a - INTRODUCTION Suite B La première...

a - INTRODUCTION
Suite B La première réunion de TfiRNA (Niger) on Féitrier 1982,
s'est tenue à Banjul (Gambie) la soconde rbunion des L'omites scientifiques
nationaux du proje t r8gional d'arn6J.iorûtion des mils, sorgho, nidbé et
maïs. Ainsi du 7 au 10 mars Los pays du C.I.L.S.S., sauf le Niger et le
T c 1-I a d se sont retrouvés afin do Paire le Point sur les essais coordonnds
de l'hivernage 02. Cette réunion a 6té suivie par une journée de réflexion
sur le sorgho afin de Passer en revue ses differents aspects (sélection,
phytopathologie, entomologie, agronomie),
II -
LES RAPPORTS NATIONAUX
2.1. - Le Cap-Vert
,
Les conditions climatiques gnt BtB très drastiques ; le défici<
;luviométrique s'est réwelé en quanLitG et en qualite 180 mm d'eau ont
ctc enregistres d'où une irrigation J'oppoint jusqu'à 400 mm.
Le mil et le sorgho nn sont pas cultivds dans ce pays. Concer-
;~arL le mars, les varietes Maka. de lo ilauritanie et 3eka de la Gambie se
sont bien comportées. Cependant il est à noter la supgriorité des écoty-
pes locaux tels q:je E. Mayo et E. Santiacc.
Pour le niébé, la KN# de la
Haute-Volta a donné de bons rendements,
En somme il serait bienvenu de consid6rQr la specificité du
i3apnVert (pluviomfitrie faible, slti.turie) et 6largi.r la base g6nétiquo 3u
matgriel pour une meilleure adequa%ion. L*amploi d'autres ldgumineuses
zommc le pois d'angole trils pris8 dans ce pays serait a étudier.
2.2. - La Gambie
Les essais de maïs à cycle court eL h cycle long ont été ati;a-
qcrés par diffarentes maladies, surtotli; Helminthosporium maydi:i et
C;dr*;ularia lunata. Les vari&tQs en jnu nIont montré aucune différence
::,ignificative. Les sorghos à cycle court se sont assez bien comport6s y'
la CE 151 néanmoins a eu un faible rendement dâ à un faible pouvoir
cerninatif. Cependant la CE 145 du :;tSnéi;al a donné le meilleur rendement.
Ckoz les sorghos & cycle long, la ?+ICI Kh (JSV?) du Sénegal a donne 1~
meilleure performance. Les deg&ts ri'oiseaux auront Bté significatifs mt9ne
sur las essais de mil où Ex-Daru et Le é6moi.n local ont 6tB les meilleures
T
tiariétés a cycle court et Ex Kossum IJiang la meilleure variéte tardive.
Les essais de niébé ont vu la superioritb de TN 88-63 et 58-51.
2.3. - La Haute-Volta
Les essais de maïs ont vu le succes des variét&s locales. Cepen-
i!ant t!WEl-1,
IRAT 100, et 03 KCILIJ ont \\:onno d'excellents résultats surtoui
à Zaria et a Faralooba, Les variéioa do sorgho à cycle court, SI~, A4D4,
LE30 et vs 1C2, se sont bien comport~~os.
Les varigtes locales de sorgho
b cycle long ont 6té les plus stables avec un rendement moyen supdriour
3 '1.000 kg/ha ; les entrées L3U, 5-2 et E35-I (SSWS), se sont rlFStachéec

:::J lot de variete:; nméliorées. Pour les cycles longs, la supériorit8
des
mils nains a 8tV remarquee : 7/e SI?;~?J,~'I, ~RI:T 1'73, IRAT 172, Aucune dif-
I’Brc!rli:e
significative rita éte relevoo
chez les mils à cycle court conccr-
;!:inC le rendement. La variete PS90 s'est montres tr$s sensible au mildiou.
LOS
essais de niéh à travors les ci,lq SiCiGS choisis, ont montré la supé-
riorité de KN-1, Mougne, Gorom-Goroa et ~5-236. D’ailleurs la variété
;;oui>ne du SenOgal a présente une bonno aAaptati.an à travers les sites im-
pliques et a donn8 unrendement moyen rfe 1739 kg/ha. Il est à noter la
i; 2 U ‘.’ .3 i S comportement des variétbs photosansiblos comme NIBAN dans les
zonos à faible pluviometrie.
2.4, - Le Mali
Les rendements obtenus en r,i:l?s varient fortement d't.n site à
l'autre. L'imprécision de nonbro:!x ess::i.s n'a pas permis une Exploitation
statistique.

Néanmoins les variétos Jul;;:,
iIa!<a ot Zanguerini cnt présente
.Lc!s m e i l l e u r e s p e r f o r m a n c e s . L e s sari;has 9 cycle court ont et< domines pur
Ci90,
CE145 du Sénegal avec un rendemonl. moyen de 4,000 kg/ha ; par contre
p o u r l e s c y c l e s l o n g s , l e s voriCt& 741G Kh (SSVq) et 760'7466 (SSVG) du
';cnégal ont eu les meilleurs r~ildr>I~~~tlts,
Los essais de mil ont r6vele la
20 IlrE
prestation des variétés I%?D~,,
:;Rfl UnRI, Ii3lJ 8004. La prgcision des
.-; 2 8 ;I j. s do ni8bQ n'était pas bonne ; quatre sites sur six n'ont pu faire
l'et-jot d'analyses. On distinguora qunnd nfime las variotes Gorom-Gorom,
TNSD-63 et Mougne.
2.5. - La Mauritanie
L'hivernage a dté caractGrist3
Par quelques violentes pluies
sporadiques, provoyuant
inondations et erosion du sol et mettant en périje
10s semis. Les essais de mars ont boau(:nup souffert de la sécheresse,
surtout chez les variétés à c y c 1 e :i ni: ii r :i i? c-i i ai r e . Les variétés locales
tc11c>s que Selibaly, Kaodi et Tiemantio ont donné les meilleurs rendemonts
la p r e m i è r e place a é t é occupec p a r le Soune Flint de Saria avec 1767 kg/
ha .
nu niveau du sorgho, malqre les resultnts hGtérogèncs obtenus, la
CE90 et la CE145-66V ont Ut& les meilleures entreos, dépassant le local
i?zrI:éol de 55 $X envi.ron, Trois vari-a’i4s dr; mil se sont distinguées au
cr)urs des essais : IBV 81304 du ?GnE3gc.11 ITV 13001, Cx Kassum g cependant
une
très forte attaque de chenillos Coratiscs est à signaler, Les essais
~Llc? niebé ont Qté fortomcnt endommageas par les insectes, surtout les sau-
terioux migrateurs. Les varié,tBs 58-57, iiou(;ne et TN88-63 ont donne les
meilleurs rendements.
2.6. - Le Seneqal
Les varict6s de mars à cycle court ont ou dans l'ensemble un bon
ni\\;azu de production. Le temoin RDS III du Sénégal a confirmé .Les resultats
excellents de l’hivernage dernier en rcstont dans le groupe de t@te avec:
i::1,1,

k
3~21:~ et Syntnétique C. P o u r l e s ,Juriétés 5. c y c l e intormediaire o n
I=is:lnguc IRAT 90, HVEI 1 surtout 2 flioro et à SSfa. Les essais de sorgho
C. cycle court ont montré la superiorito 3e VkiX+, CE151 et CEYO, Pour les
z ;* :; 1. $.; s longs, les variétbs SI 8, 74: 0 Kil, ::ST-731-11 ont et% les meilleuros.
Los varistés do mil & cycle court ITU GOO,},
(LUigor), IBV 8001 e
t

IUU 803ii
OII~ don& les meil:Leurs resultnts. It3fiT 13172 et Zalla ont dominé lus cycluz
10 n c- c-
J~. Une incidence significative de mildiou, Le charbon et aussi de cho-
nillcs foreuses a et& signalée sur les mils. Deux variétes de nibbe sont B
r e .;: 0 n j. r : 15-316 et Mougne ; les variSt&s photosensibles n'ont pu Qtre
rr3coltées.

III " LES RAPPORTS REGIONAUX
Los rapports régionaux ont repris plus ou moins les resultats
dos rapports nationaux. Ainsi il S(?~:I szuloment donne dans ce paragraphe
quelques caracteristiqucs techniques des esoais afin de
mesurer le tra-
vail effectué dans les essais cooxdonnés.
Le Mars comprenait deux types ci'cssoi : cycle précoce et cycle
in-Lormediaire. 24 essais ont et& mis en place sur les 27 prevus at pour
dos raisons inherontes au climat les ussais de Kaedi et Kawara n'ont pas
Le materiûl végétal comprenait G entrees précocos et 7 entrées à
??????
? ? ? ? ?
c y c l e intermediaire.
En Ponction cIes strates Pluviometriques et tenant compte des ré-
sultnts dos deux années d’exp&imcntation, o n p o u r r a i t remarquer l e s v a -
r i é t é s IRA7 98, IRAT 100, HWB? et DOS III qui ont montre une nette supé-
riorité qui d'ailleurs s'accentua dans les sites à bonne pluwiométrie,
Les essais sorgho étaient ciiwisoo en 3 groupes : cycle court,
c.~r31c l o n g , cycle tr9s long. 9 varietus composeront le premier groupe,
76 le second groupe et 5 le dernier groupe, 29 sites étaient choisis pouî
accueillir ce matériel. Un groupa do varietés h cycle court peut Otre dB-
gîc)& maigre l'imprficision de certains essais : CE 145~66V, SPV 35, A4D4,
i’ s 7 s 2 , CE 90 et CE 151-262 ~1, Parmi 10s varietés à cycle long, 6 variétes
dominant nettement les autres : L 30, 7607 466 E65-2, SST 781-11, E35-1,
S]U, SST 722-20. Enfin pour les cycles très longs,
les variét& 51-69A5 et
FRIKAN se révèlent les meilleures c~vec une supbriorite d’environ IC 7:
sur 10s autres variétés.
Los essais de mil comprcnlicnt doux groupes : cycle court avec
17 varietés et cycle long avec 7 v;r,GtCs , installes sur 25 sites. Le
manque de précision des essaie aura ontrofne ltelimination de 11 sites
afin de faire une analyse rogionalc. Il sors retenu cependant la bonne
performance de IOV 8004, puis de IBV 8001, CIVT, HKP, 3/4 HKP, ITV 8003
et H766 pour les mils précoces. Quant aux mils tardifs, il sera retenu
Zalli2, IRr?T P172 et IRRT P173.
Neuf varidtes de nidbe ont 6.~6 testees sur 30 sites. L'analyse
Globale rbwèle une nette stipdriorite de TN08-63, Mougne et Gorom-Gorom, Il
est à noter la mauvaise adaptation des varietes photosensibles comme NIBAN
cl le melange Kaédl qui ne calent plus à une pluviomdtrie de pI.us en plus
rCc;uito, et la caloration brun-rougo5trc r!o Gorom-Gorom qui risque d’&t.re
un frein à la consummûtion.
D'une manière gbndrale Los mzssûis se sunt révelés trks imprécis
de t-elle sorte que beaucoup de resultats ntont pu faire l'objet d'analyses
statistiques.

Les observations n30nt Pas toujours etO faites et les façons
culturales
ont souvent vari d’un Pays ù l’autre et m@me à l’intbricur
r.:'un m&w pûys, Le matériel local sIcst souvent mieux comporte que le ma-
l;oriol ûmeliorEc

IV -
RAPPORT FINANCIER
Concernant; le budget 1901-r!? qui s'élevait à 115.000.000 F CF,?,
il a dt& exécute à '1 $, ninsi. il roc,Lr h justifier de la campagne 1981-
82 5.800.178 F CFA et colo conccrno l.e SOndgol, le Mcli, la Gambie, le Cup-
Vert et la Haute-Volta.

La budget 1982-83 D Ut5 arreté à 1~ somme de 143.000.000, dunt
4ci :,J ont fit6 mis à la disposition des; Ekcrts depuis mai 1902. A la date
du 5 mars 1983, il reste à justifier 27,286,J38 F CFA rcpresentant soit
les ruliqunts, soit 10 rotalit dos avances. Le cas du SdnQgal est à
nokor car
sur 4.340.000 F reçus en ovance(40 $), aucune justification
ns2 Oté faite.

Ainsi compares 3. llSJnnée dornièrc, le probléme premier dans
l'exbcution du budget demeure la justi?ication des depenses. Ainsi, suite
nux blocages crébs par la non-justifi?ztion des depenses, il a 6tB ndopto
10s recommandations suivantes :

- Les Etats en retard doivent justifier les avances 1981-
Y982 avant le 30 avril 1983.
. Les Etats doivent juctifior int6grolcment les avances dzs
4 0 $ du budget en cours d'ici le 30 avril 1983.
- Les corrospondnnts nationaux devront apurer
les 60 $
tics reliquats du budget on cours d'ici l:? 30 juin 1983.
- Lrs Etats nlayant pas justifie les avances de:s exercices
buclg6taires 1981-82 ou 1982-83 no wrnnt j3z.s pragrmmmes dans 10s essais
r6Gionaux.
- L:a cellule do coordination nc?gocicra avec la !source de
financement
< ,
.
v -
PROGRAMMATIO!X DES ESSAIS REuw
Dix huit sites ont OtO rctcnus pour les essais de ma:Ls. Six vn-
rit?t::s & cycle court et cycle interr. ;Gdiaire seront testees ; 10s essais
tiovrcnt (9tro implantés dons les concjikicns prochas do celles du paysan.

Il est souhaitable que l’irri.;Jction no sc fasse cas.
Les essais de sorgho couvriront vingt quatre sites. Le matcrie
vt:g15vcl sera identique à celui de l'!iivcrnage dernier, sauf Sané et
S:lnbaclinbo qui rejoignent la cntUgorio des cycles longs. Un accent perti-
r:r.:lier sera mis sur la qualit:: du grain ; vingt cinq grammes do chaque

~7 rj .k r Q 0 seront envoyéB
au CILsSi (Banc!:o) pour Gvaluation. Les essais de
vi!:uour à la levde se feront au CNR:7 dc Bamboy qui egalamont recevra vingt
cinq grammes de chawne des varietds test6es.

Les essais de mil se r6partiront sur vingt deux sites et compren-
droni; vingt quatre wariétos dont qurtorio 3 cycle court, cinq ii cycle moyci!
ci, cinq à cycle long. Les cchollcs do nct,ltion (rnsladics, insectes) de-
vr;:iont tftre standerdisGcs ; le motlble du projet de .lutte int6grde CILS:;

pourrait t?tre uti.Li.s~S.

Vingt sites ac~ueillcront les essais niébé, Le materie vbyetnl
cor;lp%arn huit ontréos. Pour les s t r a t e s ~2luviomEtriques eupbricures à 1 OCJ3mr2
i 2. a Ct, suggbr2 d e decaler Ier; s e m i s vers l u m o i s d’ao0t.
L'sbsence du Niger at du T,>h:lti n'a pris permis de doterminer ics
::itr:s dc ces pays, Le dotni. des pro~ucoles sera cwoyB à chaque coopdra-
tour 21 temps utile.

Y1 - i!EFLEXIOrJ SUE LES SORGHOS SAHELlENS
- -
La journde de reflexion 'sur 10s sorghas
saheliens s'est axé au-
Tour de trois thémcs majeurs : sdloction, dC?cnse des cultures, agronomio.
6.1. - SGloction
La selectian pour la vigueur r’l 10 levée, prdsont6e par Mr LUGE
i!u S&-4gal û ouvert le début. Cet importznt aspect de la sélection a fait
“objet de trovnil depuis -~972. Las rdsultn,ts ont permis de retenir deux
;ignges s u p é r i e u r e s s u r e n v i r o n t r o i s cents lig&es F6 et F7 : ISRA-IRAT
202 (ou CE745-66U) et ISRA-IRAT 204 (ou CE?61-262-11). Ces lignées prCcocss

51 psillo r a c c o u r c i e contiendraient un certain nombre de facteurs gGn&tiquos
hbritnblzs favorables à l’expressicn do lc vigueur à la levée.
Les discussions ont montre? l’lmportanco de ce sujet. La relation
cntr:; 13 grosseur des grains et la viguour 21 13 lew0e i-t8 est pas toujours
Cvidcnto ; le contamination pzr les moisissures inhiberait la vigueur à 1~
iL3Vl50. Î%llgrd l'ap titude gendtique de certaines variétos & la levee, l'in-
gortznce des techniques de semis a CstU mise on exergue.
Devnnt l’dtroitesso
d o 171 i),fse :!ünl:tique dr. beaucoup de variG,t6s
suîtou? amélior6cs, .Le progr:,mmo
du siile~ti.01~ du Mn1.i s'est tourne vers
J~.~mGlioration
4.
des populctions composites. L'utilisction du gene de sturi-
1iiU ms3 permet de faciliter les croisements. L'emploi du matbriol local,
principalornent
GuinCansc, devrait per:;ioCtre une moillaure adaptation dos
prochzincs s$lections. La m é t h o d e full-si;2 a Ctb préfGr4e à cel.le d e s
h21 f -sib e t caci p o u r u n ineillour suivi du mzturiel vogétril. Cotte tech-
nique de soloction dynamique devrait prcp::rcr le long terme, une fois que
3.c s vari&tGs d’ou jourd r hui auront f:zit leurs preuves,
PIr SANSAN DA de In H:luto-Voit:? CI prusentd une mathode do criblsqu
du sorgho pour lz qualit& culinaire (i-:tUpcration du Ta). L'interet de cette
ntithodz e s t d u e à sa simplicitG, ea rapidit6 et surtout sa faisobilito
dans les gdnrkations prucoces ot non 1;1us on fin de sc'3lcction. Il suffit
cil unr: ;nniculo de sorgho pour effoctucr Ic! test (battage, ducorticago,
mouture,
pr6parotion). Les tests de formaté et d'adh8sion (collsnt) de la
$Er; cffoctués a u l a b o o n t btQ confirncs e n vraie g r a n d e u r . C e t t e mbthode
m r:. ,L <, r 2 ~‘USÛIJS dl npp3roils ossoz sophistiqubs ( m o u l i n
UdY 3 p&ibtrom&tre
Li L,‘5 pïccision) s1 avère un outil trbs intcrcssant
qiii d e v r a i t &tre disponi-
51~: dans nos pays.
6.2. m Dbfonse des cultures
~Y1THGLffGIE : La patholoçir~ du sorgho 3 fit5 prtsontbo p a r Mr SEFIE d e lc!
i-!~lJto-VO1 tû. Après u n s u r v o l dr?s princiliolos mal,-idies, diffdrentes métho-
dos de lutte ont Ci;& propos6os. L’np;~r~iciotion
de la dynamique clcs populo*
tiens pûthogèncs :; 6t6 mont24 comme Gti,po importante dans le choix de lc,

, f
ns,holje
flutro la résistance g;jnGtiquo, les mdthodes culturoles ot lr,
?
iii Zto chimique,
il sera surtout retenu io système de gestion intégrc pro-
p o s é
par l'oratxur. Pour ce foire, une approche pluridisciplinaire osso-
cicnt sc?lcctionneu:r,
agronome ut pathoio::i.ste est un impbratif.
Los moisissures des sruins ont fait l'objet d'une pr3sontntion
p'lr ik LOUVEL du S5nGgal vis&-vis do CL' comploxo de pathogènes il a 135;
yos:;!.blc de degager certaines tundancos. L'orateur a insisté s-lr la din-
-Inction à faire ontro germinntion ot "i~juour à la fev6c. Les panicules
ayant pou de Fusorium donnerniont ;!es .;rr, ins avec un bon comportement
d:ins les tests do .levée au chnmp. Un -:ntorjonismo Fusarium-Ho1minthospori.u~~~
o: surtout Fusarium - Curcularin oppnrcitr;:iÿ aux fortos modalitos d'in-
f c:;tZtion. Il n'y aurait Qgnlcment cucune relation simple, lin$iiro, ontr!:
In vigueur des semiances, lo presonco Jos moisiss ures ot les carûcteristi-
;1'JC?y;
1
do pûniculcs.
Les discussions ont montr6 l'inportnnco et surtout l.-i comploxitU
l-1 u ProblSme. Il sera retenu surtout qu'ou dol& des tendances r&vél&es,
une opprochs plus fine, soutenue par des moyens non négligeables est plus
quo nucessnire a la comprehension ex:octo des nombreux mecanismes impli-
:;uB.c; surtout les i7tbractions hBto-pornsite-environnement.
,Qirof~loLoGIi :
L'entomologie ;: port6 sur la c0cydomic et plus axactement
!.(;s plnntes h&tcs des c6cydomies du sor:,ho et du mil. Monsieur OOUNEIA du
ii::li ;: montru lrimportancc des dGg9ts ZÀ la stnti13n de Sotuba. l3ien que lus
sor,ihos tardifs soient attaqu&s par ceC insectes, une question pertinente
Ci ' 0 U' proviennent les c6cydomies qui se multiplient d'abord chez les sor-
! -: n cl s précoces avant d'infester les sordhcs tardifs ? Des grnmin6es sauvages
Dix graminées snuvages ont 6té idontifices comme Gtant des plantes hâtas,.
CI. trois espèces de c6cydomie ont CtQ o!>sorv8es
: Contarinia gsi,rqhicola
;i;(Jr soryho), Geromyia pennisoti (sur ail) c!t, Contarinia s dont le
statuk resto à préciser.
D'un0 manière glohnlo 10s problèmes de dcfcnsc des cultures sont
10it;
:iri$tre rfisolus. La lu,ktc chimique, r;!Jr-tout pour les cerbalas tradi-
Einnnclles sl;vèro coUteuse, o-t souvent les variiiths rtZsistûnt«s surtout
;:tix insectes ne présentent pas de bonnes szract&*istiquos ûgronomiquos,
Copor;dnnt lo variobilit6 gc:netique dons 3.3 ccllcztion mondiale et surtout
1:. bonne prcstntion dos cultivars locaux vis-à-vis des maladies et insac-
tr, s les plus importants sont des stouts & ne point n6Zgliger pour un mate-
,,i.cl
_.
vogotal devant faire face A ttius coo facteurs biotiques.
0 .3. - Agronomi,j
Le developpemont on milieu paysan des sorghos amoliorés a 6tc2
prCeont6 par i4r GALIE?A du SenBgal,
Des r»sultnts de trois compagnes ogri-
cclcs ont Sté pr6sent6es awec l'occenh sur llimportance dos facteurs ex-
':ïins?quos à 1' oxprossion d'une SjariQtU oaéliorbo. Les différentes con-
tr::intes à lr diffusion du mat6îiel vGg&i;nl ont E:té mis en relief et force
I
i . <te de reconnottre que In rfiussite du mctGrie1 v6gbtal en milieu paysan
ne Jcvrûit point Qtro le ressort d'uno seule personne mais d'une équipo
pluridisciplinaire où lc poysan aurait uno place de choix,

- 7 -
En dehors de cas trois pr?.nclywx thbmc?s prQci.tás doux communi-
! i; i. c ne ont dt: prJsonLbcs en pl-1:s. .:r DIC’CJHI~Y C!U S6nGgal a montru l'im-
jwrtance du biombtricirn dans 1 t inst~~llr:tion ec Ltanalyse des essais ;A-ro-
norninuL3s.
Une collaboration
QCroito ontro l e s cxpBri.muntûteurs (et le
bicn::tricien
d e v r a i t permottri? do micu:: appr6honclor Los problémes surtout%
CCIJ:.: li6ç ii l~cxplo.itation
et I¶int cr<rtXztion des rusultats. D'autre porl;
I lr :iMDRElfJS de 1' ICRISAT r, pr6s::nkG L*ICXIS;\\T at l.es trcvau;< qui s'y dcrou-
I.cznt .

Cette journcse de r?flcxions sui' les sorr)h~s szh6liens a pormis ~1::
rcc:onnaTtrc q u e 10s problèmes sont luiil d’@tre rdsolus. Lo conduite des (J $ "
sais coordonnbs n'est pas une fin en soi.

L*outosJffisnnco alimentaire
p::sso i,mpCrativenon~~ par l
a

pleineconprr>!-lonsion de notre milieu bioclima-
tirluo, la fine connz?issonce d e n o t r o m-.tr3riel Vo@ta1 l o c a l e t s u r t o u t In
pois:option oxtncte du -terroir U<J devront Evoluer .lcs produits finis de Xc:
rcchurche, Les moyens dovrnicnt @tro ~~::C~)OS
pour permettre une vQrit2.bl.u
rcchorche confrontbo à nos propres prob!.bmos. Et cela depasse 1~ cadre
Ias ossais coordonn6s
qui ne dzvrziont étrc on fait qu'en fin ilr: processus,
!Yr :lu jourd’hui force nous est de rcconn2jJtro
qu'on amont et souvent méno
Y r ti :; on amont il reete encore beaucoup A faire.

-.
!
?,!af,iJ
ET
PRENOMS !
F O N C T I O N E T
ADRESSE
!
!
!
1
"""""""""""-""""""""""""""-"""""""""""~"""""""~~""""""""""""""""""""""""-~
!
!
!
!
C,qP-VERT-
!
!
!
!
!
I 1. C&RLDS SILVA
! Directeur des Cultures Sèchas - BP 50 - F'R,qIA.!
!
!
!
!
G .?Î-IBIE
w.-
!
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! 2, i,l
!
!
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.Z. SOMPO CEESAY
! Asst, Diroctor oi’ Agriculture, C a p e S t Mûry - ,
!
, i!l,INJUL.
!
! 3. !iLBERT C3X
! Agronomist Sr,PU - P.D. BOX 739 - BAWUL.
!
!
!
, '4. JOSEPH A. SAINE
Secds Officcr SAPU - P.C. 50x 739 - BANJUL.
!
!
!
! 5. i1OHAMED A. COI-E
! Agronomist Yundum P\\gri. Station C/o Capa St
!
!
! Mary.
!
!
! 6, SAIHc30 0. TRAL

!, Soi1 scient. - Yundum - c/o Cape St Mary - Ban;
! 7, ?iARIE P1. CAf1j-p~
! Typist - Sgricult. Cnpo St Mary - BANJUL.
1
!
!
!
!
HAUTE VOLTA
!
!
!
!
!
! 2. BELEM CELESTIN
! Diroctcur IV?AZ - BP 7192 - OUAGADOUGOU
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!12. HE?,!A IDRISSA
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