RESUME DES RESULTATS 0 3TENIJ.S DURANT LA...
RESUME
DES RESULTATS 0 3TENIJ.S
DURANT LA CAMPAGNE 1983/84
ET
ORIENTATION DU PROGRAMME
1984/85
!:EId%E POUR Li DFVt-.LOPPEMENT CIF L’HC)RTICJLr~Ri
C AMBE RE NE ---
DAKAR
R E P U B L I Q U E D U S E N E G A L
IMINISTERE OE LA R E C H E R C H E S C I E N T I F I Q U E E T T E C H N I Q U E
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES

TABLE
DES
MATIERES
RESUME DES RESULTATS OBTENUS DURANT LA CAMPAGNE 1983/8$
ET ORIENTATION DU PROGRAFME .1984/85
Activités des Services de Recherche :
, JAXATU- POMME DE TERRE - NAVET (Mr, G. Van de Plas)
. TOMATE - GOMBO (Mr. T. Ba, Mr. A. Thiam en stage)
. MANIOC - OIGNON (Mr. G. De Lannoy)
. PATATE DOUCE - PIMENT (Mme A. Diallo)
. ENTOMOLOGIE (Mr. E.V. Coly)
. PREXJLGARISATIQN (Mr. J. Beniest, Mr, 0. Seck en stage)
. ECONOMIE ET CQMMERCIALISATION (Mr. P.A. Seck)
. UNITE DE PRODUCTION SEMENCES (Mr. G. Van de Plas)
m
DIVERS :
l
Cours International du C.I.P., stages et
visites organisées à la demande des pays
de la sous-région,

JAXATU (Solanum aethiopicum subsp. Kumba)
Les deux premiers tests, date et 4 densités de plantation
d’une série de 4, ont donné Les résultats suivants (variété Soxna) :
Rendement X en tonnes par ha pour Les 2 dates
Densité en plants/ha
15/9 (saison skche)
29/3 (saison chaude)
25.00.Q
29,78 a
31,250
26,78 b c
43,570
25,40 c
d
5Q.000
24,74
d
Moyenne
26,68
Moyenne
9,41
S xx PPDS
2,88
ES
cv
8%
Une densité de 25.OOQ pl/ha (semis 15/9) permet une récolte
de 30 t/ha en plein saison sèche. Pour une culture en pleine saison chaude
et humide (semis 29/3), les rendements sont de l’ordre de 9 tonnes/ha ;
quoiqu’il n’y a pas de différences significatives entre les 4 densités,
la densité optimale pour cette époque devrait être d’environ 40,000 pieds/ha,
expliquê par un cycle très raccourci sous l’incidence d’un parasitisme accru,
Les principaux facteurs Limitants de La production de Jaxatu
en saison chaude sont les acariens, Tetranychus spp. et Hemitarsonemus latus (
ainsi que le microlépidoptke,
Scrobipalpa ergasima dont Les chenilles
creusent à travers les boutons floraux vers les ovaires.
Au Cap-Vert, le Stemphylium solani n’est pas un facteur limitant pour La
culture en saison chaude.
Le Set-obipalpa a été moyennement contrôlé avec le Méthomyl et L’Acéphate.

Un programme d’amélioration variétale du Jaxatu pour 13 culture
en saison chaude et humide a démarré par l’étude d’une trentaine de
variétés ou sous-espkes de Solanum aethiopicum en provenance du Sénégal
et d’autres pays d’Afrique, Il s’agit principalement des sous-espèces
Kumba (Jaxatu), aculeatum, gilo et anguivi. Les sources de résistance
aux acariens et aux jassides ont été détectées et une corrélation positive
entre la pilosité des feuilles et cette résistance a été mise en évidence
pour l’espèce “aethiopicum”.
-- .
En tenant compte d’autres caractêres agronomiques (rendement, apparence et
goût des fruits), 6 types ont été retenus comme géniteurs potentiels
et les premiers hybrides FI sont actuellement en observation.
Un test pour la lutte contre le Stemphylium solani (janvier 1984)
avec les molécules propiconazole (125 g/ha), iprodione (750 g/ha),
chlorthalonil (1.500 g/ha) et captafol (1,500 g/ha) , n’a pu donner des
indications sur l’efficacité des produits, ni sur les pertes de rendement,
les attauqes étant apparues tardivement. Cependant, aucune phytotoxicité
n’a été observge ; un nouvel essai est actuellement en place.
-
L’extraction et le conditionnement des semencesontété mis au
point : apr&s un début de fermentation-macération de la masse de fruits
coupés en deux, l’extraction manuelle devient aisée par simple mastication
des demi-fruits dans l’eau. Les semences de Jaxatu ont une période de
dormante prolongée, Différentes expériences engagées ont permis de mettre
au point une méthode efficace pour levge de la dormante et pour les essais
de germination, Un trempage pendant 20 heures dans une solution 3 500 ppm
de GA3 permet une germination de minimum 75 %, au lieu de 1 3 2 % avant
le traitement ; le traitement est irréversible et les lots traités
présentent au moins la même germination 10 mois après le traitement.
Les conditions pour les essais de germination ont été définies comme suit :
- température :
20-25’C, 30-35’C (alternance de 12 heures)
- lumière
:
obscurité continue
- comptage
:
8 -* 12 - 18 jours
- clôture
:
18 jours
. . . l

La méthode de levée de dormante s’avkre particulièrement
utile lors des travaux d’amélioration.
Le Centre a produit 64 kg (emblavement de 250 ha) de semences
de base de la variété Soxna. Le prix de revient d’un kilogramme de semences
(traitement GA3 compris} est de 5.121 F dont 43 % de main-d’oeuvre, princi-
palement pour les manipulations post-récolte.
kc’
.
Orientation du programme 1984/85
- Amélioration du Jaxatu pour la culturé en saison chaude :
. êvaluation des hybrides vis-a-vis de Soxna
programme de sélection, méthode pédigrée dans les descendances
l
des croisements Soxna x types sélectionnês
- Exécution de 2 essais complémentaires densitë-époque de semis
- Poursuite de l’êtude de la lutte chimique contre Scrobipalpa ergasima.
- Production de 6C! kg de semences de base et maintien du matêriel de
pré-base pour la variété Soxna préconisée pour la saison sèche,
- Etude de la culture dans le Sud du Sénêgal.
- Possibilité de mêcanisation de l’extraction des semences.

4
POMME DE TERRE
Une technique appropriée pour la levée de la dormante des
semences locales des variétés adaptées au Séni?gal, a été mise au point.
Seulement la gazêification au Rindite a donné des résultats exploitables
dans le cadre du calendrier cultural.
Les semences de la variété Baraka traitées 27 jours aprss la
récolte a la dose de 0,4 ml par litre de volume, permettent avec une
-- l
plantation tardive $ 60 et 75 jours aprss la récolte, des rendements com-
parables B ceux obtenus B partir de matériel importe. Pour la variété
Première, les semences traitées 6 jours après la récolte, 3 0,2 ml par
litre de volume, peuvent déjâ être mises en place 30 jours après la récolte,
avec des résultats de production sans différence significative, vis-a-vis
du témoin importê. La variété Désire, répond moins favorablement au trai-
tement. Dans tous les cas, les tubercules utilisés pour les traitements
étaient physiologiquement jeunes : récalte Zi 60-65 jours, L’exploitation
directe de ces résultats ensemble avec la multiplication et La conservation
pour la culture hâtive, devrait pouvoir limiter l’importation annuelle de
semences a 325 tonnes en janvier et 130 tonnes en octobre, en vue de pro-
duire*2,450 tonnes de semences par an , quantité nécessaire pour approvisionner
le marché de décembre â septembre. Le prix de revient des semences de
première multiplication s’élève â 124 F/kg
et 3 99 F pour les semences
de 2e multiplication (y compris Rindite) contre 250 F pour les plants
d’importation,
Concernant la conservation à l’air libre, de juin à octobre,
il a été constate que la conservation en sacs de jute de 25 kg Etalés
sur des claies 2 la lumière diffuse, n’amène pas de pertes supérieures
à une conservation en monocouche : les pertes (en nombre de tubercules)
s’élèvent de 4 à 7 % pour Baraka et de 1 â 4 % pour Alpha et Désirée,
La conservation est optimale pour les calibres moyens, 28/33 et 33145.
Le problème de la cochenille sur les germes (Phenacoccus
maderiensis) semble être très localisé (infection par stade “grimpeur”).

Un test de contrôle chimique par trempage destubercules a néanmoins montré
l’efficacité du Méthomyl et du Méthidathion. Sur le plan variétal, la
variété Désirée s’est montrée plus tolérante que Alpha, Baraka et Première,
Une production de 25 tonnes de semences certifiées a été réarisée dans
le souci de promouvoir la culture hâtive et les variétés sélectionnées
au CDH.
Pour le programme de Glection de nouveaux clones, en colla-
boration avec le C.I.P. (introd. 83) adaptés à des conditions de culture
*- .
défavorable, un test en culture trss hâtive n’a pas donné de rësultats
satisfaisants, Un test en culture hâtive a mis en évidence la supériorité
des clones DTO-33 (41,5 t/ha) et N-565.1 (36,5 t/ha). Ce materie a également
été observé en pleine saison chaude (plant. fin juin)< en comparaison
avec les variétés standard du CDH, seulement le clone I-822 et la variété
PremiOre ont tubérisé et produit des tubercules cormnercialisables.
.‘
PremiZ!re
I-822
En janvier 1984, 16 nouveaux clones du C.I.P. tolérants à la chaleur
ont été introduits et multipliés.
Orientation du programme 1984/85
- Etude de la relation entre l’age physiologique des tubercules et l’effica-
cité de la levée de dormante artificielle afin de définir les dates de
plantation et de traitement correspondant à des résultats optimales.
- Production de 25 tonnes de semences certifiées des variêtés Baraka et
Désirée (support à la prévulgarisation) de la culture hâtive.

- En collaboration avec le C.T.P., évaluation du matériel gén8tique du
C.I.P. (séries 8!+ et 84) en cultures trPs hâtives et tr2s tardives et
multiplication rapide des clones Eventuellement retenus,
14ise au point de la technique de production de semences à partir de
semences botaniques (TP,?) : étude de l’aspect agronomique et du matériel
génétique adapté,

NAVET LOCAL
Une quantité de 38 kg de semences de ce légume a Gté produite
et aussitôt diffugee. Etant donné la demande importante pour les semences
de ce navet (Raphanus sativus) , dont: la culture reste possible en saison
chaude, contrairement au navet d’Europe (Brassica napus), cette espèce
devrait faire l’objet de travaux d’amélioration variétale, notamment
en vue de retarder la floraison en période chaude.
f--
.
Orientation du programme 1984/85
- Introduction de matériel génétique complémentaire de Raphanus sativus
d’Asie.
- Sélection d’une variété 2. floraison retardée en saison chaude et humide.

TOMATE
Le programme “création d’une variété de tomate .ndustrielle”
(VF I et 2 et N) adaptée au SénGgal,
s’est poursuivie par la sélection
généalogique et par un essai comparatif variétal en saison sèche (semis,
9/12/83). Les 4 variétés mises en place étaient Rotella, Rotec, Romitel
(constituées de 8 lignées Fg, F9, F,C
et Rossol.
*-
.
Résultats par variété :
r Poids moyen
Rendement X en t/ha cumulé
T-
des fruits en g
Ext
Variété
-
514
Il/4
19/4
13/5
5/4
11/5
*
-
ROTELLA
91
3 4
53
61 a
97
6 9
49
ROTEC
8
31
5 1
59 a
97
68
51
ROMITEL
11
41
6 2
71 b
95
69
51
i
ROSSOL
12
41
6 1
70 b
70
49
-L 38
-
Les variétés Rossol et Romitel ont‘donné un rendement significativemen:
supérieurde 15 W, par rapport B Rotec et a Rotella. Le poids moyen des
fruits de Rossol est de 40 à 30 % inférieur aux varié& du CDH.
Afin de constituer les semences de pré-base pour la production
de semences de base 1984/85, 11 lignées ont été retenues pour les 3 variétés,
4 plantes individuelles ont été égrénées par lignée, ce qui fait une dispo-
nibilité de 44 lignées, (F 9’ F10 et F11 > pour le maintien du matériel.
Des échantillons de chaque lignée ont été envoyés à 1’INR.A (France) pour
vérification.
En ce qui concerne la création d’une ou de plusieurs variétés
adaptées à la saison chaude et humide et résistantes aux Méloïdogyne sp, la
sélection dans La descendance des croisements entre Xeewel I Nawet et
différents géniteurs MiMi, se poursuit selon deux stratégies de sélection :
pédigrée et single seed descendance-pédigrée.
*.. /

L’observation de 18 lignées (F4 et F5) en saison chaude et
humide de 1984, devrait pouvoir aboutir B la production de noyaux de
prs-base (F6) d’une ou de plusieurs variétés pour la production de semences
de base pour la saison chaude et humide de 1985. Les tests de contrôle
de résistance sont effectués à chaque étape de la sélection,
Le projet de lutte biologique contre Heliothis armigera, en
collaboration avec l’université de Dakar, n’a pu être mené, faute de la mise au
point d’une méthode appropriée d’élevage en masse du protozaire Noseme sp.
C” .
Le Çentreaproduit une quantité de 16 kg de semences de base
pour la variété Rotella, 19 kg pour la variété Romitel et 5 kg pour Xeewel
1 Nawet. Les rendements par ha sont respectivement : 61, 74 et 210 kg,
.
et le kg de semences revient 3 15.206 F pour Romitel/Rotella, sans récu-
pération de la pulpe.
Orientation du programme 1984/85
- Poursuite de la sêlection généalogique pour la création de variétés
.<
adaptées B une culture en saison chaude et humide.
- Production de 40 kg de semences de base des variétés Romitel et Rotella
et maintien des noyaux de pré-base.
- Production de 20 kg de semences de base des variétés sélectionnées pour
la saison humide et tests multilocaux.
- Lutte biologique contre Heliothis armigera.

GOMBO
Le premier essai d7une nouvelle série “densité de plantation -
époque de semis” a été réalisé (semis, 8/9/83), cette fois avec 4 densités
différentes, caractérisées par de plus grands écarts que les tests 1982/83.
Les variétés prises en considération sont les 2 obtentions CDH : Puso et Pop 12.
Les résultats suivants ont été obtenus ; l’analyse de variante
n’est pas encore disponible :
*-
.
Population 12 t/ha
.
Les essais avec dates de semis, 15/3/84 et 14/6/84 sont achevés,
mais encore en dépouillement.
Le flétrissement vasculaire (Fusarium oxysporum f. sp, vasinfectum)
est la cause d’importants dégâts : en début de saison chaude, des pertes de 40
à 75 /b des plantes sont fréquemment observées en milieu maraîcher. La patho-
génie a été confirmée sur les deux variétés, Pop 12 et PUSY.
La production de semences de 60 kg de la variété Pop 12 et de 86 kg de la
variéte Puso, a été réalisée (en entièrement diffusée - emblavement de 36 ha),
Le prix de revient est de 2.349 F/kg avec un rendement moyen de 550 kg de
semences par hectare. Aucun problème concernant le pouvoir germinatif
n’a été constaté. La germination était de 85 à 95 % à la récolte et est
de même niveau après 10 mois de conservation à 3’C. Cependant, le séchage
des semences exige des précautions : vu l’accumulation rapide de chaleur
dans les graines qui sont huileuses, volumineuses et de couleur foncée,
le séchage de grandes quantités devrait être ralisé de fason contrôlable,
donc artificiellement,

Orientation duprogramme 1984/85
- Poursuite de la série d’essais densité-époque de plantation,
- Introduction de matériel génétique rustique et criblage de ce matériel
et du germplasm CDH pour l’identification de sources de résistance à
la fusariose et aux nématodes 3 galles.
*- .
- Production des moyens de pré-base et de 120 kg de semences de Pop 12
et de 80 kg de semences de Puso.
- Les études sur la dynamique des populations de jassides ainsi que sur
la résistance variétale, sont en cours.

L”évaluation des clones introduits de 1"CITA s’est poursuivie.
Trois clones ont été comparés en culture irriguée (plantation juin 1983,
récolte à 10 mois f) et les rendements respectifs ont été 37,7 t/ha
(clone 30.5721, 35,6 t/ha (clone 30.786) et 34,9 t/ha (clone 30.555).
Deux clones locaux (du type Kombo) ont été testés avec deux
techniques de plantation : position inclinée et horizontale (enterrée) des
*- .
boutures , plantation novembre 1983, récolte à 250 jours :
clone Kombo 08
inc 1 in3
38,7 t/ha
horizontal
40.4 t/ha
clone Kombo 09
incliné
44,2 t/ha
horizontal
55,8 t/ha
Les huit variétés locales et les trois clones de L’IITA sont
comparés dans une sêrie de six essais mis en place en août/septembre 1984.
Les boutures issues de ces essais serviront comme matBrie de multiplication.
Des tests de comportement ont gté mis en place en Casamance
(clones 30.555 et 30.572 dans les villages Essaout et Loudia Ouoloff) et
dans la région de Thiès (clone 30.572 dans les villages Nguering et Keur
?lbia Daw), chaque fois en comparaison avec des variétés locales (virosées).
Des observations effectuées en milieu paysan ont permis de
mettre en évidence que les pertes occasionnées par la mosaïque (CMD)
atteignent 24 à 35 % en poids et 17 à 34 % en nombre de racines,
Après recombinaison génétique (voie générative), 26 clones ont
été retenus pour la poursuite du programme,
Sept nouveaux clones élites de 1’IITA ont été introduits en
culture de méristèmes lors d’une mission au Nigéria, ainsi qu’un lot de
10.000 graines issues d’un matériel génétique présentant des caractéristiques

intéressantes sur le plan rendement, résistance aux parasites CMD, CMB et
CBB, tolérance à la sécheresse et qualités organoleptiques.
La population de base issue de ce matériel sera dans un premier
temps criblée pour le taux de glucoside cyanhydrique, le rendement et la
résistance 3 la sécheresse.
,=- .
Orientation du programme 1984/85
- Evaluation de la collection (essais comparatifs variétaux).
- Multiplication du matériel sélectionn6.
- suivi des tests de comportement en milieu paysan des clones IITA.
- Poursuite de la sélection dans le matkiel recombiné au Centre,
- Multiplication-$Valuation des nouveaux clones introduits de 1’IITA.
- Programme d’amêlioration 3 partir de la population issue des graines IITA :
. criblage en station sous irrigation pour le rendement,
la teneur en HCN et l’absence de fibres (10.000 clones)
évaluation en milieu paysan sous stress parasitaire (mosaïque
l
et cochenille) et en absence d’irrigation (4.000 clones),

OIGNON
En vue de la sélection d’une variété à bulbes rouges, de bonne
conservation, sans besoin de vernalisation à basse température et tolé-
rante aux thrips, les semences FI (Yaakaar x Violet de Galmi) semées en
décembre 1983 ont donné lieu à une récolte de 18.500 bulbes-mères,
Après élimination de 48 % des effectifs, 10.000 bulbes restent disponibles
pour la poursuite du programme, A l’intérieur de la variabllit6 existante
dans la variété YAARAAR, une sélection massale entreprise au cours de deux
-- .
générations pour la suppression du besoin en froid pour la floraison, a
abouti à la production d’un lot de semences, (M ).
2
Des semences de pré-base ont été produites sur les variétés
Egyptian (S4), Wurus (S3), Yaakaar (S4) et Violet de Galmi (S,), ainsi
qu’une quantité de bulbes-m&es destinés au maintien de la pureté du
matériel de base pour les variétés Blanc de Galmi (S3), Violet de Galmi (S2)
et Yaakaar (S3).
Un lot de 135 kg de semences de Yiolet de Galmi a été produit
et entihment diffusé pour la culture hâtive a partir de bulbilles, ainsi
I
que 25 kg de semences de Yaakaar destinés à la production tardive,
La production de 10 tonnes de bulbés-mPres des variétés Violet
de Galmi et Yaakaar permettra une production de semences de 700 à 900 kg
début 1985 dans la région du Fleuve, AprBs conservation des bulbes-mgres,
nous disposons de 155.000 B.M. de Violet de Galmi et de 33.000 B.M. de Yaakaar.
Les pertes respectives aprDs 5 mois de conservation sont de 11 et 18 %.
La vulgarisation de la technique de production hâtive à partir
de bulbilles a été soutenue par la production et la distribution au Centre
de 1.900 kg de bulbilles de la variété Violet de Galmi.
Il a été démontré que le Pyrenochaeta terrestris est à l’origine
de la pourriture rose des racines d’oignon, maladie qui se répand fortement
dans les zones de production intensive (la pathogénie de Fusarium oxysporum
reste à vérifier),

Les cultivars Egyptian et Violet de Galmi se sont montrés beaucoup plus
sensibles que Yaakaar et Yellow Granex. Ce problème risque d’ailleurs
d’être accentué avec la production hâtive à partir de bulbilles.
Orientation du programme 1984/85
- Poursuite de la sélection de Yaakaar en vue de l’absence de besoin en
réfrigeration vernalisante : plantation de bulbes-mZ!res sêlectionnés sur
*”
*
la conservation en octobre 1984, sélection sur l’aptitude à la. floraison,
production de la F2 (pollinisation contrôlêe) et récolte des semences en
avril 1985.
- Poursuite des travaux de sélection dans la descendance de Yaakaar x Violet
de Galmi : semis du materie M2 aprZs deux cycles de selection en janvier 1985
suivi d’une production de bulbes-mPres avec sélection massale et rêcolte
en mai 1985.
- Production de bulbes&!res pour la production de 500 kg de semences de base
de Yaakaar et Violet de Galmi en 1986 et de bulbilles pour la prêvulgarisa-
tien- (2,400 m2 ou 750 kg).
- Production de semences en avril 1985 (plantation novembre 1984) sur 18.000 m2
à Ndiol (région du Fleuve),
- Etude des possibilités d’amêlioration et de rationalisation des manipulations
post-r&olte des semences et des bulbes-mgres, notamment sur le plan
*
sêchage,
- Poursuite de l’étude des possibilités du contrôle chimique de Stemphyllium
botryosum sur tige florale.

PATATE DOUCE
L’amélioration de la productivité en période chaude et
humide aétépoursuivie par des travaux de sêlection après hybridation,
Dans un essai comparatif mis en place en juin 1983 (50,000 pL/ha)
et récolté entre 125 et 137 jours, les 20 clones retenus dans ce nouveau
matériel ont été comparés aux 12 clones de référence du CDH.
Les résultats des meilleurs d’entre eux sont présentês dans le tableau
c- .
ci-dessous, 3 côté des variêtésde référence ultêrieurement sélectionnées
(série en bas) :
I
Poids
Poids
Teneur
Nombre
Teneur
Tl
moyen
moyen
er!
---7en
en
Clones
-’
I t*.F,
tub. par fanes par matière
LUU. par
plante
plante
sèche
plante
I
(g)
(8)
(Xl
2544
692
909
720
30,3
1,80
70,8
192
LG 5
798
1.203
691
18,5
2,45
52,6
-
IOB-I 1
6,2
986
1.117
30,6
2,15
76,1
2,25
WALO
490
1.119
994
3698
1,90
79,2
0
Les variétés de référence, ’
ainsi que les 7 clones de semis
sélectionnés pour la culture en hivernage ont été maintenus par multiplication
végétative.
l , l
/

Des tests de choix variétal en fonction de la date de plantation
et de longueur de cycle, ont donné les résultats suivants :
- pour les plantations d!août et d’octobre, la variété Ndargu
est retenue, suivie de 1487, 2544 et Walo, aussi bien pour les
cycles de 90 que de 110 jours
- pour une plantation en dêcembre, le classement est le suivant :
Ndargu, Walo, 1487 et 2544 (90 et 110 jours), Pour un cycle
*-
.
de 130 jours, Walo est la meilleure variété
- les résultats de la plantatian dToctobre sont les meilleurs.
Depuis février,
les variétês Walo et Ndargu (variétés diffusées)
sont testées sous 3 régimes d’irrigation (5 mm par 1,2 et 3 jours) avec
6 dates de mise en place sur 12 mois, afin d’en vérifier le comportement
sous stress d’eau ; des résultats ne sont pas encore disponibles,
Des essais de lutte chimique et de rêsistance variétale vis-â-vis
du charancon Cylas puncticollis sont actuellement en cours,
Des plantations de patate douce effectuees fin novembre 1983
des variétês WaLo et Ndargu, ont diSmontrê respectivement 7 % et 70 % de
symptômes prêsumés d’origine virale,
Etant donné la présence de nombreuses plantes virosées dans la
plupart des clones de référence, une description des symptâmes a été
effectuée par variété.
üne évaluation des pertes de rendement dûes au complexe viral
pour les variétés Ndargu et Walo, a été réalisée par la comparaison de
matériel de départ 100 % virosé et 100 % sain.
Les pertes signif‘icatives de rendement causées par la plantation
de boutures virosées sont :
- en tubercules,
78 % pour Ndargu et 28 % pour Walo
- en feuillage,
52 % pour Ndargu et 25 % pour Walo

.
.
Line épuration rigoureuse avant toute multiplication, s’avgre
donc indispensable et une attention particulière sera prêtée B l’aspect
“résistance variétale au complexe viral”, dans les futurs programmes
de sélection.
De janvier à fin septembre, 25.000 boutures des variétés
Walo et Ndargu ont êtê diffusêes en milieu paysan.
a.-
.
Orientation du programme 1984/85
- Apr&s les essais “irrigation et rêsistance
au charancon”, sélection
et multiplication de nouveaux clones pour la vulgarisation,
- Multiplication rapide et évaluation de 10 nouveaux clones d’élite
récemment introduits de 1’lITA.
- Test de résistance au charancon Cylas, au Méloïdogyne spp. et au
complexe viral (par greffage) des nouveaux clones UTA.
- Multiplication et diffusion de matériel végétal,

PLXENT
Sur le plan “méthodes culturales”, la variété Safi a été testée
en 3 densités de plantation : 30.000, 44.120 et 71.430 pieds à l’hectare,
avec 2 dates de repiquage, juin et décembre. L’essai. de juin est en cours
et Les résultats de décembre ne sont pas encore disponibles.
NOUS avons constaté sur une culture de piment, var. Safi, en
décembre, une virose sur 100 % des plantes. Le pathogiine a été identifié
*- .
par le phytovirologue de l’ORSTOM, comme le CMV (mosa’ique du concombre).
Sur la même culture, une autre mal,adie inconnue (aspect acqueux et nécrose
des nervures) > accompagnée de chlorose et chute de la feuille, a été
observée. L’identification est en cours a lFINRA, à Angers (France),
Pour la variété Safi, l’extraction manuelle des placentas,
suivie d!une macération dans un peu d’eau, pendant 24 heures, donne le
meilleur résultat sur le plan de la pureté spécifique et de la germination.
Des probltimes de dormante n’ont pas été constatés, il est au contraire
nécessaire de procéder aussitôt aprss la récolte, à l’extraction, pour
éviter (après 4 B 5 jours) une germination sur les placentas à l’interieur
.I
des fruits.
Des quantités de 16 kg de semences de la var. Safi et 105 kg
de la var. Salmon ont été produites,
Les prix de revient de Safi et Salmon s’élsvent respectivement à IL.725 F
et 2.680 F/kg de semences.
Des études de La dynamique des populations de Ceratitis capitata
se poursuivent, ainsi que Les tests de contrâle chimique, A noter l’efficacité
de la Deltaméthrine, du Malathion et du Diméthoate.
Orientation du programme 1984185
- Introduction de nouveau matériel génétique du type charnu et criblage
pour la résistance au CMV.

- Poursuite de l’essai “date de repiquage - densité de plantation”.
- Production de semences d.e pré-base de Safi et de Salmon,
- Production de 40 kg de semences de la variété Safi.
- LIise au point d’une technique d’extraction mécanique des semences de
piment, type Safi (la main-d’oeuvre représente 65 % du coût),

ENTOMOLOGIE
Etudes concernant la mineuse des cultures maraîchéres - Liriomyza trifolii
(Burgess) .
Depuis son introduction accidentelle au Sénégal, la mineuse
Nord-Américaine des feuilles provoque des défoliations trZs importantes
sur certaines cultures légumikes.
Le projet TCP/SEN/2202 qui’avait démarré en juillet 1982,
a pris fin.
Des études menées, nous pouvons tirer les conclusions suivantes :
l’insecte est présent: dans presque toutes les régions du
Sénégal et son acclimatation est complète,
Il, se d&eloppe aussi bien sur des espkes légumikes, florales,
vivrikes que sur la végétation naturelle. Son cycle total est
de 13 jours,
.
L’apparition de cas de rêsistance multiple aux produits phyto-
sanitaires chez la mineuse, nous a conduit B tester d’autres moyens de lutte.
Bon nombre de parasites indigènes sont tri-s actifs vis-à-vis
des larves de la mineuse. Le pourcentage de parasitisme des larves de la
mouche est très élevé dans les parcelles non-traitées.
Treize espèces de parasites exotiques de la mouche ont étê importêes dans
le but d’améliorer Le complexe local. Parmi ces parasites exotiques, seuls
Opius dissitus, Opius dimidiatus et Opius bruneipes se sont bien établis
dans l’agroécosystème du Sénégal.
Nous constatons actuellement un faible niveau d’infestation de
la mouche. L’adaptation de la faune auxilaire (parasites indigènes comme
exotiques) a permis, dans certains cas, de contenir les populations du
ravageur à un seuil, tel que les dégâts ne compromettent plus les récoltes.
Cne philosophie de traitements dirigés contre les autres ravageurs d’une
culture où une infestation de la mouche s’est déclarée, est à bâtir. Ceci
évitera d’éliminer la faune auxilaire et de préserver les infestations de
la mineuse.
. . . /

Les principaux rêsultats ont été exposés dans le rapport final
du projet TCP/SEN/2202, intitulé : “La mouche mineuse des cultures maraîchères,
Liriomyza trifolii Burgess au Sénégal”,
Orientation du programme 1984185
- Poursuite des études sur la distribution du ravageur au Sénégal.
- Poursuite des êtudes sur la dynamique des populations de l’insecte,
- Etude du profil des pertes sur les différentes cultures.
- Poursuite des êtudes sur la bio-écologie des parasites indigènes.
- Etude des possibilités de lutte intégrée contre la mineuse Nord-Américaine
des feuilles,
Autres., activités
1) Dynamique des populations des principaux ravageurs
Les insectes d’importance économique continuent 3 faire l’objet d’étude
de dymanique des populations, soit par piégeage lumineux, piégeage coloré
ou piégeage sexuel par phéromone de synthèse.
2) Etude de la biologie de certains ravageurs (1984/85)
Ces études porteront principalement sur la cératite (ravageur du piment)
et Acrocercops sp. (ravageur de la patate douce),

S/R Prévulgarisation et Formation en productions maralcheres
INTRODUCTION
Durant la campagne 1983/84, on a observé une intensification
de la collaboration avec des projets et certains ONG ayant un grand
intêrêt pour la production maraîchère. Ces organisations disposent
généralement de plus de moyens que certaines sociétés de d&eloppement
qui, par ailleurs, devront disparaître à long terme, dans le cadre de
..- .
1a”nouvelle politique agricole” du Sénégal.
L’ISRA a prévu le recrutement de deux homologues auprés de
l’expert, dont un est en service depuis début septembre 1984, en plus,
un autre technicien horticole a été recruté en juillet 1484.
Il est prévu aussi un poste d’expert-associé en Casamance
.
et une collaboration de l’expert junior 2 Ndiol, dans L’exécution des
programmes de Prévulgarisation et Formation, dans la rêgion du Fleuve,
Le poste d’expert junior en Casamance a étë supprimé,
FORMATION
Depuis février 1984, le service de’recherche a participé
aux séances de formation suivantes :
. . . /

Partie
Paysans
Dates
Oiganisme(s)
Nombre
Thème
participants
zones
encadreurs
coaceraêes
touchés
,
6-11/2/84
A.F.V.P. - SODEFTTEX
2 5
Sbnégal Oriental
107
Introduction au maraîchage, la
I.R.P.A. - GOPEC
pépinière, le repiquage, les
cultures de chou-tomate, oignon-
pomme de terre, la protection
des cultures, travaux pratiques
2 l-2212184
SOMIVAC - P,T.D,A,C,
2 3
Basse-Cwmançe
9 , 1 5 0
Les ennemis des cultures d'hiver-
nage ; patate douce - piment -
dialchatou - gombo. Travaux
pratiques
28-2 au
CARITAS - Projet
20
S i n e Sal.aum
2 . 8 4 6
Introduction au maraîchage, la
I-3184
maraîcher de
pépinière, le repiquage, techni-
Koungheul
ques culturales de chou - oignon -
tomate - pomme de terre.
La protection phytosanitaire
19/21/3/84
CARITAS - A.J,A,S, -
22
Sine Saloum
620
Introduction au maraîchage,.la
SODEVA - A.F.V.P. -
pépinière, le repiquage, quelques
Maison Familiale -
techniques culturales, la protec-
C.E.R.
tion des cultures maraîchères
16-20/4/84
U.S.A.I.D.
Séminaire sur la protection des
cultures maraîchères au Sahel
8-l 0/5/84
W.C.S.-C.E.R.
2 5
Louga
120
Introduction au maraîchage, la
pépinière, le repiquage, techni-
ques culturales, l'eau et l'irri-
gation, la protection phytosa-
nitaire.

DEMONSTRATIONS
Les démonstrations sur le terrain sont organisées dans le but
de faire connaître les acquis du Centre. Elles sont réalisées d’une part,
dans le cadre des actions de formation hors station et touchent, les
producteurs visês par le cours de formation,
D’autre part, le programme de dsmonstration au CDH destiné à présenter
aux stagiaires et producteurs les techniques de production et les variétés
retenues, se poursuit.
*- .
Ces démonstrations et résultats sont utilisés B l’élaboration des documents
de vulgarisation (fiches techniques, diapositives, etc.,.).
D&s le début de la campgne 1983/84, il y a eu au total
(CDH et terrain), 185 démonstrations relatives B l’établissement de
pépinières, de travaux de repiquage, de protection phytosanitaire et des
travaux d!entretien, etc.. .
L’exkution et le suivi régulier de ces dêmonstrations sur
le terrain sont assurés par les intéressés eux-mêmes, Le Centre intervient
par l’approvisionnement en matériel végétatif et d’autres intrants,
Suiva?it le cas. Le suivi est effectué lors des séances de formation et les
visites sur le terrain,
Le rêsultat de ces démonstrations se fait sentir par l’augmen-
tation constante des demandes et ventes de matériel vêgétatif par le Centre.
VISITES SUR LE TERRAIN ET VISITEURS DE LA SECTION
Depuis le début de la campagne 1983/84, l’expert a consacré
36 jours aux visites et explorations des projets maraîchers, dans les
différentes régions du Sénégal : Cap-Vert, Thiès, Sine Saloum, Casamance,
Fleuve, Louga et Sênégal Oriental.
La section a recu 165 visiteurs dans le but de discuter des
problèmes relatifs au développement maraîcher,
Ces visiteurs étaient composés de producteurs, de responsables de projets
et de sociétés de développement, d’enseignants, d’étudiants, d’encadreurs ,
e t c . . .
. . . /

XATERIEL DIDACTIQUE
Plusieurs séries de diapositives ont été réalisées au CDH et
sur le terrain, avec comme but principal d’illustrer les cours théoriques
en production maraîchère (systèmes de production dans les différentes
régions du pays, le programme de démonstration dans la Tourbière 2 Mboro,
ennemis de cultures maraîchères, etc...).
La redaction du cours de formation sur le maraîchage s’est
C’ .
poursuivi par les chapitres suivants :
- assolement et rotation en cultures maraîcheres
- les principaux ennemis des cultures
et d’autres chapitres ont été réécrits dans le but de la rédaction finale
de ce cours,
Vu le niveau de formation de base parfois peu élevé des
participants 3 certaines séances de formation, il a étd décide d’êditer
une brochure illustrée simple sur “le maraîchage au Sénêgal” en collaboration
avec GARITAS, Kaolack.
CONVENTIONS
Actuellement, le Service de Recherche est maître d’oeuvre de
de deux convent ions, entre 1’ISRA et la CTS (Compagnie des Tourbières du
Sénégal), Dans le cadre de cette convention, il est prévu un nombre de
parcelles de démonstrations-observations dans une tourbière en pleine
zone maraîchére des Niayes, dans le but d’étudier la reconstitution des
sols apri-s l’extraction de la tourbe. Ces démonstrations-observations
avec cultures de chou, pomme de terre, oignon, haricot et tomate ont
démontré que la “tourbe” des Niayes est un substrat et une matiere organique
peu favorable en production maraîchgre (voir rapport CTS/ISRA),
Deuxième convention, entre 1’ISRA et la STN. L’accord pour
cette convention ayant été signé tardivement (juillet 1984), il n’a pas

été possible de démarrer son exkution .?l temps, c’est-a-dire pour la
campagne 1983/84. Pendant l’hivernage 1984, la collaboration CDH-STN s’est
limitée à la construction des hangars-séchoirs (modéle CDH).
PROGRAMME DE TRAVAUX 1984/85
Le programme de prévulgarisation et formation en production
maraîchke étant un programme continu de liaison entre la recherche et
le d&eloppement maraîcher, il est prévu que le Service de Recherche
*= .
poursuive ses activitês en matière de formation-dhonstration, visites
et production de matériel didactique.
Les conyentions ISRA-CTS et ISRA-STN seront aussi poursuivies
pendant la campagne 1984185. L’expert consacrera une partie de son temps
a la formation de l’homologue à la station et la supervision des experts
et experts-associés sur le terrain,
En ce moment, le Gouvernement du Sénégal a élaboré une “nouvelle
politique agricole” qui prévoit le dépêrissement des sociétés d’encadrement
et d’intervention dans un délai maximum de cinq ans, pour qu’au terme de ce
délai, le Sénégal ne connaisse plus qu’un encadrement léger jouant le rôle
de conseil et d’assistancetechnique à la demande des producteurs.
Dans le cadre de cette polique, il y aura une diminution des effectifs de
l’encadrement Cr un niveau minimum et une limitation de ses missions à,
entre autres, la réalisation d’activités de formation théorique, En ce qui
concerne la stratégie de développement de la filike horticole, il est
prévu de résoudre 1esproblZmesd’écoulement et d’encourager les initiatives
privées,
Pour le CDH, cela se traduira par une intensification des actions
de formation technique et par le fait qu’il y aura une augmentation dans la
demande d’assistance de projets, 5NG’s et groupements de producteurs qui,
dorénavant ne pourront plus compter sur l’encadrement des sociétés de
développement.
Il en résultera certainement de sérieux problèmes de coordination
et de multiplication et duplication des activités sur le terrain,

ECONOXIE ET COMMERCIALISATION
Marchés’ locaux
L’importance êconomique des quantités de légumes débarquées
dans les marchés de gros par mois, est connue. A partir de cette imformation,
nous avons calculé pour chaque produit débarquê au cours du mois, sa
contribution par rapport au tonnage global recu dans les marchés de gros.
Les prix de gros étant prélevés, la couche d’offre par produit pourra être
t-- .
dggagée,
Pour chaque produit débarqué, nous avons des renseignements
sur son origine et le tonnage. Ce qui nous a permis de déterminer les
principales zones d’approvisionnement, A travers ces données, notre souci
est d’appuyer les programmes dans le choix des zones de production 2 retenir
pour l’obtention d’informations’ fiables ou pour des actions de démonstrations,
A partir de ces enquêtes, les marges nettes réalisées par les
ramasseurs-collecteurs, pourront
être calculées.
Nous avons également tenté de rechercher les effets dêterminant
le niveau des prix au détail, Disposant d’une série de prix sur une longue
période, nous avons avancé quatre parametres qui, selon nous, déterminent
le niveau des prix au détail :
- effet marché
- effet mois
- effet jour
- effet heure
En utilisant le logiciel “GENSTAT” nous allons tester la signi-
fication de ces différents effets, en fonction des résultats obtenus,
nous allons étudier la possibilité d’une allocation optimale des ressources
disponibles par une meilleure méthodologie de collecte.

2.7.
Recherches appliqules sur les lggumes divers
Un nombre restreint d'espkes diverses a fait l'objet d'essais
de comportement, afin de compléter les rgsultats précedemment obtenus.
2.7.1.
CAROTTE (Daucus carota L.)
Les résultats des essais pour i'gtalement de la production
- réalisês Zî CambérSne et b Ndiol, sont rzsumés dans le tableau No 8 ci-aprss.
Les tests de densitg de semis, comparant les écartements sur
la ligne 2,5 ou 5 cm et 20 cm entre les lignes, mis en place mi-octobre, ont
donné des rendements de 44 et 45 t/ha en faveur de la plus forte densité,
mais sans diffdrence significative.
Conclusions

mportance par rapport
au tonnage global
Tonnages débarqués
Zones d'approvisionnement
JAXATU
Fass Boy, Diogo et:
PATATE DOUCE
Mboro, Potou, Fass Boy,
PIMENT
Niaga, Kaolack, Cayar
MANIOC
Guinde-Bissau,
Diender et
OIGNON
Niogo, Mboro, Gandiole
Les principaux renseignements obtenus pour quelques légumes locaux sur deux marchés de Dakar, sont résumés dans
le tableau ci-dessus.

Rapports en cours
- Physionomie des marchés de gros en légumes, dans la région
de Dakar.
- Allocation optimale des ressources disponibles pour le recueil
des statistiques agricoles : cas concret, les prix des
produits maraîchers.
A ce jour, la seule spéculation maraîchère faisant l’objet
d’une réglementation frisant les modalités d’organisation de sa commercia-
lisatiop, est la pomme de terre. Les autres spéculations sont sujettes
à la loi de l’offre et la demande, ce qui se traduit par une chute des
prix au producteur durant la pleine saison, Par ailleurs, les pertes
post-récolte restent élevées ; un début de solution pourra être apporté
gra”ce au programme de démonstration et de formation, que la FAO veut
entreprendre dans cette direction (PFL/RAF/002).
Commercialisation extêrieure
.
Le souci des autorités gouvernementales est de développer les
exportations pour un retour au tonnage des 10.000 tonnes enregistrées
en 1975/76. Lacampagned’exportation de cette année démontre que ce souci
est loin d’être matérialisé, car les exportateurs de fruits et légumes
rencontrent des difficultés certaines pour l’acheminement de leurs produits
par voie aérienne et en outre, le coût du frêt reste élevé. Des prospections
de marches assez concluantes ont étP faites, en direction des pays africains :
Côte d’ivoire, Libéria, etc.,,, il est à souhaiter que cela se solde par
des résultats concrets.

DIVERS
Cours International du C.I.P.
- Séminaire International sur la protection des cultures
maraîchères au Sahel, organisé par 1’LTSAID.
Pays participants : Guinée-Bissau, Gambie, Mali, Sénégal
- Cours International sur la Pomme de Terre, organisé
par le CDH/CIP.
Pays participants : Bénin, Cameroun, Côte d’ïvoire, Gabon,
Guinée, Iles du Cap-Vert, Togo, Sénégal,
- Cours en Horticulture pour les Ingénieurs de l’Institut
National de Développement Rural (I.N.D.R., Thiès)
Stages de formation
Sept stagiaires ont bénéficié d’un total de 15 mois de stage
dans les diverses sections (Guinée-Bissau, Guinée Conakry, C&e d’ivoire).
.
. ..a

LISTE DU PERSONNEL
Direction
. Xr. Mohamadou Ly,
Directeur du Centre
. 41r. Henri Van der Veken,
Expert FAO, Conseil ler Technique Pr incipa
Production des Végétaux
Service Patate douce - Piment
-----------------------------
. Mme Aminata Ba-Diallo,
Ingénieur Agronome
Service Tomate - Gombo - Irrigation
--I---c----------------------------
. Mr. Tanou Ba,
Ingénieur Agronome
. Mr. Abdoulaye Thiam,
Ingénieur Agronome (à partir d'Août 1984)
Service Manioc - Oignon
-----------"-----~---
. Mr. Guy De Lannoy,
Expert FAO
.Zjerviee Jaxatu - Pomme de terre - Semences
------------------------------- -w-CI-II-c-
. Mr. Gaston Van de Plas,
Expert FAO
Protection des Végétaux
Service Entomologie
-----------------m._
. Mr. Emile-Victor Coly,
Ingénieur Agronome
Service Phytopathologie
-----------------------
. Yr. Luc De Maeyer,
Expert-associé FAO (à partir d'octobre 1984)
Economie et Commercialisation
. Nr. Papa Abdoulaye Seck,
Ingénieur Agronome
. . . /

PrChlgarisation et Formation
. Mr. Ousmane Seck,
Ingénieur Agronohe (3 partir d'Août 1984)
. Mr. Jan Beniest,
Expert FAO
Mécanique et entretien
. Mr. Fernand Grillot,
Expert FAO
c- .