REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’AGRICULTURE ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
DES Mi3DALITES DE CREATION D’UN SYSTEME
NATIONAL DE RECHERCHES AGRICOLES
ET AGRO-ALIMENTAIRES
Rapport préparé par :
P. 1. THIONGANE
Consuztant

Janvier 96

SWMAtZkE
INTRODUCTION
PARTIE 1
DIAGNOSTIC DU POTENTIEL SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DES
STRUCTURES DE RECHERCHE, FORMATION, VULGARISATION AGRICOLE
ET AGRO-ALIMENTAIRE

ORSTOM
3-8
ITA
8-12
COIUF
12-15
SENCHIM
15-17
EISMV
17-20
CNCR
20-24
CONGAD
24-26
ISRA
26-34
SYFED-REFER
34-35
PNVA
35-37
ENEA
37-38
CSE
38-40
CXUDST
40-42
UCAD
42-44
PARTIE II
CLASSEMENT DES DOMAINES, ATOUTS, CONTRAINTES
OU BESOINS IDENTIFIES

45
2.1- Domaines d’interactions propos6
45
2.1 i ~-Laboratoires, Unités de recherche
45
2.12 - Groupements, rbeaux, conventions de R-D
45
2.13 - IST
46
2.14 - Formation et contr&Ie des co~aissances
46-47
2.2 - Caractérisation des structures examinées
47
**
2.21 - Laborat@res et unités de recherche
47-49
2.22 - Groupements, réseaux, et conventions de R-D
49-50
2.23 -1ST
50-52
2.24 - Formation et contrôle des co~aissances
53
2.25 - Sociologie rurale et Economlie agricole
54

PARTIE III
QUEL SYSTEME NATIONAL DE RECHERCHE AGRICOLE
ET AGRO-ALIMENTAIRE PROPOSER 3

55
PROPOSITION D’UN &IODE&E DE SYSTEME NATIONAL
DE RECHERCHE A3

56
ARBRE RELATIONNEL ET PROJET DE MODELE DE SNRA3
57
DEFINITION DU SNWl3
58-62
PROPOSITION - RECOMMANDATION
63-64
CONCLUSION GENERALE
65-66
TABLEAUX SYNOPTIQUES DES PST DES STRUCTURES DE R A3
67-79
ANNEXES
80-88

ABREVIATIONS UTILISEES
r=.=r=r=r=.=.
UCAD
Université Cheikh Anta Diop
ENSUT
Ecok Nationale Supérieur de Technologie
DRPF
Direction de Recherches sur les Prcxductions Forestières
BEVAR
MIRCEN
Centre de Recherche micro-biologie végétak
DR
Direction de Recherche
C R
Chercheur
T
Technicien
EBAD
Ecok des bibliothécaires, Archivistes, Documentalistes
RqST
Réseau National d’Informations Scientifique et
Technique
RISHE
Réseau d’information sur la Santé, l’Hygiène et
l’Environnement
CNDST
Centre National de documentation Scientifique et
Technique
DAST
Dékgation aux A%ires Scientifiques et Techniques
DPS
Direction de la Prévision et de la Statistique
CSN
sNRA3
Systi?me National de Recherche Agricole et Agro-
AJimentaire
A
P-SNRAS
Projet de Systime National de Recherche Agricole
et Agro-Alimentaire SNRA 3
LEPI
Labo d’essai de contrôle de produits industriels
HIDAOA
Hygiène et industrk des dedes alimentaire d’origine
animale
PS1
Potentiel Scientihque et Technique
PrCH
Professeur Chercheur
D W
Dr Vétérinaire Vacataire
Ing. IAA
Ingénieur des Industries Agricoles et Alimentaires
URCI
Unité de Recherches et ks Cultures In-vitro
CRODT
Centre de Recherches Océanographiques cie
Dakar/Thiaroye
ICRAFT
Centre International de Recherche Agroforestière et
en Atiique Trocpicale
CERP
Centre d’Expansion Rurale Polyvalente
MAGRI
Ministère de l’Agriculture
IDA
Association Internationale pour le Développement
FONGS
Fédération des ONG du Sénégal
CNCR
ConseiI National de Concertation et de Coopération

des Ruraux
UTIS
Unité de Traitement d’hnages Satellitaires
DMN
Direction de la Météorologie Nationale
GTS
Groupement d’intérêt Scientifique pour le
Développement des Biotechnologies
DPV
Direction de la Protection de Végétaux
CRDO
Centre Régional de Documentation ORSTOM
ESP (ex ENSUTI
Ecole Supérieure Polytechnique
CNDST
Centre Nationale de Documentation Scienttique
et Technique
CIRA
Centres Internationaux de Recherche Agricole
CERAAS
Centre d’Etudes régionale pour l’amélioration de
l’adaptation à la sécheresse
ISNAR
International service for national agricultural research
CTA
Spécial programm for african agricultural research
SPAAR
Spécial Programm for Afi-ican Agricultural Research
IITA
Intemation Institute of Tropical Agricultural

1
INTRODUCTION
Lors des journées de concertation des 13 et 14/09 / 1995, entre I’ISRA
et ses partenaires. ces derniers ont eu à adopter la proposition de I’ISRA
relative au projet de développement d’un système national de recherche
agricole et agro-alimentaire.
Sur cette base, le Consultant a entrepris, sous le pilotage du
Directeur Général de USRA, la présente étude intitulée :
Des modalités de création d’un véritable système national de
recherches agricoles et agro-alimentaires au Sénégal
L’étude s’articule autour des points suivants :
- Méthodologie (voir Annexe 4)
- Justifications de l’étude.
- Diagnostic du potentiel scientifique et technique des structures
visitées,
- Classement des atouts et contraintes ou besoins des structures
considérées,
O domaines d’inter-actiqns proposés
O appréciation des structures :
oflcres ou atouts demandes ou contraintes et besoins,
:
- Proposition d’un modèle de SNRA3.
- Recommandations et Conclusion générale.
Justifications de l’étude
A l’occasion du séminaire de concertation entre 1’ISRA et. ses
partenaires précités,
- - - - - -
L’ISRA, après avoir présenté “son dernier Bulle$n de Santé”, annonce
sa proposition de renoncer au monopole sur la recherche-agricole; dès lors
il accepte le principe de partager les moyens que .-YEtakalloue ct la
recherche agricole.
.-- __
A cet effet, I’ISRA suggère aux participants, la c&ation d’un véritable
système national de recherche agricole et agro-alimeWa&e.
Les principaux arguments avancés par le% participants sur la
question avaient trait aux avantages suivants liés à un tel système :
- une meilleure écoute des marches,
\\
- une économie d’échelle,
‘.
- une optimisation de l’utilisation des moyens,

2
- une réduction des interlocuteurs des clients,
- la mise en place d’un mécanisme de pilotage pour formaliser les
collaborations, irnpulser, coordonner et organiser la recherche.
Par ailleurs, le critère “avantaées comwwatifs” a été retenu, comme
étant l’une des conditions essentielles à la participation des structures au
sNRA3.

3
DIAGNOSTIC DU POTENTIEL SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
DES STRUCTURES DE RECHERCHE, FORMATION,
vUI,GA.RISATION AGRICOLE ET AGRO-ALIMENTAIRE
1 - ORSTOM - Institut Français de Recherche
Scientifique pour le Développement en Coopération
1.1 - Statut, mission, objectifs
Etablissement public à vocation scientifique et technique qui vise à
développer des programmes en coopération dans ses départements
scientifiques.
1.2 - Ressources humaines, financières, physiques
Personnel au 31/ 12/94
53 CH. 32 ITA, 10 CSN. 12 Allocataires, 2 A&n. 4 Marins.
Budget 1994
1.85 1.906 K.FCFA dont 416.549 K.FCFA de conventions particulières.
Ressources physiques
Bases de travail, patrimoine Orstom : Centre de Hann, Centre de Bel air,
Station de ME3our.
1.3 - Programmes et unités de recherche d’int&r& commun
1.3.1 - Agro-métkorologie; @matolo#e, géographie
- Etudes des conditions météo-mécaniques en Atlantique
tropical et
climat au Sahel.
- Estimation des pluies par satellite.
- Unité d’appui : U T 18 - unité de traitement d’images
satellita&es,
- Personnel de recherche?I DR, 1 IR. 1 Ass.techn.coop.,
- Partenaires : UCAD/Géog. ISRA- CNRA. DMN, ENSUT/LPA.
_
_
.Y.-
1.3.2 - Microbiologie
-- -
O b j e c t i f s
Augmente~i’efTikit~
des symbities plantes-bactéries organismes,
\\
- ~
Caractériser les micro-organismes associés aux Iégumineuses
tropicales sahéliennes.
Etudier le ‘fbnctionnement des symbioses fixatrices d’azote.

4
Application au champ faite conjointement avec I’ISRA et les Eaux et
Forêts.
3.2.1 - Unité d’appui : laboratoire de microbiologie biologie
moléculaire, taxonomie, agronomie de Bel-air
a) Ressources humaines en 199411995 : 1 DR, 4 CR, 1 R
11 étudiants allocataires
2 CR bénévoles
2 CH associés
2 CH-Ensignants UCAD
b) Equipement lourd disponible pour effectuer des études fondamentales
de microbiologie et d’écologie microbienne.
1.3.2.2 - Unité d’appui associée : laboratoire associé de
Microbiologie de I’ISRA-MXRCEN-DRPF
a) Ressources humaines : 1 CH permanent, 1 étudiant allocataire, 1
assistante. 2 CH. associés (DRPF et ClRAD-Forêts).
b) Partenariat : ISRA/MIRCEN, ISRA/DRPF, UCAD/Biologie végét.,
Direction des Eaux & Forêts (BEVAR).etc. ONG-ENDA-ACAS (engrais vert
etc)
3.3 - Biologie végétale- Génétique
programme Unité de recherche en culture in vitro-URCI
- Analyse de la diversité génétique des acacias sahéliens, facteur de
régénération et multiplication végétative invito.
- Etude plantes-micro-organismes. micropropagation de clônes
perfiirmanti en vue d’élaborer des méthoddes de production.
Unité : Laboratoire commun de biotechnologies ISRA-ORSTOM.
Partenariat : ISRA/ORSTOM/Laboratoire
de biologie végétale de I’UCAD.
Conventions :
- Entente portant création d’un laboratoire commun ISRA/ORSTOM
de biotechnologk .-du 17/12/88.- URCI (unité recherche en culture in-
vitro).
- Entente ISRA/UCAD/ORSTOM portant création d’un Groupement
d’htérêt Scientifique (GIS) pour le développement des biotechnologks.
Observation
: I’URCI constitue une plate forme techmque très
sophistiquée ; cependant son ouverture à des thématiques autres que les
%ultures in vitro reste timide.
LWRA y est encore faiblement impliqué (chercheur et moyens de
fonctionnement).
Une meilleure valorisation de cet outil biotechnologique s’impose.

ï
‘.
3
.
5 ’
Les liaisons URCWUCAD-labo
bio.vég.semblent manquer de
coordination malgré une bonne implication de l’UCAD (10 thésards, 1
personne ressource détachee).
Les trois parties prenantes penchent pour la création d’un comité
scientifique commun ORSTOM ISRAKJCAD (FAC SC.B.V).
\\
1.3.4 - Nématodes phytoparasites et organismes antagonistes
m Gestion et rkgulation des peuplements de nématodes
Ce programme fait l’objet d’un groupement de recherche “LINNE” -
lutte intégrée et Nématologie dont les membres permanents sont :
- la Faculté des Sciences (Déptmt Biologie animale, taxonomie,
taxonomie ultrastructure) :
- 1’1SR&CDH/DRPF (Mycologie entomologie. microbiologie lutte
intégrée) et I’ORSTOM (Nématologie, systèmes culturaux, mycrobioogie
mycologie) ;
* Membres actifs occasionnels: ENSA, T h i è s , ENSUT, D P V
(formation,recherche.valorisaUon
et enquêtes).
Ce programme revêt en outre une dimension régionale pour son volet
“raccourcissement du temps de jachère, biodiversité et développement
durable en Afrique Centrale et Occidentale (Cameroun,Sénégal, Mali) ; il
est soutenu par 1Tnion Européenne.
1.3.5 - Inf&mati& scientifique et technique - 1 S T
L’IST-ORSTOM comprend :
- Trois secteurs : le CRDO, 1’Animation scientifique.l’Atelier
audiovisuel
- une cellule de direction, un comité de lecture et un comité de
rédaction composés de scientifiques
* Centre Régional de Documentation de I’ORSTOM-CRDO
Objectifs :
- appui documenta& aux scientifiques de 1’ORSTOM
- favoriser l’accès au fonds et OU~~IS documentaires scientifiques
du CRDO pour la communauté scienmque sénégalaise :
- contribuer à la formation des étudiants de I’EBAD
- coopérer avec les autres centres de documentation et intégrer le
Réseau d’Information Scientifique et Technique du Sénégal
(RNIST).
- produire la bibliographie des publications scientifiques des
chercheurs des différents départements d’ORSTOM Sénégal.

Forces :
Ressources humaines :
1 responsable, 1 Ingr documentaliste, 1 journaliste CSN,
w
- 1 responsable audiovisuel,
- informatisation et modernisation du CRDO depuis 1987,
- réalisation-de la base de données locale Horisen - ORSTOM -
Sénégal, avec une bibliographie (1946- 1994) rassemblant 4334
références sur le Sénégal, entièrement réalisée localement,
- accès d’Horisen via le Minitel (code 3620 ORSTOM),
- coopération documentaire : CODESRIA, RNIST. RISHE. FAN.
SYFED/AUPELF,
- projet en cours : mise en réseau par le CRDO, de différents
fonds documentaires
Faiblesses :
- isolement du site du CRDO par rapport à la clientèle,
- locaux exigus que se partagent le CRDO et I’IST.
* Animation 1.S.T
EIle vise à valoriser les acquis de la recherche à travers des
expositions, reunions scientiques,la publication de bulletins etc.
* édition et cm-&Mon d’ouvragcs au Sénégal
8 Information
Réalisation d’un bulletin d’information trimestriel de I’ORSTOM
dénommé “Echange” tir& à 1 500 exemplaires ; Il publie des articles de
vulgarisation pour une meilleure diffusion de I’IST.
* Audio-visuel
Objectifs : - meilleure valorisation des programmes de recherche par des
réalisations audiovisuelles de courts métrages et Ws vidéo sur les
résultats obtenus : exemples activités UTIS du CRODT/ORSTOM.
décompte de la tâune du Niokolo koba, troupeaux Molaan etc.
1.3.6 - Unit& locale d’informatique scientiflquc
* Ob]ect& :
- ouvrir un dispositif informatique décentralisé en moyen de calcul,
traitemënt de l’information, et télécommunications ;
- faire accéder les partenaires de I’ORSTOM aux moyens de calcul
&~etices du réseau intertropical d’ordinateurs R 10 ;
- développer les r&eaux informatiques nationaux utilisant OU
produisant I’IST les bases de connaissance multimédias, les services
Internet ;
- former les partenaires aux nouvelles techniques de communication
électronique sur les projets de “réseaux” et programm es de recherche.

‘Ressources humaines
lINE2. 1CSN
* Conventions-cadre ORSTOM-CNDST
- Raccordement de la DAST, DPS. ISRA/Unival,
UCAD / bibliothèque
l Collaboration
- L’ORSTOM Sénégal. la Délégation à l’Informatique, 1’Ecole
Supérieure Polytechnique (ESP) ex-ENSUT et la SONATEL étudient
conjointement les conditions de développement d’Internet au Sénégal.
Des serveurs de base de données seront installés et la création d’une
ligne spécialisée payante et d’un logiciel sont attendues prochainement.
Conclusion
Les pôles d’appui et de recherche en coopération scientifiques de
I’Orstom susceptibles de contribuer posivement au projet de SNRA3 sont
contitués par le :
- Laboratoire URCI : ORSTOM/ISRA-UCAD(FAC.
des sciences
laboratoire biologie végétale) ;
- Laboratoire ORSTOM-ISRA-MIRCEN de Biologie des sols.
production de micro-organismes : une structure à ouvrir aux échanges
nationaux (laboratoire central des sols). Sud-Sud (MIRCEN Afique de
I’Ouestl et Nord-Sud (France-ORSTOM.CIRAD,CNRS.INSERN
..etc.)
- Laboratoire ORSTOM-ITA un ma.iIlon de coopération original [lutte
biologique) pour le controle des parasites ravageurs des stocks
alimentaires; mérite d’être développé et élargi à d’autres partenaires tel que
IWRA, dans le cadre du PSNRA3.
- UTIS : une initiative de coopération ORSTOM-I$RA, SIG de
I’UCAD, Don des Eaux et Forêts, Fac. des Lettres-GCographie, CSE,
ESP.devrait être prise dans le cadre du PSNRA3 à partir du noyau dur
existant que constituent I‘ORSTOM et I’ISRA.
Objectif, créer une meilleure harmonisation des méthodes techniques et
programmes pour des interventions plus eBicientes et des échanges
fructueux au plan nationaLrégional et international. . .
.
- IST-CRDO-RIO: Valorisation de la documentation : Points forts :
- l’accès aux bases de données HORISEN et HORIZON (RIO),
- l’édition scientifique.
- la formation,
- l’ingénieurie documentaire,
- la bibliographie thématique,
- 1’IST-ORSTOM est connectée au RNIST du Sénégal.

8
Communication : Points forts - l’audiovisuel, échanges scientifiques
(séminaires, colloques, symposia. expositions etc), revue “Echanges”.
II - 1.T.A - Institut de Technologie Alimentaire
2.1 Statut, Etablissement public à caractére industriel et
commercial (EPIC).
2.2 Mission et objectifs : mise au point et diffusion de technologies
appropriée pour la transformation des produits agro-alimentaires en vue de
valoriser les produits agriole locaux.
- coordonner les recherches, études et actions pour le traitement, la
transformation, la conservation, le stockage des denrées alimentaires en
vue de promouvoir l’agro-industrie alimentaire ;
- développer de nouvelles ressources
ahmentaires locales d’origine
végétale ou animale qui soient de bonne qualité et à bon marché :
- aider au contrôle de qualité des produits alimentaires aux stades de
production, consommation, importation et exportation
;
- contribuer à la formation des corps de métiers de l’alimentation.
2.3 - Rcssouxces
2.3.1- Ressources humaines
Au total 88 agents dont :
- 15 Chercheurs : 44 techniciens ; 7 cadres administratifs
et financiers ; et 22 autres employés.
Forces :
- formation professionnelle de base adéquate.
FaiNesses :
- manque de moUvation et d’intérêt chez une partie c& personnel,
- probleme de culture d’entreprise et d’esprit d’equipc.
_ _._ _- ._._
2.3.2 - Ressources mat&ielles
_ .-..
.- .-. __.
- nombreux équipements obsol&s,
- dif&ultés de renouvellement des ïmmobiIisations,
- absence de programm e de maintenance,
- répercution des insuffisances précitees sur certain!& og&alflon&
de recherche et sur l’organisation de I’étabIissement;
- absence d’équipements informatiques.
*:

9
2.3.3 - Ressources fhancières
75 % du budget proviennent de 1’Etat
15 % des baiheurs de fonds internationaux
10 % des services fournis aux entreprises privées.
Forces :
- subvention de 1’Etat à une institution de recherche,
- sources de financement diversfiées (privés, bailleurs de fonds,
recettes propres).
Faibesses :
- manque d’équipement informatique,
- absence de comptabilité analytique.
- déséquilibre entre recettes propres et dépenses.
2.4 - Projets et Unit& de recherche
2.4.1- Utilisation des services de laboratoire et de recherche
Selon une. enquête menée sur 33 entreprises de la place pour la
période 1990 - 1993, c’est le laboratoire de I’ITA qui recueille le plus de
références (57 %) suM de celui I’ENSUT (33 %) et de celui de LEPI.
(21 %).
.
Cependant. s’agissant de la fkéquence d’utilisation,le laboratoire de
l’ENSUT passe en tête, sti de celui de LEPI ; quant au laboratoire de HTA
il est moins soIIicite à ce niveau depuis deux ans.
2.4.2 - Analyses et contr&le de qualit&
Les laboratoires de 1’ITA permettent d’effectuer cinq types d’analyses :
microbilogiques, chimiques, phytosanitaires, organoleptiques et
mycotoxiques.
Dans ce cadre, les projets de recherche représentent 66 % du total
des analyses contre 34 % pour satisfaire les demandes des entreprises
privées.
--_.._ _
76 % des analyses sont de nature chimique dont 35 % concerne des
projets de recherche externe à I’ITA.
x
_ ._. .’
__-- .-._ ___.
Constat :
Sur la base des critères suivants :
- un nombre de chercheurs et de%&ofessionnels capables de diriger
des travaux de recherche.-
.’,’

10
s un nombre minimum d’ un projet par professionnel et par année et
un maximum de 1.5 projet pour des projets de 1 à 5 ans,
__e
S_I -_ l’estimation
suivante du nombre de projets de recherche potentiels a été ëtablie :
Laboratoire de
Minimum
Maximum
recherche
ITA
15
30
HIDAOA (EISMV)
1 0
1 5
ENSUT
3
5
LEPI
1
2
TOTAL
29
5 2
Source : CRC SOGEMA Etude du maché et de l’environnement de I’ITA,
1993
Il en ressort que I’ITA s’attribue 52 % du marché potentiel actuel et
58 % de celui en croissance.
La disponibilité à temps complet des chercheurs de I’ITA aux travaux
de recherche par rapport à leurs collègues universitaires expliquerait entre
autres une telle situation.
Toutefois, une baisse significative du nombre d’analyses effectuées
par lITA se manifeste depuis 199 1 qu’on impute à :
- Ia diminution des projets de recherche facteur de réduction de la
compétitivite de UTA,
- la concurrence des laboratoires d’analyse de la place,
- la création de laboratoires internes dans les six grandes
unités de
transformation du poisson destin? à l’exportation,
- l’absence de certification des compétences de I’ITA par un organisme
international reconnu.
2.4.3 - Recherche collaborative et laboratoire d’appui
m Projet ITA / Centre Wallon de biologie industrielle Université
de Liège (Belgique)
.
Thème : la biotechnol~e appliquée B I’alimentation
%
- Cailhge du lait ,à la façon traditionnelle,
- Conservation du “nététou” frit%),
- production arWanak du vinaigre
- Conservation du poisson (en coop&atIokivec
le Mali) etcI-
- Durée : 3 ans, rp;nouvelable
- Application : début de prévulgarisation de la technologie avec
d e s p r o m o t e u r & _-
Ressources humai&: 2 CR. expatriés et fonna&on croisée de 2 CR et
. TC de l‘ITA et du CWBI.- 1 CR sénégalais.
Equipement de labo-Foire 2 fer-menteurs spécifiques.

1 1
2.4.4 - Projet 7,Recherche-Développement ITA/ORSTOM
titre : Sto&age de l’arachide à la ferme - Etude de la cor-relation entre les
pratiques culturales. l’infestation par les arthropodes et la contamination
par raflatoxine.
* Justifications
b contamination des arachides par les aspergillus est favorisée par
la chaleur et l’humidité. mais aussi par les dégats CauSéS par kS
arthropodes
sur les arachides.
Il en découle des conséquences d’ordre sanitaire et économique ;
En amont de cette contamination on admet que les pratiques
culturales et de protection des stocks déterminent les phénomènes
d’infestation et de contamination respectivement par les arthropodes et les
aflatoxines.
* Objectif
Répondre à la stratégie de recherche de I’ITA vis-à-vis des besoins des
agro-industries
l Ressources humaines: 1 CR. 1 IR associé,
* Laboratoire équipe mais peu spacieux,
* Partenariat potentiel: ÏSRA-Bambcy. ISRA-St-Louis, etc.
2.5 - Conventions et partcnariat de I’ITA
2.5.1- Structur$s de Recherche
- ORSTOM (labo,ITA/Orstom) ;
- ISRA : transformation céréales CNRA, niéh& qualité du lait
Sangalcam, arachide (aflatoxine) :
- ENSUT : formation, vacation, stages ;
- UCAD (Fac-Sciences): CO-tutelle avec ITA pur DEA, Thèses ;
- CRI31 : conception prototype de production de gra,nul& de mil.
2.5.2 - Entrepries pri~éts PME, MPI, So@t& i@o-alfmentafrw
--- _._. . _.
Plusieurs ententes de collaboration astent avec :
.
- SOCA et SNTX (concentres de jus de bissap et de tamm),
- PATISSE& SAFFINA FILFILL AGRIFA,BDM (bimui@ & base de
céréales), GIE de NDam LO (séchage solaire des fruits) etc.,
- -Ojet “Appui technologique des PME/PMI de transformation des
\\ ,hcéréales, fi-uits et légumes”.
.
Conchmion
I ‘,
L’ITA a fait l’objet d’une étude diagnostique en 1993 suivie d’un plan
de redressement, de développement et d’exécution.

‘\\
ï
\\
1
2
Dans le cadre
d’un prajet de restructuration de I’ITA de la
coopération Sénégal-Canada, la capacité scientifique et technique de
1’Institut va être renforcée en vue de :
- son adaptation aux normes internationales
- rendre ses outils encore plus performants par des équipements
informatiques-laboratoires et de laboratoire, la formation sur
mesure etc.
Avantages comparatifs :
L’ITA demeure la seule institution nationale spécialisée en appui aux
PME-PM1 du secteur agricole dans les domaines de la recherche, de la
transformation et de la conservation des produits alimentaires.
A ce titre, sa part de marché de services auprès des entreprises
privées reste appréciable, malgré le poids de la concurrence et ses difikultes
institutionnelles, structurelles et financières.
Par ailleurs I’ITA est censé suppléer efficacement la recherche
agricole dans le domaine de la technologie post-récolte;s’agissant de la
formation universitaire et technologique il constitue un outil
d’enseignement pratique dans le cadre d’un SlVRA3.
III. La CORAN - Conférence des Responsables
de Recherche Agronomique Akicaîns
3.1- statut, minaion, objcCtu3
- Mettre en oeuvre une politique scientifique régionale définie par
les Etats des institutions membres ;
- promouvoir la coop&atlon, l’échange d’information entre les
institutions membres ;
- définir des objectifs de recherche communs régionaux :
- élaborer des projets communs de recherche :
--- - développer des I-éseaux associatifs et unités de recherche (Bases
centres, laboratoires spécialisés1 à vocation régionale.
3.2 - Rio+% de recherche de la CORAF
__.-
* Quatre domaines d’activités :
- recherche
- formation
- informatlon/communicaUon
- contrale et évaluation

3.2.1 - Recherche
+ Trois axes :
a) - Developpement des technologies pour un accroissement des
productions animale, végétale et halieutlques :
- gestion des ressources phyto et zoo-génétiques.
- mise au point de matériel végétal et animal répondant à la
demande des populations,
- protection des végétaux et santé animale.
b) - Gestion des ressources naturelles
- concerne différentes zones agro-écologiques :
- pour le cas du Sahel sécheresse et désertification induisent
comme priorités de recherche, la gestion et l’économie de l’eau,
l’aménagement du milieu pour le reboisement et le pâturage.
c) Connaissance de l’environnement social et économique et son
fonctionnement- Analyses prospectives
- discipline d’appui aux programmes techniques
- thèmatiques de recherchesur: le fonctionnement du milheu.
I’acceptabW? ou non des technologies nouvelles ; les
implications des modikations des systèmes agraires.
d) Amélioration des systèmes de production :
- systèmes de cultures intensifs
- systèmes de production traditionnels
- amélioration des technologies post-récolte
3.2.2 - Formation
- Personnel de recherche : formation permanente et initiale
- Personnel d’appui à la recherche : techniciens de recherche et de
maintenance
- personnel de gestion de la recherche.
3.2.3 - Information-communication
- publications scientifiques. séminaires et colloques.
- échanges d’informations entre ses membres basés sur les
réseati informatiques et le courrier électronique
3.2.4 - Contrôle et kvaluation
Par des équipes indépendantes mandatées par les organes
scientifiques de la CORAF.
3.3 - La CORAF et les SNRA
La réalisation des objectifs de la CORAF passe par le renforcement
des capacités de recherche des SNFW.

14
A cet effet la CORAF intervient sur les ressources humaines,
physiques, financières et l’IST des SNRA à travers ses priorités tel que
déf’infes ci-dessus. Elle garde la vocation d’appuyer les SNRA en Afrique et
envisage prochainement d’élargir ses réseaux à 1’Elevage et aux Forêts.
Ressources humaines :
Leur effkience demeure une référence dans l’appréciation de la
performance et du PST des SNRA.
D’où l’importance de la formation du personnel de la recherche.
Actions de la CORAF : - appui en formation spécialisée : en rédaction
scientifique.
Ressources physiques :
- création de points d’appui concrets aux activités scientifiques
régionales tels que :
- le Centre d’Etude Régionale pour l’knélioration et 1’Adaptation a la
Sécheresse (CERAAS) de l’ISRA - CNRA-Bambey ;
- le Pale r6gional de recherche sur les Systèmes Irrigués soudano-
sahéliens (PSI) couvrant le Niger, la Mauritanie, le Mali et le Sénegal.
Ressources flnandhis :
Constitution d’un portefeuille de projets régionaux de recherche par
la COBAF qui. partant, fait office de facilitateur auprès des Bailleurs de
Fonds, notamment ceux du Club des Donateurs.
-.
Quant aux ressources financi&es propres de la CORAF elles ne sont
pas encore stabilisées et les bailleurs de fonds ne sont pas diversifIées; à
noter que la CORAF n’a ni la vocation ni la capacité de se substituer aux
Etats en matière de financement des recherches nationales.
. Unités opérationnelles de recherche
L’approche par produits n’a pu couvir que qelques thèmes fédérateurs
du fait de l’intégration verticale par filière.
Pour mieux faire face à la globalitC des situations agricoles
prioritaires, la CORAF envisage sa restructuration selon les trois axes
suivants :
- un axe produit ou filii?re,
- un axe situation agricoles ou agro-systèmes.
- un axe de méthodologies intégrantes et de technologies de
recherche pouvant fournir des outils d’analyse, méthodologie, demarches
hors système de culture, fUière...
L’IST et la communication au niveau des réseaux et projets restent
encore perfectibles ;

15
Avantages comparatifs
Ils sont liés au caractère régional et à la diversification de des unités
opérationnelles de recherche de la CORAF :
- réseaux de projets de recherche
- bases centres et
- pôles de recherche,
- les échanges scientifiques et techniques,
- l’appui en équipement et en fonctionnement du système de
recherche régional de l’Institution.
La CORAN s’oriente d’ores et déjà vers l’harmonisation de ses
activités avec les CIRA, la collaboration avec :
- les laboratoires de haut niveau notamment pour la recherche et la
formation.
- les ONG et Associations socio-professionnelles particulièrment
en
matière de transfert de technologie.
IV - SENCHIhI - Société de commercialisation des productions
des Industries chimiques du Sénégal
I
.
4.1- Statut
Société privée au MIMal libéré à 50 % par les IC!!3 et 50 % par des
privés Français.
4.2 - Objectif
Satisfaire la demande du Sénégal et celle des pays de la sous-région
en matière de produits phytosanitaires et d’engrais.
4.3- Stratégie et activités
La Recherche-Action et le marketing sous-tendent les domaines
d’activiés de SENCHIM
-. -
Recherche-Action : 8 programmes sont déployés entre le laboratoire du
siège, les stations exp&imentales basés dans les centres de 1’ISRA et les
essais aux champs et la vulgarisation
4.3.1 - Le laboratoire d’analyse et de recherche
Objectifs et activités :
- formulation de molécules de protection phytosanit&ecpour les
céréales, oléagineux, produits horticoles de sa zone d’interventioti;
w
analyses de contrôle et dosage des impuretés de produits
phytosanitaires d’origines diverses, de résidus de pesticides. de qualités de
sols de différentes provenances et échanges de résultats
avee“d’autres
laboratoires.

16
- traitement de coloration des semences pour la conservation de
la faculté germinative, la densite, et l’annulation des risques de
consommation des semences traitées: qualité d’emballage
e
contrôles des engrais : analyse granulométrique
Ressources humaines: 1 Ing. chimiste, 2 ‘l’S
Ressources matérielles-équipement - caractérisées par la disponibilité de
deux chromatographes (1 à phase liquide + 1 logiciel et 1 à phase gazeuse à
3 détecteurs) très fonctionnels : 1 rampe électrique + 1 four : 1 viscosimètre
et ldensimètre automatiques etc:
Une procédure d’homologation du laboratoire SENCHIM introduite
auprès de la COFAC.(France) est en cours.
4.3.2 - Recherche collaborative et conventions passées avec I’ISRA
ISRA-CDH - formulation de molécules de protection phytosanitaire (MPPS);
une station expérimentale comprenant 2 Ha. 1 laboratoire, linsectarum. 1
CH.expatrié + L TE.
ISRA-St-Louis - recherches sur les herbicides, 1CH. ISRA recherche sur le
traitement des stocks, 1 CH. ISRA.
ISRA-Bambey - recherche sur le traitement des semences de légumineuses
(arachides niébés etc.) vulgarisées par NOVAEM, 1 CH. expatrie ORSTOM.
ISRA-Tambacounda - recherche sur 3 PPS, 1 CH. ISRA
Essais en milieu réel, au champ, sur les effets des produits insecticides,
suivis par les paysans.
COIEhSiOXl
SENCHIM est une société qui fabrique et exporte près de 80 % de sa
production dans la Région ; ses atouts reposent sur un potentiel de
recherche-développement comprenant :
un laboratoire bien équipé
et doté de chimistes recyclés
périodiquement en Europe et en Asie ;
_-
- un personnel de recherche-action travaillant en équipe avec les
chercheurs de I’ISRA sur la base de conventions particulieres.
ll s’agit d’une colIaboration Recherche-D&kloppement
p&itive.
Les principaux avantages comparatifs de cet Etablissement sont :
- le niveau d’huipement de son laboratoire d’analyse et de recherche,
- l’approche Recherche-Développement exécutee successivement en
station, en milieu réel et en vulgarisaUon,
- le modèle de coopération qu’il partage avec I’ISRA et les chercheurs
du CIRAD et de ORSTOM dont il loue les services,

17
- le caractére régional de son champ d’investigation.
r- V - L’EISMV - Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine
Vétérinaires de Dakar
5.1- Statut et Mission
Etablissement d’Enseignement
Supérieur commun à treize Etats
d’Afrique de l’Ouest et du Centre, 1’EISMV a pour vocation la Formation, la
Recherche-Développement à l’échelle régionale.
Ses deux grands domaines de compétence scientifique et technique
couvrent - la Santé publique et l’Environnement. - les Sciences biologiques
les Productions animales.
5.2 - Laboratoires de recherche et d’analyse d’interèt commun
5.1.2 - Hygiène et Industrie des Denrée alimentaires d’origine
animale (HIDAOA)
5.1.2.1 - Objectifs et activités : Assistance pour l’assurance qualité
dans les industries alimentaires :
- qualité des produits de la pêche
- qualité des denrées servies en restauration collective, expertise
de la qualité hygiènique et sanitaires,
- défauts de qualité des cuirs bruts de bovins au Sénégal,
- formation du personnel des industris alimentaires.
5.1.2.2 -Ressources
- Ressources humaines : 1 Pr-CH, 1 Monit. 1DW. 1 Ing.des IAA
- Ressources matérielles
- Equipement : est disponible, le matégel adéquat d’analyse de la
qualité des aliments.
En prenant comme critére le nombre d’analyses minimum (actuel) et
celui maximum (potentiel) qu’effectue chaque Iaboratoire selon la demande
des agro-industriels et les travaux de recherche.
L’estimation ci-dessous est indicative de la capacité d’analyse de
certains laboratoires de la place. dont celui de HIAOA de I’EISMV.
En tant que laboratoire de recherche. le Tableau 1 nous édifiait plus
haut sur la capacité de I’HIDASA qui se classe juste derrière I’ITA, lui
même accrédité de 52 % du marché potentiel.

\\
\\
La plus grande disponibilité des chercheurs de L’ITA à effectuer des
recherches que ne le sont les Universitaires Chercheurs et Enseignants de
surcroit. explique probablement un tel écart.
Tableau 2
&@R3C!S
Minimum
Maximum
de Iaboratoire
ENSUT
zoo0
3ooo
HIDAOA
1000
1500
LEPI
1500
2ooo
I T A
1000
1500
TOTAL
5500
8000
Source : Etude du marché et de l’environnement ITA-CRC-SOGEMA 1993.
5.1.2.3 - Partenaires du laboratoire HIAOA/EISMV
- Les industries des produits de la mer (contrôle
microbiologique.informations
sur la réglementation, et la
normalisation) :
- les industries de la viande et des produits carnés (aux abattoirs
et à I’importation) :
- les industries laitières :
- la restauration collective.
5.1.3 - laboratoire de Pharmacie toxicologie
Objectifs et activités
- Détermination des impacts des produits phytosanitaires (pestïcides)
sur les animaux. l’homme et l’environnement, recherche d’indicateurs
biochimique et biologique et études toxicomogique pour le dossir
d’homologation :
- analyses des plantes médicinales africaines :
- contribution dynamique auprès des Etats Africains pour
l’actualisation et Fharmonisaaon de la réglementation sur le contrôle des
médicaments et intrants vétérinaires importés ou fabriqués localement.
Ressources
- Ressources humaines : 1 Pr CH. 2 Pr en mission et 1 Monit.
- Ressources matérielles Equipement matériels d’études
toxicologiques et contrôles des médicaments vétérinaires
Observation Ce laboratoire recèle des possibilités de collaboration
potentielles avec le Laboratoire très moderne d’analyses de PPS de
SENCHIM et dont le gros des activités se déroule en Afrique du Nord et de
l ’ o u e s t .

19
5.1.4 - Laboratoire de reproduction et de biotechnologies animales
5.1.4.1 - Objectif et activités
- Amélioration de la production laitière bovine par l’utilisation des
biotechnologies animales : insémination artificielle. transfert d’embryons :
projets en milieu rural
- croisement asins X équins pour la production de mulets
- physiologie de la reproduction chez la race bovine NDama :
superovulation et cinétique hormonale
5.1.4.2 - Ressources
- ressources humaines : 1 Pr CH. 1 monit. 1 DVV.
- ressources matérielles-équipement de chirurgie et d’étude de la
reproduction.
5.1.5 - Information scientifique et technique (IST)
- Existence d’un point SYFED et d’un point REFER,
- un centre de documentation fourni en thèses et rapports annuels
d’activités des services vétérinaires des Etats membres
de I’EISW. Large
éventail d’informations en recherche-développement au plan régional.
- nombreuses publications scientifiques des enseignants.
5.1.6 - Partenariat et accords de coopération
- au niveau du Sénégal :
- Faculté de Médecine et Pharmacie
- Ecole Nationale d’Agronomie de Thiès
- Institut Stkégalais de Recherche agricoles
- au niveau international
- Ecoles nationales vétérinaires de fiance, du Canada, de
Belgique. d’Italie, de Tunisie,
- Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II du Maroc,
- OmceInternational
des Epizooties.
- Agence Internationale de 1’Energie Atomique.
- FAO Fondation Internationale pour la Science.
Point de vue des responsables de I’EISMV sur le P-SNR&3
Selon eux. les pays africains attendent des impacts positifs des
recherches sur le développement de la production agricole au sens large.
L’EISMV a lontemps travaillé en milieu contrôlé :
- Il est temps de transférer les activités en milieu rural en contact
direct avec les bénéficiaires et d’installer la confiance.

20
L’idée d’un SNRA3 est perçue comme une possibilité de mise en
commun des ressources des partenaires en vue d’une redistribution
raisonnée des compétences en fonction des avantages comparatifs
mutuellement reconnus.
Les conditions de réussite d’une telle entreprise se résument à la :
- volonté de participer.
- définition des domaines et des attributions par domaine
d’intervention.
- détermination d’un mécanisme de répartition des attributions
d’intérêts communs.
- nécessité de développer l’esprit d’équipe au sein des stuctures de
recherche-éducation-développement et partant dans le futur
sNRA3.
Conclusion
L’EISMV a une vocation et une expérience régionales enrichissantes:
le laboratoire de son service HIDAOA offre des avantages comparatifs
reconnus au regard de ses ressources, activités et partenaires; son
rapprochement avec 1’ITA. 1’EPS (ex ENSUT) etc mériterait d’être envisagé
dans le cadre du P-SNRA3.
Par ailleurs au vu de ses ressources et de son expérience régionale le
laboratoire de Pharmacie. Toxicologie et contrôle des Médicaments
vétérinaires, constitue un atout sûr et original pour une collaboration avec
des laboratoires spécialisés tels que SENCHIM, ITA.
Le service et le Laboratoire de Reproduction Biotechnologies
animales offre l’avantage d’intervenir en miheu réél en collaboration avec
l’ISRA-Kolda, des projets de développement (PAPEL..) ONG etc.11 constitue
sous l’égide de 1’EISMV un atout appréciable pour polariser un centre
d’intérêt commun avec des partenaires.
VI - CNCR - Conseil National de Concertation
et de Coopération des Ruraux.
6.1- Statut et composition :
Créé le 17 Mars 1993 à Thiès sur la base de la “Déclaration de Thiès”
le CNCR comprend :
- l’Union Nationale des Coopératives Agricoles du Sénégal
(UNCAS),
- la Fédération Nationale des Groupements de Promotion
Féminine (FNGPFI.
- l’Union Nationale des Coopératives d’Eleveurs (UNCOOPEL).
- la Fédération Nationale des Groupements dktêrét Economique
(GIE) d’Eleveurs.
- la Fedération Nationale des GIE d’Eleveurs (FENAGIEEI),
- la Fédération Nationale des GlE de Pêcheurs (FENAPS).
- la Fédération Nationale des Horticulteurs (FENAHS),
- la Fédération Nationale des Organisations Non
Gouvernementales du Sénégal (FONGS).
- l’union nationale des cooptfratives d’exploitants forestiers ( UNCEF),

21
- la fédération des organismes d’exploitants forestiers (FENOFOR)
- Nombre de membres potentiels : 2 500 000 personnes.
6.2 - Objectifs et Axes d’orientation
- Favoriser les échanges et le partage des expériences en vue de
renforcer l’unité des organisations paysannes autour des priorités du
développement rural ;
- asseoir une dynamique qui encourage la mise en commun des
ressources. des capacités et des informations en vue d’une sensible
amélioration des conditions d’existence des ruraux ;
- faire du CNCR, le représentant unique des Mouvements et
Fédérations d’Associations
de paysans assumant les fonctions
d’interlocuteur et de porte parole face à 1’Etat. à ses démembrements et
partenaires extérieurs. bilatéraux et multilatéraux sur les questions de
développement national jugés essentielles par le CNCR.
* Axes d’orientation du programme du CNCR :
- Contribuer à la promotion d’un développement durable pour tous :
- relever le défi de la structuration d’un mouvement paysan crédible,
notamment par :
0 la représentativité et le renforcement organisationnel,
* le professionnalisme à l’instar de la FONGS et de KJNCAS.
* la décentralisation,
* l’autonomie par la mobilisation des ressources financières.
humaines et techniques propres du CNCR.
- Développer ses capacités de concevoir des propositions paysannes
fiables et celles de conduire des actions de développement durables en
faveur des producteurs.
Pour ce faire le CNCR s’organise afin de garantir le fonctionnement
correct de ses organes de direction de gestion. d’exécution et de suivi.
- Assurer la solidarité entre les membres du CNCR :
- Contribuer au développement d’un mouvement paysan régional.
6.3 - Programme d’actions prioritaires à moyen terme
- Autonomie financière du CNCR en assurant par lui même, d’ici a
1997, au minimum les 25 % des ressources dont il a besoin ; deux projets
tests figurent au programme :
* la transformation du poisson frais en poisson fumé et séché et sa
commercialisation par les Groupements de Promotion féminine et la
FENAGIE/ Pêche.
’ la commercialisation et la redistribution du nièbè et des
céréales
locales par I’UNCAS. la FENAGPF et la FONGS.

\\
\\ .
22
- Renforcement des capacités d’organisation, d’analvse et de
propositions des fédérations et de leurs membres
o Sensibilisation et information des membres des Fédérations du
CNCR sur l’environnement institutionnel. économique, technique politique
et social du secteur agricole la gestion de leurs projets ;
o Formation des responsables de Fédération :
- Communication et information d’ordre économique,technique etc. à
l’intention des Fédérations membres ;
moyens : bulletin d’information en langues nationales
’ médias parlés etc.
- Appui pour la préparation et la mise en oeuvre de programmes
d’investissements et de développement durable au profit d’organisations de
base dans chacune des régions
objectifs d’ici à 1997 :
* sécuriser la production alimentaire
’ valoriser les potentialités locales
Action :
’ appui à la formulation, réalisation. exécution et évaluation des
programmes d’investissements productifs compatibles avec l’équilibre des
ressources naturelles potentielles des terroirs concernés.
6.4 - Soutien & la bonne opérationnalité de l’Asso@ation pour la
Promotion des Petits Projets de Développement Rural A la
Base (ASPRODEB) et de la Cellule Recherche-Développement
Enjeux :
-
mise à l’épreuve
du CNCR quant à sa capacité de gérer
convenablement des ressources et des relations pour son propre
développement :
- démontrer que les organisations de producteurs ont à même de
fournir des services utiles accessibles, à moindre coût de revient, aux
producteurs à la base.
Objectifs :
- relancer la croissance agricole. régéner les ressources naturelles et
assurer la maintenance des infrastructures économiques et sociales.
Stratégie :
- information, sensibilisation, organisation des producteurs,
- élaboration d’un programme commun de Recherche-
Développement 1997-2003 entre le CNCR. I’ISRA. HTA. et le
PNVA.

23
- l’expression des besoins de recherche appliquée pour la mise au
point de technologies appropriées sera faite dans le cadre dune
convention quadriangulaire CNCR-ISRA-ITA-PNVA : des sites
d’expérimentation seront identifiés d’accord partie.
- Queloues priorités :
o relations entre les propositions de R-D à faire avec leur impacts sur
l’Environnement
et le ratio coûtldurabilité
:
o le niveau d’appropriation et de transfert des technologie qui seront
mises au point ;
O la promotion de l’exploitation familiale et non celle d e
l’individualité : le rôle de l’économie familiale sera pleinement mise en
oeuvre (compte d’exploitation). marché. prix, inter-relatons entre les
différentes spéculations.
Movens :
- ressources adéquates et installation d’un Coordonnateur de la
Cellule R-D, CNCR-ISRA-ITA-PNVA en vue de la réalisation des opérations
de recherche-développement par les structures décentralisées des
partenaires de la cellule.
- Un programme de 20 milliards de F CFA destiné à l’appui des
producteurs ruraux a déjà été préparé et soumis aux bailleurs de fonds
avec l’assistance de la FAO.
mise en place d’une Agence d’Exécution des activités de
I’ASPRODEB.
Conclusion
* Contraintes
- la capacité de concevoir et évaluer des projets de développement
répondant aux besoins des producteurs membres ;
- la capacité de négociaton, d’encadrement et de gestion d’une
structure aussi importante et aussi diversifiée que le CNCR ;
- l’expérience requise en management nécessaire pour les échanges,
la communication, les tenues régulières de séminaires ateliers, stages :
- la formation des responsables et représentants des Fédérations
membres.
* Ouportunités et avantMes comparatifs :
* la volonté de concertation et de partenariat
manifestée par 1’Etat
Sénégalais et les partenaires extérieurs vis-à-vis du CNCR pour la
définition et la réalisation des politiques économiques rurales et sociales.
programmes et projets de développement.

24
* la confiance affichée des Bailleurs de Fonds et de I’Etat à l’endroit
du CNCR et les possibilités de financement des projet de développement
rural et de protection des ressources naturelles qui lui sont offertes.
+ la forte représentativité du CNCR qui couvre une huitaine de
Fédérations Nationales rurales et halieutiques de producteurs,
* I’expérience et le savoir faire confirmés des membres des
Fédérations du CNCR telles que la FONGS et L’UNCAS.
Le CNCR constitue un partenaire incontournable pour le SNRA dans
la mesure où il représente la grande majorité des utilisateurs potentiels
des résultats et technologies mis au point par la Recherche agricole et
agro-alimentaire.
En outre, cette organisation a conquit la confiance de I’Etat
Sénégalais et celle des Bailleurs de fonds en matière de partenariat pour le
développement rural et la gestion des ressources naturelles.
Mi - CONGAD - Conseil des Organisations Non Gouvernementales
d’Appui au Développement
7.1 - Statut et Composition
Le CONGAD est un consortium dune centaine d’ONG sénégalaises et
étrangères opérant au Sénégal.
Créé en 1982, le CONGAD regroupe des ONG d’appui au
développemenken
outre, il appuie les ONG membres composées
d’Associations paysannes villageoises. telle que la FONGS (Fédération des
ONG du Sénégal).
Structuration : une Assemblée Générale des ONG membres, un Comité
Exécutif. un Secretariat Général, trois commissions statutaires :
o Formation/Recherche,
* Animation/Information/Communication
o Ressources.
- des réseaux et cellules
7.2 - Stratégie et Objectifs :
- Servir les populations rurales à leur demande, en travaillant
directement avec les Associations de base.
- Utiliser les outils d’approche efficaces tel que le
MARP (méthode
participative) afin de mieux appréhenderla réalité du milieu et. les besoins
des populations.
- S’ouvrir aux technologies disponibles adaptées et
adaptables en
tenant compte des conditions socio-économiques
- Répondre aux besoins de coordination de concertation et
d’assistance mututelle entre les ONG membres.

25
- Eviter les duplications inutiles dans les actions de développement
par l’échange permanent d’information et d’expérience.
- Renforcer les relations et la concertation avec le Gouvernement du
Sénégal et le partenariat Sud/Sud et Nord/Sud.
7.3 - Ressources
L’encadrement du CONGAD est assuré par des personnes ressources
d’expérience dont certaines proviennent de structures de vulgarisation
agricole telle que la SODEVA.
Problémes : instabilité des cadres compétents évoluant dans les ONG
du fait de la concurrence.
Ressources financières Le CONGAD autofinance 25 % de son budget
annuel, les 75 % étant couverts par les Bailleurs de fonds.
7.4 - Plan-programme
- Animation scientifique et technique : contribuer à l’élévation des
capacités d’analyse de compréhension du Développement qui interpellent
les populations et les ONG.
- Information et communication: diffusion des innovations,
communication
des choix possibles de développement et des expériences
capitalisées par les Organisations paysannes et par les ONG.
’ moyens disponibles: un centre de documentation informatisé, des
bases de données sur les technologies approriées, les projets et les sources
de financement.
- dévelonnement
organisationnel : éducation au développement
formation. analyse et création de condition de reproduction autonome.
o moyens : centres spécialisés des partenaires. Universités, modules
expérimentaux pour les ONG. Plan national de formation à la base. Réseau
Environnement et Développement, Cellule Credit-épargne
Conclusion
Principales contraintes rencontrées
:
Problèmes de management, de mobilisation des membres. de
communication et d’insuffisance des services utiles.
Points forts et avantaees comparatifs
- formation et ,appui aux programmes de développement initiés par
les ONG et les populations.
- bonne répartition géographique des ONG membres du CONGAD et
des zones d’intervention,
- stratégie pertinente en matière de transfert. d’adaptation et
d’adoption des technologies.

26
- concertation et échanges efficaces entre les ONG membres.
- mise en place d’un cadre de négociation avec le, Gouvernement du
Sénégal,
- développement du partenariat Nord/Sud et Sud/Sud.
VIII - ISBA - Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
8.1 - Statut et objectifs
Etablissement public à caractère industriel et commercial. crée en
1974. qui vise a :
- entreprendre et développer les recherches sur les productions
végétales, animales et halieutiques intéressant le développement
économique et social du Sénégal et notamment :
- élaborer des programmes de recherche en fonction des objectifs
définis par le gouvernement :
- exécuter les programmes arrêtés par les services techniques
compétents et adoptés par le Conseil Interministériel sur la Recherche
scientifique et technique ;
- recueillir, préserver et protéger le patrimoine scientifique national
détenu au niveau des différents organismes de recherche opérant au
Sénégal dans le domaine de sa compétence :
- assurer la gestion des centres de recherches agricoles et des
stations ;
- promouvoir la formation des chercheurs nationaux en suscitant
cette formation et en y partkipant par les voies les plus appropriés :
- oeuvrer au développement de la coopération scientifique inter-
africaine et internationale.
8.2 - Ressources
a) Ressources humaines
Le personnel de I’ISRA est évalué à 575 employés dont : 146
chercheurs, 186 techniciens, 59 cadres administratifs et 173 agents
d’exécution.
*.
Les points cles sur les ressources humaines sont : le recrutement, la
formation, 1’évaluation. la’promotion
Formation
La politique de formation de I’ISRA recèle à la fois des forces et des
contraintes.

27
Forces en ressources humaines
- Recrutement et confirmation de chercheurs de haut niveau (DEA.
MSC, Doctorat, PhD) et perfectionnement d’autres personnels de recherche
grâce à l’appui de la coopération internationale.
- Evaluation des chercheurs de I’ISRA faite en I993194. bien acceptée
par ces derniers, en vue de la reconstitution de leurs carrières.
- Sénégahsation des Directions de Recherche de l’ISRA.
Contraintes
- Manque de politique stratégique de formation
- Déséquilibre entre besoins et objectifs de formation.
b) Ressources phvsiques
Une douzaine de centres de recherche. 18 stations et points d’appui
et d’expérimentation multilocale. 15 points d’essai sont répartis dans les
dix Régions du territoire national.
Centres ISRA : CNRF. CRDT, CDH, LNERV dans la Région de Dakar.
Centres-ISRA à Bambey, St-Louis, Kaolack-Nioro, Dahra. Tamba. Kolda,
Ziguinc hor.
L’état et la gestion des infrastructures, équipements et matériel des
centres, stations et laboratoires. conditionnent la fiabilité et la
reproductibibté des résultats de la recherche qui s’y déroulent.
Les études récentes du patrimoine de 1’ISRA font ressortir les
appréciations suivantes :
- Forces et avantages comparatifs
- quadriI.lage du pays par ces infrastructures précitées et leurs outils
de recherche par zone agro-écologique :
- Accessibilité facile : routes bitumées, avion, télécommunications
modernes (Fax, télex, radio, téléphone) ;
- Contraintes
- dégradation des bâtiments, voiries. canaux d’irrigation et de
drainage, clotures, parceIles d’expérimentation etc.
- obsolescence de certains matériels d’exnérimentation,
d’équipements de laboratoire, véhicules etc. malgré ‘les
acquisitions
récentes de matériel sur financement IDA II.
- déficience des services d’entretien-maintenance,
- manque de formation des personnels chargés des équi,pements

. \\
28
Conclusion sur les ressources phvsiaues
Pour faire face aux contraintes constatées, des priorités devront être
définies et leurs incidences financières évaluées dans le cadre du SM.
Mesures préconisées :
- réhabilitation des infrastructures. parcelles d’essais, réseaux de
drainage, forages etc.
- renouvellement planifié des équipements, matériel de laboratoires,
matériel roulant etc.et formation de techniciens pour l’entretien et la
maintenance.
Le cas de la plupart des laboratoires de I’ISRA et celui du Bâteau de
recherches océanographiques demeurent préoccupants et méritent une
attention particulière.
8.3 - Programmes Laboratoires et Unités d’appui
aux Directions de Recherche de I’ISRA
8.3.1 - Recherches sur les productions végétales
a) Produits : riz pluvial et irrigué,mil, maïs,sorgho, nièbé, cultures
maraîchères. arboroioculture fruitière. arachide. coton. fourrages cultivés
pour l’alimention du bétail.
b) Axes de recherche :
Agronomie. physiologie, phytopathologie. phytotechnie, génétique
technologie, entomologie, malherbologie, ressources naturelles,
c) Unités de recherche d’intérêt commun
c 1) - Laboratoire sol-azote, ISRA,CRA Bambev
Programme GRNSP/ZS- Opération Fertilisation minérale ete fucation
biologique de l’azote et recyclage de la matière organique :
- fertilisation minérale,
- économie des engrais azotés, étude fixation biologique de l’azote,
mise au point de variétés d’arachide et de nièbé adaptées,
- recyclage de la matière organique et fertilité des sols.
Infrastructures : Bâtiments très anciens mais néanmoins solides et
spacieux. existences de serres, de parcelles d’essais et d’expérimentation
encore fonctionelles.
Equipements : nombreux appareils modernes tels que spectophotomètre
d’émission de masse à hélium. collecteurs de fraction, sondes à neutron
hydriques etc.

\\
7,
.
29
Ressources humaines: 1 CH. 1 TS. 2 T.
c.2) - Laboratoire Central d’analvse : eau. sol, plante ISRA-CRA Bambev
o Objectifs : - appui aux chercheurs de I’ISRA, analyses CNMO
analyse fertilité des sols, diagnostic foliaire. bilan ionique (eau d’irrigation
etc).
’ Champ d’activité: ISRA. particuliers, Services Météo.Institut des
Sciences du Sol (Wageningen) etc.
o Capacité d’analyse : 20 000 échantillons/an.
* Ressources humaines: 1 TS coordonnateur, 5 T.
c.3) - Autres Laboratoires de Recherches productions végétales
CRA Barnbev
Malherbologie, Technologie Aflatoxine, Physiologie des semences.
Entomologie, Sélection générale, Phytopathologie céréales et
Phqtopathologie légummineuses
’ Infrastructures, équipements. ressources humaines, et financières:
Globalement inuffisants. particulièrement pour le personnel et les
credits de fonctionnement.
c.4) - Laboratoires de recherches horticoles
Phytopathologie, Amélioration des plantes. Production de semences,
Entomologie. Phytotechnie.
o principales contraintes diagnostiquées :
- quasi inexistante d’équipements cruciaux (chambres froides,
cellules de cultures).
- ressources humaines et financières insuffisantes,
- non respect des mesures habituelles de sécurité.
Conclusion :
Il ressort de I’anaIyse de la situation des laboratoires de recherche
sur les productions végétales de I’ISRA les observations suivantes :
- Contraintes communes
- vétusté des infrastructures et équipements sauf, dans une
moindre mesure, l’équipement du laboratoire de GRNSP/ZS.
- insuffisance du personnel scientifique et technique,
- manque de credit de fonctionnement et de moyens de
maintenance pour 12 laboratoires des dites recherches.

\\
30
- Besoin
Il existe 24 laboratoires d’appui aux recherches sur les productions
végétales qui se caractérisent généralement par des insuffisances notoires
en ressources physiques. matérielles et financières.
Compte tenu de la faiblesse, de la dispersion et de la précarité des
moyens de I’ISRA en la matière.
11 apparaît nécessaire pour I’ISRA. de :
- redimensionner le dispositif desdits laboratoires en regroupant par
exemple le laboratoire central- soleau, plante. celui de furation de l’azote
et de fertilisation des sols ISRA- Barnbey.
- jumeler l’Unité ainsi proposée. avec les laboratoires de
Microbiologie des sols de YORSTOM-Bel Air et le MIRCEN étant donné les
avantages comparatifs de ces deux derniers laboratoires (voir ci-dessus).
- créer à Dakar un service de maintenance centralisé pour les
Laboratoires ISRA- établir une Unité tripartite d’appui aux recherches,
entre le CDH le laboratoire URCI ORSTOM-ISRA de Bel-Air. et le
laboratoire de biologie végétale de la Faculté des Sciences dans la domaine
des cultures de tissus.
c.5) Banque de gènes
Le laboratoire de physiologie des semences et celui de la sélection
générale pourront renforcer la Banque de gènes basée à ISRA-Bambey.
Besoin : élargir la capacité de la banque de gènes existante
L’Unité qu’il est suggéré de créer pourrait englober les patrimoines
génétiques provenant de Djibélor, des Régions de Dakar, St-Louis,
Kolda,
Tambacounda et Dakar ainsi que d’autres structures de Recherches
agricoles et agro-alimentaires du futur SNRA3.
- Une étude de faisabilité est à mener dans ce sens.
c.6) Agrobioclimatologie
Ce programme étudie le climat,
notamment l’eau et ses
manifestations dans les phénomènes athmosphèriques et édaphiques.
“Le suivi de la campagne agricole et l’évaluation de la production”
permet de donner des informations sur le développement des cultures et
d’en estimer le niveau de production.
Le modèle Arachide-Bilan-Hydrique (ARABHY) a été élaboré pour les
prévisions et le suivi des campagnes agricoles.
‘*
C’est un outil fiable de diagnostic du développement et de la
a 1
prévision de la productivité de l’arachide.
Partenaires : Laboratoire de physiologie des légumineuses
ISRA-Bambey.
CIRAD. CRODT-ISRA antenne Météosat. Télédétection et“suivi de la
campagne. ASECNA. -WAR/USAID.

3 1
Ressources humaines
1 CH. CSN. 6 T.
Conclusion
L’unité Agrobioclimatologie de 1’ISRA constitue une composante
potentielle du Système d’Information Géographique
(SIG) des différentes
structures scientifiques environnantes. Parmi elles figurent le CSE.la
Faculté de Lettres (Géographie) de I’UCAD I’ORSTOM.
La fiabilité de cette unité de recherche a valu à son équipe de
chercheurs la distinction du prix du Président de la République du Sénégal
pour les sciences et la technologie 1995.
8.3.2 - Laboratoires de recherches sur la santé et les productions
animales
Virologie, bactériologie. production de vaccins, parasitologie,
nutrition/alimentation.(LNERV-Hann)
reproduction et I.A.et pathologie
(CRZ Dahra)
Infrastructures
Elles viennent d’être rénovées à deux exceptions près (parasitologie et
bactériologie).
Equipement scientifique
Globalement insuffisant,
p a r f o i s i n e x i s t a n t (DAHRA) O U
dysfonctionnel. hormis le laboratoire de virologie et production vaccins qui
bénéficie d’une partie de ses recettes propres et de l’appui de financement
extérieur (FAO, FAC etcj.
Ressources humaines
Manque général de personnel technique et nécessité de redéploiement
et/ou de formation de certains agents.
Conclusion
Malgré les contraintes qui précèdent.
AvantMes comnaratifs
D’importantes connaissances scientifiques ont été acquises dans le
cadre des travaux de recherche :
- thèses. publications. cartes épidémioSpgiques,
plans de prophylaxie
annuels et techniques de séro-surveillance. référentiels techniques,
économiques et pathologiques.
Les laboratoires de virologie, bactériologie et production de vaccins et
de parasitologie du LNERV-ISRA-Hann, offrent des atouts en matière
d’équipement. de technologies de préparation d’e vaccins et sérums et de
ressourcces humcaines.

32
Le laboratoire de nutrition/alimentation est en cours de rénovation
:
à son actif, des résultats tels que :
- une meilleure connaissance des resources alimentaires : valeurs
nutritives des fourrages et sous-produits agricoles et agro-alimentaires,
- des recommandations de rationnement de bovins laitiers et
animaux d’embouche, volaille. animaux de trait etc.
8.3.3 - laboratoires et unités de recherches océanographiques
La Direction des Recherches sur Productions Halieutiques (DRPH)
s’appuie sur le CRODT et ses laboratoires :
Environnement-Climat, Echo-intégration, Biologie du poisson, et
son laboratoire flottant le Louis Sauger.
Les contraintes de ces laboratoires concernent :
- les infrastrutures. la sécurité, les équipements scientifiques
(obsolescence, maintenance), l’insuffisance du personnel technique, cinq
agents dont 2 CH. pour 3 laboratoires et les moyens financiers.
Movens de recherche lourds du CRODT
- un Navire de recherche océnographique équipé.
- une Unité de traitement des images sate llita.ires (UTIS) en
coopération avec I’ORSTOM.
- une Unité Informatique
Coopération et wtrtenariat
- ORSTOM
- Commissions régionales de pêche (COPACE. FAO..)
- Programmes régionaux de recherche ISRAIDRPH-CRODT
- UCAD-Faculté des Sciences/ISRA-CRODT.
Avantages comoaratifs
Longue expérience et solide potentiel scientifique et technique
reconnu par la communauté scientifique régionale et internationale dans
le domaine de la recherche océanographique (environnement marin, gestion
des stocks. types de pêcherie etc)
8.3.4 - laboratoires et unit& de recherche de la DFXPF
La DRPF basée au CNJXRF-Hann. dispose de quatre laboratoires dont
deux propres (microbiologie et semences forestières) et les laboratoires
MIRCEN et URCCI situés à Bel Air.
Hormis un problème de personnel et un besoin de matériel froid, ces
laboratoires sont fonctionnels.

33
- Coopération ISRA-DRPF/ORSTOM : dans le cadre de l’unité de
recherche commune en cultures in vitro ( URCCI-ISRA/ORSTOM)
et avec
MIRCEN (microbiologie)
- I.S.T. Collaboration avec ICRAF, CTA-ACP Wageningen,
Avantages comparatifs
- capitalisation d’une trentaine d’années de connaissances
scientifiques et résultats important en foresterie et agro-foresterie au
Sénégal.
- expérience en communication avec les réseaux internationaux tel
que ICRAFT (RESADOC).
- des chercheurs compétentspour contribuer à la formation de
producteurs vulgarisateurs. étudiants stagiaires etc...
8.3.5 - Unité de Valorisation des Résultats de la Recherche
Agricole (UNIVAL)
Communication ISRA/Partenaires, information, documentation. sur
les résultats de la recherche.
Publications scientifiques des chercheurs
Contraintes
La revue à mi-parcours de I’ISRA (Fév. 1995) a permis de dégager des
propositions de redressement et de relance de I’UTVIVAL.
Avantages comparatifs
- Capital de pùblications scientifiques des chercheurs.
- Banques de données sur les technologies et sewices produits par
les chercheurs de I’ISRA.
Besoins
- recrutement d’un éditeur professionnel ;
- création d’un Conseil d’orientation de l’UNIVAL pour la réflexion
sur l’information, la documentation : cellules documentaires,supports
de
diffusion des acquis utilisables :
- élaboration d’un plan de développement de l’UNIVAL ;
- partenariat avec des organismes expérimentés et compétents en
matière ce communication,éditions scientifiques. documentation-
information scientifique
;
- le point SYFED-UREF, ORSTOM, CNDST. CRDI seraient indiqués.

.
8 3 6
. . - Recherches en econom~~
Le Bureau d’analyses macro-économiques de I’ISRA (BAME) assure
les analyses socio-économiques régionalisées des fi hères agricoles et
ha.heutiques, systèmes de production. prix. budgets de cultures coùts de
commercialisation etc.
Avantages comparatifs
- capitalisation d’un important fonds de publications scientifiques
sur les politiques agricoles du Sénégal,
- bonne communication du BAME avec les partenaires de I’ISRA
notamment les décideurs politiques et économiques, les organisations
paysannes, ONG. comités de pilotage de la politique agricole (UPA.
Direction Planification, Direction Prévision Statistique, etc...), Bailleurs de
Fonds, Universités Américaines et USAlD.etc.
Besoins
- L’éventail du partenariat du BAME gagnera à être élargi au CREA
(UCAD], à I’ENEA et aux organisations membres du CNCR par le biais de
la convention quadripartite : ISRA-CNCR-PNVA-ITA notamment pour les
aspects socio-économiques de la recherche-développement
;
- stabilisation et renforcement du personnel de recherche ;
- meilleure implication des utilisateurs des résultats du BAME dans
la formulation des thèmes de recherche :
- création d’un bulletin sur les sujets d’actualité à
I?ntention des
décideurs et opérateurs économiques.
IX - SYFED - Système Francophone d’information
Statut. obiectifs
Le SYFED est une émanation de I’AUPELF-UREF.
II comporte des points gérés par les centres SYFED implantés dans
les structures universitaires et de recherche. Il produit et diffuse des :
- supports d’information traditionnels (ouvrages et
revues),
O oblectifs : relancer la production de revues scientifiques (cahier d’études
et de recherche en Agriculture, Elevage. Pêche, Filière agro-alimentaire..).
- nouveaux supports DC-MEF (Disque compact à mémoire
entièrement fixee - cdrom).
* objectif : développement et coproduction de bases de données inscrites
dans lesdits supports.
SYFED gere en outre. un réseau électronique. une autoroute
francophone de l’information (REFER) branchée sur Internet.

35
RFGFER
objectifs :
- Créer au sein des grands réseaux internationaux de l’Information
(inforoutes) un espace francophone de communication, avec possibilité
pour les utilisateurs d’interroger et d’échanger entre eux en Français :
- gérer des projets en prodigant une expertise scientifique.
contenu :
Actions de partenariat avec les organismes de recherche (CIRAD,
CNRS:.). Université francophones, producteurs associatifs.
- assistance aux producteurs du Sud pour la restructuration de leurs
propres informations.
Avantages comparatifs
- possibilités de production éditoriale de manuels d’enseignement
universitaire dans toutes les disciplines,
- publicatfon d’actes de colloques organisés par les réseaux
thématiques de recherche de I’UREF,
- constitution d’un génie documentaire de banques de données
pour l’Enseignement et la Recherche.
X - P.N.V.A - Programme National de Vulgarisation Agricole
10. l- Statut et objectifs
L,e PNVA dépend du Ministére de l’Agriculture, sa création s’inscrit
dans le cadre du Plan d’Ajustement Sectoriel Agricole (PASA). il est
cofmancé par le Gouvernement du Sénégal et la Banque Mondiale.
Le PNVA vise :
- la création de la capacité de concevoir et gérer les activités et
moyens de vulgarisation agricole.
- l’appui des directions de l’Agriculture et de lIElevage dans leur
rôle de vulgarisation agricole,
- l’assistance des sociétés régionales de développement rural.
- le renforcement des associations d’agriculteurs et d’éleveurs
pour une meilleure gestion de leurs ressources.
10.2 - Méthodologie et programme d’intervention
- Inventaire et diagnostic des contraintes à la base.
- Information des agriculteurs, éleveurs, autorités,

36
Formation continue des vulgarisateurs et visites de terrain,
m
- Formation et alphabétisation fonctionnelle des producteurs
ruraux.
- liaison Recherche-Développement :
O création de comités techniques conjoints
vulgarisation/recherche appliquée,
a formation du personnel de vulgarisation par les services de
recherche (ISRA..).
Renforcement de la capacité d’analyse du MAGRI.
w
10.3 - Re!ssources
- Personnel :
- Le personnel de vulgarisation du PNVA provient généralement des
services régionaux de l’agriculture et de l’élevage et interviennent dans le
cadre des CERP :
- les cadres étant souvent détachés des structures du MAGRI.
- Ressources financières (en 1990) :
Credit IDA 5.6 Milliards de F.CFA. financement Gouvernement du
Sénégal 1.0 Milliard de F-CFA
10.4 - Parteaariat
- organisations de production
- mouvements coopératifs
- FONGS
- ISRA
10.5 - Besoins
- Documentation et information scientifique :
-
création d’un fonds documentaire p o u r l a Recherche-
Développement-Enseignement-Vulgarisation, en faisant appel si nécesaire
au CRDO et au RIO de I’ORSTOM ;
- des fiches techniques de vulgarisation digestibles et réactualisées et
mieux présentées, basées sur les résultats de la recherche agricole :
- télédétection: afin de rendre plus fiable les statitistiques agricoles
en s’appuyant sur UTIS, CSE . . .
Avantse comparatif
- quadrillage du territoire national en matière d’encadrement des
populations rurales, sous réserve d’une intégration raisonnée du PNVA avec
les services d’intervention traditionnels (Agriculture. Elevage).

\\ .
37
caractère aléatoire
- source de financement principale (85 %) liée à la durée du projet.
XI. ENEA - Ecole Nationale d’Economie Appliquée
11.1 Statut et objectif
Etablissemnt public à caractère Administratif à objectifs pédagogique
et opérationnel.
11.2 - Domaines de compétence
- analyse économique,
- planification du développement rural,
- statistiques agricoles,
- recherche agricole appliquée au développement rural,
- animation de séminaires sur les méthodes d’enquêtes en
Recherche-Développement.
11.3 - Avantages comparatifs
- existante d’une cellule de recherche appliquée à I’ENEA
- connaissances pédagogiques pour la formation en communication
entre chercheurs et acteurs du développement rural.
- existante de personnes-ressources et d’outils d’enquête et d’analyse
coût/bénéfice des innovations technologiques agricole et agro-alimentaire.
- thèses, mémoires et publications d’étudiants de I’ENEA.
11.4 - Partenariat
- ISRA : convention ENEA/CADEF/ISRA : CIEPACfCIRAD pour le
projet de développement du CADEF.
- collaboration ISRA-BAME/Cellule de Recherche Appliquée de
I’ENEA
- collaboration ENEA/ISRA/Universités Clark Atlanta et Connecticut
(USA) sur l’analyse économique et l’évaluation des innovations
technologiques.
11.5 - Contraintes ou besoins
Nécessité pour 1’ENEA et I’ISRA et d’aures stuctures de recherche, de
redynamiser leur collaboration dans les domaines
de la collecte et de
l’analyse économique des données de recherche-développement et du
rapprochement des acteurs ruraux aux chercheurs.

38
XII. CSE - Centre de Suivi Ecologique
12.1- Statut et mission et objectifs
L’Association Centre de Suivi Ecologique pour la Gestion des
Ressources Naturelles est une personne morale jouissant de l’autonomie
administrative et financière:
Elle a pour objet la collectela saisie, le traitement, l’analyse et la
diffusion des données et des informations sur le territoire portant sur les
ressources naturelles et les infrastructures et l’amélioration de la gestion
des ressources et de l’environnement à tous les niveaux de décision.
12.2 - Ressources
Personnel chercheurs et techniciens nationaux et internationaux
expérimentés et motivés
Ressources physiques
- un siège sis à Fann-Résidense doté de locaux techniques
Télédétection
- une station de réception d’images satellitaire NOAA avec une
couverture journalière du territoire du Sénégal ;
- une chaîne d’imagerie SPOT et LANDSAT.
Vols Svstèmatiques de Reconnaissance (VSR)
- un vidéographe aéroportable par un avion léger pour VSR.
Svstème d’Information Géographique intégrant informations des images
satellitaires, des VSR de la vidéo aéroportée, des cartes, données spatiales
etc.
Svstèmes micro-informatiques
45 PC, un serveur de fichiers, 6 stations de traitement d’image
équipées, des logiciels etc.
Stratégie et programmes d’intervention
Satisfaire les besoins de suivi et d’inventaire des ressources
naturelles et des productions agricoles à l’intention ‘des décideurs et des
responsables des services techniques nationaux et des acteurs du
développement rural.
- suivi annuel de la campagne agricole,
- prévision de rendement par données NOAA.
- occupation des sols et gestion des ressources naturelles,
- production de statistiques agricoles (Base aéroloaire de Sondage

39
par imagerie LANDSATI,
- évaluation annuelle des pâturages,
- estimation périodique du cheptel par des VSR.
- suivi de pluviométrie à partir des données METEOSAT.
- suivi des feux de brousse sur imagerie NOAA.
Partenariat
- Etat du Senégal: production de cartes thématiques par le SIC
- Bailleurs de fonds : PNUDIUNSO.
- Le Secteur Privé,
- Les collectivités locales et Associations de base
- Projets au Fleuve Sénégal (Dadana, Podor, Matam).
- CONSERE : pour une base de données environnementales,
- CRDE : inventaire de ressources ligneuses,
- Projets PAPEL (Ferlo et Sine-Saloum) et PRODAM (Matam) :
plans de gestion des pâturages.
- UTIS : ORSTOM-ISRA-CSE.
Conclusion
Avantages comparatifs
- Un personnel opérationnel et compétent :
- un équipement et une technologie avancée dans les domaines de
la télédétection :
- station de réception d’images NOAA :
- possibilité d’exploitation d’imageries de haute résoltion tels que
SPOT et LANDSAT :
- des prestations de services appréciées. réalisés sous contrat dans
les domaines de l’agriculture, des ressources naturelles. de l’occupation des
sols, de la formation etc..
- une distinction internationale du CSE en 1995 pour ses
performances reconnues en matière de suivi écologique.
Contraintes
Problèmes de trésorerie liés aux lenteurs des réglements des
prestations fournies,
L’ampleur du marché du CSE qui s’étend comme prévu, dans la
Sous-Région Ouest Afriacaine.
Conclusion,
De par ses compétences en télédétection, VSR, SIG etc.et de par sa
longue expérience d’une douzaine d’années. le CSE s’impose d’ores et déjà
au Sénégal, voire en Afrique de l’Ouest en matière de conseil à la décision
dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’occupation des sols, du
suivi de la gestion des ressources naturelles etc.

40
Aussi, le CSE se retouve bien placé pour contribuer efficacement à la
tête d’ un réseau du tvpe “Svstème d’Information Géographique (SIG)” à
créer dans le cadre du SNRA3. Ainsi, il gagnerait en synergie collaborative
et probablement en moyens financiers d’intervention.
XIII - C.N.D.S.T - Centre National de Documentation Scientifique
et Technique.
13.1- Statut, mission et objectifs
Créé par Décret en 1977, le CNDST relève du Ministère de la
Recherche Scientifique et de la Technologie.
Obiectifs :
- Exécuter la politique nationale en matière d’Information
Scientifique et Technique (ISTL
- coordonner les activités des unités de documentation du Réseau
National d’IST (RNIST),
- promouvoir toute action d’intérêt commun susceptible de renforcer
les moyens d’information et de documentation scientifique et technique.
- collecter, traiter, et diffuser toute documntation relative au
développement économique et social.
13.2 - Compétences, activités et projets en cours
Gestion des bases et banques de données
- propres au CNDST ;
- les procédures de connexion du CNDST aux réseaux nationaux et
internationaux :
- assure les services de recherches dans les bases de données et
fichiers nationaux et extérieurs ;
- assure l’intégrité et le bon fonctionnement du système :
- maintient la sécurité du matériel, du logiciel et de I’accès aus bases
de données :
Edition et documentation technique
- assure l’impression des produits documentaires élaborés par le
CNDST et le RNIST ;
- assiste les réseaux sectoriels du RNIST dans l’élaboration et l’impresion
des produits documentaires sectoriels.

41
Etudes et Formation
- liées à la mise en place et au développement du RNIST ;
- méthodologie d’harmonisation des procadures de traitement de
l’IST, maintenance et mise à jour des instruments de travail du système
national ;
- assistance des Institutions documentaires en organisation et
formation (études de mise en place. séminaires. ateliers, stages) :
Projets en cours
Conne,xions du CNDST à :
INTERNET via le réseau RIO de l’ORSTO3I afind’intégrer le Réseau
d’Information des Institutions Académiques Africaines (RINAFI parrainé
par le PII-UNESCO.
INFOTERRA (messagerie électronique du PXE etc.)
Mise en place d’un système de gestion d’un réseau de communication
x 25 via SENPAC. d’un système vidéotex. et d’un serveur centrai pour la
transmission de données par paquets.
13.3 - le Réseau National d’Information Scientifique et Technique
Wf’ISTl
Il comprend les secteurs du développement économique et social eux
même découpés en réseaux sectoriels : Agriculture, Enseignement
Supérieur, Recherche, Pouvoirs Publics, Commerce-Industrie-Technologie.
Environnement-Hygiène-Santé. Urbanisme-Transport :
Il est à noter que ces différentes composantes ne sont pas toutes
opérationnelles en dépit des efforts déployés par le CNDST.
13.4 - Partenariat pour échange de données
- ISRA : qui bénéficie d’un HP-9000 provenant du CNDST/DAST :
- autres Institutions de recherche au Sénégal : Bases de données
agricoles (PST) disponibles à la DAST (Direction des Affaires Scientifiques
et Techniques).
- UNESCO, CARIS/FAO : système d’information sur les Recherches
Agricoles en cours ;
- RESADOC/INSAH : r é s e a u s a h é l i e n d ’ i n f o r m a t i o n e t d e
documentation scientifique et technique :
- OCi/NET : réseau d’information des pays membres de 1’OCI ;
- RINAF : réseau d’information des Institutions Académiques
Africains

42
13.5 - Avantages comparatifs
Malgré son éventail horizontal fourni de compétences, cas du RNIST,
le CNDST se rapproche de plus en plus des préoccupations des Institutions
de recherche, au point d’être pris en charge à partir de 1995 par le
Ministère de la Recherche Scientifique et de la Technologie (MRSTI.
Sa vocation de promouvoir toute action d’intérêt commun visant à
renforcer Ies moyens d’information et de documentation scientifique et
technique.
La pluralité positive de ses connexions avec les bases de données
françaises, africaines (RINAF, PADIS..)internationales
(INTERNETj et les
messageries électroniques (INFOTERRA. .).
Sa capacité d’assister les institutions documentaires en organisation
et formation professionnelle d’auxiliaires de l’information.
Ses possibilités d’aider à l’édition de la documentation technique à
part& des bases de données de son ressort.
13.6 - Contraintes ou besoins
Un budget insuffisant au regard de l’importance de la mission
assignée au CNDST qui intéresse plusieurs Ministères.
Un manque de souplesse budgétaire et d’autonomie financière.
Conclusion
Le CNDST est habilité à travers le MRST. à exécuter la politique
nationale d’IST.
En outre il offre des avantages comparatifs déterminés en matière
d’ IST.
Partant il reviendra au comité de pilotage du SXRA3, de s’attacher le
moment venu. les services du CNDST, pour la conception et la mise en
place d’un réseau spécifique d’IST.
Un tel réseau devrait prendre en compte l’essentiel du dispositif
existant. ainsi que les préoccupations majeures des futures parties
prenantes du SNRA3.
XIV - UCAD - Université Cheikh Anta DIOP
14.1 - Statut Mission
Etablissement public à caractère scientifique et technologique.
14.2 - Ressources humaine et financière
Enseignants-chercheurs : 1000 environ
Budget : 8 Milliards de F.CFA en 1995
Ressources propres 400 millions de F CFA environ.

43
14. 3 - Compétences par rapport au domaine agricole
et agro-alimentaire au sens large,
Enseignement et Recherche en :
Sciences biologiques, sociologie, économie. gestion, médecine et
pharmacie, environnement, biochimie. physique électronique. IST, etc.
14.4 - Faculté des sciences et techniques : Département - Biologie
végétale
* Ressources 23 Enseignants-Chercheurs dont 3 professeurs, 2 maîtres
assistants et 18 assistants.
* Formation ler. 2éme et 3éme cycle.
* Recherche
- Biotechnologie :
8 Enseignants-chercheurs en botanique et écologie, culture de tissus
: anacardier. acacia, riz et salinité.
- Micro biologie,
Fixation symbiotique de l’azote
- Phytopathologie, lutte contre le striga,
* Laboratoire
Collaboration en écologie forestière avec les équipes ISRA/DRPF. Don
d e s E a u x e t F o r e t s . Don P a r c s n a t i o n a u x e t O r s t o m a u n i v e a u d u
laboratoire URCI de Bel-air:
* Projet de laboratoire propre
objet : Recherche-formation
Depuis 1994, un cour interne en culture de tissus in vitro sur
anacardier. sesbania. mil et acacia a lieu en attendant l’achèvement de la
mise en oeuvre du projet:
coût investissement : 300.000 K.FCFA. sur financement UNESCO.
Partenariat souhaité
ISRA. ORSTOM. en vue déloppement projet, marketing, offres de
p r e s t a t i o n s c o n c e r t é e s c o n s i s t a n t e s a u r g a r d d u f a i b l e b u d g e t d e
fonctionnement actuel du labo soit 1500 K FCFA/an.
Conclusion
Le département de biologie véPétale de la Faculté de sciences et techniques
est un partenaire très utile à l’équipe ISRA-ORSTOM de biotechnologie
végétale (labo.URCIl.

44
Il o f f r e c o m m e a v a n t a g e s c o m p a r a t i f s e s s e n t i e l s u n e h u i t a i n e
d’enseignants-chercheurs
d’exgrience.
contraintes maieures
La faiblesse du budget de fonctionnement de son laboratoire de
biotechnologie, le manque de consolidation de son partenariat avec ISRA et
ORSTOM en vue d’une collaboration plus forte et d’une plus grande part de
marché.
14.5 - Faculté des sciences et techniques, Départemnt biologie
animale (pm)
14.6 - Faculté des Lettres et Sciences Humaines Département
Géographie (pm)
14.7 - Ecole Supérieure Polytechnique (ex. ENSUT) (pm)
Observation
Les trois dernières structures ci-dessus n’ont pas pu être visitées par
le consultant (voir conclusion générale].

4 5
CLASSEMENT DES DOMMNES, ATOUTS, CONTRAINTES
OU BESOINS IDENTIFIÉS DES STRUCTURES
2.1 - Domaines d’inter-actions proposés
2.11 - Laboratoires (labo), Unités de recherche A3
* labo. de microbiolopie :
,Microbiologie des sols. microbio.végétale, biologie végétale
ORSTOM. ISRA (Mircen. DRPFI.CIRAD-Forêt. UCAD-Fac.Sc-B.V..
* labo d’analvses et de recherches sur les productions végétales et
animales, halieutiques. forestières
Eau-sol-plantes, Sol-azote, banque de gènes et différentes disciplines
agronomiques : ISRA - CNRA-Bambey, Cdh. Cnrf. autres centres ISRA.
Nutrition. physiologie. pathologie et santé animales.
Laboratoire océanographique (navire du Crodt).
* labo. de biotechnologie végétale et animale :
ORSTOM-Labo/URCI: Eismv: Ucad-Fac.Sc-B.V; Eta;
* Labo.de technologie agro-alimentaire :
Labos.ITA: Ita-Orstom : Ita-Sociétés pivées, Mpe-Pmi;
* Labo.hvgiène et contrôle des denrées alimentaires d’origine animale et
végétale :
Labo Hidaoa-Eismv ; labo-ha:
* Agro-météorologie-climatologie,écologie, Svstème d’information
géographique (SIG):
Réseau recherche Orstom-Sahel: UTIS : Orstom-Isra/Crodt; Unité Agrobio :
Isra-Bambey-Cirad;Ensut/LPA : CSE (stat.récept NOAA).
Ucad-Fac de Lettres-Géographie. Mission Canal du Cayor-Meacc
* labo pharmacie et toxicologie
Eismv / Isra / Contrôle économique denrées aIimentaires/Ita
* labo d’analvse. de formulation et de contrôle de produits phvto-sanitaires
et d’engrais chimiques.
Labo Senchim. recherche-développement collaborative
Senchim-Isra-
Cirad-Orstom.
2.1.2 - Groupement, Réseaux et conventions
de recherche-développement
* Lutte intégrée en nématologie (LINNE)
ISRA (CDH-DRPF) - Orstom-Ucad(Fac-Sc.B.A)partenaires
permanents
ENSA, ENSUT. DPV. acteurs occasionnels.
Echelle régionale : Orstom/Cameroun. Mali. Sénégai:jachère...

46
l Réseaux Coraf :
Coraf-base centre / lsra-Vallée Fleuve Sénégal et pôle recherche-
Ceraas/lsra-Bambey: Coraf/22 Snra. Instituts nationaux, Cira etc.
* Cellule R-D : ISRA-ITA-CNCR-PNVA
Conception suivi et évaluation des programmes R-D A3.
* Pnva/lsra-Crz Dahra et Pnva/Services régionaux Agri.Elev.
* lta/Snti: Ita/Soca: Isra/SodeAtex: lsra-Crodt/Sociétés de Pèche:
lsra/Sonacos-Service Semencier;Isra-Cdh/Horticulteurs
R-D Enda-Tm. Congad etc.
2.1.3 - Information scientifique et technique (BT)
a) Documentation, édition scientifique. audiovisuelculture
- ORSTOM-CRDO (Bases de données: CD/ROM “SESAME”,
CD/ROM Horizon) /Instituts de recherche ;
- Syfed-Refer/lsra/Eismv.(revues et disques CD-ROM scientifiques) :
- Ucad-EBAD.:iInstituts et Centres de recherche.
b) Informatique scientifiaue :
- Réseaux nationaux et internationaux offrant des services de
communication électronique à la communauté scientifique.
RIO- ORSTOM-CIRAD/CNDST-Sénégal (Cse. ISRA-CRODT. Ensut,
Ucad.Usl.Ens. Eneakligne spécialisée t abonnement X25 solution
provioire; 100 établissements de recherche et de coopération. 10 pays, 1000
utilisateurs:communication par messagerie électronique.
Svfed-Refer autoroute francophone de l’information (Refer) branché sur
Internet.
Proiet Internet au Sénégal : (démarrage probable en Février 1996)
Autoroute de l’information avec messagerie électronique :
publication électronique.accès aux sources d’information scientifique
régionale et internationale:
Organismes de gestion en lice : Sonatel, Ensut, ORSTOM
Autres réseaux informatioues longue-distance au Sénégal :
ENDA-Tm (Ong, privés, 15 utilisateurs etc.). Rinaf (15 utilisateurs
reliés à Rio). le Crdi (60 utilisateurs): Usaid?. . .
A noter que les 300 abonnés à la messagerie électronique pour la
recherche-éducation au Sénégal ne sont pas interconnectés.
2.1.4 - Formation et contrôle des co~aksances
Les Institutions sus-répertoriées contribuent selon leur compétence
et leur disponibilité. à la formation: 3ème cycle, post-universitaire,

41
spécialisation, perfectionnement. année sabbatique etc. des stagiaires et
chercheurs.
- UCAD et institutions dépendantes ou connexes (Fac.Sciences B.A
et B.V.Fac.Sc.Economiques et de Gestion, Fac.Lettres. Médecine et
Pharmacie, Ifan. (Enp ex Ensut et EpTl, EISMV. ENEA. EBAD :
- USL et Unités d’enseignement et de recherche
- ITA, ORSTOM, ISRA. CSE, CORAF...
Des bailleurs de fonds appuient une telle formation : France
(ORSTOM. CIRAD, CORAF...). RFA...FED. USAID. CRDI. etc.
Le rôle des Universités et Instituts scientifiques est primordial pour
le recrutement, la mise à niveau des jeunes chercheurs. l’évaluation des
chercheurs et des programmes, la reconstitution des carrières scientifiques.
de tels échanges favorisent la transparence. accroît la crédibilité et
rapproche les membres de la communauté scientifique.
2.2 - Caractérisation des structures examinées
Rappel des critères d’appréciation :
Avantages comparatifs,.
Ce sont. toutes choses étant égales par ailleurs. les atouts ou forces
qui caractérisent l’une ou les structures étudiées dans l’un des domaines
sus-indiqués.
Natures des atouts proposés :
O niveau de quadrillage du Sénégal.
O personnel de recherche disponible. infrastructures et
’ équipements adéquats, budget de fonctionnnement.
a partenariat et conventions particulières établis.
2.2.1 - Laboratoires et unités de recherche
a) Microbiologie. Sol-eau-plante et Sol-azote
L’ORSTOM et 1’Isra disposent de laboratoires de microbiologie des
sols-plantes à BeI air ; I’ORSTOM offre un équipement lourd pour des
recherches de base en la matière.
Suggestions
Compte tenu des dif&zuItés de fonctionnement et de maintenance et
de l’isolement qui caractérisent les laboratoires régionaux de I’ISRA, ne
serait-il pas plus opportun de :
- regrouper après une étude de faisabilité, les activités des
laboratoires du CNRA de Bambev avec ceux du novau ORSTOM-ISRA de
Bel Air ?

48
- prendre en compte l’aspect maintenance des laboratoires du futur
SNRc\\3.
- étendre la dynamique de coopération du labo.Isra-Mircen-Orstom-
Ucad à la Sous-Région voire à des pôles de recherche du Nord tels que
Cirad-Montpelliers. Orstom-France. Cnrs...
b) Biotechnologie et génétique végétale
L’avantage comparatif de l’unité de recherche conjointe en culture de
tissu ( URCI) qu’offre
I’Orstom et 1’Isra renforcés par l’Ucad-Fac. SC.
Départmt B.V.constitue déjà un noyau dur qu’il s’agit de consolider.
Sugge!stion
- Etudier les conditions de relance et de coordination des activités de
1’URCI sur la base d’un budget à définir entre 1’Isra. 1’Orstom. la Fac des
Sciences et Techniques (Déptmt. Biologie Végétale). l’Ensut. l’Ensa de
Thiès etc.
c) Laboratoire de technologie abro-alimentaire et d’hvgiène des denrées
alimentaires d’oripine végétale et animale
L’ITA s’impose dans le domaine de l’utilisation des services de labo et
recherche et de l’analyse et contrôle de qualité des (voir Diagnostic et
Tableau 4) de par ses atouts majeurs Ce. en dépit de ses contraintes
financières actuelles et du niveau de motivation de son personnel.
Dans son sillage on trouve 1’Eismv (labo.Hidaoa).l’Ensut et le Lepi,
une mention spéciale pour le labo.Hidaoa qui bénéficie d’un très bon
environnement scientifique et de conventions particulières lucratives (Coud
Ucad. Restaurants et hotels. hôpitaux de la place etc.. .) au profit de
1’Eismv.
Suggestion
- Inciter I’It_ à développer une svnergie de recherche et à accroitre ses
recettes propres (actuellement de 10 % de son budget annuel) ainsi que
celles de ses partenaires en créant un réseau de recherche-développement
en technologie agro-alimentaire et anaivse et contrôle des denrées
alimentaires ;
- y associer les membres potentiels du futur SNRA3 voire d’autres
partenaires tels que des privés (Sociétés. Pme. Pmi..). Il est à noter que 1’Ita
vient d’être l’objet deux importantes études de diagnostic et d’évaluation
en vue probablement d’une réforme.
d) laboratoires de pharmacie et toxiocolotlie. formulation et contrôle de
produits phvtosanitaires
L’Eismv offre plus d’avantage comparatif en chercheurs, équipement de
laboratoire et relations scientifiques régionales et internationales.(voir
Tableau 7) et Partie 1.
SENCHIM présente en outre des atouts rééls pour son équipement.son
réseau de recherche-développement et son marché sous-régional.

49
Recommandation
Regroupement des compétences et des moyens disponibles sous
l’égide du labo.de pharmacie et toxicologie de 1’Eismv. en collaboration
avec Senchim (qui ne peut être juge et partie pour le contrôle externe de
ses produits), Isra-labo.d’Elevaf!e, Ita et d’evntuels labo.du Nord en vue de
promouvoir ce futur domaine du SNRA3.
e) Pale d e r e c h e r c h e e n agro-bio-climatologie, é c o l o g i e . Svstème
d’information géographique etc.
Les parties prenantes à ce pôle de recherche offrent les avantages
comparatifs modernes et complémentaires suivants :
- UTISiORSTOM-ISRA-Crodt pour les prévisions pluies et,
- Station réception NOAA et équipement pour VSR et la cartographie
d’occupation des sols par les végétaux. animaux points d’eau etc (Cse).
- Outil informatique de modélisation prévionnelle des pluies et bilan
hydrique des cultures d’arachide (ARABHY).
- DMN-Ensut/LPA-Ucad-Fac.lettre-Géographie
avec des stations de
réception d’images satellitaires.
Etant donné la diversité des spécialités et objectifs des composantes
de ce pôle de recherche, iI est recommandé de :
Laisser le soin aux parties prenantes de faire des propositions d’aues
de recherches communes.
Suggestion
- définition, organisation et mises en ouvre des modalités et movens
d e f o n c t i o n n e m e n t d ’ u n s y s t è m e d ’ i n f o r m a t i o n g é o g r a p h i q u e (SIG)
conjoint. Etude à concevoir par le groupement des intéressés.
2.2.2 - Groupements, réseaux et conventions de
Recherche-Développement
a) Lutte Intégrée et Nématologie.(LINNEl
Chaque membre permanent ou actif occasionnel de ce groupement
offre sa compétence spécifique ou classique : taxonomie, mycologie
entomologie,microbiologie,
nématologie systèmes culturaux, formation-
recherche, enquêtes, vulgarisation (voir Chap.1.).
Ce groupement est un cas d’interdisciplinarité et d’inter-actions
entre différentes structures de recherche qui le composent : l’évaluation du
LINNE nous édifiera ou non de son efficience.

50
b) Réseaux et conventions de recherche-développement
- COIZAF
avantapes comparatifs
- possibilités de promouvoir les échanges entre chercheurs par le
renforcement des SNRA (formation. séminaires-ateliers sous-régionanux.
bourses de stages etc..).
- implantation de bases-centres et pôles de recherche dans une une
vingtaine de SNRA de la Région Ouest Africaine.
- Appui des bailleurs de fonds tels que Crdi, Cilss. Cira
dans le développement de réseaux de recherche :
Observation :
Les réseaux de la C0RA.F constituent une référence dans le domaine
des réseaux de recherche ou le plus souvent les ressources adéquates font
defaut.
* Conventions particulièresl CPL
E l l e s f a v o r i s e n t l a r e c h e r c h e e n m i l i e u r é é l . l a r e c h e r c h e
d’accompagnement des projets de développement : en outre les CP génèrent
des recettes propres pouvant atteindre 30 % du budget de certaines
structures (cas de I’Isra pour 1993/ 1994).
suggestions
Etant donné les nombreuses C.P. que passent les projets. ONC,
sociétés etc. avec les structures de recherche (près d’une centaine avec
1’Isra par exemple en 1994).
l’une des taches du SNRA3 pourrait consister à:
- inventorier l’ensemble des CP des structures membres.
- procéder à l’analvse du marché concerné en vue de la définition d’une
politique de marketing cohérente et efficiente pour les membres du SNRA3.
2.2.3 - Information scientifique et technique (BT)
a) Documentation
ORSTOM
avantaes comparatifs
Crdo-personnel de haut niveau : bases de données locales Horizen-Orstom-
Sénégal avec 50 ans de bibliographie (4334 références locales).CD/Rom
SESAME et Horizon accessible par minitel.(voir Chap.1).
A n o t e r l a m i s e e n r é s e a u e n c o u r s , d e s d i f f é r e n t s f o n d s
documentaires disponibles par le Crdo.

51
Ce dernier projet est de nature à faciliter l’accès des documents des
structures aux chercheurs du futur SNRA.
Avantages comrxratifs
Nombreuses publications scientifiques. mémoires. thèses... des chercheurs
et stagiaires effectuées dans les 8 directions de recherche,
UCAD-EBAD, EISMV, Fac.des Sc.B.V., Fac. de Lettres
b) valorisation des acquis de la recherche
ORSTOM
avantages comparatifs
- édition et CO-édition d’ouvrages scientifiues au Sénégal
- publication de bulletins scientifiques et d’information
- audiovisualisation des résultats de la recherche.
- animation scienfique périodique
ISRA
avantages comparatifs
- important capital de publications scientifiques des chercheurs :
cahiers d’informations, études, documents. actes de séminaires,
- fiches techniques sur la diffusion des techniques et technologies
mises au point par Isra.
UCAD Fac. Sciences et techniques, EISMV. Fac Lettres,
- thèses. mémoires des étudiants. publications scientifiques du
personnel enseignant,
SYFED-REFER AUPELF-UREF
avantaées comparatifs
- disques CD-Rom ou DC-Mef, coproduction de bases de données.
- productions de revues scientifiques:cahiers d’éétudes et de
recherche en agriculture. élevage. pêche. filière agro-alimentaire forestrie
etc.
c) communication électronique
ORSTOM
avantages comparatifs
’ unité locale d’informatique scientifique
- réseau intertropiccal d’ordinateurs (RIO)
- développement de réseaux informatiques nationau. d’IST

52
- formation partenaires aux techniques de messagerie électro
- convention-cadre Orstom-Cndst raccordement des Institutions
Sénégalaises de recherche au RIO.
SYFED-REFER
avantage comparatif
Refer :
- possiblité d’accès à l’inforoute francophone branché sur Internet
avec échanges et interrogation en Français :
- constitution d’un génie documentaire de banques de données pour
l’enseignement et la recherche.
ENSUT-SONATEL-ORSTOM
Projet Internet au Sénégal : inforoute de l’information scientifique
régionale et internationale:
CNDST
avantages comparatifs
- Compétence du Cndst pour la conne?ction aux réseaux nationaux et
internationaux d’IST.
- vocation à promouvoir toute action d’intérêt commun visant à
renforcer les rnmoyens d’information et de documentation scientifique et
technique.
- capacité d’assister les Institutions documentaires en organisation,
formation profesionnelle d’awxiliaires de l’information.
- pluralité positive de ses basaes de données françaies. africaines
(Rinaf,Padis) internationales (Rio.par X 25 via Senpac. système vidéotex,
semeur central pour transmission de données par paquets. Infoterra-Pnue).
- large partenariat pour échange de données ISRA. ORSTOM Dast-
Base de données agricoles.Uneesco, Caris/Fao. Résadoc/Insh. OciiNet....
Proposition pour 1’IST
- Création d’un réseau d’information scientifique et technique pour
le SNRA3 ;
- en confier les modalités de conception, organisation au CNDST
avec la collaboration de 1’Orstom et du Syfed Refer et de 1’Eps
(ex-Ensut) :
- dégager les ressources nécesaires à son fonctionnement ;
- confier la recherche des fonds nécessaires à 1’ISRA.
- désigner un coordonnateur du réseau parmi les membres du futur
SNRA3.

53
2.2.4 - Formation et contrôle des connaissances
UCAD, USL, EISMV, ENSA Thi&
avantafles comparatifs
- Enseignement universitaire, thèse doctorat 3ème cycle :
- formation et recherche en biologie végétale et animale. géographie,
sciences de l’environnement. économie, sociologie rurale et urbaine,
Eps.informatique électronique ;
- équipement et programmes de recherche de base pouvant concerner
la recherche-développement.
Instituts et structures de recherche : ISRA, ORSTOM, ITA, ENEA
avantages comparatifs
- Vacations de chercheurs dans les universités ;
- outils de stages de préparation au Dea. Doctorat 3éme cycle.
expérimentation en station et en milieu réél en agriculture. élevage. agro-
foresterie. peche etc..
- encadrement des stagiaires par les chercheurs des centres d’accueil.
USAIT), ORSTOM, CRDI, CORAF, CIRA, PNUD, FAO
avantages comparatifs
- Appui des chercheurs par le financement de stages, formation
spécialisée, séminaires-ateliers.ou l’octroi de bourses de thèse ou de
recherche etc.
- accès aux credits de financement de projets de recherche de
coopératifs tels que réseaux, poles de recherche. colloques régionaux. etc.
PROPOSITIONS
- Renforcer les liens de coopération entre universités. instituts et
structures de recherches et de développement
En élargissant les accords bilatéraux déjà exitants tels que les
ententes UCAD-ISRA. USL-ISRA, la convention du Groupement de
rechrche LINNE etc.
- Définir dans le cadre du SNRA3 à créer, un programme de
formation post universitaire relatif à la spécialisation de chercheurs
stagiaires dans des disciplines intéressant les structures nationales de
recherche :
- Instaurer des comités conioints de sélection des candidats à des
postes de chercheurs dans les structures du SNRA3 avec la perspective de
mieux les impliquer dans les équipes d’évaluation des programmes et
personnel de recherche.

54
2.2.5 - Sociologie rurale et Economie agricole et agro-alimentaire
Les départements de sociologie de lUCAD, YUSL, 1’ORSTOM. le
CREA de l’UCAD, le BAME de I’ISRA. l’Unité de Politique Agricole du
Ministére de l’Agriculture, la Direction nationale de la Prévision et de la
Statistique IDNPS), 1’ENEA etc. pourront sous-tendre une recherche en
sociologie rurale et économie agricole et agro-alimentaire (SRSE.A3) pour
le compte du SNRA3. en vue.
* d’une meilleure connaissance des :
- conditions socio-économiques du Sénégal :
- potentialités économiques du marché des produits agricoles et
agro-alimentaires :
- demandes et besoins des clients de la recherche-développement
tels que le CNCR. le CONGAD, les Conseils Ruraux. les OKG etc.
* d’établir prévisions et prospectives en matière de potentialités
économiques et d’offres techniques et d’innovations technologiques.
* d’intégrer les itinéraires scientifiques et techniques aux réalités de
l’environnement socio-économique national et international.
* de développer l’interdisciplinarité dans le SNRA3.

QUEL SYSTEME NATIONAL DE RECHERCHE AGRICOLE ET AGRO-
ALIMENTAIRE PROPOSER ?
Il ressort des informations et analyses qui précèdent que le modèle de
SNRA3 attendu devra s’inscrire dans un cadre organisationnel consensuel
qui,
- tient compte des avantages comparatifs et compétences et des
insuffisances des parties prenantes ;
- définit la mission assignée au système :
- précise des programmes OU tâches pluriannuels dévolus a u,y
groupements de structures choisis par domaine déterminé et selon les
besoins et demandes de recherche :
- établit un cahier des charges par pOle ou unité de recherche
commune ayant des avantages comparatifs :
- crée les conditions de motivation et de meilleure gestion des
ressources humaines ;
- développe une culture de l’interdisciplinarité au sein du du SNRA3
génératrice de synergies entre les structures :
- favorise les relations de coopération du SNRA3 dans un
environnement régional et international en pleine mutation ;
- amène à cet effet le SNRA devra renforcer sa présence active dans
des organisations telles que CORAF. Safgrad. etc gagner par son expertise
la confiance de promoteurs de la recherche agricole tels que SPAAR.
CGLAR. FAO...

56
PROPOSITION D’UN MODELE DE SYSTEME
NATIONAL DE RECHERCHE A3

ARBRE RELATIOkJEL ET PROJET
DE MODELE DE SNRA3
UNITES DE
-- CORAF
7
RECHERCHES (
POLES, RESEAUX _
ET SERVICES
ET CP DE R-D
-
_- _.
- ISRA
-+ Labo d’analyse et de
- -
-
recherches
-+ Pôles
ISRA - ORSTOM
7 Réseaux
UCAD - Fac Sc
// /--JQf2
,Y
Y ------+ Conventions de R-D
EISMV
iOORDINATlON
I-rA
A-. ___
ESP (ENSUT)
PILOTAGE
+..---+ ‘ORGANISMES
i
SENCHIM
SNRA3
DMLOWEMENT ET :
ENSA
,’
vuLGARISATlON .

.
._
-. __-----.- I-.’
+ SIG
A ” ’
- SRDR
ORSTOM - CRODT
- PNVA
ISRA-Bambey
-CNDS
-
ESP (wsmi
-
IST --- ORSTOM
FAC LETTRES (Gbgr.)
DMN
-cmAF
-+c&aJmentation
-SYFED-Rf3ER
ISE
scientiflg~~~nique-,sRA
-_-
-l!!x
- CRD1
.-+ Valorion des acquis
FORMATION
’--l.lsAlD :.
dela-
-ucAD
- CIRA
‘ET CONTROLE DES
- ESP (ENSUT)
CONNAISSANCES -PNUD ! :
1
- FAO
~--.
Ressoums humaines : -ILRI :
v
- CICR
- Unhrersft8s
- SOCIOLOGIE RURALE
-CONGAD
- EISMV
UPA --- - ECONOMIE AGRICOLE
-GrTqmemruraux
- ENSA
DNPS
-EntrqxWsprivb.
-
ET AGRO - AIJMENWRE
i
(PMfpMI)
;
- ENEA
UCAD(CREA)
USL d
v-M
- coFM=
ISRA - BAME
Y---
----
-
_, -.-
-___ agro-alimentaires
--
------+
UTILISATEURS (
. . --.___
----- __-.

58
s
Définition du SNRA3
“Ensemble de structures ayant une vocation en matière de recherche,
organisées et en inter-action positive pour prendre en charge les problèmes
majeurs de notre développement agricole et agro-alimentaire”.
Organisation
m
Principaux domaines d’interaction positive
* Unités d’Appui, de Recherches scientifiques
et techniques et de Services
* Laboratoires d’analyses et de recherche
Spécialités et Structures avantagées :
- Agronomie : ESEXA. ORSTOM. CIRAD, Site. de Bel-Air
- Biologie et génétique végétale : Ucad-Fac.Sciences - B.V.er B.A.
Ensut. Ensa. ..site de Bel-Air,
Biotechnologie végétale et animale
m
: ORSTOM-ISIW-ISRA-L;CAD-
Fac Sc.B.V.... Site de Bel-Air : Site EISMV : Site ISRA SANGALKAN ISRA-
DAHRA et ISRA-Kolda
- Technologie agro-alimentaire, Hygiène et Contrôle de qualité
des denrées d’origine végétale et animale :
’ créer un réseau ouvert : ITA-EISMV, ENSUT, LEPI.. . . .
- Pharmacie et Toxicologie, Formulation et Contrôle des produits
phytosanitares : EISMV, SENCHIM. ISRA-Labo.d’Elevage. ITA . . . .
* Système d’Information Géograhique : Agrobio-Climatologie,
Aérologie, Ecologie
Structures avantagées :
- ORSTOM-ISRAICRDOT : Unité de traitement des images
satellitaires (UTIS),
- ISRA-CNR4 Bambey (modélisation bilan hjrique arachide...).
- UCAD : ENSUT-LPA Fac Lettre géographie
Direction Nationale Météorologie ;
Centre de Suivi Ecologique pour la Gestion des Ressources Naturelles CSE
Institut des Sciences de l’Environnement ISE
Pôles, Réseaux, Conventions
de Recherche-Développement A3
* Pôles de recherche-développement (R-Dl
- Lutte intégrée en Nématologie : échelle nationale et sous-régionale.
coordination triangulaire. ORSTOM/UCADiISR~.

59
- Recherche sur les systèmes irrigués soudano-sahéliens CORAF-
ISBA St-louis (diversification des systèmes irrigués).
- Cellule de conception suivi et évaluation des programmes Acteurs :
CNCR. ISRA. ITA. PNVA, CNCR, ISRA. ITA, PNVA
* Réseaux de Recherche-Développement
Objectifs :
- p r o m o u v o i r l ’ a c q u i s i t i o n e t l a v a l o r i s a t i o n p r a t i q u e d e s
connaissances scientifiques et techniques :
- favoriser la constitution d’équipes interdisciplinaires et faciliter les
échanges entre les chercheurs de différentes structures du SNRA3.
supports :
- neuf réseaux associatifs de la CORAF : arachide. maïs, coton,
manioc, riz. résistance à la sécheresse.cultures maraichèrers. élevage. forèt.
Ces réseaux intéressent 22 pays africains dont le Sénégal.
- Réseaux SAFGRAD. CILSS. CIPEA-ILRI ( p e t i t s r u m i n a n t s .
trypanotolérane, traction animale etc.).
Ressources
La CORAF pourrait servir de facilitateur pour :
- la promotion de réseaux prioritaires au sein du Snra3 et leur
extention à d’autres Snra.
- la préparation et la recherche de financement de projets.
* Conventions particulières de recherche-développement
- répertorier les C.P de chaque structure membre du SNRA3,
- développer une stratégie commune de marketing pour la :
’ valorisation des technologies mis aux point par la recherche :
o prestation de services de recherche d’accompagnement des projets
de développement agricole et agro-alimentaire.
- accroitre les recettes propres des structures et leur part de marché
en matière de recherche.

60
Information scientifique et technique
L
* Documentation Scientifique et technique
Structures avantagées :
- ORSTOM (CRODT-Base de données Horizon et Horizen. fonds
documentaires) :
- UCAD-EBAD (formation documentalistes) :
- SYFED-AUPELF-UREF
;
- ISRA (Centre de documentation principal de Dakar) :
- CNDST (bases de données pluriellesi.
* Valorisation des acquis de la recherche
Structures avantagées :
ORSTOM. ISRA.ITA. LCAD-FAC DES SCIENCES. EISMV. SYFED-REFER.
* Communication électronique
Structures avantaéées :
Cndst (position stratégique), ENSUT!ORSTOM/SONATEL
(Internet)
SYFED-REFER (info-route francophonie),
Proposition pour 1’1. S. T.
Création d’un réseau d’information scientifique et technique pour le
compte du SNRA3 sous l’égide du CNRST (Coordonateur).
Structures avantadées :
CNDST. ORSTOM-RIO. SYFED-REFER, EPS-ENSUT....
Recherche de financement d’un projet à définir : ISRA. CORAF
Formation et Contrôle des connaissances
Structures avantagées
Universités,
UCAD, USL. EISMV. ENSA.
Instituts de Recherches A3 ISRA. ITA. ORSTOM. ENEA.

6 1
Institutions extra-nationales d’appui
USAID. CRDI, CORAF. CIRAD. CIRA. PNUD. FAO. ILRI. INSAH. CTA...
Obiectifs,
Personnels concernés: chercheurs, techniciens. gestionnaires de la
recherche.
Formation initiale, mise à niveau, thèse..
Formation permanente, spécialisation et cours post-universitaires. année
sabbatique.. .
Renforcement de la coopération entre les stuctures du SNTW3 celles
des utilisateurs les Instituts de la Région et du Nord :
- Sélection. controle et évaluation des chercheurs.
Moyens
- Recherche de bourses de thèses. de spécialisation et de ressources
pour le financement de séminaires-ateliers. stages,
- création d’un Comité ad hoc de planification des besoins de
formation, d’orientation, de recherche de supports pédagogiques et
financiers, de suivi des stagiaires du SNRA3.
Sociologie rurale et Economie agricole
et agro-alimentaire
* Etudes et recherches a@koles et agro-alimentaires
Structures compétentes
UCAD. USL, CREA, ISRA-BA%IE. UPA-MAGRI. DNPS . . .
Obiectifs
Meilleure connaissance de l’environnement socio-économique, du
marché agricole et agro-alimentaire. des demandes et besoins des clients de
la recherche agricole,
Appui au renforcement des inter-actions positives.
* Politique agricole et agro-alimentaire
Structures compétentes
Unité de politique agricole (UPA-Magri)
Bureau d’analyse macro-économique (BAME-ISRA)

62
Actions
Etude, évaluation et suivi du PASA e t d u P r o g r a m m e
d’investissement du secteur agricole en matière de :
- libéralisation des prix et de commerce des produits agricoles ;
- privatisation de la production, l a t r a n s f o r m a t i o n e t l a
commercialisationd es produits agricoles :
- désengagement au profit du secteur privé de toutes activités
marchandes pour un renforcement des missions de service public :
recherche agricole et agro-alimentaire, vulgarisation. suivi-évaluation..
Incitation du SNRA3 à s’inspirer de la politique nationale de réforme
agricole en cours.

63
PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS
A la lumière des analyses effectuées sur les différents domaines
identifiés et compte tenu des avantages attendus du présent projet.
Le Consultant forme les propositions et recommandations
suivantes :
Laboratoires du SNRAS
- R e g r o u p e m e n t d e s p r i n c i p a u x laboratoires d’analyses et de
recherche en biologie des sols-eau-plantes ISRA et ORSTOM dans le
campus de Bel-Air ;
- Etude de faisabilité d’un projet de création à Bel Air, d’une Unité
Centrale de Maintenance des Laboratoires intéressés :
- Etude de rentabilité d’un Réseau de laboratoires de Recherche-
Développement en Technologie agro-alimentaire et en Analyse et Contr8le
des denrées alimentaires à partir des unités compétentes existantes
identifiées:
- le jumelage des laboratoires de pharmacologie-toxicologie Eismv et
de produits phytosanitaires de Senchim. qui seront appuyés par ceux de
I’Ita, Isra-labo d’Elevage.. .
Recherche-Développement-Vulgarisation en mileu réel
- Développer les initiatives en cours qui lient lsra,Ita.Pnva et Cncr en
matière de R-D et en vue :
- d’une meilleure efficience des partenaires sur le terrain et d’une
prise en charge progressive de la recherche par le secteur privé.
- s’inspirer de l’expérience de 1’Isra en matière de Conventions
particulières pour définir une politique hardie de marketing des services de
R-D-V.
Système d’Information Géographique su SNRA3
- Inciter les structures concernées par le SIG à élargir et consolider
les noyaux déjà existants en vue de la définition d’une stratégie de
recherche plus cohérente et plus efficiente face au marché potentiel
national & sous-régional.
Information scientifique et technique
- Faire étudier par CNDST. ENSUT. ORSTOM. SYFED..les modalités
de création d’un Réseau d’IST pouvant combiner les avantages de Rio,
Internet et Refer à moindre coût, au profit de la communauté scientifique
du futur SNRA3 ;
- En définir les régles de participation et de fonctionnement :
- Désigner un Coordonnateur dudit Réseau.

64
Formation
- Renforcer les liens de coopération existant entrre Universités et
Structures de recherche et développement agricole et agro-alimentaire :
- Etudier les modalités de création et de fonctionnement d’un
Programme de Spécialisation des chercheurs du SNRAS dans les domaines
requis :
- Instituer des Comités de sélection, de recrutement et d’évaluation
des chercheurs et personnel de gestion de la recherche pour le compte du
SNRA3.
Sociologie rurale et Economie agricole et agro-alimentaire
- Créer un groupe de concertation et de recherche motivé. des
chercheurs et experts en sociologie rurale et en économie agricole et agro-
alimentaire dans lee cadre du SNRA3.
- Appuyer les programmes conjoints interdisciplinaires du SXRA3
dans les domaines d’études macro et micro-économiques et sociologiques.

65
CONCLUSION GENERALE
La présente tentative de diagnostic du potentiel scientifique et
technique des structures s’occupant de recherche agricole et agro-
alimentaire n’est pas exhaustive.
Les omissions de structures clé mais néanmoins impliquées, ont été
involontaires et s’expliquent par des problèmes de disponibilité de certains
responsables.
11 ressort de cette étude les constats suivants :
- insuffisance et/ou obsolescence des movens physiques et financiers
et problèmes de fonctionnement de plusieurs laboratoires et unités de
recherche :
- manque de connaissance mutuelle et d’échanges entre certaines
structures :
- déficience d’exploitation des innovations d’IST disponibles, par les
structures :
- manque de valorisation de l’important gisement de connaissances.
résultats et technoloéies existant dans certaines structures ;
- existence réelle de compétences et d’avantages comparatifs dans
des structures nationales et extra-nationales pour :
L’expérience scientifique et technique et la qualité des ressources
humaines :
Le quadrillage des zones agro-écologiques du Sénégal en centres et
stations de recherches agricole.
L ’ a v è n e m e n t d e g r o u p e m e n t s e t d e r é s e a u x d e recherche-
développement caractérisés par le rapprochement des chercheurs entre eux
et t-is à vis de leurs clients.
La capitalisation d’acquis scientifiques et technologiques réalisée par
d’anciennes structures tels que KJCAD, L’ISEXA, 1’ORSTOM. etc.
Une organisation tel que le SNRA3 basée sur le principe des
interactions positives permettra de :
- éviter le double emploi dans des domaines de recherche similaire ;
- favoriser la synergie dans la recherche participative. au sein d’une
équipe interdisciplinaire de différentes structures :
- de mieux appréhender les demandes et besoins des clients de la
recherche. de mieux s’impliquer et de satisfaire les utilisateurs :
- faire une économie d’échelle :
- rendre la recherche-développement plus attractive vis-à-vis des
bailleurs :

66
- mieux s’ouvrir à la coopération régionale et internationale.
L e s c o n d i t i o n s d e r é u s s i t e d ’ u n e e l l e e n t r e p r i s e p a s s e r o n t
nécessairement par la détermination des parties prenantes à s’investir en
connaissance de cause dans les programmes retenus.
A dégager les ressources pérennes susceptibles de faire aboutir les
actions de recherche commune entreprises.
P u i s s e n t l ‘ a v è n e m e n t t a n t a t t e n d u d’Internet d o n t c e r t a i n e s
structures ont déjà eu un aperçu par RIO et %-FED-Refer etc.. la liaison
o r g a n i q u e r é c e n t e I s r a - C n c r - I t a - P n v a . e t d ’ a u t r e s o p p o r t u n i t é s d e
rapprochement. donner naissance à un Snra3 viable et durable.


‘l’AI3l,l;AU SYNOI”I’IC)Ul2 I>l43 PS’1 DI:S S’l’HUC’I’CJI~I;S OIC It A . 3
IS’l’lll~ll~~s
Structures
Infrastructures
ORSTOM
.3 mlllllllê 1111 &w1e
LIS&. ;111 C’IZ( II 1’1‘
SRA
Slil~lOn dc travail
SUN-Sparto
1J.T.I.S :
Fkf ui pnenl
Personnel scienlil‘ique
:nregistretnenl
sur
- Climal iiu sdhel
: I DR, A Il<, I A’I’C
disque CD-ROM ~NJI
- BltlJgel = 38,3
~trcht\\qe d’itiiüges.
millions t: CFA
( I9W)
‘Zqutpemenl Iwrd
x)ur Cdes de base
1 ;tborak~ire
Je microbiologie el
tntcrobiologic
k,~~logtes microbicnnc
t’cssouI‘ccs hlltni.lttlCS
I DR, X Ch dont
2 IICAD
I 1 éludinnls
fSRA/h/ll R(‘f:N
I Jnité IogCe au L~X)-
uIIc~ill;Lires
ISI<A/l)I<f’I~
Mic*tobiolc)gic
t K‘AlM3’v’
(dWI‘OM-Bel-Air
ISRA-MIRCEN -
lh I:\\I’ I3liVAli
I;ltwtuloire associé
ON(;-ENlIA-ACAS
ISRA-DfWF
(engais va-l)
- MIRCEN -
Personnel :
1 Ch, 1 é~udirint
Ouverture thémaliquc
lJRCl-Quipement
dl(~;tf;tire, 3 Ch
limitée, problènic
ncul cl lnchlel’nc
associds (DRPF,
:txwdinalion
ISKA-OIWI’OM -
~‘IKAD-f~~w3)
Unité de recherches
culture in vilro URCI
Bio1echnologie


69


- I A
II

Structures
Domaine de
Avantages
Contraintes
Equipement et
compétences R.A
comparatifs
infrastructures
et AA
Ressources
humaines
CORAF
- Pron~ouvoit~ I:I
Rcssoutws
- Manque dc
Ficcord gouvcrncmcnl
Renforcement des
ctx+-alton,
Iï tianciéres :
diversilïcalion et de
jénégal ctklltitl
inl‘txslruclurcs des
I’Êchange
- Ci.uaclèrc régional
stabilisation cies
PTde de rcchctxhc 2i
SNRA 3 par le biais
d’informations,
des unills
ressources Lïnatictcrcs
..,‘IsI.;L (CERAAS-
des poinls d’appui
Conlcrcncc
I’acquisilion de
ol)Cralionnnelles de
propres de lu COR A F
ktmbcy cl
;ius activités
connaiss~mccs
tw herdic dc la
- Manque JC
!xtr(icipalion ISRA
s&nlifiques
des
scieniiîïqucs cnlrc
~‘ORA I: ( Réscaus
spkcial islcs c’n
.lans des l-ESGAIS clc la
(progrümmcs,
SNRA et CIRA.
base centre - Pâles de
sciences stwirtles cl
COKAF
réseaux, pôles)
Rcsponsablcs
- Ix\\d0ppcr llcs
rcchcrche).
économiques
- Acxxm! a\\.cc 22
escmplcs le CERAAS
rkwx asstwialiis c’t
- PossibilitCs d’appui
- Caractère lrès
p;irknitircs donl des
de la Recherche
unilés de rccherchcs
des 8qllipcn~cnLs e1
informelle et II~%
SNRA ou insliluls
agricoles et agro-
Jcs t‘onclionncmenl
prügmüliyue du
nationau\\ ISNAR,
Agronomique
industrielles (bases
du système de
Ionctionncmenl des
Cl-A SPAAR 7 117-A ,
centre, I;Lbori~loires
recherche de la
rkseaui; gène la
Unio;i’~lurcipéenne,
Africains
spécialisés, C~C...)
CORA F.
compmuniü1iot~ cnltr
ELC..
à vocation régionale
- Cüpaci té de
la CORAF cl les
- Fiivoriser le
renforcer les systèmes S N R A
Jéveloppctncnl JC la
nalionuux de
recherche, la
recherches sgt-icole
fixmalion, I’IS’T Ic
(SNKA) esislanls
cwtlri~lc cl
- Appr&dion
I’icvalualion) des
pcrli )rm;utcc du PS’1
projets rdgionam clc
des SNRA3
la CORAF.
- Possibilité de
- Apprécier
<( wmeltre des projets
performance du PS’I
de rechcrchc cellule
Jes SNRA 3
des donnaleurs

73

1
c
.
. .
i
.
74

TABLEAU SYNOPTlf)U~S DES PST DES STKUCTUKI?G 1111: It A3 1STUDlt-,ES
St rurt ures
Avirntüges
Il’outruiutes
('Ollill)O~iit iOllS
Ec~tJipelwlJt et
comparatifs
ou
khtente-
infrastructures
Besoins
Conventions
Cktibilité et
- cupxi~é de
%~u\\~~wicnwnl
cxdiancc dlïch&5
coIlcC\\‘( )ir, }>lill~ll icr,
Sl5llC~ill : Minisl~rcs
par I’Etal sénkgatais,
suivre, évilt ucr des
JC I’Agriculkux, la
tes bailleurs de tonds
pr~~jels de
pCchc,
cl d’üulrcs parknaires
clé\\~cloppcmenl
I’Cli\\.irc)lllitlllelll, la
Les sièges des
Ii l’endroit du CNCR
réponcl~inl i.kus
I‘amillc, la t~cmme cl
‘édérations (UNCAS-
- Forte représenlalivité
besoins des membres
I’enÏanl, etc.,
?ONGS, PECHE,
du CNCR par ses huit du CNCR
- kiilleurs de l‘onds
t!orticulture, etc.)
(%) led&ütions
- Capxiré dc
inler~ii~lion;ius,
mcmhres,
nCgoci~~lion
(13illlqklC mondiale,
- Les infraslruclurcs
- Savoir l’aire
d’encatrenicnl t.1 de
I-l 3))
31 équipcmenls des
conlïrmc! Jc ta
geslion cies
- Organisnics
/xojcLs concernanl le
WNGS et I’UNCAS
Jémem brcmcnk du
inwndionaus F;AC>,
CNC’R dans tes
- I%uIcnariül
<‘INCK
I’NlJt),
kgions du pays elc...
Irl~onlollrnablc du
- Esp&icncc cl
- I:AO, I’NUD
SNRA 3 pour la
compéknce en
ON(; ((‘ONGAD,
c( )nccpLion des
commirnicalio11 c-l
I :NI)A, C~C’.)
- valorisation de
programmes de R-D
Iormation (skninaircs
- Inslilution de
Iïlièrcs du poisson
et t’uiilisütion des
ület iers et st~gcs
fiecherchc-
I’umé, sdchd cl du
I‘l%ullüls el
praliqucs des
DC;s~l~~ppcnicnl
NiCM, pour
kxhnotogies attendus
producteurs ct des
ISfIA,I’t’A,
I’eqx~rtalion ;
- ParIenurial désigné
responsables dc
- Sjlruclure de
pour Ic
t%dérdons mcm brcs
vulgarisation : PNVA
- Dynumisation dc
ddveloppemcnl rural
du CNCR
I’ASPRODEB et de la cl la gcslion des
- Agence d’csdcukw
cellule Recherchc-
ressources naturelles
des projets
Développement
et la protection de
ASPRODEB
ISRA/ITA/CNCR
l’environnement

76

77

Structures
Dauiaine de
Avantages
Coutraintes
(‘Ollirl>(~ri~ti(~lIs
Equipement et
colll[amt~s
K.A
ÇOlli~~~riltifS
0 u
Icrltellle-
infrastructures
et AA
Besoins
Coirveutious
PNVA
- Aclivi tés
- Quuclrillage du
- Insul‘lisancc dc
- Scr\\xw n;rlionaus
- i nl’rastruclures
rrüdilionnelles de
terriloire nationid en
personnel lechnlquc
c’t régionaux de
\\~ulgiu-isalion par les
contribulion ii
de qualik cl
I’Agriculcure cl dc
Lc programme est
agenls dc de
l’cncadrcmenl des
d’espérlcncc
p”ul- l a
I’I:Ic\\‘agc
basé dans les
Programme
\\wlgarisation il la
populalions rural dans vulgarisdion
enceinles des services
t3ase AVB) du PNVA lc cüdre des CERP
- Duwlion nülionale
rCgionuus el
- Dtxxmcnlat~on et
des ccntrcs
dépürtementaus de
- EncaJremen(
- Exislence d’un
ISR adéquates r>our la d’expansion rude
l’agriculture de
Nalionale
groupements
support budgétaire de R-E-D-V
polyvalents (CERP)
I’l’élevage et du
d’éleveurs et
17 millions de $ US
P N V A
d’agriculteurs
(ligne dc cr&lil
- Fiches kchniclucs dc - lSKA-(‘RZ-DAt IRA
de Vulguisation
Banque Mondiale -
vulgarisation simples,
A cet cl‘lcl, les Itxx~s
- Statistiques
Gouvernement du
ackdisées, bkes
- PNVA-Thiès,
scml en cours de
agricoles suivi
Sénégü) niais pou
sur Ics résullats cl
L,ouga, Kaolack
réhabilitation sur
Agricoles
campagne agricole
quelle durée ?
Lechnologies issus dc
lïnancemen L f DA
la recheluhe ;
- Conseils ruraux des
- Recherctic-
- Appui aux moyens
c~omnlitnaiilés rurales
- 13i.mque mondiale
Vulgarisalion-
de lonc~ionnemen~ des - SIG opéranl ~X~~II
par I’AGETIP
F~ormalion chez les
Cquipes de CERP (par t’obtention de
( wgünisnics lxlywns
leurs agcnls PNVA)
stülisliqucs i~gric*~dcs
- FAluipemcnl :
cl aux services dc
Iïablcs
vétiiculcs loul tcrwin,
- Formalion LI visites
\\~ulgarisalic)ns
molos el petil
rdpionaus
- Motivakw tks
outillage de
- TnmsIkrt çL adoption
vulgwis~Wurs
mai nlcnünce
des technologies ti
hkiblc coût CI il faible
risque piir les
producteurs

79

8 0
ANNEXES
ANNEXE - 1: TERMES DE REFERENCE
liNNE= - II: CALENDRIER DE TRAVAIL
ANNEXE - III : REPERTOIRE DES INSTITUTIONS S’OCCUPANT DE
RECHERCHES, FORMATION ET VULGARISATION
AGRICOLES ET AGRO-ALIMENTAIRES
A.biNE= - I’v : METHODOLOGIE
ANNEXE - V : LISTE DES DOCUMENTS CONSULTES

81
ANNEXE1
TERMES DE REFERENCE
Lors de leurs rencontres des 13 et 14 septembre 1995 à Saly, l’ISRA et
ses partenaires ont convenu de la mise sur pied d’un comité chargé de
réfléchir sur les modalités de créer un véritable Système National de
Recherche Agricole et Agro-alimentaire.
Le Directeur Général. chargé de piloter ce comité. a jugé opportun de
se faire assister par un consultant en la personne du Dr. Papa Ibrahima
THIONGANE pour préparer un document qui servira de base de travail. Ce
consultant partira du premier document qu’il a eu à élaborer sur demande
de 1’ISRA. et relatif aux forces. faiblesses et opportunités de l’Institut dans
le cadre de son environnement.
Pour ce nouveau travail, Dr THIONGANE aura à étudier de façon
approfondie le potentiel scientifique et technique des structures de
Recherches (Instituts. Universités, Ecoles Nationales) et des unités de
r e c h e r c h e d e c e r t a i n e s d i r e c t i o n s , d e s ONG e t d e s p r o j e t s d e
développement.
Il aura à :
- dégager et évaluer toutes les compétences et les potentialités de
chacune d’entre elles (une fiche sera élaborée pour chaque structure) :
- mettre l’accent sur les ressources humaines. financières, les
moyens matériels et les infrastructures qu’elles possèdent ;
- analyser en terme d’avantages comparatifs :
* les domaines où chaque structure ou équipe est la plus
compétente et/ou est la seule à s’y investir et de façon
très satisfaisante :
- faire ressortir les types de collaboration qui existent éventuellement
entre ces structures (protocole d’accord. convention) ;
- proposer un schéma sur l’organisation d’un Système National de
Recherches Agricoles et Agro-alimentaire sur la base des informations
obtenues et des analyses effectuées.

82
ANNEXEII
CALENDRIER DE TRAVAIL
Date
Structures visitées
Contacts
Objet:SNRA3
Téléphone
PST.Ressources
Horaire RDV:
D Gle 1 S R A
MJ.FAYE DG
Briefing
04/10/95
II
11
MM. MBAYE
TDR
06/10/95
M.ND DIENG
Info.ressources
Mar10/10/95
ORSTOM : Direction,
Représentant
Horaire RDV:
au Sénégal
Labo ORSTOM/ITX
Té1 32 24 83
Rés. CREDO &RIC
Hcr11/10/95
ENSUT
M.Amadou L. DIA
Labo - Informa.
Té1.25 50 73
Horaire RDV:
FAC.des Lettres
M.Mamadou SX,L
Déptmt Géogra.
Labo SIG.
ISE
M Tidiane BA
PST, Ressources
Tel.24 23 C;.
Horaire RDV:
Jeu 12/10/95 CmA (UCAD)
Directeur
PST, Ressources
Horaire RDV:
FAC, Sciences
Déptmts:BV 6, BA
PST, Resources
Té1.25 50 73
Horaire RDV:
Ven 13/10/95
EISMV
Directeur 255692
PST Biotechno.
Horaire RDV:
LU~ 16/10/95
CNDST
M. Fade1 Diagne
PST Ressources
Tél.215163
Horaire RDV:
Mar 17/10/95
I T A
Directeur ou
PST, Techno.
Ababacar NCCYE DT
agro-aliment.
Té1.32 30 7,
Horaire RDV:
Mer 18/10/95
C N C R
M.M.CISSOXEC
Pdt CNCR
PST, Besoins R-z
Tél.21 22 67
Res.-horaire
Jeu 19/10/95
CONGAD
Directeur ou M.
Besoins R-D,
Ousmane Rébé 244116
Res.-horaire
Lun 23/10/95
SENCRIM
Mme Virginie CHAMBAZ
PST, Ressources
Té1.34 00 41
Horaire RDV:
P N V A
Directeur M.M.SONXO
R-D, Ressources
Té1 27 41 31
Horaire RDV:
Xar 24/10/95
I S R A
CRODT, CDH, LNERV.
PST SIG, Labo.
Mer 25/10/95 CSE, SYFED, CORAF
03/11/95
Traitement,
analyse de l'information et Rédaction
10/11/95
Remise du rapport

REPERTOIRE DES INSTITUTIONS S’OCCUPANT DE RECHERCHES,
FORMATION ET VULGARISATION AGRICOLES
ET AGRO-ALIMENTAIRES
A- Institutions nationales
1- Ministère de l’Agriculture
I S R A
M. Jacques FAYE
Té1 : 3? -- ‘4 ‘0 -
P N V A
M Mamadou SONKO,
Té1 : 37 4131
S A E D
Té1 : 61 1533
S O D A G R I
Tél : 210436
S O D E F I T E X
Tél: 324780
S O N A G R A I N E
M COLY Bouna
Tél: 334777
2. Ministère de I’Education nationale et de I’hseignement Supérieur
Faculté des Sciences
M Tidiane BA
Té1 : 355073
Faculté des Lettres
Doyen Mamadou SALL
Centre de Recherche en Economie appliquée
ENSUT
M. Amadou Lamine DIA
Tél: 250879
ENSA
M. Moussa FALL
Té1 : 51 1357
E N E A
M. Koumack NDOUR
Té1 : 2479 38
I S E
M. Tidiane BA
Tél: 342302
IFAN
M. Abdoulaye Bara DIOP
Té1 : 350090
USL
M Ahmadou Lamine NDIAY E
Té1 : 613170
3 - Ministère de l’Environnement & Protection de la Nature
Direction des Eaus,Forêts,Chasse et Protection des Sols
(Bureau d’ Etudes et de Valorisation des résultats de la Recherche).
CONSERE
M Oussouby TOURE
Té1 : 24 65 20
4. Ministère de la Santé publique
S A N A S Senice de 1’Alimentation et de la Nutrition africaines
Tel :
5 - Ministère de la Recherche Scientifique et la Technologie
I T A
Mouhamadou DIOP ou M.Ababacar NDOY E,
Té1 : 330070
C N D S T
Centre National de Documentation scientifique
M Fade1 DIAGNE
Té1 : 215163
C N R S T
Centre National de Recherche Scientifique et Technique
M.DIALLO IAM Mamadou
Tél: 229085

84
B - Institutions et Structures extra -nationales
0 R S T 0 M, M. Philippe MATHIEU
Té1 : 33 34 8L1
C 1 R A D, Sénégal,
Té1 .“4484
. - -
C O R A F ,
Tél : 23 55 69
SY FED-UREFDr. J.P. DENIS
Tel : 355958
E 1 S M V, Mr. Adébayo FABIOLA
Tel : 356692
C O D E S R I A ,
Tél:259822
IDEPICEA,
Tel
C R A T, Centre Régional de Technologie
Tél : 23 77 12
0 R A N A, Office de Recherche sur I’AIimentation et la Nutrition africaines,
Té1 : 22 58 92
CRDI,MOlaSMITH
Tel : 24 09 70
A D R A 0, St Louis
C - Structures non Gouvernementales
C O N G A D ,
Conseil des ONG d’Appui au
développement M. Ousmane KEBE
TéI:314730
F O N G S ,
M. Mamadou CISSOKHO, Thiès
Té1 : 51 13 37
C N C R ,
M. Mamadou CISSOKHO, Dakar
Te?
WORLD VISION International Sénégal
Tél:216934
RODALE
International, M Makhtar DIOP Thiès
Té1 : 51 10 28
CARITAS,
Té1 : 340020
CORD.
Coordination des organisations rurales professionnelles -
M Bara GOUDIABY - Bignona
Té1 : 94 10 21
E N D A
M. Jacques Bougnicourt,
Tel : 3137 5~
COhlARAF
Recherche et Formation sur le système marin côtier
en Afrique sk BREDA
Tel:235082
--
2-
Sociétés et Grands Projets de Développement hydro-agricole
S E N C H I M
Mme Virginie CHAMBAZ
Té1 : 340041
SOCA
M. Mabousso THIAM,
Té1 : 36 02 36
C S E
M. Marat- MANG,
Té1 : 258066
VALLEES FOSSILES M.Abdoulaye SENE,
Té1 : 331118
C A N A L duCAYOR CLMakhaKEITA,
Té1 : 3-l 03 33

85
ANNEXEN
METHODOLOGIE
Il s’agit, conformément aux termes de référence, de procéder au
diagnostic du potentiel scientifique et technique de ces structures en vu
d’en dégager les éléments et conditions de création d’un SNRA3.
Ressources humaines, financières, physiques de recherche des
structures nationales et extra-nationales de recherches agricoles et agro-
alimentaires.
A - Identification et classement des Structures de RA-3 pressenties
B - Recherche des faits et informations utiles
b. 1. Documentation
- rapports : d’évaluation, d’activités annuelles
- publications scientifiques, revues professionnelles,
- résultats d’enquêtes,
- consultation de banques de données, théses, mémoires...
b.2.- visites des structures et entretiens avec les responsables
b.3 - classement et traitement de l’information collectée
- Fiches,tableaux synoptiques etc.
- Repérage des informations essentielles
C - Diagnostic des capacités et potentiels scientifiques
des StNCtUWJS ViSitkS
- analyse des paramètres définis ci-dessus
- détermination des problématiques existantes
- principales causes et conséquences
- avantages comparatifs et comp&ences scientifiques et
techniques des différentes structures étudiées
- exploitation des résultats du diagnostic effectué.
D - Domaines d’inter-actions de référence et critères d’appréciation
des offres et demandes identifiées
d. 1 - Domaines d’inter-actions nositives considérés
- Laboratoires et unités de recherche d’intérêt commun :
’ Analyses et recherches
’ biotechnologie
’ information scientifique et technique (ET)
* système d’information géographique (SIG)
’ informatique scientifique
o sociologie et économie agricoles
* recherche-développement

86
O formation
O réseaux de recherche
O collaboration et partenariat
d.2.- critères d’aooréciation des structures
- offres : atouts scientiques et techniques
- demandes : contraintes A lever, besoins
d.3.- propositions d’un modèle de svstème de recherches agricoles
et agro-alimentaires
E - Conditions de succès pour la participation des structures de
recherche
au SNlU3
- adhésion de la hiérarchie et du personnel à l’idée et à la
réalisation d’un tel système ;
- mise en oeuvre d’une organisation et d’un mode de gestion
appropriés ;
- suivi et évaluation du fonctionnement du SNRA3.
c - Propositions. Recommandations et Conclusion générale

87
ANNEXEV
LISTE DES DOCUMENTS CONSULTES
1 - J. FAYE ISRA-SPA 95-96
Stratégie et Plan d’Actions 1995 1996
Contruire un Système National de recherche au service d’ un
Développement agricole et agro-alimentaire compétitif et durable, une
initiative de I’ISRA
Séminaire des Responsables, Saly. 11 au 15 Septembre 1995
2 - J. FAYE, ISRA-SPA 95-96
Stratégie et Plan d’Actions 1995-1996 Isra.
Pour un Véritable Système National de Recherche Agricole
Séminaire des Responsable, Saly, 11 au 15 Septembre 1995
3 - Stratégie et Plan d’Actions 1995-1996 ISRA
Modèle d’un Système National de recherche Agricole
Séminaire Isra, Saly 1 l- 15 Septembre 1995
4 - J. FAYE-SPA-95-96
Bâtir une organisaiton décentalisée et ouverte aux partenaires
etclients, Note d’orientation,
Séminaire des Responsables, Institut Sénégalais de Recherche
Sénégalais (Isra).
Saly 11 au 15 Septembre 1995.
5 - ISRA
Rapport des journées de concertation entre I’ISRA et ses partenaires
Journées d’études Isra 13- 14 Septembre 1995.
6 - ISRA-USAID NRBAR, CID - P.I.THIONGANE, Consultant
Rapport de Mission
L’SRA et son Environnement Forces, Faiblesses, Opportunités,
Menaces Mai 1995.
7 - ORSTOM Institut Français de Recherche Scientifique pour
le Développement Coopération
Rapport d’Activité 1994.