REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’AGRICULTURE ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
- . .
1
“~*.,/f----\\ l4xIA M
R?? 240, SAINT-LOUIS, T61 : 61-19-51, FAX : (221)~61-18-27

AVANT-PROPOS
i
PREMIERE PARTIE
RESULTATS SCIENTIFIQUES
PROGRAMME GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
ET DES SYSTEMES DE PRODUCTION
I-
INTRODUCTION
II -
RESULTATS PAR OPERATION DE RECHERCHE
2
2.1.
Gestion de l’eau
2
2.1.1. Etude des doses d’irrigation
sur le rendement des cultures de
contre-saison sur sol fonde
2
+
2.1.1.1. Objectif
2.1.1.2. Matériels et méthode
2.1.1.3. R&&ats et discussion
2.1.1.4. Conclusion

2.1.2. Etude des fréquences d’irrigation
sur le rendement de la culture de tomate
sur sol dieri
2.1.2.1. Objectif
2.1.2.2. Matériels et méthode
2.1.2.3. Rt5sultat.s et discussion
2.1.2.4. Conclusion
2.1.3. Etude des fréquences d’irrigation sur
le rendement de la culture d’arachide sur sol dieri
7
2.1.3.1. Objectif
2.1.3.2. Matériels et méthode
2.1.3.3. R&ultats et discussion
2.1.3.4. Conclusion
2.1.4. Etude des frequences d’irrigation
sur le rendement des cultures d’hivernage
sur sol fonde
8
2.1.4.1. Objectif
8
2.1.4.2. Matériels et m&hode
8
.
2.1.4.3. R&ultats et discussion
9
2.1.4.4. Conclusion
12
2.2.
Gestion des Exploitation et Organisations Paysannes
13
2.2.1. Gestion des terroirs
13
2.2.1.1. Objectif
13
2.2.1.2. Activités me&s
13

2.2.2. Performance de la Gestion des Organisations Paysannes
14
2.2.2.1. Objectif
14
2.2.2.2. Activités menées
15
2.2.3. Etude des contraintes des explottations agricoles
(calendriers culturaux, commercialisation et trtkrerie)
16 :
2.2.3.1. Introduction
16
2.2.3.2. Activités scientifiques
17
2.3.
Machinisme Agricole et technologie Post-rbcolte
dans la VallCe du Fleuve
19
2.3.1. Etude de la gestion technico tiomique
des différentes formes de gestion de la
mkanisation
20
-
2.3.1.1. Introduction
20
2.3.1.2. Uhodologie de recherche
20
2.3.1.3. Résultats
21
2.3.1.4. Conclusion
21
2.3.2. Tests et Suivis de la batteuse Votex
22
2.3.2.1. Objectifs de recherche
22
2.3.2.2. Méthodologie
23
2.3.2.3. R&&ats et discussion
23
L3.2. Analyse
27

2.4.
Gestion des sols
28
2.4.1. Rtssultats
29
2.4.2. Conclusion
38
2.5.
Conclusion et perspectives
38
2.5.1. Mbcanisation
38
2.5.2. Technologie Post-rkolte
40
2.5.3. Fertilisation
40
2.5.4. Salinité
41
2.5.5. Commercialisation
42
2.5.6. Réseau de communication
42
2.5.7. Réseau de G.I.E. de tiference
43
PROGRAMME CULTURES IRRIGUEES
I-
INTRODUCTION
.44
II -
INTENSIFICATION DE LA RIZICULTURE IRRIGUEE
44
2.1.
Amelioration du materiel végétal
44
2.1.1. Objectifs de recherche
44
2.1.2. R&&ats obtenus
45
2.1.3. Conclusion
47
2.2.
Phytotechnie du riz
47
2.2.1. Etude du calendrier cultural
47
2.2.2. Etude de la dose de semis
48

III -
DIVERSIFICATION DES CULTURES
49
3.1.
Agronomie des cultures irriguées et diversification
49
3.2.
Entomologie du maïs
50
3.2.1. Entomofaune du maïs
51
3.2.2. Evaluation des pertes globales de rendement
en hivernage : Mise en évidence de l’impact
des foreurs
53
3.2.3. Evolution des populations larvaires des
foreurs
54
3.2.4. Premières observations entomologiques
en culture cotonnière irriguée
55
PROGRAMME CULTURES HORTICOLES
I-
INTRODUCTION
56
II -
RECHERCHES SUR LES SOLANACEES A FRUITS
57
2.1.
Etude des mécanismes de tolérance de jaxatu
(Solanum aethiopicum) aux acariens
57
2.2.
Amélioration de la productivité des variétés
de jaxatu tolérantes aux acariens
57
2.3.
Criblage de lignées de tomate pour la résistance
au tomato yellow leaf curl virus (TYLCV)
58
2.4.
Introduction de nouveaux génotypes de tomate
destinées a la transformation
58

III -
RECHERCHES SUR LES LILIACEES
59
3.1.
Lutte contre la maladie des racines roses
59
3.2.
Introduction de nouvelles variétes
commerciales d’oignon
60
3.3.
Amélioration de l’itinéraire technique de la
culture de l’oignon
61
3.4.
Définition d’un itinkraire technique de la
culture de l’ail
62
IV -
RECHERCHE SUR LES RACINES ET TUBERCULES
65
4.1.
Evaluation multilocale de nouvelles
variétés commerciales de pomme de terre
65
-
V-
RECHERCHE EN ENTOMOLOGIE
66
5.1.
Etude de l’évolution spatio-temporelle des
principaux ravageurs des cultures maraîchères
66
5.2.
Inventaire des ravageurs des cultures fruitiéres
et de leurs antagonistes naturels
66
5.3.
Inventaire des ravageurs de l’ail
67
VI -
PREVULGARISATION/FORMATION (PHYTOTECHNIE) 68
6.1.
Mise au point de mottes à partir de
déchets d’abattoirs
68
6.2.
Utilisation de voiles non tissées pour la
protection des cultures
68

VII - RECHERCHE EN ARBORICULTURE FRUITIERE
7 0
7.1.
Evaluation variCtale sur agrumes
70
7.2.
Inventaire de germoplasme local sur
arbres fruitiers locaux
7 0
VIII - GESTION DE L’EXPLOITATION HORTICOLE
7 1
DEUXIEME PARTIE :
PRODUITS DE LA RECHERCHE
PUBLICATIONS
7 2
TROISIEME PARTIE :
RELATIONS EXTERIEURES
PROGRAMME CULTURES IRRIGUEES
7 7
ATELIERS, REUNIONS
77
-
PROGRAMME GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET DES
SYSTEMES DE PRODUCTION
7 8

PROGRAMME CULTURES HORTICOLES
SEMINAIRES, REUNIONS
7 9
ACCUEIL DE VISITEURS
7 9
QUATRIEME PARTIE :
EQUIPE DE RECHERCHE
8 6
CINQUIEME PARTIE :
ADMINISTRATION, FINANCES
8 9

T- PROPOS
Ce document constitue le deuxième rapport annuel de la Direction des Recherches sur
les Cultures et Systèmes Irrigués qui comprend trois programmes de recherche :
n
Recherches sur la gestion des Ressources Naturelles et des Systèmes de
production
n
Recherches sur les Cultures Irriguées
n
Recherches sur les Cultures Horticoles
Au cours de l’annee 1993 un accent particulier a été mis sur la recherche de
mécanismes pouvant assurer une plus grande pluridisciplinarité dans la démarche de chaque
programme compte tenu de la complexité des domaines d’études.
Les activités de recherche sont présentées par programme et concernent à la fois le
milieu naturel et sa préservation, les techniques d’exploitation des ressources mises en oeuvre
et l’environnement économique et social.
Le Directeur des Recherches
Dr. Jean-Pierre NDIAY B

PREMIJ3R.E PARTIE:
RESULTATS SCIENTIFIQUES

PROGRAMME
GESTION DES RESSOU
TURELLES & DES SYS
DE PRODUCTIO

I- INTRODUCTION
L’environnement régional a été caractérisé durant l’année 1993 par des changements
des stratégies des Organisations Paysannes, de la S.A.E.D., des producteurs, etc. Ces
changements résultent en partie des blocages sur le crédit agricole, des perspectives de
désengagement de la S.A.E.D. de la collecte et de la transformation du paddy etc.
A l’echelle des producteurs, les problèmes de semences, d’accès aux intrants, de
gestion du calendrier deviennent de plus en plus aigus. En outre l’année 1993 marque la mise
en service de nombreuses mini-rizeries.
Le programme a adopté une démarche systémique permettant non pas de répondre a
toutes demandes, mais au moins de bien les situer, de les sérier et de mieux cibler les
domaines d’intervention.
Cette démarche comporte les élements suivants :
Il -
L’identification d’axes communs de recherche’ à partir desquels des actions
de recherche sont retenues.
2/-
La définition des actions aux différentes échelles (parcelle, exploitation,
pkrimètre, terroir).
3/-
Des pôles thématiques/disciplinaires sous forme d’opérations de recherche :
Gestion de l’eau, Gestions des Sols, Gestion des Exploitations Agricoles et
Organisations Paysannes et Machinisme Agricole et Technologie Post-Récolte.
4/-
La participation à des enquêtes diagnostiques (avec la S.A.E.D., et les
institutions locales), à des réunions et ateliers des Organisations Paysannes.
1
Quatre axes ont éte ainsi identifié6 en fonction des principales
problématique6 qui se posent dans les systèmes irrigués de la

région : gestion des aménagement6 transférés, irrigation privée,
transformation et

commercialisation,
g e s t i o n d e s s o l s e t d e
l'espace.

II -
RESULTATS PAR OPERATION DE REC!HERCHf,j
,
2.1. -del eaur
Les travaux de recherches réalisés en 1993 s’inscrivent dans la poursuite de ceux
inities en Juillet 1991 et portent sur la conduite de l’irrigation des principales cultures aussi
bien sur sol lourd (fondé)que sur sol léger (diéri)en vue de déterminer la meilleure rotation
culturale qui valorise l’eau d’irrigation dans un système de double culture annuelle.
2.1.1.1. IObiectif
L’objectif de l’étude est de rentabiliser l’eau d’irrigation des principales cultures de
contre-saison par le choix d’une dose d’irrigation par gravité, appropriée sur sol fondé.
2.1.1.2. w et II&&&
L’étude a été réalisée pendant la contre saison 1992/1993, à la Station de Fanaye.
Elle portait sur les cultures suivantes : riz (variété Jaya), tomate (variété Roma V.F.) et
oignon (variét6Red Crbole) .
Trois doses d’irrigation ont été testées dès la deuxième irrigation et tout au long du
cycle de la culture, pour la même fréquence d’apport d’eau. Les essais comportaient cinq
répétitions.
La parcelle élémentaire a pour dimensions 3 m x 26 m ; elle est plane pour la culture
du riz mais aménagée pour les autres cultures en billons et sillons suivant la plus grande
dimension pour les besoins de l’irrigation. L’écartement entre billons crête à crête est de
0,6Om pour la culture d’oignon et 1,0 m pour celle de la tomate.
2

L’irrigation a Cté réalisée à l’aide de siphons en polyéthylène de 39,3 mm de diam&re
interne et 250 m de long. Le débit du siphon est calcule à partir de la formule de TISON
qui met en relation la charge d’eau dans le canal arroseur par rapport à la parcelle, la
dénivelée de la parcelle et les caractéristiques du siphon.
La variation des doses d’irrigation est obtenue par l’utilisation d’un nombre variable
de siphons pour les differents traitements : 4 siphons pour le traitement T,, 3 siphons pour
Tz et 2 siphons pour T,.
.
.
2.1.1.3. Rdsultsrta et duc-
Les principaux résultats sont présentés dans les tableaux 1, 2 et 3.
Tableau1 :
,. . .
.
D o s e s d lrrytat~on e t ent d e l a cu&e d u rgg
Traitement
Dose totale
Rendement
(mm)
PaddY
ma)
6209&1685
7,080
4908f 997
5,900
3 364 f 612
5,948
Moyenne
4 825 f 1 098
I
6,309
Les volumes d’eau apportés pour les différents traitements sont importants. La
différence de rendement entre les traitements n’est pas significative (p = 0,OS) mais le
meilleur résultat est obtenu par le traitement T,.
3

w : Doses d’irrigation et rendement de la culture de tomate
I
Densith Rende
46 de fruits
Traitement
Dose totale
des
ment
p = 0.05
commercia-
(mm)
p l a n t s (th)
lisables
(%)
92
23,281
a
90
94
25,158
a
9 0
774 f 72
91
24,796
a
91
1 Moyenne
1 018 f 99
90
Les doses d’eau appliquées restent assez importantes ce qui explique en partie que la
différence sur les rendements pour les différents traitements n’est pas significative (p =O,OS).
Le meilleur résultat est donné par le traitement T, . Le pourcentage de fruits sains est élevé
pour tous les traitements.
Tabld
C
: Doses
,. . .
d wrlmbon et rendement de la Uhure d’oignoq
Traitement
Dose totale
Rendement
CALIBRE (mn) %
ma
(t/ha)
p = 0,05
-28
28/35
35/45
+45
T,
2 322 f 427
12,393
a
6
8
17
69
T*
1 876 f 248
12,934
a
5
8
19
68
T,
1 313 f 236
9,993
a
8
10
20
62
Moyenne
1 837 f 304
11,773
a
6
9
19
66
Les doses d’irrigation sont importantes et la diffhence de rendement pour les
différents traitements n’est pas significative (p = 0,05). L.e meilleur rksultat est donné par
le traitement T2.

Le pourcentage de bulbes ayant un calibre supérieur ou égal à 35 mm est très élevé
pour les différents traitements.
2.1.1.4. Conçlusion
L’application de doses d’irrigation variables n’entraîne pas une difference significative
sur les rendements des différentes cultures testées. Aussi l’adoption de la plus faible dose
d’irrigation va permettre une économie en eau variable suivant les cultures : 85 % pour le
riz, 33 % pour la tomate et 43 % pour l’oignon, malgré une baisse du rendement de 19
% pour le riz, 1 % pour la tomate et 29 % pour l’oignon.
2.1.2. J&&e des
,* . .
fkéamd m
. .
sur sol @
2.1.2.1. Obiactif
L’objectif de l’étude est l’optimisation de l’irrigation de la culture de tomate, sur sol
dieri, par le choix d’une fréquence d’irrigation par aspersion appropriée.
2.1.2.2. hQat8riele et II&&&
Deux fréquences d’irrigation par aspersion : une irrigation quotidienne et une
irrigation tous les deux jours, pour la même dose hebdomadaire d’irrigation, ont été testées
sur la culture de tomate (variMRomaV.P.)pendant la contre saison froide 1992 - 1993 à
la station de Ndiol.
La maille d’arrosage est de 12 m x 12 m et la parcelle utile avait pour dimensions 4
m x 1,6 m. Un pluviomètre est place dans chaque parcelle utile et l’essai comportait trois
répétitions.

.
.
2.1.2.3. M et dis-
Les principaux résultats sont phentés sur le tableau 4.
Tableau 4 : &&pences et d-s d ,* lrr
.
ination en relation avec le
de la me de tomate
Pr6quencs
Dose totale
Dsnsitb dem plantm b
b racine*
Remdemnt
p - 0.06
Traitsment
m~nns
bml)
avec dem
fruit
(j)
a 1~~~~Ore
6 lad&-y
n6matodem
t/ha
T,
1,4
620 * 19
19
76
4
34,714
a
T2
1.8
754 f 22
76
12
5
34,844
il
HOpNtS
1,6
687 * 20
71
74
4
34,179
C.V.=30 b
La fréquence moyenne des irrigations est d’à peine un jour et demi pour le traitement
TI et près de deux jours pour le traitement T,.
v
La dose totale d’irrigation du traitement T, est supérieure de près de 22 % par rapport
à celle du traitement TI.
La mortalité des plants varie entre un cinquiéme et un quart du total suivant les
traitements. Elle est due en partie aux attaques des termites.
Le pourcentage de plantes présentant des racines attaquées par des nématodes est
faible de l’ordre de 4 %.
L’analyse de la variante montre que la différence sur les rendements pour les
différents traitements n’est pas significative (p =O,OS).
2.1.2.4. Q&&QQ
La pratique d’une fréquence d’irrigation par aspersion quotidienne, théorique, bien
que pénible par rapport à une fréquence de deux jours, permet une économie en eau de prés
de 22 % sur la dose de cette demiére pour la culture de tomate.
6

2.1.3.
. .
re 9
.
d ~ dieu
2.1.3.1. Obiectif
L’objectif de l’étude est de rentabiliser l’irrigation de la culture d’arachide par
l’adoption d’une fréquence adéquate d’irrigation par aspersion.
2.1.3.2. w
Deux fréquences d’irrigation par aspersion : une irrigation quotidienne et une
irrigation tous les deux jours, pour la même dose hebdomadaire d’irrigation ont été testées
sur la culture d’arachide (vari& 55 437)pendant la contre saison chaude 1993 à la Station
de Ndiol sur sol dieri.
La maille d’arrosage est de 12 m x 12 m et la parcelle utile avait pour dimensions 12
m x 1,2 m. Un pluviomètre est placé dans chaque parcelle utile et l’essai comportait quatre
rpétitions.
*
.
2.1.3.3. v
v
Les principaux resultats sont présentés sur le tableau 5.
,. . .
.
Tableau: l?&wmçaet doses hxuatwnen mlatwa
9
.
m-c le mdmumt de la wbe d ausA&
Traitement

La fréquence moyenne des irrigations est d’un jour et demi pour le traitement TI et
de deux jours et demi pour le traitement Tz.
La dose totale d’irrigation du traitement T, est supérieure de 14 % à celle du
traitement T1.
Le pourcentage de plants manquants dans les parcelles au moment de la rkcolte est de
l’ordre de 25 %. Ce qui peut expliquer la faiblesse relative des rendements. L’analyse de la
variante sur les rendements en fanes montre une différence significative (p = 0,05)en faveur
du traitement T,. Celle sur les rendements en gousses montre une différence non signification
(p = 0,OS). Mais le meilleur résultat est obtenu avec le traitement T2.
L’adoption d’une fréquence d’irrigation par aspersion, théorique de deux jours permet
une économie d’eau de 14 % par rapport à celle d’une irrigation par jour et une augmentation
du rendement de 51 et 7 % respectivement en fanes et en gousses de la culture d’arachide.
9 ’
C&~,QB d hvwur sol fonde
2.1.4.1. Obiectif
L’objectif de l’étude est de rentabiliser l’eau d’irrigation
des cultures d’hivernage par l’établissement d’une fréquence d’irrigation gravitaire adequate
sur sol fondé.
2.1.4.2. hapt6riels et &&Q&
L’étude a été réalisée pendant l’hivernage 1993 à la Station de Fanaye. Elle portait
sur les cultures de riz (vari&& Kong Pao), maïs (varih%arly Thaï), sorgho (variéttK!.B.
151-262),mil (Ibv 8001)
et ni&6 (variétéDiongoma).
8

Trois fréquences d’irrigation par gravite ont et15 testees: TI = deux irrigations par
semaine ; TZ = une irrigation par semaine et T3 = une irrigation par dix jours pour la même
dose totale d’irrigation. Les essais comportaient trois repetitions.
La parcelle élémentaire avait pour dimensions : 3 m x 26 m. Elle est plane pour la
culture du riz mais aménagée en billons et sillons suivant la plus grande dimension pour les
besoins de l’irrigation. L’écartement des billons crête à crête est de 0,60 m.
L’irrigation des parcelles a étt! réalisée à l’aide de siphons de 33,9 mm de diamètre
et 2,5 m de long. Le debit du siphon est calcule à partir de la formule de TISON qui met
en relation la charge d’eau dans le canal arroseur par rapport à la parcelle, la dénivelée de
la parcelle et les caractéristiques du siphon.
2.1.4.3.
Le déroulement des irrigations a été quelque peu perturbe par les pluies des mois
d’août et septembre (25 et 18 mm respectivement les 26 et 28 Août et 23 mm le d
septembre). La reprise normale des irrigations n’a été effective qu’à partir du 16 septembre.
Les principaux resultats sont présentés sur les tableaux 6, 7, 8, 9 et 10.
Préquencs
Dosa totale
Renduaant
Rend=ent
Traitement
moyanns
bmI)
p - 0,os
pailles
p - 0,os
(j)
r;;hs
(t/ha)
T,
5,4
1 128 * 138
4,491
a
4,232
a
T,
9.3
1 190 *
80
4,129
II
4,646
a
T,
11.3
1 305 *
97
3,574
a
a
3,815
Moyenna
6.7
1 208 * 105
4.065
C.V.=
172
4,232
C.V.=
25%
9

La fréquence moyenne des irrigations est de 5,4, 9,3 et 11,3 jours respectivement
pour les traitements T,, T2 et T3.
Les doses d’irrigation totales restent assez élevées.
L’analyse de la variante montre que la différence sur les rendements de la culture
du riz n’est pas significative (p = 0,OS) mais le meilleur résultat est obtenu avec le
traitement TI.
Tableau Z ..
Fréauences et doses d'irriaation en relation
nt de la culture maïs
a,
Fr6qucnce
Dosa totale
Deneitbs
0 d'6pia
Rendement
Rendement
Traitement
wycnnc
blm)
des plants
sans
fanes
p = 0.05
grains
p = 0.05
(j)
(5)
graine
k/ha)
Wha)
T,
6.6
631 i 36
57
14
3,662
a
1,364
a
T,
10.7
697 f 51
54
27
2,118
a
0,846
a
T*
14.3
705 * 50
67
16
3,333
a
1,525
l
1
Moyenne
10,5
678 f 46
59
18
3,258
C.V.=
1st
1,245
C.V.=
27)
La fréquence moyenne des irrigations est égale à 6,6,
10,7 et 14,3 jours
respectivement pour les traitements T,, T2 et T3.
Les doses totales d’irrigation sont acceptables.
La densité des plants à la récolte est faible (59 96) due en partie à la longue période
de fortes humidités du sol de certaines parcelles suite aux pluies du début de cycle. Ce qui
explique aussi la faiblesse des rendements obtenus.
L’analyse de la variante sur les rendements, aussi bien en fanes qu’en grains de la
culture du maïs, donne une différence non significative (p = 0,05). Mais les meilleurs
résultats sont obtenus avec les traitements T, pour les fanes et Ta. pour les grains.
10

,. . .
.
Tableau : Préauences et doses d wwaon en rec le
tde la cu&neduw.g,h
FréqUOllCO
Dose
Deneitée
Z d'épie
Rendement
Traitement
moyenna
totale
des
sans
fanes
p = 0,05
1 ~gzf 1 P'O,O5
Cj)
(mm)
plants
graine
(t/ha)
0)
T,
6.6
657 f 106
100
14
8,889
a
1 3,035
1
a
T,
10.7
657 * 115
95
13
8,477
T,
14.3
730 * 77
100
14
7,613
Moyenne
10,s
681 t 99
98
14
8,326
La fréquence moyenne des irrigations est égale à 6,6,
10,7 et 14,3 jours
respectivement pour les traitements T,, T2 et T3.
Les doses totales d’irrigation sont acceptables.
La densité des plants dans la parcelle au moment de la récolte est bonne malgré la
forte humidité des sols en dt%ut de cycle.
Le pourcentage d’épis sans grains est le même pour les differents traitements.
L’analyse de la variante pour les rendements aussi bien en fanes qu’en grains pour la culture
de sorgho, donne une différence non significative (p = 0,05)mais les meilleurs rt%ultats sont
obtenus avec les traitements TI pour les fanes et T, pour les grains.
,. . .
.
Tableau : Ptéauences et doses d m!iWwnen rebn avec
.
Ic mUue# de la mltm du uui
Fdquenca
Dose
Deneit6e
Z d'bpis
Rendemente
Rendentent
Traitament
moyenne
totale
des
cane
fane0
p = 0,05
graine
p * 0.05
Cj)
bd
planta
graine
Wha)
(t/ha)
1%)
T,
7.2
472 * 43
95
35
4,897
a
1,383
a
T2
12,0
501 * 20
91
44
4,856
a
1,167
a
T,
14.4
499 * 44
95
38
5.596
a
1,285
a
Moyenne
11.2
491 f 36
94
39
5,113
C.V.- 16%
1,278
C.V..11
I
La fréquence moyenne des irrigations est égale A 7,2,
12,0 et 14,4 jours
respectivement pour les traitements T,, T, et T3.
11

5.4
Les doses d’irrigations sont acceptables.
La densité des plants à la récolte est bonne mais le pourcentage d’épis sans grains
est important (39 %) ce qui explique en partie la faiblesse des rendements en grains obtenus.
L’analyse de la variante sur les rendements aussi bien en grains qu’en fanes donne
une différence non significative (p = 0,OS) pour les différents traitements. Cependant les
meilleurs résultats sont obtenus avec les traitements T3 pour les fanes et T, pour les grains.
Tableau : l!i3@mws et doses ,. . .
.
d m.u@aon
.
wc la rendementdee du tu&4
PdqlMlCC!
Doea total*
Rendements
Rendement
Traitement
moyenne
hImI)
fanes
p - 0,os
0,05
grainaI
p = 0.05
Cj)
k/hA)
T,
5.4
1 040 * 100
2,829
II
4,743
II
CI
T2
9,e
1 093 * 110
2,572
a
4.697
a
T,
12,2
1 177 f 163
2,860
P
4,035
a
MOIoylWlC3
9,l
1 103 * 124
2,764
C.V. = 1 s
4,492
C.V.
= 13
13 z
La fréquence moyenne des irrigations est égale 4 5,4, 9,8 et 12,2 jours
respectivement pour les traitements TI, T2 et T3.
La dose totale des irrigations est très importante.
L’analyse de la variante sur les rendements aussi bien en fanes qu’en gousses montre
que la différence n’est pas significative (p = 0,OS)pour les différents traitements, mais les
meilleurs résultats sont obtenus avec les traitements T3 pour les fanes et T1 pour les gousses.
2.1.4.3. m
Malgré les inconvénients des pluies du début de cycle qui ont eu plus d’impact sur la
culture du maïs, l’étude a permis de determiner une fréquence moyenne d’irrigation sur sol
fondé propre à chaque espéce cultivée qui s’établit comme suit : 8,7 jours pour la culture du
riz, 10,5 jours pour le maïs et le sorgho, 11,2 jours pour le mil et 9,1 jours pour le ni&&
12

2.2.
.
2 . 2 . 1 . G&Q&BS T e -
2.2.1.1. obiectifs
Cette action a démarré en 1991 et avait pour objectifs :
la connaissance des dynamiques financières et d”aménagement en relation avec
la gestion collective des ressources naturelles ;
la mise au point d’outils devant permettre aux institutions locales de gérer les
ressources naturelles locales ;
f
la mise au point d’une demarche méthodologique mobilisant les acquis de la
recherche scientifique, les acteurs locaux, et institutionnels pour l’élaboration
de plan de développement local à l’échelle des communautés rurales.
2.2.1.1. l&mhl&a
Les activités menées en 1991 - 1992 ont fait l’objet d’un rapport en 1992. Il ressortait
des perspectives dégagees de ce travail, deux orientations essentielles pour 1993 :
11 -
suivre la mise en oeuvre des recommandations issues de nos recherches pour
le conseil rural de Ross-BCthio ;
21-
étendre la démarche à la moyepne vallée, afin de valider les r&ultats dans un
contexte different.
En ce qui concerne le premier point, le conseil rural a pris à main l’organisation d’une
large restitution des résultats de recherche et des démarches d’appui pour la mise en oeuvre
des recommandations auprès de la S.A.E.D., et de Bailleurs de Fonds.
13

Les activités ont consisté :
Restitution des résultats à l’échelle de la communauté rurale (Conseil Rural,
Sous Préfecture), à l’échelle des unités de gestion et la formation d’animateurs
ruraux pour la restitution à l’échelle des villages ;
la participation à l’élaboration du plan de développement local des feed-back
des restitutions ont fourni une base importante d’informations utiles pout
l’élaboration de plan de développement local de la communaute rurale.
Les differents éléments de démarche que nous avons proposés ont été pris en compte
dans la mise en oeuvre de Plan de Développement Local de Ross-Béthio2.
L’extension de la démarche à Guédé a Cte très timide. Elle a démarré notamment avec
un diagnostic du conseil rural et un recueil d’informations genérales notamment avec une
étudiante stagiaire juriste de 1’U.S.L. section collectivités Locales.
L’indisponibilité des moyens prévus sur I.D.A. notamment le carburant et le
recrutement d’un Assistant de Recherche sont les principaux obstacles à la mise en oeuvre
du programme arrêté.
2.2.2.
2.2.2.1. Obiectif
Les objectifs poursuivis :
2
Ils ont bté améliorés en relation avec le C.I.E.P.A.C., une O.N.G.
spécialisée en planification locale qui a été déléguée par la
S.A.E.D. comme prestataire pour conduire l'étude.
14
4v

Recueillir et organiser les connaissances sur ces organisations : structure,
objectif, strategies, mode de fonctionnement, problemes principaux externes
et internes.
Etudier dans le detail leurs activités, les relations de service avec les
partenaires extérieurs (Bailleurs de Fonds, Crédit Agricole, fournisseurs,
commerçants, entreprises agricoles, S.A.E.D.) et aussi avec leurs adherents.
Diffuser toute l’information disponible, avec l’aide des structures spécialisées,
au moyen des rapports et documents accessibles aux responsables
d’organisation, et aussi en organisant des séminaires et des rencontres.3
Les activités menées entre 1991 et 1993 dans le delta ont été consignées dans le
rapport de recherche Projet IRRI IV.
2.2.2.2. w
Les activités en 1993 ont porte sur à l’exploitation des n%ultats, la rédaction d’une
part et à l’étude de la mise en place d’un réseau d’exploitants de références à partir de la base
d’informations constituée sur les Organisations Paysannes du delta et de la Moyenne Vallée.
Des suivis réalisés auprés de quelques exploitations de ces organisations ont permis
d’affiner l’échantillonnage, et les fiches de suivi des exploitations.
La restitution des résultats de recherche auprès des Organisations Paysannes
fedératives et l’appui à la réflexion ont occupe une place importante dans les activites en
1993.
3
cp. cit P.40
15

2.2.3.
.
2.2.3.1. m
Les activites scientifiques de l’économie rurale du Programme Gestion des Ressources
Naturelles et Systèmes de Production de la D.R.C.S.I. ont redémarré en 1993 depuis le
départ en 1990 de l’économiste responsable. Il n’y a pas eu continuité pour plusieurs raisons
relevant des ressources humaines et financières disponibles, et aussi de la restructuration des
programmes de 1’I.S.R.A. et des nouvelles orientations de la D.R.C.S.I.
La nouvelle probknatique de la recherche s’inscrit dans le contexte actuel des
systémes irrigués et le diéri caractérisés par le désengagement de I’Etat, la prise en charge
des anciennes fonctions des S.D.R.S. par le privé et l’emergence d’organisations Paysannes
Professionnelles.
Par ailleurs l’approche “productiviste” s’est mat~rialiske au niveau de toute la vallee
par une généralisation de trois saisons de production. Tout ceci pose en filigramme des
problèmes d’économie, entre autres l’ecoulement des produits de la rkolte et la disponibilité
en trésorerie en temps utile.
Ces données exigent des connaissances sur l’environnement économique aussi bien en
amont qu’en aval de la production. Ainsi pour contribuer au développement agricole durable
dans la vallée, les activites en économie agricole se fixent comme objectif principal
l’approfondissement des connaissances sur la filière des produits ct%aliers (de
l’approvisionnement en intrants jusqu’à la consommation). Ce vaste programme de recherche
necessite une hiérarchisation des actions à mener. Celles-ci sont définies dans le cadre du
Programme de Gestion des Ressources Naturelles et Systémes de Production 1993/95.
16

2.2.3.2. Activitis scie-
En 1993 (date du démarrage de nos activités), une enquête diagnostique rapide au
niveau de la vallée et du delta a permis d’orienter notre réflexion sur l’aspect de la
commercialisation nous conduisant à mettre en place un dispositif de recherche.
Au niveau de la commercialisation des céréales locales (riz, maïs, sorgho et mil) les
activités suivantes ont été menées.
Choix des zones d’étude
Elaboration des questionnaires et mise en place des dispositifs d’enquêtes.
Collecte (suivi des prix dans cinq marchés de la zone à savoir. Mpal, Saint-
louis (Ndar, Pikine), Ross-Béthio, Richard-Tell, Fanaye et Thillé Boubacar)
et le suivi sur les différents intervenants de la commercialisation des membres.
Installation des outils informatiques d’analyse.
L’enquête diagnostique rapide nous a permis de constater que les goulots
d’étranglement soulevés au niveau de la production et de la commercialisation du riz sont par
ordre d’importance.
11 -
Le retard dans les paiements de la commercialisation du riz. En effet les
producteurs accusent deux à trois mois de retard pour rentrer dans leurs fonds.
Ce qui leur pousse à passer par le circuit informel avec des prix dérisoires (le
kg du riz paddy allait même jusqu’à 40 F dans certains marches au d&ut de
la recolte).
17

2/
Le retard de la mise en place des crédits de campagne qui perturbe le suivi du
calendrier cultural proposé par la recherche entraînant des chutes de
rendement.
31
Les conditions contraignantes sur le paquet technologique propose par la
SENCHIM pour l’octroi des intrants (surtout le cas du phosphogypse
largement décrié par les producteurs de la vallée).
41
Le prix officiel du riz paddy (80 F/kg) a été juge non satisfaisant car couvrant
tout juste les nombreuses charges liées aux prestations de service du labour au
décorticage.
SI -
Le taux d’intérêt de la CNCAS est jugé élevé et le délai de remboursement
très court. Ceci p6nalise les producteurs pour l’acquisition d’intrants a temps
et réduit I’accessibilite du cr6dit aux petits producteurs.
Les résultats du suivi des prix des céréales sur les cinq marchés étudiés permettent de
distinguer trois phases dans l’évolution du prix des ct%ales :
La Premiere phase est celle du début des récoltes (octobre à décembre) où on
constate des prix au producteur très bas (au dessus du prix plancher des
c&ales traditionnelles).
La deuxième phase est celle du début du mois de janvier à fm fevrier. Cette
période est caractérisée par une flambée des prix. L’augmentation du prix au
producteur des cér6ales traditionnelles (mil/sorgho et maïs) mérite une
réflexion approfondie pour comprendre s’il s’agit d’un phénoméne d’inflation
généralisée ou plutôt d’un effet de “transmission” résultant de l’augmentation
du prix du riz importe. (Etude des élasticités de prix pour mesurer l’effort
possible de substitution du riz par les céréales traditionnelles).
18

La troisième période se situe à partir du mois de mars où on constate une
stabilité du prix au producteur de l’ensemble des céréales avec notamment le
prix du riz local avoisinant le prix officiel du riz importé. Ceci laisse entrevoir
une possibilité de compétitivité du riz local par rapport au riz importé. Il
importe de souligner qu’un effort à la baisse des intrants agricoles peut
favoriser une relance de la filière.
2.3.
. .
.
Machmrsme agricole et technolo~ -récolte
us la vallée du fleuve
Les objectifs de l’opération sont :
Il -
Etudier des alternatives techniques (types de matériels, techniques d’entretien
des aménagements, techniques culturales et de recolte) dans les cuvettes et sur
diéri;
21-
Etudier et appuyer les organisations paysannes et les privés qui ont pris en
charge les travaux agricoles mécanisés;
3/-
Tester et identifier des matériels et des techniques villageoises et semi-
industrielles de transformation du paddy dans une optique “qualité”.
En 1993, les actions concernent deux activites principales :
Etude de la gestion technico-économique des différentes formes de gestion de
la mécanisation ;
tests et suivis de la batteuse Votex.
19

2.3.1. Etude de la gestion technico-économiaue&
.
2.3.1.1. Mctloq
Débutées en 1989, les activités de suivis et d’appui se sont poursuivies en 1993 mais
de manière allégée (voir rapport de fin de projet Irrigation IV). Parallèlement à ces suivis
l’accent a été mis sur l’étude des stratégies des prestataires de services mécanisés pour
compléter la gamme d’informations sur l’activité de mécanisation d’une manière générale.
Les actions mises en place pour appuyer les O.P. visaient les objectifs suivants :
Etudier, suivre et appuyer les groupements et sections sur les aspects
techniques, financiers et organisationnels liés à la gestion de leurs matériels;
Identifier les contraintes rencontrees par ces O.P. dans le processus
d’appropriation de la mécanisation ;
tester des alternatives techniques afin de lever les contraintes à la double
riziculture ;
Connaître et analyser l’évolution de la mécanisation à partir des points
suivants : statut des propriétaires, caractéristiques et performances du parc de
matériels, conditions de rentabilité et d’accès a la mécanisation.
.
2.3.1.2. MolQgtede recherche
La méthodologie de recherche est bâtie autour de 3 phases :
prise de contact et discussions avec les responsables des 0.P ;
programmes de formation ;
suivi des équipements proprement dit.
2 0

Le choix des équipements conditionne en grande partie la réussite.
2.3.1.3. &$&Q&
Les résultats obtenus sont les suivants :
meilleures connaissances des expériences de mécanisation dans la vallée du
fleuve ;
élaboration d’outils d’aide à la décision et de conseil pour les études de projets
d’équipements d’organisations paysannes et de privés;
. projets de fiches techniques sur la motorisation dans la vallée : crédit,
performances techniques et économiques (cf annexes) ;
.
programmes de calcul, à l’aide de macros sous Supercalc (tableur), des
performances et des prix de revient de l’utilisation des matériels ; agricoles
utilisés dans la vallée : tracteurs et materiels d’accompagnement,
1
moissonneuses batteuses, batteuses, décortiqueuses, rizeries, groupes
motopompes (voir liste des documents);
consolidation de la méthodologie de suivi et d’appui aux organisations
paysannes et aux privés équipés en matériel agricole de motorisation :
2.3.1.4. Conclusioq
En mécanisation, notamment pour le travail du sol, la récolte et le battage, le transfert
est facilité par des prix de prestations très rémunérateurs sous l’impulsion de l’agence
régionale de la CNCAS de Saint-Louis dont le total des crédits d’équipement accordes entre
1988 et 1991 s’éléve à 1,3 milliard CFA. Malheureusement avec l’accroissement des
impayés, la caisse a baissé le rythme de ses prêts depuis 1992.
21

Au niveau du delta, contrairement au reste de la vallée, le parc de tracteurs est
sufftsant pour faire le travail à l’offset. Cependant il existe des zones où le travail du sol
constitue encore un goulot d’étranglement pour la réalisation de la double culture car le parc
est mal réparti.
La récolte et le battage sont mécanisés à hauteur de 40 à 50 % dans le delta malgré
les efforts louables consentis par les producteurs et les privés pour prendre le relais de la
S.A.E.D. qui Ctait jusqu’ici l’actrice principale dans ce domaine. De 2 machines en 1987,
le parc de moissonneuse-batteuses est passé à 50 unités en 1992 et plus de 60 en 1993. De
même, le nombre de batteuses passe de 100 à 200 puis à 300 unit& pour les mêmes périodes.
. .
2.3.2. m et sums de la me Vote%
2.3.2.1. Obiectifsde re-
L’objectif global visé par l’étude est d’évaluer les performances techniques et
économiques et d’étudier les contraintes d’insertion et de gestion de la batteuse.
D’ une manière spécifique, il s’agit :
d’élaborer des référentiels technico-économiques sur l’utilisation de la batteuse
en conditions réelles et à grande échelle ;
d’évaluer les conditions de rentabilité de la machine (seuil de rentabilité,
volume minimal de travail, etc.. .)
d’identifier les exploitations potentielles pour ce type de machine et les
problemes d’adoption et les conditions d’insertion de la machine dans les
systèmes mécanisés de la vallée ;
de suivre l’usure des différentes parties travaillantes de la batteuse pour
déterminer sa fiabilité et sa viabilité technique.
22

.
2 . 3 . 2 . 2 . Métl~odolo~
La méthodologie de suivi utilisée est similaire à celle des tracteurs et moissonneuses
batteuses. Pour les tests les observations ont porté sur les effets du moteur sur un certain
nombre de paramètres.
2 . 3 . 2 . 3 .
. .
.
Descrme de la bateuse vote4
La Votex est une batteuse simple (une seule pièce tournante), de dimension réduite,
portative (elle pèse 175 kg emballage compris). La partie principale, formée par le batteur
à battes et le contre-batteur repose sur un chassis où sont fixés les anneaux de transport. Une
trappe de visite permet un nettoyage et un contrôle facile. En plus de la table d’alimentation,
on trouve une sortie inférieure du paddy, une sortie supérieure de la paille couverte par un
voile, un système de protection du moteur. Le tapis pour récupérer les grains perdus autour
du lieu de travail, les bacs de recupération du paddy sont les éléments accessoires de la
machine.
Les tests effectués pendant la campagne de contre saison chaude et de l’hivernage
1993 donnent un débit moyen de 800 kg/h (minimum 500, maximum 1300 kg/h). Les suivis
sur les mêmes campagnes en utilisation paysanne donnent un débit moyen de 500 kg/h. La
longueur de coupe, le rendement des parcelles (rapport grainfpaille) et le taux d’humidité sont
les facteurs qui influent le plus sur les performances de la machine. La consommation horaire
moyenne est de 0.6 1. L’habileté des opérateurs et l’organisation des chantiers ont aussi une
importance particulière sur les rendements. Un vannage est systematiquement nécessaire pour
pallier au nettoyage insuffisant. L’absence de système de vannage est diversement appréciée
par les populations. Les 20 à 25 % de paddy rejetés avec la paille doivent aussi être
récupérés.
Les principales et rares pannes rencontrees sont dues au moteur et à l’usure des battes,
surtout celles de fabrication artisanale.
23

L’allongement de la goulotte de récupération du paddy (sortie inférieure), le système
-
de nettoyage et les pneumatiques en option sont les principales recommandations des
utilisateurs.
.
.
brmtfion locale et la diffksion de la bat&~.~
Avec le projet FAO Technologie post-récolte du riz, il était prévu la fabrication de
350 batteuses. MATFORCE, l’un des concessionnaires de matériels agricoles au Sénégal, a
été choisi pour la fabrication locale sur la base de la bonne organisation de son service après-
vente, de sa capacité de gestion, de son expertise pour l’assemblage et de sa représentation
au niveau de la région du fleuve. MATFORCE avait aussi l’avantage d’être le représentant
exclusif au SCnégal du moteur Hatz qui équipe la batteuse. La fabrication devait se dérouler
sur trois périodes, correspondant chacune à un lot. Le premier lot de 30 batteuses est
assemblé localement car 100 % des pièces sont importées. Le deuxième lot de 100 batteuses
ne comprend que 50 % de pièces importées et la fabrication locale concerne les supports et
la cage supérieure. Pour le troisième lot de 220 batteuses, seul 10 % des pièces ont éti
importées (les tambours). Outre l’importation de pièces, le projet a acquis un jeu de gabarits
pour faciliter la fabrication et assurer ainsi la précision. Pour l’ensemble des lots, les pièces
complémentaires ont été commandées chez Votex car le projet bénéficiait du hors taxes et les
précisions et la finition des piéces fabriquées localement étaient de qualite insuffisante. Le
constructeur Votex et le projet FAO ont mis l’accent sur l’organisation de la chaîne de
fabrication, la formation des ouvriers, la finition des pièces. Un ingénieur polytechnicien a
-
été recruté spécialement pour s’occuper de la batteuse.
En dehors de MATFORCE, la SISMAR a fabriqué deux copies de la batteuse avec
certaines anomalies. Elle a tenté ensuite de fabriquer un autre prototype testé actuellement
dans la vallée. Trois artisans ont fabriqué une vingtaine d’unités équipées de moteurs
Lombardini et montées sur pneumatiques. Mis a part les problèmes d’équilibre du tambour
qui provoquent souvent des cassures de la talerie, ces batteuses donnent des résultats
satisfaisants semble-t-il. Elles sont vendues à environ 900 000 Fcfa avant la dévaluation. Le
programme machinisme de I’ISRA va prendre en compte dans ces suivis ses unit& fabriquées
par les artisans pour évaluer leurs performances r6elles et leur fiabilité.
24

La diffusion de la batteuse
Plusieurs modèles de batteuses ont été introduits dans la vallée par la SAED et les
projets. Alvan blanch, Borga, Vicon, FAO, Ndombo 850, etc. 11 s’agit de batteuses avec
système de nettoyage, équipées de moteur diesel et montées sur pneumatiques. Le poids
moyen est supérieur à 500 kg. La batteuse Votex ricefan a été introduite au Sénégal depuis
1985 par le biais de projets de développement et des ONG. La distribution des batteuses
gracieusement données aux paysans était limitée. Bien que réafisant un nettoyage moins bon
que les précédents modèles de batteuses introduites, la Votex a l’avantage d’être 4 à 5 fois
moins chère.
Au demarrage du projet, des tests de démonstration et d’acceptation de la batteuse ont
été réalisés en collaboration avec 1’ISRA et le constructeur local retenu dans toutes les zones
w
rizicoles du Sénégal et particulièrement dans la vallée du fleuve. L’intérêt des producteurs
vis à vis de la batteuse se manifeste progressivement.
La campagne de la contre saison 1993 est venue confirmer la place que cette batteuse
peut occuper dans les systèmes irrigués de la vallée. En effet, les pluies importantes au
moment de la ticolte ont retardé l’entrée des moissonneuses batteuses dans les parcelles. La
r6colte manuelle et le recours aux batteuses ont permis dans ces conditions de dégager plus
vite les parcelles pour l’implantation de la culture hivernale. Grace aux batteuses, le projet
FED/AHA est entrain de réussir une expérience de double culture annuelle.
Sa diffusion a été facilide par le recours au crédit. Mais quatre modalités d’acquisition
ont été pratiquées : achat comptant, crédits bancaires (CNCAS, FED/PME), crédits
fournisseurs et dons. En mars 1993, sur 137 batteuses vendues, 3 ont été financées par la
CNCAS, 45 par le FED/PME, 80 par le projet FED/AHA de Nianga et 9 ont été achetées
au comptant.
Aujourd’hui, MATFORCE a presque vendu la totalité des 350 batteuses prévues dans
le cadre du projet malgré les difficultés d’accès au crédit agricole, et elle en a fabriqué plus
de 40 en sus.
25

Considérationsocio-économiques
Depuis la dévaluation, ces batteuses semblent plus demandées. Ceci est dû à la hausse du prix
des moissonneuses batteuses plus significative que celle des batteuses. L’augmentation du prix
de ces machines modifie considérablement les coûts de prestations (Tableau 11) ce qui risque
de décourager de nombreux producteurs.
Table XI : Prix et coûts des matériels de récolte et de battage
et prix de revient correspondants.
Moissonneuse
Batteuse
batteuse
Avant
Après
Avant
APWJ
dévaluat dGvaluat
dévalua dévalya
.
.
t.
t.
Prix des matériels en
25
50
1.1
2.1
millions de Fcfa
Prix prestations en %
15
20-25
7-10
10-12
récolte
Prix revient en % de la
récolte
12
21
4
6
Sources : Suivis ISRA
Le recours aux batteuses devient économiquement plus intéressant même si le coût de la
main d’oeuvre salariee utilisée pour la &olte va être plus chère. Le tableau III montre que
pour un prestataire, la marge bénéficiaire est stable en terme de pourcentage, mais les prix
fâctur& deviennent extrêmement élevés pour la récolte à la moissonneuse batteuse. Avec une
machine neuve achetée après dévaluation, un prix de revient de 21 % de la r&olte est
insoutenable. Par contre, ceux qui ont des moissonneuses batteuses achetées avant
dévaluation, peuvent l’amortir même en pratiquant des tarifs moins élevés (20 X), mais ils
auront du mal à renouveler leur équipement. Les rapports des prix qui se mettront
progressivement en place entre la main d’oeuvre, la batteuse et la moissonneuse batteuse vont
décider à court terme l’avenir de la moissonneuse batteuse.
Pour la batteuse Votex, les suivis montrent que le temps de travail journalier est
d’environ 5 h avec un débit moyen de 500 kg/h. Les probl&mes d’organisation des chantiers
26

liés en grande partie au manque de maîtrise du personnel sont à l’origine de la réduction du
temps de travail journalier. Environ quatre mois sont travaillés dans l’année dont 25 jours de
travail réel par mois. 250 tonnes sont battues annuellement, soit 25 tonnes de recettes avant
la dévaluation et 30 tonnes après la dévaluation. Le prix des prestations et d’acquisition sont
ceux indiqués sur le Tableau III. Le paddy est vendu à 75 FcfaIkg avant dévaluation et à 90
Fcfa/kg après dévaluation. Les deux operateurs de la machine perçoivent 1000 Fcfa/j et de
même le transport de la batteuse revient à 1000 Fcfa/j. La machine amortie en 2500 h,
consomme 0.9 I/H et le coût des lubrifiants est équivalent à 10 % des dépenses en carburant.
3.3.2. &j$ygg
La motorisation lourde utilisée par la SAED s’est avérée, dans un premier temps
inadaptée aux capacites techniques et financières des producteurs. Telles que conçues, les
expériences de gestion par les producteurs n’ont pas été reproductibles. Toutefois, elles ont
permis de tester de nombreux matériels et d’acquérir des réferences d’utilisation. Elles ont
servi de modèles aux paysans qui ont reproduit par la suite avec leurs propres équipements
les modes d’organisation de chantier de la S.A.E.D.
L’objectif de fabrication de la batteuse Votex Ricefan est atteint. Sur ce plan, le
transfert de technologie s’est opéré sans problèmes majeurs. Cependant des efforts restent
à
faire. L’importation des pièces par le constructeur local pour bénéficier de la dttaxe pose le
problème de la reproductibilité de cette expérience comme on peut le constater à la fin de
nombreux projets. Ceci mérite une attention toute particulière des autorit& gouvernementales
et des bailleurs. De la bonne conception des projets et de l’implication poussée des cadres
nationaux dépendent une bonne partie de la réussite de cet objectif. La fabrication artisanale
et l’accès au crédit agricole doivent être une priorité pour la diffusion de la batteuse.
L’appropriation des batteuses Votex n’est pas un choix délibéré des producteurs car
plus de 70 % des machines sont achetees par le biais de projets. Les producteurs en ont peu
supporte les coûts d’investissement. Ceci a suscité des inquiétudes quant à la poursuite des
ventes. Elles sont parcellement levées avec la dévaluation. En effet, l’augmentation
importante du prix des prestations des moissonneuses batteuses va être lourde pour les
27

producteurs. ces derniers semblent manifester un intérêt accru pour les batteuses. Pour notre
part, nous estimons que la Votex peut occuper une place de choix dans les systèmes irrigués
du bassin du fleuve Sénégal car environ 50 % des producteurs récoltent et battent encore a
la main.
La simplicité, le prix abordable et les performances voisines de celles des autres
batteuses utilisées constituent sans doute un atout majeur. Il donne aux batteuses Votex de
bonnes perspectives de développement.
Comme le montrent les résultats économiques, les batteuses sont rentables et les prix
facturés sont à la portée des producteurs de la vallée. Les seuls problemes mécaniques
rencontrés se situent au niveau du moteur et sont dus au manque d’entretien journalier à
l’utilisation d’huile de mauvaise qualité.
Les performances en milieu réel restent faibles par rapport au potentiel de la batteuse.
Une bonne organisation des chantiers et une formation des utilisateurs sont indispensables
pour pallier à ce problème.
2.4. mon des soh
En 1993, les recherches sur la fertilisation du riz n’ont été poursuivies qu’à la Station
Expérimentale de Ndiol, celles initiées en 1990 à Fanaye étant arrivées à terme. Les essais
réalisés ont été conduits dans un dispositif compose rotatif central avec 15 combinaisons
d’azote, de phosphore et de potassium. Les variétés suivantes ont été test& : IR 64, IR 3941
et IR 1529.
28

2.4.1. jUiwl&&
Les rendements de riz paddy obtenus dans le cadre de cette étude sont consignés dans
le tableau 12. L’analyse de variante effectuée sur les données expérimentales figure dans le
tableau 13. L’examen du tableau 13 montre un effet linéaire significatif au seuil de probabilité
de 1% pour les variétés IR 64 et IR 1529. Quant à la variété IR 3941, l’effet linéaire n’est
significatif qu’au seuil de 5% . Pour les trois variéth de riz testées, on enregistre un effet
quadratique significatif au seuil de probabilité de 5% .
Les coefficients de variation (CV) de ces essais varient entre 4.97 et II .35%, la plus
grande précision étant obtenue avec l’essai réalisé avec la variété IR 64 (cv = 4.97%).
29

Tableau 12 : Matrice des traitements et rendements
corresnonda
l
.
de Ndlol. HIver-
ECHELLE CODIFIEE
RENDEMENTS (kgka)
N
PA6
K*O
IR 64
IR 3941
IR 1929
- 1
- 1
- 1
3313
3563
3433
1
- 1
- 1
5906
4188
5188
- 1
1
- 1
3813
4625
3148
1
1
- 1
4813
4875
4063
- 1
- 1
1
3875
3500
3483
1
- 1
1
4938
5063
4500
- 1
1
1
4813
3125
3046
1
1
1
5000
4500
4750
- 1.682
0
0
3375
2563
1875
1.682
0
0
4875
5000
4313
0
- 1.682
0
4563
4063
0
1.682
0
4875
2813
5125
0
0
- 1.682
4875
6938
3750
0
0
1.682
4375
5375
5062
0
0
0
4750
5625
5375
0
0
0
4812
4688
5500
0
0
0
5063
4875
5000
0
0
0
4875
4750
4625
0
0
0
4375
4625
5188
0
0
0
4688
4063
4500
30

.
Tableau 13 : Amlyse de Varitums
.
.
.
101. Hiver-
VARIATION
LIBERTE
IR 64
IR 3941
IR 1529
IR 64
IR 3941
IR 1529
Lin(iaire
1345608
1901356
2311420
2 5 . 7 5 "
7.48'
14.26**
Quadratique
395968
1866517
1238640
17.5Bf7.36* 7.64*
Ecart a la
78671.1
308602.4
354930.4
1.51 xl.8
1.21 tl.8
2.19 n.a
r6grsaaion
-t
Résiduelle
5
52249.1
254008.4
1621407
1
Total
19
*, +* eignificatif reepactivement eu eeuil de probebilit8 de 5 et 1%
VARIElSS
IR 64
IR 3941
IR 1529
Moyenne CSn6rale
4599
4441
4296
(kg x ha-')
cv (2)
4.97
11.35
9.30
31

.
vsede régression
Le polynôme de second degré suivant a été utilise pour représenter la surface de
réponse.
Y = b0 + b,x, + b, x2 + b3 x, + bll x2’ + b22 x22
+ b33 x23 + bu x,
(1)
x2 + bu xl x3 + b3 x2 x3

y est le rendement calcule ; x1, x2 et xî sont respectivement les doses d’azote, de
phosphore et de potassium exprimées sous forme de codes variant entre - 1.682 et + 1.682;
b,, bl, bz, b,, bu, bz2, b33, b12, b,, et b23 sont les coefftcients de régression.
Le coefficient b, représente le rendement au centre du dispositif pour des valeurs de
x, = 0, x2 = 0 et x3 = 0.
Les résultats de l’ajustement mathématique des rendements des différentes variétés de
riz figurent dans le tableau 14.
L’examen des coefficients de régression du tableau 14 montre que la repense à l’azote
a été la plus forte, quelle que soit la variété de riz, comme le mettent en évidence les valeurs
positives des coefficients b,. Cependant, la variété IR 1529 semble la plus apte à répondre
aux apports d’azote. Il convient Cgalement de noter que parmi les variétés de riz testées seule
la réponse au potassium de la variété IR 1529 a été positive. Quant au phosphore, on note
une rkponse positive des variétés IR 64 et IR 1529 et une réponse négative de la variété IR
3941. Cependant, ces réponses sont relativement faibles.
La forte réponse des variétes de riz à la fumure azotée est à mettre en rapport avec
la pauvreté du sol tant en matière organique 0.8% en moyenne qu’en azote total (0.097%).
32

Les différences observées dans la réponse des variétés de riz au potassium apporté
sous forme de chlorure de potassium traduisent un comportement différentiel de ces mêmes
variétés vis-à-vis de la salinité du sol. En effet, cette salinité est du type chlorure-sodique et
l’apport de chlorure de potassium peut avoir comme conséquence l’accroissement de la
pression osmotique du sol, entraînant des effets défavorables sur la nutrition du riz.
L’utilisation du modèle mathématique (Equation 1) permet d’expliquer la variation
du rendement à 90.74, 85.74 et 84.75% respectivement pour les variétés IR 64, IR 3941 et
IR 1529.
c
En prenant les dérivées partielles des surfaces polynomiale de repense obtenues pour
chaque variété de riz, en les posant égales à zero et en résolvant simuhanément le systéme
d’equations ainsi obtenu, on obtient les valeurs de x1, x2 et x, qui correspondent au
rendement maximum.
Pour la variété IR 64, le rendement maximum de 4916 kg par hectare x ha-’
est obtenu avec xl = 0.46, x2 = - 0.73 et x, = 0.35, ce qui correspond à
N = 19 1 kg x ha-‘, P,O, = 43 kg x ha-’ et k,O = 90 kg x ha-‘.
33

Tableau 14 : c ent de
Coeffi i rkession du oolvnôme du seco d de
Il
g&.
.
.
&,& r6a.M B Ndlol. Hwernag&Z$
VARIETES
COEFFICIENT
IR 64
IR 3941
IR 1529
bo
4758.39
4780.03
5032.15
b,
539.37
579.35
-
694.65
b2
68.23
94.57
21.25
b,
-
4.39
- 270.34
157.34
b
- 207.00
- 405.04
- 686.85
Il
b
2.98
- 526.47
- 167.74
22
b
- 30.25
434.52
- 223.06
33
b
- 308.62
- 70.37
- 18.50
12
b
- 292.87
257.87
7.00
13
b
199.12
- 335.87
153.50
23
R2 (%)
90.74
85.74
84.75
Pour la variété IR 3941, le rendement maximum est de 4994 kg par hectare.
Il est obtenu avec x, = 0.74, x2 = - 0.21 et x3 = 0.03, ce qui correspond
àN = 216 kg x ha-‘, P,O, = 65 kg x ha-’ et k,O = 76 kg x ha-‘.
Pour la variété IR 1529, les valeurs de x1 = 0.5, xL = 0.30 et x3 = 0.44
correspondent au rendement maximum de 5244 kg x ha-‘, ce qui en termes
d’éléments fertilisants correspond à N = 195 kg x ha-‘, P205 = 88 kg x ha-l
e t k,O = 95 kg x ha-l.
Cependant, ce qui intéresse l’agriculteur dans bien des cas, ce n’est pas le rendement
maximum mais le maximum de profit.
34

Cas ,
d une
.
trésorerre suffisan&
Si l’agriculteur dispose d’une trésorerie suffisante, le calcul économique. Il convient
de noter d’abord que ces calculs ont été faits en supposant que l’azote est apporté sous forme
d’urée, le phosphore sous forme de supertriple et le potassium sous forme de chlorure de
potassium. Par ailleurs, on a supposé que le kilogramme d’azote est vendu à 130 F CFA,
celui du phosphore (P,O,) à 200 F CFA et celui du potassium (k,O} à 143 F CFA. Enfin, le
prix du paddy considéré est de 90 F CFA/kg (cf. équation 9, 10 et 11) aboutit aux résultats
suivants :
N =
191 kg x ha-’
P,O, =
111 kg x ha-’
K,O
=
90 kg x ha-’
Le rendement espéré avec ces combinaisons d’éléments fertilisants est de 4909 kg x
ha-’ et l’investissement en engrais serait de 59 906 F CFA. Le bénéfice net escompte serait
de 381 904 F CFA.
N =
216 kg x ha“
P205 =
68 kg x ha-l
K,O
=
76 kg x ha-’
Ces doses d’azote, de phosphore et de potassium qui correspondent à un
investissement en engrais de 542 661 F CFA procurent un rendement de 4 995 kg x ha-‘.
Dans ces conditions, le bénéfice net serait de 396 889 F CFA.
35

.
Pour la vanét.6 JR 1529
N =
195 kg x ha-’
P,Os =
86 kg x ha-’
K,O
=
95 kg x ha-’
Ces combinaisons d’azote, de phosphore et de potassium permettent d’espérer un
rendement de 5245 kg x ha-‘. Avec un investissement en engrais de 56 025 F CFA, le
bénéfice net escompte serait de 416 025 F CFA.
,
. . .
Cas d me trkmm llmrtee
Dans le cas où l’agriculteur dispose d’un capital limité, le calcul économique conduit
-
aux résultats suivants.
.
la va&#IR 64
Q
= 50 000 F CFA
Q
= 40 000 F CFA
N
= 121 kg x ha-’
N
= 50 kg x ha“
PA
= 103 kg x ha-’
PA
= 96 kg x ha-’
w
= 96 kg x ha-’
w
= 101 kg x ha-’
h
= 2.65
A
= - 5.32
36

.
Pour la varh5 IR 3941
Q
= 50 000 F CFA
Q
= 40 000 F CFA
N
= 201 kg x ha’
N
= 143 kg x ha-’
WS
= 61 kg x ha-’
PA
= 36 kg x ha-’
W
= 81 kg x ha-’
&O
= 98 kg x ha-’
A
= 1.37
h
= - 6.46
Q
=
30 000 F CFA
N
=
86 kg x ha-’
WA
=
11 kgxb’
&O
=
116 kg x ha-’
Â.
=
-11.55
.
Pour la varrbté IR 3941
Q
= 50 000 F CFA
Q
= 40 000 F CFA
N
= 188 kg x ha-’
N
= 176 kg x ha-’
WS
= 69 kg x ha-’
ws = 40 kg x ha-’
ho
= 82 kg x ha-’
w
= 62 kg x ha-’
A
= 0.86
L
= - 2.31
Q
=
30 000 F CFA
N
=
165 kg x ha-’
P,O, =
12 kg x ha-’
l&o
=
42 kg x ha-’
L
=
-3.77
37

2.4.2. Conclusion
v
Le niveau de fertilisation et l’importance du bénéfice dépendent du coût des engrais~
et de la valeur du produit. Lorsque la culture répond à plus d’un élement nutritif, comme
c’est le cas dans cette étude, une combinaison de coût minimum des éléments nutritifs en
question constitue un autre facteur qui détermine le profit.
.
.
2.5. Q&um et -pem
2.5.1. m
Les suivis montrent que les conditions économiques du marché des prestations de
service en mécanisation sont favorables, mais ils font ressortir une gestion approximative des
producteurs et de faibles performances pour les moissonneuses.
Les données recueillies ont permis d’organiser des séances de restitution et de
formation à l’attention des organisations paysannes équipées, et d’élaborer les premières
moutures de fiches techniques et des programmes de calcul utilisables pour les projet’s
d’équipement.
Ils doivent être poursuivis car l’analyse technico-économique doit non seulement
_
aboutir à des données pratiques pour le crédit agricole et les producteurs mais aussi mettre
en exergue les goulots d’étranglement qui peuvent être traduits en thèmes de recherche.
La poursuite de ces suivis se justifie d’autant plus que les conditions actuelles qui ont
permis une rentabilité relative de la motorisation connaissent des perspectives d’évolution.
Avec la double culture, le temps de travail pour une machine sera réduit. La devaluation du
franc cfa va-t-elle remettre en cause la rentabilité des équipements agricoles motorises ?
Sous l’effet de la concurrence et de la réduction drastique des subventions en cours,
les charges de mécanisation devront diminuer. Les choix techniques actuels des paysans,
38

fortement consommateurs d’inputs importés (donc fragile) se traduisent par des charges
d’exploitation élevées qui mettent en avant les contraintes économiques. Les alternatives
possibles passent par une meilleure gestion des matériels et par la diffusion de matériels
adaptes à de nouveaux itinéraires techniques à mettre au point.
Vu l’évolution rapide du parc de matériels agricoles, il est indispensable de mettre à
jour les enquêtes. Il est difficile d’atteindre les objectifs de suivi sans la connaissance du
contexte. La collaboration entamée avec la SAED dans ce domaine nous permettrait
d’6conomiser du temps tout en ayant les informations necessaires.
Les paysans etant verses dans l’art de reproduire ce qu’ils ont vu, il est souhaitable
de faire des tests et des démonstrations de nouveaux matériels et d’itinéraires techniques.
Pour cela le programme doit se doter de moyens matériels mais aussi de formation
complCmentaire pour son personnel. D’une manière gén&ale, l’équipement des programmes
de mécanisation agricole coûte cher, ce qui gène considérablement leur mise en oeuvre. Faut-
il le prevoir dans les budgets d’investissement de l’institut ?
En effet les suivis, en complément aux recensements ont suscité de pertinents thèmes
de recherche :
m
tests et démonstrations de matériels a dents rotatifs pour le travail du
sol, pour le travail en boue;
n
étude sur l’optimisation des charges de mécanisation ;
n
propositions d’itirkaires techniques en complément ou en
remplacement de ceux existants;
m
Ctude des techniques villageoises et semi-industrielles de transformation
du paddy dans une optique “qualite” et appui aux riziers ;
n
caractérisation des formes de traction animale dans la vallée du fleuve
sénégal .
39

2.5.2. Tecwe Post-récolte
Si le transfert des activités sus-énumérées de la SAED aux producteurs et aux privés
se passe, sinon s’est passe sans difficultés majeures, tel n’est pas le cas pour la prise en
charge de la transformation du paddy et de commercialisation du paddy et du riz blanc qui
se pose aujourd’hui avec acuité.
Les enquêtes de la SAED en 1983-1984 et les Ctudes de l’ISRA/BAME en 1985, 1988
et 1992 ont montré une nette progression des décortiqueuses villageoises malgré la diminution
du prix du riz blanc intervenue en mai 1988 (de 160 fcfa/kg à 130 fcfa/kg).
Alors qu’on note une augmentation sans cesse des superficies cultivées, les capacités
de commercialisation et de transformation se maintiennent difficilement : les rizeries de
la S.A.E.D. et de DELTA 2000 transforment moins de 30 % de la production globale de la
vallée, tandis que les retards de paiement de la vente du paddy constituent un probléme de
taille pour les producteurs et favorise le développement de la filière parallèle.
Le désengagement de la S.A.E.D. de la transformation et de la commercialisation est
maintenant effectif. Le prix du paddy est libéralisé. L’emploi optimal des décortiqueuses
villageoises et les mini rizeries installées se pose. Celles-ci devraient mettre sur le marche
des produits de qualid répondant aux besoins urbains. Il se pose de sérieux problèmes de
gestion financière, managériale et technique de ces unités semi-industrielles. Cette gestion est
assurée par un personnel novice, qui gère pour la Premiere fois ce type de matériel. En raison
de l’importance de la transformation et de la commercialisation du paddy et du riz blanc dans
le maillon de la filière riz, des actions impliquant les acpects économiques et techniques
seront menées à partir de 1994 les acteurs de la filière.
2.5.3. m
Les formules de fitmure minérale mises au point en station doivent faire l’objet de
tests en milieu paysan. C’est ainsi que dans le cadre du Programme National de Vulgarisation
Agricole (PNVA), il est envisagé de mener de tests en milieu paysan portant sur le maïs à
Matam et sur le riz à Podor.
40

A Matarn, les essais seront réalisés dans 10 sites avec deux traitements par site :
11 -
Traitement correspondant à la pratique paysanne
2/-
Traitement (formule NPK) proposé par la recherche. Pour ce
traitement, les combinaisons NPK à apporter seront déterminées en
fonction de la tresorerie du paysan.
A Podor, les essais seront réalisés dans 20 sites avec Agalement deux
traitements par site :
Il-
Traitement correspondant à la pratique paysanne
2/-
F o r m u l e N P K proposee p a r l a r e c h e r c h e e t d o n t le$
combinaisons de N, P et K seront déterminées en fonction de
la trésorerie du paysan.
Dans le cadre du financement IDA, il est prevu de poursuivre le diagnostic
de la fertilité des sols des périmétres du Delta du fleuve Sénégal. Pour ce faire, des
parcelles paysannes dans les périmètres de Boundoum et de Diawar feront l’objet
d’un échantillonnage systématique. Les échantillons de sol prélevés seront
caracterisés sur le plan physique et chimique.
2.5.4. Sgdinit6
D’autres actions de recherche sont également prévues.
II s’agit :
du suivi de I’evolution de la salinité et du pH des sols salés en relation
avec les caractéristiques de la nappe phréatique et des eaux
d’irrigation. Cette étude devrait permettre la mise au point d’un outil
41

de gestion des ressources naturelles (eau et sol), grace à la
constitution d’une base de données sur l’évolution et la variabilité
spatiale de la salinité et du pH des sols des périmètres irrigués ;
etude des effets de la salinité des sols sur l’évolution de certains!
indices morpho-physiologiques de la plante (maïs, sorgho, riz, oignon
etc...).
Les resultats de cette étude devraient permettre la mise au point d’un outil
de diagnostic du stress hydrique au niveau de la plante, induit par les conditions de
salinité et de pH dans le sol.
. . .
2.5.5. Commerclahsatlpl[l
n
Le suivi des prix sera maintenu pour le reste de l’année pour une
étude globale.
n
Le second semestre de 1994 nous permettra d’analyser les résultats
des donnees collectées.
D
Une étude sur les systèmes de production laitière est en cours avec
les chercheurs de la Direction des Recherches sur la Santé et les
Productions Animales.
.
2.5.6. fUseau de communicatiofl
II sera teste une approche de communication à travers la mise en place d’un
réseau comprenant les chercheurs et tous les acteurs d’une filière.
Des outils de communication seront également testés pour Rvaluer leur
pertinence par rapport au milieu et problèmes abordés.
4 2

2.5.7. &&eau de G.I.E. de r6fhnca
A partir des bases de données sur les Organisations Paysannes et les
systèmes agro-ècologiques de la région seront choisis des G.I.E. qui feront l’objet
de suivis intensifs à tous les niveaux des systèmes de production (de la gestion CM$, ~4*
parcelles à la commercialisation des produits).
f
43

PROGRAMME
CULTURES IRRIGUE

I-
INTRODUCTIOhJ
Le programme Cultures Irriguées est un des deux programmes domiciliés a Saint-
Louis parmi les trois que compte la DRCSI. Il est à sa deuxième année de démarrage. Il
comporte deux volets : “Intensification de la riziculture irriguée” et “Diversification des
cultures irriguées”.
L’objectif visé par le programme est la contribution à la réalisation de l’autosuffisance
et de la sécurité alimentaire, tel que défini dans le plan céréalier (1986), par l’amélioration,
d’une part, de la productivité de l’activité première des riziculteurs du delta et de la vallée
du fleuve Sénégal et, d’autre part, par la réduction des risques d’une monoculture de riz, à
travers la diversification des activités agricoles (cultures de maïs, sorgho, mil, niébé,
arachide, coton, . . .) .
Les activités menées par le programme seront présentées succinctement par volet.
II -
INTBNSIPICATIONDB LA RIZICULTURB IRRIGUBB
2.1.
2.1.1. mectifs de recherche
Mise en place, en janvier 1992, à la suite d’un diagnostic effectué dans la région du
fleuve Sénégal, l’opération de recherche génétique et amélioration variétale du riz irrigué
(GAVRI) a mené pendant deux ans, sur financement IRRIGATION IV, plusieurs activités de
recherches visant la levée des principales contraintes à l’intensification de la riziculture, par
amélioration du matériel végétal.
44

Les objectifs spécifiques sont par priorité :
(i)
- la mise à la disposition des producteurs de la vallée, qui disposent d’eau
d’irrigation toute l’année, de variétés de riz précoces et productives adaptées à la culture en
contre-saison sèche chaude (optique double culture) ;
(ii) - la fourniture aux riziculteurs du delta, de variétés productives, adaptées aux
conditions d’exploitation des sols salins à alcalin du delta ;
(iii) - la compétitivité du riz local par rapport au riz importé, en fournissant aux
riziculteurs de la vallée des variétés productives et de bonne qualité de grain (tenue à la
cuisson, saveur, format de grain,... ) tout en veillant au maintient d’une base génétique
optimale afin de prevenir les chutes de rendement liées à l’intensification.
Pour atteindre ces différents objectifs, plusieurs essais ont été menés par l’opération
de recherche dont 7 en 1993. Parmi ces essais, certains ont été, en partie ou en totalité,
financés par des conventions signées avec I’ADRAO ou avec le PNVA. Ce sont les essais
salinité menés à la station ISRA de Ndiol et les essais multilocaux, menés en contre-saison
et en saison humide et dans différents sites représentant les écologies de la vallée du fleuve
SénCgal .
2.1.2. Resultats obtenu
Chaque essai réalisé a fait l’objet d’un rapport analytique présentant la problématique
étudiée et l’objectif visé, la démarche, les résultats obtenus et les perspectives de recherches.
Ainsi, suivant le différents critères de sélection sus-cités, les résultats suivants ont été
obtenus :
45

tu Mcocitéet productivit6(optiquedoubleriziculture~
18 variétés sorties des essais d’observation de 1993 (9302, 9303).
Elles sont plus précoces de 2-3 semaines par rapport au témoin local précoce ,I
KONG PAO et, au moins, aussi productives ;
- 10 variétés issues d’un essai rendement préliminaire de 1993 (9305). Elles sont uq
peu plus précoces que IKP et aussi productives, à l’exception de deux qui se
caractérisent par leur précocité et une productivité plus faible par rapport à IKP ;
- 2 variétés des sélections de I’ADRAO, .?ZXUAN.C et IRI3240 testées en multiloca~
dans la vallée pendant deux ans (9204, 9301). Elles sont plus productives et
d’environ 10 jours plus précoces que IKP. Elles peuvent être vulgarisées.
tu Tolkmceà la salinitésodiquedu delta :
- 6 variétks tolérantes à la salinité (CE = 2.00+/-0.23mS) ont été identifiées dans
un essai mené en 1993 (9304). Il est nécessaire de confirmer leur aptitude à.
évoluer en milieu salé. Elles seront testées en 1994 et, également pour des niveaux
de salinité plus élevés.
fl Productivith qualitéde grain :
- 12 variétés, dlections d’un essai d’observation (9303) ;
- 13 variétés, sélections d’un essai rendement préliminaire (9306) ;
- 5 variétés, tilections d’un essai multilocal mené pendant deux ans dans la vallée
(9307). Elles peuvent être vulgarisées. Ce sont : BG90.2, BGMM, BW293.2,
ITA222, S499B. Ces nouvelles introductions sont supérieures ou égales à la JAYA,
témoin local à cycle moyen, pour les variables rendement et qualité de grain.
46

2.1.3. Conclusion
N’étant qu’à sa troisième année d’activités, l’opération de recherche ne dispose
présentement que de peu d’acquis, i.e. de variétés issues de ses propres sélections et pouvant
être mises à la disposition des riziculteurs de la vallée. Seules les variétés issues des
sélections ADRAO, testées en multilocal pendant deux ans, constituent ces acquis. Cependant
des lignées prometteuses sont encore en test et l’opération de recherche (GAVRI) espere
obtenir, à très court terme, des éléments de réponse complémentaires à la levée des
principales contraintes à l’intensification, en vue, notamment, de la double culture de riz, au
bénéfice des riziculteurs du delta et de la vallée du fleuve Sénégal.
.
.
2.2. Phytoteddu ru
Les activités de recherches menées en phytotechnie en 1993, ont porté sur l’étude du
calendrier cultural et l’etude de la dose de semis.
.
2.2.1. Btude du caleg&lerc~
Dans la région du fleuve Sénégal, la double culture n’est possible que si l’on dispose
de matériel végetal productif tolérant au froid et calant bien au calendrier cultural propose.
Ce calendrier recommande des époques de semis s’étalant de juillet à mi-août et de février
à mi-mars pour la saison humide et la contre-saison sèche chaude respectivement.
Le constat d’un changement du climat de ces dernières années impose une remise en
cause de ce calendrier cultural. Les essais menes en 1993, en contre-saison et en hivernage,
à la station expérimentale de Fanaye, visent à confirmer ou a infirmer ce calendrier en vue
d’une meilleure organisation de la double culture.
L’essai a consisté à tester en comparaison dix variétés de riz fournies par I’ADRAO
pour leur aptitude au rendement et leur cycle vegétatif suivant différentes dates de semis.
Trois dates de semis, à de 15 jours d’intervalle, ont et6 retenues, en contre-saison (15 février,
2 mars et 17 mars) et deux dates, en saison humide (21 juillet et 5 août).
47

L’analyse des données de contre-saison et d’hivernage sur la variation du rendement
et du cycle en fonction des différentes dates de semis a permis de tirer les enseignements
suivants :
- le froid ne s’arrête pas en mi-mars mais persiste jusqu’en fin mars, avec quelques
fluctuations en début avril ;
- en contre-saison, plus le semis est précoce, plus le cycle est long;
- les variétés à cycle moyen sont plus productives que les variétés à cycle court, la
faible productivité de ces dernières semble être liée à la courte période de
mobilisation des substances nutritives à l’élaboration du rendement ;
- le rendement est plus élevé en contre-saison qu’en saison humide. Cela pourrai!
être dû à l’insolation plus importante et à l’absence de maladies cryptogamiques,
en contre-saison ;
- pour la contre-saison, l’époque de semis s’étend de mi-février au 2 mars date
limite pour les cycles courts ;
- pour la saison d’hivernage, l’époque de semis s’étend du 21 juillet au 5 août date
limite pour les cycles courts.
A travers les saisons et les dates, par priorité, les variétés les plus plastiques qui
peuvent être recommandées pour la double culture sont : IR 13240-108, IR 3941-86 et IR 50,
.
2.2.2. &gle de la dose de semu
Dans la vallée du fleuve Sénégal le semis direct est le mode de semis le plus
couramment pratiqué avec une dose de 120 kg/ha. Or, il a été observé que certains
riziculteurs, selon la contrainte sol (salinité notamment), utilisent des doses allant jusqu’à 150
kg/ha de paddy et parfois plus en semis direct en prégermé.
48

L’essai dose de semis se donne pour objectif d’identifier une dose optimale qui tienne
compte des spécificités pédologiques. Aussi deux sites distincts par leur caractère
pédogénétique ont été retenus : Fanaye, pour représenter les sols de la moyenne et haute
vallée et Ndiol pour les sols salins à alcali du delta. Le dispositif est le même dans les
deux sites : 5 doses ont été testées (80, 100, 102, 140 et 160 kg/ha) pour deux variétés (JAYA
et IKP.
Il semble que la dose de semis soit liée aux particularités biologiques de la variété et
des conditions pédologiques du milieu. Les variétés à cycle court et à petites graines
demandent moins de semences que les variétés à cycle moyen et à grosses graines.
III -
ICATIONDES CUJ,TURES
c
Dans le volet diversifïcation, seules les activités menées en agronomie (2.1.) et
entomologie (2.2.) seront présentées. Les activités en sélection du maïs qui devaient être
conduites en 1993 n’ont pu être exécutées par le chercheur en études pré-doctorales. De
même, aucune activité en agrophysiologie du maïs n’a été menée en 93 - le chercheur étant
occupe par la coordination du programme et l’élaboration du futur Pôle de recherches sur les
cultures Irriguées.
3.1.
Pendant la p&iode d’août 92 à décembre 93, les activités ont été financées par le
FAC, dans le cadre d’une phase-relais qui a servi de transition entre la base-centre CORAF
sur le maïs et le démarrage prochain de la composante “Diversification” du projet régional
sur les “Systèmes Irrigués”.
Cette phase relais, au moins en ce qui concerne l’agronomie, a permis de faire Le
point sur les acquis concernant plus spécifiquement le maïs et de pratiquer une ouverture en
direction des autres cultures de diversification. Les difficultés de fonctionnement (le manque
49

de trésorerie, notamment) ont limité l’installation d’essais d’agronomie à la seule station de
Fanaye. Des interventions réduites et des visites ont cependant pu avoir lieu dans les autres
sites.
L’expérimentation, démarr6e en août 92 à Fanaye, avait pour objectif principal la
création d’un référentiel agronomique en milieu contrôlé, portant sur les conditions de
r&lisation en continu de cultures de diversifkation par rapport au riz, sur sols fondés i.e sols
hydromorphes peu humifères à taches et concrétions, sur matériau sableux (classification
française).
8 traitements ou rotations ont été testées. Certains traitements ont porté sur 4 cultures
successives, d’autres sur seulement 3 ou 2. Les cultures testées sont : le maïs, la tomate,
l’arachide, l’oignon, la patate douce, le niébé et le coton.
L’analyse des résultats indique une grande h&&ogénéité des sols, amplifiée par les
contraintes de gestion de l’eau. Ainsi les commentaires vont porté sur les rendements.
Les contraintes de drainage (en saison humide notamment.) ont eu pour conséquence
une baisse de rendement d’environ 44 % sur le maïs. Le niveau de rendement sur le maïs qui
ne dépasse guère 55 q./ha ne permet pas de donner des indications sur le choix entre hybrides
tempérés et composites. L’effet légumineuse (arachide, niébé) comme précédent cultural au
maïs a Cti observé. Les rendements obtenus pour les cultures maraîchères ont tt6 int&essants.
Quant au cotonnier le niveau des rendements reste satisfaisant. L’essai systèmes de cultures
de diversifkation devra être repris en mettant bien en évidence la technologie testée de
manière à aboutir à des résultats concrets transférables.
3.2.
Les activités d’entomologie conduit en contre-saison froide 92/93 et en saison humide
93 (ce qui marque la fin des activités spécifiquement maïs) sont plus réduites que celles des
années précédentes, notamment à cause des problèmes financiers (manque de trésorerie,
arrivée tardive du financement de la phase relais). Dans ce contexte, la priorité a été donnée
50

aux actions de recherche les moins coûteuses, notamment celles qui ont trait au diagnostic
: travaux d’inventaire (2.2.1.) ; évaluation des pertes de rendement (2.2.2.) et études de
dynamique des populations larvaires des ravageurs au champ (2.2.3.). Il a été également
possible de démarrer un premier diagnostic phytosanitaire sur le cotonnier (2.2.4.), culture
qui devait être étudiee dans le cadre de la composante “diversification” du futur “Pôle sur les
Systcimes Irrigués”.
3.2.1.
Les travaux d’inventaire initiés en 90 se sont poursuivis en 1993 en station et en
milieu paysan, avec pour objectif d’identifier les différents insectes intervenant comme
déprédateurs de la maïsiculture ou comme auxiliaires (organismes utiles) et d’en préciser
l’importance suivant les saisons de culture. Ce diagnostic d’ensemble a également concerné
les autres contraintes biotiques.
Pour recueillir des informations sur une partie de l’entomofaune que l’on ne remarque
pas toujours (et qui a son importance), un système de pièges à eau avec plateaux colorés a
été installé directement dans les parcelles de maïs.
Les essais de piégeage de 1993 ont ainsi permis de compléter la liste des insectes
recensés sur le maïs depuis 1990. Il ressort que la majeure partie des ravageurs ne sont pas
inféodés au maïs. Ils peuvent, notamment, attaquer d’autres céréales telles le sorgho, le mil
et le riz. De même, on trouvera des insectes polyphages s’attaquant aussi bien aux arbres
qu’aux cultures cér&lières, cotonniéres ou maraîchères.
Les principaux ravageurs sont :
- les lépidoptères foreurs et défoliateurs des céréales : ils sont de loin les ravageurs
les plus préjudiciables, en raison de leur biologie particulière (développement à
l’intérieur de la tige) et de leur comportement migratoire. Sur le maïs, tous les
organes sont attaques (feuille, tige, panicule, épi). Dans la vallée du fleuve
Sénégal, le complexe parasitaire est dominé par trois ravageurs :
51

. Sesamia calamistis, régulièrement rencontre en maïsiculture irriguée en
hivernage, notamment dans le delta, avec deux genérations au cours du cycle
de maïs ;
. Eldana saccharina, foreur des tiges et des épis, n’apparaît qu’en maïsicukure
d’hivernage, en pkriode de floraison ;
. Heiicorerpa (= Heliothis) armigera, foreur de l’épi, présent autant en saison
humide qu’en saison froide ;
- les lépidoptères défoliateurs :
. Mythima (= Acantholeucania) loreyi, noctuelle défoliatrice, est présente
quels que soient le stade et l’époque de culture ;
. Spodoptera exigua, est un phyllophage, infestant le maïs en saison froide ;
- les piqueurs-suceurs : on distinguera, ici, trois types de ravageurs constituant
l’entomofaune du feuillage : les pucerons (Rhopalosiphum maidis), les thrips
.
(Caliotrhrips impurus) et les acariens (Tetranychus utticae). Les pucerons,
notamment, sont souvent vecteur de maladies virales.
- l e s Coleoptères : les Scarabaedae (Cetoninae) et Meloidae constituent les
principales familles attaquant les organes reproducteurs en maïsiculture
d’hivernage. Les Meloidae (Psalydolytta vestita, Mylabris holocercea, et Coryza
argentata) communément appelés “cantharides” dévorent le organes floraux
(étamines et anthères) entraînant des avortements des épis.
- les termites (Microtermes SP., Bellicositermes SP., Odontotermes SP.) surtout dans
la moyenne vallée.
52

- les acridiens (Schistocerca gregaria, Kraussqria angulifera, Hierogryfu
daganensis, Cataloipus cymbiferus, Ailopus thalassinus et Oedelus senegalensis)
en hivernage comme en saison froide.
Parmi la faune auxiliaire (entomofaune utile) on notera :
- Insectes régalant la population de pucerons du maïs :
.
les diptères Ischiodon aegyptius (Diptera syrphidae)
.
les coccinelles (Cheilomenes vcina, C. sulphurea et S~~mnus SP.);
les larves de chrisope ;
- Arachnides, araignées prédatrices.
3.2.2. m lobales de rewent en
: MiSe en évidence de 1,’ 1
t des d
Le mode d’essai, utilisé frequemment sur le cotonnier, est un système à trois niveaux
de protection insecticide. Il permet d’estimer le potentiel de rendement de la culture, de
rechercher un programme minimum de traitement (standard) et d’effectuer des observations
diverses sur le complexe parasitaire (évolution, dynamique des populations,...).
Les résultats des essais de deux derniéres campagnes de maïsiculture d’hivernage
permet de tirer les enseignements suivants :
- les pertes globales de rendement sont estimees, à Ndiol, à 55.8% pour un
rendement de 2.6 t./ha de maïs grain (1993) contre 37% pour un rendement de
2.9 t./ha (1992) ;
- ces pertes portent essentiellement sur les coeurs morts, les dégâts sur tiges et sur
épis ;
53

- les pertes sont plus importantes dans la basse vallée (Ndiol) que dans la moyenne
vallée (Fanaye) ;
- l’essentiel des dégâts sont le fait des foreurs de tiges.
3.2.3.
.
.
$voiution des pmlatlons larvaues deq: tireurs
L’importance des foreurs dans la basse vahée est à la base du choix de Ndiol pour la
conduite du présent essai. Ainsi, le contrôle de la densité des foreurs dans les plants de maïs
durant tout le cycle végétatif a permis, durant les deux derniers hivernages, de mettre en
évidence une succession nette de deux ravageurs : Sesamia calamistis, de la levée à la
floraison et Eldana sacchatina, de la floraison à la récolte.
3.2.4.
. . .
eu culture corne
Le cotonnier est l’une des plantes cultivées dont le complexe parasitaire est le plus
important. Son introduction dans la vallee comme culture de diversification exige qu’une
Ctude préliminaire sur l’entomofaune nuisible puisse être réalisée, dans les sites de Ndiol et
Fanaye, afin d’apprécier l’impact général des ravageurs sur la plante-hôte durant tout son
cycle végétatif.
L’essai conduit en hivernage 1993, suivant le système à trois niveaux de protection
insecticide, en escalier double (ou replie suivant le terrain disponible) permis de tirer les
enseignements suivants :
- il n’a été observé aucun dégât en début de culture ;
- une forte pression parasitaire de Empoasca jkscialis, dans les deux sites , apparaît
dés la floraison, suivi de celle d’une miride (Campylomma unicolore) ;
54

- on note également une prtknce de pucerons (Apis gossypir’) un peu avant
l’ouverture des capsules et quelques traces de ravageurs phyllophages, en cours de
végétation, surtout à Ndiol ;
- en phase de reproduction, apparaît une forte pression de lépidoptères carpophages
avec la dominante de trois ravageurs : &via.~ insuïans (Noctuidae), Pectinophorq
gossypieîla (Gelechiidae
et Cryptophlebia leucotreta (Tortricidae) ; de coléoptères
sur les fleurs et les capsules avec deux ravageurs : Mylabris (Coryna) argentata
et Pachnoda interrupta ; d’hétéroptères, piqueurs-suceurs @firidae, Pentatonùdae
et Lygaeidae), à Ndiol surtout, avec deux ravageurs : Calidae nana (la plus
importante) et C. panaethiopica et, dans les deux sites, 0xycarenu.s hyalinipennis
(ce ravageur parasite également une autre malvacée, l’oseille de Guinée (Bissap),
55

PROGRAMME
CULTURES HORTIC

1 - INTRODUCTION
Le programme de recherches sur les cultures horticoles s’adresse à des espèces dont
les systèmes de culture sont caractérisés par une grande diversité. Cette situation justifie la
mise en oeuvre d’opérations de recherche pluridisciplinaires permettant de répondre aux
contraintes particulières de chaque espèce considérée, dans divers domaines : amélioration
et adaptation variétale, mise au point de techniques cuhurales adaptées aux conditions
biologiques et climatiques rencontrées, développement de méthodes de lutte spécifiques et
appropriées. Outre ces opérations de recherche “techniques”, l’analyse des filières horticoles
permet de disposer et d’alimenter régulièrement des banques de données sur l’organisation
des marchés, la compréhension des circuits de commercialisation et les processus
d’élaboration des prix des principales spéculations.
Les opérations de recherche sont donc essentiellement centrées sur les produits ou sur
des disciplines dites “horizontales” intervenant sur l’ensemble des spéculations horticoles.
L’objectif principal étant de créer et de développer des variétés, des techniques de culture et
de protection adaptées aux conditions des zones concernées, en s’appuyant sur une bonne
connaissance de la filière horticole.
Pour l’année 1993, huit opérations de recherche ont été retenues dans le programme:
l/ -
Solanacées à fruits
21 -
Racines et Tubercules
31 -
Liliacées et Gombo
4/ -
Arboriculture fruitière
5f -
Gestion de l’exploitation horticole
61 -
Défense des cultures
71 -
PrévulgarisationlFormation
81 -
Production de matériel végetal.
56

II -
SOLANACEES A FRUIT
2.1.
, .
.
Etude des mecamsmes de tolérance du laxatif
Plusieurs travaux ont montré une corrélation entre la tolérance aux acariens et la
pilosité des feuilles du. jaxatu. Cependant, il a également étk observé chez certaines espèces
et groupes apparentés à feuilles glabres, une certaine tolerance aux acariens. Des études sont
actuellement menées sur les différents mécanismes de tolérance du jaxatu, elles se rapportent
principalement à la non préférence et à l’antibiose.
Les résultats préliminaires révèlent que la pilosité ne constitue pas une barrière
physique pour les trasonèmes contrairement aux tétranyques.
Des études anatomiques du limbe sont en cours. Certaines lignees présentant
indifféremment des individus glabres et poilus, restent identiques au point du vue profil
protéique.
2.2.
. .
.
Amélioration de la ~roduct.wt.6 des vanétég
Les lignées 16 et 18, issues de croisements entre les variétes ‘SOXNA’ et ‘BOT 2”
ont été sélectionnées pour leur tolérance aux acariens et leur fructification abondante. Elles
présentent cependant le désavantage de produire des fruits de petit calibre. Pour remédier fi
cela, des croisements ont été entrepris avec ‘KEUR MBIR NDAW’ (KMN), variété locale
à fruits attractifs et de gros calibre mais sensible aux acariens.
57

2.3.
.
.
Criblae de llgn6es de tomâts: your la rï&Wwz
.
au &amt9 yellow leaf curl V~~US (TyLCW
Le virus de l’enroulement foliaire de la tomate (TYLCV) constitue un des principaux
facteurs limitants des semis précoces de la tomate (septembre - octobre). Cette période
correspond en effet à de fortes pullulations du vecteur, Remisiatabaci. Un programme de
sélection a été mis en place au CDH et également dans le cadre d’un projet collaboratif
regroupant plusieurs pays de la sous-région et l’Institut National de Recherche Agronomique
(FRANCE). Alors que l’approfondissement des recherches se poursuit dans le cadre du projet
conjoint, quelques lignées résistantes ont été sélectionnées par le CDH et vont faire l’objet
de tests multilocaux en 1994. Il s’agit des lignées 4, 32, 53 et 62.
.
2 . 4 . Stlondees de Qmat!s
B la tcansform&@
Dans le but d’élargir la gamme de variétés de tomate destinées à la transformation
industrielle, l’introduction de nouveaux génotypes s’est poursuivie dans les conditions de
culture de la Vallée du fleuve Sénégal, zone la plus productive. La comparaison de différentes
variétés ‘FXL 77’ (INRA Montfavet), ‘CIGALOU (Gautier), ‘RIO GRANDE’
(Vilmorin),‘ROMITEL’ et ‘TOM 6’ (obtentions du CDH), a mis en tvidence les résultats
suivants :
- ‘ROMITEL et ‘TOM 6’ sont les variétés les plus précoces pour la mise à fleur ;
cette observation se confirme par la suite, par une production significativement
plus élevée de ces variétés, dès la première récolte.
- Après 6 récoltes, ‘TOM 6’ s’avère plus productive avec une production moyenne
de 2,2 kg par plante, soit un rendement de l’ordre de 55 t/ha, contre 48 t/ha pour
‘ROMITEL et ‘RIO GRANDE’ et 40 et 38 t/ha pour ‘CIGALOU et ‘F3XL 77’,
respectivement.
58

- Les plus gros fruits sont obtenus sur ‘RIO GRANDE’ 87 g) et ‘TOM 6’ (84 g).
- Les taux de matière sèche les plus élevés ont Cte observés sur ‘RIO GRANDE’
-
(5,3%) et ‘ROMITEL’ (5,3%). Les trois autres variétés ont eu des taux similaires
de l’ordre de 4,7% .
En conclusion, les variétés mises au point par le CDH s’avèrent les mieux adaptées
aux conditions de culture de la vallée du fleuve. Il paraît necessaire de poursuivre les essais
avec la lignée ‘TOM 6’ qui présente des caractéristiques de précocité et de productivité
particuliérement intéressantes, pour la culture de saison fraîche.
III -
3.1.
.
.
butte contre la mal&e des racmm roseg
La maladie des racines roses de l’oignon, provoquée par le champignon Pyrerwcheato
terrestris, est présente dans tout le Gandiolais, zone de prédilection de la culture de l’oignon,
au Sénégal.
En fin de saison fraîche, près de 100% des récoltes effectuées présentent des
symptômes de la maladie. Malgré cela, les niveaux de production atteints varient entre 1,5
kg/m2 et 5,9 kg/m2. En saison chaude, les symptôme de la maladie régressent en cours de
culture pour disparaître sur la quasi totalité des plantes à la récolte quelle que soit la variété
cultivee. En dépit de la diminution de la pression de la maladie, les rendements restent faibles
entre 0,7 et 1,9 kg/m2. Face à ce constat, de nombreux essais ont été conduits sur plusieurs
campagnes visant à mettre au point des itinéraires techniques permettant de diminuer
l’incidence de la maladie. A l’heure actuelle, certaines solutions peuvent être préconisées du
fait du caractère saisonnier marqué de la maladie qui permet d’envisager des mesures
d’évitement ou de limitation de ses effets:
59

- La mise en place de la seconde campagne annuelle, en saison chaude, à partir de
mai, réduit l’incidence de la maladie sur le rendement. La transplantation précoce
en début de saison fraîche aura pour effet de permettre l’initiation de la culture &
un moment où le potentiel infectieux du substrat est à son minimum.
- L’alimentation minérale par voie foliaire semble induire des niveaux de production
élevés. Ceci a été vérifié en conditions paysannes le traitement de parcelles
infestées a donné des valeurs de rendement plus élevées que celles de parcelles
infestées non traitées.
- Le traitement du sol avec du BASAMID apporte des améliorations au niveau de
la pépinière et Cgalement de la parcelle de production. Les gains de rendement sont
appréciables, mais le coût de Mise en oeuvre élevé de ce produit demande à ce que
des essais complémentaires soient menés, notamment pour la détermination de la
dose optimale d’application.
- L’existence d’un gradient de potentiel infectieux selon les horizons de sol, incite
à la mise au point de méthodes ralentissant la progression des racines vers les
horizons profonds : le paillage du sol avec du fumier, qui conduit à maintenir une
zone humide et riche en éléments nutritifs près de la surface, pourrait être une
solution. Dans ce contexte, les operations de “labours” r6alisées par certains
producteurs, qui remontent en surface les horizons profonds, sont des pratiques qui
doivent être évitées sinon supprimees.
3.2.
.
.
, l
sd 0~
Les pratiques paysannes dans le Gandiolais montrent une judicieuse diversification des
variétés cultivées, pour un plus grand etalement de la saison de production. Dans le but
d’élargir la gamme des variétés cultivées et de trouver du matériel plus performant que celui
traditionnellement cultivé, plusieurs essais sur de nouvelles varietés ont été entrepris. Les
critères retenus ont été : un cycle de culture court, un taux de matière sèche élevé et un
rendement plus élevé que la variété traditionnelle ‘Violet de Galmi’. Un certain nombre de
60

cultivars jaunes à rendement élevé ont été identifiés : ‘Tropic Brown’ et ‘Grand Prix FI PRR’
dont les rendements atteignent respectivement plus de 95 t/ha et 65 t/ha pour des cycles de
107 jours et 121 jours en parcelle de production. Parmi les variétés rouges susceptibles de
remplacer ou de compléter le ‘Violet de Galmi’ on peut citer: ‘Tropic Red et ‘Pusa Red’ dont
les rendements sont respectivement de l’ordre de 75 tiha et de 40 t/ha. Toutes ces variétés
semblent cependant posséder de moins bonnes qualités de conservation que le ‘Violet de
Galmi’.
3.3.
-on de ,* ’
l
.
1 ltméralre tec&,q.ue de
la culture de
c
, l
1 oaqgpg
Malgré une bonne maîtrise technique de la culture de l’oignon, les producteurs du
Gandiolais restent confrontés à des problèmes de techniques culturales adaptées aux
conditions de culture de la zone et permettant des rendements élevés. De nombreux essais ont
éti menés dans le but d’ameliorer et de rendre plus performantes les principales techniques
utilisées. Certaines constatations ont été faites :
- Dans les conditions de culture du Gandiolais, en sol très filtrant et avec des doses
et des fréquences élevées d’irrigation (tous les 2 jours), les effets d’une fertilisation
minérale de fond ne sont sensibles que pendant les 5 à 6 premières semaines. La
pratique de la fumure de fond n’apporte donc pas d’amélioration dans la
composition du rendement, le peuplement, le poids moyen des bulbes ni dans la
longueur du cycle.
- La dose d’irrigation correspondant à la pratique paysanne, soit 40 l/m2, tous les
2 jours en milieu de cycle, est celle qui permet d’obtenir le poids total récolté le
plus élevé, correspondant ii un poids moyen des bulbes également élevé.
- Enfin, l’apport de matière organique en pépinière permet une levée plus rapide des
plantes et un meilleur peuplement final.
61

La culture de l’ail, pratiquée au Sénégal depuis une quarantaine d’années a accus6
réguliérement une diminution dans les surfaces cultivées. Une enquête conduite en 1990, dans
le Gandiolais et dans d’autres zones de production maraîchère des Niayes, a montre que les
surfaces cultivées ne représentaient plus qu’une cinquantaine d’hectares Parallèlement, le
niveau des importations s’est accru pour représenter un volume annuel de 800 à 1.000 tonnes
reprt%entant une sortie de plus d’un milliard de francs CFA. Plusieurs contraintes d’ordre
climatique, biologique. et même sociologique semblent être à l’origine de cette situation. Ces
différentes considérations motivent l’intérêt que lui porte la recherche.
Dans un premier temps, l’étude et la mise au point d’un itinéraire technique de la
culture, dans les conditions écologiques du Sénégal, et plus particulièrement dans la région
de Dakar et la zone des Niayes, est apparue necessaire dans le cadre de la relance de la
culture. Les premiers essais ont porté sur l’étude d’un calendrier cultural et des tests de
comportement Vari&ai, en station. Quatre variétés ont été utilisées :
- la variété locale traditionnellement cultivée dans le Gandiolais ;
- une variété d’origine malienne, traditionnellement exportée sur le Sénegal ;
- la variété ‘Egypte 5’ à gousses de gros calibre ;
- la variété ‘Morados’ originaire d’Argentine et figurant parmi les principales
variétés importées au Sénégal.
La plantation s’est fàite de manière échelonnée, à 15 jours d’intervalle, du 15 octobre
1992 au 15 janvier 1993, pour couvrir la période de mise en place que l’enquête en milieu
paysan avait mis en évidence.
Les expérimentations ont permis de mettre en évidence un certain nombre
d’observations sur le peuplement végétal et son évolution, la croissance des plantes, le
62

rendement, le diamètre des bulbes, le nombre de caïeux par bulbe, le taux de matière sèche,
les dates de plantation et le comportement des vari&%.
Les résultats obtenus permettent de tirer les premières conclusions suivantes :
- Les variétés “sénégalaise” et “malienne” ont montré qu’elles étaient le fruit de
sélections ayant conduit à l’obtention d’un matériel souple, susceptible de s’adapter
à des conditions environnementales variables. Cette plasticité autorise l’obtention
d’une production modeste, mais pratiquement assurée, pour la majorité des dates
de planta& testées. A l’opposé, ‘Morados’ et ‘Egypte 5’ se sont avérées tr&s
sensibles aux conditions de culture avec des réponses fortes aux pressiws
parasitaires et aux conditions climatiques.
- La plantation en pleine saison fraîche (15 décembre) permet d’atteindre les niveaux
de peuplement les plus élev&, quelle que soit la variété considkée. C’est
également à cette date qu’on observe les conditions de développement les plus
favorables aux variét& ‘Morados’ et ‘Egypte S, les autres variétés se montrant
moins exigeantes de ce point de vue. En général, les valeurs les plus élevées des
caractères mesurés ont été observées pour cette date de plantation, quelque soit la
variété considér6e. Un autre avantage non négligeable, est la rkduction du cycle
de culture de toutes les variétés à moins de 100 jours.
- Le nombre de caïeux des variétés locales (Mali, SCnégal), n’est pas influencé par
la période de culture. Les composantes climatiques ou la longueur du jour n’ont
donc pas eu d’effet sensible sur le mécanisme d’émission des bourgeons axillaires,
dans les limites des essais effectués, sur ces variétés. En revanche, pour la vari&
‘Egypte 5’ , le déterminisme d’émission des bourgeons axillaires est nettement
influencé par les conditions climatiques. C’est ainsi que les dates de plantation
avant le 15 décembre n’ont pas permis l’expression du potentiei maximum de
production des caïeux pour cette variété.
63

- Enfin, en ce qui concerne le rendement, la plantation du 15 décembre est celle qui
a permis d’obtenir les valeurs les plus élevées pour toutes les vari&%. A nouveau,
on constate que pour les variétés locales, I’histogramme de rendement est moins
.
étroit que pour les variétés locales, I’histogramme de rendement est moins étroit
que pour les variétés “importées”. Au-delà de cette date, les chutes de production
sont toutefois très importantes quelque soit la variété considérée.
Ces premières expérimentations ont donc permis de mieux préciser le contexte
d’application d’un itinkraire technique de la culture de l’ail. La prochaine étape consistera à
éiaborer un rkférentiel technique et notamment les paramètres nutritionnels et hydriques ainsi
que les méthodes de protection phytosanitaire pour une meilleure maîtrise de la conduite de
la culture.
64

IV -
RECHERCHE SUR LES RACINES ET TUBERCUL&$
.
.
4.1. Ve de nouvelle&
vari6tés commercialesde Domme de terre
Dans le cadre d’essais multilocaux initiés par le projet FAO “Coopération Régionale
pour le Développement des Productions Maraîchères en Afrique de l’Ouest, des variétés de
pomme de terre ont été évaluées en culture de saison, pendant la campagne 1992/93.
L’objectif principal était d’évaluer de nouvelles introductions commerciales dans les
conditions de culture du Sénégal, dans le but d’élargir la gamme de variétés adaptées et voir
les possibilités d’étalement de la saison de culture.
Cinq variétés commerciales relativement nouvelles, d’origine européenne, ont et6
comparées à la variété ‘CLAUSTAR’ dont la culture est largement répandue au Sénégal :
‘AJIBA’, ‘BINELLA’ et ‘MARFONA’ (Hollande), ‘LOLA’ et SUPERSTAR’ (France). Les
essais ont été menés à Ndiol et à Cambérène.
L’évaluation des variétés s’est faite de maniére assez exhaustive : développement
végétatif, production, comportement phytosanitaire. Les résultats observés, sur la première
campagne, permettent de tirer les premières conclusions suivantes :
- Les conditions de culture rencontrées dans les deux sites de culture, situés dans la
zone des Niayes ne sont pas un facteur limitant pour le développement des varittés
testees. Ceci est vérifie par les rendements élevés obtenus : 25 à 50 t/ha,
Toutefois, les conditions rencontrées à Ndiol semblent plus favorables a
l’expression de rendements élevés des varietés. Les bonnes amplitudes thermiques
qu’on y observe (12 à 15°C) par rapport à Cambérène (7 à 8OC) pourraient
expliquer en partie ces performances. Cela se traduit, pour l’ensemble des variétes
par un rendement moyen plus élevé à Ndiol (415 t/ha contre 32,5 t/ha à
65

5.1.
Etude de l’évolution sgatio-temDore&gdes ptincw
rav8peurs des cultutesmaraîch&ea

En vue de mieux cerner les conditions d’application de méthodes de lutte appropriées,,
une série d’études portent sur l’évolution spatio-temporelle des principaux ravageurs des
cultures maraîchères. C’est ainsi que la foreuse des fleurs de jaxatu et la teigne de la pomme
de terre ont été suivies depuis 1990 à travers plusieurs zones de culture des Niayes.
Les faibles dynamiques de population observées chez la foreuse des fleurs de jaxatu,
de novembre à janvier, autorisent la culture de jaxatu en saison fraîche, sans craindre pour
cela une forte pression parasitaire. Les conditions climatiques rencontrées pendant cette
période favorisent du reste les meilleurs rendements de la culture.
c
L’évolution spatio-temporelle de la teigne de la pomme de terre est variable selon les
zones de culture et le type d’exploitations maraîchères de la r6gion de Dakar. C’est ainsi que
dans la zone de Sébikotane, zone où les producteurs maraîchères sont diversifiées au niveau
d’une même exploitation, les niveaux de population du ravageur sont trois fois plus
importants au niveau d’un champ de pomme de terre qu’à Nianga où la monoculture de la
pomme de terre est pratiquée dans plusieurs exploitations. Ces considerations ont conduit à
étendre l’étude à d’autres espèces maraîchères également sensibles au ravageur : jaxatu,
aubergine.
. .
5.2. Invent&&s ravmes cu.&w&kt&reg
Le recensement des principaux ravageurs inféodés aux cultures fruitières a dt5nart-6
en 1993, principalement en station. Un certain nombre de déprédateurs a été identifie :
Papilio demodocus, Crytophlebia leucotreta,
Phyllocnitris citrella, Icerya purchasi,
Pseudococcus citri, Oryctes rhinoceros, Unaspis citri, Ceratitis capitata, A l’heure actuelle,
aucun auxiliaire n’a pu être inventorié.
66

5.3.
, l
InveqQ&xles rav4gggrsde 1 aIl
La recherche d’un itinéraire technique de l’ail est accompagnée d’un inventaire des
principaux ennemis et maladies de la culture. Les ravageurs qui ont été les plus rencontrés
sont : les thrips (Thrips tabaci), la chenille légionnaire (Spodoptera exigua) et un coléoptère
indéterminé à ce jour, causant des dégâts en stockage.
67

VI -
PREVULGARISATION FORMATION (PHYTOTECHNIE)
6.1.
.
Mise au point de mottes a Dart
ir de
,
.
dkhets d abm
L’amélioration des techniques de pépinières maraîchères par une utilisation optimale
des intrants (semences, pesticides, engrais, matière organique...) est un souci constant du
programme. A cet effet, la fabrication de mottes à partir du compostage de residus de bovins
a fait l’objet d’études en collaboration avec la SERAS. La mise au point des plants en mottes
a éti faite avec plusieurs espèces : chou, tomate, gombo, melon. Cette techniqule
favorablement accueillie par les maraîchers, est à sa deuxieme année d’application à travers
le programme de recherche-développement du PNVA. Elle présente plusieurs avantages :
pertes de plants signifiantes, précocité et homogénéité de production, effets nématifuges, co0t
raisonnable des plants. Plusieurs espèces ont été utilisées.
6.2. Utilimde voiles non tiS,é,
Depuis près d’une décennie l’utilisation de voiles non tisses se fait sur un grand
nombre de cultures maraîchères. Cette technique utilisée à priori en Europe pour le semi-
forçage des cultures a également montré des avantages appréciables comme moyen de
protection contre les insectes et la transmission des virus. Dans le but de voir les possibilites
d’adoption de la technique par les petits maraîchers, des essais ont été menés au CDH et dans
plusieurs zones de production des Niayes et de la région de Ziguinchor.
Plusieurs espèces ont fait l’objet des essais aussi bien en pepinière qu’en plein champ:
aubergine, chou, courgette, endive, jaxatu, laitue, melon, pastèque, piment, poivron, radis,
tomate. Les résultats suivants ont Cté observés :
- Au niveau des pépinières, des effets positifs sont constatés sur la levée, le nombre
et l’homogénéité des plants prêts d’être repiqués.
68

- Sous le voile, les plants ont tendance à “filer”, ce qui entraîne un repiquage plus
délicat, une reprise plus difficile si les conditions de repiquage ne sont pas
optimales, un intervalle de repiquage réduit.
En plein rh mn l’apparition de brûlure sur feuillage, plus particulièrement en
période chaude, dues aux frottements du voile sur les parties aériennes.
- 1Jne réduction appréciable des attaques d’insectes. Ceci s’est vérifie sur culture de
tomate. Le voile, posé sur des arceaux au repiquage et enleve 51 jours plus tard
au moment de la premiére récolte, permet de protéger correctement les plants, des
-
attaques d’ fiéliothis armigera et de Liriomyza trifolii.
69

VII -
RECHERCHES EN ARBORICULTUREFRUIT~
.
.
7.1.
Bval1&10n varr&jJe sur Aerumeg
Des essais sur agrumes sont installés depuis 1990 à la station fruitère de Ndiol (region
de Saint-Louis). Ils concernent principalement les espèces suivantes : orangers (12 variétés),
mandariniers (12 variétés), pomelos (8 variétés), citronniers (4 variétés), limetiers (4
variétés). Les premières fructifications observées permettent déjà d’établir un ordre de
précocité de production des variétés dans chacune des espèces considérées et de noter les
premiers résultats intéressants :
- Sur Orangers, on note la précocité de production de la variété ‘Humlin’.
- Sur Mandariniers, ‘Osceolu semble plus précoce et plus productive.
- Sur Limetiers, la précocité et la productivité de la variété ‘Eustro ’ lui confèrent un
avantage appréciable par rapport à la lime ‘Maicuine’ largement cultivée en
Casamance et moins juteuse. Ses fruits nécessitent cependant d’être récoltés au
stade vert pour éviter d’être moins juteux et même spongieux au stade tournant
jaune.
La ‘Lime de Tahiti’ qui a l’avantage de donner de gros fruits sans pépins est une
variété à valoriser au même titre que ‘Eustro ’ même si sa production n’atteint pa:s
le niveau de cette dernière (18 kg/arbre contre 23 kg/arbre en moyenne annuelle
pour ‘Eustro ‘).
7.2.
. .
arbres fw,Oers lcnw!z
Dans le but de voir les possibilités de promotion et de valoriser du matériel local, un
large programme de collecte de semences a démarré sur corossolier, sapotillier et papayer.
Les semences collectées seront sélectionnées et semées avant l’hivernage 1994.
70

VIII - GESTION DE L’EXPLOITATIONHOjtTICOLE
Dans le cadre de la poursuite du suivi des marches ICgumiers, l’éventail du releve des
prix s’est élargi aux marchés des capitales régionales du littoral : Thiès, Louga, Saint-Louis.
Ce travail se fait en collaboration avec les services de la nouvelle Direction de 1’Horticulture
qui se chargent de relever les prix. Les marchés concernés dans la région de Dakar sont :
Thiaroye Gare et Castors (débarquement), Sandaga, Kermel, Hypersahm, Marche zinc,
Supermarché (d&.ail). Un bulletin hebdomadaire sur les prix et flux de légumes est ainsi
diffusé.
En perspective, il est prévu d’automatiser le système de collecte des données dans la
région de Dakar et dans les capitales régionales des zones de production maraîchéres. Les
données recueillies feront l’objet d’une diffusion dans un bulletin mensuel à I’échell’e
nationale.
71

DEUXIEME PARTIB :
PRODUITS DE LA REC
PUBLICATIONS, RAPPO
ONT&ZkJTIONtiiSC~NTIPIQUES

PUBLICATIONS
BORDAT D., COLY E.V., DALLE M., RENAND M., LETOURMY P., 1993. Influence
de la température sur l’activité parasitaire et imaginale d’Opins dissitus
Muesebeck (Hymnoptera, Beaconidae), parasitoïde des mouches mineuses des
feuilles. L’Agron. Trop. 46 (3) 211-216.
COLY E.V.,
1993. Rapport de synthèse des activités 1992 du service
Entomologie. ISRAKDH, mars 1993, 2 pp.
DANCETTE C., 1994. Systèmes de cultures irriguees intensifs sur le fleuve
SCnégal. Rapport d’activités 1993. ISIWCORAFKXAD, 18 p.
w
DANCETTE C., 1993. Premiers élements pour un projet intégré d’agriculture
irriguee, intensive et durable en zone sahélienne. Atelier scientifique :
“Gestion des terres” en région semi-arides et sub-humides. Senégal-Dakar -
Novembre 1993, 19 p.
DANCE’ITE C., 1993. Premiers éléments pour un projet de lutte integrée contre la
sécheresse et la dégradation du milieu sahélien (L.1.S.D). Atelier scientifique:
“Gestion des terres” en région semi-arides et sub-humides. Sénégal - Dakar,
Novembre 1993, 23 p.
DELHOVE G., 1993. Synthèse par culture des méthodes de luttes disponibles (tomate, chou,
oignon, gombo, haricot). ISRAKDH, août 1993. 21 pp.
DIA I., 1993. Performances des Organisations Paysannes et desengagement de 1’Etat.
Septembre.
72

DJOUF Th., 1994. Phytotechnie du riz irrigué : Rapport final 1993. Programme
Recherche/Développement - Projet Irrigation IV, ISRA/DRCSI, Saint-Louis,
38 p.
Etudiants de I’ESITPA, Mars 1993. Etude des prestations de services dans
le delta du fleuve Sénégal. ISRA/ESITPA, 41 p.
GAY J.P., et DANCE’ITE C., 1993. La diversification des cultures. Atelier ISRA/ORSTOM
h paraître, 22 p.
GAY J.P., 1994. Agrophysiologie du maïs. Rapport synthétique 1993.
JSRAICORAFICJRAD, 14 p.
GAY J.P., 1994. Expérimentation dates de semis du maïs Ndiol. Compte rendu
analytique. ISRAICORAFICIRAD, 28 p.
GERARD M., 1993.
R a p p o r t S e m e s t r i e l d ’ a c t i v i t é d u Proje#t
FAO/GCP/SEN/033/BEL. ISRA/FAO. Juin 1993, 30 pp.
GERARD M., 1993. Editorial du bulletin de liaison no 5 du Projet régional
FAO/GCP/RAF/244/BEL. FAO, août 1993, 3 pp.
*
GERARD M., 1993. Synthèse des activites 1992 de l’opération Prévulgarisation et
Formation. ISRAKDH, mars 1993, 3 pp.
GOEBEL R., 1993. Les recherches entomologiques sur le fleuve Sénégal : Bilan et
perspectives dans le contexte des cultures irriguées au Sahel. Atelier
ISRA/ORSTOM à paraître.
GOEBEL R., 1993. Betbeder-Martibet; Ratnados 1993 : Lutte integrée contre les foreurs des
cérkales tropicales : évolution de la résistance variétale des ravageurs. ANPP
3e conférence internationale sur les ravageurs. Montpellier 7-9 Décembre.
73

GOEBEL R., 1994. Etude de I’efficacite de la phéromone de SesamiacaIamistis,foreur du
maïs dans la région du fleuve Sdnégal. Rapport final d’ATP CIRAD. Rapport
d’activités 1993. ISRA/CORAF/CIRAD.
FALL Abdoulaye 1993. Etude impact de la dévaluation du franc CFA sur les
revenus des ménages du bassin arachidier. Publié dans le bulletin
d’information de l’Universitt5 de Michigan State Université.
HAVARD M., 1993. Mission d’appui de l’opération machinisme agricole du 20 Juin au 3
Juillet 1993. 23 p.
ISRA - DRCSI. Rapport fin du Projet IRRI IV 1993.
KANTE S., 1993. I-a motorisation de la riziculture dans la vallée du fleuve
S6négal. Atelier ISRA/ORSTOM : Nianga, Laboratoire de la culture irriguée
dans la moyenne vallée du Sénégal, St-Louis 19-21 Octobre 1993, 17 p.
KANTE S., 1993. Projet de recherche conjoint DRCSI/GIE Delta Service sur l’etude des
performances techniques et économiques de la batteuse Vote~.
KANTE S., 1993. Resultats du suivi des moissonneuses-batteuses de la SVl de Diawar. 2
Février 1989 au 24 Février 1993. ISRA, 15 p.
KANTE S., 1993. Zonage technico-économique de la rizicuhure au Sénégal. Janvier 1993.
ISRA, 51 p.
KANTE S., 1994. Résultats du suivi des tracteurs de la section villageoise de Thiago.
Hivernage et contre saison 1993, Mai 1994.
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possibilites de transfert en milieu paysan. Mémoire de titularisation,
f
ISIWCDH, août 1993, 73 pp.
74

MBAYE A., 1993. Synthèse des activites 1992 du service Amélioration des Plantes à Racines
et Tubercules. ISRA/CDH, février 1993, 6 pp.
MBAYE A.A., 1993. Rapport de synthèse 1992 des activités du service Virologie
ISRA/CDH, avril 1993, 2 pp.
MBAYE A.A., 1993. Synthése des activités 1992 du programme de Recherches sur les
Cultures Horticoles. ISRA/CDH, avril 1993, 35 pp.
NDIAYE J.P., 1993.. Fonctions de production. Isoquantes et doses optimales
d’azote de phosphore et de potassium pour quelques cultures dans le vallee du
fleuve Sénégal. Communication à l’Atelier ISRA/ORSTOM ” Nianga :
Laboratoire de la culture irriguée ” St-Louis 19 - 21 Octobre 1993.
z
NDIAYE A., 1994. Sélection du maïs irrigué : Rapport final 1993 Irrigation IV,
ISRA/DRCSI, Saint-Louis.
NGUER M., 1993. Monographie de la Station fruitière du km 15 et recherche d’un itinéraire
technique pour la culture du bananier pour le Sénegal-Oriental. Mémoire de
titularisation, ISRAICDH, mai 1993, 70 pp.
NIANG Y., 1993. Contribution à la définition d’un itinéraire technique pour la culture de
l’ail au Sénégal : Etude et calage du calendrier cultural. Mémoire de
titularisation, ISRA/CDH, juillet 1993,
78 p.
PAGES J., 1993. Compte rendu des activités 1992 de l’opération de
Phytotechnie Maraîchère (Saint-Louis). ISRA/CDH mars 1993, 6 pp.
SECK P.A., 1993. Rapport annuel des activités 1992 de l’opération Gestion de
I’Exploitation Horticole. ISRA/CDH, avril 1993, 8 pp.
75
M

SENGHOR P. Th., 1994. Contribution à la levee des contraintes &
l’intensification de la riziculture irriguée dans le delta et la vallée du fleuve
Sénégal. Rapport final 1993. ISRA/DRCSI, Saint-Louis, 52 p.
SIDIBE D . , 1993. Synthèse des activids 1992 en Arboriculture Fruitière $
Saint-Louis. ISRAICDH, mars 1993, 8 pp.
76


PROGRAMME CULTURES IRRIGUEES
ATELIERS, REUNIONS
Dans le cadre du programme, plusieurs autres activités ont été réalisées. Elles
concernent, entre autres, la participation à des ateliers, séminaires, etc...
Paiticipation à un monitoting tour GA/ADRAO/Sahel au Burkina-Fas$o
et au Mali ;
Réunion CORAF de programmation, tenue à Saint-Louis du 6-9 avril
1993 ;
Ateliers CIRAD sur les “Systèmes irrigués”, tenu à Montpellier, du 31
août au 1 septembre 1993 ;
Atelier ISRA/ORSTOM “Nianga, Laboratoire de la culture irriguée”,
Saint-Louis, du 19 au 21 octobre 1993.
Réunion de coordination des recherches phytosanitaires pour la sous-
région Afrique de l’Ouest, Cotonou (Bénin), du 26-28 janvier 1993 ;
Réunion du groupe de travail sur les phéromones d’insectes (sous
l’égide de I’OILB), du 9-14 mai 1993.
77

PROGRAMME GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET DES
SYSTEMES DE PRODUCTION
1. DIA a participe aux réunions du groupe d’Action Socio-économie de I’ADRAQ.
Ces rencontres avaient pour objet la mise en place d’un Programme régional de
recherche en socio-économie sur les systèmes à base rizicole.
1. DIA a participe du 30 août au 3 septembre à Bamako au “Régional Seminar on
Technology Development and Transfer in a Rapidly Changing Environment :
Implications for Agricultural Research in the Sahel”. !
Ce séminaire était organisé par le CILSS Institut du Sahel PRISAS.
78

PROGRAMME CULTURES HORTICOLES
SEMINAIRES, REUNIONS
Participation aux réunions hebdomadaires du comité interministériel de
suivi horticole (CISH).
Participation aux réunions CICES sur la normalisation des produits
horticoles destinés à l’exportation.’
Participation au séminaire Yewu-Yewi à Kaolack.
Participation à l’atelier FAO/PNVA sur la vulgarisation de la
commercialisation des produits horticoles.
Participation à la réunion d’évaluation du comité de pilotage de
PHORTIBAK.
ACCUEIL DE VISITEURS
Visite guidée du CDH
24 visites groupées au CDH ont été organisées
(a = exposition “Production de l@umes sains par l’application de
techniques appropriées” ;
b = parcelles de démonstration)
50 participants de l’atelier régional FAO lutte intégrée (a + b)
79

20 fîlturs
techniciens du Centre National de Formation
de Techniciens en Agriculture et Génie Rural (a + b)
10 femmes leaders des groupements pour l’autosuffisance alimentaires
encadrées par le projet PNUD/FAO/SEN/87 (a + b)
5 femmes du groupement feminin de Keur Moussa avec un agent
vulgarisateur de base PNVA
20 ‘agriculteurs encadrés par la CECI Canada (a + b)
20 élèves et 4 encadreurs du Centre d’initiation Horticole de Mbao
(a + b)
50 étudiants de la Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux
(a + b)
2 membres du GIE NOTOGOUYE DIAMA (a + b)
30 étudiants de 1’Ecole Nationale de cadres Ruraux (a + b)
21 horticulteurs encadrés par le PRIMOCA Italie (a + b)
Le D é l é g u é
d e G E R M I C O P A ( F r a n c e ) e t 5
importateurs/producteurs/commerçants
de pomme de terre (b)
60 participants d’un séminaire organisé par ENDA (b)
9 personnes du Club de Gendarmerie Royale du Canada (b)
Représentation FAO Dakar (a + b) 3 personnes

Ambassade de Belgique (a + b) 3 personnes
8 techniciens du PRIMOCA (Italie) de Sédhiou (a + b)
3 techniciens de la SODEVA de Thiès (a + b)
40 futurs T.S. horticoles du CFPH de Cambérène (b)
43 futurs CAP horticoles du CFPH de cambérène (b)
3 ingénieurs de ITA (b)
20 membres du Club LTID Sciences naturelles de Dakar
(a + b)
23 personnes du Comité Science et Technique de 1’ISRA (b)
2 ingénieurs du CIRAD-FHOR (b)
3 techniciens de projet Forestier FAO (b)
3 responsables de I’ICARF (b)
12 stagiaires du Monastère de Keur Moussa
Accueil de visiteurs individuels
Durant l’année 1993, plusieurs visiteurs d’origines diverses sont passes au Serv+e
Recherche Prévulgarisation/formation pour obtenir des renseignements. A titre d’exemple la
liste détaillée ci-dessous présente les visiteurs et le motif de leur visite entre le 01/05/93 et
le 31/10/93.
81

Coupération Multilatérale (16 visiteurs)
. PNUD : demande de stage
. Eclo/Sen/OO3/Net (Sénégal) : traitement du jaxatu
.3
Fondation Rurale de l’Afrique de l’Ouest - Technologies adaptables en milieu rural
.2
Banque Européenne d’hivestissement : conservation de l’oignon et de la pomme de
terre
. 3
ICRAF : préparation de stage à Niaga Wolof
. Féderation Internationale de la Croix rouge - liste variétale
. SEN/87/027 : variétés .“plastiques”
. GOP/SEN/037/NET : Calendrier de cultures
Coopération Biladrale (9 visiteurs)
CECT de Thiès (Canada) production de bulbilles’

Projet Horticole de Bakel (France) - suivi d’essais
5 ORSTOM (France : 1 lutte contre les nérnatodes - 2 visites d’essais mottes
PAARZ (Allemagne) : fournisseurs de semences
3 IVC/88/008 (Côte d’ivoire) : présentation des activittzs du RAF/244
Organisations non gouvernementaies(l5 visiteurs)
Techniplan (Italie) : formation des formateurs
HORTIBAK (France) : essais variétaux
3 ENDA-GRAF : compost
Centre Intemazionale Crocevia (Italie) : production de semences
Association Sénégalaise pour la Promotion Rurale (Senégal) : Installation de
maraîchers
ASSOLUCE (Italie) : cultures d’hivernage
PRIMOCA (Italie) : séchoir à oignon + document
3 COMI (Italie) : pompe à pédales et tomate industrielle
2 AT1 (USA) : rtssultats d’utilisation du voile Agryl en milieu paysan
ONG Podor (Belge) : production de semences
82

Organismes d’lhts étrangers (5 visiteurs)
Faculté des Sciences Agronomiques de Gamboux (Belgique) : compost nématicide
CIRAD-CA : utilisation des mottes
F.S.A. Gx : possibilités de recherche en commun sur pomme de terre par
régénération in vitro.
Organismes d’lbt Sénégalais (18 visiteurs)
2 Centres de formation Professionnelle Horticole (Dakar)
préparation visites des parcelles
Institut de Technologie Alimentaire (Dakar) : compost nématicide
CNFTEF (Ziguinchor) : Stage au CDH
CFPH (Cambérène) : suivi de 5 stagiaires
Jnstitut Sénégalais de Recherches Agricoles (DRPF)
Stage ICRAF
IJnion Nationale des Coopératives Agricoles du SCnégal (Méouane) : cultures
biologiques
2 SODEVA-Diourbel : Collaboration SODEVA-CDH : achat fiches techniques
Centre d’Animateurs Ruraux de Bignona : variétés de bissap rouge
2 CICES : préparation d’un prospectus sur les exportations horticoles du Sénégal
CFPH : matériels d’irrigation
INFAN (Université Cheikh Anta DIOP) - production de semences
3 ENCR : suivi de stagiaires
Sociét6s privées (25 visiteurs)
Sluis & Groot (Pays-Bas) : nouvelles variétés
Senchim (Sénégal) : biopesticides
Materna (Sénegal) : nématicides
Tropicasem (Sénégal) : variétés
Germicopa. (France) : essais pomme de terre
83

Tezier (France) : besoin des variétés Iegumières
Safeco Piducialto : étude filière semences
Dow Elance : nématicides
Chimie Afrique (SSénégal) : recherche de techniciens
Filfili (Sénégal) : problemes de serre-cooling
Tildenet (Angleterre) : brise-vent synthétique
Technicien (France) : i) essai variétal multilocal RAF/244-2) protocole lutte TYl 1
c v
Senagrosol (Sénegal) : renseignements pour préparer mission évaluation canadienne
Radville Farm LTD (Gambie) : recherche de techniciens
c
Saturnalia (Angleterre) : importation de légumes
Ignagro (Fleuve) commercialisation des produits maraîchers
2 Prophyse : essai variétal chou d’hivernage
; ’
Senchim : essai variétal chou d’hivernage
Technisem : essais variétal chou d’hivernage
SAMEX : melon d’exportation
AGROCAP-FILFILI : 1) tomate cerise d’exportation
-2) acariose sur papayer
Consultants internationaux (6 visiteurs)
Développement et Impact Social Interna1 (Canada) :
utilisation de Bissap pour concentre
Privé canadien : séchoir à oignon
2 CIRAD-FHOR : filières légumières
Banque Mondiale : possibilité de la floriculture
FAO : passage de mission

Privés (47 visiteurs)
7 sont des responsables de groupements d’intérêts économiques travaillant dans le secteur
maraîcher, 18 sont des maraîchers et 3 des apiculteurs établis.
12 sont des futurs exploitants (ingénieurs, licenciés, professeurs, capitaines, techniciens, et
personnes non qualifiees.
7 sont des étudiants du Sénégal ou de France.
Stage de formateurs
10 ingénieurs ont été formés ou recyclés durant l’année 1993.
4 sont sénégalais, 1 est originaire du Belgique, 2 du Mali, 2 du Tchad et 1 du Bénin.
A la formation des ingénieurs, s’ajoute celle de 19 techniciens et de 11 CAP.
Au total 40 personnes ont été reçues au Service pour formation ou recyclage au courant de
l’année 1993.
85

QUATRIEME PARTIE :
EQUIPE DE RECH

PROGRAMME CULTURES HORTICOLES
Pape Abdoulaye
SECK
Economie Agricole
Alain
MBAYE
SéLection
Abdou1 Aziz
MBAYE
Virologie
Emile
COLY
Entomologie
Massaer
NGUER
Arboriculture Fruitière
Demba
SIDIBE
Arboriculture Fruitière -
Youga
FALL
Agrcmomie
Cheikh
LO
Agronomie
Jacques
PAGES
Agronomie
Eric
PIERRARD
Agronomie
Bernard
DEWEZ
Agronomie
Michel
GERARD
Agronomie
Gilbert
DELHOVE
Agronomie
F.M..
KOOPS
Agronomie
Khady
DIOP*
Entomologie
* Assistant de recherche

PROGRAMME GESTION DES RESSOURCES NATURELLBS ET
DES SYSTEMES DE PRODUCTION
Tanou Baba Gallé
BA
Hydraulique Agricole
Ibrahima
DIA
Sociologie
Pierre-Yves
LEGAL
Agronomie
Samba
KANTE
Machinisme
Agricole
Jean-Pierre
NDIAY E
Science du sol
Moustapha
DIEYE
Science du sol
Abdoulaye
FALL
Economie Agricole
Cheikh Mbacké
NDIONE
Economie Agricole

PROGRAMME CULTURES IRRIGUEES
Claude
DANCETT’E
Agronomie/
Bioclimatologie
Thiaka
DIOUF
, Physiologie
Jean-Pierre
GAY
Agrophysiologie
Régis
GOEBEL
Entomologie
Abdou
NDIAYE
Sélection
Paul Th.
SENGHOR
Sélection
Moustapha
DIAGNE
Malherbologie
8 8

CINQUIEME PARTIE:
MINISTRATION, FI

D I R E C T I O N
Jean-Pierre
NDIAYE
..
Directeur des Recherches
sur les Cultures et
Systèmes Irrigués
Thiaka
DIOUF
.
.
Adjoint au Directeur des
Recherches
Mme Awa WANE
LY
..
Secrétaire de Direction
Jtrstin
SECK
.
.

Chef du Service de
G&iOll
Jacob
DIATTA
..
Chef Comptable
Mme Aïcha DIOP
SARR
.
.
Secrétaire Service Gestion
Mme Penda GUEYE
CI§SE
.
.
Comptable Matières
Rabacar
BA
.
.
Agent Administratif
Théodore
EHEMBA
.
.
Chef des services
techniques
Pape
FAYE
.
.
Chef de la Station
Expérimentale de Ndiol
Ga brie!
SANE
.
.
Chef de la Station
Expérimentale de Fanaje
89

SITUATION BUDGETAIRE DES PROJETS EN COURS A LA
Au cours de l’exercice 1993, trois sources de financement ont assuré pour l’essentiel
le fonctionnement de la DRCSI (IDA, CED, FAC RELAIS) respectivement dans le cadre de
l’exécution des projets PRAII, Irrigation IV et Maïs Irrigué ; ces deux derniers étant arrives
à terme le 31.12.93.
L’enveloppe budgétaire allouée à ces projets s’est élevée à la somme globale de 267
750 000 ainsi composée :
Investissement
Fonctionnement
Total
Irrigation IV
42 730 000
89700000
132 430 000
Maïs irrigué
10 OfKlOOO
9ooooooo
100000000
PRAII
10 ooo ooo
25 320 000
35 320 000
TOTAL
62 730 000
205 020 ooo
267 750 000
(1)
-
Avenant pour la réhabilitation
de la rotation de pompage de Ndiol
24 000 000
Aménagement de parcelles de démonstration
à Boundoum
6000000
Divers autres matériels répartis entre les
opérations de recherche
12 730 000
(2)
-
Achat d’un véhicule
90

(3)
-
Acquisition d’appareil de labo
1000000
Gestion des sols
- de moto
1000000
Syspro
- de matériel infor.
5oooooo

- d’appareil de lavage,
pesage et matériel
atelier
3oooooo
Machinisme
(4)
-
Il s’agit de fonds gérés par I’ISRA (54 500 OOO F CFA) et le CIRAD (45 500
00 F CFA).
DETAIL DB LA SITUATION D’BXBCUTlON BUDGETAIRB PAR PROJET
I-
PROJET IRRIGATION IV (PETF 1993)
FINANCEMENT CFD
(ex CCCE)
Rubriques
Prévisions
Réalisations
Taux de réalisation
Equipement
42 730 000
4 230 000’
9.9%
Fonctionnement
897ooooo
48 455 223
54%
TOTAL
132 430 000
52 685 223
39.8
L
1.
Installation téléphonique du centre (LIFTEL)
BUDGET FAC Ru
Période 18 mois
Montant : (100 000 000 F CFA)
91

14 - FONDS GERES PAR L’ISRA : EN F CFA
Désignation
1 Montant budget 1
Exécution
I
Taux
a) Personnel
25 ooo ooo
40 906 754’
163.6%
b) Autres frais de
17 ooo ooo
4 636 419
27.3%
fonctionnement
c) Contribution au
12500000
125ooooo
100%
fonctionnement de I’ISRA
TOTAL.
I 545 oooooo . 58 043 173
106,5 %
I
I
*(l) non compris les arriérbs de règlement dus g I’IPRES évalués à
499S283FCFA
Désignation
Montant budget
Exécution
Taux
d)
Achat fournitures
13500000
13500ooo*
e)
Formation et suivi
75ooooo
?
0
Action régionalisation
10 ooo ooo
?
!a
Véhicule
10 ooo ooo
?
h)
Gestion CIRAD
4500000
45ooooo
TOTAL
455ooooo
(2) Préaffectation C. DANCETTE
N.B. : Certaines rubriques (formation, régionalisation, équipement) ont été gérées par le
CIRAD.
92

PRAII
Financement IDA
Rubriques
Prévisions
Réalisations
Taux
Equipement
10 ooo ooo
3 045 02s
30.4 %
Fonctionnement
25 320 000
43 925 l832
173.5 %
TOTAL
35 320 000
46 970 208
133%
(1) - Matériel de labo
340 ooo
(Fournisseur : Equi-Net)
-
Logiciel pour Syspro
2 705 025
(Fournisseur : ATI)
(2) -
Mémoires de justification
26 076 848
(Fonctionnenent)
<
-
Règlement factures par
procédure directe
10 758 812
(Fonctionnement)
-
Autres engagements au
31-12-93
7 089 523
(Fonctionnement)
43 925 183
93