18 TITUT SENEGALAIS DE ASSOCIATION REGIONALE RE...
18 TITUT SENEGALAIS DE
ASSOCIATION REGIONALE
RE HERCHES AGRICOLES
DES AGRICULTEURS DE FATICK
(ISM)
(AuFI
COMPTE-RENDU DE LA JOURNEE DE RESTITUTION DES RESULTATS
r
AUX PAYSANS MEMBRES DES GROUPEMENTS ARAF.
(Gossas le 21 Avril 1992)
P.DUGUE
M.SISSOKO
avec la collaboration de A.NDIAYE et D.DIOUF
ISRA -SECTEUR CENTRE SUD -KAOLACK -MAI 1992
i
.
---

1
INTRODUCTION
~La presentation des résultats obtenus par les paysans des
grcupements ARAF de Loumbel Kely et de Lambock et l'ISRA(Kaolack)
a fait l'objet de nombreux commentaires de la part des paysans

l
et ~Paysannes invités à cette journée de restitution.L'objectif
de ce compte-rendu est de rapporter les principales réactions des
paysans et des animateurs de 1'ARAF .Afin de mieux comprendre ces
commentaires

nous présentons conjointement les tableaux de
l
resultats tels qu'ils ont été exposes aux membres de 1'AKAF.
~Ce document ne constitue pas une synthèse des activités de
recherche entreprises en
1991 avec les groupements ARAF de
Lan@ock et Loumbel Kely.11 a été rédigé 8 l'attention des membres
del'AKAF afin qu'ils puissent retrouver facilement les princi-

paux résultats obtenus.
La présentation d'une dizaine de photos diapositives a permis
de ~rappeler les divers thèmes abordés en 1991 :la production de
fua/ure organique, la fertilisation du mil,l'&4lioration de la
prc/duction
arachidière,l'association
mil-ni&&
fourrager,la
phc/tection des cads et les haies-vives,l'embouche ovine et bovine
et Iles activitks de groupement.

Pqur chacun de ces thèmes, Amadou NDIAYE technicien à 1'ISRA a
presenté
succinctement
les
résultats
chiffrés 2$ l'aide de
tableaux
illustrés (voir tableaux
1A à 7 ),les \\Principales
conclusions et Iles problèmes qui restent à resoudyre.Après la
presentation de chaque partie les paysans ont pu apporter leurs

CO tributions
d
--.+-.--
.--
-

2
l..LG production de fumure organique :le compost et le fumier.
--------------------_______________I____----------------
--t
&?LEAUX lA,lB,lC.
l
A$!DIAYE : Le nombre de compostière progresse ,chaque paysan a
au moins une compostiére mais le theme "fosse fumiere" ne semble
pasl intéresser les paysans.Pourquoi ?
[ Ifosse fumiére = fosse creusée a coté des chevaux pour
valoriser l'ensemble des matieres organiques disponibles au
niveau de la concession 1.
DA I O U F : La présentation des resultats est claire,la remarque
suri la fosse fumiére est exacte mais on n'a pas assez de temps
pc+ réaliser toutes les actions.
M
DIOP
: la fosse fumiére et l'étable fumiére sont des thémes
tre(s importants pour l'accroissement de la production de mil.J’ai
sudtout remarque l'efficacite du fumier de 1' étable du boeuf
d'embouche.
N&EYE: La progression des themes "compost,fumier.." est lente
car les paysans ont beaucoup d'empêchements (manque de temps ).Le
problème le plus contraignant est le manque de main-d'oeuvre mais
audsi de moyen de transport (charrette,fut) .Il y a aussi des
piCsans qui n'ont pas assez de terre en propriété ou des champs
é:l a ignes de la maison .
de suis sûr que certains paysans ne pourront pas progresser sur
.
ceithème faute de main-d'oeuvre.
I. /UDIAYE : J'ai travaillé avec 2 composti&res et une étable
fumiére , avec cela j'ai pu fertiliser une bonne partie d'un
ch mps
+
de mil.
,Le creusage des fosses dkcourage les paysans et il y a aussi
le; transport pour l'arrosage .IL faut travailler t8t dans la
t
sa son car après il n'y a plus assez de paille.Pourtant c'est
d'avoir de la paille car il y en a beaucoup avant les
des champs (Avril-Mai).

JD OP : C'est le manque de main d'oeuvre qui nous limite.Actuel-
*
lem nt rien que pour chercher de l'eau pour la famille c'est tout
u n Problème .[le forage du village est en panne 1.
N S$NE : Le crépissage de la fosse fumiere avec du ciment c'est
tr&$ bien ; en brousse je vais creuser une grande fosse compos-
tiére.
DfADAYE
S
: A Tchingue [un des 6 nouveaux groupements où des
actions d'expérimentation doivent débuter en 1992) j'avais
commencé l'an passé a faire du compost.Mais cette annee je suis
con ronté
4
a un probléme de matériel,il n'y a mlrme pas un pic
[pioche] dans le village pour creuser la fosse.Je suis oblige
d'aller emprunter pic et pelle a la Mission de Mbar.
MN$OM : A Sabar j'ai commencé a creuser une compostiére après
avofr visité les groupements de Lambock et Loumbel Kely.
[Il ~faut encourager les paysans a progresser chaque ann6e.à pro-
du:i.re plus de fumure organique (fumier, compost).Pour cela il
faut augmenter le nombre de fosse et s'entraider pour le creusage
au niveau du groupement ou en organisant des nsanta.n&sn.Pour
obt nir un produit en grande quantite et de qualité il faut
ame1 iorer la qualité du travail : bien tasser ,arroser si

besoin,couvrir les fosses en saison séche et surtout travailler
ces ~th&nes durant toute l'année.]

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7
2. ~La fertilisation du mil et son arriére effet sur l'arachide
_____------_-----------------------------------------------
~TABLEAU 2A,2B.
[S;u~ite d la présentation des rbultats une longue discussion a
porté sur l'explication Bventuelle des diffbrences entre les
traitements et surtout entre villages]
J 'ENE : La presentation des resultats est importante mais il
sl
faut expliquer les résultats .Pourquoi le compost a-t-il moins
d'effet à Loumbel Kely qu'à Lambock ?.S'agit-il d' un problème
plubiometrique
,de qualités d'entretien différentes ?.
A N+IAYE : Plusieurs facteurs peuvent intervenir,surtout la date
d'épandage et d'enfouissement de la fumure ainsi que la qualité
Desh sarclages.
P D?KXJE : Il ne faut pas accorder trop d'importance aux faibles
différences entre 2 traitements lorsque l'ecart de rendement est
inferieur a 100 kg/ha [voir analyses statistiques des différents
tests en annexe]
L'important est de voir les grandes tendances:
-le témoin sans fumure m&me avec la bonne pluviometrie de 1991
ne dépasse pas 575 kg/ha en moyenne (pareil pour les 2 villages
'engrais a 3 sacs par hectare [150 kg/ha de 14-7-7 Idouble
2 rendement du mil.
'engrais a 1 sacs et demi [75 kg/ha de 14-7-7 ] ou le
lperphosphate à 1 sac /hectare [ 50 kg/ha de O-46-01 sont à
?u pres équivalents aux fumures organiques(fumier,compost).
n ne peut pas montrer la superiorite du fumier amélioré ou
1 compost amelioré en premier année par rapport aux fumures
cganiques ordinaires.
A.& m: Le travail d'expérimentation sur petites parcelles est
dif Icile;le plus dur est de respecter les dates des travaux car
on
beaucoup de choses à faire en méme temps.
-+_-.~
---
--

8
I
-2F Y E : La récolte des tests a été tardive ,ceci peut faire
-P-
Var~ier les résultats ; il faudra mieux organiser les récoltes
cette année.
:
DETIIE
la fertilité du sol explique beaucoup les résultats.Si
le champs est trop fertile les fumures ne donnent pas de grandes
di.flferences avec le témoin.
: Concernant la pluviométrie , il n'y a pas de grandes
dif~férences entre les 2 villages concernant le mil .Les pluies
ont1 éte suffisantes , c'est surtout la pauvret& du sol qui a été
le ~facteur limitant.11 aurait plu 200 mm de plus cela n'aurait
pas1 change les rendements du mil.
l
Pour l'arachide c'est different surtout pour l'ESSEMA
-33) lorsqu'elle a été semee tardivement aprés le 15 Juil-
.Le manque de pluie a été plus marqué ci Lambock du 10 au 30
tembre d'où des rendements plus faibles qu'a Loumbel Kely.La
8 grosse pluie du 9 Octobre a Lambock (137 mm ) n'a pas été
ne pour les arachides surtout la où l'eau a stagné.
probl&me de la qualit des résultats des tests agronomiques
te posf5 ainsi que leurs intkêts pour les paysans qui veulent
railler à plus grande échelle.]

-tC-P

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rum-
m-
+36

c

3. Le test Arachide : effet d'un traitement efficace des semences
"------- -------- ---------- ---------- ----- ----------- ----------
et choix de la variété.
TABLEAUX 3A,3B
A.DIOUF
: On connaît bien la différence entre une poudre
ordinaire et le granox.Le granox est trop cher (2 8 3 fois plus
cher) mais trés efficace aussi contre les iules.
On peut s'organiser pour en acheter collectivement pour
avoir un produit de qualite et a meilleur prix.Dans les marchés
on n'est pas sûr de la qualité.
M D1[OUF : Le granox apporte un plus concernant la lutte contre
les iules a la levée. Il est trés efficace CI ce stade.
PDUGUE
: C'est vrai qu'il existe 2 qualités de granox et dans
certains cas le produit est trop vieux et n'est plus efficace.Le
sachet de granox coûte 800 Frs a Kaolack et une commande
collective permettrait de baisser le prix a 750 Frs par sachet.11
faut 2 sachets par hectare d'arachide soit 1600 frs ou 1500
frs.C'est peu par rapport au prix des semences :plus de 12 000
fr,s par hectare.
J.SENE : En matiére de semences d'arachide 1'ARAF a fait beaucoup
de travail et gére actuellement 4 seccos semenciers.Ce n'est pas
au niveau des groupements qu'il faut regler le probléme mais au
niveau de l'association .Si 1'ISRA pense que le granox est bon
il faut le vendre dans les seccos.
[L'approvionnement en semences d'arachide reste la principale
depense productive des paysans : la priorité pour cette culture
reste l'augmentation du stockage individuel ou collectif des
semences prélevees sur la recolte.Le traitement des semences au

moment du semis peut-être reglé facilement par l'utilisation d'un
bonpraduit a bonne dose (achat groupe comptant ou 8 credit ).Les

enguétes de saison seche 1991/92 ont mont& l'importance des
pe,rtes de semence durant la période stockage-triage.Cette action

est aussi prioritaire que l'auto-approvisionnement en semences
;ces 2 actions Btant compl6mentaires.l

+ t. QWAY
+ A40
----.-..-
-.111
3 I&wEn / HA
-b 4go
+ 250
- - c c - -

“Z.ul .
L-
bM b0t.k
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-

4. Le test d'association mil-ni6bé fourrager
TABLEAU 4.
[Malgré une parcelle d'au moins un demi-hectare de niébé
fourrager trés bien reussie en association avec le mil,les
resultats de ce test mettent en évidence certaines difficulths

pour l'extension de ce type d'association:niebé trlis sensible a
la fertilité du sol ,pas ou tres
faible de production de
graines,semis et entretien minutieux donc couteux en temps de
travail.]
Dl$UF
A
: J'ai cultive sur mon toll keur les 5 variétés que 1"on
m"a donnees [ pour avoir des semences en quantité pour 1992 ]
mais j'ai recolté trés peu de semences.Les graines sont trés
rapidement attaquées;il faut un trés bon produit de traitement
des stocks.Pour avoir des semences ne faudrait-il pas semer le
niébé d&s les premiéres pluies et en dehors du mil [en culture
pure ; le protocole du test préconisait un semis du niebé decale
d'au moins 20 jours aprés la levée du mil].
:
N SENE
Il ne faut pas abandonner le niébe [fourrager ou a
graine ? ] car la production de fane de niébé m'aide beaucoup
cette année.On a très rarement assez de fanes d'arachide.
JF$ENE: IL existe des variétés locales de niebe qui pourraient
être interessantes surtout celles que l'on seme en septembre.Si
on les séme en juillet on peut couper les fanes en septembre et
cela repousse jusqu'en Novembre et produit des graines.
..-
,b...----
--~-


16
5. La plantation d'arbres et la protection des jeunes cads
~-----------------------------------I------------------
TABLEAU 5.
[Les resultats des plantations d'arbres et de la régéneration de
Cads (Faidherbia albida ) sont assez encourageants car on a mis
l'accent sur des espéces rustiques ,resistantes à la secheresse
et relativement peu appetees (nep nep ou Acacia nilotica,Acacia
mellifera et
laeta ,....).Par
contre le sidim ou Ziziphus
manritiana et le Bauhinia rufescens semblent peu rkkistants mais
pourraient

repartir a la prochaine saison des pluies .Les
comptages réalises en Janvier 1992 donne des taux de survie
compris entre 80% et 95% , mais on était gu'au début de la saison
séche.La reussite des plantations et de la régknération assistée
des cads est surtout fonction du temps consacré (et disponible)

par le paysan pour l'entretien des arbres.]
N GUNE : La protection des jeunes cads [ Faidherbia albida lest
un thème prioritaire.
J'ai remarqué que le piquet en bois pouvait attirer les
termites qui tués le jeunes arbre.
:
A DIOUF

La principale difficulte de ce travail est le vol des
boi$ "mangue" [ piquet de palétuvier résistant aux termites ] par
les enfants et les bergers.
1 NIXAYE : Les jeunes cads protéges poussent naturellement et
même si en Avril les chévres broutent les feuilles ,ils vont
résister et grandir aprés.Par contre les cads plantes ne peuvent
pas resister aux chévres [ ? ]
J
- DIOP
- : Je ne suis pas d'accord,je pense que pour avoir des
résultats avec la protection des jeunes cads il faut les protéger
en saison séche avec des branches d'épineux.
c
‘-A--
--

JANVIER 92
C

6. L'embouche ovine et bovine.
--------------------------
TABLEAUX 6A,6B,6C
~Considerations génerales sur l'embouche
La reussite d'une operation d'embouche paysanne depend d'un
certain nombre de facteurs gui conditionnent les performances de
croissance des animaux a l'engrais d'une part et, d'autre part
sa rentabilite financière.

Ces facteurs sont :
- le choix de la carcasse de depart (âge et Btat corporel de
l'animal),
- le choix des periodes d'achat et de revente des animaux
comptetenudes variations saisonniéres gui caracterisent les
prix du bétail sur le marché

- la conduite
de l'operation (technicite des paysans en
matiere de rationnement, les soins etc..)
La comparaison de 2 types d'embouche montre l'inter& et les
contraintes de chaque activité.

. Ppur l'embouche bovine
- les bénéfices peuvent être éleves si on choisit bien la
carcasse de depart,
le lieu et la période d'achat.
- Un animal "gras" trouvera plus facilement preneur car
la demande existe d'où necessite de bien mener l'opération
d'un point de vue technique.
- le risque de perte financiére par mortalite n'est pas negli-
geable et devient catastrophique en cas de credit, surtout
pour les petites exploitations.
- l'investissement de depart pour l'achat des animaux reste une
contrainte de taille pour les exploitations dépourvues de
troupeau ; l'octroi d'un credit est necessaire pour
developper a grande Echelle cette activite
- pour le cas des exploitations gerant un troupeau extensif,
la contrainte financiere peut être levee par l'embouche de
sujets prelevés sur les troupeaux, ce gui permet en même
temps de rentabiliser cet elevage.

. Pour l'embouche ovine
- Cette operation revêt surtout un caractere temporaire limite
dans le temps (tabaski). De ce point de vue, la marge financiere
depend du niveau de saturation du marche h l'approche de la
tabaski.
- les risques Bconomigues sont limites (la mortalité d'un sujet
entraîne des pertes financieres de l'ordre de 10.000 8 20.000F)
et l'investissement de base est divisible.

~<)ncernant l'embouche bovine conduite par les groupements
La réduction de la durée de stabulation des animaux au
profit de la période de conduite extensive (divagation) temoi-
gnent des contraintes alimentaires rencontrés par les paysans en

rapport avec l'insuffisance des reserves de fourrage grossier
(fane, pailles de cereales, pailles de brousse).

Au point que le developpement de l'embouche paysanne dans
cette zone ne peut être envisagee sans une augmentation et une
valorisation optimale du disponible fourrager.
Les longueurs exceptionnelles des cycles observees en
embouche bovine sont en rapport avec une maîtrise imparfaite du
marché du betail. La plupart des paysans ont pref6re garder leur
animaux devant le bas niveau des prix de vente gui leur Btait
proposé. (Plus des 2/3 des bovins sont restés plus d'un an au

niveau de l'exploitation ou du troupeau)
MDIOUF : L'embouche ovine est une bonne chose mais comme pour
1'e:mbouche bovine,il faut savoir choisir le bon animal au depart
et savoir le vendre au bon moment.L'embouche ovine permet de
gagner de l'argent si on a plusieurs moutons (4 ou 5 ).[ un bovin
mili:gre = 50 000 à 80 000 frs soit le prix de 4 à 7 moutons de
bonne conformation . Comparaison Bconomique a realiser ]1.
Le danger reste la faible augmentation des prix
avant
la 'Tabaski si il y a trop de moutons sur le marché.

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7.Llappui aux groupements
-----------------------
TMLEAU 7.
[Le principe et les résultats obtenus par les 2 banques de
semences d'arachide initiées en
1991 ont ét6 rappelés.Les
remarques ont ensuite porté sur les activitt5s des femmes dans les
groupements en relation ou non avec les hommes.La possibilitb de
d&velopper une activit6 de fabrication d'huile artisanale et de
tourteau a Bt& longuement dkbattue.]

J SENE :
Concernant
l'huile traditionnelle il faut faire
attention
avant de démarrer une action :
problemes sanitaires
et de réglementation.A-t-on vraiment le droit de fabriquer de
l'huile artisanalement et de la vendre ? Est-ce seulement toléré
? Les tourteaux sont utilisés aussi pour l'alimentation humaine
et ils contiennent des toxines cancerigénes.Quelles sont les
solutions a apporter pour éviter cela?
A DfOUF : La fabrication d'huile à partir de graines achetées
n'est pas trés rentable.
UN$ FEMME : L'acquisition d'une presse peut-être un investisse-
ment rentable et cela aidera les femmes qui doivent se déplacer
pour faire presser leurs arachides [les tris de semences].
P DPGUE : Pour l'instant on va faire une enqu0te auprés des
femmes qui fabriquent de l'huile pour la consommation familiale
et pour la vente.11 faut etudier la rentabilité de la filiére
avant d'envisager l'achat d'une presse de meilleure qualité.La
production de tourteau artisanal peut être intéressante pour le
développement de l'élevage.11 ne faut pas perdre de vue le
probléme de sante humaine [lie uniquement à la consommation de
tourteau ou aussi a l'huile '11.
UN]EFEMME
: Je souhaite que les femmes du groupement puissent
travailler plus avec l'ISBA.On avait demandé h Amadou de nous
aider à reinvestir l'argent gagné avec le maraîchage [environ
30 OOOfrs] mais on a rien vu venir.

13
J SENE : Je ne suis pas d'accord .L'ISRA [le technicien] a
effectivement donner un appui technique pour le demarrage du
maraîchage mais le maraîchage c'est aussi tout le groupement:les
hommes pour la clôture et aussi lorsqu'il a fallu creuser la cuve
[de stockage de l'eau de ruissellement 1.
Les activités des femmes doivent être discutées au
pr%alable avec tout le groupement et les hommes .Il ne faut pas
que chacun fasse son action dans son coin sans concertation avec
le président du groupement et 1'ARAF.
wE,FEMME : Je pense qu'il faut que les femmes s'organisent et
trouvent des activités rentables .Les hommes ont commence avec
l*ISRA ,je ne vois pas pourquoi on ne travaillerait pas directe--
ment avec eux.

*--
.--

EN CONCLUSION
- La presentation a été assez rapide parcequ'il y avait beaucoup
de: résultats cette année.On reverra cela dans le détail en petit
groupe dans les villages .Chaque paysan "experimentateur"recevra
ses résultats individuels selon le principe des tableaux exposés
ce matin
-Au niveau de chaque groupement
[Lambock,Loumbel Kely] on
discutera en Mai du programme d'activités de saison des pluies.,
-Il est important de renforcer la collaboration entre 1'ARAF et
l"ISRR.Aujourd'hui les représentants de 5 groupements en plus de
ceux de Loumbel Kely et Lambock sont dans la salle.11~ vont
travailler avec un animateur de 1'ARAF pour mettre en pratique
dans leur village quelques techniques interessantes discutées ce
matin.
-I:l faut développer les échanges entre 1'ISRA et les responsables
de 1'ARAF pour une meilleure coordination des activites a la base
[réunion mensuelle ? ].Tout le monde doit être au courant de ce
qui se passe dans les groupements.
-Il est normal de souhaiter une extension des activités mais il
ne faut pas oublier que les nouvelles techniques sont intéressan-
tes que si elles sont bien rbalisées.