Institut SBnbgalais de 1 Recherches Agricoles ...
Institut SBnbgalais de 1
Recherches Agricoles
STRATEGIE
RECHERCHE BASEE
SUR LA GESTIOIW D
3ESSOURCES NATURELLES
Sl
igie Pilote
du Prograrr
de Recherche sur
la Gestion dc
essources Naturelles
et Systèmes de
bduction en Zone Séche
I
UDRCSP

TABLE1 DES MATIERES
AVANT-PROPOS
i
1. INTRODUCTION
1
2. OBJECTIFS DE LA STRATEGIE DE RECHERCHE BASEE SUR
LA GESTION.DES RESSOURCES NATURELLES
2
3. EXAMEN DU DEVELOPPEMENT ET DES PROCEDURES
DE TRANSFERT DE LA TECHNOLOGIE
3
4. CARACTERISTIQUES INSTITUTIONNELLES ET SCIENTIIFIQUES
ACTUELLES DE L’ISRA
5
4.A Organisation de I’ISRA
4.9
Procédure de Planificatior de la Recherche
4.C Flux d’lnformations
4.D Validation de la Technologie
4.E
Valorisation de la Techno ogie
5. DESCRIPTION DES PROCEDURES DE LA STRATEGIE DE RECHERCHE
BASEE SUR LA GESTION DES RESSOURCES NATuRELLEs
11
5.A Caractérisation
14
5.9 Recherche Participative
15
5.C Valorisation
17
5.D Vulgarisation
18
5.E Suivi
18
6. PLAN D’EXECUTION DE LA Sl RATEGIE ET RESSOURCES NECESSAIRES 19
6 . A Caracterisation
19
6.9
Approche de Recherche l ‘articipative
19
6.C Valorisation
2 0
6.D Vulgarisation
2 0
6.E Suivi et Evaluation
20
acCt 133-I
?a;,,
-
----

AVANT-PROPOS
A la mise en place du Projet de Recherche Agricole Basée sur la Gestion des Ressource
Naturelles, un comite de planification d’une stratégie pour atteindre les objectifs du volet

-.
Gestion des Ressources Naturelles a et6 institue.
Ce comite compost3 de Hyacinthe
Mbengue, Madiagne Diagne, Modou SAne, Mamadou Ndiaye, et Paul Anamosa devait
elaborer une stratégie de recherche basée sur la gestion des ressources naturelles en zone
pluviale sache.

En utilisant les documents de base tels que l’Accord du Projet et I’lnventaire des
Technologies,
- n plan provisoire 9 et6 Rlabore ,pour guider notre demarche. La raiscn
&Atre et les objectifs de la stratégie ont et6 degages pour mener B bien la
conceptualisation et justification des activites. La réflexion a englobe l’ensemble des
activit& de I’ISRA en privilégiant comme cible les petits producteurs au sein de la zone
agro-écologique.

-
Pendant cette phase de réflexion, les objectifs et les idées ont et6 présentes B plusieurs
coordinateurs des programmes de I’ISRA et ainsi qu’au comite des ONG qui collaborent
avec les chercheurs de I%RA dans le cadre des subventions du Projet NRBAR. Le comite
voudrait les remercier pour leurs commentaires et les encourager à faire valoir leurs points
de vue durant toute la durée du projet.


STRATEGIE
E RECHERCHE BASEE
SUR LA GESTION D
RESSOURCES NATURELLES
*
1. INTRODUCTION

Ce document présente une stratégie
guider l’identification des ressources humaines et
financieres de I’ISRA au sein de la Directio
de Recherche sur les Cultures et Systèmes Pluviaux
(DRCSP) à produire et, en dernier
utiliser par les producteurs, des technologies
agricoles qui gèrent de façon durable des essources naturelles utilis6es dans les systémes de
production agricole

a été développée en tlant qu’activite pilote avec
le Programme de Recherche sur
des Ressources Naturelles en Zone Sèche.
Cependant, son exécution
des Programmes de Céréales et de
Ldgumineuse de même que celle de I’UNI AL, du BAME et de I’UPF. Dés que ses concepts et
ses activités seront
semblables pourront démarrer avec le
Programme de Recherche sur la Gestion
es Ressources Naturelles en Zone Humide.
Cette Stratégie de Recherche en Ressourc s Naturelles présente les caractéristiques suivantes:
1. objectifs clairement établis;
2. analyse des ressources du systèm
3. description des
les ressources du système de recherche de
I’ISRA à la rencontre des
tapes préparatoires, les rôles institutionnels et les
ue les opérations dont on aura besoin pour démarrer
et maintenir de façon soutenable
II faudra noter que l’étape 3 n’est pas, à e
seule, toute la stratégie; les trois étapes constituent
cette stratégie. Cette distinction est imp
ante car au cours de I’éwluation et de la réalisation
de la stratégie, divers opérateurs pourro
la trouver inadéquate ou encombrante. Ceci est à
prévoir et, à la rigueur, souhaitable car e
cquérant de I’experience, les utilisateurs se rendent
compte des étapes qui pourraient être
ptées pour mieux répondre à leurs propres besoins.
Ospendant, les modifications de la stra
e devraient identifier les raisons pour lesquelles ces
modifications sont nécessaires (sympt
et analyse de probleme), confirmer que les
modifications soutiennent les objectifs, c
rmer que les modifications sont en harmonie avec
les autres étapes non-modifiées et profit
ainsi a la stratégie en général.
I I
2. OBJECTIFS DE LA STRATEGIE
E RECHERCHE BASEE SUR LA GESTION DES
RESSOURCES NATURELLES
Les objectifs de la Stratégie de
Basée sur la Gestion des Ressources Naturelles se
sont developpés ces derniéres années d
l’esprit des administrateurs, des chercheurs, des
pwtenaires et des clients de I’ISRA lors
conférences et périodes de
réflexion qui ont mis l’accent sur les pro
concernant la dégradation de la capacité! de
production agricole au Sénegal.
grande partie du secteur agricole au Sénégal
dr5pend uniquement de l’utilisation des res ources naturelles pour assurer l’alimentation hydrique
e?: minera1 des cultures, la

s a eu un impact négatif sur les
producteurs agricoles,
C’est cette constante
&gradation des ressources naturelles qu a donné naissance au projet de Recherche Agricole
Basée sur la Gestion des Ressources Nat relies (NRBAR).

L’élaboration de cette Stratdgie de Recherche
BasBe sur la Gestion des Ressources

Justifications du Compte-Rendue: Journdes de
Naturelles est un des points principaux du
r4flexion suc la gestion des ressoufces naturebs.
-
projet NRBAR et a comme objectifs:
Kaolack, 26 au 28 Février 1992. ISRA
1. Développer un programme cohérent et à
La recherche agrîcole a, jusqu’a rkemment AM
caractériske par une faiblesse notoire: l’absence ou
long-terme sur la reclherche agricole basée
l’insuffisance de liens vbritabtes avec fa vulgarisation
sur la gestion des ressources niaturelles
agricole. Cefin:skst tradukpdf UM diffusion .ümit&
qui
c o r r e s p o n d à l a stratCigie d e
des résultats -& .&wati:.&s prod&wrs, !.a p’liss. de
developpement à long-terme de II’ISRA.
conscience de cette faiblesse et ia’soucl d’am&orër
son ef@zacit&
dent%. la .rf~c.Fycche du bien-&0 de3
populations

conduisent. aujourd’hui ‘B des
2 . D é v e l o p p e r u n e a p p r o c h e inter-
changement& dans I’approkhe de f’lnstitut SBn@aiais
-
disciplinaire,
orient6e vers les petits
de Recherches Agricoles .it.%R.A.t avec pour
producteurs, et r-rec leur partiici’ation
pr&&p&&::.’ . . .’ . . . . . . . ::.: ‘.:.
1:. ,,.. f;.
active dans la planification, I’exkution et
l’évaluation du programme de recherche.

(1) d’orienter d’avantage la recherche agricole sur
des pr&IBmes spbcifiqttes afin de r&ondre
aux difficuft& r6elles des producteurs;

3. Etablir un programme pour identifier les
,,,. ..,. .: . .
...
:
,., .,,
..‘.
-.
besoins prioritaires en gestion des
(2) de promouvoir des liens solides entre le
ressources naturelles.
recherche, la vulgarisation, Ies Organismes de
DISveloppement
et k producteurs.
Les aspects principaux de ces objectifs sont
II s’agit pour I’ISRA de s’engager dans une v&itable
les rapports que cette stratégie devra avoir
dynamique de relation recherche/&veloppement.
a v e c l e dkveloppement à long-te!rme d e
Une telle dynamique ne peut ètre possible que si
I’ISRA,
son
mandat
national, et la
certains préalables sont satisfaits.
Parmi ces
participation des petits producteurs dans la
pr&atables nous retenons t’am&ioration de la
procédure de développement de la
coordination entre la recherche et tes organismes B
charge d’assurer la vulgarisation dans le processus

technologie.
Les activités qui permettront
de planification et de gestion des programmes de
d’atteindre les objectifs 1 et 2 précèderont
recherche et d’adaptation et l’intensification de la
celles de l’objectif trois pour que les objectifs
communication entre I%RA et ses partenaires au
nationaux et institutionnels soient bien
niveau rt5gional. voire nation&
connus,
et que les besoins des petits
producteurs soient évalués avant que l’ordre
if s’agit, en somme, pour les différentes structures
de s’engager dans un procesJus d’khange, de

de priorit6 des besoins en recherche basée sur
concertation et de dialogue dans. le respect ~utue4
-
la gestion des ressources naturelles soit
de ce que puwi$t apporter l’eutr&, de t*inW&~dkns.
établi.
un syst?mw de compMmentarit6 dlaction qok k
b&.&fice de tous et des producteurs particuli&ement.
Le Plan de Recherche Bas6e sur la Gestion
des Ressources Naturelles sera formulé, dans
le cadre de la planification de la recherche
existant déjà à I’ISRA,, par les Programmes de Recherche sur la Gestion des Ressources
Naturelles et les SystBmes de Production en Zone Sèche (GRN&SP). Ainsi, le Programme
GRN&SP utilisera cette stratdgie pour arriver au développement d’un programme de recherche
qui comprenne à la fois les prioril:& à court-terme et à long-terme, en se basant sur la

participation des petits producteurs. Puisque la plupart des petits producteurs sénégalais ont
a peine plus que les ressources naturelles de leur terroir à gérer, il est présumé que pour la
plupart, le programme de recherche: concentrera ses efforts sur l’efficacité de la gestion des
ressources naturelles.

Puisque la Stratégie proposera des changements dans l’utilisation par I’ISRA des ressources
institutionnelles présentes de m$me qu’elle proposera de concentrer les ressources
d’lSRA/NRBAR sur des activités qui permettront 2 I’ISRA d’être plus efficace par le futur, le plan
d’exécution se basera sur une analyse de l’environnement institutionnel actuel de I’ISRA et
comportera une brève discussion :Sur le développement et la procédure de transfert de la

technologie. Les deux analyses se
aires pour justifier les actions proposées qui
constituent les procédures de la Strat
i que son plan d’exécution.
E
DES PROCEDURES DE TRANSFERT DE LA
II
3. EXAMEN DU DEVELOPPEMENT
TECHNOLOGIE
OI peut visualiser le developpement d
ologie et la procédure de transfert par le schéma
cidessous. II se base sur le développe
d’une technologie 21 partir de différentes bribes de
connaissance qui sont sciemment ré
pour developper ou arnéliorer I’efficacitb de la
procedure de production. Il est import
de mettre l’accent sur le but fondamental de la
procédure de recherche technologique q
t de modifier les systèmes de production. Pour ce
faire, des connaissances de base s
es, intégrées et app’liquées pour resoudre un
probléme de production. Par exempl
la recherche agricole, ceci peut impliquer
l’intégration des connaissances en çst qui
ncerne l’agent pathogènle d’uns plante, la biologie
dt! l’insecte vecteur, la biologie de la
d’accueil, la méthode de culture des plants, et
l’tkonomie de production de cette pla
i peuvent tous être utilisés pour developper une
nouvelle variété de plante plus toka
l’agent pathogène.
Dès qu’on decouvre des
informations sur l’interaction des dif
tes catégories de connaissances, la procédure
d’application devient une procedure d’a
ation dans laquelle une technologie (le jumelage de
connaissances et d’actions) est adaptée
ne situation réelle pour evaluer et determiner, si en
fait, elle a des avantages par rapport à
méthode actuellement utilisée pour la culture d’un
certain produit.
l
Processus de Developpement de Technologies
Recherche
Scientifique

Technologt ue
M+:L~
T
M+:L~
r a n s f e r t
Fu’sqtie la procédure d’adaptation
la technologie à une situation spécifique, cela se fait
en générai par des essais en milieu
dans lesquels le chercheur ou les petits producteurs
gèrent la technologie afin
s o n c o û t e t s e s a v a n t a g e s ( b i o p h y s i q u e s e t
socio-économiques) dans
dans lequel elle est utilisée. Selon ce modèle, une fois

adaptde, la technologie est présentée par l’institution de recherche et essentiellement
commercialisée comme un produit avec une ou plusieurs méthodes de diffusion (brochure,

d&nonstration par les petits producteurs, radio, tbkision, vidéo). Selon I’accés des petits
producteurs ou leur capacit6 de compréhension des recommandations inclues, d’autres

intermediaires pourront aider avec la procddure de sensibilisation pour transférer le produit sous
une forme plus appropriee. Les petits producteurs pourront adopter tout ou une partie du produit
dans leurs habitudes agriicoles et pourront même devenir des instructeurs de la technologie et

la diffuser directement aux autres petits producteurs.
Plusieurs methodes ont Bt6 développ6es pour
-
apporter des am6liorations aux btapes de la
iWti6n
procédure de d6veloppement et de transfert
de la technologie. Pour améliorer l’efficacité
de la procédure g&&ale, on encourage ‘es
Rchanges d’information pour que les
p&f&ences biophysiques et économiques

Les mesures, visant une sm@@ation des modes da
puissent être communiqu6es par l’utilisateur
gestion. et d’exploitation des ressources, pour &re
voulu de la technologie (petits producteurs)
effecthres et dura.@e~. .dewa[ent b4ntM~k$ d’un
a u x dkveloppeurs
de la technologie
cadre juridic& celui offec pzir ta, .W 7245: ii
(chercheurs) afin qu’ils puissent être plus
l’autorit locale admînistrati*e de base;
Elies
devraient tenir compte des pratiques physsnnes de
informés sur l’environnement du march6 dans
-^^l:^- ^L -Lr,..,l^:.^*:^^ A^^ -...^^^.i-^-- m.. -Y. --,. A-
lequel
une
technologie
sera
utilis6e.
leurs propriétés privées toue aussi bien @au tiveau
Rkemment de nouveaux modèles de
de l’exploitation des ressources commuries tetles IBs
recherche ont été développés pour incorporer
for&s, l’eau, etc... avec pour objectif de tes
le paysan dans l’identification du problème,
am&orer.
dans la planification de la recherche et dans la
Une telle attifude responsable ne pourra exister que
procédure d’exkution de la recherche pour
si les populations sont réeltement impliquées B
améliorer les échanges d’information et les
I”idsntification des problèmes. !i& aux.-riiodes ds
communications des petits producteurs vers
gestion et si elles sont sensibilis6es aux bpacts de
les chercheurs. On doit remarquer que le
c e s problames
sur la production et sur
chercheur,
dans les étapes de base,
I”environnement.
d’application ou d’adaptation, n’est pas
toujours le même ou n’est pas toujours
conscient du fait que ses interventions peuvent être utiles pour les autres dans la procedure.
Ainsi, les communications ne servent pas seulement à Rtablir un rapport entre petits producteurs
et chercheurs mais entre les chercheurs eux-mêmes.

En outre, l’utilisation des intermédiaires tels que les organisations non-gouvernementales (ONG)
est devenue populaire pour éviter à la fois les problémes liés aux coOts et à l’efficacité des
services de sensibilisation du gouvernement, et les problèmes Ii& 3 la compr6hension des

langues, des préférences culturelles et sociales, et de l’environnement local biophysique et socio-
économique.
Ces organisations non-gouvernementales existent sous diverses formes
institutionnelles et avec diverses capacités techniques.
Puisque les institutions de recherche agricoles sont fréquemment appelées à mener des activités
de recherche uniquement, la procédure de transfert de la technologie d’une institution de
recherche à un utilisateur capable, est fréquemment le lien le plus faible dans la chaîne de la

procédure. Cette procédure de transfert a deux étapes principales. L’ne est de prouver que la
technologie peut servir au producteur. Cette étape est fréquemment ignorée, parce qu”on estime
dans la procédure d’adoption, que si1 le producteur adopte une technologie, alors il en donne
essentiellement la preuve des avantages. Cependant, suivant le type de gestion de la recherche
adaptative (gratuit4 ou subsides, aide pour la commercialisation et la production) le paysan peut
tirer des avantages de la recherche qu’il ne recevrait pas s’il réalisait la technologie à ses propres
-
frais. En outre, une procédure de validation est capable d’estimer les avantages financiers à un

producteur, avantages qu’il n
forcement

immédiatement,
Conclusion et Recommandations du Compte-
I’amelioration de la fertilit6 du s
Rendue: Joumbs de rt5flexioh sur fa Gestion
des fruits tardifs les annees sui
des Ressources Flaturelles. Kaolack, 26 au 28
la validation d’une technologie qui utilise
février 1992. N?A.
crjtéres bio-physique
cruciale 8 la décision de reco

Par l’effort d’intensification de la
promouvoir la technologie.
communication entre services regionaux, voire
nationaux, fa rdflexiion 8’ ta@ielk diff&ents
La seconde c-tape principale d
organismes de développement
ont &B convit&
marque un pas vers t’arrti$lioration et le
de transfert est la prés
renforcement des liens entre ta recherche
te!chnologie recommandée
agricole et les organismes, de. d&eloppement.
Ceci implique de mettre la technologie
Ai& .,... .qu’# ressort des stigqestionti
..des
forme présentable et compréhensible
.&&~-s, .& i6i :redfarcem;$ ,>dg&e bar ., ..une
l’utilisateur. Bien que frf5q
cOIlaboration plus étroite dans l’identification,
oeuvre juste sous forme
l’exécution, mais
aussi f’évatuation des
consistant
en plusieurs
feuilles
activites conjointes.
Ceci devra aboutir B
instructions, la technolo
l’élaboration de projets communs: dans les
présentée comme un
zones agro-fkoiogique,
formation constitue d
:
formateurs qui enseig
un manuel pour les
et:/ou petits producteurs) qui mettront

pratique la technologie, et/ou autres moyens qui
pourraient combler le manque de
ion entre le chercheur et les petits producteurs, soit
dtzâ messages radio ou des ins
r vidéo. Comme il a &é dit plus haut, avec la
r&duction du soutien du gouvernement
les services de sensibilisation, et l’augmentation des
organisations locales capables d”a
r dans la vulgarisation des technologies, le
developpement de modules de formation
ssi bien que de fiches techniques peut être le moyen
le plus efficace pour améliorer la sauveg
e et le transfert d’une technologie.
4. CARACTERISTIQUES INSTITUTIONflELLES ET SCIENTIFIQUES ACTUELLES DE L’ISRA
L’ISRA a activement ment5 des recherc
en gestion des ressources naturelles pendant de
nombreuses annees.
proposées dans cette Strategie sont déjà
accomplies. En fait , l’élaboration de
explicite regroupera tout ce qui a déjà été
f#ait, et aidera et renforcera les
a déjà développees en ce qui concerne la
recherche basee sur la gestion des
Par exemple, I’ISRA a cree des
programmes de recherche
Les chercheurs font fréquemment des diagnostics
ainsi a guider le programme de
recherche. Lec,
dans les champs pour evaluer les technologies gerées
par les petits producteurs.
collaborent également avec les agents de
et d’autres; partenaires.
Cependant, le manque de protocole
pour coordonner ces activités est à l’origine des
inefficacités. Par exemple, les
s de petits producteurs ne sont pas toujours faits par
des équipes ~~~~~~~~i~~~~~~~~~~
en mifieu paysan peuvent tester les résultats de base
tle la reckrche et non pas tes technolo
enfin les agents de développement local peuvent
faire défaut ou être court-circuités.
augmentent la possibilité d’un manque de
c:onfiance du paysan en ce qui
de recherche mal concus qui ne s’occupent
pas des problèmes agricoles les plus élé
entaires, ou quand les technologies sont développées
S;ans les moyens de transfert de base d
chercheur au paysan.
‘--.

- - .
._..
- - - - - - . - . -
---+-

La Stratégie s’occupera de certains de ces
problémes et de ces méthodes proposees

SARR, DBsir6 YandB et Demba UA. 1992.
pour ameliorer la gestion de la planification,
Points suc les relations de t’lnstitqt SBn&gatais
d e I’execution e t d e l ’ é v a l u a t i o n d u
de Recherches Agricoles (I.S.R.A.) avec ses
programme de recherche technologique.
diffhrents partenaires. ISRA.
.
Concernant la coilaboration avec les utilisateurs
4.A
Organisation de I’ISRA
des résultats de la re@w,rche (fes soci&& de
d&teloppement,

Je$‘. 4jiganisstiow rhn
gouvernementaks, 18s pFoducteur$ ‘itidividuetk
-
Les programmes scientifiques de I’ISRA sont
ou regroup&I; ies suggestions ci-apres ont t5t6
organisés sous la supervision du Directeur
f a i t e s :
Scientifique et se composent de cinq
-
Directions de Recherche et de deux unités de
+
harmonisation des conditior@ :,$exBcution-
service.
L’organisation et les abject%
des pt-wiafit’i’nés eni$&na&‘j&;@ec.&e~:,
consequents des directions de recherche sont
intervenants dans tes niemes conditions de
g&réralement orientés vers les systèmes de
travaif q u e
leurs
homologues d u
denrée agricole.
Par exemple, il y a deux
developpement;
directions qui couvrent les systèmes de
-
defmir les condi&Mcftt colfai%ation~dens
production végétale (pluvial et irrigue), une
la r&ajisation des projets;
direction pour les ressources animales, une
.
direction pour les productions halieutiques et
rendrs pkrs OpérationnelJe t’Unit6 d
e
une direction pour les forêts.
Valorisation (lJNtVAk.1, l’aider & mieux
assumer son r6le de communication des
résultats techniques et ainsi permettre une
Les deux directions pour les systèmes de
plus large utilité et connaissance de
production vegétale (DRCSP et DRCSI)
l’Institut.
couvrent toute l’étendue du territoire. La
DRCSP est en outre divisée en sous-zones
pour les regions sèches et humides du pays,
et a des programmes d’amélioration des ceréales et de gestion des ressources naturelles pour
chaque zone. En outre la DRCSP a un programme de recherche sur les légumineuses et un
programme de diversification des cultures en Haute Casamance et au Sénégal oriental

(Tambacounda).
Les autres directions collaborent à un degré différent avec la DRCSP et la DRCSI. Par exemple,
la Direction de Recherche sur la Production Forestiere est divisée en quatre programmes:
Sylviculture et Aménagement des Formations Naturelles; Microbiologie, Ecologie et Physiologie
des Végétaux; Génétique et Amélioration des Ressources Forestières; et Agroforesterie. Puisque
les trois premiéres ne sont, en gktéral, pas inclues dans les systémes de production de ceréales,
elles sont organisées en unités indépendantes. Le Programme Agroforesterie intègre les arbres
dans les systemes de culture et a ses propres objectifs de programme. Cependant, ses
chercheurs sont dispersés dans plusieurs autres programmes au sein de la DRCSP, la DRCSI, et
la DRSPA. La DRSPA, par ailleurs, a quatre programmes dont aucun n’intègre explicitement les
chercheurs dans les programmes de systéme de culture des autres directions.

Depuis la signature, en juillet 1991, par I’USAID et le Gouvernement du Sénégal, de l’Accord
pour la creation du projet NRBAR, I’IISRA a fait des pas de géant vers le renforcement de ses
ressources de recherche en ce qui concerne les questions de gestion des ressources naturelles.

En 1992, les deux Programmes de Recherche sur la Gestion des Ressources Naturelles et
Système de Production en Zone Sèche et Humide ont été créés.
Ces Programmes
multidisciplinaire ont pour mission de guider la procédure de génération de technologies et
-
d’intégration de gestion saine des res,sources naturelles dans la procédure de développement de
technologies. Ils ont, depuis lors, ét:abli des objectifs et démarré des activités de recherche.
-

e
4.6
Procédure de Planification de la R cherche
L’ISRA emploie un type de
proc
Les Nouveaux IEnjeux de la Gestion de
planification de la recherche qui va d
l’Institut SBnBgalais de Recherches
le! haut,
dans lequel I’identificatio
Agricoles. p.32 Dakar le 18 au 22 f&mîer
problèmes, l’analyse des contraint
1991.
approches de la recherche sont dével
niveaux du chercheur et du Programme.

Un cadre de travail a. et6 élabM.5 pour
ci, à leur tour, sont disséminées chaque
preciser ies exigënces et les limites de le
travers l’organisation lors de réunion
démarche cotlective adoptée, pour’en situer
les principales étapes, fa rble et le niveau de

presentations pour modification et/or
participation
dles
différents
acteurs
Directeur Scientifique rassemble les prog
(chercheurs,
direc@ons de recherche,
de recherche de chaque Direction et les
directiw général~,.:~a~~~alree.ext6rleurs...t.
au Comite Scientifique et Technique
,. -.; . . :, ..i
&aluation technique critique. Un
Le souci etait d& .fe &part, d’éviter deux
recherche provisoire est ensuite en
risques de biais majeurs:
Conseil d’Administration qui
ressources

administratives et
-
définir les axes prioritaires B partir d’un&
disponibles pour réaliser le plan.
réflexion thckrique (de type planification
procédure correspond au schéma
descendante:l;
Ce type de procédure permet aux person es qui
-
choisir de façon rigide quelques thémes
s’occupent de la recherche
d’eta lir
le
saillants proposes par certains secteurs,
et tes retinir came prioritaires, au risque
programme de recherche en général. C mparé
de sousestirner d’autres themes aussi
aux autres membres du personnel ou aux autres
importants mais moins bien identifiés.
services de I’ISRA, les chercheurs sont ciux qui
ont le plus d’accès aux communautés
plus grande capacite de
d’analyse des problémes de

producteurs, et ayant le plus grand potentiel
pour identifier les sujets de recherche
la recherche pour produire des solutions
acceptables aux petits producteurs.
Les petits producteurs ne sont pas i#mpliq
de façon explicite dans la procédure de planification
de la recherche de I’ISRA, bien qu’üls s
fréquemment consultes. L’ISRA a organise des
séminaires pour aider a planifier la
et qui demandaient l’avis des petits producteurs
et des représentants d’organisation
En outre, plusieurs chercheurs de I’lSRA
collaborent avec les
essais dans les champs. Cependant, cette
procédure dépend de l’initiative
que Ee choix des collaborateurs,, des
methodes et des sujets
Le systéme présent pour inclure les
producteurs dans la procédure de recherche a
plusieurs faiblesses:
1. les séminaires et journées porte-ouv
risquent de n’identifier que les problèmes d’ordre
gén&al. Un paysan est moins apte
mmuniquer ses inquietudes dans une conférence
qu’il ne l’est dans ses propres c
et un chercheur est probablement plus apte à
comprendre les inquiétudes des p
ducteurs si elles sont présentées dans les champs
plutBt que dans une sa& de con
2. un chercheur est moins apte à iden
r les causes à la racine des problèmes des systèmes
agricoles s’il n’est pas accompagné
chercheurs venant d’autres disciplines. Ce concept
d’approche multi-disciplinaire est de
u le fondement des diagnostics des problèmes et des
contraintes au niveau des champs.
en que l’initiative du chercheur d’aller vers les petits
producteurs pour identifier les probl
es devrait être louée, le manque d’un éventail plus
large de disciplines risque de créer
ne situation où le chercheur identifie les problemes

a. les actions d6velopp4es pendant la campagne paSS4e
(INiCSP)
Programme de la DRCSP
Rapport de Synthèse de la
nnuler les activitk sans ressources
activit6s non-pertinentes.
itbs nouvelles (avec des
inas) d6velopp4es depuis le
chaque opkationlc
nth&se de Direction.
Calendrier de Suivi
discussions verbal
recommandations et/ou
I )Ii mtwn Scientifique
-
Direction de Recherches u
Programmes =
OpBrations =
ActivitBs
I;~I;IIP~E! CI+~ fiochurcho sur la Gestion des Ressources Naturelles
ao0t 1994
Page 8
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I

uniquement relatifs à son domaine, plu:& que d’identifier les problkmes les plus importants
et d’établir des priorités de la recherche qui s’en occupent.

3. L’approche disparate de la participation des petits producteurs dans la planification et
l’exécution de la recherche risque aussi de développer des technologies qui s’occupent d’un
probléme, mais qui en exacerbent ou qui en créent d’autres. Une vraie approche multi-
disciplinaire s’assure que la plupart des grandes disciplines de sciences agricoles sont
conscientes des probl&mes des petits producteurs et participent à il’analyse du probléme, au
d&eloppement du programme de recl-erche, et à l’exécution et l’analyse des résultats de
la recherche.

4. L’exécution de la recherche en milieu paysan est fondamentalement différente du travail
dans les stations de recherche. Les C[hercheurs qui planifient et qui mènent la recherche
dans les champs indhpendamment les uns des autres, risquent de perdre la confiance des
petits producteurs en concevant des projets ,2xpkimentaux compleites ou nrl pens6s.

Ainsi, les procédures recommanddes parc
strategie détailleront une approche plus organisée
et sy&matique pour inclure les petits
et les équipes multidisciplinaires (pas
Un(iquement les individus des
dans la planification, l’exécution
et la procédure d’analyse de la recherche.
4.C
Flux d’lnformations
l
La procédure de développement de la technologie dépend du transfert des informations. Ces
informations prennent plusieurs formes différentes: (1) dg,cumentation scientifique publi69; (2)
dqcumentation scientifique non-publi6e; (3) connaissances scientifiques non-écrites; (4) et
connaissances empiriques des petits producteurs. Les formes 1 et 2 sont souvent disponibles
dans les bibliothéques et au

ersonnel scientifique, et ces informations sont en général
disponibles sur papier ou sur
informatique.
Les informations sous les formes 3 et 4 sont
disponibles auprès du personnel scientifique et des petits producteurs et sont en général garddes
mentalement en tant que connaissances personnelles. Une des principales fonctions de la
str,atdgie sera d’améliorer le transfert de l’information dans toutes ces formes. Par exemple, des
améliorations rkentes en informatique on’: permis de présenter les données des questionnaires
sous forme de plan cr&Z directement à partir de la base de donn&es de l’enquête. Cette

technologie, connu comme le système d’informations géographiques (SIG) améliore largem’ent
la capacité et I’efficacith avec laquelle les donnees peuvent étre utilisdies pour la planification et
l’analyse de la recherche.

En outre, les informations mentalement
enregistrées par les petits producteurs, ne

DUGUE, Patrick.
Quelles appuis aux
peuvent être transférée qu’oralement. La
Populations Rurales pour une Meilleure Gestion
recherche swidogique a mis l’accent sur les
des Ressources Naturelles? Compte-Rendue:
mdthodes qui peuvent le mieux extraire ce
doum4es de r&Wexion sur la gestion des
Ww
de connaissance par les n3n-
ressources naturelleai.
Kaolack, 28 au 28
sociologues. Ces méthodes viennent avec
fbrier 1992. ISRA.
divers
t i t r e s e t
f o r m e s (Mkthodes
Participatives de
Développement de
Avant d‘envisager des scénarios et des projets
Technologie, Approche de Recherche
pour améliorer la gestion des ressources
natureks, ii est nécessaire
Participative, Diagnostic
d’une part de faire
et Conception). Ce
un bon diagnostic de la situation (cause et
sont d e s m6thodes avancées de collecte
conséquences de pro,cessus de dégradation) et
d’informations que les chercheurs peuvent
d’autre part d’analyser les problèmes tels que
utiliser pour maximiser le temps passé au
les populations rurales les percoivent.
diagnostic des contraintes à la production et
à la planification de la recherche avec les
pr~its prodilcteuis.

4.0
Validation de la Technologie
‘Y...,$
La procedure de validation de la teclhnologie
S E N E , ‘li’,’ Sch&rra d e cr4ation da
est l’analyse d’une technologie selon les
technokq$ës et de Transfert en Milieu Paysan,
critères bio-physiques et socio-bconomique
Document Pr6paratoire à fa .hm68 de Travail
établis pour aider l’institution de recherche
sur Expérimentation Multilocale le 29 mars
dans sa décision de recommander la pratique
1990 au CNBA de Bambay.
ou de continuer la recherche. Les criteres
utilis6s dans cette procédure comprennent en
L%valurrtiOn’~~ (des: t80hno!ogies 8gricolas &
géneral, mais ne sont pas necessairement
travers uti dispositif d’exp&imentation, est un
limites à, la capacité de la technologie (1)
pr6aiable .$ toute action cfe vulgarisation, mai$
sa r8alisation implique le concours ds la
d’ameliorer le travail et la productivite des
recherche st du d8veloppament.
,/:
ressources; (2) de reduire les risques du
:
y.: .,... .: .,,,.. . . .
producteur; (3) de fournir des avantnges à r.
l’utilisateur de la technologie (par rapport aux
autres);
(4) de soutenir et d’améliorer la capacité de production du milieu naturel, Cette
procédure analytique peut &tre développée en etablissant une note pour chaque critére afin que

l’analyse quantitative puisse étre faite pour soutenir une recommandation.
A l’heure actuelle, I’ISRA n’a pas de système
institutionnalise pour
la validation des
SARR. DBsirB YandB et Dembe KA. 1992.
technologies qu’il developpe.
Le BAME a
Points sur les relations de t’tnstitut SWgalais
démarre des activités pour établir des critéres
de recherches egricofes (I.S.R.A.) avec ses
socio-économiques spécifiques de validation.
diff8rent8 partenaires. fSRA.
Cependant, en général, il est encore laissé à
la discrétion du chercheur ou de l’équipe de

Au-delà des possibiIit6s de formation et
faire une analyse en utilisant les critères qu’ils
d’information accrue des chercheurs, ces
pensent
appropries;
décider une
relations sont I’occrtsion de soumettre les
obsérvatîOn8 ’ techniques

recommandation oui ou non; et ensuite
e t t’informktion
scientifique à ta r8ftexion critique paysann8,
développer
une fiche technique ou la
Cela correspond aux souhaits du GOmit
documentation pour vulgariser la technologie.
Scientifique et Technique appelant I%RA 4
Cette approche n’inclut pas les criteres
s’engager dans ta redynamisatian des retations
standardisés et,
ajouté aux
méthodes
RecherchelDévetoppement.
employees actuellement pour l’analyse des
probkmes et la planification du programme de
recherche, elle risque de recommander des
technologies qui pourraient posseder des effets negatifs a long-terme sur la stabilite des

systémes de culture, la productivité et/ou la durabilité.
4.E
Valorisation de la Technologie
La valorisation de la technologie est la procédure de pr&entation de la technologie qui vise à
améliorer son acceptation et son adoption, et par ce moyen, réaliser la valeur des ressources
humaines et financikes qui faisaient partie
de son élaboration. Puisque la plupart des
institutions de recherche (y compris I’ISRA) n’ont pas la responsabilité de la vulgarisation au
niveau national, la procédure de vulgarisation par l’institution de recherche se limite à la
prbentation et la commercialisation de la technologie afin que les petits producteurs et les
organisations de vulgarisation soient au courant de son existence, de ses emplois, de sa valeur
potentielle, des méthodes d’utilisation, et des méthodes d’acquisition. Beaucoup d’organisations

utilisent la fiche technique comme V(éhicule principal de transfert de ces informations de l’institut
vers le petits producteurs ou vers l’organisation de vulgarisatL$,
Ainsi, la valorisation de
plusieurs années de recherche dépend fréquemment de la qualité de la Fiche Technique et de la
capacité du paysan ou du personnel de vulgarisation d’interpréter la Fiche.


Des développements récents dans le transfert des informations et dans les techniques
d’apprentissage pour adultes, ont démontré la valeur de modules de formation comme véhicule
plus efficace de communication.

Le module de formation est compos6 d’une analyses des
crit&es de validation de la technologie,. méthodes d’exécution de la technologie, et
documentation pour: la formation des encadreurs, la formation des agents à la vulgarisation; et
lia formation des petits producteurs. Une fois le module préparée, I’inlstitution de recherche peut
identifier les organisations de vulgarisati >n qui travaillent dans les zones agro-6cologiques qui
pourraient tirer profit de la technologie. L’ nstitution de recherche peut ensuite conduire un cours
de formation pour les formateurs profess onnels exp&imentés pour l’enseignement de diverses
matières à partir de matkiel déja établi. Les formateurs nouvellement formés pourront alors
amener le cours complet au personnel de vulgarisation ou directement à la communauté

paysanne, en utilisant les cours appro)riés du module. Ce typle d’approche a plusieurs
avantages distincts:
1.
La procédure de transfert de la tech ologie utilise plus que les méthodes imprim6es pour
fonctionner et elle a, ainsi, un plus
potentiel d’impact pour le transfert et l’adoption
ultime (p&entations orales, travail
vidéo, etc)
2. La technologie est toujours prête à
transférée aux nouveaux utilisateurs en se basant
sur une analyse de la procédure d validation (agro-écologies préférées, stratégies de
production, analyses bio-physique

socio-économique de la relation coût-profit). Les
modules de formation peuvent être
prêtés, et/ou vendus, aux utilisateurs potentiels.
3.
Le module de formation n’explique
seulement comment exécuter la technologie, mais
il explique aussi comment former les
pour l’utilisation de la technologie. II fournit au
formateur les points les plus
la technologie tels que: comment renforcer des
techniques spécifiques?
démonstrations de la technologie? Quels types
d’espace est nkessaire pour ces dé
Si le module comporte des séances
vidéo, les agents à la
producteurs tirent profit du fait qu’ils
pourront, en fait, voir
par d’autres petits producteurs. Ils
pourront entendre les explications des etits producteurs, les analyses, et les avertissements
à la prudence.

Lz# proc8dure de valorisation est indispen
dans la procédure de transfert de technologie.
Cest la clé pour obtenir un impact au ni
des petits producteurs à partir des ressources
humaines et financières dépensées
de la recherche sur la procédure de
dtiveloppement de la technologie.
5. DESCRIPTION DES PROCEDURES D
LA STRATEGIE DE RECHERCHE BASEE SUR LA
GESTION DES RESSOURCES NATUR LLES
La Stratégie de Recherche Basée sur la
des Ressources Naturelles sera présentée comme
une série d’activités. Chaque activite
et justifiée. Chaque activité sera attribuée
un numéro de réfarence
synthèse de chaque activité présentée au Tableau
2. Ce tableau de synthése présente au
des ressources nécessaires pour
exécuter l’activité, la situation présente de es ressources à I’ISRA, et les ressources disponibles
du projet ISRAWKBAR
les ressources présentes de
1’1 SRA et les amener à un niveau
Cette analyse des besoins
et de la situation des
peu subjective, et par conséquent, sujette aux
critiques. Les grosses erreurs devraient êtr portées à l’attention du GRNSP-ZS pour ré-examen,

Tiibk? 2. Résumé de la Stratégie de Recherche sur la Gestion des ~8ssourc8s
Naturelles Bas68 sur un Chemin d’Ex8cution par des Zones AQrO-8COlOQiqU8S
kvapotranspiration, nappe phrhatique, géomorphologie,
Bcologie naturelle, couvert v6g6tale etc.): terre salde,

b . B a s e s d e donn6es
plateau, centre nord BA, bas fonds, bassin versant.
L .
Rassemb!er toute information biophysique (routes,
a. Caracttkisation de
électricit6) et socle-économique (densit6 dbmographique,
l’infrastructure sociale
ISRA, ORSTOM,
marchks &S nrndltiits
y. - - -. _ de base, et les agents de
-
Universittk, projets
développement) si prix est abordable.
3.
Caractériser les stratbgies des syst&mes de production
a. Description des
a. Enqu&e de MBthodes de
a. beaucoup ont d&j&
a. bourse de stage
majeures (2 ou 3) dans chaque zone bcologique. Identifier
syst&mes de
Production
f% fait; plusieurs
les grands thkmes de recherche et des disciplines
production
amz’:
I
ENEA
nécessawes pour lancer les m6thodes de recherche
participative.

4.
Choisir des villages dans les zones agro-écologiques
a. Evaluation du
a. CritBre pour YEvaluation du
basées sur des critéres prédkterminés (population,
potentiel
Potentiel
importance de la production agricole vis-&-vis des buts
nationaux, ressemblance de I’agro&ologie du village 8 la

&-pi,
agro-écologie de la région, et le couverture du village par
b. Bases de donn4es
b. SIG
b. en mt
les agents de dkveloppement, ONG, groupements).
5. Les Cquipes de recherche multidisciplinaire regroupant
a. ?vl&hodes
a. Formation en MBthodes
a. assez limit6 parmi
a. Consultation ou
I’ISRA, agents de d&eloppement,
et fes CkIts
Participatives de
Participatives de
les chercheurs
formation locale.
(agriculteurs) discutent et identifient les sympt6mes et
D&eloppement des
Développement de
problémes majeurs de la production agricole. MBthodes
Technologies (MPDT)
Technologies (MPDT)
l articipatives de Développement des Technologies.
6 .
I es Equipes de reche:che (ISRAIAgents) cherchent des
a. Synthèse des
a. Centres de documentation,
a. plusieurs disponible: a. animation rcisntifique,
technoloUles qui pourraient amdliorer les probl&mes, et
rbsultats de recherche
animation scientifique,
I’lnventaire des
btudsr de sites,
;wis 11s hiérarchisent un programme de recherche
et des technologies
rapports, visites entre
Technologies,
synthbse
technologique par rapport au potentiel de la recherche et
disponibles
chercheurs
SynthBses
bibliographique
11e la technologie &ultante B surmonter les probl&mes de
bibiiogrephiques,
production.
7.
Un programme de recherche est conduit en station de
a. Recherche AppliquBe
a. diplôme de recherche
a. bon
recherche et dans les villages choisis avec des agents de
avanc6e
développement et des agriculteurs pour ddterminer la
b. Recherche
b. Formation en recherche
b. limit6
b. Formation pour
valeur des nouvelles technologies.
Adaptative
de d6veioppement
GRNSP
Stt at6ytu rfe Recherche
sur la Gestion des Rerrources Neturelles
roclt 1994
Page 12
I
I
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1
1
1
i
I
I
I
I
I
l
I
I
I
I
I
1

a. Inconnu; pas
G;hercheur, agent, paysan) par rapport aux crit&res
biophysiques et socio-konomiques (crit&e de validation).

b. D&isions pour la
Ces analyses aidwt les équipes B prendre une dkision
Recommandation
b. Critéres de validation
pour le développement fou non) d’une recommandation
des Technologies
BAME / GRNSP
technologique
approprie Pour cette strat6gie dans cette
a. aucune
de formation, et/ou les cassettes video) sont d6veloppbs
modules pour la
dtlveloppement des
capacit6 de I’UPF &
pour chaque technologie recammandbe.
modules de formation
formation avec des agents des ONG pour transfdrer les
capacit6 de I’UPF &
méthodologies d’exécution de la technobgie, et comment
d4veloppement du
on peut former les agriculteurs dans I’sx&ution de la
laboratoire de m6dia
technologie. Des ONG ont acc8s au module entier de
aoot 1994
Paga 13

Les activités seront présentées dans un ordre correspondant à leur exécution chronologique,
cependant pour faciliter I’execution en relation avec les réalites de I’ISRA, l’ordre pourra être
modifié autant que nécessaire ou autant que les ressources le permettent. Exemple, certaines
technologies de I’ISRA sant déjà en développement et peuvent entrer dans la procédure au

niveau de la validation. Les activités de la Stratégie seront divisee en cinq categories principales:
la caractérisation, la recherche participative, la valorisation, la vulgarisation et le suivi et
Bvaluation.

5 . A Caracterisation
Les trois premières activites sont les procédures de caracterisation et de collecte des
informations pertinentes concernant le secteur rural agricole. Toutes les informations seront
digitalisées et utilisees par le :systeme d’informations géographiques (SIG) pour faciliter l’analyse
comparative. Ces informations seront ensuite * tili+es par les chercheurs et les administrateurs
pour aider à établir les priorités de la recherche, à planifier la composition des équipes de
recherche diagnostique, a choisir l’emplacement des champs d’essai et à recommander et/ou

étudier les effets de la politique de recherche nationale ou de I’ISRA sur le secteur agricole. II
faudra noter que la plupart des informations décrites ci-dessous sont déjà disponibles et que la
plupart sont déjà sous forme informatique prêtes à l’emploi par le SIG. La plus grande partie de
la procédure de collecte peut bien être la recherche des sources d’information et ensuite la copie

des disquettes d’ordinateurs.
L’activité no. 1 comportera la collecte des informations pour caractériser le pays en zones agro-
écologiques basées sur des parametres tels que la pluviométrie, les sols, I’evapotranspiration,
les nappes d’eau, la géomorphologie, l’écologie naturelle, le couvert végétal, etc.

L’activité no.2 comportera la collecte des informations sociales et sur les infrastructures telles
que les routes, les lignes électriques, les villes, les communautés rurales, les marchés, les rayons
d’activité des projets de développement, les rayons d’activité des ONG ou d’autres agents du
développement, etc. L’activité no. 2 comportera aussi la collecte des données de l’enquête de

recherche sociale résultant de plusieurs années de recherche par I%RA aussi bien que par les
chercheurs en dehors de I’ISRA (Univ. de Dakar, I’ENSA, I’ENCR, les professeurs de passage,
etc). De telles informations comporteront les revenus agricoles; les revenus non-agricoles ; les

variations saisonnieres des coûts; la séparation du travail selon le genre, les activités dans les
champs, les systémes de récolte, les tendances de la consommation en denrees, etc.
L’activité no. 3 comportera l’identification de strategies principales du systeme de production
au sein des zones agro-écologiques. L’emplacement des systèmes de production sera Etabli pour
les récoltes principales et pour certaines récoltes secondaires (mil, sorgho, mais, riz, arachide,
coton, niébe, manioc). Les décisions seront prises sur la base de ce type d’information utilisé
en conjonction avec celles collectées pendant les activités 1 et 2.

Le système SIG est indispensable pour la manipulation des informations collectées lors de ces
activités. Le SIG a la capacite de produire des plans thématiques (sol, eau, climat, densité de
la population) aussi bien que d’exécuter des analyses de modèle et de statistiques avec les plans
thématiques. Ce progrès facilitera la compréhension et l’analyse comparative de diverses
informations pour les cherc.heurs
aussi bien que pour les planificateurs.
Le développement instil:utionnel d’un SIG exigera un équipement informatique, un logiciel de SIG,
et une formation. Le projet NRBAR/ISRA peut fournir toutes ces ressources au départ. Une
Evaluation des Besoins en SIG identifiera les spécifications de ces ressources et développera le
plan d’exécution d’un SIG. Comme précisé plus haut, la plupart des informations existent déjà,
le Centre le Suivi Ecologique a la plupart des informations nécessaires pour I’Activité no. 1 et
une partie de celles pour I”Activité no. 2.
D’autres Ministères du Gouvernement Sénégalais,

I’ORSTOM, les bailleurs et les institutions
e recherche ont beaucoup d’informations pour ces
activit&. Une étude pour situer les
d’activite des ONG a déjà et6 approuvde par le
projet NRBAfVISRA.
informations demandera des procédures
stalndardisées pour
Par exemple, des (données d’analyse de sol
routiniere devront être digitalisées et acco pagnées d’un emplacement géographique pour aider
au raffinement des plans de sol et amélior r le suivi à long-terme.

Une formation en SIG devra inclure les
dministrateurs,
les chercheurs et les techniciens.
ISRAINRBAR est prét ZI développer les cap
de plusieurs chercheurs à des niveaux avancés
pour qu’ils puissent assumer kUr respon
en tant que ressource institutionnelle pour
d’autres utilisateurs.
5.13 Recherche Participative
l
L’approche de la recherche participative st un objectif principal de la Stratégie et comprend
plusieurs activités bien prkises.
no. 4 comprend la sélection des villages pour la
pa,rticipation à la recherche basée
des informations rendues disponibles par la
procédure de caractérisation en conjonctio
un ensemble de critères prédéterminés tels que
les buts de la production agricole
dans les villages;
l’ecosyst&me agricole; dans
un écosystème agricole plus
large auquel des
les disponibilités et les
activités des ONG ou d’autres agents de
Les chercheurs de I’ISRA travaillent act
nt dans des villages choisi pendant les années
pmcédentes. Les choix futurs renforcés
r plus d’informations et des critéres spécifiques
pourraient améliorer la sélection des sites
transfert potentiel de technologies développées.
Cette activité aura aussi besoin d’inclure
Ilaboration d’autres programmes de recherche.
Par exemple, le GRNSP peut avoir besoin
agronome spécialiste du mil et un specialiste du
contrôle des parasites qui aideraient à de
iner l’emplacements des sites pour les surfaces
plantées en mil. En outre, la s6lection du
peut profiter de discussions avec les ONG actives
dans la région (déterminées par l’enquête
les ONG et les besoins d’un SIG) et d’autres agents
du développement tels que les membres
Centre d’Expansion Rurale Polyvalent (CERP),
Une fois les sites choisis, I’activite no. 5 c m,portera la formation d’équipes multidisciplinaires,
le développement de protocoles de trav il avec les collaborateurs’, et le démarrage de la

pr80cedure de planification de la recherche en utilisant une approche de recherche participative.
Ces equipes multidisciplinaires seront ger6 s par le GRNSP mais par nécessité elles auront besoin
de Yassistance d’autres programmes. Le Tableau 3 indique la distribution approximative des
disciplines de recherche dans cinq des Pro rammes de la DRCSP
pour 1994. Les Programmes
de la GRNSP sont solides en gestion des OIS, en agroclimatologie,
el: en machinisme agricole,
cependant chaque Équipe de recherche aura besoin d’être renforcée avec des agronomes

systèmes, des sp&ialistes d’élevage, et/ :u d’autres spécialistes seloln I’agro-écologie choisie,
L’inclusion des ONG dans l’activité 5 est c itique parce que le developpement et la proc6dure de
transfert de la technologie aura besoin de roupes sur place pour aider à identifier les problèmes,
21 cStablir un programme de recherche collab rative, et la vulgarisation éventuelle des technologies
qui en découlent 21 d’autres villages de zone agro-écologiques semblables. Bien que les
Protocoles d’Accord ne soient pas forcément requis, l’expérience de I’ISRA par le passé a montré
qlle les accords pewent clarifier les
:
Mes et les attentes des collaborateurs.
En utilisant une approche participative, I’éq ipe multi-disciplinaire de I’I:SRA, collaborant avec une
ONG, fera un diagnostic des objectifs d s petits producteurs, de leurs besoins et de leurs
problèmes suivis d’une analyse pour disti guer les symptômes des causes de ces problèmes
n

Table 3. ISRA DRCSP -’ Disciplines Par Programme
-
Aminata Badiane
-
-
SystBmss de
Entomologie
Mamadou Baldd
Saliou Djiba
Arachide Aflotoxin
Amadou Bd
Arachide Physiologie
Daniel Anrose
Edouard Marone

Hydrologie
Boubacar Barry -S
Zootechnie
Fatimata Dia
Lamine Sonko
Agroforesterie
Babou Ndour - C
SoulBye Badiane - C
DRPF
Malainy Dietta - C
Ibrihima Dia’ite - C

C - collaborateurs de la DRPF
S - en stage de longue-terme

La procédure de planification de la recherche, elle-même, (Act. 6) se basera sur le diagnostic et
impliquera l’établissement de priorités au niveau des problèmes, la definition des solutions
potentielles et la forrnulation d’une stratégie pour tester les solutions.
Cette procédure
demandera des chercheurs, des ONG, et des petits producteurs pour examiner dans quelles
mesures les technologies seront utilisables ou modifiables et ensuite concevoir des technologies
type et un programme cle recherche.
Ce programme de recherche sera une partie du
“Programme d’Activités Technique” annuel.
Cet examen portera sur la documentation
scientifique, l’expérience passée d,ans d’autres domaines, et les connaissances indigènes des
petits producteurs.
La méthodologie pour l’approche de la recherche participative demande des connaissances que
la plupart des chercheurs ne peuvent pas acquéiw par une formation universitaire normale. Ces
méthodes se basent sur des talents sociaux spéciaux en techniqtie d’entrevue et d’enquête.
L’approche est devenue plstit6t populaire dans la planification du développement et elle peut Stre
-

enseignée par l’intermédiaire de séances e formation courtes organisées par diverses ONG au
Sénégal, dont la spécialité! est la formatic n en développement. Le projet NRBAR/ISRA est en
masure de soutenir ce type de formatior en utilisant l’expertise locale et des chercheurs de
I’ISRA déjà familiarisés avec la méthodoli gie.
L’exécution du programme de recherche Act. 7) déterminera la valeur des technologies-type
proposées. La recherche peut inclure de: essais en station aussi bien que des essais en milieu
paysan suivant le niveau de contrôle dc \\t on aura besoin pour ce qui est des informations
re’cherchées.
L’ISRA posséde deja un personnel scientifique bien formé en concepts de
rwherche classique. Le renforcement de ; méthodes de conception et d’exécution des essais
en milieu paysan par la voie des formation le courte-durée pourrait améliorer & la fois le dispositif
d’expérimentation des essais en milieu pal ;an et la conception générale des projets de recherche
multilocale, afin que l’équipe de recherc le puisse determiner l’analyse de la stabilité socio-
&:onomique et bio-physique de la technc ogie. Les amétiorations de la conception des essais
dans les champs serviront aussi directem !nt à la procédure de Valid;ation de la technologie.
5.c
Valorisation
La valorisation des efforts de recherche :st une procédure en deux étapes qui consistent à
valider les avantages et les inconvénients je la technologie, et la présentation de la technologie
afin de pouvoir la transférer aux petits j roducteurs. Le critère principal de la procédure de
validation dans l’approche participative
st d’avoir des petits producteurs qui exécutent la
technologie et de mesurer leur acceptatic I de cette technologie. Ce!pendant, d’autres critéres
n
sont aussi importants, il s’agit de s’as.% ‘er qu’une fois qu’un groupe de petits producteurs
adopte une technologie, l’organisation dt recherche ou de vulgarisation puisse concentrer les
ressources dans la procédure de diffusion
En fait, le développement des critères de validation
aidera aussi l’organisation de recherche à ( agnostiquer pourquoi une technologie n’est pas aussi
acceptable que pr6vu et aider les cherchl urs à trouver des activités de recherche future pour
effacer les contraintes qui existent. L’ACI vité 8, le développement e!t la mesure des critères de
wlidation, établira une série de questions ou de tests par lesquels la technologie devra passer.
Ces critéres appartiendront dans plusieurs domaines géneraux. Par exemple, les critéres
agronomiques pourront inclure : (1) I’sccroissement des rendements des cultures; (2) la
rCsistance aux maladies et aux insectes; et (3) la stabilisation du rendlement lié & la pluviométrie.
Les critères socio-économiques pourront inclure: (1) le coût de la main-d’oeuvre par unité de
production; (2) les demandes en travail
isonnier par genre et les groupes d’age approximatif;
(II) le degré d’observation ou la quantit
‘informations dont le paysan peut avoir besoin pour
b$en gérer la technologie tout du long d
saison de culture; (4) parmi les champs appartenant
abJx petits producteurs impliqués dan
tests, le pourcentage consacré aux tests chaque
a#?née; et (5) parmi les petits prod
rs qui ne sont pas impliqués dans les tests, le
pourcentage qui adopte la technologie
egré d’adoption. Les critéres bio-physiques relatifs
à la base de ressources naturelles po
inclure: (1) l’exportation nette approximative ou le
remplacement de certains éléments
s; (21 les changements dans la protection du sol
rtalatifs au couvert végétal et causes
rosion éolienne ou hydrique; et (31 l’efficacité du
cycle des éléments nutritifs et de I’e
Ce l’analyse de ces types de critère st
les technologies seront soumises aux trois
décisions suivantes: (1) la technologie
acceptable et doit être recommandée; (2) la
technologie n’est pas encore acceptab
la recherche doit ‘continuer pour alléger ies
contraintes limitantes: et! I.3) la technolo
ie a peu de potentiel d’être acceptée dans le futur et
les ressources tic la recherche devraient
ailleurs.
et est recommandée pour diffusion par I’ISRA,
comme un moyen d’apprentissage qui est
Cette présentation est Importante F)ar&ce

que c’est essentiellement fa derniére occasion de I’ISRA d’affecter l’adoption réussie d’une
technologie, et c’est le produit qui donne de la valeur à toutes les ressources de la recherche
dépensees pour developper la technologie. C’est aussi le point où I’ISRA exerce son contrble
final pour s’assurer que les technologies qui sont recommandées par son personnel ont atteint

les standards minimaux et que la technologie a reçu le cachet d’approbation de I’ISRA.
Le développement de la présentation (Act 9) aura besoin de considérer plusieurs points
importants pour les organisations de vulgarisation et les petits producteurs. II devra y avoir des
recommandations specifiques concern,ant les limites de la technologie, qui seront essentiellement
les données des criteres de validation.

Ceci permettra d’assurer qu’une organisation de
vulgarisation comprend la performance prévue d’une technologie et les agro-Ecologiques dans
lesquelles elle aura plus de rendement. Ce produit, ou module de transfert de la technologie,
aura besoin d’avoir des procedures claires d’execution qui sont compréhensibles pour les petits
producteurs. Ceci pose un problème particulier au $%-régal où l’alphabétisation des petits
producteurs est relativement basse, limitant ainsi les petits producteurs aux explications orales.
Ainsi, à ce niveau de considération de la Stratégie GRN, le Module de Transfert de la Technologie
inclura: (1) le materiel developpé pour les formateurs qui peuvent enseigner la technologie aux
petits producteurs, et (2) le matériel développé pour les petits producteurs et qui indique
clairement l’exécution des technologies. Le premier de ces deux pourra probablement être du
matériel écrit, mais le second devra certainement &re sous forme audio-visuelle, et ainsi I’ISRA

aura besoin de developper une capacité audio-visuelle (dans ses locaux ou à prêter)
5.0
Vulgarisation
L’ISRA n’est pas une organisation de vulgarisation, cependant ses produits doivent être
transférés à ses clients. Pour améliorer l’efficacite de cette procédure, I’ISRA pourrait franchir
plusieurs étapes pour commercialiser :ses produits auprés des organisations de vulgarisation et,
dans une certaine mesure, directement aux petits producteurs. La Premiere de ces étapes est
d’identifier les endroits potentiels de forte adoption de la technologie. Evidemment, l’endroit des

essais dans les champs serait le point de depart principal. Cependant, beaucoup d’agro-
ecologies ne sont pas adjacentes et sont isolées par des régions qui dépendent d’autres
Ecologies. En outre, certaines régions ne sont pas bien soutenues par les organisations de
vulgarisation. L’activité no. 10 implique l’utilisation d’un SIG (développé pour l’activité no. 4)
pour aider 8 l’identification de l’emplacement des agro-écologies qui correspondent aux critères

de validation, et pour localiser dans ces agro-écologies, les zones d’activite des organisations
de developpement (ONG, groupements, etc).
L’ISRA peut alors contacter des agents d’e
développement et concentrer une nouvelle technologie 19 où elle aura le plus grand potentiel
d’adoption et de diffusion.

L’activité no. 11 utilisera les chercheurs de I’ISRA impliqués dans le développement de la
technologie comme personnel de ressource pour aider au transfert de la technologie (explication

-.
du produit) aux agents du developpement qui seront alors en mesure de transférer la technologie
aux petits producteurs. Ceci impliquera le don, le prêt, ou la vente de Module de Transfert de
la Technologie à des ONG et des projets de développement, et la fourniture du personnel
ressource nécessaire pour répondre
arux questions au cas où il y en aurait. Cette étape peut
exiger que I’ISRA prenne plusieurs décisions institutionnelles concernanl:

le rôle des chercheurs
ou faire de sorte que les Programmes soient responsable et disponible pour aider à la formation
des agents de développement pendant le transfert des technologies aux paysans.

5.E
Suivi et Evaluation
Le suivi de l’adoption, de la diffusion et de l’impact de la technologie sera l’activité finale de fa
stratégie (Act no. 12) et demandera des enquêtes occasionnelles auprès des organisations de
-
développement qui ont été formées pour vulgariser les technologies.
Cela fournira des

informations importantes aux groupes de r cherche pour améliorer les méthodologies, mettre à
jour le Module de Transfert de la Technolo ie, aussi bien que fournir I?nformation pour mesurer
l’impact de la recherche de I’ISRA sur le
petits producteurs clients et ainsi, aider à justifier
l’existence continue de I’ISRA.
%
6. PLAN D’EXECUTION DE LA STRATEGIE ET RESSOURCES NECESSAIRES
Cette stratégie ne prescrit pas des idees
nouvelles, comme il a Bté précise plus haut,
mais tente d’organiser et
nombreuses activités de I’ISRA dans une
procédure plus cohérente. II n’est pas néce
I’execution de la stratégie commence avec
l’activité no. 1 et finisse avec l’activité n
12. Les chercheurs de I’ISRA ont beaucoup de
technologies déjà en
technologies entreront dans la stratégie à
l’etape qui correspond
En outre, certernes activités demanderrznt
SIG prendra peut-être une année ou plus
les chercheurs. Alors que la formation en
rmithodes d’approche de recherche partici
se faire en l’espace de quelques semaines,
et renforcer immédiatement les activités d diagnostic de I’ISRA en place dans les champs. Pour
activités qui demandent un démarrage plus
long, et/ou les activités dont d’autres acti ites dépendent fortement (voir Tableau 4).
Le développement et I’execution de cette stratégie est une des activités principales du projet
ISRAINRBAR. Le Projet ISRA/NRBAR a le ressources disponibles pour aider à réaliser chaque

activité de la stratégie, cependant le proj t est limité par le temps. Ainsi, afin d’améliorer la
durabilité de la Stratégie, elle a été prevue

e telle sorte que, bien que les activités de démarrage
soient élevees, les coûts opératoires sero t bas (SIG, capacité d’information améliorée, etc) et
permettront quand même à I’ISRA de continuer les activités bien après l’achèvement du Projet

NRBAR.
i
6.A Caractérisation
La composante principale de la
est le système d’informations geographiques qui
aidera à manipuler les
des besoins est prevue pour avril/mai 1994 et
qui utilisera des
membres de la commission de I%RA pour le
developpement d’un SIG.
fournira les recommandations pour
I’equipement et la formation.
e de formation sera probablement assez important
pour couvrir les
des chercheurs et des techniciens. L’exécution de
ces recommandations pourra
après leur approbation par
lWA/NRBAR et
6.8
Approche de Recherche Participative
L’approche de recherche participative demandera une formation en techniques de terrain.
Puisque I’ISRA a plusieurs chercheurs relativement bien verses dans ces méthodes, ils peuvent
aider plusieurs encadreurs professionnels de l’approche de recherche participative pour
d6velopper
un programme de formation de deux semaines pour d’autres chercheurs qui pourrait
avoir lieu pendant le second trimestre de 1994. Cette formation viserait quelques
villages où
1’E??A est déja actif pour appliquer et renforcer les méthodes.
Ceci permettrait d’inclure des
résultats du diagnostic venant des prog-ammes de formation dans le Plan d’Activités de
Recherche de 1995.
Une formation avancée dans la conception d’essai en milieu paysan
pcurrait être faite au cours du second trimestre 1994, et pourrait aider à la conception finale des
essais de champs de 1994.

6.C
Valorisation
Le developpement des criteres de validation devra venir apres la formation pour l’approche de
recherche participative, afin d’intégrer des critères de validation identifiés par les petits
producteurs en ce qui concerne leur strategies de production. Puisque le critére doit être bref
et cependant couvrir les diverses disciplines scientifiques, une assistance technique à court-
terme sera recommandée pour travailler avec les programmes de recherche dans l’identification
et l’elaboration de critères cruciaux.

L’ISRA aura besoin d’assigner la responsabilite pour
analyser des criteres de validation et recommander le développement et la parution des Modules
de Technologie. Ce pourrait être la responsabilité du Comité de Lecture ou bien d’un comité à

statut similaire.
La presentation de la technologie pour la recommandation et la diffusion de I’ISRA peut relever
de la responsabilite de IWNIVAL. Cette t%che, aussi bic? qu’une étude de commercialisation
sociale est déja prévue pour 1994, pour identifier les besoins de I’UNIVAL afin d’améliorer sa
capacité de transfert des produits de I’ISRA à ses clients par le programme de vulgarisation du

Projet NRBAR/lSRA.
6.D
Vulgarisation
L’ISRA n’a pas une unité administrative pour la vulgarisation, bien que le développement de telle
composante vulgarisation soit un but principal du projet ISRA/NRBAR. Cette forme specifique

d’institutionnalisation de la vulgarisation viendra du programme de vulgarisation du Projet
NRBAR/lSRA.
6.E
Suivi et Evaluation
Le Bureau de Contrôle et de Gestion de I’ISRA est en train de développer un Plan de Suivi et
d’Evaluation pour suivre les activités dans les champs. En outre, le BAME est en train de faire
une enquête sur l’adoption et des etudes de l’impact de la recherche en milieu paysan pour
déterminer l’impact de I”ISRA. Le GRNSP collaborera avec le programme de vulgarisation pour
concevoir et être le gariant des activités de collecte des donnbes pour réunir les informations

nkessaires aux activites de suivi et de prospective. Le r61e et le degré de fréquence de ce genre
d’études sera développe et les résultats préliminaires en seront evalués.
?ase 2 1
-

Tnbkau 4. Tableau d’Exécution des Activités de la Stratégie
Str;ttCyt?
rit: Iiechcrche sur la Gestion des Ressources Naturelles
août 1994
P a g e 2 1