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2
INSTITUT SÉNÉGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
UNITÉ DE RECHERCHE POLITIQUE AGRICOLE ET SOCIO-ÉCONOMIE
GUIDE SUR LES MÉTHODES ET APPLICATIONS
PRATIQUES DE L’ÉVALUATION DE L’IMPACT DE I
LA RECHERCHE AGRICOLE
Mamadou SIDIBE
John H. SANDERS
Mai 1998

REMERCIEMENTS
Les auteurs remercient le DJ. William A. Masters de l’université hrdue pour ses
commentaires sur differentes parties de ce document.

S O M M A I R E
Ce guide s’assigne comme objectif majeur la comparaison de deux méthodologies
d’estimation de l’impact de la recherche agricole dans le but d’appuyer les efforts consentis pour
quantifier la rentabilité sociale des investissements. Les concepts de surplus des producteurs et
des consommateurs sont utilisés comme outils de mesure du bien être social. La première
méthodologie présentée présuppose un déplacement pivotant de la courbe d’offre et la deuxiéme
méthodologie retenue s’appuie sur un déplacement parallèle de l’offre. L’estimation empirique de
ces deux méthodologies est réalisée en prenant I’example du coton au Sénégal. Les résultats
obtenus soutiennent les constats suivants:
Les taux de rentabilité interne sont estimés à 134% et 208% respectivement pour les
méthodes du déplacement pivotant et parallèle de I’otfre après recherche et diffusion. Compte
tenu de l’hypothèse relative à un niveau constant de l’utilisation des intrants, le coUt de ceux-çi
n’a pas été ajusté pour les besoins de l’analyse. La rentabilité de la recherche passe du simple au
double selon la tnéthode utilisée. Les résultats sous l’hypothèse d’un déplacement pivotant de
I’otTie sont plus conservateurs que ceux d’un déplacement parallèle. Cependant, compte tenu du
fait que la véritable nature du changement de l’ofire après recherche et ditksion n’est pas connue
avec certitude, ces deux résultas doivent s’interpréter comme des bornes inférieure et supérieure
du véritable taux de rentabilité.
La méthode du déplacement pivotant de I’ot’fre assure que les gains sociaux calculés ne
seront pas surestimés. Cependant, de façon générale et comme première approximation, les
auteurs recommandent la méthode préconisant un déplacement parallèle de la courbe d’offre
après recherche et adoption. La méthode est simple et permet l’incorporation de plusieurs autres
préoccupations relatives à la politique sectorielle. En outre, elle est plus répendue dans la
littérature.

TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION
1
1.
LES CONCEPTS DE BASE
1
1.1.
Le surplus économique
1.2.
L’impact de la recherche
1.3.
Les types d’études d’impact
1.4.
Analyse des gains sociaux
1.4.1. Considérations conceptuelles
1.4.2. Mouvement pivotant de l’offi-e
1.4.3. Mouvement paralléle de l’offre
2.
APPLICATIONS PRATIQUES
2.1.
Les préalables
1 0
2.2.
Exemple du coton
1 4
2.2.1. Déplacement pivotant de l’offre
15
2.2.2. Déplacement parallèle de l’offre
1 6
2.3.
Comparaison des résultats
1 6
3 .
CONCLUSIONS
1 7
BIBLIOGRAPHIE
1 9
ANNEXES

INTRODUCTION
Ce guide est conçu pour appuyer les gestionnaires et chercheurs impliqués dans te secteur
agricole, dans leurs efforts pour mesurer l’impact des investissements consentis à la recherche.
Les outils de mesure du bien-être social à savoir le surplus des producteurs et des consommateurs
servent de soubassement à la méthodologie. Deux variations de celle-çi seront examinées dans ce
guide ; elles diffèrent fondamentalement sur les hypothèses relatives à la forme de la courbe
d’offre et à la nature de son déplacement, après recherche et diffusion. Le document s’articule
autour des points suivants:
1.
un survol des concepts théoriques de base, essentiels à une bonne compréhension
de la méthodologie utilisée ;
2 .
une revue des relations mathématiques, indispensables à la détermination des
bénéfices sociaux de la recherche et du transfert des technologies;
3 .
l’application pratique des concepts et relations développés, en prenant comme
exemple le cas du coton au Sénégal.
1.
LES CONCEPTS DE BASE
Cette section passe en revue la notion de surplus économique en s’appuyant sur
l’illustration graphique des concepts de surplus des producteurs et des consommateurs. Par
ailleurs, elle illustre la notion de l’impact de la recherche après diffilsion.
lli
1.1.
Le surplus économique
La figure 1 illustre le concept de surplus économique pour UJI marché donné. La courbe 0
I
est une courbe d’offre inverse (prix sur l’axe vertical); elle représente le lieu des coûts marginaux
de production. La superficie située en dessous du prix d’équilibre (Pe) et au dessus de la courbe
d’offre représente le surplus du producteur. De façon analogue, la courbe D est une courbe de
r(l
demande inverse, montrant le maximum qu’un consommateur serait prêt à payer pour avoir une
unité supplémentaire du produit. La superficie située au dessus du Pe et sous la courbe de
demande est appelée surplus du consommateur. Le surplus économique est la somme des surplus
des producteurs et des consommateurs.

Prix
(cfaI!q)
0
(P,=a.+b.U.l
Pd i
yc
I.
-9.

r
A
--

\\
Poini d’tquilibrc
:

n
‘\\ -
El de surplus maximum
D
(P,=a,+h,U,)
I .2.
L’impact de la recherche
La figure 2 illustre l’impact de la recherche et du transfert des technologies. Après difkion,
on observe un déplacement de la courbe d’offi-e vers la droite. Cette augmentation des quantités
entraîne une diminution du prix aux producteurs (de P à P’). Le surplus des pJ-OdiJCteiJrS, à cause de
cette baisse de prix, diminue de la surface A. Aussi, à cause de la réduction des coûts de production,
le surplus des producteurs augmente de la surface B. Ainsi, le gain net des producteurs dépend de la
diftërence entre les surfaces A et B. Le surplus des consommateurs, à cause de la baisse des prix, est
représenté par les surfaces A et C. Ces agents économiques gagnent toujours car les prix ne peuvent
que baisser si les coûts de production diminuent et que la demande n’est pas totalement élastique.
Dans ce cas, les producteurs s’appropient tous les bénéfices du changement technologique.
Figure 2.- Impact de la
recherche sur le surplus

Prix
économique
Offresans rcchcrchc
,
Offre avec rcchcrchc
P!
P’I
A .
c
.
H

1.3.
Les types d’études d’impact
Les études consacrées à l’évaluation de l’impact de la recherche agricole se classent en deux
grandes catégories :
1.
celles dites ex-ante qui s’intéressent à l’impact des investissements en cours ou à venir,
avant la diflüsion des résultats de la recherche (figure 3) ;
2.
celles dites ex-post, s’intéressant à l’évaluation de l’impact des investissements passés,
donc après recherche et diffilsion (figure 4).
Figure 3.- Analyse ex-ante
P r i x
E,
(Ohra-vCc)
0‘ (avec Kecherche)
P
.t
P’ :
,B . .
Q U’
Quantitd
Gain Sociaux = (a - a’) ‘0 + % (a - a’) *CO’-Q)
==A +
B
Figure 4.- Analyse
ex-post
P r i x
-A
-
B
3

Pour l’analyse ex-ante, l’otti-e observée est celle de la situation de reférence(offre 0). La
courbe d’offre 0’ est une estimation du niveau de l’offre avec recherche et ditkion. Les gains
sociaux sont équivalent à la somme des surfaces A et B. Dans cette situation, le triangle B est ajouté
aux gains de la recherche.
Dans l’analyse ex-post, la situation est inversée; l’offre observée est celle d’après recherche
et diffusion, l’offre de la situation de référence est estimée. Les gains sociaux sont obtenus en prenant
la différence entre les surfaces A et B. Le triangle B est alors retranché des gains de la recherche.
I .4.
Analyse des gains sociaux
I .4.I. Considérations conceptuelles
-
La détermination des gains sociaux de la recherche et de la vulgarisation requiert la
formulation d’hypothèses relatives à la nature du déplacement de la courbe d’offre après adoption
de la nouvelle technologie. Ces hypothèses sont fortement associées, entre autres, aux disparitées
existant parmis les adopteurs potentiels d’une nouvelle technologie. En particulier, la distribution de
la structure de leurs cotits de production joue un r6le clef dans la formulation de ces hypotèses. Par
example, si la nature de la nouvelle technologie favorise son adoption, d’abord par les producteurs
ayant les cofits de production les plus élevés, l’hypothèse d’un déplacement pivotant (divergent) de
l’offre se justifie largement. Par- ailleurs, si les producteurs ayant les coûts de production les plus
faibles sont les premièrs adopteurs, I’hypothkse d’un déplacement conversent de l’offre se justifie
-
largement.
Par contre, s’il s’avère raisonable de penser que les cofits de production sont identiques
parmis les adopteurs potentiels, formuler l’hypothèse d’un déplacement parallèle de l’offre après
recherche et diffilsion serait approprier. Avec ce dernier cas, nous admettons que l’univers des
adopteurs peut être représenter par les exploitations ayant les coûts de production médians,
Cependant, la distribution de la structure des coûts de production parmis la population des
adopteurs potentiels d’une nouvelle technologie est rarement obtenue en pratique. D’autres types de
considérations doivent alors guider le choix des hypothèses relatives à la nature du déplacement de
l’offre. Un premier critère permet de rester conservateur sur l’ampleur des bénéfices estimés pour
II
ne pas accentuer son impact social. L’hypothèse d’un changement pivotant de l’offre permet
d’atteindre cet objectif. Un deuxiéme critère privilégie un cadre théorique perméttant d’inclure de
façon systématique le traitement des cotits additionnels associés a la nouvelles technologie ainsi que
la prise en compte d’autres considérations reliées à la politique en cours. L’hypothèse de courbes
linéaires avec déplacement parallèle de I’ottie permet d’addresser ce critère.
Dans tous les cas, la nature de la technologie sous considération joue un rôle prépondérant
dans la nature de l’adoption et par surcroit sur le type de déplacement de la courbe d’offre. Les
II
innovations technologiques qui réduisent les colts unitaires de production pour ~III n$me niveau de
production présentent les meilleures chances d’ctr-e adopter. Cependant, le niveau de réduction de
ces Co<lts varie entre régions géographiques et aussi ti I’intkieur d’une m&iie région. Par conséquent,
4

les incitations à adopter dépendent de la localisation des producteurs concernés et de leur efficacité
technique. Ce dernier argument plaide en faveur de 1 ‘hypothèse d’un déplacement divergent de
l’offre après recherche et adoption. De façon générale, les innovations techniques de nature
biologique ou chimique induisent presque toujours un déplacement divergent de l’offre.
1.4.2. Mouvement pivotant de l’offre
Cette approche est associée à Akino et Hayami à la suite de leurs travaux portant sur l’impact
de la recherche sur le riz au Japon. La figure 5 illustre la démarche adoptée.
Figure S.- Mouvement pivotant de I;I courbe (j’offre
P
Sl
‘,_ . . .
152
5
,

La courbe SI représente l’offie avant la diffusion des résultats de la recherche (situation de
reférence). La courbe S2 montre la nouvelle courbe d’offre après recherche et diffusion. Le
mouvement de la courbe d’offre en passant de S I à S2 est pivotant à partir de l’origine. Les deux
triangles AOB et ABC représentent le bénéfice social. L’estimation de ces deux figures constitue la
préoccupation majeure de cette méthode.
L’estimation de cette méthode s’appuie sur les relations mathématiques suivants:
r--.---- ----
_ - --~----
/
c;s = [k * 1’ * Q] + ; * (P * Q) * [k * (1 + E)12
/
CE. + “rl)
Avec :
GS =
Gain social brut ;
k
ZZZ
Augmentation proportionnelle de la production attribuée à la
nouvelle technolo;ie ;
Q
=
Production totale ;
P
ZZZ
Prix aux producteurs(francs constants) ;
fzetq =
respectivement élasticités prix de l’offre et de la demande.
Le paramètre k (gain de productivité) est associé à deux facteurs, à savoir:
1.
le gain proportionnel en rendement de la nouvelle technologie par rapport à celie dite
traditionnelle;
2 .
la proportion des superficies utilisées pour la technologie améliorée par rapport à la
superficie totale cultivée.
-._- -----.-.-_.
_. -._I.-
Rï.
k = [I - --] * 7’
1
.1
Avec :
R,
=
Rendement de la nouvelle technologie ;
R.,
=
Rendement de la technologie traditionnelle ;
T =
Taux de difiusion.
6

Pour une culture donnée, le taux de difkion se calcule ainsi:
Avec:
A, =
superticie cultivée en technologie améliorée;
A,- =
superficie totale cultivée.
I .4,3. Mouvement parallèle de l’offre
La figure 6 présente une vue globale ex-post du processus de mesure des gains sociaux de la
recherche pour des courbes linéaires et un déplacement parallèle de I’otti-e après recherche et
difbsion. L’ofie passe de S 1 à S3 après adoption des résultats de la recherche. La distance K mesure
les gains de productivité espérés, associés à la réduction des coûts de production.
Prix
0’
- 0

.
Les gains sociaux sont représentés par la figure I,,abcl, Cette figure est plus facilement estimée par
celle de P,,abcd. Cette pratique se justifie d’abord parceque la figure P,,acd est égale à la figure
I,,acl, et qu’ensuite parceque le triangle abc est commun aux figures k,abcI, et P,abcd, selon la loi des
parallèlogrammes (Alston, Norton et Pardey, 1995, page 2 1 1).
Avec un déplacement parallèle de la courbe d’otfie, les gains sociaux sont estimés à l’aide
des relations suivantes:
Avec:
GS =
Gain social brut ;
K =
Réduc.tion des Co<lts de production attribuée à la nouvelle
technologie ;
Q
=
production totale ;
AQ
=
Q, - Q,,.
Le paramètre K dépend de l’augmentation de la production attribuée à la nouvelle
technologique. Cette augmentation est estimée comme suit:
,I = (A,. - I(,.) * 7’ * s,.
Avec
J
=
Accroissement proportionnel de la production
Par rapport au total produit;
R,
=
Rendement de la nouvelle technologie ;
R,
=
Rendement de la technologie traditionnelle ;
T =
Taux de diffusion en termes proportionnels ;
s,.
=
Superficie totale consacrée à la culture.
Le taux de diffkion T peut être calculé en divisant la superficie totale sous la nouvelle
technologie par la superficie totale consacrée à la culture.
8

En termes proportionnels à la production totale, la relation précédente devient :
L _ _

-

_ _ - - . . _ ~ _ _ - . . - . - . . - - -

- .

. . ~
R,, de l’équation précédente se calcule de la manière suivante :
Avec :
ZZZ
rendement moyen;
$1
=
production totale;
A, =
superticie totale à la culture.
Le paramètre K de la réduction des colts de production se calcule de la façon suivante :
/y = CJ * 1’)
te * C)
La dérivation de cette équation repose sur le concept d’élasticité prix de
I’otti-e ainsi définie:
En tirant la valeur de K à partir de l’équation de l’élasticité, nous retrouvons l’expression de K
formulée plus haut.

En termes proportionnels au coUt total, la relation permettant de trouver le paramètre K
devient :
__~. ._ _.._._---..-.-..- -_ --
__-.. ..-..--..-
I
+z,-L] = $1E
i-.. -.-_.~~ _______ ---- -- -.... - --
-. - ---. ..-..-.----- .-- ----. --
1
L’équation du gain social exprimée en ternies proportionnels devient :
C;S = [k * 1’ * Q] f + * [k *P *AQ]
La valeur de AQ, exprimée avec les élasticités est dérivée dans le Cadre 1; l’équation finale
obtenue est ainsi exprimée:
Avec : n, = élasticité prix de la demande.
Les équations exprimées en termes proportionnels (encadrées dans le texte) seront utilisées
dans les calculs. La suite du document considère les aspects pratiques de l’estimation des bénéfices
économiques de la recherche. Les gains sociaux ainsi calculés sont qualifiés de gains bruts car ils
incluent les coûts de la recherche et de la vulgarisation.

2.
APPLICATIONS PRATIQIJES
2 . 1
Les préalables
L’analyste doit au préalable se pencher sur la clarification des questions rnéthodologiques de
base.
Une première considération est relative à la nature de la technologie dont nous voulons
étudier l’impact. S’agit t’il d’un programme ou d’une opération spécifique de recherche ? Cette
activité a-t-elle déjà démark? Est-t-elle en voie d’élaboration ? Peut être concerne-t-elle une nouvelle
action de recherche ? Les réponses à ces questions devront éclairer sur la nature de la technologie et

le type d’étude à mener (es-ante ou ex-post). Par ailleurs, cette étape permet de spécifier la période
à couvrir et les délais de gestation de la recherche.
Après l’identification de la technologie, la deuxiènie étape logique est de considkrer les
institutions con-rplhentaires pouvant intluencer la difhsion de l’innovation. Les programmes de
vulgarisation agricole et autres structures sinlilaires seront les cibles principales. L’analyste pourra dès
cette étape avoir une bonne appréciation des kits de la recherche et de la vulgarisation.

1 0

Cadre 1: Dkivation des changements de quantitées(A Q)
Sans recherche, la situation d’équilibre se caractérise ainsi:
Avec recherche, le déplacement de l’offre détermine la nouvelle situation d’équilibre dans la
direction d’un changement de prix:

Cadre 1: suite
_--.-_--.-I_-
/
/
,
1
/
,
I
1
/
1
/
/
w
--zL
AQ Z-L-
I
110
2
Cette expréssion représente les changements dans les quantités produites entre la situation de
réf3ence et celle induite par i’introduction de la nouvelle technologie.
12
,

Les clarifications apportées à ces interrogations doivent aider à évaluer la disponibilité et la
qualité de l’information requise et éSnlenient, à faire le choix sur la méthode à utiliser.
Le tableau 1 synthétise la séquence de calcul des paramètres nécessaires à l’évaluation des
Sains sociaux de la recherche et de la vulgarisation, pour un déplacement pivotant de l’offre.
Tableau 1. Etapes de l’évaluation des gains sociaux: mouvement pivotant de l’offre.
-r----------- --- --- -----
I
ETAPES /
DEFINITION
EQIJATION
j
BESOIN ANNUEL EN
-;
INFORMATIONS
--- --- - --1-
.
t
i
1. Calcul
j
Accroissement
-Rendements des technologies:
-1
de k
1
proportionnel de la
k=[l -
R, nouvelle; R.,..traditionnelle
production par
-A ,. Superficie totale;
rapport à la
-A, Superficie technologie
production totale
nouvelle.
4
2. Calcul
Gain social brut
!
~;,\\'h = [k*l'*Q] +
- Q = production totale;
du GSB
- k (étape 1);
I
; *(iW)
-e = élasticité offre ;
l
-q = =élasticité demande;
1
* [k * (1 + E)]’
- P = prix réel producteurs;
!
CE + 11)
- indice des prix à la
consommation
. . .
._.... ._-. .-+...~-.
1/
3. Calcul
I Gain social net
GSN =
- coîrts des intrants (CI);
,
du GSN :
GSB - CI - CR - CV
- coûts de la recherche (CR);
- touts de la vulgarisation (CV).
.
.
Le tableau 2 résume le même type d’information pour- la méthode basée sur un déplacement
parallèle de l’offre
13

Till)leilll 2. Etapes de I’évalrrntion des gains sociaux : I11OIIVClllCllt ])iIl3llèle tftT l’offre.
-. .~ ..--. -..
I
!
I
E T A P E S j

DEFINITION j
EQLJATION
BESOIN ANNUEL EN
INFORMATIONS
---~-
1. Calcul
Accroissement
-Rendements technologies: -
de j
proportionnel de la
R,, nouvelle;
production par
R.,.= traditionnelle;
rapport au total
-A.,., A, = Superficie totale et
produit
en technologie nouvelle.
-Production totale.
---.- +-.--..-----. ~._
--.-. __
2. Calcul
Réduction du coUt
-j: (étape 1);
de k
i
net de production en
k = $3
- Elasticité prix de l’offre;
:
proportion au coUt
E
1
total
3. Calcul
Acroissement de la
- Production totale;
de delta Q
quantité produite
- k (étape 2);
avec la nouvelle
- Elasticité prix of’fre et
technologie par

demande (e et q).
rapport à la
technologie
traditionnelle
4. Calcul
Gain social brut
t;,s = [k * 1) * Q]
!
-Production totale ;
du GSB
1
I - k, delta Q (étapes 2,3)
zt - * [k */’ *A ;
2
[+l: ~‘S-UIIIC
[ -1; l!.Y -/ml
I
. ..-..- .__.-___
/
5. Calcul
1
Gain social net
GSN=GSU-CR-
-CoCits de la recherche(CR);
du GSN j
c v
-Coîits de la vulgarisation
(CV)
Cette étape utilise une agproclw par tableur électronique, pour guider l’utilisateur à travers
les diftrrentes étapes de l’estimation des méthodes discutées précédemment. Les exemples de
tableurs figurent dans les annexes 11 et Ill. Les années de l’analyse sont tabulées sur les colonnes et
les bénéfices et coCits (rubriques) sur les rang&. Plusieurs rubriques organisées en blocs ont été
définies.
I
14

Le bloc I concerne l’estimation de la ditfilsion des nouvelles technologies, sur la base des
superficies totales cultivées en coton et également sur la base des superficies cultivées en technologie
nouvelle. Pour le cas du coton, plusieurs innovations sont introduitesIen parallèle, par conséquent,
plusieurs lignes sont introduites pour représenter ces innovations. Le recours
à des enquêtes de terrain
peut s’avèrer indispensable pour l’obtention d’une telle information. Pour le cas du coton, la diffusion
est sous le contrôle de la société chargée du développement de la filière.
Le bloc 2 se penche sur l’estimation des augmentations proportionnelles de rendement. Il
requièrt l’introduction des rendements en technologie traditionnelle sur la première ligne du bloc
et ceux de la technologie améliorée sur la deuxième ligne. La ligne 3 fournit alors les accroissements
I
proportionnels des rendements dus à l’innovation technologique. Ces informations sont également
très sensibles à la précision des estimations du gain social. Elles peuvent provenir du milieu paysan
ou d’essais agronomiques en station de recherche. Dans le cas
oi~ l’information en milieu paysan est
disponible et fiable, il serait plus indiqué de l’utiliser. Cependant, compte tenu de la grande variabilité
observée dans les situations réelles, il est souvent plus approprié d’utiliser l’information en
provenance des essais agronomiques, ajustée en cas de besoin. Dans notre exemple, les rendements
issus d’essais agronomiques en milieu paysan ont citté utilisés. Le tableur calcule, pour chaque
technologie introduite, le paramétre k de l’accroissement proportionnel de la production.
Le bloc 3 estime la valeur de la production en utilisant les prix aux producteurs déflatés par
l’indice des prix à la consommation. L’analyste aura besoin d’introduire les quantités produites, les
prix et les indices de prix à la consommation. L’information sur la production et les prix provient en
général des statistiques agricoles nationales. Les données sur les indices de prix
à la consommation
peuvent se trouver au niveau de la Direction Nationale de la Prévision et des Statistiques.
Le block 4 mesure les bénéfices bruts de la recherche et de la vulgarisation. L’analyste doit
fournir au tableur les estimations sur les élasticités prix de I’otti-e et de la demande. En retour, il
fournit les gains sociaux selon le cadre d’analyse détini dans la figure 6. Les estimations sur les
t!lasticités prix proviennent d’études régionales ou nationales sur la consommation et les budgets des
m&nages.
Le bloc 5 détermine les gains sociaux nets de la recherche et de la vulgarisation en s’appuyant
sur les données fournies et qui portent sur les cofits de la recherche, de la vulgarisation et des intrants
additionnels si nécessaire. Les informations sur les
çouts de la recherche sont disponibles au niveau
des Directions et des Stations Nationales de la Recherche Agricole. Les informations sur les coûts
de la vulgarisation sont disponibles au niveau des Structures nationales chargées de développement
I
régional ou des services chargés de la vulgarisation. Parfois, il est nécessaire d’avoir recours à des
rapports d’évaluation pour completer certaines estimations.

2.2.2. Déphcenient pnrallèle de l’offre
Le bloc 1 estime l’accroissement proportionnel des rendements, induit par la recherche et la
ditiision des technologies nouvelles. Ceci nécessite l’introduction des superficies totales cultivées et
des superficies cultivées en technologies nouvelles, ainsi que les rendements en technologies nouvelles
et traditionnelles. Le tableur détermine alors les taux de diffusion, les gains de rendements et
l’accroissement de la production en termes proportionnels. Dans le cas de notre example comportant
plusieurs innovations dans le circuit, le paramètre j est calculé pour chaque innovation. Le paramètre
final sera la sommation des j partiels.. Les sources de données ont été discutées dans la section
précédente.
Le bloc 2 mesure le paramètre k de la réduction des coûts de production grâce à la recherche
et à l’etTort de la vulgarisation. Les élasticités prix de I’oRre sont nécessaires à l’estimation de k.
Le bloc 3 calcule les changements dans la production entre la période de référence et la
période après la recherche. L’analyste devra introduire les informations relatives à la production et
aux élasticités de la demande.
Le bloc 4 mesure les bénéfices bruts de la recherche et de la vulgarisation. II ne nécessite pas
de la part de l’analyste l’introduction d’autres données. En retour, il fournit les gains sociaux selon
le cadre d’analyse défini dans la figure 6.
Le block 5 détermine les gains sociaus nets de la recherche et de la vulgarisation. II requiert
l’introduction des données portant sur les coûts de la recherche et de la vulgarisation.
2.3.
Comparaison des résultats
Les taux de rentabilité interne calculés sont respectivement de 134% et 208% pour les
méthodes du déplacement pivotant et parallèle de I’otti-e. Les rt!sultats obtenus confirment que la
rentabilité de la recherche passe du simple au double selon la méthode utilisée. Les résultats de la
méthode du déplacement pivotant sont par conséquent plus conservateurs que ceux du déplacement
parallèle.
16

T;~hle;~u 3.- Cornpnraison des gnirls SOCi;lUX
1 C;lins sociaux (millions FCFA) 1
I
Années
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Pivotant
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-_
1992
2 0 7 4 1 3 9
3 5 6 6 7 8 3 :
1993
174 106 1
3 6 1 6 7 8 7 i
T R I ( % )
1 3 4 :
208 I
TRI = Taux de Rentabilité lntehe
Dans cet example, l’a.justenlent sur les diffèrences entre ces deux méthodes relatives aux coiits
de production n’a pas été tenu en compte.
3. CONCL1JSIONS ET RECOMRIANDATIONS
Ce guide avait pour objectif‘ majeur la comparaison de dciis mPtliodologies d‘estimation de
l‘impact de la recherche agricole en utilisant des outils de mesure du bien être social: les surpl~rs des
producteurs et des cc)llsolllnlatetlrs. La première nl~thodologie présuppose un déplacement pivotant
de la courbe d’oftie après recherche et vulgarisation. La deuxiéme méthode postule un déplacement
parallèle de I¶oftie après recherche et diftirsion. Les résultats obtenus en prenant le coton comme
example soutiennent les conclusions qui suivent.
La détermination des gains sociaux de la recherche et de la vulgarisation repose sur la
fiwnulntion d‘hypothèses cmcernant la nature du déplacement de la courbe d’of’fre après adoption
de la nouvelle technologie. Ces hypotlkses sont f’ortemcnt lit+ if la distribution de la structure des
Col?ts dt3 p r o d u c t i o n ~1i1l‘llIiS IW adoptcurs potentiels. L>es ïkiiltats nftirnient que l e s t a u x
pïopoïtionnels d’accroisement de la production aprks recherche et dif‘filsion aPFroximativelnent
I
17

passent du simple au double selon la méthode utilisée.
Les taux de rentabilité interne sont estimés a 134% et 208% respectivement pour les
méthodes du déplacement pivotant et parallèle de I’otYre aprés recherche et diffusion. La rentabilité
de la recherche passe du simple au double selon la méthode utilisée. L’hypothèse d’un déplacement
pivotant de l’offre est plus conservateur que celui d’un déplacement paralléle. Cependant, compte
tenu du fait que la veritable nature du changement de l’offre après recherche et diffusion n’est pas
connue avec certitude, ces deux résultas doivent s’interpréter comme des bornes inférieure et
supérieure du véritable taux de rentabilité.
L’hypothèse d’un déplacement parallèle présuppose que la réduction des coûts de
production est proportionnelle pour tous les producteurs ayant des colts de production différents.
Pour le déplacement pivotant, la réduction des kits de production est plus grande pour les
producteurs ayant les plus grands Co<lts de production. Mais en réalité, il n’est pas aisé d’identifier
les groupes de producteurs dont les colts de production sont les plus at‘fectés. Par conséquent, la
méthode préconisant les estimations les plus conservatoires est le ~~LIS souvent privilégiée.
Cependant, de façon générale, les auteurs recommandent la méthode préconisant un
déplacement parallèle de la courbe d’otfie comme première approximation des bénéfices brutes à
cause de sa popularité et de sa plus grande adaptabilité, bien qu’elle puisse potentiellement sur-
estimer les résultats.

Alston, Julian M.; Norton George W. and Pardey, Philip G.: “Science Under Scarcitv: Principales
and Practice for Arrricultural Research Evaluation and Prioritv Settinz,” International Service Pr
National Agricultural Research, Ithaca: Cornell University Press, 1995, SSSP.
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Agricole”; lSRA/Michigan State University, SAR 11 Project, Atelier tenu à Bambey Sénégal, le 17
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I)
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L,afayette, Indiana.

ANNEXE 1 : Ajustements pour I’utilisi~tion de plus d’iI~tr:it~ts.
Dans les pages précédentes, nous avions écarté certaines considérations liées
à
l’introduction des nouvelles technologies, notamment le traitement des intrants additionnels.
D’un point de vue conceptuel et pratique, il peut arriver que la décomposition des différents
mouvements impliqués dans le déplacement de I’ofTre soit un objectif désiré.
Au plan conceptuel, les innovations technologiques sont associées à un déplacement vers
le haut de la fonction de production, pour un même niveau d’intrant:
Au niveau x d’utilisation de I’intrant X, la distanc.e AB représente les gains de productivité
associés à la nouvelle technologie. Un déplacement vers le point C engloberait les effets du
changement technologique et ceux de l’augmentation du niveau d’utilisation de I’intrant.
Cependant, l’introduction d’une nouvelle variété provoquant le gain de productivité AB aurait pu
être à la base de l’utilisation accrue de l’intrant X au point C.
Dans I’example précédent du coton, des coUts plus faibles d’intrants étaient obtenus en
a.iustant les niveaux d’utilisation des engrais chimiques. Les producteurs de coton auraient pu
bént%cier du changement technologique représenté par I’amt3ioration des l.econilnandatiolis en
matière de fertilisation. Ainsi, de façon conceptuelle, nws aurions aimé garder le niveau
d’utilisation des intrants constant et dans la mesure oil sous désirons mesurer l’impact du
programme d’amélioration variétale, il fitudrait pouvoir l’isoler de l’impact du programme de
fertilisation.
A cet eftèt, nous essayons de dhmposer le déplacement de la courbe d’oO’re en ses et’fets
associés à la technolmje spécitique qui est dans ce cas çi l’innovation variétale et en ses effets
associés aux autres composantes du paquet technologique qui sont souvent reliés aux niveaux
d’utilisation des autres intrants. II est aussi attendu de 1’ utilisation des intrnnts IIIE réduction des
coirts de production par unité produite. Le GIC~I~C 2 illustre ce ptw~ssus:

CADRE 2: AJIJSTEMENT DIJ CO[IT DES INTRANTS ADDITIONNELS
La figure çi-dessous présente une vue conceptuelle du processus de mesure des gains sociaux
en décomposant les ef‘fets des difFérentes composantes de l’innovation.
Prix
Sl représente l’ofTire initiale. S2 représente I’otTi.e reliée à l’utilisation des variétés améliorées
et des autres composantes du paquet technoloyique.
S3 est l’offre qui correspond uniquement
à la contribution de la variété, sans celle des autres composantes de l’innovation
tccl~nologique. Pour estimer I’oftie S2, nous allons déterminer le dt$lacement verticale 1 relié
aus autres intrants et ensuite r&estimer le paramétre K.

Le paramètre 1 du coUt des intrants additionnels nécessaires à l’adoption se calcule de la
manière suivante:
/ = (Cv - C’,.)*ï’
4,
Avec:
c,,
=
coût des intrants additionnels;
6;
=
coût des intrants sans la nouvelle technologie;
Les cofits additionnels incluent , la main d’oeuvre, les engrais et autres produits liés à la
technologie en question.
En ternies proportionnels au coût total, 1 se réduit à la relation suivante:
/
(“,,.
-
q *Y’
‘,S
zr - =
1’
If!,, *I’
Avec:
P = Prix aux producteurs; il représente le colt marginal de production.
Le paramètre K représente la réduction des coûts de production relatives à l’introduction
de la nouvelle technologie. II se calcul de la taçon suivante ;I par-tir de la définition de l’élasticité
de l’offie:
-= a/
1
- - -
1’
QEs
1’
k=L-,-
*
E
22

Cette nouvelle estimation de k est substituée dans l’équation du gain social initialement déterminer
La détermination du paramètre c des colts de l’adoption a introduit une étape supplémentaire
dans la démarche précédente.
23

kTEX
i: Y.
~DE
ho,
]AMI
I
I
L
1
1
I
1
I
D
1
I
I
1
a
l
RUBRIQUES
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
BLOCK 1: SUPERFICIES EN VAR. AMXLIOF.EES
Superficie tot. cultivé
42018
33357
46350
38849
25483
28878
38590
24183
43341
44164
44772
Variété L-229
46337
38594
20121
44
Variété I-9697
13
255
5362
28834
36735
8766
Variété I-1243
1855
15417
35526
44075
43661
Variété STAM-F
89
1106
Variété STAR-42
5
Proportion en L-299
0.999725 0.993443 0.789585 0.001524
0
0
0
0
0
Proportion en I-9697
0.0003
0.0066
0.2104
0.9985
0.9519
0.3625
0.0000
0.0000
0.0000
Proportion en I-1243
0.0481
0.6375
0.8197
0.9980
0.9752
Proportion en STAM-F
0.0020
0.0247
Proportion en STAM-42
0.0001
BLOCK 2: AUGMENTATIONS PROPORTIONNELLES DES RENDEMENTS
Rendement, var. locales (kg/Ha)
1966
1792
1792
1792
1622
1622
1490
1490
1430
Rendement, var. amél. (kg/Ha)
2044
1986
1986
1986
1620
1620
1552
1552
1454
Aug. des rendements (2)
0.038
0.098
0.098
0.098
0.096
0.096
0.138
0.178
0.154
K: L-299
0.03815 0.097043
0.07713
0.000149
0
0
0
0
0
K: X-9697
0.000011 0.000640
0.020554 0.097535
0.091813 0.034961 0.000000
0.000000
0.000000
K: I-1243
0.000000 0.000000
0.000000 0.000000
0.004636 0.061488 0.112815
0.177223
0.150314
K: STAM-F
0.000000 0.000000
0.000000 0.000000
0.000000 0.000000 0.000000
0.000358
0.003808
K: STAM-42
0.000000 0.000000
0.000000 0.000000
0.000000 0.000000 0.000000
0.000000
0.000017
S o - K =
0.038161 0.097683
0.097684 0.097684 0.096449 0.096449 0.112815
0.177581
0.154138
BLOCK 3: VALEUR DE LA PRODUCTION
Prix du produit (F/Kg)
69.4
99.6
99.8
99.7
99.7
99.8
99.9
100.0
99.2
CPI(base = 93)
0.812
0.908
1.027
1.089
1.044
1.025
1.030
1.033
1.015
1.015
1.000
Prix deflate(F/T)
67575.46 91460.06 95593.87 97268.29 96796.12 96611.81 98423.65
98522.17
99200.00
Production totale (t)
46,913
27,942
26,871
38,816
38,703
29,303
44,723
50,577
47,536
Val. de la prod. ('000 F) (4)
4566443
8364942
9138188
9461121
9369488
9333842
9687214
9706617
9840640
BLOCK 4: CALCUL DES BENEFICES BRUTES
Elasticité-prix d'offre

0.3
0.3
0.3
0.3
0.3
0.3
0.3
0.3
0.3
Elasticité-prix de demande
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
Bénéfice 1: Zone AOC
174258.6 817113.9 892652.8 924198.1 903679.8 900241.8
1092865
1723708
1516821
Bénéfice 2: Zone ABC
11238.2 134892.9 147364.1 152571.8 147299.1 146738.7 208363.1
517304.3
395122.6
Bénéfice total ('000 F)
185496.8
952007
1040017
1076770
1050979
1046980
1301228
2241012
1911943

tK 5 ILLet ks :
bFIC
bETS F:
b
1
I
I
1
J
t
I
1
1
I
I
I
J
I
1
oûts Recherche
25,100
25,100
25,100
37,500
62,100
60,600
60,600
58,500
58,500
60,000
60,000
oûts
Vulgarisation
50,000
50,000
114,758
96,211
63,108
71,519
95,492
59,891
107,338
109,376
110,882
3UTS TOTAUX NOMINAL
7 5 1 0 0 7 5 1 0 0
139858
133711
125208
132119
156092
118391
165838
169376
170882
3UTS TOTAUX F93
92487.68 82709.25
136181.1 122783.3
119931
128896.6
151545.6
114608.9
163387.2
166872.9
170882
EXEFICES NETS ('000 F)
-92487.7 -82709.3
49315.65
829223.7
920086 947873.4
899433.4
932371.1
1137841
2074139
1741061
:R f%) =====>
134.3%

IEXE &: P
bDE
bEP
h.EK
kRAI
$
B
I
I
1
I
I
I
I
~1
1
1
1
I*
8
1UBRIQUES
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1 9 9 0
1991
1 9 9 2
1993
3LOCK 1: ACCROISSEMENT PROPORTIONNEL(j)
Superficie tot. cultivé
4 2 0 1 8
3 3 3 5 7
4 6 3 5 0
3 8 8 4 9
2 5 4 8 3
2 8 8 7 8
3 8 5 9 0
2 4 1 8 3
3 5 5 2 6
4 4 1 6 4
4 4 7 7 2
Variété L-299
4 6 3 3 7
3 8 5 9 4
2 0 1 2 1
4 4
Variété I-9697
1 3
2 5 5
5 3 6 2
2 8 8 3 4
3 6 7 3 5
8 7 6 6
Variété I-1243
1 8 5 5
1 5 4 1 7
3 5 5 2 6
4 4 0 7 5
4 3 6 6 1
Variété STAM-P
8 9
1 1 0 6
Variété STAM-42
5
?roportion en L-299
0 . 9 9 9 7 2 5 0 . 9 9 3 4 4 3 0 . 7 8 9 5 8 5 0 . 0 0 1 5 2 4
0
0
0
0
0
?roportion en I-9697
0 . 0 0 0 3
0 . 0 0 6 6
0 . 2 1 0 4
0 . 9 9 8 5
0.9519
0 . 3 6 2 5
0 . 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0
Proportion en I-1243
0 . 0 4 8 1
0 . 6 3 7 5
1 . 0 0 0 0
0 . 9 9 8 0
0 . 9 7 5 2
Proportion en STAM-F
0 . 0 0 2 0
0 . 0 2 4 7
Proportion en STAM-42
0 . 0 0 0 1
Rendements global
1 1 2 0
9 1 3
1 0 1 2
719
1 0 5 5
1 3 4 4
1 0 0 4
1 2 1 2
1 0 3 2
1 1 4 5
1 0 7 2
Rendement, var. locales (kg/Ha)
1 9 6 6
1792
1792
1792
1 6 2 2
1 6 2 2
1 4 9 0
1 4 9 0
1 4 3 0
Rendement, var. amél. (kg/Ha)
2 0 4 4
1986
1986
1986
1 6 2 0
1 6 2 0
1 5 5 2
1 5 5 2
1 4 5 4
Aug. des rendements (2)
7 8 . 0 0 0
2 7 2 . 0 0 0
2 7 2 . 0 0 0
2 7 2 . 0 0 0
2 7 0 . 0 0 0
2 7 0 . 0 0 0
3 3 2 . 0 0 0
3 3 2 . 0 0 0
3 5 6 . 0 0 0
j: L-299
0 . 0 7 7 0 5 4
0 . 1 0 7 7 7 3
0 . 0 5 8 3 7 7
0 . 0 0 0 0 8 8
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . o o o o o o
j: I-9697
0 . 0 0 0 0 2 2
0 . 0 0 2 4 7 8
0 . 0 5 4 2 4 9
0 . 2 0 2 0 7 3
0 . 2 5 5 9 9 7
0 . 0 8 0 7 5 2
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
j: I-1243
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 1 2 9 2 7
0 . 1 4 2 0 2 0
0 . 2 6 1 6 2 8
0 . 2 3 5 3 3 3
0 . 2 4 5 6 1 6
j: STAM-F
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 5 8 4
0 . 0 0 8 2 0 4
j: STAM-42
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . o o o o o o
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 0 0
0 . 0 0 0 0 3 7
Somme j =
0 . 0 7 7 0 7 6
0 . 1 1 0 2 5 1
0 . 1 1 2 6 2 6
0 . 2 0 2 1 6 1
0 . 2 6 8 9 2 4
0 . 2 2 2 7 7 2
0 . 2 6 1 6 2 8
0 . 2 3 5 9 1 7
0 . 2 5 3 8 5 6
Prix du produit (F/Kg)
6 9 . 4
9 9 . 6
9 9 . 8
9 9 . 7
9 9 . 7
9 9 . 8
9 9 . 9
1 0 0 . 0
9 9 . 2
CPI(base = 93)
0 . 8 1 2
0 . 9 0 8
1 . 0 2 7
1 . 0 8 9
1 . 0 4 4
1 . 0 2 5
1 . 0 3 0
1 . 0 3 3
1 . 0 1 5
1 . 0 1 5
1 . 0 0 0
Prix deflate
6 7 . 5 8
91.46
9 5 . 5 9
9 7 . 2 7
9 6 . 8 0
9 6 . 6 1
9 8 . 4 2
9 8 . 5 2
9 9 . 2 0
BLOCK 2: CALCUL DE LA REDUCTION DES COUTS(k)
Elasticité-prix d'offre
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0 . 3
Calcul de k
0 . 2 5 6 9 1 8
0 . 3 6 7 5 0 3
0 . 3 7 5 4 2
0 . 6 7 3 8 7
0 . 8 9 6 4 1 4 0 . 7 4 2 5 7 4
0 . 8 7 2 0 9 3
0 . 7 8 6 3 9 0 . 8 4 6 1 8 8
BLOCK 3: CALCUL DE DELTA Q
Production totale (t)
46,913
27,942
2 6 , 8 7 1
3 8 , 8 1 6
3 8 , 7 0 3
2 9 , 3 0 3
4 4 , 7 2 3
5 0 , 5 7 7
4 7 , 5 3 6
Elasticité-prix de demande
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
0 . 2
Delta
q =
1446337
1232252
1210550
3138833
4 1 6 3 2 7 1
2611158
4 6 8 0 3 1 4
4 7 7 2 7 8 9
4 8 2 6 9 2 7
BLOCK 4: CALCUL DES BENEFICES BRUTES(000 F)
Bénéfice 1: Parallele
814474.3
939182.2
964342.7
2544241
3 3 5 8 2 3 7
2 1 0 2 2 4 0
3 8 3 8 7 8 0
3918546
3990260
Bénéfice 2: t r i a n g l e a /
12555.21 20709.14 21722.02 102869.3 180622.3 93664.14 200866.4 184890.3 202590.6

Bénéfice total ('000 F)
801919.1
918473.1
942620.7
2441372
3177615
2008575
3637913
3733656
3787669
BLOCK 5: CALCUL DES BEBFICES NETS(000 F)
Coûts Recherche
25,100
25,100
25,100
37,500
62,100
60,600
60,600
58,500
58,500
60,000
60,000
Coûts Vulgarisation
50,000
50,000
114,758
96,211
63,108
71,519
95,492
59,891
107,338
109,376
110,882
COUTS TOTAUX NOMINAL
75100
75100
139858
133711
125208
132119
156092
118391
165838
169376
170882
COUTS TOTAUX F93
92487.68
82709.25 136181.1
122783.3
119931
128896.6
151545.6
114608.9
163387.2
166872.9
170882
BENEFICES NETS ('000 F)
-92487.7
-82709.3
665738
795689.8 822689.7
2312475
3026069
1893966
3474526
3566783
3616787
TIR
(8)
ZZZ=
208.48