RAPPORT ANNUEL STITUT SÉNÉGALAIS DE R HES...
RAPPORT ANNUEL
STITUT SÉNÉGALAIS DE R
HES AGRICOLES

ISRA
Institut Sbnégalais de Recherches Agricoles
Rue Thiong x Diaraf Assane Paye
BP. 3120
DAKAR, Sénégal
B
(221) 2124 25 ! 21 19 1 3
Telex 61117 SC
Fax (Tic) (221) 22 34 1 3
Document édité par
L’ Unit6 d’Information et de Valorisation (UNIVAL)
Route du Front de Terre
Bp 3120 Dakar - Hann
f!?? 3282831325303
Photo de couverture :
Micro-bouture de Zizy@us joazeiro
(Unité de Recherche commune en Culture in vitro
Isra/Orstom)
0c ISRA 1993
Ce rapport a été conçu et élaboré
ISSN0850-2277
par la Direction Scientifique

Mohamadou El Habib LY
Directeur Général de I’lsra
.................
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.................
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
................
.................
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . .
1992 est le premier
outil de suivi des activités de recher-
niveau de l’Institut
I’application d”
ches de I’lsra;
plan de re-
du nouveau décret
n le renforcement des relations avec les
organique, la restructuration intervenue au
partenaires du développement rural
niveau de la Direction Scientifique et le dé-
(Programme National de Vulgarisation
marrage des nouveaux programmes.
Agricole, Organisation Non Gouverne-
mentales, Sociétés Régionales de Dé-
II est pour nous l’occasion de faire le
veloppement Rural).
point sur le niveau de réalisation des pro-
grammes de recherches, d’analyser nos dif-
En ce qui concerne les aspects finan-
ciers, l’Institut se heurte toujours à des
ficultés et de dégager quelques perspectives
difficultés de mobilisation des ressources
et strategies à mettre en œuvre.
tant internes qu’externes. Toutefois les
Auparavant il est important de mettre
conventions liant l’Institut avec ses parte-
l’accent sur certains points qui ont marque
naires traditionnels ont eté maintenues et/ou
la vie de l’Institut, à savoir:
renouvelles ; de nouvelles conventions ont
été signées.
n la preparation de l’évaluation initiale des
chercheurs par la Direction Scientifique ;
Sur le plan scientifique les recherches
mises en place ont permis de capitaliser des
n la convocation du 9 au 12 novembre 1992
acquis portant sur les systèmes de produc-
du comité scientifique et technique qui,
tion, les filières et les produits. En outre, des
après avoir examiné les programmes, a
technologies adaptées contribuant à as-
adopté le principe de faire appel à des
surer une production agricole durable tout
spécialistes indépendants externes à
en sauvegardant l’environnement ont été
I’lsra comme évaluateurs des chercheurs ;
mises au point. Par ailleurs, des études re-
latives aux aspects socio-Rconomiques, ont
n la mise en place des comites de pro-
Aclairé davantage les décideurs et les ac-
grammes au niveau de chaque Direction
teurs du developpement.
de recherche et composes de cher-
cheurs et d’utilisateurs potentiels de la
Ces resultats que nous presentons sont
recherche ;
le fruit de recherches pluridisciplinaires qui
visent à contribuer à la satisfaction des
w le démarrage, en collaboration avec
besoins alimentaires et à I’amelioration des
I’lsnar, du programme Inform qui est un
conditions de vie en milieu rural?

Pages
Implantations geographiques ____________________--------------------------------------------------
6
Avant-propos--------
____________________----------------------------------------------------------------
7
Recherches sur les Cultures et Systèmes Pluviaux -----------------------------------------
9
Recherches sur les productions Forestières ________________________________________----------
25
Recherches sur la Santé et les Productions Animales--------------------------------------
39
Recherches sur les productions Halieutiques ________________________________________---------
53
Recherches sur les Cultures et Systèmes Irrigués -:---------i------------------------------
69
Bureau &Analyses Macro-Economiques
________________________________________---------------
83
Annexes : ____1______1______1______1______1______1-------------------------------------------
89
l Programmes et personnel scientifiques ________________________________________--------------
91
l publications
1992 ________i
________________________________________----------------------------------
94
l Budget 1992 de I’ISRA ________________________________________------------------------------------
106
l Adresses utiles ________________________________________----------------------------------------------
107
l Liste des membres du Comite Scientifique et Technique -------------------------------
108
l Liste des membres du Conseil &Administration
________________________________________---
109

0 5 centres principaux, bases des Directions
l 6 centres secondaires
Dakar - LNERV
pour la DRSPA
Kolda
Dakar - CRODT
pour la DRPH
Dahra
Dakar - CNRF
pour la DRPF
CDH
Djibélor
Bambey - CNRA
pour la DRCSP
Tamba
Saint-Louis
pour la DRCSI
Kaolack
* 18 stations et PAPEM
+ 15 points d’essai
MWRITANIE
tEGION D E
REGION DE
REGION DE
SAINT-LOUIS
SINTHIOU MALEME
DE KAOlACK
TAMBACOUNDA
R E G I O N DE ZIGUINCHOR
GUINEE BISSA0
D R C S P -->
Direction des recherches
L N E R V - - >
Laboratoire national d’elevagé
sur les cultures et systemes pluviaux
et de recherches v&&inaires
D R C S I -->
Direction des recherches
C R O D T -->
Centre de recherches odanographiques
sur les cultures et systemes irrigués
de Dakar-Thiaroye
D R P F --> Direction des recherches
C N R F - - >
Centre national de recherches forestières
sur les productions forestières
C N R A --> Centre national de recherches agricoles
D R P H -->
Direction des recherches
CDH
-->
Centre pour le developpement
sur les productions halieutiques
de l’horticulture
DRSPA -->
Direction des recherches sur la sante
P A P E M -->
Point d’appui de prévulgarisation
et les productions animales
et d’expérimentation multilocale

Recherches
sur les cultures
et systèmes pluviaux

I Autosuffisance alimentaire :
augmenter la productivité du maïs,
du sorgho, du riz...
par des techniques appropriées.

Recherches sur les Cultures et Systdmes Phrviaux
1 1
INTRODUCTION
La reorganisation des nouveaux programmes suite a la restructuration de l’Institut a
constitue cette annee, l’essentiel des activites de la Direction des recherches sur les cultures
et systemes pluviaux. Cette reorganisation a eu pour objectif majeur de redefinir et, au
besoin, de &Orienter les opérations et actions de recherche au sein des nouveaux pro-
grammes de maniere à en renf,orcer la cohérence interne et à définir les formes d’articu-
lation non seulement entre leurs diverses composantes, mais également avec les actions
menées par les partenaires du développement agricole.
kg/ha en situation de non fumure et de 1 000 et
1 200 kgJha avec l’application de 150 kg/ha de
8-18-27.
FERTILISATION ORGANO-MINÉRALE
Les activités concernent le mil, le maïs et
Une étude comparative de l’application de
le sorgho et s’articulent autour de l’agronomie,
l’engrais minéral, de l’apport de fumier et de la
la sélection, la phytopathologie, la malherbo-
combinaison des 2 types de fumure sur les ren-
logie et la production de semences de prébase.
dements du mil et du maïs a Cte réalisée en
milieu paysan. Les resultats montrent la supéri-
orite de’ la fumure minerale sur l’amendement
organique. Toutefois, l’application des 2 types
AGRONOMIE
de fumure procure un rendement plus élevé en
même temps qu’elle ameliore la structure du sol.
FERTILISATION MINIhALE
L’application localisée de 200 kg/ha de
RJXHERCHE DE DENSITÉS OPTIMALES
8-18-27, en bandes enfouies, augmente la pro-
Les essais de culture du sorgho (var. CE
ductivid de la variéte de maïs Synthetic C de
180-33) menés à Bambey indiquent que la den-
200 kg/ha et procure une économie substantielle
sité de semis de 47 500 poquets/ha correspon-
d’engrais par rapport à l’application de la même
dant à 142 000 plants/ha aux écartements
dose à la volée.
0.70 m x 0,30 m ameliore la densité à la récolte
Des essais de criblage ont été effectues
et procure un meilleur rendement (600-900 kg/
sur vingt deux (22) génotypes de sorgho à 2
ha). A Nioro, la densité optimale de semis pour
niveaux de fumure : 0 et 150 kg/ha de 8-18-27.
les variétés F2-20 et CE 145-66 correspondrait
A Bambey, les hybrides CE 310 x 75-1, CE 310-
à 41 600 poquets/ha (125 000 plants/ha) aux
31 A et CE 151-262 ont donne les meilleurs re-
écartements de 0,80 m x 0,30 m. Le rendement
sultats dans les 2 situations de fumure : sans
dans ce cas est de 2 t/ha.
apport de 8-18-27, les rendements respectifs
La densite correspondant à 45 000 plants/
sont de 1 000, 900 et 1300 kg/ha et avec apport
ha preconisee pour les variétes de maïs vulga-
d’engrais, de 1 500, 1900 et 1500 kg/ha. A
risees dans le Sine Saloum ne semble indiquée
Nioro, la lignee CE 320-26-2 et l’hybride 7455/
que pour la variéte Synthetic C (90 jours). Pour
4-3A x SSV3 se sont classés en tête de groupe
les variétes plus précoces CP 75 (75 jours) la
avec des rendements respectifs de 781 et 990
densite recommandée est de 56 000 plants/ha.

1 2
(recherches sur les Cultures et Systdmes Pluviaux
SELECTION
et (BC3KE 145-66)-2 x 84DR90], et
les lignees F4 des croisements
AMBLIOBATION VABIl?TALE DU MIL
CE 330 (F2-20 x 58136) et CE 336
La sélection pour l’obtention de lignees
(S8136 x CE 307-44).
s’est poursuivie a Bambey, Nioro et Louga.
0 «Back c r o s s » : l’objectif recherche est
Parmi les 20 Fl testees a Bambey, 15 ont ete
l’amelioration de la qualite du grain. Les
retenues pour être avancees en F2. A Nioro, 144
lignees F6 sont fixées et feront l’objet de
plantes ont éte sélectionnées parmi les meilleures
tests de rendement en 1993.
descendances F3.
0 Composites : la creation des deux (2) popu-
Dans l’essai LIVHT (Late Imbred x Variety
lations composites SP1 (Caudatum) et
Hybrid Trial) conduit à Nioro, les sept (7) hy-
SP2 (Guinda) est achevée. Le brassage géné-
brides testés, en provenance de I’ICRISAT, ont
tique sera réalisé durant la contre-saison
produit un rendement superieur a celui de IBMV
1993.
8001, leur parent pollinisateur.
Essais variétaux
Dans les zones Centre-Nord et Centre-
Sud, quatre (4) variétes ont été comparées aux
Dans le Centre-Nord, l’essai avancé de
temoins Souna III, IBV 8001 et IBV 8004. Dans
materiel precoce montre que l’hybride HB22
le Centre-Nord, aucune des variétés testées n’a
(CE 310-31A x 75-l) a Cte le plus productif
révéle des performances superieures à celles de
avec un rendement de 2,8 t/ha soit 210 % de
Souna III. Par contre, dans le Centre-Sud, la
celui du témoin CE 145-66. Dans les essais mul-
variété SOSAT C 88 a produit le meilleur ren-
tilocaux en milieu paysan, la variété CE 180-33
dement avec 1 746 kg/ha, soit 18 % ; 26 % et
s’est revelee supérieure en rendement par rap-
28 % de plus que celui de IBV 8001, IBV 8004
port à la varieté temoin CE 145-66 dans 6 sites.
et Souna III, respectivement.
Dans le Centre-Sud, l’essai hybride du
Reseau Sorgho montre que dix (10) numéros
AMBLIORATION VAIUBTALE DU SORGHO
sont plus productifs que le temoin CE 145-66,
le meilleur d’entre eux realisant 3,l t/ha soit
Création variétale
146 % du rendement du temoin. Dans l’essai
Elle comporte trois (3) volets :
avancé des variétés de moyen cycle implanté à
Nioro et ThyssC, Sepon 82 a éte la plus produc-
l selection genealogique pour la productivite,
tive avec un rendement de 2,l t/ha. Dans les
la qualite du grain et la tolerance a la séche-
essais multilocaux en milieu paysan, CE 145-66
resse. Parmi les descendances les plus re-
dorme le meilleur rendement dans chacun des
marquees, on peut citer :
6 sites.
. dans le Centre-Nord, la populatjon
F 2
des
croisements
CE 378
Ressources génétiques
[WSV 387 x (BC3/CE 14566)] et CE
Trois cents (300) Ccotypes provenant de 3
410 (Sepon 82 x CE 151-262) ; les li-
prospections (Sénégal, Niger et Cameroun) et de
gnees F3 des croisements CE 367
la collection tardive ISRA ont eté semes à Bam-
[(BC3/CE 14566)-2 x 84DR290] e t
bey et Nioro pour observation et réjuvénation
(R8505 x R1271-2) et,
des semences. Apres caracterisation agrono-
dans le Centre Sud, les lignees F3
mique, 31 numéros ont Cte enregistrés dans le
l
des croisements CE 370 (F2-20 x CE
catalogue des ressources génétiques Sorgho de
151-262), CE 372 (F2-20 x 84DRlO)
I’ISRA.

Recherches sur les Cultures et Systdmes Pluvkwx
1 3
Production de semences hybrides
sans amendement organique favorise la prolifé-
ration du parasite. Il en est de même de la mise
Durant la contre-saison 1992, 52 nou-
en œuvre de la rotation biennale mil-arachide
velles combinaisons hybrides ont Cte crCCes
en culture intensive.
pour les zones Centre-Nord et Centre-Sud avec
notamment l’utilisation de nouvelles lignees R
Il semblerait que les fumiers de &uf et
selectionnées à Bambey ou provenant de
de chevre contribuent a reduire le niveau
1’ICRISAT.
d’infestation, alors que la fumure minérale et le
fumier de cheval peuvent causer un accrois-
sement de celui-ci.
PHYTOPATHOLOGIE
MALADIES DU MIL
RECHERCHES
L’inventaire des differentes méthodes de
SUR LA QUALITÉ DES SEMENCES
contrôle du mildiou mises en œuvre en milieu
Des études ont montré que la maturité
paysan a eté realisé. Parmi celles-ci, on peut citer
physiologique de la graine de sorgho est atteinte
l’arrachage (14 % des paysans), la rotation trien-
entre le 24bmC et le 30he jour aprés 50 % d’an-
nale mil-arachide-jachère (8 %), le labour (2 %),
these. L’étude de la réponse du sorgho selon la
le sarclage précoce (2 %), l’utilisation de vari-
taille de la graine à différents niveaux de fer-
étés ameliorées (11 %) et le traitement des se-
tilitt? du sol indique que les graines de petite taille
mences (11 %).
ont, par rapport à celles de grande taille, une
La combinaison vari&? résistante x traite-
vitesse d’emergence supérieure mais une
ment des semences contribue a accroître le ren-
moins bonne vigueur à la levée.
dement de 94 % et à réduire de 47 % l’incidence
du mildiou.
SORGHO ET MIL
MALADDIS DU SORGHO
EN CULTURE IRRIGUEE
L’Ctùde des variétés d’élites en vue
d’identifier des sources de résistance au
AtiLIORATION VARtiTALE
charbon allongé n’a révelé aucune différence
significative entre elles.
Sorgho
L’etude de I’herédite de la resistance gent+-
Dans la zone du fleuve Sénégal, durant la
tique aux moisissures des grains du sorgho a Cte
contre-saison 199 1 - 1992, vingt quatre (24)
réalisée au moyen de l’analyse d’un diallèle com-
lignees
F6 du
croisement
B F 8 8 - 2
plet à six (6) entrees. L’analyse des aptitudes
(IRAT 204 x SPV 35) suffisamment fixées ont
génerale et specifique a la combinaison a permis
pu Cte retenues pour subir les premiers tests de
de conclure a la préponderance de l’additivité
rendement.
dans l’herédité du caractère de resistance aux
moisissures des graines.
Mil
MALHERBOLOGIE
Des essais ont été conduits en contre-
saison chaude sur du mil nain et du mil de
Les recherches sur les méthodes cultu-
grande taille. Parmi ‘le matériel nain, la variété
rales de lutte contre Striga hermonthica sem-
IBMV 8401 a réalisé le meilleur rendement
blent indiquer que la culture continue du mil
(4 305 kg/ha). Le meilleur hybride a été

1.4
Recherches sur les Cultures et Systdmes PluvMux
23 DAE x 086 (5 200 kg/ha) tandis que la
AMÉLIORATION VARIÉTALE DU RIZ
meilleure variété synthétique s’est révelée être
CL pop (4400 kg/ha).
Les activités menées en collaboration
avec I’IRRI et 1’ADRAO ont concerné le riz de
Parmi le matériel de grande taille, IBMV
bas-fond, le riz de mangrove et le riz pluvial.
8402 a Cte plus performant que les autres (3 900
@ha).
RIZICULTURE DE BAS-FOND
AGRONOMIE
Les résultats d’une Premiere évaluation de
la productivité de 20 variétes issues des col-
Des essais ont Cte menés en contre-saison
lections d’observation de 1991 indiquent qu’a
chaude sur d’une part les doses de fumure, et
l’exception de la variété TOX 3 118-2E2-2- 1- 1
d’autre part les doses et les frequences d’irri-
dont le rendement depasse 4 t/ha, les autres va-
gation sur le mil. Il en ressort que l’apport de
riétés testees ont en géneral un rendement
“100 kg/ha de 10-21-21 + 100 kg/ha d’urée pro-
faible. Toutefois quatre (4) variétés ont eu un
cure une plus-value de 32 % de rendement grain
rendement significativement superieur au
par rapport au temoin sans engrais. Les resul-
temoin DJ 684D; il s’agit en l’occurrence de
tats sur les doses et les fréquences sont en
TOX 3100-44-l-2-3-3 ; TOX 3100-32-2-l-3-5 ;
cours d’analyse.
TOX 3052-41-El-2-1-2
et TOX 3052-56-3-l-3-2.
. Les essais variétaux sur les hybrides de
Pour la zone de nappe, trois nouvelles
sorgho montrent que les meilleurs resultats sont
variétés ont donné des rendements supérieurs
obtenus en contre-saison froide : quatre (4) hy-
aux témoins DJ 12-519 et TOX 728-l. Parmi
brides ont ainsi realise un rendement moyen de
elles, la variété TOX 100-21-5-12-4 s’est revé-
6 t/ha, soit entre 3 et 15 % de plus que le temoin
lée être la plus performante.
612A x 75-14. La meilleure combinaison a étC
A 155 x R8505.
RIZICULTURE EN ZONE SALÉE
Un essai d’evaluation multilocale en rizi-
culture de mangrove et impliquant 6 varietes
dont un temoin (Rock 5) a été mené dans 4 loca-
lités de Basse Casamance. Les résultats indiqués
dans le tableau 1 montrent que les rendements
Tableau 1 : Essai d’évaluation multilocale :
Rendement moyen en paddy (en kglha)
AGRONOMIE
LOC&lbS
Vari&&
Moyenne
F a r d a OulampaneBalandine
Badiana
Des tests multilocaux de comportement
War61.2.13.2
1660
666 4537
1463
2200
agronomique visant à évaluer l’adaptabilite de
QR51.120.2
1 6 6 1
6 6 7
3602
1 4 5 3
1640
variétés de mil, sorgho et maïs aux conditions
IR21655.53.2.1
1628
1461
3938
1136
2090
IR25912.63.2.2
2142
4 3 2
4 1 1 1
1285
1990
Cdaphoclimatiques de la region Sud ont Cte
WARl15.1.2.10.5
1907
6 7 0
4 1 1 1
1650
1130
menés dans le cadre de la convention ISRA/
ROCKS
2166
605 4342
1136
2060
DERBAC. Les résultats sont médiocres pour le
L S D
N. S.
N.S’
7 0 2
N . S .
mil et le sorgho mais encourageants pour le
C.V.
16%
maïs.
l p= 0.07

Recherches sur les Cdtures et Systdmes Pluviaux
15
en paddy des 5 variétes ne sont pas significati-
Bacopa crenatu est fortement affecte par l’in-
vement differents de celui du témoin. Toutefois,
suffisance d’humiditd ;
la varieté BR 51-120-2 s’est montrée moins pro-
Echinocloa colona a eu le meilleur taux de
ductive de toutes à Balandine.
germination a une humidité correspondant à
100 % de la capacité de retention ;
RIZICULTURE PLUVIALR EXONDtiE
la germination de Ludwigia abyssinica et
L’observation à SCfa d’une collection
Ludwigia erectu est moyennement affectée
comportant 94 nouvelles lignées fixées, intro-
par la lame d’eau et l’insuffisance d’humidité.
duites dans le cadre du reseau INGER-
AFRIQUE a permis d’identifier 16 numéros pré-
SlbECTMti DE L’HERBICIDE
sentant un intérêt pour les caracteres suivants :
SUR QUELQUES VARIlhkS DE RIZ
rendement, type de plant, cycle, hauteur de plant
et tolerance aux maladies.
Quatre (4) herbicides dont 2 nouvellement
introduits ont été testes à des doses simples et
doubles sur 4 variétés de riz. Seul le Thiobencarb/
LUTTE CONTRE LES RAVAGEURS
Propanyl + 2,4-D a induit une phytotoxicité si-
&VALUATION VARIRTA~
gnificative à la dose forte sur toutes les variétés.
POiJR LA RtiSISTANCE
AUX FOREURS DES TIGES
RECHERCHES SUR LE STRIGA
Quarante deux (42) varietes selectionnees
Des enquêtes ont révelé que la monocul-
ture du mil favorise l’infestation par le strigu,
ou en cours de S&ection pour la resistance
contre les foreurs des tiges ont été mises en test
alors que le parcage en limite fortement la proliferation.
en vue d’en Cvaluer le comportement. Les
Cinq (5) produits ou associations de pro-
attaques -enregistrées varient entre 0 et 78 %
duits ont été mis en test à des doses variant de
pour les «cœurs morts» et entre 0 et 19 % pour
1 à 3 sur deux sites semés respectivement en mil
les «panicules blanches».
et sorgho. Le niveau d’infestation, important dans
Les varietés TOX 3118-47-1-1 et TOX
les 2 sites, a Cte plus elevé et plus homogene
3876-56-l-4 ont montré un bon niveau de tole-
dans la parcelle de mil mais les retards observés
rance vis-à-vis de ces ravageurs.
dans l’apparition du parasite et l’étalement des
émergences ont été plus marques sur la parcelle
de sorgho.
LUTTE INTltGRltE
CONTRELESFOREURSDESTIGES
Les traitements ayant montré une action
bonne ou acceptable sont les suivants :
Le traitement associant la variéte tolé-
sur mil : S-23031 (en pré-levée à la dose de
rante, le semis précoce et 2 applications insec-
50 g m.a/ha), S-53482 (en post-levée
ticides a présente la meilleure efficacité pour ce
aux doses de 50 et 75 g m.a/ha), l’association
qui concerne les «cœurs morts» ainsi que le meil-
Pr&ilachlore/Dimetametryne (2 kg m.a/ha),
leur rendement.
l’herbicide de réference :le melange 2,4 D +
Glyphosate en solution (1,5 kg + 1 kg).
LUTTE CONTRE LES MAUVAISES HERBES
sur sorgho : seuls les mélanges 2,4 D + Glypho-
EFFET DE L’ltTAT HYDRIQUE DU SOL
sate et l’herbicide S-53482 aux doses respec-
tives de 50 et 75 g m.a/ha,. ont montré une
Les résultats indiquent que :
efficacité suffisante.

1 6
Recherches sur les Cultures et Systdmes Pluviaux
FERTILISATION ORGANO-MINIbALE
DU COTONNIER ET DU MAh

Six (6) niveaux de fumure : Tl = témoin
absolu ; T2 = 4 t/ha de fumier de bovin ; T3 =
4 t/ha de fumier + 100 kg/ha de 14-23-14 ; T4 =
4 t/ha de fumier + 100 kg/ha de 20-16-20 ; T5 =
200 kg/ha de 14-23-14 et T6 = 200 kg/ha de 20-
AGRONOMIE
16-20 ont été testes sur le cotonnier et le maïs.
FERTILISATION DU COTONNIER
Les résultats montrent que:
Les premiers résultats d’un essai impli-
sur cotonnier, le traitement 4 t/ha de fumier
quant différents nivaux de NPK. montrent une
seul semble insuffisant ; mais complémenté
réponse positive du cotonnier aux doses crois-
avec 100 kg/ha d’engrais minerai, il devient
santes d’azote, tout au moins jusqu’à 90 kg/ha.
équivalent au traitement de fumure minérale
Pour le phosphore, les pointes de rendements
forte.
physiques semblent se situer entre 15 et 40 kg/
ha et pour la potasse, entre 40 et 60 kg/ha.
sur maïs, la fumure minérale à 200 kg/ha
(T5 ou T6) a eté beaucoup plus productive
PRODUCTIVITti SUR LE COTONNIER
que la combinaison de la fumure minerale et
DE TROIS (3) FORMULES D’ENGRAIS
de la fumure organique (T3 ou T4).
Trois (3) formules d’engrais complexes
(NPK S.B) : 8-18-27 5-l ; 14-23-14 6-l et 20-
ARRIÈRE-EFFETS SUR CtiRÉALES
16-20 5-1 ont été comparées à la dose de
(MA&) DU FUMIER DE STABULATION
200 kg/ha avec ou sans apport de 50 kg/ha
ET DE L’ENGRAIS M.INlk4L ÉPANDUS
d’urée. Les resultats confirment la relation
EN TÊTE DE ROTATION
étroite entre l’efficience croissante de la for-
SUR LE COTONNIER
mule d’engrais sur le rendement et sa richesse
en azote : 20-16-20 (1 195 kg/ha) > 14-23-14
Les résultats indiquent :
(1 141 kg/ha) > 8-18-27 (1 042 kg/ha).
une faible productivité de l’arrière-effet de la
fumure minerale (980 kg/ha à Vélingara et
715 kg/ha à Kolda) par rapport au potentiel
COURBÉ DE RÉPONSE DU COTONNIER
À LA FUMURJZ MINl&ALE
de rendement de 3 000 à 4 000 kg/ha de la
DANS LE SINE SALOUM
culture intensive de maïs dans cette zone ;
Deux (2) formules (14-23-14 et 20- 16-20)
la prédominance de l’arriere-effet du fu-
à 4 doses (50, 100, 150 et 200 kg/ha) en pré-
mier d’etable à 4 t/ha sur celui de la fumure
sence d’un témoin absolu sur 10 sites dont 5 a
minerale vulgarisée.
Koungheul et 5 à Nioro ont étC mises en test.
RECHERCHE DE DENSITÉS
Les resultats indiquent d’une part l’existence
DE PEUPLEMENT OPTIMALES
de meilleurs potentiels de production dans la
POUR LE MAfS PLUVIAL
zone de Nioro et, d’autre part l’efficience mar-
quée de la formule 20-16-20 pour laquelle on
Trois (3) types de densités (0,80m x 0,2m,
note que les rendements les plus Clevés corres-
soit 62 500 pieds/ha ; 0,80 m x 0,40 m (31 250
pondent aux doses de 100 et 150 kg alors que
piedsAra) et 0,60 m x 0,20 m (85 000 pieds/ha)
pour 14-23.- 14, les rendements augmentent
ont eté mis en test sur 2 variétés (Synthetic C
avec la dose.
et Early Thaï). Les resultats indiquent qu’avec

Recherches sur les Cultures et Systdmes Pluviaux
17
la variété Synthetic C, le rendement ne varie pas
Enfin des essais d’itineraires techniques
beaucoup avec la densité; alors que pour Early
de culture du glandless GL 7 et STAMF ont
Thaï, on peut relever une correlation positive
étt? menés au sein du réseau de recherche-
entre ces 2 paramètres.
développement de la SODEFITEX.
Essais en station
EVALUATION DE L’EFFICACIti
D’ASSOCIATIONS DE MATDbJZS

Des essais de comparaison de cultivars
sénegalais G 436 ; G438 ; G440 et G 444 et
ACTIVES D’HERBICIDES
des témoins STAMF et STAM 42 ont. été ins-
POUR LE DtiSHERBAGE SRLECTIF
tallés à Sinthiou-Ma@rne.
DU COT$MNl.ER ET DU MAfS
Des essais de comparaison de GL 7 et
Les tests sur le cotonnier indiquent que le
GL 8 d’une part et de STAMF et STAM 42
CALLIFOR G 560 a eu le meilleur comporte-
d’autre part ont été conduits B Sinthiou-Malème
ment malgré sa phytotoxicid. Sur maïs, les 3
en vue de statuer sur les possibilités d’exploi-
pro-duits : BELLATER, PRIMAGRAN et le
tation du cotonnier glandless.
mélange extemporane (Atrazine + Acétochlore +
Sulfosate : 500 + 760 + 330 g m.a/ha) ont pré-
Enfin des tests précoces de fin de sélec-
sente tous une efficacité suffisante à 45 jours
tion portant sur 14 creations locales et 4 nou-
apres traitement, quelle que soit la dose.
velles introductions ont Cte menés à Sinthiou-
Malème et Velingara.
SÉLECTION
De tous ces essais, il ressort que:
ET AMÉLIORATION VARIÉTALES
la STAMF semble repondre à l’objecfif à
CRbTION VARIltTALE
court terme fixe par la SODEFITEX : bonne
production coton-graine, qualite de la fibre.
Quatorze (14) nouveaux croisements ont
la variété STAM 42 a une meilleure qualite
étC rkilisés en 1992.
de fibre et un meilleur comportement agro-
SÉLECTION VARtiTALE
nomique que STAMF.
Ce volet comportait 7 lignées F5 ; 126 li-
la varieté IRMA 772 améliore le gain de
gnées F4 ; 49 lignées F3 et 2 populations F2.
rendement à l’egrenage d’au moins 1 point
Un premier choix a étC fait au champ (sur la
par rapport à STAMF et STAM 42.
base du phtnotype) et au laboratoire (sur la
les variétes G 438, G 440 et G 444 sont
base du rendement à l’egrenage).
dotees d’un rendement a l’égrenage élevé
EXPÉRIMENTATION VARtiTALE
44-45 % et leur production de fibre à l’hec-
tare est superieure à celle de STAMF d’au
Essais en milieu paysan
moins 10 %.
Des essais de confirmation de STAMF et
les variétés GL 7 et GL 8 ont de hautes po-
IRMA 1243 et de comportement de IRMA 772
tentialités de rendement en fibre, 45 et 44 %,
ont Cte conduits en zone à pluviosité faible
respectivement.
(Nioro - Kahone - Tamba).
SUIVI DE L’ÉGRENAGE INDUSTRIEL
En zone a pluviosite normale (axe Sud
Tamba - Haute Casamance) d’autres essais de
Les resultats obtenus en 1992 laissent
confirmation de la varieté STAM 42 et STAMF
présager d’une baisse Cventuelle du rendement
ont tte conduits.
a l’egrenage industriel de l’ordre de 0,2 %.

1 8
Recherches sur les Cultures et Systdmes Pluviaux
ENTOMOLOGIE
0 la densid de semis joue à la fois sur la repar-
tition des grades (qualité commerciale) et le
Cette Ctude a permis de relever que:
pourcentage de graines immatures.
la présence des populations de Sylepta
l le mode d’irrigation (gravité ou aspersion) a
derogata et Aphis gossypii a été tres marquée
une incidence sur la pression parasitaire
notamment en mi-saison ;
(rouille), notamment pendant la saison des
Bemisia tabaci faiblement présent en debut
pluies.
de campagne s’est effectivement installe
durant la derniere décade d’octobre et a
NI& Bti
conduit à l’obtention de coton collant lors
de la deuxiéme recolte;
Essais variétaux
Quatre (4) variétés (1s 86-275 ; IS 86-283;
Heliothis, Cosmophila flava, Spodoptera
B 89-504 et Ndiambour) ont Cte mises en test
littoralis et Earias insulina n’ont étC ob-
serves qu’à un moindre degré;
dans un ensemble de 39 essais répartis dans 15
villages situés dans les zones Nord et Centre-
Polyphagotarsonemus latus a Cte observé et
Nord du Sénegal. Au terme de ces tests, il est
son apparition fera ulterieurement l’objet
apparu que :
d’un suivi.
l la varieté IS 86-283 est la moins adaptée
D’une maniere générale, les pertes de pro-
pour ces zones en raison de son cycle rela-
duction enregistrées du fait des ravageurs
tivement long (75-80 jours). Elle serait plus
en 1992 ont été inférieures à celles de 1991 :
apte pour le Centre-Sud.
5 1,4 % contre 78 % en 1991 sur le même site.
0 la variété B-89-504 a donne les meilleurs ré-
sultats du fait de sa précocité et de sa re-
lative tolérance aux pucerons. .
l la production de IS 86-275 s’est révélée
stable dans toutes les localites.
Par ailleurs, l’effet d’un apport d’engrais
AGRONOMIE
N-P-K/6-20-10
à 150 kg/ha a été CtudiC sur 5
variétes: IS 86-275 ; IS 86-283 ; B 89-504;
ARACHIDE
Bambey 21 et Ndiambour, dans six (6) localités.
Les travaux sur la culture irriguee de
Les rendements sont très faibles : 117 à 300 kg/
l’arachide dans la zone du fleuve SCnCgal ont
ha pour les parcelles avec engrais et 57 à 330 kg/
permis de retenir que :
ha pour les parcelles sans engrais. Les variétés
Bambey 21 et B 89-504 ont eu les meilleurs
la varieté GH-119-20 adoptee en raison de
rendements.
la disponibilité de ses semences dans la
zone Sud, ne paraît pas être un bon choix
Association mil-niébé
pour l’irrigation. En revanche, la variété
Vingt neuf (29) lignées ont Cte mises en
UF 72406 se révèle très productive.
test en association avec la variété de mil Souna
la quantité de biomasse totale produite par
3. Les variétes a port rampant ou semi-rampant,
m2 varie en fonction de la date de semis :
a cycle intermédiaire et ayant une bonne vigueur
l’optimum Ctant obtenu en avril et le mini-
à la levée semblent être les plus appropriees pour
mum en décembre ;
ce mode de culture.

Recherches sur les Cultures et Systdmes Pluviaux
19
Retard de la twkescence
NIRBB
Des 107 lignées testées, 22 ont montré
Cent vingt huit (128) lignées ont tté
une certaine aptitude à rester vertes apres la
Cvaluées a Bambey sur la base de certaines
Premiere récolte, en plus d’une bonne qualité
composantes de rendement. Plusieurs d’entre
des graines et d’une resistance aux virus et au
elles ont montré des bonnes performances
chancre bacterien.
vis-à-vis de certains caracteres : moyenne de 3
gousses/pédoncule; poids de 100 graines at-
Discrimination du carbone
teignant 20 g, alors que la moyenne se situe
et résistance B la chaleur
autour de 18 g.
Les températures élevées causent chez le
Certaines lignees’ telles que ISNI 991, ISNI
niebé une abscission florale entraînant des
779, ISNI 877 et ISNI 660 qui ont révélé des
pertes de rendement. Des lignées issues de
rendements
significativement
superieurs
croisements entre des variétés resistantes à la
(P = 0,05) aux témoins utilises seront mises en
chaleur et plusieurs géniteurs africains ont été
test a une plus grande échelle.
testées à Bambey. Plusieurs lignees ont produit
4 a 5 gousses par pédoncule.
PHYSIOLOGIE
SÉLECTION
~~VALUATION DE LA mv~wwrÉ
PARIETALE DE LA RRPONSE
ARACHIDE
À LA SÉCHERESSE DE L’ARACHIDE
La Fleur 11, Spanish de 90 jours, propo-
Un essai incluant les variétes a cycle long
sec pour les regions de Diourbel et Thiès a
(GH 119-20, 73-33 et 69-101) et la GC-8-35 à
confirmé encore une fois sa superiorite par rap-
cycle tres court, devrait permettre d’élargir la
port a 57-422 et 55-437.
simulation du developpement et de la crois-
sance de l’arachide & des variétes tardives ou
L’evaluation de la lignée d’arachide
semi-tardives, dans le cadre du modele ARA. B. HY.
PC 79-79 (53-68 x 59-127) s’est poursuivie
pour la 3&mc année consécutive. Celle-ci con-
SÉCHERESSE ET STRESS HYDRIQUE
serve encore une fois, sa superiorite de rende-
ment en gousses (7 à 9 %) et fanes (25 à 46 %)
Les résultats d’un essai conduit avec
sur la variéte 73-33.
55-437 cultivée en pluvial strict et irrigation
de complément indiquent que le stress hydri-
Pour ce qui concerne l’arachide de
que ne se manifeste chez l’arachide que lorsque
bouche, la lignee H75-0 (GH-119-20 x 57-422)
pres de 60 % de l’eau disponible dans le sol sur
conserve toujours son avantage sur la GH 119-
la profondeur du profil racinaire est exploittk
20, notamment pour les caracteres suivants :
RECHERCHES SUR PACHYRHIZUS SP.
rendement en gousses et fanes,
l
Les travaux conduits en 1992 ont fourni
rendement au décorticage et
l
les premiers résultats physiologiques sur cette
poids de 100 graines semence.
plante et confirme le potentiel agronomique de
l
l’espèce : 100 t/ha a Thiago et 40 t/ha a Bambey.
Des lignées en provenance des Etats-
Unis dans le cadre du CRSP/arachide ont été
RECHERCHES SUR LE POIS D’ANGOLE
évaluées pour leur resistance a la cercosporiose
Les travaux réalisés en 1992 ont permis
et leur productivite.
d’obtenir une bonne estimation de la consom-

20
Recherches sur les Cultures et Systdmes Pluviaux
mation en eau de cette plante. Deux recoltes de
Lutte contre les iules
graines ont Cte obtenues en 1992 pour un ren-
Le traitement en bas-volume de champs au
dement total de 45 t/ha.
chlorpyriphos-ethyl à la dose de 960 g/ha mise
en test l’annee dernière a donné des resultats
RRCHRRCHES
SUR L’ARACHIDE IRRIGU&E
satisfaisants.
Une méthode basée sur la mesure de la
temperature du couvert vegétal et sur l’etude
Lutte contre la rouille de l’arachide
des relations hydriques et des échanges gazeux
a permis de fixer les valeurs de seuil d’alerte
Diverses molecules se sont révelees effi-
a l’irrigation de l’arachide dans la région du Fleuve.
caces dans le contrôle des attaques de rouille :
Chlorothalonil (1 250 g/ha), Cyproconazole
(50 g/ha), Fenpropimorphe (500 g/ha) et Flusi-
lazol (100 g/ha).
Contrôle de la maladie du rabou-
grissement ou <<Peanut Clumpbb
Des essais de lutte chimique consistant en
des traitements du sol au NCmagon à des doses
de 12 et 30 l/ha, d’une part et au Furadan à
raison de 15 et 30 kg/ha d’autre part, ont Cte réa-
lises sur une culture de 55-437. Les résultats in-
diquent que les traitements au Furadan, a la dose
de 30 kg/ha ou au Némagon à raison de 30 l/ha
donnent sensiblement les mêmes rcsultats en
réduisant fortement le nombre de pieds atteints
Photo : M. Niang / Unival
par le virus.
NIÉBÉ
MODÉLISATION ET SUIVI
DE LA CAMPAGNE ARACHIDIfiRE
Criblage pour la résistantce aux
Le développement du modele ARA.B.HY
virus et au chancre bactérien
s’est poursuivi durant cette année avec la mise
Sur les 180 lignees testees, seules 5 ont
au point d’une version interactive exploitable
montre une certaine immunité vis-à-vis du
sur ordinateur.
chancre et du CabMV, souche K. Deux (2) li-
gnces ont révélé une bonne resistance vis-à-vis
DÉFENSE DES CULTURES
de ces 2 maladies.
ARACHIDE
Protection des semences 8 la levée
TECHNOLOGIE
Trois formulations de traitement de se-
mences ont éte mises en test. Les deux pre-
INFLUENCE DES TECHNIQUES
mieres : ONCOL (Benfuracarb 25 % + Carbendazine
DE RÉCOLTE SUR LA QUALITÉ
25 %) et le mélange (Thiodicarb + Iprodine +
SEMENCIkRE DE L’ARACHIDE
Carbendazine) ont montre une efficacité infé-
Une récolte a maturité physiologique sui-
rieure au Granox. Par contre, l’association
vie d’un égoussage manuel garantissent une
Chlorothalonil + Benomyl + Carbofuran s’est ré-
meilleure qualite sanitaire du produit et aug-
velée significativement Cquivalente au Granox.
mentent le rendement semence de 13 %.

Recherches sur bs Cultures et Systdmes Pluviaux
21
PROTECTION DE L’ARACHIDE AU CHAMP
varieté 58-57 necessite toutefois une plus forte
La protection insecticide pendant le sé-
inoculation de souches (106) et un apport de
chage permet de limiter sensiblement les atta-
molybdène (100 g).
ques de termites. Le vannage pousse procure une
amelioration du poids de 100 gousses. Cepen-
EXPÉRIMENTATION MULTILOCALE
dant, l’incidence de la date de sortie des recoltes
Des essais d’itintraires techniques combi-
du champ n’a pu être précisée.
nant diverses doses de fumure et différentes
densités ont été conduits en station et en milieu
CONSERVATION DE L’ARACHIDE
paysan dans le Centre-Nord avec la variété
Deux (2) dispositifs ont Cte CtudiCs : les
Fleur 11. La densite de 110 000 pieds/ha
resultats de l’essai conditionnement sous vide et
(0,60 m x 0,15 m) semble plus favorable à la
conditionnement anoxique (N,, CO,) sont en
production de fanes et gousses.
cours d’exploitation.
FIXATION BIOLOGIQUE DE L’AZOTE
ARACHIDE
Cent quarante cinq (145) souches de
Bradirhizobium ont été isolées à partir des
varietés 73-30 et 73-33. L’Ctude de leur activité
réductrice d’acetylène (ARA) en culture pure a
permis d’identifier la souche qui a Cte ensuite
AGROBIOCLIMATOLOGIE
sélectionnée pour son caractere tres effectif sur
SUIVI DE LA CAMPAGNE
73-33 et 73-30.
Un autre essai consistant dans le traite-
La simulation des bilans hydriques des
cultures a permis de caractériser tout au long de
ment de la varieté 55-437 avec 90 kg de P,OJha com-
la campagne, les conditions d’alimentation en
biné a une inoculation des semences par 106 sou-
ches de
eau des cultures pluviales et d’estimer les ren-
Rhizobium et à un apport de 100 g de
dements attendus dans les différentes regions
molybdene a permis de montrer que cette variete
du pays.
répond bien aux apports de molybdène.
ALIMENTATION EN EAU DES CULTURES
HARICOT VERT (PHASEOLUS VULGARIS)
Une inoculation du haricot a Cte effectuee
Les consommations en eau de 7 parcelles
avec la souche de Rhizobium MAO 355. Apres
de mil et d’arachide ont étC suivies au moyen
60 jours de croissance, l’on a noté une augmen-
de mesures neutroniques, complétées par des
tation significative du nombre (+206 %) et du
observations sur la croissance des parties aérien-
poids sec des nodules (+132 %), de l’azote total
nes et les composantes du rendement.
(+80,5 %) et de la fixation biologique de l’azote
mesurée par l’activite specifique réductrice
ÉCONOMIE DE L’EAU, DÉFENSE
d’acétylene (+15,9 %).
ET RESTAURATION DES SOLS
NIBBÉ:
UTILISATION DE L’EAU PAR LES PLANTES
En culture de ni&? (varietes IS 275 N et
Sur sols sableux, les coefficients de ruis-
58-57) un apport de 90 kg/ha de PzO, couplé à
sellement enregistrés sous culture (1 m”)
une inoculation de 103 souches de Rhizobium
varient de 14 à 27 %, alors que sur sols sablo-
par semence produit de bons resultats. La
argileux, les coefficients évoluent entre 18 et 32 %.

22
Recherches sur les Cultures et Systdmes Pluviaux
LUTTE CONTRE L’ltROSION
gnificative pour les traitements 60N-90P et
Des essais menés en 1992 et comparant
60N-60P au niveau du poids des épis et du
d’une part un Ccartement a 90 cm et d’autre part,
rendement en grains.
le même écartement compléte par une ap-
plication localiste de compost à la dose de
FIXATION BIOLOGIQUE DE L’AZOTE
5 t/ha ont permis de constater que la matiere or-
CHEZ ACACIA ALBIDA ET ACACIA SEYAL
ganique est bien integree dans les profils
culturaux.
En 1992, dans le cadre d’un contrat AIEA,
une expérience portant sur l’estimation de
VALORISATION DESRlhDUSCULTURAUX
l’azote fixé par Acacia raddiana, Acacia sene-
gai, Acacia seyal
et Acacia albida, a Cte réalisée
Vingt cinq (25 fosses) compostières ont
dans des pots contenant 20 kg de sol non sterile.
étC realisées sur un ensemble de 3 bassins
Cette expérience montre que 5 mois après
versants. Les résultats de cette etude sont en
transplantation dans les pots, la quantité d’azote
cours d’analyse.
fïxC chez l’Acacia Seyal est supérieure à celle
RtiGtiNlhATION DES SOLS DÊGRADÉS
mesuree chez les autres Acacia : 1,75 contre
0,48 g N/plante en moyenne.
A Ndimb Taba, sur un site degradé cultive
en arachide, le rendement gousses n’a Cte que
Les résultats de ces études ont conduit à
de 210 kg/ha sur le temoin ; alors que sur les
mener un premier essai de vulgarisation de la
parcelles soumises au traitement (travail du
fixation biologique de l’azote en collaboration
sol + radou baligne + compost) le rendement
avec une ONG.
observé est de 570 kg/ha.
MACHINISME AGRICOLE
A Darou Khoudoss ces rendements sont
ET TECHNOLOGIE POST-RÉCOLTE
respectivement de 890 kg/ha’ et 1 500 kg/ha
pour les mêmes traitements.
ENQUÊTES SUR LES SYSTÈMES
DE TRANSFORMATION PRIMAIRE

FERTILISATION
Les enquêtes realisées en 1992 ont permis
Les effets du labour combiné a divers
de recenser un niveau d’equipement corres-
types de fumure (minérale, organique et organo-,
pondant à 3 500 moulins et 200 décortiqueurs
minérale) sur les rendements du mil et de l’ara-
fonctionnels en milieu paysan. Un de ces decor-
chide ont été étudiés dans un essai incluant 4
tiqueurs a étC mis au point par I’ISRA et la
traitements : Témoin absolu (TO) ; labour + ferti-
SISMAR en 1987. Par rapport au niveau d’équi-
lisation minérale (Tl) ; labour + matiere organique
pement enregistre en 1983, les moulins accusent
(T2) ; labour + fertilisation minérale + matiere
une augmentation de 17 % et le nombre de
organique (T3).
decortiqueuses a été decuplé.
Les traitements T2 et T3 ameliorent legè-
I~TUDEDESPOSSD~ILIT~~DE
rement les rendements en gousses de l’arachide;
FABRICATIONLOCALEDES
tandis que le traitement Tl n’a pas d’effet
ÉQUIPEMENTSAGRICOLESETAGRO-
significatif. Le mil, semé tres tardivement n’est
INDUSTRIELS
pas arrive a maturité.
Les premiers resultats montrent que le
niveau d’Équipement des artisans est faible et que
EFFICACITlt (N-P) SUR LE RENDEMENT DU MIL
la gamme des materiels fabriques est tres variée,
Les résultats montrent une interaction si-
mais en series limitees.

Recherchqs sur les Cultures et Systdmes Pluviaux
23
TEST, ADAPTATION ET CONCEPTION
D'kQUIPEMENTS
Differents matériels ont eté mis en test à
la demande des fabricants et modifiés au
besoin. Il s’agit d’une batteuse a mil SISMAR
de 300 kg/h, de 2 décortiqueurs à disques
abrasifs fabriques par des artisans et d’un en-
semble décortiqueur/moulin dans le cadre d’un
AGROPÉDOLOGIE
projet financé par le CRDI.
CARACThISATION
Un decortiqueur manuel de semences
DES AGRO-tiCO-SYSThES RIZICOLES
d’arachide a Cte conçu et fabriqué au niveau
Variabilité de la salinité le long du
des ateliers du CNRA.
bassin versant de la Casamance
L’etude de la variabilité spatiale de la sa-
linité moyenne déterminee par conductimetrie a
SYSTÈMES DE PRODUCTION
diverses profondeurs du sol et sur 3 sites
situes a diverses distances de l’embouchure in-
COLLABORATION AVEC L'ARAF
dique une augmentation progressive de la sa-
(Association régionale des Agriculteurs de Fatick)
linité de l’embouchure vers l’intérieur des terres.
Les actions menées ont concerné : le suivi
des stocks fourragers de 10 carres, la mise en
AGROFORESTERIE
place et le suivi d’une operation-test d’em-
bouche et l’evaluation des plantations et pro-
-hTUDE DES TECHNIQUES
DE GERMINATION DES NOIX PALMISTES
tections de «Kad» (Acacia albidal.
Un essai visant à comparer plusieurs types
Des résultats tres encourageants ont Cte
de substrat et diverses techniques de scarifica-
obtenus notamment en ce qui concerne la
tion a Cte mis en place en vue de préciser leurs
fumure organique, et l’utilisation des ressour-
incidences respectives sur la germination des noix.
ces fourrageres.
INCIDENCE DES FACTEURS SOCIO-
~CON~MIQ~M ET $DAPH~-cLIMATIQuEs
COLLABORATION AVEC LE PICOGERNA
SUR L'lbOLUTION DE LA PALMERATE
(Projet intégré de gestion des ressources
L’analyse des facteurs climatiques fait
naturelles)
ressortir que les fluctuations de la pluviometrie
Les actions menées ont consisté dans la
et sa répartition spatio-temporelle aléatoire
mise en place d’étables et de fosses fumières
sont les principaux facteurs limitants du déve-
améliorees, l’evaluation de la protection des
loppement de la palmeraie en Casamance. .Cette
arbres et des plantations, la realisation d’une
situation est aggravee par la gestion peu ration-
mise en défens à Daga Balla et l’evaluation de
nelle de ces ressources ainsi que l’acidité et la
l’op&ation compost 1991-1992.
salinité des sols.
Les resultats obtenus permettent desor-
mais au PICOGERNA d’intervenir effica-
SYSTÈMES DE PRODUCTION
cement dans plusieurs domaines : conseil tech-
ESSAIS AGRONOMIQUES
nique aux exploitations agricoles, amenagement
du terroir, etc.
Des essais de rendement portant sur 4 va-

24
Rechetches sur les Cultures et Svstdmes Pluviaux
ri&& de mars jaune (Maka, Early Thaï, JDB, et
Les varietes Rock 5 et ITA 123 ont eu les
Across 7728) ont Cte réalises dans 3 groupements
meilleurs rendements.
villageois de 1’AJAEDO et, pour la 3- annee
consecutive, dans 4 exploitations du CADEF.
Les resultats indiquent que les rendements
INTBODUCTION DE LA CULTURE ASSOC&
NIkBlt-Clh2hLES
moyens obtenus varient suivant les sites.
Cet essai a consisté en une culture déro-
bCe du niCbC avec le maïs. Le manque d’eau
Les varietés Maka, JDB, Early Thaï se ré-
pendant la phase de floraison-formation des
velent plus performantes que Across 7728 et les
gousses et les attaques répétées d’insectes
meilleurs rendements ont Cte enregistrés dans
maigre les traitements n’ont pas permis de
les exploitations paysannes du CADEF.
poursuivre cette Ctude.
Tableau 2 : Rendement (Kglha)
de vari& de maïs jaune (Mlomp)
CONCLUSION
Malgré la relative mobilité qui a carac-
térisé le personnel de recherche, les activités
Rendements moyens kg/ha
Variétbs
prévues durant la campagne 1992- 1993 ont pu
CADEF
AJAEDO
être menées à terme. Le rapport annuel de la
direction fournira, dans les détails, les prin-
Maka
3711
2 422
cipaux résultats’ obtenus et degagera les pers-
JDB
3 697
2 505
pectives pour la prochaine campagne./
Early Thaï
3528,
2987
Across 7728
2 a85
2309
Les essais de comportement des varietés de
niebé: Ndiambour, Mouride (1s 86-275), Dion-
goma (1s 86-283) et Malaw (B 89-504) n’ont
pas pu être menes à terme en raison de la séche-
resse observee en fin de cycle. Toutefois, ces
variétés ont montre un bon développement
vegetatif malgré le manque d’eau.
ESSAI2 DE DtiMONSTBATION
Des essais de demonstration mettant en
œuvre des variétes locales de riz de nappe
(DJ-12-519. TOX-728-1) dont le cycle est de
95-100 jours et des varietes de riz aquatique
(DJ-684-D, Rock 5, BG-90-2 et ITA-123) ont ete
conduits a Bougoutoub et Diaboudor dans le
cadre des activites de recherche-développement
menees avec le concours du CADEF. Les pro-
ducteurs ont manifesté un vif intérêt pour la
DJ 12-519.

Recherches
sur les productions
forestières

Revégétalisation
des terres salées (tannes)
du Sine-Saloum
par Melaleuca sp.
M
Spores d’Endogonaceae
prélevées sous
Combretum glutinosum
à Sonkorong

Recherches sur les Productions Forestiéres
27
INTRODUCTION
Aprés la restructuration intervenue à Isra, les programmes de la Drpf ont été réduits à quatre:
0 Sylviculture et amenagement
des formations n’aturelles ;
@ Microbiologie; kologie et physiologie des vkgétaux;
6 G&&ique et amklioration des ressources foresti&es;
@ Agroforesterie.
Ce rapport synth&ise les activitk et les rksultats obtenus par chaque programme. Un accent
particulier est mis sur le transfert de technologies vers le monde rural.
Les chercheurs ont participé activement à des séminaires, colloques, stages et à des voyages
d’études.
Le rythme mensuel des expos6s scientifiques et des r6unions de coordination instaurks depuis
1990 s’est poursuivi en 1992.
Le suivi sylvicole a 6té complété par la for-
mulation de nouvelles propositions dans le but
de transformer d’anciennes parcelles expdri-
mentales en essais de gestion de taillis, ce qui
permettra aussi de déterminer des productivités
et d’Claborer des tarifs de cubage pour les prin-
Le résumé ci-apr&s P&ente les activités de
cipales essences de reboisement les plus
recherche menCes au niveau de chacune des
utilisees dans la zone (Fiches techniques 1993).
cinq (5) opkrations de recherche du programme.
Il importe aussi de trouver tr2.s rapidement une
solution aux difficultés financiéres pour éviter
ÉTUDE DES FORÊTS NATURELLES
le blocage des activités au niveau de eétte opé-
ET DES REBOISEMENTS
ration de recherche qui ne bknéficie que du finan-
DANS LE CENTRE-NORD
cement de la Banque Mondiale.
DU BASSIN ARACHIDIER
ÉTUDE DE~ FORÊTS NATURE~S
Les activités ont consisté au suivi (mensu-
ET DES REBOISEMENTS DANS LE SUD
rations et entretiens) des essais antérieurs mis
DU BASSIN ARACHIDIER
en place à la Station expérimentale de Bandia
où, compte tenu du manque de moyens financiers
Les activités menées dans le cadre de cette
et humains, il n’y pas eu de nouvel essai. Ces
opération de recherche ont permis de tirer les
activités ont Cté complétCes par des rkoltes de
conclusions suivantes :
graines qui ont porté sur une vingtaine d’espèces
l sur sols sableux degradés, une espèce comme
locales ou exotiques.
Acacia senegal se comporte mieux que

2 8
Recherches sur les Productions Forestkkes
Acacia tortilis, ou Faidherbia albida ou Pro-
0 travaux de maintenance et d’inventaire réa-
sopis juliflora.
lises au niveau du dispositif d’étude des for-
mations naturelles dans la forêt classee de Vélor.
0 sur sols limoneux des bas-fonds, en plus des
espèces citées ci-dessus, les espèces sui-
Des propositions de transformation d’essais et
vantes montrent une bonne adaptation: Tama-
des tests de carbonisation ont été formulés et
rindus indica, Sclerocarya birrea, Bauhinia
traduits au niveau des fiches techniques et
rufescens ainsi que Anogeissus leiocarpus.
financieres lors de la preparation du budget
1993.
0 sur sols argileux à cuirasse peu profonde, les
espèces comme Prosopis juliflora, Acacia seyal,
Acacia nilotica SP., Azadirachta indica, Scle-
ÉTUDE DE~ FORÊTS N~TUREL~.~ES
rocarya birrea, Zizyphus mauritiana se com-
ET DES REBOISEMENTS EN CASAMANCE
portent bien.
Les activités de recherche menées dans le
Les travaux effectues en 1992 ont consiste à
cadre de cette opération ont porté sur:
sélectionner les nombres de rejets à conserver
par cépée au niveau des essais ayant fait
l le suivi des essais entrepris au niveau de cette
l’objet d’une exploitation.
opération de recherche avec notamment les
inventaires, entretiens et études du milieu.
0 sur sols argilo-limoneux non sales, des re-
Ces essais portaient sur une vingtaine d’es-
sultats satisfaisants ont Cte obtenus avec
pèces testees pour l’enrichissement de la
Acacia nilotica var. adstringens, Prosopis
forêt naturelle en layons où les espèces
julflora, Albizzia lebbeck, Azadirachta in-
suivantes ont donné de bons résultats:
dica, Ceiba pentandra, Sterculia setigera,
Oxythenanthera abyssinica, Erythrophleun
Balanites aegyptiaca, Zizyphus mauritiana,
guineense, Spathodea campanulata, Chlorophra
Sclerocarya birrea et Anogeissus leiocarpus.
regia, Antiaris africana, Ceiba pentandra.
0 sur sols sales tanns, on note un bon compor-
Ce suivi a aussi concerné les activités liees
tement de Parkinsonia aculeata et Tamarix sp.
a l’execution du projet STD2 WOOSl F sur la
connaissance de la productivité et la croissance
Aucun nouvel essai n’a été mis en place en
des formations naturelles en vue de leur ame-
1992 dans le cadre de cette operation de re-
nagement (rapport technique disponible).
cherche et les actions entreprises ont porté sur
les points suivants :
Des études sur la mangrove ont permis de mettre
au point des techniques de production de plants
0 comptages, mensurations et dépouillement
de Avicennia et de Rhizophora et d’identifier
de donnees de sept essais qui font l’objet
quelques espèces susceptibles de donner des ré-
d’un suivi a la Station de Keur-Mactar ;
sultats satisfaisants dans les efforts de re-
boisement des zones de mangroves degradées.
l production de plants à la pepinière de
Ndiafatte pour les besoins des autres pro-
grammes intervenant dans la zone ;
0 la mise en place de deux nouveaux es.sais aux

Recherches sur les Productions ForestiBres
29
Bayottes en juillet 1992; le premier est un
apports d’eau montre que, apres 34 mois de
essai d’enrichissement en layons forestiers
végétation, les arbres du traitement Tl ont des
avec des essences locales à haute tige, le
performances
dendrométriques significati-
second concerne l’essai «provenances/
vement supérieures à celles des individus des
descendances de Khuya senegalensis mis en
deux autres traitements (T2 et T3).
place en collaboration avec le programme
Genétique et amélioration des ressources
La structure des traitements montre que 22 %
forestières.
des arbres du Tl ont une circonférence inférieure
ou égale a 15 cm contre 28 et 34 % pour ceux
de T2 et T3 respectivement. Ce constat est à
rapprocher avec les coûts d’irrigation (charges
variables) afin de permettre de moduler les apports
REBOISEMENT SOUS IRRIGATION
d’eau selon les saisons et le besoin des arbres.
DANS LES CUVE’M’ES DU DELTA
ET DE LA VALLÉE DU PLEUVE SÉNÉGAL
ESSAI uECARTEMENTS*
Un fort ralentissement des activites a été
enregistre depuis juillet 1992 au niveau de
Il s’agit dans cet essai de comparer six
cette optration de recherche avec la fin du
densites de plantation (10 000, 6 667, 5 000,
financement. Les actions entreprises ont porté
4 444, 3 333 et 2 500 plants/ha) selon un
sur le suivi des essais en cours, sur la mise en
dispositif statistique dit DE MARYNEN. Le
place de nouveaux essais et à l’évaluation
depouillement des mensurations de décembre
de la production ligneuse par tarifs d cubage.
1992 montre qu’apres 34 mois de vegétation, la
circonférence moyenne à 1,30 m du sol varie de
10,9 cm (10 000 plants/ha) à 18,l cm
SUIVI DES ESSAIS ANTÉRIEURS
(2 500 Plant&a).
ESSAI uBIOMASSE LIGNEUSEu (1982)
ÉLABORATION DES RÈGLES SYLV~COLES
Le suivi des rejets de la quatriéme rotation a
L’exploitation des données de l’essai «I&i-
permis de constater une importante mortalite au
dence de l’eclaircie sur le developpement en
niveau du nombre de brins par souche, mor-
diamètre des arbres permet de dire que, 34 mois
talite qui serait due au vieillissement des
apres plantation, plus l’éclaircie est tardive, plus
souches et/ou au programme minimal d’irri-
la proportion des arbres de gros diamètre diminue.
gation imposé. L’analyse des données collec-
L’eclaircie réalisee avec un an de retard (Tl par
tées montre que les productions moyennes an-
rapport à T2) a entraîne une diminution de moitié
nuelles obtenues varient de 29,3 m3/ha/an pour
du nombre de tiges ayant une circonférence su-
la densite 2 500 plants/ha, à 36,5 m3/ha/an pour
périeure a 15 cm.
la densité de 17 777/plants/ha.
Pour le témoin (5 000 plants/ha), 90 % des
ESSAI *FRÉQUENCE D’IRRIGATION
arbres ont une circonférence inférieure ou égale
ET tTUDE DU BILAN HYDRIQUEu
à 15 cm et 13 % ont une circonférence inférieure
L’analyse des données de cet essai ayant porté
a 10 cm. Pour le traitement Tl. (éclaircie a 12
sur les productions ligneuses en liaison avec les
mois), on note que l’eclaircie précoce a favorise

30
Recherches sur les Productions ForestiBres
la croissance en diamètre telle que, apres 34 mois
de vegetation, 57 % des arbres ont une circon-
ference moyenne superieure à 15 cm contre 39%
du T2 (éclaircie à 18 mois) et 25 % pour T3
(Cclaircie a 24 mois).
L’évaluation globale de la production li-
Les connaissances classiques sur les inter-
gneuse aura lieu en 1993.
actions plantes-microorganismes ont été renfor-
cées avec les Ctudes sur les besoins en eau et
la résistance à la sécheresse de certaines espèces
Des travaux liés a la dependance de la Station
ligneuses.
expérimentale par son alimentation en eau du
reseau SAED (reseau retrocédé aux paysans) a
Afin d’améliorer la production ligneuse, tant
beaucoup pesé sur le calendrier des apports
quantitativement (accroissement des rendements
d’eau et des dispositions viennent d’être prises
à l’hectare, amélioration de la reprise après
par la mise en place d’un système d’exhaure in-
transplantation,... ) que qualitativement (résis-
dependant.
tance à la secheresse, résistance au sel,...) des re-
cherches sur les symbioses racinaires des arbres
ont Cte menées.
ÉTUDE DES RESSOURCES
ET DES PEUPLEMENTS NATURELS
Ces travaux, initiés il y a une douzaine d’an-
DU BASSIN SABÉLIEN
nees, ont apporté de nombreux résultats et ont
permis de faire d’importants progres dans le do-
maine de la microbiologie forestière. La straté-
gie actuelle du laboratoire repose sur trois
Les activités du programme dans la zone
points :
sylvopastorale ont consisté :
l à la finalisation du protocole d’inventaire
0 la connaissance (description, écologie) des
pour les travaux de l’action de recherche
systèmes symbiotiques,
«Amenagement sylvopastoral de forages» ;
@ l’évaluation et la sélection des systemes
0 à la production de plants, aux travaux de pré-
symbiotiques les plus performants,
paration du sol et de mise en place du nouvel
essai «Comportement de quatres
espèces
6) le transfert aux champs des resultats acquis au
ligneuses fourrageres sur quatre types de
laboratoire et en pépinière.
sol* ;
Le troisième point est essentiel pour la
l aux mesures de bilan hydrique, mensurations
valorisation de la recherche sur les symbioses
dendrométriques, suivi phénologique et entre-
forestieres.
tien des essais antérieurs;
Dans le cadre de l’établissement des Casuari-
0 au dépouillement des données et la rédaction
nacées dans les zones semi-arides et désertiques,
des divers rapports.
les investigations ont porte, non seulement sur

Recherches sur les Productions ForestiGres
3 1
Casuarina equisetifolia, mais egalement sur
Allticasaarina decaisneana était bien adapté
Allocasuarina decaisneana, en raison de ses
aux conditions climatiques senégalaises, mais
potentialites d’adaptation à des conditions mar-
que son développement était limité par des
ginales.
facteurs nutritionnels ; cette plante est sous la
dépendance stricte de son association avec ‘des
Comme la plupart des localites de la zone
symbiotes spécifiques.
sylvopastorale, les deux points d’appui (Mbiddi
et Dahra) ont enregistré un dkficit pluvio-
Il s’agit maintenant de savoir si l’inoculation
metrique accentué : près de 50 % dans les deux
de A. decaisneana avec Frankia, associe ou non
cas. Cette perturbation a affecté certains tra-
à un champignon ecto-mycorhizien, permet l’eta-
vaux relatifs à l’écophysiologie comme les
blissement définitif de cette espece en vue de son
mesures de potentiel hydrique dans les asso-
utilisation pour la stabilisation du sys-
ciations agrosylvicoles où les cultures de mil,
tème dunaire interieur.
béref et niebé n’ont pas reussi du fait de la SC-
cheresse.
Les Ctudes concernant la répartition des spores
d’Endogonacées dans les sols et la quantifi-
Les etudes entreprises dans ce programme ont
cation aux champs de l’infection endomycorhi-
permis de connaître l’État symbiotique de plu-
zienne ont apporté des résultats intéressants.
sieurs espèces forestières dont les Prosppis
Les experiences realisees en buse PVC ont con-
cultivées dans certains sols du Sénégal. Ces
firme des resultats acquis en 1991 et apporté de
derniers renferment des Rhizobium (sens large)
nouvelles informations sur les symbioses ;
et des champignons endomycorhiziens capables
notamment sur les portions desystèmes ra-
d’infecter les racines de Prosopis africana, la
cinaires immergés.
seule espece locale, et d’autres espèces intro-
duites telles que P. juliflora, P. chilensis, P.
Une banque de données pour la modélisation
specigera et P. tamarugo.
du comportement et de la productivite des gom-
Les inoculations de Rhizobium ont montre
meraies est mise en place a la DRPF/ISRA.
qu’il est possible, dans des conditions normales
Cette banque est présentement riche des don-
de pepiniere, de trouver des souches capables
nees de trois années de suivis dendrometriques,
d’augmenter la hauteur, la biomasse aérienne et
phenologiques et météorologiques de la pro-
racinaire et la nodulation de jeunes plants de Pro-
duction et de la survie gommiere.
sopis. Une collection de ces souches est actuel-
lement disponible.
Certaines activites prevues anterieurement
n’ont pu être menées a temps à cause de quelque
Les mesures de l’intensité de la nodulation et
difficultées techniques et financieres.
de l’activité réductrice d’acethylène ainsi
que le dosage de l’azote (méthode de Kjeldahl
et méthode isotopique 15N) dans les differentes
En 1993, l’accent sera porte principalement
parties de la plante et le sol ont permis l’esti-
sur l’étude de l’ecologie des champignons
mation du potentiel fixateur d’azote de 8 es-
endomycorhiziens dans les systèmes agro-
pèces d’arbres croissant au Sénégal.
forestiers, le suivi des experiences sur le
terrain, l’encadrement de stagiaires et la publi-
Des essais préliminaires ont montre que
cation des acquis.

32
Recherches sur les Productions Forestiéres
Un essai a porte sur l’optimisation de la ger-
mination des graines de Zizyphus mauritiana.
Les conclusions de cette étude ont étC présentées
au Symposium sur les semences forestieres de
Ouagadougou (23-27 novembre 1992).
Un test de conservation des semences de Fai-
dherbia albida et de Acacia raddiana a Cte ex-
périmenté en 1991- 1992. Il apparaît possible de
Le programme GCnétique et amelioration des
stocker, a température ambiante, les graines de
ressources forestieres a developpe, en 1992, ses
activités dans trois directions principales :
Acacia raddiana scarifiees en leur conservant
une viabilité Clevée, ce qui ne semble pas pos-
sible avec
0 la technologie et la physiologie des semences,
Faidherbia albida.
En collaboration avec le CIRAD-FORÊT, il a
0 la multiplication végetative in vitro,
été initié en 1992 une recherche sur le décorti-
cage chimico-mécanique des gousses de
8 l’étude de la diversite genetique (sur caractères
Prosopis juliflora. Une methode utilisant une
agrosylvicoles, morphologiques ou par des
impregnation à la soude des gousses, suivie
marqueurs génétiques).
d’un decorticage mecanique, a et6 mise au point.
Elle demande cependant d’être encore raffinée.
Les principales espèces étudiées par le pro-
gramme sont les acacias africains et en parti-
La pepinière de Hann a produit, en 1992, environ
culier Acacia senegal, Faidherbia albida, les ju-
18 850 plants dont 3 550 plants pour le programme et
jubiers, Tamarindus indica, Balanites aegyp-
8 700 plants pour le programme Agroforesterie.
tiaca et Khaya senegalensis.
MIJLTIPLICATION VÉGÉTATIVE
Le fait marquant de l’année 1992 a été l’inau-
TECHNOLOGIE ET PHYSIOLOGIE
guration et la mise en service de l’Unité de
DES SEMENCES
recherche commune en culture in vitro (URCI)
ISRA/ORSTOM. Grâce à cet outil, ont pu être
amplifies les travaux engagés depuis plusieurs
Les activites au laboratoire #de graines de
années sur clonage des diverses espèces.
l’Isra/DRPF sont orientées, d’une part, vers la
récolte et le diffusion des semences et, d’autre
La technique de mobilisation des individus
part, vers la mise au point de technologie de con-
par bouturages de rameaux lignifiés preleves
servation et de levee d’inhibition tégumentaire
dans le houppier des arbres retenus a Cte décrite
pour les espèces récalcitrantes. Des protocoles
et publiée (Agroforestry Systems, 10 : 15-25,
experimentaux sont développés afin de mettre
1992). Cependant, il est apparu, pour un
au point des technologies nouvelles. Ainsi, il a
certain nombre d’individus, une inaptitude au
étC publié dans Seed Science and Technology, en
bouturage sans que l’on puisse en determiner
1992, un article concernant la levée de dormante
l’origine (genetique ou physiologique). Pour ces
pour Acacia senegal.
individus, il a donc été necessaire d’envisager une

Recherches sur les Productions ForestiBres
33
methodologie alternative pour mobiliser les
En 1992, le programme de recherche sur
premières copies végétatives en pepinière. La
Khaya senegalensis a Cte initié. La première
technique retenue est le greffage sur de jeunes
phase de ce travail a surtout consisté à maîtrisé
porte-greffes (âges de 6 mois à 1 an).
des méthodes de multiplication in vitro sur du
matériel juvenile. Les méthodes de mobilisation
Un travail préliminaire a consiste à mettre au
de cailcédrats adultes sont en cours de test : gref-
point, sur diverses espèces d’Acacia, la tech-
fage, bouturage, bouturage flottant) et seront
nique de greffage. Les résultats mettent en
poursuivies en 1993.
évidence deux binômes dont les greffes croi-
sees sont compatibles : A. senegal et A. Iaeta;
ÉVALUATION DES RESTAUREES
A. raddiana et A. nilotica var. adansonii.
GÉNÉTIQUES
Les mesures de croissance (hauteur, circonfé-
D’un point de vue pratique, la possibilité de
rence) et de biomasse (nombre d’apex) ont Cte
greffage de Acacia senegal sur Acacia laeta
effectuées tous les deux mois dans l’essai de
a été mise à profit pour mobiliser les têtes de
provenances/descendances de Faidherbia albida
clones de Acacia senegal par greffage. Cette asso-
mis en place a. Bambey pendant l’hivernage
ciation à l’avantage de présenter un dimor-
1991. Le but de cet essai Ctait de comparer six
phisme foliaire flagrant et, ainsi, de prévenir
provenances senegalaises aux deux meilleures
toute confusion éventuelle entre porte-greffe et
provenances testées au Burkina Faso (une pro-
greffon. Ceci est d’autant plus important que les
venance burkinabe et une provenance nigérienne)
têtes de clones sont destinees à être conser-
à raison de neuf descendances par provenance.
vees pendant plusieurs années et éventuellement
En ce qui concerne les caractéres de croissance,
installees au champ. Actuellement, plus de 120
les descendances du Burkina Faso et du Niger
génotypes de Acacia senegal sont mobilises à la
presentent les paramètres les plus faibles tandis
pépinière de Dakar-Hann sous forme de boutures
que les provenances casamançaises sont les plus
et 28 sous forme de greffes sur Acacia laeta.
vigoureuses.
Le programme de multiplication vegetative
Un essai de provenances de Acacia senegal
du jujubier a étt? initie. Les premiers tests faits
a été installe à Dahra pour comparer douze pro-
à petite échelle montrent qu’il est possible de
venances couvrant l’aire de répartition de
greffer, sur des porte-greffes juvéniles, des
l’espèce. Le dispositif de l’essai est un bloc
rejets prélevés sur des arbres adultes recépés.
complet randomisé avec six repetitions. Chaque
Le materiel végetal ainsi mobilise est réactif in
parcelle élementaire comprend 36 plants à écar-
vitro sur un milieu contenant 1 mg/l de BAP.
tement de 5 m x 5 m.
Des essais de mobilisation par bouturage ou
marcottage ont été tentés sur diverses espèces
Deux mois après la plantation, des différences
(Zizyphus mauritiana, 2. mucronata, 2. joazeiro).
significatives au seuil de 0.01 % ont été me-
surees entre provenances pour les trois caractères
Les premiers essais effectués sur Tamarindus
suivants : hauteur des plants, diametre au collet,
indica ont montré une tres faible réactivité de
nombre d’apex. Dans tous les cas, c’est la pro-
cette espèce in vitro, même lorsqu’on s’adresse
venance Cthiopienne qui arrive en tête, la pro-
à du materiel juvenile.
venance d’Aité (Mali) étant la moins perfor-

34
Recherches sur les Producticns Forestkkes
mante. Parmi les provenances senegalaises,
tachya d’autre part. Or, ces espèces sont con-
Ngane (peuplement de zone salee) a un compor-
siderees comme tres proches et sont souvent
tement significativement meilleur que les trois
confondues dans la nature ;
autres provenances.
l Accacia albidu presente des zymogrammes
Un essai de comparaison de descendances a
trés différents de ceux rencontrés chez les
Cte mis- en place a Dahra. Les plants utilisés pro-
autres espèces africaines étudiees jus-
viennent de graines recoltées sur dix arbres de
qu’alors. Ceci pourrait corroborer l’hypothese
la provenance de Diaménar, trois annees suc-
selon laquelle A. albida est un groupe
cessives (1990, 1991, 1992). Ils ont étC mis au
monospecifique.
champ dans un dispositif monoarbre avec 40 ré-
pétitions. L’objectif de cet essai est d’estimer
De nouveaux systèmes enzymatiques ont éte
les principaux paramètres genetiques pour un
mis au point sur quatre espèces de Zizyphus (Z.
nombre important de caractères tels que la
mauritiana, Z. abyssinica, Z. mucronata et Z.
vigueur, l’adaptation et le rendement en gomme,
joazeiro). Actuellement, douze enzymes sont
et de determiner si ces paramètres varient selon
disponibles. Les études de variabilité génetique
les armées de récolte des semences. Des diffe-
ont pu commencer sur plusieurs populations de
rentes significatives au seuil de 0,Ol % pour la
Z. mauritiana (Sénégal, Iles du Cap-Vert,
hauteur et le diamètre ont été mesurees deux
Maroc, Martinique, Sud de la France). Le plus
mois aprés la plantation, au niveau descendance
fort taux de polymorphisme est observé dans les
et année de recolte, mais aussi au niveau de l’in-
populations martiniquaises et françaises. La pro-
teraction descendance/année.
venance marocaine, très homogène, se distingue
très nettement des autres provenances.
L’identification des differentes espèces
africaines de Acacia par électrophèse d’enzymes
L’estimation de la variabilité genetique de
a été poursuivie sur les sous-espèces d’Acacia
Tamarindus indica a débuté sur des populations
nilotica (var. tomentosa, indica, adansonii,
de l’ensemble de l’aire de repartition de l’espèce
jacquemontii) et dans le complexe Acacia se-
(Tchad, Sénegal, Gambie, Kenya; Tobago, Cap-
negal (laeta, melifera, gourmaensis, dudgeoni,
Vert, Brésil, Burkina Faso et Martinique). Une
senegal...). Bien que les interprétations ne soient
quinzaine d’enzymes a été testée. Huit se sont
pas terminees, quelques résultats intéressants
revélées reperables sur cotylédons de jeunes
.
ont éte dégagés :
semis âgés de 8 jours.
l la complexité des zymogrammes augmente
L’etude de la variabilite genétique sur les
avec le niveau de ploïdie de l’espèce. Le
caracteres morphologiques des fruits de Acacia
groupe nilotica reput6 polyploïde montre un
albida, dont les premiers resultats ont Cte
plus grand nombre de bandes qu’Acacia
publiés en 1992, a et6 poursuivie sur toutes les
senegal, A. dudgeoni ou A. mellifera qui
provenances sénegalaises recoltées en 1992,
sont, diploïdes ;
ainsi que sur une provenance ivoirienne à raison
de 20 à 30 arbres par provenance et 20 gousses
l une très forte similitude apparaît entre les
par arbre. L’analyse des resultats montre que la
zymogrammes deA. mellifera et A. gourmaensis
variabilité entre les arbres est superieure a la
d’une part, de A. ataxacantha et A. macros-
variabilid entre les provenances.

Recherches sur les Productions Forestitkes
35
racinaire de six (6) especes utilisables en haies
vives. Il s’agit aussi de mettre au point le meil-
leur traitement de plants a racines nues pour
amoindrir le coût d’implantation de haies vives
en milieu paysan.
Au cours de l’annee 1992, le programme
Agroforesterie a developpe ses activites de re-
Les resultats des mensurations et de comp-
cherches dans le secteurs Centre-Nord-Ouest et
tages en decembre 1992 sont encourageants pour
Centre-Sud du bassin arachidier, en Casamance
trois especes (Parkinsonia aculeata, Acacia
et dans la zone sylvopastorale et dans la vallee
nilotica et A. tortilis) parmi les six testées.
du fleuve Senégal. Ces recherches, visant à amé-
liorer des technologies agroforestières tradi-
STATION DE THIENABA
tionnelles (parcs, jachéres, haies vives,...) et/ou
introduire des technologies prioritaires (brise-
SUIVI DES ESSAIS ANTÉRIEURS
vent, cultures en couloirs,...), ont porté sur:
Le suivi des essais antérieurs a consisté en
des essais en stations expérimentales pour
des mensurations et comptages en décembre
les technologies prioritaires,
1992. Les donnees recueillies ont fait l’objet
d’une analyse de variante dont les résultats
des essais de réintroduction de l’arbre en
figurent dans le rapport annuel de 1992 de la
milieu reel par le biais de technologies
Drpf.
agroforestieres traditionnelles (haies vives,
rcgtneration des parcs).
Les résultats obtenus sur le niebe au niveau
de, l’essai «Etude de l’influence de cinq espèces
forestieres plantees en lignes, sur le rendement
NORD-OUEST DU BASSIN ARACHIDIER
des cultures intercalaires et sur l’evolution de la
fertilite du sol» sont très interessants et sont Cga-
STATION DE BAMBEY
lement publies dans le rapport annuel 1992 de
SUIVI DES ESSAIS ANTÉRIEURS
la Drpf.
Le suivi des essais antérieurs a concerné les
essais brise-vent, jachere améliorée, haies vives
et techniques de propagation. Tous ces essais, im-
ESSAI NOUVEAUX
plantés en août 1991, ont donné des resultats
Les essais installes en 1992 au niveau de
encourageants, surtout en ce qui concerne le
cette station concernent :
comportement des espèces.
l l’essai «jachère améliorée>P dont le but est
ESSAIS NOUVEAUX
d’identifier des especes pouvant améliorer
L’essai installe en 1992 au niveau de cette
la jachère et reduire la durée. Les espèces
station est intitule haies vives de plantes a
testées ont donné de bons resultas au niveau
racines nues. La plantation a eu lieu en août 1992.
de la survie (84 à 98 %) et la croissance en
L’objectif de cet essai est de tester différents
hauteur (27 à 79 cm) après. seulement cinq
traitements sur la partie aérienne et la partie
mois de plantation ;

36
Recherches sur les Productions Forestières
l l’essai «Ecartement sur les haies vives» dont
STATION EXPÉRIMENTALE BIT DE NIORO
le but est de tester le meilleur Ccartement des
SUIVI DES ESSAIS ANTÉRIEURS
especes sur les haies vives. A ce stade
d’experimentation, cinq mois après plan-
Le suivi des essais antérieurs au niveau de
tation, les resultats ne presentent pas une dif-
Nioro intéresse les mensurations, les comp-
férence significative entre les facteurs et
tages et les aspects de gestion des différentes
leurs interactions (Rapport annuel 1992 de la
technoiogies testées. Des coupes de gestion ont
DRPF) .
été faites sur les haies vives implantCes en 1988,
1989 et 1990. Le but est de corriger par la coupe
l’eparpillement du branchement bas sur cer-
ÉTUDE EN MILIEU RÉEL
taines especes ayant montré leur capacité à
former des haies vives. D’autres coupes de
Dans le cadre des projets Agroforesterie de
gestion sont Cgalement intervenues dans les
Diourbel et du reseau SALWA, des travaux
essais «cultures en couloirs» en vue de quan-
de recherches ont Cte effectues dans divers
tifier la production de biomasse .des espéces
villages. Il s’agit d’un inventaire du couvert
utilisées et de l’épandre avant les cultures.
ligneux et des enquêtes socio-Cconomiques
dans les villages de Diakaeel, Digue et Fintel
Les résultats des essais sont analysés et pu-
Some dans la région de Diourbel et le village
bliés dans le rapport annuel 1992 de la Drpf.
de Keur-Magueye dans la région de Thiès. Le
dépouillement des donnees a éte effectué en
Parmi les essais suivis, il importe de sou-
partie.
ligner l’importance des travaux au niveau des
essais «cultures en couloirs» 1990 et 1991. Ces
En dehors de ces Ctudes du milieu, le pro-
essais comportent un important volet de gestion
gramme a implanté, dans le cadre des recherches
de ligneux : coupe, évaluation biomasse/espèce,
d’accompagnement du Projet Agroforestier de
épandange des feuilles à l’état frais, taux de
Diourbel, un essai haies vives testant en milieu
survie des souches et croissance des rejets.
reel des espèces qui ont fait leurs preuves en
station. Au stade de cinq mois après plantation,
le taux de survie moyen est de 85 % et la hau-
MISE EN PLACE D’ESSAIS NOUVEAUX
teur moyenne est de 38 cm.
Trois essais ont été mis en place en 1992 :
CENTR;E-SUD DU BASSIN ARACHIDIER
0 essai sur la jachère améliorée,
Dans ce secteur, l’essentiel des activités est
0 essai sur les banques fourragères
effectué en station expérimentale du BIT a
Nioro. Les recherches en milieu rCe1 n’ont pu
8 essai comportement d’espèces fourrageres
être poursuivies en raison du depart en for-
exotiques.
mation du chercheur-responsable. Tout comme
dans les autres stations agroforestières, les
Les essais ont été mis en place du 2 au 4 août
travaux ont consisté à un suivi et une implan-
1992 aprés un cumul pluviometrique de 200 mm.
tation d’essais.
Par ailleurs, un test de comportement et de pre-

Recherches suf les Pfocfuctions forestières
37
multiplication a
étC
installé
avec
espèces quel que soit l’ecartement sur la ligne
Sesbania grandifolia. Les mensurations et
et une différence shgnificative au seuil de 5 %
comptages de ces essais ont été effectues en
pour le facteur espice. Par contre, il n’y pas de
decembre 1992 et les résultats consignes dans le
différence significative pour le facteur écar-
rapport annuel 1992 de la Drpf.
tement et pour l’interaction espece/écartement.
Les résultats de l’étude D & D et des facteurs
RECHERCHE EN MILIEU RÉEL
socio-économiques et Cdapho-climatiques sur
l’évoluation de la palmeraie figurent dans des
En ce qui concerne les activites en milieu réel,
rapports sectoriels.
des collectes de donnees sont actuellement faites
à Sonkorong. Il s’agit des mesures radiome-
triques, des mesures de ruissellement dans des
L’essai sur les haies vives implante a Sefa a
parcelles installees dans le dispositif de la mise
fait l’objet de mensurations et de comptages en
en défense et des témoins, des mesures hy-
decembre 1992 et a donne des résultats satis-
driques de part et d’autre de la ligne d’arbres
faisants au niveau comportement des especes
constituant la haie vive anti-érosive (haie vive
utilisees telles que Acacia mellifera, Acacia
sur le stock d’eau et le profil hydrique).
ataxacantha, Bauhinia rufescens....
CASAMANCE
ZONE SYLVOPASTORALE
Les activites agroforestières dans cette
Dans la zone sylvopastorale, en raison du
region sont axées, en 1992, essentiellement sur
déficit pluviometrique marqué en 1992, les
l’essai Fertilisation organo-minerale des plan-
essais nouveaux n’ont pas été mis en place. Par
ches maraîchères, les études sur le macro D &
conséquent, les activités se sont résumées au
D, le diagnostic socio-économique et edapho-cli-
seul suivi des essais anterieurs.
matique sur l’évolution de la palmeraie,la
mise en place d’un essai nouveau sur les haies
SUIVI DES ESSAIS ANTÉRIEURS
vives implanté à Séfa.
ESSAI uVERGERS AGROSYLVICOLESm
A DAHRA ET A MBIDDI
SUIVI DES ESSAIS ANTÉRIEURS
Les resultats abordes ici sont ceux de Dahra,
ESSAI SUR LES HAIES VIVES
les donnees de Mbiddi sont en cours de trai-
.Les résultats des comptages et mensurations
tement.
6
montrent que le meilleur comportement est
obtenu par Acacia’ laeta avec 98 % de taux de
Les donnees montrent que les meilleurs taux
survie, 103 cm en hauteur et 86 cm en diamètre
de survie sont obtenus par Acacia -raddiana
de houppier, suivie par Bauhinia rufescens
(98 %> et Zizyphus mauritiana (100 %) dans
avec 88 %, 90 cm et 62 cm.
l’association avec le niebe. Acacia senegal
obtient les meilleurs taux de survie avec 88%
On note gCnéralement une difference signifi-
dans l’association avec le mil et 94 % dans
cative pour la croissance en hauteur des
l’association avec le béref.

38
Recherches sur les Productions Forestiéres
Quant a la croissance en diametre, les
tions basses se traduit par une hauteur de fût libre
meilleures circonferences ont été obtenues par
plus petite (3,2 cm en moyenne contre 3,8 cm
Zizyphus mauritiana et Acacia raddiana avec
pour Acacia senegal). Le facteur ecartement ne
respectivement 34 et 31 cm dans l’association
paraît pas influencer le comportement de ces
avec le mil. Acacia senegal, qui avait 21 cm
espèces en haies vives.
dans les associations avec le mil et le niébé,
obtient la seconde place dans l’association
avec le beref avec une circonférence de 23 cm
CONCLUSION
derriere Zizyphus mauritiana qui se maintenait
Les activités du programme ont été parti-
en première position avec une circonférence de
culiérement importantes dans le Nord du bassin
30 cm.
arachidier avec les enquêtes socio-écono-
miques realisees dans le cadre du volet «Re-
Les récoltes obtenues ont été insignifiantes à
cherche d’accompagnement du. Projet Agro-
cause du déficit pluviométrique. De ce fait
forestier de Diourbel» et du «Réseau SALWAw.
l’évaluation des rendements des cultures n’a
pas permis de comparer les associations. Les
L’intensite des activités a augmenté avec la
données de la campagne 1991, sont en cours
mise en place des essais en milieu paysan dans
d’exploitation.
le cadre du programme FIDA et des nouveaux
essais en station.
ESSAI «MISE EN PLACE DE HAIE9 VIVES>
A NDIAMA, CRZ DAHRA
Le Centre-Sud du bassin arachidier connaîtra
Cgalement un regain d’activités avec les demar-
Le but de cet essai est d’évaluer l’aptitude de
rages des enquêtes et inventaire dans le dépar-
certaines especes telles que Acacia senegal,
tement de Kaffrine prévus en 1993 et la pour-
Acacia laeta, Acacia raddiana, Acacia melifera
suite des actions en milieu contrôlé.
et Zizyphus mauritiana en haies vives.
Les activités en Casamance se sont resumees
Par rapport aux critères (diamètres et hauteur)
en un essai nouveau en milieu réel et en l’etude
qui traduisent la croissance, on note une nette
du micro Diagnostic et Conception realisée en
superiorité de Acacia miillifera avec 0,5 à 0,9
Basse Casamance.
cm en diamètre et 33 à 41 cm en hauteur à
Ndiama. Acacia raddiana, affichant*un diamètre
Les activité en zone sylvopastorale se sont
variant de 0,3 a 0,6 cm vient en dernière
position. Pour le taux de survie, on note aussi
resumées en un suivi des essais. La pluviomé-
trie étant deficitaire, les essais nouveaux n’ont
une superiorité de Acacia mellifera avec des
taux de 18 a 98 % contre 16 à 74 % pour
pas étC installés./
Acacia
senegal.
On remarque cependant que Acacia mellifera
developpe un houppier plus étale (18 à 38 cm,
contre 17 à 23 cm pour Acacia senegal). La ten-
dance de cette espèce à former des ramifica-

Recherches
sur la santé et les
productions animales

Autosuffisance :
améliorer l’élevage
extensif...

Photo : M. Niang / Unival
&g..” .
---
--w
. ..par des
techniques
modernes
d’alimentation

Recherches sur la Sant6 et les Productions Animales
41
INTRODUCTION
L’implication plus grande de nos partenaires du IXveloppement et de la Vulgarisation
d a n s I’6laboration des programmes de recherche du Departement a p o u r c o n s é q u e n c e u n e
o r i e n t a t i o n p l u s marqu6e de ces programmes vers un type de recherche finalisbe. A c e t t e
f i n , ta pr6occupation essentielle, mais non exclusive, est d’asseoir une base de connais-
s a n c e s e x h a u s t i v e d e s d i f f é r e n t s systkmes d e p r o d u c t i o n e n v u e d e f a v o r i s e r l a m i s e e n
œuvre de projets d’action pertinents.

tenus dans la zone sylvopastorale, dans les
regions de Dakar et de Kolda montrent que
l’opération de constitution de rCserves four-
rag&res semble maintenant bien lancée.
Ce programme intégre les recherches qui
ÉTUDE DE LA COMPLÉMENTATION
vont de l’aliment à son utilisation par l’animal
DES ANIMAUX DOMESTIQUES AU SÉNEGAL
en tenant compte de la gestion des ressources par
le producteur. Les ressources naturelles sont
Comportement alimentaire
prkpondérantes dans les aliments principale-
ment étudiés pour les ruminants et font l’objet
Les animaux ont un comportement alimen-
d’une grande partie des actions de recherche. Les
taire sélectif. Le regime d6pend de beaucoup de
disponibles en residus et sous-produits agricoles
facteurs inhérents aux végétaux (espèces, mor-
et agro-industriels
restent cependant les
phologie, physiologie, composition chimique) et
éléments indispensables pour une amélio-
aux animaux.
ration des productions animales et représentent
le second volet prioritaire des recherches.
Le pâturage sahellien a une productivité faible
ou élevée selon le type de végétation exploité.
SYSTÈMES D’ALIMENTATION
SUR RESSOURCES NATURELLES
La détermination d’une capacite de charge doit
prendre en compte le poids de l’animal et la sur-
En zone soudanienne, les actions du program-
face paturke, la palpabilité, le compo$ement ali-
me Alimentation du B&ail Tropical (ABT) se
mentaire, les caractéristiques phytosociolo-
sont poursuivies dans les sites 1ocalisCs près de
giques du pâturage. On remarque que Acacia
Kolda avec des suivis de troupeaux bovins, les
tortilis a un meilleur comportement que Acacia
parcours de saison des pluies ont étC 6tudiés ainsi
Senegal, Acacia Seyal etc...
que les pratiques des bergers dans la rCgion.
AMÉLIORATION
Incorporation des ligneux
DES TECHNIQUES D’EXPLOITATION
dans la complbmen tation
Les actions ont porté essentiellement sur les
La compl6mentation sur parcours naturels a
mises en r&erve de fourrage. Les résultats ob-
&? étudiée en considérant les ligneux dont la

42
Recherches sur la SantB et les Productions Animales
valeur nutritive est connue. Les niveaux d’incor-
Lot1
Lot2
Lot3
poration de ligneux dans la ration sont compris
entre 39 et 58 % ; les digestibilités de la
Ration
Paillede riz Coque
Pailledemil
d’arachide
matiere, variant entre 46 et 55 %, n’ont
+ Sonde riz + Mélasse
+ Son de mil
jamais Cte très Clevees. Des mesures de dégra-
+ Tourteau
+ Graine
+ Tourteau
dabilité des matières azotees ont été menées et
d’arachide
de Coton
d’arachide
sont en cours d’analyse.
+ !Nasse
+ Son de bl6
+ CMV
+ CMV
+ Maïs
+ Tourteau
d’arachide
Effets du niveau
+ CMV
de complémentation sur
Gain moyen
la production laitiére de la chévre.
quotidien
447 9
1012 g
42 9
Consommation
Des essais ont été menés pour mesurer
de mati&e
1 0 1
148
9 4
séche (g/kg
l’effet du niveau de complementation sur la
P 0,75)
production laitière de la chevre du Sahel
conduite au pâturage. Les parametres suivants
ont éte etudiés : l’evolution pondérale, le com-
Les bonnes performances du lot recevant de
portement alimentaire au pâturage, l’état nutri-
la coque d’arachide mélassée comme aliment de
tionnel par des prises de sang en vue du dosage
lest sont dues principalement à un niveau éleve
de certains métabolites et les variations d’état
de consommation.
corporel par observation et palpation.
Des observations ont également porté sur la
Les premieres lactations ont démarré en mi-
notation de l’État corporel et des mesures ont
juillet 1992. Le contrôle laitier est hebdomadaire
été faites sur divers éléments de la carcasse $
et des échantillons de lait sont constitues pour
l’abattage.
l’analyse chimique.
En parallèle à ces essais sur bovins, des essais
Les donnees sont en cours d’exploitation.
ont été conduits sur de jeunes béliers recevant
les mêmes rations. Les meilleures performances
ont eté enregistrees sur le lot recevant la ration
a base de coque mélassée où un G.M.Q. moyen
SYSTÈME D’ALIMENTATION INTENSIVE
de 116 g a été obtenu. Les autres rations à base
de paille de riz et de mil ont Cte mal consom-
Les systemes d’alimentation intensive pour la
mées.
production de viande bovine ont étC étudies par
une enquête aupres de 500 producteurs dans 116
BESOINS NUTRITIONNELS
villages de 3 regions naturelles (Fleuve, Bassin
arachidier et les Niayes) et par des essais d’ali-
Ils ont étC évalués sur les ovins avec des
mentation en station.
mesures de digestibilite en liaison avec la
croissance.
Les resultats acquis permettent
L’analyse de l’essai sur bovins menée a la
d’envisager l’amélioration de la liaison entre
ferme experimentale de Sangalkam a donne les
les quantités de matière organique digestible
resultats suivants :
ingérée et les performances de croissance.

Recherches sur la Santé et les Productions Animales
43
Sur les bovins, des essais ont été mis en place
fourragère des graminees a Cte étudiee sur sol
en fîn d’année, afin d’augmenter le nombre de
argileux et sol salé et selon deux (2) modes d’ir-
donnees sur la croissance de genisses et de tau-
rigation (lame d’eau permanente ou non perma-
rillons de race Gobra.
nente). Plusieurs essais ont étC conduits avec le
niébé : production de diverses varietés en
FOURRAGES CULTIVÉS
milieu paysan, étude de l’influence du stade de
récolte sur le rendement et la production de
Les études sur les fourrages cultivés ont
semences.
porté principalement sur le comportement et le
tri des graminees et légumineuses fourragères
Des problemes d’irrigation n’ont pas permis
en petites parcelles, ainsi que sur la multiph-
d’aboutir à des conclusions en milieu paysan.
cation semencière dans les régions des Niayes
et du Fleuve et en Haute-Casamance dans le
departement de Kolda.
Dans les Niayes (Sangalkam), la remise en
Ctat des infrastructures et du matériel s’ef-
fectue progressivement en fonction des moyens
disponibles.
Les études épidémiologiques constituent la
En 1992, les installations ont concerne le
base des recherches menées en Pathologie. Les
dispositif sur sol lourd avec 63 espèces et va-
investigations portent sur l’identification
riétés essentiellement perennes.
effective des agents pathologiques et leurs
eventuels h&es intermediaires. Cette démarche
L’origine du nouveau matériel végétal, outre
tient fortement compte de l’écologie, des fac-
les souches pre-existantes au Sénégal (locales et
teurs susceptibles de modifier l’environnement
introduites) est le Cipea (Ethiopie) pour les
et la sensibilité particuliere des espèces cibles.
introductions de 1989 et 1991 et le Ciat (Colom-
bie) pour les introductions de 1990.
Par ailleurs, il est entrepris la détection
d’anticorps spécifiques traduisant la circula-
Un programme rtduit de multiplication
tion d’agents Ctiologiques dans une population
semencière sur Panicum maximum Cl a été en-
animale cible au moyen de techniques sérolo-
gagé.
giques appropriees. C’est à cette fin que l’ex-
ploitation des sérums recoltes s.ur tout le
Dans le departement de Ko!da (le village de
territoire national, dans le cadre de la campagne
Sare Y o r o Bana), l’exp&imentation p o u r
panafricaine de lutte contre la peste bovine
l’etude concertee des fourrages utilisables en
(PARC), a été initiee pour mieux cerner toute la
zone tropicale humide conduite dans le cadre du
pathologie bovine.
reseau
international RABAAOC (CIAT)
s’est poursuivie en 1992 avec une 2émc annee de
PATHOLOGIE VIRALE
mesures et observations et une saison des
pluies plus favorable qu’en 1991.
PATHOLOGIE BOVINE
Le volet sera-surveillance du projet PARC
Dans la région du Fleuve, la production
s’est interesse au cours de cette annee aux dé-

44
Recherches sur la SantB et les Productions Animales
partements suivants : KCdougou, Sedhiou, Zi-
d’autres zones Ccologiques du pays (Ferlo,
guincher, Kaolack, Foundiougne, Matam,
Kolda, Ziguinchor, Kédougou).
KCbCmer, Bambey.
Chez les bovins de la region du Fleuve, la pré-
valence actuelle se situe à 23,3 % de porteurs
Au total, pres de 4.200 serums ont étC pré-
d’anticorps spécifiques du virus. Dans le Ferlo,
levés sur l’ensemble de ces départements.
elle est plus élevée. Chez les petits ruminants,
la prevalence est CvaluCe a 4 % dans la r6gion
Les résultats globaux enregistrés montrent
du Fleuve. Dans le Ferlo, les résultats obtenus
une baisse relativement sensible des taux de
par l’analyse de cinq séries de prélevements ne
sera-conversion dans les départements où la
mettent pas en Cvidence de séroconversion
campagne annuelle de vaccination n’a pas Cte
dans les troupeaux de petits ruminants qui pa-
assurée comme par le passé.
raissent très peu affectés par la Fievre de la
Vallée du Rift.
Des recommandations ont, été faites au
Developpement afin d’améliorer la situation
LA DERMATOSE NODULAIRE
immunitaire moyenne dans tout le pays avec
CONTAGIEUSE BOVINE
une ou deux campagnes selon les régions,
Cette maladie est due a un poxvirus. Elle est
compte tenu des particularités de chacune.
signalée, pour la première fois au Sénegal, en
1987.
PATHOLOGIE ÉQUINE
Des souches virales isolées de bovins maIa-
De nombreux passages ont dejà été effectues
des ont subi des passages successifs sur cultures
sur cultures de cellules V&o à partir de collec-
de néphrocytes fœtaux de mouton, à des fins
tions de tiques prelevées sur des chevaux au
d’attenuation.
cours de l’annee 1991. Chaque collection n’est
considerée comme ne portant pas de virus de la
peste equine que si elle reste négative après un
minimum de 5 passages.
PATHOLOGIE BACTÉRIENNE
PATHOLOGIE DE LA REPRODUCTION
Le role des tiques comme vecteurs dans le
CHEZ LES BOVINS
maintien et/ou la transmission du virus de la
Peste Cquine reste une des préoccupations du
Il s’agit d’une Ctude de prevalence, à l’échelle
programme.
nationale, d’un certain nombre d’affections ré-
putées abortives, l’objectif final étant la con-
Les autres vecteurs susceptibles de jouer un
fection de cartes épidémiologiques specifïques.
r61e important aussi bien dans le maintien que
Les affections ciblees sont la brucellose, la lis-
la transmission seront recherches dans les an-
teriose, la leptospirose, la chlamydiose et la
nees a venir dans le cadre de nouveaux projets.
Fièvre Q.
2.500 serums en provenance des regions de
FIkVRE DE LA VALLÉE DU RIFT
Fatick, de Tambacounda et de Kolda, sont ana-
Le programme de séro-surveillance de la fièvre
lysés. Mais en ce qui concerne les serologies de
de la VallCe du Rift chez les ruminants domes-
la listeriose et de la leptospirose, il a étC
tiques de la rétion du fleuve s’est élargi à
seulement entrepris la fabrication des anti-

Recherches sur la SantB et les Productions Animales
45
genes correspondants, le commerce ne les pro-
des Niayes en novembre et décembre 1990 ont
posant pas. Les analyses demarreront en
Cte testes en mars 1992 par la methode ELISA-
janvier 1993.
detection d’antigènes sériques trypanosomiens.
Les resultats sont resumes ci-après:
ACTIVITÉS DE DIAGNOSTIC
ET DE CONTR6LE DES VACCINS
l Trypanosoma
brucei : 0,61 % ;
l T. congolense : 3,05 % ;
l Diagnostic bactériologique : 119 séries d’a-
nalyses ont été effectuées.
l T. vivax : 1,22 % et
l T. brucei + T. vivax : 1,22 VO.
l Diagnostic sérologique
53 bovins du village de Déni Biram Ndaw,
Dans le cadre des actions executées en
ont été examines en avril par la technique
commun avec le PPR, (Pathologie et produc-
hematocrite (examen de l’interphase).
tivité des petits ruminants), 334 tests ont été ef-
fectués par la méthode de fixation du com-
Aucun trypanosome n’a Cte observé.
plement pour recherche de la chlamydiose et de
l Depistage de souches chimioresistantes de
la Fièvre Q ; 57 sérums ont aussi été testés
trypanosomes dans la zone de Sokone
vis-à-vis de la brucellose, de la chlamydiose et
(Centre-Sud du Sénegal).
de la fièvre Q.
Les premiers prelèvements et analyses ont
l Diagnostic en pathologie aviaire
commencé en mai 1992 et les derniers ont eu
lieu en decembre 1992.
Suite à des demandes provenant des éle-
Les resultats préliminaires indiquent une
vages industriels, des diagonostics relatifs à
prevalence trypanosomienne de l’ordre de 6%
differentes parasitoses et à des maladies infec-
sur un total de 230 bovins et confirment la pre-
tieuses ont Cte établis.
sente de souches chimiorésistantes.
l Controle de qualité
En 1992, les vaccins suivants ont Cte
TIQUES ET MALADIES TRANSMISES
contrôles et ont satisfait aux critères de qualitt?
en vigueur :
EPIDÉMIOLOGIE DE LA COWDRIOSE
AU SENÉGAL

vaccins aviaires : ils concernent tous les
l
vaccins utilises contre la maladie de
a) - Etude du taux d’infection
Newcastle. Il s’agit du vaccin Hitchner
d’Amblyomma
Variegatum
bl, du vaccin Lasota et du Pestavil;
dans la rkgion des niayes
vaccins pour ruminants : vaccin mixte
D e s b o v i n s entierement détiques s o n t
l
contre la Peste et la Peripneumonie con-
conduits au pâturage le matin afin de servir
tagieuse bovine (BISEC).
d’appât a des tiques adultes à la recherche
d’hôtes. Pour les nymphes, il est fait appel de
PATHOLOGIE PARASITAIRE
preférence aux moutons. Les taux d’infection
observes sont respectivement de 13,3 % et
TRYPANOSOMOSES ET GLOSSINES
1,2 % pour les nymphes et les. adultes récoltes
164 sérums de bovins récoltés dans la zone
sur ces animaux.

46
Recherches sur la SantB et les Productions Animales
b) - R&ultats
b) - Influence des am,&agements
de suivis s&o-épidkmiologiques
hydro-agricoles
sur les helminthoses du bétail

Une évaluation de la situation immunitaire du
cheptel bovin vis-à-vis de la Cowdriose est
Le dernier suivi coprologique a eu lieu en
realisee dans différentes zones écologiques : la
janvier 1992 sur bovins (50) et petits rumi-
zone des Niayes, la zone sahelienne, la zone
nants (67) dans la region du Delta du fleuve
Nord-guineerme et la zone Nord-soudanienne. *SCnCgal. Les résultats obtenus, ainsi que les
Des veaux âges de 0 a 3 mois ou de 3 à 6 mois
résultats antérieurs montrent que :
ont fait l’objet de prelevements de sang tous les
trimestres et ceci durant environt 20 mois. Au
0 la Distomatose est diagnostiquee chez les
test d’immunofluorescence, 70 % environ des
bovins dans le Delta et au Lac de Guiers
veaux âgés de 0 à 1 mois donnent dans les
(12 %) ; elle n’existe pas ailleurs.
Niayes et en zone nord-guinéenne des résultats
positifs vis-à-vis de l’antigène Cowdria rumi-
l les Strongyloses sont, par contre, frequentcs
nantium, tandis que la prevalence est de
en toutes régions chez les bovins comme
92 % entre 3 et 6 moi. Au delà du 2ème trimes-
chez les petits ruminants.
tre, on obtient 100 % de positif. En zone sahe-
lienne, la prevalence de l’infection est nulle.
c) - Etudes morphologique
et biologique comparées

c) - Corrélation enke immunité
d’Haemonchus spp., chez les
bovins et les petits ruminants.

maternelle et immunité du veau
Les recherches ‘sur la morphologie et la bio-
Dans les Niayes, sur 69 couples mère-veau,
logie d’Haemonchus spp., en collaboration avec
toutes les mères se sont revelees positives, indi-
le département de biologie animale de la Fa-
quant une prévalence de 100 % de l’infection
culté des Sciences de Dakar, ont abouti à la de-
sur ces animaux, alors que l’on distingue chez
termination de la variation saisonnière de la
les veaux : 47 cas positifs et 22 ntgatifs. Dans
charge parasitaire de la caillette et à l’identifi-
la zone Nord-guinéenne, sur les 60 mères pré-
cation des souches bovines, ovines et caprines a
levées, la prévalence observée est de 100 %,
partir de leurs «formules vulvaires» :
tandis que chez les veaux, seuls 44 individus
(% LF : linguiforme + % B. : en bouton +
presentent des anticorps, les 16 autres Ctant
% L : lisse = 100 %).
negatifs.
TRÉMATODOSES ET H6TES INTERMiiDIAIFlES
HELMINTHOSES DU BÉTAIL
Epidémiologie des Trkma todoses
a) - Helminthoses des petits ruminants
du bétail dans le Sine-Saloum
Des essais sont effectués sur ovins et caprins
Les enquêtes réalisees dans les regions de
dans les régions de Louga, Kaymor et Kolda.
Kaolack et de Fatick ont montré que les Tréma-
Les analyses de laboratoire sont terminees.
todoses du bétail ne sont pas importantes. Les
L’analyse parasitologique et le traitement de
Schistosomoses et les Paramphistomoses sont
l’ensemble des données sont en cours.
les affections les plus fréquentes. La Disto-

Recherches sur la Santé et les Productions Animales
47
matose est localisee en de petits foyers avec
l Un suivi zootechnique qui comporte :
de faibles prevalences. Concernant les Mollus-
ques, les principales especes sont présentes
un suivi demographique ;
l
avec cependant de très faibles densités.
un contôle des performances de production,
l
de reproduction, de croissance et de mor-
Epidémiologie des Tréma todoses
talité ;
du bétail dans la rdgion
de Tambacounda
une étude de la production et des perfor-
l
Les Trématodoses ne constituent pas une
mances laitières.
contrainte parasitaire dans cette région. La Dis-
tomatose est presque inexistante (0 à 3 %)
0 Un suivi sanitaire individuel comportant:
alors que la Dicrocoeliose et la Schistosomose
sont plus fréquentes avec des prevalences res-
pectives de 28 à 50 % et 15 à 22 %.
un suivi clinique des affections respira-
toires ;
Etude malacologique dans le Delta
une etude des maladies de la reproduction;
Les résultats montrent des fluctuations men-
une etude des différents facteurs de variation
suelles quant à l’abondance et à l’infestation
de l’infestation par les strongle digestifs;
des Mollusques. Une enquête globale au niveau
de 80 sîtes a été effectuée en juillet 92 et les
un suivi sérologique des pneumopathies ;
résultats montrent une diminution du nombre
de Mollusques.
une étude multifactorielle de la mortalité
neonatale à Kolda ;
Une Ctude malacologique à Mbodiène (Delta
du Fleuve) a permis de montrer que ce sont les
une étude de la résistance génétique des
Bulins globosus qui interviennent dans la trans-
petits ruminants aux helminthes digestifs ;
mission de la Bilharziose urinaire humaine à
Schistosoma haematobium.
l’etablissement des paramètres genétiques
lies à la résistance;
PATHOLOGIE ET PRODUCTIVITÉ
DES PETITS RUMINANTS (PPR/LNERV)
l’inventaire Ctiologiqe des entites cliniques
dominantes (pneumopathies, diarrhees,
Un effectif de 6.000 petits ruminants sont
maladies cutanees, mauvais état genéral), a
actuellement suivis individuellement dans trois
partir de prélèvements systématiques
zones
écologiques du SCnCgal (Louga,
standards (feces, frottis de sang, Ccouvil-
Kaymor et Kolda). Ils permettent la réalisation
lonnages nasaux).
de nombreux protocoles d’investigation par les
chercheurs du programme et des chercheurs as-
l Systèmes de productions ovine et caprine.
sociés des services du Lnerv. Les actions sui-
vantes sont menées:
Des enquêtes biannuelles sur les pratiques

48
Recherches sur la Sant6 et les Productions Animales
d’élevage ont été conduites dans les trois
zones, avec une attention particulière au
logement nocturne des animaux et aux con-
ditons du milieu (notamment la duree de la
phase d’inondation des rizières dans la zone
de Kolda).
PRODUCTIONS ANIMALES
Les actions ont été executées dans les
L’accent est mis sur la gestion des ressources
Centres de recherches zootechniques de Dahra et
naturelles (GRN), et accessoirement sur l’ame-
Kolda et dans la zone des Niayes.
lioration genétique.
DANS LES NIAYES
En gestion des ressources naturelles, les
L’etude des systèmes de production en zone
études menées montrent que la prise en compte
peri-urbaine s’est poursuivie dans les Niayes
des strategies traditionnelles permet la par-
sur la production bovine et caprine.
ticipation
indispensable
des populations
rurales.
PRODUCTION LAITIÈRE BOVINE
Pour cela, les facteurs à prendre en compte
En élevage traditionnel bovin, les perfor-
sont l’eau, le mode d’occupation de l’espace, le
mances ont étC fortement influencees par l’ins-
role des entités socio-economiques (Gie, grou-
tallation tardive des pluies et leur faiblesse.
pements féminins, associations de jeunes,
comites de Lutte conre les feux de brousse, etc).
En élevage intensif, les Cleveurs ont égale-
ment été confrontés aux problèmes alimen-
Afin de cibler les problèmes et les oppor-
taires dus aux difficultés d’approvisionnement
tunites, une enquête a été menée, et il en ressort
en intrants. Le niveau moyen de production
que :
(2 780 litres) est très faible du fait d’un écart
Clevé entre les mises-bas (18-24 mois).
l les populations sont pessimistes quant à
l’evolution des ressources ;
Les pratiques suivies dans les troupeaux
bovins montrent une généralisation de la monte
l il faut assurer des garanties foncières aux
naturelle en système intensif et une recherche
populations afin de stimuler leur enga-
de diversification des aliments.
gement dans les opérations de reboisement;
PRODUCTION LAITIÈRE CAPRINE
0 les fonctionnements défectueux des forages
En production laitière caprine, 650 caprins
sont la principale source de perturbations de
ont Cte identifés et 200 lactations ont Cte sui-
l’exploitation des ressources naturelles.
vies au cours de l’année. les quantités de lait
preleve sont faibles, 50 à 200 ml par chèvre et
Les activites pour l’amélioration génétique
par jour.
n’ont pas encore redémarre.

Recherches sur la Santé et les Productions Animales
49
En février, a débute I’operation de caractéri-
base essentiellement sur l’exploitation ex-
sation des races bovines. Des prelèvements
tensive des pâturages affecte la reprise de
de sang effectués sur 60 individus ont permis
l’activité ovarienne des petits ruminants surtout
d’extraire I’ADN. Les races concernees sont le
apres agnelage de saison sèche.
Zébu, le Gobra, le taurin Ndama de Guinée et
de Gambie et le Zébu maure. En 1993, l’opé-
ration sera complétee par des prelèvements sur
La presente étude, portant sur 19 brebis Peul-
le taurin Ndama du Senégal.
Peu1 et 23 brebis Touabire, a Cte menee au CRZ
de Dahra dans le but de tester les effets d’une
EFFETS DE L’ALIMENTATION SUR
supplémentation alimentaire sur la reprise de
LA REPRISE DE L’ACTIVITÉ SEXUELLE
l’activité sexuelle cyclique après agnelage de
CHEZ LES VACHES NDAMA
saison sèche.
EN POST-PARTUM
Les resultats des études menées sur les
Les brebis, entretenues sur pâturage naturel
caracteristiques de la reproduction chez les
recevaient en plus 150 g de graine de coton et
ruminants au Sénégal, objet du contrat no 4828
150 g de tourteau d’arachide.
signe entre 1’Isra et 1’Aiea ont permis d’éla-
borer des strategies pour une amelioration de
la productivité numérique.
Les observations ont duré 6 mois et ont porte
sur le suivi du niveau de la progestérone.
Les premières stratégies testées ont porté
sur l’alimentation du bétail et son impact sur la
reproduction. Elles ont éte menees chez le taurin
Globalement, respectivement chez les brebis
Ndama.
Peul-Peu1 et Touabire l’activité ovarienne a eté
recouvree 106 + 45 et 95 + 59 jours après
Un diagnostic de gestation a été effectue sur
l’agnelage ; la reprise de l’activité sexuelle s’est
une population de vaches Ndama appartenant
faite de façon progressive. Ainsi, le taux de
au système traditionnel et 180 femelles ont Cte
reprise est passe de 13,57 % et 4,35% du
choisies pour constituer les lots de supple-
53ème jour à 63,15 et 52 % du 90ème jour
mentees (graine de coton, tourteau d’arachide) et
du post-partum respectivement chez les brebis
de temoins.
Peul-Peu1 et Touabire.
Le suivi de l’activite ovarienne a été fait par
Ces délais plus courts que ceux observés sur
des prélèvements hebdomadaires de lait. Ces
des brebis entretenues essentiellement sur
prelèvements seront traites dès reception des
pâturage naturel mettent en évidence l’effet de
kits.
la supplémentation sur la durée de l’anœstrus
post-partum apres agnelage de saison sèche.
EFFETS DE LA SUPPLlkMENTATION
SUR LA REPRISE DE L’ACTIVITÉ
OVARIENNE APRÈS AGNELAGE
EN SAISON SÈCHE
Ces résulats obtenus permettent d’envisager
CHEZ LES BREBIS PEUL-PEUL
une amélioration de la productivite des brebis
en intervenant sur les conditions d’entretien
Le systeme d’élevage en zone sylvo-pastorale
pendant la saison sèche.

50
Recherches sur la Sant6 et les Productions Animales
TRANSFERT D’EMBRYONS
lioration génétique est renforcé par la mise en
EN MILIEU VILLAGEOIS
route du schéma de selection à noyau ouvert.
L’opCration recherche/développement sur les
Au Sénégal, l’avènement du transfert d’em-
étables «fumières» s’est confirmée comme un
bryons a suscité beaucoup d’espoirs. Des essais
axe porteur dans le processus de transfert d’in-
menés en station ont montre la bonne aptitude
novations et d’intensification.
de nos races locales, aussi il a été tenté une
experimentation en milieu villageois.
AMÉLIORATION GliNÉTIQUE
DU BlkTAIL N D A M A
Cette étude a porté sur 15 donneuses issues
du troupeau du Crz de Kolda et 51 receveuses
Le troupeau de station compte 334 animaux
choisies au niveau de deux villagesx du
dont 46,7 % de reproductives et 7 % de mâles
département de Kolda et du Crz de Kolda.
en âge de reproduction.
Globalement, les chaleurs de superovulation
Cet effectif est bien au dessus de la moyenne
varient entre 87,5 % et 100 % le nombre de
des neuf (9) derniéres années.
corps jaunes et de follicules decelés par pal-
pation transrectale varie respectivement entre
Le taux de vêlage estimé à partir des nais-
31 et 45 pour les corps jaunes et 17 et 28 pour
sances rapportées à l’effectif moyen annuel n’est
les follicules. Sur un total de 12 embryons
que de 37,5 % pour un âge moyen au premier
juges transferables, 8 ont été transférés, et le
vêlage fixe à 3 ans. Il passe à 43,6 % lorsqu’on
diagnostic de gestation s’est révele positif
retient l’hypothèse que toutes les femelles ont leur
chez 3 vaches.
premier veau à l’âge de 4 ans. Dans les deux
cas, ce taux est très faible en dépit de l’amélio-
Par ailleurs, cette étude a ,permis d’identifier
ration de la situation alimentaire au cours des
les contraintes à la pratique du transfert d’em-
deux dernières années.
bryon en milieu rural.
Par contre, les poids aux âges types de 3 et
6 mois des jeunes nés en 1992 témoignent de
bonnes performances de croissance.
Les classements établis avec IDEAS (logiciel
du CIPEA) montrent que pour les âges
considérés, il existe une assez bonne marge de
selection chez les mâles en particulier.
L’élargissement de la base de sélection par le
Partant des acquis considérables obtenus au
schéma à noyau ouvert constitue la grande nou-
cours des annees précedentes en matiere de
veauté de cette opération. Un important travail
connaissance des systemes d’elevage en Haute
de mobilisation des eleveurs du depar-
Casamance, l’effort de recherche porte essen-
tement de Kolda impliques dans ce schema a
tiellement sur la levée des principales contrain-
été realisé avec la participation de 1’Inspection
tes identifiées. Le programme initial d’ame-
régionale de l’elevage. Une première phase de

Recherches sur la SantB et les Productions Animales
51
depistage (screening) d’un premier lot de fe-
ment des pratiques de conduite permettant à
melles «exceptionnelles» a Cte effectuée. Une
l’élevage de s’adapter aux nouvelles conditions
cinquantaine de vaches ont eté ainsi choisies
de cette zone.
aprés un contrôle laitier étendu a 2 000 fe-
melles en lactation.
La stratégie choisie est celle de la stabulation
partielle des animaux que l’éleveur désire sou-
La suite de l’opération portera sur:
mettre a une exploitation requérant un bon État
géneral de ceux-ci à des periodes difficiles.
le testage en station des produits issus de la
reproduction des vaches exceptionnelles
avec des taureaux connus;
Les résultats obtenus montrent de nombreux
effets benéfiques des interventions réalisees
dans le cadre de la stabulation. On note ainsi
l’utilisation des produits retenus à l’issue du
un faible taux de prévalence des trypanoso-
testage dans les troupeaux villageois.
moses (1,4 %) par rapport à la situation regio-
nale où ce taux est de 3,5 %.
SUIVI D E S É L E V A G E S BOVINS
VILLAGEOIS

Pour l’anaplasmose, la prevalence est de
Cette operation comprend les actions sui-
1,2 % mais son incidence sur la productivité
vantes :
globale est importante.
l des etudes sur les performances de repro-
La prévalence et l’intensite des parasites
duction et la mortalité des jeunes animaux;
gastro-intestinaux sont nettement plus mar-
quées chez les animaux du lot témoin (non
* des études sur les flux démographiques et le
soumis à la stabulation).
dynamisme des troupeaux villageois.
Les tests sérologiques réalisés sur 162 échan-
Les résultats montrent que la mortalité des
tillons de sang ont fourni des taux respectifs de
jeunes et les performances de reproduction sont
1,9 % et 24,1 % pour la brucellose et la leptos-
les principales causes du faible niveau de pro-
pirose.
ductivité en élevage extensif villageois.
Les productions laitières obtenues, la crois-
La couverture sanitaire fournie par le Crz a
sance des jeunes veaux et l’état genéral des
favorablement influencé la viabilité des ani-
adultes traduisent les ameliorations possibles
maux dans les troupeaux encadrés.
sur cette voie et expliquent l’intérêt des éle-
veurs pour la stabulation./
INTENSIFICATION
DES PRODUCTIONS ANIMALES

Par «intensification» il est fait allusion à un
processus tendant à introduire progressive-

Recherches
sur les productions
halieutiques

Plage de débarquement
de la pêche artisanale
Le “Louis Sauger”
navire de recherches
océanographiques

Recherches sur les Productions Halieutiques
5 5
INTRODUCTION
En 1992, les objectifs de la Direction des Recherches sur les Productions Halieutiques ont
porte, comme pour les annees précédentes, sur la gestion rationnelle des ressources halieutiques
des eaux senégalaises
et I’amenagement des pêcheries, dans le sens d’une optimisation de I’ex-
ploitation, d’une valorisation de la production donc d’une meilleure rentabilisation des investis-
sements réalisés dans le secteur. Cette année a été marquée par une restructuration des pro-
grammes de recherche qui de neuf sont ramenés a cinq :
0 Pêche industrielle;
@ Pêche Artisanale;
@ Pêche Continentale et Aquaculture;
@ Environnement et Climat;
@ Socio-Economie et Politique des pêches.
Ce rapport résume succintement
les principaux résultats et acquis de ces programmes.
passé de 9 445 jours de mer en 1991 à 7 445 en
1992. De même, les debarquements des sen-
neurs français sont passés de 7 680 en 1991 à
1 320 tonnes en 1992.
COLLECTE ET TRAITEMENT
DES STATISTIQUES DE PÊCHE
INDUSTRIELLE AU SÉNÉGAL

FLOTTILLES CHALUTIÈRES C6TIkRES
La saisie et le traitement preliminaire des sta-
Dans le cadre de l’etude initiee au sein du
tistiques de pêche de 1991 des flottilles cha-
CRODT pour la mise en place d’une Cellule Sta-
lutieres basées à Dakar ont Cte effectués. La
tistique, les chercheurs du programme ont
collecte, la compilation et la saisie des statis-
mené une série de réunions de réflexion sur les
tiques de pêche de 1992 se sont normalement
possibilités d’harmonisation des statistiques de
poursuivies. Le traitement des statistiques des
la pêche industrielle.
chalutiers étrangers de pêche démersale côtière
pour l’annee 1990 a étC finalisé. La collecte, le
FLOTTILLES THONIÈRES
codage et la saisie des donnees de 1991 de ces
unit& de pêche sont executés à pres de 60 %.
En 1992, les débarquements totaux de la
flo-ttille thoniere basee à Dakar s’elèvent à
FLOTTILLES CHALUTIÈRES PROFONDES
7 450 tonnes contre 9 720 tonnes en 1991 soit
une diminution de 2 270 tonnes.
Cette baisse
a Finalisation de la saisie des statistiques de
est due essentiellement à une réduction du
pêche de la flotte demersale profonde (na-
nombre de bateaux en activité. L’effort est
vires senégalais et communautaires) pour

56
Recherches sur les Productions Halieutiques
. l’annee 1990 et début de la saisie des don-
sionnels français et espagnols ont été effec-
nées de l’année 1991 de la même flottille.
tuees a Madrid et à Bruxelles. Une alternative
de programme de recherches alldgées a été
Clabort5e.
l Un traitement preliminaire a &é effectue
pour archivage des rt%ultats bruts.
Istlophorldes
FLOTTILLES SARDINIÈRES
Un bilan actualist? des recherches sur les
istiophoridés réalisées en Afrique de l’Ouest
Le traitement des donndes actuellement dis-
a été présent6 au groupe de travail Iccat de
ponibles montre que les prises ont doublé dans
Miami (juillet 1992).
la ZEE s6nCgalaise entre 1984 et 1991 passant
de 110 143 à 223 000 tonnes, ce qui s’explique
Des campagnes de marquage se sont pour-
notamment par l’efficacité des nouveaux
suivies pour l’étude des migrations et de la
bateaux et l’accés à une plus grande fraction des
croissance du voilier Atlantique. Le taux de re-
stocks. Cette étude a permis de faire une des-
capture est faible et n’autorise aucune exploi-
cription de la pêcherie sardinière caractCrisée
tation présentement.
par un regain d’activité de la composante
industrielle avec l’arrivée des senneurs et cha-
Mod&lsation de la croissance
lutiers russes de gros tonnage. Par ailleurs, les
de I’albacore
statistiques de pêche au niveau du port de
Dakar et des centres de M’Bour et Joal sous
Un modèle de croissance à 5 paramètres
forme de captures spécifiques mensuelles, d’ef-
permet de bien décrire la curieuse croissance
forts de pêche, seront publiees.
observCe pour l’albacore de l’Atlantique-est.
Clef taille-age
BIOLOGIE ET ÉCOLOGIE DES ESPÈCES
L’estimation des prises par âge à partir des
RESSOURCES PELAGIQUES HAUTURIÈRES
prises par taille est importante dans la dyna-
mique des populations. Aussi, une mCthode
Thons et objets flottants
alternative intéressante au sclicing utilisé il y a
plus de 70 ans est proposée.
Une synthèse des connai&ances sur la rela-
tion thons-objets flottants a CtC rCalisée pour
l’ensemble de l’Atlantique-est. Les résultats
RESSOURCES DÉMERSALES &T&RES
obtenus ont été comparés et intégrés aux
Les fichiers sur les structures de taille ont été
observations faites ailleurs dans le monde.
complCtCs en vue d’une analyse de synthèse
(étude des tailles moyennes et des mortalitCs).
Projet de programme dauphin
Le programme de recherches sur les thons et
RESSOURCES DlkMERSALES PROFONDES
les dauphins dans l’Atlantique tropical est
mené par le Crodt. Deux missions de concer-
Depuis juin 1992 une unit6 de pêche artisa-
tations avec les chercheurs IEO, les profes-
nale pour la collecte des données statistiques

Recherches sur les Productions Halieutiques
57
biologiques relatives aux requins profonds du
Un modtle qui permet de déterminer les bi-
genre Centrophorus, a Cte mise en place à Kayar.
lans migratoires, par âge, trimestre et zone pour
l’albacore et le listao a Cte utilisé. Les résultats
montrent que les flux de poissons entre diffé-
RESSOURCES PÉLAGIQUES &T&RES
rentes zones de l’Atlantique donnent ainsi une
Une baisse de la quantité d’information rela-
bonne image des migrations des thonidés. Ce
modèle permet Cgalement de quantifier les po-
tive aux directives de taille collectees tant au
port de Dakar qu’à Mbour et à Joal a été cons-
pulations sous-jacentes par strates zone/
tatée. Il serait necessaire d’obtenir à ce sujet
trimestre.
plus d’informations sur des navires étrangers
qui travaillent dans d’autres zones que les sar-
Relations PueIEffort de p&che local
diniers dakarois.
des senneurs
Le modèle fait apparaître que les variations
Tous les fichiers historiques de structure de
de la PUE en fonction de l’effort ne suivent pas
taille ont Cte corriges.
une regression simple du type modéle global à
l’équilibre.
Une publication de synthese et une analyse
sont prévues en 1993.
Analyse des changements de I’efficacltb
L’echantillonnage en vue d’etudier, entre
d e s s e n n e u r s
autres, la fecondité des principales espèces pé-
Celle-ci, évaluée par analyse des cohortes,
lagiques a demarre en decembre 1992.
révele un accroissement très important des
puissances de pêche des senneurs.
Ces données complèteront les séries his-
toriques et permettront de verifier les relations
Ces accroissements sont variables selon les
entre la fertilité du stock et l’environnement.
flottilles, les tailles et les espèces. La mise en
Cvidence de cette amélioration du facteur cap-
turabilité a des implications importantes en
matiere de gestion des stocks.
DYNAMIQUE DES POPULATIONS,
ÉVALUATION ET EXPLOITATION
Etat des stocks de I’albacore
RATIONNELLE DES STOCKS
Comme les annees précédentes, une Ctude de
routine de l’état du stock d’albacore (combinant
DYNAMIQUE ET E V A L U A T I O N
les approches globale et analytique) a étC réa-
DES RESSOURCES PELAGIQUES
lisee. L’originalité de cette étude est de deve-
HAUTURIÈRES
lopper l’hypothèse que les rendements excep-
tionnellement forts observes par les senneurs
Dynamique de la ressource
début 1989 et 1990 seraient explicables par les
thermoclines locales très superficielles et
Deux grands axes ont Cte particulierement
marquees qui ont été observees dans les
explores en 1992.
secteurs de pêche.

58
Recherches sur les froducfions Halieufiques
DYNAMIQUE ET ÉVALUATION
inNAMiQuE ET ÉVALUATION
DES RESSOURCES DÉMERSALES C6TikRES
DES RESSOURCES DÉMERSALES
PROFONDES

Etudes methodoiogiques
Seules les évaluations à partir de modèles
mathématiques ont été realisées. Les résultats
Les résultats préliminaires acquis en 1991
ont fait l’objet de publications.
ont ete finalisés et publies.
Il ne ressort de ces r&wltats aucune conclu-
immicwE ET ÉVALUATION
sion de nature à modifier les differents schémas
DES RESSOURCES PÉLAGIQUES CGTIÈRES
d’echantillonnage ou les méthodes de calcul
Evaluations acoustiques : campagne
utilisés lors des campagnes.
de prospection
Les biomasses évaluees en février-mars
sont de 880 000 tonnes pour la côte Nord,
Evaluation des ressources
210 000 tonnes pour la Petite côte et 970 000
démersales côtiéres
tonnes pour la Casamance. La sardinelle plate
L’evolution des indices d’abondance, des
represente près de 51% de la biomasse totale.
tailles moyennes et des mortalites de 30 espè-
Ces resultats font apparaître une tendance à la
ces (ou groupes d’espèces) a été analysée.
baisse sur la Petite côte et un accroissement en
Casamance.
En conclusion, l’analyse de l’évolution des
indices d’abondance et des niveaux d’exploita-
Evaluations dynamiques
tion estimes à partir des donnees de chalutages
experimentaux montre que d’une manière gene-
Une première série de donnees (1969-1989)
rale, les espèces demersales presentes sur le
revèle que les niveaux des captures et des
plateau continental senégalais seraient surex-
efforts des années 87 et 88 se situent au delà
ploitées. L’évolution de l’abondance «toutes
des optimum théoriques. La deuxième série
espèces» indique une chute de l’ordre de 50 %
(1969-1991) montre que le potentiel de capture
entre 1986 et 1991.
est atteint bien que l’effort de pêche soit en
dessous de l’optimum theorique. La pêcherie
sénegalaise est dans une situation où les cap-
tures ont augmenté du fait de l’élargissement
Gestion rationnelle
de sa zone d’activité, de la reduction de l’effort
des stocks demersaux côtiers
de pêche en Mauritanie et du fait d’un fort ac-
Dans le cadre des recherches effectuées sur
croissement de son efficacité.
les ressources demersales côtieres, plusieurs
avis techniques ont Cte formules à l’attention
GESTION RATIONNELLE
des decideurs lors des reunions de concertation
DES RESSOURCES PRLAGIQUES CCTIÈRES
sur la definition de nouvelles zones de pêche
ou celles ayant trait à la délivrance des licences
Une analyse des données relatives aux pê-
de pêche ou aux négociations avec la CEE.
cheries sénégalaises, industrielles et artisa-

Recherches sur les Productions Halieutiques
59
nales, a été effectuée à la demande des autorités
population des pêcheurs a été effectué a
sénégalaises (Dopm et PSPS). Les recom-
Kafountine et au Cap Skiring. La collecte des
mandations qui ont été formulées soulignent
statistiques de pêche y demarrera en 1993.
l’augmentation trés rapide de l’effort de pêche
tou-jours dangereuse car mettant le stock en
situation de désequilibre pouvant cacher une
ÉTUDE DES IXELATIONS
surexploitation. La surexploitation n’a pas été
ENTRE LA PÊCHE ARTISANALE
mise en Cvidence par les modèles mais le ni-
ET LA PÊCHE INDUSTRIELLE
veau des prises est proche de l’optimum. Il a éte
recommandé aux autorités de maintenir la
Une série de tableaux comparatifs entre les
législation actuellement en vigueur et de geler
donnees de pêche artisanale et de pêche indus-
l’augmentation de l’effort de pêche industriel.
trielle a étC elaboree. La typologie des inter-
actions est dejà faite. Des tableaux statistiques
comparatifs des débarquements des deux pê-
cheries par espèce, par engin et par groupe
zoo-logique sur une base annuelle et mensuelle,
entre 1983 et 1990, ainsi que les courbes cor-
respondantes ont été realisés.
Le classement des espèces les plus repré-
sentatives (en poids) dans les debarquements
COLLECTE ET TRAITEMENT
de la pêche artisanale et de la pêche industrielle
DES STATISTIQUES DE PÊCHE
a ete effectué pour la periode 1983-1990; de
Les statistiques de pêche de 1989 et 1990 ont
même que la liste des espèces les plus impor-
Cte finalisées et publiées. En 1989, les
tantes et communement exploitées par les deux
mises à terre sont de l’ordre de 244 496 tonnes
pêcheries.
avec une nette prédominance des sardinelles.
En 1990, elles se situent aux environs de
BIOÉCOLOGIE DES ESPÈCES EXPLOITÉES
255 339 tonnes soit une hausse de l’ordre de
4,3%. Des variations importantes sont obser-
Le matériel biologique, sur lequel ont porté
vées au niveau des régions (6 911 tonnes en
les études de biometrie et de reproduction, est
1989 contre 10 566 tonnes en 1990 dans la ré-
constitué par deux espèces : le tiof (Epinephelus
gion de Saint-Louis, 39 026 tonnes entre
aeneus) et le pageot (Pagellus bellottii).
37 651 tonnes dans la region de Dakar, 21 920
tonnes contre 28 102 tonnes dans la région
Pour l’étude de la reproduction, 3 756 indi-
Nord de Thiès)
vidus de pageot et 250 de tiof ont Cte mesures.
Les données ont ete codees et saisies ; l’analyse
L’effectif du parc piroguier est passé de
est en cours.
4 157 en 1989 à 3 805 unites en i990. Cette
diminution s’explique par une migration des
En ce qui concerne les céphalopodes,
pêcheurs vers la Guinee Bissau et la Casa-
aucune étude n’a éte menée en 1992 en raison
mance. Dans cette region, un recensement du
du depart du responsable de l’action de
parc piroguier, des engins de pêche et de la
recherche.

6 0
Recherches sur les Productions Halieutiques
DYNAMIQUE, MODÉLISATION
sance. Ces phases sont:
DE LA PECHERIE ET ÉVALULWION
DES RJBSOURCES EXPLOITABLES

l’analyse des données existantes et la re-
cherche des mécanismes permettant de com-
S’agissant de la modelisation de la pêche arti-
prendre quels ont été, d’une part, les facteurs
sanale, selon la problèmatique Cnoncée lors de
perturbants a l’origine de l’emergence de la
la définition du projet Modelisation de la
pêcherie et d’autre part, pourquoi et com-
Pêche Artisanale (Mopa), la démarche retenue
ment les pêcheurs ont réagi à cette pertur-
pour aborder cette modelisation repose, entre
bation ;
autres sur :
la mise en place et la réalisation d’enquêtes
la representation des réponses des acteurs
complementaires sur le terrain afin de pre-
du système aux perturbations de l’environ-
ciser ou obtenir les informations man-
nement auxquelles ils sont soumis, réponse
quantes jugées importantes ;
envisagée sous la forme de l’alternative
l’étude et la sélection des formalismes de
résilience/émergence ;
representation de la connaissance ;
une approche par études de cas successives,
chacun de ces cas permettant d’aborder des
la modélisation proprement dite de la série
domaines differents du système à modeliser.
etudiée. Ce travail a principalement porte
sur la représentation des processus de déci-
Partant de cette approche, un premier cas
sion des acteurs.
d’étude a t?tC retenu, analyse et modélise. Il
s’agit de l’emergence de la pêcherie aux filets
Les résultats obtenus lors de cette analyse ont
dormants (FD) à Kayar.
permis de produire une synthèse graphique dans
laquelle les différentes variables analysees
La demarche retenue pour analyser la dyna-
sont confrontees entre elles et avec la série de
mique de la pêcherie aux FD à Kayar a consisté,
reférence à expliquer. Les resultats ont eté
dans un premier temps, à determiner une va-
discutes avec les intervenants du projet.
riable de référence qui puisse traduire l’évo-
lution de la pêcherie au cours du temps. On a
Le dernier resultat permet d’obtenir une
considéré que la vitalite de la pêcherie pouvait
simulation de l’évolution de l’effort filet
être traduite par le nombre de sorties de piro-
dormant (FD) à Kayar de 1983 à 1991 dont les
gues pratiquant cette pêche. La variable de ré-
valeurs sont en bonne concordance avec celles
férence qui a ainsi Cte retenue et à partir de
observées.
laquelle sera decrite la dynamique de cette
pêcherie est le nombre de sorties de pirogues
La dernière action de recherche a porté sur
portant l’engin FD; variable plus classiquement
la preparation des donnees et des documents
appelée «effort FD».
pour le symposium sur l’evaluation des res-
sources exploitables par la pêche artisanale,
Pour Ctudier ce cas, le travail s’est sub-
prévu pour février 1993. Cette préparation de
divise en plusieurs phases et selon deux
données a permis :
grands axes qui sont l’acquisition de la con-
naissance et la representation de cette connais-
0 de structurer les fichiers des données ;

Recherches sur les Productions Halieutiques
61
d’analyser la variabilité spatio-temporelle de
respond à l’accalmie des vents et au début de
ces donnees et de presenter les resultats sous
l’accroissement de la chlorophylle.
la forme d’un atlas ;
DYNAMIQUE DE L’UPWELLING CdTIER
de réviser et de corriger des statistiques de
La chaîne de restitution des températures de
pêche artisanale (prises et efforts). extra-
surface de mer (TSM) a partir des données
polées a l’ensemble du littoral maritime (de
satellitaires a Cte perfectionnée. Un atlas de
Saint-Louis au Sine Saloum) ;
TSM par pas de temps 5 jours a été realisé pour
la zone allant de la Mauritanie à la Guinée à
de reviser et de corriger les frequences de
partir des donnees 1984-1992. Les cartes de
tailles des principales esp-èces exploitées
TSM pour la zone SCnCgal (pas de temps 5
par la pêche artisanale.
jours) et pour la zone atlantique (pas de temps
15 jours) ont été Ctablies.
CLIMATOLOGIE DE IA ZITC
ET VARlAlXLITÉ DES CLIMATS
AU SAHEL

Les Ctudes entreprises dans le cadre de cette
opération sont en voie d’achèvement. L’étude
SURvEXLLANCE
EN ROUTINE
de la dynamique des précipitations ouest-
DU LITTORAL
africaines a permis de determiner ies differents
apports pluviometriques et les Cvénements
pluvio-orageux de l’ouest africain. En 1993,
HYDROLOGIE
1’Utis s’attèlera à une estimation de la vapeur
En 1992, les eaux d’upwelling font leur
d’eau alimentant la mousson africaine.
appa-rition des la mi novembre aux Stations
côtières de Thiaroye et Gorce et s’étendent a
EAUX CONTINENTALES
Yoff a partir de decembre. Les temperatures re-
cueillies au niveau de ces stations en 1991 sont
Les objectifs de cette opération de recherche
inférieures a celles de 1992. L’upwelling côtier
sont :
a duré plus dans la zone Sud que dans la zone
Nord. Les salinités superficielles sont rela-
l l’étude des modifications intervenues entre
tivement stables en période d’upwelling. En
le barrage de Diama et l’embouchure du
saison chaude, on note une variabilite saline
fleuve Senegal ;
saisonniere.
l l’impact des barrages anti:sel en moyenne
Casamance sur le marigot de Farancounda ;
ENRICHISSEMENT
l les causes des modifications du littoral du
La relation entre upwelling, presence de sels
Sine-Saloum.
nutritifs et développement phytoplanctonique
montre que les nitrates augmentent quand la tem-
Les résultats de ces differentes études ont
perature diminue. Le seuil de cette relation cor-
fait l’objet de publication. L’étude de la physico-

62
Recherches sur les Productions Halieutiques
chimie et de la dynamique du phytoplancton
senégalais, tant du point de vue de la dégra-
dans l’estuaire du Saloum montre une variabilité
dation de l’environnement que du point de vue
saisonnière de la plupart des paramètres étu-
des impacts socio-economiques, ont et6 publiés
dies. Les eaux seraient plus chaudes au
dans les differents rapports de mémoire et
Bandiala pendant la saison froide et plus fraf-
articles.
ches au Saloum alors qu’elles seraient plus
chaudes dans le Diomboss pendant la saison chaude.
PHYSICO-CHIMIE ET DYNAMIQUE
DU PHYTOPLANCTON DANS L’ESTUAIRE
FLEUVE SÉNEGAL
DU SALOUM
C’est en partenariat avec un chercheur du
departement de geographie de 1’UCAD (E.S.
Les principaux résultats qui ressortent de
Diop) et 1’Utis qu’une étude concernant les
l’étude des données recueillies au cours de
modifications intervenues entre le barrage de
1992 sont caractérisés par une variabilité sai-
Diama et l’embouchure du fleuve Sénégal a
sonni&e marquee qui se reflete sur la plupart
Cte menée. Les resultats de cette étude ont été
des paramètres etudiés.
l’objet d’un article.
Par ailleurs, on note des différences dans
FLEUVE CASAMANCE
l’evolution des paramètres entre les trois bras.
En effet, les eaux seraient plus chaudes au
L’étude portant sur l’impact des barrages
Bandiala pendant la saison froide et plus
anti-sel en moyenne Casamance sur le marigot
fraîches au Saloum tandis qu’elles seraient plus
de Farankounda, a été menée en collaboration
chaudes dans le Diomboss pendant la saison
avec 1’Universite de Bordeaux III. Les resultats
chaude. Les matières en suspension seraient
de cette Ctude ont permis d’avoir, grâce à une
plus elevées dans le Saloum alors qu’elles
analyse de deux situations différentes (avant et
seraient comparables dans le Bandiala et le
après barrage) représentees par des images
Diomboss.
SPOT corrélees aux données de terrain, une
cartographie des changements majeurs inter-
venus dans cette zone et une interprétation de
l’impact de ces barrages sur les rizières.
FLEUVE SALOUM
L’estuaire du Saloum au sud de Dakar a eté
l’objet de nombreuses Ctudes à partirdde photo-
graphies aeriennes et des données Landsat. Sa
dynamique récente, marquee par la rupture de la
BIO-ÉCOLOGIE ET STRUCTURE
flèche de Sangomar (février 1987), pose avec
DES PEUPLEMENTS
acuité la nécessité de son suivi regulier a une
Cchelle beaucoup plus fine que ne le permet-
COMPOSITION FAUNISTIQUE
taient les travaux antérieurs.
Quatre vingt quinze especes appartenant à
Les premiers resultats des travaux de re-
quarante familles ont et6 inventoriées et pu-
cherches concernant les rapides modifications
bliees. Parmi ces espèces, une nouvelle (Li~er
intervenues dans cette partie du littoral
bandialensis) a été capturée dans le bras de mer

Recherches sur les Productions Halieutiques
6 3
«le Bandiala». Les trois bras de mer (Bandiala,
froide. Il faut toutefois signaler l’abondance
Diomboss et Saloum) ont, d’après des resultats,
élevee dans la zone 3 pendant la saison sèche
des peuplements voisins.
1991, liée a la présence d’une grande quantité
de juveniles de Chloroscombrus chrysurus.
VARIATIONS SPATIO-TEMPORELLES
Le poids total des poissons capturés suit en
Variations spatiales
gros la même Cvolution que l’abondance totale.
Globalement, sur le Bandiala et le Diomboss,
l’abondance des poissons semble plus grande en
L’evolution saisonnière de l’indice de di-
amont.
versité (rarement supérieur a 2) et de l’equi-
tabilité (toujours inferieur à 0.8) indique que
En ce qui concerne le Saloum, les parties
durant toute l’annee, l’estuaire du Sine-Saloum
aval et amont sont pauvres. Par contre, la
abrite une biocenose jeune et peu stable.
portion mediane abrite un peuplement abondant.
Reproduction
L’indice de diversité de Shannon (H) varie
entre une valeur maximale obtenue lorsque
La taille de première maturité, correspondant
toutes les espèces sont Cgalement representees
à la plus petite taille (longueur à la fourche) des
(H max = log2s) et une valeur minimale qui
individus à un stade de maturité de 4 à 6 a eté
correspond à la situation dans laquelle, chaque
déterminée pour certaines espèces.
espéce est représentee par un seul individu, la
demiere comprenant tous les autres.
Régime alimentaire
En pratique, la diversite spécifique ne dé-
Le but de l’étude des régimes alimentaires
passe pas 4,5 bits. Son analyse permet de voir
était d’esquisser à grands traits les caracté-
si l’on est en presence d’une biocenose evoluee
ristiques trophiques des principales espèces.
(diversité elevee) ou au contraire si l’on a af-
faire à un peuplement jeune (peu diversifié)
Les détrivores et les microphages ne repré-
sentent que 24 % des espèces. Bien que le
L’analyse de l’indice de diversité et de
nombre de ces espèces soit réduit, elles cons-
l’equitabilité montre que les peuplements de
tituent à peu pres 68 % de la biomasse totale
l’estuaire du Sine-Saloum ne sont pas stables,
des poissons pêchés dans l’estuaire du Sine-
toutes les valeurs de E etant inférieures à 0,80.
Saloum.
Il apparaît également que l’ichtyofaune est
dominée par un petit nombre d’especes.
EXPLOITATION
Toutefois, la partie aval du Diomboss (zone 3)
DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
surtout, le Bandiala dans sa totalite (zones 1 et
2) et la partie amont du Saloum (zone 8) ren-
POISSONS
ferment les peuplements les plus evolués et les
Les résultats de l’enquête-cadre effectuée en
plus stables.
1990 ont permis de choisir les points de collecte
(quatre centres principaux et quatre centres se-
Variations saisonniéres
condaires) et de démarrer les enquêtes de
Globalement, il semble que l’abondance soit
routine. D’autre part, une etude sur la typologie
plus Clevée en saison pluvieuse et en saison
des différentes composantes des unités de

64
Recherches sur les Productions Halieutiques
pêche a permis de dCfinir les unités d’obser-
PISCICULTURE EN BASSE CASAMANCE
vation et de les regrouper en classes.
De façon générale, on a noté que Tilapia
guineensis a une meilleure croissance moyenne
Le traitement des données de recensement de
(0,70 - 0,80 g.j-‘) que Sarotherodon melano-
1990, 199 1, et 1992 a permis de dCgager les
theron
(0,24
- 0,50 g/j-l). Nous avons obtenu
grandes tendances au Sine-Saloum et de poser
des rendements qui ont varié entre 590 et
un diagnostic sur 1’Cvolution de la pêcherie.
1676 kg/ha-‘/an-‘. En tenant compte des
Des hypoth&ses sont déjà avancées au niveau
conditions environnementales actuelles, il est
de la relation ressource/système d’exploitation.
possible de faire un élevage de 120 à 150 jours
CREVETTE
par an en saison des pluies. Pour que cet éle-
vage soit rentable, il est indispensable que les
l Mise en évidence d’un grave phénom2ne de
poissons stockés aient un poids > 30 g au
surpêche des crevettes en Casamance. Le pré-
moins pour une production de poisson mar-
judice en 1991 a été estimé a 900 millions
chand de poids supérieur à 150 g.
FCFA (valeur FOB à Dakar). Cette surpêche
est due a l’utilisation des filets maillants
En Basse Casamance, le paysan (la famille)
dCrivants.
qui arrive a bien diversifier ses activitCs (inté-
gration agriculture-aquaculture) dans l’exploi-
0 Mise en évidence des effets paradoxaux de
tation agricole peut améliorer ses revenus de
la réglementation de la pêche crevettière en
90 000 à 110 000 FCfa ce qui est un plus très
Casamance. Elle est interdite aux filets
intéressant pour les petits paysans.
fixes en aval qui capturent pourtant les
grosses crevettes alors qu’elle est autorisée
CREVETTICULTURE
pour les filets dérivants en amont.
Les basslns
En juillet 92, 4 bassins sont en elevage : 3
AQUACULTURE
de 2 000 m2 contenant des géniteurs de cre-
vettes et 1 de 400 m2 contenant des géniteurs
OSTRÉICULTURE EN BASSE CASAMANCE
de tilapia.
Le niveau optimum pour une meilleure crois-
Pour les bassins de crevettes, il a &é noté
sance des huîtres est sur le point d’être iden-
une forte prédation aviaire, malgré l’installation
tifié. La période d’abondance des balanes est
de barrière de ficelles. La distribution d’ali-
connue de même que l’influence du sens du
ments frais a été amorcCe (3 kg de poissons/jour).
courant sur le captage du naissain dans la zone
à courant non loin de la berge.
Lkloserie
En ce qui concerne l’écloserie, seule la salle
Les échantillons de gonades d’huîtres ont
des algues était fonctionnelle. La mise en
Cté traités en vue de l’étude histologique (3
marche du groupe (4 heures par jour) a permis
mois de données sont dejà traitCes). Le reste
de maintenir les souches durant un certain
des échantillons sera traite en 1993. Les don-
temps, avant de les transférer dans le labo de
nées du test de grossissement sont en train
1’ISRA de DjibClor. Les bacs de maturation
d’être exploitees.
sont vidés, le sable retourné et désinfecte.

Recherches sur les Productions Halieutiques
6 5
Nous profitons de cette période pour faire un
TENTATIVES DE REMPLACEMENT
vide sanitaire et un entretien du b$timent (pein-
OU D’AMÉLIORATION
ture, nettoyage).
DE LA PIROGUE TRADITIONNELLE
L’enquête sur les embarcations opérant dans
les principaux centres de débarquement du lit-
toral a permis de mettre en évidence les faits
suivants :
l le vieillissement des pirogues est très rapide
puisqu’après seulement 3,5 ans d’usage
ANALYSE ÉCONOMIQUE
50 % des unites construites ont disparu du
DE LA PRODUCTION DE LA PÊCHE
parc et qu’il n’en subsiste que 10 % d’un
ARTISANALE
âge Cgal ou supérieur à 6,5 ans;
RECENSEMENT DU PARC PIROGUIER
l il existe pour une même taille de pirogues une
Une première analyse des informations dis-
fourchette de prix considérable pouvant faire
ponibles fait apparaître une relative stabilité du
varier ceux-ci dans le rapport de 2.5 à 4,5 ;
nombre de pirogues dans le moyen terme. De
5 700 pirogues en 1966, le parc est actuelle-
0 les importantes reparations représentant 70
ment de 5 000 unites. Durant la même periode,
à 80 % du prix de la pirogue peuvent être
le nombre de pêcheurs est passé de 23 000 à
nécessaires pendant les deux premières
35 000 et les mises à terre de 80 000 à 250 000
annees d’exploitation.
tonnes, soit une augmentation de la produc-
tivite du travail de l’ordre de 90 %.
L’analyse des modes de construction de la
pirogue montre que l’ensemble de ses défauts
résulte de l’absence de structure transversale in-
Cette croissance est allee de pair avec un
terne (membrures et varangues). Deux tentatives
bouleversement des techniques de pêche, Le
ont Cte faites par les projets de developpement
taux de motorisation est passe. de 40 à plus de
pour améliorer le mode de construction.
90 %. L’analyse de l’évolution de la puissance
motrice installée fait apparaître une nette domi-
Parmi les nombreuses embarcations de subs-
nation des moteurs de moins de 15 CV. Cepen-
titution modernes dont l’importation ou la réa-
dant la tendance actuelle est à l’utilisation de
li-sation au Senégal a été tentee, seules celles
moteurs de plus en plus puissants par les pê-
faites en matériau composite (fibr.e de verre-
cheurs. Entre 1982 et 1988, la part de moteurs
resine polyester) ont montré des qualites suscep-
de puissance comprise entre 15 et 40 CV est
tibles de retenir l’intérêt et de susciter une
passee de 24 à près de 40 %.
reaction favorable des pêcheurs. Toutefois leur
coût éleve, de l’ordre de 2 à 5 fois le prix d’une
Les techniques de capture ont beaucoup
pirogue traditionnelle de même taille, s’il ne
Cvolué avec l’adoption du filet maillant en-
pose pas de proéleme d’amortissement compte
cerclant puis de la senne tournante et ega-
tenu d’une durée de vie d’au moins 15 ans, rend
lement de caissons à glace à bord des pirogues
son acquisition quasiment impossible par un
pêchant à la ligne (pirogues glacières).
pêcheur artisan sans le concours d’organismes

66
Recherches sur les Productions Halieutiques
de crédit. Encore faudrait-il que ces credits
ÉTUDE DE LA DISPONIBILITÉ
prevoient une tres longue periode de rembour-
EN GLACE AU SÉNÉGAL
sement, des taux d’intérêts trés bas et admet-
tent l’absence presque totale de garanties
Le diagnostic de la chaîne de froid au SCnt-
réelles autres que les biens, objet du credit. Par
gal a porté sur l’ensemble des usines et fa-
ailleurs, il faudra éventuellement un système de
briques de glace operationnelles et en projet. Il
cautionnement mutuel, à travers les GIE.
s’agit de structures gerces par la SERAS (3
centres de maréyage et 5 complexes frigori-
La seule solution viable pour moderniser la
fiques), de structures publiques gerces par
flotte de pêche artisanale et conduire à des amé-
1’Etat (centre de pêche de Missirah et marche
liorations des conditions de travail, de sécurité
central au poisson) ou par des promoteurs
et des revenus des pêcheurs apparaît
privés (6 complexes frigorifiques), d’usines de
donc celle qui met en œuvre des solutions
glace appartenant à des privés (lO), d’usines de
conduisant à de profondes ameliorations des
traitement de poisson (9) et de projets en
embarcations traditionnelles.
cours (3).
VALORISATION
La confrontation de la disponibilité en glace
DES PRODUITS DÉBARQUÉS
aux besoins exprimés par les différents acteurs
PAR LA PÊCHE ARTISANALE
a permis de formuler un certain nombre de
SUIVI ET ANALYSE DES PRIX
recommandations
a u Developpement s u r
l’opportunite de monter de nouvelles fabriques
Cette action menée en routine depuis 1981 a
de glace.
permis de constituer des fichiers de prix au
producteur dans les principaux centres de de-
É C O N O M I E
barquement du littoral sénégalais. La banque
DE LA PÊCHE INDUS’I’RIJZLE
de données économiques et sociales sur la
pêche artisanale senégalaise, est alimentée à
ÉTUDE DES DIFFÉRENTES STRATÉGIES
partir de la mise à jour régulier-e de ces fichiers
DES CHALUTIERS
de données.
L’objectif de ce travail est double :
ETUDE DE LA COMMERCIALISATION
DU POISSON DE MER
l dégager sur une periode de pêche de l’ordre
de 10 ans les strategies de pêche des diffe-
Les fichiers statistiques disponibles four-
rents types de métiers au Sénégal (chalu-
nissent des informations relatives aux prix
tiers crevettiers et poissonniers de pêche
mensuels des principales espéces debarquées
fraîche, chalutiers crevettiers et poissonniers
et commercialisées dans les centres de pêche
congélateurs)
les plus importants (Mbour, Joal, Kayar, Saint-
Louis et Hann). La série concerne plus de 70
0 reconnaître en fonction de ces strategies
espèces pour la periode allant de 1981 a 1992.
l’importance pondérale des prises par espèce
Pour le marche de gros du poisson à Dakar
ou groupes d’espèces et leur valeur éco-
(Gueule Tapee), les prix mensuels de gros et de
nomique globale.Les statistiques ont été col-
détail d’une vingtaine d’espéces sont dispo-
lectees et leur traitement est en vue pour
nibles entre 1981 et 1989.
différencier les différentes stratégies.

Recherches sur les Productions Halieutiques
6 7
IkVALUATION DE L’INIPACT DE LA FLOlTE CEE
doit être considérée comme un succès. Toutes
les pirogues motorisables le sont quasiment à
Les accords de pêche signes par le Senégal
100 %. Le moteur a elargi l’aire d’intervention
depuis son accession à l’indépendance peuvent
de la pêche artisanale. Il a permis le developpe-
être regroupes en trois grandes categories :
ment des pêches lointaines et favorisé les
accords de réciprocité avec les pays voisins
grandes migrations des pêcheurs. Facteur
(Gambie, Guinde Bissau, Cap-Vert et Mauri-
essentiel ayant favorisé l’agrandissement des
tanie) en raison des stocks partages, de la mi-
pirogues et l’adaptation de nouveaux engins de
gration des especes et des pêcheurs. Le prin-
pêche plus performants (sennes tournantes,
cipe de l’accès réciproque aux ressources
filets maillants encerclants, lignes glacières) et
halieutiques presentes dans les eaux sous ju-
par là l’accroissement des debarquements, le
ridiction des deux pays est souvent de
moteur a permis à la pêche artisanale d’être mieux
règle ;
integrée au circuit Cconomique monétaire en
contribuant largement à l’approvisionnement
conventions sans protocole avec l’ex-URSS
des usines.
et le Nigeria ;
Malgré ces acquis, le CAMP a connu un certain
accords de contrepartie de Premiere géné-
nombre de
problèmes
qui
trouvent
ration (France, Espagne, Pologne et Italie) et
leur origine essentiellement dans la mauvaise
de deuxième genération (Cee depuis 1979 et
politique commerciale mise en place (vente des
Japon en 1991). L’interêt et les motivations
moteurs à crédit au prix coûtant, défaut de
de ces accords se justifient, en sus de com-
paiement excessif), l’utilisation des fonds
pensations financières, par des avan-
génerés par la vente des moteurs pour financer
tages commeFciaux, techniques et scien-
d’autres objectifs de développement non liés
tifiques. Les resultats montrent que les entre-
directement au projet et la rigidité des crédits
prises de pêche Cee interessent à divers
affectés au financement de la motorisation.
titres l’économie sénegalaise. Le produit in-
Cette aide liée induit des rigidités dans les
térieur brut (PIB) n’est affecté que par les
choix technologiques et débouche souvent sur
unites basees. La présence des marins séné-
l’acquisition d’equipements inadequats.
galais a bord des chalutiers et thoniers
étrangers génère des paiements de facteurs
Quels enseignements tirer de l’expérience du
qui interviennent en partie dans le produit
CAMP pour une gestion appropriée des nou-
national brut (PNB). Les retombées Cco-
veaux projets de développement chargés, entre
nomiques de la flotte Cee sont loin d’être
autres, d’immobiliser les capitaux requis pour
negligeables pour le Sénégal.
financer les besoins en équipement des pê-
cheurs et des autres opérateurs économiques
ANALYSE MACRO-ÉCONOMIQUE
impliques directement dans les activités de
pêche ?
DU SECTEUR DES PÊCHES
0 Les projets de développement doivent être
POLITIQUES SECTORIELLES
viables et autonomes pour atteindre les objec-
D’ACCOMPAGNEMENT
: MÉCANISATION
tifs qui leur sont assignes. En conséquence la
DE LA PÉCHE ARTISANALE
suppression progressive de toute forme de sub-
Globalement, cette intervention publique
vention et la deréglementation des taux d’in-

68
Recherches sur les Productions Halieutiaues
ter& s’imposent pour leur permettre un recou-
suffisant pour couvrir leurs charges d’exploi-
vrement intégral de leurs coûts. L’octroi de
tation. Il a été mis en évidence que, loin d’être
credit doit tendre vers un contexte où joue. la
figée ou de reposer sur une Cconomie de sub-
concurrence. En effet, les pêcheurs et autres
sistance, la pêche artisanale a évolue pour
opérateurs Cconomiques doivent être soumis à
représenter aujourd’hui une activité intégree au
un système d’incitation qui les amene à rem-
circuit Cconomique et monetaire. Elle est en con-
bourser int6gralement leurs prêts.
currence directe avec la pêche industrielle dans
l’approvisionnement des usines qui fonction-
@ Bien que les fonds soient souvent fournis
nent en grande partie grâce à ses apports.
dans le cadre de la coopération, leur péren-
Correlativement certains types de pêche artisa-
nisation passe par la prise en compte de plu-
naux ne se sont développes que pour l’expor-
sieurs facteurs allant du coût d’opportunite des
tation.
capitaux à une anticipation de l’inflation en
L’impact de cette nouvelle expérience et ses
passant par une prise en charge complete des
conséquences sur le niveau de la consommation
coûts administratifs et operationnels liés au
locale, des exportations, de l’effort et des
fonctionnement du projet.
differents types de pêche ont été Cvalués. Des
recommandations susceptibles de donner a la
0 Une gestion rigoureuse des risques de
pêche artisanale sa veritable place eu Cgard à
non-paiement des credits octroyes s’impose.
l’un des objectifs des pouvoirs publics qui
Des actions promptes et appropriees doivent
consiste en une rentrée massive de devises à
être engagées dés les premieres défaillances
travers les exportations de poisson ont été
dans les paiements. La mauvaise foi de certains
formulées. La reconnaissance de certaines
pêcheurs n’étant pas sanctionnée aussitôt,
realités dans l’approvisionnement des usines
beaucoup d’autres, souvent de façon déliberée,
exportatrices de poisson devra, en effet, per-
s’abstiendront d’honorer leurs engagements.
mettre une distribution plus Cquilibrée des
capitaux disponibles entre les deux sous-
SOUTIEN AU DÉVELOPPEMENT DE LA PÊCHE
secteurs. En outre, la place de choix qu’oc-
Face a la degradation des cours du phosphate
cupe la pêche arti-sanale dans la politique
et de l’arachide, les pouvoirs publics se sont in-
d’auto-suffisance alimentaire lui fait bénéficier
teresses à la pêche maritime pour restaurer
de subventions et de détaxes. Toutefois, l’orien-
l’equilibre de la balance commerciale du
tation d’une partie de la production de ce sous-
pays, déficitaire depuis de nombreuses annees.
secteur vers les marches extérieurs, couplee a
Partant de l’idee acquise que les usines sont
une subvention à l’exportation, ne risque-elle
approvisionnees exclusivement par la pêche
pas de générer des effets pervers?
industrielle, un soutien financier considerable
Il est demontré que si l’effet positif des
(subventions, détaxes, crédits) est apporte en
ex-portations est indiscutable, certaines con-
priorité à ce sous-secteur.
traintes en limitent les effets induits sur
Il est apparu que la production insuffisante
l’economie nationale : faible contrôle des agents
des armements de pêche industrielle a amené
économiques sur la formation des prix, struc-
les usiniers a compléter leurs approvision-
ture extravertie du capital de nombreuses
nements en se tournant vers la pêche artisanale
societés, difficultés d’accès aux marches tant
afin de s’assurer un volume de production
africains qu’extérieurs au continent./

Recherches
sur les cultures
et systèmes irrigués

Production de semences standard
de gombo (variété “Pop 12”)
Réduction des traitements
phytosanitaires par la
protection mécanique
sous voile (tomate)

Recherches sur les Cultures et Systdmes Irriguds
71
INTRODUCTION
Créee en 1991 suite à la restructuration de I%ra, la Direction des recherches sur les cultures
et systèmes irrigues (Drcsi) a pour mandat l’étude des systèmes de production en zones irri-
guées et la mise au point de technologies qui permettent une production durable tout en sau-
vegardant l’environnement. Pour ce faire, trois programmes de recherche ont et6 mis en place:
0 La gestion des ressources naturelles et des systèmes de production. Ce pro-
gramme, domicilie au Centre de recherches agricoles de Saint-Louis, regroupe les
programmes de l’ancien Departement
Systemes : Chimie et Fertilité des Sols, Hy-
draulique Agricole, Machinisme Agricole et Technologie Post-Recolte; Systemes
de production.
@ Les cultures irriguees. Ce programme, domicilié également au Centre de re-
cherches agricoles de Saint-Louis, regroupe les programmes Maïs, Ri? et Sorgho
de l’ancienne Direction des recherches sur les productions vegetales (Drpv).
8 Les Cultures Horticoles. Ce programme est domicilié au Centre pour le dévelop-
pement de l’horticulture (Cdh) et s’est substitué à l’ancien programme Cultures
maraîchéres qui relevait de la Direction des recherches sur les productions
végetales.
sont a l’origine des lenteurs obser-vées dans
la mise en eau (de 15 jours à trois semaines
quelle que soit la superficie emblavee).
l économique : La double culture souffre des
dysfonctionnements ou de l’inadaptation de
CULTURE DOUBLE
la filière rizicole en matiere de credit et de
EN RIZICULTURE MÉCANISÉE
commercialisation. Elle s’integre mal aux stra-
ET ORGANISATION DU TRAVAIL
tégies
actuelles des agriculteurs qui
visent essentiellement à accroître les
Les problémes rencontres par les agricul-
surfaces aménagees et se fondent sur un
teurs dans l’aménagement de Thiagar sont de
sys-terne «deux cultures - deux terrains».
plusieurs ordres :
l
social : Partageant un certain nombre de fac-
0 technique : La mauvaise maîtrise technique
teurs de production (eau, matCrie1, etc), les
par les agriculteurs des Cléments dont ils
agriculteurs doivent travailler et gérer en-
ont la responsabilité se traduit, à l’echelle de
semble. L’organisaion en place est complexe
l’amenagement,
par un déclenchement
car il y a multiplicite des niveaux et centres
tardif des recoltes et de la préparation du sol
de decision (Union des Gie, villages, Gie,
pour la campagne suivante. Par ailleurs, la
individus) qui tous interferent plus ou
conception et l’entretien de 1’amCnagement
moins dans le deroulement des opérations.

72
Recherches sur les Cultures et Systdmes lrrigds
0 cognitif : On note pour les agriculteurs une
a servi à faire des recommandations pour un
certaine difficulté de saisir dans leur en-
plan de développement local pour la Commu-
semble la complexite des relations entre
naute rurale.
acteurs, opérations, milieu naturel, et en-
vironnement socio Cconomique. L’etroitesse
h’UDIER DES SOLUTIONS
des réseaux d’echanges et d’informations
est Cgalement un obstacle a l’enrichissement
ET ALTERNATIVES
des processus d’apprentissage.
EN ~TI&RE DE M&CANISATION
La poursuite tendancielle d’une politique agri-
ORGANISATIONS PAYSANNES
cole de desengagement et l’ampleur des trans-
ferts de technologies inherents a la motorisation
ET IRRIGAT’ON PRtiE
necessitent la mise en place d’un système d’en-
Aujourd’hui, on assiste à un développement
cadrement adapte au nouveau contexte et justi-
rapide et largement incontrôlé de l’irrigation
fient une approche nouvelle pour appuyer les
privee dans le Delta du fleuve SCnCgal. Dans le
initiatives paysannes et fournir des outils d’aide
même temps, les rendements moyens obtenus
a la decision pour le choix de materiels et de
sont faibles (de l’ordre de 3,4 t/ha) pour un
techniques alternatives. C’est ainsi que les re-
niveau des charges élevé (246 000 F Cfa/ha),
cherches réalisées en machinisme agricole et
conduisant à un coût de production du paddy
technologie post-récolte ont abouti à l’élabo-
(75 F Cfa/kg) proche du prix officiel actuel
ration d’outils d’aide a la décision et de
(85 F CFA&).
conseil pour les études de projets d’équipe-
ments d’organisations paysannes et de prives :
Ces mauvais resultats s’expliquent :‘d’abord
par la taille importante des attributions fon-
l projets de fiches techniques sur la motori-
cieres ramenées à la main-d’œuvre disponible,
sation dans la Vallée : crédit, performances
qui rend difficile la maîtrise de l’enherbement
techniques et économiques,
et de la fertilisation.
0 programmes de calcul des performances et
Le developpement de l’irrigation privee im-
des prix de revient de l’utilisation des maté-
plique une amelioration de la qualité des amé-
riels agricoles dans la Vallée du fleuve
nagements et l’intégration des producteurs dans
Senégal :
un réseau de conseil efficace.
tracteurs et materiels d’accompagne-
l
ment,
VERS UN PLAN
DE DtiVELOPPEMENT

LOCAL
moissonneuses-batteuses, batteuses,
l
Depuis quelques années, l’accent est mis de
décortiqueuses, rizeries, groupes moto-
l
plus en plus sur la necessite d’un «plan de
pompes.
developpement local» pour chaque Commu-
0 mise au point d’une methodologie d’en-
naute rurale. Mais ces projets restent encore
quêtes sur les équipements agricoles dans
a concretiser. Le travail de recherche réalisé
la Vallée du fleuve Sénégal : elaboration de
dans la Communauté rurale de Ross-Béthio a
formulaires,
abouti a la mise en place d’une banque de don-
nees à usage multiple et qui peut être en per-
0 traitement et analyses informatisés des
manence mise a jour. Cette banque de données
données avec Lisa (Logiciel intégré de sta-

Recherches sur les Cultures et Systémes Irrigués
7 3
tistiques appliquées) mise au point par le
les saisons. On a egalement enregistre pour la
Cirad/Sar.
même culture des différences variétales dans la
réponse aux apports d’azote, de phosphore et de
Vu l’évolution rapide du parc de materiels
potassium.
agricoles, il est necessaire de poursuivre les
Ctudes sur les performances technico-econo-
miques de ces équipements.
FUMURE MINÉRALE
VS FUMURE ORGANO-MINtiRALE
MISE AU POINT
DE NOUVELLES FORMULES

L’efficacite des apports d’éléments mine-
raux seuls (N, P, K) ou combinés avec un
DE FUMIJRI~ I&NÉRALE
enfouissement de matiere organique sous forme
de fumier, de paille de riz, ou de la cendre de
Des études systématiques sur la fertilisa-
paille de riz a étC comparée sur sol Hollaldé à
tion des cultures ont été réalisées : riz (varieté
Fanaye avec la varieté Jaya comme plante-test.
D12-519, 1 Kong Pao et Jaya pour la Moyenne
La combinaison N120 P60 K60 plus 2 tonnes à
vallée ; varietes IR64, IR 3941 et IR 1529 pour
l’hectare de fumier et par an procure le ren-
le Delta), maïs (variétés Irat 81 et Volga pour
dement le plus élevé (plus de 7 000 kg/ha).
la Moyenne vallée), sorgho (varieté CE 151-262
pour la Moyenne vallee) et enfin oignon (vatieté
La formule de fumure minerale seule recom-
Jaune de Valence pour la Moyenne vallée).
mandee par la recherche (N120 P60 K60) s’est
révélée efficace sur le rendement (plus de 6 000
A partir des rendements obtenus avec
kg/ha) et n’était pas statistiquement -differente
chaque culture et chaque varieté testee et pour
du meilleur traitement (seuil de pr,obabilitC de
les diffe-rentes saisons de culture (contre-
5 SI).
saison chaude et hivernage), des fonctions de
production ont étc calculees en même temps
que les isoquantes de rendement (courbes de
rendement Cgal pour differentes combinaisons
FERTILITti DES SOLS
d’azote, de phosphore et de potassium) et les
DES PJtRIMhTRES DU DELTA
isoclines (lignes de moindres coûts pour un
DU FLEUVE SÉNÉGAL
rapport de prix donné entre les trois éléments
fertilisants). Les fonctions de production ont
Le diagnostic de la fertilité des sols les plus
Cte ensuite utilisees pour faire une analyse de
représentatifs de certaines cuvettes du Delta a
rentabilite economique débouchant sur l’identi-
permis de mettre en évidence une très grande
fication de formules de fumure minerale com-
variabilite des propriétes tant physiques que
patibles avec les disponibilites en tresorerie
physico-chimiques de ces sols. Cette difference
des agriculteurs du Delta et de la Moyenne
dans la richesse minerale de ces sols liée a leur
vallee du fleuve Senegal. Ces formules de fu-
nature pédogénétique mais Cgalement à leur
mure minérale doivent cependant faire l’objet
histoire culturale, doit être prise en consi-
de tests en prevulgarisation.
dération dans la formulation de conseils de
fumure minérale.
Ces études ont permis de mettre en évidence
une réponse toujours positive à l’azote quelle que
soit la culture mais des réponses variables au
Cette variabilite des propriétes physiques et
phosphore et au potassium selon les cultures et
physico-chimiques des sols s’observe d’une

74
Recherches sur les Cultures et Systèmes Irriguds
cuvette a une autre et même à l’intérieur d’une
cuvette donnee.
POUR UNE CONDUITE RATIONNELLE
DE L’IRRIGATION DES CULTURES

Un certain nombre de travaux ont été entre-
PtiRIODE DE SEMIS
pris pour définir les meilleures rotations
ET CYCLE VkGÉTATIF
culturales qui valorisent mieux l’eau et les
engrais dans un système de double culture an-
DE CERTAINES VARIÉTÉS DE RIZ
nuelle. Les essais ont Cte realisés a Fanaye
La mise au point de variétés de riz produc-
durant l’hivernage 1992 avec les especes sui-
tives, tolérantes au froid et ayant un cycle qui
vantes : riz (var. Jaya) ; maïs (var. Early Thaï)
colle bien au calendrier cultural proposé
et sorgho (var. CE 151-262).
constitue une des conditions de reussite de la
double culture. Dix varietés de riz ont été testees
Pour chaque culture, trois doses d’irrigation
par gravité ont Cte testées pour la même fré-
durant la contre-saison chaude 1992 dans un
quence d’apport des la deuxième irrigation.
essai avec semis échelonné (12 mars, 27 mars,
10 avril) à la station experimentale de Fanaye.
Les variétes testees sont les suivantes:
Sur riz, le rendement le plus elevé (6 081 kg/
ka) a étC obtenu avec la dose de 2 353 mm. Les
IR 50
l
doses de 1 951 et 1 467 mm ont produit respec-
IR 31785-58-1
l
tivement des rendements de 5 122 et
IR 39422-75-3
l
4 142 kg/ha. Par contre, sur maïs, on n’a en-
IR 13240-10862
l
registré aucune
différence statistiquement
IR 3941-86-2
l
significative (seuil de probabilité de 5 %) entre
IR 39357-133-3
l
les trois doses testées (1455, 1254 et 942 mm).
Aïwu
l
Quant au sorgho, le meilleur rendement
IR 1529-680-3
l
(4 379 kg/ha) a ete obtenu avec une hauteur
IKP
l
d’eau de 1 147 mm.
9 Jaya
Les résultats obtenus mon-
trent qu’en dehors des variétés
Jaya et IR 1529-680-3 il n’y a
pas de différence significative
(seuil de probabilité de 5 %) en
ce qui concerne le cycle entre
un semis du 12 mars et un
semis du 27 mars.
Les variétés précoces et les
variétés à cycle moyen muris-
sent à la même date, permettant
ainsi de récolter 3 semaines
avant la date limite du 15 août
pour le dernier semis preconisé.
Photo : M. Niang I Unival

Recherches sur les Cultures et Systèmes Irrigués
75
Par rapport au rendement les variCtés les
vari&& au moins aussi productives que la
plus plastiques sont : Jaya (8 473 kg/ha),
variété 1-Kong-Pao et dont le cycle semis-
IR 1529-680-3 (8 419 kg/ha), IR 3941-98-2
maturité autoriserait l’utilisation en contre-
(7 ‘007 kg/ha). Si l’on tient compte de la régu-
saison, on peut tirer les conclusions préli-
larité du rendement et du cycle pour le calage
minaires suivantes :
au calendrier cultural, les variétés IR 13240-
108-2 et IR 3941-86-2 semblent les plus intC-
0 4 variétés épient avant 1-Kong-Pao et prC-
ressantes.
sentent un rendement supCrieur au ren-
dement potentiel moyen de la variété
1-Kong-Pao ;
CRIBLAGE DE VARItiTtiS DE RIZ
l
13 vari&& épient en moins de 90 jours mais
Dans le souci de mettre à la disposition des
présentent un rendement inferieur au rende-
producteurs, et dans les meilleurs délais, des
ment de la Vari&é 1-Kong-Pao;
vari&& de riz rkpondant aux critères de culture
en contre-saison, i.e. des variétés productives
0 12 varié&% à cycle moyen ont un rendement
(6 à 7 t/ha) et précoces (120 jours au plus) et
potentiel supCrieur au rendement moyen de
tolérantes au froid de dCbut de cycle, des
la Vari&é Jaya.
essais de criblage de vari&& ont éte réalisés
durant 1’annCe 1992 à la Station expérimentale
Sur la pepinière AIRON-92, implantée en
de Fanaye.
hivernage :
423 vari&& ont étC comparees pour leur
l
9 varié& sont plus précoces que 1-Kong-Pao
adaptabilite aux conditions de cultuie de la
et prt?sentent, en outre, un rendement po
VallCe du fleuve SCnégal:
tentiel supCrieur ;
0 160 Vari&és en essai de criblage initial
0 27 variétés à cycle moyen offrent un ren-
(AIRPSS-91)
dement potentiel supCrieur a celui de la
variété Jaya.
* 100 vari&& en
essai
d’observation
(AIRON-92)
Sur la pCpinière AIRPSS-92, implantee en
hivernage :
l 163 variétCs en %ssai de criblage initial
(AIRPSS-92)
0 12 vari&& sont plus prCcoces et plus pro-
C e s varié& s o n t d e s Cchantillons d e s
ductives que le temoin 1-Kong-Pao,
collections mondiales de riz irrigué (AIRPSS-
91 et AIRPSS-92) et ont Cté fournies par le Ré-
l 11 vari&& a cycle moyen épient avant le
seau international d’dvaluation génttique du
témoin Jaya et présentent un rendement
riz (INGER) coordonné par 1’IRRI.
potentiel supérieur,
A ces pépinières ont Cté ajoutés les témoins
l 20 variCtCs à cycle moyen ont un rendement
locaux : 1-Kong-Pao (cycle court) et Jaya (cycle
potentiel moyen supérieur à celui de la
moyen) et differentes varié& diffusées et en
variété Jaya.
diffusion dans la Vall& du fleuve S&égal par
le biais de 1’Adrao. Sur la pCpinière AIRPSS-91,
Sur les 423 vari&és de riz testées en 1992,
mise en place en contre-saison chaude et dont
112 ont été retenues et sont déjà mises en essai
l’objectif principal est l’identification de
d’observation en contre-saisori chaude 1993.

76
Recherches sur les Cultures et Systémes Irrkw&
MISE AU POINT DE TECHNIQUES
l Pour la tomate, le rendement moyen obtenu
CULTURALES POUR LES CULTURES
a eté de 28 t/ha avec un coefficient de
DE DIVERSIFICATION
variation de 13,5 %. Quant aux oignons, le
rendement moyen enregistre était de
L’influence du mode et de la densité de
22 t/ha, avec un coefficient de variation (cv)
semis sur le rendement du sorgho a Cte étudiée
de 27 %, ce qui procure un revenu net de
en 1992 a la, Station experimentale de Fanaye.
1 650 000 F Cfa au prix de 75 F Cfa/kg.
Le rendement le plus Clevé (4,2 t/ha) a été enre-
gistré sur le traitement avec semis à plat avec
0 Avec la patate douce (6 cultivars ont Cte
un écartement de 0,80 m x 0,30 m. Les plus
testés), un certain nombre de problèmés ont
faibles rendements (2,7 t/ha) ont t?tC obtenus
été identifies : durees de cycle souvent trop
avec semis’ a plat et écartement de 0,60m x
longues, une tubérisation parfois mediocre,
0,30m et sur terrasses avec un Ccartement de
difficultés d’arrachage.
0,80 m x 0,30m.
TOLÉRANCE DU .MAI[S
Quant a l’etude de la fertilisation minérale
du sorgho (var. CE 151-262), elle a permis
À LA SÉCHERESSE
d’identifier un équilibre NPK de 160-35-75
qui procure un rendement de 6,5 t/ha ; contre
A la Station expérimentale de Thiago, 18 va-
2.8 t/ha avec l’équilibre O-0-70.
rietes de maïs ont Cte testées durant la contre-
saison froide 91/92 sous irrigation diffé-
rentielle. Les résultats obtenus mettent en
L’étude des rotations culturales sur sol
évidence l’absence d’interaction genotype -
«fonde-diéri» à Fanaye a permis de tirer les
milieu vis-à-vis de la tolérance a la sécheresse.
conclusions partielles suivantes :
En d’autres termes, sur un gradient de stress
hydrique note de 0 à 5, les’ varietés testees se
l En hivernage 1992 avec un hybride precoce
classent selon la même hierarchie quelle que
de maïs (Dea) le rendement moyen de maïs
soit l’intensité du stress. Les varietes les plus
grain est de 2 800 kg/ha. Deux groupes de
productives en conditions irriguées le restent
parcelles se distinguent assez nettement :
en conditions de stress sévère. Les pentes des
celles qui se drainent relativement bien
courbes obtenues montrent que certaines
(rendement de 3 580 à 3 760 kma) et celles
varie& réagissent plus que d’autres a l’irri-
qui se drainent mal (rendement de 1 260 à
gation et valorisent mieux l’eau apportCe.
1 845 kg/ha). Le mauvais drainage se traduit
par les densites les plus faibles a la récol-
Les hybrides tempéres testés se sont com-
te : jusqu’à 56 % seulement de la densité
portes mieux que le matériel tropical.
théorique au semis. Sur les parcelles sans
problème important de drainage, les den-
sités a la récolte varient entre 80 et 99 %
APPRhIATION DE LA MATURITÉ
de la densité théorique.
DU GRAIN DE MAI[S
0 Durant la contre-saison froide 1992-1993,
L’appreciation de la maturité du grain de maïs
des cultures maraîchères ont succCdC au
a été realisee selon quatre critères : dessèche-
maïs (hybride Déa) de saison des pluies :
ment des feuilles, des spathes, évolution du
tomate (var. Romitel), oignon (var. Violet
point noir et de l’humidite des grains. Les re-
de Galmi) et patate douce.
sultats obtenus confirment que l’appréciatibn

Recherches sur les Cultures et Systémes lrr@u&
77
de la maturité du grain par notation du desse-
la determination de pres de 40 especes plus ou
chement des feuilles ou des grains n’est pas
moins inféodees au maïs. Il a Cgalement fait res-
fiable. Les résultats montrent que le remplis-
sortir l’importance d’un groupe de prédateurs peu
sage du grain cesse aux environs de 20%
connu : les arachnides (5 % de’ la compo-
d’humiditt du grain.
sition taxonomique des collectes en saison des
pluis comme en saison froide). En ce qui
concerne les maladies on a enregistre à Ndiol
CRIBLAGE DE VARI&Th DE MA&
(irrigation par aspersion sur sol «Diéri») la
Huit varietés d’origine et de cycle differents
destruction de plants de maïs par Erwinia chry-
ont Cte expérimentées à Ndiol sur sol «Diéri>p
santhemi. La presence d’une maladie cryp-
en semis Cchelonnes mensuels .pendant 12
togamique, probablement due a Pythium
mois. les résultats obtenus ont permis de mieux
(dégâts à la base de la tige) a Cgalement été
comprendre l’effet des facteurs climatiques
mise en évidence en milieu paysan, dans le
(température, photopériode et intensité lumi-
departement de Podor.
neuse) sur le developpement et la croissance du
maïs, l’inter-action génotype date de semis et
de répondre aux questions de date de semis,
PERTES DE RENDEMENT
de calage du cycle et des potentialites des
DÛES AUX RAVAGEURS
génotypes à retenir pour la poursuite du pro-
En saison froide, compte tenu de la faible
gramme d’amélioration variétale.
pression parasitaire, les pertes enregistrées se
situent entre 5 et 10 % suivant les années et la
localite, pour des rendements en general net-
CRÉATION DE COMPOSITES
tement superieurs à ceux d’hivernage. En
COMPLÉMENTAIRES
outre, les faits suivants ont été mis en évidence :
A partir des différents essais variétaux
conduits en saisons contrastees, quatre pools de
0 De la levée au stade 4-5 feuilles, ce sont
maïs ont Cte identifiés sur la base de leurs
essentiellement des infestations dûes aux
caractéristiques agronomiques, notamment la
Trips et au défoliateur Spodoptera exigua
prCcocit$ et le rendement. Des séries de croise-
mais qui ne persistent pas;
ments entre variétes et populations represen-
tatives des differents pools ont été effctuees
l Du stade 4-5 feuilles à la floraison, les
dans le cadre de leur caractérisation : étude en
dégâts les plus importants sont occasionnés
valeur propre et valeur en combinaison.
par Mythimna loreyi ;
Les Fl obtenus en contre-saison froide 1992
l Les infestations de S. calamisitis restent à
feront l’objet de test en 1993.
un faible niveau (moins de 3 % de cœurs
morts sur la parcelle temoin non traitée avec
des insecticides.
INVENTAIRE
DE L’ENTOMOFAUNE DU MAfS

En hivernage 1992, à la Station expérimen-
ET DES AUTRES PROBLhMES
tale de Ndiol sur sol «DiCri», les pertes
PHYTOSANITAIRES
globales de rendement ont été de l’ordre de
37 % pour un rendement maximum, de 2,4 t/ha
Le recensement des insectes ravageurs et des
de maïs grains. Par contre, à Fanaye sur sol
auxiliaires (predateurs et parasitoïdes) a permis
«Fonde», ces pertes ne représentent que 19 %.

78
Recherches sur les Cultures et Systdmes lrr@~&
DIAGNOSTIC DU PROBLblE
solutions au problème de l’enherbement des
DE L’ENHERBEMENT ACTUEL
rizières. C’est ainsi qu’un programme de re-
DE% RIZIkRES IRRIGUtiES
cherche en malherbologie, dont l’objet prin-
DANS LA R$GION DU FLEUVE
cipal est la mise au point de m&hodes alter-
natives de contrôle des mauvaises herbes des
Ce diagnostic a permis de mettre en Cvidence
Ccosystèmes irriguCs de la vallee, a été ClaborC.
les faits suivants :
l 1’Ctat actuel de l’enherbement est extrême-
ment preoccupant car on assiste non seule-
ment à des chûtes de rendements de plus de
50 %, mais également à une spécialisation et
à un risque de rksistance de la flore adven-
tice aux pratiques actuelles de desherbage;
SOLANACtiES À FRUITS
l Echinochloa colona, Cyperus difformis,
L’amélioration de la productivité et de la
Cyperus iria, Scirpus maritimus, Ludwigia
qualité de la tomate industrielle constitue un
erecta,
Sphenoclea zeylanica et Oryza
objectif majeur du programme de recherche sur
barthii sont les espèces les plus fréquentes
les cultures horticoles. C’est ainsi que trois fa-
et les plus abandondantes à l’épiaison-
milles provenant de trois ligntes Goriga, 4-2-3,
maturation du riz;
4-2-20 et 4-6-20 ont été co’nstituées en 1992 et
testées en essais orientatifs de comportement. Il
0 Le dksherbage chimique est devenu partie
est prévu de remettre les lignees les plus per-
intégrante de l’itinéraire technique des rizi-
formantes aux unités industrielles de la
culteurs de la Vallée du fleuve Sknbgal qui,
Vallée du fleuve Sénégal pour leur Cvaluation.
pour des raisons technico-économiques, ont
Un effort important de recherche sur la résis-
tendance A simplifier sa pratique;
tance de la tomate aux Méloïdogne spp a Cté fait
e n 1 9 9 2 . L e s t e s t s réalis& en milieu
l Dans le. Delta, le Propanil et le melange
contrôlé ont permis d’identifier 6 lignées
Propanil + Weedone sont les herbicides les
Goriga qui ont une assez bonne resistance.
plus utilisés tandis que dans la Moyenne
vallCe le Propanil est le plus usitC;
En matière de fertilisation minérale de la
tomate dans les conditions pédoloclimatiques
l Les méthodes de désherbage utilisées ne
de la VallCe du fleuve SCnégal, les résultats des
sont pas efficaces dans leur ensemble car
essais réalisés montrent que la formule NPK
les herbicides utilisCs sont soit, inadaptCs à
(120-120-240) est celle qui permet d’obtenir les
la flore adventice présente, soit mal utilisés
rendements les plus elevés et économique-
tandis que le désherbage manuel dCdai-
ment avantageux.
gneux est souvent tardif;
Enfin, l’évaluation de nouvelles vari&& de
0 L’objectif des paysans en matière de dé-
tomate destinée a la transformation industrielle
sherbage chimique est de se satisfaire d’un
pour la Vallée du fleuve SCnégal a montré
niveau d’infestation acceptable.
qu’une nouvelle variété de Tézier, H12-48 a’un
rendement potentiel supérieur (environ 10 %) à
Des nouveaux axes de recherche spécifique
celui de la variété Roma VF et est plus précoce.
doivent donc être explorés pour trouver des
De plus, ses fruits, plus gros et plus fermes que

Recherches sur les Cultures et Systémes Irriguds
7 9
ceux de Roma VF, sont de caracdristiques tech-
une phase de jachère nue non travaillée pendant
nologiques sensiblement identiques avec cepen-
la saison chaude.
dant une tendance à l’éclatement.
Cependant,
le traitement au Basamid
LILIACÉES
(Dazomet) permet de lutter contre la maladie en
pépiniere.
En 1992, un travail d’epuration par selection
massale pour éliminer la floraison précoce sur le
La sélection de variétés d’ail adaptées aux
Violet de Galmi a Cte entrepris. Dans le même
conditions de culture des Niayes et de la
temps, des croisements Yaakaar x Violet de
Vallée du fleuve Sénégal constit.ue un des
Galmi ont Cte effectues en vue d’obtenir une
premiers objectifs de developpement de cette
variété précoce, n’ayant pas besoin de vemali-
culture. Les resultats préliminaires de tests de
sation, apte à la conservation et resistante aux
comportement de la variété Egypte 5 dans la
trips et a la maladie des racines roses. Des
vallé du fleuve Senégal montrent une bonne pro-
bulbes (139 kg) provenant d’une géneration F5
ductivite et un bon coefficient de multipli-
ont été sélectionnés et seront comparés aux
cation pondéra1 de l’ordre de 10. Des études
lots parentaux et à la géneration precedente
ont étC entreprises au. Cdh pour la mise au
F4 pour évaluer la stabilité du materiel.
point d’itineraires techniques pour cette culture.
La recherche d’une densite de plantation
RACINES ET TUBERCULES
optimale pour une production maximale en pré-
sence de la maladie des racines roses sur
Des études ont eté réalisées pour évaluer des
oignon a Cte poursuivie en 1992. On a pu ainsi
clones de pomme de terre adaptes à la stche-
montrer qu’une densité de plantation de
resse; C’est ainsi que deux genotypes adaptés
130 plants/mz permet d’obtenir un rendement
aux conditions de températures élevées des
éleve en sol indemne de Pyrenochoeta terrestris,
cultures hâtive et tardive ont été évalués en
tandis qu’en sol infeste, une densité de 80
culture hâtive : AVRDC-1287-19, Atlantic x LT7
plants/m2 s’avère optimale. Cette maladie des
(18). Ces génotypes ont été comparés a des va-
racines roses est capable d’infester, en deux
riétes commerciales ayant montré des aptitudes
semaines, les jeunes plants en pépinière après
à la culture tardive. Les resultats obtenus en
station montrent des produc-
tions relativement élevées de
Atlantic x LT7 (18) et stables du
clone AVRDC-1287-19.
De nouvelles variétés com-
merciales de pomme de terre
d’origine hollandaise (Cosmos,
Binella, Picasso, Ajax, Famosa)
ont et6 testees en culture de
saison et en culture hâtive. On
a ainsi pu enregistrer une meil-
leure adaptation de ces varietés
aux conditions de culture de
saison qu’aux conditions de
culture hâtive. Cela se traduit
Photo : M. Niang / Unival

80
Recherches sur les Cultures et Systèmes Irrigu&
globalement par un rendement plus ClevC : 25
PROTECTION
à 35 t/ha en culture de saison contre 13 a
DES CULTURES HORTICOLES
20 t/ha en culture hâtive.
Les pertes de rendement occasionnees par la
Les études entreprises pour évaluer l’inci-
mineuse nord-américaine des feuilles Liriomyza
dence des viroses sur le developpement vé-
trifolii peuvent être importantes en fonction de
getatif et le rendement de certaines variétes de
l’espèce vegetale, la variété, le stade phénolo-
patate douce (Clone 2, Clone 19, Clone 29,
gique de la plante et la pression parasitaire.
Ndargu, Walo) montrent en géneral :
C’est ainsi que sur la variété de tomate
Xeewel 1 Nawet améliorée, les pertes de
l un taux de reprise très faible de l’ordre de
récolte peuvent atteindre 41 % a une densité
21 à 37 %;
moyenne de 11 larves par plant.
l une .rCduction de 60 à près de 80 % de la
Les pertes enregistrées sur la variété de ha-
couverture vegétale ;
ricot Royalnel sont moins importantes (8 %),
pour une densite moyenne de 14 larves par
* une production faible de l’ordre de 50 à
plant.
140 g par pied estimée a 1,5 t et 4,5 t/ha.
Les efforts de recherche pour lutter contre
Liriomyza trifolii ont été orientés vers l’iden-
tification de variétés tolerantes au depredateur,
AGRUMES ET AUTRES FRUITIERS
la lutte chimique et les techniques culturales.
Le suivi des essais de comportement de
certains agrumes a Cte reconduit en 1992 à la
Station expérimentale de NDiol. Il s’agit des
orangers (12 varietes), des mandariniers
(12 varietés), des pomélos (8 variétés) des
citronniers et limes (8 variétés). Ce suivi se
résume à la fertilisation, aux traitements phy-
tosanitaires, aux tailles de formation et de fruc-
tification.
Quant aux autres fruitiers tels que les man-
guiers, corossoliers et sapotillers, leur multi-
plication tant au Jardin d’essais de Sor à Saint-
Louis qu’à la Station experimentale de Ndiol,
constitue l’essentiel des activites menées.
Greffage sur citronnier
(Jardin d’Essai de Sor,
Saint-Louis)
Photo : M. Niana / Unival

Recherches sur les Cultures et Systémes lrr@ués
8 1
Le criblage de différentes varietés d’espèces
rentabilite relative des spéculations retenues,
légumieres cultivées au SCnCgal a montré que
on peut definir plusieurs alternatives de pro-
Tropimela (tomate), Clemson (gombo), Royalnel
duction (modules techniques) pour tenir compte
(haricot) et les lignées 18 et 10 de jaxatu sont
de la diversité des situations dans le monde reel.
les moins sensibles à Liriomyza trifolii.
Pour les produits maraîchers, trois types
L’association haricot-oseille de Guinde
d’exploitations ont et6 definis sur .la base des
assure un bon niveau de protection contre la
superficies susceptibles d’être emblavées et du
mineuse; cette dernière culture etant moins
système d’exhaure de l’eau :
infestee que la monoculture de haricot.
0 Type A (exploitations moyennes) : taille
En ce qui concerne la résistance du piment au
moyenne 0,2 hectare ; systeme d’exhaure :
Pepper Veinal Mottle Virus (Pvmv) trois va-
«céane», puits traditionnels.
riétes (Szechwan 10, Chain Fair (F2) et
Cheongryong) semblent donner satisfaction.
Elles ne montrent aucun symptôme et dorment
@ Type B (exploitations moyennes) : taille
des rendements intéressants (entre 700 et
variant entre .0,5 et 20 hectares ; puits à
800 g/m”).
grand debit, forage ou branchement
Sonees.
GESTION DE L’EkPLOITATION HORTICOLE
@ Type C (exploitations agrolindustrielles) :
Malgré la diversité des acteurs du secteur
taille supérieure à 20 hectares ; système
maraîcher un constat s’impose : la production
d’exhaure identique au type B.
augmente régulièrement, les exportations ont
tendance a diminuer. Ce paradoxe pourrait
Les performances économiques de ces
s’expliquer par la concentration de la pro-
types d’exploitation ont éte étudiees et les
duction dans le temps et dans l’espace et
résultats enregistres sont consignes dans un
l’erosion des exportations lice a l’âpreté de la
rapport analytique./
competition sur le marche international. D’où la
nécessité de mieux appréhender la stratégie
d’exportation des pays concurrents en vue d’en
tenir compte pour augmenter graduellement la
part du SCnCgal sur le marche international.
C’est dans cette optique qu’une étude de cas
portant sur le Burkina Faso a Cte realisée,
mettant en relief les forces et les faiblesses de
chaque pays en fonction des exigences du
marche international. Ce travail a permis de
degager des orientations pour les exportateurs
senegalais.
ÉCONOMIE
DE LA PRODUCTION MARAfCHkRE

En retenant le bénefice net avec remune-
ration de la main-d’œuvre comme critere de la

Bureau d’analyses
macro-économiques

Comprendre les stratégies
de production, de consommation

et de diversification des revenus
du monde rural......

. . . . . . . . . afin de quantifier l’impact
de la recherche agricole
sur le développement économique

et social du pays.
Photos : M. Niang / Unival

Bureau #Analyses Macro-bconotniques
85
INTRODUCTION
La Direction generale de I’lsra a restauré le Bureau d’Analyses Macro-Economiques
(Bame) en Janvier 1992 et lui a confié la responsabilite des recherches 6conomiques sur les
politiques agricoles liees a la production, la commercialisation et la consommation des pro-
ductions agricoles, animales et halieutiques, la politique des prix et le commerce international.
Place sous l’autorité du Directeur scientifique de I’lsra, le Bame est administre par un chef
seconde par un coordonnateur de programme. Au niveau central opèrent trois chercheurs;
neuf (9) sont au niveau des centres de I’lsra, (trois (3) au Crodt, deux (2) à Kaolack, trois
(3) à Saint-Louis et un (1) à Djibelor).
Afin de permettre au Bame de jouer efficacement son role de conseiller privilégie des
decideurs politiques et opérateurs economiques,
il a et6 cree en son sein une cellul-e
Informations/Publications. Cette cellule est chargée de mettre à temps à la disposition des
cibles du Bame et sous la forme laplus appropriée des informations factuelles fiables
concernant les divers aspects de la politique agricole du Sénegal.
JUSTIFICATIFS
La politique agricole insiste sur la necessite d’accroître les revenus agricoles et sur une
meilleure valorisation des cereales locales comme substituts aux importations. La realisation
de ces deux objectifs passera necessairement par des innovations technologiques dans le
secteur agricole mais aussi par la levee des contraintes institutionnelles qui freinent
l’adoption et la diffusion de ces technologies. L’accroissement des revenus des menages
ruraux depend Agalement des opportunites de diversification des activites offertes dans
l’espace rural ; ce qui postule la nécessite de comprendre les strategies de production, de
consommation et de diversification des revenus. Dans ce contexte, la mission Premiere du
programme est d’apporter un éclairage sur:
0 les filières de production et de commercialisation des produits agricoles (végétales,
animales et halieutiques) et les marchés des facteurs de production, dans les grandes
zones agro-ecologiques.
@ les conséquences des facteurs institutionnels et des comportements sociologiques qui
limitent l’impulsion des politiques agricoles ;
@ la quantification de l’impact de la recherche agricole sur le developpement économique
et social ;
@ l’amélioration de la qualite de l‘information nécessaire à une ,meilleure prise de
decision.

86
Bureau d’Analyses Macro-dconomiques
OPÉRATION@ DE RECHERCHE
Sécurité alimentaire
et ajustement structure1
Trois operations de recherche ont été iden-
Les actions menees dans cette opération con-
tifiees pour couvrir l’éventail des activites à
cernent essentiellement les recherches colla-
mener., Celles-ci concernent :
boratives menées avec la Direction de Re-
cherche sur les Cultures et Systemes Pluviaux
L’étude des contraintes a la valorisation des
(Drcsp) sur l’analyse économique des essais
produits agricoles ;
agronomiques en milieu paysan et sur l’affi-
nement des methodologies aptes a évaluer
La sécurité alimentaire et l’ajustement
l’impact de la recherche agricole sur le develop-
structure1 ;
pement régional et national. Des documents de
travail portant sur la combinaison optimale
Les strategies des acteurs aux contraintes de
d’azote et de fumier et sur la recherche de
l’environnement.
formule d’engrais économiquement rentables
seront produits. Les possibilités de soumission
de propositions de recherche avec le
ACTIVITÉS DE RECHERCHE
CODESRIA sont actuellement en étude. Il
faudrait aussi noter que la Direction générale de
Durant cette premier-e annee d’execution du
l’Institut vient d’approuver un protocole de re-
programme, l’effort de recherche a porte en
cherche liant le Bame au Prisas de l’Institut du
priorité sur les opérations suivantes :
Sahel sur les possibilités de recherche au
niveau régional en matiére de sécurite ali-
mentaire dans le sous espace Ouest. Par
Étude des contraintes
ailleurs, l’Institut est entrain d’etudier un autre
A la valorisation des produits
agricoles et halieutiques
protocole d’accord liant le BAME au Com-
missariat a la securité alimentaire (Csa).
Dans cette opération, des actions collabo-
Stratégies des acteurs
ratives prises en charge par les differentes
aux contraintes de l’environnement
directions de recherches de l’Institut ont et6
menées. Les domaines de recherche concernent
Les actions menées dans cette operation
la production végétale, l’élevage et la pêche, en
concernent l’impact des politiques agricoles sur
zones irriguee et pluviale.
les strategies de production, de consommation
et sur les revenus des menages ruraux et
Le programme vient de finaliser une propo-
urbains. L’analyse finale des trois annees
sition de recherche avec 1’IFPRI sur la com-
d’étude dans plusieurs zones agroecologiques
mercialisation des &Cales locales et ses im-
est en voie de finalisation. Un atelier de res-
plications sur le marché des produits et des
titution des résultats est prévu durant le
facteurs de production. La mise en place de cette
premier trimestre de 1993. Les actions menees
opération est prévue durant le premier semestre
ont également porté sur l’économie de la pro-
de 1993. Par ailleurs, une proposition de re-
duction agricole en zones pluviale sèche et
cherche a Cte Claborée en relation avec la
humide et également sur la sociologie rurale en
Direction des Affaires Scientifiques Techniques
zone sèche et irriguée. Des documents de
(DAST) sur l’étude de la trituration semi-indus-
travail produits en collaboration avec les
trielle de l’arachide d’huilerie. La recherche de
directions de recherche concernees sont
financement est actuellement en cours.
actuellement soumis au comité de lecture.

Bureau d’Ana/yses Macro-ekonomiques
87
ACTIVITÉS EXTERNES
d’un projet conjoint Isra/Ita/Sonacos intitule
«Trituration semi-industrielle d’arachide en
Participation du Bame
milieu rural», le Bame a soumis à la Delegation
aux Comités de Programme
à la Recherche Scientifique et Technique des
propositions de recherches qui ont été accep-
Pour une lecture critique des programmes en
tees. Dans ce projet, le Bame executera trois
vue d’un Cclairage nouveau et une meilleure
actions de recherches pour un financement
intégration des différentes directions de re-
global de 17 840 000 francs cfa. Ces actions
cherches de l’ISRA, les chercheurs du BAME
seront executées dans la periode allant du 01
ont apporté une contribution decisive à des
decembre 1992 au 31 janvier 1994.
comités de programme
non directement
concernes par leurs travaux de recherches :
Sur proposition de l’IFPR1, le BAME a ac-
cepté de participer au «RCseau de recherches
0 Drpf : Cheikh Mbacké Ndione
sur les marchés agricoles de l’Afrique de
l’Ouest» base à lomé (Togo). La première ren-
l Drcsp : Mamadou Sidibé
contre des membres de ce reseau s’est tenue en
0 Drcsi : Abdoulaye Fall
Septembre 1992 au Sénégal. L’objectif de cette
rencontre était de faire le point sur l’état des
l Drph
: Matar Gaye
recherches sur la commercialisation des pro-
duits agricoles dans la sous-région.
l Drspa : Ibrahima Dia
Collaboration Bame/Structures de
PERSPECTIVES POUR 1993
développement/Bailleurs
de fonds
Sur proposition de la Banque Mondiale, le
La premier-e annee d’exécution du program-
Bame a accepté de collaborer avec le Pro-
me de recherche sur l’économie et la sociologie
gramme National de Vulgarisation Agricole
appliquées a Cte une année de mise en place et
(PNVA) pour mener des Ctudes relatives à
de raffinement du dispositif Bame nouvelle
l’analyse de l’impact des technologies appli-
formule. La prise en compte du volet interne
quées dans les exploitations agricoles.
impliquant plus de participation des socioeco-
nomistes agricoles dans le dispositif Isra et l’in-
Dans le cadre de la Conference Internationale
troduction de la dimension regionale de la re-
sur 1’Intégration qui sera organisee en Sep-
cherche sont les grandes innovations apportees
tembre 1992 par le Gouvernement senégalais, le
au programme. L’annee 1993 devrait voir
Crdi, la Cedeao et la Bad, le Bame a Cte sollicité
l’aboutissement de la majeure partie des actions
pour commenter les documents preparatoires et
entreprises. Les perspectives qui suivent s’ins-
présenter
une
communication
intitulee
crivent dans une direction nationale, regionale et
«Politique agricole nationale et intégration
internationale.
Ces niveaux de préoccu-
régionale : compromis ou divorce ?».
pation constituent le cadre géneral de refé-
rente du programme dans une optique à long
Cette communication sera faite par Mama-
terme :
dou SidibC et Papa Abdoulaye Seck.
Sollicite par le Minist&re de la Modernisation
l Niveau interne à l’lsra :
de 1’Etat et de la Technologie pour l’exécution
favoriser l’élaboration de programmes

88
Bureau d’Analyses Macro-Economiques
intégrés dans lesquels le Bame prendrait
* Niveau régional :
en charge les aspects socioéconomiques.
resserrement des liens avec les organismes et
l e s reseaux d e r e c h e r c h e regionaux
l Niveau national :
pour consolider et affirmer nos avantages
a) renforcement de l’interface recherche
comparatifs dans le domaine de la socio-
prise de decision par la consolidation et la
Cconomie appliquée à l’agriculture.
formalisation des relations Isra/Bame avec les
partenaires du développement ;
l Niveau international :
b) participation a des réunions de concer-
l’elargissement de nos potentiels en
tation et d’élaboration des tléments d’in-
matiere de coopération internationale avec des
formation pour la formulation des poli-
organismes engagés dans les mêmes
tiques agricoles.
paris que le Bame./
Conservation de bulbilles d’oignon sous “abri-séchoir Cdh” - Juillet 1992

Annexes
l Programmes et personnel scientifiques
i Publications 1992
l Budget 1992 de 1’Isra
* Adresses utiles
l Liste des membres
du Comité Scientifique et Technique
e Liste des membres
du Conseil d’Administration

91
ANNEXES
Programme de recherches sur la gestion
des ressources naturelles et les systemes
de production en zone seche
Aminata
N. Badiane
Agropédologie
Philippe Robert
Agropédologie
Modou SBne
Agropédologie
Roland Dubeck
Agronomie
Madiagne Diagne
Agrobioclimatologie
Direction des Recherches
Philippe Bolo
Agrobioclimatologie
sur les Cultures et Systèmes Pluviaux-
Hyacinthe M. Mbengue
Machinisme agricole
(Drcw)
Désiré Y. Sarr
Sociologie
Programme de recherches sur la gestion
Programme de recherches sur les cereales
des ressources naturelles et les systbmes
pluviales en zone seche
de production en zone humide
Mamadou Ndiate
Agronomie
Mabeye Sylla
Agropédolog ie
Manièvel Serre
Agronomie
Mankeur Fall
Agropédologie
Famara Massaly
Agronomie
Mamadou Lô
Agronomie
Saliou Diangar
Agronomie
Boubacar Barry
Hydraulique
Gilles Trouche
SBlectionlSorgho
Mamadou L. Sonko
Zootechnie
Amadou Fofana
SélectionlMil
Samba Sall
Agro-économie
Demba F. Mbaye
PhytopathologielMiVSorgho
Alioune Fall
Machinisme agricole
Moctar Wade
Malherbologie
Souleye Badiane
Agroforesterie (p.m).
Programme de recherches sur les C@ales
pluviales en zone humide
Bureau d’Analyses
Souleymane Diallo
Malherbologie
Maco-rkonomiques
Saliou Djiba
Entomologie
(Bame)*
Antal Dobos
Agronomie
Mamadou Sidibé
Economie agricole
Programme de recherches
Bocar Diagana
Economie agricole
sur la dlversification des cultures
Abdoulaye Fall
Economie agricole
Mour Gueye
Agronomie
Alassane Ouma Ba
Publications
Amadou M. B&ye
SélectionlCoton
Programme de recherches
sur les legumineuses
Direction des Recherches
Pascal Clouvel
Agronomie
sur les Productions Forestiéres
Samba Thiaw
Agronomie
(Dvf)
Jean C. Mortreuil
Sélection/Arachide
Ousmane. Ndoye
SélectionlArachide
Chercheurs nationaux
Daniel Annerose
Physiologie
Pape N. Sall
Bioclim.-Ecophysio.
Jean Luc Champin
DéfensedesculturesIArachide
Ousmane Diagne
Microbiologie des sols
Mbaye Ndiaye
Phytopathologie
Régis Benchetrit
Technologie/Arachide
l
Cette liste ne tient pas comp?o des chercheurs
Amadou Bâ
Technologie/Arachide
Etame d6jA cit6s dans les programmès techniques.

92
ANNEXES
Ibrahima Thomas
SylviculL-Amenagement
PROGRAMME RESSOURCES ALIMENTAIRES
Mamadou Dione
Amenagem.-Ecophysio.
Arona N. Samba
Agroforesterie
Chercheurs
Babou Ndour
Techno.-Agroforesterie
Abibou Gaye
Entomologie-GQnetique
Abdourahmane Tamba
Amenagem.-Sylviculture
Didier Richard
Véterinaire
Alim. Nutr.
Souleye Badiane
Ecologie-Agroforesterie
Safiétou Touré Fall
Vétérinaire
Alim. Nutr.
Malainy Diatta
DQfensel
Dominique Friot
Ing. chimiste Alim. Nutr.
Restauration des sols
Maty Ba Diao
Agronome
Zootechnie
Aly Ndiaye
Physiologie
Ibrahima Diaité
Aménagement
Amadou Tamsir Diop Véterinaire
Agrostologie
Alfousseyni Bodian
Ecologie-Botanique
Alain Bigot
Agronome
Cult. fourrag.
Cheikh Mbaye Boye Vétérinaire
Alim. Nutr.
Chercheurs expatri6s
Ambroise Diatta
Agro. Zootec. Cuit. fourrag.
Maïmouna N. Cissé
Vétérinaire
Alim. Nutr.
a Cirad / CTFT mis à la disposition de I’lsra
Khassoum Dieye
Ecologiste
Agrostologie
Pascal Danthu
Génétique
M-H. Chevalier
Génétique
Marc Duccousso
Microbiologie des sols
PRODUCTION DE VACCINS
J. Roussel
Sylviculture
Chercheur
l Convention Icraf / Isra
(1) Abdoulaye Niass Vétérinaire
Prod. Vaccins
M. Djimde
Agroforesterie-
Production animale
(1) : Remplad par Joseph San en décembre 1992
Direction des Recherches sur !a Santé
et les Productions Animales
ZOOTECHNIE EN ZONE SYLVO-PASTORALE
(Dwa)
Chercheurs
PROGRAMME PATHOLOGIE ANIMALE
Racine S. Sow
Biologiste
Zootechnie
Chercheurs
Cheikh Sall
Agronome
Alim. Nutr.
Mamadou Diop
Vétérinaire
Zootechnie
Mamady Konté
Vétérinaire
Microbiologie
Mamadou Mbaye
Vétérinaire
Zootechnie
Joseph Sarr
Biologiste
Virologie
Mamadou M. Thiam
Vétérinaire
Zootechnie
Yaya Thiongane
Vétérinaire
Virologie
Georges Vassiliades Biologiste
Parasitologie
ZOOTECHNIE EN ZONE HUMIDE
Oumar Talla Diaw
Biologiste
Parasitologie
Arona Guèye
Vetérinaire
Parasitologie
Chercheurs
Olivier Faugère
Vétérinaire
P.P.R.
Adama Faye
Agronome
Zootechnie
Magatte Ndiaye
Vétérinaire
P.P.R.
Abdou Fall*
Vétérinaire
Zootechnie
Amadou Diaité’
Véterinaire
Parasitologie
Mohamoudou M. Sissokho Vétérinaire
Zootechnie
l en formation
l en formation

93
Direction des Recherches
Direction des Recherches
sur les Productions Halieutiques
sur les Cultures et Systémes Irrigués
KW)
(Drcsi)
PQche chaluitbre
PROGRAMME GESTION DES RESSOURCES
NATURELLES ET DES SYSTEMES DE PRODUCTION
Modau Thiam
Biologiste
Alain Caveriviere

Tanou Baba Galle Ba
Hydraulique Agricole
Djiby Thiam

Ibrahima Dia
Sociologie
Agronomie
Pêche thoniére
Pierre-Yves Legal
Samba Kante
Machinisme Agricole
Taib Diouf
Coordonnateur
Jean Pierre Ndiaye
Science du Sol
Alain Fonteneau
Michel Havard
Machinisme Agricole.
Didier Gascuel
PQche sardinibre
PROGRAMME CULTURES IRRIGUEES
Jean-Jacques Levenez
Coordonnateur
Claude Dancette
Agronomie/Bioclimatologie
Birane Samb

Moustapha Diagne
Malherbologie
P&che artisanale
Thiaka Diouf
Physiologie
Jean Pierre Gay
Agrophysiologie
Moussa Bakhayokho
Biologiste
Régis Goebel
Entomologie
Mariana-B.-Gérard

Aly Ndiaye
Physiologie
Jocelyne Ferraris
Biostatistienne
Sélection
Jean Le Fur
Modélisateur
Abdou Ndiaye
Alassane Samba
Biologiste
Paul Th. Senghor
Sélection.
Hamet Diadhiou
Biologiste
PROGRAMME CULTURES HORTICOLES
l Socio-Bconomie
Moustapha Kébe
Economiste
Papa Abdoulaye Seck
Economie Agricole
Rene Brendel
Economiste
Alain Mbaye
SQlection
Moustapha Dème
Economiste
Abdou1 Aziz Mbaye
Virologie
Mariteuw C. Diaw
Sociologue
Emile Coly
Entomologie
Massaer Nguer
Arboriculture Fruitiere
l
Environnement
Demba Sidibe
Arboriculture Fruitière
Itaf Déme Gning
Chimiste
Youga Fall
Agronomie
Bassirou Diaw
Physicien
Cheikh Lo
Agronomie
Diafara Tour6
Physicien
Jacques Pages
Agronomie
Eric Pierrard
Agronomie
l Fleuve Senégal
Hubert Debon
Agronomie
Pape S. Diouf
Ecologiste
Léonidas Fereol
Nématologie
Louis Le Reste
Biologiste
Bernard Dewez
Agronomie
Tidiane Bousso
Biologiste
Michel Gerard
Agronomie
Jean Jacques Albaret
Ecologiste
Gilbert Delhove
Agronomie
l Teledétection
F.M. Koops
A g r o n o m i e
Jean Citeau
Biologiste
Khady Diop*
Entomologie.
Herve Demarcq
Bioclimatologiste
Madiagne Diagne .
Bioclimatologiste
l Assistante de recherche


95
ANNEXES
SALL, P. Nd. (1992). Developpement
de technolo-
SALL, P. Nd. (1991). Limitation par la secheresse
gies agroforestières dans la vallee du fleuve
de la croissance de Eucalyptus camaldulensis
Sénégal : les brise-vents dans les aménagements
Dehn en climat sahélo-soudanien au SerregaI.
hydroagricoles. Atelier sur les protocoles experimen-
vol. XLVII, vol.4, 1991.
taux en agroforesterie, SALWA/ICRAF, Ouaga-
dougou (Burkina Faso).
DANTHU, P. ; ROUSSEL, J. ; DIA, M. et SARR, A. (1992).
Effect of the different pretreatement on the
Publications scientifiques
germination of acacia senegal seeds. Seed Sci. &
Technol., vol. 20, pp. 11 l-l 17.
BADJI. S. ; NDIAYE, 1. ; DANTHU, P. and COLONNA, J.P.
(1991). Vegetative propogation studies of gum
JOLY, H.I. ; ZEH-NLO, M. ; DANHU, P. and AYGALENT,
arabic trees, 1 : Propagation of acacia senegal (L.)
C. (1992). Population genetics of an African aca-
Willd using liquified cutings of small diameter with
cia, Acacia albida. I : Genetic diversity of popu-
eight nodes. Agroforestry systems, 14 : 183 - 191
lations from the West Africa. Aust. J. Bot., vol. 40,
pp. 59-73
BENNACEUR, M. ; LANAUD, C. ; CHEVALLIER, M.H. et
BOUNAGA, N. (1991). Genetic diversity of the date
Theses et Mmoires
palm (Phœnix dactylifera L.) from Algeria revealed
by enzyme malkers. Plant Breeding, 107 : 56 - 69
GAYE, A. (1191). Genetic and environmental variation
in a intensively cultured black locust (Robinia
BRUNCIC, F. ; COLONNA, J.P. ; DOMMERGUES, Y. ;
pseudoacaria L. ) halfsib progeny test. Thesis.
DUCOUSSO, M. ; GALIANA, A. ; PRIN, Y. ;
Michigan State University, 78 p.
ROEDERER, Y. et SOUGOUFARA, M. (1991).
La maîtrise de l’inoculation des arbres avec leurs
NDOUR, B. (1991). Critere for agroforestry research
symbioses racinaires. Synthèse d’une sélection
planning in the developping countries a Delphi
d’essais au champ en zone tropicale. Bois et Forêts
Study. Thesis, M.SC., College of Graduate
des Tropiques, 223 : 23-42
Studies, University of Idaho.
COLONNA, J.P. ; DUCOUSSO, M. et BADJI, S. (1991).
Establishment in a sterilized dior of a tripartite
symbios : acacia senegal - rhizobium sp. (ORS 1007).
Direction des Recherches
Bull. of the international Group of the Study of
sur la Santé et les Productions Animales
Mimosoïdeae, 18 : 105-l 11
W-w0
COL0NNAJ.P. ; THOEN, D. ; DUCOUSSO, M. et BADJI,
S. (1991).Comparative effects of Glomus mos-
seae and Pfertilizer on foliar minera1 composition
Notes techniques et rapports divers
of acacia senegal seedlings inoculated with
Rhizobium Mycorrhizae, vol.1 : 35-38
BOYE, Ch.Nb. (1992). Rapport de mission du 30 octo-
bre 1992 au CRZ de Kolda. Dakar : LNERV, 1992,
DANTHU, P. et PRAT, D. (1991). Study of the genetic
2 p., Réf. 34 / Res. Al.
variability by means of isoenzymes in Faidherbia
albida : preliminary
results. Biochemical markers
CISSE, Nd. M. (1992). Démarrage de l’enquête
in the population genetic of forest trees : 225 - 226
du projet CRDI dans la vallée du fleuve Sénégal :
Compte-rendu d’une mission effectuée les 24 et
DORION, N. ; DANTHU, P. ; OHKI, S. ; PRENEUX, C. ;
25 février 1992 dans la région de Saint-Louis.
GODINI, B. et BIGOT, C. (1991). Régenération
Dakar : LNERV, 1992,2 p., RBf. 35 / Res. Al.
de plantes à partir des protoplastes foliaires d’un
clone d’orme champêtre (Ulmus campestris
CISSE, Nd. M. (1992). Situation actuelle de la produc-
MiEI.) Comptes-rendus de I’Academie des Scien-
tion laitiere au Senegal. Dakar : LNERV, 1992,
ces, 313, serie Ill: pp. 467-473, Paris.
13 p., RBf. 37 / Res. Al.

96
ANNEXES
CISSE, Nd. M. ; MBAYE, M. (1992). Seasonal changes
du Senegal. Rapport de 38me année. ISRA/ IEMVT l
in body condition of senegalese Sahel goat-relation-
TUSCIA / Direction GQnerale de la Science, de la
ship to reproduction performance. Dakar, LNERV,
Recherche et du Developpement,
Commission des
1992,3 p. : tabl. ; graph. , RQf. 36 / Res. Al.
Communautes Europeennes. Dakar : LNERV,
juillet 1992, 231 p.
CISSE, Nd. M. ; DIOP, P.E.H. ; SOW, A.M. et DIALLO, B.
(1992). Performances de production laitiere et de
DIAW, O.T. ; SEYE, M. et SARR, Y. (1992):Epidémiologie
reproduction de la jerseyaise danoise importee
d e s trematodoses du betail d a n s l a region de
au Senegal. Communication 7Qme Conference
Tambacounda Sénegal. Dakar : LNERV, 1992,
Internationale des Institutions de Medecine Veté-
18 p. : cartes, Réf. 09 / Path. Anim.
rinaire Tropicale, Yamoussoukoro (XI), 14 - 18
septembre 1992. Dakar : LNERV, 1992, 11 p. : 3 tabl.,
DIAW, O.T. ; SEYE, M. et SARR, Y. (1992). Epidemiologie
Réf. 38 / Res. Al.
des trématodoses du bétail dans le Sine-Saloum
(regions de Kaolack et de Fatick au S&Agal).
CISSE, Nd. M. FALL, S.T. ; DITAROH, D. et KOREA, A.
Dakar : LNERV, 1992, 19 p. : cartes, Réf. 10 / Path.
(1992). Canges in body condition of zebu cattle
Anim.
(Bos indicus) according to the level of feeding.
Communication Conference Panafricaine sur
DIAW, O.T. ; VASSILLIADES, G. ; SEYE, M. et SARR, Y.
IlElevage, novembre 1992, Naïrobi (Kenya).
(1992). Incidence de la construction des barrages
Dakar : LNERV, 1992,5 p. : fig., Réf. 39 / Res. Al.
et des aménagements hydroagricoles sur la patho-
logie parasitaire animale. Rapport final : études
DIAlTA, A. (1992)). Etude de la production de fourra-
helminthologiques et malacologiques. Dakar :
gères de variétés de niébé (Vigna unguculata) :
LNERV, 1992, 24 p. : cartes, Réf. 15 / Path. Anim.
influence du stade de récolte sur les rendements.
Dakar: LNERV, mai 1992, Réf. 57 /R.A.A.D. / F.C. :
DIAW, O.T. ; VASSILLIADES, G. ; SEYE, M. et SARR, Y.
Fleuve.
(1992). Programme “Eau et Santé : ORSTOM”.
Equipe : Malacologique et Helminthologique.
DIATTA, A. (1992) Etude de la production de fourrage
Etude malacologique et helminthologique : rap-
de graminées fourragères. Dakar, LNERV, mai
port de synthèse, juin 1992. Dakar, LNERV,
1992, Réf. 58 / R.A.A.D. / F.C. / Fleuve.
1992, 9 p., Réf. 25 / Path. Anim.
DIATTA, A. (1992). Etude de la production de fourrage
DIAW, O.T. ; STURROCK, R.F. (1992). Programme inté-
de legumineuses
fourragères en milieu paysan.
gre de lutte contre les bilharzioses dans la région
Dakar : LNERV. juin 1992, Réf. 59 / R.A.A.D. /
du fleuve. Projet E.S.P.O.1.R. Etudes malacolo-
F.C. / Fleuve.
giques : enquête malacologique à Richard Tell,
juillet 1992. Dkar : LNERV, 1992, 12 p. : cartes,
DIAlTA, A. (1992). Etude de la productivite fourragère
Réf. 30 / Path. Anim.
de graminees en culture irrguée. Dakar : LNERV,
juin 1992, Réf. 60 /R.A.A.D/F.C./Fleuve
DIAW, O.T. ; STURROCK, R.F. (1992). Programme inte-
gré de lutte contre les bilharzioses dans la région
DIATTA, A. (1992). Restauration de parcours de
du fleuve. Projet E.S.P.O.I.R. Etudes malacolo
la vallee du fleuve .%-régal. Dakar : LNERV,
giques : données malacologiques à Mbodiene,
juillet 1992, Réf. 61 /R.A.A.D./F.C./Fleuve.
jjuillet 1992. Dakar : LNERV, 1992, 3. p., RBf. 31 /
Path. Anim.
DIATTA, A. (1992). Etude de la producttion de fourrage
de graminées fourrageres. Dakar : LNERV,
DIEYE, Kh. (1992). Plan d’amenagement
de la forêt
juillet 1992, Réf. 62 /R.A.A.D./F.C./Fleuve.
classée de Dabo : 6tude d e s potentialites four-
rageres de Dabo. Dakar : LNERV, 1992,66 p. : florure
DIAlTA, A. ; MBODJ, F. ; CESAR, 1. ; GIOVANNOZI -
SERMANN, G. et GREEGO, S. (1992). Semi-
DIOP; A.T. (1992). Les jachères dans l’alimentation
intensification de la production fouragere par
des animaux domesti-ques : importance et mode
restauration de jacheres et de parcours en vallee
d’utilisation. Communicatin au. seminaire s u r

97
ANNEXES
“la jachere en Afrique de l’ouest” du 3 au 5
FALL, A. et FAYE, A. (1992). Les etables fumieres en
decembre 1991, Montpellier (France). Dakar :
zone de betail trypanotolerant
au Sud du SQnegal.
LNERV, 1992,7 p. , RBf. 004 / AGROSTO.
Rapport de recherche. Convention ISRA - FAO.
Dakar : LNERV, 1992,27 p. : ann.
DIOP, A.T. (1992). Eau sans fourragere et fourrage
sans eau : l’apport de la teledetection
dans I’amé-
FALL, A. ; FAYE, A. et SANE, 1. (1992). L’embouche
lioration des conditions d’elévage dans le Ferlo
bovine paysanne en Haute Casamance. Rapport
Nord (Sénégal). Communication à l’atelier sur les
de recherche. Convention A.D.F. Dakar : LNERV,
applications de la téledetection du suivi et à la
1992,45 p.
ges tion des ressources pastorales au Sahel,
Niamey (Niger), 2 au 6 novembre 1992. Dakar :
GUEYE, A. (1992). Epidemiologie
de la Cowdriose
LNERV, 1992, Réf. 046 /Res. Alim.
au Sénégal : 1 - Etude de la transmission et du taux
d’infestation
d’ammblyomma
variegatum
DIOP, A.T. ; FALL, S.T. et SAWADOGO, G.J. (1992).
(FABRICUS, 1794) dans l,a région des Niayes.
Etude de l’utilisation des phosphores naturels
Dakar : LNERV, 1992, 15 p., Réf. 13 / Path. Anim.
dans l’alimentation du bétail. Deuxieme
phase
(ISRA / EISMV). Première année. Rapport conjoint
GUEYE, A. (1992). Epidemiologie
de la Coudriose
(ISRA / EISMV), janvier 1991 - avril 1992. Dakar,
au Sénégal : II - Résultats de suivis séro-
CNERV, 1992,22 p. , Réf. 028 / 25 P
Bpidemiologiques.
Dakar : LNERV, 1992, Réf. 471
Patho. anim.
DIOP, A.T. ; FALL, A. (1992). Mise en place d’un systeme
genetique à noyau ouvert sur le bétail Ndama
KONTE, M. et TILLARD, E. (1992). Les pasteurelloses
au Sénegal : le dépistage des vaches dans les trou-
animales : l’experience senegalaise.
Dakar : LNERV,
peaux villageois. Communication a l’atelier sur
1992, 17 p., Réf. 11 / Patho. anim.
ul’amelioration
génetique des besoins d’Afrique
de l’Ouest* 17-21 octobre 1992, Banjul (Gambie).
KONTE, M. (1992). Animal pasteurellosis, the sene-
Dakar : LNERV, 1992, 11 p. :fig. , ann.
galese experience. Dakar : LNERV, 1992, 3 p.
Réf 12 / Patho. anim.
FALL, S.T. ; MICHALET-DOREAU, B.(1992). Ruminai N
dégradation of browse and temperate forages
MBAYE, M. et NDIAYE, M. (1992). Etude de l’activité
and partition of N into carbohydrates. Communi-
ovarienne cyclique chez les génisses prépubères
cation ujournées des herbivores*, NRA - INAPG
et chez les vaches en post-parfum de race zébu .
mars 1992, Paris - Grignon. Dakar : LNERV, 1992,
Gobra. Final Research Coordination Meeting on
1 p. , Réf. 20 / Res. Alim.
uimproving the productivity of Indigenous Afri-
cari livestotock using Radiommunoassay and
FALL, S.T. ; MICHALET-DOREAU, B. (1992). Compara-
Related Techniques*, 21 - 25 septembre 1992,
tive rumina1 nitrogen degradability of tropical
Accra (Ghana). Dakar : LNERV, 1992, 18 p.,
browse and temperate forages. Paper presented
Réf. 18/ZSP.
at the XVII international Grassland Congres$
MBAYE, M. (1992). l’amélioration de la production
8-24 february 1992, New>Zeland (Australia).
laitière en Afrique : reproduction et santé animale
Dakar : LNERV, 1992,7 P. Réf. 21 / Res. Alim.
dans les systémes de production laitière en Afri-
FALL, S.T. (1992). Sahelian pastures and grazing lands.
que. Cours sur ul’amélioration
de la production
Communication à la conference panafriacaine
sur
laitière en Afriquem, CIPEA, Bamako (Mali),
les productions animales, Naïrobi (Kenya),
13 - 31 juillet 1992. Dakar : LNERV, 1992, 51 p.:
23-27 novembre 1992. Dakar : LNERV, 1992,
Réf. 24l25 p.
6 p. , Réf. 33 / Res.Alim.
MBAYE, M. (1992). La diffusion du progrès géne-
FALL, S.T. ; RICHARD, D. ; FRIOT, D. ; NOLAN, T. ;
tique par la mise en place de geniteurs au
CONNOLLY, J. et SALL, Ch. (1992). Nutriiive value
SerregaI. Com-munication atelier sur al’amelio-
of some tree forages species available in Sahe-
ration genetique des besoins en Afrique de
lian pastures. Dakar : LNERV, 1992, 26 p. , Réf..42 /
l’Ouest*, Banjul (Gambie), 17 - 22 octobre 1992.
Res. Alim.
Dakar : LNERV, 1992,12 p.

98
ANNEXES
MBAYE, M. (1992). L’amelioration des productions
ZELLER, H. G. ; WILSON, M. G. ; SCHMIDT, E. A.
animales au Senégal : role d e I’insemination
et THIONGANE, Y. (1992). Rift Valley Fever acti-
artificielle et du transfert d’embryons. Communi-
vity in West Africa (SerregaI, Burkina Faso, Côte
cation au symposium Mircen sur le theme.
d’ivoire, Togo et Cameroun). Communication au
Biotechnologies aune statégie pour le develop-
a40 th annual meeting of American Society of
pement en Afrique*., Dakar, (Senegal) 30 nov - 5 d&c.,
Tropical Medecine and Hygienen, Boston (USA),
1992. Dakar : LNERV, 1992,21 p.
5 - 10 décembre 1991. Dakar : LNERV, 1992, 17 p ;
Réf. 002 / Patho. inf.
NDIAYE, M. (1992). Normes de variation de I’Héma-
thocrite et de la formule leucocytaire chez la brebis
BOYE, ch. Mb. (1992). La supplémentation alimentaire
Djallonké du Sud du Senegal. Communication pre-
chez la Ndama en milieu villageois en saison
sentée à la 2 kne réunion du Réseau Africain de
sèche : effet sur quelques paramétres zootechniques.
Recherche sur les Petits Ruminants, Arusha
(Tanzanie), décembre! 992. Dakar : LNERV, 1992.
Publications Scientifiques
NDIONE, Ch. Mb. (1992). Le sous-secteur Qlevage au
Senégal : du rendement des niveaux de consom-
mation à l’autosuffisance en viande. Dahra : CRZ,
FAUGERE, 0. ; MOULIN, C. H. et FAUGERE, B. (1992).
1992, 19 p., Réf. OOl/CRZ Dahra.
L’Qlevage traditionnel des petits ruminants au
Sénegal. Ill - Pratiques de conduites et d’exploita-
SARR, J. et DIOP, M. (1992). Situation immunitaire
tion des animaux chez les éleveurs de la commu-
du cheptel bovin sénégalais contre la peste bovine,
nauté rurale de Kaymor, proposé à la Rev. Elev.
PARC. Rapport annuel, decembre 1991. Dakar :
Méd. Vét. Pays. Trop.
LNERV, 1992.
SALL, Ch. ; GUILLON, J. M. ; NOLAN, T. et CONNOLY, J.
SARR, J. et DIOP M. (1992). La peste bovine au Séné-
(1992). Pâturage mixte complémentarite des
gal : état immunitaire du cheptel bovin national.
ruminants domestiques au pâturage. In Rev. Sen.
In : the seromonitoring of Rinderpest througthout
des Rech. Agr. et Hal. Vol 4 (l), 1992 : p 11 - 20.
Africa, phase II. Résultats for 1992. FAO/AIEA/SIDA/
OUA/IBAR/PARC
COOS. RES. PROG., Entebe
SOW, R. S. ; ABASSA, P. K. ; GARBA, L. ; NDIAYE, K. et
(Uganda), 15 - 21 septembre 1992. Dakar : LNERV,
DOUCOURE, A. (1992). Influence des facteurs de
1992.
l’environnement sur la croissance avant sevrage
SARR, J. (1992). Les biotechnologies dans la produc-
des moutons peul. In Rev. Sen. de Rech. Agr.
tion des vaccins à usage vétérinaire : une stratégie
et Hal., Vol 4 (l), 1992 : p. 1 - 10.
pour le développement en Afrique. Symposium,
Mircen, Dakar (Sénégal), 30 nov. - 5 dec. 1993.
Dakar, LNERV, 1992.
Théses et mémoires
SEYE, M. et SARR, Y. (1992). Compte rendu de mission‘
effectuee du 11 mars au 19 novembre 1992 à
Velingara et à Tambacounda. Dakar : LNERV,
ROIGNANT, G. (1992). Producfions animales en régions
chaudes, caracterisation des élevages ovins de
1992, 2 p., Réf. 0051 Patho. anim.
Kolda (SQnegal) par les performances zootechni-
SEYE, M. M. et SARR, Y. (1992). Compte rendu de
ques et sanitaires, octobre 1992, 118 p. MBm. de
mission eff ectuee du 12 au 18 janvier 1992 dans la
fin d’etude D. E.S.S.
région du Fleuve Senegal : delta et lac de Guiers.
Dakar : LNERV, 1992,2 p., Réf. 006 / Patho. anim.
VASSILLADES, G. (1992). Note technique sur I’utilisa-
tion des anthelmintiques dans la lutte contre les
helminthoses du bétail au SerrégaI. 2*me Qdition
revisee. Dakar : LNERV, 1992, 12 p., Rel. 19 I Patho.
anim.

99
ANNEXES
Direction des Recherches
LEVENEZ, J. J. et ALBARET, J. J. (1992). Acoustique
sur les Productions Halieutiques
en petit fonds : repartition spatio- temporelle des
pelagies côtieres en baie de Gorce. Arch. CRODT,
(Dvh)
(sous presse).
SAMB, B. (1992). Survey of the pelagic fish resources
Notes Techniques et rapports divers
of North West Africa. Part 3 : Senegal - Gambia.
NORADIFAONNDPGIO 82IOOl.
CAVERIVIERE, A. et THIAM, M. (1992). Indices d’abon-
dance et niveaux d’exploitations des especes
SAMB B. (1992). Les Evaluations acoustiques de la
démersales du plateau continental senegalais. Estima-
campagne acoustique conjointe de février - mars
tions à partir des campagnes de chalutage stratifié
1992 des N/O Louis Sauger et Dr. Fridtjof Nansen -
(1986 - 1991). Dot. scient. CRODT, no 132,147 p.
Note interne, CRODT.
CAVERIVIERE, A.; THIAM, M. et FAYE, M. (1992).
SAMB, B. et LEVENEZ, J. J. (1992. Etat des ressources
Les campagnes de chalutage de fond du N/O Louis
pelagiques côtières dans la ZEE du Sénégal.
Sauger. Etudes sur l’échantillonnage et les traite-
Dot. int. CRODT.
ments statistiques pouvant être Btendues à l’atlantique
inter-tropical Est. Dot. scient. CRODT, no 131, 48 p.
THIAM, M. (1992). Note sur les strategies de pêche
des chalutiers crevettiers senegalais. Dot. int.
CAVERIVIERE, A. ; THIAM, M. et FAYE, M. (1992).
CRODT, 9 p.
Etudes des tailles moyennes et des mortalites des
differentes especes de poissons débarqués par les
DIOUF, T. (1992). Rapport du cours international
chalutiers glaciers entre 1973 et 1989. (Dot. en finalisation).
sur la formation à la gestion des centres de re-
cherches (FGCR), Montpellier (France), 02 nov. -
CAVERIVIERE, A. ; THIAM, M. et SYLLA; A. (1992).
11 déc. 192, 13~.
Rapport de huitieme campagne de chalutage stratifie
sur le plateau continental senégalais
(10 - 200 m).
FONTENEAU, A. (1992). La zone *Liberia* : quelques
N/O Louis Sauger (18 mars au 4 avril 1991). Arch.
elements statistiques et de reflexions halieutiques.
CRODT, 133 p.
Document presente au groupe de travail ORSTOM
sur la zone ULibéria *, Paris, juin 1992.
CAVERIVIERE, A. ; THIAM, M. et SYLLA, A; (1992).
Rapport de la neuvieme campagne de chalutage
FONTENEAU, A. (1992). A comparative study of yellow
stratifié sur le plateau continental sénégalais
fintuna in the Eastern Pacifie and int. the Eastern
(10 - 200 m). Louis Sauger (28 avril - 4 mai 1991 .et
Atlantic international report, no 22, Latte, 71 p.
9 - 16 mai 1992) Arch. CRODT, 139 p.
FONTENEAU, A. (1992). Pêche thoniere et objets
flottants : situations mondiales et perspectives. Docu-
BARRY -GERARD, M. ; KEBE, M. et THIAM, M. (1992).
ment présenté à la douzième semaine des pêches
L’exploitation des ressources halieutiques côtieres
des Açores, Horta, mars 1992.
et littorales dans les eaux sous juridiction senega-
laise. Communication à l’atelier sur la WGestion des
SAMB, B. (1992). Rapport du groupe de travail de la
ressources côtieres et littorales au SQnegal*, Gorée
commission sous regionale des pêches, Dakar
(Senegal), 27 - 29 juillet 1992, 18 p
(Senegal), 16 - 24 mars 1992.
ROUE, S. (1192. l’estimation de l’abondance des
SAMB, B. (1992). Rapport du groupe de travail du
réseau acoustique francophone, Montpellier (France),
stocks demersaux senegalais par campagne de
chalutage. Rapport de stage CRODT/ENSAR/
18-24mai 1992.
ORSTOM. Dakar : CRODT, novembre 1992,68 p.
CITEAU, J. ; SAMB, 8. ; LEVENEZ, J. J. et DEMARQ, H.
(1992). Projet de recherche STD 3 soumis pour finan-
LEVENEZ, J. J. (1991). Statistiques de la pêche mari-
cement : impacts de la circulation marine du Sénegal
time sénegalaise
en 1991 : la pêcherie sardinière
aux îles du Cap Vert sur la survie larvaire en zone
dakaroise (sous presse).
côtiere et le recrutement des especes pelagiques.

100
ANNEXES
SAMB, B. (1992). Projet de recherche STD 3 soumis
CRODT. (1992). statistiques; de la pêche maritime
pour le financement : acoustics Fisheries research in
s&-regalaise
en 1989. Arch. Rech. Ocean. Dakar -
collaboration with Africa, SBnBgal.
Thiaroye, no 183, 93 p.
LEVENEZ, J. J. (1992). Rapport de la mission d’etude
CRODT. (1992). Statistique de la pêche maritime
du comportement et de l’évaluation d’abondance du
senegalaise
en 1990. Arch. Rech: Ocean. Dakar -
merou Epinephelus striatus (Mexique, janvier 1992).
Thiaroye, no 191 82 p.
Dot. int. CRODT, 200 p.
DIADHIOU, H. D. et LERESTE, L. (1992). Disponibilite,
HETROIT, F. ; MAGAND, F ; SAMB, B. et ZAKHARIA, M.
exploitation des ressources halieutiques et renta-
E. (1992). Biomass acoustical selection system.
bilites de pêche en Casamance : Evolution actuelle
Contact number MA 2542 F UK GR. Annual report 2.
(en préparation).
Rapport ICPI Lasso, 92 - 03.
FERRARIS, J. (1992). La pêche artisanale au SerregaI :
BARRY - GERARD, M. et BAKHAYOKHO, M. (1992).
atlas de la variabilite spatio-temporelle. Arch.,
Contribution du Sénégal. In : Actes du seminaire sous-
CRODT. (en préparation).
régional sur la pêche artisanale en Afrique de l’Ouest,
Nouadhibou (Mauritanie), 22 avril - 2 mai 1992.
FERRARIS, J. ; FONTENEAU, A. et SY BO, A. (1992).
Structuration de la base de données uPêche artisa-
BARRY - GERARD, M. ; KEBE, M. et THIAM, M. (1992).
nalem et chaîne de traitement informatique. Arch,
L’exploitation des ressources côtières dans les eaux
CRODT. (en préparation).
sous juridiction sénégalaise. In : Actes de l’atelier sur
la gestion des ressources littorales et côtières au
FERRARIS, J. et SAMBA, A. (1992). Variabilité de la
Sénégal, Gorée (Senégal) 27 - 29 juin 1992.
pêche artisanale sénégalaise et statistique explora-
toire - Seminfu 5, ORSTOM, sept. 1991, Montpellier
BARRY - GERARD, M.(1992). Migrations des poissons
(France), p 169 - 190.
le long du littoral sénégalais - In : Actes du symposium
sur l’évaluation des ressources exploitables par la
FERRARIS, J. (1992). Rapport sur le calcul des fac-
pêche artisanale sénégalaise, (en préparation).
teurs d’extrapolation en pêche artisanale : années
1989 et 1990. Dot. int. CRODT, 11 p.
DIALLO, M. (1992). Compétitions entre la pêche
artisanale et la pêche industrielle pour l’accès à la
GAYE, A. (1992). Les determinants socio-culturels
ressource au Sénégal. In : Actes du symposium sur
des tactiques de pêche de communautés Lébous
l’évaluation des ressources exploitables par la pêche
et Guet - Ndariennes au Sénégal. Dot. int., CRODT,
artisanale sénégalaise (en préparation).
no 20,34 p.
FERRARIS, J. (1992). Les statistiques de pêche au
.LE FUR, J. (1992). Projet Mopa, un premier cas
CRODT : description des systèmes de collecte et de
d’étude : la pêcherie de filets dormants à kayar.
traitement des données de la pêche artisanale.
DO~.; int., CRODT, 26 p.
In : Actes du symposium sur l’évaluation des ressour-
ces exploitables par la pêche artisanale sénégalaise
SARR, R. (1992). Représentation des choix tactiques
(en préparation).
stratégiques des communautés de pêcheurs :
explication au cas de la pêcherie aux filets dormants
FERRARIS, J. (1992) Pue et indices d’abondance
à Kayar. Dot. int. CRODT, mai 1992, 43 p. -
en pêche artisanale : quelque éléments de réflexion.
In : Actes du symposium sur l’évaluation des ressour-
DEMARQ, H. (1992). Seas surface temperature
ces exploitables par la pêche artisanale sénégalaise
mapping with Meteosat : coastal upwelling survey
(en préparation).
in west Africa, 9 th Meteosat Scientific user’s
Meeting, Locarno (Suisse), 15 - 19 september 1992.
LE FUR, J. (1992). Dynamique du systeme pêche artisa-
nale et l’inintelligence artificielle. In : Actes du sympo-
GUINGUE, 1. D. (1992). Etude de la variabilite des sels
sium sur l’évaluation des ressources exploitables par
nutritifs devant le Cap - Vert. Rapport d’evaluation
la pêche artisanale senegalaise.
(en preparation)
chercheur associé ORSTOM, 1992.

101
PESIN, A. ; DIAGNE, M. ; SAGNA, P. ; BADIANE, D.
DIOUF, P. S. ; BOUSSO, T. ; KEBE, M. et DIADHIOU,
et SOW, C. (1992). Document de programme et de
H. D. (1992). La pêche dans les estuaires du Senegal.
presentation
EPSAT SerregaI. La saison des pluies 1991.
Communication à l’atelier sur la agestion de ressour-
Estimation de la pluviometrie à I’UTIS. Integration de
ces côtieres et littorales au Senégal, Gorce (Sénégal),
donnees satellite et radar.
27 - 29 juillet 1992, 11 p.
PESIN, A. ; DIAGNE, M. (1992). Bulletin decadaire de
LEMOALLE, J. ; SPRAT-T, M. et ALBARET, J. J. (1992).
suivi de I’hivernage.
Mise au point d’un systeme de saisie automatique et
informatisee de donnees inchtyologiques. MRT
DIALLO, P. A. (1992). Erosion de la flèche de Sangomar
9OLO719. Rapport final. Dot. ORSTOM, Montpellier
au Sud de Dakar : un exemple d’utilisation de l’ima-
(France), no 13, 13 p ; min.
geries sattellitaires. In : Actes du forum cartographie et
télédétection au service du developpement et de
LE RESTE, L. (1992). Gestion des ressources
l’environnement (CARTEL 92).
halieutiques dans les estuaires du SBnegal. Atelier
gestion des ressources côtieres et littorales au
DIOP, E. S. ; BA, M. ; DIOUF, B. ; SAOS, J. L. ;
Senegal, Gorce (SerregaI), 27 - 2 juillet 1992, 7 p.
BARRUSSEAU, J. P. ; DESCAMPS, C. ; SOUMARE, A. ;
CHEVILLOTE, H. et DIALLO, P. A. (1992). Coastal
LE RESTE, L (1992). Comparaison des resultats de
and sand spit evolution from 1958 to 1992 : Saloum
deux stratégies de pêche dans l’estuaire de
river mouth (Senegal, .West Africa), UNESCO/BREDA.
la Casamance (Sénégal) 14 p.
BOUSSO, T. (1992). La pêche dans le delta et la vallée
NDIAYE, V ; NIAMADIO, 1. ; KANE, A ; DIOUF, P. S.
du Fleuve Sénégal : effet des barrages et des aména-
et KEBE, M. (1992) Mission d’évaluation du projet
de crevette - culture de Basse Casamance, CRODT, 18 p.
gements hydro-agricoles - Rapport final, EPEEC,
dec. 1992 : 1 - 13.
PANDARE, D. ; TAMOIKINE, M. Yu ; KAVOIGUI, P. ;
NIANG, S. ; BARAN, E. et BOUSSO, T. (1992).
BOUSSO, T. et CORBIN, D. (1992). Cahier des charges
Observations inchtypologiques au Sénégal et en
pour le traitement des statistiques de pêches du
Guinée - Conakry. Rapport final, EPEEC, dec. 1992,
programme Sine Saloum : Dot. int., CRODT. 25 p.
pp.35-42.
BOUSSO, T. ; DIADHIOU, H. D. ; DIOUF, P.S. ; et
PANDARE, D. ; TAMOIKINE, M. Yu. ; NIANG, S.
LERESTE, L. (1992). L’aquaculture
en milieu conti-
et BOUSSO, T. (1992). Premières investigations
nental au Sénégal. Communication à l’atelier sur
ichtyop-planctoniques sur la façade maritime et le
ula gestion des ressources côtieres et littorales
fleuve Casamance au Sénégal en saison pluvieuse.
du Sénégalm, Gorée (Sénégal), 27 - 29 juillet 1992, 19 p.
Mission de recherche conjointe estuaire du fleuve
Casamance et façade maritime de Dakar du 27 août
DIADHIOU, H. D. (1992). Compte - rendu des activités de
au 10 septembre 1992, EPPEECCOMARAF.
recherches. Projet elevage huître de palétuvier
Rapport final, 23 p.
(Crassostrea gasar.). Rapport scientifique FIS,
THIAM, D. et BOUSSO, T. (1992). Compte rendu de
Stockholm (Suède)-, 3 p.
reunion du Comité de programme, tenu le 4 mai 1992.
Dot. int. ; CRODT, 19 p.
DIALLO, A. (1992). Elevage de Tilipia Guineensis et
Sarotherodon melanotheron à Katahalous en Basse
BRENDEL, R. ; KEBE; M. et DEME, M. (1992). Etude de
Casamance, SerrégaI. Dot. CRODT, 30 p. (sous presse).
la commercialisation des pirogues au Sénégal
Propêche ATEPASCRODT - ISRA, 37 p.
DIALLO, A. (1992). Exploitations intégrées : une nouvelle
approche en Basse Casamance, Sénégal. Dot.
DEME, M. (1992). Motorisation du parc piroguier
CRODT, 13 p.
au Sénégal. Portées et limites, in : séminaire sous-
régional sur les pêcheries artisanales en Afrique de
DIALLO, A. (1992). Production des fiches techniques
l’Ouest : méthodologie, possibilités d’aménagement
à partir d’expériences sur les technologies en agri-
et de développement, Nouadhibou (Mauritanie),
culture - aquacufture intégrees. Lirr. 2-6 février 1992 -
25-30 avril 1991. C. DIAW, Y. BRETON (eds.),
Rapport de mission, 5 p.
CNROP et CIEO, pp :$7-73

102
ANNEXES
DEME, M. et BAKHAYOKHO, M. (1992). Strategies
Publications Scientifiques
des industries de transformation et approvisionnement
en produits halieutiques : le cas du Senegal. Commu-
SAMB, 8. et LEVENE2,J.J. (1992). Wide band echo-
nication à la 6me conference de I’ILFET, Paris (France),
integration : simulation results. (soumis et accepte
6-9 juillet 1992, 11 p.
pour publication dans aquating living resource).
ARIZ, X. ; DELGADO, A. ; FONTENEAU, A. ; GONZALES
DEME, M. et KEBE, M. (1992). Etude de la disponibilité
COSTAS, F. and PALLARES, P. (1992). Logs and
en glace au Senegal.
tunas in the eastern and tropical atlantic : a review of
present knowledges and uncertainties. (DO~. soumis
GERARD - BARRY, M. et KEBE, M. (1992). L’exploitation
au W.G. latte Fevrier 1992, la Jolla 51 p. en cours
des ressources halieutiques côtières dans les eaux
de publication Rec. Dot. Scient. ICCAT).
sous juridictionsenégalaise.
Atelier gestion des ressour-
ces côtières et littorales au Sénégal. IFANIISRAAJICN.
DIOUF, T. et FONTENEAU, A. (1992). Statistiques de
Gorée (Sénégal), 27-29 juillet, 18 p.
la pêcherie thonière FIS durant la période 1969 à 1991
(en cours de publication Rec. Dot. Scient. ICCAT).
KEBE, M. et LE RESTE, L. (1992). Analyse économique
DIOUF, T. (1992). Les istiophoridés en Atlantique-Est :
de la filière pêche artisanale en Guinée Bissau, FI :
étude des pêcheries et quelques aspects de la bio-
DP/GBS/86/008. Document de travail, FAO, Rome,
logie du voilier au Sénégal ICCAT Working Document
mai 1992, 42 p.
SCRS / 92/70. (A paraître dans Rec. Dot. Scient. ICCAT).
KEBE, M. (1992) Crédit adapte au système pêche
FONTENEAU, A. et DIOUF, T. (1991). Analyse de l’état
artisanale : gérer le risque et l’incertitude, Bonga,
du stock d’albacore et de l’atlantique-est (Thunnus
no 14, février 1992 : 1-2.
albacores). (en cours de publication Rec. Dot. Scient.
ICCAT).
KEBE, M. (1992). Etude des systemes de productions
FONTENEAU, A. Pêcherid thonière et objets flottants :
et de.distribution
dans le secteur des pêches au Sine
situation mondiale et perspective. (en cours de publi-
Saloum. Rapport intermédiaire. Atelier ARSSRN,
cation Rec. Dot. Scient. ICCAT).
WINROCK international, Abidjan (Côte d’lvoire).
FONTENEAU, A. et HALLIER, J.P. (1992). La pêche
21-23 septembre 1992, 11 p.
aux thons sous objets flottants. La recherche, 248,
nov. 1992, ~01.23, pp. 1316-1317.
KEBE, M. (1992). Evaluation de l’impact de la flotte
GASCUEL, D. Une méthode simple d’ajustemnt des
des pays de la CEE dans l’économie du Sénégal.
clés taille/âge : application aux captures d’albacores
LIFET, Vlth conférence, Paris (France), 6-9 juillet
(thunnus albacores) de l’atlantique-est. (soumis et
1992,13 p;
en bonne voie au Canadian Journal).
GASCUEL, D.; FONTENEAU, A. et FOUCHER, E. (1992).
KEBE, M. (1992). note sur les acquis des recherches
Analyse de l’évolution des puissances de pêche
sur les productions halieutiques, CRODT, 6 p.
par l’analyse des cohortes : application aux senneurs
exploitant I’albacores (Thunnus albacares) de l’atlan-
KEBE, M. (1992). Quelques élements sur la société
tique-est. (en cours de publication in Aq. Liv. Res.)
mixte guinéo - soviétique (Guinée Bissau) GCP/INT/
GASCUEL, D.; FONTENEAU, A. et CAPISNO, C. (1992).
466/NOR. Dot. de travail, FAO, Rome (Italie),
Modélisation d’une croissance en deux stances
mai 1992, 10 p.
chez l’albacores
(Thunnus albacares) de I’atlantique-
est. In Aq. Liv. Res. 1992, vol. 5, pp. 155-172.
KEBE, M. (1992). Quelques éléments sur les Fédéra-
DEME - NGNINGUE, 1. ; NDOUR, C. et FERRARIS, J.
tions nationales des GIE de pêcheurs et de mareyeurs
(1992). Comparaison de trois methodes de conser-
du Sénegal. Programme Régional - avalorisation
des
vation en vue de I’anlyse des sels nutritifs. Dot. Sci.,
captures de la pêche artisanalea, 11 p.
CRODT, n”136, 12 p.

103
ANNEXES
DIADHIOU, H.D. (1992). Contribution à la connais-
DEBON, H. (1992). Essai de culture d’echalote
sance de la pêche au niveau du bassin de I’Anambe.
à Camberene
(SerregaI). ISRA/CIRAD/IRAT. Operation
Dot. Sci., CRODT, no1 3527 p.
polytotechnie du pôle transnational sur les cultures
maraîcheres. ISRAICIO, 5 p.
DEMARQ, H. et DEMARQ, G. (1992). Le biostromme
à Crassostrea Gassar (bivalvia) de I’holocene du Sine
DEBON, H. ; FAYE, F. et PAGES, J. (1992). Gestion de
Saloum (Sénégal) : donnees nouvelles et interpréta-
la matière organique dans les systèmes de cultures
tion écostratigraphique, Geobios. , vol. 25, n”2,
maraîcheres. iSRA/CIRAD/IRAT. Opération polyto-
pp. 225-250
technie du pôle transnational sur les cultures
DEME - NGNINGUE, 1. ; NDOUR, C. et FERRARIS, J.
maraîchères. ISRACIO, 19 p.
(1992). Etude comparative de trois méthodes de
conservation des échantillons d’eau en vue de l’analyse
DIA, 1. ; NIANE, M. et SYLLA, C.l.(1992). Environne-
des sels nutritifs . Doc., Sci. , CRODT, no1 36, juil. 1992.
ment institutionnel et contraintes de l’irrigation privée :
le cas de la communauté rurale de Ross-Béthio.
DIADHIOU, H.D. (1992). Le captage du naissain de
Saint-Louis : CRAIISRA, 1993
l’huître de mangrove Crassostrea gasar dans le fleuve
Casamance , Sénégal. (DO~. Sci. CRODT à paraître).
FEROL, L.(l992).Rhizoctone brun et solanum tuberosm.
KEBE, M. (1992). Crédit adapté au système pêche
Journée d’information sur la teigne et le rhizoctone
.artisanale : gerer le risque et l’incertitude. In Booga,
brun de la pomme de terre . Saint-Louis : CRA/ISRA/
no1 4, fevrier 1992, pp. l-2.
CDH, février 1992, 21 p.
FERROL, L. (1992). Rapport d’activités durant la
Thbses et mbmoires
première phase du projet ISRACIO. Saint-Louis : CRAI
ISRA, juillet 1992, 86 p.
CITEAU, J. (1992). Les satellites météorologiques,
une approche nouvelle de la connaissance du climat
GERARD, M. et DEWED, B. (1992). Plan d’urgence
au Sahel. Thèse de doctorat de l’université Paul
de contre-saison du MDRH.
Sabatier (Toulouse), 110 p., annexes.
TITA. G. (1992). Etude de l’influence des facteurs
GERARD, M. ; DEWED, B. et LO, C. (1992). Fiche techni-
environnementaux sur la répartition spatiale des
que pépinière en motte.
poissons pélagiques en zone upwelling côtier. Rapport
GERARD, M. ; DEWED, B. et SECK, P.A.. L’abri-séchoir
DEA, Univ. Aix-Marseille II.
à oignons de I’ISRA (Fiche technique).
PERINEL, E.(1992). Analyse numérique / symbolique
des tactiques de pêche artisanale au Sénégal. Rapport
HAVARD, M. (1992). Programme de calcul (macro
DEA, Univ. Paris IX Dauphine, 74 p.
supercalc) des performances techniques et éco-
nomiques des matériels agricoles utilisés dans la vallée
du fleuve : tracteurs , moisonneuses, batteuses,
Direction des Recherches
décortiqueuses et rizeries. Saint-Louis : CRAIISRA,
1992,45 p.
sur les Cultures et Systémes Irrigués
HAVARD, M. et BA, T.B.G. (1992). Quelques chiffres
(Drcsi)
sur les amenagements privés du delta du fleuve
Sénégal alimentés en eau par des groupes moto-
pompes. Seminaire sur le developpement
de I’irriga-
Notes techniques et rapports divers
tion privée et communautaire après le désengagement
d e I’Etat, R é s e a u RechercheIDéveloppement
.
BA, T.B.C. et HAVARD, M. (1992). Les groupes
Saint-Louis (Sénegal), 14-17 avril 1992, 9 p.
motopompes et les perimetres prives du delta du fleuve
Sénégal. CRA / ISRA : Saint-Louis, 40 p.
HAVARD, M. (1992). Machinisme agricole et techno-
logie post-recolte dans la vallee du fleuve Senegal :
DEBON, H. ;GERARD, M. et PAGES, J. (1992). Laculture
bilan des activites ISRA et propositions d’actions pour
de l’ail au SQnBgal. ISRA/CIRAD/IRAT, 4 p.
les annees à venir. Saint-Louis : CRA/ISRA, 1992,32 p.

104
ANNEXES
HAVARD, M. (1992). Situation et perspectives pour
MBAYE, A.A. ; SECK, P.A. et DEBON, H. (1992).
la transformation du paddy dans la vaIl& du fleuve
Recherche maraîchere au SerregaI : Experience
SerregaI. Communication presentee à la journee CIRADI
perspectives. In atelier CORAF sur les cultures ma-
SAR *Riz et mecanisatiorw,
salon international de la
raîcheres, Dakar, 03-07 Fevrier 1 9 9 2 : D a k a r :
Machine agricole, 3 mars 1992, Paris (France), 13 p.
CDH/ISRA, 1992, 7 p.
HAVARD, M. et TANDIA, D.K. (1992). La transformation
MBAYE, A. (1992). Rapport d’activites du 1 OT semestre
du paddy dans la vallée du fleuve Senégal : r&àultats
1992 du programme de recherche sur les cultures
d’enquêtes et de suivis dans le s departements
de
horticoles. Dakar : CDH/ISRAIDRCSI, juillet 1992, 14 p.
Podor et Dagana entre 1989 et 1992. Projet FAO GCPI
SEN/032/NET
1992, Saint-Louis : CRA/ISRA, 57 p.
MBAYE, A. (1992). Rapport analytique et de synthèse
contre saison foide 91192 et hivernage 1992.
HAVARD, M. et MBENGUE , H.M. (1992). La mécanisa-
Document DRCSI. Dakar : DRCSI/CDH/ISRA, 1992.
tion agricole au Sénégal. Note $ l’attention du
DG/ISRA, 15 p.
NDIAYE, J.P. (1992). L’ISRA et l’après-barrage.
Document DRCSI. Saint-Louis : CRA/ISRA, 1992, 7 p.
KANTE, S. (1992). Résultats de suivi des tracteurs
de la section villageoise de Thiago du 28 octobre 1989
NDIAYE, J.P. (1992). Le rôle de l’analyse du sol
au 9 janvier 1991. Saint-Louis : CRAIISRA, 1992, 9 p.
dans la formulation de conseil de fumure minerale.
Document DRCSI. Saint-Louis : CRA/ISRA, 1992,40 p.
KANTE, S. (1993). Machinisme agricole et technologie
post-récolte, rapport analytique, 1992. Saint-Louis :
NDIAYE, J.P. (1993). Etude de la fertilité des sols et
CRA/ISRA, 1992.
de la fertilisation des cultures dans le delta et la
moyenne vallée du fleuve Sénegal. Rapport analytique
LEGAL, P.Y. (1992). Facteurs et coûts de production
1992. Saint-Louis : CFWISRA, 1993.
du riz irrigué dans le delta du fleuve Sénegal.
Saint-Louis : CRAIISRA, 1992
NGUER, M. (1992). Plan de rentabilité de la station
KM 15. Dakar : DRCSIIISRACDH, juin 1992.
LEGAL, P.Y. (1992). Le delta du fleuve Senegal :
une region en pleine mutation. Communication pre-
NGUER, M. (1992). Notes sur les activites de la
sentée au seminaire sur le adéveloppement de I’irri-
station KM 15 depuis le départ de la contrepartie
gation privee et communautaire apres le désenga-
belge du projet d’assistance. Dakar : DRCSI/ISRA/
gement de I’Etat en Afrique de I’Ouestu. Réseau
CDH, 1992.
Recherche - Developpement.
ISRA-CIRAD, Saint-Louis,
13-17 avril 1992. Saint-Louis : CRAIISRA, 1992.
SECK, P.A. (1992). Rapport de synthèse des activités
1991 en commercialisation des cultures maraîchères.
LEGAL, P.Y. (1992). Informa1 irrigation : a solution
Dakar : DRCWISFWCDH, 1992.
for sahelian countries? Some remarks from case
studies in the Senegal river delta. Communication
SECK, P.A. ;PAGES, J. ; MBAYE, A. et DEBON, H. (1992).
à la conférence internationale aAdvances in plan-
Lafilière maraîchère au Sénégal : éléments partiels d’ap-
ning, design and management of irrigation systems
preciation . Dakar: DRCSIIISRACDHCORAF,
mai
as related to sustainable land use, Leuven (Belgique),
1992,5 p.
14-l 7 septembre 1992. Saint-Louis : CRAIISRA, 1992.
SIDIBE, D. (1992). Etat d’avancement des activites
LEGAL, P.Y. (1992). Organisation du trvail en double
en arboriculture fruitiere à Ndiol. Saint-Louis : DRCSI/
culture, organisations paysannes et irrigation privée. Rap-
ISRA, 1992.
port analytique 1992. Saint-Louis : CRAIISRA, 1992.
MBAYE, A.A. (1992). Identification des géniteurs de
Publications Scientifiques
resistance au Pepper Veinal Mottle Virus. Document
presente a la reunion annuelle de protection des
DEBON, H . ; GERARD, M. et PAGES, J. (1992).
vegetaux dans le Sahel. Saint-Louis : CRA/ISRA,
Intensification de la production de plants d’agrumes en
mars 1992, 6 p.
zone tropicale semi-aride. In Afrique Espoir.

105
ANNEXES
TANDIA, D. et HAVARD, M. (1992). La transformation
ruraux au SQnegal~.
Communication presentee
du paddy dans la vallée du fleuve Sénégal. Et. et
au séminaire régional du Prisas de l’Institut du
Dot. , ISRA, vol. 5, n”l, pp. l-57.
Sahel sur UActivites informelles non agricoles et
sécurité alimentaire au Sahel-, Bamako (Mali),
25-27 novembre 1992. Dakar : BAME/ISRA, 1992.
Bui’eau d’Analyses Macro-économiques
REARDON, Th. ; KELLY, V. ; DIAGANA, B. et FALL, A. A.
(Bame)
(1992). UPotential Welfare impacts of trade
regime changes on households in Senegal : focus
on devaluationn,
présentée à la conférence IFPRI/
Notes techniques et rapports divers
ISRA sur l’intégration des matchés agricoles
en Afrique de l’ouest, Saly Portudal (Sénégal),
2- 4 décembre 1992. Dakar : BAME, 1992
SECK, P.A. ; SIDIBE, M. ; NDOYE, 0. et DIENG, A. (1992).
Contribution du BAME au séminaire sur les
VALERY, K. ; REARDON, T ; DIAGANA, B. ; FALL, A.
marchés agricoles en Afrique de l’Ouest, Saly
et MC NEILLY, L. (1992). aDraft final report for
Portudal, décembre 1992. Dakar : BAME/ISRA, 1992.
the IFPRIIISRA study of consumption
and supply
impacts of agricultural price policies msoumis
SECK, P.A. (1992). La commercialisation des produits
à I’USAID/Dakar le 31 décembre 1992. Dakar :
transformés. Dakar : ISRA/CDH/FAO, octobre 1992.
BAME, 1992.
SIDIBE, M. et NDIAYE, M. (1992). Analyse de la courbe
BADIANE, 0.; SECK, P.A. et SIDIBE, M. (1992). aPoint
de réponse du maïs à l’azote et au fumier.
sur les besoins et les capacités de recherche
Dakar : BAME/ISRA, décembre 1992.
en économie agricole au Sénégaln. D a k a r :
BAME, 1992.
DIENG, A. ; SECK, P.A. et SIDIBE, M. (1992). Rôle
du BAME dans l’élaboration des statistiques
GAYE, M. (1992). Economie de la production agricole
agricoles. Document présenté au séminaire sur les
dans le bassin arachidier : synthèse des acquis de
producteurs
et les utilisateurs de statistiques
1985 à 1992. Kaolack : CRA/BAME, décembre 1992
agricoles, Dakar (Sénégal), Novotel, novembre
1992. Dakar : BAME/ISRA, 1992.
Publications Scientifiques
FALL, A.A. et DIAGANA, B. (1992). ULes activités
SECK, P.A. ; SIDIBE, M. (1992). Les exploitations
non agricoles, la capacité de financement de la
maraîchères sénégalaises : mythe ou réalité? Bull.
consommation alimentaire par les ménages
rég. de la FAO, n”3, oct. 1992.

106
SOURCES
MONTANT
POURCENTAGE
Budget national
1 413 000
35,l
Sources extérieures
2 420 773
60,l
Ressources propres
190 647
496
Source : compte prévisionnel 1992 / Conseil d’Admin&ation du 23/12/91

107
109
Prénoms
Minist&re ou Organisme
T&éphone
Bakary Djileh
Coly
M.D.R.H.
( 2 2 1 ) 2 3 . 8 9 . 5 9
Mamadou
Sonko
M.D.R.H.
(221 ) 23.96.60
Modou
Mboup
M.ME.T.
(221 ) 21.32.60
Oumar
B a
M.1.C.A
(221 ) 22.96.26
Meïssa
Ndiaye
M.E.F.P.
(221) 22.19.16
Ai6
Ndiaye
Présidence
(221) 21.60.66
Mamadou
Sall
Présidence / C.F.
(221) 22.26.13
Cheikhou
Di&mé
MDCM / D.O.P.M.
(221) 21.45.65
M.M.E.T.
: Ministère de la Modernisation de I’Etat et de la Technologie
M.1.C.A
: Ministère de l’Industrie du Commerce et de I’Artisanat
M.D.R.H.
: Ministère du Développement Rural et de I’Hydroltque
M.E.F.P.
: Ministère de l’Économie des Finances et du Plan
M.E.N.
: Ministère de l’Éducation Nationale
D . O . P . M .
: Direction de la Pëche et de Kkéanographte
I.S.R.A.
: Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
C.F.
Contrôle Financrer

107
ANNEXES
DIRECTION GENERALE DE L’ISRA
Rue Thiong x Valmy B.P. 3120 DAKAR SENEGAL
Ff 2 1 2 4 2 5 - 2 1 1 9 1 3 - 2 2 0 3 7 5
TClcx 61117SG-TLC (221)2234 1 3
Principaux centres de recherches
Directions de Recherches
Centre Recherches Agronomiques (CRA)
Direction des Recherches sur la Santé et les Produc-
BP 53 BAMBEY SENEGAL
tions Animales
???
73 00 50 Fax : 73 60 52
Route du Front de Terre
BP 2057 DAKAR HANN SENEGAL
Laboratoire National d’Elevage et de Recherches
B 32 12 75 -32 5146
Vétérinaires (LNERV)
Route du Front de Terre
Direction des Recherches sur les Productions Forestières
Route des P&CS Maristes, Parc Forestier de HANN
BP 2057 DAKAR HANN SENEGAL
B.P. 23 12 DAKAR SENEGAL
??? 3 2 1 2 7 5 - 3 2 5 1 4 6
F3
32 32 19 - 32 16 38
Centre National de Recherches Forestières (CNRF)
Direction des Recherches sur les Productions Halieutiques
Route des Pères Maristes
km 10 Route de Rufisque
BP 2312 DAKAR SENEGAL
B.P. 2241 THIAROYE/MER DAKAR SENEGAL
f?f 3 2 3 2 1 9 - 3 2 1 6 3 8
???
34 80 41 - 34 82 80
Centre de Recherches Agronomiques de Saint-Louis
Direction des Recherches sur les Cultures et Systèmes
(CRA)
Pluviaux - Cnra de Bambey - B.P 53 - Bambey
BP 240 SAINT- LOUIS SENEGAL
‘ET
73 60 50 - Fax : 73 60 52
‘f??
61 17 51 -61 18 27 - Fax 61 1891
Direction s’es Recherches sur les Cultures et Systèmes
Centre de Recherches Océanogruphiyue
dc Dokar-
Irrigués - C a de Saint-Louis - B.P 240 - Saint-Louis
Thiaroye (CRODT)
‘??? 61 18’ 4 1 -Fax:61 1891
BP 2241 DAKAR- THIAROYE
??? 3 4 8 0 4 1 - 3 4 8 2 8 0
Centre de Développement Ilorticolc de
UNITÉS
CAMBERENE (CDH)
??f 3 5 2 5 0 6 - 3 5 0 6 1 0
Unité de Programmation et de Formation (UPF)
Centre de Recherches Agricoles de Djibélor (CRA)
Rue Thiong x Valmy B.P. 3120 DAKAR SENEGAL
BP 93 DJIBELOR
73
2 1 2 4 2 5 - 2 1 1 9 1 3 - 2 2 0 3 7 5
73 91 11 81 - Fax 91 12 93
Unité d’Information et de Valorisation (UNIVAL)
Centre de Recherches Zootechniques de Dahra
Route du Front de terre
73 6 8 6 1 1 1
B.P. 3 120 DAKAR SENEGAL
Centre de Recherches Zootechniques de Kolda
???i
32 53 03 - 32 82 83
m 9 6 1 1 5 2
Bureau d’Analyses Macro-économiques
Centre de Recherches Agricoles de Tambacounda
Lnerv - Route du Front de Terre
m 8 1 1 2 7 8
m
320442-21 19 13

108
Prénoms
Nom
Fonction et Adresse
Moussa
Fall
Directeur de l’École Nationale Supérieure
d’Agriculture (ex INDR),Thiès
?% (221) 51 .12.57
D a v i d
Andrews
Plants Breedings - Department of Agronomy
University of Nebraska
LINCOLN - NE 68583-91 -I-USA
Pierre
M i l l e v i l l e
Centre ORSTOM
BP : 5045 Montpellier Cedex France
7% 67.61.74.00 ; Fax : 67.54.78.00
Abdel Kader
Diallo
Docteur Vétérinaire
BP : 1733 Dakar
Ablaye Bara
Diop
Directeur de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire
Université Cheikh Anta Diop de Dakar
‘Z% (221) 21 .16.52
Jacques
Piot
Ingénieur du Génie Rural et des Eaux et Forêts
Ministère de l’Agriculture et de la Forêt
19, rue Ch. Fournier
75013 - Paris
D a v i d
Norman
Kansas State University
International Agricultural Programs
U S A
A m a d o u T i d i a n e Ba
Professeur à la Faculté des Sciences
Université Cheick Anta Diop
Dakar
Jean F?en&
Durand
Commission d’Hydrobiologie et
d’océanographie - ORSTOM
213, rue Lafayette
75408 - Paris - Cedex

109
Prénoms
Nom
Ministère ou Organisme
Téléphone
Bakary Djileh
Coly
M.D.R.H.
( 2 2 1 ) 2 3 . 8 9 . 5 9
M a m a d o u
Sonko
M.D.R.H.
(221)23.96.60
M o d o u
M b o u p
M.ME.T.
(221) 21.32.60
O u m a r
B a
M.1.C.A
(221) 22.96.26
Meïssa
Ndiaye
M.E.F.P.
(221) 22.19.16
Alé
Ndiaye
Présidence
( 2 2 1 ) 2 1 . 6 0 . 6 6
M a m a d o u
Sall
Présidence / C.F.
( 2 2 1 ) 2 2 . 2 6 . 1 3
Cheikhou
Diémé
MDCM / D.O.P.M.
( 2 2 1 ) 2 1 . 4 5 . 6 5
M.M.E.T.
Ministère de la Modernisation de I’Etat et de la Technologie
M.1.C.A
Ministère de l’Industrie du Commerce et de !+Artisanat
M.D.R.H.
Ministère du Développement Rural et de I’Hydrolique
M.E.F.P.
Ministère de l’Économie des Finances et du Plan
M.E.N.
Ministère de l’Éducation Nationale
D.0.P.M
Direction de la Pêche et de I’Océanographie
I.S.R.A.
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
CF.
Contrele Financrer