RAPPORT DiZ RECHERCHE 1985 1:; cc; sa i ...
RAPPORT DiZ RECHERCHE
1985
1:; cc; sa i
.
. E*;aluation du materiel génétique en conditions de stress hydrique
.iustification : L’expérience prouve au CDH qu’on obtient une meilleure production de
tubercule de patate douce en culture irriguee de saison sèche. Cependant il se pose Le
probl Sme de l a disponibil te de l’eau d’irrigation habituellement utilisée au profit
des 1Ggunes de type europ2en çultives a cette époque de l’année.
. iT,‘l :,,, Y:,-..
;.*ï 5 :+ Inn;< .‘;r:l
<6n,,;,<;~ ,iG;-Lt ‘.‘-
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,. : .; :l::-?, L-’ __,.,. a;.:
donner une production satisfaisante, même si la fréquence des irrigations est réduite
apres l’initiation des tubercules (C! mois apres la mise en place des boutures).
?rot.ccole ; !,e régime d’irrigation testé est une dose de 10 mm/3 jours en aspersion ; e’
comparaison avec un régime témoin de 5 mmijour (dose habituellement pratiquée au CDHI.
r ‘essai portait sur 21 clones
k,
1; la mise en place des boutures s’est effectuée le
q/O1/38 en saison sèche. P ou$ de s considérations pratiques il ya eu 2 dates de récolte
L.‘une 110 jours, l’autre à 124 jours.
Résultats : 1 - Si on compare les résultats globaux des 2 régimes d’irrigation (tableau
1 e t 2), on constate des différences significatives en ce qui concerne le poids moyen
de tubercules, le poids moyen de fanes et le nombre moyen de tubercules par plante ceci
au profit de la fréquence de 5 mm/jour. par contre les différences s’avèrent non signi-
ficatives pour le poids moyen, la longueur et Le diamètre d’un tubercule. Ces résultats
montrent que le stress hydrique réduit le nombre de tubercules qui se développent et no:
les dimensions des tubercules. Toutefois si le cycle se prolonge à 120 jours il ya
risque de deficit de production dÛ à un moindre grossissement des tubercules.
nous
2 - Les résultats détaillés par clone /
permettent ma.Lgré les conclusions
génGra?es pr&cédentes, de retenir certains clones qui se sont bien comportés en condi-
+ions
- ,c de stress, afin de les réeprouver dans un prochain essai : ?e sont Les [clones
\\<aic>, N’dargu, 27, Louga 5, 2544 et 2532, dont les productions varient entre 29Gl et
4573 grammes de tubercule par plant, ce qui équivaut à des rendements de 19, 3 à 30,5
t!ha.
Résultats
.- -
globaux ces-d-x-rég-imes-dL_rri.aaJion
- -
Tableau 1 : 1) Récolte à 110 Jours
Clarac tères
PMT
P M M
L M
D M
NB
(gr)
cgr)
(cm)
(cm)
1
1
,
il
= i-ri.gation 1 :
'5 mm/jour
NS I : différence non significative
i
i?
'.
1. .<.
= .;rrigation n
ICI mm/3 jours
Y1 ! ’
0
significative
F‘i\\
:= poids mayen fanes par plante
**b :
II
hautement significa-
;yT
.z
Pnids moyen tubercules par plante
tive
I’CIM
= Poids moyen d'un tubercule
Lpl
.=
Longueur moyerqe d'un tubercule
U;*T
.=
Diamètre moyen d'un tubercule
NF;
.z
nombre moyen de tubercule par plante.
------
-1--
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L e g e n d e : Si’. p a g e &
?ssa;. e~:iirtt?ment ,oun 3 vari+tés de piment sklectionnées
_---
-~--~~
.i~.;~;t Ifii:ati~:!n et objectif : Le piment fait partie des principales +pices de grande
-.----
- -
L_ ”
(3
IXlEili. L Y ‘> 7
r,)?.'SC
rilu Sént,<al et dont le gouvernement vise l’autosuffisance. C’est l’une
‘:ic:s -is;;.:ces maraîchares les plus exigeantes f:n eau et en éléments Trrtilisants. C’est
pc;ur~~t~oi ap-ès la mise au point de variétes productives, répondant au goût des con-
;()mm:~te!:T~u: i var*f.&tes Safi, Salmon et Jaune de Burkina Faso), il S’(agit de mettre sur
i‘ :.y?sl :!e;; t.e.zhnii~ues cul tura!.es très approprikes afin de mieux rentai,;lrser ies Lu~es
d’lrrigaclor. et de fumure apport&es.
D
: Pour chacune des 3 variétés retenues : Safi, Salmon et Jaune de Burkina
<
rc! I.Ic;;-ic!
u ._
- - - - -
F;i30 ! Jiw’! ( on a testé 3 systèmes d’écartement correspondant chacun à une densité de
p !sail:ati(>rl (TP? tabI.2au 1) I Le semis a eu lieu en saison sèche, le 31,‘01/1985. La
i’;r~r;-~is9~: a commencé à 4 mois;4,5 et 3 mois après le semis respecti.venent pour les
,r (1 r i CG t, 4 1-1c Uar’i , ‘BF et Salmon. Les premières récoltes n’ont eu lieu qu’aprés 0 mois
“-ie *:.:!?tl.~r-: (cycle rallongé par le froid) et quelques difficultés ont survenu, telles
!i :Je ‘,I i r :: ~3 ci s , attaques de chenilles sur fruits. Mais grâce à un bon suivi phytosani-
ta -; [- *,:. iss dQâts de ckenilies se sont limites aux premières récoltes. La formule de
fe-:t iiFsri-i3n , le fractionnement ainsi que le régime d’irrigation appliqués sont in-
;iiq~~~ls c; i -fjessous.
._ Formule de fertilisation : Elle est la même pour les 3 variétés testées ;
on 3 épai:du pour le cycle total :
- dri fumier de vache : 16 t’ha
- dc 10-10-20 :
1 t/ha
- de 1 ‘urée
100 kg,‘ha
Avec 1 e fractionnement suivznt :
FurnE,-e de fond : 10 t/ha de fumier de vache
Ière couverture (repiquage + 14 jours) 200 kg/ha 10-10-20
2ème
11 (R + 35 jours) 200 kg/ha fumier de vache + 150 kg/ha
3Zme
If (R + 56 jours) 200 kg!ha 10-10-20
4$me
!I
(R + 84 jours) 200 kg de fumier de vache + 150 kg/ha
- Regime d’irrigation : les parcelles du CDH sur lesquelles l’essai a eu lieu
sor,t constituées de sol Dior ; la dose journalière adoptée est 5 mnijour avec le sys-
tème d’aapersiun
ZemarqiirtS .
fr+quence des récoltes : environ une fois par semaine
!(
L
)
.:‘.:li:
:ti..2.
1) Production : Sur les tnb?eaux 4 ,+t 5 sont presentés les résultats de pro-
Cliii:ti:3i:s TO~e:l~lS lie friui.ts p a r FLante ainsi que les rendements estimés ,::orrespon-
dant s pour un cycle total de 8 mois.
Cn constate que les meilleures production par plante sont obtenues avec Les
&nsi*:es intermédi.aires (voir tableaux 1 et 4 l ’
:ae calcul des rendements estimés à l’hectare montre une augmentation de pro-
iïlicti:>n de 57% pour Salmon,3% pour Safi et 8% pour Jaune de 3u~kina Pasa (voir ta-
bleau 5 ! , quand on passe des densités les plus faibles aux densitss les plus fortes.
,:,n
Lt
CütPpreiiU
ÛI 3Cc7LiZili i;üe l ’ &@:~~-i~~i:~~r,
dz fi<r,s;;.i
ue ,A*..~:;‘,.~:: ;u’:‘
&,.:_:.
;: ..::::
prc>fitable avec la variété Salmon qui a un encombrement pius rédui-t, qu’avec les va-
rietés Safi et Jaune de Burkina Faso (voir tableau 2).
*3) Qualité des fruits : La dimension des fruits n’est pas affectée par les
WI-
fortes ilensités, elle semble plutôt proportionnelle à celle-ci.
En ce qui concerne le pourcentage de fruits non commercialisables, il est
resté assez faible pour l’ensemble des variétés, variant entre 2% et 17%. La variété
au< a subi le plus de dégâts est Safi (dégâts de chenilles).
La différence entre objets (densités) n’est pas significative
.*
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Safi.
Salmon
Jaune <le
Burkina Faso
-
-
0,7x(0,7 + 1,201
0,30 x (0,30+0,80
15037
71422
t.; t-b,j e t -2
:0,80 CO,30 + 1,301
DensitG'ha
j 11904
i--- -- - --- --
!
‘:shleau 2 : (;roissance
végétative maximum observée (cm)
Hauteur moyenne (tige)
Encombrement latéral moyen
-
(feuillage)
el
e2
e3
el
e2
e3
48
48,8
44,2
90,2
89,3
/3,4
l-----
Salmon
42,3
39,f
41,2
4394
50?0
:5,8
L------
1
: JRF
L-
49,‘?
55,7
5597
106,5
[ 102,9
1107,l
Hauteur tige
Encombrement 'atéral !feuillage)
Ltr’.rrF‘nqe :
-sLL’-
21 = ecartement 1
forte densite
e2 = ecartement 2
densité intermédiaire
(3 ?, z
*'
écartement 3
faible densité
ius faibles densitPs ont un développement végétatif p lus important.
TabI.ea\\i 9 : Production de fruits.
-
-
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L'ariStGs
poids moyen fruits/plante (kg)
Nombre moyen fruit /plante
l-
I
l
J3F
LGgen3e : e! = 6cartement 1
forte densité
e2 = icartement 2
densité intermédiaire
63 = Scartement 3
faible densité
1985
1:; cc; sa i
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. E*;aluation du materiel génétique en conditions de stress hydrique
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tubercule de patate douce en culture irriguee de saison sèche. Cependant il se pose Le
probl Sme de l a disponibil te de l’eau d’irrigation habituellement utilisée au profit
des 1Ggunes de type europ2en çultives a cette époque de l’année.
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comparaison avec un régime témoin de 5 mmijour (dose habituellement pratiquée au CDHI.
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1; la mise en place des boutures s’est effectuée le
q/O1/38 en saison sèche. P ou$ de s considérations pratiques il ya eu 2 dates de récolte
L.‘une 110 jours, l’autre à 124 jours.
Résultats : 1 - Si on compare les résultats globaux des 2 régimes d’irrigation (tableau
1 e t 2), on constate des différences significatives en ce qui concerne le poids moyen
de tubercules, le poids moyen de fanes et le nombre moyen de tubercules par plante ceci
au profit de la fréquence de 5 mm/jour. par contre les différences s’avèrent non signi-
ficatives pour le poids moyen, la longueur et Le diamètre d’un tubercule. Ces résultats
montrent que le stress hydrique réduit le nombre de tubercules qui se développent et no:
les dimensions des tubercules. Toutefois si le cycle se prolonge à 120 jours il ya
risque de deficit de production dÛ à un moindre grossissement des tubercules.
nous
2 - Les résultats détaillés par clone /
permettent ma.Lgré les conclusions
génGra?es pr&cédentes, de retenir certains clones qui se sont bien comportés en condi-
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- ,c de stress, afin de les réeprouver dans un prochain essai : ?e sont Les [clones
\\<aic>, N’dargu, 27, Louga 5, 2544 et 2532, dont les productions varient entre 29Gl et
4573 grammes de tubercule par plant, ce qui équivaut à des rendements de 19, 3 à 30,5
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Tableau 1 : 1) Récolte à 110 Jours
Clarac tères
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P M M
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on 3 épai:du pour le cycle total :
- dri fumier de vache : 16 t’ha
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Avec 1 e fractionnement suivznt :
FurnE,-e de fond : 10 t/ha de fumier de vache
Ière couverture (repiquage + 14 jours) 200 kg/ha 10-10-20
2ème
11 (R + 35 jours) 200 kg/ha fumier de vache + 150 kg/ha
3Zme
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4$me
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(R + 84 jours) 200 kg de fumier de vache + 150 kg/ha
- Regime d’irrigation : les parcelles du CDH sur lesquelles l’essai a eu lieu
sor,t constituées de sol Dior ; la dose journalière adoptée est 5 mnijour avec le sys-
tème d’aapersiun
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1) Production : Sur les tnb?eaux 4 ,+t 5 sont presentés les résultats de pro-
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dant s pour un cycle total de 8 mois.
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bleau 5 ! , quand on passe des densités les plus faibles aux densitss les plus fortes.
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prc>fitable avec la variété Salmon qui a un encombrement pius rédui-t, qu’avec les va-
rietés Safi et Jaune de Burkina Faso (voir tableau 2).
*3) Qualité des fruits : La dimension des fruits n’est pas affectée par les
WI-
fortes ilensités, elle semble plutôt proportionnelle à celle-ci.
En ce qui concerne le pourcentage de fruits non commercialisables, il est
resté assez faible pour l’ensemble des variétés, variant entre 2% et 17%. La variété
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15037
71422
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DensitG'ha
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végétative maximum observée (cm)
Hauteur moyenne (tige)
Encombrement latéral moyen
-
(feuillage)
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e2
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48
48,8
44,2
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42,3
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[ 102,9
1107,l
Hauteur tige
Encombrement 'atéral !feuillage)
Ltr’.rrF‘nqe :
-sLL’-
21 = ecartement 1
forte densite
e2 = ecartement 2
densité intermédiaire
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écartement 3
faible densité
ius faibles densitPs ont un développement végétatif p lus important.
TabI.ea\\i 9 : Production de fruits.
-
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L'ariStGs
poids moyen fruits/plante (kg)
Nombre moyen fruit /plante
l-
I
l
J3F
LGgen3e : e! = 6cartement 1
forte densité
e2 = icartement 2
densité intermédiaire
63 = Scartement 3
faible densité