Institut Sénégalais de Recherches Agricoles ...
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
Rapport
annuel
1995

Joute tics ~l~~tl~oc:lt.li~lI.cs.
I<d-.Air, Dakar (Sénégal)
:I’3120 I);~~;II
ìblCphonr : (22 I ) X32.24.3 I - 832.2423 : ‘I’élbçopie : (221) 832.2427
J-des : OI117 ISH:\\ S(i : IC-tIl:lil : I>skhi~~akCa isra.isra.sn
R4Xwnce
Ral~port annuel 1995 de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
ISKA. Dakar, 1998 - 75 pages, ill., cartes, photogr.
C’ompilation et Production
I)ircction scientifique de I’ISRA
<‘onception et édition scientifique
I Initb d’lntbrmation et de Valorisation (UNIVAL)
Edition technique
Dit-ection scientifique
9 ISRA
Tous droits de traduction et de reproduction réservés

Editions ISRA
Photos couverture et intérieur
.--
Fonds UNIVAL
Ce document a été imprimé grâce à l’appui financier de I’IJSAID
dans le cadt-e du Pro-jet ISRAINRBAR
1

INSTI“TI’T SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLE (ISRA)
Rapport annuel
1995
ISKA, Dakar, 1998

SOMMAIRE
Pages
IH memoriam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
Avant propos ..............................................
.6
Les événement majeurs en 1995 ............... .7
L’organisation de I’ISRA en 1995 .......... .10
Les résultats scientifiques ........................ .16
Liste des sigles ..........................................
74

Nous dédions ce rapport annuel au
Dr. Mabèye Sylla,

chercheur émérite, disparu brutalement en 1995.

1 c rapport annuel 1095 est pour l‘Institut l’occasion de faire un premier
hi1~1n clc I’csCcuticw des programmes de recherche initiés dans le cadre du
I)rcJjct licchcrchc Agricole II (PRAII) avec l’appui de 1’Etat et des
partcnaircs csttirieurs.
sur Ic l7hll clc l a gestion scientifique. financière et comptable et de la
tjc’sliou des infrastructures et équipements. la revue à mi-parcours de
t
1. I S Ri\\ cn jan\\,icr-fk,rier 1995 a identifié des mesures concrètes devant
pcrmcttrc une amClioration globale de la gestion de l’Institut. Il a été
recommandti notan~mcnt de mettre un accent particulier sur la gestion des
rcssourccs humaines ct la valorisation des résultats de la recherche. Par
;liIIcurs. il a etb prCconis6 que le cadre institutionnel soit revu et que les
xti\\ ittis C~C rcchcrche soient redimensionnées dans le cadre d’un plan
Stl’ilttigiclllC.
(‘ctte recommandation a constitué un des grands chantiers de l’année 1995
qui i l \\II In mise en place de Comités Nationaux et Régionaux de
Planification Stratkgique (CNPS et CRPS) regroupant tous les acteurs du
scctclll
agricole (OP. ONG. opérateurs privés...) dans l’analyse des
contrnintcs ct Ic choix des priorités.
A c&ti des profondes réflexions engagées dans le cadre d’*we démarche de
t!pc projet d’cntreprise pour construire l’avenir de l’Institut. les recherches
mises CII w\\‘rc ont permis des acquis technologiques importants au
h&iClicc du monde rural.
IXS rtisultnts de recherche que nous présentons dans le présent rapport
d’acti\\it& CII sont une modeste illustration.
Rapport Annuel - 1995
b

Les événements majeurs
en 1995
licl~n~cs entre la recherche et le développement
7

Les événements majeurs en 1995
L ‘année 1995 a tit6 n~aryuéc Cette revue devait permettre :
dimensionnées dans le cadre d’un
p a r t r o i s (3 ) 6, énements
plan stratégique.
ma.jeurs à I’ISRA. I.e premier il
l
d’apprécier les réalisations de
conceriié I’or~anis~~lioil. cl1 jan-
l‘Institut par rapport aux objec-
vier/février 1995. de I;l rc\\ ue à nii-
tifs tels que planifiés, en parti-
parcours
d e s pro.jct5 e t f i n a n -
culier dans le Plan Quinquennal
Le plan stratégique
cements en cours ;I I’ISRA ((‘rtkiit
de I’ISRA (1989-1993), le do-
I D A . USAII>/NRl3AR. C’oopéra-
cument du Projet (( Natural
tion Française. FAO. C’RI)l).
Resources-Based on Agricul-
tural Research H de I’USAID et
Le deusiéme t:\\ tinenlcnt. cpi d&
le rapport d’évaluation du
L e démarrage effectif des tra-
c o u l e en pxncle parlie du piuilier.
deuxième Pro-jet de Recherche
vaux d’élaboration AI Plan
a été lié 311 prcKc’;sk~~ tic rcslI’uc-
Agricole (PRAII) de la Banque
Stratégique de I’ISRA a eu lieu en
turation tic I’lilstitul cl tl’6labora-
Mondiale :
Octobre 1994. 1 I a été précédé par
tion du Plan Stratégique a\\ ec la
une étude cont’iée à deux consul-
généralisation tic I’ill~l~I’OCllC parti-
l d-évaluer la mise en œuvre des
tants. Sur la base de critères physi-
cipative dans
Ic rliagiiostic tics
différentes
composantes des
ques. liuinains. agricoles et de la
contraintes c’t I’tilabc~lati~w des
projets et mesurer leur impact :
répartition des infrastructures de
priorités de rccIlcrcIlc4.
I’ISRA, ceux-ci ont proposé un
0 d’npprtkier les forces et fai-
découpage du pays en zones agro-
L e troisit’nic monlenl t;wt d e
blesses de l’Institut par rapport
écologiques (Basse et Mo>,enne
l’année 1995 ;II~~;I Ctti I’atlril~ution
aux principes d’une gestion ef-
Casaniance.
H a u t e Casamance/
à
Messieurs Ihllicl i111~roc
ficace et efficiente des institu-
Sénégal Oriental. Sud Bassin
(CIRAD) e t
Madia~iic I )iac«iic
tions de recherche agricole et
Arachidier. Centre Nord Bassin
(UTIS). clwrchcur\\ ;I I‘ISRA. d u
d’identifier les contraintes à la
Arachidier. Fleuve. Zone Sylva-
G r a n d P r i s du I’rC:\\itlcut dc I n
rhlisation d e s hjectifs d e s
Pastorale. Niayes. Zone Maritime).
République ~X~~II‘ Ics Sciences. C’tz
projets :
Ce découpage permettait IWII
prix remis nul r~cil~iclltlaircs Ic I 1
seulement une régionalisation du
d é c e m b r e I W5 ~;II‘ V~II I,.\\ccl-
l d’identifier et de mettre en œu-
dispositif et
des activités de
lente Ahd~w IIicwl’. I’iGidt‘llt de la
vre les solutions permettant
recherche mais aussi une rfponsc
République cl11 Si’11i’yl. ;I prilllC
d’amkliorer les performances
spkcifique aux denlandes des auto-
les tra\\au\\ p~irt;lIll \\111’ c< I .iI Illodti-
de l’Institut et de lever les
rités et des producteurs.
lxs
lisation dkl
tic;\\ clq~pelllclll
de
contraintes à la réalisation des
consultants ont aussi sensibilisé
l’arachide appliclrltic ;Iii \\(Ii\\ i des
ob-jectifs des projets.
les partenaires sur l’importance de
cultures ct à la motltili5ali~~ll a+-
leur participation au processus de
cale ».
D’une manière générale. l’esamen
rétlesion et d’élaboration du plan
tics difftkentes activités de I’lns-
slratkgique nus ni\\,caus national et
tittit a laissé apparaître des mesu-
rt-pional. L e plan strat6giquc sera
res
ccwcrt;tes entreprises ~OUI
dt5tinitivcment klabork et eskuté
aiiitiliorer sa gestion. en particu-
sur iiiie base régionale. Des termes
La revue à mi-parcours
lier la gestion scientifique. la ges-
de r6fbwces et des ptxs~ulnalitks
tion financit;re et comptable et la
ont été proposés pour le comitC
gestion des infrastructures et équi-
national et les comités r~gionaus
pcmcnts. Toutefois. il COI~ ient de
de planification stratkgique (CNPS
L‘ISRA.
signaler que des diftïcuk ont étk
c‘ii ~c~llal,c~i.atic~i~
a\\ t’c
et CRPS) mis en place à partil
s e s princiliaii\\ lwrlciiaircs
idcnlifïks et qu’il a étt? recoin-
d’avril 1995. Au ni\\ eau national.
iiiand6 de mettre ii11 nccent parti-
(UilllClllC hlc>lltliillC. I !\\,Ill). C.<MV
la mission du conlit etait de
pératioii fi-aii<aiw>. ( ‘RI )I cl I.A( J)
culicr sur la gestion des ressources
dégager les grandes orientations cn
a organis2
humaines e t l a valorisation d e s
cil I Qc)5 I;I 1x3 uc tics
matittre de politique agricole. de
performances tic I’lli\\titul a nii-
résultats de In recherche. Par ail-
déterminer les priorités entre les
parcours dc I’c‘\\tici~ti~~il
des
leurs. il a et6 précwis6 que le ca-
pix~-
produits rkgionaus en fonction des
dre institiitionnel soit rek’u et que
j e t s .
opportunités de la demande (natio-
Ics acti\\ itPs de recherche soient re-
nale et internationale) et de cwso-
lider les plans élaborfs au niveau
Ral~port Allnllel - 1995
8

Les événements ma.jeurs en 1995
des zones aern-~colofiq”cs en te-
cellules régionales. commissions
c’est aussi par cette analyse que
nant compte notamment du dtkou-
sectorielles internest).
des actions de recherche perti-
p a g e administratil’. A u niLeau
nentes ont été programmées pour
régional. Ic malidot dc chaque co-
Les principes du travail des ins-
l a p é r i o d e 1998-2003 a f i n d e
mité était la réalisation du diag-
tances ont reposé sur un diagnostic
répondre de façon optimale au\\
nostic partage. du bilan dc la re-
partagé et des rétlexions p r o s -
problématiques de développement
cherche (les forces ct les tàihles-
pectives qui leur ont permis (i) de
local et régional. Par ailleurs. I’im-
ses. impact des Mi\\ ités de reclier-
déterminer les tendances lourdes
plication des élus locaux devait
che), I’ide~ltificntio~l des thémes et
des contraintes pesant sur I’envi-
permettre à I’ISRA de mieux aider
des produits prioritaires de chaque
ronnement qui empêchent la maté-
les régions à construire leur vision
zone a~ro-écoloyiclue. eii fiuiction
rialisation des objectifs de déve-
du développement local et régional
d e s problématiques spt;citiques.
loppement et l’exploitation des
(augmentation des revenus ruraux.
des contraintes et de5 p~~tcntialitks.
potentialités de chaque zone, thè-
création d’emplois. etc) et d’aider
la proposition Cl’ilXCS de recherche
me ou secteur (les marchés poten-
les acteurs économiques à traduire
y afférents et l’établissement de
tiels au sens large) et (ii) d’iden-
leur préoccupation en problé-
priorités entre les cibjcctilS attén-
tifier les dynamiques de dévelop-
matiques de recherche. L>e croi-
dus.
pement. La définition des potentia-
s e m e n t d u d i a g n o s t i c e t
des
lités et contraintes du secteur agri-
rétlexions
prospectives
de\\ ra
A p a r t i r d u moi3 dc septembre
cole permettait à l’Institut d’avoir
conduire les comités à retenir un
1995, pour appr~~fiwdir s e s r é -
une idée précise du contexte dans
positionnement stratégique qui se
f l e x i o n s . l’Institut s’cht dntti d u
lequel il va devoir programmer et
traduira, à court terme. par la
Groupe de Prc)spccti\\ c ct S! ntksc
planifier ses activités de recherche.
dCfïnition d ’ u n n o m b r e l i m i t é
(GPS) et de mo~cns nticcssaires
à
Toutefois. l’hétérogénéité des zo-
d’objectifs et de thèmes de recher-
leur enrichissement. Au même
nes agro-écologiques. les cliange-
che prioritaires.
moment. les ccwitcs se sont vus
ments rapides et les mutations qui
doter d’une l’onction prospective.
caractérisent de fac;on générale la
Le travail des différents comités,
C‘est ainsi que le (‘NPS est
société contemporaine n’étaient
commissions et cellules régionales
devenu le Comité! National de
pas suffisamment pris en compte
a débouché sur l’élaboration d’un
Prospective et Planilïcation Straté-
par cette vision peu dynamique.
document de plan stratégique par
gique (CNPPS). c o m p o s é d e s
C’est pourquoi. l’Institut s‘est
zone, thème ou secteur.
m e m b r e s p o t e n t i e l s d ‘ u n filtu
attaché à développer des connais-
Système National dc Rccherclws
sances en termes de dynamiques
Agricoles et A~ro-~~limentaires) et
(positives ou négatives) actuelles
que les CRPS sont dc~enus les
et potentielles et à les analyse:
Comités Régionaus dc Prospective
pour chaque zone agro-écologique
Les activités scientifiques
et
Planification
Stratégique
et chaque grand domaine de
(CRPPS).
recherche. Ce type d’analyse était
essentiel pour deux raisons prin-
La missioii priiicipalc du (;PS était
cipales: (i) il a permis d’identifier
de faire des anale ses prospectives.
des sous-zones dans les sept (7)
M algré les efforts déployés
par les chercheurs de
d‘alimenter les rctlexions d
e
s
régions
agro-écologiques : (ii 1
l’Institut pour le bon déroulement
comités. dc déliiiir des orientations
.
de la revue à mi-parcours et les
à partir des priorités uatiwates et

Huit (8) commissions rég:oilales
travaux d’élaboration du plan
régionales en matitire de politique
correspondant aux 8 zones agro-
stratégique, des activités scientifi-
de recherche agricole. de pro-
écologiques identifïecs : cinq (5)
ques ont marqué l’année 1995.
grammer.
d e cwrd~~nncr. d e
commissions thémati.lues (produc-
Celles-ci ont été menées dans le
synthétiser et de finaliser I~ensem-
tions animales. prod!.itions végétales.
productions halicutiques. productions
cadre de I’organisatioll définie ci-
ble des travaux entrepris. II s’est
forestières, politique agricole et socio-
après et ont abouti il de nombreux
appuyé pour cela sur le travail des
économie: neuf (9) commissions de
résultats que II(~I’\\ présenterons
différentes instances de pros-
développement sectoriel (vaccins.
dans le présent !.~pport par Direc-
pective et de planification straté-
semences. information scientifique et
tion de recherr’l
gique suivant iii1 processus ittkatif.
technique. infrastructures et équipe-
dynamique et interactif‘ (comités.
ments. informatique. Direction géné-
rale. testes réglement:lires,
ressources
humaines)
Rapport Ann ue! - 1995

L’organisation
( IsKA : ut1 cuitil ;I~I service du monde paysan)
I ,a gcution th tcn’oirs par les cotnmunautés de base avec l’aide de la recherche et

tic la \\ ulgnrisation
Kapport Annuel - 1995
I 0

L’organisation
2. Direction des Recherches sur
I’ISRA en
1995 présenté ci-
les Cultures et Systèmes
dessous.
L’organisation
Irrigués (DRCSI)
L e B u r e a u d’Analyses Macro-
3. Direction des Recherches sur
Economiques (BAME) et l’Unité
les Productions et la Santé
d’Information et de Valorisation
E n 1995, I’ISRA était organisé Animale (DRPSA)
(1 ]NIVAL) complétaient I’organi-
en cinq (5) Directions de
sation de la recherche à I’ISRA.
recherches auxquelles étaient rat-
4. Direction des Recherches sur
tachés les centres oii cl!,zs avaient
les Productions Forestières
En outre, l’Unité de Traitement
des activités dominantes ou
(DRPF)
des Images Satellitaires (UTIS,
exclu-
sives :
domicilié au CRODT) et l’Unité
5. Direction des Recherches sur
de Recherche Commune en Cultu-
1. Direction ,IC~ Kccherches
les Productions Halieutiques
re In Vitro (URCI, domicilié au
WI
les Culte l’~hs et S-stèmes
(DRPH)
centre ISRA/ORSTOM de Dakar-
Pluviari f I)R(‘SP)
Bel Air) constituent deux grands
Les centres rattachés aux différen-
outils pour les activités de I’ISRA
tes Directions de Recherche sont
qui y sont liées.
donnés dans l’organigramme de
Rapport annuel - 1995
II

Les résultats scientifiques
des Directions de Recherches
et du BAME
contient :
Dirrrtion dc4 Rcrhcrchr~
4nr Ir\\ (‘nltnrrs rt S!stZnlrs
Direction des Recherches sur les Prnductions
lrriguk. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
Forestieres
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 3
Direction drs Rcclurcht~~
w r Irs (‘nltnrrï cl Sjsl+mcs
Directinns
des Recherches sur les Prnduetions Ilalieutiquer....63
Plnvian\\ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
21
Hureau d’Analpes Macro-Econnmiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Dirertion
des Rrrhcrrhr~ w r Irï I’rc~dnrlionn
cl la sant6
Animale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10
Rapport annuel - 1995
I?

Direction des Recherches sur
les Cultures et Systèmes Irrigués
Rapport annuel - 1995

Dispositif scientiique
de la Direction des Recherches sur les Cultures et Systèmes Irri@s (DRCSI)
Le Centre de Recherches Agricoles (CRA)
de Saint-Louis
Saint-Louis,
BP 240
Téléphone:(221)961.17.51
Télécopie : (221) 961.18.91
Le centre de Saint-Louis (21 ha), créé en 1985 est doté d’un jardin d’essais et de quatre (4) stations
expérimentales (Mi01 avec 20 ha, Fanaye avec 20 ha, Niawoule avec 20 ha et Nianga avec 25 ha). De part sa
position géographique, il s’intéresse principalement aux recherches sur les systkmes de production irrigues et met
l’accent sur la diversiftcation des cultures, La prksettce dans la zone de I’ADRAO, de la MED et de nombreux
projets de développement ou autres ONG, OP, etc, a permis au CRA de Saint-Louis de développer de
nombreuses recherches collaboratives.
Le Centre pour le Développement de I’Hortkulture (CDH)
de Cambérène
Dakar - Cambkrene, BP 26 19
Téléphone : (221) 83506.10
Télécopie : (221) 835.06.10
C’est en 1972 que le Centre pour le Développement Horticole (40 ha) de Cambérène est créé. Il s’appuie sur la station
fruitière du Km15 (17 ha). Des recherches sur l’horticulture y sont menées en plus d’activités de production de semences, de
prévulgarisation et de formation de techniciens de l’horticuhure. La recherche horticole à I’ISRA s’est révélée très efftciente
et a produit de nombreuses innovations destinées à la filière horticole. Les acquis sont importants sur les techniques
cultnrales (calendrier culturel et techniques de pépinières) et les techniques de production et de conservation. En matière de
s&ction, la création et l’introduction de plus de 3000 variétés améliorées d’espèces maraîchères adaptées et résistantes aux
maladies et ravageurs est uu des points forts des activités du CDH. En matière de défense des cultures, l’inventaire et l’étude
des principaux ravageurs et maladies ont petmis de développer des méthodes de lutte appropriées largement diffusées auprès
des producteuts. La création d’une banque & données de commercialisation de produits maraîchers (organisation des
marches, compréhension des circuits de commercialisation des produits et processus d’élaboration des prix) a été très utile
aux difkents acteurs de la tïlière. II est à noter également l’essor considérable constate en sélection variétale et huitière qui
a abouti a l’obtention d’un patrimoine variétal très riche d’agrumes, de bananiers, & manguiers, de papayets. La formation
et l’élaboration, la production et la distribution de documents techniques et didactiques (fiches techniques) se sont faites en
direction du déveioppement.
Ramxx-t annuel - 1995
14

Les résultats scientifiques de la DRCSI
Gandiol de 6,44 t/ha a été plus im-
masse des bulbes, des feuilles et
Cultures et Systèmes
portant que celui du blanc d’Egyp-
des racines. Ces effets dépressifs
te (2,I2 t/ha).
sont accompagnés d’une diminu-
Irrigués
tion de l’accumulation du K et une
Oignon
augmentation du Na et Mg au
niveau des bulbes. Au niveau des
ltinkraire technique. Des essais
racines,
La diminution du taux
Cultures horticoles,
d’itinéraires techniques permettant
d’humidité est manifeste avec
maraîchères et fruitières
la culture de l’oignon en saison
l’augmentation de la salinité du
chaude et humide ont été menés au
sol.
Ail
CDH. Les résultats ont montré que
le semis direct est une opération
Iliduiws lrchniqcfi~.~. Des études
culturale à proscrire durant la sai-
sur le calendrier cultural ont
son considérée. Seul le semis en
Sdection variétale. Vingt (20) gé-
, . .\\
montré que le mcillcur moment de
pepmiere
suivi d’un repiquage
notypes de pomme de terre, issus
plantation de l‘ail se situait du 15
peut être considéré comme une
de croisement et sélectionnés ~OUI
novembre au 15 dccembre pour les
méthode de propagation valable.
leurs performances (cycle de WI-
trois (3) varictes testées Mali,
Les variétés Rouge Espagnol (la
ture inférieurs à 90 -jours, adapta-
Gandiol et blanc d’T:gyptc. Pen-
plus performante) et Yaakar ont
tion à des températures supérieu-
dam cette période. la germination
donné les meilleurs résultats pour
res à 20°C et à des conditions de
est signiticativement améliorée et
les critères choisis (nombre de
jours longs,
et production su-
les plantes sont moins seiisiblcs
feuilles et hauteur des plantes pour
périeure ou égale à 300 g/plant de
aux malaclies cr~pto,~amiques (fu-
la croissance végétative, nombre
leur génération antérieure), ont été
sariose. alternariosc) e t aux ntta-
de bulbes par parcelle, poids
testés eu culture hâtive en 1995.
ques d’insectes (thrips). En outre,
moyen d’un bulbe, diamètre
Les résultats ont montré que les
il est apparu que la variété du Mali
moyen, rendement parcellaire pour
génotypes issus des croisements
testée répondait plus aux condi-
les critères de rendement). Le taux
Atzimba x DTO 28 et les clones
tions climatiques clcs Niayies grâce
de germination a été faible dans
0370 issu du croisement de CFK
à son développement végétatif, à
l’ensemble avec 34,5% en moyen-
69.1 x LT7, 0883 et 0208 issus
son cycle plus court ct à ses bulbes
ne pour toutes les variétés testées
du croisement de Serrana x TS3,
plus gros. Elle est suivie pour ces
dom Yaakar, Agrifound light red
étaient les mieux adaptés aux
critères par la variete locale du
et Rouge Espagnol qui se sont
conditions de culture rencontrées
Gandiol et par Ic blanc d’l$pte.
pourtant le mieux comportées. La
avec des taux d’occupation de
reprise après repiquage a été dif-
100%. Toutefois, les croisements
L’effet de la fumure organique et
ficile. Toutefois, Rouge Espagnol
Atzimba x DTO 28 ont été
minérale sur la production de l’ail
s‘est mieux comportée avec LIII
supérieurs aux autres croisements
a porte sur la vnricté du (jandiol et
taux de reprise de plus de 90%
pour l’adaptation aux conditions
le blanc d’l&pte. La fumure
suivi de Yaakar et de Agrifound
de culture rencontrées et plus pro-
organique dccomposée partielle-
light red (61%). Les rendements
ductifs pour le nombre moyen de
ment n’a pas eu d‘cffct net sur Ic
obtenus ont été de 25 t/ha pour
tiges par plante (3 à 5 tiges). Par
développement
véyélat il‘ de la
Rouge Espagnol repiqué qui sem-
ailleurs,
le nombre moyeu de
plante et sur Ic rcndcment. C’cpen-
ble la variété la plus adaptée à la
tubercules par plante a été assez
dam. il a Cte c~hser\\ c que sa prc-
période chaude et humide et ce
élevé pour l’ensemble des clones.
sente dans le sol jouait un grand
malgré un cycle végétatif relati-
Toutefois, il convient de noter
role dans I‘nméliol~atio~l dey quali-
vement long. Ils ont été de 1 l,33
qu’une bonne partie de la produc-
tés pli~sico-cliiiiiiclucs du sol. 1.a
t/ha pour Yaakar repiqué.
tion a été constituée de grenailles
fumure minerale a eu un effet
représentant 36 à 80% des tuber-
significatif sur le <I~\\~elol~l~cmellt
1!#2l & Iu sdinité. Une expéri-
cules. Les clones OI 6 1. 0883,
végétatif et sur Ic rciiclemeiit de
mentation menée au CRA de
00 15, 0208 et 0072 se sont avérés
l’ail. l,‘application tic 170 hg de
Saint-Louis a montré que la sali-
les plus performants avec 75% de
fum tire
1 O - I O-20 par l1ectare 3
nité du sol provoquait des effets
tubercules de calibre supérieur à
augmente Ic rendcmcm tic 300,
dépressifs sur la culture de la
35 mm. Au total. quatre (4) clone
environ pour les tlcu\\ (7) \\ ariétes.
variété d’oignon PU.~ red, avec
ont présenté une production de
Le rendcmcnt dc l’ail local du
une diminution significative de la
tubercules dont 25% est commer-
Rapport annuel - 1995
1s

Les résultats scientifiques de la DRCSI
cialisable (calibre supérieur à 45
femelles ont une longévité supé-
de Jaxatu tolérantes aux acariens a
mm). Ce sont les clones 0276.
rieure aux mâles (13 jours contre
été réalisée. Les lignées 10, 16 et
0883, 0015 et 0208. II a etC notk la
8 ) à 20,YC d e t e m p é r a t u r e
18 o n t c o n f i r m é l e u r b o n n e
supériorité des clones issus des
moyenne journalière et à 58%
tolérance aux acariens avec un
croisements Serrana x ‘TS? (0883.
d’humidité relative moyenne.
rendement supérieur au témoin
0 2 0 8 ) e t Atzimha x WI‘0 2 8
Dans les mêmes conditions, les
(Keur Mbir Ndaw). La lignée 10,
(0015) par rapport il AVRDC
femelles accouplées pondent envi-
avec ses fruits attrayants et de gros
1287-l 9 dom sculenum 76% clc la
ron 92 œufs au cours de leur cycle
calibres, a suscité l’engouement
production est conlmercialisablc.
vital taudis que les femelles non
des paysans.
Enfin, les clones testes ont tous eu
accouplées ne pondent que 24
un cycle de culture infericur ti 85
œufs qui ne donneront pas nais-
Entondogie. La foreuse des fleurs
jours. Les clones i4sus cl11 crclise-
sance à des larves. En ce qui
de jaxatu a fait l’objet d’un étude
ment CFK 69. I 1 L.‘l‘7 ct le clone
concerne les possibilités de lutte
en 1995. II s’agissait plus par-
0055 issu de Atzimha s DYO 28
intégrée, des tests de protection
ticulièrement d’étudier l’évolution
ont pu accomplir I~~II. cycle en
chimique avec des feuilles d’Euca-
démographique des populations de
moins de 75 jours. leur c~~nterant
!lpa, de f,ul~tunu c’mmu et avec
Scrohipulpa ergusimu Meyr. Les
une aptitude pour la culture tar-
de l‘ail ont été réalisés sur des
résultats ont montré que l’insecte
dive.
tubercules de pomme de terre. Les
nuisible est actif toute l’année cau-
pertes ont été supérieures à 50%
sant des pertes qui varient entre 24
EIllolllolo‘s.pcJ. I.‘~tllllc de I’~volll-
après quinze (15) *jours à I’excep-
et 100% selon les saisons. Les pics
tion spatio-temporcllc des popula-
tion du traitement à I’Eucalyptus.
de populations ont été observés de
tions de la teigne (Plltorimwu
D^autres techniques de lutte inté-
mai à août tandis que les plus bas
o~~~~lrlltr) de la pc~mmc dc terre
grée sont à rechercher.
niveaux ont été enregistrés entre
a été nier& en 1995. I,es obser-
octobre et décembre. La tempé-
vations ont montré un6 intense
Jnxntu
rature et le parasitisme des larves
activité du cltipr~tlatcur durant la
sont apparus comme étant des
période chaude dc Irtai ri août. La
si;lcction wri~tak. A p r è s I’éva-
facteurs conditionnant le dévelop-
pluie a une inllueirce negative S~I
luation de l’incidence des acariens
pement du ravageur.
le développement de I‘insccte en
sur la production du jaxatu
milieu réel et en station. DC plus. il
(L%hnun~ uitrcrocarpor~),
il a été
Tomate
est apparu qu’un nombre impor-
observé que les pertes de produc-
tant d’ennemis naturels (parasi-
tion des lignées tolérantes pou-
SL;lection ~wiétale. Des études ont
toïdes. nPmatotles entollloplln~es)
vaient aller de 1 à 50% et jusqu’à
porté sur la production et la
contribuent a freiner la pullulation
100% dans le cas des I ignées sen-
productivité de nouvelles lignées
de I’insectc nuisihlc. II est ressorti
sibles. Afin d’améliorer I’eff’icaci-
de tomates d’hivernage. Une ~JOLI-
de cette titudc que Ics prcmicrs
te des mécanismes de tolérances,
velle variété (Inra-Antilles) a été
semis de lxm~~w de terre coïn-
deux variétés de -jaxatu (Inra et
évaluée
en
comparaison
aux
cident avec ~III~ faible densite des
Kabrousse) ont été évaluées pour
variétés AVRDC lignée 19, Xina
populations de 1). o/~~~/~~//tr. Par
servir de géniteurs. II a été montré
8-4-l-l 1 et tomate cerise). Les
contre la pression parasitaire est
que la *variété lin-a présente une
résultats ont montré que la variété
plus forte sur Ics cultures tardives
meilleure tolérance aux acariens et
Inra-Antilles était plus tolérante
qui ont nécessitk une surveillance
qu’elle est plus productive que
aux attaques de chenilles, de
et une prnlection plus accrues.
Kabrousse. Par contre, ses fruits
nématodes et d’autres ravageurs
(30 à 25 g) sont d’un poids infé-
que les trois autres variétés. De
Des données sur I;I biologie et les
rieur à ceux de Kabrousse (105 à
plus, celle-ci, à production rela-
possibilités de lutte integree contre
1 10 g). Des croisements ont été
tivement faible, s’est montrée pré-
P. O~JI’C’II/C~//L~ ont pi etrc rccueil-
effectués entre Kabrousse et Sox-
coce et à fruits de calibre supé-
lies. Concernant la biologie de
na. entre Lignée 18 et Keur Mbir
rieur. Compte tenu de ses bonnes
l’insecte. dans ICS conditions de
Ndaw et entre Lignée 10 et 18. Les
aptitudes à l’hivernage et de son
laboratoire. 5011 c!clc v ital est de
hybrides obtenus feront I’ob.jet de
gros calibre, Inra-Antilles a été
30 jours à 7O.S“t‘ cl tic 75 joui.5 ii
sélection en F2.
utilisée comme géniteur pour amé-
23.7”C. I.es e+rienccs menecs
liorer les lignées de tomate d’hi-
sur les iiidivitlur nori nlimcnles h
Par ailleurs. une évaluation en
vernage. Des croisements avec
leur naissance ont montre que Ics
milieu paysan de nouvelles lignées
Xina et AVRDC lignée 19 ont été
Kaunort annuel - 1995
16

Les résultats scientifiques de la DRCSI
réalisés et des Ii-hridcs FI obte-
nématodes. Cependant. aucun effet
été menée à Fanaye et Ndiol. En
nus.
agronomique de la diminution de
contre saison chaude, aucune dif-
I’infestation par les champignons
férence significative entre doses et
Une autre étude a port6 sur la
n’a pu être mis en évidence sur les
entre variétés n’a été mise en
sélection massale de lignées de
composantes de rendement de la
évidence. L’interaction doses x
tomate d’hivernage. produisant des
tomate.
variétés a été significative au seuil
fruits de gros calibre. dans la
de 10% en hivernage. Même si
population tomate de Mboro. Neuf
l’étude n’a pas permis de mettre en
(9) pieds ont ét6 st-IectionnCs ~OUI
évidence une dose optimale de
constituer des têtes dc lignees.
Entomologie. Les études entrepri-
semis, les résultats obtenus sem-
Deux d’entre em sont caractérisbs
ses sur les mouches de cucurbita-
blent montrer que si I’enherbement
par le gros calibre de leur fruit
cées ont révélé la présence de
est maîtrisé en zones salées, de
(100 à 200 g) et les autres pou1
quatre espèces dans les écosys-
petites doses suffisent pour obtenir
leur productivite (:b 2 hg/pieds).
tèmes. Ce sont Diducus vertebru-
de hauts rendements.
III~, D. ciliatus (la plus fréquente et
Un troisième essai a consisté à
préférant la courgette et le nadio).
Par ailleurs, une étude compara-
sélectionner des li+es de tomate
D. jiwntulis (préférant le concom-
tive du semis à la volée et du
pour la résistance au ‘1-Y l.c’V
bre) et D. longi.wj~lus (nouvelle
repiquage sur la variété IR 13240-
(Tomato Yellu\\v 1.~11‘ C‘ud Virus).
espèce inventoriée, inféodée au
108 (Sahel 108) a été conduite à
Huit (8) lignées de tomatt issues
Paftan - C’ulotropis procera - pré-
Fanaye. L’analyse de la variance
de la population Chepertylcv 92 en
férant la pastèque et le melon). II
des données obtenues a indiqué
provenance dc I’INRA - France
est apparu que les cucurbitacées
une différence significative de
ont été testées. Toutefois. le faible
cultivées sont plus attaquées que
rendement au profit du semis à la
taux d’infestatiw par le TY l.CV
les plantes hôtes sauvages. La
volée.
enregistré ii’3 pas permis un bon
yombe (Coccinu grundis) est la
criblage de gtnotypes résistants.
moins attaquée de toutes. Parmi
Protection des denrées stockées
toutes les molécules chimiques
Enfin, une évaluation CII milieu
testées, seut le CCPMC a eu un
Insecticide de synthése. Des tests
paysan de quatre nouvelles lignées
effet insecticide avec un niveau de
d’efficacité de trois (3) doses de
de tomate d’hivernage a montré
protection de l’ordre de 7 1%.
PRIMEX (cyperméthrine -t mala-
que les lignées 4 et 33 étaient plus
thion) ont été réalisés sur quatre
productives que les lignées 53 et
espèces d’insectes ravageurs des
62. La lignée -! présentant des
Cultures irriguées
denrées stockées. Les résultats ont
fruits de calibre supérieur a suscité
montré une tendance générale
l’intérêt des paysans de la région
Riz
d’augmentation de l’efficacité en
de Louga.
fonction de la dose et de la durée
AmViorution vurit;tule. Une gam-
d’exposition du PRlMEX, avec
Nénwtologic. IJne étude de lutte
me de variétés supérieures aux
une réponse variable d’une espèce
intégrée contre les nématodes a été
témoins tant pour leur rendement
à l’autre. Callosobruchus macula-
menée au CDH. C‘est ainsi que la
(variétés à cycle moyen) que pour
tus s’est avérée l’espèce la plus
combinaison d’un support de
la combinaison précocité/produc-
sensible avec une mortalité de
culture (compost issu des déchets
tivité (variétés à cycle court) a été
96% dès 48h d’exposition à la plus
de panse) avec u11 champignon
obtenue dans les conditions de la
faible dose. Dans les mêmes
nématophage (cinq isolats diff&
station expérimentale de Fanaye
conditions, Tribolium custuneum,
rents) a été testée comme méthode
dans la moyenne vallée. Les cinq
l’espèce la moins sensible, a
de lutte contre le dfveloppement
(5) variétés supérieures pour les
présenté une mortalité de 36% à
des nématodes. En outre. son effet
critères précédemment définis ont
peine après 72 h d’exposition à la
sur le rendement de la tomate
été retenues pour subir des tests
plus forte dose. Les deux (2)
(variété AVRDC lignee 19) a été
d‘adaptabilité en milieu réel.
autres espèces testées, Sitophilus
évaluée. L’analyse statistique des
zeumais et Oryzaephilus nwrcator
résultats a montré qu‘un traitement
ltinklires techniques. Une étude
ont montré une réponse intermé-
avec les isolats fongiques 93S7 et
de la dose de semis (40, 60, 80,
diaire entre ces deux extrêmes. Les
93S5 entraîne une diminution de
100, 120, 140 et 160 kg/ha) de
résultats sur la toxicité des trois
I’infestation des racines par les
deux (2) variétés (IKP et Jaya) a
(3) doses testées ont indiqué une
Rapport annuel - 1995
17

Les r&ultats scientifiques de la DRCSI
efficacité marquec B partir de la
sais, il a été établi la toxicité : du
50 m de céleri et de cresson (32%)
deuxième et surtout la troisitime
cortex des racines de B. senep-
qu’après 50 m de cresson et de
dose. Cette tendance est d’ailleurs
leFuis (CL50 de 0,38 g/l pour C.
cana (23%). L’évolution de la
confirmée pal les données de
muculutus et de 0.75 g/l pour R.
DC0 a été noté suivant les sé-
l’émergence de la descendance qui
dominica). des feuilles de 0. hasi-
quences présentes dans les goulot-
ont montré une trt;s nette r&iuction
licwn (CL50 de 12.2 g/l pour C’.
tes en termes de concentration et
du nombre d’adultes FI aus doses
mac’ul~rtus) et des feuilles de &p-
de flux moyens. Les résultats ob-
D2 et D3. par rappor1 nu fémoin
tis su~~veolen.s (CL50 de 5,63 g/l
servés ont montré de faibles abat-
non traité. L’analyse de la variante
pour C’. mtrculatus). Les résultats
tements de la DC0 en termes de
de la mortalité ~hscrvée sur les
d’essais en milieu paysan ont
concentrations. Les valeurs mesu-
différents traitements indique une
montré une excellente protection
rées sur cresson ont même indiqué
différence hautement significative
des graines grâce au stockage her-
de légères
augmentations par
entre les formules et les espèces
métique combiné ou non à I’utili-
rapport aux concentrations initia-
testées. Sur la bnsc des résultats
sation de B. senegalensis. Sur cette
les. II a été cependant noté un bon
obtenus, I’esp~riiiientation en mi-
base, une protection simple des
abattement au niveau du cana situé
lieu paysan du PRIMEX 2.75%
semences de niébé contre la
juste après la séquence du cresson
(cyperméthrine 0.75”,;, - ninlathion
Bruche, en combinant le stockage
et pour lequel d’assez faibles
2%) et du PRIMliX 3OG (cypermé-
hermétique en
fûts métalliques
quantités de Matières en Suspen-
thrine 1% - nialathion 2’!/6) a été
avec I’uti I isation de feuilles
sions (MES) et de boues ont été
proposée sur le nitihé ct le maïs.
broyées de B. senegalensis à la
observées dans les goulottes. En
Sur le niébé. l’observation des
dose de 2.5 à 5 g/l pourrait être
considérant les flux de DCO, il a
données de I’infestation active de
possible en milieu paysan.
été observé que le taux d’abat-
C’. nwc.zdulr~.s
a montré qic les
tement, après 100 m de goulotte,
deux (2) produits testés et le
est réduit de 34 à 40% variant
témoin de réf&ence (K-0’1‘~ IRINE
Gestion des ressources
suivant l’âge de la culture et la
PP2) assurent ii11 escellcnt contrô-
naturelles
nature des espèces. Concernant le
le de ladite infestntion par rapport
pH et la conductivité, très peu de
au témoin ii011 traité. t<n effet. le
variations ont été observées SUI
pourcentage de dPgâts n’a pas
ces deux (2) paramètres, quelles
dépassé 4,l% aprt’s deux (2) mois
Des recherches et études pour la
que soient les séquences de plan-
de stockage contre 65.5% pour le
valorisation
et l’assainissement
tes. Par ailleurs, l’évolution de
témoin.
des eaux usées ont été menées au
l’azote ammoniacal (NH,) et des
CDH. Les principaux objectifs
nitrates (NO,) a été étudiée.
Plun1e.s Li ef~~v iriwc~ticitke. Quatre
étaient (i) la valorisation d’espèces
L’analyse des résultats a montré
(4) plantes (Bo.sc*i<i .serie&msi,s.
maraîchères pouvant partiellement
un abattement relativement satis-
f+ptis .~IILI~~ILJII,~ et deus variétés
et avantageusement remplacer les
faisant sur 25 m de céleri (culture
d e Oci~litn~ hrksilic-um) o n t é t é
dispositifs d’épuration, (ii) la
de 4.5 jours). Toutefois, les réduc-
maintenues à la station de Ndiol.
réutilisation des eaux traitées à des
tions observées sont apparues, en
Les valeurs centrales et extrêmes
fins d’irrigation des cultures hor-
règle générale, relativement fai-
des concentrations létales 50
ticoles.
bles par rapport au système raci-
(CL.50) des différents organes (ef-
naire développé par la plupart des
fet fumigant des feuilles et fruits)
Quatre (4) espèces (cana, cresson,
espèces.
de B. sei~egdcrl.si,s ont été calcu-
céleri et cypérus), choisies pour
lées pour des espèces d.insectes
leur comportement végétatif et/ou
Des analyses bactériologiques ont
ravageurs des denrées stockées.
leur propriété épuratoire des ef-
été effectuées. Elles ont concerné
Pour les feuilles. les CL50 de
fluents, ont été utilisées sous plu-
essentiellement celles indicatrices
Sitophilus zemlds. d e Trilohitml
sieurs combinaisons de séquences
de pollution fécale (E. coli et
castuneum et de C’~lllo.sohr’lr~.hlls.s
dans des goulottes. L’analyse des
streptocoques fécaux). Des abatte-
muculutus ont été de 0.78. O,SS et
débits, suivant les séquences de
ments réguliers de concentrations
0,89 g/l respectivement. Pour les
plantes a permis de noter des
en colliformes totaux ont été ob-
fruits, elles ont été de 0.7 1, 1.09 et
réductions sensiblement différen-
servés suivant les séquences de
0,88 g/l. La CL50 de R/gzolwthu
tes des débits selon la séquence de
plantes traversées. II convient de
dotniniccl a été de 0.8 1 g/l pour les
plantes considérées. II a été noté
noter que l’évolution des concen-
fruits. Dans une autre s6rie d’es-
une réduction plus sensible après
trations est corrélée négativement
Rapport annuel - 1995
18

Les résultats scientifiques de la DRCSI
à une forte rétention en MES
adaptées à la zone à la place de la
dans la zone de Podor. Enquête/
quand l’encombrement racinaire
variété Fabula, ont été proposés.
diagnostic. Rapport d’étape sur
au niveau des goulottes est assez
De plus, l’intérêt de l’utilisation de
l’état des lieux. Document de
important. Ceci s’observe particu-
Barbary-plante sur la culture de
I’ISRA/DRCSI, 32 pages et an-
lièrement sur cana pour les colli-
tomate en irrigations espacées a
nexes.
formes totaux, sur céleri et cana
été montré.
pour les colliformes fécaux et sur
Kanté S., 1995. La gestion de la
cresson et cana pour les strep-
mécanisation du travail du sol
tocoques fécaus. Concernant la
Bibliographie
dans la zone de Podor. Effet du
capacité épuratoire des espèces, le
travail du sol sur l’implantation de
Cana a permis des abattements de
Ambrosino, M. et P.A. Seck. 1995.
la culture du riz. Document de
75 à 95% sur l’ensemble des
Stratégies conçues au Cap-Vert
I’ISRAIDRCSI, 25 pages.
paramètres bactériologiques. II en
pour assainir la filière horticole.
est de même pour le cresson (70 à
Bull. Régional de la FAO, no9
Ndiaye, J.P. et B. Barry. 1995.
95% d’abattement pour les para-
Octobre.
Fonctions de production, isoquan-
mètres bactériologiques). Quant au
tes et doses optimales d’azote, de
céleri, les taux d’abattement ont
Boivin, P., D. Brunet, C. Gasuel,
phosphore et de potassium pour
été de l’ordre de 20 à -1O”/o.
P. Zante et J.P. Ndiaye. 1995. Les
quelques cultures dans la moyenne
sols argileux de la région de
vallée du Fleuve Sénégal. In
Nianga-Podor : répartition, carac-
Nianga : Laboratoire de I’agricul-
Prévulgarisation et formation
téristiques, aptitudes et risques de
ture irriguée en moyenne Vallée
dégradation sous irrigation. In
du Sénégal ORSTOM. Collection
Des recherches sur l’introduction
Nianga : Laboratoire de I’agricul-
Colloques et Séminaires, pp 223-
de nouvelles espèces cm variétés
ture irriguée en moyenne vallée du
242.
de cultures maraîchères. sur le
Sénégal ORSTOM. Collections
transfert d’itinéraires techniques
Colloques et Séminaires, pp 67-8 1.
Seck, P.A. et M. Ambrosino. 1995.
ont été menées par Ic C’DH en
Identification de quelques pistes
collaboration avec Rodale Interna-
Diouf, M. et M. Diop. 1995. Fi-
de réflexion face aux problèmes de
tionnal et I’HORTIBAK.
ches de caractérisation des nouvel-
la filière horticole Mauritanienne.
les lignées de Jaxatu (Solunum
Bulletin Régional de la FAO sur
La technique des pépinières en
uethiopicum L.) et d’une variété de
l’horticulture, no9 Octobre.
motte a été transf&rCe au grou-
Solunum mucrocurpon.
pement féminin de Gade Khaye et
Tamba, A. 1995. L’intégration de
appliquée sur Ics cultures de chou
Diouf, M. et M. Diop. 1995. Etude
l’arbre dans les périmètres hydro-
(var. Marché de C’opcnhague) et
des possibilités de transmission de
agricoles de la vallée du Fleuve
de la tomate (var. Xina). Elle a
virus par les acariens sur I’auber-
Sénégal. In Nianga : Laboratoire
suscité l‘intérêt du groupement et
gine africaine. Bulletin de liaison
de l’agriculture irriguée en moyen-
lui a permis
de maîtriser la
FAO/CDH/ISRA.
ne vallée du Sénégal. ORSTOM.
confection des mottes avec la mot-
Collection Colloques et Séminai-
teuse, d’économiser des semences
Ka, A., M. Diop et M. Diouf.
res, pp IO7- 1 15.
et d’assurer une bonne protection
1995. Contribution à l’étude de
des plants. En outre. la protection
l’évaluation de l’incidence des
des pépinières de CIIOLI par 1111
acariens sur la productivité du
Réunions scientifiques
voile (Agryl P 17). rcwpla~ant le
Jaxatu (Solunum uethiopicum).
paillage. est une technique qui a
Mémoire de fin d’étude CDH/
Diouf, M. 1995. Recherche sur les
été aussi bien perC:uc.
ISRA, 49 pages.
légumes de type africain au CDH.
Atelier sur les légumes de type
Dans le département de Bakel. un
Dièye, M. 1995. Effets du sel sur
africain : stratégies de conserva-
protocole d‘accord entre le CD11 et
la culture de l’oignon : expérien-
tion et utilisation, organisé à Nai-
I’HORTIBAK n permis dc mener
ces sur le Pusu red. Document de
robi - Kenya, 28-30 Août 1995.
des essais de transfert de techni-
I’ISRA/DRCSI, 30 pages.
ques et des essais \\ari&tus. Un
Senghor, P.T., 1995. Contraintes à
calendrier cultural pour la tomate
Kanté S.. 1995. Gestion de la
la double culture du riz dans la
et le chou et des variétés de chou
mécanisation pour le travail du sol
vallée du fleuve Sénégal. Commu-
Rapport annuel - 1995
19

Les résultats scientifiques de la DRCSI
nication au séminaire organisé par
la Banque mondiale à Niamey du
8au 15 Avril 1995.
Senghor, P.T., 1995. Contraintes
au développement des rizicultures
pratiquées au Sénégal. Communi-
cation à
l’atelier ORSTOM/
CIRAD « Quel avenir pour les
rizicultures d’Afrique de l‘Ouest ))
organisé à Bordeaux-France du 4
au 9 Avril 1995.
Senghor, P.T.. 1995. Situation de
la formation des formateurs en
agriculture au Sénégal. Commimi-
cation au séminaire 0rganisC pal
I’ADRAO à Bouakt;-<‘cite d’lvoire
du 7 au 14 Juin 1995.
Ndiaye, J.P.. 1995. Gestion de la
fertilité des sols des plaines
irrigables au Sahel. Cas du delta et
de la vallée du tleuve Sénégal.
Communication à I’atclicr (( Riz
irrigué au Sahel. Perspectives poiii
un
développement durable )) orga-
nisé à Ndiaye-Sénégal du 27 ou 3 1
mars 1995.
20

Direction des Recherches sur
les Cultures et Systèmes Pluviaux
Kapport annur~ - 199.5

Dispositif scientifique
de la Direction des Recherches sur les Cultures et Systèmes Pluviaux (DRCSP)

Le Centre National de la Recherche Agronomique (CNRA)
de Bambey
Bambey, BP 53
Téléphone : (221) 97360.50 - (221) 973.60.51 - (221) 973.60.54
Télécopie : (221) 973.60.52
Situ& au coeur du Bassin Arachidier (région de Diourbel), le CNRA créé en 1962, est le plus ancien site (1921) de la recherche scientifique au Sénégal. Le CNRA
exé&te la grande majorité des recherches sur l’amélioration variétale et la cultuie de l’arachide à I’ISRA Toutefois, il mène aussi des activités sur les cultures
vivrières (mil, sorgho, niébé) en rotation avec l’arachide. En outre, l’agronomie, I’agropédologie, l’entomologie et la protection des denrées stockées sont des
disciplines -tes au CNRA. Le centre couvre une superficie totale de 650 ha et s’appuie sur le PAPEM de Ndiémane (12 ha, région de Diourbel), les
PAPEM de Thilmakha (9,6 ha), Bandia et Rof (20 ha) dans la région de Thiès, et sur les stations & Louga (27 ha) et Thiénaba (10 ha). En outre. le CNRA abrite
le CERAAS avec lequel il développe des recherches sur la résistance et l’adaptation des plantes à la sécheresse.
Dakar
Le Secteur Centre Sud (SCS)
de Kaolack
Kaolack BP 199
Téléphone : (221) 941.29.16
Télécopie : (221) 941.29.02
Créé en 1978, le centre de Kaolaçh (10 ha)
est doté des stations de Nioro du Rip (115 ha)
et Darou (62 ha). Quatre (4) PAPEM
renforcent ce dispositifpour les essais
multilocaux (Sonkorong avec 20 ha, Boule1
avec 50 ha, Keur Samba avec 10 ha et Keur
Matar avec 100 ha). Les préoccupations
majeures du centre concernent la gestion des
ressources naturelles et plus particulièrement
Centre de Recherches Agricoles (CRA)
la protection et la conservation des sols.
de Tambacounda
I’agropédologie, I’agroforesterie et
l’intégration agriculture/élevage.
rambacounda BP 2 11
TCl+honcXt%copic: (221) 98 1.12.78
LX CRA de Tambawunda est le plus ricent des centres qui
constituent le réseau fia-chues de recherche à I’ISRA CG
en 1986. ce centre constitue le dispositif central (2 ha) autour
1
Centre de Recherches Agricoles (CRA)
duquel s’articule les PAPEM de Missarah ( 17 ha) et de
de Djibélor
Macacoulibanta (15 ha). En outre. il est doté d’une station à
Djibélor, BP 34
Sinthiou Maléme (64 ha). De par sa situation géographique et la
préstnce de la SODEFITEX à Tambacounda. les activités de
Téléphone : (221) 991.12.05
Télécopie : (221) 991.12.93
recherche menées au CRA. depuis sa création. ont. en grande
partie. été consacrées au coton. Celles-ci donnent d’ailleurs
Le Centre de Recherches Agricoles de Djibélor est situé en Basse et Moyenne
I’ex~mple
d’une recherche appliquk bien liée au &veloppenwmt
Casamance en zone guin&nne s&he (région de Ziguinchor). Il a été créé en
et produisant des variéti, des formules d’engrais. des produits et
1967 pour mener des recherches sur le riz pluvial et de mangrove (amélioration
des techniques de protection des cultures. Lzs prioritk et
variétale salés, techniques culturales et défense des cultures). IR centre (76,5 ha)
opérations do recherche se sont por&s sur la sélection et
est doté (i) d’une station forestière (3 ha) où sont menées des activités en
l’amélioration variétale. l’agronomie et la pbytotechnie et entïn
arboriculture 6uitière et en agroforesterie ; (ii) d’une station expérimentale à
l’entomologie. En matière de génétique cotonni&e. la recherche
Séfa (450 ha) ; (iii) du CRO (Centre de Recherche Océanographique) de
agricole a mis l’accent sur l’augmentation du rendement
Boudody (0,2 ha) et de Katakalousse (20 ha) permettant des recherches sur les
agronomique. du rendement à l’égrenage. et sur l’amélioration de
productions halieutiques continentales) et (iv) de 960 ha de terrains bois&.
la qualité de la fibre. En outre. en collaboration avec la
SODEFITES, l’intégration agriLulture/élevage est un important
volet des recherches développées au CRA de Tambacounda (mise
au point d’étables tinnières. complémentation alimentaire. etc).
Ratmort annuel - 1995
2 2

I.es résultats scientifiques de la DRCSP
rapport aus témoins 38-206 et
valeur sur le plan du rendement,
(il-1 1 19-x.
Cultures et Systèmes
de la nouvelle variété pour la zone
centre. Fleur Il. Par ailleurs. qua-
Pluviaux
I ~wic~lc3 Lj C:\\*C~C~ fri’s L’OU~~ (80
tre (4)autres variétés sont apparues
,joiw,sl. Des essais ont été réalisés
intéressantes. à savoir : d’une part
cn station à Bambey sur des
55- 1 13 et US 83. remarqués aupa-
lignies issues de sélection généa-
ravant et. d’autre part. 55-l 18 et
Arachide
logiques (croisement spontané et
SR l-27. Ces quatre (4) variétés ne
rétrocroisement de 55-437 - té-
présentent cependant pas de grai-
moin de productivité - sur Chico -
nes aussi grosses que celles de
gPnitcur et témoin de précocité -.
Fleur 11 du fait de leur précocité.
ct \\.ariétés introduites du Burkina
En effet. la taille des graines et le
I:aso). Les essais ont été récoltés à
niveau de maturité qui ont été
80 jours et ont permis de distin-
observés sur les trois (3) variétés
guer clairement deus (2) variétés
US 83. SR l-l et SR l-2 ont per-
55-138 et 55-l 14. De plus, en
mis de supposer qu‘elles pour-
1995. la sélection généalogique
raient boucler leur cycle en 80
par rétrocroisement a été poursui-
-jours dans des conditions d’ali-
k ie.
mentation bydrique limitantes. En
outre. S46 et S45 qui ont montré
Vingt sept (17) IiyiiCci cl \\ aritit&
,-lrtrchide prkocc rl le.vIs wri&
1111 bon niveau de maturité et un
dont la plupart ~III au nl~~ins u11
Itnis rru~liiloctrus. Les résultats
poids de graines supérieur à 40
parent sPlcclioiiiit2 au Stiri+aI ont
concernant les niveaux de densités
grammes.
sont apparus globale-
été testées, C’crtainch d’crilrc clles
s fumures requis pour une meil-
ment comme les meilleures varié-
o n t montre uiic toli.raiicc A l a
leure expression du rendement de
tés du Botswana. Enfin, un test
cercosporiosc
d’on des rcndemcnts
la variété GC 8-35 ont montré que,
physiologique de sélection en
en fanes relati\\ cmctll clc\\,k. I x5
dans la région de Louga, une forte
vraie grandeur sur une partie du
analyses tic rkoltc 01iI rti\\ A! que
densité. minimum 220000 pieds
matériel végétal en sélection (l/3
l
a
matiiritti Ctilil lrC;S hNllle.par hectare (30x15 cm) et 100
des familles à cribler dans le cadre
Cependant aucuw tlc~, ligntics n’a
hg/ha de NPK étaient les meil-
de la création de la troisième
été plus prticocc qiic I~‘lcur I I cl
leurs. Par ailleurs. il est apparu
population issue de la sélection
55-437. 1,~s reiidemcnts en gous-
que. dans les sols trtts pauvres
récurrente) a été mis au point.
ses de Fleur 1 1 ont titti tifnlcmcnt
associés à la pluviométrie défïci-
supérieurs
il ceux tics lignées
taire de la station de Louga, même
Pitytntechtie
testées.
la variété de 80 jours CC 8-35 ne
peut assurer une maturation cor-
Densité de semis de FIeur II. Les
P a r a i l l e u r s . clcs ligiii‘cs trL;s
recte sans engrais. Les essais
meilleurs rendements ont été ob-
prometteuses du poiiit de 1 ue de la
variétaux ont montré à Louga les
tenus avec les densités de semis
dormante o n t ctti iclcnti tities.
mêmes caractéristiques que l’essai
les plus fortes (40 cm entre les
Certaines de ces liyiitics. dont l’un
itinéraire
technique (rendement
lignes). LTécartement de 15 cm
des parents est t&ur I I ou 55-437
très faible et maturation incom-
entre les pieds sur une même ligne
ont même montrti clcs taui de
plète). Les résultats de l’essai de
a permis de garantir une bonne
germination tant au champ qu’au
Pakhi Kébé (milieu paysan) ont,
intensité florale et une qualité de
laboratoire inférieurs h ceux de 73-
quant à eux, fait apparaître que la
production (poids de 100 graines
30. la variété dormanle \\,tilgirisPe.
variété de 90 jours, Fleur II don-
et rendement au décorticage éle-
nait les meilleurs rendements mais
vés) homogène. Compte tenu des
Enfin. des essais multil~~caus ont
présentait une maturation incom-
possibilités de stress bydrique, du
permis de dti‘celcr Ics lignées
pléte.
faible niveau de fertilité des sols et
PC79-79 pour l’arachide d‘huilerie
du coût des semences. il a été
e
t
H75-0 ~OUI I‘aracllide d e
?‘micW pll~,siol(,giyuenlent
udup-
recommandé de semer à 50 cm
bouche. Ces lignées ont confirmé
I&F ù Iu s&hems.se. Les essais de
entre les lignes. Le disque 30 crans
leur bon comportement (rende-
variétés physiologiquement adap-
(8,5 mm) s’est montré le mieux
ments en gousses et fanes) pal
tées à la sécheresse ont permis de
adapté à la taille des graines et a
mettre clairement en évidence la
permis d’obtenir une densité tbéo-
Rapport annuel - 1995
2 3

I.es resultats scientifiques de la DRCSP
rique de I50000 piedskI a\\ ec un
lité. f’ar contre. la protection pby-
du Carbofuran du marché et comp-
écartemeut dc 50 ci11 \\ Ii cm cl 70
tosanitaire complète a augmenté la
te tenu du mauvais comportement
kg de graines.
proportion de graines de qualité
du Cartap. le diarinon pourrait être
semencière. En seconde année.
retenu
comme
insecticide de
C’oiti~~~rt~tti,\\ott
rk~ l,.l<ti~r I I 1’1 53-
l‘analyse des densités a la levée et
substitution dans cette association
1 3 ; ht1.s ICI :011<> ( ‘\\‘l!. 1. (.juels que
leur evolution au cours du temps a
tertiaire.
soient le site con\\idt;rc et les \\ arin-
montré que la qualité des semen-
tions des conditions agroclimnti-
ces obtenues n’était pas directe-
Pcllii~ulqy
des .setltetlc~e.s. D e s
ques. la pr~~diictic~n
de Iàncs de
ment fonction de l’itinéraire tecb-
améliorations significatives ont été
Fleur I I a etti a11 mc>ins @Ile
nique pratiqué. Même si la levée a
apportées à la résine utilisée poui
sinon supérieure à celle dc la 35-
semblé être plus rapide pour des
le pelliculape. En effet. les résul-
437 alors que la lw~~duction en
graines issues de parcelles ayant
tats obtenus avec la nouvelle rési-
gousses a été stipcrieure dc faccw
bénéficié de tous les intrants, les
ne montrent de meilleurs échanges
significative dans lotis Ics tac (cil
karts ii’ont pas été significatifs et
entre la graine et le milieu esté-
moyenne, 995 hg/ba pour Fleur I I
leur intluence sur le rendement est
rieur. Par ailleurs, elle n‘oppose
contre 674 hg!bn pour SS-4.37).
restée limitée.
pas de résistance mécanique à
L’effet de la i’uiii~~rc inincrnle a
l’émission de la radicule. Toute-
toit.iours étc sigiiificatil dan4 la rc-
Une autre étude a porté sur I’in-
fois. il est apparu que l’absorption
gion de I>iourbel c~wtrairemtnt à
cidence des itinéraires techniques
d’eau pendant le procédé d’enro-
la région de I‘liiC;\\. I .a clunlitti
post-récolte sur la qualité des se-
bage/peIliculage entraînait I’en-
technologique (taillcl dc\\ graines
mences. En première année, parmi
clenchement du processus de ger-
de Fleur 1 1 u’est avcrcc remar-
les itinéraires techniques préconi-
mination d’ou un accroissement
quable. Le poids de 100 graines
sés. le tri sévère des graines a
sensible de la vitesse de germina-
tout venant et celui dc I(l0 bonnes
donne les meilleurs résultats. II a
tion. Cet accroissement a montre.
graines (53.6 9 cc~ntre .3-l.8 g peut
augmenté
significativement le
cependant. la particularité d’être
55-437 en nin~cnne) a Cte signifi-
poids moyen de 100 graines. suite
très éphémère. En effet. au bout de
cativement supérieur pour Fleur 1 I
à l’élimination des graines im-
48 Il pour la Fleur 1 1 et de 40 Il
dans tous Ics cas. C‘c rcsultat laisse
matures. attaquées ou moisies. En
pour la CH 1 19-20, les graines I~II
supposer une valorisation possible
seconde année ( 1995). le semis des
traitées ont atteint LIII taux de ger-
de cette dernic’rc vnricté sur le
graines sélectionnées par triage en
mination équivalent aux graines
marché de l‘arachide de contiserie
1994 a permis une meilleure levée
pelliculées. L’initiation prématu-
plus rémunérateur que celui de
(supérieure ou égale à 10%). Des
rée du processus de germination
l’huilerie. De plus. lkur I I a
rendements gousses et fanes supé-
n’a donc aucune incidence sur la
montré une aussi bonne adaptation
rieurs par rapport aux semences
vitesse de levée au champ. C’est
aux pratiques l’a? wuncs que Ii~
non triées ont aussi été obtenus.
pourquoi,
un séchage rapide et
variété 55-437. Des esperimenta-
complet des semences après enro-
tions de confirmation sont en
Technologies pst-récolte
bage et pelliculage a été préconisé
cours dans le but cl‘envisngcr le
pour éviter tout risque de germi-
remplacement de 55--l-37 par Fleui
Ttwikwtcttl des setttettc’es. Un pro-
nation avant le conditionnement.
1 1 dans la zone (‘NISA
duit de substitution au GRANOX
(fongicide/insecticide couramment
L’efficacité de la technique de
utilisé) a été recherché. Sur quatre
protection des semences préalable-
(4) traitements testés, seul le TBC
ment enrobées avec du GRANOX,
Proihtcliott.~ dc ,~~~tttvtx~o.~ vtt tttilicrt
(Tbirame 15% - Bénomyl7% - Car-
par pelliculage des graines à la
p~!$wrn. L’influence des conditions
bofuran 10%) s’est montré équiva-
résine a été testée par I’ISRA. Les
cle culture 5111’ la qualite des se-
lent au GRANOX en bonnes
résultats ont montré qu‘à la levée
mences récolt& a ctc titudicc. I-es
conditions de levée. La bonne
au
champ.
l’efficacité de la
résultats ont montré rluc I’itiné-
efficacité de l‘association fongi-
protection est identique quelle que
raire tecliiiique préc~niisé (apport
cide Tbirame-Bénomyl a été mise
soit la dose de GRANOX appli-
de fumure et trnitcmeuts pbyto-
en évidence. Elle peut être retenue
quée avant pelliculage et compara-
sanitaires cn
déhlil
de
l$cle)
comme élément de base pour !a
ble à la méthode traditionnelle
permet de favoriser. en premiere
formulation d’un produit de pro-
(poudrage des semences avec
année. la prod uct ioii de gousses
tection des semences. Dans la
0,2% de GRANOX). Par ailleurs,
sans toutefois amcliurcr leur qua-
perspective d’un retrait probable
la dose de GRANOX appliquée
Rapport annuel - 1995
24

Les résultats scientifiques de la DRCSP
avant pelliculage n’a pas eu d’effet
rendements compris entre 1500 kg
Par ailleurs, dans le but d’incor-
significatif sur le pourcentage de
et 2000 kg/ha. Les lignées ont été
porer le caractère de résistance au
levée. Ainsi. dans les conditions
très intéressantes sur le plan de la
PTY+ de variétés exogènes (Tvu
de l’essai. il a été possible de
grosseur des graines et du cycle
401, Tvu 410, Tvu 1000, Tvu 1010
réduire les doses de 60% pour la
total du semis à la maturité com-
et Tvu 1582) dans le germoplasme
Fleur 1 I et de -H~o/0 pour la 611
plète (67 jours en moyenne).
de variétés et lignées locales
I 19-20 sans pénaliser la levée.
(Diongama, Mouride, Mélakh,
Deux (2) essais avancés ont été
Mougne, 58-57), des croisements
C‘oiiscrr~r~lio~~ d~.v .S~~IPI~C~ tfL;~wr’-
installés à Bambey et à Thilmakha,
ont été initiés et soixante cinq (65)
liyu&.v .w~s ~~lnio.vpl~~r~~ cwtlrrilck~.
dans des conditions différentes de
plants Fl et 2680 plants F2 issus
L’objectif a etti de protegel- les
sol et de climat. Les trente (30)
des croisements ont été analysés.
semences stochées de I‘infestation
lignées testées ont donné des ren-
Dans les FI, tous les croisements
par les insectes parasilcs. Ics bru-
dements acceptables avec des dif-
incluants Tvu 1582 et Tvu 401 se
ches
e n parliculier. tout e n
férences entre les deux (2) sites
sont révélés résistants au PTY+.
conservant le pou\\~oir germinatif.
qui reflètent la différence des
Les graines ont clt! conditinnn&s
conditions de culture. Parmi les li-
Un essai de vingt (20) lignées
en sachet etanche sutis CO? en
gnées retenues en fonction du ren-
testées et sélectionnées à I’IITA a
conditions
anosiques e t
SOlIS
dement, on distingue à Bambey
été conduit. Toutes ont montré une
anosie simple. Au hou1 dc 2-I mois
ISNI 91-939, ISNI 91-881, ISNI
adaptation moyenne au Sénégal à
de stockage. I’inli’grili‘ des Fraines
91-896, ISNI 91-868 et INSI 91-
l’exception de la lignée IT93K-
a é t é prCscrv& sous C’O2 e n
897 avec des rendements qui va-
5 13-2 qui a eu LIN rendement de
conditions ano\\iquc> cl ~IICWIC
rient entre 1700 et 1800 kg/ha. A
1500 kg/ha.
attaque d’insecWs n’a Ctk llokk. Lc
Thilmakha, les lignées ISNI 9l-
pouvoii
germinatif des graines
897 et ISNI 9 l-868 ont été rete-
Enfin, un criblage de variétés de
sous atnioslîhtirc moclili~c s’est
nues.
niébé a été réalisé en collaboration
maintenu ii un bon Iiivcau aussi
avec la firme Nestlé/AFRIRECO
bien en termes de IiicultC gernii-
Onze (1 1) lignées les plus avan-
(Côte d’ivoire). Sur la base de
native (entre 88.0 cl 97.9 ‘!G) que
cées et les plus homogènes prove-
l’aptitude à la transformation, de
d e vitcssc t i c gcrminaIion. I’WI
nant des essais antérieurs ont été
la composition chimique et de la
I’atniosphtirc 30”~ (‘( )1 contenant
testées en essai multilocal. Les
valeur nutritionnelle, les variétés
un ahsorbeur dc ( )I. In Itcultti ct
résultats n’ont pas confirmé la per-
Bambey 2 1, Diongama et Ndiam-
l’énergie gcrniiniili\\cs onl biliSS6
formance de ces lignées qui ont
bour ont été retenues et multi-
d e f a ç o n signifïc;lti\\c aprt;s 7-1
réalisé des rendements faibles à
pliées.
mois. C’~~llCClIlilllt
lil conscrvat ion
Bambey comme à Thilmakha. Sur
SO~IS anosic’ siniplc. Ii1 lilCllll6
le plan de la précocité et du poids
Plrytoteclrnie
gerniinatibc (X-l.4 il 00.9’?1~)
e
t
de 100 graines, plusieurs lignées
I’éncrgic oiil h;li.& ciitrc 17 et 7-t
se sont montrées intéressantes
Une série de variétés à sénescence
mois de St(lCl\\il!$L! 1OLl1 CI1 WStilllt à
(ISNI 91-871. ISNI 91-925 et ISNI
retardée ont été testées pour leur
1111 hOIl IliVCilll.
9 I-940).
adaptation aux conditions de sé-
cheresse précoce et pour leur
La résistance du niébé aux mala-
capacité de donner une bonne pro-
Niébé
dies a été étudiée dans l’objectif de
duction de gousses en deux (2)
sélectionner parmi une population
pics, quand la durée de l’hivernage
de niébé (variété Mélakh). des
le permet. Les lignées 7-5- 1, 9-6 et
lignées résistantes au chancre bac-
10-2 ont semblé mieux se com-
Ixs pcrfornianccï tic CillclllillltC et
terien et possédant les qualités de
porter en 1995 niêlhe si une seule
tiiie (5 I ) iioi~~cllci ligiiCc5 otil dti
Mélakh (précocité. résistance aux
production de gousses a été enre-
test& CI1 hlillioll ;i I~illlllW~. l IIlC
pucerons et à certains isolats de
gistrée.
précocitc nio! ciiiic tic Irciilc cinq
C’ABMV). Cinquante quatre (54)
( 3 5 ) jours il Ctb ohm tic du scniis
plants ont montré une bonne résis-
D’autres lignées ont été testées
à I’appariIion clc
tance après inoculation par la bac-
Ii1 prenii&c Ileul
pour leur résistance aux tempé-
ouveitc. I .cs rcndcincnls nio\\ mis
ttir-ic .~~rnlhonionus cvwipcsh’is pv.
ratures élevées. en particulier noc-
ont Clé I;iihlcs ( I 170 cl iOJJ
\\~~~H~CYJ/LI responsable du chancre.
turnes, qui provoquent I’abscission
kg/hn). Si\\ (0) li+w on1 cu des
des fleurs. Sur le plan de la pro-
Rapport annuel - 1995
7s

I.cs résultats scientitïyues de la DRCSP
duction. les liyntie~ 27-l et 81-I
périodes optimales de semis eu
au ~~ir~roj~honli~l~~ ont été testées
ont été retenllcs.
1995 (3 et 30 juillet. Du point de
sur des parcelles ayant reçu des
vue de l’évolution de la population
niveaux
de fumure organique
Des essais << miuihils )) c\\ccuti‘s en
des tbrips. les essais ont montré
différentes. Les résultats d’analyse
milieu psy wi au Iii\\ eau JC 740
que l’importance numérique des
de variance ont montré que l‘effet
parcelles ont I110l11I~i' 'I"' 5111' qll;l-
thrips diminuait à partir de la
fumure et les interactions fumure x
tre (4) \\ariktCs tcslk. la f389-50-I
deuxième date de semis. Concer-
variétés ne sont pas significatifs
(mélakb) a ctc la plus npprcciee
nant le nombre de traitements
pour toutes les dates d‘obser-
par les psy sans et la plus pl”duc-
chimiques. il est apparu que la
vation. Le fumier utilisé (C/N =
tive. En outre. les l’a! sans ont
protection chimique était indispen-
25.88) n’a pas diminué la sévérité
adopte le disque de semis a huit
sable mais que
la rentabilité
des symptômes de la pourriture
(8) trous ct Ics ~carlcments tic SO
diminuait après trois (3) applica-
des tiges et des racines. En revan-
cm propos&. Seuls Ics trnitcments
tions. Sur le plan du rendement en
che. l’effet variétés est hautement
pliytosanitaircs ~~11 pché tics p r o -
graines. le niébé semé à la
significatif jusqu’à sept (7) semai-
blèmes en raison du coUt cl tfc la
premiere date a donné les meil-
nes après le semis. Le criblage
disponibilitc des pr(7duit\\.
leurs résultats. Les rendements
variétal montre que les variétés
étaient plus élevés à Darou Fall
Tvu 1010 et 66-35 sont moins
Dans Ic cadre de la collaboration
(moins de pression parasitaire de
sensibles que le témoin (Bambey
ISRA/IRA/f’NVA. des essais de
tbrips) qu‘à Douba (3 1.7% de
21).
démonstration ci111 titi. rcaliscs SUI
différence avec application cliimi-
les ~iouvellcs \\ ;irii.ti.\\ Mouridc cl
que contre 58.4% pour le niébé
Mélakb dans cinq (5) sites C~L' la
non traité toutes variétés confoii-
région de Diourbcl. ciuq (5) sites
dues). Aucune tendance n’a pu
Des tests d’évaluation de la résis-
dans la regions de Kitolach. I~C~I’
être dégagée pour le choix variétal.
tances de douze (12) variétés de
(9) sites dans la rcgion de f:atich et
niébé à Strip gesmrioitks
ont été
dix neuf ( 19) dans la rcgiou de
Phytopatltologie
menés en milieu paysan à Ngal-
Tbiès. Les rcsttltats 011t 111011tri‘ que
bane dans le Bassin aracbidier
ces deux (2) varictcs s’adaptent
Lulle cmilre kr jmurriture cjiur-
(communauté rurale de Lambaye).
bien dans les rcgious ciblecs et
hor~twsr tics tiges. L’effet de la
Les résultats ont montré que
réalisenl de meillciirs rcndcmcnts
rotation culturale sur le dévelop-
IT90K-59 supposée résistante au
que les variétcs lCKillL!S. I-il 138?-
pement de Mrrcroj,hortlha phmeo-
Nigéria, avait des comportements
504 (Mélahh) dwrait étrc propo-
limr (champignon responsable de
variables vis-à-vis du parasite :
sée à la Vlllg~ll~iS~ti~~ll.
la maladie) a été étudié. Les résul-
sensibilité en 1994 et indemne de
tats ont montré que les précédents
Striga en 1995. De plus. à I’excep-
légumineuses augmentent le nom-
tion des variétés sénégalaises, tou-
bre de microsclérotes alors que les
tes les autres variétés testées ont
Dans le cadre du projet NRBAR.
céréales induisent une diminution
été indemnes de Striga.
des recherches ont éte menées en
de I’inoculum du sol. Parmi les
milieu paysnI A I)OUhii et à Dal-ou
céréales, le mil a induit la baisse la
Socio-Jconomie
Fall (Koungbeul) afin d’identifïet
plus importante. Le taux d’infesta-
des technologies adaptées à la
tion du niébé, 15 jours après le
Des travaux menés en 1995
culture du niébé eu zone sub-
semis. a été de l’ordre de 17.3%
concernaient : le suivi des tecbni-
humide. L‘accent a éte mis sur la
chez le précédent mil, de 18,2%
ques de stockage, de la commer-
date de semis optimale. le nombre
chez le précédent sorgho, de
cialisation du niébé et des études
de traitements cbimiqucs néces-
17,4% chez le précédent maïs et
d’impact des variétés. Les enquê-
saires et le comportement variétal.
de 19% chez le précédent aracbi-
tes réalisées dans le bassin aracbi-
L’analyse a été faite separément
de. II a été de 27,7% chez le té-
dier ont montré que les paysans
entre les deiis (2) silcs sur les
moin (précédent niébé). A la fin
n’ont pas eu de contraintes parti-
critères du nombre de tbrips. le
des observations, le nombre de
culières pour conserver leur récol-
rendement en grairles. la variété
plants attaqués a atteint 70% pour
te. La faible production enregistrée
adaptée et la rentabilité économi-
tous les précédents culturaux.
en 1994 (29 000 tonnes contre
que de la protection chimique ainsi
58 000 en 1993) combinée à la
que sur l‘impression cles paysans.
Des lignées et variétés de niébé de
dévaluation du F CFA ont permis
Les résultats ont montré deux
Zambie, résistantes ou tolérantes
d’expliquer les prix intéressants
Rapport annuel - 1995
2 6

1~s rPsultats scientifiques de la DRCSP
pratiquks sur Ic mnrclk. I c pri\\ du
S’~~/CJC*/~C~II L/C> /@L;U. D u r a n t l a
performances. six (6) lignées à
kg de niibk de cousommat ion a
contre saison. 55 iiouveaus croi-
Bambey et sept (7) à Nioro ont été
varie dc 60 ii IF0 1' c‘i-'n c‘ll
sements ont été réalisés à Bambey
retenues pour une utilisation dans
fonctioii des /oiic5. tandis que Ic\\
(41 croisements destin& à la pro-
la création de variétés.
semences coiitliti~wiitic~ ont titt;
duction de lignées de 90 .jours et
vendues cntrc 375 et 600 1: C’l:A
14 destinés à celle de lignées de 75
E.v.vtri,v wridtnl.~ inifirmu. Deus (2)
suivant le iiic~dc tl ‘~ccwicincnt.
jours). Des semences F2 ont été
essais initiaux ont été conduits
Cette situation I;I\\ ~wblc aux pro-
produites sur quatre (4) croise-
durant la campagne (essais hybri-
ducteurs a eu pour cc~nstiqut‘nce la
ments FI. Pendant la saison des
des et essais synthétiques). Au
conservation des ~ulch yraincs
pluies. du matériel à différents
niveau de l’essai initial hybride
destinées ti la cc~nc;omlnati~,n liimi-
stades a été évalué et sélectionné à
(inbred s variété) mené à Bambey,
liale. Pour le stochaye. ils cwt eu
Nioro et à Bambey. Quarante et u11
il a été noté que la ma.jorité des
recours au1 fiîts iiitilallic~~ics pluti,t
(J I ) et quatorze ( 14) croisements
hybrides ont été plus précoces que
qu’aus autres mtitliodc\\ \\ ul?ari-
réalisés en contre saison ont été
leur parent mâle et IBV 8004
~Ces. Les variété? ;irutilic~rces Mcw
&alués respectivement à Nioro et
(variété vulgarisée dans le centre
ride et Mélahll \\c sc111t ;I\\ ~II&\\ trk
à Bambey. Des semences F2 ont
nord). Quatre (4) hybrides ont
répandues cn milieu ~XI! sa11 sur-
été produites sur 16 FI à Nioro et
produit plus que IBV 8004. Parmi
tout dam les rt$ic)ns de I-ouca et
5 FI à Bambey. Quatre (4) popu-
eux. le meilleur est 985-96 x
de Tbiès grzîce au\\ actions dc
lations F2 ont été évaluées à Nioro
SOSAT C88 avec un rendement de
vulgarisation mcnks par l’ONCi
pour une sélection de plantes. La
25 14 kgha soit 13 1% du rende-
World Vision. (‘c\\ \\nriGtGs sont
meilleure population provient du
ment de IBV 8004. Dix sept (17)
appréciées par Ics lw~wiis ,i cnusc
croisement Souna 3 x IBV 8001.
variétés synthétiques ont été éva-
de leur prfcocitti.
Au total, quarante neuf (49) plan-
luées à Bambey et à Nioro avec
tes ont été choisies pour être avan-
trois (3) témoins (IBV 8001. IBV
cées en génération. Cent cinquante
8004 et Souna 3). La ma~jeure
Mil
quatre (154) F4 ont été testées à
partie des nouvelles variétés ont
Bambey. Parmi elles, vingt quatre
produit plus que le meilleur
(24) ont -été retenues pour une
témoin dans les deux localités. A
utilisation dans la création de
Bambey, la variété la plus pro-
L,es reclicrclw ont portt! s u r l a
variétés, trente et une (3 1) plantes
ductive a été ISMI 9404 alors qu’à
création et I;I stilection dc variétés
ont été sélectionnées à partir de
Nioro ISMI 9507 s’est mieux
productives. r&i\\t:lntes au\\ inscc-
vingt
trois (23) descendances
comportée. La variété ISMI 9507 a
tes et aux maladies cl ;~tlnplties aux
issues de onze (1 1) croisements.
donné le meilleur rendement mo-
conditions
aCrl~-Ccoln~iclues
des
En F5, l’évaluation a porté sur
yen avec 2256 kgha représentant
principales 10iw dc productioii :
quatre vingt trois (83) lignées. Sur
126% du meilleur témoin Souna 3.
(i) variétés de C)i jours pour la
la base de l’observation visuelle,
Neuf (9) variétés ont été retenues
zone nord : (ii) \\ arithfh de 75 joiirs
treize (13) lignées jugées liomo-
pour d’autres tests : 1SMl 9404,
pour la ~cwe ccntrc iiltrd : (iii)
gènes ont été sélectionnées pour
ISMI 9 4 0 5 , EM1 9 5 0 1 . ISMI
variétés de 90 jour.4 poiir la mne
une utilisation future. Au total.
9503, ISMJ 9504, ISMI 9506,
centre sud.
773 I plantes ont été clwisies dans
ISMI 9507, ISMI 9508 et ISMI
dix huit (18) lignées issues de dix
9512.
En contre saison. tl~~wc ( 12) I~II-
(10)
croisements
pour
être
v e l l e s vari&s ont t?ttr &Ces à
conduites en F6. A Nioro, quarante
Essais vmiktmx crw~ck. Quatre
partir de ligritici, oblciiucs clans la
deux (42) lignées ont été évaluées
essais avancés ont été conduits
sélection gfii&ilogique ct 1 IX iiou-
dont quatre (4) ont manifesté un
durant cette campagne. Au niveau
velles coml~inais~w~ II? brides pro-
bon comportement et une unifor-
de l’essai hybrides de Bambey
duites pour I;I 0~11e <clltrc nord.
mité acceptable. Dix huit (18)
constitué de matériel utilisant la
Q u a t r e (4) \\ariQtés cl neuf‘ (9)
plantes ont été sélectionnées dans
stérilité mâle cytoplasmique, I’hy-
IignCes dont qualrc t-I) slthiles ~wt
douze (12) lignées issues de sept
bride le plus productif a été 862A
été multipliées ~JOLI~ la production
(7) croisements. En F6, vingt sept
x Souna 3 avec un rendement de
de semences. tluit (8) li+e~ dont
(37) et vingt (20) lignées ont été
2944 kgha représentant 192% de
le pouvoir germinalil‘ titait faible
observées respectivement à Bam-
IBV 8004. A Nioro oi~ quatre (4)
ont été renou\\elties.
bey et à Nioro. Sur la base des
hybrides (lignée inbred x variété)
observations visuelles et de leurs
provenant de I’ICRISAT, ont été
Rapport annuel - 1995
2 7

I,es résultats scientifiques de la DRCSP
évalués en comparaison avec deus
C’est à Ndiémane que cette aug-
(2) témoins. 2 IY-232 s IRMV
mentation a été la plus nette avec
R é p o n s e d u mil à l u fimure
8001 a réalis& le meilleur rendc-
1490 kg/ba de grains contre 1 17.5
orpno-ntinérulr sur sol dégrudé.
ment avec 2353 hg/ba qui corres-
kg/ba pour la variété locale. Les
Les effets de la matière organique,
pond à 106% ct 127’1~;t du rende-
paysans ont montré un engoue-
associée ou non à la fumure miné-
ment du Sowa 3 ct IBMV 800 I
ment certain pour l’adoption de la
rale, sur les performances du mil
respectivement. I)es cinq (5)
variété améliorée dans ce site. Sur
(variété Souna 3) ont été étudiés
variétés syntbétiqucs
&aluées j
les douze (12) paysans qui ont
en
milieu paysan (Ndiakane,
Bambey et h Nioro. avec les
conduit les essais, seul trois (3) ont
CNBA). Le suivi de l’évolution de
témoins IBV 800~. IHV 800 1 et
apporté de la fumure organique.
la biomasse aérienne a révélé qu’il
Souna 3. la Vari&é ISMI 9305 a
soit par parcage ou par fumier,
n’y a pas eu de réponse en pre-
d o n n é l e mcillcur rcndemcnt
sans (un paysan) ou avec (deux
mière année à la fumure organique
moyen. Elle a rPnlisc 7498 hg/lia
paysans) un complément d‘engrais
(3 t/ba) seule. A l’inverse. il y a eu
et 107% du rcntlcmcnt du meillctu
minéral ( 1 OOkg/ba de 12-8-8).
une réponse significative à la fu-
témoin IHV 8001. 11~11,s I‘cssai
I.‘apport de 2 tonnes de fumier par
mure minérale seule ou associée à
mené à Nioro dans Ic cadre de la
Rectal-e a procuré une plus-value
la matière organique, pour le ren-
convention ISRA - ~AI~l~IRl~C’O.
allant de 17% à Ndiémane à 34% à
dement en grain et surtout en pail-
avec huit (8) variétés. Ic t&win
Diofior et Sagiianème par rapport
le. En conditions bydriques non
Souna 3 a eu le meilleur rende-
il11 témoin.
Un complément de
limitantes, la dose forte de fumure
ment (2360 I\\$i). II est siii\\ i de
lOOkg/ba de phosphate naturel de
minérale a permis de prolonger la
ISMI 9305 (2276 h$lla).
TaÏba au fumier a permis im
croissance végétative au delà de la
doublement de l’accroissement du
période de floraison.
E.wti.~ tttttlli/oc.rtrrv. I>es cshais ont
rendement avec une production 1
été conduits dans la /OIW centre
Sagnanème. Diofïor et Ndiémane
Apprf de rc;.vidrr.v d e poi.v.von.
sud. La varietti locale pa~~sa~~nc et
respectivement de 1046, 14 10 et
L,‘apport de résidus (écailles) de
la Souna 3 (\\nrititc \\ til~nrisée) J’
1334 kg/ba. L’amendement au
transformation du poisson fumé
ont produit plus que les tlcu\\ (2)
phosphate naturel a été bien perqu
sur la culture du mil a nettement
nouvelles varitXs. S( )SA’I‘ (‘88 et
par les paysan.
amélioré le tallage. La longueur de
I C M V IS 88305 q u i n‘ont p a s
l’épi est de 54 à 56 cm pour les
confirmti leurs hoiii~cs pcitciitialit&
Ilne titude de l’écartement de
plantes avec résidus comparé à 38
de production. I)ans l’essai ISRA/
semis du mil en fonction des varié-
cm pour celles poussant sans
AFRIRECO concluil tl:lns trois (.1)
tés et des zones de cultures a été
résidus. Le rendement en grains a
sites autour dc Niort). In mcillcurc
conduite pendant trois (3) années
plus que doublé par rapport au
des trois (3) varititt;s a crc SOSA 1‘
de 1993 à 1995. Les résultats ont
témoin. On est ainsi passé de 729
C88 avec uii reiideiiiclit inoyi de
montré que les différences de ren-
kg/ba pour le témoin à 1640 kg/ba
1212 kg/lia. Elle a tir6 sui\\ ic dc
dements obtenues sur les écarte-
soit une plus-value de 91 1 kg/ba
IBMV. 8407 ( 1 176 ~~!IX~) qui s’est
ments testés n’étaient pas signifi-
(125%) grâce à l’épandage en
classée prem icre dan5 dew (7 ) des
catives pour toutes les variétés
surface de 4 t de résidus par ha.
trois (3) sites.
a\\ cc des rendements de 2 t/ba en
mn~enne a Bambey et à Nioro. A
Futttrtw o~~~ttto-tttittt~~tl~ de I ‘us-
‘fl~ilmakl~a. les rendements étaient
socililioti tttil/tticVG. L’améliora-
plus faibles. de l’ordre d’une tonne
tion de pratiques traditionnelles de
1litiC;ruircJ.v tc~c.ltttirltic~.v. lks tecli-
par hectare. En outre. des séances
la culture du mil en vue d’aug-
nologies (variétt;s ct I’timiircs) ont
de formation sur la conduite des
menter la production a été recber-
é t é t e s t é e s Cl1 liii lieu I’il! si111 à
essais en milieu paysan. les tecb-
cbée par le test de paquets tecbno-
Sagnanème. Nditimarle et l)iofiol
niques de compostage et la fabri-
logiques adaptés (variété amélio-
(bassin aracliiclicr). .Zu iii\\c;iu de
cation de fumier amélioré ont été
rée. association culturale mil/nié-
tous le sites. Illle il~l~ll~Clll~lli~~ll
du
dispensées aux agents d’inspec-
bé) et par la valorisation des
rendement en grains de mil de la
tiens
rCpionales ( D i o u r b e l e t
ressources naturelles disponibles
variété
aiiitili~wtic (S~wiia 7 li
Thiès). d‘ONG (Rodale et Caritas
(fumier. pliospliate naturel). Les
Sagnanttme e t ;I 1)iolïor. IBM\\’
Kaolach) et d’organisations de
résultats ont montré une plus-value
8402 à Ndit?maw) pi\\r rapport à la
producteurs. Ces séances ont enre-
de rendement en grains de 22%
variété locale a C;tti cJhscr\\& dans
gistré une participation importante
par l‘utilisation de variétés amélio-
les grandes ~;IK~IIcs I>ii> sillllles.
des pa> sans.
rées (Souna 3 à Diofïor et Sagna-
Rapport annuel - 1995
28

IXS rPsultats scientitïqurs de la DRCSP
teurs. La combinaison de 3 métho-
des (variété améliorée et traite-

ment de semences) a été éprouvée.
l
les différences observées entre
atin de valider sa faisabilité tech-
les doses dans la comparaison
nique et économique. Dans chaque
des mo>~ennes des sévérités
site. deux (2) variétés ont été uti-
sont le fait de I’APRON PLUS.
lisés (variété locale et variété amé-
Eii e f f e t . aucune différence
liorée Souna 3 pour le centre sud et
significative pro\\,oquée par les
IBV 8004 pour le centre nord).
doses de néré testées (pulpe et
poudre) n’a été mise en évi-
Les résultats obtenus semblent indi-
dence quelle que soit la date
quer que les différences de sévérité
d‘ohser\\atinn.
du mildiou dépendent. entre autres.
du site d’expérimentation. des pra-

l aucune différence attribuable
tiques pa>.sannes. de la variété utili-
au type de produit de néré ou ê
sée et des traitements des semences.
leurs interactions avec la dose
Par ailleurs. l’on a pu mettre en
ou la localité n’a été observée.
évidence des effets significatifs dus
à la variété aussi bien dans le centre

I:II ce qui concerne le rendement,
nord que dans le centre sud.
des variations dues à la localitk. à
la dose et à l’interaction dose x

localitk ont été constatées. Tou-
tefois. aucune différence signitïca-
DJW~UIJ~C~W L~JS popd~~tior~.~. L e s
tivc due au type de produit n’a été
fluctuations de populations d’insec-
détectée.
tes ravageurs ont été étudiées en
1995 à Bambey grâce à des pièges
I.‘analyse de varialice par site a
lumineux ou à pliéromones. Les
montré qu’à Bambey. des varia-
données du piège lumineux ont
tions appréciables de la sévérité
montré une très faible capture de
dues à la dose et à l’interaction
toutes les espèces. Les plus impor-
Par ailleurs. une C;L ;\\lu;itioii d e
dose s type de produit au 25c111c jour
tantes ont été des lépidoptères
méthodes tratliticmncllcs dc lutte
et à la dose au 45~~1~~ .iour. Cepen-
c o m m e Mm.wli~I nubit e t CT+
contre le milclicili a di’ rCnlisée stll
dant à la maturité. aucmle différen-
r~ie.~/~ ipwjiw1i.s (foreur des tiges
les variCt6 I~aiiihc~ local ct Souna
ce due à un des facteurs testés n’a
de mil) et des sauteriaux (+ 92%
3. Elle a essentiellement cc~nceriik
pu être identifiée. Pour le ren-
par rapport à 1993) comme Oe&-
l ‘ é t u d e d e I’elficacit~ d u néri
dement.
seules des différences
letrs sencgalensis qui a montré trois
(Pwkitr /~iglo/~o.~~/) CII limction de
consécutives à la variation de la
(3) périodes d’apparition distinctes
la dose et du t! pc dc sous produit
dose ont pu être observées. Cepen-
(du tallage à la phase de formation
(pulpe jaune. craiiic pilk). I.‘cssai
dant. il convient de signaler que
des graines). Les résultats du piège
a été conduit cil lwrccllcs 6lheii-
ces variations ont été essentiel-
à phéromones ont montré d’impor-
taires R Bamhc~ e t à Nioro p a r
lement dues à I’APRON PLUS et
tantes captures de C’miesttr avec
rapport au thniu APRON PI.IlS.
non au Néré. A Nioro, des diffé-
une courbe de fluctuation des adul-
Les résultats de l’auaI> se de \\ a-
rences significatives de sévérité du
tes à trois (3) périodes d’émergence
riante combinCr (pour les deus
mildiou et du rendement, liées à la
très distinctes contrairement à ce
sites) effectuée sur les données de
dose du produit ont été identifiées.
qui a été observé au piège lumi-
s é v é r i t é d u 25,~)‘, e t du J5.,Xt~ ~OUI
neux. L’étude du .se.~ ~wfi~ chez
après le semis et ii maturité des
Enfin. en matière de méthodes de
Heliocheilm ulhip~~~c~ellu (chen i I le
plantes ont iiioritrk qkic :
lutte intégrée contre le mildiou,
mineuse des chandelles) a confirmé
des tests, en champ paysan dans
les résultats antérieurs relatifs à la
l
\\es différcnccs \\ignificati\\,es
plusieurs sites du Bassin arachi-
prédominance des femelles. Celles-
observées sc>nt dues essentiel-
dier et en station, ont été réalisés
ci ont représenté en effet 62% de
lement ii la localité (aus trois
en vue de dégager celles qui sont
l’ensemble des individus capturés.
dates). à la dose (au 15,g11~ jour)
les plus accessibles aux agricul-
Chez Atmac~tcr nwfone~i. LUI autre
Rapport annuel - 1995
7 9

1,~s rt:stiltats scientifiques de la DRCSP
lépidoptère pli! tolha_oc tlki ni&? et
celles oii le mil était en rotation
ont été les plus citées. La prin-
des céréales. X5..>‘) 0 ilc\\ iiidi\\ irlus
avec l’arachide n’a pu être mis en
cipale difficulté Evoquée par les
capturh Gtaicnt des màlcs.
PL idence. Quant au parcage. i l a
paq’sans a é t é c e l l e l i é e h leui
;lttCllllé
I ‘effet
d é p r e s s i f d u
approvisionnenîent. Cette insuffi-
D;.sff+ihf~fif~rf
,sjk~lidc~. I ;I disiribu-
parasite sur la culture.
sance notée dans I’approvisionne-
tion spatiale cl Ic cc~~i~I~~~i~leiilcnt
au
ment en semences améliorées est
champ
d
e

Ik~lir~(~IIc*illo ~~ll~i~~~ul~~-
Par ailleurs. des essais de lutte
apparue comme ii11 facteur limitant
ielltr et de ( ‘orric.\\ltr ig,rc~fri.vidi.\\ ont
int&rée contre ,Y, Iwr.nionlllic’~~
ont
à la pénétration en milieu paysan
été étudiés. Ixs &ultats ont permis
&P r é a l i s é s i ‘I‘énéfoul (commu-
des nouvelles variétés de mil
de mettre cn ti\\ idcnce I’chistcncc
naut rurale de Ndoulo. CNBA) et
créées par la recherche.
de deus (3) C~~I~~~OI~ICI~~CI~IS
diam&
a Padaff (communauté rurale de
tralenîent opposés pour Ics deus (2)
Kaynor. SBA) dans une culture de
espèces. I:n cl‘ltil. //c*/ioc lwilll.5 alla-
mil (Souna 3). Les résultats ont
Sorgho
q u e toi!jours le cI1;1111I~ 5 (Xll’lil’ d u
montré que. sur les sols sableux
c e n t r e tnndi\\ ~III~ I’inli3f;ltion clc
très dégradés de l‘énéfoul, I’appli-
C’~Jffi~J~S/tf CSt hCil~lC~~~l~1 I?llls iiiipcw-
cation de l’herbicide 2.4-D (Calli-
t a n t e à plir d e 13 pCri+hie. I%I
herbe) à la dose de deux (2) litres
Les activités menées sur I’amé-
ailleurs. l’incidence de //c~/ic)c~lrc~i/r/.s
de produit commercial par ha et un
lioration variétale du sorgho plu-
s u r l e m i l ;I ClC nk$lipxhlc pal
désherbage à 60 jours donnaient
vial ont eu pour ob.jectif général la
rapport ti cellc de ( ‘fu/icv/cr. ( 76%
des résultats encourageants en ré-
sélection de variétés productives,
de plants attacIu& a\\ cc 3% de
duisant significativement les émer-
de bonne qualité de grains et adap-
chandellc~
il\\ orti’c\\). I )C ~>I~Is. ICS
wnces du parasite. Dans ce site. la
c
tées aux conditions agroécologi-
pertes de rendetiieiils (CI~ tcmes de
fcrtilisatioii orgaiio-minérale a eu
ques des principales zones de pro-
poids de cliandclle) ont titt; citiiiii-cs
un effet positif en atténuant les
duction et concernaient :
à 13% à raisoil de Iiliit (8) lar\\ cs cl1
actions, souterraines du parasite. A
nioyennc par tige.
I’adaf’f. le désherbage à 60 jours,
l la sélection de lignées et d’hy-
effectué à la houe sine, a permis de
brides précoces (SO- 100 jours)
maîtriser les émergences du para-
pour le centre nord (pluvio-
site.
métrie de 300 à 600 mm) :
Au CRA tic Djih~lw. I’~w a tenté
de mettre au point tic\\ tcchniqucs
Enlin. à Ndimb Taba (SBA), le
l la sélection de lignées à c~,cle
permettant de r<tluire Ic iii\\ e;iii de
tlumetsulam (DE498) à la dose de
moyen ( I OO- 1 10 jours) pour les
parasitisme

d
u

Strign cn ccwihi-
.3O g de matière activeha appli-
zones centre sud et sud (plu-
nant fertilisation. traitciiicnt hcrbi-
qué en deux (2) fois à vingt (20)
viométrie de 500 à 900 mm).
cide e t
arlachayc IllilllllCI. l.eS
jours d‘intervalle a permis de
techniques test& ont eu un effet
contrôler le S’. herrwf~~hicrr et de
Deux (2) volets de création varié-
très significatif sur la crois~ancc ct
maintenir la parcelle propre du-
tale ont été menés pour chaque
sur le rendemeut
du niil qui il PtP
rant tout le reste du cycle de la
objectif (volet c.~~/hfwn et volet
d e 1025 h$ha c o n t r e 427 k~/ha
culture du mil. En outre. le mélan-
guinetr).
pour le tPnioiii non 1r:iilC;.
ge estemporané tréflaii et gésa-
prim a confirmé ses bonnes perfor-
En contre saison. les semences de
T r o i s ( 3 ) au~rcs cswis tic l u t t e
mances.
vingt (24) lignées et onze (1 1)
c o n t r e ,Y. Irc~r.n/o,r/llit,tr onI étC
hybrides ont été produites pour les
m e n é s à Ndimh ‘l’ahi\\ (SUA) ~OUI
besoins des essais variétaux. Du-
tester (i) l‘cffct dei Sil~~l~~-llill~lgt3
r a n t l a s a i s o n d e s p l u i e s . 136
et de la rotation m~I!arncl~idc.
(ii)
Des enquêtes ont été menées dans
numéros (collection grands hâtifs
l’effet du parcagc de\\ htculi et (iii)
treize ( 13) villages répartis dans
et lignées de la série 89) ont fait
l‘effet de tccliniqucc cttlttll-;Iles ~III
les régions de Kaolack. Fatick,
l’oh.jet d’une rejuvénisation. Au
les p~yulatic~iis tic \\lïigil tl:llls 1111
Thii-s. Diourbel et Louga. S’agis-
total, 13 I numéros ont éti renou-
s o l naturellcnieiit iiilChti‘. A u c u n
sant du degré de connaissance par
velés.
e f f e t positil‘ d u sarcla-binage
les paysans des variétés amélio-
supplémeiitairc sur Ic iionihrc c l c
rées. Souna 3 (la plus appréciée
A Bambey, aucune des lignées
Striga éniergPs a u s s i bien sur les
pour sa productivité et la taille de
guima n’a produit plus que les
parcelles en mil c~wtiiiu q u e s u i
ses épis), IBV 8004 et IBV 8001
témoins CE 145-66 et CE 180-33
Rapport annuel - 1995
3 0

Les résultats scientifiques de la DRCSP
mais trois (3) d’entre elles ont été
rendements significativement su-
témoin paysan (860 kg/ha) dans la
plus productives que le témoin
périeurs à celui du meilleur témoin
zone de Ndiémane. Enfin, dans la
guinea 53-49. Parmi les lignées
Aralba. De plus, l’hybride AVGI
zone de Roff, les meilleures
issues du programme (( back
x CE 373-8-l a été le plus per-
productivités ont été obtenues par
cross )) pour l’amélioration de la
formant avec un rendement de
les lignées C 196-7 (1435 kg/ha et
qualité du grain de CE 145-66. la
3637 kg/ha. Sept (7) hybrides ont
6864 graines/m?) et CE 3 15-14
meilleure variété 3 été (BCYCE
été retenus pour des tests avancés.
(1330 kg/ha et 64 12 graines/m’)
l45-66)- l-3- I avec ~III rendement
Dans l’essai avancé de variétés de
par rapport à l’hybride HB 22
correspondant à I I4”/0 de celui de
moyen
cycle, l’hybride HB63
(1185 kg/ha et 64 13 graineslm’) et
CE 145-66. Aucune d’entre elles
(AVG I x Dorado) a confirmé sa
le témoin paysan (688 kg/ha et
n’a produit plus cluc CE 180-33.
supériorité par rapport aux autres
3070 graines/mZ).
Dans l’essai de matériel précoce
variétés avec un rendement de
constitué d’hybrides ct de lignées.
3571 kg/ha. Sur les trois années
Itinéraires techniques
l’hybride C’l! 3 I 1-32A 1 2673 a
d’évaluation, HB63 qui a donné un
donné le plus haut rendment avec
rendement moyen de 2.3 t/ha (soit
L’on a comparé le potentiel d’une
2728 kglhn. I.a mcillcure lignée
161% du rendement de la variété
variété améliorée vulgarisée avec
CE 320/14-I II produit 105% du
témoin) devrait être inclus dans les
celui d’une variété paysanne dans
rendement de Cl! 145-66 et 13 1%
essais multilocaux en milieu pay-
mi itinéraire technique amélioré
de celui de CI: l80--33. Tous les
san dans la zone centre sud.
(semis au semoir Superéco avec
quatre hybrides cl III~~ ligilk ont
disque de 16 trous, de diamètre de
été retentis pour des essais avan-
Des tests de variétés améliorées de
trous de 6 mm et d’épaisseur de 5
cés. Dans I’cssais a\\ an& de maté-
sorgho ont été menés en parcelles
mm, interlignes de 0,8 m, semen-
riel precoce. Ics hybrides hl2A s
paysannes au CRA de Kaolack
ces traitées au GRANOX, et ferti-
75-l. CI: 310-t IA 1 75-l et CE
(SBA). Un essai collaboratif a per-
lisation à 100 kg/ha de 8-18-27)
310-3lA x 7 5 - l (111322) OI11 é t é
mis d’étudier le comportement de
dans les terroirs de Sagnanème
significativeniclit plus productifs
dix (10) variétés. Les rendements
(département de Kaolack), Patar et
que le tcmoiii C’I: I-15-66. Le
de la Premiere année de test ont
Ngalogne (département de Bam-
meilleur d’cntrc eus. 61 ?A s 75-l
été de 3023. 2790 et 2690 kglha
bey). Dans les trois (3) terroirs, la
a donne 1111 rcntlctncnt dc 3879
pour les lignées CSM 417 et
variété paysanne
n’a pas été
kg/ha. 1.a sy nthese de trois (3)
Maliso 92- 1 respectivement. Les
récoltée en raison de son cycle très
années
d‘cssnis ( I90.3- 1095 ) a
meilleures productions ont été
long. A Sagnanème, la variété
montre la supcriorilc de 1 Il322
obtenues avec la variété IRAT 204
améliorée CE 145-66 a donné un
avec 1111 rendenlcnt tno?cn de 3. I
(CE 152-262). créée au CNRA de
bon niveau de production (2000 à
tonnes par hectare. (‘ct hybride est
Bambey et dé,jà largement diffusée
2630 kg/ha de graines et 5 100 à
actuelleiiienl
c;\\3Irll!
CI1
iii i I icu
dans sa zone d’adaptation. Des
7720 graines/mZ). Par contre, les
paysan.
essais variétaux multilocaux ont
rendements de l’autre variété amé-
été menés dans trois (3) grandes
liorée (CE 180-33) ont été Iégère-
A Nioro. des tests tic lignccs ont
zones
écologiques à
Malème
ment faibles dans les zones de
permis de relenir 70 lignccs ( 15
Hodar (terroir de Sikilo, Tawa
Patar et Ngalogne (900 à 2000 kg/
ctruthlrtn~ c
l

5 ,yrliircjrl) poiir iiile Keur EIHad.ii. Tawa Mosquée),
ha en graines et 2400 à 5800 grai-
deusihc annEc tl’ti\\ alt~ation. Par-
Ndiémane (Patar Ngalogne) et
nes/m’).
m i l e s lignk.s iswch du progm-
Kof’f (Pointe Saréne et Roff). Dans
nie 0 bxh c r o s s )k. Ir()is (3) oill
la zone de Malème Hodar, la
L’étude du fonctionnement de
produit plus cluc C’I: 145-66. la
variété vulgarisée CE 145-66 a
peuplement du sorgho a eu pour
meilleure tl’critrc cllcs (BC‘-I/C’L:
confirmé sa bonne adaptabilité par
objectif de déterminer des compo-
145-66)- l- I-I-2 a rcalise I()~“~II du
rapport à la variété paysanne et
santes du rendement du sorgho et
rendement dc (‘1: I-l--66 ct 3(3-3?,<,
aux
nouvelles lignées
comme
leur relation et d’étudier l’effet de
d e c e l u i dc l:2-70. I‘ot~tcs l e s
CS958. Elle a produit plus de Il00
la densité du semis et de l’azote
ligiitks oiil klti si~iiilicativ emciit
kg de graines par hectare.
sur les variations de rendements et
plus productivc~ C~LIC l:1-10. Ih11.s
L.‘hy.bride WB22 e t l a l i g n é e
les valeurs composantes. Le nom-
l’essai Ii> hridcs. quatre d‘entre eus
vulgarisée CE 180-33 ont produit
bre moyen de graines par unité de
(AVGI x C’I< 17.3-X-I. AV(;I s (‘1:
plus de graines (1217 et 1260
surface a été plus déterminant pour
373 19-l. AV(iI \\ 75-l ct AVCil
kg/ha) que la nouvelle lignée CE
le rendement en graines. Les au-
s CI: 3 15-1-L I-7) ont rchlisti des
31 FI4 (810 kplha) et la variété
tres composantes ont été moyenne-
Kannort annuel - 1995

L,es résultats: ,,,cntifiques de la DRCSP
ment corrélées
il11
rendement.
été étudiée en 1995. L’étude a por-
Maïs
Contrairement A l‘effet densité. les
té sur l’identification du pouvoir
productions (nombre mo~e11 de
pathogène de champignons et leur
Techniques culturnles
graines, matière sèche A la mon-
dynamique de l’anthèse à la matu-
taison, nombre moq’cn de talles et
rité complète des graines. L’inven-
Densité de semis. Les gains de
rendement) ont auyncnl~ avec la
taire de la mycoflore a permis de
rendement en grains engendrés par
dose d’azote. II > a eu une
déceler une trentaine d’espèces de
un semis aux écartements de 60 x
interaction entre les deus facteurs
champignons appartenant à seize
30 cm et un démariage à un plant
e t l a meillcurc c o m b i n a i s o n
( 16) genres différents. Aspergillus
par poquet ont varié de 55 kgha à
obtenue a étt une densité faible A
a été le genre le plus fréquent avec
Wack Ngouba à 775 kg/ha à Taïba
moyenne associkc b l111e forte dose
huit (8) espèces identifiées en
Niassène. Le rendement obtenu
d’azote ( 100 à 150 hg/ha 1.
contre
saison.
En hivernage,
avec cette pratique a été de 195 l
d’autres espèces appartenant au
kg/ha de graines soit une produc-
g e n r e I’eiiicilliutn, C’ephulospo-
tion significativement supérieure à
rirm Bolrylis, C’ollelroirichwtl et
celle obtenue avec la densité prati-
O n a étudiC l a r&istaiicc o u l a
deus espèces de Fmuriunl ont été
quée communément par le paysan
t o l é r a n c e variétalc du SOI~$~ A
observées. Les champignons habi-
(90 x 25 cm et démariage à 1 plant
I’infestation par Sl/‘i.~tr /wnror~/ic~r
tuellement rencontrés dans les
par poquet). La plus value moyen-
à Missirah. prC;s de Sel’a. en
semences
de
sorgho
comme
ne a été de 480 kg/ha soit 33%. La
Moyenne C‘nsamance. II a ctt2 noté
Fimwim spp.. C’wwlwiu spp.,
densité testée s’est révélée plus
un bon comportemctil des \\wuGtPs
Phouur spp. et Alkrmriu spp. ont
Fppropriée pour les variétés de
introduites telles C~LIC l:7-20. SCpon
été r e t r o u v é s . L e n o m b r e d e
maïs Early Thaï. JDB. CP785 et
82. CE 3 I5- 1-l et Malsor X-I- 1. I.es
graines attaquées dans tous les cas
Synthétique C. les plus cultivées
variétés locales (Mhah~ I~encri.
étudiés
(contre
saison et
dans les conditions de la zone
Medina (iot111as cl Samba I)icA~a)
hivernage) a été le plus faible aux
maïsicole du Sine Saloum.
ont présentP les dcnsitbs de Stri?a
~JmL e t 26ct1tc .jours après 50%
l e s p l u s f a i b l e ( I I .7 A 11.7/m‘).
anthèse.
coïncidant
avec la
Epunthp tl ‘qym’s N-P-K. L’é-
Du point de vue tic I;I producti\\ ite.
maturité physiologique des graines
pandage en
bandes localisées
la variété SéguAaiia a cii le meil-
de sorgho. L’étude du pouvoir
enfouies de 100 kg/ha de 8-l 8-27
leur compnrte111c1it
a\\ cc I 187 hT/
pathopénc a indiqué que les cham-
a été comparée à I ‘épandage à la
ha suivi de Mbnhti I~~xlhcri. I:I!-70
pignons
C ‘c~~~htrlo.sl~orilttii spp.,
volée de 200 kg/ha de 8-18-27
et CS-95.
DuwcIiIm~ spp. Allernuritr spp..
(pratique paysanne) dans la région
( ‘rw\\~rdtrriu s p p . . Bipoltwi.s spp.,
de Kaolack. Un avantage de I’en-
Une autre btiide port;int sur le cri-
1’110111~1 spp. et Bohy*/i.s spp. ont été
fouissement localisé de 100 kg/ha
blage varitital ;I tX rtialis& c11 mi-
les plus redoutables vis-à-vis de la
a été noté. Les gains de rendement
lieu paysan à Ntlinlb ‘I‘ilbii (CNN-
germination et qu’ils pouvaient
en grains ont varié de 256 kg/ha
munauté rurale de I-GI! mor. SBA)
baisser le pouvoir germinatif jus-
(21%) à Wack N y o u n a à 5 3 9
d a n s u n e parcclIc Ilnturellcmcut
qu’à moins de 5%. Flrstrriwl spp.
kg/ha (49%) à Prokhane. Sur I’en-
infestée par S. /wr.///c~/r//~ic.tr. I.cs
et .Iqwrgillu.s nigcr ont entraîné
semble des communautés rurales
résultats n’cwt iiicinlrt;. cil lin de
plus de 30% de mortalité après
oil il était testé. le procédé d’épan-
cycle. aucune clil‘ICrciicc clc com-
germination. L‘étude a aussi révé-
dage en bandes a produit 1111 rende-
portement \\ is-ii-\\ is du Stri_sn peut
16 que certains cliampignons com-
ment moyen de 1876 kg/ha com-
les dis ( 10) \\.arictL:s crihlties. l<llcs
Ill e .4.vpcr,qilllrs
e t h~~wr~phtr
paré au procédé traditionnel qui a
é t a i e n t loutcs sti\\ 2rciiiwt p;lr;isi-
retardaient la germination. L’étude
produit 1111 rendement moyen de
tées. Toutcli~is. Ics \\ i\\riCtCS P-
dc la fréquence des champignons
1522 kg/ha soit une plue value de
9402. P-9403. C’S-95. Sc;pnn 87 et
les plus redoutables retrouvés dans
354 kg/ha (23%).
C E 3 l5- 14-l-I cwt t?tti infcstt-cs
les graines de sorgho montre que
plus tardi\\~cmenl.
Icur nombre augmente avec le
Fc~rtili,strrion. L ’ e f f e t d u m o d e
de& de maturité des graines. Ceci
d’apport de résidus (écailles) de
pourrait expliquer la baisse de la
transformation de poisson fumk
germination
observée
après la
sur la culture du maïs a été évalué.
maturité ph>~siologique.
L’ef’ficacité des résidus sur la pro-
ductivité du maïs a été augmentée
par leur enfouissement (travail

Rapport annuel - 1995

1,~s résultats scientifiques de la DRCSP
léger du sol) ou Icur I~~calisalion
2B- 10- 1. TOX 3 IOO-32-Z- l-3-5.
classement des relevés selon la
sur les lignes de semis. C’e mode
ITA 123. BW 348-l et ITA 34.
situation (toposéq;ience. facteurs
d’apport a induit tics $ains res-
hydriques. salinité) a montré que
. pectifs de 767 hg’ha ( I I ‘?o) ct 150
Entomologie
les graminées et cypéracées consti-
kg/ha (6%) pr lxpport ;i I’Cpan-
tuent les deux (2) familles botani-
dage à la \\olCc. ~‘ctlc tccliuiquc
Au C’RA de Dbjibélor. le compor-
ques les plus représentées.
d’apport en baudcs localis& dc 7
tement variétal du riz vis-à-vis de
t/lin de rtisitlus a pcrnlis rl’c+lcnii
I’infestation des foreurs de tiges a
Un essai sur 1111 nouvel herbicide
1111
rclldelllcrlt
1lc
2 150 h$lla
i-té étudié. Quinze ( 1.5) variétés ont
sélectif (SAMORIZ) en applica-
équivnlcilt (1
celui obtenu prit
616 observées cinquante (50) jours
tion de prélevée a été conduit SUI
I‘épallda~c CI1 surti1cc clc -i tha
après semis et en phase de matu-
le riz. Le produit a été efficace sur
( 2 3 8 3 kyha) c t tic rtialiscr IIIW
rite. Les résultats ont montré que
les deux (2) sites testés (Djibélol
éconoillie tic 50”~ cn\\irtw sur l
a
les variétés les moins attaquées par
et Anambé) sur la culture du riz en
dose 4 tha Lyxllltl~lc CI1 sllrl;lcc.
les (( cœurs morts )) étaient TOX
semis direct. avec un effet phyto-
?-HI-96-l-l-3. BW 248-l et la
toxique négligeable. Aux doses de
val-i& TOX 728-I comparative-
2.4 et 3.6 kg/ha. le SAMORY a eu
Riz
ment’aux variétés Dj 12-5 19 et D-i
le même niveau d’efficacité que
684D attaquées respectivement à
l’herbicide de référence (OXA-
37.4 et 36.4%. Les variétés les
DIAZON. 1 kg m.a./ba). Par ail-
plus atteintes par les cœurs morts
leurs, l’évaluation en parcelles
Riz tke III~III~‘C)\\I~. A~I C’RA d
e
sont également celles qui eshibent
paysannes (bassin de I‘Anambé)
Dbjibélor. les acti\\ ittis ~III pcwtti SUI
le plus de panicules blanches. Les
d’une nouvelle formulation en gra-
I’identificatioii tic \\ aritit& de riz
variPtés ayant présenté les plus
nulés solubles du Glyphosate en
d
e
manycu c perl~wlllnlltcs. I.CS
faibles niveaux d’attaque au tal-
traitement de pré-implantation du
variétés WAR 77-.<-7-7. WAK I ct
lage (TOX 3441-96-l-l-3. BW
riz a été réalisée. Sur les quinze
le témoin Roh 5 0111 donui les
248-l et TOX 728-l ) sont égale-
(15) sites oii l’essai a pu être mené
meiileurs
rtisultats
a\\ cc
dt?S
nient parmi celles qui ont le moins
à terme, l’augmentation moyenne
rendements
IllO) CIlS
c c
situiilt
de panicules blanches. Toutefois,
du rendement a été de l’ordre de
entre 4.1 Ct 5 tcWlK3 p;lr I\\CCtilK!.
il convient de relativiser ces résul-
21% soit 552 kg/ha. Une appré-
tats compte tenu de la différence
ciation globalement positive de
Des vari&& amClinrécs rk ri/ (D.1
de cycle entre les variétés qui peu-
l’action du Glyphoosate a été faite
12-5 19 e t Roh 5 ) 0111 CtC testtics
vent se traduire par un écbappe-
par les paysans concernés. Enfin,
dans la région bc I’atich ( I:imela et
ment de certaines d’entre elles à la
aucun effet des pratiques cultura-
Keur Marna I.amiuc) CII comparai-
forte pression des insectes.
les sur le contrôle contre S. her-
SOI1 a
v
e
c

la \\,iIlitJtb I~iCillC. lAil
mon/icu (Del.) n’a pu être mis en
variété D.I 12-5 19 a m~ultré 1111 ren-
L’étude de la relation entre le ni-
évidence aussi bien à Bignona
dement en padci~ plus Clcv~J dans
veau de <( cœurs morts )) et la per-
qu’à Séfa qui constituent les sites
les deux sites (3325 hg/ha ti Fime-
te de rendement a montré que le
expérimentaux.
la et 4283 ~+/II:I il K. hl. Lamine).
tallage compensateur augmente
Des plus-values a~t~~ucllcs dc 7025
avec la sévérité de l’attaque des
kglba (156%) et de 1385 kg/ha
insectes. Toutefois. le phénomène
Gestion des ressources
(48%) ont été notées par rapport à
est de moindre ampleur lorsque
naturelles
la variété locale rcspcctiwnent À
I’infestation se produit à un stade
Fimela e t K . M . I.amine. P a l
âgé du riz, en fin de tallage
Protection et chnservation
contre, les rendements de la
notamment.
des sols
variété Roh 5. bien appréciée pour
sa tolérance h la saliiiit& n‘ont pas
Mdherbologie
Dans le cadre de la convention
été significativemeut différents de
PROGES, l’on a mis en place un
ceux de la varié16 locale.
L’évolution de la flore adventice
dispositif de suivi et de recherche
du riz sous l’effet des petits bar-
permettant (i) de déterminer les
Riz strhnw@. Des variétés perfor-
rages anti-sel ou de retenue a été
conséquences
environnementales
mantes ont été identili&s. (‘e sont
étudiée afin de caractériser cette
de la mise en service de digues
TOX 3100-44-l-7-3-3. BR l53-
flore dans les différentes situations
anti-sel dans les régions de Ziguin-
et de constituer un référentiel. Le
char et de Kolda, (ii) d’analyser
Rapport annuel - 1995
3 3

Les résultats scientifiques de la DRCSP
les transli~nii;lliolls socic~l\\~~iqucs
Par ailleurs. LIII essai a été conduit
1264 kgha ( 16 1 Oh) par rapport au
intervenues d:lll\\ IC5 wKICIC4 I’lll’il-
en Casamance.
pour tenter de
témoin.
les et leurs co1is&luencc4 cu \\ ue
substituer la pratique de la jachère
d’une meilleure participatl~m des
par une technique de culture per-
Les effets des résidus de poisson
collectivité dans 1;) festicill ilc leul
manente en couloirs. L’objectif
fumé sur la productivité de la
environnement de pr~~ducricm. ( iii)
nmjeur était de déterminer I’écar-
culture de l’arachide ont été
de tester et de I.~~(IIIIII~;III~~CI.
toutes
renient moyen entre les lignes qui
évalués à Ndianda. L’application
solutions contribuant ;t mi’liorci
peut assurer 1111 bon amendement
de 2 tonnesha de résidus a permis
I’efticacitti du I)l<( )( il.\\. I .c tra-
organique du sol par Leuctrcm~
des accroissements de rendements
vail a été conduit (I;II~~ cinq (5)
Iî~i~~~oc~~~~l~~~Itr. Cilisicitliu scpium
en graines de 253 kgha (37%) et
v a l l é e s (Bnliu$lor CI Siliiihinc
c ‘msiu .simwtr, Alhizziu Icdmk et
en fanes de 1334 kgha (82%) par
d a n s l e départenwrl~ dc /iguin-
:lctrcicr holoscv%wr. Aucune diffé-
rapport au témoin. Toutefois au-
chor. Nguindir. I~atlol~;t~ ct Birka-
rence significative entre les écarte-
cune différence signitïcative entre
ma dans celui de \\crll~iou). Ilne
ments testés n’a pu être mise en
les traitements engrais minéraux
typologie des sols a GIC Gtahlic SUI
évidence. Tous les arbres ont été
(8- 18-27) et résidus n’a pu être
l’ensemble des \\ ;IIIC;LY I .‘tittlde a
Cnwndés en août 1995, soit douze
mise en évidence.
permis
d e iiiicu\\ cimfi;iili.c l a
( 12) mois après plantation. et la
dynamique du ~I~OCL*~W~ de salini-
hiornasse quantifiée a été épandue
Dans les sites de Sagne Folo et
satiollldPsalinis~Iticrl1
CILY
\\nllées
entre les lignes ou dans les COLI-
Mbotile (CNBA), l’effet des rési-
a i n s i q u e I’imlucl rlc’4 diyics ct
loirs avant la mise en place de la
dus de poisson fumé sur la produc-
ouvrages auti-xl. <IL>~ Cilllh. la \\,é-
culture du maïs. Une différence
tivité de la culture du niébé a été
gétatioii et la I~I~I~ nviaire. IJn
significative est apparue entre les
évalué par rapport à l’application
outre. une nicillcurc conipr~licii-
espèces et les écartements. Albi=-
d’engrais minéraux (150 kgha de
sion de I’al’l”“~l”‘i;lti(~ll du limciel
ziu et C’msicr .ritumw ont montré
8- 18-27). Cet effet s’est traduit par
par les villngcoi\\ ;I ~II Clrc acquise.
les meilleurs taux de survie (95%)
des gains de 222 kgha (26%) en
suivis de Gliricitlitr et de Leuctrenu
gousses et de 127 kgha (34%) en
(85%). Concernant la hauteur
graines au niveau du village de
moyenne. CYISS~LI simwa a été
Sagne Folo et au niveau de
L’influence de quelques csphxs
l’espèce la plus performante. Du
Mbotile, les gains en gousses ont
ligneuses sur le rcclressenie~it du
point de vue de la biomasse, la
été de 376 kg/ha (18%) et ceux en
statut organique ct dc la fertilité de
meilleure productivité a été obte-
graines de 979 kgha ( 136%).
vieux champs sur sol 1Crrillitiquc a
nue avec Amciu holoserisetr (39.4
é t é étudi& a u C’KA de L~jiKlor.
tonnes de matières sèches/ha/an).
Par ailleurs, une analyse écono-
Sur les cinq (5) sites tlmt$ude en
‘Inique de rentabilité a été menée.
milieu \\lilySilll Ciill15 IC tl~plIilllillt
Les résultats ont montré à travers
de Bignona. auctu~ elI?t des espè-
Fertilistrtion orgmique
tous les essais que l’utilisation des
ces ligneuses n’a ~II hrc dthlé sui
résidus comme fertilisant génère le
le pH et la teneur CII azote du sol.
Les effets des résidus de poisson
plus élevé. En effet, l’utilisation
Toutefois. LIIK ditf~rtwe signifi-
fumé sur la productivité des prin-
d’engrais de fond N-P-K et d’urée
cative des teiieurs en n7otc a été
cipales cultures (mil, maïs, araclii-
est partout dominée par les résidus
notée entre les sites pour iiiic
de. niébé) en champs paysans ont
qui nécessitent moins d’investis-
même espt;ce et enlrc les espèces
été étudiés dans le but d’évaluer
sement et. de plus, procurent plus
pour un site donnti. Ihins I’e~~se~ii-
les possibilités d’utilisation et de
de bénéfice au paysan. Les béné-
ble, les remiemcllts tic I’a~acllide
valorisation agricole de ces résidus
fices nets les plus importants ont
ont été trés faibles et ne présentent
pour la fertilisation des terres.
été observés à Ndianda sur ara-
pas de différence si$ni ficati\\ c sauf
chide (2 13 923 F CFA. à Mbotile
à D.jimandé 1 . l-11 cwtre. taules les
Concernant le mil (Souna 3), au
sur niébé (202 200 F CFA) et à
espèces plantées (L~~~~c~trc~ntr
Ic~r~cw-
niveau des trois (3) sites d’étude
Gandigal sur mil (109 100 F
cephd~i. C;liric~i<tici .vcj~ilirrr. C ‘m.~iu
(Gandigal, Lagnar et Ndianda), les
CFA).
siwim. ..tc,tic,irr hf~/o,vc~,~i<~<~tr) ont eu
plus values moyennes des traite-
un bon taux dc sur\\ ic (de 75 ;I plus
ments fumure minérale ( 150 kgha
de 80%).
de 14-7-7 et 100 kgha d’urée) et
résidus (4 tonnesha) sont respecti-
vement de 726 kgha (92%) et de
Rapport annuel - 1995
34

Les résultat< wientifiques de la DRCSP
2906 kgha pour la paille. Ainsi, il
de 2,5 tha de fumier). La fumure
est apparu que la fertilisation
minérale seule a eu un effet nul sur
En milieu paysan. dans le terroir
minérale a des limites dans des
le rendement en fanes et faible sur
de Ndiamsil (CNBA). la rkponse
sols pauvres et qu’elle n’a aucun
le rendement en gousses. A
du mil et de l’arachide à différents
effet si ceux-ci sont dépourvus de
Ndiamsil, les rendements en ara-
apports organe-minéraux a été
matière organique.
chide ont varié de 2,5 tha à 4,3
Ftudiée entre 1990 ct 1995. Les
tha tous traitements confondus.
résultats ont montré que les amen-
Par ailleurs, des essais agronomi-
Les résultats obtenus ont montré
dements organiques (fumier et
ques. ont été initiés en 1992, dans
un effet résiduel positif des trai-
compost) permettent de mninteuii
le cadre du projet agroforestier de
tements. Cet effet positif a surtout
la fertilité des S~~IX cl les rende-
Diourbel. L’objectif était d’étudier
été important sur la production de
ments du mil et de l‘arachide.
les effets de la fumure organo-
gousses (+50%). L’apport continu
L’application dc 2 1 dc fumier/lia
minérale sur le rendement des
de fumier a eu un impact encore
e t l e s pliospliatcs tiaturels o n t
cultures (rotation mil-arachide et
plus marqué pour les rendements
donné des rendements supérieurs S
arachide-mil) et sur le sol à
en fanes (+75%) et en gousses
tous les autres lraitemcnts ct cc
Ndiamsil, Ndiakane et Ndiakael
(+lOO%). En conclusion, la fumu-
p o u r l e s dcllx ( 2 ) clllllllw. Lx
(CNBA). Les résultats ont montré
re minérale recommandée complé-
traitement 2 1 dc li~niicr/lia cl1 une
l’intérêt du fumier sur la produc-
tée de 2,5 tha de fhnier a donné
seule applicatitw ;\\ d~wn< nu ht
tion de céréales dans la région de
les meilleurs résultats suivis du
de la troisihw iilllltic de culture
Diourbel. Les rendements en mil
traitement fumier seul qui est le
d e s rendements +ui\\alents au
ont été élevés (4 à 8 tha de
moins coûteux pour les paysans.
témoin. Ix coillpost (?t/lla) a cil Ic
matières sèches totales) avec un
même effet. MC%C xi Ic COIN~~S~ à
maximum par apport continu de la
En outre, l’étude de l’amélioration
la dose de 4 t/l~l il CI~~KI~II~ 1111 effet
fumure
minérale
recommandée
de la productivité et du taux de
dépressi t’ sur les crlltrwcs CII n1111k
complétée de 2,5 t/ha de fumier.
matière organique des sols par ap-
st’chc.
il a CII ii11 ari-Cc cl’fct
L’étude des effets résiduels a
ports de compost et/ou de fumier a
positif. I .a dose clc Iiiiiiiir 011 de
donné aussi des résultats intéres-
été poursuivie dans le cadre de
c o m p o s t retciiuc dans Ics cwdi-
sants pour l’apport discontinu de 5
recherches collaboratives ISRA/
t i o n s pluviomPtïiquc\\ clc l a mllc
tha de matière organique et
Winrock à Diakaël Dig (départe-
est de 2 t/ha ICNIS Ics dcu~ (2) ans.
l’apport de fumure minérale
ment de Diourbel) et à Ndiakane
recommandée seulement, avec des
(département de Bambey). Les
L’effet des lcclliiiquch culturalcs
rendements
élevés.
Aucune
essais ont consisté en une rotation
(engrais iiiiii~wii\\. labour. fuinier)
différence
significative
entre
miI/arachide/miI. Les rendements
sur I’alll~lio~i~li~rrl
dc la niiiritinn
apport continu et effet résiduel n’a
en matières sèches du mil ont varié
minhalc tic I‘aracliidc cl du iiiil. cl
été
observée pour l’arachide.
de 7,3 à 8 tha à Diakaël Dig et de
I’aiigmci~talioii tics rendciiiciits a
Comparée au témoin. la fumure
2.7 à 3.6 tha à Ndiakane. Dans les
étti te& B ‘l‘him;~hha ((‘NI3A 1. I .cs
minérale seule a accru les ren-
deux (2) sites. l’apport de compost
rendements CH aracllidc obtenus
dements du mil et de l’arachide
(2 tha) s’est avéré très positif sur
aprt;s apport d’w~rais 111 intiraI ont
(les gousses uniquement). Dans le
les rendements en paille (respecti-
été trks faihlc~ a\\ cc un laux de
département de Bambey. les ren-
vement + 5% et +32% à Diakaël
mortalité C~C\\ 6. I .‘;lpporl addition-
dements en mil ont été beaucoup
Dig et à Ndiakane) et a eu des
ncl d e
Iiiiiiiir (2tili;1/2an~) oil tic
plus faibles (1.3 à 3.1 tha). Le
effets positifs significatifs sur les
Iégiimincuscs tic relais (riiChC
maximum a été obtenu avec apport
rendements en épis (t-1 7% et
dérobk) ont pwni\\ d‘~~htenir des
de future minérale recommandée
+26%) et surtout en grains (+37%
renderncnts acccptablcs CII gousses
complétée de 2.5 tha de fumier.
et +29%). Ces effets ont été nette-
( 1 170 et 197 I 1\\$11;1) cl CI1 I;illl3
1.a fumure minérale recommandée
ment supérieurs à ceux obtenus
( I 196 et 2 178 hgihn ). C‘wlccrnant
a donné de bons résultats avec un
par la pratique paysanne.
le mil. les rciitlcmcnrs apl+s il~7~X~l-1
effet nettement supérieur avec ap-
d’engrais minhl ont ctti nuls. I .cs
port continu. Pour l’arachide, des
Intégrntion
lllélllcs traitciiiciit~ clllc I>ollr I’ilKl-
amCliorations de rendements très
qriculture/élevrqe~f~~resterie
chide WI pctwis ;I~I\\ l,lants d
e
voisines ont été obtenues avec les
fructilier ct il’~ANeiiir des wiiclc-
trois (3) traitements (apport de
A Bambey sérère, un pro-jet de
nlents I~OJ CII\\ tic 770 ct 89.: h$
limiicr : 2.5 tha. 5 Mia. fumure
recherche collaborative sur la ges-
l i a pour Ics gr:iiii\\ e t dc X0.1 ct
111 inérale recommandée complétée
tion intégrée des ressources natu-
Rapport annuel - 1995
35

Les résultats scientifiques de la DRCSP
relies par des groupements femi-
pro-jet pourraient être retenues.
rées sont connues par les paysans
nins (5 au total) a été mené poui
Cette phase d’identification des
qui montrent une certaine disponi-
tester un paquet technologique
thèmes a été conduite avec la
bilité à planter des acacias dans
(fosses composticres ct flimit;rcs,
MARP dans les terroirs de
leurs parcelles.
haies vives. ctables améliorées).
Kagnarou et de Kounayan. Les
Les trois (3) nb.jcctiiY majeurs
résultats de l’étude ont abouti à la
Au CRZ de Kolda (également par-
étaient :
formulation de quatre (4) thèmes :
tenaire au projet G Amélioration et
gestion de la jachère en Afrique de
l
de redresser le niveau dc
l Amélioration de la fertilité et
l’Ouest >), une étude a porté sur
fertilité des sols (parcellc de
du statut organique des jachères
l’évaluation de l’effet fertilisant et
culture mil (Souna 7)iarnchide
de courte durée ;
de la production fourragère de
(variété 55-4.37) de 2500 m’
deux (2) graminées utilisées en
pour chaque groupemcnl) :
l
Aménagement de systèmes
substitution de la jachère naturelle.
agroforestiers dans les jachères
Ces graminées sont At7dropgm
l d’augmcntcr Ics wurccs d e
de durée moyenne (2 à 4 ans) :
gqunr~s var.
hi.~yuut77ul~7~u.s
e t
r e v e n u s (cmhr~uchc. ll~illlSf~~r-
Puniciuii nwxit77tm7 c v . C I . L e s
mation primnirc tlcï ccrtiales.
l Aménagement
sylvo-pastoral
observations ont porté sur la carac-
maraîchage en contre saison) :
des jachères de longue durée (5
térisation initiale du sol. la phéno-
ans et plus) ;
logie des deux (2) graminées (tous
l de former les groupements a
les pieds ayant survécu ont bouclé
l’utilisation du paquet tcchno-
l Suivi et évaluation des prati-
leur cycle de développement). leur
logique.
ques de-jachère.
vigueur
d’établissement (bonne
reprise avec 78.03% éclats de sou-
Les résultats ont iiioiiti~i’ (i) des
Par ailleurs, des enquêtes socio-
ches survivants pour ‘4. ~~IJ*LIIIZI,V et
rendements cn arachitlc (e~primcs
&x~nomiques et floristiques sur la
96.54% pour P. nur.uin7rm) et la
en poids dc maticre +che totale)
jachère ont été menées dans le
rapidité d’envahissement des par-
très variables d’une l>iIl’CCIIC Cl
Fopy et dans le Bluf. Dans le
celles d’essais par les herbacées
l’autre (de l_ 1 t/ha à 2.7 tiliil) a\\ cc
Fogny. zone d‘action du CADEF,
annuelles (effet concurrentiel atté-
des effets résiduels importants des
ces enquêtes ont concerné le
nué par un sarcla-binage). Les
apports de COI~I~OS~ (2 t/llil) C~~CC-
diagnostic au niveau de la parcelle,
résultats ont ainsi montre la possi-
tués en 199-1 sur la culture dc mil :
fa pratique de la .jachère. les tech-
bilité de substitution de la végé-
(ii) des rendements en mil de l’or-
niques culturales mises en œuvre
tation herbacée des -jachères natu-
dre de 4 t/ha (dont I I tic grains) a
pour lutter contre le Striga et le
relles par les deus (2) graminées
Sang0 : (iii) uii ho11 comporlcment
niveau de parasitisme. Les résul-
fourragères vivaces testées.
des espèces utilisccs co~n~ne haies
tats ont confirmé que la jachère
vives ( 100%~ de siin ic I~>~II’ I’IY).vo-
ctnit un moyen d’amélioration des
pis jrrl~J‘lor~tr. . Ic,tri,iti :7iltUic2:. . IC~~I-
terres de culture. La premiere rai-
Transfert de technologies
do 1orlili.v e
t

Ic,trc,itr irr~~llifi~nr A
son invoquée est la fertilisation.
l’exception de %iqyd7r/.s uk/rwi/itr-
suivie de la lutte contre les adven-
ntr) : (iv) une b~~iiiie apprcc int ion
tices. de l’insuffisance de la main
du volet maraichagc par les fèm-
d’oeuvre et du manque de matériel
mes.
agricole. Les rendements de mil
Dans le cadre d’une collaboration
présentent des différences de I’or-
avec I’ARAF (Association Régio-
cire de 29% entre champs parasités
nale des Agriculteurs de Fatick).
et non parasité par le Striga. Dans
des enquêtes ont été effectuées
.Jtrchtiw.s. Ih11s Ic cxir~ du pn~.jet
Ic Bluf. trois (3) types de jachères
dans cinquante (50) exploitations
(( Amélioration ct wstion de la
ont été identifiés : (i) une jachère
afin d’évaluer l’application des
jachère en Afrique dc I’( )ucst >). Ic
de courte durée (O-S ans). (ii) une
technologies générées par la re-
C R A d e DjihClor ~1 étC clmgti
jachère de durée moyenne (5- 10
cherche. Les données d’enquête
d’identifier pour la rc~ic~n de
ans) et (iii) une jachère de longue
ont confirmé la situation du fon-
Ziguinchor. des Ililiiic5 pour Ics-
durée (plus de 10 ans). Les jachè-
cier qui non seulement a connu
quels des actions de rcclierches
res de courte durée prédominent et
une forte dégradation mais aussi.
con1munes ;iii\\ tliI‘fi;r~nlcs 701ies
représentent 67%. Dans la zone de
pour la plupart des exploitations.
écologiques CO~I\\ c’rtcs
par Icdit
Kalounayes. les jachères amélio-
est insuffisant. Au total. 90% des
Rapport annuel - 1995
3 6

I,es résultats scientifiques de la DRCSP
esploilnticws cli4pchcnt tic moi114
Agroclimatologie
1995 a mis l’accent sur la culture
de I lia par intli\\ itlu. Sur Ic plan
du mil pratiquée sur l’ensemble du
d~iiio~raplliquc. i
l
;I Clti 110lti III~~
I:ii 1995. les activités ont essen-
territoire. Elle a permis de carac-
‘ p o p u l a t i o n 1110~ CIIIIC rlc I-I pcrson-
tiellement porté sur : (i) l’étude de
tériser durant la saison des pluies.
nts p a r esploitaticw :I\\~X h.:..I”B d e
la variabilité climatique par I’ac-
les conditions d’alimentation en
m o i n s de \\ iiist ( 7 0 ) 311s. I .c nia-
quisition. l‘organisation et I’analy-
eau et de prédire dès la fin du
tériel ayicnle c’st principnlement
se des données : (ii) la modélisa-
cycle les niveaux de rendements
cnnstitue tic Iioucs c l ilc 3cmoirs
tion du comportement des cultures
atteints. La comparaison entre ces
avec iiiw nio~ciiiic 1x11’ c\\ploitatioi~
et de leurs réponses à la contrainte
données et celles de la période
de I .6 scmoirh. 0.7 ll~~~lc siiie et 0.7
climatique : (iii) l’application de
1985-94 a permis d’identifier des
hic ocçidcr1lalc. l’ai. nillcurs. il a
ces modèles au suivi de la cam-
zones d‘excès et de déficit pal
été noté ii11 tlïtictil‘ iillport;lnt dé
pagne agricole et la prévision des
rapport aus normes. L’information
chevaux qui. cil plu\\ cl’assurcr une
récoltes et (iv) la mise au point
transmise régulièrement aux déci-
certaine rapiiiitti dilll\\ Ics intcnen-
d’une stratégie d’adaptation à la
deurs peut ainsi servir à mieux gé-
tiens culturnles. soi11 1111 mo! cl1 dc
dégradation des conditions pluvio-
rer le disponible vivrier et à corri-
transport trh usiti’.
métriques.
ger les disparités.
Description du climnt ugricoie
Concernant le suivi
de la
campagne arachidière. les données
Utle eqtktc daris Ic SI);1 ;I lwriiiis
Au total. les relevés pluviométri-
disponibles sur l’arachide ont
de dénomhrcr CCllt ~~llill’illlt~ SC\\31
ques journaliers de plus de 250
permis de mettre au point 1111
( 147) fosses comp~>stiCres r+r-
postes d’observations ont été réu-
modèle plus élaboré simulant à la
ties dans toute 1;) /ont‘ cl’inter-
nis durant la saison 1995 (réseau
f o i s l e s b i l a n s hydriques, l e
vention d
e
I’/\\R:2I: hur ~~1liltïC agroclimatique de I’ISRA, réseau
développement et la production de
v i n g t qll:ltl’C (X.4) c\\ploitilticMlS.
de la DMN, de la DA, de la Nova-
la culture dans les différents
Elle a rf.kvPIC iii1 certain Ilcmlve de
WI sur la zone de culture de I’ara-
conditions
ago-écologiques
du
contrniiites limitailt lciir ~tiiikili-
chide de bouche et de World Vi-
Sénégal. Ce modèle ARABHY a
sation.
à si\\\\ c)ir : Ic4 diIï?cult~s
sion International dans les régions
été appliqué à deux opérations
liées ail cïeusayc. I’:lrros:lgc cl A la
de Louga et Thiès). Le réseau
menées en collaboration avec le
disponibilitk C I I IllatiCrcs puni&
agroclimatique de I’ISRA suivi
CERAAS et orientées vers la
I-es. L ‘ e f f e t dii coinpc~st sur l a p r o -
tout au long de l’année a fourni les
prévision des calamités agricoles
ductivité du mil CI~ p;uwlles pa}-
données nécessaires à la descrip-
(action
initiée
en
1995 en
saiines a été ~tiicli~ cl I .amhock.
tion et au suivi de la campagne
collaboration avec le CNIA et la
Sabar et I.amhan~ne. 12s densitk
agricole.
DMN) et l’amélioration de I’infor-
de semis ont titt? tortes ct \\~ariahles
mation agricole dans le départe-
e n t r e paysans ( I3000 ;i 17000
Suivi de In cnmpugne et
ment de Diourbel pour la mise au
poyuetshn). Mal# tlch et’lrts nets
estimution des productions
point d’une méthode intégrée de
du compost sur les productions qui
flgricoles
suivi de la production.
o n t d o u b l é (720 graincsha e t
14067 graincsh‘) par rapport a11
Pour les céréales (mil, maïs et
Gestion des ressources naturelles
témoin non fèrtilisk. Ics produc-
sorgho), la relation établie entre
tions sont restées encore Iàibles.
les rendements et les conditions
Sur le site de Ndiamsil (départe-
Des recommandatio~~s ont Eté fai-
d’alimentation en eau ont permis
ment de Bambey). le test de diffu-
tes pour améliorer les productions
de mettre au point une méthode de
sion des techniques d’amélioration
comme (i) lllle mcillcilrc IllilitrisC
suivi des conditions d’alimentation
de la fertilité et du régime hydri-
des techniques de culture et un bon
hydrique el d’estimation précoce
que des sols est en COLI~S depuis
contrôle des insectch et des inala-
des rendements. Cette méthode
1990 (ISRA/NRBAR-RODALE).
dies. (ii) des an~cndcmcnts cnlci-
s’appuie sur la simulation des
Plusieurs doses de fumier et de
ques et pliospliatk pour réduire
bilans hydriques par le modèle
compost complétées ou non par du
l’acidité et la pauvreté des 501s en
DHC qui restitue les disparités
phosphate ont été comparées dans
phosphore et (iii) uiic nri~mcnta-
spatio-temporelles des conditions
des essais en champs paysa‘s de
tion de l’effet du compr~+t WI- la
hydriques et des rendements à
mil, d’arachide et de ni’ébé. Au
productivité du mil.
l’échelle rtgionale. La démarche
terme de six (6) années (1990-
appliquée à la campagne agricole
1995) d’expérimentation en milieu
Rapport annuel - 1995
3 7

réel, cette mt?tlioclc tic rti$nhtion
Amerose. D. et A. Mayeux, 1995.
doctorat de l’Université de Paris
des sols et clc stabilisation des
Synthèse des recherches conduites
Xl. Février 1995.
rendements a montrt! sa \\ aliditt!.
au Sénégal de 1991 à 1994 dans le
L’amendement ~)~~nl1o-111ill~ral i
cadre du pro-jet (( Mise au point
Ndiaye, A.. A. N. Badiane, I. Dia.
une dose de 7 toiiiicsha apportti
des techniques
de culture de
S.T. Fall. A. Gaye, M. Kébé et P.
tous les deux (7) ans stabilise et
l’arachide irriguée )). Programme
Anamosa. 1995. Pratiques d‘utili-
accroît les rendements du mil. de
oléoprotéagiiieux.
Document de
sation des ressources naturelles
l’arachide et du nihé.
I’ISRA/DRCSP. 19 pages et an-
renouvelables au Sénégal. Etat des
nexes.
I ieux.
Document ISRA/CILSS/
INSAH.
Badiane. N.. A. et S. le Biavant,
La chaîne de traitement de I’ima-
1995. Programme Gestion des
Ndiaye, M. et D.Y. Sarr. 1995.
gerie Infra Kouge iiitit~osnt pour la
ressources naturelles en zone sè-
Utilisation des résidus de transfor-
restitution des plu\\ ioiii&rics tlcca-
che. Opération tlxation de l’azote
mation du poisson fumé pour la
daires sur I’ensemhle du territoire
et recyclage matière organique.
fertilisation des terres : effets S~I
a été appliquPe ;I~I s\\ii\\,i de la sai-
Rapport annuel 1994. Document
la productivité des cultures. Docu-
son 1995. I .‘til;ihoi3tion de cette
du CNRA/ISRA de Bambey.
ment ISRA/NRBAR. 18 pages.
information
plu\\ ioiiiétrique a
complété h nloindrc ct><it Ics relc-
Clavel. D. et D. Annerose. 1995.
Perez, P. et M. Sène. 1995. Evolu-
vés de surfàcc tlaii~ Ics mies mi
Amélioration génétique de I’adap-
tion des structures agraires et
couvertes par le r&eau de surface
tation à la sécheresse de I’arachi-
érosion
dans le Sud Saloum
et a permis uiic aiial~ SC ccmplètc
de. III : Pro<jets de recherche l987-
(Sénégal) Réseau Erosion. Bulletin
des dates de semis et des coridi-
199 1. vol. 2. Résumés des rapports
11’15 pp. 59-68.
tiens d’alimciitatioii cil eau et par-
finaux. Document du CTA/STD2-
tant de l’estimation tics récoltes
DGXII. Bruxelles-Belgique, pp.
Sarr. D.Y. 1995. Caractérisation
Céréal&es sur I’ciisciiil~lc du tcrïi-
26-32.
des exploitations agricoles dans la
toire. L’intégration directe de cette
zone d‘intervention de I’Associa-
information dans Ici modt;lcs de
D.jiba. S. i995. Le devenir de
tien Régionale des Agriculteurs de
simulation des hililllS Il!tlriqucs est
( ‘hi10 spp. ( Lcyithplu-(1, Pyruli-
Fatick (ARAF). Document ISRA/
envisagée.
tlm) en saison sèche dans la région
NRBAR, 12 pages.
de Casamance.
Sarr. D.Y. 1995. Participation
Gaye. M., M. Sène et V. Kelly.
d’une communauté villageoise à
Bibliographie
1995. I-es fortes densités de semis
I’améiiageinent
de son terroir.
dc l’arachide au Sénégal : motiva-
Note méthodologique. ISSN 0850-
Allo. H. et M. Sèuc. 1995. (.‘ontri-
tions paysannes et interprétation
071 I vol. 6 11~1, 13 pages.
bution a I’titudc clc I’~laboration
agronomique. Document ISRA/
du rendement du sorgho (S’o/y/~r/rn
IFPRI-MSU, 13 pages.
Sarr, D.Y. 1995. Point sur les
hiuhr L .
Moencli) plub inl (mr.
relations de l’Institut Sénégalais
CEl45-66). L>cx2lllllcnt d e I’ISKAI
Khouma. M. 1995. Identification
de Recherche Agricoles avec ses
CNRA. 86 pac”cs.
et Cvaluation des ressources en
différents partenaires. Cahiers
sols dans la moyenne vallée du
d’information. ISSN 0850-8798
Albergel.
.l.. M.
I)intta. M.
fleuve Gambie et problématique
vol. 9 11’2, 30 pages.
Grouzis. P. I%re/. cl M
.

SPne.
de leur gestion par les systèmes
1 9 9 5 . Strattigie tic r~ll;lhilili~tioll
d’information géographique. Thè-
Sarr. D.Y ., 1995. Opportunities for
d’un h~~dros~st~n~c semi-aride au
se de Doctorat de la Faculté des
use of systerns approches iii agri-
S é n é g a l . I/l I.‘hoiiiiiic petit-il
sciences agronomiques de Gem-
cultural research in developping
refaire ce qu’il a dCfiiit ? I’ontniiiei
bloux-Belgique,
146 pages et
countries : tlie senegalese expe-
R. et Ahrimi N. (ctls). Actes du
anneses.
rience in researcli systems. in
congrès
organisti ;i
‘l‘unis en
opportunities use and transfert of
Novembre 1994. Al ~Pl:I,F-l IREF.
Ndiaye, A. 1995. Contribution à
systems research methodes in agri-
John Libbe?, I.urotest. Montrcwge-
I‘hde du développement du maïs
cultural to developping countries.
France. pp. 793-306.
en zone sahélienne. Thèse de
Kluwer Academic Publishers in
Rapport annuel - 199.5
3 8

Les résultats scientifiques de la DRCSP
Cooperation with ISNAR and
striga en cultures de céréales au
ICASA.
Sénégal.
Sarr, D.Y. et M. Gave. 1995. Pro-
cessus de diffusion des technolo-
gies par effet (( tâche d’huile )) :
Réunions scientifiques
cas des villages environnants des
unités expérimentales de Koum-
Participation de M. Khouma au
bidia et Thyss~-Kaylnor-Sonko-
symposium international sur la
rong. Document ISRA SCS Kao-
surveillance des sols dans I’envi-
IackMRBAR.
ronnement par télédétection et SIG
organisé à Ouagadougou-Burkina
Sène. M. 1995. Influence de l’état
Faso en Février. Communication
hydrique et
du comportement
(co-auteur) sur Systèmes d’lnfor-
mécanique du sol sur I‘implan-
mation Géographique et gestion
tation et la fructi tication de
des données du sol.
l’arachide. Thcsc de Doctorat de
I’Ecole Nationale Supcrieure d e
Participation de 0. Ndoye au
Montpellier. 174 pages.
séminaire national sur les ressour-
ces phytogénétiques organisé à
Sène, M.. 1’. I’erw.. cl .l. Albcrgel.
Bambey-Sénégal du 17 au 18 Fé-
1995. Sigiii tication de In valo-
vrier 1995. Les ressources phyto-
risation de l’eau pluv inle au St%-
génétiques : quelques considéra-
gal. Gestion du dcticit cl de
tions générales.
l’excès hydrique. /II Ganry F..
C a m p b e l l 13. (ccls). Actes d e
Participation de 0. Ndoye au
l’atelier sur la gestion durablc des
séminaire sur le développement et
terres cn rcgions wni-arides et
le transfert des technologies pour
sub-humides organise a Oahar du
améliorer la gestion des ressources
15 au 19 Novcmbrc 199.3.
naturelles organisé à Niamey-
Niger du 18 au 22 Septembre
Sène. M. IOO6. l;tudc du fonction-
1995. Communication sur la place
nement de pciiplcmcnt dc sorgho
et le rôle des ressources phyto-
(,%wg/wr hicYdrl/’ I Mr )l<NC’H).
génétiques dans la gestion des
variété
C’II I JC-CJCJ.
Ih~cumellt
ressources naturelles.
ISRA/NRBAR.
Participation de 0. Ndoye au sym-
S è n e . M . 1905. Rapp~wt de l a
posium (( Impacts ans scientifïc
MARP $chc’rc au sud du Bassin
advances through collaborative
arachidier. I)ocument ISKA/Kao-
research on peanut H organisé à
lack. 24 pages.
Washington D.C. du 29 au 3 1
Mars 1995. Communication sur
Sonko. M.I... M. SJ Ila. S. hcliane.
les impacts de Fleur Il au Séné-
t3.M. Dieng. 1905. IIiagnostic
gal.
participatif dan> Ich \\ illages dc
Knniarw C I Kouna!a~l CII \\ UC de
I’élaboration d’un pr~~~raiiimc d e
recherche collaborativ c sur I’illllC-
lioration de Ii1 ji~CllCK! ;Il1 Sth@l.
Doctinie~it ISl~A/C‘/\\I~I.I~!I~AI~I:C’-
BA.
Wadc. M. et 5. I>i;tll~~. 1995.
Situation de I;I KYII~I~~~~~ sur Ic
Rapport annuel - 1995
3 9

Direction des Recherches sur
les Productions et la Santé Animales
Rapport annuel - 1995

Dispositif scientijique
de la Direction des Recherches sur les Productions et la Santé Animales (DRPSA)

Le Centre de Recherches Zootechniques (Cm
de Dahra-Djoloff
Téléphone/ Télécopie : (22 1) 968.6 1.11
En 1954. le centre d’élevage du Djoloff devient le Centre & Recherches Zootechniques de
Dabra. Avec sa création le CRZ marque le début des recherches zootechniques longtemps
négligées auparavant. Les recherches zootechniques sont axées sur l’amélioration des races
iocaks (zébu Gobra à Dahra) et l’introduction de races étrangères (Zébu pakistanais et Guzerat
pour le lait). Le CRZ de Dahra s’étend sur 6800 ha
Le Laboratoire’ National de
1’Elevage et de Recherches
Vét&inaires (LNERV)
de Dakar-Hann
Dakar Hann, BP 2057
Téléphone : (22 1) 832.5 1.46
Telécopie : (221) 832.41.46
Le Laboratoire National de I’Elevage et
& Recherches Vétérinaires (LNERV)
(ancien Laboratoire Fédéral créé à la fm
dea années quarante) exécute d’abord des
programmes dont les objectifs généraux
en matière d’élevage sont :
.
intensiftcation de la lutte contre les
maladies qui menacent le cheptel ;
.
amélioratiou des conditions
d’eantretien du cheptel ;
.
amélioration génétique du troupeau
par les recherches sur la sékction et
Le Centre de Recherches Zootechniques (CR&I
le croisement
de Kolda
Les principaux acquis du LNERV
Kolda,
concernent I’alimentati~ la santé et la
Téléphone/ Télécopie : (221) 996.11.52
s&otion avec notmment (i) la mise au
point & ratious alimentaires équilibkes
Le CRZ de Kolda a éte créé en 1972 pour prendre en compte les préoccupations
pour la production de viande. bovine et
de l’élevage en zone subhumide. Le CRZ est le centre principal (1925 ha) du
ovine, & lait & vache, de lait de chèvre,
dkpartement de Kolda Il dispose & Points d’ Appui de Prévulgatisation et
(ii) la gestion des fourragea, (iii) le
d’Exp&imentation Multilocale (PAPEM) a Vélingara (25 ha) et Dianaba (20
dkparasitage, (iv) la modélisation
ha). Les recherches menées au CRZ de Kolda sur la race Ndama ont contribué à
d’étables tklieres permemw
la cam&%ation de cet animal et a encourager sa sélection. Ces études ont
l’amélioration du fumier et I’utilisation
donné un label de qualité à ce taurin sénégalais très apprécié sur le marché
des aliments distribues ; (v)
atiicain si l’on se réfere aux exportations.
I’amklioration
génétique par uu système
de s&ction dit à « noyau ouvert »
(SAGNO) ; (vi) la production & vaccins ;
(vu) I’épidkmiologie
et la lutte contre les
principales maladies. En outre, la
pnxiuetion de vaJ%ins etdeskums
cmmtitue toujours une activité importante
du LNERV.
Rawort annuel - 1995
4 1

I.eh rhltats scientifiques de la DRPSA
tt;). L’introduction de Lettcvrcr7tr
de reproduction a été réalisée. Les
dans la ration alimentaire doit
résultats obtenus ont mis en évi-
Production et Santé
donc etre modérée et les taux de
dence une innocuité des phospha-
Animales
15 et 30% respectivement chez les
tes testés et l’absence de signes
ovins et les bovins semblent être
d’intoxication au fluor. Une varia-
les seuils de tolérance.
bilité de I’appétabilité des phos-
phates a été observée. Leur inges-
Production et santé des
ILS .roll.v-i~~otirrils qyicoies ct tic
tion volontaire est favorisée en sai-
ruminants domestiques
nmwîchgc. Les essais de diges-
son sèche ou lors d’une mauvaise
tibilité ont été menés sur des mou-
année pluviométrique. Une nette
tons. Les complémentations à base
efficacité zootechnique des phos-
de sous-produits de riz (farine de
phates naturels (baisse de la mor-
Le but principal h :Icti\\ittis de
che. son de provenances et de
talité, accroissement du taux de
recherche mcnks par I;I IJRPSA
qualités différentes). de maraî-
conception. réduction de la pério-
était de contribuer a I’auynenta-
chage (fane de haricot de diffé-
de d’inter-vélage et gain de poids à
tion du niveau dc lwductic~n de
rentes qualités. feuilles de choux-
la naissance) a aussi été enregis-
lait et de viiiidc. (‘cIle+ci 4~’ son1
fleur, téguments de pastèque) et
trée ainsi qu’une influence signifï-
inscrites dntis Ic cadre de I’nm&
d’autres sous-produits agricoles
cative sur la production laitière.
lioration du rtiyimc alimentaire
(différentes qualités de son de
Ces résultats ont permis de recom-
tout en assuraiil la rciitahilitt? kko-
maïs, de son de mil et de tourteau
mander ïutilisation généralisée en
nomiquc des chpl~~itaticiiis et un
d‘arachide artisanal) ont montré
milieu traditionnel du phosphate
mode de gestion dur:~hlc des res-
une différence significative de la
de Taïba et du phosphate tricalci-
sources iialiirclles. I.‘anl~lioralioll
valeur nutritive de sous-produits
que de Lam-Lam (Thiès) aux do-
du régime alimentaire par les Ii-
de même appellation mais d’ori-
ses respectives de 50 et 100 g!jour
gneux fourragers. le5 sous-produits
gine et/ou de mode de production
en distribution continue pendant la
agricoles et dc lllill~~iîCll~l~~.
la
différents. Par ail leurs, ces travaux
saison sèche (8 mois sur 12).
paille traitée ii I’iirk les plios-
ont montré l’importance du secteur
pliates iiaturela a Cte 1cstPe eii
artisanal dans la fourniture de
Ewlwtion tks sys/Cmes pki-
1995.
sous-produits pour l’alimentation
whaim de protluction
Iuitiére.
des animaux et l’inexistence d’un
Des enquêtes ont été réalisées dans
Les iigiicll.\\ f~)lu*rrt~:~~~~.5. I ss pre-
réseau de distribution. Enfin, ils
142 exploitations des communau-
miers résultats des tL%cts in i*ii*r, ont
ont aussi révélé l’influence du mo-
tés rurales de Gandon, Mpal et
indiqué t111e vnriiltioll de la dipes-
de de production et de conserva-
Ross Béthio. II est ressorti de ces
tibilité
en
ti~ncticw du
taux
tion sur la qualité, les possibilités
enquêtes que les conditions de
d’incorporation des liylcuh (I’ruits
de substitution entre aliments et de
production
laitière sont très
d’Acuciu dhith. feuilles de I’itlw-
nouveaux sous-produits issus de
difficiles. Sur le plan alimentaire,
ccllohirmr rh~lc~. dc f 1’11~ 8 ~<>II(I ~VII-
nouvelles technologies de transfor-
l’insuffisance
du
disponible
~7xx~phultr. cl’.-l(ltrrl.\\of,tc~ cliglttrtu cl
mation.
fourrager et
les
difficultés
de C’trlotropi.v proc~~rrr). ~<II clutre.
d’approvisionnement en intrants
ils ont confirmé I’c\\istence d’inte-
Ptrillr trtrit& ir I’ur&e. L e t r a i -
sont des contraintes majeures. La
ractions digestives Ii& à la tiigcs-
tement de la paille à l’urée 4% a
complémentation laitière est rare
tion des rations ii baw de liywa~.
permis une augmentation du gain
(3,5% des producteurs) et est la
Par ailleurs. 11116’ i;::‘iucwc IN$~-
moyen quotidien (GMQ) de 28,4 g
caractéristique de petits troupeaux.
tive du taux dc I.~*~~c~rrwtr sur
de poids vifYj/animal. II a aussi
La complémentation de secours est
I’in;estiw dc I;I ration et la crois-
montré que son interaction avec
une pratique plus courante et
sance des animaux a Pté chervéc.
l’apport de concentré est positive
s’adresse aux animaux faibles.
Des signes clinicluc\\ d’iilt~~\\ication
et significative (augmentation de
Concernant la santé, la médecine
à la mimosine (Ii! p~rsalinisation
la note d’état corporel).
préventive est négligée au profit
spumeuse. li\\pcrcxcitnbilité ner-
d’un traitement curatif. S.u le plan
veuse, perte des ~~llilll~lVï) ont kt6
Phosphutc~ ntrtwels. Une étude
génétique, la race Gobra est
notés chez les aiiimau\\ recevant
sur l’utilisation des phosphates
pratiquement la seule présente
52% de L~>wtrc~r~rr aussi bieu cher.
naturels du Sénégal (Taïba et
dans la région de Saint-Louis. Les
les ovins (3 17,; de mcwtalitti) que
Thiès) comme complément miné-
enquêtes ont aussi montré que les
chez les ho\\,ins ( I Ioo de rnortali-
ral pour les vaches laitières et/ou
performances zoo-techniques sont
Rapport annuel - 199.5

Les résultats scientifiques de la DRPSA
médiocres. La première mise bas
lots de bovins ont été suivis afin
Les espèces qui ont montré une
e s t
t a r d i v e e t
l’inter-\\+lage
de remédier aux problèmes de
bonne production sont :
dépasse deus (2) ann&~. Les
paternité inconnue. La gestion de
lactations sont longues et la
la reproduction du troupeau (64%
l légumineuses annuelles (4.6 à
productiv itk
iiicli~~iduelic
des
de femelles) a été réalisée par la
7.2 tonnes de matière sèche par
vaches est faible ( 1.73 I/j ). I .‘auto-
systématisation du diagnostic de
hectare en une coupe) : Doli-
consommation de lait apparait
gestation (DG), par des fouilles
&~s ~~z~~pz~~z~.~
var. liigliwortli
importante autour dc Saint-l,ouis
transrectales chez toutes les fe-
et var. rongaï : Mrrc~ia yru-
(40%) compartk à la mie péri-
melles eu âge de reproduction. Les
rims : niébé variétés 58-74 et
urbaine de Dahar (5”h). I~‘ensem-
résultats ont montré que tous les
66-35 ;
ble des producteurs de la 7.01~
produits nés en 1995 (14 mâles et
d’étude vcnde~~t du lait i Saint-
12 femelles) sont de paternité
l
légumineuses vivaces ( 1.6 à 6,3
Louis ou dans Ich centres urbains
connue.
tonnes de matière sèche pal
secondaires COII~IW Mpal. Rao et
hectare en une coupe) : Cir/o~~h
Ross Béthio oil le pri\\ du lait est
Dans le cadre du Schéma d’Amé-
~ottiuttt ntwtntoïtks ; C’ctttrose-
valorisant (250--300 1: C’I:A /litre).
lioration Génétique à Noyau Ou-
llllc? pmsczroru??t : st~hwtl1e.v
Lorsque Ics quarilit~s de lait pro-
vert (SAGNO). des problèmes de
pitmettsis var. pauciflora :
duites sont faibles. Ii) \\ c111c SC bit
lkrtilité des femelles de bovins
CCtttroseitto mwf~fi~litutt : C ‘cvt-
a u (( p o r t e à poi-tc >) aiipr~s d e s
sGlectionnées pour la production
trosettta hrmili~tttzmt : C’eitiro-
c~~iis~~iiiiiiatciirs
1’111’;111 ( 1 7 5 1:
laitière ont été mis en évidence,
se??lu p1h?.scc11.s :
Puerunir
CFA/litrc). I)illlS ccrlaiiir cas. Ic
notammeni au moment de leur
phuseoloiiles : S~~~los~t~he.s /IL?-
l a i t p e u t clrc tioqiiti contre des
mise en reproduction. En 1995, WI
nwta cv. Verano et Mmvp-
céréales.
accent particulier a été mis sur les
titiuni utroj,url,ut-euitt :
paramètres suivants : (i) réduction
Protlt~c~lioit I~tiiiGrcJ cuprirrc~. Ix
du temps de dépistage ; (ii) orga-
l graminées vivaces (3,9 à 8.7
traitement des hinh d’cnqucte
nisation rigoureuse de la repro-
tonnes de matière sèche par
dans la r+iou tic SaiuI-l.ouis a
duction par la synchronisation des
hectare en une coupe) : .4itdi~~-
p e r m i s dc fitirc pltlsieurs cOllStiltS.
chaleurs et l’insémination artifi-
pogon pyitti~s. Puttictutt itmi-
Seuls KY!4 des CllC\\ I’CS CI1 l a c t a -
cielle avec de la semence fraîche
tttuttt C I et T 58 ;
tion Sol11 IlXilcS. I .C\\ lilClilliOl14 Ollt
combinée avec la saillie naturelle :
des durées mo~ciiiic4 tic hi\\ (6)
(iii) réduction
du temps de
0 ligneux fourragers : la vigueui
mois. IX prtilk siiiciil iiic)~~cii pai
prhence des femelles en station.
d’établissement en lcrc année a
femelle est de I’c~tlrc tic 27.3 g. IA
Sur les quarante huit (48) femelles
été excellente avec 159 plants
prat iqiie
tic I;l Irililc
iiilliicmx
présentes, dix ( 10) ont été diagnos-
survivants sur 160 implantés.
négativcmciit ( 1’. 0.05) la crois-
tiquées gestantes par fouilles
Au bout d’une année, les Ii-
sance des CIICI rc;~t~h cntrc tlcm ct
transrcctales (confirmées par dosa-
gneux Buhetticr twfkwts et
sis mois ct cllt~ilil~c IIIlc plus Iijrte
ge de progestkrone). L>e taux de
Leucucttcr lcwoqthtrltr s e m -
morlalik! s u r l a ClilSSC il’ayc O-3
réussite de l’insémination artifî-
blent prometteurs sur le plan de
m o i s (1’4). I ) . I .‘CiC\\ ;I:L! cilprill
cielle s’est élevé à 20%. Ce taux
la production
fourragère de
procilrc d e s
ru ciiih iiiolii.laires
relativement faible mais encoura-
saison sèche dans les condi-
a s s e z suhstniiticlh clc I’ortlrc tic
peant est comparable à celui
tions pédoclimatiques de Haute
53 400 F <‘I:/l pour Ics tilc\\cirrs iic
obtenu par la saillie naturelle.
Casamance.
pratiquant
pas
lil
Iraite
cl
dc
I-I 8 0 0 0 1: (‘I:;\\ p011r cciix qui
Itt!c;jyuliott
Lt~~i~.t1111ll’~~/~le\\
qc.
Parallèlement à l’essai d-évalua-
bénéficient du Iilil. I .c\\ C~C\\ curs
I.‘é\\ï~luation d’espèces fourragères
tion des espèces fourragères, une
a b a t t c l i t CI1 Illo~cllIlc -1.1 illlilll~lll~
IlerbacCes et ligneuses et la pro-
action de production de semences
par an.
duction de semences des espèces
a été mise en place. Les quantités
rctcnues ont été réalisées au CRZ
de semences obtenues sur les
:~ttr~~liot,lrliott ,yc;trc;liqrk~. I!ii prkla-
de Kolda. Sept (7) légumineuses
espèces jugées intéressantes ont
ble ail ~~I’O~I’ilI1lIllC tl’illll~lic~l~~ltic~ll
fourragères ;Innuelles, seize ( 16)
été les suivantes :
géntitiquc.
1111 Ira\\ 2 i I dc IGOI-P;I-
I$umineuses vivaces et six (6)
nisation dc la ~estioii de lil rcpw-
grain inées vivaces ont été testées
0 légumineuses : Ae.sc~~t~~iioiitei~c
duction du troupeau de bo\\ iris du
pour leur productior iourragère.
hislri-u (2,5 k g ) : C’uttrosrtttu
C R Z d e Kolda ;I GIC rtialisti. Iks
hru.siliuittmt ( 2 k g ) : ,QJ~Io-
Rapport annuel - 1995

I.cs rbultats scientitiques de la DRPSA
.YLIIlIIlC.~
Irtrnllllrl C’I :I’l‘ 147 (5
Toujours dans le but d‘améliorer
t/ba) de fumier d’étable (2,3
kg) :
( ‘trlo/~o~~“llilllll
llllIC’11-
les conditions alimentaires des
t/ba) ;
1lOiih.V ( I !q, : c ‘i’llll’r~.\\cJllltr
animaus domestiques, les bovins
j><i.vclIoI’IIIlI ( 3 I,g ) : .\\‘l~\\~lo-
en particulier. en saison sèche, une
l paille : parcage (2,l tms/lia),
,SLlIlIIlC’.S llrllllllll/ C’\\ Verano (7
etude de la production fourragère
dose paysanne de fmlr ier d’éta-
kg) : ,ll~/c.////t/
/~/w/~ic~/.\\ (II” I 7 et
CI~ cultures dérobées maÏs/niébé
ble (2.1 tms/ba) et dose ISRA
18 avec 1.5 et 6.5 hg respec-
(var. 58-74 et 66-35) et maïs/
(10 t/ha) de fumier d’étable
tivement ) : /.)o/~L~/Io.\\ /~I/~/~I/~ (4X
dolicbos lablab a été réalisée à
(2,5 tms/ha).
kg) : niéh< \\ar. 58-7-I (2X,5 hs)
Ndangane. à Saré Samboudiang et
et var. 66-35 (3.5 hs) :
R Saré Boïdo. A Saré Boïdo et à
Sflnté
Ndangane. les meilleurs rende-
0 graminki : I’iiiiic.liiii imlviiilmil
ments moyens ont été obtenus
Lu peste h~im. Des études épi-
Cl (5.5 h?) et 1‘54 ( 17 hy).
avec les associations maÏs/doli-
démiologiques ont montré que la
clios suivies par celles avec le
situation immunitaire était relati-
Par ailleurs. llilllh IC C;lClI’C (I[l
niébé var. 66-35. Les résultats
vement bonne en 1995. Près de
Réseau d’Alilllcl~ti~~i~)ll du Mail
obtenus sont significatifs à Ndan-
80% du cheptel disposaient en ef-
en Afrique (kciclentale et C’entrale
gane entre l’association maïs/doli-
fet d’anticorps spécifiques.
(RABAOC’). le poicnt ici dc pro-
chas (3.2 t/lia) et le maïs pur (1.5
duction semcncifre tic cluntrc (4)
t/ha). Les associations maïs/niébé
Par ailleurs. les relations entre le
légumineuses liNllT:l~CrCS Ilel’hil-
var. 58-74 et maÏs/niébé var. 66-35
virus de la peste bovine (PB) et
&es a Cte cvaluc a11 (‘1~7 clc
ont donné respectivement des
celui de la peste des petits rumi-
Kolda. Pour . I<‘.\\c~//,\\~rrc~/rrc~/ic~
/ri.~/r.is.
rendements en grains de 2.7 et 2.4
nants (PPR) ont été étudiées avec
la quantite de scmcnccs rticoltk a
t/lia. Concernant le fourrage (mé-
l’appui de la FAO et de I-AIEA.
été de 3.5 hg. 2.0-l hg ~OUI
lange de paille de maïs et de four-
Un test ELISA a été développé et a
(‘entro.senr~r i,l.rr.\\ilicnrrlnl. 0.035 ht5
rage de légumineuses), les résul-
permis de faire un diagnostic dif-
pour Sl~;lo.v~inll~c:~ ,c;liirllwll.\\i.v \\‘ar.
tats obtenus ont confirmé la supé-
férentiel des deus (2) virus. pré-
pmc~flortr CI 0.h hc polIl
rioritk souvent observée des asso-
sentant une communat~t : antigé-
‘ylo.v~l~llll<‘,~ Ilm~lltr. C’Ch prodw-
ciations sur les cultures pures. Les
nique très étroite, dans 1111 inter-
tiens dc xcliicllcc~ ~mt titt; jugtks
rendements moyens suivants ont
valle de confiance d’environ 93%.
correctes tlilllS 1~ I cciiitliticnis de
etP obtenus à Ndangane : maïs en
Les études sur le terrain ont mon-
réalisation
dc
CCllC
lw~~dwtion
culture pure (1 .2 tms/lia). maïs/
tré une très forte prévalence de la
e x c e p t é pour ~\\‘~,r~Io.~~~lrlllc:~ guitl-
niebe var. 58-74 (2.0 tms/ba).
PPR chez les petits ruminants
nciisis v a r . I)lillc,jtIor.tr. I>aus l e
mnïslniébé var. 66-35 (2.6 tms/ba)
(40%) et une circulation de la PPR
même cadre. llllc’ ti\\ ~llllilti~~ll
dC
et maÏs/doIicbos (2.4 tms/ba).
chez les bovins malgré un niveau
l‘adaptation et de lit production
immunitaire ami-peste bovine éle-
foiirr;;gere dc li~nc’ii\\ a titti ineii~e
Ilne autre action de recherche.
vé. II est apparu que dailS les
sur quatre (4) Itigumincuses ( 1jc~r/-
esecutée par le CRZ de Kolda. a
foyers de PPR t(Niayes et Rufisque
ircwi~r rr!ft~.sc7~1r.~. ( ‘iijil1rrl.s c,c!j<ril.
porté sur l’influence du parcage et
en 1995). la vaccination avec le
Lc~rcwri~r I~~ric~o~~~~~~ll~~l~r et C iliri-
du fumier d’étable sur les ren-
vaccin bétéroloyue Fxte bovine
cirlirr wpiurrl) sui\\ ;mt dew. tciiips
dements en grains et en pailles des
arrête I’estensicJn de ,a maladie
de repos (90 et I 80 jours apres UIW
céreales maïs. mil et sorgho. Les
alors que très peu d‘anitiun~.< déve-
fauche en no\\ clnlwc). I .es ohser-
resultats de la première année
loppent des anticorps ami-peste
vations ont porte csscnticllemcnt
d’essais ont indiqué une légère
kwine spécitïques.
LJ., autre test
sur la pliénologic et sur la ri~iieiir
supériorité du fumier d’étable aux
LLISA il11111lII1ocaptllrc développé
d’établissement. 1.~5 r&ultnts ont
doses paysannes et ISRA sur le
par I’OIEYC‘AMDA (c’lRAD/Fran-
m o n t r é que les ilualrc t-i) cslxkes
pal-case aussi bien pour le grain
ce) a également été Introduit et
OlIt eu llllt’ Cr~~iS~illlCt
S:ltiSfiliSill~tC.
que pour la paille. A Ndangane.
permet de diagnostiquer le PPR en
Les hauteurs des tlif’t~ïci~tcs plants
les rendements moy’ens suivants
moins de 24 heures.
recensés en \\ ic onl Ctti Cil inci! en-
ont dé obtenus sur maïs :
ne de 80 ~111 pour ( ‘<!~~III/.\\ c,qjcur.
E n f i n . de trouve .; techniques
28 cm pour (;/iric.ic/itr .\\c~/>irlnr ct 3 7
l grain : parcage (2.1 t/lta). dose
pour le diagnostic et !‘svaluation
cm pour LC’z/L~tlr’l?tl IcJllc’cJc’c~~J/rtl~<r.
paysanne de fumier d’étable
de l’importance de la diarrhée
( ’
-. 3 VIta) et dose ISRA (10
virale bovine (BVD), maladie ap-
parentée à la peste bovine. ont été
Rapport a1 Lael - 1995
‘4-l

Les résultats scientifiques de la DRPSA
introduites cn cocyxkU ion a\\ CC
saisonnière. entre les petits rumi-
consistait à introduire en station un
I’uniwmit~ dc R%Wréal c t l a
nants et les moustiques.
lot d’ovins présélectionnés résis-
F A C ) . (iracc
a ces
lccliliiqtlcs
tants ou sensibles. à confirmer leur
(ELISA illllllllll~~~il~~l~ll~~
C l inilnw
T~.c;,nrr/o</o.v~.~.
L‘étude prél im i-
statut en station pendant la saison
nofliiorcsccncc). lui>4
de
1755
mure sur la pathologie parasitaire
des pluies de 1995 et à constituer
shuins de lx)\\ in5 ct 541 shims de
dans la Vallée du Ferlo a montré
des lots de reproduction pour des
p e t i t s r1lfl1illilllts 0111 C;l6 ICSlh à
que la situation était satisfaisante
mises bas en saison sèche de 1996.
partir de la hanqile de scrums du
au moment de la phase test de
L’ob.jectif final était de suivre la
PARC. Ces tests cent montrti une
remise en eau de ladite vallée.
descendance de parents dont le
prévalence de Ii1 f3VI) tlC 8’?<, CllCX
statut parasitaire était coiiiii~. Les
les bovins et de 5” 0 clic/ les petits
Dans la zone sylvo-pastorale. des
résultats préliminaires obtenus ont
rlllllillilllts.
enquêtes parasitologiques ont per-
montré une parfaite adéquation
mis de diagnostiquer des foyers
entre les objectifs et les réali-
LA Fi~YlY’ lk’ Il/ l’crl/c+ 1111 I<;f/. I.a
epidémiques de schistosomes à
sations. En fin 1995. huit (8) lots
surveillance cliiiirluc cl sérc,logi-
Sc,lIi.vlo,volrrtr
c~wmwii. Ces foyers
de reproduction (4 sensibles et 4
que des lwlils
1’11111 illillllS i l dé
ont provoqué de nombreux cas de
résistants) ont été constitués. Dans
réalisée ti I)ilfilllLl. I’othw et h4illillll
mortalité en particulier chez les
chaque lot. un bélier et neuf (9)
oii le virus de la I:ic’v rc de la \\,allee
petits ruminants à Barkéd.ii.
femelles étaient présents. Une
d u R i f t (FVR) \\C\\i particuIi&
analyse spermatique des béliers en
rement. I .es rcsultats ~~iil montré
Dans le cadre du programme
fonction de leur statut parasitaire a
q u e l a prcv nlencc 1110~ çiiii~ d e s
ESPOIR (lutte contre les billhar-
été réalisée pour la premiere fois
anticorps diriytis ccmtrc Ic I irus dc
zioses dans la région de Saint-
en
1995.
L e s
résultats
l a F V R ctait dc X.X6’?, CII 1995
Louis) et en relation avec les
préliminaires n’ont pas montré de
contre I % cl1 I W-I Irildlli~~lllf ainsi
foyers dc bilharzioses urinaire et
différences qualitatives entre les
u n e prtkseiicc acti\\ c
dll
\\ iriis
intestinale dans le delta et le lac de
éjaculats des deus (2) groupes de
corroborée par lil miw en c\\,idence
Guiers, un suivi macologique a été
béliers. La lutte s’est déroulée sur
d’anticorps dc
Ii1 classe hl au
institué au niveau des différents
sis (6) semaines. Sur les quatre
niveau de certains tr.(~trl~cittrx de la
points d’eau à Ricliard-Toll et
vingt huit (88) femelles mises en
Basse et dc la I I;tr~tc Vallée ci11
M bodiène. Les premiers résu I tats
lutte. soixante seize (76). soit 86%.
Fleuve Sénégal. I .a survcillnncc
ont indiqué une certaine saison-
ont fait l’objet de saillies (38 fe-
menée a aussi montri’ qw I’ko-
nalité de l’abondance et des taux
melles résistantes et 38 sensibles).
lution de la F’VR semblait se faire
d’infestation des Biotnphrrricr (cer-
sous forme d’épizcxnies d‘nppari-
caires responsables de la naladie)
Concernant les trypanosomes. des
tion cyclique. cnlrccoiip&2i de
en relation avec la température de
études ont été initiées en 1995 afin
périodes de silences inter-epizooti-
l’eau à Richard-Tell. De même,
d’évaluer leur incidence sur les
ques de 5 a 0 ans. pcri~xics INAXS-
une colonisation progressive du
bovins du département de Sokone
saires à l
a

reconstilution d’iiiic
fleuve par les mollusques (hôtes
oil elles demeuraient une contrain-
population illlilllill~ rtkeptive pnrCC
intermédiaires) a été notée. A
te importante pour l‘élevage. Ces
que non iinniulie.
Mbodiène. il a été montré que les
études devaient aussi permettre de
points d’eau du village, le marigot
caractériser des souches de trypa-
A Barkéd.ji (dans le F’crlo). le suivi
Lamp ar et le canal d’irrigation
nosomes chimiorésistantes
et de
sérologique de petits ruminants a
ont participé à la transmission de
déterminer le role épidémiologi-
permis de mettre en ch idelicc III~
la bilharziose urinaire par I’inter-
que ;oué par d‘autres ruminants de
séi,.positivitC clc 3.5”;) identique
médiaire de Bulims glnhosus et à
la zone comme réservoirs proba-
aux années précctlentcs. II 3 révélé
l’installation de la bilharziose
bles du parasite. Les résultats
trois (3) cas dc stJroctni\\~crsion et
intestinale grâce à la forte coloni-
préliminaires ont montré que les
une souche virale a Cte isolée du
sation par Biopldtrria pfcelfferi
ânes semblent jouer 1111 rôle impor-
s é r u m d‘lllle brebic shpositive.
tant de réservoir des trypanosomes
Par ailleurs. ircize ( I-3) s~wclics
Une autre activité a porté sur
et que faute de traitements trypa-
v i r a l e s ont é t é isolées d e iiinus-
l’étude de la résistance génétique
nocides rcguliers, ils pourraient
tiques du genre .-lc*r/(~.$. C’es résul-
des petits ruminants aux strongy-
faciliter la transmission et la pro-
t a t s m o n t r e n t I’cxistcnce
d‘un
loses digestives et a été réalisée à
pagation des trypanosomes chez
foyer de circulation du virus de la
la fois au CRZ de Kolda et au
les bovins.
FVR d:l faible amplc~rr. d’allure
LNERV. L’opération de recherche
Rapport annuel - 1995
4s

La resultats scientifiques de la DRPSA
Enfin. dans le caclrc dc la mise cn
caractéristiques des aliments de
Ferlo) et des parcelles du CRZ de
place de nouveau\\ \\ accins. I’ctude
volailles commercialisés au Séné-
Kolda. Les résultats obtenus après
du vaccin contre In c~nvdriose a hé
gal et sur la supplémentation des
la première année qui a suivi
poursuivie, Iles sc~ucl~2s clc ( ‘~II.-
poulets de chair en acides aminés
l’épandage n’ont pas permis de
Ll’l’ia mnim~lrinl (souches d e s
essentiels ont été menées. Les
conclure à un effet phosphate sur
Niayes et de (~t~ieloupc) ont été
résultats de la première étude ont
les fourrages et les sols.
atténuées et les leslu irr I*il.rJ des
montré que les aliments concernés
v a c c i n s correspolidaiits wt t2tC
sont déséquilibrés sur le plan
C’(~~li~~l~ntenl~Iril~
&s rutninuiils
initiés sur des moutons eu station.
nutritionnel. Ils sont caractérisés
tkomestiyt~es mi pdzrruge el pi+-
par une carence en acides aminés
servulion de 1 ‘en~lirornlenient. La
essentiels (lysine, méthionine et
relation animal/plantes entre types
Aviculture
thréonine). un excès de cellulose et
de végétation et de ruminants do-
un déséquilibre phosphocalcique,
mestiques (bovins. ovins, caprins)
autant de facteurs qui pourraient
a été étudié au CRZ de Dahra.
ëtre responsables des faibles ni-
Dans les différentes parcelles ex-
MilicJlr \\*ill~!c,rc~oi.v. I .ec; résultats
veaux de production enregistrés
périmentales (au total 4) quarante
d’une enquetc Grolo$cluc rcalisce
dans les élevages avicoles. Un
et une (41) espèces végétales ont
durant la saison des pluies de 1995
essai zootechnique a été conduit
été recensées comme entrant dans
en zont rurale dans la region des
pour évaluer l’effet de la supplé-
la composition du bol alimentaire.
Niayes et en zone sy Iv o-pastorale
mentation d’un aliment du com-
Deux légumineuses (Z. glochidiu/a
ont montre
l a prcvalcncc d e
merce en lysine. en méthionine et
et A. ovul~fi~lit~.s) sont les plus
certaines infections comme
les
en lipides sur les performances de
consommées. L’espèce A. owl$)-
mycoplasmoses
(-lO”w des volai Iles
la croissance du poulet de chair et
lius est très recherchée par les ca-
sont infecté-es par ,~!i.c~r~/~/tr.rnirr
sur les paramètres de composition
prins. Les gousses de C’msiu O~/U-
~~~~llisc~~ric~rirn et .36”3~ par .A!\\.ccJ-
corporelle. La rentabilité économi-
s[foliu (une autre légumineuse)
plu.~~~~~ ynmkw). la maladie de
que de la supplémentation a aussi
sont quant à elles très consommées
Newcastle (55%). la maladie de
été étudiée. -Cet essai a mis en
par les ovins. La contribution des
Gumbero (7 1 ‘?o) et la bronchite
evidence une réponse variable sur
Iponwu (convolvulacée très appré-
infectieuse (87?0). I!n rwanche,
les performances zootechniques du
ciée par tous les animaux) dans le
l’infection par Suln~r~~wllr~ p~illo-
poulet de chair en fonction du
BA des ovins peut dépasser 17%
s21m gullirkiri~mi s’est avérée faible
supplément apporté, et des morta-
en saison sèche. Même si les
(7%).
lités liées au stress thermique à la
graminées grossières (Schoen~fil-
sixième semaine d’élevage. L’ali-
diu grucilis) sont le plus ren-
Aviculluw irrlL~n.vi\\x~. I<II matière de
ment commercial a donné un pou-
contrées dans le Bol Alimentaire
pathologie. les affections ohscr-
let léger à i-abattage avec un bon
@A) des bovins, elles contribuent,
vées se sont montrtics faibles par
rendement carcasse. L’avantage
en saison sèche chaude sous forme
rapport à celles enregistrées en
zootechnique et économique à
de paille brisée, au BA des petits
milieu villageois. Airisi. la préva-
utiliser la lysine a été mis en évi-
ruminants. Les ligneux les plus
lente de la maladie de Nwcastle
dence contrairement à la méthio-
consommés sont CV. crculeatun~
était de 7% en 1905. dans les
nine oii aucun avantage n’est appa-
suivis de G. hicolor, C’. proceru et
élevages de pondcuscs. tandis que
ru. Les résultats techniques enre-
B .
uegypticrcu.
Les
caprins
pour la maladie de (iumbcri. ce
gistrés avec les lots supplémentés
associent
bt aucoup
plus de
taux était de 7% p~wr les pm-
en énergie (huile d’arachide) ont
ligneux dans ieur régime que les
deuses et de 2 I”‘o pwr Ics élcvagcs
été avantageux mais ne sont pas
autres espèces animales. Il a été
de poulets de chair. I.‘infection par
justifiés économiquement parlant.
constaté que 2 à 5 des quarante et
les mycoplasnies s‘est avérée
une (4 1) espèces recensées peu-
également rare (-I.?” o tic lwndcu-
vent composer plus de la moitié du
ses et 2.8% de poulets de chai1
Pastoralisme
bol alimentaire.
positi Fs à A~~~c~~pltr.v~iitr ~~trlli.sc~pli-
cum : 1 9 . 6 % de l~~~iidcuses p o s i -
Purcozn:v. L’amélioration des par-
L‘étude de la biomasse a montré
tives à h~~~c~~plt~.~~~r~~ .s~imJl~iiw).
cours des zones d’élevage par
une évolution très rapide. La bio-
épandage des phosphates naturels
masse atteint son maximum en
Concernant l’alimentation des éle-
de Ta’iba et de Thiès a été évaluée
octobre avec une moyenne de
vages avicoles. clcs t.tudcs sur les
au niveau de Doli (partie sud du
1740 kg/ha sur l’ensemble des
Rapport annuel - 1995
46

Les résultats scientifiques de la DRPSA
parcelles dont plus de la moitié
et une valorisation des pâturages
Systèmes d’élevage
disparaît au mois de février. Sur
plus importante par les caprins.
les cinquante quatre (53) espèces
Caractérisation des unités pasto-
végétales herbacées enregistrées
Une deuxième étude relative à
rales du PAPEL. Dans le cadre
au niveau des différentes parcelles
l’impact de la pâture sur les jeunes
d’un volet Recherche/Développe-
expérimentales. les graminées sont
reboisements a été réalisée. Les
ment, l’équipe de recherche du
les plus présentes et dominantes
ob-jectifs étaient de suivre (i) le
CRZ de Dahra a (i) approfondi la
avec treize ( 13) espèces recensées
comportement des espèces ligneu-
caractérisation des forages de
représentant 45 a 65% de la
ses de reboisement et de leur
Thiel et de Thiargny et réalisé un
biomasse suivant les parcelles. Les
production de fourrage en fonction
suivi
écologique et
socio-
légumineuses. les convolvulacécs
de la durée de présence du bétail
économique desdits forages, (ii)
et les phorbes ont éte recensées en
dans la parcelle reboisée et (ii)
mené des études sur le rôle des
quantité variable dans le dispositif
l’appétence des diffkentes espèces
femmes dans la gestion des res-
expérimental parcellaire.
pour les différents types d’ani-
sources naturelles en ZSP (éla-
maux et la (( résistance N de ces
boration d’un plan d’action) et sur
La relation entre le rcgime alimen-
espèces au brout. Un mois après
les aspects fonciers et organisa-
taire des animaux ct la vcgctation
plantation d’kaciu tortilis var.
tionnels, (iii) ébauché la caracté-
a été étudiée grâce à la dctcrmi-
rcrtldimu e t C’mhretuni
uculeu-
risation des autres forages cibles
nation de la preférence alimentaire
I~~II, les jeunes arbres ont montré
du PAPEL.
(PA). La PA est le rapport entre la
1111 taux de survie de 100% sauf
fréquence relative d’une espèce
dans les placeaux destinés aux
La caractérisation les unités pasto-
végétale dans le I3A (FRHA) et la
ovins,
avec mie croissance en
rales (UP) de Thiel et Thiargny,
f r é q u e n c e rclativc tic la mcmc
hauteur supérieure à la normale
avaient les objectifs ma.jeurs sui-
espèce au niveau de la vcgétation.
compte
tenu des excellentes
vants :
La préfercnce alimentaire de cinq
conditions pluviométriques enre-
( 5 ) herhacecs q u i rcntrcnt e n
gistrées au début de l’essai (de
l assurer un suivi régulier de
grande partie
d a n s l e regimc
2 1.6 à 8 1.9 cm contre généra-
l’évolution des ressources
alimentaire
d e I‘e~~emble d e s
lement 15 à 30 cm). Six (6) mois
agro-sylvo-pastorales :
animaux a ctc étudicc durant la
après la plantation, la mise en
saison sèche fraîche. l.a PA des
pâture provoque une baisse du
l informer à temps réel le
principales cspcccs ~SI. Par ordre
taux de survie dans les parcelles
PAPEL des changements
décroissant, de I .7 I?~II~ Z. ,~/oc./~i-
des ovins ou des caprins (10 à
induits par les innovations
ciitr1tr.v. 0.95 p o u r ( ‘. ohtrajfiditr.
20%). En revanche, ce taux est de
au niveau du comporte-
0.66 pour 1. w~~trrr.~. O.S.3 pour .1.
100% dans la parcelle des bovins.
ment et du bien-être des
owl~fdir~s. et 0.40 jmîv S. jymi-
agropasteurs dans la zone.
lis. II a étc observ2 que ccttc PA
Enfin, une étude sur l’amélioration
changeait d'une saison a l’autre et
du fourrage ligneux autour de
Parmi les résultats obtenus, on
qu’elle etait litk au stade vtigctatif
mares a été réalisée à Wiss-Wiss
peut notamment citer : (i) la
de l’espèce.
(ZSP) près du forage de Thiargny.
synthèse de tous les rapports sur la
Le comportement de diverses es-
gestion des ressources agro-sylvo-
Le suivi dc I’cvc~lulioii p~wdcralc
pèces forestières a été testé en
pastorales, (ii) l’inventaire des po-
des animaux a montre que Ic poids
fonction de l’écartement et du
pulations humaines et animales,
des animaux au~tncntcnt jusqu’en
gradient hydrique (proche de la
(iii) la préparation d‘une banque
pleine saison scchc chaude (mai/
mare, position intermédiaire ou
de données sur l’environnement
juin) avant de clccr~~itrc cl qu’il
eloignée). Les résultats prélimi-
socio-économique de I-UP.
existe une periodc critique a la
naires ont montré que l’écartement
sortie de I’hiwrnagc ténor tout le
3111 x 3m permet de révéler l’effet
troupeau (matririle cl swkliciiient
du gradient hydrique avec des
de I’hcrhc a laqucllc Ics animaus
valeurs moyennes du taux de
doivent s’adapter). I lnc comparai-
survie et du gradient hydrique plus
SOI1 entre les CSpCCCS illlilll~llCS H
élevees.
permis de mettre cn cvidence un
meilleur conip~,rtc~iiiciir twndcral
des petits ruminants que les ho\\ ins
Rmport annuel - 1995
47

Les résultats scientifiques de la DRPSA
Transfert de technologies
deux (2) mâles. Le taux de rempla-
cement des femelles a été de 2%.
L’intensification de la production
Près de la moitié (40%) des
se résume à la pratique de I’em-
agneaux
nés
sont
morts. II
bouche bovine et de petits rumi-
convient de noter que les
nants qui constituent une source de
Cette action de recherche d‘ac-
mortalités ont été importantes à
revenus pour les agro-pasteurs.
compagnement a Cte rtialisCe dans
Toucar sur les femelles et leurs
Cette activité peut être améliorée
la zone d’intervention dc I‘AKAF
produits. Ces défaillances ont été
techniquement à travers une meil-
(Ouadiour et Toucar). 1~s suivis
imputées à une conduite sanitaire
leure gestion des ressources li-
ont concernk la sensi hi I isat ion des
déficiente (pas de vaccination
gneuses et une valorisation des
paysans sur les aspects techniques
contre la peste et la pasteurellose).
concentrés locaux.
de l’élevage (alimentation. vacci-
A Ouadiour, les mortalités ont été
nation. déparasitayc)
et I’appré-
moins élevées (4%). Deux (2)
Concernant la gestion de la ferti-
ciation des rtkltats de recherche
agnelages, un taux de rempla-
lité, les techniques traditionnelles
sur les perfiwmnnceï de reproduc-
cement des brebis de 5% et aucune
se sont révélées peu efficaces pour
tion, les probléiiics 4nnitaires ct la
mortalité à la naissance ont été
la production d’un fumier de qua-
conduite des allil~la~l\\.
notés. Aussi bien à Ouadiour qu’à
lité. Dans ce cadre, il a été proposé
Toucar. les mortalités sur les
de tester les techniques permettant
U n e caractérisatioii prtialablc cf-
béliers ont été relativement faibles
d’améliorer les formes de complé-
fectuée sur cinquante (50) emploi-
(8 et 9%) tandis que les ventes ont
mentarité agricultureklevage à tra-
tations agricoles
xi niveau de
été de 26.5% dans l’ensemble. La
vers les étables fumières.
O u a d i o u r e t Tnucar a permis
conduite a été la même que celle
d’avoir des inliwmaticws sur le
du reste du troupeau (pâturage le
cheptel et les pratiques d’em-
jour. supplémentation le soir pour
Bibliographie
bouche bovine ct ovine. Mhc si
les béliers avec du son et des
les effectifs sont appai-ils Iàibles
Fanes).
Ba Diao, M. 1995. La production
(restriction et min aise qualitti des
laitière au Sénégal : contraintes et
pâturages. probkmcs %~IIitCiircs). il
Le PAPEL
perspectives. Communication aux
convient de sotiligwr qlle CllilC~ll~
troisièmes journées du Réseau
exploitation détient NI moins une
Deux actions ont été menées dans
biotechnologie organisées à Rabat
tête. Les doiiLk5 collecttks lors
le cadre de recherches d’accompa-
- Maroc, le 7 septembre 1995. 1 1
des enquetes ont montré clu‘e11
gnement au projet PAPEL : (i)
pages.
1994. 38% des pn~iitictt’tirs ont
étude de l’effet de la stabulation
pratiqué I’ciiibouclw Ix>\\ iiie et
sur les performances zootechni-
Badiane N., A. 1995. Les systèmes
54% ont effcctui- I’cmbouchc des
ques et économiques des bovins ;
d’élevage et I’orgallisation de la
ovins.
(ii) gestion de la fertilité des sols
production : cas du fumier. Comp-
dans ies systèmes de culture.
te rendu du séminaire atelier sur la
Concernant les ho\\ iris. In conduite
production de viande bovine en
des génisses a t;té dans I’ellsemhle
Des enquêtes ont été effectuées sur
Afrique sub-sahariene organisé par
satisfaisante. II n’a titti cnrcgistré
le système d’élevage dans qua-
I’ISRA. le CRDI et la CORAF.
ni vêlage. ni ~cstati~~ii. iii pcrtc. ni
rante et ii11 (41 ) villages répartis
Saly Portudal-Sénég3l. du 13 au
mortalité au cours des deus (2)
entre treize ( 13) communautés
17 Mars 1995. 6 pages. sous
mois oii aliciiiic \\ acciiintioii n‘a
rurales. Ces enquêtes ont permis
presse.
é t é effectuk. L.c sui\\ i sanitaire
de faire la caractérisation de cent
s’est limité a11 dtiparasitaye pal
vingts ( 120) exploitations dont
Badiane N., A., 1. Dia. S.T. Fall.
I’Exhelm. Pour les o\\ iris. Ic sui1.i a
soixante (60) sont encadrées par le
A. Gaye. 1. Kébé et A. Ndiaye.
porté sur soisaute quatcw~e (74)
PAPEL. Les résultats préliminai-
1995. Pratique d’utilisation des
brebis dont cinquante (50) i\\ ‘l‘on-
res ont mis en évidence I’impor-
ressources naturelles au Sénégal.
c a r e t viiipt quatre (2-l) ri Oiia-
tance des activités pastorales dans
Document
ISRA/CILSS
en
diour. 1111 tnm de mortalitti 6le\\P
toutes les exploitations. La taille
préparation. 90 pages.
de 18% a ét6 enrqistré 5 l’oucar.
moyenne des troupeaux bovins est
les pertes et \\cntch r)nt Ctti dc ?“o.
de dii neuf ( 19) tètes. Le système
Barré, N., G. Vassiliades et G. Au-
Le nombre d’agiielii~c s’csl tile\\ 6
d’élevage est dominé par la prati-
mont. 1995. Stroiigyloses gastro-
à sept (7). cilicI (5) femelles et
que de la transhumance.
intestinales des petits ruminants en
Rapport annuel - 1995
48

I .es résultats scientitïques
de la DRPSA
milieu tropical. (‘omptc rendu
Rapport technique du LNERV/
Résultats préliminaires. Rapport
anr~llel d’A’l‘P~~‘IRAI). n”77/91. 8
ISRA. réf. OI S/Res. Alim.
annuel.
pages.
Cissé. M.. M. Seck. M. Ba Diao et
Diao. M. 1995. Les systèmes
Cissé. M. 1095. 1.~5 INWS d’titat
1. Sané. 1996. Effet de la soma-
d’élevage laitier dans la zone péri-
corporel : 1111 coutil tle iltivcloppc-
totropine bovine sur les quantités
urbaine de Saint-Louis. Rapport de
ment. C’c~iiiiiiiiilicati(,II prtisciitée
de lait récolté après tétée chez les
la phase diagnostique. Document
au shiiiiaire sur I;i production *
vaches Djakoré (( 130s irdictrs x
de I‘ISRAILNERV. 28 pages. réf.
intensive dc \\ iaiiiic ho\\ inc orsa-
BO.~ ILU~ZIS )). au Sénégal, Annales
04/Res. Alim.
nisé B Sal!,. 1% 17 Rlai-s 95. sous
de Zootechnie. vol. 45 no 1 .
presse.
Diaw. A. 1995. Commercialisation
Cissé, M.. P. Gongnet. N.D.
des petits ruminants au Sénégal.
Cissé, M.. 1. I.! ct R. Mnnga.
N’Doye. 1. ly et A. Korrea. 1996.
Le cas de l‘axe Nord. Thèse de
1 9 9 5 . t:valuntic>ii 01 I~otlJ lipid
Sul~plémentatioll des poulets de
Doctorat Vétérinaire. EISMV. 126
change in th! SalicI (-(Oill ;tccording
chair en acides aminés essentiels
pages et annexes.
to tlie Ic\\cl 01‘ fcediiig 1~~. tlie
(Iysine e t
métliioiiine) e t e n
condition sc~~riii:~ iiielli~d. Intcriia-
thergie. Résultats techniques et
Diaw. O.T. 1995. Les mollusques
tional SJ mposium Nutrition ticr-
Cconoiii iques. Rapport technique
hôtes intermédiaires de bilhar-
bivores.
~w!plllsc
i
it
(‘Icimont-
ch LNERV/f SRA.
zioses humaines et animales dans
Ferrand - I:rallcc. Amlnlcs dc Zoo-
la vallée du Fleuve Sénégal. Com-
technie. 44. Suppl.. 330.
Cissé. M., A. Fall. A.M. Sow, P.G.
munication présentée au cinquan-
Gongnet et A. Korrea. 1996.
tenaire de I’ORSTOM organisé à
Cissé. M.. A. I’all. A.A. SO\\\\. 1’.
Traitement de la paille de brousse
partir du 26 Octobre 1994 à Dakar
Goliplet cl A .
E;olIu. 1995. IYl’rct
i l’urée et utilisation en alimen-
-Sénégal. Réf. 06/Path.. Anim., 8
du traitement tic paille dc brousse
tation ovine. Résultats techniques
pages.
à l‘urée ct dri iii\\cau alimentaire
et économiques. Rapport techni-
sur les varintic>iis tic poids vil‘ct de
que du LNERV/ISRA, 9 fiches,
Diaw O.T. et al. 1995. Programme.
notes d’état corporc des civins
Réf. OOl/Res. Alim.
sur l‘eau et la santé dans les
saliéliens en saison sC;clic. Interna-
contextes de
développement,
tional Symposium Nutrition tler-
Clément. V. 1995. Les parasites
1989-1992. Atelier sur le transfert
bivores. organisti h Montpellier -
gastro-intestinaux des petits rumi-
des résultats du 14 au 15
France. Annales dc /cjotccllnie.
nants des zones sahélienne et
Novembre 1994. Réf. 07/Path..
SOIIS prcssc.
soudano-guinéenlie du Sénégal.
Anim . . 22 pages.
Epidémiologie de I’infestation et
Cissé, M.. A. I::I~I. A.M. SO\\\\. P.
résistance génétique des hôtes.
Diaw, O.T., M. Seye. Y. Sarr et A.
Gongnet e t
A
.
tiirrca. 1995. Mémoire de stage du DESS Pro-
Diouf. 1995. Etude préliminaire
Traitement de la paille de brousse
ductions Animales en Régions
d’impacts sur l‘environnement du
à l’urée 4% cl utilisation poiii
Chaudes, Montpellier - France,
projet de revitalisation des vallées
l’entretien des animaux CII saison
CIRAD-IEMVT, 28 pages et amie-
fossiles du Sénégal. Mise en eau
sèche et pour I’embouslic. Fiches
ses.
de la vallée du Ferlo (phase test).
techniques de I’ISRA. sous presse.
Impacts sur la pathologie para-
Croquevieille X.. M. Lô, H.
sitaire. Réf. 0 l6/ Path.. Anim.
Gongnet. 1’. S. I’adiga cl M C’issé.
Lionnet et R. Lancelot. 1995.
1.995. Amélioration de la vnleul
Rapport technique Pl. Mise en
Diaw, O.T., M. Sz;,e et Y. Sarr.
alimentaire de la paille de riz pal
place d‘un suivi zootechnique et
1995. Distribution. ecology and
le traitement à l’urée et la COI~~-
premiers résultats (Tabaski 1995).
epidemiological role of snails in
plémentation eii ci-réales chez le
R a p p o r t d u LNERV/ISRA, 15
the transmission of human and
mouton peuh stint?galais. Soumis
pages et annexes.
animal scliistosomiasis in Senegal.
pour publication.
Workshop on a A status of
Dia, F. 1995. Caractéristiques et
research on medical Macology in
Cissé, M., ni:d K M:,tl~a. Fvnlua-
performances de I’enrbouche bo-
relation to
scliistosmiasis
i n
tioii Of g0at baril>. ilpi< , Cllti:l$e
vine tlms les syhnes de produc-
Africa >), organisé à Hararé -
according to !Ile le\\.el ot’ tèedinp
tic,;1 du sud Bassin arachidier.
Zimbabwé, du 2 1 au 25 Août
by the condition :corirlg method.
RapD0t-t annuel - 1995
4 9

I..es résultats scientifiques de la DRPSA
1995 Réf Rcf OI
. . . < 7hrl1
. . Anim..
tiens Animales. Rapport annuel
hay dry matter degradation in
17 pages.
1994. Réf. Ol/Res. Alun., 12 pa-
Gobra
Z e b u ( B o s imJicu,s).
ges.
Annales de Zootechnie. Sous
D i a w . O . T . el (i. Vnssiliadcs.
presse.
1995. Environnement et Sauté
Fall, ST.. G. Sawadogo, M. Diop
Animale. Incidence de la cons-
et A. Doucouré. 1995. Phosphates
Fall Tout+. S.. D. Friot. B.
t r u c t i o n d e s harrnges c t des
naturels et alimentation du bétail :
Michalet Doreau et D Richard.
aménagements Ii> dro-agriculcs sur
intluence des phosphates naturels
1995. Influence du séchage sur la
la pathologie parasitaire aiiimale
sur la production laitière et les
digestibilité irr \\*ilv de la matière
dans la région du Dcl~n du I:lcuve
paramètres de reproduction du
sèche de feuilles de P. hllce et
Sénégal et du
l a c clc Ciuiers.
zébu Gobra. Rapport 11’3 de la
d’A. lebheck. In : Actes du IVème
Rapport final (troisiéme phase).
convention ISRA/IMPHOS (2c181c
symposium sur le nutrition des
Réf. 05/ Path.. Auim.. 17 pngcs.
phase). Réf. OI l/Res. Alim.. 29
herbivores, Montpellier - France,
pages.
Septembre 1995. Sous presse.
F a l l . A . 1995. I:actc,rs al‘i’ectiug
feedintakc. encrg!’ cxpcuditurc nncl
Fall. ST., M. Diop et G.
Faye, A, 1995. Farmer’s participa-
w o r k output of (IYC‘II nnd bulls
Sawadogo. 1995. Recherches sur
tion in livestock research/action
:
used for drnught purp~~ses in semi-
ïutilisation des phosphates natu-
Case study of peanut fathening
a r i d W e s t Atiica. PI1.D thesis.
rels pour l’alimentation du bétail.
operatioiis in the Upper Casa-
Edinburg-En~laud.
Réf. 012/Ress. Alim.., 18 pages.
mance Senegal. Actes de l’atelier
organisé par African Development
Fall, A. 1995. I.‘nlimcntntion des
Fall Tour-é, S. et B. Michalet Do-
Foundation (A.D.F.) à Washing-
bovins pour le trav~ail et la pro-
reau. 1995. Nitrogen partition in
ton en Octobre 1990.
duction de viande. Actes du sémi-
cell structures of tropical browse
naire sur la production inlcnsive
plants compared with temperature
Faye, A. 1995. Recherche partici-
de viande eu Afrique subsaharieu-
forages : influence on their Ni situ
pative et développement des capa-
ne organisé a Saly I’ortudal du 13
degradation pattern. Animal Feed
cités d’innovation des éleveurs :
a u 17 M a r s 1997. D o c u m e n t
Science Technology 51:65-72
une stratégie pour améliorer la
ISRA, CORAF et CKDI.
production laitière de saison sèche
Fall Touré, S., B. Michalet Do-
dans les systèmes agro-pastoraux
Fall, A. et A. Fa>c. 1995. I,‘em-
reau, D. Richard et D. Friot. 1995.
Document de I’ISRA/LNREV, 8
bouche paysanne cn Haute Casa-
III viw method for measuring
pages, réf. 0 12lZSP.
mance, Sénégal : performances et
browse dry matter digestibility in
profitabilité. Actes du scminaire
sheep. l/rl : Neil West ed., Vth
Ickowicz, A. 1995. Approche
sur la production
intensive de
International Rangeland Congress,
dynamique du bilan fourrager
viande en Afrique subsaharienne
Salt Lake City - USA, 23-28 Juil-
appliqué à des formations pastora-
organisé à Saly Portudnl du 13 au
let 1995. Sous presse.
les du Sahel tchadien. Thèse de
17 Mars 1997. Document ISRA.
Doctorat de l’Université de Paris
CORAF et C‘RDI.
Fall Touré, S., B. Michalet Do-
XII - Créteil, 451 pages et arme-
reau, E. Traoré, D. Friot, E. Bas-
xes.
Fall. A., R.A. Pearson. 1’. Lawren-
sène et D. Richard. 1996. Occur-
ce, and S. Fermunies. 1095. Fee-
rence of digestive interactions in
Ickowicz,
A. et 0. Dassering.
d i n g and working strategies o f
tree forage based rations for
1995. Dynamics of forage avai-
draught oxen iu sem i-arid zones.
sheep : influence of the browse
l a b i l i t y a n d consumption o n
Centre for tropical Veterinary
level on the ration jr1 vivo dry
sahelian pasture in Tchad. Vth
medicine and International Live-
matter digestibility. Animal Feed
International Rangeland Congress,
stock Research Iustitute.
Edin-
Science technology. En prépara-
Salt Lake City - USA; 23-28
burgh-Ecosse.
tion.
Juillet 1995. Sous presse.
Fall, S.T. et al. 1995. Etude de la
Fall Touré, S., E. Traoré et D.
Ickowicz, A. 1995. Bilans four-
digestion par les ruminants de cinq
Friot. 1995. Digestion of tropical
ragers sur parcours pastoraux et
(5) espèces ligncuscs pour I‘ali-
tree forages : influence of the level
agro-pastoraux sahélo-soudaniens.
mentation des ruminants domesti-
o f FuitGerhicr trlbiLla p o d s i n
Perspectives d’application à la
ques au Sénégal. Volet Prnduc-
ration on rumen in sacco peanut
gestion des terroirs. VIIlth Inter-
Rapport annuel - 1995
50

Les résultats scientifiques de la DRPSA
national Conference of institutions
de l’année Pasteur. Etiologie et
Macology in relation to schis-
of Tropical Veterinar- Medicine,
pathogénèse des maladie infectieu-
tosmiasis in Africa )), organisé à
Berlin-Allemagne. 25-29 Septem-
ses. Dakar - Sénégal, 10-13 Avril.
Hararé - Zimbabwé, du 21 au 25
bre 1995. Sous presse.
a o û t 1 9 9 5 .
Thiongane, Y. RifI Valley Fever in
Kaboret, Y., O.T. Diaw. K. Dieng,
Senegal. Results from a long tertn
Participation de O.T. Diaw à I’ate-
M. Maiga et G. Sa\\sadogo. 1995.
serosurvey among domestic rumi-
lier de I’OMVS organisé à Dakar -
Etude des aspects anatomoclini-
nants. Vth International Congress
Sénégal, 27-30 novembre 1995.
ques de la schis~~~somose espé-
on the impact of viral diseases in
rimentalc a Sc~lri.\\Ir~.\\oltlcl
hovis,
developing countries. Johannes-
Participation de S. Touré Fall au
souche CERMES chez le mouton
burg - Afrique du Sud, 9-14 Juillet
séminaire sur la production inten-
Peul. Poster prPsenté j l’occasion
1995. 15 pages.
sive de viande bovine organisé à
des colloques internationaux de
Saly, I3- 17 IilKS 95.
l’année Pasteur. Etiologie et
Zeller, H., R. Bessin, Y. Thion-
pathogénèse des maladie infec-
gane, 1. Bapetel, K. Teou, M.
Connoly, J., T. Nolan, and C. Sall.
tieuses. Oahar - S&+~I. IO- 13
Gbaguidi Ala, A. Nde Atse, R.
1995. Evaluatiug multiple animal
Avril.
Sylla,
J.P. Digoutte et J.P.
species use of range ressources.
Gonzales. 1995. RifI Valley Fever
Communication au Vth Internatio-
Lancelot. R :. 1.. IJt’r~~ciio~i el C’.
antibody prevalence in domestic
nal Rangeland Congress, Salt Lake
S a h u t . 1005. I%ISC dc il~~nnees
ungulates in several west african
City-USA, 23-28 juillet 1995.
BAOBAFj. I o111c i
.

hlodtilcs country ( 1989- 1992) following the
Sous presse.
conceptutl el Iugiquc cl0 doimks.
1987 mauritanian outbreak. Res.
description et structures des I&les.
Virol. 146:8 l-85.
Connoly, J., T. Nolan, and C. Sall.
Document
I NI:RV/ISRA c
t
1995. Overview of STD2 aided
IEMVT/C’IRAI). 62 II:I~~\\.
research on mixed animal species
Réunions scientifiques
grazing. Communication à I’Uni-
Saulay. J.( C I !\\. Ic.h~~\\\\ ic/.. 1905.
versité de Glasgow-Ecosse sur
Etudes des rt;sultats Icchniqucs et
Participation de B. Arbelot aux
l’état d’avancement du projet
économiques des ;Ilcllerh d‘em-
réunions de formation et d’infor-
STD2.
bouche tic hclicl.5 11~ I ;Ih;lsl\\i dans
mation des éleveurs, vétérinaires
le cIcIta du I~‘lCil\\ c ~L~ll~!Jill. Sémi-
et techniciens d’élevage par le
Diouf, M.N.,
A . Houde, J . G .
nairc sur I;I p~cd~~~l~oi~ intensive
PRODEC.
Lussier,
1995. Expression du
dc viande en Aliiquc suh-saharicn-
récepteur à l’hormone folliculo-
ne. organis6 fi Dahar - S6n6gal. I3-
Participation de Fatimata Dia au
stimulante bovine et d’un anti-
17 Mars 1995. Sous presse.
séminaire atelier sur la production
corps monoclonal anti-FSH bovine
de viande bovine organisé à Dakar
par des bactériophages. Communi-
Susmel. P. et S. Fall ‘l‘~llir6. 1995.
du 13 au 15 mars 1995. Commu-
cation aux troisièmes journées
Biological methods to predict the
nication sur la place de I’embou-
scientifiques du Réseau Biotech-
nutritive value ot’ tropical and
che paysanne dans les systèmes
nologies Animales de I’Aupelf-
mediterranean I~cclstulI~ : 11 criti-
traditionnels d’élevage de la zone
Uref organisées à Rabat-Maroc en
cal review. Rapport principal
centre est du Bassin arachidier.
septembre.
présenté ;I~I Symposium Intcrnatio-
nal sur la Nllfritioll tics t lerhivo-

Participation de O.T. Diaw au
Hegde, N., T. Nolan, and C. Sall.
res. Symposium stcllite sur I’utili-
séminaire de formation des agents
1995. Watershed development and
sation tics rchsourccs tiJurrn@rcs
du PNVA.
agroforestry for improving the
par les rumiii;infs CII
rbgions
sustainability of the sahelian pahe-
chaudes. Montpcllicr - I~rance. 7-9
Participation de O.T. Diaw à I’ate-
lian pastures in Senegal. Commu-
Septembre 1005. I 2 papes.
lier préliminaire sur les impacts de
nication au Vth International Ran-
la remise en eau des vallées
geland Congress. Salt Lake City-
Thionganc. Y . . J. I’l~onnon. 11.6.
Iossiles.
USA. 23-28 juillet 1995. Sous
Zeller. L.M. ‘I’rnorti CI 1). l:ontcnil-
presse.
Ic. 1995. I~pitl~iiiio-soir\\ CilliIiiCC dt!
Participation et communication de
Ii1 lièvre dC Ii1 Villltic dll Rifi il11
O.T. Diaw au Workshop intitulé
Nolan, ‘T.. J. Connoly. and c‘. Snll.
SthCgal. C’olIoc~uc~ iiifcnintionaus
(( A status of research on medical
1995. Dietary agreement between
Rapport annuel - 1995
51

Les résultats scientifiques de la DRPSA
cattle, sheep and goats on semiarid
range under mixed grazing. Com-
munication au Vth International
Rangeland Congress. Salt Lake
City-USRA, 23-28 -iuillet 1995.
Sous presse.
Participation de M. Seye a la
réunion de coordination des re-
cherche du réseau AIEA. Addis
Abéba - Ethiopie. 17-28 avril
1995.
Participation et communication de
Y. Thiongane au congrès interna- ’
tional commémorant le centenaire
de la mort de Pasteur. organisé à
Dakar. 10-13 avril 1995.
Participation de ci. Vassiliades au
séminaire de formation à la rédac-
tion scientifique orwiisé par
3‘
I’ISRAWNIVAL du 30 mai au 2
juin 1995.
Participation de ci. Vassiliades aus
journées scientifiques du CIRAD/
IEMVT, organisées i Montpellier
- France, 28 août - 1 septembre
1995.
Rapport annuel - 1995
5 3

Direction des Recherches sur
les
les Productions Forestières
Rapport annuel - 1995

Dispositif scientifique
de la Direction des Recherches sur les Productions Forestières (DRPF)
Dakar
Le Centre National de Recherches Forestières (CNR@
de Dakar-Hann
DakarHann,BP2312
Téléphone : (221) 832.32.19
Télécopie : (221) 832.96.17
Créé en 1965, le CNRF (0,‘7 ha) s’est d’abord attaché à développer des programmes sur la conservation et la
régénération des forêts naturelles, sur l’introduction d’espèces à croissance rapide (Eucalyptus en
particulier) et sur les techniques et méthodes de reboisement. Après les sécheresses r@tées des ann&s 70,
des programmea nouveaux sont développés et centrés notamment sur I’étude des formations naturelles,
l’amt%ration génétique en vue de trouver des espèces et provenances adaptées à la sécheresse, et sur la
valorisation des sols salés du sud du bassin arachidier. Le CNRF commença alors à diver?.i&r
les essences
exotiques à croissance rapide (acacias australiens et Prosopis sp) pour mieux confirmer l’option du
reboisement tout en s’intéressant à la gestion du potentiel ligneux des formations naturelles. Au même
moment, les recherches forestières se sont développées et une station à Kaolack (Keur Mac% 1971) est
créée. Les activités se sont renforcées dans la région de Thiès (Bandia, 1976) et en Basse Casamance
(Bayottes, 1977). Ces dernières années, de nombreux résultats ont été obtenus au CNRFiISRA et concernent
notamment le comportement des principales essences, la période optimale de saignb d’Acucio senegal, la
sélection de gommiers
à haut rendement et d’espèces ligneuses performantes en baies vives, les techniques de
multiplication végétative et de production & plants, la fourniture et la conservation des semences forestières
pour les principales essences. En outre, la petite unité de recherche sur les graines, qui avait été cr&e au
CNRF en 1977, a évolué en 1995 en un Laboratoire National sur les Semences Forestières (LNSF), d’une
superficie de 150 mz et bien équipé, qui prend ainsi en charge tous les aspects liés à la technologie et à la
physiologie des semences.
Rapport annuel - 1995
54

Les rksultats scientifiques de la DRPF
dianu et Acacia senegal) a été
ou aval) a eu un effet significatif
Productions Forestières
étudié en fonction des doses de
sur le rendement des cultures.
phosphates naturels apportées. Les
observations préliminaires (à 1
Pour l’essai banque fourragère
mois) ont montré que le phosphate
(1993), les résultats obtenus ont
naturel n’a pas favorisé la reprise
montré une différence significative
Sylviculture et aménagement
des plants de Acacia raddiana et
entre les espèces pour le taux de
des forêts naturelles
d’Acaciu senegal par rapport au
survie avec cinq (5) groupes iden-
témoin. En revanche, un effet
tifiés dont le meilleur est composé
Reboisement sous irrigation dans
favorable du phosphate naturel a
par Zizyphus mauritiana, Combre-
In vuliée du Flcuve Sénégal
été noté chez B. rufescens dont les
tum aculeatum, Caesalpinia fer-
taux de survie ont dépassé de 3 à
rea, Bauhinia rufescens et Gliri-
L’essai biomasse ligneuse ( 1982)
4% celui du témoin. Le phosphate
cidia sepium). Pour la croissance
avait pour but d’évaluer. en fonc-
naturel a également eu un effet
en hauteur, des différences signi-
tion des densités de plantation, la
dépressif sur les hauteurs moyen-
ficatives ont été observées pour les
production ligneuse d’un peuple-
nes de A. raddiuna et A. senegal.
facteurs espèces et écartement et
ment de EwLI~~~~Iu.~ c~~mr~~l~ilrlrrtsis~~~~~i~~
pour l’interaction des deux (2).
sous
irrigation.
I,a principale
Mise en place de FPLP à base
Ces résultats permettent d’affirmer
conclusion tirée de cette étude est
d ;Icaciu ruddiana et Tephrosiu
que Z. mauritiana, C. aculeatum,
qu’avec des apports d‘eau de 1500
purpurea. Les résultats préliminai-
C. ferrea et B. rufescens sont
mm par an. il est possible, pour
res (1 mois après plantation) ont
adaptés aux conditions pédoclima-
des densités de 2500 (kartement
révélé un taux de survie de 100%
tiques de la station contrairement à
2m x 2111). 4444 ( 1.5 III s I .5 ni) et
pour Acaciu raddianu quel que
Moringa oleifera et Hardwickiu
10000 (0.75 iii x 0.75 in) arbresAla
soit le type de,RFLP, la présence
binnata qui ont accusé des taux de
d’obtenir une production ligneuse
de germinations spontanées de
survie inférieurs à 60%.
importante et soutenue pendant au
Tephrosia ptrrpurea dans la Fi>LP
moins trois (3) rotations soit 29 à
naturelle et une bonne reprise de
L’essai sur les haies vives qui a
30 mois en moyenne.
cette espèce après plantation.
testé l’effet de l’espèce (Z. mauri-
L’humidité du sol est en général
tiana, B. rufescens, A. laeta et A.
L’essai fréquence d‘irrigation mis
plus élevée sous la formation à
mellifera) et de l’écartement sur la
en place en 1990 avec comme
Acucia raddiuna seul (5,9 à 6,7%).
croissance et la survie a montré
objectif d’évaluer la production
Sous la formation naturelle qui est
une différence significative entre
ligneuse d’une plantation d’Ezrctr-
une jachère enherbée, l’humidité
les espèces pour la hauteur qui a
lypttis c«nlLlltllll~~n.vi.~
en fonction
du sol a en général été plus faible
varié de 1 10 cm (Z. muuritiana) à
des apports d’eau a montré I’ab-
(1.6 à 3,1%).
344 cm (A. laeta). Le traitement B.
sente de diftërenccs significatives
rufescens planté avec un écarte-
sur les accroissements en circon-
ment de I ,5 m a donné le meilleur
férence et sur la structure des
Agroforesterie
résultat.
peuplements pour les trois (3)
fréquences d’irrigation (5. 10 et 15
Secteur Centre Nord
L’essai production de gousses
jours). De même. des apports
Bassin Aruchidier
fourragères, mis en place en 1993
d’eau plus importants à partir de
à Fintel Sombe, avait pour prin-
34 mois de végétation. pour une
Pour l’essai brise-vent, mis en pla-
cipal objectif de tester les effets de
densité de plantation de 5000
ce en 1991, les résultats ont mon-
l’apport de matière organique et de
arbresAla. ne se sonl pas traduits
tré des différences pour le taux de
la mycorhization sur la croissance
par des accroissements en circon-
survie des espèces testées : la
et la production de gousses four-
férence plus importants.
survie des espèces dans I’associa-
ragères de Acacia albida, A. sene-
tion A. holosericea - A. bivenosa a
gal et A. raddiana. L’apport de la
Formutions pluristrrrtes de
été inférieure à celle des autres
matière organique et la mycorhi-
légumineuses p!renne.~ (FPL P)
associations bi-spécifiques entre E.
zation n’ont eu aucun effet sur la
c~anwlthllensis, Acacia holoseri-
croissance en hauteur et en diamè-
cwr et frosopis. L’interaction en-
tre de A. albidu. Par contre, la
tre l’espèce et sa position par rap-
matière organique a eu un effet
port à la ligne de brise-vent (amont
très positif sur la croissance en
Rapport annuel - 1995
5 5

:Les résultats scientifiques de la DRPF
hauteur de A. ruddiana (x 2) et A.
chissement de la jachère ont été
senegul. En fin, la mycorhization
Un essai haie vive d’appui aux
mis en place en 1995. Il s’agissait
seule n’a pas influencé la crois-
groupements féminins de Bambey
(i) d’étudier l’effet de I’enrichis-
sance des trois (3) espèces testées.
Sérère a été mis en place en 1995 à
sement de la jachère naturelle par
Ndiayène et Keur Jaraaf. Quatre
des légumineuses ligneuses sur le
L’influence de la matière organi-
(4) espèces ont été testées : A.
processus de régénération de la
que sur la croissance de ZQphus
mellifera, Prosopis SP., A. nilotica
fertilité de sols et (ii) d’étudier la
niaurilia?ra et les rendements des
et A. tortilis. Cinq (5) mois après
dynamique de reconstitution des
cultures a été étudiée en station et
plantation à Ndiayène, des diffé-
potentiels biologiques du sol par
en milieu paysan. Le suivi agrono-
rences ont été observées entre les
l’introduction d’espèces amélio-
mique et sylvicole de I’espGmen-
espèces pour la hauteur, le dia-
rantes après abandon cultural.
tation a permis d’obtenir quelques
mètre et le taux de survie. Proso-
résultats préliminaires après cinq
pis sp. a présenté la meilleure
Analyse e t é v a l u a t i o n socio-
(5) mois. Sur les variables de
croissance en hauteur, A. nilotica,
économique
des
technologies
croissance de l’arbre (hauteur, dia-
A. mellifera et Prosopis sp. la
agroforestières. Cette activité a
mètre, taux de survie, nombre de
meilleure croissance en diamètre
porté sur les parcs agroforestiers et
brins latéraux), l’épandage super-
et A. mellifru et Prosopis sp. la
les haies vives. Pour les parcs, on
ficiel de fumier sur la parcelle
meilleure survie.
constate que les parcelles ont des
élémentaire semble être le meil-
peuplements
arborés dont la
leur traitement par rapport au
composition et la densité diffèrent
témoin, à l’incorporation de fil-
Secteur Centre Sud
suivant le type de champ consi-
mier dans le trou de plantation et
déré. A l’opposé des champs de
au traitement mixte (incorporation
Différents essais de mise en place
brousse où une plus grande diver-
et épandage de fumier). Concer-
de technologies agroforestières
sité d’espèces a été notée, les
nant la culture associée (mil IBV
(cultures en couloirs, banques
champs de case comportent de fai-
8402). la production a été meil-
fourragères, haies vives) ont été
bles densités d’arbre (2 à 3 par
leure à Ndimb et i Bambey pouf
menés en station à Nioro. Pour les
hectare) avec une prédominance
les parcelles élémentaires ayant
cultures en couloirs, les plus fortes
des fruitiers forestiers. Les arbres
été soumises au traitement mixte
produ$ions de biomasse foliaire
préférés et conservés dans les
suivi de l’épandage superficiel de
ont été obtenues par Cassis siamea
champs par les paysans le sont
fumier et du traitement incorpo-
et par les provenances ILGSS et
pour les fruits, le fourrage, le bois
ration de fumier dans le trou rece-
HYB de Gliricidia sepium. Pour
mais aussi pour l’effet améliorant
vant l’arbre.
la biomasse ligneuse, Leucaena
sur le sol. Par contre, les espèces
leucocephala P2, Cassio siamea,
non désirées sont celles à grand
LTjfel améiioranl ~I’c~,v~~~~Y~.Y ligncu-
et les provenances ILG55 et HYB
houppier, à branchaison basse et
se.s. L’influence de cinq (5) espè-
de Gliricidia sepiuni ont été les
étalée, à racines traçantes superfi-
ces ligneuses (,4iwc’iu alhida,
plus performantes
cielles ou à nombreux rejets et
Prosopis jul~jlor~a, .4. .verie+yl. .4.
celles qui servent d’abris aux
niloticu et A. ior/ilis) plantées en
De nouveaux essais sur la jachère
animaux
nuisibles
pour
l e s
l i g n e s S~I
le rendement des
en milieu réel ont été mis en place
cultures.
cultures intercalaires et sur le sol
dans deux (2) terroirs villageois
et les ressources en eau a été
(Médina Kébé et Kabakoto). L’ob-
L’étude sur la technologie des
étudiée en 1995 h Thiénaba. Les
jectif visait l’étude de l’influence
haies vives a montré que son ins-
mesures réalisées sur les variables
du raccourcissement du temps de
tallation permet, en plus de la lutte
hauteur, diamètre et taus de survie
.jachère et de la surexploitation des
contre l’érosion éolienne, de pro-
ont montré des diftercnces entre
ressources sur les espèces ou des
téger les parcelles de cultures
les espèces. La hauteur moyenne
groupes d’espèces animales ou
contre les animaux et d’améliorer
des arbres a varié entre 230 cm (.4.
végétales qui concourent au main-
la fertilité des sols grâce à la pro-
alhida) et 424.8 cm (.,f. /orlili.v).
tien ou à la reconstitution des pro-
duction de litière. Le premier cri-
Le diamètre a vari de 18.55 cm
priétés physiques et chimiques des
tère recherché chez les espèces
(A. alhida) à 47.5 cm (..1. .SL~JICJ~LI~).
sols.
utilisées pour les haies est I’exis-
Les taux de survie ont varié de
tente d’une bonne défense naturel-
65% (A. ct/hitlrr) n !.JS?jo (-1. nilo-
Dans le terroir de Médina Kébé,
le (épines). De plus. l’association
lictr).
des essais d’amélioration et d’enri-
dans les haies d’arbres épineux
Rapport annuel - 1995
56

Les résultats scientifiques de la DRPF
avec d’autres especes fournissant
lnipucf d u reboisertient s u r Iu
croissance en hauteur et le dia-
non sei~lenicnt des scrv ices mais
.shilifL; (Je.~ &ws. Dans quatre
mètre au collet. Les résultats ont
contribuant aussi a I’alimcntation
(4) sites d’étude, différentes unités
montré qu’à Dahra le taux de
humaine ct aus revenus familiaux
écologiques ont été identifiées : les
mortalité est très élevé (66 à 97%)
constitue un atout supplPmentaire
dunes blanches, les dunes jaunes et
du fait des rongeurs qui ont coupé
pour les paysans.
les dunes rouges. Le nombre d’es-
les plants après la plantation. Ces
pèces par domaine écologique est
plants ont donné très peu de rejets
Adopfiorl tk.~ Il~c.htrolo~~it,~ trpo-
identique entre les régions écologi-
par la suite. A Bambey par contre,
,fim.sli2r.e.v. Les di I‘ferentes esperi-
ques de Gabar et Wasmossal alors
les taux de survie 28 mois après
mentations ont concerne les brise-
que le nombre d’espèces du do-
plantation montrent une bonne
vent. les haies vives. I’arbo-
maine écologique de Yodi est
reprise des provenances africaines
riculture fruitiere. le maraîchage.
nettement supérieur à tous les au-
(87% en moyenne) comparées à
les plantations d’alignement et une
tres. L’analyse du recouvrement
celles d’Inde ou du Pakistan (60 %
pépinière villageoise à Khayes.
des différentes strates a montré
en moyenne).
L’analyse a consiste à cerner les
que le recouvrement de la strate
niveaux actuels d‘adoption et à
herbacée de la zone mise en défens
En ce qui concerne les essais de
identifier les principales raisons de
est sept (7) fois supérieur à celui
descendances, soixante (60) pro-
rejet de certaines technologies.
de la strate ligneuse alors que dans
ducteurs de gomme arabique ap-
D’une maniere generale. les taux
le même domaine écologique, le
partenant à quatre (4) provenances
d’abandon ont atteint .30% pour
recouvrement de la strate herbacée
ont été comparés. L’objectif est de
toutes les technologies et ont été
est cinq (5) fois supérieur dans la
déterminer la variabilité inter-
attribués au manque de terre. a la
zone non mise en défens. Donc, la
population et la sélection d’arbres
non perception par les paysans de
protection induit un meilleur re-
bons producteurs de gomme. Les
leur propre intérêt et au manclue de
couvrement pour la strate herba-
résultats, après 28 mois, ont mon-
connaissance.
cée. Dans les domaines écologi-
tré un bon taux de reprise quelle
ques de Wasmossal, Yodi et Gal-
que soit la provenance. La prove-
damel, la perturbation est très
nance de Ngane, issues de sols
Dynamique des dunes et effet
élevée sauf dans le zone mise en
salés, s’est avérée la plus vigou-
du reboisement
défens de Galdamel par rapport au
reuse alors que la provenance de
domaine écologique de Gabar. La
Daïba est la moins performante. Si
G~oc~wmiip A .yxl~nre.v tiu-
végétation de la zone étudiée est
pour les descendances des prove-
ncrires. Des mesures anémométri-
caractérisée par deux (2) espèces
nances de Ngane aucune diffé-
ques ont été entreprises sur quatre
principales: Punicum furgidum qui
rence significative n’a été obser-
(4) sites (Gabar. Yodi. Wasmossal
colonise les dunes en les stabi-
vée pour la hauteur et le diamètre
et Galdamel) et couplees i des
lisant et Opzmlia tuna, omnipré-
au collet,
des différences signi-
mesures de trappes afin d’évaluer
sente dans la zone d’étude avec
ficatives (au seuil de 1%) ont été
les quantités de sable mises en
une abondance dans les cuvettes
observées pour les mêmes varia-
mouvements en fonction de la
ou anciennes vallées.
bles entres les descendances des
vitesse du vent. Les résultats par-
provenances de Daïba et Kidira et
tiels ont montré des vitesses supé-
dans une moindre mesure (5%)
rieures à 6m/s alors que le seuil
Génétique et amélioration des
pour celles de Diaménar.
critique de mise en mouvement
ressources forestières
des sédiments des ensembles du-
Des essais de provenances ont aus-
r
naires de diametre compris entre
StVection génétique
été
le Neem
200 et 500 micro-mètres est de
~~zadirach”?~~di~~; à Bam bey
l’ordre de 4.4 m/s au Sénégal nord
Des essais de provenances/descen-
(CNBA) et à Nioro (SBA) en 1994
occidental. Cette mobilisation des
dances de Acaciu senegul, mis en
en vue d’élargir la base géné-tique
sédiments reste plus importante de
place en 1994 à Dahra (ZSP) et à
de l’espèce par introduction de
Novembre ,a juin que pendant la
Bambey (CNBA) ont eu pour ob-
matériel étranger. Les résultats ont
saison des pluies oil l’humidité
jectif d’exploiter la variabilité
montré, 28 mois après plantation,
constitue un facteur inhibiteur de
inter-provenances en vue de la
que les provenances indiennes,
la déflation.
sélection des meilleures sources de
issues de zones sèches, et la
provenances. Les paramètres me-
orovenance locale se comportent
surés sont le taux de survie, la
lnieux du point de vue croissance
Rapport annuel - 1995
57

Les résultats scientifiques de la DRPF
en hauteur sur Ics tlcii~ sites avec
portante que Z. miwilkin~i et Z.
Cependant.
Ull
ralentissement
des moyennes de I .6 IN CI I .2 m
jouxiro.
Cette dernière espèce.
marqué de la croissance en IOII-
respectit enienl n Banibe~ e
t

a originaire du Brésil. produit en
gueur des tiges a été noté lors du
Nioro. Quant a11 tnu\\ dc WI ic. il
outre des fruits de très bonne qua-
troisième repiquage sur milieu de
varie de 7 1 à 93 ‘+o. tcwtcs provc-
lité très appréciés des populations.
multiplication quel que soit l‘âge.
nances cc~~~i~~liducs.
à t3alllbe).
Le micro-greffage présente un
alors qu’h Nioro il cwzillc entre -35
Un deuxième essai a eu pour but
taux de réussite de 100% avec des
et 83 %. II apparait donc. aprC;s 28
de comparer des espèces de Z.
ortets jeunes (21 jours) et 58%
mois. que la station dc Ikinibe!
mrnrri~itmtr d’origines géographi-
avec des ortets plus âgés (6 ans).
recevant CII iiic~yxiic 400 nilil iic
ques différentes : Inde (2), Niger
Le pourcentage de survie sur mi-
pluies par a11 scniblc ctrc plus lil-
(4). Madagascar (4), Sénégal (4 :
lieu d’acclimatation est meilleur
vorable au niainticn ct 311 dt;\\~elop-
Bandia, Dahra. Mbiddi et Sinthiou
pour les plants élevés sur mottes
pement du Nec111 C~LIC la station dc
Kaël). Aucune différence signifi-
MELFERT (100%) que pour des
Nioro qui rccoit CIIL iron 800 111111
cative entre les provenances n’a
plants élevés sur de la terre noire
de pluies par 1111.
ité mise pour les paramètres taux
de Mbao ou sur substrat de pépi-
de survie et croissance en hauteur.
nière mélangé à du basalte (50%).
Par ailleurs. des cshais C(JllllWlXlilS
de provenances dc /‘/~wc~l~i.v sp.
Une sélection sur la qualité gusta-
Multiplkutio~l v&étative de Zizy-
ont été mis en phce cil I OOJ A
tive du fruit a également été réali-
phs mmritiunrr. Des essais ont
Dahra ct n I~alllbc>. CII \\ UC ~‘UIK
stie dans cet essai. Après les tests
été réalisés en 1995 à la pépinière
part. d’&largir la hnsc gtilktiquc et.
de dégustation effectués par les
de Hann. L’enracinement et le
d’autre part. dc stilcctionncr les
populations, cinq (5) arbres ont été
développement de boutures pré-
meilleures soiirccs dc prownan-
retenus (3 de la provenance de
levées sur des jujubiers adultes ont
ces. Les r~siillats. ilpl+S 10 mois de
Mbibddi, 1 de Dahra et 1 de
été partiellement réussis mais la
plantation. montrent C~LIC Ic taus de
Bandia). Le même test de dégus-
méthode est restée trop aléatoire
survie est dc -Il ‘10 cii iiio\\clinc h
tation effectué sur un vieux essai a
pour être utilisée dans le but de
D a h r a contre 8 5 ‘!,,I a l~ambey.
permis d’identifier 10 arbres sur la
mobiliser des sujets sélectionnés.
Ceci témoigne d’une rclativc adap-
base de la saveur du fruit.
Elle pourrait toutefois être utilisée
tation de I’t&cc dans Ics cnndi-
pour le forçage de boutures dont
tions de Bambc>,.
Multiplication végétutive et
les pousses pourraient constituer
nticropropugation
un bon matériel à introduire in
De plus. des essais dc provenances
vilro.
de différentes espéces de %i:~phr:.s
Trtrnsjiw d
e

tnutkriel v&éfuI
sont menés h Bandin depuis 1992.
.r.decti«nnL; uu C’RZ de Kolda ~02~~
La méthode de microgreffage a été
Les espèces ktudiks soiil Z. mf-
fiwmes de bou/ure.s e/ de greffes.
utilisée pour le rajeunissement de
croiiultr,
Z. jocric~iro. Z. ~ITJ:Y-
Soixante (60) arbres (( plus ))
matériel végétal âgé. Les résultats
sinicu. Z. nltriwilimtr (du C’ap vert.
avaient été sélectionnés pour leurs
ont montré que dès le second cycle
de Martinique et du Sh$al) et
caractères
phénotypiques. En
de microgreffage, le pourcentage
Zizwvphus sp. de t:rance.
décembre 1995, quarante (40) des
de réussite est maximal, que le
soixante
(60) arbres (( plus 1)
greffon soit jeune ou issu d’un
Un premier essai a porté sur la
avaient été mis en conditions de
arbre mature. Le développement
comparaison des taux de survie et
bouturage. Concernant le greffage,
du greffon prélevé sur un arbre
de la croissance en hauteur trois
sur les 71 sujets greffés 19
mature est orthotrope et la crois-
ans après la plantation. I,cs rtkul-
seulement ont réussi. A la fin de
sance est continue. Cependant,
tats ont montré que le taux de sur-
l’essai, on devrait mobiliser neuf
l’enracinement des microboutures
vie est supérieur à 80% pour toutes
(9) copies végétatives de chaque
prélevées sur les greffons n’a pas
les espèces sauf pour la prove-
arbre.
encore été obtenu.
nance martiniquaise tk Z. wnwi-
tiunu dont le taux de survie est
Mcropropugation de Khaya sene-
L’acclimatation des plants greffés
descendu à 7 1% en 1995. La com-
g&nsis. La technique de micro-
a été réalisée en serre. Le pour-
paraison de la croissance en hau-
bouturage utilisée a montré que le
centage de réussite de I’acclima-
teur des différentes espkes a mon-
matériel juvénile est plus réactif
tation des m icrogreffes dépasse
tré que Z. I~~wY~I~~~~~I et Z. iibjxri-
pour un deuxième et troisième
70%. Compte tenu des difficultés
nicu ont une croissance moins im-
cycle sur milieu de multiplication.
rencontrées tant dans l’utilisation
Rapport annuel - 1995
58

Les résultats scientifiques de la DRPF
des méthodes de nlr~ltiplicatinn
aussi été étudié en 1995. Les pre-
végétative que ccllcs tic micro-
miers résultats ont montré que :
propagation. un prcMcc>lc de clo-
nage de Ziz.1phll.v nlu~n*itirnl~r 21 été
Les activités menées ont permis la
l les bovins restituent une frac-
mis au point et est ci1 cours dc test.
récolte. la préparation, la conser-
tion de semences signifïcati-
vation et la distribution de semen-
vement supérieure à celle reje-
ces forestières d’un grand nombre
tée par les ovins et les caprins ;
de provenances sélectionnées. De
La biologie tlorale et le contrhle
plus d’autres recherches. réalisées
l Acuciu niloticu est l’espèce qui
de la pollinisation ~III étk t;tudikes
dans le même cadre, ont porté sur
résiste le mieux au passage
chez Acwcitr .vc~rkyrrl et ziz,~y~ll~/s
la physiologie des semences.
dans le tractus intestinal des
nitnn’i/itmtr 211 C‘K% tic [hllra cl1
animaux et Acuciu sertrgul est
1994. Les résultats ont montré que
L’optimisation de la germination
l’espèce la plus sensible puis-
pour Accrcitr .X~IQYI/. la fiu i I laison
de Adumonitr digitulu (baobab) est
que deux tiers (2/3) des semen-
commence en mai/.juin et s’estom-
l’un des résultats obtenus en 1995.
ces sont détruites par les bovins
pe en noven~bre/décembre
a\\‘ec un
Les principales conclusions des
et la quasi totalité par les ovins
pic en août/septem hre. I .cs orga-
travaux de recherche sont les
et les caprins :
nes reproducteurs arri\\enl à malu-
suivantes : (i) les graines de bao-
rité en méme temps. 1% outre. la
bab sont très dures et leur inhibi-
l la germination des semences
polliiiisation est ~~r~tcrc~~ticlle~~~ent
tion tégumentaire très profonde ;
n’est pas améliorée par le pas-
croisée chez I’espk. I,‘~tudc a.
(ii) un traitement drastique (trem-
sage dans le tractus intestinal
par ailleurs. montré que les insec-
page dans l’acide sulfurique
des animaux. La capacité ger-
tes, particulihwnent les abeilles.
concentré pendant 6 à 12 heures)
minative des semences récupé-
sont les principaux agents pollini-
e s t
nécessaire
pour
lever
rées est inférieure à celle obte-
sateurs des tlcurs.
l’inhibition tégumentaire ; (iii) la
nue
après
scarification par
scarification manuelle est efficace
l’acide sulfurique ou scarifïca-
Concernant Ziziplrrh nitrwiii~rnitr.
mais ne doit pac être suivie d’un
tion manuelle. Dans de nom-
la feuillaison commence en avril/
trempage dans l’eau excédent six
breux cas, la germination des
m a i ef s’aclihc cil cl&ciiibre/
heures sous peine d’asphixie des
semences ingérées et déféquées
janvier alors que la Iloraisun a lieu
semences : (iv) I’ébouillantage des
est au même niveau, voire plus
de juin à septembre. La fructitï-
graines donne des résultats très
faible, que les graines n’ayant
cation s’étend de juillet à octobre.
variables d’un lot à l’autre et ne
subi aucun prétraitement.
peut donc pas être utilisé sans test
L’étude sur la biologie florale et le
préalable.
Ce dernier résultat a montré que
contrôle de la pollinisation ont
l’action stimulante du passage
montré l’existence de deus pério-
Concernant la conservation des
dans le système intestinal des
des dans la d> wunique d’ouverture
graines de Acacia raddianu et
grands ruminants sur la germi-
des fleurs (les tleurs du matin vers
Fuidherhia alhida prétraitées à
nation, souvent observé sur des
6 heures et celles dc l‘après midi
l’acide sulfurique, les résultats ont
graines fraîches encore contenues
vers 13 heures). La réceptivité
montré que (i) les graines pré-
dans leurs gousses, ne s’applique
n’est pas synchrone avec la niatu-
traitées
ne pouvaient pas se
pas à des semences anciennes
rité du pollen. L.es tests de trans-
conserver à température ambiante
décortiquées dont la dormante est
fert manuel de polle ont montré
et que (ii) si les graines prétraitées
profonde.
que la pollinisatinii a lieu entre
sont conservées en chambre froi-
pollen du matin ct stignlate de
de, la capacité germinative est
Par ailleurs, un essai mené sur
l‘après midi et inversement. Ceci
conservée pendant trois (3) ans
Faidherhia alhidu avait pour but
confirme que la pollinisaticw est
pour Acucia ruddium et diminue
de vérifier l’efficacité du canon à
préférentiellement croisCe. D a n s
progressivement pour Fuidherhia
graines pour la scarification et
les conditions naturelles. la polli-
nlhida pour atteindre environ 30%
d’en déterminer les limites. Les
nisation est assiir~e par les insectes
après trois (3) ans.
premières conclusions ont montré
(liyménoptéres.
colkoptères cssen-
(i) qu’il était nécessaire d’ajuster
tiellement).
L’effet du passage dans le tractus
la vitesse de rotation du canon à
de quelques animaux domestiques
chaque lot de semences ; (ii) que
sur la germination des semences a
la capacité de germination obtenue
Rapport annuel - 199.5
59

Les résultats scientifiques de la DRPF
après passage au C:~OI~ B graines
les autres espèces. il n’y a pas de
les graines prétraitées. les résultats
était toujours sigIlilicilti\\ clllcllt in-
différence de germination due à la
sont meilleurs pour les tempéra-
férie’urc à celle ~htcnllc il~ll+S SC+
durée du prétraitement entre 15 et
tures comprises entre 25 et 35°C
rifïcation iiiniiiiellc ou trnitcment i
60 minutes d’immersion.
sauf pour C’. ohtla$ditr et T.
l’acide sulfurique conccntrk car Ic
purpireu q u i
o n t m o n t r é un
passage dans le ca11011 induit la
Les graines trempées pendant 24
optimum à 30°C et 25°C respec-
formation de trois (j) populations
heures dans l’eau froide ont mon-
tivement. Pour S. Im$wrp. la
de semences (celles qui HC gcr-
trP un taux de germination infé-
gamme de températures optimales
ment pas car les eiiibrycws sont en-
rieur à 30% excepté celles de CT.
s’est avérée plus large (20 à 35°C).
dommagés. et ccllcs rcsti‘cs intac-
oh/us~fidicr (95%). Pour les sept (7)
La germination a été lente à 20°C
tes et enfiii ccllcs wnrilitics qui
autres espèces. ce pourcentage va-
alors que pour des températures
germent).
rie de 5% pour A. .sensitiw à 28%
comprises entre 25 et 35OC. toutes
pour S. pucl~~~np~r. Ces résultats
les graines ont germé dans les dix
Une étude a portti sur la dtilinition
sont statistiquement analogues à
( 10) premiers jours. De façon
des conditions optimales de germi-
ceux enregistrés pour le témoin à
générale. un élargissement de la
nation de quelques It$umineuses
l’exception de T. pur~~urwr qui a
gamme de températures optimales
p é r e m i e s pouvant Ctrc utilisks
donné des résultats inférieurs et de
de germination a été noté pour les
dans des actions de rChnbilitatiol~
.4. .vcw.sitiwr qui a enregistré une
graines prétraitées.
et de rev~g~talisation. Au total.
valeur supérieure.
huit (8) espt’ccs oiil étti ctudiks.
Dans des conditions de stress hy-
Ce sont : .~I<>.\\.(‘~I~.II(>III(JII(’ .wi.sitiw
Quant à I’ébouillantage, celui-ci a
drique. provoquées par imbibition
S W.. ( ‘trssitr ohruxifidiu I ,.. ( ‘trssitr
favorisé. en général, la germina-
des graines dans le polyéthylène
occih~tdi.~
I . . . Irrr/igc!f2rtr tr.slrtr-
tion des graines mais moins que la
glycol (PEG) de concentration
gulimr D.C.. lmlip)fci-0 .vc~ii~yu-
scarification mécanique ou l’acide
allant de 0 à 20%. il a été observé
Icnsi.~ Lam . . llrc tigc!fl>rtr iirrc’tor’irr
sulfurique sauf pour les graines de
une réduction du pourcentage de
L., Se.vlurnirr pd~~w~pr D.C. et
Cv. otmrsifoliu et T. ytrrpurea sur
germination des graines en fonc-
Tephmvitr ~III~~IIIY~~I IA. Pour l’en-
lesquelles il s’est avéré létal.
tion de l’augmentation de la
semble des esph~~s Ptuditk. le
L’ébouillantage a donné le même
concentration
en
PEG.
U n
pourcentage de gcrminntiuii des
résultat que le témoin et le trem-
premier groupe renferme les
graines ii011 prhraitks ;I étti infé-
page dans l’eau à température am-
espèces du genre htdigofimr qui
rieur ê 40% à I‘esception de ( ‘_
biante pour L. .scrwgulerl.sis.
to!èrent l e P E G .iusqu’à 1 2 % .
ohlus~fdi~r qui ~criiic à C)a?f;. Pou~
excepté I. ustrugdintr qui germe
les autres. ce pourcentage Varie de
L’effet de la température sur la
jusqu’à 14% de PEG. Pou~- le reste
2% pour il. .scir.si/il‘rr A .36% pouf
germination des graines a ensuite
des
espèces,
la germination
s. plL’I~wl~>rl.
I .a scnri tication
été suivi sur deux (2) types de ma-
s’annule à partir de 10% de PEG.
manuelle a doniit: des taux de
tériel végétal (des graines intactes
germination tilevés (plus de 80%).
et des graines ayant subi le pré-
En outre, les résultats des espé-
significativement siiph.wrs aux
traitement le plus efficace). Les
riences sur l’état de la température
taux enregih+s pour le témoin
résultats ont montré qu’il y avait
et de la contrainte hydrique sur la
sauf pour ( fhiis~ffdiu. I,es grai-
une augmentation du pourcentage
germination ont montré qu’il était
nes prétraitées A I’iICidC sulfurique
de germination des graines intactes
difficile de relier l’aptitude des
ont présenté des taus de germi-
en fonction de la température entre
semences à germer sous des tem-
nation élevés kqiiivalents à ceux
20 et 35°C. Les résultats ont été
pératures élevées ou la tolérance
obtenus aprt’s
scarilïcatioii m a -
meilleurs à 35°C sauf pour (‘. oh-
aux contraintes hydriques au mo-
nuelle sauf pour S. p~~~~l~i~c~t~~~~~ cliii
tus@licr et T. yurpurea qui ont
ment de la germination à leur éco-
a montré ii11 pourcentage de germi-
donné les meilleurs résultats à
logie.
nation en relation nvcc la clurfe du
30°C et 25-30°C respectivement.
prétraitement (39% pour 15 minu-
S. pdqxxqx~ a donné des résul-
tes, 53% pour 30 minutes et 84%
tats identiques quelle que soit la
pour une heure). L’optimum de
température de germination.
germination a été atteint aprés 30
minutes d’immersion dans l’acide
A 40°C pour toutes les espèces, les
pour A. .wmi/iiw et aprt;s 15 011 30
graines non germées en fin d’ex-
in imites pour 1. .sc~i~c~~~r/c~n,si.s. POL~I-
périence ont été nécrosées. Pou~
Rapport annuel - 1995
60

Les résultats scientifiques de la DRPF
Microbiologie, écologie et
et au quatrième mois pour P.
Dans le cadre d’urne convention
physiologie des végikwx
chilcmis. Les espèces P. qfiicuna
C E E ( T S 3 - CT93-0232/DGl2
et P. cineraria n’ont pas été nodu-
HSMU), l’effet de l’inoculation de
L’apparition et la variation de la
Iées. Le nombre de nodules a varié
cinq (5) souches de champignons
mycorhization et de la modulation
en fonction des espèces et du
endomycorhiziens
sur cinq (5)
ont été suivies en pépinière pour
temps. Celui-ci a montré une aug-
légumineuses arborescentes (Pro-
P. ,jul~jlorrr et .dcxi(: torfilis coin-
mentation des nodules de A.
sopis africuna, P. juI@ra, P. chi-
parativement à 1’. t!fiYtutlrr. P. chi- ’
tortilis et P. chilensis depuis leur
lensis, P. cineraria et A. tortilis) a
1eri.si.s et P. t*ilwtwitl cultivées sur
apparition jusqu’à la fin de I’ex-
été testé en pépinière. Le pour-
sol de Mbao. I,cs résultats ont
périence.
Une légère baisse du
centage d’infection des racines par
montré que pendant les trente (30)
nombre de nodules de P. jul[jlora
les champignons a été très faible
premiers jours. aucune des cinq (5)
a été observée au quatrième mois.
en général (< 50%). Seul P. ,juI@b
espttces n ’ a kt6 ni~wrhiz6c. L a
L‘étude de la variation du poids
ra a montré une bonne réponse à
mycorhization a eu lieu au cours
sec des nodules récoltés a montré
l’inoculation avec toutes les sou-
du deuxième mois a\\‘ec des taux
une augmentation du début de la
ches utilisées. Pour P. chilcnsis.
variant selon les cspt;ces dc 1.25%
nodulation jusqu’à
la fin de
aucune différence significative en-
pour ,4. lorlili.\\
l’expérience. Chez P. ju/zJbra, la
il -?50/0 poui- 1'. ufii-
tre les plants inoculés et les plants
cunu. I,es courbes a! ant
évolué
biomasse des nodules a augmenté
non inoculés n’a été mise en
dans les nl~rncs proportions ~OUI
plus rapidement au cinquième
évidence. Pour les trois (3) autres
les differentes espkes traduisent
mois. Chez A. tortilis, une aug-
espèces, la réponse à l‘inoculation
une infection massi\\ e des plantes
mentation assez rapide jusqu’au
a varié selon I’inoculum apporté.
à partir du deusit;me mois. I,es
quatrième mois suivi d’une phase
Par ailleurs,
aucune différence
taux de mycorhization les plus éle-
stationnaire au cinquième mois a
significative pour le poids sec des
vés on1 été obtenus üti quatrième
été observée. Contrairement à la
parties aériennes n’a été mise en
mois. CJII~ phase stationnaire d’in-
mycorhization, la nodulation sem-
évidence entre les plants de P.
fectioii a ensuite 6té notée A partir
ble s’établir à un rythme variable
cineraria. En revanche, la culture
du cinquième mois. ,411 cinquième
selon l’espèce. Les poids frais des
de champignon M3 a augmenté
mois, les champignons endom‘w-
racines de P. qfricanu, P. chilensis
significativement la biomasse de
rhizieiis Ptaient pr&ellts sur une
et P. ciiicraria ont augmenté
P. juliJora et de A. torfili,s. P @i-
longueur de racines de plus de
moins vite que ceux de P. juI$‘ora
cum présente une réponse très va-
5 0 % c h e z 1’. t*hilt~n.~i.~. P. c,irw-
et A. tortilis. Des différences signi-
riable à l’inoculation en fonction
ruriu, P. ,jlll(flOl’tl e
t
.4. lorlili,v. ficatives sont apparues au qua-
des souches.
Chez P. t!fk*tum. l’intensité de
trième mois entre les poids frais de
mycorhization est iutërieure à 50%
racines de P. ,jul@ra et les autres
Concernant le système raciiiaire,
à la fin de I’eapérience. Les struc-
espèces. Ces différences se sont
seul A. tortdis a eu une biomasse
tures endom~corl~i~ienncs
les plus
estompées à la fin de l’expérience.
augmentée significativement par
fréquemment rencontrtics ont été
Enfin, les poids secs des parties
l’inoculation. Pour les autres espè-
les hyphes iiitra-racinnircs et les
aériennes de P. julifloru, l? chilen-
ces, aucun des champignons n’a
vésicules. C)iiolques arbuscules ont
sis, P. cineruriu et A. twtilis ont
augmenté le poids frais des racines
néanmoins étti ohscr\\~s a la qua-
augmenté du début à la fin de
à l’exception de la culture H2 sur
trième récolte chez I’. t~/~i/tvisis et
l’expérience. Les gains de biomas-
P. qfiiccrnu.
P. cincrwicl. Aucune différence
se ont été nettement plus impor-
significative entre les traitements
tants chez P. jul~~lora par rapport
Une autre expérience a été réalisée
n‘a été mise ci1 6~ ideiice pour les
aux autres espèces à partir du troi-
dans le cadre du projet ligneux
taux et les intcnsitPs de m~cnrhi-
sième mois. Ceux de P. @icunu
fruitiers (CRD1/9 I-O 122) et a porté
zation des plantes. indiquant que la
ont été les plus faibles. En conclu-
sur la diversité de l’infection des
mycorhization se tirit au mtime
sion. ces résultats ont montré que
racines de fruitiers ligneux par Ies
rythme et dans les 11101nes propor-
la mycorhization de P. jz.@uru et
champignons
endomycorhiziens.
tions chez les espkes comparées.
A. tortilis se fait naturellement
L’observation de spores dans dif-
dans le sol de pépinière à partir du
férents sols prélevés sous diffé-
Concernant le suivi de la nodula-
deuxième mois de culture de
rentes espèces de Zizyphu,s et SOUS
tien, les premiers nodiilcs ont été
même que pour les trois (3) autres
Tutmwindus indira a été réa1 isé
observés au cour\\ du troisiPme
espèces testées.
dans différentes régions du Séné-
mois pour Il. jr//ificwrr et .A. Icwilis
gal (Est, Nord, Sud et Centre Bas-
Rapport annuel - 1995
*
61

Les résultats scientifiques de la DRPF
sin Arachidier). Ces observations
treatments of Fuidherbia albida
présentation de I’ISRA/DRPF.
ont montré une relalive pauvreté
seeds. (soumis)
Senesylva 10: l6- 19.
en spores des zones les plus arides
et les plus dégradees. un nombre
Diatta, M. et al. 1996. Recherche
Sène, A, 1995. Processus d’adop-
élevé en spores (:, 100) dans les
sur l’amélioration et la gestion de
tion des technologies agroforestiè-
champs cultivés. une grande \\Jarié-
la jachère en Afrique de l’ouest.
res dans le Nord Bassin Arachi-
té de spores notamment en (;~RU-
Rapport technique d’activités.
dier. Cas du village de Khayes.
sporuceae dans les zones oi~ le
Projet renforcement des capacités
cortège floristique est diversifié.
Gaye et al. 1995. Pratiques d’utili-
scientifiques des pays du Sahel.
Les spores
rhizosphériqucs d e
sation des ressources naturelles
Document de I’ISRA/DRPF, 10
Glomales ont Gté observées dans
renouvelables au Sénégal. Etat des
pages.
les systèmes racinaires de 7ir/n~-
lieux. Document ISRA/CILSS.
rindus indictr cultivP dans neuf (9)
Sène, A, 1995. Quelques éléments
sols de zone salée. Parmi les spo-
Ndiaye, A. 1995. Résistance à la
d’analyse du parc à Cordyla pin-
res isolées. trikes et observtes. les
sécheresse des ligneux. Résultat
nata à Darou Keur balla. Docu-
genres G’l011iu.v
e t S~~lllr~llo.s~~ortr
du troisième hivernage sur la
ment de I’ISRA Secteur centre
ont été les plus représentatifs.
vitesse initiale de la croissance
Sud, Kaolack/DRPF,
15 pages.
racinaire de trois (3) acacias : A.
Senegul, A. raddiuna et A. albida.
Bibliographie
Document ISRA/CNRF n”3.
Réunions scientifiques
Danthu. P.. A. (iaye et J. Roussel.
Ndoye, I., M. Gueye, S.K.A. Dan-
Participation de Pascal Danthu au
1995. Optimisation des méthodes
SO, and B. Dreyfus. 1995. Nitrogen
Symposium IUFRO de Arusha, du
de levée de dnrmance des graines
fixation in Faidherbia albida com-
7 au 16 Septembre 1995. Com-
de Baobab (.-lt/m.w~iu tligilrrtu).
pared with that of Acacia raddia-
munication sur la conservation des
Sous presse.
nu, Acuciu seyal and Acacia sene-
graines prétraitées.
gel estimated’ using [TN isotope
Danthu, P.. J. Roussel. A. Ciaye,
dilution technique. Plant and Soil
Participation de Aly Ndiaye au
and E. Mazzoudi. 1995. Baobab
172: I75- 180.
Séminaire du Groupe d’Etude de
(Adumonit~ digiltrlrr 1,. ) seed pre-
l’Arbre. Racine et système raci-
treatments for germination im-
Roussel. J. 1995. Pépinières et
naire. Orléans/France .du 6 au 7
provment. Seed Science and Tcch-
plantations forestières en Afrique
Avril 1995. Résultats sur la vitesse
nology 23:469-475.
tropicale
sèche.
ISRA/ClRAD,
initiale de la croissance racinaire
435 pages.
de trois (3) acacias : A. Senegal, A.
Deans, J.D., 0. Diagne. W.N. Ed-
raddiana et A. albida.
~nmds, B. Dreyfus. C.B. Gaye,
Roussel, J., A. Gaye, D. Manga, 1.
J.M. Sutherland. D.ti. Lindley, M.
Gueye et P. Danthu. 1995. Le
Diale, M. Neyra. J.I.. Sprcnt. and
repiquage des semis de Eucalyp-
M.C. Mobbs. 1995. Tree growth
tus, cause de malformation du sys-
a,,< i:lant nutrients in the Acacia
tème racinaire. Senesylva 12: l8-
tree fallows hyhtcins :;F l a n d
20.
rehabilitation in thc Sahel. PrC-
sentation au XXc,llfL congrès mon-
Sall, P.N., 1995. Fiche technique
dial de I’IIJFRO. Taml’ere-r:inlan-
sur Moringu deifera. Senesylva
de, 6- 12 Août 1995. 22 pages.
11.
Diallo. 1. 1994. Etude dc quelques
Sall, P.N., 1995. Les tendances
aspects de la biologie Horale chez
institutionnelles de la recherche
AC~C~U ,sen~~~trl. Mémoire de con-
forestière en Afrique,: le cas du
firmation Chercheur ISRA. 64~.
Sénégal. Document de la FAO, 16
pages.
Diallo, 1.. 1’. Danthu, B. Sambou,
A. Goudiaby. D. Diane. and K.
Salt. P.N.. 1995. Quand recherche
Poulsen. Effècts of‘ dilfèrents pre-
et développement se rencontrent :
Rapport annuel - 1995
62

Technologies de pêche : réalisation d’un filet dormant
Direction des Recherches sur
les Productions Halieutiques
Rapport annuel - 1995

Dispositif scientifique
de la Direction des Recherches sur les Productions Halieutiques (DRPH)
Dakar
Le Centre de Recherches Océanographiques (CRODT)
de Dakar-Thiaroye
hkar Thiaroye, BP 2241
féléphone : (221) 834.05.34
félécopie : (221) 834.27.92
Le Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT) a ett6 créé en 196 1. Un
programme d’océanographie physique marque le début de ses activités suivi par la mise en place d’un
syst&me de collecte des statistiques & pêche industrielle au port de Dakar, par une étude systématique de
l’hydrologie du plateau continental et par un projet d’adaptation de la serine tournante coulissante à la
pirogue sénégalaise, etc. Depuis la création de I’ISRA, de nombreuses innovations techniques et des
connaissances ont été générees. Les recherches ont abouti à l’amélioration des techniques de pêche avec la
mise au point d’équipements et engins (pirogues améliorées de type ATEPAS, SOSACHIM et FAO ; filets
dormant mono-tXunent à sole et trémail). Des techniques de conservation et transformation des produits de
la pêche comme le fumage à froid, la tente solaire, les fours Chorkor et Parpaing ont aussi été développées.
Sur le plan de la gestion des ressources halieutiques, les méthodologies de suivi et d’évaluation des différents
stocks et de leur exploitation, l’étude de la biologie et du comportement des principales espèces et la
meilleure compréhension de l’environnement hydromarin et côtier sont les acquis les plus significatifs. En
outre, le CRODT dispose d’une importante banque de données halieutiques (biologiques, économiques) et
océanographiques et de puissants moyens de traitement, En effet, le développement récent de techniques et
outils de pointe (télédétection avec l’UTIS, informatique, modélisation et intelligence artitïcielle), la
présence de disciplines d’intégration (biométrie-biostatistique) a contribué aux performances de I’ISRA en
matière de recherches halieutiques.
Ftamorl annuel - 1995
64

Les résultats scientifiques de la DRPH
Espèces démersales. La super-
___-__-_-_.-
dans les zones côtières pour les
tanneurs mais également au large
vision de la collecte, de la saisie et
Productions Halieutiques
pour les senneurs.
de la validation des statistiques de
pêche de l’année 1995 des chalu-
L’intégration des statistiques tho-
tiers sénégalais et étrangers a été
nières des flotilles débarquant à
réalisée. Les statistiques de 1994
En 1995, les deux (2) objectifs
Dakar à celles des autres flotilles
ont été fïnalisées pour les flotilles
ma-jeurs de la DRPH ont été (i) la
évoluant en Atlantique Est, a été
de pêche côtière et profonde de
génération de connaissances pour
réalisée en 1995. Les captures de
l’Union Européenne et de la Gam-
une gestion rationnelle des res-
thons majeurs (albacore, listao et
bie, à l’exception des crevettiers
sources halieutiques et (ii) I’amé-
patudo) sont restées importantes et
espagnols dont 75% des données
nagement des pêcheries dans le
ont dépassé 30 0000 tonnes (95%
ont été saisies. Concernant la flo-
sens d’une optimisation de I’ex-
par les tanneurs et senneurs et 5%
tille basée à Dakar, 85% des sta-
ploitation, d’une valorisation de la
par les palangriers). Les autres
tistiques de 1994 ont été traitées.
production et. de fait. dans le sens
espèces de thonidés et espèces
d’une rentabilisation ciptimale des
voisines (thonine, bonite, maque-
Biologie et écologie des
investissements rtialist2 dans le
reau bonite, voiliers et marlins),
principales espèces
sous-secteur de la pêche.
également présentes dans la zone
d’étude, ont fait l’objet de pêches
Thon. La saisie et la validation des
Pour atteindre ces objectifs, la
accessoires par les unités indus-
données de taille obtenues à partir
DRPH a mené quatre (4) program-
trielles bien que certaines flotilles
des échantillonnages des débar-
mes de recherches :
artisanales aient manifesté un
quements réalisés à Dakar en 1995
intérêt grandissant pour ces espè-
ont été réalisées. L’analyse a
0 Pêche industrielle
ces. Concernant les zones et les
permis de suivre l’évolution des
0 Pêche artisanale
engins de pêche, ii a été observé
structures
démographiques des
0 Pêche coiitincntale et
que les palangriers tendent à
captures devant favoriser I’obten-
aquaculture
exploiter l’ensemble de la zone de
tion de tout indice lié à une
0 ~~iivironnement e t
distribution des diverses espèces.
mauvaise exploitation des ressour-
climat
Les pêcheries de surface sont plus
ces. L’analyse de la méthode de
inféodées aux zones côtières bien
pêche des tanneurs dakarois qui
qu’une extension vers le large des
profitent de l’association matte-
Pêche irdustrielle
pêcheries de senneurs du Golfe de
tanneurs pour accroître de manière
Guinée ait été constatée.
spectaculaire les rendement a
montré que les rendements étaient
l3pke.s pL;lugiyues critières. L a
supérieurs à 10 tonnes par jour.
collecte et le codage des statisti-
Par ailleurs, 375 ont été marqués
ques des sardiniers dakarois ont
dans le cadre du programme MAC
été réalisés pour l’année 1994. Par
et des contenus stomacaux ont été
ailleurs,
une
compilation des
analysés après autopsie de qua-
.,
.
statistiques de pêche a été effec-
rante (40) individus. Par ailleurs,
ces d0111kc5 a pei m i s d etudicr
tutie CII Vue de décrire les ten-
les contraintes et possibilités offer-

l’évolutil ~II sp;ltio-tclllpc,rclle des
dances des évolutions des prises,
tes à bord des tanneurs pour la
prises, le4 efiijrts de pticlle et les
des efforts et des rendements aussi
collecte des données océanogra-
débarquements. 12s quiii/e (15)
bien pour les filets tournants de
phiques et celles liées aux compor-
cannetirs e11 acti\\ itti dans la solls-
hlhour et Joal que pour le secteur
tements des bancs de thons et des
région oiit tit%arq~~ti 9 986 tonnes
industriel (sardiniers dakarois et
mattes nécessaires à l’exécution du
en 1995 ccwtre 10 (KO toimes en
p6cherie industrielle). Cette étude
projet ont été identifiées. Enfin.
1994 soit une diillinution de 74
a permis de faire une description
l‘analyse des images de tempéra-
tonnes (-0.7%). 121 flotille 6tr;tll-
de la pecherie caractérisée par un
tures de surface et l’analyse des
g è r e d e sciiiiciir~ fi.aii~:iis ;1
rewin d’activité de la composante
relations entre ces images, la
d~harq~ii (I\\I ’ I~‘IIIIL’- (-10”,1 par
illdustriclle avec l’activité des
structure thermocline et la pêche
r a p p o r t A 1004). .\\u Siiiiégal ct
chalutiers russes de gros tonnage.
thonière ont été réalisées et ont
dans la SOIIS rCyi( ~II (tic I:I hlauri-
montré une grande importance de
tniiie h In ( ;(lilb::
“i~~i.11) Ii1 pCCllf2
;I CII liei: tic III. i ‘,I 1‘ fCvricr’lIl:!r<;
6 5

Les résultats scientifiques de la DKPH
cette relation pour les pêcheries
L’analyse de la dynamiques des
lièrement significative dans les ré-
thonières.
flotilles thonières de senneurs a été
gions du Fleuve et de Thiès Nord
réalisée dans le cadre d’une thèse
où l’effectif du parc est passé de
Espèces
pc~ltrgiqw.v
ccili2res.
de doctorat. Celle-ci fait un bilan
1324 en septembre 199 1 à 1793 en
L’étude de la fécondité des sardi-
des phénomènes de migrations et
novembre 1992. Cet accroissement
nelles a été réalisée en collahora-
de concentration des thons et des
important du parc, en particulier à,
tion avec l’Université de Bretagne
effets produits par ces phénomènes
Saint-Louis trouve son explication
Occidentale a Brest. A partir de
biologiques sur les déplacements
dans le retour de pirogues de la
lames histologiques, la cinétique
des flotilles et présente de nou-
Mauritanie. Le recensement inha-
de I’ovogenèse et les modalités de
velles méthodes de quantification
bituel au mois de novembre pour-
ponte. des sardinelles ont été dé-
des migrations (modèles faisant
rait être une autre explication. En
terminées.
appel à la dynamique des popula-
1993, l’effectif du parc a très peu
tions et à l’intelligence artificiel-
varié entre avril et septembre
Dynamique - Etats des stocks -
le).
(5 143 pirogues opérationnelles
Gestion des pêcheries
recensées en avril contre 5356 en
Espècrs pélagiques côîières. Une
septembre). II en est de même du
L’évaluation des stochs de tho-
campagne acoustique conjointe,
point de vue inter-annuel car entre
nidés a été réalisée et la dynami-
organisée par la FAO et couvrant
1992 et 1993, l’effectif du parc est
que des. flotilles étudiée en 1995.
une zone allant du Maroc à la
passé de 5 122 à 5 143 en avril. En
Des évaluations globales et analy-
Guinée Bissau a été effectuée sur
saison chaude, le nombre a varié
tiques du stock d’albacore ont été
le navire norvégien Dr. Fridtjof
de 5553 unités à 5356 entre les
faites. La prise maximale équili-
Nansen. Les biomasses spécifiques
deux (2) années.
brée a été estimée â 152 000
ont été estimées à 760 000 tonnes
tonnes
en
1994 pour
une
pour les sardinelles.
En ce qui concerne la production,
production de 150 952 tonnes.
la collecte des statistiques a mon-
Toutes les analyses indiquent que
tré que, en 1991, les débarque-
l’effort de pêche est revenu au
Pêche artisanaie
ments totaux n’ont pratiquement
niveau de pleine exploitation des
pas varié par rapport à 1990. Ils
a n n é e s 198283. Q u a n t à l a
Etudes méthodologiques et
sont passés de 287575 tonnes à
structure du stock de listao. celle-
analytiques des stratégies de
297414 tonnes soit une faible
ci est restée incertaine mais il
collecte des statistiques de pêche
hausse de 2,4%. Cette tendance
semble
que le
s t o c k
soit
globale masque cependant des
modérément exploité avec une
En matière de recensement, les
fluctuations plus ou moins impor-
production actuelle voisine de
résultats de collecte de statistiques
tantes et variées entre les différen-
130 000 tonnes en Atlantique Est.
ont été les suivants. En 1991, la
tes régions. Les meilleures prises
Un accroissement de l’effort de
taille du parc est restée pratique-
ont été réalisées dans les régions
pêche a été jugé possible pour
ment stable avec 4680 pirogues
de Thiès Sud, du Cap-Vert et de
accroître
cette production.
En
opérationnelles recensées en avril
Thiès Nord qui ont totalisé près de
revanche, les évaluations sur le
(4 146 en 1990) contre 4781 en
88% des débarquements totaux. En
stock de patudo ont montré que
septembre (4639 en 1990). Entre
1992, les mises à terre ont été
celui-ci serait largement surexploi-
1990 et 199 1, 011 a constaté une
estimées à 334 102 tonnes contre
té. La prise maximale équilibrée se
hausse de 12% en avril contre 3%
297 414 tonnes en 1991, soit une
situe entre 50 000 et 70 000 tonnes
seulement en septembre. En 1992,
augmentation de 15%. Cette ten-
par an tandis que la production a
si le nombre total de pirogues
dance globale à l’augmentation
été chiffrée à environ 100 000 ton-
recensées est resté relativement
s’est également traduite dans les
nes. Concernant les autres stocks,
stable entre avril (5 122) et no-
régions par un relèvement du
la situation présentée a fait état
vembre (5553), il a été noté une
niveau des captures effectuées.
d’une pleine voire d’une surex-
hausse relativement importante en
L’essentiel des captures a été
ploitation sauf pour les petits
saison chaude entre 1991 et 1992.
réalisé dans les régions de Thiès
thonidés pour lesquels les captures
Le nombre de pirogues opération-
Sud avec 2 18 366 tonnes, du Cap-
et les efforts de pêches corres-
nelles est passé de 4781 en sep-
Vert avec 45 200 et de Thiès Nord
pondants semblent indiquer que
tembre 1991 à 5553 en novembre
avec 3 1 445 tonnes. En 1993, les
ces espèces sont sous-exploitées.
1992 soit une augmentation de
captures, tous engins et toutes
16%. Cette hausse a été particu-
espèces confondues, ont été esti-
Rapport annuel - 1995
66

Les résultats scientifiques de la DRPH
mées à 327 153 tonnes. Elles ont
raître une nette tendance à la
accusé un recul de 2% par rapport
hausse des différents éléments
Enfin, l’étude a montré une plus
à 1992. Contrairement aux deux
constitutifs du capital des unités de
grande capacité d’organisation des
(2) années précédentes, la région
pêche et de leurs charges d’ex-
pêcheurs. Un système de’ quotas
de Thiès Nord est en deuxième
ploitation. L’absence de mesures
journaliers sur le pageot a été
position après Thiès Sud du point
appropriées pour limiter le taux de
institué à Kayar après la dévalua-
de vue de l’importance des débar-
défai I lance des pêcheurs, compte
tion. Ce système a plus que quin-
quements, le Cap-Vert occupant le
tenu des niveaux élevés des men-
tuplé les prix tout en éliminant les
troisième rang.
sualités à payer, vis-à-vis de la
problèmes de mévente qui occa-
CNCAS risque de précipiter la
sionnaient souvent des frais de
Evaluation des ressources et
faillite du système et favoriser
glace assez substantiels aux pê-
étude des interactions entre les
l’expansion du crédit informel
cheurs.
pêcheries flrtisanales et
caractérisé par son coût exorbitant
industrielles
et sa capacité limitée à financer
des investissements productifs à
Pêche continentale et
Le CRODT. retenu comme centre
long terme et des technologies
aquaculture
pilote pour l’utilisation des SIG. a
améliorées.
participé au développement d’une
Les pêches avec tes nasses
application portant sur les interac-
L’étude a montré que le niveau de
tions dans les pêcheries démersa-
rentabilité s’est nettement amélio-
L’analyse des premières données a
les côtières du Sénégal. Le déve-
ré pour les unités de pêche visant
permis d’aboutir à trois résultats
loppement de cette application a
les espèces démersales destinées à
principaux.
permis de fournir WI outil de for-
l’exportation accentuant la réo-
mation pour les scientifiques des
rientation de la pêche artisanale
Premièrement, il semble se confïr-
instituts de recherche de la sous-
vers les marchés extérieurs. Ce
mer que la diversité spécifique est
région lors d’un atelier organisé à
constat pose le problème de dispo-
beaucoup moins élevée au niveau
Rabat en Avril 1995. Par ailleurs,
nibilité des produits halieutiques
des petits bolons qu’au niveau des
l’atelier a été l’occasion de pré-
sur le marché local suite au re-
grands. Le nombre d’espèces cap-
senter un document faisant état des
déploiement en partie de l’effort
turées dans ces petits bras de mer a
problématiques spatiales des inte-
de pêche des sennes tournantes et
été nettement inférieur à celui en-
ractions et de leurs implications en
des filets maillants encerclants
registré à l’issue des campagnes de
matière d’aménagement. Enfin, il
ciblant traditionnellement en prio-
senne tournante dans les bras
a permis (i) une initiation aux
rité les pélagiques côtiers qui sont
principaux du delta du Sine-
concepts SIG (concepts géographi-
la principale source de protéines
Saloum. II y a cependant un risque
que, SGBD relationnel, modéli-
des populations locales à faible
pour que ce résultat soit un artefact
sation spatiale de l’outil SIG), (ii)
niveau de revenu.
lié à la durée plus restreinte d’ob-
l’identification d’applications na-
servation (taille de l’échantillon)
tionales pilotes des SIG autour
Face au renchérissement du coût
et/ou à un éventuel effet engin
d’une méthodologie commune à la
en carburantipirogue,
les sennes
(manque d’efficacité des engins
région, (iii) la planification du
tournantes ont opté pour un rap-
choisis). Les observations visuel-
développement des applications. et
prochement des lieux de pêche
les faites lors des tournées, y
(iv) l’identification des actions de
et/ou l’utilisation d’une seule piro-
compris en plongée, semblaient
recherche, des acteurs et des
gue au lieu de deux, les pirogues
toutefois confirmer ces premiers
moyens.
glacières pour l’allongement de la
résultats.
durée des marées et les filets
Impact de la dévaluation du.franc
maillants encerclants pour la ré-
Cette faible diversité n’a pas été
CFA sur les revenus de la pêche
duction de la taille des équipages.
notée dans toutes les stations et
et la sécurité alimentaire
II a été noté que ces différentes
n’apparaît pas en relation avec la
au Sénégfll
stratégies adoptées ne manquent
distance à la mer mais plutôt au
pas d’affecter négativement les
taux de renouvellement des eaux.
L’étude s’est intéressée à la pèche
rendements des unités de pêche, la
artisanale
maritime.
L’analyse
qualité des produits débarqués ou
Enfin, les juvéniles sont présents
comparée des coûts d’avant et
le niveau de l’emploi dans le sec-
depuis le début de l’hivernage
d’après dévaluation a fait appa-
teur.
jusqu’à la fin décembre. Ensuite,
Rannort annuel - 1995
67

Les résultats scientifiques de la DRPH
au cours de la saison froide, de
sexuel de l’huître de palétuvier (C.
sont en cours d’exploitation. Elles
janvier à fin mars. il a CG noté une
gusrrr) et a révélé que les atrésies
sont destinées à mesurer l’impact
relative désaffection des jeunes
ovocytaires qui précèdent les pé-
des barrages sur les débarque-
poissons pour les petits bolons. Ils
riodes de reproduction sont fré-
ments et la consommation des pro-
ont commencé à réapparaître avec
quentes sur de longues périodes (4
duits halieutiques. En outre, une
la remontée des températures en
mois). L’étude du sex rutio a mon-
importante collecte de données de
avril. C-est également à cette
tré que les mâles dominent pen-
base sur l’environnement -les sta-
période que s’inscrirait sur les
dant la saison humide et les femel-
tistiques de pêches et la socio-
écailles la marque annuelle de
les pendant la saison sèche. Ce
économie- a aussi été réalisée dans
reprise de croissance. I,es premié-
résultat a confirmé qu’il existe
le but de suggérer des recom-
res données traitées ont indiqué
bien chez cette espèce d’Osteidae
mandations pour l’aménagement
qu’il existerait un cycle annuel
des changements de sexe fré-
des pêcheries.
d’occupation de la mangrove assez
quents. L’observation des coupes
marqué. Ce cycle se dessine assez
ultra-fines de gonades a permis
nettement, au moins pour ce qui
d’approfondir les connaissances
Environnement et climat
concerne
l’abondance. Pour la
sur la qualité architecturale des
diversité, la fluctuation est apparue
ovocytes matures et les principales
Environnement océrrnique
moins évidente et peut être due à
càractéristiques du spermatozoïde.
son faible niveau. Pour augmcntcl
Surveillance du lirroral. Des prélè-
ip: contraste de la diversité, il sera
Le suivi de l’abondance des larves
vements ont été faits quotidienne-
utile de représenter celle-ci sous
de (‘. gavar dans le plancton a
ment dans les différentes stations
[orme de protil relatif.
montré leur présence de la fin août
côtières sauf à Gorée où I’échan-
jusqu’à la fin octobre mais les
tillonnage a été hebdomadaire. Les
densités les plus fortes (4800
principaux résultats obtenus ont
larves/600 litres d’eau de mer) ont
montré que, malgré une tendance
De nombreux mugilid&s ont étP
été notées en septembre. Les
générale à la hausse des upwelling
récoltés à l’aide des filets mail-
collecteurs placés dans divers sites
depuis 1988, la variabilité obser
lants. La répartition des espéces a
de la Casamance, depuis I’embou-
vée est importante. En effet, ’
montré des différences entre les
chure du fleuve jusqu’à 60 km en
suivi des températures aux statio
stations (L. thwili étant plus fré-
amont, ont indiqué les possibilités
côtières du Cap-Vert par rappor
quent en amont). II convient de
de captage de cette espèce notam-
la climatologie a montré le gran
préciser que les individus capturés
ment en zone estuariemie.
retard accusé par I’upwelling en
aux filets niaillants ne sont pas
1995. La baisse des températures a
tous des-juvéniles. Dans ces condi-
Pisciculfwe en enclos. Un essai,
accusé deux mois de retard par
tions, le Sine-Saloum ne joue pas
mené en Casamance, avait pour
rapport à la normale et I’upwelling
pleinement son ri)le potentiel de
ob.jectif d’augmenter la produc-
s’est révélé court et faible. Les
nurserie.
Les captures réalisées
tivité des vallées aménagées pour
vents favorables ont été très irré-
aux filets maillants ont confirmé la
la production de poissons d’éleva-
guliers et les vitesses peu élevées.
faible diversité. I Ine analyse rapi-
ge. La production de poissons dans
Des conséquences sur la produc-
de des résultats obtenus dc juin à
les enclos, à partir de juvéniles
tion ont été également décelées car
novembre 1995 a permis de cons-
pêchés dans le milieu naturel a été
les sardines, qui sont apparues
tater que trente (30) espèces ont
réalisée. Les rendements obtenus
durant I’upwelling 1994, ont été
été recueillies par la mtithude des
varient de 228 kg/ha à 443 kg/ha à
absentes en 1995.
filets maillants. Outre des mugili-
Badobar. II convient de noter que
dés, les familles le\\ 17111s fréquen-
ces rendements sont sous-estimés
Circulation
ef nk.0ii.wiir.s
lit?
t e s s o n t l e s perrPidt;s a\\ec E.
compte tenu des nombreux fac-
production. Cette étude a montré
ndunopfrr~rs plus fréquent que G.
teurs négaiifc qui ont perturbé la
que les courants de dérives. très
nigri, les clupéidés avec 1:. ,finr-
tïn des 2le\\ dges.
forts pendant la période d’upwel-
hriutu. 1. ufkicrrrlrr et P. leoncvi.~i.~.
l i n g , s o n t prédominnnt\\ 411r I<l
Elude des pêcherie.~ en C’asantan-
plateau continental sénégalais et
Rqwwhrclior~. I~UYIJ.V ~1 c~lrplqe du
C*L’. De nombreuses données sur les
que les courants géostrophiques ne
naissuin tic 1 ‘hilrc tic ptrldwicv~.
pêcheries au niveau des vallées de
représentaient qu’une faible part
Une étude histologique a confirmé
Nguindir et de Badobar en rnoyen-
dans la dyrlarnique des eaux. II est
les principales étapes du cycle
ne Casamance ont été collectées et
apparu au cours de l’étude que tics
Ramort annuel - 1995
OS

Les résultats scientifiques de la DRPH
Binet. D.. L. le Reste et P.S.
Diouf. 1995. The influence of
Foucher, E., 1995. Dynamique sai-
runoff and fluvial outlow on the
sonnière et spatiale de la ressource
ecosystems and living ressources
dans les pêcheries thonières de
of West African coastal waters.
l’Afrique Tropical Est. Thèse de
FAO Fisheries Technical Paper
Doctorat. ENSA Rennes-France.
.349:89- 1 18.
TDM 13 1, Editions de I‘ORSTOM
Paris-France, 217 pages et an-
Demarcq, H. et E. Suisse de Ste
nexes.
Claire. 1995. Atlas satellitaire de
la température
de surface de
Le Reste, L. el A. Diallo. 1995.
l’Atlantique tropical Est de 1984 à
Influence des modalités d’exploi-
En 1995. la principnlc actib it6 a
1993. Edition ORSTOM/Météo
tation sur la taille des crevettes
porté sur Ii1 \\ alidation des d0llIl6es
France, 4 pages.
dans l’estuaire de la Casamance
collectGes :I~I niveau d e s p e t i t s
(Sénégal). Rev. Hydrobiol. Trop.
belons d e I’e~tuaire du S i n e -
Demarcq, H. and J. Citeau. 1995.
27 (1):57-69.
Salouni. I .cs r&ultats 5ur les peu-
Sea surface temperature retrieval
PlClllelltS
de l~~lll~~~~lilll~t~~ll Ollt
in tropical area with Meteosat :
Thiam, M., 1995. Le Droit des
montré qiic ccti\\-ci rcprtiscntaient
the case of the senegalese coastral
pêches en vigueur au Sénégal.
Illle part 11011 nt!~liyeahlc tliills la
upwelling. International Journal of
Examen des aspects juridiques liés
population plilllCt~~lli~~llt? de I’es-
Remote Sensing. !%LIS presse.
à l’aménagement et à la conser-
tuaire évalu& il cn\\ iron I O’)% de la
vation des ressources halieutiques.
biomassc.
Diadhiou. H.D., 1995. Biologie de
In : Révision du droit des pêches.
l’huître de palétuvier C’rm.so.s/recr
Compte rendu de la première
gusw (Dautzenberg) dans I’estuai-
réunion du comité de suivi des
Bibliographie
re de la Casamance (Sénégal) :
travaux de révision du droit des
reproduction, .larves et captage
pêches au Sénégal. Pro-jet CCP/
Bakhayokho.
M . 1005. Rtille\\ion
larvaire. Deux volumes (texte +
RAF/302/EEC. D o c u m e n t 11~37,
sur un projet d’entreprisc de pnr-
iconographie).. Thèse de doctorat
pp. 28-54.
tenariat rural et cil\\ ironncmciit
de l’Université de Bretagne
entre I’ISRA ct Ics autres acteurs
Occidentale, Brest-France.
d u développclncnt ayricnle. R é -
flexions et Perspecti\\e4 vol.5 il?.
Diallo, A., 1995. Fish-pen-culture
as a new production system in
Barry 6.. M.. ‘1. I)iouf. ct A.
mid-Casamance, Sénégal. NAGE
Fonteneau. 1995. liccueil de docu-
the ICLARM Q. 18 (4):23-24.
ments Sympc~sium wr les ressour-
c e s expl~~itablcs 1x11 Ii1 pCClle
Farber, M., T. Diouf. J.B. Amon
artisanale Séll&liiiSC. (‘ollectioiis
Kothias, A. Hervé, S.N.K. Quaatey
ORSTOM. tome I et II. 59 I pages.
and Y. Uozumi. 1995. A compila-
tion of available catch, effort and
fjarry Ci.. M.. M. ‘I‘lliillll. M. DGmc
cpue data needed for assessment
et N.D.
( ;Ile! e.
I ‘V~S,
Les
o f sailfïsh (Istiophorus
platypte-
interactions dans
Ic4 pi-chcries
rz1.s) iii the eastern atlantic ocean.
démersales cfititircb du SGgal.
Document de I’ICCAR SCRS/94/
Probléiiiatiques spatiales et impli-
150,35 pages.
calions en matiCk cl’nilltiilage-
ment. D0culnellt de I’iltelieï régio-
Farber. M., C.D. Jones, and T.
nal sur les SI(; appliques aux
Diouf.
1995.
An exploratory
pêcheries de 1’ Afrique de l’Ouest
stock-production mode1 analysis
organisé par la I:,j() ;I Rahat-
of sailfish (Istiophor2fs platypte-
Maroc e11 A\\ I-il 1905. 1.3 pages.
IX~) iii the eastern atlantic ocean.
Document de I’ICCAT SCRS/95/
105.2 1 pages.
Rapport annuel - 1995
69

~‘ha~np dc pastèques : accroissement de la production de pastèques suite
n In d6valuation du F CFFA

Bureau d’Analyses
Macro-Economiques
Rapport annuel - 1995
7 0

Les résultats scientifiques du BAME
de I’Etat dans les mécanismes du
circuit officiel de commercialisa-
Bureau d’Analyses
marché.
tion. Cela a beaucoup contribué au
développement du marché parallè-
Macro-Economiques
II apparaît que la privatisation de
le de l’arachide qui inquiète les
la filière aura un impact positif
huiliers. Ils sont confrontés au pro-
pour les activités marchandes en
blème d’approvisionnement des
aval de la production. Ainsi, le
usines tournant parfois à moins de
L’année 1995 a été essentiellement
problème de l’approvisionnement
20% de leur capacité. Par ailleurs.
consacrée à l’exécution de deux
des producteurs reste plus que ja-
les producteurs ne se sentent
(2) conventions de recherche. I,a
mais un défi à relever. La situation
véritablement liés ni aux coopéra-
première (ISRADFPRI) concerne
est particulièrement critique dans
tives qui n’offrent plus de crédit
l’analyse de l’impact de la réforme
le domaine du matériel agricole
facile, ni aux OP qui tardent enco-
des systèmes de commercialisation
dont l’équipement n’est plus assu-
re à répondre aux espoirs que sus-
et d’approvisionnement des pro-
ré depuis 1980. Par ailleurs, les
citait leur avènement dans ce do-
ducteurs dans les filières arachide
difficultés de recouvrement des
maine. Si l’on y ajoute les défi-
et riz local. La deusiémc (ISRA/
dettes qui ont paralysé l’ancien
ciences du circuit officiel de
PRISAS) est relative i I’ktude de
système de crédit n’ont pas encore
collecte des arachides. les condi-
l’impact de la d&aluation du franc
été levées. Ainsi, la CNCAS s’est
tions deviennent relativement fa-
CFA sur les revenus et la skurité
progressivement
détourné de
vorables à l’expansion du marché
alimentaire. Les résultats obtenus
l’agriculture pluviale et donc dù
parallèle dont il importe de mieux
dans le cadre de cette dernière
secteur arachidier. L’avenir de
cerner l’ampleur et la dynamique.
convention sont relatifs aus modu-
cette filière dépendra étroitement
les prix et coûls de produclion. Le
de la solution apportée au délicat
Filière riz
module prix a concerné les filières
problème de l’approvisionnement
de produits d’esportation. céréales
des producteurs. Toutefois, quel-
Les tendances suivantes ont pu
sèches et les produiIs de COIISOII~-
ques motifs d’espoir résident dans
être dégagées. Les deux (2) phéno-
mation. Le module coWts de pro-
la nouvelle tendance de mutuali-
mènes conjugués de la dévaluation
duction a intéressé les céréales
sation du crédit agricole et I’émer-
et de la libéralisation ont radica-
sèches et l’arachide dans le Bassin
gence d’un mouvement paysan
lement bouleversé le tnarché du riz
arachidier. la tilière riz local dans
plus autonome, mieux structuré et
au Sénégal. La situation difficile
la vallée du fleuve Sénégal. la
qui a la volonté de se profes-
vécue aussi bien par les produc-
pèche artisanale maritime et la
sionnaliser. Celui-ci a pris cons-
teurs que par les consommateurs
filière bétaiI/viande bovine.
cience de son poids réel dans
donnent des arguments à ceux qui
l’économie du pays et de son rôle
pensent que I’Etat ne doit pas se
potentiel sur l’échiquier des négo-
retirer au pr&t des privés pour un
Impact de la réforme
ciations avec les pouvoirs publics,
produit aussi vital.
Selon les
des systèmes de
voire même de la communauté
commerçants qui tirent profit de la
commercialisation et
internationale. La force de pres-
situation. les choses ne reviendront
d’approvisionnement
sion qui est ainsi en train de se
à la normale que lorsque I’impor-
des producteurs
constituer sera déterminante sur
tation sera totaletnent libre.
l’évolution des rapports entre le
monde rural et ses interlocuteurs
Certains observateurs sont d’avis
avec la puissance publique en tête.
que les nouveaux acteurs devant
Un certain nombre de points ont
assurer la relève seront dans un
pu être dégagés concernant I’ktat
La baisse de la productivité qui
premier temps moins performants
général des lieus de la fïlit’re.
résulte de plusieurs facteurs dont
que les structures étatiques bien
L’environnement institutionnel de
l’absence d’engrais pousse les
rodées. Selon certaines sources.
la filière arachidik a profondé-
paysans à accroître la valeur ajou-
l’importation de riz par les opé-
ment changti
tée de ce qu’ils vendent pour tirer
rateurs privés pourrait entraîner un
;tii cottes des dix ( 10)
dernières anks. I>es rétiwmes ont
le maximum de profit des récoltes.
renchérissement de 20 à 30 dollars
touché en particuiicr Ic \\?,sttimc de
Les principales stratégies adoptées
la tonne. Comparés à la caisse de
distribution des intrants ct de cul-
sont le décorticage et la trituration
péréquation
qui
avait
11 Il
lette des ré-coltes en se tijcalisant
artisanale impliquant des produits
monopole. leur force de négocia-
sur la Iim itatioti des ititertcrcnccs
pour lesquels il n’existe pas un
tion des prix avec les fournisseurs
Rapport annuel - 1995
71

Les résultats scientifiques du BAME
internationaux
e s t
relativement
bles bien plus qu’a\\ ant la dévalua-
! I n m o d è l e d e prklgrammation
plus réduite. Cependant. les décla-
tion. Cette variabilité par rapport
linéaire a été élaboré pour exami-
rations de I’UNACOIS vont plutôt
aux prix des produits de rente plus
ner l’impact de la dévaluation sur
dans le sens opposé de toutes les
faciles à prédire, n’encourage pas
les décisions de l’allocation de,
prévisions pessimistes. Ainsi. I’é-
une augmentation de la production
ressources étant donné certai!lib
chéance de la libre importation est
et une amélioration de la commer-
hypothèses
s u r l e s conklintes
attendue à la fois avec beaucoup
cialisation. II est nécessaire de
imposées par les considér rtwb de
de crainte et d’espoir selon les cas.
rendre la commercialisation moins
rotation, de besoin de kurité
risquée et plus compétitive si on
alimentaire et de contraintes mo-
veut encourager la production
nétaires. Les résultats montrent
Impact de la dévaluation du
céréalière ce qui a été confirmé par
que les variations des prix relatifs
franc CFA sur les revenus et
l’analyse des coûts de production.
associés à la dévaluation du franc
la sécurité alimentaire
CFA n’ont pas la capacité de faire
Filières produits nlimentnires
évoluer les cultivateurs dans le
Filière cotort
Bassin arachidier vers une agri-
Les produits alimentaires ont le
culture intensive et durable carac-
Le prix rkel au producreur du co-
plus contribué à la hausse de I’in-
térisée par des niveaux élevés
t o n n ’ a guilre ti\\~~liie d e façon
dite des prix à la consommation
d’utilisation d’engrais. Dès lors, il
significative avant In dévaluation
(68.2% en 1994 et 66,8% en 1995
est nécessaire de mettre en place
du franc CFA. alors que la fai-
de hausse moyenne annuelle) du
des politiques et programmes pour
blesse du pril à I’csportation était
fait de leur poids dans le panier
encourager l’utilisation d’engrais
pour beaucoup
responsable du
(56%) et du niveau de hausse de ce
en facilitant son accès -réduction
déficit de la tilièrc pendant cette
groupe (38,7% en 1994 et 9.4% en
des coûts de production et de
même ptiriodc. I~I\\ anks aprt:s
1995). Deux ans après la déva-
distribution par la libéralisation
la dévaluation. le5 n~&zanismes
luation, l’inflation commence à
des marchés d*intrants, mise en
automatiques de l2$llli~ti<3ll coul-
prendre des proportions accepta-
place d-infrastructures, réduction
mentent à jouer.
bles. Cependant, il convient d’être
des taxes et simplification des
prudent car la base de l’indice des
procédures administratives- et en
L’analyse il révélk que Ii1 culture
prix à la consommation est vieille
le rendant. rentable (programmes
de l’arachide reste plus attra>,ante
( 1967) et ne couvre que les ména-
de recherche appliquée et de vul-
que celle du coton qui n’a pas
ges urbains. II serait d’ailleurs
garisation).
profité de la dk\\~al~~ati~~ll
a u t a n t
intéressant de pousser la réflexion
que l’arachide.
lks
liilficultés
sur le changement de comporte-
Concernant la filière pêche artisa-
résident dans la tili& au lende-
ment des ménages qui a sûrement
nale maritime, il apparaît claire-
m a i n d e I‘aj~~stc~llc~~t
mwCtaire
entraîné une recomposition du
ment que le travail est mieux ré-
c o m m e I‘illSlltTiSilllcc d u iii\\ Cl11
panier après la dévaluation.
munéré que le capital, les pêcheurs
d’incitation d e s p r o d u c t e u r s . l e
étant les premiers bénéficiaires de
f a i b l e niveau
ti‘intcn~itïcation
Coûts de production
la dévaluation. Dès lors, se pose le
culturale.
I.il tliminutioi~ d e s
problème de récupération du capi-
superficies a eiiyendrP une baisse
La rentabilité de l’arachide et du
tal investi ou de renouvellement de
d e l a producIi~w CI tics c\\por-
mil a augmenté depuis la dévalua-
l’équipement de pêche existant
tations.
tion. Les prix relatifs après la
surtout si l’armateur a bénéficié
dévaluation encouragent les culti-
d’un prêt bancaire. Une remise en
vateurs non pas à adopter des
cause des systèmes de part pré-
technologies intensives d’amélio-
valant dans les différents centres
Pour les c~rénle~ sèches. le mil est
ration des sols mais à augmenter la
de débarquement pour donner plus
en train de gagner w tcrnws de
part relative de l’arachide dans les
de poids à l’équipement au détri-
prix relatif. cc qui constitue en soi
superficies emblavées. La dévalua-
ment du travail est à considérer.
une bonne tendance p o u r l a
tion n’a pas eu d’impact sur la
sécurité alinieiitaire. I.c lwotiucteut
rentabilité relative des différentes
récupère iiii pli14 tfwiick pilrtie des
technologies de mil examinées. Le
r e v e n u s dti@!$éS par l a tïlière
mil cultivé avec du fumier reste la
après dévaluation. I SS pris au
technologie de mil la plus rentable.
producteur sont re,,ttis trés \\aria-
Rapport annuel - 1995
7 2

Les résultats scientifiques du BAME
Bibliographie
Réunions scientifiques
Gaye. M. 1995. Ilistoriquc de la
Kébé. M.. M. Gaye. C. M. Ndione,
Participation de M. Kébé à la
politique arachidit;re du St-négal
et A. Fall. 1995. Impact de la
première réunion du Groupe de
depuis I’ind~pend&e. Revue Olé-
dévaluation du F CFA sur les
travail sur les coûts et revenus
agineus Corps (iras I.ipides. Vol.
revenus et la sécurité alimentaire
dans la pêche artisanale, organisé
2 11’3. niai(juin 1995. pp. 2 I O-2 I 1.
ad Sénégal. Module coûts de
par la FAO/DIPA à Dakar. l2- 13
production. Document de I’ISRA/
juin 1995. Présentation de notes
G a y e . M . 1995. I.cs facteurs
BAME et du PRISAWNSAH, 38
sur les enquêtes socio-écononii-
déterminants de i’nllocaiion des
pages.
ques sur la pêche artisanale mari-
terres entre diffkrentes cultures
time sénégalaise.
dans le Bassin arachidier. Docu-
Kelly, V., B. Diagana, T. Rear-
ment de I’ISRA/SCS Kaolack. I I
don. M. Gaye et E. Crawford.
Kébé, M., M. Gaye, M. Dème et
pages.
1995. Cash trop ans foodgrain
A. Fall. 1995. Etude de l’impact de
productivity in Senegal : historical
la dévaluation du F CFA sur les
G a y e . M . 1995. Apcrqu gWral
view, new survey evidence and
revenus et la sécurité alimentaire
sur l’impact de la dévaluation du
policy implications. Michigan Sta-
au Sénégal. Premiers résultats du
franc CFA dmls Ic monde rural
te University, staff paper n”95-05.
projet INSAH/ISRA présentés à
sénégalais. Cas du bassin nrachi-
l’atelier régional (( Impact de la
dier. Document de I’ISRA/SCS
Sidibé. M. 1995. Effets des politi-
dévaluation du FCFA sur les
Kaolack, 8 pages.
ques macro-économiques sur le
revenus et la sécurité alimentaire
niveau de protection de la filière
en Afrique de l’Ouest )) organisé
Gaye,
M. 1995.
I.a f i l i è r e
du riz local irrigué. In : Nianga :
par le PRISAYINSAH à Bamako-
céréalière 2111 Stiiitigal. Dynamique
Laboratoire de l’Agriculture Irri-
Mali du 26 au 30 juin 1995.
sectorielle et politique gouverne-
guée en moyenne vallée du Séné-
mentale. 33 pages ct annexes.
gal. ORSTOM. Collection Collo-
Participation de M. Kébé au
ques et Séminaires pp 449-456.
séminaire Socio-Economics/lnno-
Gaye, M. 1995. La I’ilit’re riz au
vation/Managment
organisé
en
Sénégal dans le contexte des
Indonésie du 4 au 8 décembre
réformes structurelles.
Document
1995. Communication « Socio-
de I’ISRA/SCS Kaolach. 6 pages.
economic aspects of the small
pelagic fisheries in Senegal ». Java
Gaye, M. 1995. La politique COI~-
Sea Pelagic .Fishery Assessment
merciale dans I’ticonomie nrachi-
Project. 13 pages.
dière sénégalaise et l’évolution de
son environnement institutionnel.
Document de I’ISRA/SCS Kao-
lack, 26 pages.
Gaye, M.. M. Sene et V. Kelly.
1995. Les pratiques paysannes
face aux contraintes de produc-
tivité agricole. Cas du semis de
l’arachide au Sénégal. Document
de I’ISRAISCS Kaolack. I I pages.
Kébé, M., A.F. Diouf, B. Fall. M.
Cissé et M.D. Diène. 1995. Impact
de la dévaluation du F CFA SUI les
revenus et la sécurité alimentaire
au Sénégal. Module prix. Docu-
m e n t d e I’ISRA/BAME e t d u
PRISAS/INSAIH. 36 pages et an-
nexes.
Rapport annuel - 1995
7 3

Liste des sigles
Champ de mil caractérisé par un manque d’eau et des sols dégradés (une des activités
A I’ISRA concerne la restauration des terres et des sols dégradés et la recherche de
solutions au déficit pluvioinétrique)
Rapport annuel - 1995
7 4

Liste des sigles
ADF
African Development Foundation
ISNAR
International Service for National Agricultural
ADRAO
Associalion pour le Dkveloppement de la Riziculture
Research
en Afrique de l’Ouest
ISRA
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
AIEA
Agence Internationale pour I’Energie Atomique
LNERV
Laboratoire National de I’Elevage et de Recherches
ARABHY
Arachide Bilan I lydrique
Vétérinaires
ARAF
Associalion Rt!gionale
des Agriculteurs de Fatick
LNSF
Laboratoire National sur les Semences Forestières
ATEPAS
Am6lioration des Techniques de PCche
MSU
Mishigan State University
AUPELF
Association des Ilniversit& Partiellement ou
N/O
Navire Océanographique
I~nli~rcmenl
de I mgiie Française
NRBAR
Prqjet de Recherche Agricole Basée sur la Gestion
B A
Bol Alinienlaire
des Ressources Naturelles
BAME
Burcnu tl’,Analyses Macro-l~con»miques
ONG
Organisation Non Gouvernementale
BMC
Ikwc ct Moyenne (‘asamance
OP
Organisation de Producteurs
BVD
I>iarrhC:c Virale Bovine
ORSTOM
Institut Français de Recherche Scientifique pour le
CADEF
<‘omilC: d’Action pour le Dkveloppement de Fogny
Développement en Coopération
CDH’
<‘entre pour le Diveloppement de I’Horticulture
P A
Prkfkrence Alimentaire
C E E
(.‘oniniuiinult I~conomique
Europkenne
PAPEL
Pro.jet d’Appui à I’Elevage
CERAAS
C‘cnlre cl’l:~udes K+gional
pour I’Anklioration de
PAPEM
Point d’Appui de Prévulgarisation et
l’Adaptalion if la Skheresse
d’Expérimentation Multilocale
CFA
C‘omnwnau~ti
IÏnanckre Africaine (franc de la)
PEG
Polyéthyléne Glycol
CILSS
(‘omik! Inkr-lklls dc I .utle contre la Skcheresse au
P N V A
Programme National de Vulgarisation Agricole
Sahel
PPR
Pathologie et Productivité des Petits Ruminants
CIRAD
(‘cnlrc dc (‘oopkntion Internationale en Recherche
PRISAS
Pro.jet de Renforcement Institutionnel pour la
Agronomique pour Ic Dtiveloppement
Sécurité Alimentaire au Sahel
CNDA
(‘cn(rc Nord I3assin Arachidier
PRODEC
Prqjet de Développement de I’Elevage des Espèces à
CNIA
Conlit? Nalional Inkrprofessionnel de I’Arachide
Cycles Courts
CNRA
C’cnke NaIional dc la Recherche Agronomique
PROPAC
Projet de Développement de la Pêche Artisanale en
CNRF
c’cnlrc Nalional dc Recherches Forestikres
Casamance
CORAF
<‘onlSrcncc des Responsahlcs de la Recherche
PROSANEF
Pwjet National sur les Semences Forestieres
/\\~rononiiqut /\\l‘ricains
ROCARS
Reseau Ouest et Centre Africain de Recherches sur
CRA
<‘cnlrc dc Rccherchcs Agricoles
le Sorgho
CRDI
(‘snlrs tic Rcchcrchc pour le IXveloppement
SAED
Société d-Aménagement et d’Exploitation du Delta
Intcrnal klliiil
SAGNO
Schéma d’Amélioration Génétique à Noyau Ouvert
CRO
c‘snlrc dc Rcchcrchc (kknographique
SALWA
Semi-Arid Low Lands in West Africa
C R O D T
c’cnlrc tic Rcchcrches OcC;ln»graphiques
de Dakar
SBA
Sud Bassin Arachidier
‘l‘hi;iro! c
ses
Secteur Centre Sud
CRZ
(‘cntrc dc Rcchcrchcs Zootechniques
SGBD
Système de gestïon de base de donnees
CTA
(‘cntrc I cchniclue tic C’oopkration Agricole et Rurale
SIC
Systtme d’lnformations Géographiques
DESS
Oipliinic il’l~~lutlcs Suptiricures SpCcialisées
SODEFITEX
Société de Développement des Fibres Textiles
DC
I>iagnoslic
dc ( iCStiltiW
UNESCO
Organisation des Nations Unies pour I’Education. la
DHC
Iki~nwlic I I!Jriquc des C’ultures
Science et la Culture
l?MN
I)ircclion Rli’li’cwc)logiquc
Nationale
UNIVAL
Unité d’Information et de Valorisation
I,RC‘SI
I)irccli;w &Y Rcchcrchcs sur les C’ukures et
UP
Unité Pastorale
S> s1~111cï Irricii&
URCI
Unité de Recherche Commune en Culture /tl lïwo
DRCSP
I)iïcclic~ii dc\\ Rcchcrches sur les C’ullures et
UREF
Agence Francophone pour I’tlnseignement et la
Si \\li’iiics ~VII\\ iiiu\\
Recherche
DRPF
I Iircc! ion dc\\ Rcchcrchcy sur les Productions
USAID
Agence des Etats-Unis pour le Développement
I:orc5liC:rcz
International (United States Agency for International
DRPH
I)ircclion des Rcchcrchcs sur les Productions
Development)
I Inliculiquc\\
UTIS
Unité de Traitement d’lmages Satellitaires
DRPSA
IXrcclicjn tic\\ Rcchcrchcs sur les Productions et la
ZSP
Zone Sylvo-Pastorale
salllc: >\\llilll;llc
ENSA
I.colc N;II~IIII;IIC
Yuptiricurc d’Agronomie. France
FAO
()r~;lniwlion dc\\ N;]I ions I lnics pour I’Alimentation
cl I’.\\yl-icuhurc (1 ood :UNI A,@ulture Organization)
FPLP
I.‘~~r~ii~~li~ui~ I’llwklr;itc~ dc I .Q.umineuscs
P&ennes
FRBA
I‘IC;~UCIICC Rcl;iti\\ c h114 Ic 1301 Alimentaire
FVR
I i2\\ I’c JC’ lil VilllC;L! du Rili
GMQ
( i;iiii iXlo\\ cil (~uolidicn
HORl‘IBAli
I’rojcI tic-lk\\ cloppcmcn~
dc I’I lorticulture dans le
I)~p;lrlC~lkWl
dC I3ilhl.!l
IC< AT
(‘ommi~~ion Inlcrnationale dc la Conscrvarion des
I hcwitltis C~C‘ I’~\\l!;inliquc
I Ebl\\‘T
In\\lilill tl’l Ic\\ iIgc cl de h4Ctlccine VCkkinairç des
p;i! \\ I ropic;iu\\
IFPRI
In\\lillll IIlICrllilli~lll;ll de liecl1crclics sur la Politique
~\\limciil;lirc
INSAH
Iii\\lilill ~II S;ihcl
Rapport annuel - 1995
7 5

Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
Route des Hydrocarbures, BP 3120
Dakar Bel-Air, Sénégal
Téléphone : (221) 832.24.31 - 832.24.20
Télécopie : (221) 832.24.27
Télex : 61117 ISRA SG
La Société Nationale d’impression Tél. 825.07.86 SODIDAIDAKAR