais
-~...-
minéral épandus en tête de rotation
sur le coton :
Implantation à
Sinthiou Malème,
Vélingara et Kolda
Les mesures ont été réalisées cette année sur des
dispositifs qui avaient été mis en place en 1991 dans le but
d'étudier la productivité et la valeur fertilisante des fumiers
d'étable et d'écurie. Les doses de fumier de 2 et 4 T/ha sont
comparées à celles de la fumure minérale 8-18-27 (aux doses de
100 %? 75 %, 50 X? 25 % et 0 %I.
L'analyse des résultats n'a porte que sur les essais
de Vélingara et Kolda?
qui
ont pu
être
menés
à terme et
confirme :
- d'une part,
l'efficience de l'arrière-effet de la
fumure
minérale
SUI
les
céréales de la rotation avec des
surplus de production de + 400 et t 194 kg/'ha, respectivement à
Vélingara et à Kolda ;
- d ' a u t r e
p a r t , l a
faible
productivité de
cet
arrière-effet (980 kg/ha à Vélingara et 715 kg/ha à Kolda) par
rapport au potentiel de rendement de 3 000 à 4 000 kg/ha de la
culture semi-intensive du maïs dans la zone ;
- et
enfin?
la prédominance de l'arrière-effet du
fumier d'étable à 4 T/ha sur celui de la fumure minérale
vulgarisée.
Buant a u
fumier d'écurie à la même dose,
son
arrière effet est inférieur à celui de l'étable mais semble
équivalent à celui de la fumure vulgarisée.
...--------

‘.. i
1.6 - Recherche de densités de-peuplement optimales pour
&productiondu maïs pluvial dans la
---. zone Centre:
gsJ
Cet essai a été réalisé à Sinthiou Malème avec deux
variétés (Synthetic C et Early Thaï) sur trois types de densite
(0.80 m x 0,20 m, soit 62 500 pieds/ha ; 0.80 m x 0.40 rn? soit
31 250 pieds/ha et 0.60 m x 0.20 m, soit 85 000 pieds/ha). Il
s'agit là de déterminer la densité de peuplement optimale selon
1 e
type de
variété
à
d i f f u s e r e t
les
conditions
agroécologiques, dans un souci de maximiser la production.
Les résultats ont montré qu'avec la Synthétic C, le
rendement n'a pas beaucoup varié avec la densité ; alors-que
pour Early Thaï, on peut relever une corrélation positi\\-e entre
ces deux paramètres.
1.7 - Evaluation d'efficacité d'associations de matières
actives d'herbicides pour le désherbage sélectif
des cultures
Les associations de matières actives suivantes ont
été testées :
- sur coton
: SURFLAN D (Oryzalyn + Diuron - 480 +
4 8 0 g.m.a./litre) ;
GALLANT
S U P E R (Halxyfop méthyl -
104
g.m.a./litre)
; CALLIFOR G 436 (Prométhrine + Fluometuron t
Glyphosate
: 188 +01880+060 g.m.a./litre ; Diuron G (Diuron t
Glyphosate : 150 t 60 g.m.a./litre)
; STOMP E (Pendiméthaline :
500 g.m.a./litre) et CALLIFOR G 560 (Prométhryne t Fluométuron
+ Glyphosate : 250 t 60 g.m.a./litre).

L'ana lyse des résultats fai t ressor tir I~L classement
i' i --rl~ssows :
1 f- CALLIFOR G 560, pour son meilleur comportement,
mal-r& sa phytotoxicit& ;
2)- SURFLAN D et CALLIFOR G 436,
avec
une légère
phytotoxicité du premier à 1980 g.m.a./ha ;
3)- DIURON G, pour avoir perdu son efficacité à 15
JAT
(Jours
Après
T r a i t e m e n t ) à l a
dose
recommandée de 840 g.m.a./ha ;
4 )-
GALLANT
SUPER,
qui a
l'avantage
d ' ê t r e u n
graminicide
total.
Par
contre,
il n'a
aucun
effet sur 1~ j latifoliées, assez bien présentés
dans la zone cotonnière.
5)-- STOMP E, pou r être le premier produit, à perdre
son efficaci t é globale :
- Sur
maïs :
MELANGE
EXTEMPORANE
(Atrazine t
Acétochlore +
Sulfoste :
500 + 760 t
3 3 0 g.m.a./litre) ;
BELLATER EXTRA (Atrazine t Métolachlore -t Glgphosate : 200 t
200 + 34 g.m.a./litre),
Tous les trois p r oduits ont présenté une efficacité
suffisante jusqu'à 45 JAT? cl Luelle que soit la idose. En prélevée
stricte, le BELLATER semblt 2 dominer les autres. Par contre, en
post-levée, même si les ef f icacités sont comparables,
les deux
autres ont donné des résult.a.ts supérieurs.
2 - ENTOMOLOGIE
Avec
l'arrivée
tardive de
l'entomologiste
(début
Août) f les études de cette section n'ont pu être menées que sur
les
parcelles de traitement à trois niveaux
installées à
Sinthiou Malème. L'objectif de ces recherches est d'évaluer la
dynamique et l'incidence du parasitisme entomologique ainsi que
le
c o m p o r t e m e n t d e l a
p l a n t e e n
f o n c t i o n d u
n i v e a u d e
protection et de la production par unité de surface.

53
L e
pl a11
experimental
était
u 11
dispositif
11011
statistique a double escalier avec les traitements suivants :
- NT = Non Traité
- ST = Traitement Standard : ler traitement à 35 JAL
(Jour Après Levée) au rythme de 1 traitement
tous les 14 jours,
- PP = Protection Poussée : ler Traitement à 38 JAL
au rythme de 1 traitement tous les 7 jours.
Le produit utilisé est le binaire Decis t Diméthoate,
actuellement en
vulgarisation à
travers la zone
cotonnière
selon la technique d'épandage au TB1' à 10 litres à l'hectare (1
litre (de matière active t 9 litres d'eau).
Il ressort de cette étude que :
1 - la dynamique du parasitisme à Sinthiou Malème a
été
c: e t t e
année-ci
relativement faible et que les quelques
rares faibles niveaux de rendement qui y
sont
obtenus en
parcelles non traitées!
seraient beaucoup plus
liés aux aléas
climatiques défavorables
(pluies tardives,
mal
réparties
et
insuffisantes) qu'à l'impact des attaques des ravageurs.
2 - la présence des populations de Sylepta deroffatg
et d"Aphis Gossypii a été notoire pour la première! en mi-
saison et pour la seconde! en début et mi-campagne hivernale.
L'absence d'Aphis explique en grande partie le fait que, lors
de la première récolte, la fibre a été indemne de miellat.
3) Bemisia tabaci,
à l'état de traces en début de
campagne,
a fait son
installation effective dans la dernière
décade d'octobre, d'où la présence notoire de cotons collants,
particulièrement lors de la deuxième récolte.
----m
w-
-
--
,-_-

34
4) Heliothi,
Cosmophila flava, Spodoptera littoraljs
----b-._
et Earias
---~- insulana ("noctuidae") ont été observés Fi un de-l.6
moindre .
La question reste posée de savoir :s'il s'agit d'un
phénomène
réel ou d'un problème de mauvaise capture dû à la
vi!tuste des pièges à phéromones utilisés.
5)
Polyphagotarsonemus
latus
a
'également
été
enregistré. Son apparition fera l'objet d'un suivi particulier.
Par
ailleurs,
le
traitement
standard
(ST)
se
maintient à un bon niveau par rapport à celui de la protection
poussée (PPI.
Le pourcentage des pertes (51.4) est inférieur à
celui de la campagne
précédente (78.23 sur l.e même site. La
pression parasitaire observée a été moins importante, ce qui
s'est traduit par des bons niveaux de rendement des parcelles
traitéles (tableau 1). La cadence des traitements dans les
parcelles protégées n'a pas eu d'incidence remarquable sur Le
rendement.
L'effet négatif des aléas climatiques semble avoir
été prédominant
sur la parasitisme dans les parcelles non
traitées.
>
Des
études
de cartographie
du cotonnier ont
été
effectuées
mais
elles
n'ont
pas
p e r m i s d e
déceler
une
quelconque précocité sur
l'initiation florale de la plante,
comme
conséquence
directe
des
différentes
applications
insecticides ou du niveau d'infestation parasitaire. On a pu
observer que la fructification a été uniformément initiée et
que dans l'ensemble la première branche fructifère se situe au
noeud 7.5 (tableau 2).

55
Tableau 1. :
Productions des parcelles de traitement à trois
rliveaux de protection en 11992, en comparaison
avec
celles
o b t e n u e s e n
1991.
Station
de
Sjnthiou-Malème.
Niveaux
Tableau
'2
--.-li
*
Détermination de la précocité de l'initiation
florale
en
fonction
des
traitements
imposés
(Plant Mappingl, 1992.
Traitement Standard
Protection Poussée
7.6
7.5
3 - SELECTION ET AMELIOFUTION VARIETALES
Les actions ont porté essentiellement sur la création
variétale,
la sélection de nouvelles variétés et lignées, le
suivi de
l'égrenage industriel
et la production de semences
d'élites.
---------I-f
--
__

..-..-.

_._

En
outre,
quelques
études
pai\\l, ic.ul~ières
0 l-1 t,
et. é
menees
sur
1. a
précocité,
3. e
suivi
de
1 ’ évol.ut ion
d e
1 a
bactkriose, l e
suivi
de
7 a.
qualité
de la
fibre
(grade
commercia:L ,
nepposité,
collage) et le contrôle de la qualité
technologique de la graine (taux de l'int.er, Seed Index).
3.1 - Créatioovariétale
Le programme de croisements qui avait, eté suspendu en
1990 a été
repris dans le but d'améliorer la ténacité des
meilleurs cultivars créés au Sénégal. Ceux-ci présentent?
par
rapport
aux
vari'étés
actuellement
disponibles au niveau du
programme?
des
avantages
r é e l s e n
précocitlé,
rusticité et
production de fibre à l'hectare. Leur principal handicap réside
dans leur ténacité un peu plus faible que celle des témoins
vulgarisés Stam F et Stam 42 (-2 g/tex).
Quatorze (14) nouveaux croisements on t, ëté réa1 isés.
3.2 - Sélection variétale
Ce volet comportait 7 lignées F5, 126 lignées F4, 49
lignées F3 et 2 populations F2.
Un
premier
c h o i x a
été
fait au
champ
(sur le
phénotype) et au laboratoire
(sur le rendement à l'égrenage).
Le choix définitif sera effectué sur la base des résultats de
technologie de la fibre et du fil, non encore disponibles.
3.3 - Expérimentation variétale
Le dispositif comportait :
3.3.1 - Essais en milieu payr;an
* En zone à pluviosité faible : Axe Nioro -
Kahone - Nord Tambacounda)
- huit (8) essais de confirmation de la variété
Stam F/IRMA 1243.

-
six (6 J essais de comportement de la \\,ariéte
TRMA 772/Stam F et JRMA 1243,
Ob.iectif :
Rentabil.iser la culture cotonnière clamas
cette zone par une
am@lioration des paramètres de production
(rendement à l'hectare+ % fibre).
* En zone à pluviosité normale :
Axe
Sud
Tamba - Haute Casamance
-
quatorze (14) essais de confirmation de la
variéte Stam 42/Stam F,
Ob,jectif :
Améliorer la qualité <de la
fibre
d u
Sénégal. Paramètres ciblés : longueur, ténacité.
- trois (3) essais de confirrnaticrn du "glandless"
Gl 7
par
r a p p o r t à
S t a m F?
d a n s l e
riseau
Recherche-
Développement de la SODEFITEX,
Ob*jectif
: Affiner la méthodologie de travail avec le
cotonnier
'lglandless",
dans la perspective de son exploitation
en
grande
culture
(techniques
culturales,
protection
phytosanitaire,...
1.
3.3.2 - Essais en station
- trois (3) essais de type A installés à Sinthiou
Ma.lème? V é lingara e t Kolda?
dans lesquels on compare
les
cultivars sénégalais hautement productifs : G 436, G 438, G 446
et G 444 aux témoins Stam F et Stam 42.
Ob.iectif :
Répondre à
l'objectif de 43, 45 % en
rendement à l'égrenage fixé par la SODEFITEX dans le cadre de
sa III ème Lettre de Mission.
La zone cible de vulgarisation
est le Sine Saloum, où les avantages en précocité et rusticité
des sélections locales peuvent être des atouts favorables pour
y assurer une culture cotonnière rentable.
- deux (2) essais de type B installés & Sinthiou
Malème et Vélingara pour comparer CD 14, LJ 196, IRMA BLT et Hz
784-32 par rapport à Stam F et Stam 42.

Ob,jectif : Proposer à La vulgarisation des varietés
d<ltees d'une fibre haut de gamme.
Zone
c i b l e :
Ritgions d e
QkI ingara ?
K o l d a e t
Sud
de
Tambacounda?
d a n s l e
sotfc .i
d'améliorer davantage le
label
d e qualite d e
la fibre du
Senégal.
A ce sujet, il
convient de faire remarquer que le
ccton sénégalais,
très apprécié du reste, a .requ en 1991, le
titre de "King of West Africain Cotton". Cet acquis devra e1.r~
ccnsolidé.
- deux (ii) essais de type CI implantés à Sinthiou
Malème et à Vélingara pour comparer G1 7 et G1 8 par rapport à
Stam F et Stam 42.
Ob.iectif :
Etudier les possibilités d'exploitation
dl1
cotonnier
"glandless".
- cinq (5) microessais ou tests précoces à des
fins de
sélection (14 créations locales)
et des
nouvelles
ir!troductions (4) implantées à Sinthiou Malème et Vélingara.
3.3.3 -
Résultats : ,,Les variétés suivantes ont
été 'retenues
*
Stam F :
Cette
variété
semble
r é p o n d r e &
l'ob.jectif c o u r t
terme de la SODEFITEX,
tant pour ce
qui
concerne les caractéristiques agronomiques (bonne production de
coton-graine et de fibre, bonne tolérance à la bactériose,...)
que pour ce
qui
est de la qualité de la fibre et du fil
(technologie équilibrée et taux de nepposité moindre qu'IRMA
1243). Aussi,
sa diffusion se poursuivra.,
cette année,
en 23
sur environ 13 000 ha pour saturer la zone usine de Kolda et la
moitié de celle de Vélingara. En 1994, toute la zone cotonnière
devrait être couverte par cette variété. Stam F constituera un
passage de courte durée mais certainement nécessaire pour
remplacer IRMA 1243 dont la fibre est de plus en plus contestée
par les filateurs, à cause de sa forte nepposité.
_ ..-. .-
---.
-. -----y

59
* Stam 42 :
Variété tout à fait
indiquée pour
remplacer la Stam F.
Par
rapport, à
cette
dernière,
elle
presente une meilleure
qualité de fibre (amelioration de la
l o n g u e u r , d e l a
finesse et de la
ténacité) et
u n
bon
comportement
agronomique (amélioration de la précocité et du
rendement à l'égrenage).
Sa diffusion, entamée en 1991, se
poursuivra en 22 sur
1.00 ha.
Stam 42 couvrira toute la zone
cotonnière en 1996.
* IRMA '772 :
Par rapport
à Sta.m F et Stam 42,
cette variété présente un gain en rendement à l'égrenage d'au
moins
1 point.
En outre,
elle
e s t dotee
d'une fibre plus
tenace,
plus fine et plus mûre. Son principal handicap réside
dans son caractère "stormproof", peu marqué dans les conditions
de culture du Sénégal
; mais dont l'amélioration pourrait être
ottenue en procédant à une récolte précoce.
Sa diffusion sera
entamée dès la campagne prochaine sur environ 10 hectares,
repartis dans les secteurs de Nioro et de Tambacounda.
* G 438 f 440 et 444 :
Ces variités sénégalaises
sent
hautement
p r o d u c t i v e s e t
dotées
d'un
r e n d e m e n t à
l'égrenage élevé de 44 - 45 % ;
leur production de fibre à
l'hectare est supérieure d'au moins 10 % à, celle de la Stam F.
Cependant,
leur fibre semble présenter quelques faiblesses en
tenacité (-2 g/tex par rapport à Stam F) qui mériteront d'être
verifiées lors de leur évaluation ultérieure.
* G1 7 et G1 8 : Variétés "glandless" à hautes
potentialités de rendement fibre (45 %) pour la G1 '7 et (44 %)
pour la
G1 8.
Leurs
f i b r e s , d e
longueurs
moyennes
(respectivement 1 1/16 et 1 3/32 de inch) sont bien uniformes
e 1;
très tenaces.
Leur
production médiocre,
enregistrée
par
endroits,
semble due en grande partie à des difficultés en
phase de levée,
difficultés qui pourraient être circonscrites
grâce à
une
protection
renforcée de
la graine
et de la
plantule.
Dans le cas des essais réalisés cette année avec la
cellule
R e c h e r c h e -
D é v e l o p p e m e n t d e l a
SODEFITEX,
l'insecticide FURADAN a donné des résultats satisfaisants. Les
rendements
ont
été de 2335 et 2035 kg/ha,
respectivement à

6 0
Médina Baoussou et à Kayan Koussan, pour la G1. 7 contre 2380 et
2140 kg/ha! pour la StamF. L'étude de ces types de cotonnier
pourra,
par
conséquent,
être
reprise
lors de la
campagne
prochaine. Cependant,
il serait souhaitable de la réaliser sur
de.5
surfaces
assez appreciables (quelques dizaines d'hectares
contre 1.250 m2 Y
en 1992) a in,
entre autres?
de diluer l'effet
nefaste des attaques des a1 tises en début, de saison hivernale.
3.4 - Suivi de 1' krenage industriel
Il est réalisé à
la micro-usine de Tambacounda sur
deux t..ypes d'échantillons :
-
échantillons p *élevés quotidiennement, destinés à
un
suivi
régulier
de
1 'égrenage
des
différentes
unités
industrielles de la SODEFII 7X)
-
echantillons
rélevés
lors
de chaque essai de
ïendenent e n
usine
pour 7 Srification des résultats obtenus,
afin de déceler d'éventuel1 39 anoma.lies de fonctionnement .
Le suivi de la ci npagne d'égrenage P(ermet d'améliorer
les performances des unit 'S
industrielles SODEFITEX tout en
garantissant une bonne qua1 ité de la fibre.
Au 31 Mars 1993,
quelques 188 échantillons provenant
des differentes usines ont été traités.
Les résultats obtenus
laissent présager d'une bai ;se du rendement égrenage industriel
au
niveau
n a t i o n a l , d e 1 'ordre de 0.2 %.
Depuis
quelques
années,on enregistre une b tisse graduelle de ce paramètre qui
est
P(assé d e
41?33 % (E 1 1989) à 40,l
( e n 1991).
Cette
situation est surtout due à une certaine 'fragilisation de la
coque de la graine de la variété IRMA 1243, obligeant ainsi
l'égreneur à
réduire la 3 orce de défibrage (.source de neps
coques) au
détriment du
rendement à
l'égrenage.
D ' o ù l a
nécessité immédiate pour 1#
SODEFITEX de remplacer 1'IRMA 1243
par une autre variété moinz
neppeuse.
-----II
~--1_1

Ce ~-01 et. comporte
-
la
gestjon d 1 n o y a u
-enetique
des
dif'f4rent.s
i.xlIt i\\.ars du proqramme, à t ‘avers une col 1 action autofécollrlke,
- la multip1icaC.i
ln en parcelle? isolées des variét&s
dest i nées
a u P r o g r a m m e DiT ersificat.i.011
des Cultllres
et
à la
SODEFITEX.
Ce syst&me perme de garantir la puret@ variétale
durant. towt le processus de diffusion du matériel végétal.
CONCLUSION
_~
Malgré le nombre
réduit des chercheurs (trois ramené
à deux ) ce programme peut s b prévaloir d'acquis importants dont
l'impact
SUIT
les
perforn onces
des
producteurs et
de la
SODEFITEX ne
sont
.
rlus a. ~
demontrer. Ces
acquis peuvent.
se
rjsumeï comme suit :
- changement des formules d'engra is 8- 18-27 et 6--I-1-
3 5 p a r 1.4-23-14 ;
- remplacement
3;
dt
l'herbicide coton - COTODON MIX -
par le CALIFOR G et celui
du maïs
- PRIMAGRAM MIX - par le
PRIMAGRAM EXTRA ;
- diffusion de va i- iétés améliorées de céréales :
. sur maïs : J<DB, Synthetic C
. sur sorgho
CE 145~~ F2-20
. sur mil : SI una I I I
- remplacement (e n cours) de la variété IRMA 1243 par
la variété Stam F et début Cle diffusion de la Stam 42 ;
- amélioration de la qualité de la fibre sénégalaise
(longueur de l/i6 de pouce et ténacité de 2 g/tex) ;
- amélioration du rendement à l'égrenage de 1?5 % ;
._.....
__-
.-
-
- ..-
.__-.--
-_I-


----1
P R O G R A M M E D E
R E C H E R C H E S
S U R
L E S
L E G U M I N E U S E S
-----A
Les recherches sur l'arachide et le niebé qui.? par le
passé,
étaient conduites de manière separees ont,
à la fa\\.eur
de la restructuration, été regroupées en un seul programme de
recherches sur les légumineuses.
1 - AGRONOMIE
1.1 - Arachide
Les
recherches
menées
sur la
fertilisation de
l'arachide et visant à prop lser des formules minérales adaptées
aux diverses situations aq :o-écologiques
rencontrées dans les
régions de Kaolack et Fatic c sont en cours d'exploitation et de
consolidation.
Les travaux
sur
la culture
irriguee de l'arachide
dans la zone du Fleuve Séné ;a1 ont permis de retenir que :
- la variété GH 119-20 adoptée pour la disponibilité
de ses,
semences dans la zone Sud ne paraît pas être un bon
choix pour l'irrigation. Par contre? le gain de productivité de
UF 72406 avec une meilleure répartition des assimilats autorise
un espoir certain pour l'avenir de l'arachide de bouche dans
cette zone (Tableau 1) ;
- la quantité de biomasse totale produite par m2
varie en
f o n c t i o n d e l a
d a t e d e
semis :
l'optimum de
productivité
est
atteint en
semis d'avril ;
alors que la
productivité du semis de décembre semble limitée par le froid :
- les
teneurs en
argile
éle,vées
constituent un
facteur
limitant
p o u r l e
développement
v é g é t a t i f e t l e
pourcentage de réussite des gynophores. Les teneurs d'argile
compatibles
avec un
développement harmonieux de la culture
devront être déterminées (Tableau 2) ;
._.
.-..
. ..--_
-

6 -1
‘J-ableetu
1 :
Evolution des
rendements
de
dii \\'ersesI .
\\.ariét,&c;
d'arachide de bouche cul.tivées sous irrigation 1~~11'
gras-jté et par aspersion (Tiago, F]eu\\-e Senégal)
--
--
Périmètre irrigation
C.S.S irrigation
par gravité
par aspersion
Variétes
Rdt gousses Gousses/
kg/ha
UF 72 406
:3225
,a
-
-
UF 72 405
3000 ab
VS6
2895 ab
73 28
2385 bc
0,38
756 A
2135 c
0930
2110
0,64
73 27
2080 c
Tablea& 2
: Comportement de la GH 119-20 en fonction de la
teneur en argile du sol
Fondé de
Fondé
raccorde- 20-30 %
ment
argile
Rendement
1 425
1 375
gousses kg/ha
Rendement
9 270
7 050
fanes kg/ha
% réussite
43,6
42!0
gynophores

65
-
1.a
densité de
semis
joue à la
fois
sllr la
repartit ion des <rades (qualité commerciale 1 et .le pourcentage
de go-aines immatures. Le rapprochement des pieds sur la ligne
génère
1111
phénomène
de
concurrence se
traduisant,
par
une
réduct i 011
ci 11
nombre de gousses formées
tardivement et
par
conséquerl t ,
par une faib1.e production de graines immatures dont
on sait qu'elles sont les plus sujettes à la contamination par
l'aflatosine (Tableau 3) ;
Tableau
~-- ?*-
*
. Effets de la densité de semis sur la productivité
et la qualité des produits (CV Fleur 11, 90 jours)
Distance entre piedsccm)
5
1
10
15
20
40
60
I
c
,Rendement
3235al 4060a
3345b 3215b 3980a' 3350b'
1774
gOUSSeS
kg/ha 1
I
f
L----
I
Rendement
7485a
7625a
769013 7475b 7980a
7155b
13,5
kg/ha
1
Rapport G/F
'0,57a
0,53a
0,44b 0,44b
0,50
0,48
1610
i-
1
I
1
% Bonnes
93$2
9298
91,l
95?4
93?5
93,3 ]
graines
/..--- ~
]
% HPS
72!8
6735
63,5 61*6
67?3
65!4
t--
- le mode d'irrigation (gravite et aspersion) a une
incidence
sur la pression parasitaire
(rouille )!
notamment
pendant la saison des pluies :
l'irrigation par
aspersion
augmente le niveau des
attaques de ce parasite, occasionnant
jusqu'à 2/3 de perte de production contrairement au régime
gravitaire
qui,
lui,
est
pratiquement
sans
effet
sur
l'évolution du parasite (Tableaux 4 et 5).

Tableau 4 :
E\\-0
-_I_-. .-
lution
des
rendemen t; s
e t
i nt.ens
irrigation aspersion
--T-
TémoinTTraitem. l-T raitem. ' T ra i t em . I 1Fongicide Fong j c .
non
nemati-
f ongic.
insect.
insect..
i n s e c t ,
traité / cide
némat.
-
-
I
Sais0.n
tI
sèche 92
t---i------
1
I
G o u s s e s
2805
l 2345
2520
2935
2670
2345
(kg/ba)
Fanes
491.5
4305
4650
4640
4570
4150
(kg/ba)
l
Note
2.7
390
190
rouille
~
- -
Saison
t
sèche 92
G o u s s e s
430b
475b
1565a
745b
1800a
1495a
(kg/ha)
I
Fanes
3060b
2540b
~ 5170a
3465b
1
6110a
4905a
(kg/haf
Note
7,5
238
630
2,5
2,5
rouille
1 6‘7 L
-1

I --
ongicide! c Fongi c. 1
ongic. linsect. linsect.
Jinsect. i i
l
--l--
-4
rouille
Saison
sèche 92

Gousses
tkgC/haj
(kg/ha)
rouille
1
J
1.2 - Niébé
1.2.1 - Essais variétaux
Quatre (4) variétés (1s 86-275 ; IS 86-283 ; B 89-504
et Ndiambour)
ont été mises en test dans un ensemble de 39
essais répartis dans 15 villages situés dans les zones Nord et
Centre

Nord du Sénégal en vue d'y déterminer leurs degrés
d'adaptation.
IS 86-283 est apparue comme étant la moins adaptée
pour ces zones en raison de son cycle relativement long (75-80
jours 1.
Elle serait plus apte pour le Centre-Sud. La variété
B 89-504
a donné
les
meilleurs
résultats
du
fait de sa
p r é c o c i t é e t d e s a
relative
tolérance
aux
p u c e r o n s . L a
production de IS 86-275 s'est révélée stable dans toutes les
localités.

.-..
----_

6 8
I,'effet
d * 1111
apporh
d'engrais
N-P-K/G-20-10 à 150
l<g/ha a etf- etltdie s11r .5 var,iétes : IS 86-275 ; IS 86-283 ;
H 89-!504 ; Rarnbe‘, 21 ei Ndiambour, dans 6 localites. Les rende-
ments sont très faibles :
117 à 300 kg/ha pour les parcelles
avec e1ngrnj.s et 57 à 330 kg/ha pour les yarcell.es sans engrais.
Les variétés Dambey 21 et R 89-501 ont eu les meilleurs r-ende-
ments.
1.2.2 - &sociation mil-niébé
Vingt neuf (29) lignées ont été mises en test en
assoh i3t ion avec la \\.ariété de mil Souna 3. Les variétés à port.
rampant ou
semi-rampant, à cycle
intermédiaire et
ayant
une
bonne vigueur à
la levee semblent être les plus appropriées
pour ce mode de cu1.t II re .
1.2.3 - Retard de la senescence
L'objectif de
cette
étude
est de rechercher
des
variétés qui, après une première production de gousses, ont la
aeapac:i-té de maintenir une certaine activité photosynthétique
devant leur permettre d'assurer une seconde production. Des 107
lignées testées? 22 ont montré une certaine aptitude à rester
vertes après la première récolte,
en plus d'une bonne qualité
des graines et d'une résistance aux virus et au chancre bacté-
rien.
1.2.4 - Discrimination du carbone et résistance à
la chaleur
Les variétés de niébé ont une aptitude à assimiler
les 2 formes de carbone : le Cl2 et le Cl3 avec toutefois une
préférence marquée pour le C12.
La recherche de variété non
discriminantes vis-à-vis des sources de carbone atmosphérique
est
en
cours.
L'obtention et l'intégratïon de ce
caractère
permettront d'améliorer l'adaptabilité du matériel à différents
m i l i e u x .
_,
.
-..--_
--
-
--__-.-. .-.- --

69
Les temperatures elevées causent
c:hLei.; 1.~1
niébé
une
absc.i*ssion
.
florale entrainallt, des
pert.ec>
de
rendement .
DC-S
lignées issues de croisements entre des x-arietés résistantes a
la chaleur et plnsieurs
géniteurs af‘ricair~s
01'1 t i te
lestées à
Hambey.
I'lusieurs
lignées
ont,
produil.
4
2
5
gousses
pa 1
pedoncule .
Cette
performance
e s t,
urle
indication
q u e
L'abscission floraLe est réduite chez ces lignées. Cette étude
sera poursui\\-ie en vlie de mieux preciser 1 ta s c r i 1: è re s de c ho i x .
2 - SELECTION
2.1 - Arachide
La Fleur 11?
Span,ish de 90 jours, proposée pour les
régions de Diourbel et Thiès a confirmé encore une fois sa
supériorité par rapport à 55-437. Cet1 e variétEr conservée encore
quelques
insuffisances
liées à
1 ‘a?ZJSenCe d e dormante à 1-a
récolte et à sa susceptibilité à Aspergillus flavus.
L>'évaluation des performances de la lignée d'arachide
PC 79-79 (53-68 s 59-127) $'est poursuivie pour la 3ème année
consécutive. Celle-ci conserve encore une fois, sa supériorité
de rendement en gousses (7 à 9 %) et fanes (25 à 46 %) sur la
variété 713-33. (Tableau 6).
Pour ce qui concerne l'arachide de bouche,
la Lignée
H75-0 (GH 119-20 s 37-422) konserve toujours son ax,antage sur
la GH 119-20 notamment pour les caractères suivants : le rende-
ment en gousses et fanes,
le rendement au decorticage et le
poids {de 100 graines semences (Tableau 7).

es du
ciiltivées
en : 1. a. t i 0 n
à
Ni o ro ,
pendant 3 ans
I
-
Carat tère
dement/Rendement
TzF-\\
es
!
%
%
-
i
3p,io--
66,l
3800
63,2
i
73-33
3100
1
67,7
48,2
1
Rendement = Rendement au dé orticage exprimé e:n pou rcentage
PCGS = Poids de 100 graines semences
Tableau 7 : Composantes du rendement de 3 variétés d'arachide
c u l t i v é e s e n : tation
à Nioro,
Sénégal
Oriental
pendant 3 ans
-
-
-
Caractère
R
n dement Rendement
Variété
i2 ousses
n
-
L-
H 75-O
4870
61?5
77,l
GH 119-20
3420
58,5
73,0
73-2ï
3460
59,5
74,4
-
-J
-
Rendement = Rendement au décorticage exprimé en pourcentage
PCGS =: Poids de 100 graines semences

Des lignées en provenance des
Etats-Unis dans le
cadre du CRSP/arachide ont'été évaluées pour leur résistance à
la cercosporiose et leur productivité. Certaines d'entre elles
se sont montrées plus tolérantes à cette maladie que le témoin

28-206.

2.2 - Niébé
Cent vingt huit
( 128 ) 1 ignées ont et.6 6x-aluées à
Bambev sur
1-a base de I rtaines
composarll es d e
rendement..
PI usieurs d ’ entre el les on
montre des bontles perEor*mani:es yis-
à-vis de certains caractèi
5 : moyenne de 3 -ol.~sses/pétlonculç~;
alors qu'avec 2 $ousses/pé
Incule on peut pl.@t,endre >i une boijlle
production dans les condit
117s dli Sénegal; poids de 100 graines
atteignant 20 g alors que
a. moyenne se Li i t: u e autour de 18 4.
Certaines lignées telles
e ISNI 991, ISNI 779, .lSNT 87.7 et
I S N I
660
qu i
ont
révél
des
rendements
significativement
supérieurs (F' = 0,051 aux
*moins utilisés seront mises en test
à une plus grande échelle.
3 - PHYSIOLOGIE
3.1 - Evaluatio n
--r- de la diversité
- - . varietale de-J*
réponse à ia L-sécheresse de l'arachide
Un essai d'évalu dl-..ion de la réponse agronomique de 5
variétés
d'arachide
GUI Lt ivées
dans
diverses
conditions
d'alimentation
hydrique
(1>luvial
strict
e t
irrigation de
complkment) a
été
m i s einl
place
suivant le même dispositif
utilisé
depuis
4 ans.
Cestte
expérimentation
incluant
les
variétés de cycle long (GH ~1 19-20 > 73-33 et 69-101) et la GC-8-
35

de
cyc1.e
très
cour t
devrait
permettre
d ' é l a r g i r l a
simulation du développemen t et de la croissance de l'arachide à
des variétés tardives ou s err ii-tardives,
dans le cadre du modèle
ARA.B,HY et de mieux calrat ztériser les formes de sécheresse
agronomique rencontrées da.ns 1
la région.
3.2 - Sdcheresse e
- t stress hsdriw
Un essai été corIdL lit avec 55-43'7 cultivée en pluvial
strie t'>
en irrigation de CO mplément à ETM et en conditions de
stress provoqué par un sys tqE!me de parcelles couvertes en vue de
mieux distinguer les efJ Tel ts dûs à une
sécheresse de ceux
découl.ant de stress hydriq.ue
__ .._-
.---
-
-

72
L e s r é s u l t a t s ind quent que le stress hydrique ne se
manifeste chez l'arachide
ue lorsque pres de 60 % de l'eau
disponible dans le sol, su
la profondeur du profil racinaire
est esploitee.
Dans les CO JI (d:it.ions de cet essai, l.es premiers
effets dl] stress sur les
echanges
gazeux
et
1. e s
r e 1 a t i 0 rt s
hydriques des parties aéri e nnes
s e m a n i f e s t e n t .
apres 10 à 12
.jours de sécheresse complèt e
3.3 - Recherches 51
-Or Pachgrhizussp
L'intérêt scienti,f ique porté à Pachyrhizus, plante à
turbercules dotée d'une cay ;a.cité de fixation de l'azote atmos-
phérigue tient à l'existen iC'a dans ce genre d'une compétition
entre les graines et les l tubercules pour l'utilisation des
réserves en
eau, ce
qui I nL f a i t u n m o d è l e iritéressant p o u r
I
l'étude de la dynamique des relations source-puits.
Les travaux condu ii'ts en 1992 ont fourni les premiers
résultats
p h y s i o l o g i q u e s IS’ UT?
cette
plante et
confirmé le
poten.t,iel
agronomique
de l~'espèce : 100 t/ha à Thiago et 40
l
t/ha A Bambey.
)
3.4 - Recherches bur le pois d'angole
Le .pois d'angole Irevêt un intérêt tout particulier en
raison de sa bonne résistance à la sécheresse. Les travaux
réalisés en 1992 ont permis d'obtenir une bonne estimation de
la consommation en eau de cette
plante.
kUX
récoltes de
graines ont été obtenues en'
1992 pour un rendement total de 4,s
t/ha.
l
3.5 - Méthode phksiologique de conduite de l'irriga-
tion
l
'.
Dans la région db Nord Sénégal la :saisop des pluies
s'éta.le de juillet à octobre avec un total pluviométrique
généralement inférieur à ZOO mm. Les caractéristiques des sols
sont très variables et lesI agriculteurs procèdent généralement
à l'irrigation avec des ~méthodes très simples (raie)
sans
maîtrise des quantités d'eau apportées. Dans ces conditions, la
détermination des stocks en eau du sol et 1'é:tablissement d'un

73
tJi1a.n hydri que est. prati quement
impossible et. la mise au point
d ’ 1.1 Il e
méthode
de
conduite de
J'irrigation
doit
étre d e
pi-é férence
basée
sur
Une~
mesu re de
1 ' etat
hydrique
des
vu1 tl.ll-t?s .
Les travaux condujlts sur le Fleuve Sénégal sont basés
sur la mesure de la température de surface
du couvert végétal
par téléthermométrie infrariou,%e. Le princ:tpe de cette méthode
l
repose
sur le fait que le1 flux transpiratoire à travers la
~
plante
contribue à
réduire sa
température Èt mesure
que la
l
température de l'air et
la demande évaporative augmente. Ce
flux transpiratoire dépend lde la réserve en eau du sol autour
ides racines et du degré d'ô u\\-erture des stomates qui controle
7
le passage de l'eau de la p~lante vers l'extérieur. Si le stock
en eau du sol est insuffisant,
la plante fermera ses stomates
<afin cif3 mieux contrôler ses~ pertes en eau!
mais sa température
augmentera
avec
celle de ~l'air. Si
la réserve en eau est
suffisante
la plante
maintiendra sa
transpiration et
par
conséquent sa température (T'C),
et à mesure que la température
de l'air (T"A) augmentera, le différentiel de température (TOC-
T"A1 diminuera.
La mesure DDE ce
différentiel en fonction de
l'évolution du déficit de pression de vapeur peut fournir selon
la méthode d'Idso et
Jacikson
(1981) f o u r n i t u n m o y e n d e
calculer l'État de stress ~hydrique
(CWSI) d'une parcelle par
rapport à une parcelle à ETM placée dans les mêmes conditions.
Les travaux conduits
sur un périmètre pctgsan de 200 ha ont
permis dans un premier temps
de caractériser le CWSI d'une
culture
d ' a r a c h i d e , e t
h'établir
les
relations
directes
existant entre
cette
mesu+e e t
celle du potentiel hydrique
foliaire.
Un CWSI de 0,3 a été retenu comme valeur d'alerte à
l'irrigation,
car il
correspond à
la valeur de potentiel
hydrique foliaire (1,O MPa) à partir de laquelle les stomates
de plusieurs variétés d'arachide se ferment (cf rapport Antana-
narivo,
1 9 9 0 ) . U n
test 'en
milieu
r é e l d e
p i l o t a g e d e
l'irrigation sur
les 200 ha a été conduit sur ces bases en
1992. Les résultats montrent bien qu'une économie substantielle
d'eau (réduction du nombre d'irrigations) peut être obtenue par

74
cette méthode
sans
effets
significati f S
s II 1’
l e s
rendements
(Tableau 8 ) .
Cette mGthod<
pe 11 t
ainsi
app0rt.e 1'
une
économie
fi.nanc:.iire de près de 6OOC
F CFA/ha ~II.\\ exploitants calculhe
tuniquement. sur l'économie e
carburant réalisée pour le pompage
et ho I-S
coüt
de main d'
-uvre. A
3 'échelle du
périmètre,
.1.'économie réalisée de 3 4 0 000 F CFA) permet de rembourser
dès la première année les 4 )üts d'Équipement (téléthermornètre,
psychromètre ventilé, calc~
ette programmable) et de fonction-
nement (main d'oeuvre,
dive
s).
La simpli.ci.té de la méthode La
rend très accessible à ce
ype d'organisation agricole et son
application peut
concerne]
1. e s
autres
espèces
dès que les
relations physiologiques el ,re l'état hydrique et fonctionnel
de la
plante et de
1 a
ulture
seront
mieux
connues. Un
protocole expérimental est
"ctuellement en cours d'élabor?tion
afin de tester ce "pilotag<
physiologique" dans 1 es conditions
de culture de chacun des pa tenaires du pro.jet.
Tableau 8 : Pilotage phgsio ogique de l'irrigation et effets
sur la product 3~31 de l'aracl~icle
--
-
Traitement
re d'irri-
2OUSSeS
Fanes
tions
:kg/'ha)
-
-
Parcelle à ETM sur le
1800 a
6100 a
cycle
Parce.lle pilotée à
1420 ab
5420 a
partir du 30ème jour
1 irrigation semis puis
1 l cl 0 h
5080 a
à ETM à partir de 30 SAS
1 irrigation semis puis
970 b
4750 a
pilotée à partir de
30 JAS
Thi go/Richard-Tell (Sénégal) Nov. 1992
.x
.._-.._
-.
--
--
--
---..----

3.6 -Modélisation net suivi de la campagne arachidière
.-
I,e développement bu modèle ARA.R.HY s'est poursuivi
durant cette année avec la mise au point d'une \\-ersion interac-
1,jve ~.r;pl.oi.table sur ordinateur. I!n sui.vi de l'évolwl,ion de la
campagne
arachidiere dans lbs régions de Kaolack et. de Fatick
r&aI.isii g r â c e à c e
modèle 7 permis de fournir. a\\-ec précision,
dès le 31 Août?
une
estim,ation précoce
d e s rendernenks.
Ces
données estimées ont été cohfirmées par les premiers résultats
~
de récolte.
Un avant-projet: d'extension de cette démarche à 6
régions du bassin arachidier est actuellement discuté pour un
démarrage effectif durant 14 campagne 1993.
4 - DEFENSE DES CULTUR/ES
4.1
- Arachide
~
4.1.1 - fi:otec~tion des semences à la le&
D a n s l a
perspec~tive
d'une
identification
d'une
molécule de
remplacement
~du
captafol,
fongicide
appelé à
disparaître! 3 formulations~ de traitement de semences ont été
mises
(en test.
Les 2 premières
: ONCOL (Benfuracarb 25 % +
carbendazine 25 %) et le ~mélange (Thiod,icarb t Iprodine +
Carbendazine) ont montré une efficacité inférieure au Granox.
Par
contre,
l'associatiok
(chlorothalonil
t
Benomsl
+
Carbofuran)
s'est
révélée ~ significativement
équivalente
au
Granox (Tableaux 9? 10 et 14).

Tableau 9 :
------------
Effets
compaljatifs d u granos (Captafol
10 % t
Benomyl 10 % t parbofuran 20 %) A 1.a dose de 0,200
kg/100 kg semences et; de l'ONCOL, (Benfuracarb 25 %
t Carbendazine ~
25 %) 5 la dose de 1 kg/100 kg
semences
sur lzj densité à la le\\-iie (en nombre de
poquets présent? sur 4 lignes)
-
-
DENSITES
~-
CV = !5,1 %
J t 3 !5
CV = !a?4 %
RECOLTE
l 96
108
96
S
cv = '7,3 %
~B
A
B
l
1
-i-
NB P:IED/M' A LA RECOLTE
~
9,4
10,8
S
cv = 9$0 %
B
A
-
-
TNT = 'Témoin non traité
GRA = Granox
ONC = Oncol

77
l
Tablez&$ 10 : Effets comparqtifs du gratlox (OF200 kg/100 kg de
semences) et du ~TTC (Thiodicarbl 50 g + Iprodione 25
g t Carbendazin<j) à la dose de 0,080 kg Pour 100 kg
de semences surila densité à la levée (en nombre de
poquets présen ..j sur 4 1 gnes)
~-
-
-
-
DENSITES
ONC
TEST F
~-
-
-
-
J t 12
84
77
cl- = 9,4 %
B
i A
B
-
-
-
J t 21.
86
' 99
81
CV = 8?8 %
B
A
B
-
I
J t 35
77
97
78
cv = 8,3 %
B
-
-
-
-
RECOLTE
76
95
75
YV = 8?3 %
B
-
-
-
-
NB PPED/M'
A LA RECOLTE
7,7
9,7
733
s
1
cv = 9,l %
B
A
B
-
-
I
-
TNT = 'Témoin non traité
GRA = Granox
TIC = Thiodicarb t Ipradion d? t Carbendazine
_-..

.Tableg& 11 : Effets campa
semenc:es) et (
10 % t Carboft
semences
s u r
présents sur 4
ignes)
-
-
- -
DEKSITES
TNT
GRA
i (:IN(’ --j-G-J
-j--
-/
iI
J t :I :2
.Ol
???
??
r8?7 %
B
J t 21
cv = 8,5 %
J t 35
96
RECOLTE
81
cv = 9,4 %
B
NB PIED/M' A LA RECOLTE
890
10?8
j 10!3
S
cv = 9,3 %
B
A
A
1
--L’
TNT = Témoin non traité
GRA = Granox
CBC = Chlorothalonil + Bér
y1 + Carbofuran
----
-----. .----

79
Les dégâts causés par les
iules
sont
gézléral.ement
obsen-és à l.a levée,
l
mais se révèlent plus importants ~II morne111
de la fructification de l'irachide, pouvarlt, ainsi ~6ilél~F’l‘ des
p e r t e s
de rendement allant1 jusqu'à 2 5 % et une bai s se de 1 a
qualité des produits (gouss$s et graines).
I
Le
traitement
~
en
b a s - v o l u m e d e
~~hantps
a 11
chlorpyriphos-ethyl à la do!se de 960 g/ha mise en test l'annee
l
dernière a donné des résultats satisfaisants.
l
4.1.3 - Lutte 'contre la rouille de l'arachide
,
L'apparition de la rouille en culture irriguée de
l'arachide a conduit a
rebhercher les voies et
1110 “ e 11 s
(j !I en
réduire l'incidence
sur les rendements. Diverses mol ecules se
sont
révélées
efficaces
ans le
contrôle
des
atetaCJU-%S
d e
rouille : Chlorothalonil ( 250 .g/ha), Cyproconazole (50 E?S/~;~),
Fenpropimorphe (500 -/ha) ( t Flusilazol (100 g,/ha).
4.1.4 - Conti jle de la maladie du rabougrissement
ou "PI anut Clumpfl
Le
"Peanut Clum] 1,
maladie
virale
transmise par un
champignon du.sol Pol‘rmgxa
graminis Led et par les semences est
présent à Bambey depuis lr ; années 80 et s'est propagé depuis
lors dans d'autres zones.
Des
essais de
Lutte
chimique
consistant en des
traitements du sol au Ném gon à des doses de 12 et 30 l/ha,
d'une part et au furadan
i raison de 15 et 30 kg/ha d'autre
part, ont été réalisés sur une culture de 55-437. Les résultats
d'estimation des plantes : lfectées à 45 et 60 jours après le
semis indiquent que les trS itements au furadan, à la dose de 30
kg/ha ou au némagon à rai on de 30 l/ha don:nent sensiblement
les memes résultats en réc lisant fortement le nombre de pieds
atteints par le virus.

80
4.2 - Niébé
4 * 2 < 1 -flistr
--.--
Des échantil
Iris de niébr? ont été prile\\.Fss dans
différentes
régions du S
égal
puis
s o u m i s
aux
an t i se ra
de
"'Blackeye Cowpea Mosaic V
us l1
(BICM\\' 1 et "Cowpea ;Iphid--borne
Mosaic: Comovirus" ICPMV)?
Cowpea Mottle Carmo\\.irus" (~~PMoL'),
+'cowpea
Severe
M o s a i c C
kovirus"
(CSML':I ?
' " c 1.X c u m b e 1-
i-1 0 sa i c
Cucumovirus"
(CMV) et 11Sou
iern Bean Mosaicobermovirus"
(SBM'I').
-.
L'identification des
vin
a
été faite
sur la
base de 2
techniques sérologiques :
a
"Double Antibody Sandwich Enzyme
Linked Immuno-Sorbent Ass
(DAS-ELISA) et la "Dirct Antigen
'Coating-ELISA" (DAC-ELISA)
Le tableau 12 indique la distribu-
tion des virus.
:Tableau 1.2 : Répartition d
virus du niéb6 au Sénégal
Sites
Vombre
Nre d
chantillons avec réaction testés
prospec-
gchantil- en DA
ou en DAC-ELIStl avec les antjsera
tés
ions
--
2ollect*
BICMV
AbMV CSMV ZPMoV
CPMV 3BMV MCAB
Diou:rbel
-.
28
10
11
Kolda
-.
4
1
2
Louga
20
11
7
Tamba
10
9
1
Thiès
4
4
-
-
-
TOTAL
66
3
6
1
21
- absence de virus
* 7 échantillons n'ont réa
avec aucun des antisera testés et
ont montré une infection
tixte.
----
-----
.._--

81
4.2.2 - JIirihJ
au ch-
- - - d
Cent quatre vingt (180) lignées ont 6té mises en test
dans une serre en vue d' v a 1 u e 1'
leur _ .
r6 s .
i c; 'i an c e
ri. 1.l
chancre
bactérien et aux virus. 1 ‘S
plantules ont
été
irloculees
iLl1
chancre bactérien 1 mois 2 >rès Je semi s 1
Sur les
180 lignées
testées Y seules 5 ont montr une certaine immu;rli?.e \\-is-a-\\;is du
chancre et du CabMV, souche
K.. Deux (2 1 lignées ont revélé une
bonne résistance vis-à-vis
e ces 2 maladies.
i5 - TECHNOLOGIE
5 . 1 - I n f l u e n c e des
-
- techniques
de récolte .-sur la
~~-
qualité sem ncière de l'arachide
-
-
-
Cette étude vise
améliorer la qualité semencière de
1 'arachide?
2 facteurs (dal 3 de soulevage et mode de récolte)
ont été étudiés à 2 niveau>
.
.
soulevage à maturi.té f-t. 15 jours
après
maturité?
d'une par e
t
égoussage
manuei
et battage
classique au bâton?
d'autre part.
Il en
ressort
qu'une
récolte à la
maturité
physiologique
suivie d'un
égoussage
manuel
garantissent
une
meilleure
qualité
sanitai 'e du
produit et
augmentent le
rendement semence de 13%.
5.2 - Protection
e l'arachide au charmp
Trois
facteurs
'amélioration de la
qualité
des
semences
ont
été
comparés
chacun à
2 niveaux :
protection
insecticide au (Fengtrothio
t Attapulgite) avec un témoin sans
protection ; vannage simple
et vannage poussé après battage ;
sortie normale (30 jours)
t tardive (60 jours) de la récolte
du champ.
La protection in. ecticide pendant lie séchage permet
de limiter sensiblement le : attaques de termites. Le vannage
poussé
procure
une
amélil ration
du poids de 100 gousses.
Cependant l'incidence de
a date de sortie des récoltes du
champ n'a pas pu être préci iée.
- - - ' - I I - - -
c
-

82
5.3 - Conservatioh de l'arachide
D e u x (2) disposit.ifs o n t é t é é t u d i é s : condit icrlem,>l!t
S O U S
v i d e e t
conditionnem,nt
anoxique
sous divers
mé 1 angc>s
1
d'azote et de
gaz
carbopique.
Le
but
de
cet
essai
f? s t
d'éradiquer ou tout au moir/s de contrôler le développement des
in.secTes des produits stockés tout en conservant i rit ac: tes
1. P s
quali-tsés
semencière et technologique des graines ainsi q u fi 1 eu r
facu 1.t1é germinative.
Les rdsultats de cet essai
sont en CO\\.ll‘S
~
d'exploitation.
(
6 - FIXATION BIO
Dans le cadre Desh activités du MIRCEN de l'Afrique de
l'Ouest (MAO),
145 souches (de Bradirhizobiz ont été isolées S
partir des variétés ï3-30 $t 73-33 culti.vkes en serre dans des
pots contenant des sols pr levés dans 68 loca:Lités du Sénegal.
p
L'etude d e
leur
a c t i v i t é 1
réductrice
d'acétylène
IARA)
en
culture pure a permis d'iddntifier la souche qui a 'été ensuite
l
sélectionnée pour son cara 'tère
très effectif sur 73-33 el; ïJ-
7
30.
Un autre essai cpnsistant dans le traitement de 3.a
variété 55-437 avec 90 kg #e PzOs/ha combiné & une inoculation
des semences par 10"
soucheis de Rhizobium et un apport de 100 e:
de molybdène a permis de m ntrer que cette va,riété répond bien
8
aux apports de molybdène. !
6.2 - Haricot verit (Phaseolus vulgaris)
Une inoculation bu haricot a été effectuée avec 'la
l
souche de Rhizobium MAO 3$5 apportée sous forme liquide (lOg
cellules/ml) à
raison
des 1 ml/graine.
Après
60 jours
de
croissance,
l'on a noté I!
une
augmentation
significative du
nombre (+206 %) et du poids sec des nodules (+132%), de l'azote
total (+80$5 %) et de la fixation biologique de l'azote mesurée
par l’activité spécifique réductrice d'acétylène (+15,9 %).
_ ._._-_ -_
---
-

33
6 . 3 - Niébé
-
-
En CU.lture de rliébé
(variétés IS 275 N et 58-57) un
apport de 90 kg/ha de P205'
couplé à une inoculation de 10"
Y< OU ch e s de Rhizobium par se ence produit de bons résultats. La
I/j
variété 58-57 nécessite toutefois une plus forte inoculation de
l
souches (l.06) et un apport 4e molybdène (100 g).
‘i’ - EXPERIMENTATION MdLTILOCALE
Des
essais
d"tinéraires
techniques
combinant
i
diverses doses de
fumure (
et différentes densités ont
été
conduits en
station
et
eni milieu paysan dans le Centre-Nord
avec :La variété Fleur 11. 4 cl ensité de 110 000 pieds/hü (0,60m
x 0,15m) s e m b l e p l u s faT rable
à la production de faries et
gousses. Aucune interactic
n"a été rélévée entre l.a densj te de
semis et le niveau de furni
2.
D'autres essais
:onduits
a v e c W - 8 - 3 5 d a n s l a z o n e
Nord et combinant 4 doses
le fumure (8-18-27) et 5 densités de
semis n'ont pas pu être i
.erpretés en raison du grave d6fiei.t
pluviométrique enregistré
ur le site des essais (localité de
Packhi Kébé).
CONCLUSION
Les essais mené
en 1992 ont permis d'affiner les
résul.tats
antérieurs
not
ment en
matigre de création des
nouvelles
variétés d'arac
ide et
de niébé et
d'itinéraires
techniques de culture. 1
j
avancées
si-nificatives
ont
été
enregistrées dans le domai
- de la connaissance des méthodes de
conduite de
la culture
Xe
l'arachide
irri.guée et de la
validation du modèle ARP
3.HY.
L'ensemble 'de ces
résultats
contribuera à orienter ut
ement les activités à mener durant
la campagne 1993.
_-
---
-

_
_
. ^ _ - 4..
.._
_., _ .- .--..... . . . -._ -.,.. ._,. ---
- _.,.. . _ ._. _. _ _.-,
P R O G R A M M E D E R E C H E R C H E S S U R LA
i
1
j G E S T I O N D E S RESBOURCES N A T U R E L L E S E T 1
LES S Y S T E M E S Dv P R O D U C T I O N E N Z O N E
S E C H E
!
L
--
L'objectif -loba
de ce programme est de permettre
une
utilisation
optimale
des
ressources
naturelles
et des
moyens techniques disponl les afin de sécuriser la production
‘b
agricole,
ceci à
parti
d'une
connaissance
p r é c i s e e t
f
dynamique des systemes de production et du milieu.
De façon plus spécif que, il s'agit d'avoir une meilleure
connaissance des systemes de production (.agriculture,
é:Levage,
exploitation des
ligneux)1 et du milieu physique et socio-
economique e n
v u e d e
mettre au
point
des
techniques et
technologies
efficaces.
Celles-ci
devront
viser
la
regénération des sols dég adés,
l'amélioration des conditions
de développement des cuit res!
l'estimation de la production,
1 a mise
en place et
l
l'entretien des cultures,
la conduite
rationnelle des animaux,
la
récolte et la transformation des
produits
agricoles et
enAin trouver les modes appropriés de
transfert
des
r é s u l t a t s d e
recherche
S-tUX
utilisateurs
potentiels.
Le programme compte les opérations de recherche ci-
après:
1. Systèmes de p oductionl
f
2. Agrobioclimat logie,
3.
Economie de l'eau,
défense et
restauration des
sols,
D
4. Fertilisationminérale
et fertilité des sols,
5,
Fixation biol~ogique de l'azote et recyclage de la
~
matière organilque,
6. Machinisme Ag c icole et Technologie Post-Récolte.

,:.
1’
_ .
1 -. SYSTEMES DE
. .
PRO1
~~~---
CTION
l.l- Collaboya>
In avec 1'ARAF (Association Régional2
des Agriculi
mrs de Fatick)
Cette collabora ion
a pour
ob.jectifs de mettre au
p o i n t , e n
milieu
pagst 9
des
innovations
techniques et
organisationnelles
perfo; iantes e t
d'apporter
u n
a p p u i à
1'ARAF pour la diffusior
de ces
innovations
au
niveau des
groupements de base.
Les actions menC
s dans ce cadre ont concerné :
- le suivi des L
ocks fourragers de 10 carrés,
- la mise en pl ce et le suivi d'une opération-test
d'embouche,
- l'évaluation c s plantations et de ïa protection de
"Kad " (Acacia-l
.bida)?
- une enquête c
r la conduite des troupeaux et les
parcages,
- le suivi des f sses et étables fumières améliorées.
Des
résultats
très
encourageants
c o n c e r n a n t l a
valorisation de la fumure organique! la plantation d'arbres et
d'arbustes,
l'utilisation
des ressources fourragères locales
e t
la gestion des explc
tations
agricoles
ont
été
obtenus
grâce à la
collaboratic
des
membres des
groupements de
1'ARAF.
Les aspects pos tifs d'une telle collaboration sont
nombreux.
Pour
l'orgar
sation
paysanne,
l'appui
d'une
structure
de
recherche
permet
d ' a s s e o i r u n
plan de
développement triennal SL
des bases techniques éprouvées et
donc de mieux valoriser 1 s investissements et les crédits mis
en p.lace au niveau des
roupements.
L'organisation paysanne
-.
e s t u n
cadre
intéressa
;
pour
une
a c t i o n d e
Recherche-
Développement ;
l e groul 'ment
constituent
un partenaire de
choix pour tester des ac ions collectives
novatrices.
Enfin,
-

la collaboration
avec
I'P 2AF
a
permis
de
développer
des
recherches en milieu paysan dans de bonnes conditions.
1.2 - Collaboratic 1 avec le PICOGERNA (Pro;jet Intégré
de Gestion c ~3s Ressources Naturelles)
Cette
collaborat.
on a
comme
principal
objectif
l'expérimentation, avec les
populations de quelques villages
du département de KAFFRINE!
des solutions visant & améliorer
la productivité de leurs sy ;tèmes de production en valorisant
au mieux les ressources natl relles disponibles.
Les actions menées ont été les suivantes :
- mise en
place
d'étables
et de
fosses fumières
améliorées ;
- évaluation$vde
la protection des arbres et des
plantations ;
- réalisation d'ur 2 mise en défens à Daga Balla ;
- évaluation de 1' opération compost 1991-1992 ;
p o u r s u i t e d e
tests
" b a n q u e s d e
semences
d'arachide" ;
- tests agronomiql
es et étude de la régénération des
parcelles mises < n défense.
Les
r é s u l t a t s ( btenus
permettent
d é s o r m a i s a u
PICOGERNA
d ' i n t e r v e n i r
E Fficacement
dans
les
domaines
suivants:
.
le conseil techr ique aux exploitations agricoles ;
. l'aménagement dl
terroir ;
.
l'organisation ~.es paysans afin de répondre à des
l
problèmes
Concr~ets
qu'ils ont
identifiés en
vue
d'amorcer une dynamique locale de développement.

2 - AGROBIOCLIMATOLOGI~E
2.1 - Suivi de l'&ivernape
Les actions de cette opération de recherche ont porte
essentiellement sur :
- le suivi agrocli~matique de la campagne?
- le suivi de la région de Louga,
l
-
- l'amélioration du modèle ARA.RHY
- le suivi de la
~luviométrie par télédétec,tion,
9
- l'exécution du projet ESPACE.
La simulation
de
bilans hydriques des cultures a
4
permis de
caractériser
tout a u
long de la
campagne
les
conditions d'alimentation
'n
eau des cultures pluviales et
e
d'en déduire les rendemenits attendus dans les différentes
régions du pays.
Le suivi régionalla permis de préciser les conditions
d'alimentation en eau des cultures pour un suivi plus fin et
une information des product urs.
1
La mise
au point! d'un logiciel
de simulation des
bilans
h y d r i q u e s e t d u ~
développement de
l'arachide, en
collaboration
avec
l e ilaboratoire d e p h y s i o l o g i e d e
l'arachide, a permis de
s ivre
la campagne arachidière dans
Y
les régions de Kaolack et Fatick, d'évaluer la production en
fin Août,
d'identifier les contraintes de la productivité et
de dégager les stratégies dlamélioration.
Un suivi
de la pluviométrie au Sénégal a
été fait.
Quant au projet ~ESPACE,
la première phase en est
terminée et unrapport de s Lnthèse est en voie de rédaction.
-

2.2 - Etude de l'&limentation en eau des cultures
-
-
Trois essais ont 'été mis en place en station et en
milieu paysan
qui
ont
eu pour
finalité,
l'amélioration des
'outils méthodologiqucs
utilisés de facon opérationnelle dans
4
le suivi de la campagne agricole :
- suivi hydrique
n milieu paysan,
- concurrence hydrique des adventives, du mil!
- eau et fertilit é .
Les consommationsl en
eau de 7 parcelles de mil et
.i
d'arachide
ont
été
suivies
par
mesures
neutroniques
hebdomadaires.
Ces
mesures
sont
complétées
par
des
observations
SUI‘ la croissance des parties
a.ériennes et
l.es
c o m p o s a n t e s d u
rendement
Les
résultats
s o n t e n
cours
'~
d'analyse.
l
Le deuxième essai mené en station avec l'opération
Malherbologie
devrait
ermettre
d'évaluer
les
parts
p
respectives de la consommation en eau du mil et
de ses
adventices et l'impact de C~ette concurrence sur la production.
'Les
mesures
de
consomm tion
;k
sont
faites
par
sondage
neutronique et par
la méthode
du bilan de chaleur dans les
tiges de mil.
l
Quant au troisième
essai
conduit sur la sole C du
CNRA,
-1
il permettra de précl'ser l'effet de la matière organique
sur le régime hgdrique du
01 et la valorisation de l'eau par
s
la culture.
Il fournira é&lement les éléments de réponse sur
a
les
effets
p e r v e r s d e
l ' i n t e n s i f i c a t i o n e n
conditions
pluviométriques aléatoires.~
3 - ECONOMIE DE L'EAU~- DEFENSE ET RESTAURCITION DES SOLS
3.1 - Connaissant$ su milieu
Des études antérieures ont permis de déterminer les
principaux états de surface
observables dans la zone d'étude
(Sine Saloum),
de démontre:r leur rôle prépondérant dans les

I..' e>,t.ensiort
spatib.le de ces observation loca.les à
cl3 aui,I~r?s
'rias s i ns
versant:
de
superficie
'quelconque
doit
germel.l.~>e
d'obtenir
une mt' thode prévisionnelle prédictive de
C~al CU IL
q_ II e !
y 1.1 i
e n
soien-
les
superficies
Ides lames d ' e a u
1s c G 111. é I? s
c t.
infiltrées.
LE 5
résultats intéressent aussi bien
l'hydrologie (gestion des
maux) Y
le génie rural (aménagements
cde
surface 1
que
I'agronc nie
(amélioration du
s y s t è m e d e
'c:ultuII-tcs ) .
Cette démarche
a
été
suivie par un stagiaire du
CNEARC , intégré à l'équipe de recherche pour une durée de six
mois.
Après avoir délimité le bassin versant de la ratine de
Sonkorong , des cartographie
s détaillées de la morphologie, de
1.'occupation d e s sols? d e 5
états
de surface,
de l'érosion
li.néa:i.-re ont été dressées. Jn débit d'ouvrage a été estimé par
différentes méthodes
afin
de dimensionner les ouvrages de
protection de piste nécessE ire au niveau de la ravine.
Un pian
d'aménagement a été propos i et discuté avec les responsables
dU
s7i 'Ilage
a p r è s
enquête
sur les modes d'organisation du
travail (Monimeau, 1992).
3.2 - Utilisation de l'eau par les plantes
3.2.1- Caract
-~ ristiques de l'hivernage
L'hivernage 1992
, connu une pluviométrie faible (612
mm au Papem de Thyssé) él signée de la moyenne de référence
1932-1988 (800 mm) mais p vache de la moyenne 1970-1990 (654
mm).
Le régime pluvieux F 'est
installé le 27/06 après
deux
pluies "parasitesfl importar ;es le 30/05 (76 mm0 et le 7/06 (41
mm). De
nombreux
agriculi eurs
o n t
semé le mil
sur
cette
dernière pluie. La faible 1 luviométrie n'est pas compensée par
un
nombre de
jours
de I luie
acceptable
(:33) e t
certains
événemlents se sont avérés
.rès agressifs (30/05 : 76 mm, 7/06
: 41 mm, 21'08 : 41 mm, 16 '09
: 46 mm).
Une seule période de
déficit hydrique prolongée a été enregistrée,
fin juillet. Le
sud Saloum est relativemenl
épargné du point de vue climatique
par rapport au reste du bas jin arachidier.

3.2-2 - @ilai
hsdrisue
Le
bilan
hydri
le
est
suivi en
milieu
contrcle
(PapemI et cri milieu paye
.n,
sur les bassins versants S4 et
s5.
La mesure
du
ruj sse
Lement, i n
situ,
permet d'affiner
l'équation du bilan.
Sur sol de ba,s
Lacis,
sableux,
les coefficients de
ruissellement annuels enrc istrés sous culture (1 m2) varient
de 14 à 27 % alors que le
sols sablo-argileux de haut glacis
refusent 18 à 32 % de 1
pluie.
Les flux de drainage sont
faibles et atteignent rare ent 2m de profondeur, à l'exception
des zones dépressionnaire
importants
: le 30/05 (76 mm) le
drainage a atteint 30 %?
e 2/08 (41 mm)? 37 %? et le 16/09
(46 mm)? 43 % sur sols sab 3u.x.
A f i n d'améliorer
la prise en compte de
la lame
ruisselée dans la simulat >n du bilan hydrique des cultures?
le logiciel BIPODE a été
oté d'un module supplémentaire.
Le
paramètrage
est
assuré
grâce
aux
résultats
issus
d'un
protocole de simulation de pluies standardisé, Pour un type de
sol et
une
culture
don: SS >
cinq
pluies
successives
sont
simulees sur quatre stades culturaux differents.
Les résultats
concernant la campagne eff ctuée en Janvier 1!392 au Papem, sur
arachide (var 73-33) sont
résentés dans le tableau 1

Eilan hydl'ique 4 divers stades culturaux
-----e-
I 1
I
1 1
Site
ITraitemerit IRéné- 1 Lbme
I Lame Ikr IinteniZ
/
r,
L,
~378
220
58
15
PAPEM
,
1.
~378
276
73
5
30 j
l
2
~378
270
71
11
l
30
-----L
j
sarclé
~378
1
i 246
6 5
12
i
l
2
~378
269
70
-----A- tu!
I
I 1
1
!
-----A
On peut noter en particulier :
- le faible
imp4ct du sarclage sur les résultats
cumulés,
l
- l e comportemeniz
satisfaisant des traitements au
stade levée (couverture : 5 %) du fait des faibles
réorganisation s de surface à ce stade.
3.3 - Lutte contré l'érosion
3.3.1 - Amélioration de l'itinéraire technique
L'étude sur
l'efficacité
du décompactage en sec en
traction bovine
(coutrier)
s'est
poursuivie
g r â c e à
une
l
campagne de simulations dei pluies en mai 1992. Des résultats
antérieurs avaient montré, pour un cumul de pluies de 105 mm,
i
qu'un décompactage effectue à 12 cm de profondeur et 45 cm
d'écartement
permettait
!de
ramener
le
c o e f f i c i e n t d e
ruissellement de 32 % ài 9 ou 4 % suivant
le précédent
cul tural?
mais que cet effet s'estompait nettement à partir de
la 3ème pluie.En 1992, deui (2) traitements ont été comparés :

.I
à 90 cm et (T901 Irt
traxzail à 90 cm avec épandage de
localisé, à la dose ? l( -de 5 t/ha !TC 90).
Aucun effet not#
1 E'
sur
l e i-uissel..lement. n ' a étf2
mais
les
p 1' 0 f
t
s
culturaux
établis
en
fin
imentation
témoigne
, d'une
bonne
intégration
de 1 a
organique dans le 3
1.
Le
suivi des
it
Iéraires
techniques
améliorés
SUI
parceIles de ruissellement
ie 50 m2 a étk reconduit. en 1992.
Les pluies parasites de dé
t d'hivernage nous ont contraint &
remyl.acer l
e
travail
en
sec
au
coutrier
par
un
travail
superficieI e n
humide
0
J u i n ) . L e s
lames
ruisselées
s'éche.Lonnent d e
5,8 à :
,2 mm en
fonction du traitement
appliqué.
La valorisation
e la fumure apportée et du gain
d'eau infiltrée se fait, ac1 1>knéfice de la production de fanes
et légèrement au détriment de 1
production de graines ; confirmant les
résultats de 1990. Les résultatss iont résumés dans le tableau 2,
--s-
IC--

Jlab1ea.u 2 :
Effets
du
tra ri1
dl1
SC> 1
sur
les
paramètres
de
rendement de l'art
hi.de
/
l
I
r - - - - - - - l
jl!ieds/ha
I Hecol~rre-
1 'Fanes[ .GrninesI,ldventicesI
Trai emeiit'
lecolte
' nient 1 e
1/09
Témoin
11.6 200
/ 75% 2 240 1 013 I/
1
1
Préparat .or
5702
936
936 1
60
humide
Préparat .or
humide
sarcla
115 000
90 %
buttage
5t/ha
compost
I
Engrais
I
8-18-27
115 500
99 %
150 kg/'ha
PAPEM
i
~
-.-A
3.3.2 - A l'éc LeIle de la parcelle
L'aménagement du
bassin
versant
s4 a
commence e n
1988.
Il comprend une h2
e
vive,
quatre
fascines,
quatre
cordons de pierres et un it néraire technique aimélioré.
Le suivi hydrolog
que et l'étude géostatistique des
stocks hydriques
se sont 1 ursuivis normalement,
les données
sont en
c o u r s d e
traiter :nt.
Les
résultats
des
analyses
physico-chimiques des écha
tillons prélevés
sur le maillage
géostatistique (nov. 91) so t disponibles et doivent permettre
d'expliquer une partie de
a variabilité spatiale enre,g?istrée
sur les stocks hydriques.
--II

Le
p r o t o c o l e (
tude
i ii i. t, i ë
en
1991
concernant
l'effet de concurrence hy
que
à proximité de la I-laie vive a
eté poursuivi en 1992. Si
ucune
concurrence n'est décelée au
delà de 1 mètre en amon
de la haie?
l'eff‘et des arbustes
s'est fait sentir à plus
2 mètres à l'aval, cette zone ne
bénéficiant pas du rôle
.umulateur d e l a h,aie a é t é v i v e .
Début
novembre!
la
rés
re
utile
sous
1. a
haie a
été
entièrement consommée.
4 - FERTILISATION MI
XALE ET FERTILITE L)ES SOL2
4.1 - Essai AIEA
IJioro)
Il vise à
éva
5r
l'effet
d'apports
de
fumures
minérale et organique et
travail du sol sur les rendements
du mi:L et de l'arachide. 1
ssai comporte 4 traitements :
- Témoin absolu
I 1
- Labour + ferti
;ation minérale (Tl)
- Labour t matiè
organique fTz 1
- Labour +
fer
Lisation
minérale t
fert ilisation
organique (T3
Le semis du mil
2nt été très tardif, celui-ci n'est
pas arrivé en maturité.
Les traitements
et T3 améliorent légèrement les
rendements en gousses de
Irachide,
tandis que le traitement
Tl n'a pas d'effet signifi
tif. (tableau 13).
4.2 - Essai AIEA
Bambey)
Les objectifs de
3t essai se résument comme suit :
- étudier la va
Lbilité génétique <de la réponse du
mil à de faibles teneurs
phosphore et fournir l'information
aux s&lectionneurs
aux f.
d'intégration dans leurs schémas
de sélection,
-
-
--I-

Tableau 3 :
Rendement en go(usses de l'arachide (kg/ha) : Essai
A EA - N .oro 1992
R2 R3 R4
R5 R6
R9
Moyenne Ecart-
C. Variation
twe
-
1030 1062 1113 1055
985
1014
61
6
1
997
997 1068 1049
965
708
1120
982
113
1 2
2
1068
965 1126 1094
965 1158
1190
1088
77
7
I
3 /
1126 1190 1255
997~1126/1190~1255
991 1042
1152
1092
8 7
8
-
- proposer l'utilisation des variétés agronomiquement
intéressantes dans les zones les plus pauvres en phosphore,
avec ou sans formules de fektilisation phosphatées optimisées.
L'étude est réalqsée sur sol dior pauvre en matière
organique (inférieur à 0,5 Fj et en phosphore assimilable.
On
obtient
de's
rendements
très
hétorogènes
(coefficients de variation Ide 21 à 52 %).
On peut supposer que
le sol n'est pas suffisamment pauvre en phosphore pour que des
différences notables puissent être mises en évidence entre les
traitements
(Isans
p h o s p h o r e " e t
les
traitements
*'avec
phosphore (ces traitementsont varié de 0 à 60 kg/ha de PO205
sous forme
supertriple dfns un dispositif expérimental en
split-plot).
l
4.3 - Essai AIEA ~(Thilmakha)
Sur les cultures ~d'arachide de la zone Nord du Bassin
arachidier,
on observe de ~
nombreux foyers de
"tâches jaunes"
qui se caractérisent par les plantes chétives et chlorotiques
ayant un
système
racinaire peu ramifié et des nodules non
fixateurs d'azote sur le pivot. Cet essai a P(our but d'étudier
les effets de diverses techniques culturales sur la nodulation

et le rendement,
et de trcuver des traitements permettant de
remédier aux "tâches jaunes" de l'arachide.

I
Une
rOtateion
hien
ale
(mil/arachide)
e s t r é a l i s é e
SUJ
?
des parcelles de 90 m*
( 1~5 m s 6 m 1 réparties en 6 blocs
:n i.mpJ es à 6 traitements quiisont :
- fumure forte
- fumure forte +
abour
1 bour + fumier
- fumure forte t
- fumure forte t
abour + chaux
- fumure forte +
abour + fumier t chaux
lture, les phénomènes suivants
ont été observés :
. mortalité très
levée et peu de fructifications.
s, seules celles qui ont re-u
ment acceptable.
semblent
montrer
que la
fumure minérale forte util
ée pour améliorer la fertilité des
sols idior dégradés ne suffi
pas pour régler le probleme.
L'objectif
l'accroissement
des
r e n d e m e n t s d u
l'arachide
par
une
meilleure
utilisation des ressources
aturelles.
tements et 5 répétitions
sur arachide 55-43'7 et mil
BMV 8402 :
- fumier 2 t/ha
tricalcique 30
kg/ha (T3 1
- fumier 4 t/ha/2 ans (T4 1
- 1/3 paille de
il (T5)
- fumure minéral 3 semi-intensive (T6)
- témoin t
de relai (T7)
----m-

- fumure minerale légère (TB)
Les
résultats
obtenus
sur
arachide
11 C'
s 0 n -1.
p.3 s
interpretables en raison de la très mauvaise levée observée.
sur
m i 3
s e u l s
l e s
t r a i t e m e n t s Tï
et: T6:
fournissent.
des
rendements significativement différents du té-main TI
(Tableau
4).
Ceci
pourrait
s'expliquer
par le fait que l'essai est
implanté sur un sol la
10 ans. Ce sol
n'a montré aucune baisse d
fertilité après la deuxième année
de culture.
dispositif
doit
être
mainte:nu
sur la mê
urs
années pour
que les problèmes
ilieu paysan se
retrouvent à l'essai.
4.5- Essai en-
(NDiamsili.1
mené en milieu
paysan avec un
bloc de
ISCHER en 3 répétitions SUT
l e s
traite,ments suivants :
Tl = témoin
TZ
= fumure 2 t/
tricalcique (30
kg/haI tous 1
T4
= fumier 2 t/
tous les 2 ans à dose variable
Tg = fumier 2 t/
en une seule année

Tableau 4
: Rendements dl
: (kg/ha) sous diverses conditions
culturales -
;aj Rodale - Bambey 1992
- ----y----
-
---
R:I 1 R2
Moyenne Ecart-
c . T'ctr i ation
type
- - -
-
~--
1
166 7 1481 1667 1667 1
1667
117
7
2
1519 2000 1185 1852 1
1544
3 3 9
22
3
15'74 1241 1685 1500 1
1467
161
11
4
1333 1926 1667 1556 1
1667
212 8
13
5
1741 1296 2037 1556 1
1548
326
21
6
1852 1741 1704 1870 1
1696
201
12
7
1:315 1111 1889 1296
1315
315
24
8
11352 1889 1667 1926 1
1837
90
5
- - -
--
Les résultats s
en cours d'exp .oitation.
5 -
FIXATION BIOLC
E DE L'AZOTE ET RECYCLAGE DE LA
- - -
MATIERE ORGAN
5.1 - RégénéraL
des sols dégradés
L'étude est me
à Ndièmane où l'on analyse les
effets d'une
plantation
kcacia
tortilis et de
Prosopis
juliflora sur sol
forteme
égradé.
Les effets de
plantation sont
étudiés
sur les
rendements d'une culture
nachide ou de mil pratiquée entre
les allées d'arbres. La c
.re est réalisée soit avec ou sans
apport d'engrais.
Pour
c e t t e a n
la
culture de
mil
Souna
III
implantée n'a produit que
courtes tiges sans épis. L'effet
d'ombrage du aux Acacia e
x Prosopis a été trop important+
-----

9!i
5.2 - Effet du
-~
t
vail du sol sur l'es rendements de
--w-_----.___
l'arachide
Il s'agit d'un E
ai
longue durée
implanté
s u ï
soi
dior.
Les 3 modalités camp;
,es sont :
- sans travail dc1 s Ol?
- labour tous les; a ns?
- labour tous les; 2 ans!
L'arachide a étl
cultivée
cette
année
sur
les 2
, .
series,. Les plantes ont SO
fert du déficit hydrique au moment
du remplissage des graines .
L'effet positif du travail du sol
:s'est
fait
sentir
sur 1 e s
deux
séries en
améliorant
les
rendements en gousses et (3I) fanes par rapport au témoin sans
l a b o u r
5.3 - Efficacité
-
-
-NP sur le rendement du mil
F
L'objectif
est d > mesurer l'effet NP sur 1.e s
composantes du rendement I
mil
et d'étudier l'influence du
phosphore
sur le coefficj 1
i n t,
réel d'utilisation de l'azote
engrais.
Les résultats moi
*ent une
interaction significative
pour les traitements 60 N
90 P et 60 P au niveau du poids
des épis et du rendement er
rains.
5.4 - Courbe de I
onse à la matière organique
L'objectif est c
tudier les effetx à moyen terme
d'un
apport biennal de f
bles
doses de matière organique
d'origine animale et
e
sur les rendements en rotation
mil-arachide.
Les apports de f mier de 1,5 à 3 t/ha permettent un
accroissement
significati
des
rendements.
Les
apports
1
quantitativement
supérieu s
de
fumier
n'ont
pas
induit
q
d'accroissement de
rendem nt.
Il en est de même pour le
compost.
e

100
5.5 - Essais FIDA
.-~ -e~l mi 1 ie u Zay s an
Menés par les pa3- ;al~s de 4 \\:illages dans 1 a région de
Diourbel,
avec 1 'a.ppui de
2 techniciens,
c. e :3
essais doivent
permettre d'apprécier
1. es
effets de
différentes
doses
de
fIlmure sur les rendements,
et d'étudier l'effet de la ma-tière
organique sur les propriété ; hydrodynamiques du sol.
Les 5 traitements retenus sont
Tl = témoin
Tg
- fumier 2,5 t ha
T3 = fumier 5 t/h
T4 = fumure minér .le recommandée
(Mil = 150 kg/ha
.e 14.7.7 t 100 kg/ha d'urée
Arachide : 150 kg ha de 8.18.27)
T5 = fumure minér le recommandée t 2.,5 t/ha de fumier
Pour cette premiè e année d'essai, les traitements T3
et T4 donnent les meilleur s résultats sur mil du fait de la
diminution des épis steril 35
et d'une
auffmentation du poids
des épis et des pailles.
S Lr arachide,
le traitement T2 s'est
révéle le meilleur.
5.6 - Fixation bi logique de l'azote par le niébé
L'objectif de 1'~ ssai (qui fait partie du protocole
ISRA/AIEA/RAF/5/010) est d' itudier l'effet de l'inoculation et
du phosphore sur la fixai ion biologique de l'azote par le
niébé.
Deux variétés ont ét I
étudiées : IS 275 N et 53-57.
Avec la varieté 1 5 275 N,
le traite:ment 90 kg/ha de
POzO5 +
inoculation de 10
souches de rhizobium par semence
produit les meilleurs résl ltats.
La variété 58-57 nécessite
une plus forte inoculation
de souches (10") et un apport de
molybdène (100 -1.
5.7 - Valorisatio L agronomique du co'mpost :
économie
d'engrais
et
maintien de la fertilité des
sols

l
1 0 !
on
étlldie
ici
l ' i n f l u e n c e d u
facteur
"fumure
minéraIe"
sur
les
rendements
du m.il et de
l'arachide en
r-otat Ion continue, ceci à 2 niveaux :
- témoin pluvial
- apport de compo t
compost sont enfouis par un
labour de 10-15 cm en
Les doses d'engrais minéral
étudiees
sont O! 25,
100 % de
la fumure minérale
vulgarisée (100
sur mil et de 8-18-27 sur
arachide ).
SUI.
arachide. on observe
un
effet
significatif du
compost SUIT les rendements en fanes par rapport au témoin. Il
:n'y a ,pas d'effet significatif sur le rendement en gousses. Le
<déficit hydrique en fin de cycle a limité le remplissage des
goussc?s.
Sur l.e mil cette
les résuitats, ne montrent pas
d'effet significatif du
sur les rendements en grains.
Le poids de 1 000
significativement supérieur dans
le traitement sans compas
la consommation en eau de ce
traitement a été
traitement avec compost
pendan-t la phase
ce qui a
induit
une
réserve
hydrique plus
cycle où le
déficit
hydrique était devenu
6 - MACHINISME AGRICOLE ET TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
6.1 - Etude des s.stèmes de transformation primaire
Les enquêtes
en milieu rural montrent les
niveaux d'équipements
- 3 500 moulins f nctionnels,
- 200 décortiqueu P

s fonctionnels
Les moulins sont
augmentation de 17 % par rapport
au niveau de 1983-84
que le nombre de décortiqueurs a
été multiplié par 10 du fai/t de la mise au point, en 1987 par

I'ISRA et la STSMAR d'un
(Iécortiqueur adapté aux conditions
locales de transformati.on
Trois
systèmes
de
transformation
primaire
des
ceréales ont été identifié S
- le système tr,
itionnel avec utilisation du pilon
et du mortier ;
il est en
Gs forte régression.
- le système 2
ni-mécanisé
(décorticage manuel +
mouture mécanique en humic
1 qui est la règle en zone urbaine
et dans la plupart des gro
villages.
- le
système
m écanisé
plutôt
orienté
vers
la
commercialisation des proIdL lits
semi-finis
conditionnés,
ceci
en rel.ation avec le phenom ènLe de l'urbanisation rapide.
6.2 - Etude des
possibilités de fabrication locale
~--
des
é(
~-~
ipements
agricoles
et
agro-
industri
s
On vise
ici à
nnieux
connaître
1 e s
capacités de
fabrication des industrie:L s
et artisans sénégalais,
ceci. afin
de
mi eux
préciser
11 e s
contraintes
auxquelles
ils
sont
confrontés et proposer desj Isolutions favorisant la fabrication
locale des équipements.
Les premiers rés U.1 tats montrent que :
- le niveau d'équi pement des artisans est faible
- la gamme des ma tériels fabriqués est très variée,
mais cependant la producti ont en série très limitée ;
- un savoir-fyair e remarquable des artisans ;
- les principale:s contraintes rencontrées sont :
. un accès d:i:F: ficile au crédit
. un ravitai 11 ement aléatoire en matière première
de qualité
. une fiscal:itl é trop lourde
1-

103
. un manque d assistance technique rapprochée.
6.3 - Test, adapt tion et conception d'équipements
~-
Différents matéri 1s ont été testés à la demande des
fabritnants et modifiés au b soin.
Il s'agit de :
- une batteuse à
il SISMAR de 300 kg/h
- deux décortique rs à disques abrasifs fabriqués par
des artisans
- un ensemble déc rtiqueur/moulin conça dans le cadre
d'un projet finan é par le CRDI
Un décortiqueur n lnuel de semences d'arachide a été
conçu et fabriqué au niveau
des ateliers du CNRA. Les premiers
tests
ont
donné
d'escell
:nts
résultats
qui
devront
être
confirmés. Un modèle à mote r avec vannage est à l'étude.
En définitive,
le
activités menées par ce programme
ont permis d'enregistrer u
certain nombre d'acquis dont les
principaux sont énumérés co me suit :
- Mise au
poil t
d'un
outil
m é t h o d o l o g i q u e d e
diagnostic des systèmes de production ayant permis de dégager
diverses
contraintes
pédoclimatiques,
technologiques,
financières et de politiqL
? agricole)
et donc de réorienter
les actions de recherche da s ce domaine.
- Identification
de techniques de travail du sol
améliorant la valorisation
ies pluies de début d'hivernage et
réduisant l'érosion hydriqu
*
- Développement d un schéma d'aménagement intégré du
terroir.
- Confirmation de l'efficacité agronomique de faibles
doses de matière organiqu
combinées ou
non à
l'apport de
phosphate naturel.
-
-_I-

- Yise au point de méthodes adaptées de production et
d'u tilisa ion
d u
c:ompost
(fermenteur,
étables
fumières,
compostières).
- M i s e
en
place
d'une
collection de
souches de
rhizobium
permettant
de
recommander
des
souches
pour
1 ' j nocl.ll a:: j on
des
légumineuses suivantes :
arachide,
niébé,
\\-ouandzou et Acacia albida
~- en vue d'améliorer leurs capacités
fixatrices d'azote.
Mise
au
poj lt, de
t e c h n i q u e s d e
production
d ' inoculum.
- Développement
'outils méthodologiques
permettant
une meilleure connaissance du parc de matériels agricoles et
une éx,aluation des besa ins
louveaux solvables.
- Adaptation et m se au point d'équipements agricol.es
e t
a-'ro-alimentaires (chai te de culture attelée?
batteuse a
mil?
décortiqueurs moulins? siiOd.
-
Définition de
normes
de mécanisation pour Les
différentes zones agro-ecol bgiques,
-
M i s e a u poin-
d'un modèle de suivi
du bilan
hydrique des cultures.
- Mise au point
d'un modèle de
simulation de la
croissance
des
culture:
applicable
aux:
zonages
des
potentialites agricoles et
1 l'aide à la décision.

.
.,..
._ ^
.- -. _....- ..I -..-. -- _..... --.. -._-. ..-“...-.._-_ . ..--. .._.I .-..-. “._. . .
_-_ -. . -. ._
..,__
P R O G R A M M E D E R E C H E R C H E S S U R L A
/
G E S T I O N D E S RE,SSOURCES N A T U R E L L E S
l
E T L E S
SYSTE$4lES
D E
PROD1CJCTION
!
E N Z O N E P L U V I A L E H U M I D E
L - - - - -
-/
Ce
programme
dont
les
activités
portent
sur
l'agropédologie, l'hydraulique, le machinisme agricole et la
technologie post-récolte, l'agro-économie, l'agroforesterie et
les
systèmes de production a pour objectifs essentiels de
caractériser les agro-écosystèmes à divers niveaux d'échelle,
de réaliser un inventaire des ressources naturel.les (sol, eau,
foret) et
de préciser
leurs
modes d'utilisation.
Il. vise
également à mettre au point des itinéraires techniques aptes à
assurer un
accroissement
significatif de la
production
agricole et une gestion durable des ressources naturelles et à
définir
des
outils
méthodologiques et
d'une
démarche
susceptibles
d'améliorer le
processus de
transfert
d e s
technologies en milieu rural.
l - AGROPEDOLOGIE
1.1 - Caractérisation des agro-&osystèmes rizicoles
La diffusion des résultats de recherche nécessite que
soient dûment prises en compte les contraintes du milieu et
leur
variabilité
spatio-temporelle.
Cette
exigence
passe
nécessairement par une caractérisation et un zona-e des agro-
écosystèmes visant à préciser les conditions propices à une
bonne expression des technologies proposées.

1.1.1 -
xariabilite de la salinite le long
~_~.--.---.
&
bassin versant de la Casamance
L'étude de la variabilite
spatiale de la salinité
moyenne
déterminée par conductimétrie à diverses profondeurs
i1.I
sol et
sur 3
sites
S i t u é s à
diverses
distances de
L'embouchure
indi.que
une
augmentation
. r
pro-r-esslve
de la
salinite
de l'embouchure vers l'intérieur des terres. Cette
stude
A permis de montrer que les conductivités électriques
(extrait 1 :
5) à l'embouchure et à un site situé à 25 km de
celle-c ii.
sont
respectivement de
2,74 e t
3,95
mmhos/cm
(profondeur O-20 cm) et de ~2,72 et 6 $20 mmhos/cm (profondeur
80-100 cm) (tableau 1).
rableag 1
: Variabilité sp&tiale de la salinité moyenne (EC
1/5 en mS/cm) le long de la Casamance et en
profondeur.
( m e s u r e s
effectuees
e n
début
d'hivernage)
I
I
Nbre
Profondeur
Moyennes
Sites
d'obser-
(cm)
I EC 1,'5
/
SD
vation
rnS/cm
i
Kagnoutt
22
j
2;14”o
2,74
3113
(à l'embouchure)
22
2$8:2
3,32
22
40-60
2,37
2,86
22
60-80
2,5!9
2185
22
80-100
2,72
2?09
FANDA
21
/
O-20
3,15
494
(zone de transition
21
20-40
2992
4705
à 75-80 km de
21
40-60
2,83
3,a
l'embouchure
21
60-80
3,34
3,47
21
80-100
3,22
2,87

1.1.2 - Variabilité de la salinité en fonction
--~
&
& JoposIéquence
La marée détermine len fonction de son amplitude et de
l
:La toposéquence des terres un gradient de salinité plus ou
moins étalé et,
en profondeiur? une salinisation de la nappe
phréatique.
On peut
ainsi idistinguer 4 zones le long des
Xransects
perpendiculaires
iau
fleuve : la
zone de
levée
(bordure du fleuve) I
la zone dépressionnaire (ancienne zone
d'Aviciennia)> la zone de tanne (hypersalinisation) et la zone
inetasaline à non salée (terrasses inférieures) I, Les cartes de
yes zones sont en cours d'élkboration.
1.1.3 - Variabilité de l'acidité actuelle et de
l'acidité potentielle le long du bassin
versantde la Casamance
En
écosystème dk
mangrove,
l'on
observe
une
variabilité
spatiale de l'acidité
actuelle et
de l'acidité
potentielle due aux facteurs pédogénétiques concourant à la
formation de la pyrite (FeSI).
La sécheresse de ces dernières
années
ainsi
que
les
mauvaises
pratiques
d'amélioration
foncière ont entraîné un rabattement de la nappe phréatique
en-dessous de la
couche
ipgriteuse
déterminant
ainsi
une
augmentation de l'acidité actuelle et la marginalisation des
terres
jadis
rizicultlvables.
Les
nouvelles
techniques de
détermination de l'acidité' actuelle totale et de l'acidité
potentielle
totale
permettent de
cartographier le
niveau
d'acidité actuuelle et le ;Potentiel maximum d'acidité quand
les sols sont complétement 4xondés.
La prise en compte de la variabilité spatiale de ces
divers types d'acidité en
fonction de la P:rofondeur et la
détermination de la profondeur optimale à laquelle doit être
placé le réseau de drainage constituent la clef de la réussite
des aménagements hydro-agricoles.

1.1 .zk-- Essais agronomiques de caractérisation des
,
zones de~manârove.
Un dispositif
i
visant à caractériser les écosystèmes
de mangro-\\:e et
incluant 24 Fssais a été mis en place le long
du bassin versant de la Cas+mance et répété en Gambie, Guinée
Bissao et Sierra-Léone.
Le bkt de ces essais est d'étudier les
relations sols-plantes.
Le tableau 2 Perm)et de confirmer les résultats de
1991 pour ce qui concerne les effets hautement significatifs
de traitements à la chaux à la dose de 2 t/ha avec apport de
phosphate et un complément dlurée.

'JI'ableau 2 : Ef ‘e s des traitements et des caractéristiques des
environnements de mangrove sur les rendements de paddy
le long du bassin de la Casamance (1991 et 1992)
-
TEndt. T/ha
CV 4, sur
z
Sites
ï r t
tnalvses
.'analvse
!lobales
globale
-
I
1991
-
iagnoutt (près
TO
OC.
oc
ie j'embouchurer
l-1
r2
2 i92 a oc
r3
r4
2 271 2 824
1 613 b 2 226 a
r5
ton
.mplanté 1 727 b
!n 1991
39
--
-
?ANDA
ro 1 715 l 1 961 El
i
3 231 b 3 140 a
lone de t.ransition
rl 2 563 2 210
l
r2
2 866 2 392 E2
~
3 026
2 813 b
r3
3 289 3 182
~
T4
3 996 3 033 E3
~
2 643 c 1 818 c
P5
3 870 a 2 451 b
il 54
24.6
-
LDEANE
ro
0 711 b 0 232 a
(Zone amont)
Tl
T2
0 674 b oc
T3
T4
1 220 a
T5
OC
0 108 b
TO = Témoin ; TX = 2 T/ha chaux ;~ T2 = 250 kg/ha ph'osphate de Taïba ;
T3 = Tr t 80 kg/ha R-urée; T4 = TRI t 250 kg/ha phosphate + 80 Wha N-urée:
7'5 = 10 T/ha chaux t 250 kg/ha phosphate + 80 kg N-urée.
1.1.5 - Dynamique:de l'azote
Des essais de fertilisation azotee ont été menés sous
2 types de riziculture
sur la variété Rock 5, suivant la
méthode d'appariement.
Le dispositif
expérimental comprend 2
traitements (NO :
sans apport de N et N 100 : apport de 100
unités d'azote) et 8 répéti;tions.
L'azote est apporté à raison
de 2/3 de la dose à 15 jours après levée et :1/3 de la dose à

25 joi1rs apres le premier
pport .
Des doses de couverture de
240 kg/ha de phosphate trie
lcique et 40 kg/ha de potasse sont
appliquees à chaque traiteml ?t (tableau 3 1.
Tableau 3
: Hauteur de ta1 3.3 >
nombre de talles et rendements
de riz en fon tion des niveaux techniques
Haute 1rs de talles
--
Type de
Techniques
50 % à la
à la
Nbre
Rdt
riziculture
écarts
'ép.
flor.
matur. de
paddy
types : S
talles kg/ha
-
-
Moyennement
avec
N
77
97
113
236
21.52
sans
N
59
80
90
132
2335
Pro-
fonde
Profonde
avec
N
66
83
96
221
2947
sans
N
64
76
92
132
2287
La
comparaison d s
rendements
entre
les
rizières
moyennement profondes et le
rizières profondes en fonction de
l'apport d'azote montre des
lifférences significatives :
- parcelles compl., nentées en azo-te
: 205 kg/ha soit
un accroissement de 7 % au c :uil de probabilité de 0,22 ;
- parcelles non c tmplémentées
e n a z o t e : 48 kg/ha,
soit un accroissement de 2 ? au seuil de probabilité de 0!09.
Le fertilisation s ,mble ainsi être mieux valorisée en
riziculture,peu profonde qu' :n riziculture profonde.
2 - HYDRAULIQUE AGRICC !E
Les activités meni ts dans le cadre de cette opération
de recherche ont consisté
j'une part,
dans le suivi de la
vallée de Bougoutoub (CADFF
avec pour objectif de proposer un
schéma
d'aménagement
secc tdaire e t ,
d'autre
part,
dans
l'évaluation des ressources en eau disponibles pour la mise en

\\.aLr:ur e t ,
la ré(:upération &s sols salés (?ans les l-allées de
Haïla net Kagnoute.
Les résu ltats part~iels de ces études se Ion les sites
s o n t . l e s sui\\-ants:
-
V a l l é e
d e Roupoutoub : I,a c a r t e d e s a l i n i t é
réalisée à la fin de la
s ison
sèche selon .La technique du
44
krigeage universel sur 200 Aoints répartis en amont et en aval
du barrage
indique
que
le!s
sol.53
sont
très
peu
salés. La
conductivité moyenne est des 1,6 mmhos/cm (à l’extrait 1 : 5).
L!es valeurs les plus élevées s'observent en aval du barrage et
'
dépassent rarement 4,8 mmhos(/cm.
l
I
Les
r é s u l t a t s duo
test
Lefranc
effectué
sur
une
quinzaine de piézomètres
inbiquent que l'aquifère superficiel
est moyennement perméable a+ec: une perméabilité Darcy de 77 x
3.0e6 cm/sec. La nappe superficielle est géneralement acide (pH-
4-5 1,
les plus faibles valeurs étant enregistrées en début
d'hivernage.
L'estimation Ides
:-olumes
d'eau
s t o c k é e s o u
.
évacuées en relation avec J,!e mode de
gestion appliqué durant
l'hivernage est en cours d' 4nalyse.
- Vallée de Badian~a : La carte de salinité de la zone
,
suivie montre l'existence d'un -radient croissant de salinité
l
dans le
sens Nord-Ouest-Sud-Est.
Les valeurs de conductivité
les plus élevées sont cell(rs des points les plus proches du
bolong.
Les écarts entre
&?S
niveaux de salinité sont très
,
grands.
L'acquifère
Super/ficiel
est
caractérisé
par
une
,
perméabilité Darcy moyenne de 3,2 x lO-4cm/sec. Le débit d'eau
douce est estimé à 8,09 x Lb- 4m3/sec et celui de l'eau salée à .
2,5
x
10w4m3/sec.
La
Jdifférence
entre
les 2
débits
s'expliquerait par la densi:té et la viscosité plus grandes de
la nappe phréatique salée.

J l :
L'anal-se des ressou~‘ces en eau disponi bles ainsi que
le
c a lL c u 3.
h y d r a u l i q u e de-1
schémas
d'aménagement
pour
1 Cl
récuperation et la mise en d;aleur des sols sont en cours.
- Vallée de Kagno$te : I,a carte de salinité des sols
montre
une
nette
l-
augmentation de la concentration saline à
mesure
qu' on
s'approche du
fleuve Casamance.
La l-ariabilité
spatiale de la conducti\\.ité, électrique est très grande dans la
zone cl ' étude .
l
L'acquifère superficiel est relativement perméable et
e s t
genéralement
constituel
cle
sable
moyen et
grossier. La
perméabilité Darcy est en
oyenne de 6,s x 10.-3cm/sec qui est
4
une Va:leur extrême rencontr$e dans les plaines alluviales.
3 - ECONOMIE APPLIQUEl$
Les activités mendes dans le cadre de cette opération
visent à
évaluer
la rentabilité et déterminer les niveaux
d'adoption des technologies, à
caractériser les facteurs de
'blocage ou de stimulation de l'adoption des technologies et à
analyser l'environnement institutionnel (le criidit notamment).
3.1 - cdes
- el-
- de leur niveau
l
d'adoption
3.1.1 - Impacd de la traction animale
L ' a d o p t i o n d e l a
traction
animaILe
c o m p o r t e d e
nombreux avantages qui expliquent en partie l'intérêt que les
agriculteurs portent a cette
t
technique.
En effet?
celle-ci
permet
d'augmenter
les ,
Aperficies e t
les
rendements et
d'améliorer la productivité' du travail, ce qui se traduit par
une augmentation des revenus.
L'évaluation de cette technique
el
a été faite suivant la melhode rétrospective au moyen d'une
approche
privilégiant
les
bénéfices
constants
liés
aux
avantages ci-avant cités. Il ressort de cette êvaluation que :

-.
l e s
changeme ts
notés
dans
1. e
sens
d ' une
augmerttatjon des superficie
rapportées aux cultures indiquent
une
extension des
superfi
:ies
d'arachide de
40 % et
une
extension de 60 % pour les céréales (riz, maïs1
'mil,
sorgho).
Cette extension s'est fait
sur des terres .jadis abandonnées
puis récupérées (61 %) et : Or des terres reprises suite à des
prêts (39 %). L'adoption d
la traction anima~le n'a donc pas
engendré de nouvelles défrif hes.
- l'utilisation c : la traction animale apporte une
.amélioration de 72,2 % 101 ;qu'elle concerne
le labour et le
semis
et
seulement
27,8
lorsqu'elle ne concerne que le
labour.
3 . 1 . 2 -
Ana: yse d u p r o c e s s u s d'adoption
des
& nologies
Il s'agit ici d' nalyser I.e processus de décision
quant au choix et à l'adop. ion d'une technologie et de cerner
les
relations
entre
cert
ins
attributs
utilisés
par
les
paysans
(avantage
compar
*tif?
compatibilité,
niveau
de
complexité,
I'expérimentati, n et l'observabilitéj et le niveau
d'adoption.
La prise en cor >te de l'avantage comparatif et de
la complexité permet de si1 Ier les difficultés rencontrées en
matiè,re d e
recherche-déve
oppement et,
partant,
de
mieux
orienter
les
choix
sur
es
technologies à
proposer
aux
producteurs.
3.1.3 - Evalu: Lion multilocale de variétés de riz
:
pour
2 riziculture de mangrove
Cinq 15) variétés dont 2 nouvelles (WAR 100-2-15-l et
B 41-40C-PM) ont été testét 5 dans 5 sites,
selon 2 niveaux de
fertilisation : l'un sans ~ ngrais et l'autre avec 50 99 de la
dose recommandée, soit 100 kg/ha de 8-18-27 + '75 kg/ha d'urée.

La r&-ularité du 4 emportement de ces x:ariétés dans
L e s
différents
envir-onllemc ??(l ts a
été
t e s t é e a u
moyen de
1 ” anale s e d e
stabil i1..é (l.al 3 i eaux 4 et.
5) et mesurée par le
qzoefficient, de régression.
tJes variétés
stabl'es
sont
celles
,3ui pr&sentent
u Il
rendement
moyen élevé,
une pente égale a 1
et une déviation nulle. Il k*essort de ces essais que dans un
environnement
pauvre?
WARl
WAR
77
et
13 41-40
sont
plus
stables.
Dans un environnemt
tt moyennement riche, seule WAR 7'7
montre une certaine stabiiil L~ *
Tableau 4 :
Stabilité du
rendemen
des
variétés
dans un
"environnenld:nt pauvre "
1
Variétés
Rendement
Pente
Ecart type
Valeur de T
1 moyen kg/ha
WAR 1
2358
1,0131
0?2490
-4
4306
WAR 77
2329
l,OlOS7
O,OYO6
15?5596
WAR 100
1555
0,715
0,2'762
2,589
I
B 41-40
2529
1,15066
0>162
7,06
LOCALE
2388
0,710
0316
Tableau 5 :
S t a b i l i t é dl
rendement des variétés dans un
"environne
:nt moyennement richell
---
Variiités
Rendement
Pente
Ecart, type
/aleur de T
moyen k$/'hs
-
WAR P
2436
1?205
0,339
WAR 77
2411
0,097
0,097
WAR 100
2055
0,479
0,480
iB 41-40
2396
0,858
0,374
'LOCALE
2438
0,950
0,339
2,80
-.-- -----

3.2 - Enquêtes surll'importance du riz pluviA
Les données fourn'es par le DERBAC
indiquent
une
P
certaine
croissance des suqerficies en riz plus,ial dans la
région ;
or les récentes données d'enquête semblent établir
que 24 % des paysans
inter ogés
retiennent que les surfaces
i
consacrées à cette spéculat$on sont en augmentation contre 60
% qui affirment le contrair
. Les raisons Gvoquées sont! entre
autres,
d
le manque de terre (48 %) de main d'oeuvre (24 %J...
3.3 - Sdetutionnel
D'après les donnée(s d'enquête recueillies auprès des
paysans
organisés en
GIE ou en
sociétés
v i l l a g e o i s e s e t .A
bénéficiaires
du crédit DERBAC? les principales contraintes
evoquées par les attributaikes
2% I'utilisâtion, rationnelle et
judicieuse des crédits sont! :
le taux d'intérêt, les prix et
l'apport
personnel
élevés ) I71,9 %)? la
livraison
tardive
(16,4),
la difficulté de né'ociation GIE-FRS (3,l %), le délai
7
rapproché du remboursement 1(6 %l et le report du paiement en
cas de mauvaise récolte (2, ,
d %).
4 - MACEIINISME AGRICOL/E
4.1 - Intensificr.tion de la riziculture : labour
motorisé,] mécanisation du
semis et du
sarclage ~
L'introduction d
labour
motorisé
d a n s l a
zone
d
d'intervention du CADEF a permis de relever un certain nombre
de coatraintes : difficult 1
d'utilisation du tracteur MF 145,
2 RM et du motoculteur KT .O tous équipés d'un rotovator, en
raison du morcellement des parcelles.
Le démarrage tardif des
travaux n'a pas
permis c e
venir à
bout
de la
contra‘inte
enherbement.
-‘-- ---I*
---

Les tests de semo 'rs ont porte sur la détermination
t
du coefficient de glissement1 et la tenlle en ligne.
l
Le glissement/pati age qui est fonction de l'état du
sol induit une irrégularité 1dans la distribution et la densité
de semis en termes de débit et de distance entre paquets, La
I
détermination du coefficien' de glissement fait apparaStre un
7
coefficient de
variation d
12 % par rapport à l'essai au
banc:
la distance moyenne
ntre poqueis a été de l'ordre de
14!4 cm pour un disque de 3
crancs contre 12,5 cm observée au
cours des essais de
1
calibr Re au banc,
soit une variation de
"I-
15 %.
l
l
Le test du semoir
DJ-ECO à plat,
dans les mêmes
F
conditions que le semoir S per ECO donne pour le premier, un
4
coefficient de
glissement '
1.!6
fois
supérieur à
celui du
second.?
ce qui se
traduit par une densité plus importante.
Cette
distorsion
serait
'ue à la
légereté
du
matériel
P
découlant de la suppression' du chassis,
des rasettes et de la
r o u e p l o m b e u s e .
Le
t e s t d u
sem ir
DJ-ECO
sur
billon
d o n n e u n
coefficient de glissement ! de 5 % pour une distance entre
poquets de 16 cm.
Celui me é sur le Rolling injecter Planter
indique un coefficient de g issement de 22 %.
f
5 - AGROFORESTERIE
Les
activités
cette
o p é r a t i o n d e
recherche
relevant de la Direction
ies Recherches sur les Productions
Forestières
s'inscrivent d iris
une démarche visant à intégrer
cette
composante
dans le 5
recherches
sur
la gestion des
ressources naturelles et le!3 syst&mes de production.
--------

L J i
5.1 - Etude des_-techniques de germination.. des no&
palmists i
Les
palmiers
à ~
huile de Casamance
sont
moins
productifs que ceux de ter ains pays de l'Afrique de l'ouest,
Ce constat
amène à
t
rechercher les voies et
moyens
d'une
amélioration de cette
pro uction
à travers la maltrise des
d
techniques de production enpépinière.
Dans ce cadre uns essai visant à comparer plusieurs
types de
substrat et diverses
techniques de scarification a
été
mis en
p l a c e e n
v'e de
préciser
leurs
incidences
respectives
sur la germina ion des noix. L'étalement observé . -~...
sur le processus de
germi ation en fonction de ces facteurs
1
semble indiquer que la date de semis et la taille des graines
,jouent un rôle important dans ce processus,
5.2
-
Incidence Ides
facteurs
'
' '4
socio-economi ues
e tl
l
édapho-Cl~imatiques
sur
l ' é v o l u t i o n d e la
palmerai
La palmeraie offre toute une gamme de produits dont
le
v in
et
l ' h u i l e des
palme
qui
peuvent
rapporter
respectivement aux producteprs 226 000 F et 40 000 F, au terme
d'une saison de production.1 Les autres produits sont : balais,
amandes Y
savon!
fertilisants? pailles à partir des fleurs
mâles>
bois et
aphrodi iaque
(décoction
des
racines).
s
L'inexistence
d e techniquels
de gestion éprouvées
fait que
l'exploitation poussée de c/ es ressources risque d'hypothéquer
I'avenir de la palmeraie enBasse Casamance.
La densité
des ipeuplements
et 1.a
dynamique de
l
régénération du palmier Va~rient suivant la toposéquence. En
effet,
le peuplement sur
le plateau est
relativement faible
(10 %) en raison de la Prof/ondeur de la nappe, de la présence
de sols salés avec un pH compris entre 3,5 et 5 en surface, de
l'érosion hydrique très mar~quée
et de la faib:Le fertilité des
sols.
:Les sols de versant bont acides en profondeur mais non
salés! le
palmier s'y
développe
correctement ;
mais
son
extension est limitée par les aménagements rizicoles.
--
-.-. -_--mm-
-

1, 'analyse des factf-urs climatiques fait ressortir C] u e
les fI.uctuations de ia pluv'iométrie
et sa repartition spatio-
temporelle aléatoire sont lqs principaux facteurs limitants du
développement de la palmeralIe
-1 'en Casamance.
6 - SYSTEMES DE PRODUCf'FION
6.1 - Essais agronbmiques
Des essais de
re dement
n
portant sur 4 variétés de
maïs
jaune
(Maka,
E a r l y Thaï, J D B , Across 7 7 2 8 ) o n t é t é
réalisé:s dans 3 groupements~villageois de 1'AJAEDO et, pour la
flème
année
consécutive,
dans
4
e x p l o i t a t i o n s d u
CADEF,
Comparativement au maïs bla$c,
le maïs jaune est très apprécie
par les producteurs comme
+ ulture de soudure et de
rente e T1
raison de son goût sucré et Ide sa bonne qualité culinaire.
Les
résultats
in iquent
que les rendements moyens
+
obtenus varient suivant les !Sites (tableau 6).
Tableau
6
:
Rendements
Ikg/ha} d e
variétés de maïs jaune
(Mlomp)
~
Rendements moyens kg/ha
Variétés
-
CADEF
AJAEDO
-
Maka
3 711
3 711
2 422
JDB
3
3 697

697
2 505
Early Thaï
3 528
3 528
2 987
Across 7728
2 885
2 885
2 309
I
-
Les variétés Maka~, JDB, Early thaï se révèlent plus
performantes que Across 77$'8 et les meilleurs rendements ont
été enregistrés dans les exploitations paysannes du CADEF. Des
essais de multiplication en grandes parcelles seront conduits

au niveau du CADEF durant lk prochaine campagne.
!
---

Les essais de comportement des vari.Ptti:s de ni&bé :
Nd i ambour ?
Mouride (1s 86-2751, D i o n g o m a (IS 86-283) e t ilalaw I
(R 89-504) n'ont pas pu êtrie menés à leur terme en raison de
l
la sécheresse observée en fjn de cycle. Toutefois ces variétés
ont.
montré
un bon
végétatif malgré le manque
d'eau.
6.2 - Essais de démonstration
Des essais de dédonstration mettant en oeuvre des
l
variétés locales de riz de ~
nappe (DJ-12-519, TOX-728-l) dont
le cycle est de 95-100 jour 6 et des variétés d:e riz aquatique
(DJ-684-D! R o c k 5!
BG-90-2~ et ITA-123) ont été conduits à
Bougoutoub et
Diaboudor
4 ans le
c a d r e d e s
ac.tivités
'-a e .
recherche-développement
men es
av-ec l e
concours du
CADEF.
k
Malgré les difficultés de C~onduite de ces travaux, l'on a pu
noter l'intérêt des producteurs pour la DJ-12-519. Parmi les
variétés de riz aquatique Rock 5 et ITA-123 semblent donner de
bien meilleurs
résultats comparativement
aux
autres
variétés
améliorées et aux variétés locales.
'6.3 -
Introductidn de la culture associée niébé-
cérales
Cet essai entre d ns
a le cadre du développement de la
production de
biomasse
foprragère
pour
l'alimentation des
petits ruminants et à considté en une culture dérobée du niébé
l
avec le maïs.
Le manque d'eau pendant la phase de floraison-
formation des gousses et Iles
attaques
répétées d'insectes
malgré les traitements n'ont pas permis
de poursuivre cette
étude.

CONCLUSION
Les recherches me ées
n
dans le cadre de ce programme
ont permis de caractériser ~'
les écosystemes dominants et leur
variabi.1it.é spatio-temporelde et de préciser les Pot>entiels de
production des variétés de riz en fonction des divers types de
1-j ziculture
pratiqués dans' cette
zone.
Une
attention
toute
particulière sera accordée
l'avenir à l'étude des conditions
cl e
gestion
o p t i m a l e d e
ouvrages
hydrauliques
et
à
:
ll'approfondissement
des
qonnaissances
sur
les
m o d e s d e
fonctionnement des exploitabions
et des associations paysannes
en vue de définir les meilleures conditions pour le transfert
des technologies mises au p 0 int par la recherche.

CONCLUSION GENERALE
Malgré de nombreu,ses
contraintes l.iées tantôt à la
mobilité du personnel
che 4. cheur,
tantôt aux difficultés de
mobilisation de certaines
4 ources de financement! l'essentiel
des
activités
prévues
penbant
la campagne
1992 a pu être
conduit.
Des
progrés
signlificatifs
ont
été
enregistrés au
niveau des diverses Zones~ ago-écologiques couvertes par la
Direction des Recherches.
deux-ci
portent aussi bien sur une
meilleure
connaissance
di
milieu
p h y s i q u e e t d e
ses
contraintes
que
sur
une ~
identification
plus
poussée
des
problematiques
liées à
1
Il'accroissement
des
productions
(techniques culturales, variétés adaptées, crédit,
intégration
production végétale
- éleva et
+
etc.).
l
Toutefois de
nouveaux besoins
en recherche ont éte
i
identifiés
notamment dans ~la z o n e
Sud avec l'avènement du
PROGES et en Haute Casamance où la SODAGRI et la SODEFITEX
développent d'intenses activités en direction du monde rurale
Cette nouvelle donne
introduit
la nécessité d'un renforcement
des équipes
de recherches (installées dans ces
zones et
une
diversification des thémat~iques de recherches en vue d'une
meilleure prise en compte d
ces nouvelles exigences.
0
Cet
impératif
u
q i
a
d'ailleurs
fait
l'objet de
recommandations précises fo~rmulées par le comité de programme
et la cellule Be programmbtion
de la Direction Générale de
1'ISRA constitue l'axe cen1 ral autour duquel graviteront les
It
activités de la Direction ~
de
Recherches dans les années à
venir.

BIBLjXDGRAPHIE
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D3CEECTION DES R E C H E R C H E S
S U : R L E S
C U L T U R E S E T ~
S Y S T E M E S PLUV1IAU2c
l
PEOG-ES E T P E R S O N N E L SCIENTIFXQUES
Programme de recherches sbr les céréales pluviales en zone
sèche
Mamadou NDIAYE
Agronomi~e
Manievel SENE
Agronomi~e
Famara MASSALY
Agronomi!e
Saliou DIANGAR
Agronomi~e
Gilles TROUCHE
Sélectio~n/Sorgho
Amadou FOFANA
Sélectio~n/Mil
Demba F. MBAYE
Phptopathologie/Mil/Sorgho
Moctar WADE
Malherbo~logie
Programme de recherches
s&r les céréales pl.uviales
en zone
humide
Souleymane DIALLO
Malherbo~logie
Saliou DJIBA
Entomologie
.~
Antal DOBOS
Agronomie
,Propramme de recherches sur' la diversification des cultures
Mour GIJEYE
Agronomib
Amadou M. BEYE
Sélectiob/Coton
Programme de recherches sur~les légumineuse2
Pascal CLOUVEL
Agronomib
Samba THIAW
Agronomie
Jean C. MORTREUIL
Sélectioh/Arachide
Daniel ANNEROSE
Physiolokie
Jean Luc CHAMPIN
Défense des cultures/Arachide
Mbaye NDIAYE
Phytopathologie
Régis BENCHETRIT
Technolokjie/Arachide
Amadou BA
Technolokie/Arachide
l-
_. .._
.- ..-------.-----

l a g e s t i o n
des
ressources
_.-_- ~-
Aminata N .
Philippe ROBERT
Modou SENE
Roland DUDECK
Thierry GITEAU
Madiagne DIAGNE
Philippe BOL0
H. Modou MBENGUE
Désiré Yandé SARR
Matar BEYE
ressources
e n zone humi&
Mabeye SYLLA
Makeur FALL
Mamadou LO
Boubacar BARRY
Mamadou L. SONKO
Samba SALL
Alioune FALL
Souleye BADIANE