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MfNISTERE D2 L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFTQUE
AGRICOLES (I.S.R.AJ
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SECIIEIIARIPITP'ETATALARECHERME
LJ%KX?A'IXXlXE NATIONALDE LsELE.XAGE
SCIENTIFIQUEET TECHNIQUE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
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DIAGNOSTIC DE LA TRYPANOSOMIASE ANIMALE
DONNEES RECENTES
Par S.M. KXJRE(")
REF. No lOO/PARASITO.
AOUT 1981

DIAGNOSTIC DE LA TRYPANOSOMIASE ANIMALE
DONNEES RECENTES
Par S.M. TOURE?
R E S U M E
Le pr&ent &icle est une mise ¨¤ jour d'une synth¨¨se parue en 1977 (38).
Les techniques de diagnostic de la Trypanosomiase ont connu des progr¨¨s ces
derni¨¨res ann¨¦es : g&-&al.isation de la centrifugation microh¨¦mtocrite suivie
d'examn de l!interphase sur fond noir ; tr¨¨s nombreuses applications de
l'¨¦preuve micro ELISA ; enfin grande sensibilit¨¦ de l'irmunop¨¦mxydase indirecte
qui peut remplacer l'imnunofluorescence ; importance croissante du test
d'infectivi-t¨¦ du sang incub¨¦.
INTRODUCTION
Les techniques de diagnostic des Trypanosomiases, tant hw-aines qu'anim-
les, ont fait l*objet de plusieurs notes au cours de ces derni¨¨res ann¨¦es (10)
('27) (38) (39) (30). Ces notes, accompagn¨¦es d'une bibliographie abondante,
sont des revues assez exhaustives des techniques de diagnostic des Trypanoso-
miases et, pour cette raison, nous nous limiterons, dans le ptisent expos¨¦,
¨¤ des faits nouveaux ou ¨¤ des comntaires in¨¦dits. Dans cette mise ¨¤ jour,
nous suivrons pour l'essentiel le nx%z plan que celui adopt¨¦ par ailleurs (38)
(39). Cette revue ¨¦tant compl¨¦mntaire de celles d¨¦j¨¤ publi¨¦es, plusieurs
techniques seront- cit¨¦es successivement et seuls des faits nouveaux semnt
rapport¨¦s apr¨¨s ces citations. Le diagnostic clinique est volontairerrmt0ti.
1- DETECTIONDIPXC'IE CHEZ L'HOTE DE PARASITES F'IGURES
l/l - Observation microscopique imm¨¦diate
1/2 - Observation apr¨¨s concentration
1/2/1 - Centrifugation classique
1/2/2 - Centrifugaticm dans des tubes ¨¤ micmh¨¦mtocrite
1/2/3 - Centrifugation d'¨¦luat recueilli apr¨¨s filtration ¨¤ travers
une colonne de DEAE - cellulose
1/2/4 - Centrifugation apr¨¨s lyse de globules muges.
(*> Institut s¨¦&galais de Recherches agricoles - Laboratoire national de
1'Elevage et de Recherches &t¨¦rinaires - B.P. 2057 - DAKAR-HANN (S¨¦n¨¦gal),

-2
1.3. Observation de lames color¨¦es
Les lecms, au microscope, de frottis classiques et de gouttes
¨¦paisses, ou de sang frais entre lame et lamlle, sont toujours couram-
ment pratiqu¨¦es mis ces proc¨¦d¨¦s sont nettemmt inf¨¦rieurs ¨¤ ceux qui
permettent de concentrer les Trypanosomes.
J. CARRIE et D. TIMSIT (6) rapportent une &thode simplifi¨¦e de con-
centration des Trypanosomes qui consiste ¨¤ laisser s¨¦dimenter le sang, re-
cueilli sur anticoagulant, et ¨¤ centrifuger le plasma : les r&xiLtats ob-
tenus sont, semble-t-il, sup&ieurs ¨¤ la triple centrifugation.
Cependant les techniques qui connaissent actuellement la plus large
utilisation sont celles de Woo et l'examen sur fond noir dsune pr$ara-
tion d'interphase de centrifugation micmh¨¦mtocrite. Elles sont m¨ºme as-
sez fr¨¦quenment appliq&es sur le terrain. G. DUVALLET et al, 1979 (91,
ont pratiqu¨¦ la technique de Woo dans un%yer de Trypanosomiase humine ¨¤
Vavoua en c?te d'ivoire, en proc¨¦dant ¨¤ la lecture microscopique ¨¤ l'aide
d'un objectif 2 imersion (G x 50). Ils ont pu d¨¦pister par cette kthode
18 sujets parasit¨¦miques mis sans signes cliniques et qui n'auraient pu
¨ºtre dkel¨¦s que par la s¨¦rologie ou par des techniques de concentration
de valeur au moins ¨¦gale ¨¤ celle de kbo.
La lecture sur fond noir de pr@amtion entre l.amz et lamlle d'inter-
phase de centrifugation microh¨¦mtocrite a ¨¦t¨¦ largemnt d¨¦crite quant aux
proc¨¦d¨¦s et aux avantages (M. MURRAY et al, 1977 ; J. PARIS, M. MURRAY et
R. AGUFE, 1980, non publi¨¦ (28) (30). Il n'est pas n¨¦cessake de revenir
sur cette technique, sinon pom relever des remarques, celles de L. GRIF'F'IN,
1978 (17) qui eStime que cette &I%ode est difficilement applicable sur le
terrain et, pour cette raison, a une moindre valeur pratique. Nous ne sau-
rions partager cet avis, pour avoir pratiqu¨¦ ce proc¨¦d¨¦ de diagnostic, en
milieu ¨¦leveur, concumement avec d'autres m¨¦thodes UUJRE, 1981) (40).
Ses avantages &ident dans laf¨¤cilit¨¦, la pkision et surtout la possi-
bilit¨¦ d'¨¦valuer l'h¨¦mtocrite qui est 10 meilleur indice de l'¨¦tat de
sant¨¦ vis ¨¤ vis de la Trypanosomiase. Enfin, lorsqu'elle est associ¨¦e ¨¤
d'autres
investigations, la m¨¦thcde permet de mieux cmprendre les faits
pathologiques dans un cheptel. Ainsi, au cours de plusieurs tourn¨¦es, des
pr¨¦l¨¨vements faits dans les diverses zones ¨¦cologiques du S¨¦n¨¦gal, en
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0..

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utilisant plusieurs techniques sur un r&me animal (tittis et gouttes
¨¦paisses, centrifugation micmh&ratocrite + examen sur fond noir (CWEFN),
des renseignemnts pr¨¦cis sont obtenus sur plusieurs parasites : Trypano-
mm congolense, T.vivax. Theileria mxtans, Ekbesia bigemina, Anaplasm
sp., les micmfilaires de Setaria labiatopapillosa.
L'id¨¦al est de pratiquer plusieurs techniques et de faire une synth¨¨-
se globale des donn¨¦es. Mais si l'objectif vis¨¦ est d'appliquer des trai-
tements trypanocides ad¨¦quats, on peut se contenter des seuls examens par
WEFN, car on juge d'apr¨¨s l'h¨¦mtocrite et la parasit¨¦mie. La &thode
microh¨¦matocrite peut donc valablement ¨ºtre appliqu¨¦e sur le terrain (C%RI@,
1979) (16). Les critiques avanc¨¦es n'enl¨¨vent rien a la valeur de la m¨¦-
thode CWEFN et c'est avec juste raison que MURRAY et al, 1979 (29) en re-
tracent les avantages. On lira avec profit les crit¨¨res d'¨¦valuation qui
ressortent de plusieurs ¨¦tudes comparatives faisant intervenir des rr&ho-
des diff¨¦rentes dans divers types d'infections dues ¨¤ T.vivax, T.congolen-
se ou T.brucei (31).
-
La concentration de Trypanosomes par filtration ¨¤ travers une colonne
de DEAF, - cellulose (selon Lariham) est rest¨¦elongtemps r¨¦serv¨¦e aux labo-
ratoires bien ¨¦quip¨¦s. R¨¦cent, LUMSDEN et al (21) (22) (23) ont pmpo-
s¨¦ une miniaturisation du mat¨¦riel requis et une application sur le terrain
dans le d¨¦pistage de la Maladie du somil. Les r&ultats obtenus en 1980
indiquent que cette adaptation technologique peut arkliorer le diagnostic
de routine de la Trypanosomiase humaine africaine. Sans doute serait-il
souhaitable d'appliquer aussi la technique dans les Txypanoscmiases ani-
mles ¨¤ des fins derecher&e.
II - DETECTION INDIRECTE DE PARASITES FIGURES
11.1. Inoculation ZI des anim.~~ d'exp¨¦rience
11.2. Culture en vitro
11.3. X¨¦ncdiagnostic
Peu de faits nouveaux sont ¨¤ signaler dans cette partie, tout au
mins en ce qui concerne les ¨¦preuves pouvant avoir une valeur pmtique
de diamstic des 'Ikypanosomiases animles. Mention doit ¨ºtre faite ce-
. . /. . . .

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~ndant de difficult&a rencon&es pur caract¨¦riser avec certitude des
semd&mes de T.brucei et T.rhodesiense. Il a ¨¦t¨¦ d¨¦mont& r¨¦cemnt, au
cours de tests d'infectivit¨¦ de sang incub¨¦ (TISI ou BIIT de Rickman et
Robson), des r¨¦ponses mdoxales chez des Qps antig&iques variables
de semdks connus (E'Tat T.rhodesiense et AnTat T.brucei). Un nouveau
Drotocole de RICKNAN et KOLALA, 1980 (32) a -permis d'¨¦tudier ces r$mn-
ses pradmales. Trois souches connues de T.brucei, apr¨¨s avoir d'abord
entra%-& des &sultats n¨¦gatifs au TISI,ont ensuite constamtent donn¨¦
des r&ultats positifs. D'autres ¨¦preuves ont confirm¨¦ ces faits, ¨¤ ver-
ser au dossier de l'identification des sous-esp¨¨ces de Tbrucei, que nous
reprendmns d'ailleurs ¨¤ la fin de cette revue de techniques. Il est ¨¤
noter cpe dans le TISI, il n'y a pas n¨¦cessa irement corr¨¦lation entre la
utilit¨¦ des Ttypmosoms et l'infectivit¨¦ pur des Rats ou des Souris
QiOBSON et RIClQ#N, 1977) (33).
Des modifications du TISI ont permis ¨¤ HAWKING (18) d'¨¦tudier la
r¨¦sistance au s¨¦rum humin de diverses esp¨¨ces de Trypanosomes.
III - MEX'HODES SERO-IMMUNOLOCICUES
111.1. M¨¦thodes mn m¨¦cifiques
- Foml-leucogel ou r¨¦action de Cat¨¦ et Pacstas
- Test au chlorure mercuriaue et ses variantes
- Evaluation des immmoglobulines <IgM>
Dans cette rubrique, on wut citer les tmvaux de LUCKINS et al,
1979 (20) et ceux de MAHMOUD et GRAY, 1980 (26) qui comnt entre elles
ces techniques non sp¨¦cifiques et des techniques plus modernes pur ¨¦va-
luer la Trypanosomiase due ¨¤ T.evansi.
111.2. M¨¦thodes sp¨¦cificpes-
111.2.1. Fixation du cmpl&mt CU test d'h¨¦mlyse
Elle est toujours utilis¨¦e (36) mais ses applications sont
devenues plus rares pame qu'il existe des moyens s¨¦rologiques plus
faciles ¨¤ appliquer et tout aussi fiables. Elle est passible dra&-
lioration pour des ¨¦preuves encore plus sp¨¦cifiques (37).
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111.2.2. H¨¦n-agglutination indirecte ou passive
111.2.3. ereuve d'ag@&Anation directe
BINZ et al, 1979 (4) ont prkent¨¦ une ¨¦valuation du test d'h¨¦mg-
glutination indirecte en tube capillaire. MAGNE et a1,1979 (24) donnent
des p¨¦cisions sur l'¨¦preuve d'a,gWtination directe sur carte en utili-
sant corme antig&e des Trypanosomes isol¨¦s sur DISE-cellulose et color¨¦s
par bleu Coomassie. Ces deux techniaues, jusqu'¨¤ mintenant, n'ont ¨¦t¨¦ uti-
lis¨¦es que dans le d¨¦pistage de la Maladie du somil. L'agglutination sur
carte a fait an?1 ¨¤ un antig¨¨ne T.brucei brwei
(VAT) AnTat 8 qui con-
duit ¨¤ des r&ultats indiquant une forte +%omtion de Trypanosomiase si
les titres s¨¦rologicpes d'agglutination vont de 1:4 ¨¤ 1:64.
111.2.4. Inmuno&ectzmQm&se
et imnunodiffusion
111.2.5. Immnofluorescence indirecte
III.2.6. Immmopemxydase induiecte
111.2.7. MicroELISA
Nous insisterons sur les trois derni¨¨res techniques q.ui sont ac-
tuellement les ylus utilis¨¦es dCans les laboratoires pour diagnostiquer
les Trypanosomiases humaines et animales.
L'imnumfluorescence indirecte est d¨¦sormais classique. PWgr¨¦ ses
-tr¨¨s nombreuses applications dans la recherche des maladies parasitaires,
ce proc¨¦d¨¦ de diagnostic n'est pratiqu¨¦ qu'assez rarement dans les labo-
ratoires africains. Il a conduit ¨¤ de bons r&ultats dans le diagnostic
et l'¨¦tude ~&zc&iologique de la Ik-yanosomiase bovine. Son utilisation
pratiaue sur le terrain dans le d¨¦pistage de la Trypanosomiase humaine a
fait B'objet d'une note de G. DUVALLET et P. SALIOU, 1978 (8). Les appli-
cations en ¨¦pid¨¦miologie cit¨¦es dans la litt¨¦rature scientifique sont pres-
que toujours r¨¦alis¨¦es dans les laboratoires situ¨¦s dans les capitalesou
les grandes villes (11) (12) (13) (14) (34). Les raisons de cette restric-
tion tiennent en partie ¨¤ la n¨¦cessit¨¦ d'utiliser un microscope ¨¤ ¨¦claira-
ge ultraviolet qui co?te sensiblement plus cher que les micmsco~s ¨¤
¨¦clairage ordinaire et qu'on ne peut pas d¨¦placer en brousse. Il est pas-
sible de pallier cet inconv¨¦nient en pratiquant la &thode ixrmunoenzyrnnlo-
gique, tout en utilisant des antig¨¨nes figur¨¦s. Cette m¨¦thode a ¨¦t¨¦ r&m-
. . ./ . . .

- 6
mnt ex&rimnt¨¦e, mur ce gui est de la Trypanosomiase humaine. Elle a
une aussi bonne sensibilit¨¦ que l'imumofluozescence, tout en ne n¨¦cessi-
tant q-u'un ¨¦clairage courant. Nous lVavons ex$rimnt¨¦e dans le diagnostic
de la Trypanosomiase bovine, en la corgarant ¨¤ l'immmofluorescence indi-
recte (41).
La kthcde suivie est celle d¨¦crite w CAILLIEZ, que nous avions ci-
t¨¦ dans une note ant¨¦rieure (39). Elle comporte notammt les ¨¦tapes sui-
vantes :
- dilution des s¨¦rums en tampon de Coons (*) ,
- r¨¦action anti$ne-anticorps pendant 60 minutes ¨¤ la tex@kkure anrbiante,
- lampe 10 minutes par le tampon de Coons,
- R¨¦action avec un s¨¦rum de lapin anti- imnunoglobul~s
bovines conjupu¨¦
¨¤ la +mxydase C*e) et dilu¨¦ ¨¤ 1/50, pendant 60 minutes,
- lavage deux fois mr le tampon de Ccmns = 1 minute et dix minutes,
- r&Glation v le rSactif de Gmham-lCarnowsky pendant 15 minutes (**+) 3
- lavage ¨¤ l'eau distill¨¦e,
- mnta)re en milieu glyc¨¦rin¨¦ et examen au microscope en lumi¨¨re blanche.
Les rkctions positives se traduisent par une coloration brun&re des
Try-nosames .
Des ¨¦tudes visant 2 comparer des bovins Z¨¦bus indemnes et des Ndam
S~~JXX& de Trypanoscmiase ont donn¨¦ les r¨¦sultats respectifs suivants,
exprim& en myenne g¨¦o&trique des titres r¨¦ciproques dtanticows WGTR) :
- Ndam suspects :
IGTR en irrmno~xydase
indirecte
= 57,58
FEI'R en inmnofluorescence indirecte = 54,96
- Z¨¦bus indemnes :
l%TR en immmopemxydase indirecte
= 13,84
KTR en jarnunofluoms?nce indirecte = 3,98
. . ./ . . .
(*) Tamon de Ccons , pH 7,2 = V&mmZ sodiwe 20,6 g : sodiwn chlowe 85g ;
l
acide &lor~d~Que 1 N : 80,6 mg ; eau d&tiZMe : q& 5 2 0 Au mmnt de
l'e~~@oi ce tamwm est diZu¨¦ ?T parties dgaZes avec 2 seau dZstiZZ4e et on
ajoute 0,3 p.lU0 d¡¯aZbumine bovine. (*t) Miles Ltd. (***)R¨¦actif de Gr&am-
-@ diamidhzo-3,3 - benzidh (t&trachZorhydratel .J 100 m g ; hnnpon
!@&3 -HC-L C?~!I 7,6 : 200 ml :: eau oxyg&z¨¦e d 10 vo Zwnes 0 2 mi?.

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Les Ndam sus~cts ont p&sent¨¦ des t'actions positives 3 des dilu-
tions ¨¦lev¨¦es (1/1280), aussi bien en immnofluorescence cmu'en immnop&
roxydase indirectes ; par contre, aucun z¨¦bu ne donne de r6action positive
par les deux rkthodes, entre les dilutions 1/320 et 1/1280.
Avec l'une ou l'autre &I%ode, il y a des diff¨¦rmces significatives
entre les z¨¦bus et les Ndam.
L'%rm.mop&xydase indirecte se &v¨¨le l&&ement sup&ieure ¨¤ l'im-
mmofluorescence, tuut en 6tant d'application et de lecture ?lus rapides.
Dans ces conditions, il serrible tout indiqu¨¦ de pow?suivre des re-
cherches sur lesag$lications pratimes de la rkthode d'immno&mcydase
indirecte dans les enqu¨ºtes sur les Trypmosomiases animales.
La technique par micm?ZLISA (Enzyme Linked Inmmospecific Assay) a
fait l'objet de rmibrwses mises au point et applications pratiques. Des
prkisions techniq.ues sont apport¨¦es par AMBROISE-THOMAS et a1 (1) (2)
(31, par CARLIER, BOUT et al (5) ainsi que DESGEORGES et AMBROISE-THOMAS
(7). Le choix des substrats chmm@nes a scm importance. Parmi ceux qui
sont utilisables (acide amino-5-salicylique, orthoph¨¦nyl¨¨ne diamine, ortho-
dianisidine,
ortholidine dichlorhydrate), l'ortholidine semble p&f¨¦-
rable dans les laboratoires ¨¦quip¨¦s de lecteur automtiq.ue. La technique
micmELISA est tr¨¨s sp¨¦cific,ue et tr¨¨s fiable. Fklheureusemmt elle ne
peut ¨ºtre applic&e qu'en laboratoire pour le niommt. C'est un excellent
outil de recherche rrais il est tout ¨¤ fait vraisemblable qu'une simplifi-
cation des proc¨¦d¨¦s techniques en pemtte l'application sur le terrain,
dans les ann¨¦es ¨¤ venir. Son utilisation en laboratoire pour la d¨¦tection
d'antig¨¨nes m%boliques de Plasmdium a ¨¦t¨¦ r&ssie et, tr¨¨s certaine-
mnt, les exp¨¦riences en cours sur les Trypanosomiases seront tout aussi
concluantes. Dans ces 6gmeuves, les plaques sont d'aboti sensibilis¨¦es
avec des anticorps spkifiqucs de '&ypanosorm puis re?oivent le s¨¦rum
suspect. L'adjonction des m¨ºmes anticorps mu¨¦s ¨¤ la p¨¦mxydase fiali-
se un parfait sandwich quand le s¨¦rum est positif.
Toutes ces ¨¦preuves sont praticables dans les diverses forms de '&y-
panoscmiases anismles, cm myen de diagnostic ou d'¨¦valuation ¨¦pizoo-
tiologicrlae (39). L'utilisation d'anti$nes de culture (35) pourmitper-
/
. . . l . .

mettre de standard.iser plus facilemt les techniques, pour ce qui est des
diverses esp¨¨ces de Trypanosonurs d'anirmux~ La conservation des antig¨¨nes ¨¤
tr¨¨s basse te&rature est reconurmd¨¦e (25) : cela peut de travailler assez
longtemps avec le &-ne mt&iel standardis¨¦. A titre d'exemple (VAT) Antat 8
de T.brucei brucei qui donne encore de bons r¨¦sultats dans les ¨¦preuves ELISA
(42).
IV - IDENTIFICATION
Il est Important de conq?l¨¦ter cette =Vue par l'identification des
Trypanosomes. En plus du test d'infectivit¨¦ de sang incub¨¦ dont il a ¨¦t¨¦ ques-
tion plus haut, il faut pouvoir appliquer plusfr@mment les ¨¦preuves de
caract¨¦risation par isoenzymes. Elles sont utiles non seulement pour mieux
conna$ti les r¨¦servoirs de Trypanosomes pathog¨¨nes pour 1'Hom-e (GIBSON et al
-'
1978 (15) mis aussi pour saisir les differences entre souches de Trypanosomes
de la m%e esp¨¨ce chez les anirraux : selon KILGOUR et al, 1980 (19) il y aurait
-
ainsi trois sortes de T. vivax chez les bovins d'Afrique. Ils demandent ¨¤ ¨ºtre
mieux identifik.
Telles sont les quelques comnentaires qu'appelle la lecture de publications
de ces deux derni¨¨res ann¨¦es sur les techniques de diagnostic des Trypanosomiases
et d'identification des Trypanosoms. Il n'a pas ¨¦t¨¦ question dans cette revue,
exclusivemnt de parasites d'animaux, tant leurs fronti¨¨res avec les parasites
de 1'Horma sont incertaines, rral dgfinies. Ne voyons-nous pas, d'apr¨¨s les tests
que T.brucei. brucei peut virtuellement se comporter en vitro com T.brucei
rhodesiense ? Cette dkouvertedoit inciter ¨¤ beaucoup de prudence 2 l'ggard
de T.brucei sensu stricto, ?mt dans les manipulations en laboratoire que dans
les consid¨¦rations sur l'aspect monotique de la Trypanosomiase.
S U M M A R Y
DIAGNOSIS OF ANIMAL TRYPANOSOMIASIS. RECENT PROGRESS
'Ibis article brings up to date a synthesis published in 1977 (38). The
diapostic techniques of Trypanosomiasis have been impmved during these past
few years : generalization of the micmhemtocrite centrifugation technique
follmd by dark gmund observation of the bufZy coat ; higher sensitivity of
the blood incubated infectivity test ; large scZLe use of micro ELISA ; high
sensitivity of indirect imnumpemxydase technique which my replace
i-nwnoflmrescence. . .

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