Ministère de I’Agriculture Institut...
Ministère de I’Agriculture
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
Rapport d’activités
1997
CENTRENATIONAL
DELARECHERLHEAGR~NOMIQUE
DEBAMBEY

Adresse
Téléphone
Mars1998

Avant propos
Au cours de l’année 1997, les activités
Sur les plans administratif, financier et de la gestion des stationsy
de recherches du Centre National de la
Recherche Agronomique (CNRA) de
les efforts déployés par les services d’appui concernés ont permis :
Bambey ont été exécutées dans un con-
texte scientifique, administratif, fkancier
* de répondre, dans les délais, aux principales échéances de l’Institut ;
et social plutôt fiworable.
?
d’améliorer l’exckrtion et le suivi du budget alloué à la recherche ;
?
de préparer efficacement l’implantation des essais en station ;
Sur le plan scientifique,
?
d’assurer la gestion rationnelle des moyens roulants et matkiels du centre.
?? toutes les activites programmees, à
Sur le plan social,
deux (2) exceptions près liées à la se-
cheresse, ont été exécutées ;
l’entretien d’un dialogue permanent et l’implication des structures organisees
?? les ressources du centre ont été ac-
du centre dans les commissions, comme dans les initiatives internes, ont con-
crues par la recherche et l’obtention
duit à des réalisations ayant un efl%t positif indirect sur la bonne exécution
de nouveaux ,projets ou conventions ;
des activités scientifiques (aire de jeux, centrale d’achats, gestion participa-
?
une série de ~Formations ont été obte-
tive du dispensaire, . . .).
nues ou assurées pour les chercheurs,
les techniciens et le personnel d’appui
à la recherche ;
La prkntation du rapport d’activites 97 du CNRA a connue une innovation
?? le processus de progmmmaGon in-
par rapport à celle de 1996. Ce choix est guidé par le soucis de nkpondre à
terne a été amélioré grâce a la revue
une prckntation rigoureuse des résultats scientifiques, tout en étant accessi-
critique des ,protocoles et dispositifs
ble aux partenaires et clients de 1’ISR.A.
expérimentaux par l’ensemble des
chercheurs élargi aux biomktriciens
Pour en fàciliter la lecture et l’accès, nous nous sommes efforce de présenter
du CERAAS, de I’BNSA et de la di-
les résultats par grande culture (arachide, mil, sorgho, niébé) en temrinant par
rection scientifique de 1’ISRA ;
les recherches liées à la gestion des ressources naturelles.
?? le renforcement de la collaboration
avec les Partenaires de 1’ISRA
Je ne saurais terminer sans remercier les chercheurs pour leur promptitude
(ON& IRA, DPV, CERP, UCAD,
dans la remise des rapports de synthése, ainsi que l’ensemble du personnel
ENSA, ENCR) a permis de conduire
technique et d’appui du CNRA pour leur importante contribution à
les activités :sur le transfert de tech-
l’exkrtion des activites de recherche. Je remercie enfin Monsieur Nicolas
nologies en milieu rural et de contri-
DUPUY pour sa contribution appréciée à la fmalisation du présent mpport.
buer à la formation de cinq étudiants ;
0 le rapprochement avec les autorites
administratives et les élus locaux de
Le Chef du Centre National
la zone d’action du CNRA a permis
de la Recherche Agronomique de Bambey
de les impliquer dans la planification
des activites et de leur fournir le rap-
f----Y , , Dr. Dogo SECK
port annuel 96 du CNRA.
.,.em...m-.--
-.----
---

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-
--1
..-.--w---..
-*-

SOMMAIRE
Liste des tableaux et figures
-6-
Le contexte agro-climatique et phytosanitaires
des essais en station et en milieu paysan
-7-
Les résultats scientifiques
-8-
Publications, rapports et communications
- 65 -
Collaborations et partenariat
- 67 -

Liste des tableaux et figures
--
Liste des tableaux
Listes de figures
TpMepo 1. Essai rbizcrtron. Coeffitient de cmrélations significatifs entre les 21
\\ Fieure 1. Rcmrésentation de la variabilité selon les deux axes de l’ACJ’ sur pOT4,
variables mesur&
C&A, MSA-et MSR
Figure 2. Evolution de la conductance stomatique foliaire mesurée à ï 3 h en fonction
Tabhu 2. Fssai en pots. Moyennes des résultats obtenus sur la conductanœ stomati-
qne (Gs) d la trampiration
(Tr)
deladose&potassium(A),deladasedepd;lsnumet~~~hy~~e~)~~
@me hydrique (C)
‘hbbu 3. Esai en pc&. Moyennes des résultats sw la photosynthèse (pn), les masses
F&UT 3. Evolution de la trawpimtion
fohaire mesw&à 13 henfonctiondeladosc
,sèdm (M!L4 et MSR) et l’effioience de l’utibsation de l’eau (EEE)
de @assium (A), de la dose de ptztaasium et du régime hydrique (B) et du régime
hydnque Cc)
Figure 4. Eroduction de gousses &hes en grammes par pot (2 plantes) en fon&n de
la dose de potassium (A), de la dose de potarsium et du r@ime hydrique (B) et du
régime hydrique (C)
Figure 5. E&t des traitements iuse&eides sur l’évolution de l’iiestation par C.
serratus dz le paysan 1
Tableau 6. Fac&6 et Energie germimtive de samrenw d’arachide -éessQus
I Figure 6. Sévhité de l’attaque de Heliocheilus en milieu paysan à Bambey &rèrç
aname durant 36 mois
T&eau 7. Evolution de la fawlte germmative (%) au cours du stockage des semen-
I Fiiure 7. Longueur linéaire des galeries en fonction de la vari&
cea darachide après traitement
Tableau 8. NOI&R de jours pour la maturité $ysiologique
Figure 8. Rendements en graines des vari& sur chaque site
Tal&a~ 9. Rendenwnt des entrées
Figure 9. Rendermnts en graines au niveau des sites
Tableau 10. E?qècm parasites recensées durant les pros@ions
Figure 10. Rendements en graines au niveau de la technologie
Tableau 11. Pritipales dicotylédones rencontrées dans les champs de carlune et dans
F@re 11. Effet dn traitenlent hwci.ioide sur la plation des tbrips
les fridXX au niveau du bassin amcbidier et espèces parasitees par S. gesnrioüies
(WiJld) vaike
Tableau 12. Influence de la fumure sur la ~c&ttion de S. hermonthica et sur la
irf@rre 12 Et& de la protection sur le rendement poteatiel (Kg/ha)
pmdu&cm du mil salna (Padag 1993)
TaMeau 13. lntluenœ de la fumure sur la population de S. Hernwnfhicu
et mr la
Figure 13. Rentabilité potentielle de la protection drimique selon la variété
production dll mil sama tJ%éfall, 1993)
TaMesu 14. Lutte int6grée contre S. hsrmc~n#ùca sur mil (Eadaff 1995). Effet des
F@UIT 14 Impad de la *ode de traitement SUT la population des thnps
diflërenh combinaisons de fertilisation et du désherbage supplémentaire
Tat&a~ 15. Lutte intégr& contre S. hennonthica
(Ténéfc9111995)
F~~UR 15. E&t de différents traitements 52~ la pc@ation des thrips dans deux
loîalités
Tabkau16. Nombredefleursparpied(~pba.sedefloraison)
Figure 16. Effet des diff&ents traitements sw le rendement potentiel dam deux
localités
Tableau 17. Rendement en graines &$a)
Figure 17. Comportement des diR&entes variétés vis à vis des thrips
Tabkm 18. Incideoce et s&%ti des princi@m maladies du niébé (Rhyoctonia,
Figure 18. Lutte contre S. geJne&üies - Striga érwrgés - Ngalbane 1997
Colletotricum,
Vicses) an Sénégal en fonction des variétés et des locaht&
Tableau 19. Rendements en matière sèche &&a)
Figure 19. Emergence de Str&u en fonction de la vanété en milieu pay.san (Ngalbane
1 9 9 7 )
Tableau 20. VaIeurs du LER pour la Rroduction de matière sèche
Figure 20. Emergence de SP& en fonrtion de la variété en milieu paysan (Ngalbane
1 9 9 7 )
Figure 21. Emergences de Stigu en fonction de la variété. Essai en pets -CNRA
1 9 9 7
Tableau 22 Incidenœ et sévérité des maladies sur le nimbé à Nicro du Rip
Figure22EmergencesdeStngaenfonctiondelav:esMien-ei;-C~
1 9 9 7
Tablwu 23. lncàdenœ et s&&ité du mildiou (Sclerospora graminico~ ) SUT le mil
Figure 23. Infesiation adive libre de C. macutis afxès quatre (4) mois de stockage
Nicso du Rip
en fonction des tcaitemmts
Tableau 24. Rendements de tnatiere sèche à Nioro du Rip
1
Flgwe 24. Evolution de la s&&ité des dégâts cau.& par C. ma.culah.rs SUT les graines
de quatre (4) variétés de niébé
TabIeau 25. Land use E?quivalent Ratio (IER) à Nioro du Rip
Figure 25. Sévérité des dégâts cma& par C. mucUiuhis sur les graines de quatre (4)
vali~deniébé L7xmmk5 à différents lraitemnts
Tableau 26. Rendement en graines du ni&6 &@a)
Figure 26. Rendement parcellaire on fonction des variétés et des sites
Tableau 27. Impact de la @ode de traitement sur le rendenznt potentiel (Kg/ha)
Figure 27. Réponse en matiÈre sèche totale d’une culture d’arachide ,en 1997 aux
I
différents apports de matière organique cc Essai courbe de réponse à la matière organi-
Tableau 28. Fàculté gwminative (%J des graines de niébé apès 6 mois de stockage
~~.R~~n~~~~ennülieupaysao~i’esrai~~VariabititEdcsetfets
desagpatsdema>>.casdusinésaloum
Tableau 29. Toxioité de la poudre des graines de 2 variétés de Puchyrh&us
erosus
Fîgure 29. liTsai banque îànrrag~ Bambey 1993 : taux de survie P;U espèce
.SIX les adultes de Càllosvbmchus
maculaacs
(écartement et hauteur de coupe confondus). Novembre 1997
Tableau 30. Toxicité de la poudre des graines de 2 variétés de Pachyrh&us erosus
JXîî 30. J?asai banque fourragère Bambey 1993 : biomasse foliaire s&he @ha) par
sur les adnJtes de Cmyeabn se17nfus
espèce (écntemt et hauteur de coupe confondus)). Novembre 1997
Tableau 31. Toxicité de 4 huiles sur les adultes de C&Uosobnrchus ma~ulatus
~31.~banquefwnagèreBambey1993:~desuniepuespèoeetpar
hauteur de coupe. Novembre 1997
Tableau 32. Toxioité de 4 huiles sur les adultes de Gzrysdon serra&
Figure 32.. Essai banque fourragère YM Guèye 1996 : taux de survie par esp&e et
par écartement. Novembre 1997
TaMeau 33. Effet fumigant de B. serze&s&s SUI la mortalité des adultes de C.
Figure 33. Ersai ha& vives Yéri Gnèye 1996 : taux de survie par e+&e assoc&.
muculuil4s et c. sm7utus
Novembre 1997
Tablem134Renc!emmtsdemati&es&e&#a)
dumil
Tableau 35. Renciem~& de mati&e sèche @@ba) de l’aradride
Rapport d’activitéa - CNRA - 1997
----.---

(50 mm), a permis de bons rendements en gousses. Au niveau des trois autres
sites, les essais ne sont pas arrives à maturite du fait d’une date de semis
Le contexte agro-climatique
tardive et d’un arrêt des pluies tout aussi précoce que d’habitude (dkbut octo-
et phytosauitaire des essais en
bre). Les rendements en gousses des paysans ont &k extrêmement faibles
station et en milieu paysan
dans la majeure partie de ce secteur.
Sur le plan phytosanitaire, le fait marquant a été la pullulation localisée de
chenilles défoliatrices et de sauteriaux (Oedaleus senegalensis) pendant la
L ‘hivernage 1‘997 a été caract&isé longue pause pluviom&ique observ& en début de campagne. Ces infesta-
par une ftible et mauvaise réparti-
tions ont été l’origine de I’échec de certains semis.
tion des pluies sur l’ensemble de la zone
d?ntervention (du CNRA (régions admi-
Malgré ce contexte peu favorable, un grand nombre d’activités de recherche
nistrativa de Diourbel et de Thi?s). Jl
a pu être mene. Ces activités ont porte en particulier sur l’am&ioration va-
figure parmi les années les plus sèches de
riétale et la culture de l’arachide, sur les cultures vivri&es (mil, nikbe, sor-
celte danikre décennie. Cependant, la
gho) en rotation avec l’arachide. En outre, l’agronomie, l’entomologie, la
station de Bambey (région de Diourbel) a
malherbologie, la physiologie, la phytotechnie, la protection des denrées
reçu près de 400 mm de pluie ce qui
stockées, la gestion des ressources naturelles (agroforesterie, fertilisation
correspond à une bonne pluviosité en
organique, fertilisation organominérale) ont été des disciplines importantes
comparaison avec les localités voisines.
dans le deroulement des activités en 1997.
Ce bon total pluviom&rique est princi-
palement attribuable à une pluie de semis
abondante et precoce (80 mm le 9 juillet
1997) qui laissait présager des rende-
ments elevés. Malheureusement, une
longue pause pluviom&rique a été enre-
gistrée en d&ut de cycle durant la pé-
riode de la mi-juillet à la mi-août. Elle a
considkrablement perturbé le calendrier
des semis dans toute la région La station
de Bambey n’a pas &k f$ugn& par ce
ralentissement des pluies qui a occasion-
né un retard de maturation et un allon-
gement du cycle de l’arachide de 5 jours
environ. Les cumuls, Juin à octobre, ont
varié entre 397 mm dans le dkpartement
de Bambey et 468 mm dans celui de
Kafhine. Globalement, les pauses plu-
viomt5@iques ont enE& :
?? un retard dc croissance très marquk
sur les txlltures ;
e une perturbation de la tloraison (des
légumineuses en particulier) et du pro-
cessus de remplissage des épis de mil et
des panicules de sorgho.
Concernant l’arachide, les points d’essais
au nord de Bambey ont &e particulïère-
ment touches par le. retard de la premibe
pluie utile et par la &cheresse. La majo-
rité des semis ;a 636 n2alW.s a la mi-août
et les cumuls pluvionktriques varie au-
tour de 250 mm IJn seul point d’essai,
celui qui a b&&fici~ de pluies prtkxzs
Rapqmtd’adivitik
-CNRA-1997

Les résultats scientifiques’
Dans cette partie,
les principaux travaux scientifiques,
menés au CNRA en 1997, sont décrits.
Pour en faciliter la lecture par les clients et les partenaires de PISRA,
nous avons présenté les résultats
par grande culture (Arachide, Mil, Niébé, Sorgho)
en terminant par les recherches
sur la Gestion des Ressources lkturelles.
’ Contient :
Recherchessur l’arachide(améliorationvariét~le,physiologie,phytotechnie,technologiesaflatoxineet
post-récolte
et agronomie) ,,........................................................................................................................
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9.
Recherches sur le mil (physiologie,entomologie,malherbologieet agronomie) . . . . . . . ~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..“....... . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Recherches sur le niébé (physiologie, agronomie, entomologie, malherbologie, stockage et protection des récoltes
et socio-économie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . ..*................*.....................................................
32
Recherches sur le sorgho (malherbologie) )........................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*...................
. . . . . . . . . . . . . . . ..“.......<.........52
Recherchesen gestiondesressourcesnaturelles(fertilisationorganique,fertilisationminéraleet
agroforesterie).................... 53
Rapport d’activités - CNRA - 1997
8
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~--.--
-II_--‘-”
,._“_..

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-W.-I-,

&dj& (‘@notype et régime hydrique) et à 4 répétitions. Les unïtés eXp&i-
mentales ont été constitwks par 64 rhizotrons disposés en 4 blocs randomi-
Arachide
s&. L’exp&i-mentation a élé conduite pendant 7 semaines, en contre-saison
chaude et en conditions contrôl&s d’alimentation hydrique : une suspension
d’arrosage a ét.6 r&lis&, pour la partie “stress&?, à partir de la 3’% semaine
et jusqu’à la fin de l’expkimentation.
1. Amélioration génétique de
l’adaptation à la sécheresse
JX deuxième essai ne concernait que 4 génotypes, Heur 11,57-422,55-435
de l’arachide
et 73-30, choisis en fonction des r&.&ats de la premibe expkimentation Le
dispositif était identique mais le semis a &6 réalisé dans des pots.
Eludes physiologiques
L’expkimentation a dur6 5 semaines en contrewison sèche juste apr6s
en conb-e-saison
l’hivernage 1997. L’arrosage a tenu compte de l’évapotranspiration sp&ifl-
que de chacun des g&otypes. La suspension d’arrosage est intervenue à
une étude des pal-mes morpho-
partir de la 3’” semaine et jusqu’à la fin de l’expkimentation.
physiologiques de vari&& d’arachide en
vue d’une am@ioration des tests de sé-
Diff&entes mesures ont été r&lis&s (mcn-phologiques et physiologiques)
lection pour l’adaptation à la sécheresse
pendant la @ode de d6Ecit hydrique. Les param&es morphologiques sont
a été ne. Cette &ude constitu& par
des mesures de surfaces des syst&mes akriens (SA) et de longueurs racinaires
deux expérimemtions complknentaires
compl&ks par des mati&es sèches (MSA et MSR). L’efficience de
a &k conduite $1 Bambey en collaboration
l’utilisation (EFF) a été &alu& lors de la deuxi&ne expkimen~ation.
avec le CERAAS. Le premier essai a éte
installé en rhizotron en contre-saison
Les paran-ktres physiologiques ont été mesu& sur la 3&” feuille du rameau
saison chaude (mai-juin 97) et le
principal en partant du sommet . Pour la premihe expkimentatiob ils ont
deuxi&ne, juste après l’hivernage
con& les contenus relatifs en eau / CREl (la” semaine de dkEc&) à CRE4
(octobre-novembre 1997). Cette étude a
(4& semaine de déficit), les potentiels hydriques foliaires / fol1 à fo14, et
été rkalisé dans le cadre du stage pratique
les transpirations et conductances stomatiques / Tr2 & Tr4 et Gs2 à ci.@.
d’un étudiant de D.E.A de l’Unive&é
Pour la deuxième expWnentatio% la photosynthkse nette (PI$ a &6 mesurée
Cheikh Anta Diop de Dakar.
et les mesures de transpiration et de conductance stomatique ont &k reprises
deux fois par semaine et à deux moments de la journk (9h-1Oh et 12h-14h)
L’obtention de vari&% à cycle court,
pendant les deux semaines de d6Ecit hydrique.
égal ou inférieur à 90 jours, et cpi pot&-
dent des caractks physiologiques leur
Les analyses de variantes ont port6 sur chacun des paramètres mesurés. Des
perlnettant de supporter d’impolwlks
corr6lations entre les diff&ents paramètres ont été calcul&s et une analyse
périodes de sécheresse au cours du cycle
multivari& (ACP) a été réalisée sur les rkwltats de la première exp&imenta-
est le principal objectif de s&ztion de
tiOll.
l’arachide pour les régions centre et nord
du Bassin Ar;achidier s&Ggalais. Cette
Sur la base des r&iltats obtenus lors de ces expkimentations, certains prin-
recherche, nécessairement pluridiscipli-
cipes pour la réalisation des tests pr&ces de criblage physiolog&ues pour
naire, suppose de disposer d’une m&
l’adaptation à la sécheresse de l’arachide peuvent &re avancks.
thode rapide et Eable pour s&ctionner
les g6notypes il partir de critères physio-
Les diffkences entre régimes hydriques apparaissent très pnkocement., quel
logiques.
que soit la variable physiologique mesur& mais les diffkences va&!&& et
surtout les interactions n’apparaissent bien qu’au bout de 4 semaines de
L’objeczf de cette étude a &é d’une part,
stress pour les CRE et pour les potentiels hydriques, à partir de la deuxième
d’améliorer la connaissance de la phy-
semaine pour la photosynth?se et des la première semaine pour la transpira-
siologie de ligruks nouvellement cr&es et
tion. Ceci indique une bonne sensibilité de ces paramètres.
d’autre part, de perfectionner la métho
dologie de criblage vari&al précoce sur
tests physiologiques en milieu contrôlk
Le matériel végétal du premier essai était
constitué par 8 entrées potentiellement
adaptks a la sécheresse dont 4 sont
encore au stade exp&imental. Le dispo-
sitif éttut un plan factoriel a 2 facteurs

Un choix de quatre param&res (CRE4,
nation, les criblages pourraient avoir lieu dans des pots. Ce dispositif simpli-
fo14, M.SA et MSR) a éeé opkrk à partir
fierait la mise en œuvre et permettrait d’effectuer un meilleur dosage de l’eau
des interactions et des effets observés sur
apport& par irrigation.
chacune de ces variables, parmi les 21
paramètres mesurés au cours de l’essai
La mesure de PQ telle que réalisée dans l’exp&ience, n’est pas sufEsante
en rhizotrons. A partir de ces 4 variables,
pour caractkiser les comportements variétaux par rapport à l’adaptation a la
on a pu abtenir une bonne d&nition des
sécheresse (cas de 73-30 ; tableau 3). Comme l’ont sugg&e certdns auteurs
stratégies
varimes e n
rnati&e
(Nautiyal, 1985, Annerose, 1990), les résultats de la conductance stomatique
d’adaptation B la sécheresse. En effet,
doivent être couplés avec ceux de la photosynthbe nette. La prise en compte
l’analyse multivari& a montrk que 8.5 %
de la photosynthèse nette nécessite encore des mises au point pour le cou-
de la variabilitk observée est expliquée
plage de cette mesure avec une autre variable traduisant la régulation stoma-
par ces variables. La représentation gra-
tique afin de valider sa signification agronomique.
phique de cette variabilitk dans un plan a
permis cle di%nir des groupes de com-
Résultats de la campagne d’hivernage 1997
portement vari&al qui correspondent
bien aux observations agronomiques de
Création de variétés à cycle très court
terrain des variétés (figure 1). La techni-
que de criblage variktl pr&cze en rhi-
(i) Essais variétaux en station (Bambey). Quelques trente six (36) vari&&
zotrons devra ‘donc tenir principalement
tri3 précoces ont éqé comparées. La majeure partie d’entre des (27) sont des
compte du comprtenmt vaMal au
cdations récentes du programme à partir des rétrocroisements “pr&xW’
niveau de ces quatre param&es.
impliquant 55-437, 73-30 et Chico. Quinze (15) sont en deuxi&me ann& et
12 en premièb-e année de comparaison varidale statistique.
Un probl&ne mkthodologi~e n’a pu être
résolu pour la mesure au poromke des
En ce 9” concerne les param&res de production de gousses et de fanes, la
flux transpiratloires. Cependant, malgré
prt’kision des essais a ktk g&&alement faible du fait d’une forte f&&ogén&
de fortes erreurs résictuelles, il a &d pos-
té. Cette h&&ogénéité à la récolte trouve son origk dans une imporkmte
sible de &gager deux interactions inté-
attaque du virus du chunp (20%, en moyenne). Elle est apparue à partir du
ressantes lors de l’expdiintation en
40èm jour de culture. Le virus du clump, dont les manifestations sont poly-
pots sur les vakurs obtenues en début de
morphes mais généxalement traduites, au moins à Bambey, par un nanisme
d&kit hydriqye. Ces interactions confir-
des plantes, est présent dans la majeure partie des sols du Bassin Arachidier.
ment les groupements variktaux r&dis&s
Il est transmis par un champignon saprophyte, Polymh graminis dans ter-
à l’issue de l’expkrimentation en rhizo-
taim conditions mal connues. Parmi ces cotitions, le &ficit hydrique, la
trons : Fleur 1’1 et 57-422, d’une part et
pauvret& des sols en matière organique, certaines façons culturales (labour
73-30 et 55437, d’autre part (tableau
trop profond en 1997) favoriseraient I’apparition et I’impact de la maladie
2).
sur la production. Il n’existe pas de vari& r&stantes connues, les mani-
festations dues à la virose sont donc fonction de sa distribution dans le sol,
Par ailleurs, de fortes cordations ont eté
laquelle est erratique.
détectees entre certaines de ces mesures
poro~ques, les mesures de CRE et
Dans ces conditions, les difRkences de rendement en gousses (Go @/ha) et en
(xilles des fol, lksqu~es ont prknt~ une
fanes (Fa kg!ha) sont rarement significatives. Le poids de gousses par pied
bonne r@&abiliti dans notre étude
(Gdpied) a éte calculs afin de disposer d’un crit&e suppl&nenta.ire de com-
(tableau 1). Ill apparait donc possible,
paraison variétale sur la prcductivit~.
dam un objec?if de s6lectio~ d’évaluer
indirectement la transpiration et la con-
Les principales conclusions de ces essais sont présentks cidessous :
ductance stomatique gr$ce à la mesure
de la CRE et des fol.
?
Parmi toutes les nouvelles vari&, on retiendra 55-33,55-38 et 73-43 qui
réalisent de bonnes performawes, pri3 d’une tonne à l’hectare de gousses et
La r&&abilit~ des résultats sur les mesu-
plus de 3 tonnes de fanes pour les deux premiks et plus de 800 kg /ha de
res des paramètres morphologiques &ant
gousses avec un poids de gousses par pied voisin ou supkieur à lOg, pour la
bonne, ces mesures doivent être mainte-
troisième. Les autres caractkristiques de ces variétés sont également tr& sa-
nues. L’in&& des rhkotrons résidant
tisfaisantes.
essentiellement dans la possibilité
d’observa les longueurs racinaires et
?? Parmi les lignkes en deuxième an& de comparaison à Bambey, nous
celles-ci n’ayant pas permis de dkrim.i-
avons remarqd 55-21, 55-26 et, dans une moindre mesure, 55-27. Ces

2.00 - -
R é g i m e s h y d r i q u e s
?
irrigud
0
strcs?~é
e 55-437
0 55-437
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1.00 - -
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’ ciE%-2338
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o GCB-35
??55-114
0 SRl-4
??73-30
??SRl-4
o 57-422
0 55-138
-1.00 - -
?? 57-422
?? Fleur11
0 SRI-4
o Fleur11
-2.010 -
?? 57-422
-3.00 -
,
,
l
-
-1
-4.00
-2.00
0.00
2.00
4.00
Axe1(61%)
Vecteur propre 1 (axe l)= 0,42 POT4t0,59 CRE4t0,48 MSA + 0,50 MSR
Vecteurpropre2(axe2)=0,73 POT4+ 0,23CRM-0,50 MSA-0,41 MSR
Figure 1. Représentation de la variabilit6 selon les deux axes principaux de I’ACP sur POT4, CRE4, MSA, MSR

V a r i a b l e s GRE1 CRE2 CRE3 G R E 4 Tr2
T r 3
fr4
Gs2
Os3
Gs4
POTi P O T 2 P O T 3 P O T 4 RACl RAC2 RAC3 S A
M S A
M S R R A T I O
CREI
1 ,oo
C R E 2
1 ,ûû
CRE3
0,73***
1 ,oo
C R E 4
0,79*** o,a5***
1 ,oo
Tl2
0,53”* 0,4û’** 0,56’**
1 ,oo
Tr3
1 ,oo
T r 4
0,70***
1 ,oo
Os2
0,57*** 0,37*** 0.54*** 0,99***
1 .oo
Os3
1 ,oo*** o,fz9***
1 ,oo
OS4
0,76”’ 0,99***
0,74*
1 ,oo
P O T 1
0,46*
0,4%* l,oo
P O T 2
0,48*
0,50’
1 ,oo
P O T 3
0,51***
0,52*** 0,49** 0,52*
1 ,oo
P O T 4
0,50***
0,44**
l , O û
RACI
1 ,oo
RAc2
0,49**
1 ,oo
RAc3
0,52’
0,77
0,83***
1 ,oo
,
SA
0,34*
0,63*** 0,55***
0,30*
1 ,oo
M S A
0,66”
0,54**
0,94***
1 ,oo
M S R
0,74
0,51** 0,60*
0,58*-
0,62”
0,59*
0,44***
0,41 ????
? ????
IRATIO
t
i
i
i
i
i
i
i
i
i
I
i
i
i
i 0.35* I 0.40” iO.64* /
1 . 0 0 1
* regression significative
** regression hautement significative
*** régression trés hautement significative
CRLÎ, CRE2, CRE3, CRE4 : contenü relatif en eau après 1,2,3
et 4 semaines de suspension U’arïosage ;
Tr2,Tr3,Tr4
et Gs2, Gs3 et Gs4 : transpiration et conductance stomatique après 1,2,3 et 4 semaines de suspension d’arrosage;
POT1 , POT2, POT3, POT4 : potentiel hydrique après 1,2,3 et 4 semaines de suspension d’arrosage;
S A , M S A , M S R , R A T I O : s u r f a c e f o l i a i r e a é r i e n n e , m a s s e s s è c h e s a é r i e n n e s e t r a c i n a i r e s e t r a t i o M S A / M S R a p r è s 4 s e m a i n e s d e s u s p e n s i o n d ’ a r r o s a g e ;
RACI ,RACLI,RACB
: longueurs racinaires à 14, 24 et 35 jours.
Tableau 1. Essai en rhizotrons : tableau des coefficients de corrélations significatifs entre les 21 variables mesurées

I\\$&&&
Traitement
û&-1
û&-2
TÏB-1
TS-2 Gsl I-l &jl-2 Tr1j-j
l-.44 9
II II-L ûsl7-1
ûS13-2 T;13-1*
Tï13-2 GslS-1
GSI 9-2 TïlS-1
T;IC?-2'
Fleur II
irrigué
0,074
0,000
2,OOOb
0,478
0,037
0,085
1,198
3,675b
0,172
0,102
4,050
4,098
0,055
0,030
1,623
1,453
stressé
0,133
0,017 4,963ab
1,050
0,022
0,012
0,573
0,520b
0,000
0,000
0,307
0,008
0,000
0,000
0,000
0,000
Moy Fleur 11
0,103
0,008
3,482 0,764
0,029
0,049
0,885
2,098
0,086
0,051
2,179
2,053
0,027
0,015
0,811
0,726
55437
irrigué
0,080
0,007 2,355ab 0,553
0,036
0,101
1,095
0,675b
0,290
0,153
5,117
5,463
0,124
0,056
3,443
2,820
stressé
0,068
0,012 ,8425ab
0,730
0,043
0,031
1,290
1,380b
0,000
0,011
0,790
0,160
0,000
0,000
0,150
0,085
Moy 55-437
0,074
0,009
2,099 0,641
0,039
0,066
1,193
1,028
0,145
0,082
2,953
2,811
0,062
0,028
1,796
1,453
57-422
irrigué
0,122
0,043 3,220ab 2,378
0,109
0,092
3,233
5,188b
0,208
0,094
7,300
5,245
0,108
0,054
3,778
2,465
stressé
0,140
0,004 3,678ab
0,813
0,016
0,025
0,413
1,105b
0,000
0,000
1,390
0,068
0,000
0,000
0,050
0,028
Moy 57-422
0,131
0,023
3,449
1,595
0,062
0,059
1,823
3,147
0,104
0,047
4,345
2,656
0,054
0,027
1,884
1,246
73-30
îrrigu6
0,156
0,021
3,975a
0,547
0,143
0,191
3,918
10,7a
0,255
0,204
8,243
9,233
0,178
0,088
4,768
4,063
stressé
0 , 0 5 7 0 , 0 1 9 1,533ab 1 , 0 4 5
0,037
0,012 1,188
0,585b
0,012
0,000
2,133 0,130
0,000
0,000 0,130
0,033 I
Moy 7330
0,107
0,020
2,754 0,796
0,090
0,102
2,553
5,643
0,133
0,102
5,188
4,682
0,089
0,044
2,449
2,048
Moy irrigue
0,108a
0,018a
2,888 0,989
0,081
0,117 2,361a 5,060a 0,231a #,?38a
Ei,178a 6,OlQa EI,lWa 0,057a
3,388a 2,700a
Mov stressé
0.099b
0.013b
3.004 0.909
0.029
0.020 0.866b
0.898b 0.003b 0.003b
1.155b 0.091b O.OOOb O.OOOb
0.083b
0.036bl
cv
65,8
181
48 103,7
137,4
159,5 127,7
89,9
75,l
109,7
53
69,5
128,8
195,5 115,4
181,9
Effet Var
NS NS
NS NS
NS
NS NS
S
NS
NS
NS NS NS
NS NS
NS
Effet Trait
S
S
NS NS
NS
NS
S
THS
S
S
THS
THS HS
HS HS
HS
Inter
NS NS
HS NS
NS
NS NS
HS
NS
NS
NS NS NS
NS NS
NS
* m o y e n n e s e t a n a l y s e s f a i t e s s u r 3 r é p é t i t i o n s a u l i e u d e 4 .
Gs 6-1/6-Z, GSI l-1/11-2, Gs Il-l/1 1-2, Gs17-1/17-2,
Gs 9-1/19-2
: conductances stomatiques mesurées les 6,11,17 et 19 novembre soit 3j, 7j, 14j et 16j de suspension d’arrosage à 9h (1) et à 13h (2).
-r..C.,Cm -5-1” .I”” n -r-*1 1,“” n -r.A~“,47~ T-1
II O-ID-L, ITI I-III I-L, II I r-111 I-L, rr r 1-1, I ,-L, I I 19-îiî9-2 : transpirations mesurees ies 6,îî,î7 et 19 novembre soiî apres 3j, 7j, î4j et î6j de suspension d’arrosage a 9h (î j eî à î3h (2).
Tableau 2. Essai en pots : moyennes des résultats obtenus sur la conductance stomatique (Gs) et la transpiration (Tr)

1..
.I,I
varieres
Traitement
PnG-i Pn&2
Pnii-i PnSi-2 h53-i
hi%î hiï-i
Pniï-2 hlY-i PniS-î
EsA* jqsR*
EFF MSEMSA*l
Fleur 11 irrigué
4,050 3,000 5,OOOabc
2,760
4,200
3,815
4,318
3,218bc
4,133
2,200
1,435
1,454
0,009
1,179
stressé
5,158
0,658
3,050bc
1,095
1,925
1,000
0,230
0,250~
0,000
0,000
1,308
1,049
0,021
1,233
Moy Fleur 11
4,604
1,829
4,025
1,928
3,063
2,408
2,274
1,734
2,067a
1,lOOb 1,372a
1,252
0,015
1,206
55437 irrigué
6,133 2,768 4,675abc
5,000
7,743
5,447
5,117
4,858b
9,267
4,025
0,987
0,948
0,008
0,866
stressé
3,743
2,917
3,525bc
1,218
2,800
1,920
0,985
1,500c
0,500
0,783
0,799
1,198
0,016
1,472
Moy55-437
4,938
2,542
4,100
3,109
5,271
3,683
3,051
3,179
4,883a 2,404ab 0,893b
1,073
0,012
1,169
57422 irrigué
6,005
4,605
6,600ab
4,160
8,025
5,433
6,825
5,213b
7,258
3,533
1,964
1,134
0,013
0,540
stressé
4,168
1,783
2,2825c
1,118
3,088
1,633
1,425
0,250~
0,268
0,008
1,004
0,884
0,017
1,082
Moy57-422
5,086
3,194
4,441
2,639
5,556
3,533
4,125
2,731
3,743a
1,770ab 1,484a
1,009
0,015
0,811
73-30 *
irrigué
7,993
3,933
7,9075a
4,425
6,843
8,367
8,243
10,243a
9,893
7,158
1,121
1,025
0,009
0,878
stressé
5,245
3,350
1,575c
2,350
3,845
2,063
2,457
0,508~
0,300
1,075
0,702
0,780
0,015
1,046
Moy73-30
6,619
3,642
4,741
3,388
5,344
5,215
5,350
5,375
5,096a
4,116a 0,912b
0,903
0,012
0,962
i
Muy irriguh
6,046~ 3,426 6,0456a 4,08ôa
6,703a 5,765a 6,126a
5,883a 7,628a 4,229a 1,377a
1,140 0,010a
0,866b
I
Mov stressé
4.578b 2.177
2.608b 1.445b
2.914b 1.654b 1.274b
0.627b 0.267b 0.466b 0.953b
0.978 0.017b
1.208al
cv
32,4
60,2
40,6
49,7
28,9
51,l
46,3
49
59,3
87,7
25,5
37,9
25,5
27,3
Effet Var
NS NS
NS
NS
NS
NS
S
HS
S
S
HS NS NS
NS
Effet Trait
S
NS
THS
THS
THS
THS
THS
THS
THS
THS HS NS
THS
S
Interaction
NS NS
S
NS
NS
NS NS
HS
NS
NS NS NS NS
NS
* m o y e n n e s e t a n a l y s e s f a i t e s s u r 3 r é p é t i t i o n s a u l i e u d e 4
Pn6-1/6-2,
Pnll-I/II-2,
Pn17-1/17-2,
Pn19-1/19-2
: photosynthèses nettes mesurées les 6,11,17 et 19 novembre, soit après 3j, 7j, 14j et 16j de suspension d’arrosage à 9h (1) et à 12h (2).
MSA, MSR, EFF : masses sèches aériennes et racinaires et effïcience
d e I’utilisation
d e l ’ e a u à l a f i n d e l ’ e x p é r i m e n t a t i o n ( 3 7 j o u r s )
MSR/MSA
: ratio des masses sèches racinaires sur masses séches aériennes
Tableau 3. Essai en pots : moyennes des résultats sur la photosynthèse (Pn), les masses sèches (MSA et MSR)
et I’efficience de l’utilisation de l’eau (EFF)

vari&% réalisent de bonnes performan-
?
BC 73-F3 : récolté en pied par pied le 22 octobre. L’objectif est le pas-
ces, notamment, pour les deux premiè-
sage en F3 des graines issues du cinqui&ne et dernier r&rocroisement
res, sur la production de fanes avec plus
destine a augmenter la precocite de la vari&e 73-30. Cette variéte étant
de 3,s tonnes par hectare. Elles conhr-
dormante et les semences de cet essai ayant été rkx&ks 2 semaines avant
ment leurs bons résultats de 1996. Dans
le semis 97, la levée a ktk assez irr@uliere ce qui ne permet@a pas uue
un autre essai, fortement touche par le
sélection t& poussée après l’analyse de récolte. Celleci sera réalisée en
clump, on a remarqué les variétés 73-35
F4 sur la reprise de cet essai en hivernage en 1998.
et 73-34 qui ont pr&entk des rendements
en fanes sup&ieurs à 2,5 tonnes, des
Création de variétés physiologiquement adaptées à la sécheresse
rendements en gousses voisins de 600kg
(la moyenne de l’essai &ait de 430 kg/ha)
(i) Essais varietaux en station (Bambey). Vingt (20) variétés pr&xes de 90
et les meilleurs des poids de gousses par
jours ont été comparées à l’interieur de 2 essais varietaux. Seize (16) d’entre
pied de l’essai.
elles sont des creations récentes du programme : sept (7) sont en deuxieme
anrke (BCl de 57-422 x 55-437/ série des 57-I) et neuf (9) en première
annk de comparaison varietale statistique (s&ction recurrente sur pcpl/
?? A noter que 73-34 et 73-35 avaient
montre une bonne production en 1996
série 0%~ SRVZ). Un troisième essai avait été mis en place, il concernait des
mais, là aussi, l’essai n’avait été que
nouvelles lignees issues du BC2 de 57-422 x 55-437. Cet essai, dkchr& par le
faiblement significatif sur ces criteres.
clump, a &e récolté, sévèrement trie mais les poids recoltés n’ont pas été
Par ailleurs, l’an& derni&e, leurs per-
analyses.
formances s’&aientnlontrees limitees sur
Ea mauuite et les caractkistiques tech-
La prkision de l’analyse statistique des param&res de production a été faible
nologiques. En. revanche, la variété 55-
à très faible du fait de I’hMrogeneite gkn&ée par l’attaque clump (26% en
29 n’apparait pas interessante cette
moyenne).
année, sans doute à cause de l’attaque de
clump, alors qu’elle S’&ait très bien
Devant la quantite importante de pieds écart& à cause du clump, nous avons
comportk en 1996.
réalise des observations suppl&nentaires sur la partie “clumpée”. Ces obser-
vations ne sont pas habituelles car les pieds supposes viroses, en g&r&al peu
(ii) Essais de s&ction (Station de Bam-
nombreux, sont simplement &min& afin de prexrver le semis suivant d’une
&Y)
contamination par la semence. Sur la production totale en gousses et en fanes
(pieds sains + pieds “clumpk” / ha), on observe une diminution des CV et des
hrts types moyen (ETM) indiquant que l’&mination des pieds clumpk, si
?
BC 73/ 55g-F8 : semé le 11 juillet et
recollé le 8 octobre. L’objectif génk-
elle assainie la récolte, est plutôt prejudiciable à la precision de l’analyse.
ral est le raccourcissement du cycle
Cependant les dif&ences d&cct&s lors de l’analyse statistique sur les crite-
des varice 73-30 et 55-437 par ré-
res de production de l’ensemble de la récolte (kxine + “clumpk?) sont les
tmcroisement (BC) successifs de la
mêmes que sur celles de l’analyse sur les pieds sains seuls. En ce qui con-
vari& de 75j, Chic0 sur ces varie.
cerne les caractères technologiques des plants “clump&‘, les r&tltats témoi-
Dans cet essai, on a repris la s&ct.ion
gnent d’une baisse globale de la qualite, principalement sur la taille des grai-
g&dalogique sur les meilleures li-
nes et sur le taux de maturite. Les coefficients au d&orticage sont également
gnées des BC3/55-437 et BC4/73-30
affectes mais moins sensiblement.
car l’attaque de Aphunus sordidus au
cours du dchage de la récolte en
I.m observations suivantes ont été réalisées :
1996 n’avait pas permis un choix
suffisamment précis. Le dispositif est
0 La forte attaque de clump n’a pas autorisé de conclusions claires sur les
une collection constituee par 38 li-
rendements de la skie des 57-l. C’&ait matheureusement le cas aussi
gnées (issues de la multiplication de
l’antxk derni&e mais pour des raisons differentes. L’essai est significatif
contre-saison 97) testee en comparai-
sur le critere production de fanes, rr&mMns la fente attaque de clump
son avec des t&uoins adjacents inter-
doit inciter à beaucoup de prudence dans les conclusions d’autant que la
cal& régulièrement. Parmi ces li-
varietk Fleur 11 a bkn&icie d’une faible attaque de clump dont il est diffi-
gn&s, neuf figurent egalement dans
cile de savoir si elle est attribuable à une tol&nce au virus ou non, étant
un des essais vali&ux 1997. Les
donne que la pression virale n’est pas contrôlee. Néanmoins, sur le ren-
meilleures lignées de cet essai seront
dement en gousses Fleur 11 se classe première avec une difference de plus
reprises en essais varietattx de Soj en
de 200 kgha de gousses avec ses deux suivantes, 57-125 et 57-‘126
hivernage 1998.
(environ 700 kg/ba). Cependant, ces deux dernieres variétés pos&dent des
qualités technologiques superieures à celles de Fkur 11.

santa pour les essais variétaux de 1998.
?? La majoritedes lignees dela skie
des SRVI semble assez proche. Cette
?
SR2g-F5 : récolte en familles après épuration eUou groupement des pieds
relative proximité et sans doute aussi,
homogènes à l’interieur des lignees. L’objectif est de poursuivre en sélec-
l’attaque de clump, n’ont pas permis
tion gékalogique sur la s&e4Zion unipare demark en 1996 au niveau de
de conclure: à des diff&ences signih-
la deuxieme population en s&ction récurrente. 76 familles F4 constituent
catives sur la productivite. On note la
cet essai disposé en collection test& avec deux temoins adjacents (Fleur
sup&iorite relative de 55-140, 55-
11 et GC8-35) intercal& toutes les 4 ligrkes. Reprise en CS 98 pour ob-
437, Fleur 11, SRVl-18, SRV1-42,
tenir les semences en quantites suffisantes pour les essais vari&aux de
SRV1-46 et SRVl-3 dont les rende-
1998.
ments en gousses se situent entre 800
et 980 kg/ha et les rendements en fa-
?
BC 57-4g -F4 : récolte en pied par pied le 23 octobre. Epuration avant
nes, voisins de 2t /ha sauf pour 55-
l’ensachage. L’objectif est la poursuite de la skction généalogique de-
140 et SRVl-3, probablement pkrali-
marrtk sur le BC4 de 57-422 en 1996. Cet essai s’inscrit dans le cadre de
sées par leurs faibles densites de
l’opkration de rktrocroisement sur 57422 destine à réduire la taille de
plants réccltés. Les rendements les
graine et le cycle de la variete 57422. Reprise en pied-ligne en 1998
plus faibles sont réalisés par SRVl-
après analyse de rkcolte en pied par pied-
38 du fait de sa tardivite. Par ailleurs,
cette vark% ne semble pas stabilisée
?
BC 57- F3 : récolte le 23 octobre en pied par pied L’objectif &ait le pas-
cardesécartsimpo&WsontMob-
sage en F3 des graines issues du cinquieme et dernier rktrocroisement
servés sur les tailles de graines des
pour la réduction de la taille des graines de la variete 57-422. La variété
echantillons parcellaires analyses.
57-422 &ant dormante et les semences de cet essai ayant été récoltées 2
semaines avant le nouveau semis, la levée a eté difficile et irreguli&e ce
0 Les vari&ls issues de la sklection
qui n’autorisera pas d’analyse de récolte pernnente sur les F3. Celle-ci se-
rkurrente (SRVl) apparaissent glo-
ra réalisée en F4 lors de la poursuite de cet essai en hivernage 1998.
balement plus interessantes que celles
du programme de r&rocroisement
(iii) Programme de croisements
pour la rfkiuction de la taille des
gousses de 57-422 (57-l). Et ceci
Croisements de recombinaison/3è” population Ce programme prévoit 5 à
tant sur la précocité que sur la pro-
600 hybridations sur les 44 entrees (talons F3) choisies à partir des résultats
ductivité.
de l’essai SR PROD P2-1995 et du test physiologique de la contre-saison
1995 r&lisé sur les mêmes familles. Cette saison, les croisements ont concer-
(ii) Essais de sélection (Station de Bam-
né la moitié du programme, soient 21 entrees prises comme femelles dont
lWl)
chaame a été croisée avec 3 mâles diff&ents. Cela a représenté environ 300
hybridations manuelles, soient 150 gousses hybrides. La fin de ce pro-
?? SR2 VAR/PHYS-FS : semis le 11
gramme, prévue fin 1997 est lkg&ement dif&& à la mi-1998 afin
juillet et récolte en familles après
d’effectuer quelques croisements suppl&nentaires sur les familles dont on
épuration et/ou groupement des pieds
dispose encore de graines et dont les croisements ont Mroue.
homogenes à I’intkieur des lignees.
L’objectif est la poursuite de la s&c-
tion g&&logique dkmarree en 1996
sur une sous-population extraite de la
deuxième population en skkction re-
cm-rente. Cet essai est constitué par
96 ???????F4 choisies parmi les li-
gn&s ayant eu un comportement sa-
tisfaisant au niveau des tests agrono
miques et des test physiologiques
coxluits sur la deuxi&ne population
Le dispositiif est une collection test&
avec: deux t&noins adjacents (Fleur
11 et GC8-35) intercales toutes les 4
lignh. Reprise en CS 98 pour obte-
nirdessem en quantites suftï-
1 2

Essais variktaux multilocaux et contri-
des pluies fin juillet. L’arachide a manifeste alors son étonnante plasticité. Un
bution à l’amdioration des systèmes de
long retard vegetatif de près de un mois a &? enregistre (au 6(y” jour de
culture
culture, aucun gynophore n’était forme) mais l’essai était homogene e$ po-
tentiellement productif. La récolte a eu lieu avec un mois de retard et les
Cette a.ctivité a consiste en un essai va-
rendements moyens ont été très satisfaisants compte tenu du cumul pluvio-
riétal multilocal (5 sites : Darou Sam,
métrique (260,6mm) surtout pour les gousses (806kg/ha en moyenne de
Pakhi K&é, Maka Fall,
N’ Dièye
l’essai). Le rendement en fanes a été plus modeste 1742kg&a en :moyenne de
N’Diaye et Thi&aba) conduit en champs
l’essai. La pr&ision de l’essai pour les rendements en gousses et en fanes a
paysans en zo.ne nord et centre-nord du
été bonne (CV de l’ordre de 15%) mais aucune diff&ence significative n’a pu
Bassin arachidier et en un essai factoriel
être d&ctée: les meilleurs rendements en gousses ont été r&i.lis~ par Fleur
“densite x mmure” conduit sur le point
11, GC8-35 et 55-l 14 (939,882 et 818 k@ha, respectivement),
d’essai de Thilknakha sur la variete vul-
garisable, GC! S-35. L’essai varieta
A Maka fall, le semis a eu lieu le 28 juillet, sur une pluie de 15 mm interve-
comparaient: 5 val-i& (55-437, 55-114,
nue le 25 juillet, la pluie suivante n’est arrive que le 15 août (1Omm). L’essai
55-138, GC 8-35 et Fleur 11) disposées
a beaucoup souffert de la sécheresse en début de cycle et le faible cumul
en blocs complets randomisés à 4 r@&i-
pluviometrique (193,6mm) n’a permis que de faibles rendements et une très
tions. Un essai suppl&nentaire a été
mauvaise maturite des gousses : 177kg/ha de gousses et 453 kg/ha de fcanes
conduit à Thienaba et a Darou Sam. Il
en moyenne de l’essai. L’essai était n&mmoins assez homogène, ce qui a
est composé dc 6 variét& pr&oces, 55-
permis d’observer des diff&ences significatives tant au niveau des gousses
437, 55-114, C;c&35, Fleur 11,
que des fanes : les varietes 55437, GCS-35 et Fleur 11 font les meilleurs
ICGV87110 et ICGSl, dont les deux
rendements en gousses (proches de 2OOkg/ha). 55437 et Fleur 1.1 montrent
dernikes sont des introductions de
les meilleurs poids de fanes (voisins de 55Okg/ha). La variété 55-138 se
1’ICRISAT suppos&s tol&ntes à l a
montre signiticativement inferieure aux autres sur les deux criterez
séctitsse.
A N’Dièye N’Diaye, le contexte pluviometrique a eeé très semblable à celui
Ca essais ont été en gén&al tr& affectes
de Maka Fall. Les productions moyennes en gousses et en fanes sont égale-
d’une part par la tardivite de la reprise
ment du même ordre (176 et 430 kg/ha, respectivement). Comme à Maka
des pluies - celle-ci est intervenue mi-
Fall, l’essai était relativement homogene maigre les pertes de plants et le
aoftt- après la toute première pluie de
retard vég&atif. L’analyse a été faite sur 3 répétitions : sur le rendement en
juin et d’autre part par la faible pluvio-
gousses, Fleur 11 est l&$rement au dessus des autres avec 229 kg& 55-
site (entre 200 et 333 mm, selon les si-
114,55437 et GCS-35 se classent un peu en dessous et 55-138 est rel&u&
tes). Il s’en esf. suivi une r4wtition plu-
en derni&re position. Le classement est proche, en ce qui concerne le rende-
viornetrique tr&s concentrée de mi-aoftt à
ment en fanes à la difference près que Fleur 11 est, sur ce critère, significati-
mi-septembre qui n’a pas permis aux
vement meilleure que ses trois suivantes.
essais semés tardivement de se dévelop-
peretdemûrirnormalement.
A Pakhi KW, la reprise des pluies au mois d’août a été encore plus tardive
que dans les autres localites : une pluie de 59,2 mm est intervenue le 22 adit,
Parmi ces sept (7) essais, 2 ont été aban-
alors que le cumul pluviom&rique à cette date était inferieur à 40 mm r@ar-
donnés, celui dk nîilmakha, du fait d’un
tis entre le 8 juin et juillet-aout. Les pluies ont &Z plus abondantes ensuite
ensable:ment des plants apres la levée et
relativement awc autres sites. Mais les essais, - en fait deux essais ont été
le deuxi&me essai de Darou Sam (l’essai
semés, le premier le 19 juin et deuxi&ne, en sec, le 29 ao& - ont beaucoup
de Darou Sam a &! répété 2 fois) dont le
souffert. L’essai, Zè” date, a été d&in& par les rats, tr& nombreux du fait de
semis plus tardif, 30 juillet (en sec), a
la rarete de la. v&$tation, puis abandonne. L’essai, premi&e date a donne
entrafik d’impor-tantes pertes de plants
115~de~~sses~533kg/hadefanesen~y~.Lesr~n~en
de la levée jusqu’à la date Worique de
gousses n’ont pas été discrimines. En revanche, les rendements en fanes sont
récolte.
statistiquement differents : 55-437, avec 661 kg/ha, est @erement meilleure
que 55-114 et Fleur 11, dont les rendements sont voisins de 460 w. 55-
A Darou Samm, le semis a eu lieu très
138 est très en dessous avec 266kg/ha.
pr&ocement (1.e 19 juin) sur un cumul
pluviom&rique de 50 mm, alors que ce
A Thi&aba (35 km à l’ouest de Bambey), l’essai était l@rement different :
cumul&aitde22mmdanslemeilleur
55-138 n’y Egurait pas et deux variet& de I’ICRISAT étaient comparées aux
des cas, au niveau des autres localites.
quatre autres vari&& dejà citees. Le cumul pluviom&rique total de cette
Cette petite diff&ence a permis
localite est sup&ieur aux autres (333,3 mm) mais le d&ut des pluies tardif,
d’effecmer un semis précoce qui a “tenu”
le 15 août, et le fort d&Quilibre en faveur des mois daotît et septembre (près
jusqu’à la premi&e (et timide) reprise
de 80% de la pluie sont tombés entre le 15 août et le 17 septembre) a fait
bqxtc cL’ncti\\lth - CW+A - 1997
1 3

chuter les ren.dements : 126 kg!ha de
2. Physiologie
gousses et 500 kg/ha de fanes en
moyenne. L’essai n’est pas précis (CV
Réguhtim des pertes en eau chez I’arac~ cultivée en pots sous difsé-
voisins de 35’%), néanmoins, GC8-35,
rents niveaux d ‘alimqhhbn en eau et en potassiwn
55-l 14 et FSxr 11 sont distinguees : le
meilleur rendement en gousses est réalisé
La régulation des pertes en eau est un mécanisme qui permet à la plante
par GC8-35 (grès de 2OOkg), dans le
d’économiser les réserves hydriques du sol. Elle retarde ainsi la mise en place
même groupe, on trouve 55-114, avec
du déficit hydrique. C’est donc un m&nisme qui arn&re l’efficience
175 kg/ha et Pleur 11, avec 155 kg/ha.
d’utilisation de l’eau.
La variété ICGV 87110 (ICRISAT) se
classe LCè” avec 115 kg alors que 55437
Le potassium intervient dans la fermetures des stomates qui sont le siège des
et 1CG;Sl (ICEISAT) s’écroulent avec à
échanges gazeux entre la plante et I’atmosphere. Il intervient donc dans la
peine plus de 5ok@ha de gousses. Les
r&iuction des pertes en eau. C’est pourquoi nous avons mis en place le 17
rendements en fanes ne sont pas discri-
septembre 1997 un essai en pots pour étudier l’effet du potassium sur la
minés par l’analyse statistique.
transpiration de I’arachide au cours d’une s&heresse.
Dans cette serie d’essais, Pleur 11 con-
Un dispositif expkrimental en blocs aléatoires complets comprenant 10 trai-
firme son bon comportement face à la
tements et 5 r@&itions a été mis en place. Les facteurs étudiés etaient le
sécheresse tant pour le rendement en
régime hydrique et la dose de potassium. Le rkgime hydrique comprenait 2
gousse que pour le rendement en fanes.
rnodalites : irrigation à &potranspiration maximale et suspension des ap-
Les vari&& de 80 jours, 55-l 14 et GC8-
ports en eau du 20è” au 37&” jours après semis. La dose de potassium
35 se comportent également bien mais
comptait 5 niveaux : 0 %, 12.5 %, 25 %, 50% et 100 % de la dose optimale
GC8-3.5 est faible en fanes, ce que nous
en potassium pour un sol de depart contenant 0.029 nrq/lOOg.
savions déjà. La variete témoin 55437 a
un comportement variable selon les es-
Le matkiel vegetal étudié a été la vari&e d’arachide 55437 qui est une va-
sais en ce qui concerne le rendement en
riété de 90 jours tol&nte à la sécheresse.
gousses mais elle se montre bonne et
stable sur le poids de fanes, ce qui est
Difféaents paramètres ont été suivis au cours de I’expkimentation. Il s’agit
également une conErmation La variété
du contenu relatif en eau, du potentiel hydrique, de la conductance stomati-
55-138, ainsi que les lignées ICFUSAT,
que, de la transpiration. La surface foliaire, le poids sec des tiges, des feuilles,
en Premiere armée d’essai multilocal, ne
des racines et des gousses ont été mesurés à la récolte...
sont pas apparues intkressantes.
Dans les conditions de cette essai la teneur en potassium n’a pas eu d’effet
sur les differents param&res cites précédemment. Par contre le stress hydri-
que a affecte significativement I’ensemble de ces param&res (a = 1%) no-
tamment la conductance stomatique (figure 2), la transpiration foliaire
(figure 3) et la production de gousses sèches (figure 4).
LAI conductance stomtique mesurée à 13h. Elle rend compte du degre
Bouvae des stomates durant les pkiodes de fortes demandes évaporati-
KS.
?
Evolution de la conductance stomatique (GS) à differentes doses de po-
tassium Aucune differente significative (a = 5 %> n’a été Observ&e sur la
GS entre les moyennes aux diffkntes doses de potassium durant toute la
durée de l’expkimentation (figure 2A).
14

Figure 2A. Evolution de la conductance
Figure 2B. Evolution de la conductance stomatlque foliaire mesur& à 13 h en
.stomatique foliaire mesurée à 13 h en
mction de la dose de potassium et du régime hydrique
fonctiondeladosedepotasim
~~
?? Interaction potassium - s%eresse.
Les plantes irriguées ont présente des
valeurs de GS voisines quelque soit la
-
1 6
21
2 3
27
3 0
3 2
3 4
3 7
4 0
4 1
4 8
dose de potassium. Cette même si-
Jours après semis
tuation est observee chez les plantes
soumises à la s&heresse. Il n’y a pas
cu d’interaction entre le potassium et
Figure 2C. Evolution de la conductance stomatique foliaire mesu& à 13 h en
la sécheresse avant, pendant et après
fonction du régime hydrique
le stress hydrique (figure 2B).
I
C
?
Evolution de conductance stomatique
sous ditT&ents régimes d’alimentation
en eau. Les plantes ont présent6 des
niveaux de conductance stomatique
semblables jusqu’au 23è” jour après
semis (jas) qui correspond au 4è”
jour de sécheresse (figure 2C). Des
differences apparaissent au dela de
cette date. Elles sont significatives (a
= 5 76) à partir du 27è” jas (7& jour
de sécheresse jas) jusqu’au dernier
1
l6 ”

21 2”
27
J;Irs
Gs
.,,
37
fkk-3
jour de skcheresse (37’” jas). Les
plantes stress& recuperent comple-
dO:O%;dl:12.5%;dZ:ZS%;d3:50%;d4:1CO%
tement par rapport aux plantes à
rl : ini&on à évapo~tion rraxirrale (ETMJ
rZ:stresshyhiqw1~au3~jcaap&semk
ETM au 4oèm jas soit 3 jours après
la reprise des irrigation Seule la se-
cheresse a affecte la conductance
stomatique au cours de cette expkri-
mentation.

La production de gousses sèches
Conclusion
La production *de gousses sèches en
Le potassium ne semble pas modifier la transpiration chez l’arachide. Plu-
fonction des doses de potassium Les
sieurs hypothèses peuvent &re avancées pour expliquer cette situation.
productions moyennes de gousses sè-
L’arachide poss&rait une capacité d’absorption du potassium ,telle qu’elle
chez; sont égales entre les differentes
puisse satisfaire ses besoins à des teneurs très faibles du sol en polassium.
doses de potassium (figure 4A). Les
teneurs en potassium du sol n’ont pas
Le potassium n’interviendrait pas dans la régulation des pertes en eau chez
eu d’effet sur la production en gous-
l’arachide.
SES.
Le potassium n’affecterait l’arachide qu’en cas d’absence absolue dans le
interaction potassium - s&heresse.
substrat de culture.
Elle: n’a pas été observée au cours de
cette experimentation (figure 4B).
L’analyse de plante et de sol en cours permettra de répondre à la première
hypothèse.
Effet de la s&eresse. La production
en ,gousses sèches des plantes bien
alimentees en ~;LU est sup&ieure (a =
3. Phytotechnie
5 91) à celle des plantes qui ont été
somnises au stress hydrique (figure
Evaluation agronomique de la variété Fleur II en milieu paysan
4C).
Dans la zone Centre Nord Bassin Arachidier (CNBA), à dominante de
Figure 1. Producticm de gousses sèches en
sols sableux dunaires et à climat sahelien, les systemes de culture à rota-
grammes par pot (2 plant4 en fonction
tion mil-arachide sont majoritaires au sein des exploitations agricoles. La
de la dose de potassium (A), de la dose de
viabilité et la durabilite des systèmes de production sont mises en p&il
potassium et du régime hydrique (B) et
par la péjoration des conditions climatiques (baisse des isoyètes) et
régime hydrique (C)
l’augmentation des taux d’occupation des terres. La faiblesse des carac-
A
Gristiques physico-chimiques des sols est accentuée par l’insuffisance
,..
__.
._
.,
__
__ . ^.. _”
. .,,^
.,
des niveaux de restitutions organo-minérales. Les possibilites dintensifica-
tion sont largement limitées par une forte insécurite climatique.
12.0
10.0
8.0
La variété d’arachide Fleur 11, sélectionnée au Sénégal, est destinée à
6.0
4,o
remplacer la variété vulgarisée 55-437 dans la moitié sud du CNBA, car
7.0
0,”
elle y a toujours supplanté ses concurrentes dans les essais variétaux.
-~-
Elle présente des avantages agronomiques (meilleur enracinement et
B
meilleure production de gousses) et technico-commerciaux (:gousses et
graines plus grosses, permettant une meilleure valorisation). Elle est donc
susceptible de présenter une meilleure repense à la fumure que la varieté
vulgarisée.
L’approche de la fertilisation de l’arachide doit tenir compte des particulari-
tés de la plante, des acquis de la recherche et des contraintes des exploitants.
Les bemins élevés en azote de l’arachide peuvent être couverts pour
l’essentiel par la fixation symbiotique dc l’azote atmosph&iquc, alors que le
calcium n&essaire à la formation des coques et des graines provient de
l’absorption dïrecte par les gynophores et les jeunes gousses. Les acquis font
état de réponses réguli&es de l’arachide à la fertilisation phosphatée, contrai-
rement à la fertilisation potassique et azot&. Enfin dans la plupart des ex-
ploitations agricoles, les disponibilités en fumures organiques sont faibles et
prioritairement allouées au mil.
Une enquête agronomique conduite en 1995 dans quinze (15) champs
d’arachide du village de Ndiakane (département de Bambey) a révélé des
rendements variant de 650 à 2100 kg de gousses par hectare (bon hiver-
nage). Cette variabilité s’est avét-&e être en bonne correspondance avec le
tbpjxm d’xtivil& - CW<A - 1097
1 7

classement fertilitr5 empirique des pay-
de la recherche pour respect du parcellaire et des contraintes exp&imen-
sans, que les
analyses physico-
tales.
chimiques du sol n’ont pas permis de
reconslituer. Le diagnostic de la ferti-
Les exp&imentations se sont d&oul&s dans des conditions agro-
lité des sols doit donc être poursuivi.
climatiques particulières. L’hivernage 1997 à Ndiakane a été marqué par
L’absence de réponse dans les essais
deux importantes @iodes de sécheresse, en début et fin de cycle. Le
de furnure de 1996 (mauvais hiver-
cumul pluviométrique a été inf&ieur à 300 mm, et a accus& un df%cit
nage,
rendements faibles) illustre
d’environ 100 mm sur Bambey, car les orages du 28 juin et du 10 juillet
Comme:nt l’insécurité climatique com-
(110 mm au total à Bambey), n’ont pratiquement pas atteint Ndiakane.
promet
largement les
efforts
d’intensification en zone sahelienne, le
Pratiquement tous les paysans ont semé leurs champs d’arachide sur les
risque économique devenant extrême
petites pluies du 10 et du 22 juillet, & l’exception de l’un d’entre eux qui,
pour 1’ agriculteur.
trop occupé A creuser un puits, a d&issé sa parcelle (essai no9 non se-
mé). Les lev&s ont éte longues et se sont parfois &al&s sur des p&iodes
En cette troisième année de collabora-
de 2 B 3 décades, ce qui confirme la résistance des graines et des plantu-
tion avec les paysans de Ndiakane, les
les d’arachide & la sécheresse et rappelle la n&essité d’un bon enrobage
objectifs de l’exp&imentation ont été :
des semences avec la poudre fongicide-insecticide.
0 d’introduire la vari&Z Fleur 11 dans
La croissance des plantes a été tr&s faible jusqu’à l’installation des pluies
le village et. de la tester en essais col-
mi-août. C’est à ce moment-là, et en accord avec les paysans, que la
laboratifs, ;
fumure a été apport&. La floraison des premiers jours, ordinairement
a de tester une fertilisation min&ale
responsable de la majeure partie de la production, a failli. Les cycles en
adaptée à l’arachide et peu coûteuse ;
ont été rallongés d’autant. Cependant, le déficit hydrique de fin
0 en progress’ant dans Ie diagnostic des
d’hivernage, intervenu très tôt dans le cycle, a consid&ablement réduit
situations de fertilité ;
l’expression de ce report de production. Les niveaux de production sont
0 et en enrichissant le ref&entiel com-
très faibles, inf&ieurs à 550 kg de gousses par hectare.
posantes du rW de l’arachide.
L’analyse statistique des variables mesurées au champ à la récolte puis
Les r&iultats portent sur les deux pre-
en laboratoire sur échantillons de gousses fait ressortir deux grands en-
miers points.
sembles de variables, d’une part celles caract&isant le volume de la pro-
duction, et d’autre part celle caracttisant sa qualit,&
Le dispositif exp&imental a été un
réseau d’essatis statistiques mis en
Les première; (densités, production de gousses, ratios nombre de gousses
place sur les quinze (15) champs
par plant et production de gousses versus fanes) présentent à l’analyse
d’arachide de l’enquête agronomique
statistique globale des effets variétaux entachés d’interactions es-
Ndiakane 95, sur précédent mil 96,
sai’variété ou essai’variété’fumure. Ils ont donc fait l’objet d’une analyse
menés en collaboration avec les agri-
individuelle essai par essai.
culteurs. Les traitements ont été com-
parés selon un dispositif en split-plot,
Les secondes:, qui décrivent la qualité des gousses et des graines, présen-
avec en grandies parcelles les variétés,
tent un effet variétal significatif, à l’exclusion de tout autre effet simple
Fleur :Il versus 55-437, et en peI.ites
ou combiné (interaction). La production de fanes par hectare est égale-
parcelles les fùmures, fumure versus
ment dans ce cas.
témoin absolu. La fùmure a consisté en
25 kg/ha de triple super phosphate et 75
kg/ha de P~P&YP~, apportés en top-
dressing en début de floraison. Chaque
essai comprenait 3 r@&itions et occu-
pait 12.00 m*, chaque parcellaire corres-
pondant à une randomisation particu-
lière. Les àécisions concernant les se-
mis et la récolte (dates, modal&&) ont
f% laiss&s aux agriculteurs, qui les
ont r&lisé par leurs propres moyens,
mais avec le concours des techniciens

Densith et productions de gousses.
Tableau 4. Analyses de variante globales des variables densité à Ia récolte et
Les interactions doubles ou triples
production de fanes et de gousses, puis moyennes par essai et par variété as-
apparues à l’analyse de variante glo-
sortie des effets slgnlficatifs issus des analyses de variante individuelles
bale ne sont dues qu’à quelques cas
Analvses de variante hbales
particuliers, facilement rep&ables lors
F&ts
ddl
Densité
FaneS
des analyses de variante individuelles
F
Sigoificaiivité

F
Sigitkativiti
F
SignCaiivité
(tableau 4). L’essai 5 est à lui seul
essai 13
2-l
ns
32.1
I1s
11,6
m
variété 1
13169
***
34.8
***
2.0
116
responsable de l’interaction triple va-
valiti*esMi 1 3
26,l ***
2.0
IIS
5J
***
riete x fumure x essai sur la variable
var%mi*bloc
2 8
3,0 ***
12
Es
03
as
production de gousses, qui en l’occur-
flUITJW1
0,4
m
1.0
UC5
05
Ils
rence est tout à fait fortuite, la distri-
%aI&é*GalMe
1
1.1
Ds
3.3
Es
2J
nr
bution al&ttoire des traitements varié-
filmure*essai 1 3
1,3
IL5
06
as
076
os
M1-*lüllMre*~
1 3
2.2
11s
z1
re
46
***
tés x fttmure s’étant systématiquement
arantisiduelle
5 6
superposée à une heterogénéite textu-
cILhffiitcle-
8.6%
209%
22.4%
rale marquée entre les deux moitiés de
l’essai.
eltral~dev~e@=essai
Den!iM
FCUWS
eusses
Hormis ce cas particulier, aucun effet
variétés
Effets si&ic&ik
Vtiétés
Vtiét&
Effet.5 signifi&
fumure significatif, simple ou combi-
c
v
55-437
Fil
variété
acltres
55-437 Fil
CV 55437 Fil variété
allhes
né, n’est ressorti dans cette experi-
I-k&%
nb de plamlm
kgdefanesh
z
kggcP.wsfna
mentation. Les conditions d’ alimenta-
1
6.7 31760.5 62114
** 7%2&mAw*
2 4 1 1
1241
2 2 9
428
3 9 5
as
2
113 281806 128110
* 3281
2412 325
221
355
116
tion hydrique extrêmement limitantes
3
12,l 229496 77970
*
2041
1553 212
3%
21%
*
n’étaient pas favorables à l’expression
4
3.6 294 104 115213
* * .iZW** 3 8 7 3
2889
16.0
480
460
as
d’une réponse à la fertilisation. Fleur
5
9.1 162 167 648%
**
1%3
1310 25.9
373
504
as
V&tS5*
furmue**
11 étant une varieté de type runner à
6
4,6 341062 162839 **
256.5
2324 259 2.26
336
*
gousses moyennes, issue d’un croise-
7
7.1
1833!r7
74030
**
2706
22.54 13.3
525
467
Ils
ment Virginia x Spanish, l’&ude de sa
8
123
178548
698.51
*
1490
1178
203
470
456
ns
réponse à une fertilisation adaptée du
1 0
9.6
250004
85116
**
2391
2131
17.7
235
226
as
type de celle testée ici serait à repren-
1 1
302
45390
30940
IIS
993
989 58.0
158
183
ILS
dre dans des conditions climatiques
12
9$
171791
62840
***
2948
2675
20,l
488
454
11s
1 3
53
180 130
62112
***
1539
1097
229
331
?.Y4
*
plus favorables à l’obtention de ren-
14
79
103,872~
mm
n-T
1342
1578
26,6
2fJÏo7
459
**
dements plus I!lev&
15
99
216619
120754
**
1813
1707
24.9
414
470
a.%
Alx&iatiom : ddl, degrés de liberté ; F, statistique
de Fii ; lis : non sigoihtif; CV, aficient de varitio~~
* signilïc&if(seuilO,O5> ; **, haukinxt @ifhtif(seuilO,O1)
: ***,trèshautementsignificatif(seuilO,oO1)
L’interaction varieté x essai pour la
variable densité (nombre de plants par
Les semis des essais ont été effectués par les paysans avec leur semoir et
hectare) n’est due qu’à deux essais (no
leur disque, pour la plupart à 30 crans. Ce disque, qui se trouve &re
11 et 14). Pour les 12 autres essais, les
celui recommande par la Recherche pour Pleur 11, s’avere être largement
densités obtenues avec 55-437 sont
utilisé par les paysans pour 55-437 (au lieu du disque à 24 trous). En
largement à très largement supérieures
effet, ceux-ci cherchent délibérément à minimiser les intervalles inter-
à celles de Pleur 11. En effet, les den-
plants sur la ligne pour faciliter le désherbage sur la ligne et augmenter la
sités de 55-43’7 varient entre 1 et 2 fois
production de fanes. Cependant, avec la réduction du calibre des semen-
la densité recommandée (160.000
ces et leur raréfaction consécutives au mauvais hïvernage 1996, le pas-
Plant&a), alors que pour Pleur 11,
sage de 3 graines par cran est devenu fréquent, et le débit des semoirs a
elles varient entre 0,5 et 1 fois la
augmenté. Cette augmentation anormale des densités de 55-437 (maxima
norme (150.000 plants/ha).
sup&ieurs à :300.000 Plant&a, contre 183.000 en 1995 et 210.000 en
96) s’est nécessairement accompagnée d’une diminution des emblave-
ments.
Ainsi, avec cette experimentation, et malgré des niveaux de production
très faibles (inferieurs à 550 kg de gousses par hectare), la recherche
dispose pour la première fois de rc%ultats où Fleur 11 et 55-437 sont
confrontées en conditions reellement paysannes, à densités tres inégales,
excepté pour les essais 11 et 14 évoques plus haut.

L’essai 11, avec des niveaux de den-
s’atténue lorsque les emblavements de la variété hâtive deviennent plus
sités et de p.roductions extrêmement
importants.
faibles, est inexploitable. Par contre,
l’essai 14 correspond typiquement aux
Qualité de la production. Conséquence directe de la mauvaise pluviosité
conditions prévalant dans les essais et
de fin de cycle, les paramètres de qualité sont tres en deçà des valeurs
tests variétaux de la Recherche : den-
potentielles caract6risant les deux variétés, ou même des valeurs commu-
sités éyuivalentes et inferieures à la
nément atteintes en annees normales (tableau 5).
norme (environ 100.000 Plant&a).
Les résultats (tableau 1) sont confor-
Tableau 5. Qualité des gousses et des graines dans les essais phytotechnie
mes aux acquis ant6rieurs : superiorité
arachide. Ndiakane 1997
de Fleur 11 pour la production de fa-
Vm
Variotés
nes et franche superiorité de Fleur 11
Gousses
55-437
Fleur 11
GlGllt?S
55-437
Fleur 11
pour la production de gousses
Poids de 100
gousses (g) 56,6 f 25
82.2 f 3.5
Rendemeot au démficage (%)
62.1-tl.2
562 + 1,8
(différence hautement significative,
Poids / k-e.
gcwsea (9) 265.0 f 53
245,9 + 7.1
Gaines semaces (%)
44.7 * 9.0
569 + 5.0
Gwsses
bicavez
[%)
71,1+3,1
625 f 2,7
Graines wrmmmbles
(96)
90,8 zt 2,4
85,3t1,8
pas d’interaction).
cwsses saines (%) 16,5 f 3.6
11.7 f 2,6
- (non mnsonrmabl~, en %)
9,2-:2,4
14.7 c 1,8
GnlEses percées (%) 2 2 . 0 * 1 . 5
369 i 26
Poids de 100 gmina (9,
24J zt 09
38,l i 1.0
L’essai 6 représente un autre cas ex-
Gmws‘W(%) 25,6 t 5 . 4
36.0 + 53
Poids de 100 &emavxs (gl
322 i 0.8
48,8r 12
trême, car les densités des deux varié-
Moyennts~~~cal~~à~~~~~~14~,~es~l~~edem~~~~~5%.
Les~m~~desno~pourles~,etdespoi~~les~.
tés y sont maximales à des niveaux
treS élevés. Celle de Fleur 11 est lege-
Il faut noter ‘la moindre qualité sanitaire des gousses et des graines de
rement sup&ieme à la norme, et celle
Fleur 11 par rapport à 55-437 (moins de gousses saines et plus de gous-
de 55-437 est plus de deux fois plus
ses percées par les iules ou scarifiées par les termites, davantage de grai-
élevée. Dans ces conditions extrêmes,
nes non consommables). Cela peut contribuer à expliquer la plus grande
Fil est inferieure en production de
susceptibilité de Fleur 11 aux infestations par les champignons aflatoxi-
fanes, mais significativement sup&
nogènes.
rieure en production de gousses. La
très forte densité de 55-437 induit une
La maturité se situe à des niveaux très bas, alors que les récoltes ont été
importante comp&ition des plantes
effectuées sur décision paysanne largement après les 90 ou 95 jours
entre elles, nuisible au remplissage des
normatifs. Fleur 11 présente ici une meilleure maturité que 55-437, alors
gousses et des graines surtout en con-
que ce n’est pas le cas d’ordinaire. Cela est peut-être en relation avec une
ditions de stress terminal, et se traduit
meilleure faculté de récuperation après le stress sévère de début de cycle.
par un effet dépressif sur la production
La meilleure proportion de graines semences y est certainement liée.
de gousses.
Les rendements au décorticage sont également très faibles, et davantage
Hormis les cas particuliers des essais
pour Fleur 11 que pour 55-437.
14 et 6, il n’y a pas d’autre essai où
Fleur IL 1 soit significativement supé-
Conclusion
rieure à 55-43’7 en production de gous-
ses. Fleur 11 est significativement
L’incontestable supériorité de Fleur 11 sur ses concurrentes, et en parti-
inferieure à 55-437 en production de
culier sur la variété vulgarisée 55-437, montr6e pour la production de
fanes sur l’ensemble du dispositif
gousses dans les essais et tests varietaux de la Recherche, est particlle-
(tableau 1). Elle est même signifïcati-
ment mise en defaut par les résultats de cette experimentation. De fait,
vement infétieure en production de
celle-ci contribue à préciser le domaine de validité: des recommandations
gaussa; dans deux. essais (3 et 13). Il
concernant cette nouvelle variété.
est possible que les dégâts de rongeurs
ct d’oiseaux, plus importants sur Fleur
Rappelons en premier heu que la faible pluviosité enregistrée à Ndiakane
11 que sur 55-437 en raison d’une
pour la deuxième année consécutive est plus typique du Nord Bassin
meilleure pr&ocité dans la formation
Arachidier que du Centre. Or pour le Nord Bassin Arachidier, c’est la
des gousses (fait largement constaté
variété très hâtive GC 8-35 qui est appelée à remplacer 55-437 et non
dès le 19 septembre) aient été plus
Fleur 11. La comparaison Fleur 11 versus 55-437 s’est faite dans des
sévères dans ces deux essais, qualitati-
conditions climatiques atypiques. Si la fréquence de ces mauvais hiver-
vement notes parmi les plus affectés.
nages s’av6rait être en augmentation, il faudrait envisager de limiter le
Ce phenomène de préference des ron-
domaine géographique de Fleur 11 aux marges meridionales du CNBA.
geurs pour les variétés les plus hâtives,
classique dans les essais variétaux,

En second heu, la comparaison Pleur
4. TechnologidAflatozhes
11 versus 55-437 s’est faite en condi-
tions de densités très désavantageuses
L’arachide occupe une place de plus en plus importante dans lWimentation
pour FBeur 11, en raison des pratiques
des sénégalais. Cependant, sa valorisation à cette fin de même qu’à I’6chelon
paysannes et du mauvais hivernage
industriel est fortement ob&& par la présence daflatoxines, substances toxi-
1996. En effet, les fortes densités de
ques dot&s d’un pouvoir canckrogène.
55-437 visées par les paysans pour
faciliter le désherbage et augmenter la
Elle est consomm& soit en l’état, soit sous des formes les plus diverses :
produclion de fanes ont été accrues par
beurre d’arachide, arachide grill&?, huile (seggal) et tourteau (rakal) de fabri-
le petit calibre: des semences obtenues
cation artisanale.
en 1996.
Lbpomme singulii?xe que revêt Sactivit.6 de trituration en milieu rural cons-
Enfin, Pleur 11 s’avère inf&ieure à
titue une source l&$.ime de préoccupation pour la Recherche dans la mesure
55-437 pour ce qui est de la qualité
où lhuile artisanale, à la difference de lhuile industrielle, n’offre pas de ga-
sanitaire des gousses et des graines et
rantie suffisante d’absence d’aflatoxines. En effet, elle contient des composes
du taux de decorticage. Mais ce handi-
hydratables et des émulsifiants (phosphatides) capables de fixer une partie de
cap devrait pouvoir etre compensé par
l’allatoxine initialement contenue dans les graines. En outre, les tourteaux
une meilleure valorisation potentielle
dont on sait qu’ils concentrent la majeure partie de la toxine initialement con-
des graines sur le marché local de
tenue dans les lots pollues posent également probleme par le fait qu’ils sont
l’arachide de boucbe.
destinés à lWmentation des animaux (risque de toxicité de relais) et, parfois,
ils sont utilises en tant qu’adjuvant (épaississant) dans diverses préparations
cunnaires.
La forte propension des ruraux à consommer lhuile de trituration de préfé-
rence à lhuile rafhnik incite à rechercher des solutions au probl&ne de
lWlatoxine au niveau du producteur.
Par ailleurs, I’obtention de varietes darachide tol&antes à lkfestation par les
champignons aflatoxinogènes (Aspergillusflavus et A. parasiticus) couplke à
la pratique de techniques culturales approprkks pourrait contribuer dans une
large mesure à r&uire le risque dinfestation primaire des produits au champ.
Cependant la s&ction de ce materiel suppose l’existence préalable de tests de
caractkrisation et de criblage efficients, d’ou la nkessité de mettre au point
des techniques simples, rapides et fiables vt une meilleure apprecia-
tion du compostement des varietks eu égard à ces champignons toxicogenes.
Deux actions de recherche ont et6 entreprises : (i) enquêtes sur la trituration
artisanale de l’arachide ; et (ii) mise au point de m&hodes fiables de caracte-
risation de la tolknrces ck l’arachide à AspergiZZusJluvus.
Suite à la liberalisation du marche arachidier, la trituration artisanale de
l’arachide en milieu rural pour la prodnction d’huile destin& à l’alimentation
humaine et de tourteau rkserve à la consommation humaine etaubétailappa-
r-a!& de plus en plus comme un secteur dactivites tres dynamique, domine par
les femmes. Cette activite, pratiquee tantôt à laide de presses traditionnelles,
tantôt au moyen de presses am&or&s utilisant une pression hydraulique
comporte me sé4pm dactions dont la rationaU et lInt&& technologiques
restent à être d&nis. Il s’y ajoute que les produits qui en ksultent (huile et
tourteau) introduisent un puissant risque d’intoxication des populations et du
b&.ail en raison de leur pollution éventuelle par les aflatoxines produites par
Aspergillusfktvus.

En vue d’évaluer alimportance de cette
blesses et la d&nition des voies d’arnelioration possibks.
activite, son int&& économique et les
risques qu’elle engendre pour la sante des
Les analyses de laboratoire portent essentiellement sur :
populations, des enquetes ont &5 initiees
à partir de decembre au niveau des mar-
1. La qualité de la mati&e premier-e : celle-ci influe fortement sur la qualité
ch& hebdomadaire de treiz.e (13) loca-
de lhuile et du tourteau qui en résulteront apreS le pressage. L’analyse
lités situéa dans les régions de Diourbel,
portera ici sur la d&rmination des pourcentages de graines saines,
Thiès d Louga. Ces enquêtes ont con-
failLies, brisées et moisies, d’impuretes ainsi que sur la teneur en aflatoxi-
siste en des intmiews et en un recueil de
m;
dormcks &zamniques sur I’activite elle-
2 . L’humidité de la farine après cuisson et avant pressage : ce param&re est
m&ne et les produits qu’elle génère. Des
doublement important en ce qu’il peut jouer sur le taux d’extraction de
échantillons de tourteau (44) et d’huile
lhuile et, en association avec une cutaine temp&ature, il peut en fonction
(20) vendus sur les marches sont prele-
de la dur&z de la cuisson, inactiver une partie de la toxine initialement
vés h des fins d’analyse de laboratoire.
contenue dans la farine ;
3. L’humidité du tourteau frais et des tourteaux secs prelevés sur les march&
Afin de mieux préciser la nature des
mis en rapport avec leurs teneurs respectives en aflatoxines
op&ations et évaluer l?mpact des techni-
(chromatographie en couche mince) et leurs nivaux respectifs de pollu-
ques mises en omre au cours de la tritu-
tion par les spores vivantes d’A. jZavu,s SUT diff&ents milieux de culture
ration sur la qualite des produits, des
agaris& ;
visites de chantier ont été effectuees et un
4. Lhumidite (par étuvage ou par entraînement azeotropique dans un piège
suivi nt&icule~x des diverses phases a
de Dean Stark), l’acidité et l’indice de peroxyde de l’huile (tous facteurs
éte op&e suivant la “m&hode th&trale”.
essentiels de la stabilite chimique de l’huile face au risque dc rancissement
Ces visites ont permis de :
durant la conservation) ainsi que sa teneur en aflatoxines
(chromatographie en couche mince et au besoin chromatographie liquide
Suivre l’intégralité des opérations
haute performance) ;
depuis le dhmrticage jusqu’à lbbten-
5. La d&ermination de la quantite d’huile résiduelle dans le tourteau
tion de Mile et du tourteau ;
(extraction à llaexane dans un appareil de Soxhlet) en vue du calcul du
l?r&leva des &antillons de la ma-
r-t demaction ;
ti&e premikre (graines), de la farine
6. Le test de certains supports inertes (argile, charbon) quant à leur capacité
pi& avant cuisson, d’huile à diverses
filtrante de lhuile ainsi qu’à leur capacite d’adsorption et de d&crption bes
phases dextraction et de tourteau
aflatoxines y contenues en vue damoind& le risque de toxicite de lhuile
frais ;
de trituration artisanale.
Relever la dur& de chaque ophation
(pilage ou mouture à la machine,
LBude ainsi entreprise devrait pemettre à terme de préciser I’extension g&b
conditionnement et cuisson de la fa-
graphique de cette activité, son int&-6% Bconomique (compte dkxploitation
rine à la vapeur, pressage, cmdition-
des opkatrices et impact potentiel sur la filière arachidi&e), le risque sani-
nement de lhuile et du tourteau) ;
taire qu’elle induit chez les populations et le bétail ainsi que les peqm3.i~~
Dberminer les poids des intrants
dune arnelioration possible des procedes existants.
(graines) et des extrants (huile et
taurteau) en vue de calculer le ren-
Mise au point& mét?wdes@les de caracWwdion de ïh tol&wce de
dement d’extraction ;
l’arachide à Asperge fivus
Relever la temperature de cuisson.
Les ghotypes darachide présentent des comportentents diff&a vis-à-vis
Ces manipulations seront répétées dans
de A @vu.s dune part et par rapport à leur aptitude à la contanrination par
le cas des presses utilisant la pression
les aflatoxines dautre part, ces deux phénomènes n’étant pas toujours asso-
hydraulique,
en collaboration avec
ci&
World Vision
Pour évaluer la tol&ance des varietes d’arachide à A. ~ZUVU,S et à l’aflatoxine,
L%tude ult&ieure de I’ensemble de ces
I’on s’est toujours réff% jusqu’ici au test de comarnination artitïciehe des
parametres combinée aux ri%ultats des
graines par une suspension de spores du champignon atlatoxinogene Cepen-
analyses en cours dex&ution au labora-
dant 1~ résultats de ce test mene en laboratoire ne sont pas toujours positi-
toire pe4mema une meilleure comprehen-
vement correles avec les résultats obtenus sur le terrain cc qui atteste de la
siou de cette technologie, une connais-
complexite du processus même de la contamination en milieu réel.
sance plus précise de ses forces et fai-

C02. Une teneur de 10% de CO2 (sans
Tableau 6. Faculté et Energie germinative de semences d’arachide conservées
absorbeur) ayant les mêmes effets qu’une
sous anoxie durant 36 mois
teneur de 30%, nous retiendrons cette
Faculté geainative (%)
F&e
.Mlnosphère
valeur pour la r&lisation dessais ulte-
germlnailve
après36moh
(sur 300)
rieurs. Les absorbeurs d’oxygène utilisés
-llln6e du traitement (mois)
1 2
1 8
24
30
36
30
36
%02
%Cv2
ayant eu un effet nefaste sur la faculté
conditimnem~t
germhafive des semences, ils seront
Téoinh+2abs
98.5 a
91.3 a
84.4b
-
54.6b
-
152b
2.6
1.0
supprimer. Une nouvelle experimentation
E l
98% N2 + 1 ah
98.4 a
91.9 a
96.9 a
9Qsa
19.3 a
266a
231a
2 . 3
1.3
mettant en jeu des sachets darachides
98% N2 + 2 abs
94.6 b
98.8~~ 929a
91.4a
77Sa
?A9 a
230a
2 . 5
1 . 4
1.0% CO2 + 89% N2
96.6 ab
97.8 b
97.9a
94.3 a
89.9 a
215a
264a
dtZcorkp& de 2kg est en cours. Les
2.4
4.4
E2
30% CO2 + 69% N2
99.8 a
99.3 a
97.3 a
95.1 a
81.2a
277a
25821
2 . 0
122
atmospl~es modifiees seront composées
1.0% CO2 + 89% N2 + 1 abs
93.5 b
98.5 b
94.5 a
93.0 a
73.6 b
272 a
219b
1.9
1.1
soit de 98% de Nz soit d’un mélange
3O%CO2+69%N2+1abs
95.8ab
98.5 b
88.9 b
8 9 . 1 b
64.9~
265b
193c
2 0
1.3
N2/C02 (10% de CO, et 89% de Nz).
Abs: abmbeur d’oxygène ATCO LH 1OM.l; (-) : données manquantes ; LES moyennes mivies de la mWne
L’objeclif est dappliquer la technique de
lettre ne sont pas signtiicatvwnent
différente au seuil de 5% par le test de Newman-Keuls
conservation sous AM au maintien des
Conservalion de semences d’arachide en miku paysan
collections d’arachide (projet Germ-
plasm&SRA) e1 des noyaux g6n6tiques
Etude de 1 ‘effet insecticide de la farine de Pachyrhizus erosus
des variétés en vulgarisation
Peu accessibles ou mal appliqués, les produits phytosanitaires sont peu utili-
sés en milieu paysan La recherche s’est donc orientée vers des m&odes
alternatives de lutte. Lune dentre elles consiste à utiliser des plantes tradi-
tionnellement connues pour leurs proprietes insecticides. Le laboratoire
d’entomologie des Denrees Stock&s et de Technologie Post-Récolte a 6tudie
le potentiel imxticide des pines de Pachyrhizus erosus (L. Urban) au labo-
ratoire et en milieu paysan sur la bruche de l’arachide (Curyedon serr~rtus
01.) en collaboration avec le Centre d’Etude Régional d’Am&oration de
I’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS). Les graines de P. erosus renferment
deux principes actifs aux propri&& insecticides, la rot&one et la pachyrhi-
zinc. La farine complete de P. eroms variété EC503 présente à faible dose un
puissant potentiel insecticide sur les adultes de C. serrutw. Il a 6te d&nonte
que a’appliêation dune dose de 1% (p/p) suffit pour atteindre, un jour après le
traitement, une mortaliti imaginale maximale. Une exp&menlation s’ap-
puyant sur ces résultats a été initiee en milieu paysan
Ladosedel~,~p)defarinedeP.erosusaétéutiliséepourtraiterdessacs
de 4Okg de gousses d’arachide de la va.ri&e 55437 (traitement PAC). L’acti-
vite insecticide de la farine de P. erosus a été comparée a celle dun produit de
réf&ence, le Prime~ utilisé à la dose de 0,25% (p/p) selon les prescriptions du
fabricant (traitement PRI). L’essai a été conduit chez quatre paysans avec une
r6p&ition par traitement pour toute la duree de Dntersaison (entre les hiver-
nages 96 et 97). L’effet des traitements sur la pression parasitaire et la qualite
germinative des semences ont été apprécie au cours du stockage (tableau 7).
Tableau 7. Evolution de la faculti germinative (%) au cours du stockage des
semnc~ d’arachide après traitement

PapaIl 1
paysan2
paysan3
payssn4
Jmsq&~lt.$
80 164
222 80 164
222 80
164
222 80 164
222
Ténwin non irai@
98,7a 70,ob 55,7b 98P 99.0‘3
91,7a
983a 68,Ob 340~
983 98-h 9 7 3 a
P A C
99.h 97,oa ana 99,oa 983a
lC0,Ca
98.3a 98,3a 90,7a 98,7a
99& 97.7a
PRI
‘?7,7a
98.7a 98,Oa 99,7a
98,7a 98,7a 99.3~1
98,7a lC0,Oa 983a 98,7a 99,Oa
Les~$uiviesparlamêmelettrenesontpas~cativementdiffaentesauseuil5%selonlesttts
de Newman-KBuls.

L’évolution de la population de C. ser-
Figure 5. Effet des traitements insecticides sur l’évolution de l’infestation par
rut243 est très deper&tnte du taux initial
C. serratus chez le paysan 1
dinfestdion. Les graines stockees chez
les paysans 1 et 3 étant les plus infesteeS,
c’est chez ces derniers que l’effet des
traitements est le plus marque. Le nom-
bre d’adultes de C. serratus d&rombrés
chez le8 t&noins non traites augmente au
cours du stockage (figure 5). Les traite-
ments hrsecticides réduisent de maniere
très significative la pression dinfestation
par C ,rerratus. Cependant, à partir du
164è” jours après la rkolte I’effet du
traitement PAC devient statistiquement
inf&ieur à celui du traitement PM. Il
reste n&nmoins sufhsamment efficace
pour maintenir la population de bruche à
un seuil acceptable. Le traitement PAC
montre par ailleurs une efficacité sur la
préservation de la faculté germinative
statistiquement similaire à celle obtenue
avec le primex. Les taux de germination
B
53
80
109
133
164
194
203
222
n’ont en effet subi aucune aMation au
Jours après récolta
cours du temps à l’inverse des gousses
non trai t&s.
+TO +PAC+PRI
LM.iliss&ion de farine complete de Pu-
chyrhiws erosus se présente comme une
6. Agronomie
méthode alternative de lutte contre la
bru& de l’arachide. Des essais à plus
Des essais agronomiques sur l’arachide ont été r6alisés dans le cadre de
grandes échelles devraient confirmer
l’étude sur la valorisation des déchets de r6sidus de poisson fume. Les résul-
l’int&êt de cette l&umineuse tub&if&e
tats de la rkponse de l’arachide (composantes de rendement) aux doses crois-
avant de passer à la phase de vulgarisa-
santes de r&idus sont donnes dans le chapitre consacre à la fertilisation orga-
tion en milieu paysan
nique (gestion des ressources naturelles).
Recherche de nouvelles substances
biocides d’origines végétale pour le
condrôk des bruches
Les travaux relatifs à cette activite de
recherche ont porte à la fois sur les bru-
ches de l’arachide et du ni&5 Ils seront
décrits $US loin au niveau de la présen-
tation des résultats scientifiques obtenus
sur le ni&&
23

--
Suivi hebdomadaire des potentiels hydrique et osmotique sur la 3èm”
feuille et de l’indice foliaire ;
Mil
D&ermination des stades de 50 % de la floraison et de la maturité ; éva-
luation de la hauteur des plantes, de la longueur des épis, des poids de
1000 graines et des rendements ;
1. Physiologie
Evaluation phytosanitaire.
Recherch de m’c&mes
de rés&mce à lu sécheresse
Lu levée. Elle a été génkralement bonne (moyenne 95Yo) dme si l’on a re-
chez ks populations locales de mil dès
marque une aztaine faiblesse de la vigueur à la levée liée aux conditions de
régions de Thiès et Lliourbel
conservation des graines qui pourtant datent seulement de la dernière campa-
w WW
L’importance du mil dans l’alimenta-tion
nationale et la réduction drastique de la
FZorGson femelle. Le nombre de jours nécessaire à l’apparition de la ilorai-
pluviom&ie avaient amené la recherche
son femelle a &é variable d’un matkiel à un autre ; les diffkences entre les
à faire une prospection dans les régions
moyennes sont significatives et il y a 4 classes. lBV 8004 a étk la variété la
de Thiès et Diourbel notamment, pour Y
plus précoce avec 50 jours et PLS 171 la plus tardive (62 jours).
collecter du matkiel encore performant
afin cl’4 mener des &udes physiologiques
Mzturitéphysiologique.
Le nombre de jours moyen est de 79. Il y a 2 classes
de résistance à la skheresse. Les rksul-
et Il3V 8CO4 a été la variété la plus précoce (72 jours). Toutes les autres
tats de ce travail devrait être utilisés dans
populations appartiennent à la même classe (tableau 8).
des prcgrammes d’arrklioration pour la
r&stance à la skheresse.
T-u 8. Nombre de jours pour la maturité physiolo@que
En 1996, un premier tri avait permis de
Fdddes
Maturité~ysM@qwÿours)
retenir sur des dt&es agronomiques
PL.5 94
78 a*
neuf (9) numkos. En 1997 nous avons
PU 107
78a
mis en place un essai où des tests agro-
PLS 112
80a
nomiqzs et physiologiques (pcdentiel
PL.sl15
79 a
hydrique, osmotique et indice foliaire)
PLS 129
82a
sont utilisés pour caractésiser le mat&iel.
PLS 144
78a
Ce tra\\Gl a éti me& en collaboration
PLS 170
83 a
avec le ‘CERAAS .
PL..? 171
83 a
FW 176
80a
lJ3v 8004
72b
Le maltiel vkg&al était constitué des
Moyenne gétie
79
populations : PLS 94, PLS 107, PLS
ITJZGfm ayant la rru?nr: lettre ne sont pas significativenmt diEéfents
112, PIS 115, PLS 129, PLS 144, PLS
170, PIS 172, PLS 176 et un témoin
Hauteur a?~ lu plante. Les diffknces entre les moyennes sont significatives
local de la zone IBV 8004. Le dispositif
et nous avons 2 classes imbriqukes l’une dans l’autre. La population PLS
expérinrental consistait en des blocs de
115 à la hauteur la plus petite avec 2OOcm. La hauteur moyenne est 235 cm
Fi&er randomisés (10 traitements, 3
répditions). Les moyennes ont éte com-
Longueur de L’épi. Les différences entre les moyennes sont ici aussi siguifi-
parées par le test de Newman Keuls à 5
catives et il y a 4 classes. IBV 8004 a la longueur la plus petite avec 39,73
YV
cmetPLS94cellelaplusgrande(58,33cm).
0 Eca-tement : 0,9m x 0,9 m
Poil 1000 graines. Ici nous avons 2 classes, lJ3V 8004 avec 8,37 g a le
0 Par&le de 8 li&w de 9,9Om de long
poids le plus élevé ; sa moyenne n’est pas significativement. différente de celle
de PLS 129 (7,87 g). Le poids moyen est de 7,2 g.
?? Démariage 3plantdpoquet
?
Engrais 14-7-7 à raison de 150 kg/ha
Rendemerzt. Le rendement moyen est de 1609 kg/ha. Les diffkrences entre
La pal?un&res observés et/ou mesurés
les moyemks sont significatives et il y a 2 classes. La population PLS 94 a le
ont été l.es suivants :
rendement’le plus elevk (2070 kg/ha). Le témoin local lBV 8004 atteint 1923
kg/ha et se classe cleuxieme. A noter que sa moyenne n’est pas significative

ment différente de celle de la population
Tableau 9. Rendement des entrées
~.-Y..-.-.:.:.: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
:.:.:..:.:.:.:.:::
::::,:,:,:,:,:,:,:,:,:,:,:,:::.:~:::::;::::~~,’:::~:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
j:j:j:j::::::.:: :,::: ~::,,:::.,:::::
qui a obtenu le rendement le plus faible
:i’.;iii’.ii....::..is.iiiiii.::Ii.
x&
..............,........
.:::::::: :::::::::::: . . . .~. . . . . . . .
. .,.,........ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.,.
.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,..
..<........................................,.,.,....~.~,~.~~.~,~,~.,,,.,.,.,,,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,,,,,,.
,...,.
~.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:,:.:.:.:.:.:.:.:.:.:,:;::::::~.~~~:.~:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.,.:
,.: .,.,<,...,.....,.,...........,.,...................,. ,.,..:.:: . . . . . ...<..
:.:.,.>;.?>2 :...:.:.>:.:.:.:.:.:.:::::j:::::~:,:::::
(PLS 115 avec 1167 kg/ha ; tableau 9).
. . . . . . . . . . . . . . .
PL.s 94
2070a*
Rapport grairwpaille. Les
PLS 107
1582 ab
différences
PLS 112
1374 ab
entre les moyennes sont significatives et
PLS 115
1167b
il y a 2 classes imbriquées l’une dans
PLS 129
1612 ab
l’a&-e. La population PLS 94 qui a la
PLS 144
1800 ab
meilleure p e r f o r m a n c e (35,52 %)
PLS 170
1615 ab
n’appartient pas à la même classe que
PLS 171
1210 b
PLS 171.
PLS 176
1738 ab
IBV 8004
1923 ab
Rendement au battage. Là aussi les
Moyenne générale
1 6 0 9
difféi-ences entre les moyennes sont signi-
cs cbif6rs ayant la même letlre ne sont pas signikativement difkents
ficatives et il y a 3 classes PLS 94 a la
5kivi ; ytosanitaire. Concernant le mildiou, la première date d’observation
meilleure perfomîance (75,39 %).
Jh
des plalas tes (à 54 jours après semis) 5 entrées étaient tolérantes, il. s’agit de
Indice foliaire.
PLS 9
PLS 129, PLS 170, PLS 171 et IBV 8004, les autres entrées
Il n’y a pas de différence
4,
étaient éjà attaquées. Lors de la deuxième observation (84 jours après se-
signi&ative entre les variétés aux diffé-
d
mis) le tc imoin IBV 8004 avait la plus faible sévérité, il est suivi de l’entrée
rentes dates de mesures de l’indice fo-
PLS 1 7(1. Le niveau d’attaque de ces entrées (IBV 8004 et PLS 170) les
liaire (34he: 41锓, 4gane et 55” jours
classai zomme matériel tolérant au mildiou. L’entrée PLS 112 est classée
après semis). Les moyennes ont été res-
tc
hauten nt :;ensible, les autres entrées sont classées sensibles.
pectivement de 1,18, 2,74, 3,X0, et
WI
2,ll. L’indice foliaire de la variété té-
Pour ce qui est de la chenille mineuse des épis et du foreur des tiges, PLS 144
moin IBV 8004 a été respectivement aux
et PLS 129 semblent montrer une certaine résistance vis-à-vis de ces parasi-
dates indiqu&s de l,ll, 2,53, 3,66 et
tes. Par ailleurs, les populations testées ont été relativement moins sensibles à
1,89.
Héliocheilus que IBV 8004 (temoins de résistance) (voir rapport entomologi-
PoteMe osmotique.
que de Dr Baldé)
Là également les
difféi-ences entre les moyennes ne sont
Conclusions
pas significatives aux différentes dates de
mesü res.
La apagne agricole 1997 nous a permis de mieux connaître les popula-
Potentiel hydrique.
tions tillecrtées.
Concernant ce pa-
ramètre aussi, les différences entre les
Au Po$t de vue rendement, les populations PLS 94, PLS 144, PLS 176
moyennes ne sont pas significatives. Les
sont intéressantes. La population PLS 107, malgré un rendement plus faïble
moyennes générales aux différentes dates
de mesures (34&‘, 41蔓, 48&, 55tie,
que ceux des entrées citées présente un intérêt en ce qui concerne la précocité.
62”“) 69& et 76è”” jours après semis)
sont respectivement : - 15,7 1, - 10,46,
Au point de vue entomologique, toutes les populations sauf PLS 94 ont été
-
8,39: -7,64, - 4 . 7 4 , - 8,97, - e t - 13,86
moins attaquées que le témoin IBV 8004. On notera que PLS 94 a quand
même eu le rendement le plus élevé.
bars. Le potentiel de la variété IBV 8004
a été respectivement de - 16,06, - 11,5
L’analyse au point de vue phytopathologique (mildiou) montre que la popu-
(le plus bas avec celui de PLS 107), -
lation PLS 170 a réalisé des performances comparables au témoin IBV 8004.
9:26 (le plus bas avec celui de PLS 176),
- 8,0.5, -4,89, -9,95, et - 16,16 bars.
L’en&& PLS 112 a été classée hautement sensible.
Concer&mt. les potentiels hydrique, osmotique et l’indice foliaire, les entrées
ont mohtré le même comportement pendant les périodes de bonne et moins
bonne &nentation en eau au seuil de signification considéré. Lors des cam-
pagnes $ venir, il faudra étudier le bilan hydrique pour connaître l’efficacité
de l’utilisation de l’eau par les plantes. On aura en tout cas noté lors de cette
campa$e la grande capacité de reprise des entrées testées après la forte sé-
cheresse de début de cycle.
Etapprt d’+tivités - CNRA - 1997
27
_,--.
..-
d-v-
-----
-_VI.
--

Figure 6. Sbvhiti de l’attaque de Hefiocheifus en milieu paysan ii Bambey
SéFère
Les per%HInaws
obtenues au niveau
des productions malgré l’allure de l’hi-
vernage indiquent l’existence de caracté-
ristique de tolkrance à la sécheresse indé-
niable au sein dn matériel collecté. Il
s’agira de continuer à explorer ces ca-
ractkristiques par des méthodes appro-
priées afin d!y tirer tous les avantages.
La collaboration fructueuse entamée
avec le CERAAS dans ce travail doit se
poursuivre et se I-enforcer.
ov ’
I
I
I
/
1
2
3
4
5
6
2. Entomologie
PAYSAN
Suivi ett.tmdgîque de la culture du
Suivi etttoeue en station
miiienmilieupuysun
Un essai de caractkisation physiologique de 9 vari&s issues des prospec-
Un essai faisant intervenir une équipe
tions effectuées en milieu paysan a été réalisé par le chercheur en Physiolo&e
pluridisciplinaire composée de la Phy-
en collaboration avec I’Entomologie et la Phytopathologie pour dkterminer le
topatholqgie, l’Entomologie, la Malher-
degré de sensibilité de ces variétés aux déprédateurs. Le suivi a porté sur la
bologie, 1’Agrotie et de la Sotie
chenille mineuse des épis et le foreur des tiges (Coniesta igneJùsaEis). Sur le
Economie a été menée à Bambey sérère
plan de l’incidence, aucune diffërence significative n’existait entre ties varié-
dans le cadre d’une approche intkgrée de
tés. Pour la sév&ité, seul HéZiocheiZus montrait une diffknce significative.
la protection du mil. Le suivi entomolo-
Sur ce plan, les variétés V6 et V5 semblent présenter une certaine résistance
gique intervenu un peu tard pour des
à ce ravageur. Exception faite de la Vl, toutes les 8 entrées étaient moins
raisons techniques, n’a porté que sur la
sensibles que le tkmoin de résistance IBV 8004 (@ure 7).
chenille mineuse des épis (HéZiocheiZus
albipunctella)
au niveau de 6 champs
Figure 7. Longueur lihaire des galeries en fonction de la variétt?
20
paysans. Sur le lplan de l’incidence au-
cune diffërence n’existait entre les
y
1
champs choisis. Concernan t la sévérité
(nombre de larves par chandelle), les
résultats montrent une d.ifIërence signifi-
cative (@ure 6) qui serait lié à la diff&
rente de date de wnk entre les champs.
En eff& le mil semé à sec était plus
infesté que celui du semis en humide.
VI
V2
V3
V4
V5
V6
‘ii’
‘4
w
VI0
VARIETES
Rapportclkctiviti - CNRA - 1997
28

3. Malherbologie
ExploWn et valorisation des don-
cuscutace~
néeA sur les phanérogames parasites
Cuscuia hya/ina
X
X
Lomwhace
Llnventaire des plantes parasites et leurs
Englerinale
r
ardir
X
Tapmanthusidodom~oti
x
hôtes (ctitivés et spontzmt%) et la carac-
TqinaniY&banvti
X
tkrisatio~ daus lknsemble du territoire
sc*p~ceae
Buchinera ” iak
X
x
national, des groupements vkghaux
Ramplùca 3
ajïstulosa
X
X
auxquels appartiennent ces espèces para-
Stri%a asia@a
X
X
sites, ont f%? réalisés.
Sîriga aspe+
X
X
Shiga braclfycalyx
X
X
Stri%a gesnt+oides
X
X
Des enqu&es exploratoires et des euquê-
Stri~a he*tia
X
X
Stri>a pass&ei
X
X
tes rapprochks dans quelques terroirs
villageois du Bassin arachidier ont été
Tableau 11. Principales dicotylédones rencontrées dans les champs de culture
menés.
et dam 14 friches au niveau du bassin arachidier et espèces parasitées pur S.
gesnerioiifs (willd) vatke
Il ressort des analyses floristiques que les
Especes
Dé-t
plantes parasites recensées lors des pros- -
ik4tmr ll!.iès
Tira-
Bamb
Diour
Mbx
Gxs
Fati
Kml
Kai%in
KM
Lm
pections dam le territoire national reprk
ouane
ey
bel ké
as
ck
ack
c
m
ga
sente une infii partie de l’ensemble des mtikb
phanh~games parasites conuues dans le FzSm” “?
moude Elles appartiennent à 6 genres
* * *
*
* *
réparties dans 3 familles. La famille des ~~gUicU&
*
scrophhria&s est la plus riche en Indigo~rmtr~g#+ua
genres (3) et en espèces (8) suivies par ;$?$E”hy;L
+
+
cde &% ~anthacées : 2 genres et 3 Tephrohha&
espèce; (tableau 10).
Ciotahria arene~
20rnIil gloc~ia4l
La rnh@rité dentre elles sont peu fi& convdwlaeées~
quenki.
Ipomoea copzica~
Malheureusement ckaines, ~Omoe~Pestig& *
largement distribuées au Sénégal, occa- Ipomoeapescap~ea
sionnent des dégâts imporW@ aux prin-
-t
f
+
+
cipales cultures vivrihs. Chez les plan-
tes épi:hises s. hernzonthicu est de loin
I’e.q&e wnsi&k d est tx&s f&pent : + =
lkspècr: la plus r@andue dans les cultu-
parasite @.9e~t mais peu tiéquent ou est à I’&at d’individus très isol6s.
res et !.a plus nuisible. Elle est présente
dans toutes les mnes cultivées. D’autres
eS*S trouvent localement dans le mi-
lieu cultivé des conditions favorables à
leur dkveloppement e4 représentent un
problhe. Il s’agit de S. gesnerioïdes
(tableau 11) et S. mperu.

Les enquêtes sur Strigu ont mord que:
Tableau 1 Muence de la fumure sur la population de S. hemonthica et sur
laJJIJduc~
n du mil Souna (padaff, 1993)
-
0 dam l’ensemble les paysans connais-
‘Daitements
Dosesà
Ncmhre cl&&a*M
hbt. aècbe
PaidsM
Podpf!piW
Poids looo
sent les plantes parasites même si la
I’hm
~kglOOXI+
ksenkg 100
CnkglOOmZ
R”uenR
-
-
d
-
plupart d’entre eux ignorent leur bio-
SOJAL 65JAL. 8OJAJ.,
log&: et en particulier leur mocàe de
Pum cheval
3.5 t
2h
3 8 , O b
81,6a
55,74a
16,8oa
8,85a
6.l.h
repduction ;
FlmJ3œuf
35 t
Oh
36,6b
81,6a
71%
11,79a
6.m
6%
FùlncbÈm
35 t
1&
39fh
93;3;6a
61,49a
11,8Oa
6J7a
6.63
?
pur I’ensemble des 7 villages &udi6s,
Gm
3,5t
2,h
39.63
%3a
93,lOa
19,37a
9,37a
7.h
50% des champs sont parasités ;
lDP+IJrée
150+50
43a
25,3b
80$x
65;09a
12,4ca
6J7a
6%
0 la prédominance de la culture du mil,
Ténmin
2.k
51,ob
90,6a
53,45a
1792a
9,18a
6%
nettment plus sensible au Strigu que
C V %
124 13
9
26
3 1
24
1 1
le sorgho dans le bassin arachidier,
PPDS
NS 9.6 NS
N S
N S
NS
NS
-
augmente les risques de prolif6rations
*Moyenne de
mn4-%=
du parasite ;
Tableau 1 Influence de la fumure sur la population de S. Hermonthica
et sur
0 rien n’est .fait par les producteurs pour
In du mil Souna (Ténéfoul, 1993)
éviter une augmentation du stock de
Traitements
Duwà
Nmnbre de Sbiza*@
Mat sèche
Poids cbandel-
Pù&grains
Pdd5 1000
grai~?es de Sh-ip se trouvant dans le
l’ba
enkg 1OOmZ
lesenkg 100
enkgllmn+
grainsma
-
-
m2
sol ; favorisant ainsi, année après
-
5OJAI. 65JAL. 8OJAL
an&, les fortes densiti enregistrées
PuIn. ched
3.5 t
5,4a
16,4a
14,Oa
253h
8,46c
4,42ç
5,7b
et L’augmentation des superficies
Pum Bceuf
3,5t
13,4a
24,6a
lO;?a
22$6bc
650~
3,13c
5Jb
contamirdes.
Fum Chèvre
35t
9,8a
20,4a
14,6a
22,18bc
8,75c
4c=
55b
campost
35t
7,6a
172a
15,6a
31,23b
12,onl
6,36b
5&
Les travaux conduits dans la domaine
EFP+lJIéLZ
150+50
3,4a
13,Oa
7,ca
63h
17JOa
9,74a
6%.
Témin
-5%
15,4a
lO&
18,35c
6.41~
des tfxlmiques de lutte mettent en évi-
3%
5%
CV%
87
35 58
3 1
22
25
7
dence:
PPns
-
-
NS NS NS
1132
2 9 2
1,67
‘A56
* Moyenne de
TFxn#ages
?? l’impossibiliti d’&adiqu~ rapidement
S. /!ermmthica et S. gesnerioides.
Dans ncs essais, 3 années n’ont pas
suff pour réduire substantiellement la
lev6: du parasite ;
0 le rijle imporhnt de la pluviométrie
qui module les paformancs de la
culture et la ncciviti du parasite ;
0 la forte variation de la levée du Stiga
au wurs des 10 andes d’essai ;
0 les ]A%xies de gr& nocivitk du
parasite : dans une parcelle fertile, le
mil St essentiellement perturbé pen-
dant la phase tienne du parasite,
ah-!; que si le sol est pauvre en M-
ments nutritifs, le parasite est nuisible
des sa phase souterraine (tableaux 12
et 13) ;

?? le manque de résultats exploitables
Tableau 14. Lutte hGgr6e contre S. hermonthica sur mil @‘adafI’ 1995’). Effet
des programmes de sélection de va-
des différe#tes combiuaiscm de fertilisatiou et du désherbage supplémentaire
riétés r&istantes surtout pour les &-
Nbmde
Poqoets
Paqwt.5
Pas
Poids
P&IS
Poids lo@o
réales ;
nalitenl+
s<rina
levés
nkdtés
pailleen
cl3mdek

rpams-
l
émerRés/mz
1-
loon9 kglW enkgloo# fzzz
kn
0 les bons rkmltats des techniques de
-A
8QJAL
lutte curatives : sarclages et herbici-
Ttiin+DS ~
10s
156a
153a
45.65b
7,78b
4$5b
5$5b
des (,tabkaux 14 et 15).
Fumim+DS ~
5s
153a
15Oa
34,721,
593b
3,43b
4,7c
Fumier+ODS ~
3 6
l&
148b
32,63b
5,64b
3341,
5.1 lx
F+NPK+UR+t$
2
141a
l‘I@a
112&
13$6a
834
fila
Ces techniques n’ont pas deff& sur la
F+NPK+UR+dDS
2 0
15Oa
148a
8ma
14,63a
9.15a
63a
culture de fannk donc sur le rendement
NF’K+UR+DS ~
45
141a
14Oa
104,la
17,14a
lOJ5a
63a
mais font varia la levée du parasite dans
NFJK+UR+ODtj
1 9
14Oa
14oa
95,48a
17,14a
9$3a
6%
de fortes proportions.
cv%
~
6
8
2 1
2 5
2 6
7
Pms
~
N S
N S
zw
4.45
2.75
OS
F~Fumier:3~ifna;1~=~Deshat>agelé~~(60-70JAS);NPK:EngnUs14-7-7:150Iqyha;UR:U~:50
La date optimale qui empêche une rkgé-
!sg/haau~*;oDS::‘Pasde~~lémentaire
nriration massive de la population de S.
hemnticu
Tableau lt Lutte iutkgrée contre S. hennonthica (Ténéfoul1995)
???? de 70 jas pour le sarclage
à la houe sine et 35 jours poix les herbi-
lihmpt
Nbredf2stlig-a
P!3lweks
Poqllets
Pcid.3
PaidsCkUI-
POidS
P&k1ooo
levés
dcdt&
paille=
deoesenkg
j?lainmen
Kndnesan
cides (2,4-D, triflwaline).
8OJAL
1tRw
1w
klW
lllom”
kl-
k
-
-
F+NPK+URdDS
2.5
117a
115a
75ab
13$a
73a
64~
Contxmant, l’absence d’un ar&re effet
F+NPK+UR G
4 1
106a
lasa
9oa
13.h
7.m
6&
+T
netdestechniquesdeluttesen4è”an-
F+NPK+UR+I-D
U
114a
112a
8073
12,6a
8.4
73
née, seul le système de culture où l’ara-
F+TG
~
2 1
112a
llla
8%
5m
26c
6.14s
F-CM-D
~
5
108,
108a
3%
3,Slb
27~
6.8%
chide intervient 3 fois dans la rotation
F+DS
~
1 8
112a
lloa
45b.z
5,24b
3sc
6.42~
(arachide - arachide - arachide - &Me)
cv%
~
1 1
1 2
3 7
2 9
28
4 5
permet de r&uire la levée du parasite de
FPDS
~
N S
N S
3 0 . 4
3-49
2.03
OP
40% et daccro&re le rendement de 25%.
F~a:3~i;UR=Ur&-5Ok&a au~~;TG=T~~n+GesaF”m(31+1I)pwha;Ds=I~
suppler,w&reà~7O.lAL;
NPK= 14-7-7: 150 k&a; 2.4-D =2 lihmPC%
31

4. Agronomie
--.--A--
L’étude de l’effet de l’association
Ni&é ~
mil/ni&ti snr le rendement et la pression
-
-
parasitait-e a été réalisée. Les résultats
des essais agronomiques sont donnks
dans la partie &criva.nt les résultats
1. Physi~ogie
scientifiques obtenus sur le ni&&
E~U&S sur la sénescence morwcarpique retardé du nidbé à Bambey
En outre, d’autres essais agronomiques
sur le mil ont &k réalis& dans le cadre de
La sénesc&ce monocarpique retard& chez le ni&& est la particulariti qu’ont
l’étude sur la valorisation des résidus de
cataines variétés de cette spkulation de produire deux (2) pics de floraison,
déchets de poisson fumé. Les résultats
donc de frWtiEcation et de présenter une meilleure qualité de fane, car restant
(composantes de rendement) sont décrits
très tardivement verte, lorsque les conditions de pluie, le permettent. Cette
dans le chapitre consacre aux travaux
particulari~ est dune hnportance particulière dans nos systèmes de cultures
menés en matière de fertilisation organi-
où les hivernages sont trks souvent irdguliers et ~Ecit.aires. Après avoir fait
que (gestion des ressources naturelles).
le point sur la question au vu des ckcumds disponibles à notre niveau en
1996 nous avons me& en 1997 un essai pour d&ermine~ si la zone de Bam-
bey &ait favorable à. l’expression de cette caractkristiqne.
Lema~elvég~étaitconstituéde44lignées:1-2;9-1-1;9-1-2et
10 - 2, à dnescence monocarpique retard& de la 85 17 (témain de sknescence
monocarpiqne retard&) et de Mouride (tknoin local).
Les semis ont eu lieu le 10 Juillet 1997 sur un sol laboure le même jour.
LVcartement est de 50 cm x 50 cm avec des pquets de 2 graines (sans dé-
mariage). Nous avons utilisé les blocs de Fischer randomisks avec 4 r@&.i-
tions (6 traitements). Les moyennes ont été compartks par le test de Newman
Keuls à 5%. L’engrais utilisé a été le 6-20-10 à raison de 150 kg/ha. Le
traitement phytcw&.aire a été effectue avec du decis et du dindhoate.
Les observations et mesures ont &IZ les suivantes :
?
suivi de la :floraison et de la E-uctification
0 évaluation des cycles, des productions, de la gualiti des fanes
?
dosage de 1.a chlorophylle
?
suivi entomologie et phytopathologie
Une irrigation d’appoint a été apport& pour compenser le manque d’eau.
La levée. Le pourcentage moyen est de 82 %. ll n’y a pas de diffkrences si-
gnificatives entre les moyennes. Il faut noter qu’il y a eu une faible vigueur à
la levée du rnattiel. Des probl&es phyte&&a.ires ont &é également cons-
tatiàcette~cxle.
Nombre a!e jours semis -floraison. Les diff&enc% entre les JIIO~~IUXZS sont
signiEcatives et il y a 3 classes. Le nombre moyen de jours est de 35. Mou-
ride a le nombre de jours le plus grand (36 jours), la lign& 9-l-2 et la 85-17
celui le plus ptit (33 jours).
Dynamique de lu floraison. Le mod8le de courbe en cloche habituellement
observé dans ce genre détudes se confirme ici. La floraison a d&uté à 33
jours après semis. Il y a eu un maximumdefleursdanslap&iode4048
jours apr& semis. Cette pkiode est suivie k pause vers 59 jours apri?s
semis. La floraison a repris ensuite à 65 jours après semis. Cette deuxi&ne
Kapit d’dctjvhk - C‘VILZ - 1097
32

production de fleurs a eu un niveau
(61 jours) mais sa moyenne n’est pas significativement dB&-ente de celle de
beaucuup plus bas que cdui de la pre-
laligrkel l-2. Toutes les autres lignkes appart.ienwN à la même classe.
mière phase. Mouride a été la variété la
moins productive de fleurs dans cette
Nombre L ? gousses pur pied. La moyenne par pied est de 22 gousses. La
dernikrc: phase. Les lignks quant à elles,
diff&ence entre les moyennes ne sont pas significatives, la lign& l-2 a
ont été les dernières à continuer à pro-
nkanmoin le nombre le plus &eve (27 gousses) alors que 85 17 celui le plus
duire.
faible (14 pusses).
Nombre & fleurs/pied Ière phase. Ici les
Nombre IL grainesparpied. Les diff&em entre les moyennes sont signifi-
moyenres ne sont pas signiEcativement
catives et 1 y a 2 classes imbriquks l’une dans l’autre. La moyenne est de
différentes entre elles. La moyenne gérk-
158 grain 5. L,a valeur la plus devée est obtenue par la lignde l-2 avec 203
rale est de 65 fleurs. Mouride a eu le
graineset a plus faible avec la 85 17 (97 graines).
nombre de flexns le plus élevé (77 fleurs)
alors qle la 8517 a le nombre le plus
Poids gra res/pied. Les difT&ences entre les moyennes ne sont pas signifïca-
faible (49 fleurs).
tives. Le 1 ds moyen est de 27 g.
Nombre & jIeuriu/pied 2& phase. Les
RenaTeme~ 6 g0usses (kg/ha). Le rendement moyen est de 1037 kg/ha. Les
clifférences entre les moyennes sont signi-
diff&encc entre les moyennes ne sont pas significatives. On note cependant
ficatives il y a 2 classes imhriqu&S et
que ‘le ren ment de la lignk l-2 est le plus devk (1184 kg/ha) suivi de celui
lime dans I’autre. La moyenne g&&tle
CleMouri e (11114 kg/ha) ; la 8517 quant à elle, obtient le chif&e le plus
est de 19 flean-s, elle a été aba.iss& par
faible (87 WW
celle cie Mouride (4 fleurs). La lignk lO-
2 avec 29 fleurs bat arithm&.iqu~ le
Rendemel ! graines (kg/hu). Là aussi les cliff&nces entre les moyennes ne
record, mais toutes les autres ligdes
sont pas ! gnificatives. Le rendenxnt moyen est de 805 kg/ha. Mouride a le
appartiennent h la même classe qu’elle
rendemen le plus kleve (871 kg/ha) et la 85 17 celui le plus bas (675 kg/b.a ;
(tabkau 16).
tabkau 1 1.
Tableau 16. Nombre de fleurs par pied
‘1 $&~NI 17. Rendement en graines (kg/ha)
(Zè”a&ase de floraison)
Flabées
R-t(W)
-
NO#llbl-edefkWS
l-2
863 a*
l-2
21 ab*
9-l-l
789a
9-l-l
12ab
9-l-2
840a
9-l-2
24ab
10-2
790a
10-2
29a
Marride
871 a
Mouride
4 b
85-17
675 a
85-17
25ab
Moyenne gédale
805
M~ytme&&ale
19
Lesck~es~
nt la même lettre ne sont ps significativement diE&ents au seuil de 5% (test de Newman et
LesEs ayant la même 1-e ne sont pas signjficative-
KWIS)
~~~~,~auseuilde5%(testdeNewrnanetKeuls)
Poi& go1 ses pur pied. Les dif%rm entre les moyexx~ ne sont pas signi-
Nombz a!e jours semis - production de
Ecatives, ~moyennegénésaleestde35g.Laligke1-2alepoidsleplus
gousse: i. Les différences entre les
élevé (44 ). L(a 85 17 a le poids le plus faible (25 g).
moyennes sont significatives, la moyenne
générdle est de 36 jours. Il y a 3 classes.
Rendemei I en fane (kgAa). Les diff&em entre les moyennes ne sont pas
Mouride et les lignks l-2 et 9-l-l ont le
signiEcati es. Le rendement moyen est de 2000 kg/ha. La lignée 9-l-l a le
nombre de jours le plus éleve (37 jours)
rendemen le plus élevé (2250 kg&) & la 9-l-2 celui le plus bas (1700
alors que la 8517 a le nombre de jours
km).
le plus faible (34 jours).
Qualité d lu fane [mesurée par le caractère vert (présence de chloro-
Nombre dr jours semis-réccolte. Ici
phylle) de tiges et des feuilles]. Au niveau des feuilles, les lignées l-2, 10-2,
aussi les diff&ences entre les moyennes
9-l-l et b témoin 8517 ont une quantité de chlorophylle totale à 90 jours
sont signiEcatives. La moyenne est de 66
après sem ; plus importante que celle à 55 jours. C’est comme si les feuilles
jours. II y a 2 classe-s. Mouride a le nom-
sebonifiai nt avec le temps.
bre de jours le plus Levé (71 jours) alors
que la 8517 bat le record de précocité
3 . 3

Au niveau de la tige, toutes les entrees
Sur le plan phytosanitajre, les entrées à sénescence monocarpique retardée
ont &; quantites de chlorophylle au
ont montre une certame tol6rance aux thrips et virus, même si macrophomina
debut des mesures plus importantes que
a &e obse# chez elles au stade plantule.
celles en fin de messe.
Ces premiers résultats sont encourageants et militent pour la poursuite du
Suivi erztomologipe. On notera en ce
travail entame: en maintenant l’kqttipe pluridisciplinaire et en arnkliorant le
qui concerne les thrips que cette campa-
dispositif .exp&imental qui comprendrait pour les campagnes suivantes des
gne a rév& une cerkine r&Wance des
parcelles n-riguees à la demande et des parcelles témoins strictement sous
entrees à sénescence monocarpique re-
pluie.
~
tard& par rapport à ces parasites selon
les résultats du service entomologie.
2. Agr+nie
Suivi ks mdudies. En collaboration
l
avec la phytopathologie, quelques mala-
Le problè’
existant de l’augmentation des ressources vivrières en zone
dies liiks aux virus et à macrophomina
tropicale s
&he se pose avec une urgence encore plus aiguë en’raison des
ont été suivies. L’analyse de variante des
Con&que& dramatiques de la sécheresse qui sévit dans le Sahel. Cette crise
do&; issues de ce suivi montre qu’il n
des pays s+l.iens résulte de l’interaction de deux facteurs ind6pemkmts : la
y a pas de différences significatives entre
rarefaction des pluies et la degradation croissante des sols, ConsQwnce de la
Mouride et les vari&& à sénescences
suppression des jachkres due en particulier à la forte poussée d&nographique.
monocarpiques retardees ma@6 u n e
tzemim: tol&nce de ces derni&s aux
L.agricult+e sèche devra donc avant tout s’attacher à satisfaire des besoins
virus. ILa présence visuelle de macro-
vivriers sarrs cesse croissants en augmentant la productivite des cultures par
phomina au stade plantule (15 jours
tous les moyens que la recherche agronomique met à la disposition de
après semis) a 6% r&mmoms constat&?
l’agriculteur. Les objectifs fixés au programme de recherche s’articul~ti au-
sur les vali&!s à sénescences monocar-
tour des p$ncipaux axes suivants :
pique retardee pendant cette campagne.
?? I’ameh+ation des syst&nes traditionnels de production par I’utilisation
Conclusions
opthfe des ressources naturelles (eau, sol, plante) ;
Cette pr&ente campagne agricole nous a
0 la mise au point de techniques culturales et de fertilisation adaptées aux
permis de disposer de quelques ensei-
nouvel+ conditions p&io-climatiques et socic&onomiques ;
gnements sur le comportement des en-
teks à sticence monocarpique retar-
?
la contribution au transfert de technologks amkliortks en milieu paysan
d & .
Etude de l’msoc~n variétale de niébé
Concernant la dynamique de floraison
une esquisse de deuxiime pic de florai-
Parmi les ~naéthodes de &dwtion de la pression parasitaire, Wilisation de
son a &e observée chez ces entrkes. Si on
techniques culturales adkquates dont la culture associee a été une pratique
les compare à Mouride, cette dernière
reconnue dans plusieurs pays. L’association de varietes de ni6be à spectres de
vari&e a produit lkssentiel de ces fleurs à
r&&ance kiffrkents et à cycles contrastes a permis dans certaiw conditions
la prenG?re phase alors que les lignees
dassurer &ne protection à moindre coût et de sécuriser la production. Les
ont continue à fleurir treS tardivement.
aspects relatifs à la production de l’association varietale de ni&& ont surtout
été t’5tudid au Sénégal. Dans ces travaux, les interferences d’un tel systkme
Pour 0: qui est de la precocite et des
avec les nuisibles n’ont pas été abordees. Des informations sur l’mcidence de
rendernznts, l e s entrees à s&escence
ce syst&me, en relation avec sa productivite, sur les insectes et les maladies
monocarpique retardke ont montre des
sont plut? rares en zone soudanosahelienne.
qua&% appreciables.
Deuxvarift& de ni&5 (Melakh et Diongama) associees ont été comparées à
En ce qui concerne les fanes, le fait que
la culture pure de chacune des vari&% dans un dispositif en blocs complets
les feuilles aient une quantite de chloro-
randomis~ avec 4 repet.itions. L’association varietale M&kh x Diongoma a
phylle importante tard dans le cycle
consisté à: altmner une ligne de M&kh avec une ligne de Diongama. Un
montre que celles-ci peuvent encore pro-
inventaire ~& insectes prfknts a été r6alis.é en cours de cycle végétatif et
dune de la mat&e, cela peut aussi pré-
l5ncidence~ou ‘le pourcentage de plantes attaquees par les insectes dekrmî&.
juger dune yualite de fanes interessante.
Parmi les
e4ztes identi&%, les jassides, les pucerons, les tbrips et les myla-
kqprt
:”
d’;rili ?tGs - I’NKA - lW7
34

-
- -
bres ont été les plus imporkmts et leurs
ValWéJ
sites
dates dapparition et leur imporkwe ont
-
- -
-
été variables selon le site. L’association
BmlW
Niiro
n’a pas augmenté les attaques des insec-
Incidence
SéV&ité
Incidenœ
sévéaité
Incidence
séV&té
tes par rapport à la culture pure. On a
nOté pktôt une tendance à la baisse de la
1%
?aziaI
SQ0
atrsins 1%
z3milll
S%
at-csins
1%
ztrcsiol
5%
zafcsins
Melakh
0,cQ
o,@l
0.00
0,co
0.00
o,oo
0.00
om
16,18
9.21
1 0 . 6 1
6.08
pression de I’entomofaune.
DiOllgOlllCt
0.84
0.48
02s
0,16
286
1.64
0 . 7 1
0 . 4 1
2.32
1,33
0.48
02s
Melakh ctssk
0.00
o,oo
0.03
0.00
0,oo
0,co
om
0.00
12.12
694
538
3.08
cié
1.44
09.2
0,61
0,35
835
4.79
330
1.89
2,02
le55
0.42
0.24
En CC! qui concerne les maladies, les
Diongom as
Moyeme
037
053
OP
0,13
2.80
1,61
1,cxl
0.58
8.16
467
422
2942
r&ultatS obtenus ont mont& que, pour
LSD
023
0.14
433
1.72
23
1 . 1 0
35.4
55.4
1349
150,o
2%
22.8
les principales maladies évaluées
CV%
-
- -
(Rhimctioniose, Colletrotricum et Viro-
Tableau 1 1. Rendements en matière sèche (KgIha)
ses), Ml&kh n’a pas été affect& à Bam-
-
bey et à l%hmkha (tableau 18). sur Ces
Trsitemell
FaneS
-
- -
deux sites, llncidem et la sévérité des
-Bambev
‘Ihibnakha
NiiduBip
Bambev
NiomduFtip
Bambev
NiidoRip
maladies sur Mouride ont ktk auzentu&s
Tl = A4elakh
1166
272
2450
1959
740
1518
319
sur cew même variété en association.
T2 = Diongar
a
2548
304
3774
458
161
316
39
T3=kscx& nl
3914
258
3713
2.563
2x3
1963
1 1 0
Par contre à Nioro, l’inci~ et la sévé-
Moyenne
2549
278
3312
1660
3 %
1266
1 . 5 6
rit.6 ont été plus fortes sur Melakh que
LSD Cl,05
1076IB
l%NS
989 S
353 THS
115TEl.s
327lW.Y
62TlB
C V %
18.6
31.2
13,2
9P
12,8
11.4
17,5
sur Diongama ce que l’on peut expliquer
-
- -
par un comporkment diffkent selon les
Les LER de l’association vari&ale ont été supfkieurs à 1. Les r&ultats
types de maladies rencontrks sur ce site.
d’analyse lu Land Equivalent Ratio (LER) ont mont& que l’effïcience biolo-
L’association vari&ale à Nioro n’a pas
gique de 1 dilisation de la terre a été beaucoup plus imposante en système de
augmerti (sur Diongama) et a même
culture as ;oci& (association variétale ni&.dni&é) qu’en systime de culture
r&uit (sur Melakh) l’incidence et la s&é-
puredeni Zbé. On a enregistré un accroissement de rendement en fanes et en
rit.6 des maladies.
grailm vi riant, respectivement, de 66 à 174 % et de 95 à 156 % (tableau
20). Cd
a rantage est considérable en région à forte pression démographique,
La varidtd Melakh plus précoce a prduit
notamrnel
des rendements en graine-s plus élevés
t dans le bassin Arachidier où le ni& est soumis à deux çon-
traintes E I@WS (sécheresse et nuisibles) et où la terre reprknte une res-
que ceux de la variété Diongama au
sourcerai
niveau de tous les sites (Bambey, Thil-
makha et Nioro du Rip ; tableau 19). A
Tablez II 20. Valeurs du LER pour la production de matière &che
Bambey, l’association a permis de pro-
duire beaucoup plus de graines par rap-
-bY
Nion,
port à la culture pure. Par contre, à
fanes
g- graines
fanes
fane8
-
&w=-
ma
llhakha où l’hivernage a été tr?s déE-
1,66
3,34
2,56
1,79
2,74
13
1.95
citaire du point de vue pluviordtrique,
seule la vari& Melakh à. cycle court a
pu avoir une production de gousses qui
ont &hau& suite à la pkiode de séche-
resse itUvenue durant ce stade de re-
production tandis que Diongama n’a
même pas fleuri. De m&ne à Nioro où la
pression phytosanitaire (Thrips et Jassi-
des) a =kG tr& S&&e, la vari&& Dionga-
ma a eu des rendements en graines tr2s
faibles, cette dernière n’a produit que des
fanes.
Tableau 18. Incidence et sévérité des
principhs

lnahdks d
u
niéhé
(Rhiwchmiu,
Colldotium, Viroses) au
Sénégal en fonction des variétés et des
localiti’

ib
35
+

Tableau 2
-
- , Incidence des insec& sur le niébé et le mil
-
-
-
Cudture
Tmitememt
En zone tropicale semi-aride, particulie-
-
- -
rement
au Sénégal,
l’association
41 JAS
56 JAS
68JAS
79 JAS
-
93 .E
mil/ni&é est une pratique culturale ren-
80 (iassides)
24 (iasndes) 2 (mylabres)
1 0
5 (mylahrws)
contrée dans les petites exploitations
(mylabres + acanthonia)
agricoks. Contrairement à la culture
niébéiissocié
54 (iassides)
14 (iassicles)
1 (mylabres)
10 (mylabres)
3 (mylalmx)
pure, la culture assoc& r6gule les atta-
“Il=
60 (lemma)
-
3 Oemma)
47 (klais)
19 @eIiais)
quesd’insectesgrâceàuneffetdebar-
milassocié
-
-
50 (lemma)
-
0
13 (louis)
0
-
ri&-e physique (l’encouragement de cer-
tains ennemis naturels des ravageurs et la
On ii Ilot~ une: tendance à la diminution du nombre de thrips du ni&6 dans
production de substances chimiques). Au
I’associati n mil/niebe par rapport à la culture pure. Macrophomina est ap-
Sénégal, des études antérieura ont mon-
paru sur t culture pure de Diongama mais elle n’a pas été notee sur le niebé
tré que l’association mil/niebe ne présen-
en associr ion avec le mil. Ce qui semble indiquer que l’association mil/niebé
tait pas d’intkrêt dans la zone nord mais
estunmo en de protection contre cette maladie du ni&t5 En ce qui concerne
qu’elle &ait intiessante dans la zone de
les alltre$ maladies identifiees (Rhizoctoniose, Colleb-ohicum d Virose). les
Bambe~r lorsque des varietés de nimbe à
r&.thats c kt montré que I’incidence et la sévkité de ces maladies n’ont pas été
cycle court ou internkliaire etaient utili-
signi&ati ement accrues dans le niébé associé par rapport au niebé en CL&
sées. Lorientation de recherche était de
ture pure.
poursuivre e-t détendre ces études dans
les zows centre sud et sud Toutefois,
La princil tle maladie identifïee sur le mil a été le mildiou (Sclerospora g-a-
dans ces trava.ux, les aspects dinterfe-
minicola) Les résultats obtenus ont montre qu’il n’y a pas de diffkrence signi-
rentes du système de culture avec les
Ecative e tre la culture intercalaire (mil/nieb@ et la culture pure de mil
nuisibles n’ont pas 6te abordes.
(tableau; !).
Pour &.idier I’effet du syst2me de culture
Tableau 2 , Incidence et sévérité des maladies sur le niébé à Nioro du Rip
sur le rendement et la pression phytosa-
:raitement
aK*tenee 0
sévérité (S)
nitaire du ni&& I’association mil/ni&e et
-
1%
Arc&lI
sw
ArcsinS
les cultures purs de mil et de ni@36 ont
DiOl
.-pe
0,82
4 4 7
03
0,14
été comparés dans un dispositif en blocs
Dior ,ama associée
1,82
19
op5
0,26
complels randomisés avec 4 répétitons.
Mo: ane
1,32
0.76
0,35
0,20
Lx
0,83
0,13
Aussi bien pour le nimbe que pour le mil,
c v
le pourcentage de plantes attaquees par
lesinsectesaétémoinsimportantdans
l’associ;~tion que dans la culture pure
(tableswl21).
i

L’association milhiébé n’a donc pas
Tabl PU 23. Incidence et sévérité du mildiou (Sckruspora
graminimlu)
favoristi lkfestation du mil par le mil-
SUI- z mil à Nioro du Rip
-
diou et les pertes dues à cette maladie,
T
Incidence (1)
sévérité (S)
par rapport à la culture pure de mil
1 %
arcsinus 1
S%
ar~inus s
(tableau 23). Dans l’association, le mil
sou a3pur
27,14
15,55
11,99
6,87
est la culture principale et son rendement
sou a3asccié
23,92
13,71
13,32
7,63
de matière &che n’a pas eté signifïcati-
Mo; :Mie
25,53
14,63
12,65
7,25
vement affect6 car il n’y a pas de diffk-
LSI 1.05
a,31
8,03
rente s@nificative entre le rendement en
c v b
24,23
49,19
-
grains du mil en culture pure (1070 kg /
ha) 6% celui du mil associé au ni&! (909
1. Rendements de matière sèche à Nioro du Rip
-
kgha, iableau 24). Par contre, le ni&& a
!nts
Remhmentdemil(kg/ha)
Rendementdeniébé(kg/ha)
-
plus ~III&& en culture associée (90
tiges
épis
v
fanes
g-
grains
kgh) en culture pure (19 kgha).
Tl=MiI
3415
1954
1070
T2=Ni& Dis og-
3737
100
19
Le LER de l’association a 6% calcul6
T3=Asoc.
pour hi prodwtions de mati&e sèche des
Mil
3381
1648
909
parties akiennes du mil et du ni&6
Ni&é
1154
187
90
(tableau 25). Le LER est supkkur à 1
Moyenne
3388
1801
990
2446
143.5
55
pour les cliftEr& paramètres analysés.
LsDO.05
1150NS
1121 NS
603 NS
13323
66s
42 s
CV%
977
17,7
17,3
15,5
13,l
213
Les valeurs élevées du LER de l’associa-
-
- -
tion est une indication de sa plus grande
Tab eau 25. Land use Equivalent Ratio (LER) à Nioro du Rip
productiviti de la terre.
lïies / Fanes
EpisfGorsses
GraimfGmines
-
L’association milhiéb6 a r&&? une effi-
LKR
1,31
2.71
9,s
cacité 13iologique de l’utilisation de la
terre plus impxtante que celle de la cul-
ture pure, avec un accroissement tr?s
substantiel de rendement de mat&-e sè-
ClE.
37

Transfert d’un paquet techn&gique
Le paquet technologique proposé qui est basé sur ces éléments techniques
pour la protection écologiquement
facilement ~ accessibles et appropriables par les paysans, permet donc d’au&
durable du niébé
liorer à
.
:e coût et de façon SigniEcative la production du ni& dam les
T
zones nor et centre nord du bassin Arachidier.
Parmi B=s facteurs explicatifs des faibles
rendements du ni&& on peut cita le
Tableau 26& Rendement en graines du niébé (l&ha)
parasitisme, l’absence de vari&& adap-
Traitements ~
T~avouane
hhY
Mbadcé Kébher
tkes d la pression parasitaire aux
champs et l’absence de moyens pour
K
m

K
m
Thiallé
Sinthiou Mbadèm Komty Sadey
Ndiligu)~
Beul Oueye
~

cal0
WWF
Diaraf
Dieng
sem
l’achat de pesticides. Par ailleurs, les
l
Ndao
agriculkurs sont cotiontés à des diffi- PT
melakh
mouride
l:B 3 ~
310 147
380 100
151 125
96 29
203
50
72% 242
99 14
265 128
cult& de conservation des stocks, ce qui
locale
~

0
0
22
1 3 5
1 6
0
0
1 1
1 9 3
entrave leur skurit~ alimentaire et leur pp
melakh
:1x
2 4 1
100
154
4 1
0
442
50
203
niveau de revenu. Des recherches me-
6
78
50
166
8
25
64
1 1
71
mtide
lccale i
9
0
0
144
9
0
0
0
1 4 5
néesdepis3Oansontpemisdemettre
m%=l ~
11
1 2 9
1 0 8
1 4 5
33
54
245
3 1
1 6 8
testF
~

TES
s
TES NS
TE‘3
w
S
THS
Hs
au point des technologies permettant de
_ cv
% 29
24
28
1 7
23
50
39
20
23
faire face à ces diffkentes contraintes. vtietés mlakh ~ :D
216
240
152
69
100
585
74
234
Cependant, leur transfert au producteur
I3xmride 5
1 1 3
15
1 4 5
1 8
38
1 5 1
1 3
1 0 3
locale
~

5
0
1 1
1 3 9
12
25
0
6
1 6 9
passe par des rechmhes en conditions
THS
THS
THS NS
TK.5
KS
TES
Tris
H s
----j-
r&ks en daboration ava k!s paysans
T@&,
pT 10
~
1 5 3
167
1 3 7
47
100
323
4 1
1 9 5
et les partemira au dkveloppement.
PP ~ 11
106
50
1 3 9
1 9
8
167‘
20
1 4 2
i
Ns
Es
TEE
NS
THS
TELS
TES
THS
H s
Dans les régions de Louga, deTh2s et de -
PT = I)asuet&w
; P P = Pratique PayMnne ; T& = Teddogies ; THS= Très hautemzt signihtif: HS =
Diourbel, on a expkhentk en milieu
Hauien~nt sigdfatif ; NS =Non Sigoikatif
Pays~
u
n
Pacw technologique
(compn~ des varim arn&ior~, des
itinaaifes techniques et des méthodes de
protection) qui a &.6 comparée à la prati-
que paysanne dans un dispositif où cha-
que pqysan constitue une repétition (5
paysans par Village).
Le paquet technologique (PT) a induit
une production en graines nettement plus
importante que celle procur& par la
pratique paysanne (PP), avec des plus
values de rendement de 21 à 156 kg / ha
en vakurs absolues et de 37 à 1150 % en
valeurs relatives (tableau 26).
c’est amsi qu’à Bambey S&&e où les
niveau. de rendement sont plus cslevés, le
PT (323 kg / l-n) a presque permis de
doubler la production de gmines de la PP
(167 kg /ha).
3x

ESsui de démonstr&n de paquet
e 8. Rendements en graines des variétés sur chaque site
techmlogique pour la culture
1
Ia
..‘A Mbobène
du nikbé dans les zones Nord
et Centre Nord (Mini-Kti)
II Nekheje
Les rendements obtenus par les agricul-
teurs sont tres bas (200 à 300 kg/ha).
Une des principales contraintes de cette
culture est le parasitisme qui cause des
pertes très importantes. En outre, les
paysan!; ne pratiquent guère des techni-
ques agronomiques appropriees. Enfin
me fois stock& la graine de ni&6 est
~
P.T=Paquet Tedmologique ; P.P.=Pratique paysanne
sujette à des attaques sevkres de la bru-
che qui provoquent des pertes élevées en
9. Rendements en graines au niveau des sites
quantit~i et une baisse de la qualité de la
10
Graines en kn/ha
semence. Dans le cadre du projet de
Paquet technologique
recherches conjoint Sénégal Université
Pratique paysanne
de Californie Riverside une expérimen-
tation est mise en place en milieu paysan
dont l’objectif global est de promouvoir
et d’améliorer la culture du ni&bé dans
les zones Nord et Centre Nord du Sené-
sa1
Dans un dispositif en split plot où deux
itinemires techniques à savoir la pratique
paysanne (PP) et un paquet technologi-
Sur l’ensemble: des quatre sites, la production de graines a kte plus importante
que (I?f) avec 3 variétes chacun ont été
avec le paquet technologique proposé qu’avec la pratique paysanne (figure
compares. Les rendements ont été varia-
10). Le p guet technologique a induit des plus values de rendement en grai-
bles d’un site à un autre (figure 8).
nes varian de 24 kgha (17 %) au niveau de Thkukha à 198 kg/ha (39 %) à
Keur Dia ly sur les quatre sites un gain moyen de 125 kg/ha (52 %). Cette
Les difiZrences de rendements observées
1
exp&imentation nécessite d’être reconduite dans l’espoir d’obtenir des rende-
entre les variétés des paysans &ccale)
ments plus représentatifs des potentialit& des variétés et du paquet technolo-
peuvent s’expliquer par le fait que celles-
gique proposé..
ci ont été d.iff&entes dun site à un autre.
La variété Locale a eu le rendement le
F’ 10. Rendements en graines au niveau de la techuologie
plus faible à Mbob&ne et le plus grand à
800
Keur
m Paquet technologique
bOly (,figure 9). Cependant, le
@aines en kglha
Pratique ,papnne
facteur varietal n’est le seul explicatif,
d’autres tels que l’état phytosanitaire de la
600
culture, l’entretien des parcelles et la
fertilite du sol sont autant de facteurs
qui conditionnement le rendement, d’où
400
intkrêt ‘de raisonner lkm&oration de la
culture en termes ditinktires techniques
ou de p,quet technologQue.
200
k0 t
, Mbobène
Thilnkba
Kei Diaoly
Nekheje
Sites
39

Conclusion. L’association de deux va-
@tih&n de la protection chimique du ni&bé en milieu paysan
rie de ni&6 à cycles et ports diffkents
aétéphsproductiveetatendanceàêtre
Cet essai &16 l’année pr&&dente dont l’objectif ktait d’optimiser la protec-
moins .&aqu& par les insectes et les
tion de la
turc en fonction de la varikt6, a été reconduit dans le m&ne site
maladies que la culture pure. De plus
avec le &
me paysan. Il a été me& dans le cadre d’une collaboration entre
I’associittion milhikb6 a été plus produc-
I’ISRA et /WRlRECO de la firme NESTEC qui a l’intention d’encourager la
tive que la culture pure et mkiteraient
productioi de 4 vari&% mises au point par le CNRA par un systhe de
dêtre mdïrmés dans I’espace et dans le
contrat avb des paysans. Il s’agit des variétés Bambey 21 (Vl), Mougne
temps en vue d’alimenter les bases de
(V2), Dior/goma (V3) et M6lakh (V4).
do&; relatives aux 6tudes de systhnes
de culture au Sénégal. L’utiIisation du
Un dispos$if en Split-Splot à 4 r&&titions dans lequel la vari& constituait le
paquet te4AmologQue pour la culture du
facteur pr+cipal et le traitement le facteur secondaire a été utilisé. Ce pro-
nit%bé, fQn& sur un semis avec disque
gramme (I: protection insecticide comprenait 4 niveaux de traitement : TO
approprié et une protection à base dex-
(t&noin ), Tl (une seule application en début floraison), T2 (traitements es-
trait aqueux de feuiles de neerq s’est
Pa&s d’Uri semaine) & T3 (trois traitements dont une en pkiode de ffuctitl-
traduite par un accroissement du rende-
cation). ~
ment pu rapport à la pratique paysanne.
une diffiience significative entre les parcelles thnoins
ma@-6 une pression parasitaire ti Thrips relativement
3. Entomologie
a& dans la zone (figure 11).
Pour la campagne 1997/98, des activités
Figur& 11.. Effet du traitement hecticide sur la population des thrips
de reckrches ont &6 menées sur la cul-
hl-
ture du ni&% Dans l’ensemble, 5 actions
ont été programmées sur le niébé, mais
seules les quatre ont pu être exécutées
pour des raisons techniques liées au
dkoulanent de la campagne hivernale.
En effet, l’essai relatif au criblage des
lignks constitutives de B89-504 à la
résistance à Aphis cruccivoru cpi était
implant$ à Thilmakha a été abandon& à
7
cause de la mortalité des jeunes plantes
après la levée suite à une longue poche
Vl
v 2
v 3
v 4
de s&hxase intervenue dans cette zone.
VARIEl-E
Pour la culture du mil, seules deux ac-
tions ont été menées dans le cadre d’une
collabwation pluridisciplinaire.

Ceci c’est traduit également par une
!e 1X. Effet de la protectîon sur le rendement potentiel (Kg/ha)
difErence de rendement en gousses et en
wnt de la variété
g”pui;, 12 et 13).
Pour le contrôle des Thrips, seule une
U T 0
IIDITl
n
intervention chimique en début de florai-
IT2
son s’avère nkcessaire du fait de
IT3
l’absence de diIf&ence significative entre
les trois niveaux de traitement chimique.
D’une maui&re génkrale, la variété Mé-
lakh montre une faible réponse à une
I
I
I
I
protection chimique à cause de sa tolk-
Vl
v 2
v 3
v 4
rance aux Thrips et aux pucerons. Sur le
VARIrnS
plan &ouomicjue, tous les traitements
étaient rentables, mais seule une protec-
Fkurel 1. Rentabilité rmtentielle de la motection chimiaue selon la variété
tion chimique en début de floraison et
600
durant la formation des gousses peut
s’avércz indispensable selon les objectifs
5 0 0
de production et le risque relatif au b&k-
fice V&i:.
8 400
!i
300
Optùniwtion de la protection chimique
ah nikbé selon la zone écologique
z
2 0 0
a
1 0 0
Cet essai qui entre dans le cadre de la
recherche des m&hodes ad@ates de
0
prote4Xion chimique de la culture du
Vl
V2
v 3
v 4
ni&? particulièrement sensible aux in-
VARIEïES
sectes riivageurs, a &! ment? en station à
Bambey et Nioro. Il avait pour Objectif
Le résult: relatif à l’importance de la population des Thrips confirme la
de prbser la p&iode optimale de traite-
domiuaw sur ce plan de la zone de Nioro sur celle de Bambey.
ment pour une meilleure rentabilité de la
protection chimique. La variété Mouride
L’efficaci i du traitement contre les thrips a été évidente dans tous les deux
a été utilisée comme matkiel végétal et le
sites. L’ir pact de cette protection insecticide sur cette était nettement plus
DECIS comme produit de traitement
marqué à qioro (figure 14 et tableau 27). D’une ma&-e génhle, le trai-
dans un dispositi‘ en Blocs Complets
tement en k?but floraison s’avère être la phiode la plus judicieuse pour une
Ra&mi& (BCR). Le programme de
Prot&on :bimique efficace de la culture du uikbé.
traitement iusecticide comportait les
différents niveaux suivants : témoiu sans
Figure : Jnpact de la période de traitement sur la population des thrips
protection (No), un seul traitement en
7 0
début. floraison (Nl), deux traitements
espacés de 7 jours durant la floraison
6 0
(N2), LUI seul traitement effectué 7 jours
g
5o
après &Ut floraison (N3), trois traite-
fi
4 0
ments dont un en d&ut fructifïcation
m
(N4), trois traitements dont un effectué
ii
3 0
11 jours après début fructifïcation (NS)
9
2 0
et trois traitements dont un au 15è” jour
après début fructification (N6).
1 0
0
‘40
Nl
N2 N3 N4 N5 N6
T r a i t e m e n t
4 1

Tableau 27. Impact de la pkriode de trai-
sans protection se manifeste clairement à travers le pa.ram&re de rendement
tement sur le rendement potentiel
(frgutre 16 . Cependant, aucune difference significative n’a &é observée aussi
J!kd!!d---.
bien entre ies produits qu’entre les doses. L’essai sera reconduit l’annk pro-
Tl+&?Inent
sites
chahle~~nfïrmerouinfïrmercestendances.
-
-
Nia0
Bambey
Figure 15. Effet de différents traitements sur la population des thrips dam
N C
734 a
3 3 1 4
deux local&
NI
2267 b
3334
N2
21327 b
3710
N3
724.7 a
3 2 0 8
N4
3623 e
4209
N5
3.584 e
4075
N6
2119b
SS39
Moyenne
1943.1
3858.1
NB. ILS valeurs suiviespar la même lettre sur la r&m
colonne ne sont pas sigdkativenmt
difkkntes à P = 0,05
(Studcnt-Neuman-Keul’s
(Multiple Range Test).
Sur le plan economique, les résultats
montrent que 1,a protection chimique est
TO
T i T2
T3 T4 T5
T6 T7 T8
de loin plus rentable à Nioro gu’à Bam-
T R A I T E M E N T
bey à cause de la forte pression des dé-
prédateurs dans celte première zone.
Figure 16. Effet des différents traitements sur le rendement potentiel dans
Ceci confirme la n&essité d’avoir tme
deux localités
forte pression parasitaire pour tme
meilleure évaluation d’un programme
4
phytosanitaire.
iii
-
3
Evalucation de deux insecticides
(Sumialphu et Swniapha7Dimét~ate)
5
pour la protectim chimiques du mZbé
Y
2
0
Ces deux nouveaux produits proposés
2
1
par la Firme SUMITOMO ont été testes
en station à Bambey et Nioro suivant un
dispositif’ en Bloc Complet Randomisé
0
TO
T l T2 T3 T4
T5 T6 T7 T8
(BCR). Ces substances étaient compa-
T R A I T E M E N T
rées également aux produits DECIS et
DIMETHOATE qui sont vulgarisks au
Sénégal. Pour cela, diff&ents traitements
ont été appliqués : T&noin sans protec-
tion (TO), Dose in@rieure de Sumialpha
(Il), Dose recommandk de Sumialpha
(T2}, Dose su*eure de Sumialpha
(T.3), Dose inferieure de I’association
Sumialpha/Dim&hoate (T4), Dose re-
commandée de SumialphaiDimetho-ate
(T5), D o s e sup&ieure d e SumiaI-
pha/Dim&hoate (T6), DECIS (l7) et
Dim&hoate seule (1’8).
Les résultats montrent l’efficacité de
toutes les molc5cules testees pour le con-
trôle les Thtip,~, indépendamment de la
dose utilisée (fi 15). La difference
entre le traitement chimique et le t&noin
4 2

Suivi e~tiomologique de 1 ‘essai relatif à
17.. comportement des différentes variétés vis à vis des thrips
la sénescence monocarpique
Cet essai à été mené par le chercheur en
Physiologie en collaboration avec le
service d’Entomologie et de Phytopa-
thologie pour cribler 6 entrees dont 4
lignées avancees (Ll, LZ, L3, L4) et 2
variétés (85 17, Mouride) à la sénescence
retardée et à la résistance aux dkpreda-
murs. Ces variete.s étaient symbolisées
par V5 (85 17) et ‘V6 (Mouride) pour la
représentation graphique. Les observa-
U----j
I
I
I
I
I
tions ont porte sur les Thrzps et sur les
~
L.l

L2
L 3
L 4
v 5
V6
espèces Aphis craccivora et Rhyniptia
~
VARIETES
sp. Malgré la faiblesse de la pression
parasitaire des Thrips, les 5 variétés
semblent présenter une certike résis-
4. Malberbologie
tance à ce ravageur (figure 17). Ces
l
entrées feront l’objet de test dans des
Des essais ~Ont été implantks à :
conditicns de forte pression parasitaire
pour confirmer ou intlrmer leur résis-
?
Ngalb&e : département de Bambey, communauté rurale de Lambaye
tanceàlretteespèce.
?
Route Ngoye : dkpartement de Bambey, communautk rurale de Ngoye
?
Mbir ’ ane : département de KaRrine (6 villages)
Pour la; autres insectes, l’analyse statis-
0 Koun
: département de Kafhine (4 villages).
tique ri’ a révele de difference significa-
$
e c
Bambey sous abri grillagé
tive entre les diff&entes entrees qu’au
y
niveau de l’infestation par les pucerons.
Dansle ’artement de Kaffrine, les villages ont ti choisis en collaboration
En effet, l’incidence de cette espèce &it
avec les a ents de I’ONG World Vision et du PNVA de Mbirkilane.
significativement plus faible chez la
“r”
lignée Ll (4,5 %), tandis que la lignee
Lulie contre Striga gesnerioides
IA hait la plus attaquee (34,7 %).
Le but de’cet essai était d’évaluer dans une culture de ni&& l’effet, sur le
&@a gesnetioides, de l’application de quelques herbicides en comparaison
avec le tknoin absolu et à l’arrachage manuel combine ou non à un herbicide.
Les traitements étudiés ont &k les suivants :
~
à 1440 g ma./ha + Arrachage manuel
danscetessaiaétélavarieteMougnequiaun
65 jours à Bambey et est très sensible au S. ges-
‘essai a éeé implante à Ngalbane dans une parcelle naturellement
expérimental était un bloc de Fisher
Il ressort
résultatsde~essaie9deceuxobtenusen1996danslam%me
localitequ latrifluralineàladosede1440gm.a./haetlape&n&hahwà

Kappcctd'atïi it& - C'NKA - I(?f?
4 3

1500 g ma& ont montré une réelle
FïptJ
8. Lutte contre S. gesnerioiies - Striga émergés - Ngalbane 1997
-
-
efficacM dans la ma&ise des émagen-
45
ces du ,parasite (figure 18). C’est égale-
40
ment dans les parcelles trait643 avec ces
2 herbicides que les meilleures produc-
35
tions graines ont &6 obtenues.
$ 30
& 25
Le glyphosate et l.‘imazameth en traite-
b 20
ment fcliaire se sont montrés peu effica-
;’ 15
ces. L43.x application coïncidant avec la
1 0
p&iode la plus pluvieuse, ces herbicides
systémiques sont souvent lessivés par la
5
pluie alant d’être absorbks par les plants
0
de nims.
4 7
5 4
61
68
Tmmrc t-mm-èc levA
:
El Tém in
El Trifluraline
El Pendiméthalix
osate
Ill Imazameth
H Arrachage
K?i!f arrachage
1
Cribhzge pour lu résistance
au S. gesnerioiis
Lebutde et essai était d’évalum la résistance de quelques V~I%& de ni&é
vis-Swis I : S. gesneri&z!es en essayant de relier la sensibilité de chaque
variété a& xxnbre de Sh-iga &nergt% au cours de la culture & en étudiant
l%lflU~
%I parasite sur les composantes du rendement. Le criblage a port6
sur 15 va 5th de niébé issues du réseau RENACO en comparaison avec le
témoin lcn 1 venant de la collection du CNRA de Bambey. Les vari& tes-
t&SOlltél
les suivantes :
1. rr 932-4-5-h-1-5
9. lT 95K-1091-3
2. IT 9328-26-6-6
10. lT 95K-145347
E 93K-5 13-2
11. m 94K-2004-l
_ 4: Il? 93K-596
12. IT 94K410-2
5. TVX 3236
13. IT 94K-437-1
6. lT 95K-10884
14. lT 94K4lO-3
7. lT 95K-1090-3
15. IT 93K-573-3
8. IT 95K-1090-12
16. ENS-275 (Mouride)

L’essai a & implanté à Ngalbane dans
Figure 19. i Emergence de Stiga en fonction de la variété en milieu paysan
une parcelle naturellement infestée par
(Ngalbane 11997I
S. gesneroides. ParalElement à cet es-
sai, les mêmes vari&‘!s ont été cribl&s
sous infeStation artificielle dans des pots
sous url abri grillagé. Il ressort de cet
essai que les émergences du parasite ont
été faibles et tardives dans l’ensemble de
l’essai. Mais, compte tenu des niveaux
d’infest~,tion par Striga obtenus au
champ 15 en pots de végétatioq les va-
47
54
68
Jours anrés C&e
riétés de niébé testées peuvent être clas-
H IT93Z-4-5-6-1-5 Ill IT932-8-26-5-5
H IT 93k 5 13-2
sées en 3 groupes (tigures 19,242l et
ffl IT !33k-596
0 TVX 3236
?? IT95k 1088-4
22) :
W IT95k-1090-3
E9 IT95k-1090-12
Figure 20. Emergence de Stiga en fonction de la variété en milieu paysan
0 un groupe qui a le degré d?nfestation
(Ngalbane 1997)
le plus élevé donc sensible au Striga.
Il s’agit de : IT95K _ 1090 - 3,
ITSCK - 410-2, IT94 K - 440 - 3;
??un groupe qui, sans être totalement
résistant, stimule très peu la germi-
nation et l’émergence du parasite.
Ces variétés peuvent être consid&&s
comme tol&anles. Il s’agit de IS86-
275, IT93Z-8-26-6-6, IT93Z45-6-
1-5, IT93K - 573-3 ;
?
un groupe totalement résistant qui ne
f4
laisse émerger aucun Strigu et empê-
ours après leY&
che toute fixation souterraine du pa-
EIT95k-1091-3
0 IT95k-1453-47
W IT94k-2004- 1
?? IT94k-410-2
rasite. Il s’agit èe : I793K - 596,
??IT94k-437-1
El IT94k-440-3
IT9SK - 1088 - 4, IT95K - 1090 -
0 IT93k-573-3
El IS86-275
12 et IT95 K - 1091-3.
Figure 21. ‘1Gnergences de Sbiga en fonction de la variété : essai en @ -
CNRA 19!47
Aucune des 16 variétés n’a produit des
gousses probablement à cause des atta-
ques d’:insectes (thrips) conjugu&s à la
fde chaleur qyi sévissait durant la flo-
raison et la formation ti jeunes gousses
de niébk.
60
Jours après levée
HIT 9:12 -4-5-6-l-5 H IT 932-8-26-6-6 111 IT 93k-513-2
EjiIT 9:‘ik -596
?? TVX 3236
•l IT 93k-1088-4
El IT 95 k-1090-3
MIT 95k-1090-12

File 22. Emergences de Skigo en fonction de la variété : essai en pots -
cm1 !I!l7
Jours après levée
3IT 95k-1091-3 III IT 95k-1453-47 MIT 94k-2004-l
IT 94k-410-2
El IT 94k-437-1
Ia IT 94k-440-3
IT 9313573-3
01s 86-275
5. Tech~logies post-récolte
Protection des graines de niibé stockées en fw ou en sac.
Evaluation de l’eflet insecticide des feuilles de Bosciu senegdensîs
menées sur les propri& biologiques de Boscia senegalensis
mis en évidence un effet insecticide sur la bruche du ni&?, Cal-
ulatm L’application d’un broyat de feuilles de B. senega-
ainfs de ni&6 à une concentration de 4% (p/p) entraîne une
chez les adultes de C. maculatus dam un d6lai de 48H
oppement de xn&hode alternatives de contrôle des princi-
vageurs des denr&s emmagasinées au SWgal par lhtilisa-
indigbes. TUse Faculté des Sciences Agronomiques de
p.). Par ailleurs, Ilhporhme des dégâts h$wnment ren-
stocké a motivé la mise en place d’essais. L’objectif hait
ct d’extra& de B. senegalensis sur la protection de grahes
Desgr * de ni&6 des varie Bambey 21, Diongoma, Melakh et Ndiam-
bour ont
utilisées. On a réalisé deux essais en paralUe avec trois r@&i-
tions par aitement :
7
1. Essai en sacs (S)
es non traitées stockées en sac
l
2. Essai en fûts (F)
non traitfies stockées en fût métallique de 601

Les graines ont été reparties par lots de
Tableau 2$ Faculté germinative (%) des graines de niébé après 6 mois de
lOkgetde5kgdansdesf&smetalliques
stockage ~
ou des sacs de polypropylene tissé.
m d’es+i
llxlitement
Vauiétés
DMI1Rotla
Bambey21
Ndiamtar
Mchkb
Elles ont ainsi M stoc& durant six (6)
en=-(S)
SO Témoin
31.3
420
1 7 . 3
14.0
mois. Chaque mois, on a mesuré le degre
Sl primex
54.0
56.0
1 8 . 0
1 4 . 0
S2 K-
58.0
76.0
56.0
4 9 . 3
diufestation par C: maculm. La fa-
enffns@
RI Témoin
70.7
53.3
64.0
52.0
culté ga-minative des graines de niébé a
Fl F&@ine
74.1
78.0
88.7
8 1 . 3
été JIXZUI& au sixi&ne mois (tableau
F2B.
se?zeg&flsis
6 2 0
5 2 0
60.7
lb.7
2.8). Les données obtenues montrent une
qnalité des graines variable en fonction
de I’efficacité des traitements et des va-
Rechehe dè nouvelles substances biocides drorîgînes véghde pour le
rié& consi~ées (figures 23,24 et 25).
contrôle des bruches du niébé et de l’arachide
La faculté germinative des graines stock-
ées six mois en fût rr&alliqne est nette-
Les stocksde uiébe et d’arachide sont attaqu&s respectivement par les bruches
tuent sup&ieure à celle observée dans le
(Callosobmchus maculatus) et (Caryedon serratus>. En l’absence de traite-
cas dnn stockage en sac. Le stockage en
ment, elles’ peuvent d&ruire de 80 à 100 % de la récolte au bout de 4 à 6 mois
fat seul ou combiné à un traitement
de stockage. Si la lutte chimique (par Wilisation d’insecticides de syntheses)
donne de très bons résultats, le traitefnent
s’a&-e efficace dans des cas sp&ifiques, en milieu paysan, elle présente plu-
à la phosphine s’avéaant dune plus
sieurs inconvenients lies à un contexte technique et stio-economiques défa-
grande efficacité que celui aux feuilles
vorables.
des B. senegalensis,
LW.ilisatiob des produits agropharmaceutiques a montré son efficacite dans
Après isix mois de stockage, les taux
les pays d&elopp&. En Afrique par contre, elle a montré ses limites lieeS à
dinfestation ca&& et active de Calloso-
un contexte agronomique et socio-economique defavorable, S’ils ne sont pas
bruchm maculatus IX? sont pas statisti-
inaccessibles, les produits phytopharmamutiques g&&&ment mal utilisés
qnenlent diff&ents. Le niveau dbfesta-
par les agrjculteurs sont responsables d’intoxication des populations, de pal-
tion iuit~ial très faible ne permet pas de
lutions et de gaspillage de moyens.
visualisa l’efficacite des traitements. La
r@irtiti.on des dégats suit la u&m logi-
Toutes ces raisons justifient la recherche de méthodes alternatives de luttes
que. Il ressort (donc: de cette étude préli-
parmi lequelles lMlisation de plantes locale à effet insecticides. L’objectif de
minaire que l’utilisation dextraits de B.
cette activité est dévaluer sept esp&es végétales (Pachyrhizus erosus, Boscia
senegalensis ne déprécie pas la qualité
senegalemis, Boscia angushifokl, Parinari rnacrophylla, Balanites aeg-w-
sernencièp-e des graines de niébé. Le fai-
tiaca, Azadirmhta indica ti Arachis hypogea) en vue didentififf les plus
ble niveau diufestation initial par Cal-
prometteuses e$ de déterminer des doses dutilisation en milieu rural .
losobmchus muculatus ne permet pas de
trancher SUT I’effiwité des traitements.
Les tests biologiques out eté réalisés sur des graines de ui&G (Vigna mgui-
Une nouvelle exp&inmtation prenant en
culata) de la varikté Bambey 21 et d’arachide (Arachis h-ypogea) de la va-
cousid&ation un niveau dYnfestat.ion
riété 55437. Les produits et extraits végetaux testes sont :
homoghe et consé4uent entre les varie-
tés pourra être mis en place. L’efficacité
?? des poudres de gmines de quatre vari&% de Pachyrhizus erosus, (EC
et les limites des differents traitements
219, EC 503, EC X et EC 041). Les graines ont eté fournies par le Centre
seront ainsi plu,s facilement identifiables.
d’Etudes Régional pour l’Am&oration de 1’Adaptation à la S&heresse
(CERAAS). Les graines des vari&$s EC 219 et EC 503 ont & produites
dans la localité de THIAGO (Région de Saint Louis). Pour EC 041, la
récdte a été faite au Centre pour le Développement de 1’Hcrticulture de
C-h. (CDH) à Dakar. Les graines de EC X (mi&+ non ident.i@e)
proviennent de la région de Thies.
?? des huiles extraites des amandes de Parinari macrophylla, Balanites
aegyptiaca , Azadirachta indica, Arachis hypogea, des feuilles f&ches
de Boseia senegalensis et Boscia mgushifolia. Les huiles de P. mucro-
phylla et de B. aegyptiaca ont été fournies par le laboratoire de chimie
des substances naturelles de l’Université Cheikh Anta Diop de DAKAR

Variété Bambey Z
1500
1500
3 1250
4 1250
it l o o i l
8
Q looo
0 +de2trous
v
r-l
/Lzzz-=
?? 2 trous
2
750
750
\\M 1 t r o u
IM 1 t r o u
‘Z
.-e
m
?!
500
m
3
500
z
250
z
250
0
0
Sac témoin
Sac+
Sac+K-
Filt témoin Fût + Ebscia Fût + Fumig.
Sac témoin
s a c +
Sac+K-
FOt témoin F(it + Boscia Fût + Fumig.
Primex
0th.
Primex
0th.
Tr&msnts (méthode de stockage)
Traitements (méthode de stockage)
Variété Melakh
Variété Ndiambour
1500
1500
1
4 1250
1250
If 1000
ii 1000
/II +de2trous
0 + de 2 trous
2
750
.$
750
‘e
i!
IJ)
-8
500
m500
i?!
z
250
f
250
0 l
0
Sac tbmoin
s a c +
Sac+K-
FOt tbmoin Fût + bscia FM + Fumig.
Sac témoin
Sac +
Sac + K-
FCit tbmoin FOt + Boscia Fût + Fumig.
Primex
0th.
Primex
0th.
Traitements (methcde de stockage)
Traitements (méthode de stockage)
Figure 23 : Dégâts de Ca//osobruchus maculatus après 6 mois de sto
rage en fonction de la variété et de la méthode de stockage de ni&&

Variété hrnbey 2i
Variété Diongoma
Pourcentage moyen de graines germées après 6 jours d’incubation
Pourcentage moyen de graines germb après 6 jours d’incubation
100
1 0 0
g 75
___-------
__-----------_--
----------
d 5 0
ia
?? sac+primex
??Sac + Pfimex
$ 25
W Sac + K-Oth.
?? Sac + K-0th.
BO Fût + Bcscia s.
ElFût+Boscias
0
Variété Melakh
Variété Ndiambour
Pourcentage moyen de graines germées après 6 jours d’incubation
Pourcentage moyen de graines germées après 6 jours d’incubation
y - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - .
,oor--------------------------------
H Sac + Prime~
W Sac + K-0th.
64 FM + Boscia s.
Figure 24 : Faculté germinative des graines de 4 variétés de niébé après 6 mois de stockage sous dmtirents traitements

Variété Bambey 21 (PI,00 gr = 169,7 g)
Variété Diongoma (PlooO gr = 238,0 g)
Pourcentage moyen de perte sur le poids 1000 graines
Pourcentage moyen de perte sur le poids 1000 graines
6(-JT-----------------------------w--
__-__--_-------_------------~---
si------------------------------.--
_--_---_------------------------
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - -
-~
Variété Melakh (PlooO gr = 167,6 g)
Variété Ndiambour (PIooO gr = 171,2 g)
Pourcentage moyen de perte sur le poids 1000 graines
Pourcentage moyen de perte sur le poids 1000 graines
--------~
_-__--__---_-------_------------
--_---_---__---__--___
?? Sac + Prime~
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
WSac+K-Oth.
m Sac + K-0th.
-__-------------
- - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - -
??
FOt+Bcwias.
??FOt + Boacia 6.
-
-
Figure 25 : Pertes pondérales causées par C. maculatus sur les graines de 4 variétés de niébé stockées pendant 6 mois

-Ii?’
(UC AD). L’huile de A. indica a été
de P. erosw ont été broyées et tamisées avec une grille à mailles
fournie par I’ONG appelée World Vi-
inf&kures à 0,5 mm. Ensuite, 5 r@&itions de 20 g de denrees ont été tn&n-
sion et celle darachide a été achetée
gées
tées “f
avec poudre à des doses croissantes de 0,003 % à 8 % (P/P) et infes-
dans le commem.
art% ‘ellement avec 10 insectes adultes.
?? des feuilles de deux especeS
de
huiles sur les deurees a eté assuree par uue eurobeuse
Boscia (B. sertegalensis et B . an-
d’une vitesse de rotation de 40 tours/mn pendant 2
g4+@0lia) récoltks de deux sites si-
ainsi traitees ont &Z imm&diatement infestees avec 3 femelles
tues sur la cuirasse lattkitique du
plateau de Thik et du domaine de
1’Ecole Nationale Supkieure dAgri-
Les donne& ont été analystks à l’aide du logiciel STATITCF. Le test F per-
culture (ENSA).
met la CO araison des differents niveaux des facteurs étudiés et celui de
Newman
Keuls, fait ressortir les groupes homog&es s’il y a uue difference
Aussit& apr& la récolte, les feuilles
significati ”
e au seuil de 5 %.
fraîches de ces plantes ont été couservees
au ti-ais jusqu’au morueut des expki-
des feuilles de Boscia sp. a été teste sur des lots de 100
mentatic)llS.
espèce, dans des dessiccateurs hermktiques de 750 ml. Ces der-
des concentrations croissantes, évoluant eu suite g&m&.ri-
Les souches parentala de C. serra&9
sont issues de lots d’arachide prelevés des
stocks des paysans de Ndiakhane (région
des poudres. L’observation de la toxicité de contact de
de Diombel). Les adultes de C. macula-
~~~SUS sur les adultes de C. maculatus (tableau 29) montre une
t2.f.s sont provenus de ni&& acheté au
en fonction de la dose.
marché de Bambey. Les expérimenta-
tions ont été r&lis&s avec des adultes
Tableau 29. Toxicité de la poudre des graines de 2 variétés de Pachyhizus
âgés de 24 à 48 heures issus delevages
erosus sur es adultes de callos0bnrhu.s maculafus
de masse maintenus à partir des souches
VaSté de Pachyrhbs
COllC~~tl0Il.S
% demortsfitéeonrigée
iuitiales dans le Laboratoire dEntomolo-
erosus
(en%p/p)
après
gie des Dent&s Stock&s et Technologie
24H
48H
i
E C 5 0 3

0,003
8,7d
8,9c
Po&r&&e du CNRA de Bambey. Les
0,005
46c
42,2b
conditicm délevage ont été celles qui
0,010
63,2bc
79,2a
règnent dans le laboratoire (T = 32 I!Z
0,025
95,8a
97,8a
0,050
1OOi-i
1oOa
2”CetHR=65+5%).
410
1oOa
1oOa
EC219
0,003
16,7d
31,3b
0,005
L’activirk biologique des produits et ex-
244
28,1b
0,010
24,4d
50,lb
traits vi@taux a &.k évaluée par :
0,025
70,lb
86,3a
97,aa
looa
0 la tc&zite de contact exprimée en
0,lO
1oOa
1oOa
moyennes suivie.5 par les mêmes lettres ne sont pas significativement diffé-
pourcentage de mortalite corrigee en
de Newman et Keuls).
appliquant la fmnule d’ABBOTT :
vari&ale significative à 24 h dex-
%C= MT-MT0 x100
grande toxicite de contact sur
lOO-h4To
après 48 k Apres cette
avec %, C = pourcentage de mortalité
I’acXivite biologique des deux vari&Zs n’est plus signifi-
corrigée; MT = mortalité des objets
traites;MTo=mortalitedesobjetsnon
traités.
de l’effet de la poudre des graines de P. erosus sur la descen-
ne révele aucun effet signitïcatif du traitemeut sur
?? l’effzt hmigaut sur les adultes, par
lation Fl de C. rnuculatus. Ainsi, EC 503, EC 041,
I’analyse probit
X provoquent une rkdwtion significativement equivaleute des
0 le rythme démergence et Simportance
par rapport au témoin non traite. Cette reduction est de I’ordre de
de la population de la descmdance
et ceci, quelle que soit la varietk et les doses. L’observation de
Fl.
de C. n2ucuZatu.s montre qu’il n’y a pas
des objets traites par rapport au témoin
4x

Celles-ci apparaissent 19 à 20 jours
celle de B, zegyptiaca, 3,3 fois plus active que celle de A. hypogea et 7 fois
ap& infestations des denrks traitées et
plus activt pe celle de P. mucrophylla.
leur @me d’apparition s’étale sur 4
jours seulement. A partir du 5è” jour, il
Tableau 3
Toxicité de la poudre des graks de 2 variétés de Pachyrhim
n’apparait pratiquement plus d’émergen-
erosza sur
- s adultes de Catyedon serrahrs
-
ces alors que celles de l’objet traité con-
\\ iété de Pachyrtiw
Cbncem
%&lMhlitéCOd&
tinuent au-delà de la dur& des émergen-
-
emsus
(en%ti)
après
24H
48H
72H
ces (14.D.
Ec 503
0,lO
16,2d
24,2d
24,9d
0,25
38,lc
49,lc
58,4c
L’observation de la toxicité de contact de
450
73,3b
67,3b
76,9b
P. erosus sur les adultes de C. serratus
1
83,8ab
81,8ab
87,6a
2
91,8a
75,4ab
97,ga
montre une diff&enc.e d’activité biologi-
4
97,8a
97,8a
1CQa
qne significative des variétés EC 503 et
8
95,aa
95,8a
97,8a
EC 21 et ceci quel que soit le temps
ET 219
0,lO
34,lc
36,4cd
41,8b
d’exposition des itwcta (tableau 30).
0,25
70,7b
84,lab
86,la
0,50
91,8a
95,8a
1OQa
Les résultats obserks montrent une plus
1
98a
1OOa
lC0a
grande ~.oxicité de la variété EC 219.
2
1OOa
100~1
1oOa
4
1OOa
1cOa
1OOa
8
1OOa
10Oa
1OOa
L’observation des courbes de mortalité
D s chaque colonne, les moyennes suivies par les mêmes lettres ne sont
de C. sçrratus après 24 - 72h montre une
Pr significativement diffkentes au niveau 0,05 (test de Newman et Keuls)
évoluticn comparable des 2 vari&.& Les
plus faibles doses qui provoquent 100 %
Tableau 3. 11. Tmicité de 4 huiles sur les adultes de CaUosobruchus
FMLX@IM
de morlalité sont 0,5 % pour la vari&
BMl~
c o n - n s
% MortaIft&coni&eap&
EC 219 et 2 % pour la variétk EC 219.
d’hu&(mLlg)
24H
48H
72H
tI‘.macmphyUa
2
12
ad
12ef
Activité biologique des huiles végétales.
4
4
8d
9df
Toxicit& de contact des huiles sur les
8
8
17d
25,3def
adultes de C, maculatus. L’obser-vation
10
32
36cd
%=d
A.lbdica
2
96
1OOa
1OOa
de la toxicité de contact des hniles mon-
4
100
1OOa
1OOa
tre un effet tr&s marque sur les adultes
8
100
1OOZi
1OOa
(tableau 31).
10
100
10%
1OOa
dhypogea
2
4
4d
8d
4
20
32cd
48,laIe
L’analyse statistique des données montre
8
38.7
65,3abc
81.7abc
une différence significative entre les
10
56
52bcd
86.7ab
huiles w?g&ales testées et ce, quelle que
Baqypkzca
2
16
4d
21def
4
56
17d
23,ldef
soit la dur& d’exposition. Ainsi, l’huile de
8
56
81ab
81ab
A. indim s’avàe Mtement plus active et
10
74.7
82,lab
9th
présenti: une
. .
.
.
^
.
erficdtiti maximale quelle
chaque colonne, les moyennes suwws par les meme.s lettres ne sont
significativement diBérentes au niveau 0,05 (test de Ne- et Keuk)
que soi1 la concentration appliqwk Elle
provoque une mortalitk imaginale de 100
uiles sur la descendance de C. maculatus. L’observation de la
% db le premier jour du traitement à la
Fl conlkme la plus grande eflkacitk de l’huile de A. indicu qui
dose la ,plus faible (2 ml&).
totale de I’émergence d’une nouvelle génération de C.
Les autres huiles testkes présentent une
de P. macrophylla, B. aegyptiaca el: A. hypogea w-
n moindre mais très significative par rapport à lhuile
toxicité très hautement dépendante de la
ences de Fl par rapport au tkmoin Ainsi, à la concen-
dose appliquée : lbuile de Z3. aegyptima
le pourcentage de rkluction des émergences par rapport
provoque une mortalité de 96 % après 72
la concentration de 10 mllkg est de 99,8 % pour B.
hetàladosede10rnlkg;lkiledeA.
pour A. hypogea et 98,O % pour P. rnacrophylla.
hypogelx induit 86,7 % de mortalité à 10
ml/kg ap& 72 h alors que P. mucro-
du rythme des émergences de la descendance Fl confirme la
phyllu IE tue que 54,7 % càes adultes de
efficacité de A. Zndicu. En effet, il appara& un décalage du pic
C. muculatus.
des objets traités de 4 jours par rapport à celui des émerge&
Il resswt de cette &ude que l’huile de A.
in&32
s’avkre 1,9 fois plus active que

Toxicitk’ de contact des huiles sur les
angusti~ol
1) a été &alu& au laboratoire sur les bruches du ni&k
adultes de C. serratus. Après 24 h
(Callosob Khu,s maculatus) et de l’arachide (Carye&n serratus).
d’exposifion I”effet des huiles sur la
mortalité des adultes est peu à faiblement
Tab! IU 32. Toxicité de 4 huiles sur les adultes de Caryedm semdus
-
significatif puisque l’huile de A. indica,
13une9
czoncmtm
% Mo&alit6corri&après
qui se révèle &re la plus efficace, ne
d’huile(knb&)
-
provoque que 36 76 de mortalité à la
24H
4 8 H
7 2 H
imucrophyüa
2
w
4
9
concenkation maximale de 10 ml&
4
4
4
9
Cette mortalité s’&ve à 96 941 après une
8
4
4
1 2
durée d’exposition de 72 h L’analyse des
1 0
4
2 0
1 6
Aindica
2
2 0
3 9
93.75
dont&& obtenues ne montre aucune
4
1 6
7 4
8 2
différence sig&ïcative entre les trois
8
2 0
8 2
9 0
autres huiles (test de Newman et Keuls
1 0
3 6
8 4
96
au seuil de 5 %) (tableau 32).
Ahypogea
2
w
4
1 2
4
4
8
1 6
8
4
1 2
1 3
Effet fiwnigant des espèces du genre
1 0
8
2 0
1 6
&Scia. L’observation des résultats du
Bxwg@aca
2
4
8
1 6
tabkau 33 montre que le pourcentage de
4
8
8
8
8
8
1 2
1 6
mortalité corrigée de B. senegalensis SUS:
1 0
2 0
2 0
2 9
-
C. maculatus varie de 33,6% à la dose
de 0,2b g/l et atteint le maximum de
La poudrez des graines de P. erosus (vari&& de EC 503, EC 219, EC X et
100% dès la dose de 0,67 Vg.
EC 041) ph&ente une mortalitté maximale apr& 24 h d’exposition de C, ma-
culatus à 1 dose 0,25 %. EC 503 et EC 219 testkes à des plus faibles doses
Tableaid 33. Effet fumigant de B. senegu-
de (0,05 i
y). prksentent une efficacité similaire. Ces résultats sont confirm&
lensis sur la mortalité des adultes de C.
par une réguction significative des émergences de la population Fl de plus de
maculaius et C, sem%us
-
-
90 % par ~rapport au témoin. La poudre des graines de P. er0su.s a do&
coneeatration wo
% moliaMtéco*ée
-
-
-
également ides résultats tr& intkressants sur les adultes de C. serratus. A la
c.macuti
C. serratus
dose de O,k%, on observe une mortalitté maximale pour EC 219 tandis que
0,:5
33,6
12,l
pour EC 503,la mortalité maximale est obtenue à la dose de 2Yo dans un
O$S7
1 0 0
74p
1,.%3
1 0 0
10
dé-laide 24h
2,157
1 0 0
1 0 0
En dehors ~ du rôle important que P erosus peut joua dans les objectifs de
Pour C’. serra.tus, l’activité biologique
diversifica+ion de la production alimentaire, cette plante P&ente des pers-
n’atteim 100 % qu’à partir de la dose de
pectives l+s int&essantes pour la protection des semences de ni&é et
1,33 gA. Ces résultats montrent la plus
d’arachide!
grande ;sensibilitk du B. senegalensis sur
les adulks de C. rwculatus.
Les tests /le germination des graines traitkes révèlent l’absence d’un effet
négatif SUIY la capacité germinative des semences.
Boscia angustifolia testé dans les mê-
mes canditiomr presente une très faible
L’étude e l’activité biologique des 4 huiles vég&ales a permis d’obtenir un
activité biologique qui pourrait
contrôle trp satisfaisant des dégâts de C. maculatus sur ni&é et C. serratus
s’expliquer soit par une moindre te-
sur arachi@. Ilhuile de Azadirachta indica s’av&e la plus efficace par rap-
neur en substance active par rapport à
port à l’h$le 13e Balanites aegyptiaca, de Parinati rnucrophylla et de Ara-
B. senegalensis, soit au stade phéno-
chis hypogea prise comme réfkence. Cette efficacité des huiles se traduit
logique ou à la teneur en eau du maté-
d’abord pg me toxicité sur les adultes surtout avec l’huile de A. indica qui
riel vkgétal. Ces hypothèses devront
donne mimortalité imaginale totale à partir de la concentration de 2 ml/kg .
être confiimks dans des &udes uM-
Elle se tra&it aussi par une réctuction significative voire une inhibition totale
rieures
de la des&dance d’une nouvelle gén&ation.
Conclusion
L’étude
l’effet fumigant des feuilles de 2 espkes de Boscia, à savoir B.
?
angastifol ‘a et B. senegalensis a permis de confirmer la toxicité de cette
L’a&ivité biologique de la poudre des
demière s& les bruches du ni&? et de l’arachide. Par contre, B. angustifolia
graines de P emsus, de quatre huiles
test& dans Les mêmes conditions n’a eu aucune efficacité sur les bruches.
végétales et de l’elfet fùmigant de deux
esp&~ de Boscia (B. senegalensis et B.
l
-~--
.__-
~ __.._
.-
--
-.
~_---
----

. ..-__.-. _<-.- .--w..
._

ihr ki base de Ces résultats, des peSSpeC-
BcOIlOti~ 2s dans les programmes de recherches agronomiques. Cette prise
tives de recherche ont et6 degagées,
en compte doit être effective depms l’identification des besoins de recherches
d’une part sur le dosage des principes
jusqu’à la validation des t&nologies en milieu paysan Une telle dfmarche
actifs cks espèces ciblees et d’autre part
mk en plus des pr&ccupations agronomiques, d’int&rer d’autres
sur l’&de approfondie de l’activite bio
facteurs d ns le choix des technologks à mettre au point.
logique des plantes en fonction du stade
phénolqgique, du lieu de r&olte et des
organes,
6. Soci*économie
La recherche documentaire effectuk a
permis de faire l’inventaire des principa-
les technologies g&&r&s par la recher-
che et relatives à la production du ni&e.
cws de ces t&lnologies ont eté
vulgarisées en milieu paysan avec
l’appui des partenaires tels que la Vision
Mondiale, le PNVA et la SODEVA.
Cependant, à l’exception des pratiques
dturales et des m&hodes de stockage,
ces technologies, s’avèsent faiblement
adoptées maigre les pertornwces enre-
gistrées en station et au cours des essais
de dknonstration
Les super?icies emblavées en varietés
améliorb repr&entent en moyenne 7%
des supertïcies totales. Pour des raisons
d e CO&S ou de contrm dans
l’approvisionnement, I’uulisation de
l’engrais et des produits phytosanitaires
est presque nulle.
A la lumi&e des analyses 6conomiques
menées sur la base du taux marginal de
rentabilité, il apparait clairement que ces
twhnologks ne sont pas toujours plus
rentables que les pratiques paysannes.
L’étude de la relation entre le taux
d’adopuon et la rentabilite bas& sur le
calcul des coefficients de correlation
montre qu’il n’y a aucune relation signi-
ficative entre ces deux parametres.
Il faut @naler que l’absence de donnees
sur les pratiques paysannes n’a pas per-
mis détendreles analyses &onomi~es à
toutes les technologies inventori&s.
La principale recommandation qu’on
peut formuler à travers cette étude est la
prise en compte des aspects sociaux et

Rh Itats ::cimhpc~s
ainsi nos résultats obtenus en
Sorgho
rendements ont été obtenus dans le site de Maka Sacoumba.
t s’expliquex par une meilleure densité de la population du
eure situation pluviom&rique et par l’absence d’attaques
1. Malherbologie
xetdeStig~danscesite(Qure26);
CnWage de quelques variétés
s les sites, les vari&& locales ont été plus productives ;
de sorgho pour la résistance
au S. hermonthica
été plus prkoces que P9407 et P9402 aussi bien en
Le but des essais était d’apprécier, en
ColllpUiliSOll avec le t&noh local, la
en fonction des variétés et des sites
résistant vis-à-vis de S. hermmthica,
de quelques vari&s de sorgho issues de
la collection de l’Université Perdue
(USA) en les soumettant à la pression
parasitaire locale.
Pour ce faire, on a essayé de relier la
résistanze ou la sensibilité de chaque
variété au nombre de plants de Stigu
émergés durant le cycle cultural et de
voir l’irfluence du parasite sur les com-
posante3 du rendement.
Lecriblageapor%surles4vari&ksde
Bambey
K. S.
S a m
Maka
sorgho 1%~ l’Université Perdue (USA) en
Diabel
Diabel
Sacomnba
compaztison avec le témoin local.
BP 9404
UP 9407
UP 9402
0 P 9403
?? Locale
Les variétés testfks ont été les suivan-
tes:P9402;P9403;P9404;P9407et
thoill
A Bambey c’est la vari& CE 145-66
issue de la collection du CNRA qui a été
utilisée comme témoin alors qu’à Koun-
gheul ti Mbirkilane on avait la vari&
locale du paysan Wayndk ou Conko.
Les vari& ont été testées à Bambey,
Maka Sacoumba (Mbirkilane), Keur
Serigne Diabel et Sam Diab&le
(Koungheul) suivant un dispositif en
bloc de Fis&. Chaque vari&k était ré-
pétée 3 fois. Dans 6 autres villages de
Mbirkilane et Koullglleul, des parcelles
de dknonstration ont & implantées.
Il resswt des résultats de ces essais que :
0 aucune de ces 4 vari&s n’est in-
demne de Stiga mais chacune d’elle
a m~ontr~ un bon niveau de tolhnce

durabl , sur le plan économique, comme sur le plan &ologique.
Gestion
Les différ tes activité% de recherches menées en 1997 suivaient deux gran-
des Ressources naturelles
desarien tions:
r effets des mcdes de gestion des &-res en zone sah&enne sur les
‘&olution de leur bilan organique : cons@uences pour une pro-
1. Fertilisation organique
La fertilité des sols est, avec la pluvio-
en milieu paysan par une gestion am&or&
métrie, le premier facteur limitant impli-
le des cycles des Béments minkaux, des mati&es organiques
qué dans la faible Productiv&e des sys-
sées: par une meilleure connaissance des bilans hydriques et min&
tèmes tituraux c&%les-legumineuses
la mise au point de solutions techniques adaptées mt de
dans la zone Nord du bassin arachidier.
a fertilitk des sols (production de fumure am&or& en quantité
En conditions fertiles, une production
intkessante est possible, même sous un
climat tJiffkile, alors qu’en conditions de
des modes de gestion des terres en zone s&lienne sur les
sols pauvres, la production agricole,
volution de leur bilan organique et leurs conséquences pour
soumise: aux aléas climatiques, est ré-
une production céréalièr soutenue
duite et subit de façon plus s&&e la loi
du “tout ou rien”. L’état de &gradation
éalisés à Bambey dans ce cadre ont porté essentiellement sur le
des sols et le coût prohibitif des engrais
longue dur& « Courbe de réponse à la matière organique »,
minkraux au S&Ggal constitue un tiein
1992 par Aminata Niane BADIANE. Ils portent d’autre part
majeur au &vekp~rnent rural. La pres-
de la biomasse microbienne, la préparation des échan-
sion fonci&e, induit l’absewz de jach&es
d’azote minkralisable et “N, et pour analyses plus ap
courtes ou longues et une agriculture
de la mati&e organique (laboratoires CIRAD et ORSTOM
intensive sans fertilisation adQuate.
Cette exploitation rninike des sols, con-
tribue pour une grande part à la @a-
onse à la matière organique. L’objectif &ait Y&& des
dation de leur fertiliti.
ents apports de matière organiqe d’une rotation mil-
statut organique et biologique des sols.
Les recherches men&s visaient à assurer
la production en milieu rural en allegeant
B Bambey a port6 sur la rkponse d’une rotation mil-arachide à
au maximum les charges des paysans.
compost et fumier (0, 1.5, 3,4.5, 6 Uha) apport&s sur le mil,
L’objectif prjncipal ktait la rég&&ation
labour et associeeS & la fnmure de fond vnlgarisée (150 kg/ha de
des sols &grad& et le maintien voire
-27 ou 6-20-10 pour l’arachide et 14-7-7 ou 15-10-10 pour le
l’a.m&c~ation de la feztïlitk des sols sous
, le statut organiqne et l’azote du sol ont
culture continue. Les objectifs spkifï-
quesontété:
la culture de mil, l’essai a montré l’atteinte d’un palier pour les
la d&nition des techniq+s les moins
ain et matière sèche totale, maximums pourladosede3Uha
coihmes possibles pour la régénésa-
de tûmier. Au delà de cette dose, on a nOté une
tion des sols ti une meilleure valori-
dans le cas du fnmier et une stagnation dans le cas
sation des intrants ;
I’arachide, en 1997, qui b&&cie des arri&es-effets de la
la rwherche de substituts partiels ou
apport& sur mil, le même type de comportement est ob-
totam aux engrais chimiques par la
se optimale se situant, dans ce cas, & 45 t/ha pour le rendement
vahisation des ressources disponi-
qu’il s’agisse du fumier ou du compost.
bles (résidus de récolte, fnmier, com-
posl, phosphates naturels et agrofo-
es test ont été mises en place en 1996, sans apport ni labour
resterie) ;
. Sans labour, ni apport organique ou minkal, elles permet-
l’amélioration de la gestion des res-
er les arrières-effets des deux prkckdentes rotations avec apports
sourm naturelles pour une intensin-
1994. En 1996, pour la culture de mil, on a obtenu des rende-
cation des systemes de production qui
ndant à la moitié de ceux observés sur les demi-parcelles avec
pen nette de les rendre plus rentable et
même sur le t&noin sans apport organique. Cet effet
ement di3 au travail du sol associé à la fûmure de fond
$ (Yl~ - 1’197
53

(diff&ence semblable entre t&noin non
les les données de rendement sont disponibles et montrent
laboure et t&noin labouré, avec fumure
différence de réponses pour le Sine Salm avec des
minéralr:), l’ar&re-effet des apports
organiques étant limite par rapport à
l’effet de ces derniers. Pour le fumier,
I’augmenta-tion des rendements devient
en relation avec les
sensible d8s 3t/ha ; pour le compost, elle
minkralisable in situ e$ de biomasse microbienne r&lis&s au
ne se manifeste que pour les doses su@-
rieures (6t/ha). Pour l’arachide, en 1997,
on observe là encore l’effet travail du sol
des rendements en milieu paysan par une gestion améliorée
*ftmmeminérale(+4O%degousseset
le des cycl42s des élémem minhux, des matières organiques
de fanes) (figure
27),
mais
synthétiées
l’augmentation de rendement due aux
arri&a.effets des apports organiques est
ilans hydriques et minéraux en milieu réel. Cette 6h.& a &k
plus importank et visible des les faibles
le cadre du programme spécial sur la production et la skurité
doses avec un gain de 50 % par rapport
i avait pour objectif d’augmenter la production de denrees
au témoin à 4,5 t/ha quelque soit la na-
)nt l’introduction de techniques arn&iorees disponibles Pen-
ture de l.‘apport organique considké.
ilote de trois ans (1995-1997), il s’agissait d’appuyer
travail de suivi - évaluation des technologies intro-
Quant ii l’étude des effets de ces traite-
e organique, variété améli~~, amendement phosphate, ges-
ments sar le statut organique des sols, les
utilisation de pesticides, semis directs).
analyses sont en cours. L’ensemble de
résultat; 1992-1997 de cet essai, évolu-
porté sur le suivi des &éments nutritifs et hydrique des sols de
tion du statut organique du sol, effets sur
Somnaye et Kourouck, dans la zone de Bignona, en vue
les renkments d &ude de l’impact &XI-
de culture les plus adaptees. La partie suivi hydrique a
nomicp fera l’objet d’une synthèse dis-
ponible en août 1998.
étude a porte sur le bilan nutritif de 20 champs paysans 15 en
Ettuie de la variabilité des ej$ets des
mil, repartie sur les deux vaWes. Sur chaque parcelle, devaient
apport3 de fumier sur le fonctionnement
jlution des Uments minkaux dans le sol, les parametres de
biologiqw des sols, le statut organique
ement les mouvements d’azote par I’utilisation
et la production végétale. L’objectif était
N b&&kiant d’un
l’étude de la variabilité des effets des
appurts de fumier sur le fonctionnement
biologique des sols, le statut organique et
allées, sous culture de riz et
la production végétale pour appréhender
ntré une fertilité assez faible, des sols relativement acides (pH
l’effet des pratiques paysannes et des
. Les sols de rizières se distinguent de sols sous culture de maïs
zones Cmatiqu6 sur ces composantes.
es cultural~ difféxentes, les champs de maïs recevant rkgulie-
L’essai a porte sur 25 champs paysans
apports de fumier. Les sols, surtout de rizière, sont pauvres en
sur chacum des deux zones ecologiques
ce qui suggère la nécessité d’un amendement phosphate, que le
precedemment citees. L’étude a été r&.li-
initié en 1997. Pour les rendements enregM&s en champs pay-
sée sur Lme Ltiture de mil SoLma m, de
de 1,5 à 2,5 t/ha sans fümure jusqu’à 2 à 4 t/ha pour le maïs,
même pnkkdent cultural. Sur chaque
champ, ont été mis en place deux blocs
aracterisation des sols sur les horizons O-20 et 2040 cm fait
comportant deux traitements 0 et 1 char-
sols sableux (80 % de sable) avec une teneur en argile allant
rette de fumier (Qtivalent 15 t/ha, ce qui
leg&ement acide (PH oscillant autour de 6) et relativement pau-
correspond à la pratique paysanne estime
d’étalanent du furnia par taches, le
contenu d’une charrette étant épandu sur
me faible surface). Les paramètres de
rendements, mati&e organique du sol,
biomasse microbienne et azote dans le
les essais, compte tenu de la situation d’insecurite qui rÏ$gne en
sol ont &é suivis.
les interventions sur les sites ont été rkiuites au maximum (suivi
te des microplacettes uniquement, absence de prelevemenl de
54

1
-Effet direct Fumier
2
3000
-+-Arrière-effet
3 Compost
MS tot kglha
2500
+Arrière-effet Fumier
Courbes de tendance
Jpolvnâme de degré 2)
1500
3
Effet
T
- Polynomial (Effet
iabour*NPK
direct Compost)
1000
- Polynomial (Effet
direct Fumier)
- Polynomial (Arrière-
01'
effet Compost)
0
135
3
4,5
6
- Polynomiai (Arrière-
effet Fumier)
xe MO
Figure 27 : Réponse en matière sèche tote : d’une culture d’arachide en 1997 aux différents
apports de matière organique K Essai courbe de réponse à la matière organique »
?
Arrière-effets des apports de matière organiql
(y compris les interactions entre apports passés de matière
organique et de
&mure minérale vulgarisée),
Rendements grain en kg/ha des différentes parcelles 1
24
=Rendement fumier .
?? Rendement sol nu
I
Numéro de parcelle
(les parcelles 5, 12, et 22 ont été
éliminées pour non-respect des
traitements)
:Figure 2% Rendements observés en milieu laysan sur l’essai « Variabilité des effets des
apports de fùmier » - Cas du Si1 i Saloum

sol en f m de cycle). Pendant l’hivernage,
sanne, pratique paysanne + phosphate naturel, compost 2l/ha,
la pluviom&rie irréguliière a affecte con-
en phosphate 2t/ha) a été retenu, volontairement simplifié
sidkrablement les rendements @&-iode de
iteur une vision la plus directe possible, tout en permettant
sécheresse pour certains sites). L’analyse
des différents traitements. Ceux-ci ont eté suivis pendant
des résultats montre une forte variabilité
e étape est suivie pour observer le caractke transposable
des rendements sur les microparcelles,
en milieu paysan, sur le plan technique (quantite d’eau
qui est szntiellement due à un manque
du compost obtenu, param&res de rendements...) et 6co-
d’entretien des parcelles. Pour le mais, la
travaux, coût, gain de prcduction. ..).
production de matière sèche totale varie
entre 146 et 6 700 kgba, et del300 à
ddefïnancement évoqué pr&&emme@, la construction des
18000 kg/ha pour le mil. Les prkleve-
ti&es, prévue initialement en janvier, puis reportee en juin n’a
ments C.‘az.ote de la plante sont compris
possible qu’en décembre 1997. Le cycle de compostage se
entre1Clet156kgdeN/hapourlemilet
‘a à juin 1998, selon les modal&% prévues en 1997 (suivi
de3,l à 8OkgdeN/hapourlemaïs. (les
Ire, de l’humidité et analyse du produit Iini).
analyses 15N sont en cours)
que& ne disposant du compost suite au retard men-
Maigre les conditions, et même si les
le protocole d’essai a dû &re moditlé, le fumier a &é
analySt% d’abondance isotopiques ne
antation des essais d&ut juin Les conditions
sont pas encore effectue, des résultats
dive de la premièae pluie utile, qui n’est
intkress ants ont pu être obtenu a partir de
ages de la zone de Thies, associe à une
la car~ctkisation des sites et sur
relativement faible, n’ont pas été favorables aux cultures. Elles
l’influence sur les re&ments des tech-
sée la pullulation des sauteriaux, qui ont fortement attaqué
nologi~; utilis&s par les paysans, qui
ultures présentes. Comme pour les champs paysans de cette
semblent en mesure d’amkliorer la ferti-
al, ces conditions ont fortement handicape l’implantation des
lité des sols. Le principal probleme ren-
(densite très faible et très irréguli&re), et n’ont m&ne pas per-
contré pur I’analyse de ces inl-luerlces
le stade épiaison pour la plupart part des parcelles. A la vue
est l’estimation des apports de fumier
les param&res du rendement n’ont pas &é mesures, car ils
que les paysans pratiquent sans peske.
signification statistique.
Test et d@ùsion de technologie en mi-
é, qui a débuté en 1997, a connu des debuts diflkiles et Iles tra-
lieu pqsan : le compostage enrichi en
‘ont pas encore permis d’obtenir des résultats exploitables mais
phosphate naturel. L'objectif de Cette
tage est en cours, ce qui permeura d’évaluer les param&res
recherche collaborative, debutant en
miques de cette pratique. Par contre, les essais agronomi-
1997, ctait de tester et de difmser les
t enrichi obtenu en juin 1998, ne pourront &re conduit
techniques de compostage enrichi grâce
le Emwemem NRBAR se cl&urant en juillet.. Cette
aux phosphates naturels en milieu pay-
ait ceperrdant d’être poursuivi pour valoriser le travail d6jà
san, dans deux zones agro&olog,iques
ction des fosses, formation et sensibilisation des groupements
caracterisées par des types de sols sensi-
es des compostage et à la gestion raisonnée de la fertilité des
blemenl diff&ents, la zone & Bambey et
la zone de Thik Ce travail s’appuie sur
les groupements féminins, consideres
Les travaux entrepris dans cette op&ation et dans le pro
comme foyer de diffusion, de 5 villages
on des ressources naturelles ont abouti à dexcellents résultats
pour chaque zone.
en milieu réel, même si certaine activités ont été per-
Ce programme prévoyait initialement
l’implantation de deux fosses compostie-
obtenus ces dernier-es ann&s montrent que la r6g&r&ation des
res cimentks, la réalisation de deux
de la zone centre Nord du S&&gal reste toujours dactualit6. Vu
types de composts, avec et sans phos-
intrants, me gestion an&lior& des ressources naturelles
phate, et des essais agronomiques de test
atif. LUilisation du fumier, du compost et dautres pratiques
et d&ncnstration, en condition paysanne.
e optimisées et valorisés à grande échelle pour assurer
Les différentes opkrations sont réalisées
le sur la durabilité des agrosystèmes. Les travaux 1998,
par les membres des groupements, sensi-
de r@onse à diff&entes mati&es
bilisés ct forrnks par les ONG et 1%X4.
et la poursuite de l’activite « test et diffusion de technologies en
Pour les essais agronomiques, un dispo-
an », réalisée en collaboration avec des ONG acteur du d&elop-
sitif simplifie, à 3 blocs et 4 traitements
, vont dans ce sens.
<YlU- 1’197
5s

Valorisation agricole de résidus de
transformation de poisson fumé
La stuation créée par les prix élevés des
engrais et amendements chimiques laisse
l’agriculteur démuni face à une demande
870;3
458,3
2167,5
351,4
71,l
5082,j
1310.6
787.9
sans cesse croissante des produits agri-
211)2,2
765,1
5582,5
479,8
87,l
5667.5
2039.4
1189,5
coles.
2951,l
1799,8
566775
546,5
88,5
7500,o
2031,5
1099,9
19745
1007,7
4472,5
459,2
8272
6082,5
1793.8
1025,8
Dans la zone côtière à haute activite de
1675 NS
525,2 HS
68 THS
238 NS
22 NS
2 0 1 7 N S
1265 N;S
788.8 NS
pêchl: et où l’élevage est peu important,
cv % !
37,4
22.99
67
22,9
11,3
14,6
31.1
3x
des résidus issus de la transformation du
-
-
poiss,on fumé sont disponibles. Mais
et à Sagne Folo, l’effet des résidus analysé résulte d’une applica-
jusque là aucune &ude permettant
en 1995 suivie d’un mil sans application en 1996 et il est
d’évaluer l’impact de ces résidus sur la
annuel d’engrais minéral. L’analyse des résultats obte-
productivité des cultures n’a éte réalisée
qu’il n’a pas de différences significatives entre les
(AFID and ACG/Afiique, 1993). En vue
en fanes, gousses et graines, même si l’on note
d’évaluer les effets de ces résidus sur la
ce de supériorité du traitement avec résidus.
productivité des cultures, des essais ont
été implantes depuis 1995 en milieu réel
T’ablea
35. Rendements de matière sèche (Kg/ha) de l’arachide
et gcrés directement par le paysan. En
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1997, les effets résiduels de l’application
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de cotte forme de matière organique ont
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Fanes.
GO~.%eS
G&i?s
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GOUSSLTS
ji.j
GraùleS j’j
été éndiés.
915,8
704,9
492,l
1 2 5 6 . 5
3 8 7 . 1
262.4
Trois traitements : Tl = témoin absolu
1061,9
798,2
586,5
1443,8
460.7
268.9
(sans apport), T2 = furnure vulgarisée
1070,8
846,5
604,7
1506,7
521,5
335,2
pour la culture et T3 = 4 t/ba de résidus
1016,2
783,2
561,l
1 4 0 2 . 3
456,5
2 8 8 . X
(pour les céréales) et 2 t/ha (pour les
460,7 NS
220,7 NS
118,5 NS
535,7 NS
199,7 N S
2 ’ 7 0 . 5 NS
légumineuses) ont été disposés en blocs
CV%
!
2 0
12,4
93
16,8
19,3
4 1 . 3
complets randomisés avec 5 répétitions.
de mil suite à la longue pause de sécheresse interve-
Sur Le mil à Lagnar (tableau 34), l’ar-
s les sites de Gandigal et de Sagne Folo, les parcelles préalablement
rière effet des résidus (1. an après appli-
s au mil ont été emblavées en niébé. Malgré un bon d&narrage des
cation) a produit un rendement en grains
niébé, l’arrêt précoce des pluies ont occasionné des avortements
(1800 kg / ba) qui a représente plus du
es floraux et ont pas permis la production de graines. Ainsi l’ana-
douhlle de celui obtenu un apport annuel
dement en fanes n’a pas révélé de différence significa-
d’engrais minéral (765 kg / ha), par con-
avec résidus et celui avec engrais minéral sur l’ensem-
tre, a Mbotile après une année dapplica-
re sites. Mais contrairement à ce que l’on a observé sur l’arachide,
tion, l’effet des résidus est reste équiva-
tendance de supériorité de l’engrais minéral sur les résidus.
lent à celui de l’engrais minéral sur les
rendements en tiges, épis et grains. A
L,‘analy e socio-économique consiste à évaluer la rentabilité de l’utilisation
Keur Thiam, l’effet des résidus après
%
des rés’ us de poisson comme fertilisants par les paysans.
deux annees d’une première application a
induit un rendement en tiges équivalent à
(souna 3) à Lagnar et Mbotile, le bénéfice net (128700 à 242970
celui obtenu par un apport récent
par un an d’arrière effet des résidus a été plus important que
(anni~el)
par le traitement sans apport (61875 à 92 183 Fcfa) et par la
52250 à 87915 Fcfa). On a noté que l’apport d’engrais
des conditions pluviométriques déficitaires de 1997
cet apport d’engrais minéraux s’est traduit
du site de Gandigal où le bénéfice net
d’arrière effet des résidus n’a été
que légerement plus elevé que celm 10240) Fcfa) procuré par le témoin.
Rapport cl+ivités - CNRA - 1997
56

Sur larachide (55 437 F&a) à Mbotile et
ce la plus aiguë est celle en phosphore (PzOs).Cet élément est indis-
Sagne Folo, deux annees après un apport
pour réaliser de bons rendements agricoles et sauvegarder le sol.
de rksidus ou d'engrais minéraux, on a
encore obtenu un bénéfice net plus élevé
démographique croissante et la cherté des engrais minéraux
que celui du témoin sans apport avec
sont telles que les sols arables sont utilises en culture continue et
toutefois une supériorité du traitement
des exportations dues aux plantes récoltées.
avec résidus.
de la culture continue sans restitution des exportations induit
Sur le niébé (Melakh), qui n’a pas pro-
la pauvreté chimique des sols et la perturbation des activités
duit de graines à Gandigal, Mbotile et
sols dont la conséquence la plus visible et la plus Immédiate
Sagne Folo, le calcul du bénéfice net a
rendements agricoles.
éte tait sur la base de la production de
fanez,. Une annee d’arrière effet d’appli-
l’existence d’importants gisements de phosphates naturels et
cation de résidus ou d’engrais minéraux a
industriels tel que le phosphogypse est un sérieux avantage pour
généré un benéfice net plus important
phosphorique ,augmenter la production agricole et main-
que le gain procuré par le tkmoin sans
arables à moindre coût.
apport avec cependant une légère supé-
riorité de la fertilisation minérale.
breux travaux de recherche, depuis les années quarante, ont montré le
dé d’utiliser les phosphates naturels dans les systèmes de cultures du
Après trois annees de résultats obtenus
dans le cadre de cette subvention, une
synthèse sera faite en 1998 afin de déga-
L,‘utilis tion de mélanges à base de phosphate de Taïba et de phosphogypse,
ger les acquis transférables et les pers-
dans le systkne de culture de rotation biennale milkuachide du Centre Nord
pectives de recherche.
Bassin Arachidier, pourrait être une alternative intéressante pour
l’accro’ sement des rendements des cultures et le maintien de la fertilité des
Conc:lusion. L’évaluation de l’arrière
sols di1 .
effet de l’application des résidus de pois-
son a été faite sur les cultures de mil, de
de Taïba est riche en phosphore et en calcium tandis que le
l’arachide et du niébé. Cet effet, après
gypse apporte principalement du soufre.
une annee d’application, sur les rende-
ments du mil a été significativement plus
Les eff ts des mélanges de phosphate de Taïba et de phosphogypse n’ont pas
impcrtant que celui d’un apport annuel
eté sy ‘matiquement étudiés par la recherche agronomique. Les etudes ante-
d’engrais minéral. Deux ans d’arrière
a
rieures ont été menées dans le contexte particulier des sols saumâtres de
effet de résidus a été équivalent à l’apport
Ch
c e et se sont intéressées soit au phosphate de Taïba soit: au phos-
d’engrais minéral.
phogyp e, mais jamais au mélange des deux produits. C’est pourquoi nous
avons
visagé l’étude des effets de mélanges de phosphate de Taiba et de
L’analyse économique de l’utilisation des
phosph gypse sur les cultures et les sols du Centre Nord Bassin Arachidier.
résidus a montré que cette pratique gé-
-:
nère, après une anrke d’application sans
phate de Taïba broyé a des teneurs moyennes de 37% en P& et et
renouvellement, un bénéfice net plus
en CaO. Quant au phosphogypse, il a une composition moyenne de
élevi que celui induit par la fertilisation
202, de 26% en Ca0 et de 17% en Soufre.
minérale.
s de mélanges ont éte conçus et expérimentés. Ces mékmges appelés
2. Fwtilisation minérale
oin absolu (0% de phosphate de Tai’ba et 0% de Phosphogypse) ;
Etude dès effds de mélanges de
de Taiba et 100% de phosphogypse ;
phosphate de Taïba et dephospho-
de phosphate de Taiba et 25% de phosphogypse ;
gypse sur les cultures et les sols
de phosphate de Taïba et 50% de phosphogypse ;
de phosphate de Tai’ba et 75% de phosphogypse ;
Les sols dior du Centre Nord du Bassin
de phosphate de Taïba et 100% de phosphogypse.
Arachidier cultivés en mil et en arachide,
sont généralement tres pauvres en élé-
menl s nutritifs.
ECqrport d’ jctivités - CNRA - 1997
57

Il ccnvient de souligner que 100% de
les organes prélevés ont été la paille, le grain et le rachis tandis que pour
phosphate de T&a=100 kg/ha de phos-
I’arachi~e les organes analysés sont la fàne, la graine et la coque.
phate de Ta&a et que 100% de phos-
phogypse = 1 SO0 kg/ba de phospho-
Deux périodes de prélèvements ont été retenues : 60” et 9O”jours après levée.
gpSV.
A part la première caractérisation, tous les prélèvements ont été effectués sur
Le système de culture suivi a été celui de
les lign& de bordure (en dehors du carré de rendement) et de manière aléa-
la r&ion (culture continue avec une
t o i r e .
rotation bis,annuelle mil/arachide). Les
dispositifs expérimentaux ont été mis en
Les composantes du rendement sur mil sont :
place en blocs de Fischer (48 parcelles
réparties en deux séries de 24). Chaque
?? nombre total d’épis,
série compte quatre (4) répétitions et
?? nombre d’épis remplis,
chaque rép&ition abrite six (6) traite-
?? nombre d’épis vides
ments répartis de façon al&toire. Chaque
?? poi+ dӎpis secs
traitement est une parcelle de 6mx6m.
?
poids de mil grain
?
poids de la paille sèche.
Au cours de la même campagne agricole,
une série est cultivée en mil et l’autre en
Les composantes du rendement sur arachide sont :
arachide.
nom;bre de pieds récoltés
Les variétés cultivées en 1997 ont été :
poi+ fanes plus gousses
Mil IBV 8004 (variété précoce de 90
poids gousses bigraines
jours) et Arachide 55437 (variété pré-
poids gousses monograines
coce de 90 j’ours). Ces deux espèces sont
cara&isées par une bonne tolérance
nombre de gousses bigraines
aux sécheresses accidentelles et un pou-
nombre de gousses monograines
voir de reprise acceptable si les condi-
poils de 200 graines issues de 100 gousses bigrai.nes
tionz hydriques redeviennent normales.
poids de 100 graines issues de 100 gousses monograines
poids de fane.
Les paramètres à observer ou à mesurer
ont cité les paramètres physico-chimiques
Les analyses statistiques ont été réalisées avec le logiciel MSTAT 4.0
du sol (granulométrie, teneurs en carbone
(Anova-2).
C, et en azote total N, acidité ou pH,
teneurs en phosphore P205, en calcium
L’essai a éie implanté au niveau de la Sole grillagée au CNRA de Bambey et
CaO, en paltasse K20 et en magnésium
le calendries d’exécution des travaux a été le suivant :
Mgo).
.
semis du mil et de l’arachide : 10/07/1997
Trois périodes de prélèvement ont été
.
application des traitements sur les parcelles : 11/07/I997
retenues :
a
res&nis de quelques pieds manquants d’arachide : 22/07/1997
a
déniariage du mil et repiquage des paquets manquants : 13/08/1997
1. Caractérisation du site d’essai
e
binage à la charrue du mil et de l’arachide : semaine du 18/08/1997 au
avant application des traitements,
22/08/1997
2. Prélèvement de sol au 60” jour
e
traitement phytosanitaire du mil et de l’arachide contre les pucerons :
a,près levée,
23/@/1997
3. Caracté-tisation du site d’essai au
.
deuhème binage manuel de l’arachide et du mil : semaine du 25/08/1997
9O’jour après levée.
au 2910811997
.
traitement phytosanitaire de la série arachide contre les pucerons :
Les profondeurs de prélèvements au
29@8/1997
nombre de cieux ont &é O-20 cm et 20-40
e

Pre]èvement de sol et de plants au 60é jour après levée : 10/09/1.997
cm
0
traipent phytosanitaire du mil au thiodan contre les cantharides :
22l~9ll.997
Les param&tres physico-chimiques des
e
ré lte mil : 13/10/1997, prélèvement au 90é jour après levée
plantes sont, à part la granuIom&rie et le
0
ré Ite arachide : 15/10/1997
pH, les mêmes que ceux du sol. Sur mil,
Rapport d+ctivit&à - CNRA - 1997
58
l
---.
----*
-.. ..-_-.-.
_-_--_l.l_-.-
--
-.-.-

Poids de 100 graines issues de 100 gousses monograines
Les résultats décrits sont relatifs aux
donnks des composantes du rendement
du mil et de l’arachide. Les données
Tl
38.625
1 0 0
physco&imiques du sol et plantes sont
l-2
40.650
105.24
en ccurs d’analyse et seront publiées dès
n
34.275
105.24
que disponibles.
T4
39.375
101.94
T5
33.875
87.70
T 6
35.150
9 1
Conc.emant le mil, parmi les six para-
c v
10.28
mktres de rendement analysés, en fonc-
ppds
5.732
14.84
tion des traitements, on ne trouve pas de
NS
NS
différences significatives au seuil de
-
0.05. Cependant des différences arith-
métiques existent et peuvent être orienta-
tives, car les conditions pluviométriques
de la campagne 1997 sont loin d’être les
Tl
2038 a
1OOa
meilleures et nous manquons également
T2
2167a
106.33 a
de recul pour bien apprécier l’impact des
T3
1529b
75.02 b
traitements sur le sol et les cultures.
T4
2346 a
115.11 a
T5
1776 a
87.14a
Sur arachide, l’analyse des parametres
T6
2453 a
120.36 a
c v
22.23
de rendement en fonction des traitements,
688
33.76
montre des différences significatives au
ppds
*
*
niwn de la production en gousses mo-
nogmines.
Rendements en ousses mono raines
. . . . .. .
‘ig$jg,.....,., _..... . . . . . . . . . .
g::::y:::::I::::::::;:.i’$g!j:t’::‘j.j:j:j:j:l:j:i:i:i:i::s:.:.:.:.:.:.:.:! . . . . . . . . ...<
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. . . . . . . . . . .
Tl
19oab
1
T2
232 a
113
123 c
T4
187ab
T5
172bc
l-6
155 bc
18.30
q
4 9
7 9
Les rerdements aalEct& dfs mêmes lettres sont équivalu
ceuxpntatlt
les lettre3 cliii sont significativement d%érents
Nombres de gousses monograines
Tl
514584 a
100 a
T2
565625 a
109.92 a
l-3
328993 b
63.93 b
T4
501737a
97.50 a
T5
515973 a
100.30 a
T6
453473 a
88.12 a
c v
15.76
ppds
114022
22.1
*
*
Ramd’; :tivités - CNR,4 - 1997
59
-,-.m..“.p#*

Les coefficients de variations (allant de
Le rende nt moyen le plus eleve correspond au traitement T5. Donc s’il y a
22.20 4b à 50.07 % dans l’essai mil et de
un choix, e traitement optimum pour la production de grain semble &re 25%
10.28 570 à 35.42 % dans celui arachide)
5
de phosp te de Taiba et 75% de phosphogypse.
montrent que l’expkimentation a &k bien
ment% et que les valeurs des plus petites
moyenne de paille la plus élevée correspond au traitement T5.
differences significatives refletent les
permet des gains moyens de 20% (549 Kg/Ha), 17% (446
conditions pluvionktriques defavorables.
rapport respectivement au tknoin Tl et aux traitements T4 et
Les donn&s agronomiques de la campa-
gne 1997 montrent très peu de diff&en-
à prendre comme hypothèse de travail :le traitement T5 semble
ces significatives au seuil de probabilité
m&nge permettant d’assurer une production correcte: d’kpis
de O.O’i,mais les diffezences arithm&i-
avec un minimum d’kpis vides ,un bon rendement en grain et en
ques substantielles permetknt de dkgager
quelques constats.
Pour l’ara hide, du point de vue statistique il n’y a pas de diff&ences signifi-
Pour le mil, l’incidence des traitements
CatiVB,
‘s un fait semble attirer l’attention à savon que les densités de
sur le nombre total d’épis se montre
toutes les utres parcelles sont inferieures à celles des parcelles ternoms. La
intiimsante à partir de T4 jusqu’à T6.h
question
. se pose est si les m&nges sont dépressifs sur les densités de
semble que les traitements commewent à
populatiot
?
agir avec l’inwrporation d’au moins
50% de phosphogypse.
de matière &che totale (gousses plus fanes ) semble être favo-
traitement T4 qui prccure un gain moyen de 18%(550 Kg/Ha)
Nous oonstatons que les moyennes sont
au. t&noin Tl. Il est interessant de remarquer que les traitements
plus &v&s et plus stables à l’int&ieur
des rendements identiques.
de gamme T4 T6 .Notons que la va-
riante des moyennes est plus faible au
e dû à deux facteurs : d’abord à la pluviometrie partktiière de
niveau du T5.
au manque de recul pour apprécier pleinement l’influence de
La tendance constat& au niveau du
nombre total d’épis récoltés se maintient
s assurant les meiUeurs rendements en gousses bigraines sont
en ce qui concerne le nombre d’@s
mnt des gains moyens, par rapport au t&noin de 37%
remplis
a) et de 33% (212 Kg/ Ha) respectivement. Les differences de
sont significatives au seuit de probabilité de 0.05.
L’incidence des traitements est tres mar-
quée avec T4 et T5 qui permetknt des
es rendements moyens relatifs aux T2 et T4 soient equivalents
gains substantiels d’épis de 8% (3086
traitement T4 produit en moyenne 42 Kg/Ha moins de mono-
épis/Ha) et 9% (3429 épiskIa) respecti-
le traitement T2 Si la culture de l’arachide vise essentiellement la
vement. Ces gains bien que non signitï-
de gousses bigraines de bonne qualite, le traikment T4 sera pref&
catifs peuvent être indicatifs.
On constate que la production moyenne
assurant la meilleure production de gousses bigraiws est
optimum depis remplis associee à la
suivi du traitement T2. Le traitement T4 prcduit en moyenne
production moyenne minimum d’épis
eusses bigraines par hectare de plus que le traitement T2
vides ccrrrespond au traitement T5 et que
la production moyenne maximum d’épis
T2 produit en moyenne 53888 de gousses monograines par
vides cmespond au traitement T6.
que le traitement T4. Ceci contïrme que le traitement T4
de gousses bigraines.
Le rendement moyen optimum d’épis
secs bien remplis correspond au traite-
T6 et T4 assurent les meilleurs rendements en fanes qui
ment T.j.En effet il permet des gains de
Kg/Ha et 2346 Kg/Ha .
17% (210 KgIHa), 6% (75 Kg/Ha),
15%(2&2 Kg/Ha) par rapport respecti-
vement à Tl ,T4 et T6.

Conclusions
3. Agroforesterie
L’&ude des effets de mklanges de phos-
Les activites de recherche en agroforesterie, menées en 1997 dans la partie
phate de Taiba et de phosphogypse est
nord du Bassin Arachidier, ont porte principalement sur les banques fourra-
dans SB premilre ann& d’exécution en
gères et les haies vives. Pour la Premiere technologie, les essais ant&ieurs
1997. Les conditions pluviom&iques de
essais banque; fourrageres - en station (Bambey 1993) et en milieu réel (Yti
cette année n’ont pas permis l’expression
Guèye 1996) - ont été suivis. En plus des anciens essais haies vives, onze
significiative des effets des traitements
(11) nouveaux essais ont été mis en place, en collaboration avec les ONG
sur l’ensemble des param&res de rende-
AHDIS et RODALE, dans le cadre du projet NRBAR.
ment du mil et de l’arachide. Mais
l’étude des moyennes et gains de rende-
Banques jbwagères
ments par rapport aux traitements te-
moins nzqnxtifs autorise à dégager des
Les diffkrents diagnostics effectues dans la partie centre nord du bassin ara-
tendances et des hypoWses de travail à
chidier ont montre que la disponibilité en guantite et en qualité de fourrage, en
vmer en 1998
saison sèche, est l’une des principales contraintes à la production animale.
Pour combler ce &Ecit, les reliques de Kad (Acacia aZbi&) et autres espèces
Pour la production de mil ,le traitement
fourragères sont ainsi intensément enrondes pour la production de fourrage
T5 (25% de phosphate de Taiba et 75%
ligneux. Cette pratique incontrôl& contribue significativement à la d&rada-
de phosphogypse ) semble assurer les
tion des ressources naturelles. La mise en place, en milieu paysan, de parcel-
re&ments optirmns aussi bien en mil
les fourragères, à base d’espèces ligneuses, pourrait sensiblement limiter ce
grain qu’en paille.
processus de degradation.
S’agissant de la culture de l’arachide, la
De ce point de vue, un certain nombre d’essais banques fourrageres sont
production optimum en gousses bigrai-
exlkrimentes en station et en milieu réel. Ces investigations ont pour princi-
ries et en fanes serait favorisée par le
paux objectifs d’identifier :
traitement T4 (508 de phosphate de
Taiba et 50% de phcsphogypse ).
0 des t2qiWs locales et/ou exotiques adaptées aux conditions agro-
écologiques de la zone et capables de fournir de la biomasse fourragère ;
?
des m&hodes de gestion pour une production optimale.
Neuf (9) es- locales et emtiques (Combretunz aculeatzun, Zizyphus
muuritiana, Moringa oleifera, Hardwickia binnata, Calotropis procera,
Bauhinia rufescens, Albizia lebbek, Caesalpinia jèrrea et Gliricidia se-

pium) ont &Z introduites en station (Bambey) en 1993. Apres trois annees
d’exphmentation, trois espèces (Calotropis procera, Albiziu Zebbek et
Moringa olefera ont t%? &mint?, parce que n’ayant pas fait leur preuve, et
les six (6) autres ont &k transf&&s en milieu paysan (Y&i Guèye).
En station, un dispositif en split-plot factoriel a été adopte. Les trois facteurs
étudiés sont : (i) csp&e avec neuf niveaux (espèces suscitees); (ii) écartement
avec deux niveaux (lm et 1,5m) et hauteur de coupe avec deux niveaux (rez-
terre et 5Ocm).
En milieu paysan un dispositif en split-plot a kte utilise. Les facteurs étudiés
sont : (i) espkes (les six conservees) et (ii) kukment (lm et 2m).
61

Essai banque?
fourragère (Banzbey
1993). Après quatre annks dexpkri-
Figure 30. Ehai banque fourragère Bambey 1993 : taux de survie par
mentation et quatre coup nous consta-
espèce (écartement et hauteur de coupe confondus), Novembre 1997.
tons que :
Zi2v,?hus muuritiana, Corrzbretum
aczdeatzz~ Caesalpinia ferrea e t
Bauhinia ru$escens
sont plus adaptés
aux conditions pédwlimati~es du
site et aux coupes répétées. Leurs
taux de survie sont suceurs à 90%
(figure 29) 1,
Hardwickia binnata, Zizyphus mm-
Zm Cf Ca Br Gs
Hb Ab
CD
Mo
titiana et Glirzèidia sepizm sont plus
Emèces
perfinmants Pr la production bic
Zm=zizyphus mauritina ; GS=Glùicidîa sepium ; Bdlauhinia rufescens ;
Hb=H&dwickiu binuato ; Cp=Calotropis procem ; Ab=Albi&a lebbeck ;
masse et Moringa oleifera, Calotro-
Ca=Combretum aculeatum : Mo=Morinaa oleifera : Cf=Caesalviniu ferrea.
pis procera et AZbizUa lebbek sont
beau.coup moins perfGrmants pour la
Figure 30, Essai banque fourragère Bambey 1993 : biomasse foliaire
survie, apr&s coupe et partant pour la
sèche @/ha) par espèce (écartement et hauteur de coupe confondus).
production de biomasse (figure 30) ;
Novembre 1997.
génkralement, la coupe à 5Ocm est
plus favorable pour la survie des ar-
bres et partant la prcduction de bic
masse. HardWkia birznata et Calo-
tropis procera font, cepedant, ex-
ceptcon à. la règle, leurs taux de survie
et leur production de biomasse &a&
plus importants pour la coupe rez-
terre que pour celle à 50 cm (figure
lkDèces
31) :
Figure 31. Essai banque fourragère Bambey 1993 : taux de survie par espèce et par
la densité de phntation n’a pas un
hauteur de coupe. Novembre 1997.
effet statistiquement significatif sur
Taux de survie ( % 1
les variables taux de survie, biomasse
foliaire et biomasse ligneuse.
Zm Cf
Ca
B r
Gs
Hb
Ah
CD
Mo
ESD~SXS
_.._ ___---
.-.- _ -
.-.
l

.-----
.-.----
-.
--_--~ __-.--... -.
.-_--_

Essai banque fourragère (Y& Guèye
F
i e 32. Essai banque fourragère Yéri Guèye 1996 : taux de survie
1996). Les résultats obtenus, après deux

par
pète et par écartement. Novembre 1997.
années d’expérimentation montrent que :
Ta,d de survie C%j
0 le taux de survie varie entre 87%
(Gliricidiu sepium) et 98% (Bau-
hinki n&scenS> aveC une moyenne
génkale cle 92, un écart type de 14 et
un coefficient de variation de 16%
Contrairement au facteur espke,
l’analyse de variante n’a pas mont&
me différence significative pour
l’écartement (figure 32) ;
Rrhnéces Ca Hb EEatiemyit =l m
l
2 m
mauritiuna ; GS=Gliricidia sepium ; Br=Bauhinia rufescens ;
?? pour la croissance en hauteur et en
binnati ; Cf=Caesalpiniaferrea
; Ca=Combretum aculeatum.
dianlètre, l’analyse statistique n’a
mont-é de différence significative que
pow le facteur espèce. Caesalpinia
l
ferrya a donné le meilleur résultat
Haies vives
(7Ocm). Viennent ensuite Combretum
La divaga”on du bétail est l’une des principales contraintes à la production
aculeatum, Ziqphus
mauritiana
des systè es clans le bassin arachidier du Sé&gal. Pour lever cette con-
Gliricidia sepium et Bauhinia ru-
s
trainte, lq agriculteurs utilisent souvent
fèsc,?ns et Hardwickia binnata.
des haies de Salane (Euphorbia
proteger les cultures de contre saison. Ces derni&e& sou-
ruminants, sont génkalement renforckes par des
que Acacia albida, Balanites aegyptiaca & Zizy-
d’espèces @heuses à usages multiples pourrait, d’une part,
liiter la dégradation de l’environnement et, d’autre part, diver-
des producteurs par la pratique de la culture de contre sai-
L’objectiiprincipal des recherches sur les haies vives était d’identifier des
espkes k$neuses capables de former des haies vives défensives pour renhr-
ter et/otl remplacer, dans me mtaine mesure, les haies de Salane
(Eu@orb/a balsamifera) traditionnellement utilis& par les producteurs.
végétal utilisé était constihk de Acacia tortilis, Acacia Zaeta,
Batiinia rufescens, Acacia mellifera et Zizyphus mauritia-
ont 6tk plantées en ligne à la limite des parcelles de culture en
ou non. Le dispositif expkimental génet-alement utilisé est. le bloc
Pour le s+ivi des essais, les paramètres mesur& ont été le taux de survie, la
en hauteur et en diamhre. L’imp&&rabiliti bien que non mesurée
pr&minaires de ces ex@rhentations montrent que les esp&z
rapide et à Bagage naturel teks que Acacia nilotica, Acacia
CU& totilis sont relativement perfw dupointdevuedela
en hauteur et du taux de survie. Zizyphus muuritiana (l’une des
plus prisées de par sa production de fruits et de fourrage) connait

des difficulti au niveau des sols dior
Yéri Guèye 1996 : taux de survie par espèce
(sol ferrugineux tropicaux lessivés)
ce 33).
L’association pied à pied Acacia Zaetu
et Acacia m&feru semble plus indiqu6e
du point de vue imph&rabilit& Toujours
dans les assoc9aüons, Acacia nilotica et
Acacia lorliZis pourraient jouer un rôle
de brise ‘vent non négligeable.
“lp3456
&7&,,s
9
1 0
1 1
12
1 3
1 4
1 5
At=Acucia tktilis ; Andcacia nilotica ; Br=Bauhinia rufescens ; Zm=Zizyphus
; 3=At(Zm) ; 4=An ; 5=An(Am) ; O=An(Zm) ; 7=Br ; S=Br(Am) ;
; U=Am(Br) ; U=Zm(At) ; 14=Zm(An)
;

~
Publications, rapports

l
et cornn$mications scientifiques

Badiam N. A., 1997. Rapport de synthèse. C@%ation
Clavel D., Diouf M., 1997. Etude des paramettes morpho-
recyclag;e de l’azote et recyclage de la matiere organicl&
physiologiques en rhizotrons de huit varie& d’arachide en
ISRAKNRA, 10 p.
l
vue d’une an-klioration des tests de sekction pour
I’adaptation à la sécheresse. In : Compte-rendu de I’atelier
Badiane N. A., 1997. Regional Project RAFHO36, hi-
des partenaires du Projet «Amélioration gén&iqne de
creasing food security in sub-saharian Africa reports of
I’arachide pour I’adaptation à la skheresse », organisé à
19951597 activities - Senegal -Nutrients monitor-
Bambey du 30 septembre au 02 octobre 1997. ISRA
ing. ISRA, 20 p. + annexes.
(S&?gal) et CIRAD-CA (France). 8 p. + graphiques et
figura.
Badiane N. A., Lesage B, Dia F., Dièye Faye fi.,
Mbengue H., Ndour B., Nahé Doiouf M., 1997. ;
Ra’
Clavel D., Gautreau J., l!W7. L’arachide, In :
port de synthèse 1995/1997. Gestion intégrée des :resso Il--
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ces naturelles par les groupements féminins dans le d.@ ~-
Charrier A (ed.), CIRAD et ORSTOM, Montpellier
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(France), p 61-82.
RA/NRBAR/F.J.B.S, 20 p. + annexes.
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Clavel D., N’Doye O., l!W7. La carte varietale de
Badiane N. A., Lesage B., 19197. Rapport analyti e.
l’arachide au Sénégal. Agriculture et Développement
Op&ation recyclage de l’azote et recyclage de la matiye
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organique. ISRAZCNRA, 33 p. +annexes.
Lesage B., 1997. Rapport d’activité du C.S.N affecte au
Badiane N. A., Sène M., Lesage B., 1997. Rapport
laboratoire de biochimie des sols ISRAZCNBA de OU96 à
synthese 1991-1996. Recherche d’appui/volet agropedol
04497. ISRAZCNRA, 12 p.
gique. X%U/Projet Agroforestier de Diourbel (FID f
).
ISRA, 16 p. + annexes.
Ndour B., 1997. Rapports de fin de première phase des
projets FIDA et SALWA en 1997.
Clavel D., 1997. Arn&ioration gkn&.ique de l’adaptation à
la séckresse de l’arachide. Rapport semestriel d’activi#s
Ndour B., 1997. Rapports trimestriels et semestriels des
pour le contrat N” TS3* (X93-0216. 5 p. + annexes.
1
conventions en cours.
Clavel D., 1997. Présentation du projet « Am&orati n
Ndour B., E97. Soumission dune publication dans les
gén&.ique de l’adaptation à la sécheresse de l’arachide :
actes de l’atelier sur les semences forestières, intitule
uo,
d&nar& pluridisciplinaire conduite en partenariat ». Zfl :
« Prioritisation des ligneux à usages multiples dans le bas-
Compte-rendu l’atelier des partenaires du Proet
sin arachidier du Sénégal ».
« Amelioration gk%.ique de I’arachide pour I’adaptatio à
la séchzresse», Bambey, 30 sept-02 oct. 1997. IS4
Seck D., Lognay G., 19!I7. Etude de l’activité biologique
(Sénégal) et CIRAD-CA (France). 15 p.
et identification des principes actifs responsables de l’effi-
c a c i t é de Securiahca longepedwudata
Fresen
Clavel D., 1WS. Compte-Rendu de l’atelier des parte .-
(P0ZygaZacea.e)
sur les insecks des denrees stockees. Pro-
res du projet « Amelioration gén&ique de l’arachide ”
ceedings of the Joint Congres~ of the Entomological So-
l’adaptation à la &heresse ». Bambey, 30 sept-02 oct.
ciety of Southern Afiica (11’ congress) and the Atkican
1997. ISRA (Senegal) et CIRAD-CA (France). 15 p. I+
Association of Insect Scientists (12 th congress), Stellen-
annexa.
l
bosch, 30 Juin - 04 Juillet 1997.
Clavel D., Annerose D., 1997. Breeding Groundnut for
Drought Adaptation in Sénégal. International Arac is
4
Newsl&ter (17):33-35.
Clavel D., Annerose D., PEU. S&ctionnex l’arachi
pour l’adaptation à la s&heresse. Agriculture et D&el
pement (14):61X&

Collaborations
et partenariats

67

Organkation d’atelier
Seck D. et Ndoye 0. Participation à la réunion régionale
Une r&tnion de travail des partenaires clu projet S
du projet Bean Cowpea à Griffin Georgia (USA) clu 15 au
(ARASIX) a été organisée à Bambey du 30 septembre
22 Avril 1997.
02 octobre 1997. Elle regroupait une qdzaine de part
pants de l’étranger (Burkina Faso, Botswana, Portugai
Seck D. Participation à la réunion des Entomologistes
France), du CERAAS et de I’ISRA. Les objas de
organisée à Cap Town (Afrique du Sud) du 30 Juin au 04
atelier &aient les suivants :
Juillet 1997.
?
faire le point des acquis scientifques ;
Seck D., Ndiaye M., et Faye Mb. Participation à l’Atelier
0 amdiorfl la collaboration dans le cadre du projet
Rkgional de planification de PEDUNE tenu à Cotonou
cours ;
(B&d@ du 26 au 29 Mai 1997
0 et em examiner les résultats et les peqKztives alin
mettre en ceuvre une stratégie commune peimc=ttanl
Seck D. Participation à la réunion PEDUNE organisée à
pour suite de la collaboration à travers un autre rmode
Kano au (Nigtia) du 07 au 1404497.
ljnancement.
Au cous de cet ateliers, plusieurs visites ont &xZ orge i-
Activités de formation
sées:
0 parcelles expkimendes “arachide” de la ! t-
Ndour B. Formation de courte dur& intitulke
tion de Bambey et en milieu paysan ;
«agrofaresterie et durabilité » et Organ@e à. l’université de
?
visite et présentation du CERAAS à Thik
Londres (U.K.) du 23 juin au 18 juillet 1997.
Sept ccmmunications ont été présenteeS et discutkes. R
Fcrmation techniques PEDUNE
compte- rendu exhaustif de cet atelier est disponibles.,
Formation Sezrties CNRA (MBODJI)
Participation à des séminaireslateliers
Encadrement de d’étudiants, de stagiaires et de
Badiane N. présentation des résultats de recherche COI
groupements villageois
boratiw (projet S/Vl 1) sur le thème « Fertilisation orga .-
que des sols dans le CNBA » à l’occasion de l’atel& ori
Arachide (amélioration génétique). Une &ude sur les
nisé à Bambey les 20 et 21/07/1997.
parandtres morpho-physiologiques d’adaptation à la sé-
cheresse de variétés d’arachide a fait l’objet du stage prati-
Badiaw N., Szempruch B. Bilan du volet recher( e
que d’un étudiant de D.E.A de l’Université Cheikh Anta
d’accompagnement du projet Agroforestier - DioUr :l
Diop/Dakar dont la soutenance est pr&ue fm mars 1998.
FIDA/ISRA/CNRA, Bambey. présentation des résult S
Cette élude était constituée par deux expkimentations
du vola agro-pklologie.
complknentaires. Elle a été conduite en collaboration avec
le CERAAS. Son objectif principal était de permettre une
Ndour B. Participation aux ateliers régionaux organi S
amdioration des tests de s&ction pour l’adaptation à la
par le rc?seau SALWA à Niamey (Niger) en Juin 1997e
à
sécheresse de l’arachide.
Dakar (Sénkgal) en Septembre et Novembre 1997.
Gestion des fessa- naturelles (fertilisation organi-
Ndour B. Participation à l’atelier régional sur les semen S
que). Formations en collaboration avec ADHIS et RO-
forestières organisé par le projet PRONASEF à Dakar n
DALE International des membres de neuf (9) groupements
Septembre 1997.
feminins :
Ndour B. Participation à 1”atelier national sur les fï-uiti S
?? à la construction de fosses compostkkes cimentées
forestiers organisé à Dakar en Dkembre 1997.
(12/1997)
0 aux techniques de compostage classiques e9 amdiork
Ndour B. Particip&.ion à 1’ atelier national sur la restitut
n
avec du phosphate (X?/l997 et 01/1998)
des acquis de la recherche d’accompagnement du pr( s
agroforestier & Diode1 organisé à Bambey en Septerd e
1997.
Iktppl d“t<l

Gestion des BXSHNKCS naturelles (agroforesterie). .
Nclour a, au cours de l’annk, dispensé des c
s
d’ agroforesterie à I’ENCR

de Bambey et de technologie
bois à I’ENSA de Thiès. Il a également fbrm6 les rnembr
(honms et femmes) des groupements partenaires de
DIS et RODALE en techniques de p@ini&es
maraîch&-e) et de plantation.
Entomologie. Encadrement d’une étudiante de 1EN
Mlle Dodo Bal& par Mamadw Bal& du 27 Juin au
Novembre 1997.
Entomologie des denrées stockées/technologies
t-
récolte, Encadrement de MM. Edouard Masssala @NC )
et Mamadou Camara (ENSA) par Dogo

SECK de J * ii
Novembre 1997.
Transfert de technologies en milieu paysan.
ment de Mr. Mamadou Se&, étudiant du DFPV lpar
madou .Ndiaye dans le cadre du projet PEDUNE.
Malherbologie. M. Wade a, au cours de l’an&, dispe 6
i
des cours de Malhehologie génkrale aux &ves de 2‘”
a.nn& de I’ENCR de Bamky (Avril/Mai 1997) et d,
cours de botanique g&&rale aux élihes de là” ann& de
1’ENCF: de Bambey (Juillet - Septembre 1997).
~