Table des matières Pages 1. MISE EN PLACE...

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1. MISE EN PLACE D11 PROJET ET ORGANISATION ..**s . . . . . . . . . . . . . . . ...” . . . . *..l”***..e. ,.- ..,* ,<~** 1
1.1 MISEENPLACEDUPROJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .,. . .
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1
1.2 ORGANISATION DU DISPOSITIF DE RECHERCHES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . _. . . . . . . . . . . . . . . . . .
.
1
1.3 DII;FICW-ESDANSLAMISEENOEUVRE
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2, TRAVAUX DE SYNTHESE ET ENQUETES PRELIMINAIRES . ...“.... ^.f .-..... _ .f .,,.... _,... < 2
2.1 SYNTHESES BIBLIOGRAPHIQUES . . . . . . . . . ., . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . _. . . .
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2
2 2 DI 4GNOSTIcS PARTICIPATIFS ET ENQUETES COMPLEMENTAIRES. . .._....... _. . . . . . . . . . . . . . . _..
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3
2.7 1 Diagnostics participatlys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . .
. . . . ,, . . . . . . , . . . . . . . . . .
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3
2.22 Enquêtes complémentaires collectives ou particulières . . . . . . . . . . . . . . .
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3. AIJTRES ACTIVITES DE TERRAIN DES COMPOSANTES TECHNIQUES “.... i ..,, ^ 7
3 1 DIVERSWICATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION IRRIGW . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..<....................~. . . .., . ,.., ., 7
3.2 INTENSIFICATION DE LA RIZICIJLTURE ._....... .-.... . . . . . . . . .._. . . . . .. . . . . . . . . . . . . .. . . ..< . . . . .._.... . .__< . . <. _. .
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3.3 LuI-I-ECONTRELADEGRADATIONDESS0L.S . . . . . ..I............. ~ . . . . . .._...._.......... . . . . ..~..............~....~. . _.. .
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3 4 GECTION TECHNIQUE, ORGANISATION SOCIALE ET FONCIERE DE L’IRRIGATION.. . . . . . .
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4. ANIMATION, REGIONALISATION ET APPUL . . . . . . . . . . . . .
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4.1 ANIMATION ET REGIONALISATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .I . . . . . . . . . . . . . . . . ..1......_...................................1.. ._ . .
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4.1 Appuis et Stages . . . . . . . . . ..“............“....................
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. 14
ANNEXE : RAPPORT ADMINISTRATIF ET FINANCIER.. . . . . . . . . . . . . l.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .
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,115

1,e présent rapport fait le point sur l’état d’avancement des activités du Projet PS1-Sénégal
après huit mois de fonctionnement. Il présente les conditions et les difficultés de sa mise en
oeuvre., l’organisation des interventions ainsi que le niveau d’exécution des activités qui ont ~I.I
être initiées au cours de cette première année.
L’essentiel des activités a été consacré à la mise en place du projet, à l’identification de
partenaires du développement, à des diagnostics participatifs et des enquêtes complémentaires
Le premier dispositif de terrain pour un partenariat recherche/producteurs n’a pu être mis en
place que durant la saison de pluies ; le second dispositif a été installé en octobre. pour la
campagne de saison sèche froide.
MISE EN PLACE DU PROJET ET ORGANISATION
1
1.1
Mise en place du projet
1 ,a projet a débuté aussitôt après la réunion du Comité de Coordination PST-COR”F de
Bamako (fin janvier 1996) avec la mise en place des structures d’animation et de gestion
(nomination du coordonnateur, des correspondants et du gestionnaire). La mobilisation d.es
crkdits de fonctionnement et d’équipement a commencé courant Février et les activités ont
démarré pratiquement fin mars.
T,e dispositif de chercheurs s’est mis en place très progressivement. L’équipe de chercheurs
ISRA n’a été complète que fin mai. Pour celle du CIRAD devant comprendre six chercheurs
(ATD et BCRD):, un seul a démarré avec le projet et deux affectations ont été effectuées er;
Septembre Du coté ORSTOM, sur quatre chercheurs annoncés lors de la concertatio:n
TSRAKIRAD/ORSTOM (novembre 95), deux sont en place appuyés à des degrés divers dans
le PST, par plusieurs chercheurs, étudiants ou stagiaires du programme ORSTOM/Nianga.
T e dispositif de chercheurs reste encore à compléter et l’urgence porte sur 1’économist.t: filières’
et les agronomes systèmes (cultures et élevage).
1.2
Organisation du dispositif de recherches
Conformément au PETF 96, le dispositif de recherches s’articule autour des quatre
composantes avec un renforcement particulier de la composante “Diversification” dans trois
zones privilégiées d’intervention: Delta central, bordure Ouest du lac de Guiers cit Podot’
Nianga Le schéma d’intervention retenu privilégie les activités en milieu paysan de préférencr
aux expérimentations en laboratoire et en station agronomique.
I.‘implantation des activités en milieu paysan doit être précédée d’un diagnostic participatif
avec les partenaires (MARP), suivi d’enquêtes complémentaires. Pour le secteur de Podor
Nianga, le diagnostic participatif n’a pas été jugé nécessaire, en raison des connaissanw
acquises depuis 1991 sur le secteur, par le programme ORSTOIWISRA.
I,es collaborations avec les organisations paysannes pour l’exécution des actions de terrain frrn,t
f’objet d’un protocole contractuel formel liant les deux parties.

1.3 Diffkultés dans la mise en oeuvre
Le déroulement du projet a connu en 1996 des difficultés importantes. L’année 1996 a dté
marquée par des changements profonds au sein de I’ISRA, liés à sa restructuration Outre les
affectations de personnel, les chercheurs ont eté très sollicités par l’élaboration du plan
stratégique, du projet d’entreprise et de la programmation. Cette situation a été déf&orablc à
la conduite d’activités sur le terrain.
Le retard dans la mise en place du dispositif de chercheurs s’est traduit par une insuffisance
des compétences requises pour l’exécution du programme. Enfin la répartition des c’hercheurs
sur deux centres (Dakar et Saint-Louis) n’a pas facilité la mobilisation des équipes e?: le travail
de coordination-animation.
Il s’est révélé ambitieux dans ces conditions, de couvrir comme prévu, les trois secteurs
géographiques retenus.
Enfin, les procédures de gestion de I’ISRA malgré quelques aménagements dan:; le cadre
contractuel se sont avérées malgré tout, lourdes pour le fonctionnement du pro-jet
2., T-RAVAUX DE SYNTHESE ET ENQUETES PRELIMINAIRES
2.1 Synthèses bibliographiques
Plusieurs synthèses ont été effectuées dans le cadre du PS1 en 1996, notamment par
- T Diouf : « Synthèse des recherches sur la double culture du riz dans le delta et la vallée du
Fleuve Sénégal. » 35 p., nov. 1996. Il s’agit d’une synthèse sur une quarantaine d’années, de
la. recherche sur la double culture du riz dans la vallée du Fleuve Sénégal. Il ressort de cette
synthése que la double culture est techniquement possible et que les acquis sur la double
culture rizicole méritent d’être transférés en milieu réel en mettant l’accent sur la planification
des activités et l’amélioration des itinéraires techniques retenus par les paysans
- M. Dièye : Une synthèse est en cours sur les sols du secteur de référence de la rive Ouest (du
I,ac de Guiers les documents pédologiq,ues sont peu nombreux. Un document sur les sols de
la, zone et sur leur caractérisation pourra sortir en fin de premier trimestre 1997
- C $a11 : Un document sur la « paille urée » pour l’amélioration de l’alimentation du bétail
par la valorisation de la paille de riz a été réalisé (Août 96). Une étude bibliographique a eté
commencée pour le delta et: la vallée du fleuve, 18 documents inventoriés sont en cours
d’analyse.
- M. Wade : Une synthèse sur les acquis de la recherche en irrigation, élaborée au stade drafl
est dsponible. Le document s’intitule « Les acquis de la recherche en Hydraulique agricole
dans la vallee du Fleuve », 25 p.
- C, Dancette Dans le cadre de son rapport de fin de contrat/coopération de 3 ans (.1993-
1996), une synthèse a été faite sur l’expérimentation en station, de systèmes de rotation de
2

cultures irrigués de diversification, en culture continue. Il est prévu d’en extraire une note
d:‘orientation d’une dizaine de pages, pour diffilsion plus large, dans le cadre dtt PSI Ce
document montre l’intérêt et la faisabilité pratique de l’intégration des cultures maraîchères
(tomates, oignons, patate douce...) dans des systèmes de rotation avec d’autres grandes
cultures : maïs, cotonnier, arachide, sorgho, niébé et même le riz repiqué.
- S. Kanté : Plusieurs synthèses ont été faites :
- “Motorisation de la riziculture dans la vallée du Sénégal” (16 pages + annexes) Le recours ti
la motorisation est perc;u depuis longtemps comme l’un des moyens permettant l’intensification
de la riziculture. Cette synthèse montre que les premières expériences de gestion de la
motorisation n’ont pas impliqué les producteurs et se sont soldées par des échecs. En gestion
paysanne, les résultats des suivis montrent que les conditions du marché des prestations ont
été favorables entre 1989 et 1992, moyennes jusqu’en 1994 et défavorables depuis la
dévaluation, mais elles font apparaître de la part des OP un manque de rigueur dans la gestion
des équipements Cependant, ces conditions ont permis aux producteurs de prendre en charge
la motorisation du pompage, du travail du sol, de la récolte et du battage L,‘étude montre une
situation fiagile mais aussi des marges de progrès importantes.
- «La transformation du riz dans la vallée Situation d’après désengagement de la SAED et
perspectives)). (14 pages + annexes). La gestion de la transformation reste un défi à relever
par les OP et les privés La transformation du paddy dans la vallée du fleuve Sénégal a connu
plusieurs évolutions de 1985 à nos jours. Le nombre de décortiqueuses villageoises a
augmenté, à la faveur des prix intéressants du paddy et du riz et à cause des difficultés
techniques et financières de la SAED. En 1994, la privatisation de la commercialisation et de
la transformation du paddy et du riz, et la dévaluation du F. CFA amènent de nouveaux
changements importants dans la filière. LJes premières expériences de mini-rizeries de débit
compris entre 500 kg/h et 2 000 kg/h et l’engouement des paysans et des privés pour la
transformation (28 unités semi-industrielles installées entre 1992 et 1994) montrent qu’il y a
lieu d’être très prudent et très rigoureux sur leurs conditions de gestion. En effet, les nouveaux
propriétaires manquent d’expérience dans la gestion de telles installations et le potentiel de
transformation est nettement supérieur à la production commercialisée. Pour accompagner la
Priva&tion, il est indispensable de mener des actions de recherche/développement sur la
transformation du paddy au travers des mini-rizeries. L’accent doit être mis sur les problèmes
de qualité des produits (paddy, riz).
- Deux synthèses par type de matériel sont en cours de réalisation : une synthese sur les
moissonneuses - batteuses et une sur les tracteurs.
2..2
Diagnostics participatifs et enquêtes complémentaires
2.2.1 Diagnostics participatifs
Des diagnostics rapides et participatifs (associant des développeurs et des chercheurs
de plusieurs organismes et disciplines)., en milieu réel, ont permis de mieux orienter les
interventions du PSI. Ces diagnostics ont été l’occasion de constituer sur le terrain les fùtures
équipes d’intervention et de faciliter l’acquisition par les participants d’un minimum de
3

connaissances de base communes et certains réflexes de pluridisciplinarité et de travail en
équipe. Ils ont été réalisés :
a) Sur la rive ouest du lac de Guiers
19 participants s’y sont consacrés à plein temps
pendant une dizaine de jours : chercheurs (ISRA, ORSTOM, CIRAD) et développeurs
(SAED, Services de l’agriculture et de l’élevage, Organisation paysannes : FEGIED,
ASESCAW et ONG : ASREAD). Cette opération très intéressante et fructueuse, s’est
déroulée en avril, après une phase de formation-initiation à la MARP (Méthode Active de
Recherche et de Planification Participative).
Trois documents de travail ont été produits à l’issue de ces diagnostics et donneront lieu a une
publization plus élaborée en janvier 1997. Dans l’immédiat, ils constituent une base de travail
utile ?t facilement disponible pour les intervenants du secteur concerné. 11 s’agit de
«Et:lde - diagnostic de la partie ouest du lac de Guiers - le cas du terroir de Ndimbe-Brar))
par A. Agne, G. D. Diallo, M. Diop, A. Guèye, X Le Roy, B. Ndoye, M. Nguer, S M Seck,
0 S. Sow et M. Wade; 16 p., 2 tab., 10 schémas, av. 96..
«Et.lde - diagnostic de la partie ouest du lac de Guiers - le cas du terroir de NDER» par C.
Dancette, M Dièye, D. Diop, A. Fall, MB Faye, S. Kanté, J. C Poussin, C. Sali et M Thiatn,
18 p, 7 tab., 12 graphiques. avril 96.
«Rapport de l’atelier de formation à la Méthode Active de Recherche et de Planificatmn
Participative (MARP) organisée par le PS1 - ISRA Fleuve du 15 au 24 avril 1996 à Saint-
Louis» par A. E. Agne. 12 p., 2 tab. -juin 1996
Ces deux diagnostics conduits simultanément et en appliquant une méthodologie commune ont
permrs d’acquérir en peu de temps une connaissance satisfaisante du milieu physique, humain
et économique (potentialités, contraintes, expression des besoins en appui de la recherche )
en équipe pluridisciplinaire et en contact étroit avec la population. Un niveau équivalent de
perception du milieu, n’aurait pas pu être acquis de façon simultanée par tous les chercheurs et
futurs intervenants du secteur, et aurait nécessité, pour des résultats probablement moins
performants, beaucoup plus de temps et de moyens financiers.
b) Dans le delta central : dans ce secteur bien connu, une MARP thématique inspirée des
principales composantes du PS1 a été effectuée. L’objectif était d’identifier des thémes de
recherches dans les domaines de l’intensification de la riziculture, de la diversification, de la
gestion de l’eau et des sols et de l’organisation des filières agricoles
Le diagnostic a été réalisé par deux équipes de 10 personnes réparties sur deux sites
Boundoum-Diawar et Pont-Gendarme-Tiléne. Les partenaires de la recherche et du
développement ont été invités à ce travail. Il s’agit de la SAED, de I’ADRAO, des
repré,sentants des organisations de producteurs, (IJnion de Boundoum, Union de Kassak), de
I’ASESCAW, des Services de l’Agriculture, de 1’Hydraulique ainsi que des Eaux et Forêts
4

Apre:. une séance de formation à la MARP, les deux équipes ont effectué les travaux de terrain
avec les producteurs, dans leur village.
Deux rapports, élaborés, au stade de draft, sont disponibles. Ces rapports permettent de
dégager les principales contraintes qui se posent dans les zones étudiées et permettent
d’orienter le PS1 dans ses interventions dans le secteur du delta central. C’est ainsi que les
principaux axes de recherches dégagés par la MARP et qui sont relatifs aux thèmes du PSf ,
identifiés dans ce secteur relèvent des domaines suivants :
.- (crédit, écoulement et commercialisation du paddy ;
- maîtrise des itinéraires techniques ;
- .formation des organisations paysannes à la gestion de l’irrigation ;
” entretien des adducteurs d’eau du delta, accès à l’eau dans certaines parties de l’axe
Gorom - Lampsar.. .
- lutte contre la salinité des sols.
C)I Dans le secteur de PODOR - NIANGA : il n’a pas été prévu de diagnostic du type MARI’
dans ce secteur, compte tenu de l’abondance des travaux de recherche déjà réalisés
(ORSTOM/fSRA) de concert avec le développement (SAED, OP., Projet FED, etc ) 11 a été
convenu qu’il y aurait, en décembre 1996, un bilan de terrain associant la recherche et le
développement, pour discuter et finaliser la définition des actions de recherches
2.2.2
Enquêtes complémentaires collectives et (ou) particulières
Dans la foulée des diagnostics, certaines études complémentaires ont été réalisées, notamment
«l’inventaire des aménagements hydro-agricoles et le dépouillement des enquêtes
préliminairew sur la rive ouest du lac de Guiers (M. Wade, 5 p, sept 96). Les chercheurs
s’étaient réunis début mai pour mettre au point un questionnaire de caractérisation générale
des périmètres.
L’enquête s’est déroulée pendant 2 semaines, avec 2 observateurs et a porté sur 59 périmètres
et des superficies cumulant :
2 633 hectares
déliités
1 492 hectares
aménagés pour l’irrigation
737 hectares
actuellement irrigués
1 ,e dt5pouillement donne des précisions sur le classement des périmètres en fonction de leur
taille, des sols rencontrés (surtout sableux), les principales cultures irriguées (essentiellement
maralchères ~ patate douce, tomate, oignon, gombo...), le statut et l’organisation de la gestion.
les types d’irrigation (surtout gravitaire, à la raie).
A, partir de la typologie des périmètres mise en évidence, un choix de périmètres représentatifs
à enquêter de façon approfondie, sera effectué.

t!ne enquête spkifique a par ailleurs été faite par une stagiaire, sur le terrain, toujours dans ice
secteur rive ouest du lac de Cruiers, sur la gestion des terres et des eaux. Le rapport de stage
foumd des éléments d’information sur la mise en valeur de ces ressources, surtout depuis
l’avènement des barrages qui a permis une relative stabilisation du niveau des eaux du lac
favotisant de nouvelles dynamiques foncières autour de l’irrigué
En cc. qui concerne les enquêtes économiques (,4. Fall), et plus particulièrement l’économie
des exploitations dans le secteur rive ouest du lac de Guiers, un choix aléatoire de 12
exploitations par village ( Nder et Ngnith) a été effectué. S’y rajoutent les deux périmètres
actuellement suivis par le PS1 ; les questionnaires de caractérisation des exploitations et
d’identification des sources de revenus sont en cours de dépouillement. Des enquêtes plus
fines suivront au rythme des autres enquêtes prévues en agronomie, hydraulique agricole et
sociologie.
F;n cc: qui concerne les enquêtes complémentaires collectives, il reste à harmoniser des
formulaires d’enquêtes disciplinaires, pour qu’elles puissent être menées en collaboration, sur
les plans socio-économique, agronomique - hydraulique - pédologique - etc. Il faut que l’on
dispose d’un questionnaire unique qui puisse satisfaire rapidement les besoins du maximum de
chercheurs. 11 est cependant évident que ce genre de questionnaire ne pourra répondre â des
questions très précises, ou a des démarches plus complexes et lourdes qu’exigent certaines
disciplines (économie des filières, économie des exploitations, économie des exploitants, accès
au crédit, etc.)
Il est à souligner un retard certain dans ce domaine des enquêtes : si les activités sont bien
parties dans le secteur du lac de Guiers, au moins pour ce qui est de la démarche et de sa mise
en oeuvre fin 96, elles sont moins avancées dans les deux autres secteurs.
Dans le delta central, tout reste à organiser dans le prolongement du diagnostic général (de
juillet 96. Toutefois, avant même ce diagnostic et en liaison étroite avec la SAED, il y avait eu
un important travail d’enquête sur l’économie des exploitations à travers des monographies
par J M. Sourisseau, étudiant de 3eme cycle à l’université de Paris-Nanterre. Ce travail s’est
effectué en rapport avec 1’U.R Economie des filières du CIRAD-CA (P. M. Del Villar et FI.
Renz’t et s’est concrétisé par un mémoire de DESS : “L’organisation économique des
agriculteurs du delta du fleuve Sénégal” 163 p. + annexes.
Dans le secteur Podor-Nianga, le problème est un peu diiérent ; d’une part, on y verra un peu
plus clair après le bilan de terrain de la fin 96 et d’autre part, certaines enquêtes très fines ont
été réalisées ou sont en cours de réalisation.
Citons les travaux de I’ORSTOM et de I’ISRA avec J. C. POUSSIN sur la caractérisation des
systèmes de riziculture irriguée et sur un diagnostic agronomique en moyenne vallée du Fleuve
Sénégal (document en instance de publication) et avec Boivin, Kant& Laval, Poussin et Neuts,
sur une synthèse de l’opération de recherche-développement pour l’amélioration de la
production rizicole et la préservation des sols (1995-1996-ORSTOM-7 1 pages). 111 y a aussi
les enquêtes sur l’organisation de l’irrigation (prise de décision), la gestion d’un périmètre
irrigué et sa viabilité travail de thèse d’0 Barreteau qui s’appuie sur des enquêtes et suivis
dans un nombre limité de périmètres du département de PODOR.
6

3.. A UTFWS ACTIVITES DE TERRAIN DES COMPOSANTES TECHNIQUES
3.,1
Diversification des systèmes de production irrigués
[In premier Dartenariat avec des producteurs a été amorcé dès la saison des pluies 1996, dans
un périmètre collectif de la bordure ouest du lac de Guiers. GIE Baye Daraw Ouma. de
GNITH: 80 hectares dont 10 irrigués gravitairement en semi-submersion, sur des sols sableux.
1 ,a recherche intervient sur un assolement bien délimité (brise vent de prosopis) d’un hectare.
Le dispositif est divisé en 4 soles de 2 500 mz, sur lesquelles divers systèmes de rotation sont
tcstéc en vue d’améliorer les itinéraires techniques et d’évaluer la faisabilité et la rentabilité
économique des cultures.
Les cultures suivies pendant la saison des pluies 96 ont été : le maïs (composite Ftarly thai’),
l’arachide de bouche Fleur Il, la tomate XINA et la plantation fruitière avec des cultures
maraîchères associées (agrumes et manguiers + melon, pastèque et gombo).
Les résultats de cette campagne sont en cours d’analyse. Ils sont très intéressants pour
l’arachide Fleur 11 et le maïs, tous deux récoltés en vert et dont la commercialisation n’a posé
aucun problème. La tomate a rencontré beaucoup plus de difficultés. De nombreuses
contraintes ont. été identifiées et ont interpellé les chercheurs difficultés au niveau des
pépinières, maladies, envahissement des cypéracées vivaces, défauts d’irrigation et pertes
d’eau . .
A noter l’urgence de l’implication des économistes pour dresser les premiers bilans
économiques sur les produits récoltés, et de l’intervention du sociologue pour préciser
l’organisation et le fonctionnement du CIE.
La campagne de saison sèche froide (novembre à fin février) a pu être mieux préparée que la
première (expérience acquise et précipitation moindre) et bénéficie de l’arrivée au PS1 de
l’agronome des cultures maraîchères. Un protocole détaillé précisant les modalités de
partertariat entre le projet et I’ASESCAW a été rédigé.
Un -tond partenarkt de terrain a débuté en octobre 1996 avec la FEGIED autour du projet
d”extension de NDER (SO hectares aménagés en irrigation gravitaire semi enterrée avec des
vannes de sortie pour tuyaux mobiles et irrigation à la raie). La recherche compare un dispositif
de 1,3 ha (CIE avec 4 attributaires, irrigué par aspersion) avec un dispositif de surface et
gestion équivalentes (irrigué gravitairement comme sur le reste des 50 hectares)
Contrairement au premier périmètre suivi (GNITH) les attributaires de ce dernier périmiitre
viennent du delta où ils possèdent en général des petites parcelles de riz. Leurs préoccupations
sont donc moins vivrières et plus spéculatives, avec des cultures maraîchères: 60 O/;, de
tomates 1 20 ?/o d’oignons et 20 % d’autres petites cultures (pastèque, melon, pomme de terre
ail, chou, etc )
Comrne sur les autres périmètres, les chercheurs interviennent en équipe pluri disciplinaire , le
degri: d’implication des chercheurs est encore variable et à parfaire.
7

Sur les deux sites précédents, les sols ont été décrits et analysés par le pédologue en vue d’une
adaptation rationnelle des cultures pratiquées et du mode d’irrigation. Les analyses de départ
permettront de suivre l’évolution de la fertilité.
11 n’jr a pas eu dans les 2 autres secteurs de référence, d’activités collectives similaires. compte
tenu des retards au niveau des diagnostics et des enquêtes complémentaires, et des problémes
de mobilisation des chercheurs.
Qutre ces activités collectives, d’étude et d’amélioration des systèmes irrigués’, d’autres
activités individuelles ou particulières doivent être raccrochées à la diversification
a) Arachide irriguée : agronomie (C. Dancette) et machinisme agricole (S. Kanté)
Dans les secteurs du delta central et de Podor-Nianga et dans le cadre d’une collaboration
ISRAJPSI, SAED et PNVA, des tests d’adaptation d’arachide irriguées Fleur 11 ont éte
conduits en saison sèche chaude 1996. Les moyennes obtenues sur 4 secteurs des environs de
CASCAS, PODOR et RONQ donnent pour les rendements en gousses :
3,6 T/HA sur un traitement témoin sans engrais
42 T/HA sur un traitement avec fùmure NPK (+ 20 %)
5, 1 T/HA sur un traitement avec complément azoté (+ 42 %)
La technique du soulevage mécanique de l’arachide, en culture attelée et à plat (cheval) a été
testée avec succès sur les sols les plus légers ( S. Kanté).
La demande en assistance de la recherche est très pressante sur cette culture dont les
débouchés et les revenus sont importants, tant pour les graines en vert que pour les fanes, et
pour la production de sécurité de semences pré-base de qualité, destinées à la culture pluviale.
La recherche et le PSI se devaient d’accompagner cette production irriguée très prometteuse et
susceptible d’amélioration rapide.
Des contacts ont été établis à propos de cette culture, avec le PSVMAURITANIE (gros
projets pour l’huilerie à ROSSO et pour l’arachide en vert au lac RKIZ).
b) Economies familiales et crédit dans le secteur de Podor-Nianga
Les recherches sont effectuées par X. Le Roy (ORSTOM) dans le cadre du PSI. dans 4
villages proches de Podor, disposant de périmètres de type différent : Ngaolé, Ouro-Madiou,
Guédé, Nguendar. Deux axes de recherche, parallèles et complémentaires de dégagent du
programme entrepris :
.I économie de la production et économies familiales ; la culture irriguée est privilégiée
dans cette approche, mais en tenant compte d’ensembles plus vastes englobant les cultures de
diéri et de décrue, et en intégrant dans les « économies familiales » la plut-i-activité et les
relations à distance.

_. groupements d’intérêt économique et crédit ; les économies familiales sont étudikes
en liaison avec les organisations paysannes et les GIE qui constituent la forme jut-idii:luc d’accès
au crédit Le développement des cultures irriguées (intensification, sécurité alimentai,re) ne peut
se faire sans analyse fine des contraintes actuelles que constituent l’endettement er l’zwès au
crédit.
c) Filières économiques et économies d’exploitation (A. FALL et H. BENZ)
I.,es ctudes de filière économique n’ont pas pu commencer en 96, ce qui n’est pas sans poser
quelques problèmes pour le choix des cultures de diversification déjà abordée5 avec nos
partenaires, au point de vue de leur intérêt économique présent et futur, aux échelles locale,
régionale, nationale et internationale (exportation ; concurrence des productions importées )
L’arrivée au PS1 d’un économiste «filières» fin 96 - début 97, devrait permettre de résoudre
cette lacune actuelle.
Cependant le choix des marchés a été fait, sur la base des travaux de Fall (1994) et la
commercialisation de la campagne 1996 pourra être analysée conformément au rapport dc
mission de H Benz et au calendrier d’activités de A. Fall et H. Benz.
1 ,e manque d’agronome pouvant consacrer un pourcentage de temps suffisant pour aborder les
cultures de diversiftcation du secteur Podor-Nianga, pose aussi certains problèmes, ii moins de
limiter cette diversification aux seules cultures maraîchères, ce qui serait regrettable. La
dema.nde est en effet importante sur des cultures comme le maïs, le sorgho irrigué (a situer par
rapport à la culture de décrue), l’arachide de bouche (intérêt actuel très grand, tant au Sénégal,
qu’en Mauritanie) et le cotonnier (importants projets en cours avec la SODEFTTEX et la
MED).
3,2
INTENSIFICATION DE LA RIZICULTURE
Deux activites sont menées sur le terrain en machinisme agricole :
- étude de l’effet du travail du sol sur l’implantation de la culture du riz,
- tests de matériels agricoles alternatifs à la grosse mécanisation.
Ces ztivités ont la particularité d’être toutes menées en équipes pluridisciplinaires en
collaboration avec l’agronome système de I’ORSTOM pour la première, avec la participation
de I’ADRAO (agronomie et économie), de la SAED (machinisme) et d’autres chercheurs de
l’lSR.4 (socio-économique) pour la deuxième ; le test de la charrue a été mené conjointement
avec l’agronome diversification du CIRAD détaché à I’ISRA, avec la collaboration de la
SAED et du PNVA, dans le cadre de l’introduction de la variété d’arachide Fleur 1 ? , dans les
systèmes irrigués du fleuve.
Mis a part les tests de matériels agricoles qui touchent à la fois le delta et la moyenne vallee,
toutes les autres activités sont menées dans le secteur de référence de Nianga-Podor.
Cependant, le transfert de leurs résultats dans les autres secteurs de référence notamment dans’
le delta ne devrait pas poser de problème.
9

1) Etude de l’efkt du travail du sol sur l’implantation du riz
Cette activité qui sainscrit dans le cadre d’un travail de thèse a été menée à !a fois au
laboratoire, en station et en milieu paysan.
En laboratoire
Sachant que les problèmes de nivellement de la parcelle et de micro relief sont responsables de
la variabilité de la hauteur de la lame d’eau, nous avons voulu connaître les conséquences de
cette variabilité sur la température de l’eau dans laquelle la plantule lève. L’objectif du travail
de cette première année est de tester un dispositif expérimental permettant de mesurer
l’évolution de la température de l’eau en fonction de cette hauteur de lame d’eau, et de la
température de l’air. Une stagiaire a été mise sur l’étude avec un CO-encadrement
ISRNORSTOM Les premier résultats précisent certains aspects du modèle de Dingkuhn sur
I’kvolution de la température de l’eau dans les parcelles d’essais. Cependant beaucoup d’aspects
Ihéor,iques (phénomènes de transfert entre l’eau, l’air et la terre au niveau des interfaces :
eaukol et air/eau) restent à étudier.
En station et en milieu réel
Pour une meilleure maîtrise des paramètres étudiés et pour éviter les aléas des études en
parcelles paysannes, des essais ont été menés à la station Fanaye de I’ISRA et de I’ADRAO et
en milieu réel.
Les premières analyses donnent les résultats suivants :
avec les lames niveleuses actuellement utilisées dans la vallée on peut obtenir un
planage relativement correct et précis,
une augmentation des côtes (augmentation assez homogène, moyenne de 4,C cm des
altitudes de la parcelle) suite à la mise en eau après planage. Cette augmentation des côtes
était prévisible compte tenu de la nature gontlante des argiles.
une hétérogénéité du planage suite aux effets du travail du sol (comparaison des
courbes de niveau parcellaires, avant et après le travail du sol).
La corrélation entre micro relief et levée s’avère difficile à établir en raison des problèmes
méthodologiques et des difficultés de mesures en conditions irriguées dans la va.Me, d’où la
nécessité dans la suite des recherches, d’avoir du matériel plus précis et des appuis
scientifiques (CIRAD-SAR, Gembloux.. .).
2) Tests de matériels agricoles alternatifs à la grosse mécanisation
Deux types de matériels ont fait l’objet de test au cours de l’année : une charrue à traction
animale et un combiné stripper/batteuse.
- Charrue polyvalente à traction animale: Soulevage de l’arachide
1 0

I ,e test a été réalisé avec; l’activité test d’adaptabilité de l’arachide Fleur II dans les systenres
irrigués du delta et de la moyenne vallée durant la contre saison chaude (CSC) 1996 I,es
résultats ont montré que la charrue est de traction aisée (1 cheval ou 2 ânes) et d’un coirt
modeste (25 000 F CFA). Sur sol fondé léger, l’avantage des cultures à plat sur le billonnage a
été r;onfirme. Toutefois, l’important développement végétatif de la culture constitue une
contrainte majeure (bourrages, efforts de traction instantanés élevés. .)
- Combiné Stripper/Batteuse “ISA/ASI ”
Face au goulot d’étranglement constitué par la récolte et le battage du riz, les producteurs de
la vallée demandent l’introduction de technologies alternatives et complémentaires à celles
existantes. C’est dans çe cadre que I’ADRAO, la SAED et l’ISRA/PSI, ont conduit en
collaboration des travaux sur l’évaluation et l’adaptation d’un combiné venu de I’IRRI Ies
premières évaluations menées en 95/96 ont donné des résultats encourageants
I ,e st ripper, baptisé ISA» (Isra, Saed, Adrao) lors de la restitution des premiers résultats en
juillet 96 ,présente de bonnes performances techniques et économiques. Les chances de sa
diffusion sont réelles. II nécessite cependant des améliorations qui ont fait l’objet d’un cahier
de charge avec la SISMAR pour la réalisation de deux nouveaux prototypes qui viennent
d’être terminés, La diffusion de la batteuse « AS1 » peut être d’ores et déjà envisagée Une
requête de financement au FED (à la demande de ce dernier) est en cours de finalisation avec:
comme objectif une diffusion d’une petite série en 1997 à l’échelle nationale et au niveau de la
sous région (les pays du PS1 ou membres de I’ADRAO).
3.3
LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES SOLS
Les activités dans ce domaine comprennent d’une part, le début de caractérisation des sols et
de mise en place d’un dispositif de suivi sur la bordure ouest du Lac de Guiers et d’autre part la
pourwite des suivis, l’analyse des données et la modélisation pour le secteur de Podtrr-Vianga
I.,a caractérisation de départ, préalable à toute étude de l’évolution des sols irrigués, est en
cours dans le secteur du lac de Guiers. Elle démarrera en 1997 dans le Delta central ou les
sites d’intervention sont en cours de définition, en raison de l’établissement ,tardif des
diagnostics préliminaires du secteur. Suite à ces caractérisations, des dispositifs de suivi de
l’évolution des sols et des nappes, seront installés et les éléments du bilan hydro-salin pourront
être recueillis.
Ces premières observations et mesures effectuées dans le secteur du lac de Griers, revêtent
une grande importance car les sols sont sableux et peu profonds, et les conditions de lessivage
et de drainage y sont encore méconnues. La collaboration avec les hydrauliciens sera
essentielle.
Dans le secteur de Podor-Nianga, les actions de recherche se sont poursuivies dans la
continuité de celles entreprises depuis 1991 ; l’accent a été mis en 1996 sur l’impact
environnemental des cultures irriguées, sur la compréhension des processus et sur les movens
de modéliser ces impacts sur les sols et les eaux des nappes. Pour cela les efforts ont pmté~sur:
1 1

l la caractérisation physique des sols (grandeurs hydrodynamiques permettant de mettre en
oeuvre les simulations ;
l la caractérisation hydrodynamique des aquifères afin de quantifier les koulements au
niveau des nappes ;
l
la connaissance du bilan hydro-salin sous cultures maraîchères et sur sols (( fondé >>> t.omate
et oignon (liaison avec la composante Diversification) ;
l
la modélisation de la recharge des nappes sous irrigation ;
l la prise en compte dans ce modèle de l’action des arbres (évapotranspiration et pompage
dans la nappe) ;
l
la connaissance de la stratigraphie par sondage électrique au niveau des aquifères
l’étude des relations sol - solution : évolution physique du sol au contact de
solutions de SAR (Sodium Absorption Ratio ) et forces ioniques variables ;
* les opération de suivi du fonctionnement des sites ont par ailleurs été maintenues (évolutiorr
des sols sous culture, suivi piézomètrique).
OI est icnportant de préciser que ‘ces différentes actions sont réalisées dans le même secteur de
référence et que le choix des villages et des périmètres y est commun.
3.4 GESTION TECHNIQUE, ORGANISATION SOCIALE ET FONCIERE DE
L’IRRIGATION
!.a prke en compte des aspects organisationnels, sociaux et fonciers dans la gestion de l’eau
est unt: démarche nouvelle en matière de recherche hydraulique. C’est la raison pour laquelle.
ies partenaires du PST (la recherche, le développement) étaient confrontés à la difficulté de
définir une approche méthodologique pour la mise en place des activités relatives a cette
~zomposante. Il a été alors, (suite aux recommandations de la réunion de coordination de
Bamako), organisé un atelier en vue de définir une méthodologie de mise en place d”un
programme régional de recherches dans ce domaine. Cet atelier, qui s’est tenu à Niamey en fin
Septembre a permis de préciser les activités qui constitueront les interventions de ta
composante pour le PS1 à travers les quatre pays.
Pa:r ailleurs le correspondant national de la composante n’a pris service qu’au mois de Juin
r’es facteurs, entre autres, expliquent le peu d’activités spécifiques pour ce thème durant 1996
Néanmoins, pour répondre aux besoins d’intenrentions en matière de Gestion de l’h-rigation
dans les activités de Diversification, des actions ont pu être entamées sur la bordure Ouest du
lac de Guiers
0
- Définitions de l’action de R/D sur l’amélioration de l’efficience de réseaux
d’irrigation gravitaire ; le travail devait commencer en hivernage mais l’organisation
de l’exploitation au niveau des partenaires producteurs ne l’a pas permis
@ - mise en place du dispositif de recherche sur l’irrigation par aspersion au niveau du
périmètre de la FEGIED. Un Kit d’aspersion (GMP, Conduite principale, Tuyaux
souples, asperseurs sur traîneau), équipe actuellement la parcelle mise à la
disposition du PS1 ; ce kit à été testé et sera étalonné courant décembre.
12

4,. ANIMATION, REGIONALISATION ET APPUI
4.1 Animation et régionalisation
Les activités d’animation et de régionalisation ont été peu développées en 1996 IA prior~ttt a
en effet été accordée au démarrage des activités de recherche et à la mise en place du dispositif
de chercheurs Ce dispositif reste toujours à compléter par l’affectation de chercheurs CIRAD
et ORSTOM.
Les a&ités menées dans ce cadre se résument essentiellement à :
- des concertations avec les partenaires sur le dispositif des chercheurs,
- des rencontres avec les partenaires au développement (Société de développement,
organisations paysannes, Universités)
- des missions d’appui scientifique au PSI-Mauritanie pour la programmation des
activités des composantes “Dégradation des sols” et “Diversification”,
- une participation à l’atelier régional de Niamey pour la définition d’un progr(imme
d’actions pour la composante “gestion technique, sociale et foncière de l’irrigation”
- des échanges de documents techniques, rapports de mission, synthèses et ccaurriers
divers.
Missions effectuées par le PSI-Sénégal:
‘oordonnateur N
MAURITANIE
Le PNI-Sénégal a par ailleurs reçu diverses missions s’inscrivant dans le cadre de la pré-
aflectation de chercheurs, d’appui scientifiques ou de concertation. Pour l’instam., seule la
mission de Patrick D’Aquino a été suivie de son affectation.
Missions reçues par le PSI-Sénégal :
1 3

OBJET
--.--
Y.-
,
mtnellier
1 Pré-affectation économie des filières 1
CIRAD - Montpellier
Discussion affectation zootechnicien
ClR AD - Montpellier
Pré-afkctation économie filières
-.-Jntpellier
Pré-afkctation SIC; - Valorisation -
Appui - programmation
-,---
CIRAD - Montpellier
Concertation - coordination
D
4.2. Appuis et stages
Le PSI-Sénégal a servi de cadre d’accueil à des étudiants doctorats ou en fin de second cycle
et. leur a fourni outre l’encadrement scientifique par des chercheurs du Projet, des appuis
techniques et matériels. Des stages de courte durée ont été également l’occasion d’impliquer
de jetmes universitaires et des étudiants d’écoles professionnelles, dans les activités du pro-jet
pour effectuer des travaux préliminaires dans des domaines d’activités intéressant les
chercheurs. L‘accueil d’étudiants et de stagiaires permet au projet de contribuer à leur
fomnition, d’établir des contacts et de nouer progressivement des relations de collaboration
avec leurs institutions d’origine.
lere partie terminée

Annexe : Rapport administratif et financier
15

RAPPORT D’ACTIVITES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
EXERCICE : 1996 (Janvier au 27/11/96)
*
*
*
4 la date du 27 novembre 1996, les réalisations suivantes sont enregistrées au niveau de la
Gestion Administrative et Financière du Projet.
l*) Gestion Administrative :
a ” Le Personnel
A cette date, 04 nationaux bénéficiant d’un contrat à durée déterminée ont
été recrutés pour servir dans le cadre du projet :
- Un Chercheur Coordonnateur National du Projet
- Un Gestionnaire
- Un Technicien Supérieur
- Une Secrétaire.
Ces recrutements répondent à un besoin exprimé lors de la programmation budgétaire de
1996. Compte-tenu du surcroît d’activités prévu en 1997 avec l’arrivée de nouveaux
chercheurs, cet effectif sera complété par le recrutement additionnel d’un personnel d’appui
aux activités de recherches (Technicien supérieur, Observateurs, Chauffeur)
b ‘1 Les Equipements : Une enveloppe de 60 000 000 avait été dégagée pour l’acquisition
d’équipements pour le projet Un certain nombre a été réalisé, il s’agit de :
- Acquisitions au 31/10/96
Matériels de laboratoire
. Boussole + Topofil
Balance de précision
Copieur Canon 6020
----------------
TOTAL =
30568605
1 6

- Acquisitions en cours :
01 moto honda XL 125
01 machine à écrire
AP 1000 (exonération disponible)
01 GPS
c - Entretien et Maintenance :
~1 avait été retenu pour l’exécution du Projet, de limiter l’acquisition de véhicules nt:u& à deux
et d’utiliser le reliquat de la dotation (12 550 000 F) pour la remise en état complète de 04
véhicules rétrocédés à 1’ISRA par le Projet « Pôle Maïs D et de 07 motos pour renforcer la
logistique et assurer sa maintenance.
2O) Gestion Financière :
La mise en place des fonds janvier 1996 a permis au projet de fonctionner de manière
satisfaiwnte. Les décaissements ont été effectués trimestriellement conformément aux
dispositions du protocole.
Les procédures d’engagement des dépenses ont été respectées. Un suivi budgétaire par
activités a permis une meilleure maîtrise de ces engagements et la production des situations
budgétaires et de trésorerie périodiques destinées aux responsables d’activités
Toutefois, un renforcement du Service de Gestion en personnel est nécessaire en vue de
respecter certaines échéances contractuelles. Cet appui pourrait être assuré par des stagiaires à
défaut d’un recrutement par I’ISRA.
I- / Situation des Mémoires et de la Trésorerie
Alimentations recues
Montant
Mémoires
Montant
No 1
1 000 000
ler trimestre CH
SGBS 065136 86447000
N” 2
7 240 438
No 3
31 354 618
No 4
4 145 280
2e trimestre CH
SGBS 065138 21506000
No 5
265’1 153
No 6
6 592 243
No 7
5 576 699
3e trimestre
Virement
2505202 1
No 8
5 520 702
No 9
3 604 607
Total (1)
= 133 005 021
Total (2)
= 67 685 740
1 7

II-/ Décaissements non encore justifiés
- Virement à TOPOCHAIX (France)
480 000 * (la facture définitive
vient de nous parvenir)
_ Avances aux fournisseurs :
* Walo Auto Industriel
CH. 3215764
2 250 000
* Ousmane LO
CH. 3215779
145 500
* Moussa DlEYE
CH. 3215784
477 275
Sous total 1
3 778 067
III-/ Dépenses de caisse Novembre 1996
” Salaires divers agents
827 888
I Indemnités de déplacement
1 8 1 000
- Intrants agricoles
3 3 000
- Fournitures de bureau
1 8 000
- Remboursement PSIKORAF
divers services effectués pour ISRA
156 365
- Fournitures diverses
4 200
Sous total 2
1220 453
IV-/ Dépenses Banque PS1 Nov. 96 au 27/11/96
- CH. 3215801
Salaires
424 339
- CH, 3215802
Contrib. Eau/ELectr. 4e trim.
550 000
- CH. 3 2 1 5 8 0 3
Contrib. Télécom. 4e trim.
450 000
-CH, 3215804
Appui à I’ISRA 4e trim
1 000 000
- CH. 3215805
Agro Pasteur
256 000
- CH. 3215806
TOTALJSOR
25 000
- CH. 3215807
TOTALBOR
32 790
- CH. 3215808
Fatimata Niang
80 000
- CH. 3215809
TOTALEOR
26 670
- CH. 3215810
TOTALEOR
38 170
-CH. 1 5 6 9 1 5 7
Sénégalaise Automobile
1 569 157
Sous total 3
4 452 126
1 8

V-/ Facture en cours de règlement
a) Fonctionnement : Caisse d’avance ORSTOM
630 000 F CFA
b) Eauipement
Montant
1 moto honda
2 500 0 0 0
1 balance précision
1 775 0 0 0
1 machine à écrire AP 1000
437 5 0 0
9 imprimantes
1283 6 5 0
1 GPS
343 283
Sous total 5
6339388
Kemaraues :
1") Les rubriques II, III, IV et V a) qui totalisent une somme de 10 080 646 F CFA vont être
justifiées dans le mémoire de novembre. Quant à la rubrique V b), elle sera intégrke dans les
justificatifs de décembre estimés à 10 000 000 environ compte tenu des acquisitions en cours
;!O) Sur une enveloppe de 154 743 000 F CFA, I’ISRA a reçu une alimentation de 133 OW
02 1, déduction faite de certains frais bancaires.
L’avance de fonds au titre du 4ème trimestre 96 n’est pas encore effectuée compte tenu CIL~
faible niveau d’exécution des dépenses (50,25 %).
rnémoires émis + dépenses effectuées non encore iustifiées
- -
=
total budget de trésorerie
67 685 740 + 10 080 6 4 6 = 50,25 %
1 5 4 743 000
LE GESTIONNAIRE
1 9