SC,‘XS REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETAT ...
SC,‘XS
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
rJNIS'TLRE DE T, 'ENSEIGNEXENT SUPERIEUR
13 LA RFXXERCHE SCIENTIFIQUE
ET DE LA RECIIERCHE
ET TECHFlIQUE
CO%ITE TEWNIQUE D'AGROK3Kl3 ET DE üICCLIiXATOLOGIE
k+REPARAMIRE A LA COI:lMISSION CONSULTATIVE DE LA RECXURCHE AGRICOLE
ET OCEANOGRAPHIQUE
Rhnion du 17 mars 1921

COMITE TECIiNIQUE PREPARATOIRE A LA COblMISSION CONSULTATIVE
La réunion du 17 mars 1931 est présidée par :
Monsieur Bakary Coly, D.G.P.A. au M.D.R.
Sont présents :
- Moussa Fall,
Directeur du département SOCIO-ECO/ISRA
- François Faye,
ISRA/CDH
- cheikhou Diémé,
SERST/DRAAI
- Abdoulaye Diack,
Directeur des Aménagements et équip. STN.
- Magaye Diop,
Technicien horticole à la STN
- Pierre Bornarel,
E.I.S.M.V.
- Oumar Mahamat Silaye,
O.R.A.N.A.
- Philippe Lhoste,
Représentant département ZOOVETO/ISRA
- Jean Yves Loyer,
ORSTOM
- Philippe Dimanche,
Projet Arachide de Bouche/DGPA
- Jean Yves Dura.ild,
DPV/DGPA/MDR
- Jean Baptiste Fournier,
SERST/DRAAI
- Joachim Glases,
Projet Maïs
- Ndeme Ndiaye,
Météorologie nationale
- Moussa Mbaye Ba,
DGPA/DEMP
- Marna Goumbala,
DSPA
- Sitapha Diatta,
Directeur du %partement AGROBIO/IS8RA
- Didier Froment,
DG,'ISRA/CT
- Mamadou Sonko,
ISRA/Richard-Toll.

c
Le ?résider:t ouvre ia :&ance at constate aile les documents qui ont
été remis pcrmectrnt une base de travail satisfaisa?Tte. Il s’a$.t :
- du document de synthbse établi aprB;s les CRD consacr6s Q la
recherche, partie recherche agrorcmique et bioclimatologique ;
- de lV21perçu synth&tiL;ue des actions et acquis de la recherche
agricole (ISRA) ainsi que le détail des programmes de cultures maraîcheres ;
- de; ?iches-programmes de 1 l ORSTOK.
!!?r2s une discussion sud la méthode de travail à adopter, il est
d6cidc de prendre connaissance des problèmes posés par le développement lors
des CRD consacrés à la recherche, de faire 10 !>Oint des recherches en cours et de
voir comment ces recherches peuvent répondre aux questi0n.c du développement,
ou bien quelles rec!.lerche s nouvelles devraient &t;re mises en place. D’autres
questions que les participants voudraient voir koquees seront 6galement traitées u
L’importance de cette réur,àon est de voir comment les questions du
développement peuvent être résolues et de dégager les recherches prioritaires
3. proposer & la Commission consultative du 10 avril.
1~ Frésident insiste sur 1 1 importance de la. fonction recherche-déve7o?-
pement, liaison complémentaire à double sens. C’est le dynamisme et la çompré-
hension mutuel15 des deux pôles L;ui permettront de résoudre les difTicult&s du
monde rural.
L’examen des q.uestiuns et des programmes se fixe par produit ou s,yis-
t&me de production.
1 -. LES CEREALES
Le Directeur des Recherches agronomiques et bioclimatologiques (AIGROBIO j
montre les étapes qui sont suivies par la recherche pour l’étude des céréales
(Amélioration variétal.c, physiologie ï phytotechnie > dÊfer:.se dec cultures, pro-
tection des récoltes, production des senencet dc base).
32 sujet du t2o.i tement des semences, la commission demande que ce pro-,
hl&me soit étudi6. Il n’ cxisie pas de formule

specifique pour traiter les
céréales.
Des tests dalivent être mis au point pour dézerminer le niveau dlinfec--
Lion des semr;ncas.
De plus en plus, le paysan conserve ses semences. Une technologie devra
$trc étudiée pour satisfaire aux conditions des petites exploitations.
Il est souligné que la bonne conservation de la production est cablitaie
et que la recherche dans ce domaine est primordiale. Les techniques de conserva-
tion & mettre au point vont dumini-silo villageois aux silos d’intérêt régionaux.
En ce qui concerne les silos villageois, 1’ISRA doit poursuivre ses études dont la
compréhension est partie des techniques de base traditionnelles pour les rendre
efficaces à 100 %.
La production des semences de base est également reconnue impor,tante.
I
Les réunions recherche-develospement
doivent déterminer les besoins réels, la
recherche en faisant bien connaître les variétés nouvelles par région et 1~
développement en s’engageant i! 1 ‘achat des quantités produites demandées. Afin
de stabiliser la production de semences, la recherche a mis au point un projet
de structure de production avec irrigation >d’appoint.

3
Les études sur l’i-rigation des céréales (maïs, sorgho, blé) ont
montre que cette technique etait msrginale du point de vue rentabilite fin,ar.-
cit=re. Une culture pI.us rentable doit intervenir dans la rotation, comme 10
maraîchage, pour justifier 1 1 irrigntion.
L’existence d’un périmètre irrigué, établi pour assurer une production
agricole hors de l’hivernage permet une irrigation d’appoint .8 une céréale et en
stabilise la produc ti.on.
Un problème de recherchs sera de poursuivre l’étude des techniques
d’irrigation plus efficiente. pou.r obtenir le meilleur rapport production-
irrigation (techniques d’irrigation, engrais).
Une juste répartition des coûts de l’irrigation entre les diTfÉrentes
cultures de la rotation, devrait aussi permettre d’étendre les surfaces de
céréales irriguées.
Une bonne ~OS,,
c;bilité de commercialisation des céréales doit aider
au développement de cette culture. i4ais pour assurer un circui,t de commerciali-
satien, il est nécessaire que des excédents puissent être dégagés chez les pro-
ducteurs, Il y a une double étude à conduire, d’une part l’aspect des contraintes
des circuits de commercialisation et d’autre part la recherche de variétés qui
satisfont tant au goût des producteurs qu’aux exigences du commerce.
L’ISRA met en place un importan-t programme socio-économique à ce sujet.
L’importance de la JI rotection des cultures est eoulignee et notamment
l’interêt des méthodes de lutte biologique.
L’CRSTOM donne connaissance des programmes qui sont conduits en néma-
tologie et en virologie.
En résumé, la nécessitk de recherches pour promouvoir la céréaliculture
se fait sentir et l’importance des techniques de COnservation 5 mettre au point
est soulignée.
11 - Mil
La souna IIIne paraît pas être une variété: particulièrement sensible
aux cantharides et aux massalias. Une évaluation des dégâts et du coût des trai-
tements devrait être faite. Par contre, une attention doit être apportée aux
cécidomies responsables d 1 ,avort ement 5 fl oraux?
Cette variété prt5senk un goût similaire aux variétés traditionnelles
et sa valeur alimentaire est identique.
Les batteuses à mil ont fait l’objet d’une étude financée par lc CRDI
mais pour le moment ce programme marque le pas. La diffusion de ce matéricl est
limikée par le coût. Actueilement,
1’ISRA étudie une batteuse plus petite
(batteuse FOURGOIN) qui, aprcs battage, laisse 99 X Ju grain entier. Bien qu’encors
coûteuse, son introduction en milieu rural paraît possible.
Comme variété de mil productif, la souna III paraît convenir. Un séminaire;
*
sur ce probl&me parait cependant intéressant p i condition d’avoir une large contri-
butior? du développement.
En ce qui concerne le mil GAlkî, 1 ‘ISRA signale que ce programme vient
d’être évalu$ et que son orientation. sera précisée,

4
Parmi les variétés de 75 jours, ceivtainec; sont vulgcrisables daz1.s la
r6gion de Dicurbel I>
‘1,es .essais de comportement sont en ~OUIS.
Pour les mils nains, i.3. y a deu di?ficult&s quant à La qualité du
grain. Des essais de croiuwcnt pour y remédier sont cn cours. D’autres part 1
dez prcblèmes de phykopathologie
ont aussi apport6 un retard au programme.
Le dévelogg;ement do variétés de mif, A haute productivit6 R.: paraît
pas une priorité. Lc:j ohjzctils &A
oo:lt d’arriver ?4 produire 700.000 tonnes
p1CiI-i
alors ‘lue 10 production actuelle est dc 60G ,000 tonnes, Par Co;:ke, une pria-
rit6 doit %re apijort6e à la sélection de variétés dont le cycle cultural est
bien adapté à 1 ‘hiverr,age
et qui garantisse une production annuelle réguli8Gre.
1 2 - Sorgilo
I’ace aux problèmes de la qualité organe--le$ique parfois contest6e des
variétés du ZO~@~O, il serait utile d’avoir une reunion a:!$~ le d&afoppement
pour prkioer ce prcblène. En milieu paysan, les nowrelles variétés sont bien
acceptées : en Caoamancc -nr exwple, les tests sont très po3itifa.
La n6cessit6 de la diversi?ica-tioï: des cé&ales cond,uit au développe-
ment de la culture du 3orgho.
La contestation au sujet de cette culture, si elle
existe rbcla -lement -, se pose au niveau de la w2lture irri~,uée.
.
Cet-te culture in-
tensive, néces3ite 1~. vulgarisation des techniques culturales adéquates. Une
ôtude particuli&re des tempr: de travaux est à faire.
Dans les r&ionc
!>
2e Matam et bakel, la demande de sorgho en saison
s&che est fortc. Par suite de l’e?fet oasis, la ~~r9tt:ction contre les oiseaux
doit ê.;re faite. L’extension de la culture est à envisager danc cette région pour
détruire cet e:‘fet oasis.
La demande de sorgho os t éz;alement Porte 3ans la région do Joal.
Un prograrr?e de recherche socio-i:cor:omit;ue ost prévu pour détermi,ner
1 I intérGt de cette culture de diversification du mil 9 cozpte tenu de la lo:yy~.sur
?u cycle,, de la concurrence du maïf, et du probl2me d’insertion du sorgho dan3 la
rotation culturale. L.a rentaS.lité comme culture irriguée sera étudiBe.
Les travaux sur Ic mals doiwpi<; d’abord Gt;re orientés pour satisfaire
l’alimentation humaine, pu3.s 1 ‘acpuct i.ndustricl AY. enfin l’al~ixentrztion
du b&-
tail.
La 3élcctior. du :la!ïs destin6 A L’alimentation humbine et pour le bétail
est la même, II y a d& -?ari.étes o~)aquüs richnC**J CT? tryptophane et lysine du
CBMIT <;ui cr,nvion!:ent .
La selectior? fi2 doit pas ê-tre faits r;eulement au SBnf+al ; il fzut
utiliser les possibilï.t& 0Wertes i>ar 10 CYî~GIT.
L a EiiSe 811 pOiiltJ d’un2 phytctcchnic adaptée est importentc, particuliè-
rement ?our le maîs irrigué ( fkartement,
technique dl irrigation).
Si l’aspect de la production dc rnalcso pour 1’ inilustrie n’est pas pri-
mordiale, il faut néarmoins etudier les possibilites de oroduire du maïs uour
lliA>Zustric, voir yuel.les sont le3 contrkntes & la di&sior. et mettre en pl.ace
(des programmes qui permettent de livre;~ à ‘P&ar un produit de ~~uaïité d’un prix
intéress2nt.

La. ser,sibili’& du mals aux virus et aux nématodes ikessite des coin-
trzintes sanitaires -tréL strictes.
14 - Sis
La salinitti des rizières est un problème
qui preoccupe la recherche
.
qln 2 txi iz
‘.- sur-cette Etude une kquir;e compléte 2~ chercheurs h Djibélor. Elle
étudie la selectio:. de.:: varietés toi6rnntes, .la phytotechnie, l’entomologie, la
phyto,>atologie,
l’étude des SOIS halomorphes i:t de leur ~Fertilisation. Ce %ro*
gramne qui en est h ses débuts se deroule Sion.
En cc qui conc~rw le riz de manrrrow o ce problème n’est pas priori-.
-
-
tiiirc a;- S&légal SC?lsOiî 1.e. dévelop~eme2t 3 compte tenu àeS aléas climatiques.
La culture mécanisee, pour lez périmetres aménagés, dispose d’un acquis
important. Il a été démontré que si la technique est appliquk, elle est rentable,
Le problbme est principalement un problème d’organisation deu perimi tres.
Four le riz pluvial p il ne Faut pas rechercher des vari6tés a cy::les
trop courts. f lOOTw9 paraissent une bonne longueur. En 1930, la variéttS
144 39 s’est Comport&e
correc temest.
\\Jr! intérêt plus grand devrait être appor-té aux. riz flottacts. Il:;
pourraient kicttrr en wleur un grand nombre do marigots.
La rer:herche fi.oit trouver des vari&tés moins thermosensibles
pou;:
avoir ~13s 4.~: soupierse dans les rotations culturales.
La structure de production le long du Fleuve comprend
mé~tres et des périmètres villageois. La pro&ction S l’hectare est beaucou:) plus
-3
,
?
elcvee dans les perimetres villageois par suit,e du moàe de culture q.ui est
proche du Jarc!i.nngv. L’organisation des grands $rim2)tres a posé plusieurs nro-
blémes bien qie la culture mécanisée s’y justi<iie. Les petits p&im&tres viila-
geais ne sont pas susceptibles de produire beaucoup de sur~lur, Ce n’est d’aii-
leurs pas leur rôle. L.2:; excédents devaient provwir yincipalemert des grands
périm&tres.
Leur organisation pourrait être revue. Par exemple p il pourrait être
établi en ,nites industrielles de production en utilisant de la main-d’oeuvre
~2alariée en provenance; d’un paysannat organi& limitrophe.
I I .- LES CULXWS INLUSTRIZLLES
21 - Arachide
L’arachide [de bouche reste cultivk au Sud et au Sud-Est du ~;ays.
Leo varié tes actuellement cultivées nresentent encore des faiblesses, Aussi 3
avant dl étendre leur :Etire de culture 9 il est préferable dlexploiter toutes les
potentialités de la region actuelle de culture.
La fane d’arachide est un sous-I;rodiiit important pour le bétail, mais
me c’est pas ÜXraison $1. mettre l'accent en sélection s$cialement sur la fane.
A noter, l’in~luence~~ositivc de l’apport de potasse sur la. production de la
fane. De même, cwtaiz3 traitements p!1ytosanitaires se ,juutifi~nt simplement par
1 e gain du supplément lour.ra.ger de la %XX. Les ktudes de technologie post-
i4COlte devraient aussi Gtre etendues et envisager la récolte des fanes.
L’élevage pose le probleme des arachides YourragSres et se demande
s’il y a un intérêt pour cette culture. Le créneau pour introduire une arachide
?ourragke dans les assolcmects du basssin arachidier paraît effectivement ,réduit .

6
Il vaut certes mieux trouver ur?e arachide resiotante 2. la rouille
que de faire des trai tsmects phytooani-taires. Cepend.ar!t 9 avant que la sélection
rit mis au point une telle variét6i il faudra étudier les produite ::t les doses
cpi seront rentables.
Le Fr$siden-t pense qu’il faut envisager la culture do 1 ‘arachide glo--
balement. Il n’est peut--être ~,3as soufiaitable de trop spécialiser 1s culture en
arachide d’huilariz, wachide d e bouc& en arac!G.de de conìisez4.e. Compte tenu
des +‘luctuatione
des diP?érvnts marchCsj une arachide polyvale~~~e serait peut-
ê%re 5,ouhaitable a ‘;Oui; en :;écurisar:U la production, une arachide qui trouverait
un débOuc! sur di~rTtSre,lts marchls ~CJUrrai t pUt-être m’flir qUC?~qUes poUrCeïIt$
d’huile cil moins.
La distributio;~ des fanes d’aracbiia comme fourrwse est une action
y~‘-il faut encoumger tam qu’elle se ,Tait au sein de 1’ exploitation. 1lais 3
lorsque les faneu sortent de l’exploitation (vente de faner; dans un centre urbain) 9
on accroît 1 ‘exportation hors des champs. Il y a donc un *apport de matières or$a-
niçues et d’éléments Pcrtilisantz qui doit: être éCud:iB.
Cet aspect nts pas 6t6 perdu de vue par l’:iS?A 9 qui consacre un pro-
nrammt re1ati.F & 1 ‘azoi;e dans
*
le sol. i.u sujet du recyclage des matigres orga-
niques 9 un fermentateur est h 1 ‘étude. Il doit produire un compost et du bFogaz
utilisable par une ex,ploithtion agricole mo;rertne.
Au sujet des pertes post-récolte, il est souligné la nécessité que la
bonne conservation &es stoc~cs doit être assuree depuis la récolte au champ,, La
recherche doit ce-ttre an point des mesures precoces pour rédu%re ces pertes post-
récolte. L’étude du proFi *les Fertes et des moyens de lutte, cour jr pallier,
est un programme important II~,a la rcchcrche entreprendra dès c&te année dans la
cadre du projet lutte ink$rée (CILSS) .
22 - Cotonni w
La technique du delintage du coton existe. Il faut noter que lc délin-
tage n’est pas indi::pwasble ‘pour assurer le semis au sefloir. lJn disque coton
peur coton non délinté e::isLe. Les techniques de dé:intage existent. Leur a.ppli-
cation est 1iGe 2 ï ‘as;:?ct économique. YZu point de vt;.e $hytosaktaire, lo d.élin-
tage re4t un intérêt certain.
Les varibtés glandless 9 p1v.s sensi’bles du $Oint de vue ghytosaniraiue
ne paraissent T>as indispensables POLIT l’élevage. De ce fait, cc c2ractpVrc ne doit
pas Gtrc un cricère de aCle8ctior-l importa:&.
La .cElection du cotonnier tend au remplnccncnt de la variété ESA par
:Je3 variété; dont le cycle est mieux adapté aux conciitions actuelles de 1 ‘hiver*-
nage, tout cn gardant u-2 cendemenc
et de; qualités technclogiques int&ressantes.
Il est recommandi: 2 la reckx~che de prendre cor:tact avec la S(iDEFITUX
lour utiliser ios résulta.ts des
1
expcriences azu’elle 9 .fai.tes et q u i i-Le soflt p a s
d&3cuillées. L’ rxploitation de ces résultats devrait se faire ~LZ:IS le cadre des
cellules de liaison.
fa 8 importance c’IVG prûtiquw phytotechniques
e s t égalemer:t souliy-&s,
et r,otûmme:lt le respect des dates de semIs et l’apport des doses correctes des
6lémentn fertilisants.

7
23 -” ‘soja :
Le soja est une culture rkcc:lte pour le Sé:négal, La variéte 44 A’73
se montre i.ntCressar;;e tant nar son ren6emen.t que par Ses qualités gustatives.
:!a prcgramme traite la symbiose du soja avec 1.~ rhizobiun. L’aspect
phytcsar:itaire sera entre?ri:; dans ïc cadre de la protection dos légumineuses.
Pour dé2inl.r 1 ‘intérêt de la culture du CO& au Sénégal 9 il Taut
définir le rôle que doit jouer le soja ?1, tant Cpe cLlltUI?e ViVPièiTC2, en ta&
cpe murce de lj.pides et en tark que culture industrielle ou d’exportation. Le
pctentiel cn station paraît se situer autour de 3.0013 Sq. $x1 est le rôle que
peut jouer le soja vi s--&vis de 1 ! arachide ‘? Quel est 1 ‘intérêt écononi.que que
rieut tirer 1 ta;:ricult;cur et 1. ‘Vtat ? Quelle place le soja ;xut--il occuper com::-:
glante vivri&ri ? Les rép01:svs 21 ces aqn3tioixi doivent permettre de d&fi.nir une
politique nationale iris--C-vis do la culture du soja. !J!E concertation avec les
di ?fGrents org2nisaes
intéressés par la culture du soja est nécessaire.
Comme plante ~OUIT~~~~,
WI_
ie soja paraît supérieur% à 1 ‘arachide.
Une 6tude des filiercs coi t être faite, Dans tmr Premiere étape? le
soja 7eu-t Etre envis~~~ante vivrière mais par la suite> il faudra trou-
ve;- deo déboucks pour les excédents,
L’intérêt de 1 ‘inoculation gar de: souches C~O~.S~CS de rhicobium et
dc mycorhises est soul.ign@ d;une part pour la fixation dc l’azote9 mais aussi,
pour permettre une meilleure assimilation du phosphore.
III - CULTURZS DZ DI\\EJ?SIFICATIO~;
3 1 - NiXbC
Le çroblcme dea debouchés et de llétabliss~mcr~t
d’une ?ili&re de COB-
8
morciali.satioL doit cStre r6solu pour assurer à wtte culture lt extension jus-
tii’iée par la cualitii al~imentai~:k: du ri6bC.
Les agriculteurs sont Port&s à commercialiser rapidement leur récolte
a-fin de se procurer tir: 1 !argent i.iquitiu alors que les autres productions at: peu-
vent pas encore être conmercialis2es. I l Paut organ iser la commercialisation du
niché azant celle de l’arachide. Il existe des possibilités de commercialisation
VC21-3
le Togo, lc Bénir. et le iqiiéria.
La culture du nixbé >OS~ un important probl&me phytosanitaire, du semis
à la conservation de la récolte. C’est le srincipalobstacle a la commercialisa-.
tion ct il doit être résolu en prioritd.
Il Caut sigï&~er 1 ‘intEr$t fourrager de cette culture en ~:o:le s&he.
Les connaissance:: sont plus precises que celles disponibles pour l’arachide 9
f ourragere .
Le CNRA dispose d’une bonne expérience de la culture du ni.ébé en dérob&-
L’inoculation permet Uile meilleur.2 assimilation de 1 $as:ote et Cgale-
ment du phosphore. -

32 - dlallioc :
Un Frogrammc ag;wyé par le SAPGW.D va permettre dc reprendre des
t5tude:; SU.~ cette culture. L’;%!A cherche à s;3écialises un s&lectionneur i~our
suivre 1 lcr,se&le 4~s cul turcs de divcrsifïcation,
Le premier prcblbme est celui des techniques culturales 3 délini.r
suivant les régions et les types de sols.
Un second ,pr&lBme qui doit atre résolu est celui :1e la vigueur des
boutures 0
wais le prwbl~mc le plus important e:k celui de la protection r;a.ni-.
taire
Il faut pouvoir di+cser dc matériel sain non vi:ro& . Le principal pr&
dateur reste la cochenille. il .cst signale que 1 t ITP. recherche des parasites de
la cocilvnille pour entreprendra
une lutte biologique.
33 - Illé :
Six a:w5es cle recherch<-:s
peut présenter cette cultur2.
Le principal ,-;roSlLme à mettre au point est celui d’adap’tar des tech-
ni:yues culturales aux aménagements des perimètres irrigués. Le 516 doit poa
s1 insérer dans un SyStkme de culture riz-tomate-bl@ et ~~ventuellement uno autre
céréale 9 sorgho ou mais.
Une kiini oL? se tiendra le 26 mars peur étab?.ir les acquis des recher-
ches conduites 23 l’ISR/. par 1’WVS et la FAO.
Le développerncnt do la culture dépend d’un.r politique des a-ix et dc
la possibilite de commercialiser 12 grain aux meuniers.
341 : Le pois d’kgole
Casamance.
3-2 -- Le GUI;.’ : 2::: premiers essais eft’ectuér; à 3amhcy montrent dez
résultats intéressazkc.
343 : Le fonio u
-
-
il n’y a. aucune 6tnd2 sur le fonio. Il para?t diffi-
cile, compte tenu des moyens, dlentre~rcndre
une sélection de cette culture. Un
inventaire des variétA cui tivkes pourrait être entrepris. il conduirait & 1. ‘et:,-..
bliSSemC+ilt d’une collet tien de variEt&r intéressantes.
344 - Le palmier à huile et le cocotier : La racherche a prcpose des
programmes d’étudns P:;ur ces deux cul turcs. Ils lkuwai ent débutér dë s qu I un
finaccencnt sera trouv6.
345 - L’ arb80ricuiture iruitiere : Le ~robié~me est le même que pour le
palmier B huile et le cocotier.
345 - Le tabac :
-I_
i)es études préliminaires or,t été entreprises. Cette
culture+ para? t ~oependaik secondaire. Pour diversifier > 11:: ni6bc et le soja parai:,,-.
sert devoir jouir de la priorité.
347 : 7,s bere:? : Cette culture int6resse -Tortenent les a@wlteurc du
Fleuve. Une étudG=t 8tre entreprise.

Le comité souliglc l’int&r& de créer une station dr ciuarantaine nour
lac,.uel:Le une collaboration wtre 1 ’ ISi?r?, la DGPA et la Douze doit &zrc établie.
L’ORSTOr; montre ïe danger des introductions sauvages. Actzellcment j
plusieurs. nématodes ont certainemei;t été introduit3 au Sénegal.
51 _..
SiocLimntoloale
<
Des ktudes sur les besoins en eau du xi.1 9 niébé, riz pluvial, ont
4té &‘aites. Elles ce développement maintenant sur le mals, le soja et le coton.
Ce p;*ogramme sera réorienté cet te aiXlé5.
La publication dr: 1st section de Sioclinaixlogie sur le niveau de dé-
./rloppemcnt des cultures au cours de l’hivernage intéresse fortement le d&:eLon-
i>eYlent. 11 aimerait c;ue 1 ‘oc essaye de représenter sur une carte 1;s zones re-
présenktives des postes r:?05arologiques,
que, l’on donne les conséquences (des
déficits ~,luviamétriques
et yde 1 1 cn essaye d’ intégrer les facteurs $dologiyueu,
Par ce document, la recherche e3saye de i’sire uue aynthese des condi-
tions de croissance de3 cultures au cours de l’hiver;z.age. Les tableaux cnt lc
YC.liCi :fii’ une inY0rni.a ti,on aussi complète cjue possible et les stations néteorologi-
ques sont choisies gour reprécentér une région. iJn nouveau document tente de
donner des ini’ormations zur les sols. Le, souci de la recherche est de donner la
plus large diPr’ur;ion possible. Elle aimerait voir le d&qel.opFement
apy?ortcr un
applsi financier pour mieux publier et difPuser cette @Jlication,
fi2 - Fédo?ogic
- Fertilisation :
La recherche est intcrossée par la création d’un service national-
sols , Actuellement s 1 ‘ISIIA ~‘~3 pas de service de pédologie.Ce
aervicc natiozal
pourrait assister les socié%s i la nise en valeur des d.ifférente: régions.
U n $2:; cbj&:ti “@
I r) de la DGPA doit être la lwctection. du patrimoine uol
et cette fonction doit être développee en relation avec .I ‘intensification des
cultures.
I
L * ORSTOM qui poursuit des travaux de pédclogie en Casamance et dans La
région du Fleuve pense aussi :ju’un service national des sois serait utile.
L’ISRA signale que la FAC pourrait apporter son appui.
Le problème des engrais est abordé. La DGPA signale que le programme
enFrais sera diminué de moitié cette annee, Dans ces conditions, ne doit-on pas
orienter l e s reckerchos vczs iwc agriculture qui Corn$e moins sur la r’ertiliw-
tion chimique ?
Le probl&me des ewyais retient l’attention de 1 tXSl?A qui a pronos des
,Tormules ne contenant pau d’azote pour 1 ‘arachide, le rerylacement dc Ia i$-.7-7
par la 10-21-21. ik ba~rwes techniques culturales permett;ent ux nodulatioi; sa-
tiCsisante de 1 ‘arach.ids et: un complément d’urée sat$.sfait au besoin du mi!.. ~a
nouvelle formule arachide doit contenir du SOU?~~.

L* amendement calciyuc permet de pallier 1 ‘acidification des sols.
1, ‘utilisation ds phosphat es naturels a 61;é étudiée pour les cultures
de maïp
- I
la9 r1z, coton et BGY'&O.
Le ;:XX 9 trouvé u1: i1ouveau Gisement de phosphates
.Ei Elatam. Des tests pour son utilisation directe seront entrepris en 198%.
Es ce qui concerne la ;:otasse, le CNRA. de Bambey a montA que cet
élément ne devait pa t 6tre apporté tant que lc rendement du mil restait inf&
rieur ,2 une %onrie.
Lc problème du recyclage de la matière organique rc:‘;ïent toute 1. ‘at-
,tentiori de 1 ‘ISI.A7 camp-1; de tenu de l’augmentation du prix des engrais,
1. ’ ISRA conlduit un programme ;2e ?abrication d e coltlpo:;t. L’étude.J d’un
fermenteur permet la fabrication d’un bon compost et leve la dir’ficulte de l’en-
fouissement des résidus dc récolte. ‘Jne productio!: <.e biogaz Ijsut $tïx dcup6&c
pour. i ‘usage <amilial.. Cette etude a conduit A la prése:ltation d’un programme
pluridisciplinaire pour la production de compost et de biogaz 3 partir des rési-
dus de rtkclte et U’rZlevage, des algues ou des pailles et brindilloç .iorestieres.
L’ORSTOiG si,qnale 1 ‘Étude de Sesbania rostrata, l&g,umineuse qui possède
des nodosités caulinaires ayant une grznde capaZ?TGTdeiixation de ï ‘azote.
53 - Machinisme agricole
Un projet de création d’un comité national pour la mecanisation acri-
cale, 1 ‘organe d’,.:xecution étant le Cenwc national de I'ormatic;n et d’Equilt)ezer.t
rural ) a oi;é transmis au k&inistère du Plan e-t de la Doopération en vue d’un
financement.
54 - Physique des sols
Des r&sultats intéressants montrent commen-t gr$co 5 U:T désherbage, il
est possible de retarder le labour post-récolte et d’augmenter ainsi les pccni--
bilités d’ehfouissemant
des résidus de récolte.
Ce pron,ramme subira une r&orientation en 1982-83.
ES - iiydraulique awicole
Le programme conduit 2. Bambey a permis de déterminer les possibilité:~
d’utiliser les eaux de foraRe pour irriguer des cultures de contre-saison. Ce
programme arrive à son berme et sera réorienté vers les problèmes d’hydraul.ique
du Fleuve ct du Sine-Saloum (Nioro) .
Ctockqe :
Ce programme 2 conduit avec dus faib1.e~. moyens depuis 4 ans 9 a déter-
miné les conditions d,c con servation de l’arachide.
5’7 - iJalherbolo;~i e
Ce programme dikermine les herbicides actifs convenant pour les diffé-
rentes cultures et établit leurs modalites d’application.
V I - SYSTFJiDS DE PRODI!C”rION
Le comité souligne 1 ‘attention que la recherche doit apporter L 1 ‘agro-.
i’oresterie « Il s’ agit d’w problème important.

1 1
La recherche regrette qu’il y ait eu peu de questions yoeees par le
c?hw10»pxx1t ?! cc. 3ujet. File aimerait pouvoir75FËlule:r
les raisons pour les-
quel1 es certaills themes se vulgarisent diflicilemcnt e Le d6partement des systèmes
de productio;i doit 6tudLcr les thkcs a vulzari,ser. les harmoniser avec les
autres activitec et ,&valucr leur impact.
La recherche en konomie agricole doit 6tre plus importante. A côt6
de; aspects technir;ues 9 il i’aut se-%cier de l’aspect Cconomir,ue des irstova-
tions transi!:isss a~1 I,3ays2n. Un important programmv de Forma-tion de chercheurs on
evonomie est en Co:us de réalisation.
Le développement d0i.k SC faire en accord avec les paysans qui
sont les p:*incigaux agents du développeme,nt. Il 2sut demander leur avis ck
mcntrer ce qui leur est utile. D’où llintcr$t des Etudes éccnomiques en appui
aux 6tudes biolcgiqu?e et techniques.
V I I - RELATIONS ?~CrIE:RCHS/n~~%LOPPEi,~NT
Le PrZsidert souligne 1 ‘intérêt des réunions qui ont été organiçlles
entre la DGPA et 1 ‘ISRA. Il faut ~‘ixer un cadre de travail et arriver à de:Pici1’
pragmaticucment ce que doit être concrè-tement cette- fonction recherche-develo--
pement.
Il ne faut jeter l’exclusive sur aucune I‘o:rme ü’intervention. Le dia-
logue doit donner h l’inïcrmalion une Eorme plus dynamique. L’etablirremen~~ dc
manuels, Lt organisatioii de séminaires sont a faire.
Le SIRST martre que c’est bien son souci. L’organisation de ce comité
techkque, c;.ui a &té pré.obdé par des CRD relatifs à :!a recherche, témoigne de
1 ‘importance qu’il attache & cette relation recherche-développement. Il tient
d’ailleurs à remercier 12 Président et L’assemblBe pour l’organisation des débats
et 1 i inlzérêt des interventions.
La Président remercie les participants pour ls,urs contributions aux
debats e t espère -ue ce s trawaux coiztribueront à trouvez une solution e;ficS:ce
au développement de 1 ‘agriculture ,+né~alaise./-