REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE ILA RECHERCHE SCIENTIFIQUE~
SECRETARIAT D’ETAT A LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
-
-
-
INSTITIJT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES
AGRONOMIQUES
BAMBEY
L?ES CE/?EALES ET LX/ SLLKA AU SENEGAL
ETUDf TECHN.I4?@? ET S~C~~-EC~N~~~IffUE DU SYSTEME
.
DANS LE MILIEU
1 - INTRODUCTION : QUELQUiJ
rr CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES SUR LA TRANSFORMATION
DES CEREALES
La Ijraine
de céréale est gén6ralement constituée comme :Suit :
- un péricarpe qui
renferme presquc toute la cellulose, est
riche en sel.~ ni.&raux et comprend
des proteinus de bonne quaiitB ;
- un endosperme qui,
dans sa couche d’alcurone exterlie contient
des protcincs
et des vitamines f3 et, dans sa partie interne au albumen
f arinoux,
ronfermc un pourcentage
Qlewé d'amidon mais est pauvre en vitamines
et dont les proteines sont de qualit inférieure L.. celle du pBricarpe ;
- un embryon riche en proteines, en vitamines mais surtout en
matiéres grasses.
6.. C?c3
cbroalee
sont des sources de thianirte, riboflavine, niacine,
vitamine D6, acide folique, acide pentothèniquc et biotine. L.a majorité
de ces vitamines est concentrée dans les parties cxtornes
du graJLn, de sorte
q u e l e s kenours d a n s l e s l e s f a r i n e s e t l e s
semoules sont bien inférieures
22 c e l l e s gGndralement
indiquées dans les tableaux, Le taux
de proteines peut
varier
clans des limites assez larges (il dépend des conditions ds culture
et des variét$s),
ainsi que la proportion relative
des différents acides
aminhs, Pour les sorghos, ce taux varie
de 7 ti iC5, Selon HINTON (1953),
la proportion
des proteines
diminue progressivomcnt de la couche d'aleurone
vers
les couches inttzrnes (endosperme) et externes (pdricarpe).
De ce qui
précbde, il est Bvident
que le
contenu prot6ique et la composition des
cbr&ales apr&s transformation seront
influencés par la compositicn initiale
du grain
et par les
différentes portions pr6santos
dans le produit
final,
c’est-B-dire
essentiellement par les procédés
Cie transformation du grain
qui devront tenir
compte de ses caract&ristiques
skructuralo-mécaniques
:
u n f o r t t a u x d e d é c o r t i c a g e (suptsrieur à 22$) dliminerait
v i r t u e l l e m e n t
toute la
couche d’aleurone et appauvrirait
considerablement la farine en
protoines et vitamines, fractions qui se trouveraient ains
dans le son,
tandis qu'un taux d'extraction de farine supériaur à S5$ engloberait la
quasi totalitQ de la
couche d’aleurone et retiendrait entre 95 et 100 %
des protaines initialement présentes
dans le vrain
(HULSE, LAING, 1974).
Du
point de vue nutritionnel, le facteur
:Limitant chez les cérbales
est la lysino. (Il
faut ajouter que
chez les varibçbs
de sorgho pauvres en
p r o t e i n e s , cr
est la méthionine qui en limite la quolité protidique lorsqu’elles
sont utilisbcs pour nourrir
les adultes). En dchor:; de ce facteur d’ordre
essenticllcmont géndtique, la valeur biologique des proteines des céréales
peut-@tro très affectée par
ce qui advient aprbs le rdcolte,
en particulier
les conriitions
de séchage, stockage et le
processus
de transformation
qui
comprend généralement le d6corticage et la mouturea La présence et le
déve-
loppement des moisissures ont sur le grain
de nombreux effets par lesquels
l’altdrat.ion
plus au moins prononc0e de l’aspect du grain, la modification
des qualikt?s technologiques et alimentaires ot lo
prbsence possible de
mycotoxinos
produites par Fusarium et
Aspergilluç i"lavus, D’autre
part, une
infestation du grain peut porter
non seulement h uns grande perte
quantitative
mais aussi ot surtout à
une perte nutritionncllc sEjlecti.ve dans la mesure où
beaucoup d'insectes attaquent de préférence les
parties du grain :riches en
proteincs. Quand on procède B la transformation de ces grains
attaqués, on
se rend compte que le rendement en farine est bion inÎ6rieur Ei
celui d’une
égale
quantitd de grains exempts de toute a%-toque, Des produits finis atta-
qués ou
non conformes au go0t des consommateurs
constituent une perte sur
toute 1:: ligne car ils ne seront pas 6coulés sur le march6 qui demeure le
principal juge de toute actions dans une Gconomic de marché, Cefzi montre
% quel point les composantes du
système poster6cctlto sont interdt2pendantes
et pourquoi l’amélioration
du système repose
davantage sur :Les relations
entre les dléments que sur
les éléments eux-m&~o:~ ; en d'autres termes,
1' étludo dz chaque é:LBment doit continuellcmont
SE: rdff3rer 21 ltobjectif final
qui est la maximisation des bénéfices et La minir;;isation des
pertes. Il
fout dgalenent envisager ce
système dans un cnscnble plus grand, comme
élOment du syst8mo de production. C'est dans catkc optique que nous étudions
la transformation des c$rgales au Sénégal.
La réduction des cgréales en farine
est probablement I.e plus
ancien
processus industriel de transformation alinentaire.
L.es hommes
primitifs Ecrasaient les grains de céréales entra dsw pierres
jusqu'à
1'apparLtion de la msule dormante bien plus cPricacei
vers 4000 avant notre
ère. Cortainos
techniques modernes de mouture tell.o la Bouture type "blé
tendre",
s'inspirent de ce principe qui consiste il écraser les graines entre
deux molJ~L?s, à en extraire l'endosperme blanc qui est ensuite moulu et
tamis6 pour donner une poudre blanche connu sous l.a
nom de fffarinetl et
qua
l’on d6criuait
comme 6tant la “fleurC de
la graini., c'sst-à-dire la partie
la plus fine (HULSE, LAING, 19’74).
nu jourd'hui au Sénégal, à cBté des m16thodes traditionnelles de
transfornation des cérBales,
on trouve des
techniques modernes
qui sont
davantage rbpandues
en milieu urbain, bien que 2.0s moulins soient de
jour en jour répandus dans les campagnes,
co qui ilfe veut pas dire qu'ils
soient i;oujours adaptés aux besoins des populakions quant à la qualité du
produit
final. Les techniques traditionnelles de .kransformation
des mils,
sorghos ct maïs sont la mouture
par meule dorn2nt(.:
et la mouture au mortier
*s.-m,
de bois, Dans le premier cas, l'écrasement des qrains se fait entre
deux
pierres plus ou moins cylindriques dont celle tlo dessous prdsentla une légers
concavité pour la rocéption
des grains,
Celle de dessus est plus petite et
est maintenue h deux mains lors
de la mouture, Lc produit final contient
la farir,c et le son, Cette technique est de moins en moins usitée. Quant
& la mouturo au mortier de bois, elle est plus g6néralisée et
plus perfor-
mante. Ln transformation se fait en deux temps, LE.: grain est d’abord
humecté
lorsqu‘on l’introduit
dans le mortier
afin que lc pc?ricarpe
c8de facilement
SOUS
les coups de pilon, Ap~&s cette Premiere
transformation, le son est
s6par6 par vannage,
brassage et lavago,
On laissa ressuyer et les grains
décortiqués sont remis
dans le mortier pour
la dcuxiéme transformation en
farino et semoule (sanxal). Du cc9té nutritionnel, .Lcs produits obtenus
maintiennent leur valeur car tous
les dlémonts nutritifs pour les besoins
cl'entrctien dos adultes sont conservés. (rl-T. EIASSE, 1979). Cependant,
c'est un procéd8 tr&s
fatigant et il demantic !~caucc~up de temps à la femme,
co qui no lui permet
aucunement de s’adonner h d’outres activithr:,
qu'elles
soient culturelles ou économiques. D’autre par-t, par voie
de la transforma-
tion humide, la farine, la semoulo
ou le
couscous ne se conservent
pas, à
moins quzils ne soient séchés, car
il y a oxydation des acides gras
dont
l’embryon e s t t r è s r i c h e
; cette oxydation est favorisée par l’humidité et
la chaleur,
Pour
ce qui est des techniques modernes, c'est plutet au niveau
artisanal avec d6cortiquaurs
et moulins mc5caniques à
meules de pierre ou
de métal ou h marteaux.
Les moulins sont les plus IFépandus, surtout les
moulins 5 marteaux ;
dans ce cas, les grains
sont préd&cortiquas
au mortier
et la mouture se fait par
conséquen% ~I-I humide avec les inconvénients que
nous avons relevés pour la transformation
manuelle+ C'est un travail réalisé
à
façon dons les villes et les villages et il
tond à se généraliser car la
m8thode t r a d i t i o n n e l l e e s t t r è s c o n t r a i g n a n t o ,
Lc df5corticage se fait par
abrasion,
p rincipe qui consiste & user progressivement le grain
de llsxté-
r i e u r vers
2
l’intérksup
a f i n d ’ é l i m i n e r le pQricarpo o t 1e t e s t a s ’ i l e x i s t e ,
tout en m:lintenant la
coucha d’aleurone
ut L'ondospcrme amylacé. Ce proc6dB
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3
rendenofit dans la mesure où ils sont usés plus ra12idemcnt que les grains
vitreux, D’autre part, i l s’avére indispensable quo 10s g r a i n s s o i e n t c l a s s é s
en PBnckion d o l e u r g r o s s e u r , caci p o u r uno moillr2urr.z e f f i c a c i t é . Los g r a i n s
ainsi dGcortiqué.5 s o n t g é n é r a l e m e n t passes au nouAin à marteaux où la mouture
SL) f a i t à p a r t i r d e s ac,tions d ’ i m p a c t e n t r e l e s
m a r t e a u x , les g r a i n s e t 10s
parrlis
internes de la chambre do mout,urc, Il scnb:e que la farino obtenuc
Par CO pracJd6 s o i t p l u s s t a b l e
e n stockago , probablement parce que ;a
plupart d::s microorganismes pré5ents sur 113s onvoloppos dos g r a i n s ant é t é
Qliminds av;c lc
son lors du décorticage m6caniqur::. En plus de sa simplicité
t:t d e s o n a d a p t a t i o n a u x céréales l o c a l e s , cctl;g technique p r é s e n t e u n
rcndomcnt nettomont supkicur à c e u x d e s mr2thotios ‘Lraditionnellcs.
Soulemont,
l e s p r o d u i t s f i n i s n o s o n t p a s assez p u r s p o u r survir ri d e s f i n s industriellus
cnmmc la fnlbricotion de p&tcs QU de pain.
Pour CU dernier cas, il. faudra
f2nvisafJcr
d’autres techniques comme ia mouturti typa
blé dur, Le
problème
majeur lid h l ’ u t i l i s a t i o n d o s d é c o r t i q u a u r s ot dos m o u l i n s e s t q u a , malgr6
leur laroc Diffusion parce que répondant à un bcsai.n rdcl des milieux tant
u r b a i n
que r u r a l , l e u r fonctianncmont
at leur ndaptlation a u x c o n d i t i o n s
localrjs
font défaut Parce qu'aucune étude sériouso n’avait jamais été affec-.
tu6oavont leur introduction à grande dchalle. Tout*zs ces machincs sont
importéos, ont ét6
conçues pour d’autres types d o céréales e t t r è s proba-
blcmznt p o u r d e s u t i l i s a t e u r s a y a n t uno p l u s grandc? technicité. Il s u f f i t
do faire lu tour des campagnes sénégalaises pour s’en convaincre : des
machinos fonctionnant très mal, avec dos rendemonts oxtremement b a s e t d o s pro-
~:c~~'Ls
2
finis qui laissent à désirer parce qus 10s utilisaleurs ne sont pas initius
corrcctcnont 3 laur
manicmcnt, connaissent pou los réglages ct ignorent
jusqu’aux notions les
plus élémentaires
en matière d’entretien. Do surcroztt,
1 a SCJTViCO
apr8s wento ost trés
souvent inexistant, mC?me au niveau departe-
m:,ntal r;ualquefois, 10s représentants et les succursales se trouvant & Dakar
ou dans ?OS c a p i t a l e s r é g i o n a l o s .
Il un ddcoulo dos frais
de gestion anor-
malom.:nt 51~~~6:; qui grèvent lourdement les prix dz revient
des prastations
c t do nc 1 r, I; prix
de cession des produits finis,
Los rocherchos
devant Mro appliqudon et adaptéos à leur
onviron-
nemonl; ciinatique, économique, tcchniquo et humain, la recherche en
tcchno-
logio a u SGnBgal d o i t o r i e n t e r s e s t r a v a u x d a n s doux d i r e c t i o n s p r i o r i t a i r e s
en matiC*c; do tialorisation des cérbalcs locnlcs, on particulier
des mils,
sorghos ut maïs :
l- Ctudior l'aptitude i3. la transformation des grains en VUQ d’on
rii!finir à l’intention
dos sGlectionncurs,
d:,s critères
de qualité
d'utilisation oour les wariét6s en cours do sdlcction ;
2- ncttro au
point des procédés dc transformation tonant comp,to
aussi
I-,ion des conditions particuli&rcs
do
milieu dans lesquelles COS
,transFormations devront étre r&alisGcs q u e des c o n d i t i o n s d e commcr-
cialisntion
et d'acceptation des produits finis par les consommateurs.
Pour ce
qui est du premier
point, o n peut d’arcs et d6jà a f f i r m o r ,
h p a r t i r tJcs travaux
faits dans
ce domainn, que 1.0s caractéristiques techno-
logiques pormotkant
de ddfinir
uno bonne a~ til;ude li l a t r a n s f o r m a t i o n s o n t :
- un péricarpe incolore,
translucide et souple
- un album
volumineux
- un germe
moins adhgrent
- u n e v i t r o s i t é r6duite
Ln préscncc d'una couche brune diminue i-ton
soulement Ic rondement
cn produit fini car il
faut en enlavor IL?
plus poosiblo lors du décorticage,
mais fait quo celui-ci est pou acccptd par 1~3s populations à cause justomcnt
d 0 83 cclulour.
Le second point fait l'objet do CO rappert et nous rendoyons donc
3ux pafJi,s
qui suivent, Nous nous sommos app.LiquCs & adapter le plus possiblo
i u i!i at tir F CI 1 disponible à la matière
prcmi$rc oxistnntc pour satisfaira les
busoinu rkcls
dos populations ot 8tvalorisor
industriellement les céréales
I.0~310~
(Jr-7 vu0 do fabriquar
des produits alinontairos pouvant se substituer
au
blé d'importation". Car
, comme le souligne 3,:. ClICHE, "3.~~1 nécessite
cJr cnrclyi.z,
d;lns plusieurs
pays d' Afrique occidantalz, 10s hémoruagics do de
t.Jcwiscs ;;LI~~S
0 ltimp«rtation massive do produits alimentaires,
ncrtammtint
de bic ::t 50 ses dérivés,
ot la néccssitb r.lc 36voloppor et d'organiser
],‘cn~~,qbl~o 11~s structures concourrant à llaucrcisscmont des revenus
du
mondu rural, fnctcur de stabilité cssontiol dons ;,c:s pays à vocation agrniro,
constitue la préoccupation
majeure de nombreux
plans do dévaloppemcnt dos
Etats 3fricC:inç.
Dans ce sens, la creation do nystèmcs agro-industriels
intdgrSs pcurrait jouer
un r8le
motour fondamonta dans la transformation
proqrus3;vu df
un3 économie d'autosuffisanc,: vers uno économie de marché
orientcc ~)riori.taircmont vers
la satisfaction des 3csoins croissants
des
popul2Ei:-:nc urbaines ct vers la sécuritu d:~s n~~pro:~isionn~mcnts cér6alicr5
a-4 nivcnu n.ational", tn fait, la réussite
d'un Pro\\jet
de décocticagc-mouture
p~rrrnsït~krait
d'assainir 1~ marchÉ?
des cér6nlos
locnlcs par
la suppcossion dt3s
inti!rmé;.:ir.lr;s
clandestins qui sont de vrais icl&ûux 'pour les paysans ot pour
1~s
populations urbaines du fait de la spécuLa.Lion : lc marché so::siit plus
rLigulic;r ot
:-:haquo catégorie dT
agents Bconoraiqu~:s y trouverait son compte.
L'~xistor~c d'uni.tQs de décorticage-mouturn
fonctionnellos ni peut pas on
soi r:nrzycr
la spéculation : il est naccssairo q~c Ics pouvoirs
publics
ngissorik t3norgiquomcnt on prenant lcç mesurc5 nppropriévs
telles Lfouvcrtur~
dc, 1~: c;fmç:aCjno
dL: commercialisation officiolla I-lès lu
début dos rQcoltcs,
la m~!ltii.:licntion des points de vente, llél.?v,~t.ion dos prix CLUX producteurs,
clcss
conlrt~los
frequonts ct uno lutta sans merci contra la rétention dos
stocks ;~u
niveau des villes surtout. Ainsi, 10 projot SC! propose
do substi-
tuer w sys.L&mo actuG1 du travail h faFon qui. cblig;! 1~ consommatour 51
frira plusieurs transactions un systèmz nouv~w où .i.l nr ach8tora
quo 10
produit fini ot où il n'aura point à commercer avec les intcrm&diaires pora-
sites qui 3'
enrichissent sur
son dos ot sur
celui (1.2~ producteurs
de basc,
Enfin,
CU projet permettra dc libérer ia
fommc sCnegnlaise du pilage quoti-
dien, r:o prolonger 13 durée do conservation; (1~ Cnrinss pourtant fermcntis-
cibles, :!i2 cracr la relais nécessaire entre 3.~2
nivi3;lu familial ct celui
industri.27,
II -
OBJECTIFS GENLR.nuX DU PROJET PILOTE DE DECORTIC~~B~-IIOUTURE
L'augmontatiun des rcndcmcnts
par lus méthodes çulturales nouvullos
et l~intto~~uction de nowvollos variétés plus productives peut poser dos
di{‘fi:;U.i ~:CC; 0,: cg sens que 10s portes alimcnt;;!ir;~s
c.ugmentoront à cause
de
l’j.nof?icûr:ité
dos méthodes actuelles de monut:?ntion, do stockage ot de
.
.
transt-ormazron
des produits si
on n'étudies p3s s6ricuscmcnt la question dc
la prevçntior1 du COS pcrtus.
Los ten-tativos faitos cirons .lo passé dc! transf&rl>r
IAW t:,chni.qucs
post-récolte dc battzgo, sécha~.,c,
stockago, transformation
et con
s,z1:v;~tien,
d'un endroit à un autri: trés .:iff6rc!nt
quant au climat, ZiLIX
rJssourc::s
Qcçnomiquos tochniquos et humaines, snt donnE! des résultûts tr%s
dbctivJnts :IVUL un gaspillage
dl offorts
oconomiquos OU humains importants.
F\\ctt~olit?m::nk au
Sénégal , plusieurs typas do nnchincs destinées à la transfor-
mation d:.s céroalcs sont comm,:rcialis&s un puu p.lrLout, sans que dos tests
do fia!Ji1.
i.26
kochniquc et d'adaptation aux condition:; locales aient été
i:ffi!ctu6s par
10s surwi’eos
compétents, donc s2ns que l'on connaisse leurs
con~iitions optimolcs d'utilisation.
Il s'ail% donc dans cc pro jot financd avec 1:: concours du
CR[>I ot dont la
rofilis;, tien est confi
2 1' ISRA/GNRA/RAMRFV <-!i-i ?
5
le?
51;. blir les conditions optimales ci'utili s:;tion d'une unité {de décortim
caQo-mouture permettant d"obtenir un produit comparable 21 celui que
donnent les méthodes traditionnelles i!n transformation des ceréales ct
I I
J.erlUmia?UsOS,
donc conforme au goût des populations sén6galaises :
.d
2s) dGt,:rminer les propriét0s physico-chimiques (~IJ
grain décortiqué et
dc la farine :
3e) étu:iicr la stabilité de la farine :
40) introduirU lc système dans le milieu réel owc!c ótude du nivk!au et de
la raodalit6 d'introduction, du coût d'oppnrkunité des produits finis,
dc la Lonservation d e c e s p r o d u i t s
et cit! !.our acceptabilité par les
populations.
je) Anilysor les rdsultats du point de vue tdchnique dconomique et social.
:t 1 I - ilATERI<L L>ISPUF\\IIElLE
pour l'exécution d'un tel programme, nou:; dieposans :
-
d'un moteur diesel lent, de 16 Ii3 B refroidissement
par eau,
marque
LISTER
-
d'une décortiqueuse
HILL THRCSHC2 SLIPPLY avec systeme
d'aspiration du son
- d'un moulin 3 marteaux JACOBSON LL'~< jeu de tamis
- d'un tamiseur mdcaniquc pour lc “riz de
maïs"
- d'un dgbit-mètre pour le carburunt
-
d'un techimhtro
- d'un RG-TRP pour l'analysa granulonétrique
- de chronomètres
I l
est également prbvu une construction
3 t3ambey pour abriter lo
matGr.i.21 et servir de local
de vente des produits finis,
ainsi qu'une
mnti1ino l1 sceller les sacs plastiques, une bascule et une balance.
1 \\I
- iKTHCDULi~GJ.C: ET RESULTATS
:: , 1 -
Docorticage
..c".m.eme-mw"
Les condi.Lians optimales du ri6cortisa:~(!
du mil, sorgho
et mals
ayant 6Li.i dé~terminées
e x p é r i m e n t a l e m e n t par n o s p:c!d&@seeurs, n o s e s s a i s
ont port& sur le décorticage mécanique
du soja
nfin de tester le natériel
,a r-l
IJotr,< posse:ssion et voir ses possibilitos rGi2llcs.
La qualite du décorticage dépend do plusieurs facteurs :
hum i rJ i t t: ;lu LIrain, ouverture
de l'admission rlcs groins,
vitesse de rotation
dc..s r;i:2uILc:; nt
de la pculie d'entrafnement de l'aspiration du
son, aération
8 t: t i:Ki (Y; :fc sejour. D i f f é r e n t e s v i t e s s e s d o r o t a t i o n (GOCJ, 7 0 0 , 9 0 0 e t
1LUil touro/mn) a v e c p l u s i e u r s v e n t i l a t i o n s ,
r:os niveaux de batch allant
ds II; d 5J kg ct
des temps de séjour dc 2 à 7 minutes ont éte testés dans
U R
p r
OK1 1 :: ; .tomps afin de nous fixer les idée:; 5ur l e s d i v e r s r é g l a g e s ,
Finalomsnt,
noLs avons retenus trois
vi-L:i?~s::5 (700, 300, et 1100 tr/mn),
un batch :!e 35 kilogrammes, deux temps de sejour (3 et 5
mn) et une wsnti-
latia n maximale . Nous avons surtout
ét6 limitris par
la quantité de soja
disponilsirl .L oo qui fait que cet essai est trks incomplet et demande donc
à Btrc poursuivi
ultérieurement afin que soiont connus tous les paramétres
de ban? pour le decorticage
mécanique du soja.
Le tableau suivr:~~k :!ilnne les r é s u l t a t s d u décorticagr: :1c ?3
k<j de {graines
à wentilatlon r>\\k:::ics J.c! pour les 13 vitesses
de rotution ct 3,:s 2 temps de
s é j o u r (pour
YIl0 k?j’i;lÏl
seulement).
cyI-
I1’=7;jO tr mn
!
!
! V=900 tr mn
! VZi5ETtwrz-TT=-~!
, rd o
tamis
1
! -t=
> 10 n
! t= 3 mn
! t z: 5 rll il
! t= 3 mn
!
!'
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-=T----
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4
6,84 y4 ,
1,71;j'
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2,37
y5
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73,74
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C?:)al, l a v i t e s s e V=700 tr/mn s e r :-: td’ ?; 1. (2
Qtirr, la plus
pcrfnrnante car on oü~:.i.i:i;L ‘1~02 7: d e b r i s u r e s a l o r s
que CD pouri:cn~tûi~e est 5,44 $
2 V=9OU tr/mn et 6,:): j; :! ','-11011 tr/mn,
En aullmentant la durci: T/C? !:iQjour des
f.;r:li.nes d a n s la
char:brc C:C. !d&corticage,
l e t a u x d e b r i s u r e s s’Ul>\\ e rapilioment :
do 3 à 5
m n , i l poss~ ;..!: :j ,‘;)4 :1 ‘/fi 5 à 900 tr/mn. U n t e m p s d,? aa jour infQrieur
ü
3 ininutes est insufric:.; r:t; cgr le d é c o r t i c a g e n ’ e s t
que p;lrki rl,
De ces premi-.ru .zssûis, il résulte
que 10s vi-tesses i)OG st 1100 tr/mn
:;ont pratiquemrnt inco;:zpL;li;;l.cs
avec la nature des graines d 0 s o j a car le
t a u x
!jO
bJr.iSures
est anormzlo:::or-L élevé, meme
au;< temps do séjour 10s Pl’J s ccurts,
ct l'on obtient beaccol?;: ci;: farine dans le son. Il serait inLe:susant dans les
;3r!zchains eSSa.1.s de Cc:‘!j’r:L::
r les vitesses 650 et 700 tou.:s/minuéas et d’autres
ni~~caux de batch (2ci r?t ?G 1;:;) afin de mieux ddgagcr 10s parz~!:l.>tr~:s de base
polir
le ddcorticage m6!::,i;.';]ldi::
du soja. Dans tous les czsp 1::s r,raincs
doivont
._
F3t:re bien saines, sùc0:;:;
-.t propres au moment du décorticazu.
4 . de
'7, Mouture
--I""--
aans les r:loi~i.ins
,‘i r,lartoaux, la qualité de la nouturr2 :ik .lc rendement
horaire dépendent de i..; ~~:.;:-:t,su p&riphérique
des marteau):, C]c? IL.:
::]u,sntii,G de crains
A l ’ i n t é r i e u r d e l a C,!l,?i:i!;ril de m o u t u r e , do la surface du
twiu nb 3~ diamhtre
de ses ouvertures,
cjo 1' i::[j:~Cmicnt
entre le tamis et les ïflsrl;:~::c!;:, Ge l'état
das m a r t e a u x E t dU t3.1,;i.s _ 1 Lii?:; propriétus structuralo-m~i3nl!juou 313s
,Irûins.
Le dispositir-' :J:;i;.isb ost une analyse fzctoricllc Ci :? f.l::i;euro qui sont:
1.3 vitesse de rotaLLo:: !~I:X mnr-beaux,
le débit d'admission des c:,r;;inc; e t la {jros-
seur des m-dilles du t:~,lis, 3.2s
autres facteurs étan%
consi:lGrGc, constants d'un
trai
temE;nt à 1’ üutr3.
11 z iii;& possible de faire varier
le il4i~i.t en agissant sur
.Ia hautwr de l’ouvert-r;: C:I
3dmiSSicJn dos grains
ouverture ~~!J;jl:;ljl.c! i3 1 ’ a i d e
d'une manette sitti&, i~i.!-cl!.:;r,~*:j C!C la trBm.ie du mOulin.
7
()n a tes-trj 3 nii.:03u~
pour la
vitesse (3000, 3.305 ol 3GOCl kr/nn) 3 niveaux
;IC>~I~ la hauteur d’adnis:;ion (7,12,
18 mip pour 10 mil, *iZ, IEl, '..; mm pour le maïs)
fit IL niveaux pour la !.;rocscuT des mailles du tamis (0,5 - 0,' - :,ci - 1,5 mm),
co qui
donnc 3 x 3 x 4: = ,;6 traitements pour le mil sounü,
et auk;!nt pour le maïs.
!Ihi~quo traitenent ii conjjor i;c! 3 rtipotitions et la succession J2s t.r;3itemonts s'est
Paite de façon compl~~ti:mor~L ;2lGatoire. La quantits de (iraini; tr,nnslor:;ée par
truitement 3 dté IIIE; !r I:.I.?.o-:rammes. P o u r
c h a q u e traitcmcnt,ii r~.!;,dcment h o r a i r e ,
le CiamGtre g40métriqua Xlcl~/C3Ïl
Final et la consommation spéi:i?iq:i~ de carburant
ont été dCtermin6s.
Il i:t,::1.t yrBvu
aussi une analyse chimique des échantillons
pour chaque traitomz:;L mnie nous n’avons reçu de
1'ITA (4~s %Ci Gchnntillons qui
représentent 16 trc:iti,;,l~::ts,
~J~US reproduirons n8anmoin; ces r<sul. tats C!P
, 1’ anu-
lysc chimique.
Los tableaux r:t graphes qui suivent donnent donc 10s rCs,LiltnLs
do la
r,3autura mécanique à scC I!i: mil souna e t d u m a ï s ODS.
Le:; r~Ssult:ils de l'analyse
chimique ne conccrno;it que CLr3 mil
souna ot n'ont pas Bi;r! inkcrpr6tés pour 10s
r a i s o n s c i - d e s s u s éVor.;ui.ies.
;~k:lU'T'URC MECANIQUE A SEC DU MIL SOUNc,
(iihYE?JME DC 3 REPETITIONS)
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Vitcssz
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tioutour
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du tamis apparaft nettement
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!j " u <Ii.?
P.lGC 1.1 S.;@nc5rale, plus
le tiam&tre dos m:iil.l.:Y: du t.jmis est rédui,t, autant
1 :3
1:; 3, 1:: t .r CJ ;;&on6trique
moyen final des p3rticul.r:r; est ;;otit, plus le rendement
r.st; ;* .j '. iJ 1 r; L' ; da,dantnge
la consommation s[)G~ific;ii~ Est GlewQe. En effet, toukcs
313ndiS.n;~ ciqnles ailleurs, les actions cl' .Isii-l';ck
entre Los fjraines, l e s r;art,~ux
ù ,t i 0 3 ,?:lrc i s internes
du tamis sont plus nJ1mbreur;r-!s dal-1s le cas do la farine
fq!J-! ilaI- 1; L:IS de la semoule ou du sanxal. Il C~'I ~ósul;c Lin temps plus lonc;
'?; une iXCl:i:;omUation plus Qlevéo en carL,urant,
i-'~:i:Flisa'C.ion d'un tamis d0pencJrd
~OU~;
r~s.I:ur~,11:zmer8t du produit que
ilon ~CC!L obk,?nir. ,?VEC les tamis
de 0,5 e.t
1;,7 Xl, :;n obtient de la farine plus ou moins ?i;-le. Los tamis de l,O et 1,5 mm
donnant r:?spectiwement
de la semoule et :lu sarrxa1..
L:.. vitesse de rotaticjn
des ~~~artci:u!;
;lccrnTt 1s rendement
net et limirwC;
i,a !Jiar~Gt~o noyer! final des particules ainsi qur:
1:~ Icon*;onnation spécifique.
Lrini'A~ricc
ccipcndant n'est pas aussi nelto TJUC: ::r:l.la drs tanis. Elle dépend
A?s 1;a,;!.irj c Cilisés et de la hauteur d'*~dmi::sion.
Cn assiste mQmo a une augmen-
tation :II: 1.:: consommation spécifique et & un0
:ILr;irwtion sensible du rendement
flot ;li,:'c I.0 k2ni.c:
G,5 et 0,7 mm à. la uitcssc V= ::6T)O tours/mn et H= 18mm pour
112 mil Souna,
Ceci est dQ à un bourrage CILJ ni!:~.;~~!
Cie 12 chambre
de mouture qui
n'est plua r*J~:d r~ormalemcnt
; cn a un éch,gui’i’zmcr-ii.
POU~-;& des roulements du
palier ct 1:: courroie
patine dans la gor']e cio l:i lOU.~ie du moulin qui se trouva
a .i r-r:; i iil()(~Ci:, C'est ce qui explique la hauts CG nr.ommation dc carburant et 10
F;liblr! rc2ri~~;r)mcnt. Par
contre, l e s p a r t i c u l e s sar;L lCgSrt2ment
plus fines aux
rj::anr:l~;a ::i t k~s:jec; ,
L'tnfluur~e de la hauteur
d'admission sL;r
le .:?endement et la consom-
matiol, s:jC:ifi!{ue est trgs nette, ce qui &ka.!t rJ'nilleu.;-s 3 prewoir.
L'effet
“IXIU c :.ir
” ;Cimission”
est cependant plus pronorrc6 avec les tamis de gros diamh-
t 1: c, '4 :1 ' 'I:', : c c:!ux
d e d i a m è t r e infQrieur,
surtcru;; quand 1i1 vitesse augmente ;li.nsi
<y IJ L? ncJ i..i :: 1
-_ ' uiigns
souligr-6 pr6cQdemment.
D’LI~C
f?!;on gbn6raie
donc, le rendemont
aurjn::n;.-. C'.tifzc
la hauteur d'admission, cette ouC~rr:1snt.ütio~7 Utant toujours fonction
[j(J tail j. 7 il::,
:J !.2 1 a vit es se d e r 0 ta
t io n L! 1:s Ii: ,-1r L Ui!I! :: * Par contre,la
hauteur CI' a:!-
iii :; r;:i 0 in
! ,.
:; i. jlC!S Cl' efPeU
significatif sur le t-li:in~~tre
YBométrique moyen final,
A 1.2 Li;ii-Y:r~ f.i~ c e s e s s a i s , n o u s recommandon:: .1.,;s rCijlar;cs c i - a p r è s :
/f i.?e
c i :i .i JO'Jii;;
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: Faripc :
r;amis de 13,5 mm
Vitesse V= 3600 tours/mi!.Iu.i;g;
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Vitesse W= 3300 tours/m::
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d'admission ti=: 12 mm
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Vitesse V= 3300 tour"s/mn
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d'admission Ii= 1Cmr.1
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: Farine
f'ine : Tamis de 0,5 mm
Vitesse V= 3600 tou:s/mn
Hauteur
d'adnissio~ H= 12 mm
Farine
: -ramis
de 0,7 mm
V i t e s s e
V= 3300 toursj’rnn
Hauteur d'admission Ik 23 mm
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: Tamis de 1,O mm
Vitesse V= 3600 toura/mn
Hauteur d'admission Il= 23 mm
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Witcsse V= 3300 tnurc/mm
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est Évident que ces recommandai.~o~~s ocron': susceptibles de nodifi-
c;1Cio:-~s Lorsque seront
connus les resulJkots :A? 1'nnnlyse chimiques dss evhankil-
.tu:;s , 11 s1 afiiru
en fait do voir
jusyu'C: quo1 point la jvitesse de rotation d..zs
ndrtf~~3:~s .ir;F.l.ue
sur la composition finale AJ prol;uit 8'; ceci dans qu.21 sens e
On PCj .irr;:
~lcrs preconiser
d e s régla!;es ~jefin:Xi.fs
en l'onction do la nature CQS
qr iinc,s, ric Leur état sanitaire et des ProAits q u e l’en v e u t o b t e n i r ,
l'objcc-
t/f Fi.;-lai 6t::n-t cif avoir dgss
produits sains do h:;ute val.cur nutritive.
L o s e s s a i s
de mouture ont aussi pori5 sur dos, graines je soja livrbes
FILIl?
:j:i,itjnj> t-lu CNR4 de Bambey. La quantit8 C::!<;~C:
ne pcrrncttait pas de mettre sur
pi. C! (! I II I,it;po’;itif
expérimental tenant comptu tic Lous las facteurs qui. influent
sur l,! ~;:.;.~ï.ité de la 1;10uture, Pour
urio proimii>c~ approcko, nous avons
donc tr:stk$
2 !/CL 1i~::3,::-; (:j300
3’: 3600 tours/minuts), 2
h,-iiit,:t:ïs dr admission (I2 et ,1t3 mm)
et la kai.!.:s do a,7 mm de diamgtre de maillr:. Taul;e~ conditions éQales ailleurs,
vitos:;:? V= 2600 tours/mn donne un produit
piun i'in L?U :: I: cg a r
d s do 1' anC21yse
yc:nulo;:CtrIque
; c:ependar,t,
on note un B;~~laufi:!i:1r!nt; passe dos roulcmunts du
palinr
i;t- lri ~oulic: d’cntrafnement
des
ma1‘to;iu:: ::t do 1:: poulie cllo-rr&-no, ce
‘1 J i oucn31.:2
nr-ts 1~1 pûtinago et l’étircmnnt
do 3.3 r;i;urroic! de t r a n s m i s s i o n , Ceci
se ; 1 r 0 L1 Ll i c. A L a Iia~teur d ’ a d m i s s i o n tl=
10 nr.1 ::k proauit
un Qtouffement du moteur
porco
quo la quantité de grainos admise dans 1~~ !-;hambro do m o u t u r e e s t exces;i.vc,
$1 j _ 1”‘T
‘, :/;.!!ii o b t e n i r u n
p r o d u i t p l u s f i n sans i:nr,uis rnGS:aniqucs, il
F a u d r a prevoi
gr é v CI i r u n po ul i 8 et uno ccurroie
do tr._tn:;m.iosir)n pla%c:s c a r l e r e n d e m e n t mbca-
n:iqtic i3.s;; ,.k?urs
plus i5levé. P a r contrs, l a
;lLil.I Lsur d'adrlission H= 12mm 9 5600
tours/'iJr, srnbl.9 parfaitement convenir car
Z!LICUi? pi‘obl>mo d' ordre
mécanique nr ci;~-
par;?Jt 1:: 1.2 diam>trc
geom&triquo moyen fii1.;3. t!~:n issrtic:ulos obtenues sst 0,%71nm,
alors
~I:I~:: fi~nns 10.5 memes conditions à 7:5110 tour:;/'mn,
il oscille entre 0,29 c?t
0,3L m-l
:-,uivanb lzs conditions du décorlic?:!o (::\\/Ci; une mcilliwr kl6cor~kicaje,
lE!S prnrd.li t I; dr? mouture sont plus fins).
;,:ttc prerniàro approche
est loin t;‘+trk
compl1-to. Elle o néanmoins
servi ;! ;<.::rr
les lim::tcs clans lesquelles !.CS yjzochains essais se feront a?i.n
II
de nici,;:
i..-!r,-tor
les problemos lies à la kr:insinrmation dos graines de soja.
Il s 1 :'\\( ir 7C. un p a r t i c u l i e r de clgterminor :
- l e s parsmètroo do basr: p o u r La nouturo
(c?t le decorticsgo) ;
-
les c3ractéristiqucs
tlh~/Yi::(3-I:tiir;l-?.quus
et organolsptiqucs de
l a f a r i n e do s o j a ;
-- l* :.!ccsptabilité dos produits :/.: mouturc lu soja ;
- l u s cocltsde p r o d u c t i o n iii.2 1;; i-arins d:: s o j a .
Q.I,.- r abrication de r i z de m a ï s
-“-_-------_“---““--__I___
C,! que nous appelons "riz do maïs" r?k t-1 n i a i t 1 c-: r B s u 1 t a t
d ' u n b r o y Z-J. ‘.j T:!
f.Jrcis >j i ..!.: flt.1 maïs
decortiqué qui donne des bLi.au~o:; plus C‘(J
moins hornog&nes, a!:
la :jrus:;ou2.'
nppro;<im3tive
d e s g r a i n s
d e r i z :.;ol.ortique, rIous a v o n s tcst6 p.lusi.duE
tamis i:c,
plusieurs
vitesses mais aucun dos ~::nls uisponit'lcs sur le marché
nu
dûr;ni,
i;r!Iti.!rc, sOti:jfi3CtiOiÏ c a r l e s brisures oi:t:?nuzs s o n t tr&s petittis
ot 1.0
Ëau:: .i:: i ,.trine très élevé. Nous avons
donc i';li>riqur5 un tumis du 4 mm qui ;onviellu
p 2 r i’ <: i i; I:n t: ri i, ,
bien qu'on obtienne assez do fPr~inn et do somoulo pour justifii;r
l’cmplo~ ubk6riour d ’ u n t a m i s e u r q u i sert
2iiJSYL :! s6porer la gros r i z dc! petit
[7t no;~r.!r, riz.
En affct, la structure mecaniquc L:t! mn?s (surtout lus variét8s >
r:ndos!?c;r;~lc ?urinoux) ns permet
pas d'obtenir uniquoncnt d o s brisurus ; m&r~o
:lbs f.;1.;.!.ti!j ~.~it:.is;es, i l y a t o u j o u r s C!C la Fnrino et (Ii: trés petitos b r i s u r e s .
I l a’a~i~o::it a l o r s
p o u r n o u s de trouver 11.2s ro:lar_loo adequatn p o u r a v o i r lc
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sont L:is plus 61~~~5s car
on obtiant
78 1: ‘1:: “riz:’ ,o’t 22% d e
s a n x a l , semoulu CL f;:ri.ni:, a l o r s qu’à p a r t i r
do 1620
touI:s/mri, i:, taux
d’extraction
di3 la farine ::1~l~:r7;1!ntu très rapidornant. E n dossoui
(j i-2 : I; Ij(J i 0 L L s
/mn et dans les memes conditionz8, 1s:; brisures sont
trop r)ross:as
~1: f-,ty py:~t~ry~lf; pas etJe ?ssim< lcSnc? 24 AI~ n:- - i - .’
gros riz (refus du tamis
do 2,5 mn) : 13,400 kg --a- 24,1 7;
riz moyen (refus du tamis do ;!
mm > : 21,300 kg ---.* 38,3 j;
poti.* riz (refus du tamis do i,5n:~) : fX,õClO kcj ----a 15,,5 $
snnxal + semoule i farine (ilaiT)
: 12 ,:jl-Jo K.i; ---.. 22,,1 j.$
La consommation spdcifiquc de carbur;:;lk ust très basse : 3
ml/kg ut
l'on s un rondomont de 145 kg/hcure.
ilui3nd a u tnmiseur q u i a é t é conru SU VNZ&
da Ranbzy, i l est actionn3
P:!I? 1;: [,lrJ.1;CQL
Lister et donne satisfacticn ,luns l'ensombla, mBme si l'on obscr\\?;.:
lq~~~~lqu;~‘; p<-:r:;os a~ n i v e a u d e s goulotton d o sortiL?
dos +roduits tamisds.
L a
POU!.~:: ;' cntrûfnenent du tamis tourne a 171) tours/mn. 1-c rcndrzment est
d' envirer,
j2CJ I:!:j/h m:;ic~ ddpcnd du rythme d’alimcnt~tion,
L.:;
consommation çpécifiquo 8,;
c~rbur~!it
:;i;!, do 1,64 ml/kg a 180 kg/houru CL pourra &i.;re réduita
on augmontilnt
1.~2
r:!?TicR:.ilt d u tamisour,
LÜ farins ::t autres p r o d u i t s
ohtenus p a r woic cl2 transrormation sach;,
S i :
C~IIS~T'\\ ;:nt bien plus longtemps quo toux obtonua par la uoic humide:, toutes
con~.~.~~ior~c :!~alc!s ailluurs. En cffat, ~'humi.clj.UtS J.ccQl~re las processlJs d o
f,zr5-icn:;,J;,iPn d2s produits du mouturc ek c13tt i'crrnclntation dst'd'crutant plus
T ;.t :, il.i%
t-y-~
-c: 5
;* 1 ,r,;jbJit3
3unt fins i t 1::i t.t.!mp,::::-\\L~z~~
~nbinnte éleVtSr2, L.a consor-
cçt r; nrjurj r:ncorc
plus difficile du fait do l'oxydation dos acides gras dont
Ilembryon est tros rich; ,
En pracédant à la transformation par uoic
sC,che, on
61.i-nino 10 p r i n c i p a l
facteur de destruction biochinique des produits (dCgra-
dati~n d e s p r o t e i n e s
at réduction des lipides) : l'humiiite. Le taux moyen
dlhumi3iLé qus nous obtenons par cette voiz est CC: l’orlrc do 104; alors quo
l:a farine obtunuc selon les méthodes traditionnellos
en conticnt en moyenno .SS$.
D’autre part, le décor t icago par abrasion et aspiration du son et dos
+ ,:m
lrlpurf3”\\~~ :IGbarasse 10 p r o d u i t
d e l a m a j e u r païtic d o s / ‘ a c t e u r s biotiqJcs d e
Arstrurtinn trophique, d’agression
physiolcgiquo ut de pollution p:3r
faune ou
Î 1. u r u
c~yptogr;mique cas@op»lite ou spdcifiquo (Y, do LUC,(q, 1979).
Sinsi donc,
nous a\\fons pu consorwzr dans dos :~acs de plastiques dos
produiI;s ijù mouture
qui n'ont subi aucune ::ltZraiion
perdant plus do six (6)
:no i s : ilc
o n t conscrws leurs caractéristiquca
physiques et organoiaptlquus,
Il rt~ct~: I! s a v o i r s i leur valaur n u t r i t i v o est restée la
m8me ou s'il y a ou
t~~oluti3z cIV<JC le tiXlps*
Il f a l l a i t a u s s i raceuillier l’avis (lus
populat~ions s u r cette: nouvcili:
methoC: Ç;O transformation, Btant donns c~u~ollos
sont les premières concorn2cs
0 t q u c
1~ SU~C!:S GU non succès de ladito méthnL;o no peut que depandre d’cllos
8 i; :! ’ 8 - 1 1. L’ s s 3 u
.L os . Nous avons donc procQdé 5 la distribution
dos produits au
{.,i'Jc:;)!, :;Es
différents quartiers de
BANBEY,
L3P,f~lOLY SERF-RE, CMRA et TOUBE afin tic;
connaftrt: 10s ;jppréciations d e s ménagbrcs ot d o s c h e f s dl!
f amillc concornant
Ci? rno,.iu ‘.jL!
transformation das cérdalcs, en r6FGrcnco
aux méthodos jusqulîci
connuos. Il s'agissait de savoir si lo produit
Stait ou non différent do taux
tlat)it;uc.;.I.I~inLint consommés ct si ces porsonrws Ctaiont pr@tcs à l’acheter au
march6. I!cus avons rec,u
126 rgponscs sur
olu!j (-1::: 3QO echantillons distrlhués,
j--il ay;lr:t ;~a:; ;4tci p o s s i b l e 0’~ racucillir
toutes 12s réponsw avec le:;
moyens
disponii;?.cc, , Nous pùnsons nBanrnoins quo cas
rdprjnsus sont significatives B plus
cj ’ u n
i; i i: i 0
ct
n o u s oncourag0nt à r o n t i n u c r notri: :Iction. ICes reponsos o n t E t é
123 SUi\\‘J~ltC?S :
16
1 identique
4 c
-* lc ;Jr() iuit
Gçt i[ peu d.ifférant
35
1[ différent
II
10
i très différent
25
-l’:lCh~t::rioz-Vous 4 Ou1.
123
i[
Non
3
x
Sans
leur grande majorité, Los porsonncs int~!rroijéss tro,iivcnt les
produits
Squivalonts o u mcillours
q u o les prcl-Jui.ks traditionnels parce
qu'ils
se consor~~unt mi(?ux et donnent un rendement- nottcmcnt supérieur lors dl la
prt3pnr ~tiari dus mets
(il faut ajoutor beaucoup I;~CÛU car les produ.its :Sont
sc:c:3 >* Un :!Oit tenir compte bien sQr dde conditions dans lesqucllcs cotte potitr:
<2r-1quI!i;c1
:.I ou lieu (distribution gratuito
des 6cliantillons) dans l’appr8ciation
‘>L s
rkultûts, mais il nc; fait aucun douto quo 1;: produit
est bien accepté par
1~s po~)u.l.ntions ,
2 la
quoscion "Achetariez-vous CC: pro:luit au
march6 ?rr, 3.u oui a Gtd
rf: û 3 ~2 i C ,
;11
r., fnit,
l a mGnagère s6négûlaiso dct 13. v i l l e achBtû couramment s a farine
2 t rn Bm C: scn couscous du soir
au marchk,
dans dos conditions hygieniqucs souvent
dout:YJ~as,
sans parler
du coQt de cession : l'ustimation volumètriquu ou pondd-
ralc ,.st inadkluato (boftu dz conserve) tanUis
qu2 1'cmbJllayu ct SUrtGUt 12
s c i! 112 L, i;
!ics capaciter sont insuffisants et ;zirtorisunt ni.nsi une infostatiori
ps rri 3 nk n-ci:
'
(Y. de LUCA, 1979).
Pour avoir une idéo plus exacte do lr:~ccoptati:~n dos produits par
10s pOpiJ.~.ÎtiOnS,
nous avons procédk en un soucnd
temps à la vente de quulqucs
41111 kil~:qr:~mmus do farine
et “riz
de muï'ç'r p:irni loe travailleurs du CNRA qui
sont un 6r:hantillon repr0sentati.f de la populntion
do OAHQEY et onvirons. Nous
~vonn
i:-~t~~rrogo 102 personnos dont voici les roponscs :
-
,.:ornmant t r o u v e z - v o u s l e p r o d u i t 11 idant5.quo
4 4.
_----- 43,14 y:
i2ar rapport à celui
que vous
rnoins joïl
1 3; w-e-‘..- 12,74 g
::onsommcr habituellement
il mauvais
II r i z a u p o i s s o n
45
f! r i z à In
viande
3
1[ ri;: 21 la sauce
6
Quel mets avez-vous préparé ?
11 riz
au lait
25
i d'LVCTS r i z
6
1 f,LûX"
)
il "7 nr3long'1 )
1 0
cou!~cous
'1 6
f
Toutos ces personnes
soulignant cuponrlont la zfuréo exccsçivo dc la
Lulsson I surtout prur ce qui est du "riz de maïs" qui consor,lme beaucoup d'eau,
Ll$i;le apr&s
trempage plus ou moins long. Nous pensons pourtant que c’est un
a v a Il .t z-2 g c cjuant au rQsultat final car
3 quontiC6 initial!: égale, la "riz do
maia
'*mi' donne un rcnccmcnt final sup6riour du fait mBmc dz sa plus grande capacitd
d'absorption d’eau par rapport au riz normal, Ilurint au Ycmps
de cuisson,
nous
ri~cnmrl~lildo~s
Le trempago préliminaire et 10 p
zss~ge h 1:1 vapcur
qui obr8gai-h
d'une Fa\\;on dppréciablo la duréo do cuisson. Il 2st B noter aussi
quo le “riz
cl u
n;tI's" consomme moins d'huilu que le riz normal : c ’ e s t l ’ a v i s
d e s m8nag2rcs
intarrogf5ss. Il est intdrassant
de rolevor quo les personnes
qui trouvent Le
produit moins bon ou mauvais (13,5 $
dans lo premier ca:.: et 11 5 dans lc?
sacond)
nr: s3w:liCr?t
pas oommont procéder 3 la preparation préliminaire
ou avaient tout
bonnemont ignoré 10s
conseils prodigués, do tollr? sort3
q u e li: r6sultat
final
;: 6t6 plus ou moins négatiio. Ceci est loin d’fitro
nbglirjcablo car il s~uliçno
une fois de pl.us la nécessité d'une "information permanonto à tous niwzaux,
ddclanchank la méfiance quant
aux risquos cncourL’s, ot
3.10xcmplc quant aux
précüations h appliquer" et L'adaptation IjL “so’Joir-faire” aux us et
coutumes
dr's populations : un manque d’information (qui ontrafne
souvent la non moti-
vation) of: dz formation des u t i l i s a t e u r s
peut rcndro vai.nos d e s
ann6es do
rcchcrchos ayant
pourtant abouti à dos r6sultots tochniquos très
valab:Les, En
r,f
fct,"l:1 tzr:hniquo" pour
:Ia tcchniqu:: n'.,x.izL:
;:::3 dan: la m(?sury où 011~
mpt i.1: ..::.: vx,’ :-irs
hommes ir;tQgrGs dans d;!s ~;.kru.:L~'r~s sar:io-é~onor;lj.quCZj CC
CU 1 tu r !. .: j 7, dont ii faut bien tenir Compt;; :;i :?'G,~ vout nrrivur à dos résultats
i: ptpr u : : .:, tJ :Y p:‘r l a
grand:: m a j o r i t é d u croups Coil:.;,i;ï&,
c’ est-à-dirti des
r é s u l t a t s
qui V~II:~ i:ans ic sons d o 1’intérBt générnl,
t!OiJV
au0 ns aussi distribué cent (.iai!j IFi
,..L.l~~r~mr~~~ dc f ari.nu ci2 s o j a
q u i 1.1 i ..I I :.
;:II p3rf ait 6tat de COfl~OrVûtiOfl :.ii-‘J><
(5 j mois
apr&s s a transformation
r: 3 r i i
::'y :?vait aucun::
d6tdrioration
visibl:; i:i. :SLnsiblt; ; CL
qui t o n d r a i t 5
pr ni.1 :‘.. .’ ~;C:I L’VI‘C 12 système d o t r a n s f o r m a t i o n CtiCOy!i:ét: lc p r o d u i t
ast susctipiiblo
rj ' 4 i: r, > : :a r I :; Ci r v U
longu;:mcnt s a n s pt‘:tCs noI;~!~Ltis r.;:: srjs czractéristiquas
physicom
chi~;,.I.~l::i;~,
~r~j~r’Ol:.:pt;iqUOs
ct nutrit.iv;s intr
;.ilcC!qu~s, Cn
2ffat., 1i:s trznsPor-
n;jt.ior~c i:i:~~himiquos sont Fortement
i.nhibC::s i;~i zbs3n~c! ~‘ZBU, cz qui pst- 1:. C;:I~
.
lkC.L,
Il” cj :. “-
IS.. <.
6r;k:lntil.lon ne contonûnt que 5,LZ ;J I; 'humiYit6 (analysu efPzctu6e
prir l'?J,I.;.
1:: sr: je
est peü conrw au SGnGgol i?k I:,:; populations ignorent
do CC
f ;1 i. t I y7 :i hriicnsus pGssibili.tés qu' il rccolka :
il!:i 1. :i, lait , f romagc, prépar3tiOiYs
;1 i ‘“J ; r CA ;. ,y ,’ rl : r ,- -, s
\\ .., UCI Y L ,
s o u p a s , g a l o t t c s ) , tourt:;::t::;, t.. b c , . .
D.>ns la quasi totalité
(; J .; (3 : ? c:
.J.‘,s pzrsonnos
ayant reçu l a fnrinc i.8 il111 ?3it ,zlcs g a l e t t e s
(kicignots,
"7ccr;:I;"'1
n y
ajoutant dc la farine
do mil CI~ :.!.. maïs SI-I guise dti liant. Uno
S:!!JI i ii :rs~nr~.z 2
fait du couscous apr8s cvoii
soi'jnzuscmi,nt mélangé d'&?ai.cr
qu::ni.l.;fi:; .!c soja c!t dc mil. El10 trouve qu..: I.Ù prGparat.:on e s t p l u s d i f Ficil:;
ClCI 2 r: ~1. j _i
liLi ~CIUSCOUS traditionn:,l
d u f a i t 1;~s caractGr.iotiquos
dL l a farine: d,
SOj:! f,AClt.tI :jCj ;
10 COUSCOUS issu
dc cette coriibir::;ison a un très
bon goût. Elit
pc ns : i‘;'J ' <,.q
4 nGl.angcant 2/3 do farine du
mil 2: 1/3 dc farine dc soja, ccttc;
difYicu.ï.ti5 pS,:ué-8trti surmontk?o, C ’ est lh
un i.:~U!.I~~~Ill~ q u i peut-6trc ré5olu Fac;.-
1 f: m 1: n 1. .
L<.: plt.~s important, lc’ast
quo cuti;.~ ?:~O,J c,it gormr’i chez l a
m é n a g è r e
séil(!:)iIl 1 is::
it il est souhaitable qu'~:ll::
SC propaoc! lo p l u s
passib.lc a'~r?c
l’~:~i.n:!.12r, di: l a c u l t u r e d u s o j a .
En cffct, C(:L;.?; conhiri:Iison
:Soi n'c:sI;
pc:: necI ,.
,,'r.il;: dr^ns 10s habitudes nlimentair:2:: LI~?S :;én6iJalzis,
r(9Ui on
colJ!~cou!~ +
nl(r!,j,?
. ,; o\\: riz t niébé)
>st ~:LUS quo parfoitc j;lriz 1:) m3sur.z où dans :Les cérénlus
: .^ ’ ;,y;. I.
".. :~.:.nfJ limitant est la lys.inï> dont 1~3 16,)umincust.s sont rolatiuon5nt
JT.YCil ‘3 ,i.c:;,s qU’ cl125
sont pauvres
en
m&thio r\\i;l,:
zt cystino quo lrs céréales
::,:ni .I?ki<.rlL ,.n quantités suffisantes. Vu sc'iis oi;kké optiqi.42,
1’ introduction du
:;oJ;: ;1;:i.i t
:Iunc zontributir
n o n sculament ü tiiv:.!rsifi,~r 12s
cultures vivrièrcs
:.:i, C;E l.;;;;,-,\\T
;L donc à réduito la dépondansn ~~li.rn~~nt~:.ir~
o x t é r i e u r c , m a i s a u s s i
ct sur L!,ILI~,
(:lle pwt grsndcmant amélior;r 1:: rGjimc alimentaire
dt?s population:;
par ilrI -:IJ~Ic‘~-~ n o n négligcablo dc prOtuinc:s
S;I'.:.; ,:i:~~rszs formes.
Mais pour y
<IrriL/ :Y,
il I‘:1lJt qui? les populations soicïit
s..;lzi.i:ilis&~!s sur toutos ces possi-
2 i 1 i t 8 :, , ':Üc, 10 culture soit bien dévclo;>pQr <:t, n.iLurellcmenk, que las étur;os
L II : r i: 1) ï .i $ ,:; ,i
cijntinuent du c6tt5 technique co!l~l~; ::lJ r:ô.Lé socjo-écnr~nmint'IJ.
aiir4.nli i-
. .
ii3 t’.<’
:; ;: 1; .;; (J
r.>
dcuxièmz phase d u p r o j e t , i:. I~ous înllaii; :
lob établir
les conditions optim::l2:; :I’
utili:;ution du décortiqui:u::
-,t du moulin 3 partir dr la ri;!L~.r.~
ct do l'état sanitoircj du
grain, mais a u s s i o n FonctiCrn Liu !]oût ot d o s
habitudes nlimcn-
t3iros
dcç populations conc::rnQ:;s ;
:Z”)- p r o d u i r o
de l a fnrin;: ;?t
ûl~tr:!s p r o d u i t s dc mou turu
dc: bonni:
qualit r3t d u
longue cOnsaïV::1.i2n t;out 211 étunt forrnontiscibl;::j ,
;“)- détormincr
.LcS c o û t s
dc p2o.J;~j!It.iOn ci: tCi:..ti:r 1’accgjptab.ilit~
dzs
produits par les popu!.n~i~.l:: ; à partir di? ces Qlémonts,
fixer lus coûts d'opportunit2.
A N N E X E 1
-a. 1 --.m.... _
i':fiLiZ\\JL Pf1EVISIONNEL DU PRIX DE REVIiZFiT i>'U:! KILOGRAMME DE FARINE DE SOUN,i
'_u_I
-u-I-r. -.
[ quûntitB nnnuclli~mznt L
PL
î~~nsfornfS0 Z: 100 tonnes
i.?W.iSiOfls
II taux de d0corticage = Z5,; - - - - 7 5
tonnes dc farine
II
Consommation dz carburant :
--._uI_
CléCzOiTtiC2~i2 : j5,5
ml/kç - - - - - - - 1550 j,
ij
2120
1
il
moutur3
:
7, 5 ml/ke:
".-s.-e--- 573
1
II
8cl0.000 II
1,100,000
1.000.000
B
fi
300.0110
i;*sqo,-j1n
(pl
427.270
i
1.263.510
!
725.454
II
6 3 . 1 7 7 n
Y ,%83.982 Fr:3
7 3 . 3 6 2 nn
7 2 0 . 0 0 0 4
9 7 3 . 3 6 8 I[II
316.OOG
,145 .OüS
P
66-j .001J Fr!,;
a
2oo.ooc 1
n
3,952.01311 F 2s
do grainùs
!-- ..--1[
‘Z C/Q
= 3.952,000/100.000
=
f33,52 t-rs ij kg
II -
-
- i
Coût r.ii! !c:iloq r
ûmmo du g rninos
=
5.5 frc:
v 21 2 u r :‘.;, Iril~Uéc ûu s o n (Cl,25
k g )
i: 3 'j Î p
coût u:, ;iI:o4uction dc 13 forina(O,75~g)=3~,+55*~~;~,75=S
85,77 f r s
P r i x C~L! i:i.7n,rsmmc d e farine = 85,77
x .IOU
= !y-~!; frs i 1~ kilogrzlmmc; dc. r‘::ri'i,!
75
a
II
forinc
î-1 &I r :j c, p ci L: L‘ ( JUvrir t o u s 10s f r a i 5 l i é s
:1u :lrc~ci:::sus d o trnnsformatior~
:
= 115 - 55 = 60 Frs
--.s-_-
--_..._-
.Coût dc transformation b'un ky :.Ic .:r-'inc
-,.a!- -;
a
----II
ch = 4.589.000/200,000
- 8:L,T5 Frs
.,-n-œ.-g
.Coût de production d:> 13 i‘;\\rii\\r: CG,75 k(3)
r 22,95 + 55 - 3,75 :=
6’j,?O Frs
.ijrix
du Kg dc f arinu
= 69,2 x 1un ” 93
frs
--Ms..
.
7:;
--_--w-.
-...-----
. mnrgo
pour coiJvrir tous 12% fr::iv .l.ies ;w -----
processus
do trûnsformation = ?3-55
II .’
il
= VS8 Frs I
“m-a
ANNEXE 2a.
TYPK 3E CEREALE _
!ii.J;qI!TITE TRANSFORMEE
kg
T.:iJ;I D'EXTRACTION
7;
w-.
!; !'! ,j
0 1 t. _
1
1- -ca e.*
I
--
_I
a --a---c*--
OBSERUATIONS
--
-.--.-..-.--
I
,..-
SIGNATURE -e
POIDS TOTAL
I--w
-..a.-
I --
--
II
f:-j- :.-::-;::T:
Y .iJ.,
,
. i;, Y A !: