REPUBLIQUE DU SENEGAL 1 MINISTERE DE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
1
MINISTERE DE L'hGRICULTURE
/(APPORT de SYNTHESE
des ,ACTIVITES SCIENTIFIQUES
1993
BP 240,, SAII+LOUIS, Tbl : 61-17-51, FAX : (221)-61-18-91

Undes objectifamajeurs de8 rechercheamenees auniveaude
laDirectiondesRecherche8 surle8CulturesetSystèmesIrrigués(DRCSI)
est dbclairer les déterminants de l'activité agricole dan8 la Vallée du
fleuve SénégaLOrilsetrouvequecesdéterminants relèventàlafoisdu
milieu naturel et de sa préservation, des technique8 dexploitation de8
ressourceamises enoeuvresetdel'environnementbconomique
eteocial.
Ce,sontlhde8domaine8d'6tude8trè8complexe8quirequièrent
une approche pluridisciplinaire. C'est cette approche qui a éte hlabase
des recherche8 effectuée8 en1993 dan8 le cadre de8 programme8 de la
DirectiondesRecherches sur les Cultures
etsystemes Irrigués.

La levée $e lacontrainte variétale envue de l'intensificationde la
riziculture irriguée dans la vallée constitue une priorité pour la
recherche agronomique.
- Dixhuit Vari@és sont sorties des essais d'observation de l993.Elles
sontplusprécoces de 2-3 semaines queletémoinlocalIKONGPAOet,au
moine, ausai prbductivea ;
- Dixvariétés sontiasuesd'unes8airendementpreliminairede1993.Elles
sont un peu R~US precoces que I XLiNG PAO et aussi productives, &
l'exceptiondedguxvariéttjequisecaractérisentparleurprecocitéetune
productivité pius faible par rapport B I KCVVGPAO;
- Deuxvari&&s des selections de l'ADRA0, 32XUANSC et J'RI324Uont et6
test6es dans "f" essaimultilocal dans lavallee pendant deux ans. Elles
aontpluagroductivee et d'environ10 jours plus précoces que IKONG PAO.
Elle8 peuvent 4tre Vulgaris&?a.
La fournbture aux riziculteurs du delta de variété8 productives
adaptées aux c,onditions d'exploitation des sols salins à alcali constitue
undesprincipawobjectifs poursuivisenmatièred'amélioration varibtale.
- Six variétés tolérantes à la salinité (CE = ZOO+/--0.23mS) ont et9
identifiées darfs unesaaimene enlSS3.11estnécessairedeconfirmerleur
aptitude à évjoluer en milieu salé. Elle8 seront testées en 1994 et,
également, pour des niveaux de salinité plus elevés.
2

&uoiqueqnoinspreoccupantaujourdhuipourleriziculteur,l'objectff
"qualité de grain‘estsusceptible deprendre de L'importance, atrés court
terme,compte tenude ladynamique actuelle dans lavallée.
- Cinq varietée ont eté sélectionnées a partir d'un esaaimultilocalmené
pendant deux ana dans lavallée.Elles peuvent être vulgarisées. Ce sont:
BGS'O.2, BG400.5,BW293.2, IZ'AZZ?,S49SB. Cesnouvelles introductionasont
superieures ou égales à la JAYA, témoin local à cycle moyen, pour les
variables rendementetqualité de grain.
Danala qégion du fleuve Sénégal,ladoubleculturen*estpossibleque
si l'on dispose de matérielvegétalproductif tolérant au froid et calant
bienaucalen~ierculturalpropoaé.Cecaïendrierrecommandedesépoques
/
de semis a'étqlant de Juillet à mi-Aout et de Fevrier à mi-Mars pour la
saisonhumide'etlacontre-saisonseche
chaude respectivement.
Les modifications du climat Observ&es ces dernières ann&es
remettentpluq oumoins en causececalendriercultural. Les essaiermenés
en1993,encontre-saison etenhivernage, à la station experimentale de
Fanaye,viaentàinfirmerou confirmercecalendrierenvuedunemeilleure
organisation de la double culture.
L'esaai&conaiste àtesterdixvariétésde rizfournieapar l+ADRAO
pourleurren~ementetleurcyclevégétatif suivant différentes dates de
semis. Trois dates de semis réaliséa à 15 jours d'intervalle, ont été
I
retenues,enjontre-Saison(15 Février, y3 Mars et17 Mars) etdeuxdates,
en saiaonhum~e(ZlJuilletet5 Aout)-
3

L'analyse des données de contre-saison et d'hivernage aur la
variationdurendement et ducycle enfonctiondes différentes dates de
semis apermis detirerlea enseignement8 suivants :
-lefroidnes'arrStepasenmi-MarsmaiapersiateJusqu'enf~
Mar$,avecquelquea fluctuations endébutAvri1;
-encontre-saison,plusle8emi8 estprécoce,pluslecycleeat
long ;
- le8 variétés à cycle moyen sont plus productives que lea
varjete58acyclecourt.Lafaibleproductivit~deceaderniéreua
semble etre liée a la courte période de mobilieation d&
substances
nutritive8
néceaaaires a l'elaboration chu
rendement;
- le rendementeatplus 61evë encontre-saison qu'en saison
hum$de.Cela pourrait être dtial'insolationplus importante et
A l'absence de maladies cryptogamiques,encontre-saison;
- l%tudemerite d'etre reprise avec unnombre plu8 restreint
de variétés etenteatant, aurtout,un nombre plus important
de datea? de manibre a couvrir les périodes propoaéea par
l'ancien calendrier cultural.
Danslavallée du fleuve Sënegal le semis directeet lemode de aernia
lepluacourammentpratiqueavecune
dose delXtkg/ha.Or,ilaétéobaervë
que certains riziculteura, selon la contrainte sol (salinité notamment),
utilisent des doses allant jusqu'à150 kg/ha de paddy et parfois plus en
aemia directenprégermé-
4

L'essai dose de semis se donne pour objectif didentifier une dose
optimale quitiennecomptedes
specificitéspédologiques.Aussideuxsites
diotinctsparleurcaractèrepédogénétique ontété retenus:Fanaye,pour
representer les sols delamoyenne ethautevallée et Ndiolpour les sols
salins à alcali du delta. Le dispositif est le méme dans les deux sites :
5 doses ontét4testées(80,100,102,140 et160kg/ha)pourdeuxvariétes
(JAYA et I KoNL3 PAO).
L'analyse deadonnéeadel'essaipermetdeconstaterune absencede
progressionlirkaire due ii l'effet dose aussibienpour les deux variétéis
que dans lea deux sites. En outre, les coefficients de variations trop
éleves, dans les deux sites, indiquent une imprécision de l'essai qui rend
les résultats difficilement interprétables. Cet essai devra donc etre
repris en1994.
Les travaux de recherche initiés en1992 ala StationExperimentale
de F'anaye ont été reconduits en 1993. Ils ont pour objectif principal la
créationd'unrbferentielagronomique enmilieucontz%lé,portant mr les
conditions de réalisation en continu de cultures de diversification par
rapport au riz dans la Vallée du fleuve Sénégal. C'est ainsi que huit
rotations ont $té testées avec le8 cultures suivantes : maïs, tomate,
arachide,oignon,patatedouce,niébé etcoton.Le niveaude rendement de
maïaenregistrénedépasse guère 550Okgxha -1etnepermetpasdedonner
des indications sur le choix entre hybrides tempérés et composites.
L'arachide et le nié'bé se sont révélés de bons précédents pourlemaïs.
Après une culture de maïs, la tomate (variété Homitel) procure un
rendementmoyende 28tonnesàlhectare avecunrendementminimumde 24
tonnes àlhectare etunrendementmaximumde 33tonnes à l'hectare. Avec
l'oignon,onaenregistré,aprèsuneculture demaïs unrendementmoyende
32tonnes à Hectare avecune variationde18.5 à 31tonnes parhectare.
5

Aveclapatate douce des rendements moyens variant entre18 et25
tonnes à l'hectare ont Bté obtenus. Les deux variétés les plus
intéressantesdupoint de vuerendement,goutetqualité,précocité,faible
enfoncement et regroupement des tubercules vers le collet sont les
varietes 2532et buga 5(de couleur rouge).
Leslignéiesl6et18,issuesdecroisementsentrelesvariétés
ZXhlA"
et 'BOT2-ont eté sélectionnees pour leur tolérance auxacariens et leur
fructification abondante. Elles présentent cependant le déaavantage ,de
produire des fruitsdepetitcalibre.Pourremédier àcela, descroisements
ont éte entrepris aveo X'U? MBIR NDAW (KMN), variété locale à fruit8
attractifs et de gros calibre mais sensible aux acariens-
Levirus de l"enroulementfoliaire delatomate (TYLCV)constitue un
des principaux facteurs limitanta des semis précoces de la tomate
(Septembre - Octobre). Cette période correspond en effet à de fortes
pullulationsduvecteur, Remfsia tabaci.13nprogramme de aélectionaétémis
en place au CDH et également dans le cadre d'un projet collaboratif
regroupant plusieurs pays de la sous-région et YInstitut National de
Recherche Agronomique (FRANCE). Alors que l'approfondissement des
recherches
sepoursuitdanslecadreduprojetconjoint,quelquesligné'ets
resistantesontetésélectionnéeaparle CDHetvontfaire l'objetdetests
multilocaux en1994. Il s'agit des lignées 4,32,53 et 62.
6

Liane le butdélargir la gamme de variétés de tomate destinées à la
transformation industrielle, l'introduction de nouveaux génotypes s'est
poursuivie dans les conditions de'culture de la Vallée du fleuve Sénegal,
zone la plus productive. Lacomparaison de différentes variétés %XL 77'
(INHAMontfavetj, "c'G~LOU(Gautierj, WOGI&¶ND~'(Vilmorinj, BOMITEL'et TOM
tY (obtentions du CIXI), a permis de mettre en évidence les résultats
suivants :
BOMITEL'et TOM 6'sont les varietes les plua prc9coces
pour lamise à fleu,-;cette observationse confirmepar
la suite, par une production significativement plua
élevee de ces varietés,dirslapremi&re récolte.
Après 6récoltes, TOM G's'avère laplusproductlve avec
une production moyenne de 2,2 kg par plante, soit un
rendement de l'ordre de 55 t/ha, contre 48 tka pour
??OMITEL"et "RIOGIUNlXet 40 et 38Whapour CIGALUiJ
et %%XL 77; respectivement.
Lesplus gros fruits sont obtenus sur ??IOGRANLZ'(87g)
et TOM 6'(84 g).
Les taux de matiere sdche les plus éleves ont eté
observés sur ZIO GRAND~(5,3Xj et 'ROMITEL' (5,3%j. L~B
trois autres varietes ont eu des taux similaires de
l'ordre de 4,7X.
En conclusion, les variétes mises au point parle CDH s'averent lies
mieuxadaptéesauxconditionsdeculturedelavalléedufleuve.I1apparaït
nécessairedepoursuivrelesessais aveclalignée >Tc?M 6'quiprésentedes
caractéristiques de précocité et de productivite particulièremek
intéressantes,pourlaculture de saisonfraiche.
7

La maladie des racinesrosesdel'oignon,provoquéeparlechampignpn
P~rrwzdcheata terrestris, est présente dans tout le Gandiolais, zone de
prëdilectionds laculture de l’oignon, au Sénégal.
Faceàceconatat,denombreuxesaaiaontbtéconduitssurplusieuirs
campagnesvisantàmettre aupointdesitinërairestechniquespermettant
dediminuerl"incidencedelamaladie.Al.heureactuelle,

certainessolutions
peuvent être préconisées du fait du caractere saisonnier marqué de la
maladie quipermetd'envisagerdesmesurea Cévitementou de limitation de
i3eb effets:
La miee en place de la seconde campagne ann~elle,~en
saison chaude, a partir de Mai, réduit l'incidence de la
maladie sur le rendement.Latransplantationprécoce'en
début de aaisonfrasche permet l'initiationde la culture
àunmomentoùlepotentielinfectieuxdusubstratest à
sonminimum.
L'alimentationminbrale par voie foliaire semble induire
dea niveaux de productionélevés. Ceci a été verifié en
conditions paysannes ; le traitement de parcelles
infestées adonne desvaleurs de rendement plua 61eJ6s
que cellesde parcelles infestees nontraitbes.
Le traitement du a01 avec du BASAMID apporte ders
améliorations auniveaude lapépinière etegalementde
la parcelle de production. Lea graine de rendementaont
appréciables,maie le cotitdemise enoeuvre elevé de'ce
produit
rend
nécessaire la
conduite
d'esaaia
compliimentaires,notamment pour la determinationda la
dose optimale d'application.

L'existence d'un gradient de potentiel infectieux selon
leshorizons de sol,incite àlamise aupointdemethodea
ralentissant la progression des racine5 vers les
horizons profond5 : le paillage du sol qui conduit à
maintenirune zonehumide etriche enélémentanutritifs
prbs de la surface,pourrait etre une solution-Dans ce
contexte, le5 opérations de "laboura" réalisees par
certains producteurs, qui remontent en surface lss
hOriZOn8 profonds, sont de8 pratiques qui doivent etre
eViteeS sinonsupprimees-
Les pratiques paysannesdans le Gandiolais montrent une judicieuise
diversificationdes
variétéacultivées,pourunplus
grandétalementde'la
saieondeproduction.Danslebutd'élargirlagamme
des variétéscultivées
et de trouver du matériel plus performant que celui traditionnellement
cultivé,plusieurs essaissurdenouvellesvari&esontété entrepris. Las
critbres retenu5 ontété :un cycle de culture court,untaux de matieire
sèche élevé etunrendementplus élevé que lavariététraditionnelle
Wolet deC;almiI Uncertainnombre de cultivars jaunes à rendement élevé
ontéteidentifiés: TropicBrownet 'C;randPrixFIPRR'dontlesrendemerits
atteignent respectivement plus de 95t/ha et65 t/hapour des cycles de
107joursetlYljoursenparcelle deproduction.Parmilesvariétéarouges
susceptible8deremplaceroudecompleterle
VioletdeGahi -'onpeutciter:
Tmpic Red' et -fisa Red' et Pusa Red' dont les rendements sont
respectivement de l'ordre de 75t/ha et de 40t/ha.Toutes ces variétés
semblentcependantposséderdemoinsbonnesqualitésdeconaervationque
le Violet de GMniI

La miseaupointdknitinérairetechnique delaculture de l'ail,dans
les conditions hologiques du Senégal, et plus particuliérementdans la
région de B&ar et la zone des Niayes, est apparue nécessaire dans le
cadre de la relance de cette culture-Les premiers essais ont porté sur
l'etude d'uncalendriercultural etdestests de comportementvariétal,en
station. Quatre vari& ont ét6uti1isées:
la varieté locale traditionnellement cultivée dans le
Gandiolaie ;
une variété d'origine malienne, traditionnelhmekt
exportae sur le Sénégal;
lavariété *Ente 5'àgousses de gros calibre;
la vari& IYorados'originaire d'Argentine et figura/nt
parmilea principaleavariétés importées au Sénégal.
La plantation s'est faite de manière échelonncie, à 15 jours
d'intervalle,du 15 Octobre1992 au15Janvier1993,pour couvrirlapériode
de mise en place que l'enquete enmilieupaysan avait mis en évidence.
Lesréaultatsobtenuspermettentdetirerlespremièresconclusi~s
suivantes:
Les variétt58 "aérhgalaise" et "malienne" ont montiré
qu'elles étaient le fruit de sélection ayant conduit! a
à des condition8 environnerqentalee variablee. Cette
maiapratiquementaasuree,pourlamajoritQdes
dates,de
p1antationtestées.A l'opposé!, Norados'et 5?Timp%? 5”se
sont avhréestrbs sensibles aux condition8 de culture
avecde8r~ponae8forteeauxpre8eionspara8itaire8et
aux condition8 climatiques.
10

La plantation en pleine saison fraïche (15 Décembre)
permet datteindre des niveaux de peuplement les plus
élevés, quelle que soit la varieté considh3e. C’esg
également h cette date qu’on observe les conditions die
développement les plus favorables aux variétés moins
exigeantesdecepointde vue.Engénéral,lesvaleursleis
plusélevéesdescaractèresmesurés ontéte Observée!s
pourcettedatede plantation,quelleque soitlavariéte
considerbe. Un autre avantage non négligeable, est la
reduction ducycle de culture de toutes lesvariétés à
moins de100 jours-
Le nombre de cafeux des variétks locales (Mali, Sénbga$),
naest pas influencé par la période de culture. Les
composantesclimatiquesoulalongueurdujourn'ontdonc
pas eu deffet sensible sur le mécanisme démission des
bourgeons axillaires, dans les limites des essais
effectues, sur ces variétés. En revanche, pour la
variéte 'Egypte 5', le dbterminisme démission des
bourgeons axillaires est nettement influence par les
conditions climatiques. C'est ainsi que les dates de
plantation avant le 15 Décembre n-ont pas permis
l'expression du potentiel maximum de production des
caLeuxpourcettevari&t&-
Enfin, en ce qui concerne le rendement, la plantation du
15 Decembre estcelle quiapermis dobtenir les valeurs
lesplus élevéespourtouteslesvariétés.Anouveau,on
constate que pour les variétés locales, lhistogramme
des rendements est moins etroit que pour les variétes
"importbes". Au delà de cette date, les chutes de
production sont toutefois très importantes quelle que
soit lavariété considért5e.
11

N-w= -
Dans le cadre d'essais multilocaux initiés par le projet FAO
"CooperationHégionalepourleDéveloppementdesproductionsMarsich~res
en Afrique de l%ue8t", desvariétésdepommedeterre ont Bté évaluéesen
culturede
saison,pendantlacampagne1992/93.L'objectif principalétait
d'~valuerdesnouvelle8introductionscommercialesdansleaconditionsde
culture duSenegal,danslebutdélargirlagamme devariétés adaptée8 et
voir les possibilites d'etalementde la saison de culture.
Cinqvariétés commercialesd'origine européenne,ontetécomparees
alavariété 'CUUSTAR"dontlaculture estlargementrépandue auSénéga1:
XJIBA> T?INELiX"et Z?URFONA"(Hollande), DXA'et ZCJPERSTAR'(France). Les
essais ont 4té menés &NdioletaCambérene.
Le8 résultats observéa, sur la première campagne, permettent de
tirer les première8 conclusion8 suivantea:
Les conditions de culture rencontrées dans 108 deux
sitesde culture,situés dan8 lazonedes Niayes,ne sont
pas un facteur limitant pour le développement des
variétes testees.Ceciestvérifié par les rendement8
élevés obtenus:25 à50t/ha.Toutefois,lesconditions
rhcontrées
à Ndiol 88mblent plus
favorables à
l'expression de rendement8 élevés des variétés. Les
bonnes amplitudesthermiquesqu'on y observe (12 à15"C)
parrapportàCambérene(7à8"C)pourraientexpliqueren
partie
cesperfozmances.Celasetraduitpourl'ensemble
des varietes parunrendement moyenplus élevé à Ndiol
(41,5t/hacontre 32,5t/haàCambérène).Cettetendance
estconfirméeavecletémoin IX&JSTAR'dontlerendement
est de 20% plu8 élevé à Ndiolqu'à Catnbérène (41,9 tha
contre 33,8 t/ha).

La faible pression parasitaire rencontrée lors des
essais,nepermetpasdedifférencier lesvarietés quant
& leur sensibilit6 auxmaladies et ravageurs.
La comparaison des variétes a permis de mettre en
évidencelabonneperformance dutémoin IXAUSTAR~dont
les productions restent élevées. Cette variété reste
parmiles premières dans laproductionde tubercules ds
gros calibre (75,4% et 43,3% du poids total des
tubercules,respectivement à Ndiolet àCambér&ne).
Encequiconcerne les autres variétés, onnote lestres
bonnesperformancesde *BINELIA’: cyclecourtde70 5172
jours, très bonne production de tubercules de gros
calibre (71% et 50% du poids total des tubercules,
respectivement à Ndiol et à Cambérène). 'AJIHA'montse
lesmemestendances aveccependantuncycle de cultuk?e
de 2 semaines plus long. LOLA et lYARFONA“ o$
sensiblementlememecomportementmaisavecdesvaleuss
plus faibles pour le pourcentage de tubercules de grbs
calibre.
Danslebutdélargirlagammedevariétésdeponune de terreadapteies
auxconditions de températuresélevéesdescultureshativeettardive,un
large programme de sélectionde nouveaux génotypes a été entrepris en
station.Plusde 700génotypes ontété obtenusàpartirde croisements de
matériel élite du CIP (Centre international de la pom de terre). Les
génotypea impliqués dans les croisements ont tous montré des
performances 'pour un ou plusieurs des caractères suivants : cycle de
culture inféri fur a90 jours, adaptationàdesconditions de température
supérieures
enculture, adaptation àdesconditions de jours longs
(audessus de
13

Les resultata 8uivants ontété obtenura par croisement
Ckoism8nt
nom de clones
Atzimba xDTO-28
316
Maine 28 x104-12-8
137
Atzimbaxl04-121-B
105
SerranaxTS3
63
CFK-69-1x LT7
56
Serranax LT7
40
AtzimbaxlZ-126
7
Lapremiere evaluationdumaterielvégétal ainsi obtenu ES~ fera en
culture hative pendant la campagne 1593/94.
Pourmieuxcerner les conditions d'applicationdeméthodesde lutte
appropriées,des etudes sur l'evolution spatio-temporelle des principaux
ravageurs descultures marai:chères ont été réalisées.C'estainai que la
foreuse des fleurs de jaxatu et la teigne de la pomme de terre ont été
suivies depuis1990 atraversplusieurs zones de culture des Niayes.
Leafaiblesdynam~quesdepopulationobssrvéeschezlaforeusedea
fleurs dejaxatudenovembre &janvier,autorisentlaculture de jaxatuen
aaisonfraiche, sans craindre pour celaune forte pression parasitaire.
Les conditions climatiquesrencontréespendantcettepériode favorisent
durestele~meilleurarendements de laculture.
14

L'bvolution spatio-temporelle de lateigne de la pommedeterre est
variable selonleszonesdeculture etletypedexploitationsmaralchèree
de la régionde L@kar.(Test ainsi que dans la zone de Sébikotane,zone où
les productione maraïchères sont diversifiées au niveau d'une mëme
exploitation, lee niveauxde population du ravageur sont trois fois plus
importants au niveau d'un c'hamp de pomme de terre qu'a Niaga où la
monoculture de la pomme de terre est pratiquée dans plusieurs
exploitations.Cesconsidérations
ontconduitaetendre l'étude àdautres
espècesmaraïcheres egalement sensibles auravageur:jaxatu, aubergine.
Le recensement des principaux ravageurs inféodés aux cultures
fruitierea adémarré en1993,principalementen atation.(Jncertainnombre
de deprédateurs ont éte identifiés : Papilio demodocus, Cryrophlebia
leucotre ta, PhylIocnitris citml la, Icerya purchasi, Pseudococcus citri,
Oryctes rhinoceros, Vnaspis citri, Ceratitis capitata
A lheure actuelle,
aucun auxiliaire n’a pu Qtre inventorié.
Des essais eur agrumes aont installés depuis 1990 à la station
fruitièredeNdiol(régiondeSaint-Louia~.Llsconcernentprincipalementlea
espèces suivantes : orangers (12 variétés), mandariniers (1% variétés),
pomelos (8 variétés), citronniers (4 variétés), limetiers (4 variétés). Les
premièreafructifications observéespermettentdéjàd'établirunordrede
précocité de production des variétés dans chacune des eapêces
considerées et de noter les premiers résultatsintéreeaants:
Sur orangers,onnotelaprécocité deproductionde lavariété
3iam1in:

Sur mandariniers,
Vseola' semble plua précoce et plus
productive.
Sur limetiers, la prhocité et 1a productivité de la variété
'Eus~ro'lui~onférentunav~tageap~réciableparrapportala
lime Wxlcalne'largement cultivée en Casamance et moins
juteuse. Ses fruitanécessitentcependantd'etre récoltes au
stade vert pour eviterd'etre moins juteuxetmeme spongieux
au stade tournant jaune.
La T&e de Z'ahItl'quia l'avantage de donner de gros fruits
8ans pépins est une variété & valoriser au meme titre que
'B.wYo'm9me sisapro(juctionn'atteintpas le niveaude cette
dernibre(18 kg/arbre contre %3kg/arbre enmoyenne annuelle
pour 2wwo~.
Dans le cadre de la pourauite du suivi de8 marchés Mgumiera,
l'éventail du relevé des prix S"e& élargi aux marchés des capitales
régionales du littoral : Thièa, Louga, Saint-Louis. Ce travail se fait en
collaboration avecles services de la nouvelle LQrectiondelXorticulture
quisechargentdereleverleaprix.Lea marchésconcernés danslarégion
deDakarsont:Thiaroye-GareetCaators(,débarquement),Sandaga,Kermel,
Hypersahm,Marché Zinc,Supermarché (detail).Unbulletinhebdomadaire
sur
les prix et flux de lkgumes est ainsidiffusé.
Enperspective,ilestprevud'automatiserle syatemedecollectedes
donnéesdanslarégiondeDakaretdanslescapitalesrégionalesdeszones
de production maraïchères. Les données recueillies feront l'ob,jet d"une
diffuaiondana unbulletinmensuelà l'échelle nationale.

L'amélioration des techniques de pépinières maraîcheres par une
utilisation optimale des intrants (semences, pesticides, engrais, matière
organique...) est un souci constant de ïa recherche du programme. A cet
effet,lafabricationde mottes ducompostage de résidus de bovins afait
l'objetdétudes encollaborationavec laSEHAS.Lamise aupointdesplants
enmottesaétéfaite avecplusieurs espèces:chou,tomate,gombo,melon.
Cette technique favorablement accueillie par les maraïchers, est à sa
deuxième année d'application a travers le programme de recherche-
développement du PNVA. Elle présente plusieurs avantages : pertes de
planta insignifiantes, précocite et homogénéite de production, effets
nématifuges, coüt raisonnable des plants. Plusieurs espèces ont été
utilisées.
Depuis près dune decennie lutilisationdevoiles nontissés se fait
surungrandnombre de cultures maraïcheres.Cettete&nique utilisée à
priorienEuropepourlesemi-forçagedescultures,aégalementmontrédea
avantages appréciablescommemoyendeprotectioncontre les insectes et
la transmission des virus. Dans le but de voir les possibilités d'adoption
delatechniqueparlespetitsmaraichers,desessais
ontétémenésauCDH
et dans plusieurs zones de production des Niayes et de la région de
Ziguinchor.
Plusieurs especes ont fait l'objet d'essais aussi bien enpépiniére
qu'enpleinchamp:aubergine,chou,courgette,endive, jaxatu,laitue,melon,
pastèque, piment,poivre, radis, tomate. Les resultats suivants ont 6té
enregistres :

Auniveaudespepinières; deseft'etspositifs sont constates
sur1alevée,lenombreetl~omog6nbitédesplantsprets~etre
repiques.
Souslevoile,lesplants ont tendance a"filer",ce quientraine
un repiquage plus délicat, une reprise plus difficile si les
conditionsde repiquage ne aontpas optimalea,unIntervallede
repiquage ritduit.
Lesrecommandationsissuesdesrecherchesantérieurespourlamise
en oeuvre d'unplande développement localpour la Communauté Rurale de
Ross-Bethio ontconnuundébutdapplication en1993parle conseil rural,
quia pris enmain l'organisation dune large restitution des résultats de
recherche,etdesdémarches~appui.Cetterestitutiondesrésultatss'est
faiteàl'échelledelaComnnunautéRurale(conseilrural,sous-préfecture),
et& I'échelle des unites de gestion.
Les différents élémentsde démarcheproposésparlarecherche ont
été priaencompte et améliorés enrelationavecle C.I.E.P.A.C,Ckganisation
non-gouvernementale spkcialisée en planification locale.
Une enquete diagnostique rapide réalisée en1993 a permis de faire
les cowtats suivants:
- le retarddans les paiements du riz commercialise conduit les paysans
vers le circuitinformeloule prixdupaddy et souventtrée faible;

- la mise enplace des credits de campagne accuse souvent des retards
considérables,ce quirenddifficile le suividucalendrier culturalproposé
parla recherche agronomique;
- le prix officiel du riz paddy (85 F CFA/kg) estconsidére par la majorité
des paysans comme non satisfaisant car couvrant tout juste les
nombreuseschargeslieesaukprestationsde
service(labour,décorticage,
etc.)
Lessuiviseffectuésdansledomainedelamëcanisationmontrentque
les conditions économiques du marche des prestations de service en
mecanisation sont favorables, mais ils font ressortir egalement une
gestionapproximativedesproducteursetdefaiblesperformancespourles
moissonneuses-batteuses. Les donnëesrecueilliesontpermis d’organiser
des sbances derestitutionetde formationsl'attentiondes orgnisations
paysannes équipées, et d'élaborer les premieres moutures de fiches
techniques et des programmes de calcul utilisables pour les projets
d'équipement. Ces suivis doivent etre poursuivis car l'analysetechnico-
économique doit non seulement aboutir a des recommandations pratiques
pour le crédit agricole et les producteurs mais aussi identifier les
goulots détranglementquipeuventetretraduits entheme de recherche.
Sous l’effet de la concurrence et de la réduction drastique des
subventions encours, onpeut s'attendre hune réductiondes charges de
mecanisation. Par ailleurs, les choix techniques actuels des paysans,
fortementconsommateursd'inputs importes setraduisentpardescharges
&exploitation élevées qui mettent en avant les contraintes économiques.
Les
alternativespossiblespasaentparunemeilleuregestiondesmatériels
et la diffusion de materiels adapt6s à de nouveaux itinéraires techniques.
l9
A \\

En admettant que l'objectif majeur de la fertilisation estdobtenir
le maximum de profit pour ceux dea agriculteurs qui ont la possibilité
financière de payerune fumureminérale,onamis aupointuneméthode de
raisonnement de la fertilisationminérale qui prend en compte le type de
sol, la variéte utilisée et le capital diaponible. Cette methode de
formulationdes conseils de fumure minérale a &té mise au point à partir
des résultats d'experimentations réalisees en rstationpendantplusieurs
annees.Ilestprevu detestercetteméthode enmilieuréelen1994,aussi
biendansle delta,quelaMoyenne et Haute Vallée du fleuve Sénégal.

EQUIPE DE RECHERCHE

Pape Abdoulaye
SECK
Economiste agricole
Alain
MBAYE
S+5lection
Abdou1 Aoiz
MBAYE
Virologie
Emile
COLY
Entomologie
Massaer
NGUER
Arboriculture Fruitière
Demba
SIDIBE
t,
II
Youga
FALL
Agronomie
Cheikh
LO
,I
Jacques
PAGES
Eric
PIERRARD
Bernard
DEWEZ
Michel
GERARD
Gilbert
DELHOVE
F.M.
KOOPS
Khady
DIOP*
Entomologiste
21

PROGRAMME G E S T I O N D E S
RES~CXJRCESNATURELLESET
D E S S Y S T E M E S DEI P R O D U C T I O N
Tanou BabaGalle
BA
Hydraulique Agricole
Ibrahima
DIA
Sociologie
PierreYves
LEGAL
Agronomie
Samba
KANTE
Machinisme Agricole
Jean-Pierre
NDIAYE
Science du Sol
Michel
HAVARD
Machinisme Agricole
P R O G R A M M E
C U L T U R E S I R R I G U E E S
Claude
DANCETTE
Agronomie/Bioclimatologie
Mouatapha
DIAGNE
Malherbologiste
Thiaka
DIOUF
Physiologie
Jean-Pierre
GAY
Agrophysiologie
Hégis
GQEBEL
Entomologie
A~Y
NDIAYE
Physiologie
Abdou
NDIAYE
Sélection
Paul Th.
SENGHOR
Sélection
22

PUBLICATIONS
TalA 1.. 1993
:
Performances de8 WqF1zlisations Pavsannes
et désengagement de lEt.at. in Mranga I
laboratoire de la culture irriguoe (sous
DIA I-. 1993
:
Transfert de la gestion des amPnagmmnw
aux Organisations Pavsannes : le Delta. du
Fleuve Sénégalkwrspresae UCU-EtfW.
GAY., J.P. et
La diversificationdes cultures, InNianga:
DANCETTE C.. 3.993
laboratoire de la culture irrigka (sous
presse).
GOEBEL.. R. 199:3 :
Lesrecherchss enEntomologie sur le fisuve
Sénegal : Bilan et perspectives dans In
contexte de cultures irriguées au Sahei. In
Nianga : laboratoire de la culture irriguoa
(sou8 pr8ase-J *
KANTE., S. 3.99:3 :
La mocmisation de l-agriculture irr@,u&ts
dans la Vallée. InNianga : laboratoire de LH
culture irriguée @@uspresse)-
NDIAYE.. J.P. et :
Fonctiondeproductionisoquantes etdossa
BARRY.. B-1993
optimales
d'azote,
de phosphore et de
potassium pour qusiques cultures dans la
Moyenne V&llee du fleuve Senegal In Nianga:
laboratoire de la culture irriguke (sous
preses) -
PAGES., J.1993 :
Les systkmesde culturemaralchersow ia.
Vallée du fleuve Sén&gal. 1n Nianga :
laboratoire de la culture irriguke (sous
pLY8saf3) -
23