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Lors des 4ème et 5ème sessions du Conseil d'Uministration
de l'k.D.R.6. 0. tenues respectivement à Ibadan (en Décembre 1974) et à
Dakar (en Décembre 1975) les Skolutions adoptées demandaient entre au-
tre au Secrétaire Exécutif de l'Association d'aider les Etats-meanbres à
renforcer leurs capacités rizicoles dans les domaines dc la recherche
d'accompaPnement, de la multiplication de semences ot de la formation.
C'est en application de ces recommandations que ltL.D.R.~.O. appuyée du
I3.D.P.k. (Bureau pour le Développement de la Production Agricole) et
1'I.RA.T. a entrepris en 1976 au niveau de chape pays membre une étu-
de axée sur les actions nationales et locales en matière do recherche
d'accompagnncgnent, shzltiplication de semonces et formation ; les objectifs
de cette étude étant :
- Pour la recherche d'accomtimcrqcnt :
. historique et état actuel de la recherche d'accom-
pagnmont ; analyse dos projets en cours ou prévus
. analyse dos difficult$s, identification des lacunes
évontucllcs ; recommandations visant à intégrer la
rccherchc dtaccompagn&wnt dans les programmes de
d&cloppcmcnt riaicole
. analyse des mécanismegdléchangos entre les institu-
tions dc rcchcrche et de production ; recommanda-
tions évontuclles pour intonsifior ces échanges.
- Pour la multiplication de $emcnces
. analyse dos dispositifs de wltiplicstion et distri-
bution dc semonces ; 6valuati
; é-tu-
de des projets on cours ou
. identification des
tuelles
recommandations
eurc
diffusion du pro
- Pour la Formation :
. Analyse comparée des programmes et capacités d*ac-
cueil des écoles de formation du personnel d'enca-
dmmont agricole, et des besoins des orgxG.smes de
développement rizicole.
. identification des difficultés et lacunes évontuellcs ;
recommandations.
C'est le rapport établi à la fin do cette &udc q# a été
envoyé aux structures nationales des difffrcnts pays-membres pour avis
ct modifications évontuellcs à apporter avant son examen lors de la réu-
nion prévue du 21 au 25 aobt 1978 à Monrofia.

- d'atro part aux compléments dtinfonnation à a;;portcr CU
rapport en ce qui concorrlc la Rcchcrchc d'iccompxgncmcnt
et la fomtion dans 10 domaine dc la riziculture.

L' CX2ElCll dU ck,?i.trc K dU ELppOYt d.‘éiUCi~ COi%32CiG ELU SlX:é-&
suscite de notre part les obscrvstions suivantos portFat beaucoup plus sur
la forme quo sur lc fond :
1 - hm Kl du &%LUUQrt t
Il conviant d'ajouter à In lista des organismes de d&uloppc-
ment.rizicolc au Sénégal la SODAGRI (Société de D&cloppomont Agricole du
Sénégal) 'qui, comme on le mit, est char&0 de la mise en valser de In val-
lée de l'Anamb6.
2 - Paso K2 du raxwoti t
A propos des chercheurs affectés à plein tomps aux recherches
rizicolcs la liste donnée dans le rapport est à modifier CO~IUW suit on te-
nant compta de l'effectif du projet ADRAO/FAN~~yE :
-3
agro-pédologues (Djibélor - Séfa - Richard-17011)
- 2 sélectionnczrrs + 1 physiologiste (Djibélor - Richard-rColl)
- 2 cntomologijst es (Djibélor, R$chard-Tell).
3 - Page K3 du rapport :
a) il est indiqué qyC W?. traction animale a été roconnuo com-
mo l*altcrnativc de mécanisation la plus intéressante pour le, plupat des
~pays~mstt. Il convient à co sujet de signaler qu*en matière de riziculturo
irriguée, il a été montré pour la région du Fleuve que 1~ traction animale
ne pouvait être miso en oeuvre que pour les sculcs opérations de transport.
b) en cc qui concerne lVDi.01, les rcchcrchos d'dccompagncmont
qui y sont conduites en sol dc cuvette ont trait à la définition d'un sys-
tème d'exploitation f‘amilial basé sur la riziculturc d'hivcmgo pour le
compte de la %ED ; soulc une partie du fonctionnement de cette sous-station
est assu3-ée par 1a'SIIED @cc à une convention de financement ronouvclée
tous les ans dopuis bient8t quatre ‘ans,
4 - Pwe K4 du m~~ort :
a) Fanayo, contrilirement à cc qui est mentionné dans le np-
port n'est pas un PAPEN mais une station dc recherche qui,
dans un proche avenir est Qpelée à dcvcnir le Centre de
Rechcrchcs ~ltidisciplinairoo sur les cultures Irriguées
pour la région du Fleuve. Co Contre devant $trc complété
pcw un chapelet dc sous-sta$ons et PAPI%! localisés tout
au long de la vallée suivant les différentes écologies
existant entre Saint-Louis et B&el et r&crvés caux expé-
rimontations multilocales et d'adaptation.
b) 1~ notre connaissance, la Division Agronomique de la SAE3J
ne conduit pas d*ess‘ais à S&oigne, Boundoum et Dagana coa-
mc cela est montionné dans le rapport.
5 -PageK5 du rapport :
Dans les recommandations, il wt mcntionnb que lllcs problèmes
do sols dc maagrwe se possnt on Ba%c Caseaace méritero.ient de faire
l'objet d'un programme de rccherchos d'accompagncmcnt~*. Signalons à ce
. . . / . . .

6 - Pams Kg c-t Ici0 du rapport :
a) la production de semnccs certifiées par les paysans eux-
m&m3 qu'ils soient regroupés ou non suppose un sérieux dans
les soins à npportcr aux chcmps de production et une rigueur
dans le contr8lc dc la $alitE et la collecte. Il nous pa-
rait plus rationnel à. l'heure actuelle que la production dc
somncascertifiécspour la satisfaction des besoins des cpé-
rations do di:veloppmcnt rizicole soit faite au sein dc fer-
ncs sermncièros en régie,
b) lc recours à la technique du %.inikitt' pour améliorer la qua-
lité de la senencc à faire produire par le paymn lui-r.&m
nous parait hasardeux ; cette technique, à notre avis, n'a
de chmcc de succès quravcc des paysans avertis (aymt reçu
uno fomation préalable) et notivés. Généralemut, le pay-
san a qui. il est dcmndé dc contiire dans sa propre rizière
un carré de ïnultiplication de smcncc s'intércssc beaucoup
plus à sa parcelle de production à vendre qu'au carré se-
nencior. L'expérience du P.R.S. (Projet Rural de Sédhiou)
est édifiante à cc sujet.
7 - Pam H 15 du raPPOrt t
A côté de 1'Eoole Xationnlc des Cadres Ruraux dc Danbey (for-
riant des ing&ieurs des travaux agricoles)& 1'Ecole des agents Tcchniqucs
d'iigriculture de Ziguinchor (fomknt des conducteurs agricoles), il convient
de sigmlcr le projet dc crdation d'un Institut Natioml de D&vcloppernent
Rural dont la vocation est la formation de cadres oupéricurs (In&niours
=~ononcs).
fLprès ces observations et rcaarqmbles d'cnsenble, nous nous
proposons dans cc qui va suivre d'apporter de s compl6nents au rapport en cc
qui concerne les doux étapes du trmsfert de technologie qc sont : la Re-
cherche d~dccoapa~ment et la Formtion.
l- Situation Actuelle et Analyse des Projets en Cours
-
-
-
Il est de plus cm plus admis qu'il doit y avoir un enchainemnt
logique et sans hiatus entre le laboratoire de rechcrcheP la parccllc exp&
rinentalc et le ch=anp du producteur ; les méliorations techniques et bien
plus encore les innovations issue s souvent de recherches analytiques doi-
vent desccndrc jusqu'au producteur par étapes successives, pcrmttnnt les
adaptations nécessaires pour qurcllos se rapprochent le plus possible des
conditions réelles d'utilisation.
Ce souci d'adaptation mime de plus cn plus de par le nonde les
organimes de rechcrchcs agrono~5qucs à tcllc enscignc que tout un arsenal

-3-
de dir;positifsdc recherche a été conçu dans bon nombre do pqs.
Au Sénégal, des progra~mcs spécifiques ont étd entrepris dès
llzubc dc l~ind6pondancc ct ont trc=it :
-

c’,uj-
recherches can~Jytiqucs ou dc base cn station,
.J
I_
- les recherches on p~rccllcs expérimentales ou recherches
d'kcccmpagncmcnt :
. soit pour 1t adaptation au milieu écologique des
résultats obtenus en station avant leur proposi-
tion à 12, vulgarisation : cas de l*ox~~5r~tation
multilocalo.
. soit pour résoudre des problèmes spécifiques et
immédiats posbs par les organismes de développement :
cas des recherches menées dans le cadre des conven-
tions dites particulières.
CCS recherches en parcelles exp55.mcntales 6tant g6néraloment
conduites sur des sous-stations ou ce qu'il est convenu d'appeler PAPES
(Points d'llppui de Prévulgarisation ot d*B&rimentation Multilocalc).
Los orientations données à l'heure actuelle à 1'I.S.R.k. se
fondent sur la mise cn place d'un dispositif de recherche conçu dc manière à
doter chaque zone Ecologique ou chaque région d'un Centre principal dc rc-
cherches multidisciplinaires renforcé par un réseau de sous-stations ou
PAPE%! pour les besoins dladaptation des résultats obtenus au niveau du Cen-
tre a.v?nt leur tr?nsfcrt à l'organisme char& du développement agricole de
la région.
C'est ainsi les recherches rizicolcs sont pour l'instant limi-
tées mx deux régions que sont la Casamance et le Fleuve t
a) Pour la Casamwce :
* la Station de D.iibelor : spécialisée dans les recherches
de base en matière de riziculture submergée et de man-
grave (variétds, fertilisation, tcchnicges culturales et
entomologie),
cette station possède un réseau de PAPEA!
(Kamobeul et Bassaf) pour les besoins dlexpérinentation
multilocalc et la recherche dlaccompagnement (essais va-
riétaux et fertilisation). Un projet de mis.~ en vnlour
des sols de Basso Cas~a~ancc financé par 1WXID prévoit
un important volot dc recherche d'accompagnement à con-
fier à cette station.
* la Station dc SEFli : spécisli&e d‘ans les rcchcrches de
base en matière de riziculturc pluviale (variétés, fer-
tilisation, techniques culturales)cettc station est do-
téc d'une série de PAPE&3 (Dianaba, Vélingara, Nagnorn)
pour les besoins d'cxpdrimcntation multilocale (essais
variétaux essentiellement).
b) Pour la Région du Flouvq : la station de Etaye est spécia-
I
lisée entre autre dan~r&%erches sysnt trait à la rizicul-
ture irriguée (variCtés, fcrtilisation,systènc ac culture,
. . . / .*.

&Ii1 sVa@ssc de recherches d'accompa~cncnt pour.r~soudrc des
problèmes précis et imédicts posés par lc développment ou d'cxpérimntation
mltilocnlc, les progrmws sont &néralcnont définis conjointcnant par ln
recherche ct les org-misnos do dévuloppcmnt, Cctto approche dc! la progmn-
nation de In rcchcrcho au Sénégal ira szns aucun doute cn s'mGliormt dwts
la zesurc où l'option est mintenmt prise de fcirc en sorte quo les progma-
mes de rcchcrchc à definir soient les reflets des besoins de rcchcrchc du
dévcloppaent.
2 - l-cmncs - Difficultés :
Los diffi&ltés rencontrées dans l'exécution des progrzmes de
recherche dfncconpagnmcnt sont cssenticllment à notre mis de trois or-
dres :
- insuffismcc du pctentiel hurmin (cadres supérieurs tit sgmts
d'exécution)
dans le
-insuffisance des crédits de recherche et éclipscX/ - finmce-
sent dans le cas des conventions dites particulières de re-
cherche.
- inadéquation constatée entre les progrmms dc rechwche
d'accompagnement conduits et les besoins des orgznisms de
dQvcloppeImlt,
La levée dc ces difficult6s et contmintes est une condition
sine quz non pour lrinstzumtion d'une bonne politique en mtièro de rc-
cherche. Pour celc, nous recommdons que :
2) ltaccroissemnt et l'mélioration ti potcnticl scientifi-
que de la rochcrcho par une formtion soutenue.
b) prévoir dms tout projet de développcaent z+$.cole un volet
recherche d'acco!~pagncricnt à court et noycn tome pazctt~ant
de faire face aux besoins de -wchorche q@ se frraim-L sentir
lors de la p$asc d'ex&ution da projet,
c)définir les programcs dc recherche à parti* dez bcsoinc; e-t;
des priorités cxprinécs pcrr les orgmisncs dc &5vclo~~~zmmt.
2)instaurcr une concertation quasi ycramcntc tmt zu niveau
national que régional entre chcrchcur ot lc f~dévcloppeur~~.
La création de coctités de r6flexion recherche/dévulol,pe!~cl:t
serait souhaitable à notre avis ; les znimteurs Le ces cmitéu
doivent 8trc à notre zvis des agrononcs &kr:listes.

Généralcmnt on est unanim à reconr&trc guc la formtion cons-
titue le pilier de r&saitc tant des actions do rccherchc que do développc-
rient, & effet, l'aqleur et le sérieux du travail requis en rmtièrc de rc-
chcrchc agrcnoAtiquc et de développment agricole nécessite UT? pcrsonncl ca-
dre do haut niveau et un personnel d'exécution expérinonté averti ct cons-
cioncieux.
a) Formation niveau Rccherchc : deux types de fornation pcuvcnt
8tre distin&udes au niveau national :
l
la fomtion des cadres de conception : elle se fait
&néralment à l~étrauger dans des Qcoles ou des ins-
tituts spécialisés,
C'est ainsi qu'en i2atière de riziculture de jeunes
étudiants ou des chercheurs stagiaires sont g&Gralc-
mnt envoyés à l~&m.ngcr dans des bcolcs ou des
Instituts spécialisés pour y subir la formation rorqui-
se.
. La fomation des agents d'exécution :
Elle se fait soit à l'étranger soit a.a niveau national
par des stages de plus ou soins longue durée. IGn na-
tièrc de riziculture, lc Sénégal à l'instar des autres
pays-ncnbres a de plus en plus recours aux structures
de fomation dc lrLDRAO à Monrovia (Centre régional de
fomationdcFendal).
b) Fomation niveau dévcloppemnt :
Les besoins de fomation dans CC cas vont des wdrcs su-
périeurs aux producteurs en passant ;>crr les agents d'en-
cadrmcnt. Tout corme pour la rechcrchc, In Îornation des
cadres se fait génbralment à llétrangcr alors que les
agents d'cncadrc~~cnt agricole ct dos producteurs SC fait
sur place ~&CC à dos atclicrs centraux de fomation uti-
lisant :
* l'audio-visuelle
* lralphabbtisation en lan~csnationalas.
Sur le plan quantitatif, lc imquc de cadres qécialisés en rizi-
culture constitue l'un des principaux ,-lots d'étr2nglcncnt du devcloppeilcnt
rizicolc.
Cet état est d6 d'une pr,rt à ltinsuffisanBe capacit6 des éta-
blissments d'enseignemnt agricole supérieur ou secondaire existants à ré-
l,ondre aux besoins de formtion, d'autre ;mrt à l'absence C!C structure de
..*/
.*.

Sur le plm des structures dc formtion m nivczm national, si,Falons les
doux yrojets do crktion :
- d'un Institut Mationcl do Dévclommont Rural pour 12 fcrm-
tien des c~drcs su$rieurs.
- d'un Centre a&îauC zux Tcchni~cs d'Irri&ion pour 1~~ for-
Lotion dos ccdres noyons, agents dc vulgzrisn-Lion et produc-
teurs.
Ces deux projets, s'ils vcmient à btrc rbczlisés pcrmttr~icnt
dc résoudre on p?.r-tic les problèms de fomcttion cn mtièrc Jo rccherchc ot
dévclcppcmnt agricoles.
Nous pouvons donc dire guc les actions do fomztion nonécs ac-
tucllcmnt au nivau nnticn2Aginsuffismt(X3 sur lc iAn ~mtitntif,pr&cntcnt
un certain nombre de points faibles dcmm'ant à Gtrc ~ar&liorCcs cn c
- cccordLa.nt une plus grande iï2portmcc aux nsjm&s informtion//
fo~l.lc?tion/pcr£cctio~~~lent
CU nivem des princil:es ct dcc: ob-
jectifs de progmmmtion de la formtion,
- rcnforçmt et redynEmi.sant las inkmccs pcrmncntcs do con-
ception, coordination, suivi ct contr8lc dos mtions do .fomtL-
tion.
- ncttant on ~hC@ des structures spécifiques do fcrmtion
(Instituts, Ecoles et Centres de Formation)
- profitmt des possibilités do fomation offertes par d'mtros
pays africains.
C'est sms doute au nivcm. d\\3 12 formtion que i~~Xk0 est le
plus à mêm de contribuer au renforccmnt drs cz~mcités rizicolos des Eta~s-
nesbres.
d ce sujet, il pourrait être demndé à 1’dRLO C?L? proc&kr à unt:
deuxiène étude conszm5c exclusivomnt à l'idontific2tiçn des besoins des
M;ats-nenbres en mtièrc de fornation et dos noyens à mAtro cil mume pou:
assurer cette fomation.